Eloge du cosmopolitisme
Depuis quelques temps en Europe, le débat d’idées est si vicié par un vent mauvais venu d’Amérique qu’il donne vraiment envie de changer de contemporains. Nous sommes pris en tenaille dans une double injonction identitaire entre le repli nationaliste dans ce qu’il a de plus étriqué et l’ouverture à l’Autre dans un fantasme de métissage immaîtrisé. Une mauvaise querelle des Anciens et des Modernes transcendée par un combat entre l’étroit et l’ample. Un choix binaire donc réducteur, manichéen, simpliste comme on les aime tant en France (êtes-vous Voltaire ou Rousseau ? Beatles ou Rolling Stones ? etc). Nous vient alors la furieuse envie de réactiver la troisième voie un peu assoupie et de récupérer le bon vieux cosmopolitisme, de lui rendre son sens sans pour autant remonter au philosophe cynique Diogène de Sinope (413-327 av. J.C.), le premier à conceptualiser la chose du particulier à l’universel. Au fil de siècles d’errance lexicale, en France notamment après que la droite nationaliste, entre les deux guerres et sous le régime de Vichy, lui eut fait des mauvaises manières jusqu’à le métamorphoser en insulte comme synonyme d’apatride, de métèque, il est urgent de redorer le blason du cosmopolitisme.
Il ne suffit pas d’aller voir ailleurs. Le grand voyageur en Paul Morand a produit l’illusion littéraire qu’il avait le goût des autres au lointain alors que sa correspondance suinte la misanthropie et le mépris de l’étranger ; son cosmopolitisme est un malentendu, un faux-nez. De vrais écrivains cosmopolites ? Larbaud, Gary, Kessel, Nabokov, Magris, Steiner, Semprun, Cossery… Tenez, Cossery, qui n’est pas le plus répandu. Une version levantine de la mitteleuropa avec cette touche inimitable de cosmopolitisme oriental mâtiné de présence anglaise et d’influence française. L’homme, un chrétien d’Egypte né au Caire, élevé chez les Frères et au lycée français, était arrivé en France en 1945 pour n’en plus repartir. Les titres de ses livres annonçaient déjà un monde magique et tragique, avec ce mélange d’humour dans le récit d’existences de misère et de cruauté dans le jugement sur les puissants, Les Hommes oubliés de Dieu, La Maison de la mort certaine, Les Fainéants dans la vallée fertile, Mendiants et orgueilleux, Un complot de saltimbanques, Les Couleurs de l’infamie… Une oeuvre encore pleine d’Egypte, un français encore plein d’arabe. Comme quoi en exil, on ne se quitte pas : au contraire, on se laisse rattraper par ses fantômes. On y lisait, dans le désespoir des habitants des grandes cités et l’absurdité d’une société qui ne laisse aucune place à l’étrange, une dénonciation puissante mais discrète de toutes les impostures. Un tout petit monde à la dimension de l’univers. A croire qu’Albert Cossery écrivait pour amener à son point de perfection la définition de Miguel Torga :
« L’universel, c’est le local moins les murs ».
Toute thèse est superflue où trois mots d’un poète suffisent. De toute façon, la vraie patrie d’un écrivain, sa patrie intérieure dont nul document officiel ne saurait attester, c’est sa langue, celle dans laquelle il écrit. Mais on distingue sans mal sous la plume d’un écrivain français une langue nourrie de lectures françaises d’une langue irriguée par des lectures non pas étrangères mais venues d’ailleurs. Dès lors qu’il les intègre à son imaginaire et à son écriture, il les nationalise. Car s’il est vrai que l’on n’a jamais raison tout seul, il conviendrait d’étendre cette réflexion trás-os-Montes : on a rarement raison entre Français.
C’est encore plus vrai pour un européen. Même si, on le sait, la Mitteleuropa est un mythe littéraire et artistique sublimé par le sentiment de la nostalgie, car on ne trouve pas trace d’une « conscience d’appartenance » chez ses habitants ainsi que l’historien Krzysztof Pomian l’a observé , ce n’est pas une raison pour la négliger, au contraire : sa disparition a laissé un sentiment de l’exil, de la perte et du manque qui, mêlé au cosmopolitisme et au multilinguisme de son âge d’or, ont forgé l’identité culturelle européenne ; en ravivant la flamme, les Européens perdraient en scepticisme ce qu’ils gagneraient en solidarité ; ainsi la nostalgie peut-elle être féconde lorsque l’urgence est de résister aux nationalismes avant de les dépasser.
Si Jean-Yves Masson, traducteur, comparatiste et responsable de l’excellente collection « Der Doppelgänger » chez Verdier, ne nous invitait pas à aller chercher du côté de Hugo von Hofmannsthal (1874-1929, j’avoue que je m’y serais pas rendu spontanément. Il tient que, à le lire, on se convainc du danger d’amalgamer cosmopolitisme et multiculturalisme, le premier supposant une profonde appartenance à une seule culture amenée après bien des efforts au point d’universalité où elle peut rencontrer les autres ; tandis que le second s’emploie tout au contraire à juxtaposer des réalités hétérogènes. Le rappel est utile à l’heure où, dans tant de débats, le caractère multiethnique de la France d’aujourd’hui, qui est un constat d’évidence, est souvent confondu avec sa dimension multiculturelle, qui est hautement contestable car elle s’oppose fondamentalement à ce qui fait qu’une nation est une nation.
S’il faut passer par la relecture de Hugo von Hofmannsthal pour en arriver là, dans un problème qui est d’une actualité brûlante pour quelques temps encore, tant mieux ! (1) « Del resto no importa », comme l’écrivait Valéry Larbaud, le plus cosmopolite des écrivains si français. Un grand Européen, comme on dit désormais. Les Larbaud seraient moins rares de nos jours si seulement les intellectuels ne s’épuisaient pas dans ce que Freud appelait « le narcissisme des petites différences », cette étrange réaction des masses lorsqu’elles manifestent davantage d’intolérance à l’égard des différences insignes que vis-à-vis des plus fondamentales ; les gens éprouvent le besoin de surinvestir leur différence de détail avec le semblable comme si cette proximité menaçait leur identité et qu’ils devaient se protéger par l’agressivité sinon la violence pour ne pas la perdre.
Il y a encore du chemin à parcourir pour faire résonner le beau mot de cosmopolitisme dans sa véritable acception et pour que l’opinion s’en empare afin de l’annexer aux actuels combats de la République pour ne pas perdre son âme. Etre cosmopolite, c’est se placer dans une position inconfortable qui impose sans cesse de bousculer les frontières, de les repenser à nouveaux frais. Surtout pas citoyen du monde mais bien citoyen d’un monde, le sien, celui qui l’a vu naitre et l’a chargé de quelques héritages à conserver, chérir, critiquer ou à rejeter, un monde ouvert à d’autres mondes pour y cueillir ce qu’il a de meilleur à offrir avec Lévi-Strauss pour guide, celui du Regard éloigné et de Race et histoire.
Il en va du cosmopolitisme comme de la solitude : c’est très bien dès lors que c’est choisi et non subi. Surtout pas une idéologie imposée mais tout à la fois une sensibilité, une disposition d’esprit, une vision du monde qui poussent à aller voir ailleurs et à s’y frotter. Etre cosmopolite c’est appartenir à plus d’une famille d’esprit, jouir du privilège de la vision extérieure, s’autoriser les mises à nu de l’autre, s’accorder le surplomb du regard critique. Parfois, on se croirait dans ces romans pleins de paquebots et de croisières où, accoudés au bastingage, certains personnages à l’air international observent au détour de la conversation qu’il y a de plus en plus d’étrangers dans le monde.
On s’en doute, la polyglossie est le pilier de ce cosmopolitisme puisque tout passe par le langage -et en l’espèce la langue de l’Autre sans l’usage de laquelle son univers ne nous est accessible que de seconde main. Ceux qui n’ont pas connu le bonheur et le privilège de naitre dans « plus d’une langue » (2) doivent alors produire un effort inconnu pour ceux chez qui c’est naturel. Aux antipodes de « la bouillie babélienne » (3), qui veut vraiment avoir l’humanité en partage doit d’abord refuser de diaboliser ses racines. Un cosmopolite se situe entre un enracinement et une incarnation s’il veut fondre ses patries d’élection dans sa patrie de naissance.
Dans les premiers jours de l’année 2008, tout ce que Paris comptait d’éditeurs, d’écrivains, de critiques littéraires se mêlaient aux amis et à la foule des lecteurs pour rendre un dernier hommage à Christian Bourgois. A la tête de la maison d’édition qui portait son nom, il avait amené au plus haut son absolu de la littérature, notamment les littératures écrites dans toutes les langues lui qui n’en parlait aucune. Son œuvre en témoignait : un catalogue d’une audace, d’une invention, d’une richesse remarquables. Sur chacune des chaises de la basilique Sainte Clothilde, Dominique Bourgois, sa femme, avait eu la délicatesse de déposer une mince plaquette grise éditée à cet effet portant simplement en couverture « »Christian Bourgois 21 septembre 1933- 20 décembre 2007″ » ainsi que les trois C inversés formant le sigle de sa maison.
Elle contenait le texte d’un discours qu’il devait prononcer peu avant à la foire du livre de Guadalajara (Mexique) comme lauréat du Prix Merito editorial 2007 et que la proximité de la fin l’empêcha de prononcer personnellement. Il suffit d’en lire les principaux extraits pour y découvrir le lumineux testament d’un grand éditeur, notamment ce passage :
« Mon catalogue peut être lu comme un éloge du cosmopolitisme littéraire. Pour moi, ce beau mot de cosmopolitisme, longtemps dévalué ou voué aux gémonies en France, désigne parfaitement ce que je veux faire et, par opposition, ce que je refuse : le nationalisme culturel, sous la forme la plus odieuse et exécrable du chauvinisme ».
En assistant à son départ, on se disait que, dans les années qui s’annonçaient, il y aurait de moins en moins de gens à qui parler.
—————————————–
- Jean-Yves Masson, « Hugo von Hofmannsthal, du renoncement à la métamorphose », Revue des Deux Mondes, janvier 2007
- Barbara Cassin, Plus d’une langue, Bayard, 2019
- Pascal Bruckner, « Faut-il être cosmopolite ? » in Esprit, décembre 1992
(Photos Passou)
1 356 Réponses pour Eloge du cosmopolitisme
Marie Sasseur dit:
à
Pour the shining, il s’agissait de dactylographie et non de sténographie, mais ceux qui ont vu la scène et ce qui sort de la machine a écrire, auront corrigé.
renato dit:
à
Janssen J-J, Les automobilistes sont restés longtemps au soleil sans protection ils sont donc « accaldati », pas trouvé un mot équivalent en fr., mais je crois qu’il doit exister.
De « accaldarsi » : subir une augmentation de la sensation de chaleur et des manifestations associées (transpiration, inflammation du visage, etc.).
« chauffés » bien à part la tr. est correcte.
D. dit:
à
Marine Le Pen que j’aime pourtant beaucoup est foutue avec sa nouvelle ligne molle face à un guerrier comme Zemmour. Il est le prochain président, c’est sûr.
D. dit:
à
J’en pleure de joie.
Marie Sasseur dit:
à
« Aujourd’hui, tu ne peux pas vouloir être une star internationale et ne parler que Français. »
Excellent, même sans cette starisation, le sport pratiqué à l’international fait de bons cosmopolites.
J’y pense, car la saison de ski commence , et que j’en connais plus d’un à l’entraînement…
bouguereau dit:
à
l’homme n’est pas « cosmopolite » de nature, c’est totalement contraire à son anthropologie
à cette réplique de stéfane pladza..sitting boule répond phatigué ‘..toi dire que des conries..et toi en plus prende la thune’
Phil dit:
à
Nouillorque 1997 est un bon film, dear jjj, pas se fier au clip. Paris dans cinquante ans comme baroz le zombise.
La greluche hurleuse de Shining, excellente.
Marie Sasseur dit:
à
Le livre » Yoga » d’E. Carrère a été chroniqué sur la rdl, la machine aussi.
renato dit:
à
Il y a de bon que lorsque D. lis dans le marc de café il interprète à côté de la plaque.
Marie Sasseur dit:
à
Prendre racine, belle expression.
Belle Iqueuse dit:
à
à l’instar de l’autre tarée, sa doublure…
Vous voulez dire totor, là où avec la langue, il y a du sport?
D. dit:
à
Mais réjouissez-vous au contraire, renato. C’est la grandeur de la civilisation judéo-chrétiennne qui est défendue, Montaigne, Chateaubriand, Montesquieu en France et d’autres ailleurs. On dirait que ça ne vous concerne pas. C’est fou.
bouguereau dit:
à
complètement stupide…. ce clip d’escape from N-Y
si diogéne revnait dans la cad avec des candelstic sur la fif avniou il dirait « aye seurtch eu grrrl »
Jean Langoncet dit:
à
@@Miss Univers
Comme un avion sans ailes
https://www.lemonde.fr/blog/filiu/2021/12/05/une-miss-univers-2021-tres-politique-en-israel/
bouguereau dit:
à
La greluche hurleuse de Shining, excellente
t’as toudsuite envie haussi dla phinir..total du phiniche tu empates avec le méchant..c’est pas bon du coup qu’elle dirait térezoune
renato dit:
à
Étant donné le personnage, cette défense ne me concerne point, D. Apparemment vous n’avez pas idée des désastres qu’un fasciste peut provoquer.
bouguereau dit:
à
@@Miss Univers
l’universel c’est juste une femme sans culotte qu’elle dirait alesquia
Bloom dit:
à
une grande ville gorgée d’histoire et bien plus propre que Paris…, semblerait-il…
—
Vrai pour la 1ere proposition, faux pour la seconde…hélas. Enfion ,ça dépend des quartiers, mais le centre est pas reluisant.
L’ectoplasme se masturbe devant ses news…la nécrophilie à la portée des caniches.
B dit:
à
D, vous le supporteriez 5 ans, je ne tiens pas trois minutes. Je sais bien que des comiques, des acteurs accèdent à la fonction mais là nous aurions décroché le pompon de la bêtise.
B dit:
à
Nous décrocherions.
bouguereau dit:
à
je ne tiens pas trois minutes
zemmour auraitil du bon..
Marie Sasseur dit:
à
Ce zemmour, avant de plagier l’inquisition espagnole pour le nom de son parti fasciste, est-il baptisé au moins?
B dit:
à
Au départ le sujet du billet c’est le cosmopolitisme dans l’esprit. Faudra t il se fader ce nationaliste sponsorisé encore longtemps sur le billet? Avec JM Le pen je me disais que les plus fous étaient ses électeurs, avec Z je pense que le plus coupable c’est Bolloré.
B dit:
à
Nous n’aurions plus d’arène politique ( ou d’agora), place au cirque médiatique.
Marie Sasseur dit:
à
Dans le temps, il y avait sur la rdl, un pur facho traditionaliste , radio courtoisie, à qui ici, tous se pressaient pour faire de belles manières. Il avait une maison d’édition , délocalisée en Amérique du sud, et faisait de la réclame sur ce blog, pour tous les textes les plus antisémites qui existent. Je pense qu’il était cosmopolite, c’est pour ça que Passou le laissait faire.
Plus signe de vie, si ça se trouve il est en taule. Bon débarras.
et alii dit:
à
CE ZEMMOUR A DIT R2CEMMENT QUE SON PR2NOM? DEPUIS SA MILH? 2TAIT MoÏSE,il ne recule devant aucun cliché!
et alii dit:
à
sa milah(circoncision)
Phil dit:
à
Dans le temps
Il s’appelait Monsieur Régnier. Faut pas tomber dans le panneau, miss sasseur, Boys of Brasil n’est pas un porno.
et alii dit:
à
il n’a pas dit « milah » mais « à la synagogue » sic
Marie Sasseur dit:
à
Il reste deux pâles adeptes de ce facho, le philopede, et dans une moindre mesure, le lourdaud de Bretagne.
D. dit:
à
C’est un gaulliste, renato. Vous avez déjà vu des gaullistes fascistes ?!
D. dit:
à
Là il sait plus quoi répondre.
En sidération le renato.
Janssen J-J dit:
à
@ Belle Iqueuse dit: à à l’instar de l’autre tarée, sa doublure…
vous vous sentez visée, sans doute ?… la P… trolleuse !
@ RM, « échauffés »… conviendrait, je pense… ( ou… au sang chaud…)
@ et tout le monde tombe dans son panneau, au pusso de CBnews plein dzémour…
@ bon… si l’boug et dirfil sont OK sur ce film de NY, c qu’il doit pas êt’ si mal… j’attends un 3e avis… çui du lézard, peut-être ?
@ La greluche hurleuse de Shining /// Shelley Duval et sa chienne dactylographe, ma soeur la sténo…rragie ?…
Marie Sasseur dit:
à
En plus, ce catho tradi, antisémite raciste et xénophobe, la totale, comme on en voit en caricature dans des meetings ou plus cul serré sur ce blog, s’était fendu d’un petit bouquin regional sur la sorcellerie. A l’époque cela ne mangeait pas de pain de lui demander de quelle étable il causait.
Croyez le ou non, il n’habitait nulle part.
Soleil vert dit:
à
La fête des lumières dans la ville lumière (Paris) disait Josy Eisenberg
Phil dit:
à
La maison d’édition de Régnier se nommait comme le parti du zorro zemmour, ou l’inverse. Aucun client ici, une bonne bibliothèque n’accepte que les ouvrages dans leur jus d’époque. Comme le temps passe, dirait dédé.
Janssen J-J dit:
à
je comprends pas pourquoi les prétendu.es antifachos se haîssent entre eux à ce point sur ce blog, alors qu’ils s’indulgent à l’égard d’un vrai apprenti facho comme D. par ex… Iels croivent peut-être qu’icelui commet une erreur de jeunesse qui lui passera bien vite après son premier éjaculat zémoureux ? Pffff… c trissss !
bouguereau dit:
à
et aussi baroz qui adulait philippe..son type d’homme en tout..
bouguereau dit:
à
cul serré sur ce blog, s’était fendu
térezoune dans ses oeuvres lacanienne par derrière
Marie Sasseur dit:
à
En plus, le physique qui allait bien à ce facho catho intégriste, mouvence lefebvriste, qui fait travailler de la braguette le vieux vicieux qui l’appelle monsieur. Binoclard, un regard de bête de somme.
bouguereau dit:
à
En sidération le renato
siderolite dédé..moi haussi je connais des mots
puck dit:
à
bouguereau dit: à
l’homme n’est pas « cosmopolite » de nature, c’est totalement contraire à son anthropologie
à cette réplique de stéfane pladza..sitting boule répond phatigué ‘..toi dire que des conries..et toi en plus prende la thune’
»
et stfane pladza de répondre à citing boule : c’est grâce des types dans ton genre et toutes les idées à la kon de ravis de la crèche d’enfant de coeur de catho à la noix que t’as véhiculé dans ce pays durant des années qu’on va se retrouver avec un Zemmour comme président.
si tu vois ce que je veux dire citigue boule.
Phil dit:
à
miss sasseur, misfit du prestigieux blog à passou. By ze way, un autre film à voir dear jjj
puck dit:
à
greubou je veux bien croire qu’à la longue tu dois être très fatigué, mais comme le roseau que t’as dans le fion tu plies mais ne rompt pas.
puck dit:
à
« à l’égard d’un vrai apprenti facho comme D. »
»
un type qui fait les quenelle à la sauce tomate ne peut être totalement mauvais, un peu niais peut-être, mais pas mauvais.
Jazzi dit:
à
« Les automobilistes sont restés longtemps au soleil sans protection ils sont donc « accaldati », pas trouvé un mot équivalent en fr »
Cuits, grillés ou rôtis ?
et alii dit:
à
un intéressant entretien de MIMOUNI, a priori au sujet de La Recherche et le monde de PROUST ? MAIS QUI EVOQUE ZEMMOUR, et dans une moindre mesure A.Cohen ( » A travers le personnage de Gilberte, Proust trace le portrait d’une société juive prête à tous les reniements pour s’assimiler. Pour Albert Cohen, cela entrait évidemment dans le cadre de sa revue. « )https://laregledujeu.org/2021/12/02/37940/proust-amoureux-a-la-recherche-de-marcel/
Marie Sasseur dit:
à
Je viens de voir que ce personnage peu recommandable, qui a eu tant d’amis sur la rdl, limite obséquieux, et qui orthographient cependant mal son nom, a droit à l’oubli google. Sauf quelques traces de merde sur un salon beige.
C’est très bien comme ça.
puck dit:
à
Janssen J-J dit: à
dès qu’on dit du mal de Marseille, je comprends qu’on puisse prendre sa défense, après tout…
»
hé oui 3j : ma Marseille c’est pour moi ce que ton jmb est pour toi : un objet de culte et de vénération.
écoute les voix qui viennent des virages :
aux aaaaarmeuuux ! qu’ils crient dans les virages nord
aux aaaaaarmeuuuux ! qu’ils répondent dans les virages sud
on est les marseillais…. et nous allons gagner…. qu’ils chantent tous en chœur.
et croyez-moi 3j, ou ne me croyez pas si vous voulez je m’en tape, mais quand vous avez une fois assisté à ça même les cantates de Bach c’est du pipi de chat !
et c’est même pour ça que notre hymne national s’appelle la Marseillaise !
c’est la voix du peuple qui résonne !
et quand on aime le cosmopolitisme alors on aime le peuple alors on aime ça parce que ça c’est le peuple marseillais :
Jazzi dit:
à
« comme les Tiberi, Paris. »
Peut-on avoir des exemples concrets en place de ragots, JJJ ?
renato dit:
à
Gaulliste ? vous devriez réviser votre histoire, D.
D. dit:
à
Tu sais où tu peux te la carrer ma quenelle lyonnaise à la tomate ?
Marie Sasseur dit:
à
Il n’est plus question d’auto-edition là.
Va falloir moins relativiser mollement.
« Un meeting aux allures de pugilat. Plusieurs incidents violents ont éclaté durant le premier rassemblement d’Éric Zemmour, ce dimanche, dans le Hall des Expositions de Villepinte (Seine-Saint-Denis). Des scènes qui n’ont pas été retransmises par les organisateurs, chargés de la captation en direct pour la télévision. »
Parisien
D. dit:
à
Ce n’est pas pour vous, renato, ne vous méprenez pas. C’est l’autre, là, avec ses microscopes électronique.
B dit:
à
C’est un gaulliste, renato. Vous avez déjà vu des gaullistes fascistes ?!
De Gaulle devient un logo, un cachet, un tampon de la kommandantur. Chacun s’empresse de se couvrir de son chapeau pour enluminer n’importe quel programme, et tenter de faire avaler n’importe quel mensonge .
D. dit:
à
Mon Dieu. Des incidents violents. Étonnant. Il faut reconnaître un grand courage à ses gens qui ont prétendu déployer une banderole. Moi j’aurais hésuté à leur place.
D. dit:
à
Les gauchistes ne sont jamais violents, eux. C’est bien connu.
B dit:
à
D, je pense que les événements tragiques liés aux migrations intéressent s’ils s’inquiètent chacun. Bien que peu informée, mon impression est que certains déploient facilement un tout répressif, un kit de ménage prêt à l’emploi. La situation des zones dites sensibles s’est enkystée depuis plusieurs décennies sans réelle gestion politique, à cela s’ajoute cette nouvelle misère, le contexte de l’islam politique ne porte pas chance à des millions de gens qui n’en veulent pas, ne sont pas sympathisants.
Claudio Bahia dit:
à
Alexia a écrit:
« …la fine fleur de l’Europe, de l’Amérique plus tard gazouillait entre palaces et casinos, plages et promenades sous l’ombrelle… »
à propos, qu’est donc devenue l’Ombrelle des Talus ??
B dit:
à
N’inquietent.
B dit:
à
C’était l’ombelle des talus( des ombellifères).
Jazzi dit:
à
Pour les arbres en illustration, peut-être des mûriers platanes, JJJ ?
B dit:
à
D, même sans image on peut supposer que les extrêmes droitiers ne se sont pas affrontés entre eux. Service d’ordre musclé contre opposants? Il en reste pour monter sur le front.
Marie Sasseur dit:
à
« En revanche, plusieurs personnalités de La Manif pour tous, qui réunit les opposants au mariage entre personnes de même sexe, étaient bien là aux côtés du candidat : l’ancien député conservateur Jean-Frédéric Poisson, qui a renoncé à sa propre candidature en 2022 et s’occupera des législatives, ainsi que Christine Boutin, qui présidait avant lui le petit Parti chrétien-démocrate (devenu VIA, la voie du peuple), et Laurence Trochu, présidente du Mouvement conservateur, associé jusqu’à présent à LR.
Une figure des « gilets jaunes », Jacline Mouraud, était aussi présente pour soutenir Eric Zemmour et « représenter la France populaire », tout comme l’ancienne conseillère régionale RN Agnès Marion. Pierre-Jean Chalençon, homme d’affaires collectionneur d’objets liés à Napoléon, accusé d’avoir organisé des dîners clandestins pendant le confinement, et l’animateur de télévision Eric Naulleau étaient également présents, tout comme Karim Ouchikh, un proche de l’écrivain d’extrême droite Renaud Camus. »
C’est très cosmopolite, ça.
Il y a même un pote à Passou, dans le tas.
Bon, un moment de gêne est si vite passé.
Commenter sur ce blog, n’est pas être complice, mais on ne sait jamais.
J’ai plein de trucs à faire, tout d’un coup.
renato dit:
à
Je commence à croire qu’il y a des gens qui devraient écouter les discours d’Hitler et puis tirer les conclusions qui s’imposent.
Marie Sasseur dit:
à
Oui j’ai été la seule à dire que zemmour avait lu mon camping d »oncke wolf sans filtre, mais apparemment, il y en a qui débarquent.
Jean Langoncet dit:
à
@écouter les discours d’Hitler et puis tirer les conclusions qui s’imposent.
Il fait mieux vivre en Israël qu’en France quand on est cosmopolite
Jean Langoncet dit:
à
@Oui j’ai été la seule à dire que zemmour avait lu mon camping d »oncke wolf sans filtre
a king kong equalizer for becassine
Jean Langoncet dit:
à
Les nationalistes sans frontières, leur union idéologique par-delà les frontières, une internationale nationaliste si vous préférez, à quelle sorte de cosmopolitisme les rattacher ?
Marie Sasseur dit:
à
Je me suis mal exprimée, j’ai été la seule sur ce blog a dire que zemmour a lu mon camping d’oncle wolf, sans filtre.
Après on peut bien relativiser, et galejer sur les editions rubempré, a propos d’un livre qui n’a pas été lu.
Sauf par quelques uns qui ont une conscience professionnelle.
https://legrandcontinent.eu/fr/2021/10/01/les-illusions-confuses-deric-zemmour/
Marie Sasseur dit:
à
langoncet, c’est une sorte d’avarar de dieudonné.
Marie Sasseur dit:
à
Un avatar, un autre.
Jean Langoncet dit:
à
L’union des zombies
renato dit:
à
Jacques, à propos de Pasolini:
https://www.avvenire.it/agora/pagine/il-segno-dellincompiuto-nelle-lettere-di-pasolini
Jean Langoncet dit:
à
Les zombies revêtent diverses formes
Les Petits Gris représentent (selon Wiki) 75% des extraterrestres apparus aux Etats-Unis. Ils ont mauvaise réputation. On les dit glacials, sans émotions. Selon la légende (reprise dans X-files), ils collaboreraient avec les gouvernements mondiaux. On leur attribue par ailleurs de nombreux enlèvements. En 1997, William Burroughs, après la lecture d’un livre sur le sujet, s’interrogeait. « Pourquoi les enlèvements et les contacts arrivent-ils toujours à des esprits médiocres ou inférieurs ? Pourquoi ils ne viennent pas me voir MOI ? », se demandait-t-il dans son journal. Son explication dépasse le cadre de l’ufologie. On peut y voir une métaphore du pouvoir. Pourquoi les Gris n’entrent-ils pas en contact avec des poètes voyants comme William Burroughs ? « Parce qu’ils ne veulent pas, ils ont peur d’entrer en contact avec quelqu’un qui ait une conscience spirituelle avancée. Les Gris veulent abêtir encore plus les gens. Toute personne douée d’une réelle perspicacité est un danger pour eux. Un danger mortel. »
Jean Langoncet dit:
à
Cela étant, bonne soirée aux baveux
puck dit:
à
Jean Langoncet dit: à
Les zombies revêtent diverses formes
»
sûr !!! y’en a même un qui chante this will be our year…
il signe Z comme Zombie :
puck dit:
à
la plus belle version de cette chanson par un couple de jeunes et sympathiques Zombies :
D. dit:
à
Bon j’ai réfléchi, Puck. Je vais voter Mélenchon.
D. dit:
à
Et s’il gagne je t’invite à manger mes quenelles à la sauce tomate.
puck dit:
à
D. dit: à
Tu sais où tu peux te la carrer ma quenelle lyonnaise à la tomate ?
»
D j’y crois pas ! l’autre il te traite de facho et tu lui dis rien.
alors que moi je dis juste que tu confonds les quenelles avec les gnocchis et tu m’insultes ?
ce monde marche sur la tête… on arrive même plus à reconnaitre les cosmopolites.
Jean Langoncet dit:
à
@de jeunes et sympathiques Zombies
Cosmo’s factory
https://www.youtube.com/watch?v=qzNN96q3oto
puck dit:
à
aucune remarque sur les supporters de foot ?
tiens comme c’est étrange.
dès qu’on parle cosmopolitisme on n’ose même plus dire du mal des supporters de foot, ces espèces de tarés avinés.
D. dit:
à
Je te demande pardon, Puck.
D. dit:
à
C’est que s’il y a un sujet sur lequel je suis très susceptible ce sont mes quenelles. Alors voilà, je m’emporte.
Janssen J-J dit:
à
peut-être des mûriers platanes, JJJ
____
… comme de ceux que les époux Tiberine ont fait abattre sans scrupule par centaines dans le 5e arrondissement et ailleurs, avant de toucher des royalties pour un rapport éhonté sur la francophonie, que n’aurait pas renié la mère Péné Fifi, ou les inénarrables z’époux-ripoux Balkaninies…,
On n’en pouvait plus de tous ces corrompus de la droite Chiraco-Practicienne à Paris, ou Passquaienne à Nanterre, ou sarghoziste à Neullie,… qui ont pourri la grande Kapitale au point que les gestions suivantes n’ont pas encore bien réussi à redresser le radeau médusé, en dépit d’efforts éthiques pérennes pour assainir la barque de Paris-petite couronne…
Voy’hons, jzmn, un peu de décence et d’objectivité, SVP, merci !… Bàv,
Janssen J-J dit:
à
@ hé oui 3j : ma Marseille c’est pour moi ce que ton jmb est pour toi : un objet de culte et de vénération.
mais moij m’adressais pas à toi, tête d’abruti… mais à ma rôz, only, epicétou, l’est bin + courageuse, hein !… Et pourquoi es-tu si jaloux de mon amitié pour jmb ? Contente-toi des quenelles à DD-le naïf aux 40 enfants…, c tout c’que tu mérites…, à y lécher ainsi les fritz, qui te d’mande pardon…!… Hon-theux.ses !…
et alii dit:
à
effectivement, on trouve écrit:
des moines de Tiberine
et
‘assassinat des moines de Tibhirine
et
on se souvient de
Jean Tiberi, né le 30 janvier 1935 à Paris, est un magistrat et homme politique français, maire de Paris de 1995 à 2001. Wikipédia
Janssen J-J dit:
à
@ (CC) la France est d’abord une langue, menacée aujourd’hui par le «volapük cyber-mercantile», le globish, et l’inclusivité des nouveaux Trissotin. Ce sont aussi des paysages dont la variété extraordinaire est unique au monde. Pour endiguer l’enlaidissement du pays, l’écrivain plaide pour une «écologie culturelle», qui mettrait en son centre la beauté et se soucierait autant de la défense de la nature que de celle des arts. Contre la muséification de l’Hexagone et son ouverture à tous vents, l’écrivain voyageur plaide pour la France comme un roman qu’il convient de poursuivre.
—————
—avec ça, « on va faire l’unité de ce foutoir », kildit au Fig.Mag.., le fils de Philippe Tesson, Sylvain. Takacroare !… C’est cosmopolisse… !
et alii dit:
à
voici l’article pour l’orthographe TIBERINE
En mémoire de Tiberine
Rachid Koraïchi
https://www.cairn.info/revue-la-pensee-de-midi-2005-1-page-62.htm
et alii dit:
à
ET là, une page wiki:L’assassinat des moines de Tibhirine fait référence à la mort, en 1996, lors de la guerre civile algérienne, de sept moines trappistes du monastère de Tibhirine, en Algérie.
Janssen J-J dit:
à
voui, bécassine est souvent la seule et la première à dire des choses vraies et à repriser des chausses-trapes sur cette chaîne.
Se trompe jamais…, aux 1ères loges, et notamment à la féminine.
BN.
et alii dit:
à
pour rafraichir les souvenirs
« Quenelle », comment un geste antisémite est devenu un emblème
Main sur l’épaule et bras tendu, le « salut » popularisé par Dieudonné M’bala M’bala a essaimé en ligne. le monde
JiCé..... dit:
à
LUNDI 6 DECEMBRE 2021, 5h36, 7°, vent léger
L’image la plus signifiante de l’échec du cosmopolitisme, du dialogue possible et nécessaire pour progresser en « humanisme’, c’est notre Europe merdique actuelle !
Celle qui avait démarrée post-WWII en rêvant de l’Union de quelques Palaces classieux, et qui finit en dortoir crasseux peuplé de créatures inutiles incapables de gérer leur Etat indépendant depuis des décennies.
renato dit:
à
Haydn Variations
renato dit:
à
Qui a peur de Meret Oppenheim?
Jazzi dit:
à
Merci, renato.
Pasolini, le dernier épistolier italien du XXe siècle.
A l’occasion du prochain centenaire de sa naissance, en mars 2022, le recueil de ses lettres mériterait bien une édition française.
renato dit:
à
Quelle relation entre l’UE actuelle et le cosmopolitisme ?
JiCé..... dit:
à
Aucune relation
Janssen J-J dit:
à
@ cher Philippe Descola… voici en lien quelques illustrations qui devraient enrichir un nouveau chapitre de la réédition de votre magnifique ouvrage « les formes du visible ». Je sais que vous y travaillez déjà, je vous souhaite bon courage,
https://theconversation.com/molly-une-artiste-pas-comme-les-autres-172988?utm_medium=email&utm_campaign=La%20lettre%20de%20The%20Conversation%20France%20du%205%20dcembre%202021%20-%202138221167&utm_content=La%20lettre%20de%20The%20Conversation%20France%20du%205%20dcembre%202021%20-%202138221167+CID_9ec2c957c44a55cadad2315cf16bbaa1&utm_source=campaign_monitor_fr&utm_term=Molly%20une%20artiste%20pas%20comme%20les%20autres
@ Les misfits ?… oui, ce fut un bon film vu trois fois… Indéniablement !
@ c’est lundi matin (6.12.21), dur de se lever pour aller au turbin après la soirée de samedi passée chez son frère. C’est pas cosmopopo !… et West Side Stormy, c’est mercredi. Mais Pécresse, c aujourd’hui : une fois de plus, la Messe est sauvée, car Elle sera celle qui Fait, pas celle qui Dit… ! Bravou Marilou !
et alii dit:
à
Tous les projets développés au sein de l’option ne deviendront pas des entreprises, souligne Sylvain Bureau. Mais c’est parfois le cas, comme pour Mamie foodie, service traiteur assuré par des personnes âgées venues des quatre coins du monde, lors duquel la rencontre importe autant que la nourriture. Les étudiants peuvent aussi venir partager leurs propres idées d’entreprise. « Mais notre cursus les aide à prendre conscience qu’entreprendre a forcément un impact sur la société, explique-t-il. Et qu’ils ne pourront pas faire grandir leur projet d’entreprise s’ils n’ont pas une vision plus globale, sociale et sociétale. »
« Dans nos études, on nous a appris à tout faire pour atteindre le but fixé. Là, on nous demande d’avancer sans connaître le but », analyse Andrea Schiavoni, l’un des trois étudiants italiens du groupe, qui a débuté ses études à l’ESCP à Londres. « On s’écoutait trop les uns les autres, on n’avançait pas », ajoute sa compatriote Camilla Voce. Consciente de l’inconfort généré, « qui fait partie de la démarche », l’équipe pédagogique a mis en place depuis deux ans des cours de soft skills, qui permettent de mettre en mots les difficultés rencontrées, notamment dans le travail d’équipe.
Bousculé, le groupe d’étudiants a finalement repris, en vue du festival, son idée initiale de Fashion Lab, qui vise à faire connaître
. « Se faire refuser un projet, cela fait avancer », philosophe Camilla, tandis qu’Andrea confie, radieux : « Contacter les grandes entreprises à l’occasion du festival, cela permet de se créer une crédibilité. On a spammé la terre entière ! »
https://www.lemonde.fr/campus/article/2016/10/19/de-l-art-pour-enseigner-l-entrepreunariat-aux-etudiants_5016601_4401467.html
et alii dit:
à
Attention, il n’est pas question, comme la traduction pourrait le laisser croire, de « penser au style » du logo ou des bureaux de la boîte. Le verbe design en anglais signifiant « concevoir », on parlera de « conception innovante » pour définir cette technique.
Phil dit:
à
l’ESCP à Londres
délocalisation chinoise
D. dit:
à
JiCé à raisin. Strictement aucune relation entre l’UE et le cosmopolitisme.
lmd dit:
à
Soyons cosmopolite, les arbres de la photo sont sans-doute des Ficus nitida (je ne me souviens plus du nom vernaculaire et ne le trouve pas, les arbres de l’avenue Bourguiba à Tunis).
la plaque de rue Albert Cohen est-elle à Céphalonie ou à Corfou ?
Les plasticiens; les architectes, les créateurs de mobilier, sont, de fait, cosmopolites. Les équipes, les bureaux, les réseaux sont très souvent composés de créateurs de plusieurs nationalités et cultures qui se reconnaissent et se choisissent.
Bolloré, comme le dit B, est, lui, le véritable facho qui fait monter la mayonnaise, C’est lui l’ennemi, c’est lui dont on doit parler, relever les propos et les actions prédatrices, en France et en Afrique .
Non, pas de relativisme mou chez Descola comme le vieux tromblon le ressasse chaque fois (sans avoir lu).
Oui, Clint Eastwood est le cinéaste américain (vivant) le plus important, le plus lucide,
et alii dit:
à
lmd, »bonne question »!
voici à Paris la placeA.C.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Fichier:Plaque_Place_Albert_Cohen_-_Paris_XV_(FR75)_-_2020-12-17_-_2.jpg
_-_2020-12-17_-_2.jpg){kind=link}
et alii dit:
à
LMD/
https://www.xn--leprsentdfini-ehbf.com/corfou-epilogue-un-barbier-deux-goyim-un-romancier/
renato dit:
à
Maintenant l’UE est ce qu’elle est : une clique de boutiquiers sans épaisseur obnubilés par des intérêts nationaux. La chose est toutefois en progress et comme a si bien dit Lorenzo de’ Medici, « i doman non c’è certezza », la chose peut donc tourner en mieux… ou en pire.
Cela dit, envers et contre l’opinion de quelques souverainistes parfaitement plat, sans UE — même déficiente — les divers pays européens seraient aujourd’hui dans la merde.
Janssen J-J dit:
à
@ D. ,JC et SMS
… une invitation à élargir vos opinions toujours un peu en courtepointes,
https://www.en-attendant-nadeau.fr/2021/12/03/histoire-france-globalisation/
… mais à quoi bon vouloir éveiller des paresseux édentés, à jamais endormis auprès du poêle ?
et alii dit:
à
LMD Marseille:
Albert Cohen dont le père vendait des œufs à la rue des Minimes aujourd’hui rue des Trois Frères Barthélemy, héros et martyrs de la Résistance.
http://www.provence-insolite.org/marseille/index_chave.htm
renato dit:
à
Janssen J-J, à propos de Cortázar — Antonnioni :
et alii dit:
à
CORFOU
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et alii dit:
à
Corfou :le nom est surmonté de PLATEIA en alphabet grec
bouguereau dit:
à
favorizons les espèces autochtone dans on jardin..les plasticiens sont tous suisses..bolloré a surment une plus belle collec de tintin que lassouline et michel hédwar..descola est un adjuvant de texture pour crème d’anchois de synthèse..spanguéro va faire une opa amical sur estwood qu’est mur pour la pizza trois fromage sans gluten..
bouguereau dit:
à
rénateau et la poufiasse..espèce trés hinvasive dans ma culotte qu’il dirait hulot
renato dit:
à
Pas plus « hinvasive » que le pseudo-célinien et ses suites de fientes.
Marie Sasseur dit:
à
Je suis d’accord, ces arbres dont de la famille des ficus.
Reste à savoir dans quel port la Bellissima a fait escale.
et alii dit:
à
renato, il me semble inutile de s’épuiser à répondre aux obsédés de lac hulotte
et alii dit:
à
La Chouette hulotte (Strix aluco) ou Chat-huant, est une espèce d’oiseau de la famille des Strigidae. Ce rapace nocturne est très répandu en Eurasie, notamment en Europe.
Marie Sasseur dit:
à
lmd préfère le relativisme mou et les concepts creux, c’est son choix.
En plus il regarde cnews,il se fait mal.
Marie Sasseur dit:
à
On peut même dire, si vous avez bien suivi les liens que j’ai postés, que Descola et zemmour ont en commun une vision fantasmée de l’histoire. D’autre diront artistique..
Et vous savez laquelle ?
Celle de Gramchie grave dans la colle.
Janssen J-J dit:
à
Au monde diplo (docuste), bonjour 🙂
@ /// Non, pas de relativisme mou chez Descola comme le vieux tromblon le ressasse chaque fois (le monde diplo) ///
anéfé… mais qu’on ne se trompe pas de vieux tromblon…. Nous parlons bien de la même qui ne lit rin, mais opinelle grave sur tout ce qui bouge !… Car après avoir « adulé », elle crache et croit qu’on voit pas son manège… Quelle tache !
@ un ficus géant ? Oui, très certainement, merci !… mais de quelle sous-espèce ?… voilà ce qu’il faudrait trancher avec Linné et Passoul, car peu de chances pour le « nitida » sur la photo, y’a pas…
@ RM – L’Europe des 27, enfin débarrassée des Brits, a plus que jamais un avenir… toutafé !… Ils vont s’en rendre compte très vite, les argousins repliés sur leurs nationalismes identitaires… je ne m’en fais aucunement, pmp;rptv !… C’est le réalisme de la géopolitique mondiale de l’avenir qui le veut et le dicte…, pas besoin de s’affubler de termes polysémiques trop ronflants comme celui de « cosmopolitisme », un entartré bien commode pour enfumer les poissons panés…
@ Ai vu « La mule » de Clint E. hier soir à la TV (manqué à sa sortie cinéma en 2018)… Plutôt intéressant, finalement comme film…, Beaucoup d’humour politiquement incorrect chez ce vieux quidam au grand cœur…
@ nb / lmd… . yes j’ai lu l’intégralité de l’enquête sur les modes d’existence en 2012. Rien d’héroïque avec mes 20 pages de notes manuscrites, me souviens avoir eu mal au poignet… Reconnais volontiers avoir peiné sur ce bouck à l’époque de la transition sarko/hollande… Dieu merci, (les dieux faîtiches)… beaucoup de chapitres se recoupaient avec d’autres lectures antérieures du même… On ne peut pas nier que cet homme aura profondément bouleversé un champ largement laissé en jachères éparapillées… Pour l’instant, je ne vois personne susceptible de l’avoir remplacé pour l’avenir… Mais je reconnais mes points aveugles dans la jungle des essayistes moyens qui dominent…, et veux bien qu’on me dessille, le K échéant, en m’y signalant une coupe claire… Seriez un erdélien que j’écouterais volontiers à cet égard, sachant votre sérieux, clarté et modestie habituels…, Bàv,
Janssen J-J dit:
à
@ à Céphalonie ou à Corfou ?
A Thessalonique, je crois plutôt…
Marie Sasseur dit:
à
Je suis bien là seule sur ce blog, a avoir défendu la science, contre les élucubrations des sciences dites molles, à commencer par un médaillé d’or, pour des schèmes abscons, cons, surtout.
Vous retrouverez le lien posté sur des impostures.
Janssen J-J dit:
à
NB / ai bien apprécié les images de CORFOU données par la FOLLE du CORPS supra.
Inutile de cliquer pour imaginer les dégâts et ravages de la Caulerpa au fond de la grande bleue…
Janssen J-J dit:
à
Quand on ne comprend pas ce qu’on lit (surtout quand on ne lit rien sauf des résumés de seconde main histoire de faire avancer le chmil…°, on compisse la coexistence des ontologies présentes au delà de la nature et de la culture? après en avoir adulé la pertinence (et les keufs en ont gardé les traces baveuses)…
Toujours ce même complexe de haine à l’égard des médaillés d’or de la République des sciences avec qui il conviendrait de se mesurer… (« Je suis bien là seule sur ce blog… »___ etc… à me faire accroire à ma supériorité intrinsèque sur le monde des crétins…, … détruire, dit-elle à sa soeur Anne).
Janssen J-J dit:
à
@ Gramchie grave dans la colle
On a les lettres de noblesse qu’on peut… Tant qu’à faire du zémoure, autant qu’il soye bien bouseux, pas vrai Antonio ?…
Marie Sasseur dit:
à
Oui, oui, je suis la seule sur ce blog, à avoir, à cette occasion, râlé contre des gabegies parfaitement inutiles…alors que nos meilleurs scientifiques se barrent aux US. Et pas par goût du cosmopolitisme, au départ !
DHH dit:
à
@et alii
merci de nous avoir signalé mamie foodie
il se trouve que cette entreprise recrute et que j’ai exactement le profil recherché.
j »ai donc immediatement fait acte de candidature et j’espère un entretien d’embauche
et alii dit:
à
et les non-dieux faits « ich », quelle misère
Janssen J-J dit:
à
et elle sans tête … (à côté…, comme dab…, dans son CDBF avec 57)
et alii dit:
à
d’ailleurs qui ne sait pas:
Wo Es war’ soll Ich werden
http://disparates.org/lun/2011/03/la-chose-freudienne-extrait-wo-es-war-soll-ich-werden/
JiCé..... dit:
à
Les Français, mes chers compatriotes, sont trop cons pour faire des enfants intelligents, cad des « scientifiques » pur jus !!!
Tant que l’on n’aura pas dévasté les dortoirs de l’Education Nationale, à coup de remise en question de la doxa, tant qu’on aura pas détruit tous ces nuls, et autres services publics devenus inutiles, leur avenir, leur joie, leur vie, sera meilleure loin de l’Hexagonal nouveau !
et alii dit:
à
DHH
j’espère que vous aurez vraiment toute satisfaction
bouguereau dit:
à
Et vous savez laquelle ?
Celle de Gramchie grave dans la colle
..il faudrait ne pas citer lalain de benoist et le club de lhorloge des 70’s qui l’avait retourné comme charge définitve sur le bonhomme..sil l’avait lu..toi pas pauvre pomme blette de térezoune
bouguereau dit:
à
Tant que l’on n’aura pas dévasté les dortoirs de l’Education Nationale
si la science poussait dans l’oinion jle saurais qu’elle dirait bonne clopine
bouguereau dit:
à
DHH
j’espère que vous aurez vraiment toute satisfaction
ça cosmopolite au gras djambon
renato dit:
à
À propos de No Vax
Les membres d’un drôle de quatuor*, mythique pour le monde Nov Vax, se rencontrerons demain (8 décembre) pour un évènement social dont l’intitulé laisse rêveur : « Commission. Le doute et la précaution ». Et jusque-là, la liberté d’expression étant un fait, rien d’extraordinaire. Mais le problème, c’est le nom de l’association qui organise le live Facebook : « Générations Future Rodotà ». C’est ici qu’intervient la fille du très estimé juriste Stefano Rodotà (mort en 2017) : « Mon père était un méridional des Lumières, il se serait vacciné, il écoutait poliment les cons, mais ne les aimait pas ».
N.B. là où le dico donne « con » la fille de Rodotà employer le mot « pirla » mot milanais qui vaut con, pénis et toupie (le jeu), ce qui dénote un certain courage, car une sentence de la Cour suprême de cassation a établi que ce mot est préjudiciable à l’honneur.
*Ugo Mattei, Massimo Cacciari, Carlo Freccero, Giorgio Agamben.
bouguereau dit:
à
ce qui dénote un certain courage, car une sentence de la Cour suprême de cassation a établi que ce mot est préjudiciable à l’honneur
ça c’est quand on en a rénateau..
et alii dit:
à
mais où est donc « la tomate » ?
MC dit:
à
Il semble que Marie Sasseur n’ait pas lu les rossées adressées par moi au sieur Régnier, dont la bienveillance à mon égard valait et vaut la sienne ces temps-ci.
Ce n’est pas grave, elle n’est plus à un détail près. Mais on comprendra que je rectifie.
MC
Marie Sasseur dit:
à
Merci pour tous ces liens sur A. Cohen.
Tres intéressants.
Mais qui de nos jours pour rendre une dignité humaine à ces personnes lancées sur des « routes » du chaos, et demander qu’on ne s’habitue pas à cette honte absolue.
A part le pape, je veux dire.
Marie Sasseur dit:
à
En ce qui semble, ce qui est et ce qui a été, un monde..
Marie Sasseur dit:
à
Un peu d’info, car il faut envers et contre tous les extrêmes, préserver les valeurs républicaines.
http://www.cnda.fr/La-CNDA/Organisation-de-la-CNDA/Organisation-de-la-CNDA
vedo dit:
à
Merci à l’auteur de ce billet brillant et juste, ce qui ne va pas toujours ensemble.
et alii dit:
à
BRESIL ENCORE /
ette thèse a pour objet d’articuler l’hospitalité derridienne, le perspectivisme de l’anthropologue Viveiros De Castro, et l’ouvrage La chute du ciel de Kopenawa et Bruce Albert, afin de penser la déconstruction de l’imposition identitaire aux Indigènes au Brésil. Notre travail commence par un parcours du Séminaire sur l’hospitalité de Derrida où la notion d’ipséité est mise au centre de la réflexion pour expliquer l’aporie de l’injonction souveraine intrinsèque à l’hospitalité, son pouvoir de détermination du chez-soi et le rapport de dissymétrie avec l’autre. La notion d’ipséité devient un concept clé parce qu’elle entrecroise le chez-soi, le territoire, la langue, le langage, le droit, la politique, et l’État, avec la construction de l’identité. C’est justement à partir de cet entrecroisement que nous établissons le problème de la construction de l’identité indigène au Brésil comme une invention de cet autre à partir d’une notion du soi, du chez soi, du droit, du dedans et du dehors de l’ipséité. Cette problématique est alors pensée à partir du perspectivisme de De Castro et de l’ouvrage La chute du ciel. De Castro nous permet ainsi de penser un renversement de perspective comme moyen de déboiter l’identité imposée aux Indigènes, et La chute du ciel intervient comme la mise en place d’une autre perspective du cosmopolitisme comme résistance au colonialisme identitaire.
http://www.theses.fr/2021PA100057
Petit Rappel dit:
à
« Je suis bien la seule sur ce blog »
Seule de son espèce, oui.
Sinon, quant à savoir que les chercheurs partent travailler aux Etats-Unis (ou en Allemagne, curieusement oubliée) pour pouvoir travailler, ou simplement se faire entendre, ça c’est ce que j’appelle un scoup!
et alii dit:
à
Magasin du XIXe siècle (Le) – n° 8 – Cosmopolis
SOMMAIRE DU NUMERO 8
Lieux de passage, moments de brassage
Philippe Hamon : « Les expositions universelles »
Jean-Didier Wagneur : « Paris-Buenos Aires »
Julien Schuh : « Bruxelles, capitale des avant-gardes »
Guillaume Tronchet : « Paris, capitale du monde universitaire »
Textes, images, spectacles
Julien Schuh : « Le rire cosmopolite »
Marie-Ange Fougère : « Le »défilé des nations » de la Maison du Rire : Cosmopolis à l’Exposition universelle de 1900 »
Marie-Ange Fougère : « Lieux communs des romans cosmopolites »
Cyril Barde : « Le cosmopolitisme de l’Art Nouveau »
Ambiguïtés du cosmopolitisme
Blaise Wilfert-Portal : « La querelle du cosmopolitisme (1893-1895) et la réalité du marché de l’importation littéraire »
Claude-Olivier Doron : « La race et le métissage, entre fantasme de régénération de l’espèce et crainte de la dégénérescence » ou « Le discours historique du mélange et de la lutte des races en France »
Emmanuel Salanskis : « Existe-t-il un cosmopolitisme philosophique au XIXe siècle ? »
Figures et topiques de la Cosmopolis
Sarah Al-Matary : « Le rastaquouère »
Marie-Rose Corrédor : « Stendhal cosmopolite »
Anne Geisler : « Gautier auteur cosmopolite »
Jessica Desclaux : « ”La Légende d’une cosmopolite” : Marie Bashkirtseff vue par
Barrès »
http://www.champ-vallon.com/titre/magasin-du-xixe-siecle-le-n-8-cosmopolis/
Janssen J-J dit:
à
@ la Cour suprême de cassation
ckoi encore cte bête cosmopolite, là, jmb ? un mix de trib France-USA ?
*** je rappelle qu’en France, le Tribunal des conflits en clé de voûte, est chargé de trancher de la nature d’un contentieux revendiqué à la fois par la cour de Cass. (juridiction judiciaire faîtière) et le conseil d’Etat (juridiction administrative faitière)… –
Remarquez qu’il ne sert plus très souvent… (cf. le GAJA)
Bàv aux sms et txfl pour un petit brin d’instruction civique, le lundi qui ne leur fera pas de mal, vu leur niveau…
Marie Sasseur dit:
à
Oui les chercheurs brillants partent aux US, pour déposer des brevets..
américains. Et privés.
Phil dit:
à
le mot « pirla » mot milanais
Entendu ce mot, dérivé, au Brésil. Merci caro Renato. Mister Bahia peut-il confirmer: ce lexique biteux est-il encore en usage dans son considérable pays ? Les compétences en indigénat doivent couvrir ce domaine lingual.
Marie Sasseur dit:
à
Car en France , les sous sont plutôt utilisés pour des danseuses, qui oeuvent pour d’obscures officines idéologiques…si vous voyez le genre.
Oui, merci Passou, le billet est à ce sujet édifiant !
renato dit:
à
Janssen J-J,
Janssen J-J dit:
à
Yes… merci RM…, bien sûr je parlais de mon pays et paris…, jsus tout mêlé depuis l’arrivée de la cosmopolite joséphine en notre panthéon… Milexcuses pour ce chauvinisme un brin rémanent…
bouguereau dit:
à
« nos » chercheurs comme elle est pas la seule a dire térezoune..kabloom va dire que les « autres » qui restent dans « ce » pays sont les plus cons..qu’en sorte & conséquence qu’on comprends pourquoi qu’ils sont les hennemis juré du cosmopolitisme..ha si keupu partait les plomber.. de la banlieu darward darder ses hondes négatives de superconnard..antiscientifique sur les cervelets des étrangers..ça ça srait du boulot patriote qu’il dirait meussieu courte
Janssen J-J dit:
à
@ si vous voyez le genre.
yes, on voit très bien comment la danseuse sms est stipendiée depuis des plombes par la rdl pour s’y tortiller le huk affin soi-disant qu’on n’y voit que du euf.. (j?)
et alii dit:
à
L’Alsace-Lorraine, une expérience cosmopolite
par Claude Lievens (14min)
https://akadem.org/sommaire/colloques/en-chemin-avec-les-juifs-d-alsace-et-de-lorraine/au-nom-de-la-vocation-de-la-france-06-12-2019-116534_4851.php
bouguereau dit:
à
Car en France , les sous sont plutôt utilisés pour des danseuses, qui oeuvent pour d’obscures officines idéologiques…si vous voyez le genre
doch..hon dirait dla pisse copie pour valeur actuelle par une stagiaire qui se fait payer au coup dbite..hon voit toutafé
Janssen J-J dit:
à
@ jmb… Je l’aurais pas dit comme ça, mais j’en pensions pas moinsss…
ON va faire le ménage à l’EN qu’il disait le puckt, et je le suivais du regard, ce ON… avec ses cop’ DD et SMS…
bouguereau dit:
à
Les compétences en indigénat doivent couvrir ce domaine lingual
keupu phume l’étui pénien
Jazzi dit:
à
« Guillaume Tronchet : « Paris, capitale du monde universitaire » »
Ah bon !
Depuis quand ?
Depuis que Valérie Pécresse a réformé l’université ?
Jazzi dit:
à
Mais quand un système totalitaire est malade, qui vient à son chevet ?
La démocratie !
renato dit:
à
Info vérifiée :
Krautergersheim, capitale de la choucroute — sürkrüt —.
Janssen J-J dit:
à
je dirais plutôt « un système financier’ totalement dérégulé comme en 2008, Madoff et les subprimes… et c pas finish….
Plus besoin de systèmes totalitaires à sauver des périls… L’Etat chinois montre désormais le chemin de la régulation démocratique… Et point l’Europe désunie, avec ses petits musk…
Arrêtez de vivre avec Valérie P. au cinéma du Lezzard du XXe sièq., jzmn…
et alii dit:
à
C’est au profit de la ville de Nice qu’a été organisée la succession de Joseph Kosma, enfant du paradis ami de PREVERT;
Janssen J-J dit:
à
Tronchet était l’un des 4 jurisconsultes rédacteurs du code civil, comme dirait txfl (avec Cambacérès, Portalis et Bigot Préameneu), m’a t on raconté sur les bancs de la fac de droit, jadis.. Mais l) je suis pas allé revérifier… Faudrait voir…
Pour l’instant, je pars subir ma 3e dose, car doctolib n’arrête pas de me relancer : il faut te munir d’une pièce d’identité et de ta carte vitale… (je le dis pour celzéceux de l’rdl qui ne le savent pas, merci)…
Anthime dit:
à
Et privés.
—
Le mot magique de Masseur. J’espère que ton hôpital privé s’occupera bien de toi. Je dirais pas « toi et les tiens » tant que c’est le désert autour.
et alii dit:
à
Véritable tube planétaire, la chanson française Les Feuilles mortes est devenue au fil des années un des standards de jazz les plus populaires au monde – passant de l’anonymat à l’engouement général quelques années après sa création. L’air est initialement composé par Joseph Kosma en 1945 pour le ballet de Roland Petit, Rendez-vous. Kosma s’inspire pour sa composition du Poème d’Octobre de Jules Massenet.
france musiqueVéritable tube planétaire, la chanson française Les Feuilles mortes est devenue au fil des années un des standards de jazz les plus populaires au monde – passant de l’anonymat à l’engouement général quelques années après sa création. L’air est initialement composé par Joseph Kosma en 1945 pour le ballet de Roland Petit, Rendez-vous. Kosma s’inspire pour sa composition du Poème d’Octobre de Jules Massenet.
et alii dit:
à
les feuilles mortes:
https://www.youtube.com/watch?v=Xo1C6E7jbPw
et alii dit:
à
généralement, je vérifie AVANT d’écrire ici dans la mesure où je « peux-je sais le faire! »
je préfère sinon changer mon fusil d’épaule;
lmd dit:
à
Janssen J-J , concernant les arbres de la photo : le cosmopolite part à l’envers. Il se souvient de soirées agréables passées aux terrasses de l’avenue Habib Bourguiba à Tunis, des revendeurs de graines de courges, etc, et des arbres. Les arbres de la photo ressemblent beaucoup à ces arbres, il ne reste plus qu’à retrouver le nom des arbres de l’avenue ; https://www.projetsdepaysage.fr/les_arbres_de_tunis_peuvent_ils_devenir_un_patrimoine_urbain_pour_qui_pourquoi_
«On remarque le quadruple alignement de Ficus nitida taillé en rideau épais.»
Concernant Bruno Latour, je l’ai entendu sur France culture il y a longtemps, lors d’un long trajet en voiture et j’ai immédiatement compris qu’il faudrait garder le contact et lire ce qu’il racontait ; c’est ce que j’ai fait ; mais je ne suis pas un très gros mangeur de sciences humaines et je n’en fais qu’un usage d’amateur. Le premier livre que j’ai lu était La Vie de laboratoire. La Production des faits scientifiques, (La Découverte). C’est un livre qu’on peut conseiller à Marie Sasseur (l’anthropologie des laboratoire) ; manque pas de danseuses non plus dans ces parages là.
Concernant la propreté ds villes, le cosmopolite s’en fiche un peu (les graines de courges. écorces de cacahouetes, mégots, sont les traces de l’urbanité idéale).
et alii dit:
à
c’est maintenant qu’on va se souvenir d’un contributeur qui signait , je crois,Cneff paysages et qui saurait lui, reconnaître ces arbres;
et alii dit:
à
ce serait ce bloggueur:
Paysages le blog de Christophe Neff. Paysages der Blog von Christophe Neff. Paysages the Blog published by Christophe Ne paysages et livres
https://cneffpaysages.blog/
Janssen J-J dit:
à
@ merci lmd pour ces précisions… sur vos souvenirs de Tunis où je n’ai pas eu la chance de voyager, mais aussi sur votre rencontre avec Latour…
Il avait débord bossé avec Steve Woolgar sur la description en labo de la découverte des faits scientifiques… et des microbes…
L’autre inculte devrait lire également son étude sur la fabrique de la jurisprudence au conseil d’Etat (étonnant, non, ? comme il a chamboulé les certitudes de pas mal de juristes progressistes) !…
Ce touche à tout a/avait le génie de l’enquête et de la théorisation… Il a même révolutionné certains acquis à la peau dure de la socio et de l’économie durkheimienne, weberienne et néomarxiste, en opérant une rupture épistémologique fondamentale par le biais d’une désintégration radicale de la coupure pré-moderne entre nature/culture… pour refonder une théorie des actants ou acteurs-réseaux humais/non humains, qui a pas mal aidé les jeunes générations bloquées dans un bourdieusisme devenu stérilisant… En parallèle, des anthropologues post structuralistes l’ont découvert par hasard, puis se sont rapprochés… BL sut par ailleurs s’émanciper d’une certaine orthodoxie encore de mise avec celle de son collègue Michel Calon et de l’école des « économies de la grandeur », à l’École des Mines… Ses préoccupations actuelles n’ont pas fini d’inspirer les jeunes générations de l’anthropocène plus isnpirées par la « socio pragmatique », pour peu qu’elles veuillent bien le lire attentivement, comme nous le fîmes jadis avec une partie des travaux d’Ellul/Charbonneau…,
etc… Bàv,
Marie Sasseur dit:
à
Anthime bosse pour Pasteur, certainement…
Janssen J-J dit:
à
La pratique de la QPC qui s’est répandue depuis une qz d’années en France a rendu plutôt obsolète le recours au TC… Comme quoi, même nos institutions les plus enracinées ont vocation à vivre ou mourir aussi, ou à s’adapter à leur environnement en se cherchant d’autres conditions de félicité… Elles n’y parviennent pas toujours…, du reste.
Marie Sasseur dit:
à
Oui, la mystagogie Gaïa, de B. Latour, un grand moment…
Marie Sasseur dit:
à
Enfin, tous ces chamanes feraient bien rire, si finalement ça ne donnait pas envie de se barrer.
Marie Sasseur dit:
à
Enfin si ce fake anthime attend son vaccin Sanofi, il devra rester confiné…en attendant qu’il se fasse piquer contre la rage, ça va le calmer, lol.
Janssen J-J dit:
à
Voici quelques notes tapuscrites de mon cru retourvées dans mon ordi… à propos de Gaïa… (Latour, 2015) pour celzéceux qui voudraient éventuellement faire l’effort de n’accorder aucun crédit aux cuistres anathèmes d’une philaminte de pacotille qui ne lit pas ni ne sait lire dans les textes eux-mêmes que ses propres règlements de comptes…
Et surtout…, comme on le verra en se reportant au résumé de la 6e conférence de ce bouquin de Latour, en nous faisant son procès en « mystagogue » !… Comme si Latour n’avait pas le droit de se coltiner, à l’âge où il est arrivé avec l’œuvre immense laissée derrière lui, de se laisser le loisir de discuter de métaphysique religieuse !… (un peu plus élaborée et subtile que celle d’un Onfray dans Décadence !)
————————-
(Notes de J J-J sur Bruno LATOUR, – Face à Gaïa, huit conférences sur le nouveau régime climatique (Paris, La découverte, 2015)
///sans copyright !… elles furent divulguées et discutées avec un certain nombre d’étudiants du master…///
_____
D’une ‘crise écolo’ à une ‘mutation de notre rapport au monde’ écartelé entre la dénégation de son altération entre les « climato négationnistes » et les « climato quiétistes » (de la géo ingénierie)…, il en résulte une dépression (folie) mondiale au sein de laquelle il faut apprendre à survivre… ni dans le déni, ni dans l’hubris, ni dans la dépression, ni par la fuite dans le désert, ni même dans l’espoir d’une solution raisonnable.
I – Instabilité de la notion de nature. Sortir du couple indissociablement codé de Nature/Culture né ensemble au XVIIe s. et qui oppose aujourd’hui deux formes de devoir être, deux morales en guerre. Contourner ou sortir par le haut de l’instabilité de la notion même de nature, par une métaphysique qui « fasse monde » (qui ouvre à la multiplicité des existants et des façons qu’ils ont d’exister).
II – Comment ne pas (dés)animer la nature
Mobilisation d’un nouveau concept latourien… Agency : « puissances d’agir » (plutôt qu’agentivité). Sortir de l’opposition acteurs humains/non humains (actants/acteurs) qui n’a pas plus de sens que le couple opposé de Nature/Culture. Chercher dans le répertoire commun leurs compétences et performances, ie comment ils se comportent dans la « zone métamorphique » de la prolifération de leurs échanges… (dans une série de transactions, telles par ex. les entités mobilisées par la géohistoire échangent les traits définissant leur puissance d’agir (contrat naturel = traduction ?)). Et cela, dans le contexte du NRC où la « vision scientifique du monde » avait fini par désanimer (vider) l’historicité du monde (de la science, de la politique, de la religion), au point que l’histoire humaine était devenue froide et l’histoire naturelle comme prise de frénésie.
III – Gaïa, figure (enfin profane) de la nature.
Réhabilitation de la pensée incomprise de James Lovelock (comme le fut celle de Galilée), dont Latour se sert pour expliquer que non seulement il « n’y a pas de planète B » (plan B), mais qu’il n’y a pas non plus de « parties » (COP 21) qu’il n’y a de « totalité » (conformément à sa propre théorie de l’acteur-réseau 2006 selon laquelle le tout est toujours plus petit que ses parties). Il n’y a que des ondes d’actions entre les acteurs/actants chez Gaïa, où personne n’est passif, « puisque les conséquences sélectionnent les causes qui agiront sur elles ». Gaïa subvertit tous les niveaux de la prétendue inertie, bienveillance ou extériorité de la Nature. Climat et vie ont évolué ensemble dans un espace, enfant du temps et non cadre. Gaïa est l’histoire profane elle-même, pas un ordre, pas un désordre, ni une créature du hasard ou de la nécessité, et pas non plus « l’univers perpétuel des choses » à contempler, puisque nous sommes dedans.
IV – L’Anthropocène, et la destruction (de l’image) du Globe
Anthropocène (humain-nouveau). Qui se serait substituée à l’ère Holocène (les 11 000 ans de stabilité relative au cours desquels les civilisations ont pu se développer entre deux grandes glaciations). Les humains ne sont plus hors sol (ils ne sont plus « unifiables », c’est Babel après la chute de la tour géante), ils deviennent ère de « géologie ». Cela suppose de mettre fin à la « malédiction d’Atlas », de délaisser la sphérologie bifocalisée à partir des travaux de Sloterdijk (sur l’échec des tentatives antérieures de construire une cosmologie avec 2 centres contradictoires : l’un tournant autour de Dieu, l’autre autour de la terre…, des globalivernes pour Latour ) ; de montrer l’inconsistance de la critique de Tyrell sur Lovelock (l’idée que Gaïa serait un système supérieur aux formes de vie qu’elle manipulerait, car « plus grand ne veut pas dire plus englobant, mais davantage connecté »). La leçon de l’anthropocène pour Latour ? La terre (planète bleue, Dieu…) ne peut plus être saisie globalement par personne. Il faut passer de l’idée du Globe aux boucles qui le dessinent de façon toujours plus large et plus dense, car cela nous rend ainsi de plus en plus sensible aux enveloppes que nous habitons (petit parallèle avec les boucles dans lesquelles entrent et sont pris ceux qui ont entrepris d’arrêter de fumer : savoir et ne pas agir, ce n’est pas savoir). Gaïa n’est pas une sphère ni une machine cybernétique contrôlée par des boucles de rétroaction : c’est une suite d’événements historiques dont chacun se répand un plus loin, ou pas. « Suivre les boucles » (les réflexivités, les instruments) pour éviter la totalité, rapproche donc de la politique, manière pour les « collectifs (humains/non humains) de se distribuer pas leurs puissances d’agir et le choix des connections reliant leurs formes d’action ». L’Anthropocène ? C’est donc une époque postnaturelle, posthumaine, postépistémologique qui oblige ces collectifs agissants à définir quels peuples ils forment, avec quelle cosmologie et sur quel territoire.
V – Comment convoquer les différents peuples (de la nature) ?
Dessiner une carte des territoires occupés par les cosmogrammes des « peuples en lutte » les uns contre les autres dans des collectifs qui se substituent aux anciens concepts asymétriques de société/culture vs nature (cf. Rappel de « collectifs » 2006 : ce qui collecte une multitude d’agencements ni définis par la nature ni par la société). En leur demandant ceci : par quelle autorité suprême êtes-vous convoqués ? quelle limite donnez-vous à votre peuple ? sur quel territoire pensez vous habiter ? dans quelle époque avez-vous l’assurance de vous trouver ? Par csqt, quel est votre cosmogramme (principe d’organisation distribuant vos puissances d’agir). L’objectif de Latour ? Apprendre à regarder en face ceux qui prétendent assembler les peuples pour se défendre contre ceux qui prétendent détruire leur sol (la contre religion de Assmann, dans une vision soi disant profane de cette lutte). Latour situe son enquête à partir des peuples du Cenesotone (ce dont nous sommes tous nés) – des gens libertaires et intégristes (parmi lesquels des travailleurs de la preuve ; Bachelard) non assemblés, ou atomisés, dans et hors ce monde, qui peuvent autant se situer d’une part : comme issus d’un monde extérieur, unifié, inanimé, dont les décrets sont indiscutables, d’un peuple universel et de tous les temps… d’autre part, d’un monde intérieur, multiple, animé et controversé, dont le peuple est réduit à quelques-uns, vivant à une époque dont ils sont séparés des autres par une révolution radicale. Il faut parler aux deux avec respect, dit le diplomate Latour, ne pas imiter les mauvaises manières de leurs fondamentalismes scientifiques ou religieux. « En se battant contre le Religion, la Science a perdu son lien avec elle-même ; en se battant contre la Science la Religion a égaré ce qui faisait son prix ». Intuition de la contre-religion : que le monde a une fin, non pas qu’il va finir, mais que les buts poursuivis sont définitivement atteints. Bref, des temps accomplis mais qui durent, dont la fin est inatteignable puisque déjà atteinte. Surmonter cette contradiction pour éviter les poisons de la science, de la politique et de la religion… par l’idée de séculariser toutes les (contre) religions, y compris celle de la nature… grâce à la mutation écologique. Qu’est-ce qui pourrait bien analytiquement assembler les différentes peuplades ou collectifs concernés ? Latour : leur sentiment de terrestrialisation !
VI – Comment (ne pas) en finir avec la « fin des temps » ?
1610 (Stephen Toulmin). Pourquoi ? (Galilée ; Ravaillac ; départ d’une indifférence au terrestre, un nouveau rapport avec l’immanence. Avant : monde des certitudes absolues. Après : monde du pluralisme et du scepticisme). Naissance d’une contre révolution scientifique qui mit fin aux guerres de religion, mais en figeant la pensée dans une répartition malencontreuse entre fonctions politiques/scientifiques/religieuses sous l’autorité protectrice de l’État. On aurait alors décidé de rester insensibles aux réactions d’un certain type d’êtres et d’aller quand même de l’avant (idée empruntée à Fressoz de l’apocalypse joyeuse, une désinhibition démarrée au XVIIIe s. selon laquelle à chaque fois qu’une alerte aurait été donnée, décision aurait été prise de « marcher tête baissée », de ne pas se laisser inhiber par les dangers (d’où virilité d’un côté, impuissance de l’autre). Plus ultra. On aurait assisté à la stabilisation du collectif autour d’une « demande de certitude mais sans être sûr de quoi on doit être certain ». Pour Latour, ce « choix » en faveur de la désinhibition aurait eu par l’État, une origine religieuse… la même qui aujourd’hui parcourt l’idée que les peuples peuvent et doivent vivre dans le « temps de la fin », une « fin dans le temps »…, au point que certains définitivement modernes pensent être déjà passés de l’autre côté et que rien ne pourrait plus leur arriver. Mais ils interprèteraient mal le terme « définitif » (cf. F. Fukuyama), parce qu’ils auraient érigé en valeur suprême la négligence. Or, entre temps (avec le moine Joachim de Flore) l’Apocalypse était devenue un discours sur « l’attente de la fin du monde ». Mais, aujourd’hui, la fin est dans le temps et avec le temps « ce qui dure pour toujours ne dure que par ce qui ne dure pas », les rapports de la fin des temps et de la finitude du temps se sont inversés, donc que l’on va pouvoir échapper à l’immanence (Voegelin évoque l’immanentisation pour inverser le sens du mot « définitif »). Pour Latour, si la transcendance devient le Ciel et l’immanence la Terre (comme s’il s’était établi un rapport de révélation mutuelle)… c’est une vue de repos, une solution de paresse et de perte. (Latour rappelle le film Tymbuktu et le vieil imam : une âme qui tremble sous la main de Dieu, ce n’est pas la même chose que la certitude de celui qui croit que sa main est celle de Dieu, lequel s’est totalement confondu avec la politique…, comme le jihadiste qui combine les rôles de prédicateur, juge, enquêteur, préfet de police et exécuteur. Et il enfonce le clou : pour toues les civilisations, l’Occident est tombé sur elles comme une Apocalypse qui a mis fin à leur existence. En se croyant porteur de salut, on devient l’apocalypse pour les autres, p. 267). Ils savent, mais au fond ils n’y croient pas… Le climato-scepticisme vient d’un scepticisme sur la position dans l’existence des Modernes irreligieux qui ont négligé la matérialité. Or, le terrestre pour Latour, c’est l’immanence libérée de l’immanentisation (p. 274). Il faut garder une conscience aiguë du lien entre théologie, science et politique, en demandant aux collectifs où ils se placent : avant, pendant ou après l’Apocalypse. En demeurant pendant le temps de fin, on peut (encore) être un apocalypticien prophylactique, en ce qu’on fusionne comme une nécessité l’eschatologie et l’écologie. Gaïa n’est qu’une injonction pour rematérialiser l’appartenance au monde, prendre le présent au sérieux.
VII – Les États (de nature) entre guerre et paix
Gravure de CD Friedrich sur l’impossibilité de voir le monde d’en haut, d’en bas, du milieu. Latour en déduit qu’il n’y a jamais eu de politique écologique, car on est à l’intérieur des frontières d’un quasi État, dans un régime de paix apparente à un régime de paix possible, les disputes sur le climat obligeant à reposer la question du politique en terme de vie / mort : qu’est-ce que je suis prêt à défendre, et à sacrifier. Long retour sur Carl Schmitt (et la mère du droit qui ne s’est pas laissé prendre eau piège du cadre spatial ni du distinguo entre géo physique et géo humaine => territoire non comme contenant différencié, mais territoires comme contenus différenciants), sur ami/ennemi, la guerre ne commençant que lorsqu’il n’y a pas d’arbitre souverain ou de normes générales, ni par extension… entre humains/non humains. Le NRG est dans un état incertain où l’on était parti (paix) d’opérations de police entre sujet désanimé et objet suranimé pour arriver à un « état de guerre », où les pacifistes sont tout aussi dangereux que les bellicistes. Il faut donc choisir entre les pacificateurs et les pacifistes… dans les controverses et disputes liées au retour de la Terre qui obligent à rendre explicites les buts de guerre des belligérants. Cela revient à dire que les Humains vivant à l’époque de l’Holocène sont en conflit avec les Terrestres de l’Anthropocène (p. 320).
VIII – Comment gouverner des territoires (naturels) en lutte ?
En compliquant les modèles et en y impliquant les collectifs en lutte sans arbitre supérieur (ni force, ni droit, ni nature), étant donné que les COP… ne sont que des retardateurs ou ralentisseurs de guerres, et que l’économie du Marché qui a remplacé Dieu n’a jamais réussi, pas plus que les sciences, à réunifier les lois de la planète. Donner (dans un parlement des choses ? cf. Jan Zalasiewicz/ « monsieur Anthropocène ») aux puissances d’agir des Terrestres et des Humains une configuration compatible avec la redistribution des différentes parties prenantes sensibles au « souci de la nature », leur pouvoir de contre délimiter les territoires des États, en s’espaçant les unes des autres là où elles se trouvent (plutôt que là d’où elles parlent) et en définissant quels territoires elles veulent défendre. (non par égoïsme, mais par effet d’internalisation des empiètements superposés de leurs délimitations). Il faudrait visualiser une géohistoire en 3 dimensions quand on ne peut plus raisonner dans le cadre du « monopole de la violence physique légitime » à partir du moment où l’on est dans la violence géohistorique du climat ? (p. 357). Partager les souverainetés en acceptant de vivre au temps de la fin, la finitude du temps et d’en finir avec la négligence (plus intra) « Seule l’assemblée de tous les dieux peut encore nous sauver ». « Rien n’est joué ».
Et le pape François est avec « nous » (Laudato Si !). Why not ?…
————-
Marie Sasseur dit:
à
Scroller avec le pousse-toi, j’ai autre chose à lire.
Marie Sasseur dit:
à
La crédulité finalement, c’est encore de qui marche le mieux. En France il n’y a presque plus que les marchands de baratin et de fin du monde ( le leur) qui font fortune..
Marie Sasseur dit:
à
D’ailleurs quand on voit tous ces bonimenteurs se mettre à genoux devant une petite facho, ignare et inculte, la greta de Hambourg, on peut en rire, mais c’est vraiment la cata, pour l’intelligence.
Jazzi dit:
à
J’ai du mal à reconnaître les jacarandas de l’avenue Bourguida à Tunis sur la photo du haut. Pour y avoir trainé aux terrasses, il me souvient de troncs plus fluets…
(Par nature, le léZard est cosmopolite !)
Marie Sasseur dit:
à
Ne pas oublier que cette petite facho ignare est teleguidee par des apôtres de l’apocalypse de l’akademie de Paris, en plus.
bouguereau dit:
à
(Par nature, le léZard est cosmopolite !)
y’en a pas à piccadilly baroz..et une bière ne le ressucite pas..bref c’est un nonêtre qu’il dirait dirfilou
bouguereau dit:
à
comme le jihadiste qui combine les rôles de prédicateur, juge, enquêteur, préfet de police et exécuteur
ça c’est le métropolite..le cosmopolite c’est manman et putain
bouguereau dit:
à
Gravure de CD Friedrich sur l’impossibilité de voir le monde d’en haut
buzz aldrin a dit que la terre ressemblait a une pizza..une spanghero t’alheur..non mais chte jure
Jazzi dit:
à
(Le léZard est un peu anglophobe, le boug, ne le dit pas à Bloom, il aime le soleil et la bonne bouffe…)
bouguereau dit:
à
Enfin, tous ces chamanes feraient bien rire, si finalement ça ne donnait pas envie de se barrer
des promesses de famsoule encore qu’elle dirait alesquia
bouguereau dit:
à
Voici quelques notes tapuscrites de mon cru retourvées dans mon ordi…
bel effort jj..quand c’est bien faut l’dire
bouguereau dit:
à
le cosmopolite part à l’envers. Il se souvient de soirées agréables passées aux terrasses de l’avenue Habib Bourguiba à Tunis, des revendeurs de graines de courges, etc, et des arbres
en gros latour dit que pour bien voyager faut aimer son pays..
Janssen J-J dit:
à
l’jmb…, voilà au moins un gars qui lit sérieusement dans les textes de toutes natures… ça fait plaisir, mais j’en avions jamais douté du sérieux du gars… l’ai toujours dit… Quant aux gonzesses du genre massoeur, elle ne font que conforter leur soulographie dans leur désertion… en se cassant, à la moindre difficulté. J’t’en foutrais, moi des greta T… ! si l’axa à se fout’sous la dent pour bottine en touch’ !…
(dixit -> : je suis la soule du blog à parler avec passoule des loges du cosmopolitisme, hein !…) – Niark !
Cavalcanti 3 dit:
à
» Car la conversation est presque morte, et bientôt le seront beaucoup de ceux qui savaient parler » Guy Debord ( Commentaires sur la société du spectacle. )
Mimi Pinson dit:
à
Caspar David Friedrich (1774-1840)
« Le voyageur contemplant une mer de nuages », 1818
(Hambourg, Kunsthalle)
Marie Sasseur dit:
à
Il n’est pas besoin à ceux qui ont encore du taf, et besoin de concentration, de se faire des illusions sur l’état d’ébriété du vieux keuf.
Encore une journée de merde, sur la rdl, pour ce harceleur.
pourmapar dit:
à
Merci Mimi Pinson pour l’iconographie! 😉
« Nous apercevons au premier plan un marcheur solitaire vu de dos, placé dans un milieu alpin, sauvage et romantique. J’emprunte à Florence Gaillet de Chezelles cette remarquable présentation : le personnage est « absorbé dans la contemplation d’un paysage sublime qui s’étend à perte de vue, l’horizon étant à peine voilé par les collines diaphanes du dernier plan. Dépeignant la rencontre de l’homme et de l’infini par le biais d’un majestueux spectacle découvert au terme d’une rude ascension, ce tableau est néanmoins structuré par un fort contraste de lumière qui sépare nettement la masse sombre au premier plan —le marcheur et le sommet rocheux où il se dresse— du paysage clair et vaporeux occupant le reste de l’image. Le contraste est si saisissant que le deuxième plan semble à peine exister ; mieux, l’impression de vide pictural ainsi créée suggère la présence d’un gouffre d’où paraissent s’élever les vapeurs lumineuses entourant la masse rocheuse »
https://i0.wp.com/brunorigolt.org/wp-content/uploads/2009/06/0bb58-friedrich4.1244031330.jpg?resize=591%2C751&ssl=1
pourmapar dit:
à
Les connotations de l’image
« Ce qui est tout d’abord surprenant dans la scène représentée est l’impression de vertige qui s’en dégage. Comme l’avait fort bien noté Jean-Pierre Mourey, « la désolation et le vertige du vide, chez Friedrich, naissent du télescopage d’un plan proche […] et d’un plan lointain. Les plans intermédiaires sont supprimés. […] Le voyageur […] enjambe du regard le précipice qui est à ses pieds, il est face aux vastitudes et aux brumes ». L’auteur ajoute : « Cette distance du sujet à l’horizon est vide de présence humaine […], elle est nimbée, voilée, éclairée par les rais de lumière, par la clarté qui vient du ciel, de l’infini vertical. Les humains n’y rencontrent pas d’autres humains, ils ne nous rencontrent pas »
https://i0.wp.com/brunorigolt.org/wp-content/uploads/2009/06/0bb58-friedrich4.1244031330.jpg?resize=591%2C751&ssl=1
Janssen J-J dit:
à
@ Gravure de CD Friedrich sur l’impossibilité de voir le monde d’en haut
… voilà une nouvelle preuve d’un gars Kabin Lula Tour !…
BL a même reconnu une certaine dette envers le rusé Carl Schmitt… dans ses réflexions sur la Gaïa… ce qui m’avait décoiffé !… On va loin avec Latour ! L’aime son pays, yes… et ses qq arpents de vigne, dans les hautes côtes de Beaune. Tchin !
pourmapar dit:
à
» Cette solitude du personnage, qui n’est pas sans évoquer ce qu’on a nommé le « mal du siècle », c’est-à-dire le sentiment d’inadaptation face à la marche de l’histoire, est accentuée par l’irréalité de la scène : de fait, la tenue vestimentaire que porte le voyageur ne semble guère adaptée pour affronter une ascension aussi périlleuse. Cette déréalisation de la scène contribue à la symbolique romantique : libre expression de la sensibilité et contestation de la raison. Sans doute aurez-vous aussi noté combien le regard du personnage ne paraît pas avoir de direction bien définie, il ne tend pas vers un but précis. Orienté au contraire vers un lointain indéterminé, il évoque le thème de l’ailleurs chez les Romantiques pour qui le paysage, toujours métaphorique, tend à immatérialiser le réel :le lieu devient un « non-lieu » à la fois chaos et cosmos, par opposition à la notion sociologique de lieu, associée à l’idée d’une culture localisée dans le temps et l’espace. Transcendant la réalité, il se charge de symbolisme cosmique et mystique. »
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