En nageant en écrivant
De même que souffler n’est pas jouer, se baigner et nager sont deux choses différentes, tout de même ! A l’approche des grandes vacances, il faudrait voir à ne pas confondre même si l’exquise couverture du petit album de Paul Morand Bains de mer, bains de rêve y invitait en 1960. Deux récents livres, plus sérieusement natatoires que ce bel éloge du farniente flottant, se font justement l’écho du souci de bien nager. Et je dois l’avouer, depuis trois mois que je rencontre des lecteurs dans des librairies un peu partout en France et au-delà, je suis frappé par le nombre de gens qui disent leur nécessité vitale de nager, de celles qui transportent de l’ivresse électrique au nirvana, quand tant d’autres ne pensent qu’à courir. Que ce soit dans une piscine pour aligner les longueurs encadrées par deux lignes balisées, dans un lac, dans un fleuve ou à la mer, ils confessent un même désir fusionnel avec l’eau. Et il ne faut pas beaucoup les pousser pour qu’ils se disent victimes consentantes d’une forme d’addiction.
De Chantal Thomas, outre ses travaux d’historienne sur Sade, Casanova ou Marie-Antoinette, les amateurs ont déjà pu se délecter de Souvenirs de la marée basse (2017) et de Journal de nage (2022). Deux livres étincelants placés, surtout le premier, sous le signe d’une mère indépendante, insoumise à la forte personnalité, qui s’affirmait en pratiquant une nage libératrice. Elle-même nageuse croyante et pratiquante, longtemps attachée au bassin d’Arcachon avant de se prendre de passion pour l’eau niçoise dans laquelle elle s’immerge à partir d’une petite plage entre les rochers, Chantal Thomas nous revient et elle y revient avec L’étreinte de l’eau sous forme d’entretiens avec Fabrice Lardreau (13 euros, 171 pages, Arthaud)
Elle va jusqu’à lui accorder des qualités morales au motif que, contrairement à la forêt ou à la montagne, éléments naturels plus effrayants qu’envoûtants pour ceux qui la connaissent mal, l’eau serait bonne, bienveillante, protectrice. Même l’océan lui parait sans danger. Comme si l’eau était dotée d’une pureté naturelle. Il est vrai qu’on l’approche dans un absolu dépouillement, ou quasi (autrefois en Angleterre, on nageait nus), alors que la montagne exige un équipement.
« Quand on nage, on tourne le dos au poids de la terre. Même si l’on peut nager le long du rivage, il y a toujours un moment où on lui tourne le dos, physiquement ou symboliquement… L’esprit même de la nage, pour moi, est de se détourner de la pesanteur matérielle, des soucis, des obstacles, des empêchements ».
Ce qui n’empêche pas d’autres de sérieusement gamberger lorsqu’ils s’agit de tromper l’ennui de l’entrainement et des longueurs sans cesse recommencer -à condition toutefois de ne pas écouter de la musique. Une jolie manière de dire que le nageur échappe à la gravité terrestre- mais pas seulement. Elle veut voir dans la femme qui nage, comme dans celle qui marche ou celle qui court, une femme qui fait voler en éclats l’assignation au foyer, celle qui se passe de toute évaluation du père ou du mari, celle qui s’épanouit loin de tout regard extérieur. Ainsi se sont-elles réapproprié leur corps. Cela dit, elle avoue sans mal préférer la nage très libre en mer à la natation assez sportive dans une piscine. A croire que le goût de l’eau, cette saveur si particulière plus ou moins salée, l’immersion dans les sensations du moment, s’accommodent mal des rigueurs de l’entrainement, son autodiscipline, ses chronométrages, ses performances. A Nice, lorsqu’elle nage en longeant la promenade des Anglais, sa situation lui autorise un autre regard sur le réel ; une manière d’être dans la ville sans y être ; ce qu’on appelle adopter le point de vue de l’eau.
On s’en doute, il n’est guère question de technique dans la conversation de Chantal Thomas, si agréablement légère. Tout pour l’esprit, le ressenti, la sensibilité, l’ineffable de la nageuse. Tout l’inverse de L’art de nager le crawl (Swimming The American Crawl, traduit de l’anglais par Michel Vaucaire, 165 pages, 19 euros, Séguier) de Johnny Weissmuller (1904-1984) paru pour la première fois en 1930. Parfaitement, « le » Johnny qui affola les bassins dans l’entre-deux-guerres avant de pousser son cri de Tarzan (en réalité, l’enregistrement d’un yodel autrichien monté à l’envers et en accéléré) dans la jungle hollywoodienne. Car on l’oublie, dans sa première vie, il fut un grand champion de natation américain. Son palmarès est éloquent : un record du monde au 100 mètres nage libre inégalé pendant dix-sept ans, une pluie de médailles aux JO de Paris en 1924 et à ceux d’Amsterdam quatre ans plus tard, cinquante-deux titres de champion des USA, vingt-huit record du monde etc Et dire qu’on lui avait conseillé de se mettre à la natation quand il était adolescent afin de vaincre sa poliomyélite !
Son traité, appelons-le ainsi, est aussi argumenté que les évocations aquatiques de Chantal Thomas sont poétiques. Dans les deux il est question de style mais ce n’est pas le même. Johnny, 85 kgs pour 1,89 mètres, 44 de pointure et 9 pour les gants, une silhouette serpentine et longue favorable à la glisse, n’a d’autre ambition que d’exposer sa méthode. Son entraineur, le légendaire William Bachrach qui l’a pris en main à 15 ans en 1920 à l’Illinois Athletic Club, n’y est pas étranger. Son nom est le mot le plus récurrent du livre avec « hydroplane ».
Que conseille Johnny ? En vrac : ne pas regarder ses rivaux, bien fléchir le coude à l’attaque afin de conserver sa souplesse initiale au bras lequel assure l’essentiel de la propulsion, s’autoriser un certain lâcher-prise, battre des jambes en partant des hanches et non des genoux, ne pas oublier que la natation donne faim, évitez les bassins munis de brise-vagues, se souvenir que l’eau est fuyante, garder à l’esprit que les acides étant les grands responsables de la fatigue il faut leur préférer les aliments alcalins, s’obséder de sa souplesse même lorsqu’on est au maximum de sa puissance etc
Après, faites comme vous voulez mais vous ne trouverez pas un entraineur pour vous conseiller de nager le crawl à la Johnny : tellement haut sur l’eau qu’il n’y plonge pas la tête. J’allais oublier ce qu’il dit aussi de la respiration : expirez sous l’eau par le nez, inspirez par la bouche hors de l’eau. Certes… Mais pour ça, je recommande plutôt un petit livre de Marielle Macé en pur espoir du souffle, essai sur nos asphyxies ordinaires et nos grands besoins d’air à paraitre à la rentrée, (120 pages, 8,50 euros, Verdier). Il s’intitule Respire et il fait du bien en ces temps pollués.
Cela dit, le meilleur passage de L’Art de nager le crawl est encore celui où Johnny avoue son impuissance à expliquer pourquoi la souplesse est le secret de l’art de se reposer en nageant. Il le dit d’une phrase qui pourrait résumer tout le livre, être l’alpha et l’oméga de son art poétique et, partant, de toute création littéraire :
« Il y a un véritable truc pour cela mais c’est difficile de le décrire sur le papier ».
(« Johnny Weissmuller du temps à la piscine Molitor où il fut brièvement maitre-nageur-sauveteur » photo D.R. ; « Leonor Fini dans les eaux vénitiennes » photo Henri Cartier-Bresson.)
1 170 Réponses pour En nageant en écrivant
@ Il faut être un petit connard de gauche pour ne pas le voir.
Allons bon…, la colère aveugle se porte toujours aussi bien dans ce brave pays. Ah, Mitran & Jospin… (et Bérégo…), crimen amoris. Soupir ahahaha bwana !
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Chiffon rouge,
https://www.youtube.com/watch?v=s3O1Xro7oAI
Pourquoi la « solarité algéroise » plaisait tant à Albert Camus et renforçait son optimisme ?
le soleil éblouissait la lame du douk-douk, et Meursault l’enfonça dans le ventre de l’arabe.
« Le soleil ni la mort ne peuvent se regarder en face », une sentence de La R. déduite d’Epicure dont Irvin D. Yalom fit un « roman » de sa pratique de thérapeute existentiel, « Dans le jardin d’Epicure ».
IDY a l’âge de ma mère, 92 ans. Mais qu’en a-t-on à foutre, je me le demande bien ? Un succès damné au désoeuvrement général de la population éco anxieuse.
Patrice Charoulet, je suis en train de regarder un excellent film sur la chaîne TMC : Les sous-doués en vacances. C’est Jacky Bizzaro qui me la chaudement recommandé, il m’a dit que c’était son film préféré juste devant Riccoré et ses frères.
@ Riccoré et ses frères.
Très drôle, Royco minut’soup aux endhives !;-)!
la lame du douk-douk
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Quand l’esprit mélanésien vient aux Algériens…
Il rillait toujours aux éclats à ses innocentes saillies genre à la Blanche Gardin – Mais il est temps d’aller relire quelque poème saturnien avant l’enfant do…
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Quand Marco passait, tous les jeunes hommes
Se penchaient pour voir ses yeux, des Sodomes
Où les feux d’Amour brûlaient sans pitié
Ta pauvre cahute, ô froide Amitié ;
Tout autour dansaient des parfums mystiques
Où l’ame en pleurant s’anéantissait ;
Sur ses cheveux roux un charme glissait ;
Sa robe rendait d’étranges musiques
Quand Marco passait.
Il était de gauche ou de droite, Camus, selon toi, JJJ ?
Oui c’est très marrant, JJJ. Warff !
Camus était de gauche, d’une gauche exigeante, comme il le disait lui-même, Baroz.
Ce n’est pas parce qu’on est fils de femme de ménage qu’on est fatalement de droite.
Très beaux ces vers saturniens avant l’enfant sodo, JJJ…
« tous les jeunes hommes
Se penchaient pour voir ses yeux, des Sodomes
Où les feux d’Amour brûlaient sans pitié »
J’en suis bouleversé !
« Nous sommes tous amoureux de la statue de Pauline Borghese… »
Giuseppe Gioacchino Belli à propos de Maria Letizia Ramolino, la mère :
Che ffa la madre de quer gran colosso
Che ppotava il Re cco la serecchia? (1)
Campa de cunzumè, (2) nnun butta un grosso, (3)disce uì e nnepà, sputa e se specchia.
Sta ssopr’a un canapè, ppovera vecchia,
impresciuttita llì ppeggio d’un osso;
e ha ppiù ccarne sto gatto in d’un’orecchia
che ttutta quella che lei porta addosso.
A ccolori è er ritratto d’un cocommero
sano: un stinco je bbatte co un ginocchio;
e ppe’ la vita è ddiventata un gnommero. (4)
Cala oggni ggiorno e vva sfumanno a occhio.
Semo all’Ammèn-gesù: ssemo a lo sgommero: (5)
semo all’urtimo conto cor facocchio. (6)
(1) Serecchia = Falcetto per mietere il grano, metafora di ghigliottina;
(2) Cunzumè = Consommè – Brodo ristretto;
(3) Grosso = Moneta del valore di 5 baiocchi;
(4) Gnommero = Gomitolo;
(5) Sgommero = Sgombero – Amen cioè è finita;
(6) Facocchio = Il facocchio era l’addetto al cocchio che in questo caso simboleggia il carro funebre.
Oups ! après (3) à la ligne.
Sartre le situait plutôt à droite et Simone de Beauvoir le trouvait macho, Bloom.
Dans L’Etranger il apparait un peu raciste ?
Mais dans ses reportages sur le terrain, c’est tout le contraire !
Je pose donc la question…
Dis don Rose, c’est le bordel à Marseille.
Totalement hors de contrôle à Marseille.
Tu dis ça pour moi ou pour Darmanin, Bloom ?
En ce qui me concerne il faudrait préciser : « Ce n’est pas parce qu’on est fils de femme de ménage sourde et muette et un peu folle qu’on est fatalement de droite. »
A quoi je répondrais : « Moi, par exemple : à gauche de coeur et à droite de raison ! »
@Risquer
A la télé, je lis cette publicité : « L’assurance que vous risquez d’aimer ».
C’est mal dire, car « risquer », c’est courir un risque, s’exposer à un certain danger On ne peut pas appliquer « risquer » à un événement qu’on désire.
Clôturer / clore
« Clôturer » n’a pas d’emploi figuré. Dans le sens de « terminer », on ne doit pas employer « clôturer », mais « clore » ou des périphrases telles que « mettre fin à », « mettre un terme à ».
Exemples : « clore un débat, une séance, un congrès ».
Mes devoirs Mon Charoulet du Préau. De la prime de risque. Les tenants de Blanche Gardin et de Michel Onfray gagneraient en aplomb ce qu’ils perdraient en bide à relire La Chèvre de Monsieur Seguin
Je pose donc la question…
—
Et je réponds.
Meursault n’est pas Camus.
Paul Edel nous donnera peut-être son avis, Bloom ?
Pour Le Nain du Dharma, il n’est aucune trace de clivage.
Dans une fameuse déclaration, Camus se dit de gauche, « contre elle », « contre »(lui)…Difficile d’être plus viscéralement de gauche.
Il n’y a là ni fatalité, ni déterminisme. Pour preuve,j’ai appris il y a peu qu’un célèbre Premier ministre anglais conservateur bon teint avait grandi dans un des quartiers les plus craignos de Londres, d’un père âgé de 64 ans et qu’il avait pout tout diplômes trois « O » levels, à savoir un niveau brevet. Même lorsqu’il était jeune, je trouvais qu’il paraissait déjà vieux – je sais pourquoi maintenant. Quant à son anglais quasi- victorien, il devait contraster grave avec l’accent de la Jamaïque de ses voisins & camarades d’école.
Maggie Tadechair avait pris des cours de diction pour se débarasser de son accent populo de fille de boutiquier (corner shop – the grocer’s daughter)
Si tous ces jeunes avaient davantage consommé d’endives, ils seraient plus calmes. J’en suis absolument convaincu.
Il faudra aussi demander à Catherine, sa fille, Baroz. Je crois qu’elle a une opinion assez tranchée à ce sujet.
Je constate qu’à Marseille, beaucoup d’émeutiers, casseurs, pilleurs ne sont pas interpellés. Pourquoi ? Il faudrait que l’on nous explique pourquoi ?
@relire La Chèvre de Monsieur Seguin
Très bon conseil. Merci. On en connait que le mal des hauteurs ne risque pas de menacer.
« Tu seras bien toujours le même, mon pauvre Gringoire !
Comment ! on t’offre une place de chroniqueur dans un bon journal de Paris, et tu as l’aplomb de refuser… Mais regarde-toi, malheureux garçon ! Regarde ce pourpoint troué, ces chausses en déroute, cette face maigre qui crie la faim. Voilà pourtant où t’a conduit la passion des belles rimes ! Voilà ce que t’ont valu dix ans de loyaux services dans les pages du sire Apollo… Est-ce que tu n’as pas honte, à la fin ?
Fais-toi donc chroniqueur, imbécile ! fais-toi chroniqueur ! Tu gagneras de beaux écus à la rose, tu auras ton couvert chez Brébant, et tu pourras te montrer les jours de première avec une plume neuve à ta barrette…
Non ? Tu ne veux pas ?… Tu prétends rester libre à ta guise jusqu’au bout… Eh bien, écoute un peu l’histoire de la chèvre de M. Seguin. Tu verras ce que l’on gagne à vouloir vivre libre.(…) »
https://fr.wikisource.org/wiki/Lettres_de_mon_moulin/La_ch%C3%A8vre_de_monsieur_Seguin
Le 1er juillet 2023
Tous les micro-avantages des postiers retraités ( une centaine d’euros par an en moyenne) vont être supprimés au 31/12.
La Poste.
Et les greffiers ont eu 45 euros d’augmentation et ont tourné le dos à Dupont-Moretti.
Avec quelle morgue et quelle indifférence ce gouvernement casse tous les acquis sociaux et traite les gens du peuple !
Bien évidemment je suis contre et émeutes et pillages qui s’ensuivent, mais nous avons un président qui ne nous voit pas, alors qu’on existe.
Et qu’en est-il des avantages mirobolants et des milliards de bénéfice attribués aux concessionnaires d’autoroutes désormais privatisées ?
P.S
Cette saloperie de Dupont-Moretti trouve moyen de charger à bloc le policier pour calmer les jeunes. L’a pas compris que la rage vient de plus loin et de l’injustice sociale, comme Clopine, qui observe, nous le raconte.
Bloom dit: à
Je pose donc la question…
—
Et je réponds.
Meursault n’est pas Camus.
Après, vous allez essayer de nous faire gober, la bouche en cul de poule, que le lec aux chips, sur la plage, n’est pas Paul.
Tant, vous nous chanterez « mais non, mais non ».
le mec aux chips
Je trouve ça bien : c’est un grand risque que tu prends à aimer.
D. dit: à
Je constate qu’à Marseille, beaucoup d’émeutiers, casseurs, pilleurs ne sont pas interpellés. Pourquoi ? Il faudrait que l’on nous explique pourquoi ?
Nous sommes une grande famille. L’amout règne, le partage, la solidarité.
Nous, Emma et moi avons parlé avec Joséphine Suzanne, l’autre jour, sur le vieux port. Je suis ai demandé si elle venait d’Haïti, elle a répondu presque. Ma mère avait les deux pieds en feu. On ne soigne pas les pieds des vieux. Elle nous a parlé de l’infirmière psychiatrique et conseillé une grosse pastille qui se dissout dans l’eau avec des bulles. On ne l’a pas trouvé chez Scholl, à Auchan, mais à la pharmacie chez Akiléine.
Je n’ai pas osé lui dire de lui couper fe chignon et que les cheveux repousseront. Mais, elle nous a dit que l’infirmière ne lui donnera plus de médicaments lorsqu’elle ira mieux.
Joséphine, c’est son papa qui lui a donné ce prénom et Suzanne c’est sa maman. Elle est toute mince, toute noire, toute bien habillée, toute classe : tu ne voudrais pas que l’on mette ma petite sœur en prison ?
L’amour règne.
À Marseille, nous avons trois denrées :
Amour.
Soleil.
Mer.
Tu parles d’un bonheur !!!
Et moi, en plus, parce que je suis des privilégiées, j’y ai ma mère ! ♥️ !
Depuis, nous avons fait deux soins des pieds, envoyé un mail, téléphoné pour vérifier et elle a eu la pédicure. Elle a deux gros Urgo aux petits doigts de pied.
Cette forte somme, la famille de Raymond Barre en a hérité après sa mort. Sans juger bon non plus de la déclarer auprès de l’administration fiscale. Très vite après avoir reçu l’information, le fisc contacte les ayants droit de Raymond Barre. Qui font la sourde oreille. Afin de forcer les deux enfants et la femme de l’ancien homme politique à répondre, l’administration décide d’entamer un « examen de la situation fiscale personnelle », de la famille Barre, explique l’hebdomadaire.
Cela s’appelle Ficoba
Fichiers des comptes bancaires.
On épluche alors les comptes.
Et. lorsqu’ils ont été vidés, on s’en aperçoit.
On peut refuser que Ficoba inventorie les comptes.
Le lien.
https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F2233
Une fois qu’il plongent dans les comptes, c’est la razzia.
Y a plus qu’à trembler.
Contacté par le Canard enchaîné, Me Jean-Louis Renaud, l’avocat des fils de Raymond Barre a simplement affirmé que « Tout a été régularisé. Le passé est le passé. »
Oui, mais le passé tâche.
Surtout ceux qui s’en sont foutu plein les poches.
Non. Je crois que le passé tache.
Quant à Émil Cioran, sa noirceur intransigeante ne viendrait-elle pas de ce passé honteux qui l’entache définitivement ? Ils étaient nombreux à s’être trompés. Ma prof.de yoga, belge, m’avait dit avoir beaucoup admiré Hitler.
Je me souviens que l’on demanda à Morton Feldman comment il arrivait à composer avec si peu de tradition derrière soi. Il demanda en retour à celui qui lui avait posé la question, comment il pouvait composer avec toute l’histoire qu’il avait à se trimballer.
Mais tout dépend de l’histoire, lorsqu’elle est glori-euse, tu peux te carrer les épaules sous tes épaulettes !
Superbe le texte de chatgipiti sur suis-je un pauvre type.
Quoique, ou baie ?, cette question je ne me l’a soye jamais posée, intimement convaincue du contraire, l’argumentation est solide, bien étayée, développée et tient debout.
Il me semble que, sur le fond, ce soit une histoire d’ornières.
On plonge dedans et on replonge.
Alors qu’il existe des solutions.
Moi je, par exemple, pour sortir de l’ornière femmes voilées j’ai trouvé trois solutions :
1/ je me suis matée Rania de Jordanie un moment.
Sa taille fine, ses cheveux longs, pas voilés.
2/ j’ai pensé leur montrer mon cul, enlever ma jupe et marcher en culotte devant elles, pour bien bien les choquer (autant que je le suis) : y ai renoncé sitôt que pensé.
3/leur faire toucher mes cheveux à moi, fourailler dans la masse à pleines mains.
4/ leur demander perfidement « mais vous n’avez pas peur que vos cheveux tombent par poignées de les priver d’air ainsi ? »
Hé hé, ha ha, hi hi, hu hu.
Ho ho.
Hisse et ho
Hou hou fit le loup, et Blanchette hein !
Bloom dit: à
Camus était de gauche, d’une gauche exigeante, comme il le disait lui-même, Baroz.
Ce n’est pas parce qu’on est fils de femme de ménage qu’on est fatalement de droite.
Voilà
♥️🌝
Même quand ton père est chauffeur routier et ta mère enfile des boyaux a la boyauderie, t’es pas obligé d’être un mec de droite qui lit Valeurs Actuelles. Quelle horreur !
Camus raciste ?
De la pure invention.
t elle a précisé dans les médias qu’elle était une » femme puissante » selon son expression, et qu’elle voulait le rester.
Elle rendait et donnait des coups, mais elle aurait dû porter plainte contre ce harcèlement et cette violence physique insupportable qu’est le crachat.
Déraisonnable.
Faut pas être tranquille pour supporter cela des mois d’affilée.
Si tu n’as pas de garde du corps, prends un parapluie.
« Dans l’un de ses textes Borges propose une solution élégante afin de résoudre, dans un hypothétique futur, la question des vieux, ou si l’on veut, la question vieillesse. Donc, à un moment donné de notre vie (rien à voir avec Si notre vie) après avoir pris congé de notre entourage, nous ramasserons les œuvres que nous aurons créées pour notre plaisir (parce que dans l’hypothétique futur borgésien chacun créera sa musique, sa poésie, sa peinture, etc., aussi que les instruments pour produire les œuvres et la documentation qui va avec) et l’on amènera le tout dans un endroit où il sera détruit — tout ce que nous aurons produit sera définitivement effacé, aussi que notre vie, et ainsi aucune trace ne restera pour rappeler notre passage sur terre. Si les risques (fauves, reptiles veineux, etc.) sont désormais très limités, reste à contrecarrer les méfaits de la médecine que chaque jour fait de pas-de-géant, et là, la solution de Borges semble viable — par ailleurs, il s’agit aussi d’une solution utile, car des individus futurs pourraient recréer des œuvres déjà créées sans souffrir du désagréable sentiment d’avoir inventé, p. ex., la forme sonate : le « Quelqu’un l’a déjà fait ? », et ainsi de suite… Si le législateur organise la chose comme il faut, pas de retraites à payer ni de frais médicaux exagérés, fin des sciences gérontologiques… etc., etc. Et pour finir, les jeunes n’auront plus à soutenir les frais engendrés par-là solidarité ce qui améliorera leur pouvoir d’achat…
À bien regarder, si afin d’abréger les souffrances infligées aux malades chroniques par la vie, on applique la solution de la question vieillesse imaginée par le vate portègne, exit les malades chroniques, et le bénéfice secondaire pour nos descendants augmenterait considérablement, car réduire drastiquement les habitués des services de santé redimensionnerait leurs cotisations… »
Borges écrivait quand même pas mal de conneries.
A tout réinventer, comme proposé par René, les tomates viennent de Chine.
Ce que propose Borges: un erase, c’ est limite criminel, à tout vouloir oublier. Déjà qu’il y a d’énormes difficultés dans la » transmission » pour les générations futures. Mais bon, il n’a pas eu d’enfant , après lui le déluge.
Je ne sais pas si René reprend à son compte les propos qu’il vient de déballer, mais c’est un propos qui justifie tous les génocides.
@Je constate qu’à Marseille, beaucoup d’émeutiers, casseurs, pilleurs ne sont pas interpellés. Pourquoi ? Il faudrait que l’on nous explique pourquoi ?
87 interpellations, hier soir, rn fin du show, à Marseille.
Le programme des » festivités » était déjà maîtrisé. Ainsi dès 14h, le bruit courait dans le quartier du Panier, qu’à partir de 18h, les rideaux seraient baissés en ville. Les autorités avaient d’ailleurs annoncé que le service des transports en commun cesserait à cette même heure.
17h sur la Cannebiere, ambiance de fin d’après-midi habituelle, le manège d’enfants fait tourner les petites têtes.
A peine remarque-t-on deux ouvriers à l’ouvrage , un tas de panneaux bois en vrac sur le trottoir. On pourrait croire à des travaux en cours dans une boutique. Mais ces travailleurs sont en train de barricader les vitrines de la boutique Orange.
Et puis le show se met en place. Arrivée de nombreux véhicules de police d’où descendent des robocops, ils partent en petits groupes pour une parade au pas de charge pour faire le tour d’ un bloc d’immeubles ;on n’est pas là pour rigoler, on vient voir le défilé… les spectateurs filment la parade et commencent à quitter la scène.
Les loubards arriveront plus tard, et le spectacle barbare de destruction se poursuivra à » huis clos », entre casqués et cagoulés.
Nouvelle séance prévue ce soir, sur tous vos écrans.
Résoudre « la question des vieux » de la manière évoquée par Borges selon Renato n’a rien de nouveau. Des solutions plus ou moins radicales de ce type ressurgissent périodiquement. La dernière en date: ne plus donner de soins lourds au-delà de 75 ans (Jancovici sauf erreur). Au moment du covid j’ai entendu maints discours critiquant les contraintes imposées aux actifs pour sauver quelques vieux qui n’en avaient plus pour longtemps de toute façon…
@ Moi, par exemple : à gauche de coeur et à droite de raison ! ///
Voilà où nous ne nous rejoindrons jamais… Tu n’as pas le coeur à gauche si ta raison reste à droite. Pour avoir le « coeur » politico-culturel à gauche, ta « raison » doit démontrer chaque jour qu’elle agit à gauche.
(***Je me tutoie, car voici une considération débordant le cadre général -> Au sujet d’Albert Camus, je ne sais pas vous répondre… Je sais juste que la question n’a pas grand sens, formulée de la sorte… Car de quel Camus parlez-vous ? Allons donc poser la même à Voltaire et Rousseau ou bien à Maria Casarès ou Catherine Camus, oui. De toute façon, vous avez déjà répondu à leur place de Camus, tant il est vrai que l’on pose des questions innocentes pour ajouter immédiatement son propre point de vue. Alors, à quoi bon, de telles simagrées matuvu-istes…
@ Le syndicat AP CFDT (modéré) de Denis Jacob, célèbre dissident de l’ex Alliance Synergie, (un estimable policier souvent côtoyé quand il me demandait des conseils et me donnait du grain à moudre en échange, hors langue de bois), sauve au moins l’honneur de sa corporation contre tous les exaltés qui peuplent majoritairement l’autre syndicat. Hommage à lui. (quant aux Bilger et autres Dupont-Moretti au charbon, peuvent toujours aller s’en rhabiller, dans leurs fauteuils).
@ Biquette au gardin n’était pas si Blanche que ça (… si on lit bien la correspondance des Daudet à ce sujet).
@ « La fixette à René », un roman méconnu d’André Hardelet, exhumé du darkweb et non sourcé, donc auto-attributif du masseur en chef.
@ le vate portègne (sic)… C’est quoi déjà, RM ?
(1.7.23_9.24 /// je change de fichier RDL et aquarelles : 2e semestre 2023 – Car le premier est déjà bien suffisamment fourni).
Bien drôle ce 3J avec aucun Klee ( aucune clef) à ses songes!
Besogneux du pinceau, cela se sent.
vate > devin, prophète, oracle et poète puisque ses pratiques divinatoires et prophétiques s’apparentent à une forme poétique (récitations, incantations).
Portègne habitant de Buenos Aires, Porteños en espagnol.
N’importe où hors de ce monde
« Dis-moi, mon âme, pauvre âme refroidie, que penserais-tu d’habiter Lisbonne ? Il doit y faire chaud, et tu t’y ragaillardirais comme un lézard. Cette ville est au bord de l’eau ; on dit qu’elle est bâtie en marbre, et que le peuple y a une telle haine du végétal, qu’il arrache tous les arbres. Voilà un paysage selon ton goût, un paysage fait avec la lumière et le minéral, et le liquide pour les réfléchir ! »
Mon âme ne répond pas.
» Puisque tu aimes tant le repos, avec le spectacle du mouvement, veux-tu venir habiter la Hollande, cette terre béatifiante ?
Peut-être te divertiras-tu dans cette contrée dont tu as souvent admiré l’image dans les musées. Que penserais-tu de Rotterdam, toi qui aimes les forêts de mâts, et les navires amarrés au pied des maisons ? »
Mon âme reste muette.
» Batavia te sourirait peut-être davantage ? Nous y trouverions d’ailleurs l’esprit de l’Europe marié à la beauté tropicale. »
Pas un mot. – Mon âme serait-elle morte ?
» En es-tu donc venue à ce point d’engourdissement que tu te plaises dans ton mal ? S’il en est ainsi, fuyons vers les pays qui sont les analogies de la Mort. – Je tiens notre affaire, pauvre âme ! Nous ferons nos malles pour Tornéo. Allons plus loin encore de la vie si c’est possible ; installons-nous au pôle. Là où le soleil ne frise qu’ obliquement la terre, et les lentes alternatives de la lumière et de la nuit suppriment la variété et augmentent la monotonie, cette moitié du néant.
Là, nous pourrons prendre de longs bains de ténèbres, cependant que, pour nous divertir, les aurores boréales nous enverront de temps en temps leurs gerbes roses, comme des reflets d’un feu d’artifice de l’enfer ! »
Enfin, mon âme fait explosion, et sagement elle me crie :
» N’importe où ! n’importe où ! pourvu que ce soit hors de ce monde !
Charles BAUDELAIRE, Petits poèmes en prose
Cette nuit, j’ai rêvé que je rendais page blanche à l’épreuve du bac de français, car aujourd’hui je n’ai plus la foi en mes rédactions. A vrai dire, je suis traumatisé par le chatGPT. A quoi bon me dit-il en songe, de peiner pour rassembler tes minables pensées sur une feuille d’A. Camus 21×29,7 dont les deux examinateurs ne verront même pas que les plus brillantes auront été écrites par un robot ? —
-> Quand @ une main (dans ma culotte) va-t-elle cesser de me harceler du pinceau aux poils de putois pour cause de détestation de paul klee ? J’espère mimi pinçon que vous n’en êtes pas tombée à ce point là… merci.
Car cela (se) sent vraiment trop fort. Or, mes aquarelles de nuit sont bien plus belles que les vôtres, ma reine… Ne vous en offusquez point, j’apprends-j très vite. Et vous êtes lente, aux poils de cul.
-> Merci pour vate portègne, RM…
Le simulacre baudrillardien (?), concept plus actuel et pertinent que jamais.
Tout va très bien à Chaville.
Les dizaines de messages dans divers langues parfois lointaines sur la tombe d’Albert Camus dans son repos de Lourmarin. Des remerciements des admirations …Quand la littérature aide à mieux vivre et mieux mourir…chez Vincent et Theo aussi, dans le lierre. Pudeur.
Le reste est silence.
Paul Klee « Touristes », 1937
Charbon, pâte et aquarelle sur papier posé sur la monture de l’artiste
Cette œuvre de #paulklee sera exposée @tefaf_art_fair avec deux autres œuvres du maître #bauhaus
Monsieur 3J, je regarde avec mes yeux pas avec la main.
Bisous.
je regarde avec mes yeux pas avec la main.
Vous devriez dire » hélas », Pimi Minson! 🙂
J’ai fabriqué des lances à haute pression avec des pompes chinoises directement alimentées par ma piscine. Si un jeune emeutier tente d’escalader, il sera repoussé plusieurs mètres plus loin par la pression de l’eau.
avec des pompes chinoises
Obtiendrez-vous des tomates au goût bimillénaire avec?
au moinj vous, Mimi, on vous prendra jamais par/pour la/une main, hein !!! – Bisous, wouaiiiip !
Il est des gens qui auront toujours peur d’être envahis malgré leurs astucieuses barrières de marque Chavil, même s’il ne se passe jamais rien chez eux.
Ils devraient méditer : « comment faire vous-même votre malheur » (de P W)…, surtout quand leurs endhives potagères sont préalablement aseptisées dans leur piscine chlorée.
Et s’il se blesse, ou pire, en tombant, ce sera de votre faute D!
Bolibongo dit: à
avec des pompes chinoises
Obtiendrez-vous des tomates au goût bimillénaire avec?
–
Faut poser la question à renatom.
Il n’y a eu qu’autour de 1000 interpellations cette nuit. Au vu de la quantité et de la gravité des exactions, notamment les incendies et les pillages, il en aurait fallu au moins le quadruple, voire davantage.
Tout cela pose une fois encore la question de la compétence du gouvernement qui à mon sens devrait depuis bien longtemps longtemps déjà avoir démissionné.
Pourquoi dire le contraire ? C’est une évidence.
Edwige, Reine des Tomates, a récemment été détrôné par Renatom, Empereur Universel Omnitemporel et Définitif de la Tomate.
Trois Camus sur le marché de la France à l’encan, à chacun le sien sur le prestigieux blog à passou
Le léZard est allé voir un film où le héros, homo, devient soudain hétéro !
Que croyez-vous qu’il advint finalement ?
a perdu sa queue
On l’a retrouvée sur la table de nuit de rose, Phil !
@ Besogneux du pinceau
Pas besoin d’être grand clerc pour comprendre le profil de qui se cache derrière cet oiseau-là, dont le « mépris de classe » tient lieu d’habitus, lui qui n’a jamais « appris » de quiconque à aquareller, puisque ce fut un don « inné » (pas « hérité », puisque chez ces gens-là, on n’a jamais reçu d’héritages esthétiques en sa prime enfance, nous le savons bien !… ils sont inscrits dans le sang bleu de leur espèce, point barre).
Mes modestes aquarelles plaisent parfois à des gens plutôt pauvres et sans grande culture, qui n’oseraient jamais imaginer pouvoir les accrocher sur leurs murs. Quand je sens cette envie, je leur offre celles qu’ils préfèrent, et leurs yeux brillent. Nul souci de commerce ne nous anime, ils se moquent bien de ce que je ne sois pas un génie, ni comment tout ce qui leur plait bien soit apparu sous mon laborieux pinceau… Ils ont su m’expliquer avec leurs mots ce qui les avait touché… et nos gratifications respectives en furent comblées à égalité.
J’ignore, jzmn, si tout cela est à gauche, la besogne picturale pouvant bien évidemment être située à droite. Mais peu me chaut si mes pauvres gens essaient plus tard de les refourguer, ces aquarelles, contre des espèces sonnantes pour pouvoir assurer leur bouffe au quotidien ou payer des Nike à leurs rejetons. J’irai pas vérifier aux Pusses de Montreuil. Ma curiosité ne va pas jusque là. Voyez, épi…, je vous encule la bousogne, en attendant !
Bàv, chère « distinguée » main. Pan sur le becq (well) !
@ ce sera de votre faute D !
Normal, il faut bien être tenu pour responsable des traquenards que l’on tend aux prétendus prédateurs révoltés par la nature de vos biens accaparés par la défense obstinée de votre capitalisme immoral ou de votre solidarité avec celui de Poutine, qui n’a rien à lui envier…
Bàv,
@ et … le 3e Camus (après Albert et Renaud), c’est Jean-Yves, le politologue spécialiste du front national, ou quoi ?
« pour pouvoir assurer leur bouffe au quotidien ou payer des Nike à leurs rejetons. »
Vous êtes si coté que ça, JJJ ?
« je vous encule la bousogne, en attendant »
ça se situe où cette chose-là ?
Of course dear Jjj, Camus Franceinter, ami de l’Estranger
Vous oubliez un 4e camus, 3J, le nez du même nom; celui de Ruksana Kibria, par exemple, spécialiste de relations internationales (😉) & « magnolious lady extraordinaire ».
Hier soir à l’Opéra, on a donné Manon de Jules Massenet, d’après l’un de mes informateurs féru. Je vous en rappelle l’anecdote lacrymale (lien)
https://www.opera-online.com/fr/items/works/manon-massenet-meilhac-1884
Je ne pensais pas qu’on jouait encore des machins pareils aujourd’hui…
Non, je n’ai pas la cote, rassurez-vous, jzmn !… pour les Nike, ils se sacrifient pas mal sur leur budget bouffe, (hélas), ils doivent sans doute aller gratter ailleurs.
De droite ou de gauche, Victor Hugo ?
Après que les Communards aient incendié le palais des Tuileries et qu’il soit parti en fumée, et avec lui sa bibliothèque composée de plus de 80 000 ouvrages, il écrivit ce poème :
« Tu viens d’incendier la Bibliothèque ?
– Oui. J’ai mis le feu là.
– Mais c’est un crime inouï !
Crime commis par toi contre toi-même, infâme !
Mais tu viens de tuer le rayon de ton âme !
C’est ton propre flambeau que tu viens de souffler !
Ce que ta rage impie et folle ose brûler,
C’est ton bien, ton trésor, ta dot, ton héritage
Le livre, hostile au maître, est à ton avantage.
Le livre a toujours pris fait et cause pour toi.
Une bibliothèque est un acte de foi
Des générations ténébreuses encore
Qui rendent dans la nuit témoignage à l’aurore.
Quoi! dans ce vénérable amas des vérités,
Dans ces chefs-d’oeuvre pleins de foudre et de clartés,
Dans ce tombeau des temps devenu répertoire,
Dans les siècles, dans l’homme antique, dans l’histoire,
Dans le passé, leçon qu’épelle l’avenir,
Dans ce qui commença pour ne jamais finir,
Dans les poètes! quoi, dans ce gouffre des bibles,
Dans le divin monceau des Eschyles terribles,
Des Homères, des Jobs, debout sur l’horizon,
Dans Molière, Voltaire et Kant, dans la raison,
Tu jettes, misérable, une torche enflammée !
De tout l’esprit humain tu fais de la fumée !
As-tu donc oublié que ton libérateur,
C’est le livre ? Le livre est là sur la hauteur;
Il luit; parce qu’il brille et qu’il les illumine,
Il détruit l’échafaud, la guerre, la famine
Il parle, plus d’esclave et plus de paria.
Ouvre un livre. Platon, Milton, Beccaria.
Lis ces prophètes, Dante, ou Shakespeare, ou Corneille
L’âme immense qu’ils ont en eux, en toi s’éveille ;
Ébloui, tu te sens le même homme qu’eux tous ;
Tu deviens en lisant grave, pensif et doux ;
Tu sens dans ton esprit tous ces grands hommes croître,
Ils t’enseignent ainsi que l’aube éclaire un cloître
À mesure qu’il plonge en ton coeur plus avant,
Leur chaud rayon t’apaise et te fait plus vivant ;
Ton âme interrogée est prête à leur répondre ;
Tu te reconnais bon, puis meilleur; tu sens fondre,
Comme la neige au feu, ton orgueil, tes fureurs,
Le mal, les préjugés, les rois, les empereurs !
Car la science en l’homme arrive la première.
Puis vient la liberté. Toute cette lumière,
C’est à toi comprends donc, et c’est toi qui l’éteins !
Les buts rêvés par toi sont par le livre atteints.
Le livre en ta pensée entre, il défait en elle
Les liens que l’erreur à la vérité mêle,
Car toute conscience est un noeud gordien.
Il est ton médecin, ton guide, ton gardien.
Ta haine, il la guérit ; ta démence, il te l’ôte.
Voilà ce que tu perds, hélas, et par ta faute !
Le livre est ta richesse à toi ! c’est le savoir,
Le droit, la vérité, la vertu, le devoir,
Le progrès, la raison dissipant tout délire.
Et tu détruis cela, toi !
– Je ne sais pas lire. »
Il est honteux et inacceptable que lors de la diffusion des scènes de casse et de pillage dans les médias et notamment aux journaux télévisés, les visages soient floutés. Les Français ont le droit de voir et identifier qui saccage leur pays. Honte à France télévisions de procéder ainsi. Par exemple.
Vous êtes si coté que ça, JJJ ?
Une paire de Nike vaut une aquarelle de Monsieur 3j.
L’idéologie Lang dans toute sa complaisance relativiste! 🙂
Des infos sérieuses non contestés par mon syndicat de flics modérés
https://basta.media/le-nombre-de-morts-liees-a-uneintervention-policiere-a-atteint-un-pic-en-2021
La macronie devra en répondre un jour d’avoir sciemment abandonné la social-démocratie ou les bienfaits de l’Etat-social dans nos banlieues (plan Borloo), préférant aller plus loin encore que la pire cratie des sarkoboys militarisés sur fond de néolibéralisme à la thatcher/régane, fabuleux adeptes de la disparition progressive des services aux publics.
« – Je ne sais pas lire. »
Oui, mais les jeunes pilleurs savent compter !
Il y en a un qui est tombé d’un toit, à Rouen.
Mort.
Victime du grand capital international, probablement ?
Pendant ce temps, Clopine tremble !
@ Les Français ont le droit de voir et identifier qui saccage leur pays
… On les voit bien assez tous les soirs à la télé, et non floutés, hein, chacun des membres de ce gvt, et leur chef en tête de gondole tendant ses bras au FN !… ca uffist !
« – Je ne sais pas lire. »
Ouvrez des écoles partout, et vous fermerez les prisons ! (complaisance relativiste, sans doute)
euh… vrai lien (voir supra)
https://basta.media/ViolencesPolicieres
TABLE DE NUIT DE ROSE
qui avait caché à la RDL QU’ELLE FAISAIT HÖTEL, tous services compris:
« La majorité des hôteliers québécois placent encore religieusement un exemplaire de la Bible ou du Nouveau Testament dans chacune des unités offertes à leur clientèle. Cette pratique typiquement nord-américaine tout juste centenaire — et interdite dans certains pays — relève de la mission d’une association états-unienne, les Gédéons, qui distribue à titre gracieux le livre saint dans les hôtels ainsi que dans les écoles, les prisons et les hôpitaux. En plus de versions à gros caractères dans les foyers de personnes âgées. »
Hugo, c’est du porno gay !
« Tu sens dans ton rectum tous ces grands hommes croître,
Ils t’ensemencent ainsi que l’aube éclaire un cloître
À mesure qu’il plonge en ton anus plus avant,
Leur chaud rayon t’apaise et te fait plus vivant »
quelques chiffres:
L’an dernier, plus de 70 millions de bibles, en 80 langues, se sont ainsi répandues dans le monde. C’était cinq millions de plus qu’en 2005, pour… 120 exemplaires à la minute.
L’association des Gédéons, fondée en 1899 et dont la permanence internationale est située à Nashville, au Tennessee, s’est donné pour mission de propager «la bonne nouvelle».
Ouvrez des écoles partout,
🙂 pour que les petits anges les incendient? 😉
bain de larmes d’ Alice:
https://www.youtube.com/watch?v=INHGvv7QMDE
rose dit: à
et alii dit: à
TABLE DE NUIT DE ROSE
qui avait caché à la RDL QU’ELLE FAISAIT HÔTEL, tous services compris:
« La majorité des hôteliers québécois placent encore religieusement un exemplaire de la Bible ou du Nouveau Testament […]
En 2010, alors que nous faisions, mes enfants et moi-même, notre dernier voyage en famille, que j’ai généré avec leur père, nous sommes trois, ensemble, nous avons fait une pause d’une semaine dans la grosse pomme, que j’aime tout particulièrement, mais après Berlin, cependant.
Nous fréquentions alors et depuis toujours le système français FUAJ, que mes filles haïssent copieusement depuis. Et que moi je fréquente toujours, communément : c’est mon mode de voyage, collectif.
Ailleurs qu’en France, cela se nomme Hostelling International.
À l’HI de NYC, un bâtiment austère en briques rouges, où les cuisines sont à l’entresol, jamais décodé les réunions secrètes qui s’y tiennent, un homme âgé, j’étais toute jeunette, c’était il y a treize ans, devait nous considérer comme le diable, les deux petites et moi. Il m’avait mis une bible, là où nous mangions, pour nous mettre sur le droit chemin.
Il pouvait toujours courir.
Et nous, de notre côté, nous avons continué à battre la campagne.
Sa bible, on l’a laissée sur place.
Dans certains hôtels de Suisse l’on trouve une Bible sur la table de nuit, par chance j’ai toujours au moins un livre dans mes bagages.
Renato,
Moi aussi.
En ce moment Les oubliés du dimanche de l’épouse de Claude Lelouch, et La petite Fadette de Georges Sand.
Lorsque l’on veut nous mettre les pendules à l’heure de manière dictatoriale, l’on peut dire non.
Je l’ai vu à Nantes, il y a qq.annees de cela, la pose de contreplaqués sur les vitrines des boutiques en pleine centre ville.
Il est honteux et inacceptable que lors de la diffusion des scènes de casse et de pillage dans les médias et notamment aux journaux télévisés, les visages soient floutés. Les Français ont le droit de voir et identifier qui saccage leur pays. Honte à France télévisions de procéder ainsi. Par exemple. D
A la tévé, y z’ont peur que les mecs de couleur qui se font filmer à casser et à piller les magasins de luxe ne soient pas contents d’être vus, et se retournent contre eux, en les attaquant en justice, histoire de palper des gros dommages-intérêts. Ils peuvent aussi décider d’aller leur casser la gueule dans leurs bureaux et de ravager les studios. C’est méchant à ç’tâge-là. Y a des journaliste qui se sont fait prendre à partie par des émeutiers et casser la figure, au Figaro par exemple. Faudrait pas que ça devienne systématique ! Journalistes, c’est dangereux comme métier. Y z’aiment pas ça, se faire attaquer. — L’émeute est en train de décroître, mais je pense qu’elle reprendra à la moindre étincelle. Personne n’a de solution, sinon compter sur un coup de pot. Votre maison n’a pas encore brûlé ? Non, c’est pour la prochaine fois. Heureux qu’on ne vous plante un couteau dans le ventre, comme au flic récemment. Je ne sais plus où c’était. Un lynchage en bonne et due forme. Et Macron qui ne décrète pas l’état de siège ! Je ne sais pas si, sur le long terme, c’est un bon potentiel d’évaluation. Sans doute que non. Voilà — bonne soirée.
Le droit à l’image à la télévision :
Veut jamais écouter les conseils de D. En faire qu’à sa tête. Tient à redresser sa note Fitch, pour l’an prochain, vers A+++++ notre andouillette.
Déjà qu’on est ennuyés par les touristes qui ont découvert la photo et se croient en droit d’en prendre sans se donner la peine d’éviter les visages des passants !
un canadien à surveiller:
« Depuis un bout de temps déjà, je voulais écrire sur la natation, ce sport du retour aux sources pour les protozoaires que nous fûmes, frétillant dans la soupe originelle. Il faut croire que les piscines publiques où me traîne parfois ma famille ne m’inspirent pas trop. Cette atmosphère verdâtre et piailleuse de volière aquatique. Comme dirait quelqu’un que je connais : ça change de bocal. Mais justement, nager dans un bocal fait figure de piètre succédané aux yeux de celui pour qui faire trempette est le summum de la communion avec la nature sauvage.
Il m’arrive, c’est vrai, d’envier les torpilles humaines qui, l’hiver, enchaînent »
L.Hamelin dans « le devoir »
https://www.ledevoir.com/opinion/chroniques/791427/chronique-au-pays-des-lacs
Damien dit: Et Macron qui ne décrète pas l’état de siège !
C’est sans doute qu’il n’apprécie pas, lui, le fameux bain recommandé par Rika Zaraï.
Dans certains hôtels de Suisse l’on trouve une Bible sur la table de nuit, par chance j’ai toujours au moins un livre dans mes bagages.
renato dit:
Tu as des livres plus intéressants que Ecclésiaste?
L’émeute est en train de décroître,
–
Gné ? (pour reprendre des propos de François Hollande) n
Paul Klee « Touristes », 1937
Charbon, pâte et aquarelle sur papier posé sur la monture de l’artiste
https://scontent.ftls1-1.fna.fbcdn.net/v/t1.6435-9/53076500_2541749009230196_8199234907575156736_n.jpg?stp=dst-jpg_s640x640&_nc_cat=100&ccb=1-7&_nc_sid=9267fe&_nc_ohc=FG5zblMSXcUAX9m_l8r&_nc_ht=scontent.ftls1-1.fna&oh=00_AfAaiTK5swiig9OikCRs0s6_iKnL9dmiRnhm0OreiRR_Lw&oe=64C75FE5
Mimi Pinson dit
C’est Las Meninas de Klee.
La chute vertigineuse de la peinture en 4 siècles !!!
Ou l’augmentation ahurissante de la connerie humaine en général et celle des snobs en particulier?
Borges écrivait quand même pas mal de conneries.
Marie Sasseur
Dit celle qui en écrit deux douzaines par jour ici depuis 20 ans…
Il a braqué sur moi son pistolet à eau : – Donne-moi ton fric ou je te noie !
Eric Chevillard
plus intéressants que l’Ecclésiaste?
Pourquoi l’homme d’aujourd’hui, inquiet et fatigué, se sent-il de plus en plus étranger dans ce monde moderne qu’il a lui-même créé ?
Pourquoi l’homme est à la fois unité et multiplicité ?
Pourquoi la valeur d’une idée, comme celle de toute chose, est toujours relative ?
Pourquoi pour commander à la nature, il faut lui obéir ?
Pck la nature reprend ses droits.
Et si nous l’avons oublié, elle nous le rappelle vertement.
Passetemps.
Tiens ! dédé, qui se vendait par un type d’esprit et, appuyé par quelques conformistes, vantait sa capacité à faire dans l’humour, n’arrive pas à surmonter la honte de ne pas avoir compris une banale forme d’ironie. Portant, mon post répondait à l’inutile information qu’il m’avait destinée : renato, une fresque représentant une pizza vient d’être découverte à Pompéi ».
N’ayant par ailleurs aucune familiarité avec l’histoire aussi qu’avec les langues, le même laisse fuir une occasion de réfléchir. Donc en prévision de l’incapacité qui est la sienne d’un minimum de curiosité et afin de inspirer une stupide polémique ai fait de l’ironie, j’ai appelé Éris à l’aide et par le biais de la pomme d’or qu’elle lança lors du banquet pour la célébration du mariage de Pélée et Thétis, futurs parents d’Achille, ai remis sur la table cette baie comestible dodue avec un nombril, en l’appelant par le nom que lui donna Pietro Andrea Mattioli dans son Medici Senensis Commentarii puis dans le célèbre Herbarius ; nom dont l’étymologie renvoie au latin pomum aureus… sans oublier que grâce aux qualité aphrodisiaques que lui étaient attribuées, les Français l’appelaient pomme d’amour — sur les traces probablement de l’explorateur et poète Walter Raleigh, qui aurait fait don à la reine Elizabeth d’un plante de tomate chargée de ses fruits, la lui présentant sous le nom apples of love.
Tout ça étant donné, pourquoi ne pas imaginer une fiction qui attribuerait aux navigateurs Chinois la découverte de cette chose dodue, avec un nombril ?
Enfin-bref ! on comprend aisément que ce n’est pas demain que ce drôle de gus qui accepte sans peine les fictions poutiniennes (ces mensonges faites en vue de tromper autrui) lira le Finnegans : fine (it), encore(fr) !
Incidemment, j’ai écrit : « Une offa (fougasse au petit épeautre) pourquoi pas, ce ne serait pas une grande découverte archéologique. Ou alors les Romains [je souligne « ou alors »] avaient déjà ouvert une voie commerciale vers les Amériques… via la Chine… ce qui n’est pas impossible si on tient en compte qu’au IIe siècle av. J.-C., le monde romain entretenait des relations avec Zhang Qian, explorateur et envoyé impérial chinois… »
Et sur cette base, en comptant sur le sérieux du lecteur lambda : « Évidemment, les tomates venaient de Chine — déjà à l’époque première productrice mondiale * —. L’on doit par ailleurs à une tomate chinoise, dite pomme d’or, la guerre de Troie. »
Mais le nôtre, en bon animal spinal, s’est arrêté au deuxième détail plus facile à attaquer que le premier… le premier qu’il n’a probablement vu
Cela dit le nom aztèque de la chose n’est pas tomatl mais xitomatl — espagnol jitomate —.
* https://www.atlasbig.com/fr-fr/pays-par-production-de-tomates
Je laisse au patient lecteur le plaisir de corriger quelques éventuelles erreur.
erreurS
sur une feuille d’A. Camus 21×29,7 dont les deux examinateurs ne verront même pas que les plus brillantes auront été écrites par un robot ?
Janssen J-J
Les examinateurs ne s’,intéressent pas aux robots.
Pas un poil.
Tu perds ta queue.
Elle est sur la table de nuit de rose.
Quant on a de l’esprit, on en use à bon escient.
Et mieux vaut, dans ce cas précis, en faire plutôt moins que trop.
Définition élastique de l’amitié par les deux congruents ; leur géométrie variable.
Je n’en suis pas et je n’ai pas de table de nuit.
@ nez camus…
J’espère que vous avez raison, rz, et que mon rêve inhibiteur n’était qu’un cauchemar dont la réalité n’adviendra jamais, ni à science pot… ni t’ailleurs !
ils voulaient dire : la table de nuit en bois de rose,… mais ça ne rimait pas. Ne point s’en offusquer, je pense,
Vos passetemps font voir trop de délicates sinuosités mentales d’une abyssale profondeur, RM. Intéressantes pour les non concernés directs, mais incompréhensibles et répulsives et noyables pour la plupart des 5 tomates ayant voulu entrer dans le vif des entrailles du titanik… Moi, je vous mets au moinsss 3 étoiles au ketchup-sué, pour y avoir survécu. Bravi, Simo, & tchin-tomic, céleur !
S’agissant de votre intéressante visite guidée au CES, il faudrait actualiser le sujet en précisant quand il est devenu CESE (…et environnemental). Merci pour votre aide.
@Pablo75 dit: à
Paul Klee « Touristes », 1937
(…)
C’est Las Meninas de Klee.
La chute vertigineuse de la peinture en 4 siècles !!!
Ou l’augmentation ahurissante de la connerie humaine en général et celle des snobs en particulier?
https://pbs.twimg.com/media/Fz9fk3AXwAAeTo7?format=jpg&name=small
Histoire de Bible des Gédéons…
(…)
Rocky Raccoon, checked into his room
Only to find Gideon’s Bible
Rocky had come equipped with a gun
To shoot off the legs of his rival
His rival, it seems, had broken his dreams
By stealing the girl of his fancy
Her name was Magill and she called herself Lil
But everyone knew her as Nancy
Now she and her man, who called himself Dan
Where in the next room at the hoedown
Rocky burst in and grinned in a grin
He said, « Danny boy, this is a showdown »
But Daniel was hot, he drew first and shot
And Rocky collapsed in the corner
(…)
Lyrics & music P.McCartney
La chute vertigineuse de la peinture en quatre siècles!!!
Paul KLEE (1879-1940)
Artiste dégénéré
Alors que la Première Guerre Mondiale éclate, Paul Klee est convoqué dans les régiments de réserve et continue de peindre. Alors que l’Europe est dévastée, les années 20 sourient à l’artiste, propulsé au rang des grands noms de l’art moderne allemand. Plusieurs expositions à la galerie berlinoise Der Strum, une première rétrospective de son œuvre avec près de 350 pièces exposées à Munich, pour n’en citer que quelques-uns. Sa notoriété grandissante, il est invité à enseigner au Bauhaus à Weimar, puis à Dessau. Dans cette école de design, il retrouve son ami et voisin Wassily Kandinsky. Mais, ce nouveau rôle de professeur occupe grandement Paul Klee, qui n’a plus autant de temps pour peindre. Alors que l’artiste prépare minutieusement ses cours en Allemagne, ses œuvres transitent de cimaise en cimaise. Il fait son entrée à la Nationalgalerie de Berlin avant d’avoir sa première exposition individuelle à New York en 1924. A l’occasion de ses 50 ans en 1929 plusieurs expositions seront organisées aussi bien en Europe que sur le continent Américain. Alors que son ascension sociale et artistique suivait une progression géométrique, elle s’arrêtera abruptement en 1933 avec le parti national-socialiste qui prend le pouvoir en Allemagne, l’art de Paul Klee est considéré comme « dégénéré » et le professeur est congédié de l’Académie de Düsseldorf, où il enseignait depuis quelques années.
https://pbs.twimg.com/media/Fz9fk3AXwAAeTo7?format=jpg&name=small
Jean Langoncet dit:
Excellent !!
Alexandre Vialatte
·
PANORAMA DE JUILLET
Cependant l’été sévit. Le soleil tombe d’aplomb. Le ruisseau tarit, la vipère se dessèche. Le porc-épic rôde autour des campings, avide de sel pour fixer l’eau dans le sang. Il ronge les selles, les mocassins, les manches de pioche, tout ce qu’imprègne la sueur humaine, qui est riche en chlorure de sodium. Aux terrasses des cafés, on voit des hommes superbes, gras et massifs, les cheveux coupés en brosse, la chemise ouverte sur la poitrine, boire sans fin des demis de bière dorée que leur apportent incessamment, sur des plateaux qui passent en l’air au-dessus des têtes, des garçons surveillés par le maître d’hôtel qui a une tête de grand éditeur. Les brasseurs édifient des fortunes incroyables. Ils ne voyagent plus qu’en première dans le métro. Leurs enfants, gâtés par l’argent, prennent des habitudes désastreuses. Ils se suicident du haut du rocher de Monaco. La mer les jette sur le rivage à marée haute et les remporte à marée basse. La lune brille sur les vagues sinistres comme dans un poème de Hugo.
C’est pourquoi l’homme part en vacances à la recherche de la fraîcheur. Les vacances datent de la plus haute antiquité. Elles se composent régulièrement de pluies fines coupées d’orages plus importants. Ils attaquent à la mitraillette. La foudre tombe sur le clocher du village ; elle enflamme les toits de chaume, elle affole les taureaux qui se répandent dans les rues et chargent les hôtels où ils se prennent souvent dans le tambour de la porte, ce qui empêche tous les clients de sortir. Les clients sont furieux, on retarde le dîner. La flamme, les fauves, les portiers hébétés, le vieux berger foudroyé sous un chêne composent un tableau shakespearien.
La Montagne, 19 juillet 1966.
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@ Mimi Pinson
Tous les artistes considérés comme « dégénérés » par les nazis sont des génies.
Klee a été considéré comme « dégénéré » par les nazis.
Donc Klee est un génie.
Il y a peu de choses aussi crétines que l’utilisation politique du fascisme ou du nazisme à des fins esthétiques.
Ta « démonstration » prouve que tu es proche de la débilité mentale. Ou que tu as 14 ans.
Tous les artistes considérés comme « dégénérés » par les nazis sont des génies.
Cela, c’est vous qui l’écrivez M.Pablo.
Klee est un excellent peintre, voilà ce que je pense.
Et puis c’est tout.
Bonne nuit à toutes et à tous.
il y va pas par 4 chemins, ce gars-là… quand il aime pas qq choses, il hait ceux qui apprécient… C’est un drôle de loustic, ma concierge qui le espagnole qui le connait bien me souffle qu’il a eu un traumatisme incurable quand il était jeune : pas d’autres ressources pur lui pour survivre que d’enfoncer à mort ceux qui admettent ce qu’il ne comprend pas lui-même. Elle me dit que cet espagnolisme, bien décrit par Proust, est une névrose plutôt répandue chez celzéceux qui ont ça dans le sang depuis la Reoonquista. Pas s’en offusquer, je pense. Plutôt donner des klés aux gorets des pusses de montreuil, hein Mimi ?… 🙂
tu corrigeras les fautes, qu’elle y dit !… Tu vas pas non plus lui mettre le beurre sur ses épinards, dans la soue, hein ?…
kikfik bourricot / et donc, tous les âgés de 14 ans sont des débiles mentaux… QED – Sortons.
l’a pas compris que Langoncet se froutait de sa gueule. Quel gros boeu, ce gars-là, frinch’min !
(épicez tout) !
ce qui me contrarie, c’est le lien (étymologique) de bagne et de bain!
https://www.cnrtl.fr/etymologie/bagne
@La chute vertigineuse de la peinture en quatre siècles!!! / Klee a été considéré comme « dégénéré » par les nazis
Du progrès en art. Tout ça pour une torta, qu’au demeurant rien n’interdit de garnir de tomate ; si ressembler à une vulgaire pizza est vendeur
Bonne soirée aux hutins cablés
https://www.youtube.com/watch?v=YsyhLSop0SE
Hakuin, Blind Men Crossing a Bridge :
Pour ebaucher une uchonie, non seulement il faut du talent, mais il faut d’abord maîtriser la réalité historique et scientifique de la culture de la tomate, et des routes commerciales, sinon, loin d’en faire une histoire épatante comme celle de Laurent Binet, ça reste une idiotie de René, qui met cela sur le compte de l’ironie, alors qu’il est bien le seul à y croire.
L’histoire de la tomate sauvage, c’est par ici , d’un passionné:
http://www.leblogadupdup.org/2018/09/24/lhistoire-de-la-tomate-2/
Tiens René, prends-en de la graine , en grainothèque ou à la bibliothèque.
https://geographiesenmouvement.com/2021/08/31/la-tomate-plante-imperiale-a-surveiller-de-pres/
Pourquoi selon certains, une France multiculturelle serait aussi une France multiconflictuelle ?
Dimanche 2 juillet 2023
Les enfants,
Le bonheur fou d’être enseignant !
https://youtu.be/M1BCl8TEi_w
Et, bonnes vacances ♥️
France multiculturelle.
Une me dit que, depuis vingt cinq ans en France, venant du Maghreb, elle n’a jamais rencontré le racisme.
DIMANCHE 2 JUILLET 2023, 5h14
Que les jeunes voyous mineurs qui dispersent leur énergie d’émeutiers à travailler les techniques de pillages se coltinent la vie 35h comme les honnêtes gens, voila le rêve des contribuables de l’Hexagonie qui entretiennent, pour aucun résultat, leurs parents débiles et incompétents …
Insoumission ? Piège à cons !
Bon dimanche, camarades !
Voilà comment y arriver, un élève de la brousse donne la recette :
https://www.instagram.com/p/CuKOqa_I3uV/?igshid=YTUzYTFiZDMwYg==
Qu’on les renvoie dans la brousse ces petits cons et qu’ils travaillent pour se nourrir.
À Marseille, il y a dix ans, des enseignants emmenaient leurs élèves en voyage scolaire à Mayotte pour découvrir leurs racines.
C’est un grand branleur.
Avant hier, au supermarché, ai croisé un kabyle qui ne m’a pas dit bonjour. Je l’ai interpellé « eh bonjour monsieur B. »
Qu’on ne me fasse pas iech, j’en ai plein le cul des accusations de racisme.
Y a 35 ans au square, sa femme et moi étions avec nos enfants de deux ans et demi. Je m’en souviens comme si c’était hier. Au départ du parc pour enfants, il manquait un moule à sable jaune en forme d’ananas ; nous avions les mêmes. La mère s’est ruée dessus et est partie avec. Je me suis retrouvée sans le moule perdu dans le bac à sable.
Ses quatre ou plus ? enfants ont tous d’excellentes situations.
Ils sont en froid avec l’unique fille, médecin.
Il y a une semaine, j’ai appris pourquoi.
Son mari, elle, elle l’a choisi au bled. C’est son cousin en ligne directe. Ses frères ont fait pareil avec leurs femmes : ils les ont achetées au bled.
Ses parents ne lui parlent plus, à leur unique fille.
La mère, aujourd’hui, est déguisée en carnaval.
Le père, ce qui le caractérise haut et fort, depuis trente cinq ans, c’est son arrogance.
Le policier, s’il a tiré sur l’ado.récidiviste de dix sept ans, ce n’est pas parce qu’il est arabe.
Que personne ne vienne me chercher sur le racisme en France.
J’ai rêvé toute la nuit de ma mère Emma dans son EHPAD et elle parlait. Je me taisais.
Et je lis son horoscope.
https://www.courrierinternational.com/horoscope/semaine-du-29-juin-au-5-juillet-2023/gemeaux
Bon dimanche à tous,
Le policier, s’il a tiré sur l’ado.récidiviste de dix sept ans, ce n’est pas parce qu’il est arabe.
Vos propos sont incohérents. Il faut plutôt témoigner du contraire, que le flic a tiré sur l’ado arabe parce qu’il était arabe. Les mots ont un sens. Cela me rappelle Jean Genet à l’entrée de Sabra et Chatila. L’officier israélien lui demande : tu vas raconter ce que tu as vu, et Genet lui répond oui. Là aussi, pour Nahel, il y a quelque chose à raconter, pas forcément par des journalistes, mais par des écrivains, des religieux, des poètes comme Gent, des Genet d’aujourd’hui — y en a-t-il encore ? Et puis bravo à l’internaute qui hier a reconnu le poème de Mandelstam. Alors, prions ! Et témoignons, osons-le ! Le flic a tiré PARCE QUE, et c’est clair ! rose, tu te gourres !
Bibliothèque publique de Walsall ds les Midlands. 5300 livres en hindi, 3200 en ourdou et une centaine en pendjabi. Et des milliers en anglais. C’est CA, le multiculturalisme.
« Ce que j’aime en ma folie, c’est qu’elle m’a protégée, du premier jour, contre les séductions de « l’élite » : jamais je ne me suis cru l’heureux propriétaire d’un « talent » : ma seule affaire était de me sauver – rien dans les mains, rien dans les poches – par le travail et la foi. Du coup ma pure opinion ne m’élevait au-dessus de personne : sans équipement, sans outillage, je me suis mis tout entier à l’œuvre pour me sauver tout entier. Si je range l’impossible Salut au magasin des accessoires, que reste-il ? Tout un homme, fait de tous les hommes et qui les vaut tous et que vaut n’importe qui.
Jean-Paul Sartre – Les Mots
On voit bien qu’il y a, dans une partie de la population française , une relation difficile avec l’autorité. Les maires, les enseignants, les médecins, les policiers sont la cible d’incivilités. Leurs paroles et leurs actes sont remis en question. Leur mandat, leur savoir, leur statut, leur mission de maintien de l’ordre sont contestés. La légitimité que leur confère une élection, un diplôme, un uniforme leur est non seulement déniée, elle semble susciter une hostilité par principe. La seule autorité qu’ils reconnaissent est celle d’ une star du football qui, à travers un simple tweet, a (apparemment) le pouvoir de siffler la fin de la récréation.
On voit bien
C’est très clair, Miss Neuhoff. Pendant votre heure bleue, la nouvelle marquise des anges joue du foutreball.
Il faut une équipe mixte pour jouer au foutreball, Phil ?
Très beau portrait d’une quadragénaire raciste fort en colère dans la Boston des années 70’… De quoi donner à méditer aux contempteurs de l’Heure bleue… (Denis Lehane, Le silence, Gallmeister, 2023, trad. F Happe, 25,40 euros, hélas !). Bonne lecture ? ou bon dimanche ?
Dennis Lehane (opus)
ahhhh, j’ai oublié de marquer, hier, que le message sur le CESE vous était adressé, jzmn – Bàv.
@ Tout un homme, fait de tous les hommes et qui les vaut tous et que vaut n’importe qui.
Un peu frelatée voire faisandée, comme citation à commenter pour classes en phase terminale, non, jzmn ?
« À 1h30 du matin, tandis que je me trouvais à l’hôtel de ville, comme depuis 3 nuits, des individus ont lancé une voiture bélier sur mon domicile avant d’y mettre le feu pour incendier ma maison, dans laquelle dormaient ma femme et mes deux jeunes enfants »,
Vincent Jeanbrun, maire de L’Haÿ les Roses.
C’est surement à cause de la pauvreté et du racisme structurel de la société française.
Damien, ce serait bien si vous arrêtiez de délirer car il vous arrive d’écrire des choses intéressantes. Délirez vous parce que vous avez ponctuellement des crises de delirium incontrôlables ou parce que, au fond, vous êtes complètement con ?
J’avais vu, JJJ.
Mais dès la première photo et la première légende j’annonçais le Cese…
https://www.lelezarddeparis.fr/un-palais-en-beton
Parmi toutes les conneries écrites par Sartre, celle-ci est en effet assez emblématique.
Celle du garçon de café qui joue au garçon de café n’est pas mal non plus.
Ce que l’on voit en France actuellement n’est que le résultat d’une attitude passive, voire hostile, envers les solutions innovantes.
La légalisation des drogues par exemple. Seulement des arrogants dépourvus d’une culture politique adéquate peuvent croire qu’éradiquer ce commerce est possible.
Exemple historique. Lorsque les groupes religieux et politiques caractérisés par un fort moralisme (la soi-disant Sobriety Society) n’eurent plus d’influence sur le pouvoir politique et le Blaine Act fut ratifié, les USA se retrouvèrent avec une population — femmes comprises — adepte de boissons contenant plus de 21 % en volume d’alcool éthylique. Or, avant la prohibition il y avait certainement une consommation d’alcool, mais elle était plutôt limitée, car le gros de la population ne buvait que de boissons à bas taux alcoolique et en petite quantité (bière autour des 4° les Anglo-saxons ; piquette rouge les Latins ; les femmes ne buvaient pas).
Enfin, les informations sont disponibles même pour le personnel politique.
Pour une approche facile :
Johann Hari, La brimade des stups (Chasing the scream), éditions Slatkine&Cie.
Interview :
https://www.letemps.ch/suisse/legaliser-drogues-cest-restaurer-lordre-chaos
2.7 — 9.16
frelatée mais toujours d’actualité, JJJ.
N’est-il pas savoureux d’entendre Sartre parler de salut ?
Voici le témoignage d’une ecrivaine de la génération suivante-il faut updater un peu- avec quelques vérités, indéniables comme le contrôle au faciès, b a ba du manuel du beauf franssais en uniforme,
, beaucoup de vengeance , et de haine, dans son texte. Comme l’amère mère Ernaux.
« Kaoutar Harchi, écrivaine, sur la mort de Nahel M. : “Si eux vont sans honte, nous n’irons pas sans révolte” »
« Avant que Nahel ne soit tué, il était donc tuable. Car il pesait sur lui l’histoire française de la dépréciation des existences masculines arabes. Il pesait sur Nahel le racisme. Il y était exposé. Il courait ce risque d’en être victime. La domination raciale tient tout entière en ce risque qui existe. »
https://www.telerama.fr/debats-reportages/kaoutar-harchi-ecrivaine-sur-la-mort-de-nahel-si-eux-vont-sans-honte-nous-n-irons-pas-sans-revolte-7016222.php
Bon dimanche, Damien.
Non.
Le flic n’a pas tiré sur l’ado. pck il était arabe.
La suite le dira.
Tout ce qui s’en est ensuivi est totalement injustifié, ce déferlement de violence.
Je me goure, certes, mais sur ce sujet, je ne pense pas.
Le Figaro décrit l’enterrement de Nahel, loin des journalistes qui ont été éloignés sèchement par le service d’ordre. C’était la volonté de la famille. Les femmes, selon la tradition musulmane, n’ont pu assister à l’inhumation. Elles devront attendre trois jours pour venir se recueillir. le Figaro décrit le cas d’une gentille adolescente qui en a été très déçue. Je cite le canard :
Résignée, une jeune adolescence, a rebroussé chemin, après avoir attendu près de deux heures. «Ça fait mal. Je voulais vraiment me recueillir. Je reviendrai dans quelques jours.»
N’importe quoi les mots de Kaoutar Harchi.
Je rappelle que Pap N’Diayé a subi lui-même gare du nord les contrôles au faciès, a émigré à Berlin est aujourd’hui ministre de l’Educ Nationale.
Nadia Vallaud Belkacem aussi a été ministre de l’éducation nationale.
Il s’agirait de stopper les inventions de toutes pièces.
En France.
Peut-être que cette adolescente toute mignonne tient un journal, comme Anne Frank ? Peut-être qu’elle le publiera quand elle sera grande ? Elle dénoncera les mêmes choses que sa devancière, selon moi…
Bon dimanche chère Sasseur !
« La suite le dira. »
La suite !
Du fait de l’inconséquence et de l’irresponsabilité de la gauche, qui a attisé la haine contre Macron, c’est la voie ouverte pour Marine Le Pen, rose.
Entre l’islamisme et l’extrême droite, avez-vous fait votre choix ?
« Damien délirez vous parce que vous avez ponctuellement des crises de delirium incontrôlables ou parce que, au fond, vous êtes complètement con ? » (Closer)
Cher Closer, votre question sanitaire est excellente ! J’ai consulté les autorités supérieures de l’Olympe et pour cela lancé un dé* cubique magique.
Le Destin a sorti 3 fois un 2 : donc, l’ami Damien, il est vraiment con, vu de l’Olympe, comme de Porquerolles, centre insulaire de la pensée occidentale.
*j’utilisais, naturellement, un cube africain en ivoire, où toutes les faces portaient, évidemment, le chiffre 2…
JC….. dit: Le Destin a sorti 3 fois un 2
De là à penser que Damien est dans un état second…
Hier soir en rentrant chez moi, il n’y avait pas de tram.
Je poursuis donc la route à pied entre la porte de Vincennes et mon domicile, deux stations plus loin.
Sur le trottoir, je croise une femme, quarantenaire, mince, bien mise de sa personne, les cheveux grisonnants taillés au carré.
A mon approche, elle me fixe du regard et chantonne : « Ami, entends-tu le vol noir des corbeaux sur nos plaines… »
Je lui fait signe que oui, en hochant la tête, et poursuis mon chemin en pensant que décidément à Paris les fous sont dans la rue…
il pesait sur lui l’histoire française de la dépréciation des existences masculines arabes. Il pesait sur Nahel le racisme. Il y était exposé. Il courait ce risque d’en être victime.
–
Dans vouloir excuser le policier, il pesait surtout sur la victime de conduire dangereusement une voiture rapide et puissante, sans permis, dans un couloir de bus, à 17 ans, et d’avoir au final refusé d’obtempérer.
Là victime est coupable d’avoir commis toutes ces infractions.
Le gérant de supérette qui voit son commerce détruit et pillé n’est coupable de rien, lui. Il peut tout-à-fait être « arabe » par ailleurs.
décidément à Paris les fous sont dans la rue…
En province de par chez moi, c’est la calme relatif, seulement des tirs de feu d’artifice, mais c’était une fête municipale à la grande bouffe!
Cela dit, il y a quelques jours au plus fort des évènements, j’étais dans ma cuisine vers les neuf heures du soir, fenêtre ouverte sur la rue étroite médiévale. Je m’y penche et je vois deux types bien blanc dont l’un commence à écrire avec un gros feutre sur une plaque métallique. Encore une pollution visuelle dans ce cadre historique. Je cris, excusez-moi de le dire, « connard » i continu d’écrire et alors le réflexe me vient de lui envoyer un verre d’eau par la fenêtre. Voilà.
La prochaine fois je préparerai une cuvette d’eau sale avec de la graisse ou du savon rt je balancerai le tout de la même façon.
Le lendemain, je suis descendu dans cette rue et j’ai lu son graffiti : « nique les flics ». Un petit con, la vingtaine tout au plus, blanc de poulet.
je crie, etc.
» Chère Mounia »
Lettre a la maman de Nahel ( l’auteurE, accessoirement la copine du directeur des programmes de la télé, suppose que la maman a fait de longues études de lettres et qu’elle est à l’ecoute de radio paris…)
« Chère Mounia,
Je vous ai vu hier, lors de la marche à Nanterre, perchée en haut d’un camion, de blanc vétue, le poing levé, le visage fier. Je vous ai vu le menton déterminé, devant une foule digne et populaire scander “Justice Pour Nahel”. La scène pourrait surprendre, et d’aucuns pourraient se demander comment est-ce possible qu’une mère qui vient de perdre son fils ne soit pas recroquevillée. Vous le sentez déjà, votre deuil ne vous appartient plus. Vous l’avez décidé, il sera public, collectif, politique. »
Une grosse faute, d’entrée de jeu.
» je vous ai vu (sic) »
blanc de poulet
comme votre cervelet
Comme le bon Will a quelque part écrit : « Fou est l’homme qui parle à la lune. Insensé celui qui ne les écoute pas. »
Raphaelle Peale
Still Life with Cake
Artist: (1774–1825)
1818
Culture: American
Medium: Oil on wood
Reste la leçon de l’Arioste : l’action inutile de nous, cachés derrière nos illusions ; la prédominance de la fortune et du hasard sur notre capacité à maîtriser le destin car la folie, la vanité, les illusions habitent la Terre et la raison est sur la Lune…
Une nature morte pré-morandiene :
On voit bien qu’il y a, dans une partie de la population française , une relation difficile avec l’autorité.
Alexia Neuhoff dit
Peut-on être plus « politiquement correct »que notre A(ndouille) N(ationale)?
Quelle partie, ma poule? Pourquoi tu ne dis pas la vérité: « On voit bien qu’il y a chez la racaille une relation difficile avec l’autorité »?
Tant qu’il y aura en France autant de cons niant la réalité, la réalité continuera de se venger des Français.
Et tant que les Français seront malades des mots, ils subiront les conséquences de leurs diagnostics totalement à côté de la plaque.
Les Français sont le peuple le plus intelligent du monde, mais aussi le plus frivole et, in fine, le plus con.
Et leur connerie s’aggrave tous les jours…(et culminera en 2027 en mettant l’extrême-droite au pouvoir).
Nature morte de Juan Sánchez Cotán (1560-1627):
https://smarthistory.org/juan-sanchez-de-cotan-quince-melon-and-cucumber/
eh bé moi closer je commençais à le trouver plus sympa qu’en ses débuts, ce damien, bien moins con qu’il en avait l’air… Les idées qu’il vous partageait vous le rendait aimable, mais vous avez vite compris qu’elles étaient du flan, alors vous ne le supportez plus… Donc il est « ouf-ou-kon »… Le binarisme de droite, quand tu nous tiens… Mais non, closer, il se laisse juste aller un brin, et ses divagations surprenantes m’étonnent, parfois me ravissent… Ca va sans doute pas durer, hein,… Vous, le closer, vous nous resterez toujours sans surprise, ç’est ce que je reproche à la rigidité cadavérique de certains erdéliens… leurs obsessions politiques sont précodées, encodées, lassantes, vaines, en somme, quoik…
au fait: »
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PÉRISCOPES
Apocalypse mode d’emploi
Publié dans le magazine Books n° 33, juin 2012.
SAUVEGARDER CET ARTICLE
Point d’orgue de l’eschatologie biblique, le dernier livre du Nouveau Testament aurait en fait été rédigé dans un esprit antichrétien.
https://www.books.fr/apocalypse-mode-demploi/?utm_source=Quotidienne&utm_campaign=9cb58f6c0f-EMAIL_CAMPAIGN_2018_12_18_09_18_COPY_01&utm_medium=email&utm_term=0_dd2f7ed84c-9cb58f6c0f-36881565
Jésus et Pierre marchent sur l’eau
Matthieu 14, 22-33
pourquoi ne nagent-ils pas? Hein? Samuel?
Ils savent sur quelles pierres poser les pieds, simplement.
Pablo75 dit:
« Quelle partie, ma poule? Pourquoi tu ne dis pas la vérité: « On voit bien qu’il y a chez la racaille une relation difficile avec l’autorité »? »
Pablo, chéri, voudrais-tu développer ce thème de « la racaille » que j’ai un peu de mal à saisir dans sa réalité sociologique ?
Le bon Will.
—
En partance pour les terres du gentleman farmer, renato.
Ma mission, prouver qu’il n’est pas la reine Victoria.
« Mr Shakspear, I presume? »
« Bloome Esq. de la rdl, I suppose ».
voudrais-tu développer ce thème de « la racaille » que j’ai un peu de mal à saisir dans sa réalité sociologique ?
Alexia Neuhoff dit:
Sors un peu de ton quartier du XVIe, Grosse Andouille, et descend dans la réalité. Ou arrête de parler de politique.
La France crève de crétins qui vivent hors-sol comme toi et qu’on entend partout toute la journée enculer des mouches en plein vol.
Tu n’as pas compris encore les « performances » électorales de la Gauche caviar française?
« la racaille » c’est ce qu’un grand homme politique de gauche, ministre de l’Intérieur sous Mitterrand, qualifiait de « sauvageon », Alexia.
Vous ne le saviez pas ?
Le fruit actuel d’une longue tradition sociologique : les « apaches », voyous des faubourgs (fin 19e-début 20e siècle), blousons noirs à l’époque des yéyés, devenu casseurs sous Charles Pasqua, le « racaille » ou « caillera » contemporain désigne un jeune banlieusard, majoritairement d’origine africaine, mais pas seulement, qui ne respecte pas la loi républicaine : dealer, casseur, pilleur ou v(i)oleur.
Un excellent film sur les racailles, Alexia, que je vous recommande, quoi que pas très politiquement correct !
https://fr.wikipedia.org/wiki/Les_Kaïra
@les hutins cablés
Quand tout l’monde dort tranquille
Dans les banlieues-dortoir
C’est l’heure où les zonards descendent sur la ville
Qui est-ce-qui viole les filles
Le soir dans les parkings
Qui met l’feu aux buildings, c’est toujours les zonards
Alors c’est la panique sur les boulevards
Quand on arrive en ville
Quand on arrive en ville
Tout l’monde change de trottoir
On a pas l’air virils mais on fait peur à voir
Des gars qui se maquillent
Ca fait rire les passants
Mais quand ils voient du sang sur nos lames de rasoir
Ca fait comme un éclair dans le brouillard
Quand on arrive en ville
Nous tout c’qu’on veut c’est être heureux
Être heureux avant d’être vieux
On n’a pas l’temps d’attendre d’avoir trente ans
Nous tout c’qu’on veut c’est être heureux
Être heureux avant d’être vieux
On prend tout c’qu’on veut mais en attendant
Quand on arrive en ville
On arrive de nulle part
On vit sans domicile, on dort dans des hangars
Le jour on est tranquille
On passe incognito
Le soir on change de peau et on frappe au hasard
Alors préparez vous pour la bagarre
Quand on arrive en ville
Quand la ville souterraine
Est plongée dans le noir
Les gens qui s’y promènent ressortent sur des brancards
On agit sans mobile
Ça vous parait bizarre
C’est p’t être qu’on est débile, c’est p’t être par désespoir
Du moins c’est ce que disent les journaux du soir
Quand on arrive en ville
Nous tout ce qu’on veut, c’est être heureux
Être heureux avant d’être vieux
On a pas le temps d’attendre d’avoir trente ans
Nous tout ce qu’on veut, c’est être heureux
Être heureux avant d’être vieux
On prend tout ce qu’on peut en attendant
Quand viendra l’an 2000 on aura quarante ans
Si on vit pas maintenant, demain il sera trop tard
Qu’est-ce qu’on va faire ce soir
On va peut-etre tout casser
Si vous allez danser ne rentrez pas trop tard
De peur, qu’on égratigne vos Jaguars
Préparez vous pour la bagarre
C’est la panique sur les boulevards
Quand on arrive en ville, yeah!
Ce n’est pas parce que ces jeunes qui cassent n’ont rien de civilisé qu’ils n’appartiennent à la race humaine. Je suis choqué des propos des profs rapportés par Le Monde. N’est pas Anne Frank qui veut ! Ils appartiennent à une nouvelle décivilisation ». Soit. mais cela ne justifie pas la paresse des profs comme Alexia qui, au lieu de travailler vient écrire des commentaires ici. Tout être humain a droit à une aide. A la solidarité générale, même les sauvageons chers à Chevènement. Jadis, le Che miraculé de la République écrivait des livres. Cela lui a passé. J’en ai lu un une fois, c’était mou et bâclé, lamentable. Chevènement a toujours eu des affinités avec le coma. — J’y vais.
Faites passer, merci : Si ce soir vous pillez un Nike c’est possible de me prendre une paire de Air Jordan en 38? Blanches et vertes foncé, ou alors rose mais pas trop claires. Et faudrait les essayer parce que la dernière fois c’était trop grand. Ou si y en a pas prenez des Dunk low fushia. Merci!
https://twitter.com/schacharian/status/1675126936970960897
Mon Pablo est bien nerveux cet après-midi. Je conclus que l’andouille dont il fait beaucoup usage a dû constituer son plat de résistance (sic) au déjeuner et lui pèse sur l’estomac. Un peu de bicarbonate pourrait résoudre l’aigreur gastrique. Contrairement à Jazzi, il renonce à m’affranchir sur le sens de ce mot « racaille », préférant m’expédier vers le périphérique et m’interdire de « parler de politique ». Ce qui n’est pas aimable et dénote un machisme (pour ne pas dire misogynie) remarquable et que je croyais périmé. Pour ce qui est des « beaux quartiers » où, en effet, je navigue, ils ne sont pas uniquement peuplés d’honnêtes gens. S’ils n’ont ni les manières ni la tournure ni le langage (encore que…) de ceux que Jazzi dépeint, ils s’y entendent à piller l’Etat à travers la fraude fiscale notamment. C’est autrement plus important que de saccager une supérette. C’est aussi moins spectaculaire.
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