de Pierre Assouline

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La République des livres
Fallait-il protéger Patricia Highsmith contre elle-même ?

Fallait-il protéger Patricia Highsmith contre elle-même ?

Faudra-t-il désormais s’assurer que les mémoires, carnets et journaux publiés à titre posthume sont livrés avec ou sans filtre par égard pour la santé mentale de ceux qui abuseraient de leur lecture ? La question se pose en découvrant les passionnants Ecrits intimes 1941-1995  (traduction de Bernard Turle, 1034 pages, 35 euros, Calmann-Lévy) de la romancière Patricia Highsmith (1921-1995). A sa mort, en cherchant des nouvelles inédites dans le bureau, son exécuteur testamentaire Daniel Keel et son éditrice Anna von Planta trouvèrent finalement dans la penderie, planqués derrière des draps, 56 volumes contenant 18 journaux intimes et 38 carnets. Soit quelque 8000 pages on ne peut plus personnels et inédits.

Une mine qui permet enfin de lever une partie du voile sur ses ambiguïtés. De toute évidence, ce trésor en regard de l’histoire littéraire exigeait d’être condensé pour des raisons commerciales afin d’aboutir à un seul volume fut-il particulièrement lourd et épais. Par prudence et dans l’intérêt des familles, étant donné la sexualité débordante de l’auteure qui ne se refusait rien et surtout pas une femme mariée, il fut donc émondé de ses répétitions et de ses indiscrétions. Mais pas seulement.

Notoirement alcoolo-tabagique, la talentueuse Mrs Highsmith était surtout paranoïaque et sociopathe. On la déjà savait odieuse : on la découvre de surcroit raciste et antisémite. Non par idéologie mais de manière obsessionnelle. Les seuls pour qui ce n’est pas une découverte sont ceux qui l’ont fréquentée et les lecteurs de langue anglaise qui ont eu la curiosité de lire sa biographie par Johann Schenkar ou Richard Bradford. Ce qui n’allait pas de soi car elle ressemblait à la maison où elle avait choisi de finir ses jours : « une forteresse hostile et austère » comme le remarque Anna von Planta. Dans la même note en liminaire de ce recueil, son éditrice de longue date précise :

« Avec l’âge, ce n’est plus seulement le vocabulaire de Pat qui, à l’occasion, peut paraitre offensant, amer et misanthrope. De temps à autre, ses opinions le sont aussi. Mais ce n’est que dans certains cas extrêmes que nous avons jugé de notre devoir de refuser à Pat le droit de s’exprimer comme nous le faisions quand elle était encore en vie. Il est difficile de comprendre les raisons de son amertume, notamment dans le cas de son antisémitisme de plus en plus marqué… ».

Et de rappeler qu’elle n’en avait pas moins des amis et des amantes juifs (air connu). Outre que l’on se demande alors de quel « droit », justement, et quelles sont les limites du « devoir » posthume d’un éditeur vis-à-vis de son auteur, ne peut-on faire confiance à l’intelligence des lecteurs et les laisser juger par eux-mêmes ?

Reste tout de même une cinquantaine d’occurrences antisémites dans ce millier de pages, et un certain nombre de remarques racistes, un peu comme le coiffeur laisse quelques poils blancs sur les favoris d’un homme lorsqu’il teint ses cheveux en noir. N’empêche : c’est la première fois qu’on en lit sous sa plume (pour la réédition de Carol en 1990, le principe de précaution avait prévalu puisqu’elle avait demandé à ce que l’on remplace negro par black). Pour les Ecrits intimes, la décision vient de l’éditeur zurichois Diogenes, détenteur des droits mondiaux de l’œuvre. Elle s’applique à tous les éditeurs de son livre dans le monde. L’écrivain n’ayant pas explicitement laissé de consignes quant au destin de ce journal, elle avait encore moins demandé à ce que son manuscrit soit ainsi censuré. Car c’est bien de cela qu’il s’agit. Et dans quel autre but que de protéger son image ! Dérisoire en un temps, le nôtre, où tout se sait hic et nunc.

Quand Jean-Jacques Pauvert le faisait en 1976 en expurgeant les pages plus immondes des Mémoires d’un fasciste de Lucien Rebatet, ce n’était pas pour le protéger mais pour se protéger, lui l’éditeur, de poursuites en justice qui auraient pu interrompre la diffusion du livre et lui en faire subir, à lui l’éditeur, le préjudice économique. Lorsque dix ans après Grasset caviarda sur le manuscrit du Journal de feu Matthieu Galey les passages mettant en cause des auteurs de la maison et des membres des jurys littéraires, c’était pour protéger les intérêts de l’éditeur. Mais avec les écrits intimes de Patricia Highsmith, il s’agit de protéger une auteure contre elle-même, contre ses excès autodestructeurs, contre les effets de sa violence. Lui éviter de salir son image et sa réputation sans lui demander son avis, et pour cause, au mépris de sa propre vérité, crue et non aseptisée.

(Photo Gérard Rondeau)

Cette entrée a été publiée dans Histoire Littéraire.

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commentaires

1 487 Réponses pour Fallait-il protéger Patricia Highsmith contre elle-même ?

puck dit: à

Jibé : franchement marre ?

vous vous êtes jamais dit que d’autres pouvaient aussi en avoir marre de vous ?

moi par exemple.

puck dit: à

greubou même s’il était vulgaire et casse burne il avait raison en bien des points, il voyait souvent juste.

Jibé dit: à

…mais c’est bien naturel, puck. Nous sommes d’accord sur ce point, marre réciproque.
Ce qui ne mène personne nulle part.

puck dit: à

alllezzz !!! passou je sens qu’on va mettre un peu d’ambiance sur votre blog !

ça va être la fête avant les fêtes…

puck dit: à

ambiance Réveillon…

Jibé dit: à

« greubou même s’il était vulgaire et casse burne »

euh, j’ai raté un truc, bougro nous a quitté?

JiCé..... dit: à

…c’est, hélas, bien plus grave qu’une banale hypocrisie…

Jibé dit: à

quittéS

puck dit: à

« Ce qui ne mène personne nulle part. »
 »

détrompez-vous, pour ce qui me concerne cela me mène où cela m’a toujours mené.

limite j’ai besoin de gens comme vous et Bloom pour me rappeler les raisons du bordel qui règne dans ce monde.

puck dit: à

ce que vous appelez avec dédain la « démagogie ».

vous savez ce qu’est vraiment la démagogie ?

Phil dit: à

mille quatre cents commentaires pour le quolibet « kike », le passe sanitaire n’a pas uniquement vidé les cinémathèques.

et alii dit: à

Dans son langage d’enfance, dans sa langue maternelle, on eût dit volontiers que c’était un mensch, cette femme défiante à l’égard des titrés et des « importants », cette femme indemne de tout mépris à l’endroit d’autres mondes juifs, cette femme révoltée comme aux premiers jours de l’adolescence contre toute forme d’injustice. Cette Juive athée était une rebelle silencieuse, elle avait fait siens ces mondes juifs disparus d’Orient et d’Occident et qui dorment aujourd’hui dans le silence des encyclopédies. C’est avec elle seule que nous pouvions évoquer encore Berdichevsky et Brenner, Shmuel Hugo Bergman et quelques autres de ces sionistes lumineux des premiers âges. Nous l’avons dit ailleurs, son immense connaissance de la Shoah ne s’était jamais départie du sentiment d’accablement qui saisit le lecteur au premier jour de son étude. Chaque après-midi, lorsqu’elle arrivait au Centre, lorsqu’elle prenait connaissance des dernières parutions, c’était comme si elle découvrait à nouveau l’immensité de la tragédie.

puck dit: à

c’est absolument génial.

je dis à Jeannot que dans les années on oyait les juifs comme des métèques, cosmopolites, anti nationalistes, des sans frontières etc….

et aujourd’hui on reproche à Israël quoi ? d’être hyper nationaliste !

et l’autre imbécile de Bloom il voit ça comme un propos absolument infâme.

puck dit: à

@Monsieur Court : vous pourriez svp m’indiquer les démarches à suivre pour devenir royaliste ?

ils ont un numéro vert ?

Jazzi dit: à

Non, puck, uniquement un numéro bleu !

Marie Sasseur dit: à

Plus de 1400 commentaires et toujours les mêmes fixettes des obsessionnels, ici.

Sûr que si les cathos avaient mis la même police politique au cul de Highsmith, elle se serait retrouvée ailleurs qu’au cimetière du patelin où elle repose pour l’éternité.

On n’aura rien su du fait que Highsmith a écrit ses carnets perso en 4 langues ?

Ni que ce qui est présenté ici comme une censure, n’en est pas véritablement une ?

https://www.latimes.com/entertainment-arts/books/story/2021-11-11/how-an-editor-managed-to-reveal-the-real-patricia-highsmith-in-her-own-letters

Marie Sasseur dit: à

Le lobby LGBTQIA + aussi, avec ou sans châle, y va de son voyeurisme.
Messy, mais si.

MC dit: à

Ce que c’est que de citer Peguy et de s’entendre répondre AF par un Puck ici bas de plafond…

renato dit: à

Eve Babitz est morte de la maladie de Huntington, l’une des rares maladie dont j’ai peur, même si dans la forme tardive l’évolution est plutôt lente.

puck dit: à

« Puck ici bas de plafond… »
 »

allons bon…

personne ici sur ce blog n’a entendu parler d’un truc qu’on appelle « la trêve de Noël » ? Ce moment de paix où les hommes réconcilient leurs âmes autour d’une dinde aux marrons et d’un bloc de foie gras le temps de fêter la naissance de Jésus ?

Reste-t-il encore quelque chose dans vos coeurs qui pourraient ressembler à une âme charitable qui vous empêcherait de attaquer à un pauvre être sans défense ?

misère de misère y’a que greubou qui avait encore quelque en lui de cet esprit de Noël et d’une Civilisation du Coeur…

térézoune tu veux pas prendre ma défense ?

puck dit: à

jamais sur le blogapassou quelqu’un a aussi bien porté son pseudo que moi : sachez bande de manants que je suis puck et je le resterai quoi qu’il m’en coute !!!

renato dit: à

Vaniteux !

puck dit: à

c’est vrai mais sur ce coup c’est justifié…

j’ai pas mon pareil pour agacer les gens.

puck dit: à

demander à Mr Court les formalités pour devenir royaliste : ça qui y aurait pensé à part moi ?

je trouve ça grandiose !

puck dit: à

vous voulez peut-être que je vous fasse la liste des personnes que j’ai réussi à énerver ?

puck dit: à

en plus Coltrane il est réputé pour les pentatoniques et certainement pas pour le lydien.

renato dit: à

Vaniteux au carré !

puck dit: à

Giants Steps a révolutionné la musique contemporaine bien plus que Boulez.

puck dit: à

j ne suis pas vaniteux, je suis juste content de moi…

une main dit: à

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une main dit: à

« Un debout de rupture », papa, ça ne se commande pas comme le dit la célèbre chanson! 😉

renato dit: à

Enfin, puck ! Boulez n’a jamais eu la prétention de révolutionner la musique, il n’a que radicalisé un système : sérialisme intégral. Si vous ne savez pas ayez la courtoisie de vous taire.

Phil dit: à

Très bonne picture pré-lgbtx, dear Renato

Marie Sasseur dit: à

C’est comme pour les esclaves, il faut toujours ramener Highsmith à sa nudité.

Il y a de bien, que cet auteur de thrillers psychologiques,- où la rédemption est absente , et le mal une maladie mentale- et de romans lesbiens, ait pratiquement toutes ses adaptations réservées aux +16.
Ce qui ne va pas de soi, quand dans leur immense majorité, les commentaires pas aidés par un billet peu clair, bien phallocrate en plus, en restent à une sorte de bourre-pif.

L’amorale est donc sauve.

une main dit: à

J’adore Pat H.!

et alii dit: à

renato, forget it;vous êtes le meilleur en recherches
pertinentes sur internet (entre autres)

Marie Sasseur dit: à

Dr Lecter, un pousse au crime. Donne des images et des bons points, pour leur » peter » la tête, lol.

et alii dit: à

Les cons, ça ose tout. C’est même à ça qu’on les reconnaît.  »
Michel Audiard

Marie Sasseur dit: à

Dr Lecter, une vraie buse.

et alii dit: à

I AM TOO BUSY TO DAY TO READ LES CALOMNIES DE LADIES
PSYCHOPATHES

Marie Sasseur dit: à

C’est ça allez vous recoucher, vieux schnock.

Il y en a ici, qui préparent Noël dans les grands magasins, autant leur donner des idées :

« Noël 1948. Il neige sur Manhattan. Patricia Highsmith a vingt-sept ans. Le manuscrit de son premier roman, L’Inconnu du Nord-Express , a été accepté par les éditions Harper & Bros qui tardent à le publier. La jeune femme est fauchée, elle n’a même plus de quoi payer les honoraires de son psychanalyste. Par chance elle a trouvé un emploi de vendeuse, pour la période des fêtes, au rayon jouets des magasins Blooming­dale. Un après-midi, alors qu’elle se sent fébrile, Patricia voit surgir devant elle une grande femme blonde engoncée dans un manteau de fourrure. La cliente fait l’emplette d’une poupée, demandant à être livrée à domicile. Subjuguée par cette créature qui lui semble sortir d’un rêve, la romancière mémorise le nom et l’adresse de l’apparition: Mrs Senn, Ridgewood, New Jersey. »

https://www.lefigaro.fr/livres/2013/12/11/03005-20131211ARTFIG00599-l-amour-interdit-de-patricia-highsmith.php

et alii dit: à

EXCELLENTE IDEE DE trouver à dire d’une femme qui s’acquiert une poupée;c’est banal chez les vieilles femmes (j’en ai connues) qui ne les laisse volontiers à personne (agressivité)

lmd dit: à

Comment savoir si la réduction des 8 000 pages de ses carnets à 1 000 pages d’un livre censure ou pas Patricia Highsmith ? pourquoi ne pas numériser le tout, le mettre en ligne et démerdez-vous. Personne ne lira tout ? il n’y a qu’à charger quelqu’un de trier ….

En attendant, parmi les musiciens de jazz qui ont innové-théorisé, ne pas négliger Lenny Tristano :
https://www.discogs.com/fr/artist/375014-Lennie-Tristano-Quintet (1952)

et alii dit: à

LES BÉBÉS REBORNS: UNE THÉRAPIE EN PLEIN ESSOR
Depuis que les poupons reborns ont commencé à être créés il y a près de trente ans, ils ont été utilisés à des fins thérapeutiques. Les premières versions de ces poupées, réalisées par des artistes qui transformaient des poupées en vinyle achetées en magasin en poupées réalistes en y ajoutant de vrais cheveux, des cils et du poids, étaient achetées principalement par des mères endeuillées par la perte d’un enfant. Mais aujourd’hui, si elles répondent toujours à un besoin émotionnel pour certaines femmes, la plupart des collectionneurs aiment simplement jouer avec elles.
https://www.beberebornbaby.fr/blogs/infos/decouvrez-le-monde-des-femmes-adultes-qui-jouent-avec-des-poupees-rreborns-etrangement-realistes

Marie Sasseur dit: à

Si ça pouvait être vrai, il faut conseiller à tous les vieux obsessionnels qui rêvent d’en découdre ici, de vite aller se chercher une barbie.

Marie Sasseur dit: à

Y’a qu’a demander ce qui a déjà été posté…

Archives littéraires suisses

Fonds et archives numérisés

La Bibliothèque nationale suisse numérise les fonds et archives des Archives littéraires suisses qui sont libres de droits et les met gratuitement à la disposition des chercheurs sur diverses plateformes.

https://www.nb.admin.ch/snl/fr/home/collections/fonds-litteraires.html

Marie Sasseur dit: à

Comment savoir…

Mais on sait, maintenant.

Marie Sasseur dit: à

Ici c’est la stratégie du pourrissement.
Mais les liens et commentaires des 6 premières pages restent.

Bloom dit: à

Laissez tomber, Jibé, ce gus est un pseudo-provocateur à 2 shekels qui s’évanouirait au premier round. Du menu fretin qui parle de ce/ceux qu’il ne connait pas.
Pas de temps à perdre avec les boloss de son espèce.
Bien a vous

et alii dit: à

renato, vos inquiétudes n’ont plus lieu de persister;vous auriez déjà eu des symptomes de la chorée de H .Depuis quand craignez vous cette maladie? Avez vous consulté?

et alii dit: à

RENATO?
AUJOURD4HUI SUR BREAKFAST &art,
« One time, in 1963, during Marcel Duchamp’s first-ever U.S. retrospective, at the Pasadena Art Museum, photographer Julian Wasser suggested that she play a game of chess in the nude with the artist. She took his dare and ran with it, and in the resulting image, you can see a naked Babitz and a clothed Duchamp sitting in a gallery, crouched over a table with a chess set between them. Recalling the events of that picture in a 2019 Literary Hub essay, Babitz wrote, “Of all the things that have ever gone on between men and women, this was the strangest, in my experience.”

et alii dit: à

attention
Des lots de saumon frais, de thon et de boudin au foie gras vendus chez Lidl, Casino ou encore Auchan pourraient contenir des bactéries. Les consommateurs sont invités à rapporter ces produits en magasin.

À quelques jours des Fêtes de fin d’année, les mets les plus raffinés sont de sortie

DHH dit: à

Et alii
l’article que vous citez es signé de Georges Bensoussan
cet esprit distingué ,cet historien d’une grande honnêteté intellectuelle a publié il y a environ 20 ans ce cri d’alarme qu’etaient « les territoires perdus de la Republique » brûlot qui a alors resonné dans le desert ;
Pendant plusieurs années il a animé et nourri de sa science cette revue du Memorial où figure l’article que vous citez
et i recemment il a été écarté de ce magistère occupé avec tant de competence et de brio , dans des conditions scandaleuses ,qui ne grandissent pas la direction actuelle du Memorial

Marie Sasseur dit: à

deachach ou le sentier de la gloire…

et alii dit: à

DHH
il y alongtemps que je ne suis plus à Paris; et j’allais au CDJC au temps où Madame Halperin y était le coeur et l’âme: il n’y a rien d’excessif dans les hommages qui lui ont été rendus;

et alii dit: à

j’ajouterai qu’il me semblait qu’elle avait un fils -jene homme que j’ai rencontré par hasard dans un autre quartier que le CDJC et qui me raconta avoir fait des recherches en Israel ,plus ou moins d’intérêt militaire , et avec des journalistes , mais que le CDJC avait refusées de prendre et qu’il les avait mis  » ailleurs »

et alii dit: à

jeune

et alii dit: à

mises excusez moi

et alii dit: à

0dhh
acceptez ,madame, que je ne sois pas bourdivine, et ne mette aucun lien sur les suites que vous évoquez et vous laisse libre de choisir ce que vous aimeriez rapporter sur la RDL qui a assez de mémoire et n’est pas si ingénue qu’elle ne puisse l’entendre

et alii dit: à

« Les billes d’Elgin devraient quitter cette culture de culpabilité buveuse de whisky du nord et être exposées là où elles appartiennent : dans un pays de soleil radieux et le paysage d’Achille, » les montagnes ombragées et la mer qui résonne «  », a-t-il écrit dans l’article , republié samedi par le quotidien grec Ta Nea.
in
Le zèle de Boris Johnson pour rendre les marbres du Parthénon révélé dans un article de 1986
Un article de l’Oxford Union déterré par le Premier ministre plaide avec passion pour le rapatriement des sculptures à Athènes

et alii dit: à

Johnson, qui avait 21 ans à l’époque, a écrit la polémique avant une visite à l’Oxford Union de Melina Mercouri, la ministre grecque de la Culture qui a d’abord soulevé la question de la restitution des marbres.

En tant que président du syndicat, le classique avait invité Mercouri, un ancien acteur célèbre, à être le principal intervenant lors d’un débat le 12 juin 1986, intitulé : « Cette maison estime que les marbres d’Elgin doivent être rendus à Athènes.

C’était un discours enflammé qui la verrait remporter les suffrages.

L’article du débat a jeté les bases de l’événement. Dans ce document, Johnson s’est rangé du côté de Mercouri, réfutant l’idée que Lord Elgin avait légalement acquis la statuaire en tant qu’ambassadeur d’Angleterre auprès de la Sublime Porte et allant même jusqu’à accuser le gouvernement britannique de « sophisme et d’intransigeance ».

« Des forces puissantes la pousseront [Mercouri] à s’envoler pour la Grande-Bretagne. Ils sont d’une part le sentiment national passionné du peuple grec, et d’autre part le sophisme et l’intransigeance du gouvernement britannique », a-t-il écrit. « Et pris entre ces forces, il n’y a pas un sac de vieilles balles, mais le trésor artistique suprême du monde antique. Le débat du 12 juin marquera le point culminant d’une nouvelle campagne du gouvernement grec pour restituer à la Grèce l’incarnation sculpturale de l’esprit de la nation.
https://www.theguardian.com/artanddesign/2021/dec/18/boris-johnsons-zeal-to-return-parthenon-marbles-revealed-in-1986-article

et alii dit: à

Le débat autour de ces sculptures n’en finit pas de ne pas finir. Il concerne en effet un lot d’une ampleur très importante : 17 statues des frontons, 15 métopes (panneaux sculptés) et environ 75 m de frise sculptée en relief. Depuis 1832, les autorités grecques les réclament et ont toujours souhaité privilégier le dialogue avec les britanniques en n’engageant pas de poursuites judiciaires. Elles ont par ailleurs sollicité une médiation de l’UNESCO en 2014 pour discuter de ce sujet avec le British Museum, qui a refusé la proposition, considérant que ces marbres sont un patrimoine universel et n’ont donc pas de propriétaire « naturel ». L’acteur George Clooney s’est lui aussi engagé en faveur de ce retour dès 2014, lors de la sortie du film Monuments Men, qui raconte l’histoire d’un commando américain chargé de récupérer les œuvres spoliées par les nazis. Ses déclarations lui avaient alors valu une réponse déjà très sèche de la part du maire de Londres de l’époque, Boris Johnson
https://www.connaissancedesarts.com/monuments-patrimoine/marbres-du-parthenon-boris-johnson-dit-non-au-retour-des-sculptures-en-grece-11154149/

Marie Sasseur dit: à

Hello doc’, c’est next page pour la moussaka.

DHH dit: à

et pourquoi ne pas réinstaller la frise ,revenue chez chez elle à sa place d’autrefois au fronton du Parthenon et pas dans un de ces cimetières que sont les muséees ou reposent côte a côte etiquetés pour l’eternité des vestiges archéologiques muets
Et peut etre serait-ce l’occasion de tenter une experience ,de la recolorer pout lui rendre sa vie avec l’ aspect polychrome qu’elle avait pour ses contemporains , comme toute la statuaire d’alors

renato dit: à

« et pourquoi ne pas réinstaller la frise … tenter une experience ,de la recolorer… »

Il vaut mieux conserver dans un site avec contrôle de l’air, de l’humidité, etc..

Pour la couleur, il vaut mieux rester au dernier état connu.

Cela dit, il est vrai que désormais on peut s’attendre à n’importe quelle solution disneyenne !

Janssen J-J dit: à

Sonnet mi- fugue mi- raison,…

Heureux qui, comme Alice -au pays des merveilles !
A fait un beau voyage et, loin de ses parents,
Découvert le bonheur d’être un peu différent
De ceux dont les discours lui cassaient les oreilles

« Quand reverrais-je…. » – oh non ! demain n’est pas la veille
Du jour où j’écrirai ces mots désespérants.
L’univers est si vaste et mon cœur est si grand !
J’habite une province à nulle autre pareille.

Les pédants vous diront que j’ai sans doute un grain
Que d’ailleurs je commets des vers alexandrins…
Si ça me chante à moi de battre la campagne !

Plus me plaît l’oiseau bleu que l’encre et le béton,
Plus le Petit-Poucet qu’Aristote et Platon,
Plus que vos murs chagrins mes châteaux en Espagne.

(… in le dernier recueil du poète Philippe P. (c), 2021, p. 53)

DHH dit: à

une adaptation du Sonnet de du Bellay dont j’avais modernisé les references de sa detestation franchouillarde, qui s’exprimait dans les tercets que j’ai aménagés à cet effet
.
ce texte date d »il y a il y a tres longtemps ,aussi sa modernisation est deja obsolete (plus de tours jumelles; qui connaît encore José Bové?.

Heureux qui comme Ulysse a fait un beau voyage
Ou comme cestuy-là qui conquit la toison
Et puis est revenu plein d’usage et raison
Vivre entre ses parents le reste de son âge.

Quand reverrai-je hélas de mon petit village
Fumer la cheminée, et en quelle saison
Reverrai-je le clos de ma pauvre maison
Qui m’est une province et beaucoup davantage ?

Plus me plaît le séjour qu’ont bâti mes aïeux
Que des tours jumelles le front audacieux
Plus que le béton brut me plait l’ardoise fine

Plus l’aimable chapelle de mon baptême pieux
Que leurs gratte-ciels peuplés d’apatrides véreux
Et foin de Bill Gates ,c’est Bové que j’estime

Janssen J-J dit: à

Gates est mort
mais Bové vit !

renato dit: à

« Gates est mort »

Vous écoutez rumeur et fausse nouvelles, maintenait ?

Janssen J-J dit: à

« tu confondrais pas avec steve jobs par hasard ? », que m’disait RM. C’est son anagramme, voilà pkoi ça confuse, je l’excuse… Tchin, mon Bartisol !

renato dit: à

La fake news a réellement circulé, Janssen J-J.

Janssen J-J dit: à

Vraiment ?… j’y crois pas !… en tout cas, l’était pas volontaire…. croyez-moi…

Mimi Pinson dit: à

J’adore Pat H.!

Jibé dit: à

Right, Bloom. Le gugusse est lourd parfois, quand il y a du brouillard, qu’on est au solstice d’hiver, et que sa méconnaissances des sujets qu’il traite le dispute à sa malveillance de troll (supposé drôle)
Yours.

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