En nageant en écrivant
De même que souffler n’est pas jouer, se baigner et nager sont deux choses différentes, tout de même ! A l’approche des grandes vacances, il faudrait voir à ne pas confondre même si l’exquise couverture du petit album de Paul Morand Bains de mer, bains de rêve y invitait en 1960. Deux récents livres, plus sérieusement natatoires que ce bel éloge du farniente flottant, se font justement l’écho du souci de bien nager. Et je dois l’avouer, depuis trois mois que je rencontre des lecteurs dans des librairies un peu partout en France et au-delà, je suis frappé par le nombre de gens qui disent leur nécessité vitale de nager, de celles qui transportent de l’ivresse électrique au nirvana, quand tant d’autres ne pensent qu’à courir. Que ce soit dans une piscine pour aligner les longueurs encadrées par deux lignes balisées, dans un lac, dans un fleuve ou à la mer, ils confessent un même désir fusionnel avec l’eau. Et il ne faut pas beaucoup les pousser pour qu’ils se disent victimes consentantes d’une forme d’addiction.
De Chantal Thomas, outre ses travaux d’historienne sur Sade, Casanova ou Marie-Antoinette, les amateurs ont déjà pu se délecter de Souvenirs de la marée basse (2017) et de Journal de nage (2022). Deux livres étincelants placés, surtout le premier, sous le signe d’une mère indépendante, insoumise à la forte personnalité, qui s’affirmait en pratiquant une nage libératrice. Elle-même nageuse croyante et pratiquante, longtemps attachée au bassin d’Arcachon avant de se prendre de passion pour l’eau niçoise dans laquelle elle s’immerge à partir d’une petite plage entre les rochers, Chantal Thomas nous revient et elle y revient avec L’étreinte de l’eau sous forme d’entretiens avec Fabrice Lardreau (13 euros, 171 pages, Arthaud)
Elle va jusqu’à lui accorder des qualités morales au motif que, contrairement à la forêt ou à la montagne, éléments naturels plus effrayants qu’envoûtants pour ceux qui la connaissent mal, l’eau serait bonne, bienveillante, protectrice. Même l’océan lui parait sans danger. Comme si l’eau était dotée d’une pureté naturelle. Il est vrai qu’on l’approche dans un absolu dépouillement, ou quasi (autrefois en Angleterre, on nageait nus), alors que la montagne exige un équipement.
« Quand on nage, on tourne le dos au poids de la terre. Même si l’on peut nager le long du rivage, il y a toujours un moment où on lui tourne le dos, physiquement ou symboliquement… L’esprit même de la nage, pour moi, est de se détourner de la pesanteur matérielle, des soucis, des obstacles, des empêchements ».
Ce qui n’empêche pas d’autres de sérieusement gamberger lorsqu’ils s’agit de tromper l’ennui de l’entrainement et des longueurs sans cesse recommencer -à condition toutefois de ne pas écouter de la musique. Une jolie manière de dire que le nageur échappe à la gravité terrestre- mais pas seulement. Elle veut voir dans la femme qui nage, comme dans celle qui marche ou celle qui court, une femme qui fait voler en éclats l’assignation au foyer, celle qui se passe de toute évaluation du père ou du mari, celle qui s’épanouit loin de tout regard extérieur. Ainsi se sont-elles réapproprié leur corps. Cela dit, elle avoue sans mal préférer la nage très libre en mer à la natation assez sportive dans une piscine. A croire que le goût de l’eau, cette saveur si particulière plus ou moins salée, l’immersion dans les sensations du moment, s’accommodent mal des rigueurs de l’entrainement, son autodiscipline, ses chronométrages, ses performances. A Nice, lorsqu’elle nage en longeant la promenade des Anglais, sa situation lui autorise un autre regard sur le réel ; une manière d’être dans la ville sans y être ; ce qu’on appelle adopter le point de vue de l’eau.
On s’en doute, il n’est guère question de technique dans la conversation de Chantal Thomas, si agréablement légère. Tout pour l’esprit, le ressenti, la sensibilité, l’ineffable de la nageuse. Tout l’inverse de L’art de nager le crawl (Swimming The American Crawl, traduit de l’anglais par Michel Vaucaire, 165 pages, 19 euros, Séguier) de Johnny Weissmuller (1904-1984) paru pour la première fois en 1930. Parfaitement, « le » Johnny qui affola les bassins dans l’entre-deux-guerres avant de pousser son cri de Tarzan (en réalité, l’enregistrement d’un yodel autrichien monté à l’envers et en accéléré) dans la jungle hollywoodienne. Car on l’oublie, dans sa première vie, il fut un grand champion de natation américain. Son palmarès est éloquent : un record du monde au 100 mètres nage libre inégalé pendant dix-sept ans, une pluie de médailles aux JO de Paris en 1924 et à ceux d’Amsterdam quatre ans plus tard, cinquante-deux titres de champion des USA, vingt-huit record du monde etc Et dire qu’on lui avait conseillé de se mettre à la natation quand il était adolescent afin de vaincre sa poliomyélite !
Son traité, appelons-le ainsi, est aussi argumenté que les évocations aquatiques de Chantal Thomas sont poétiques. Dans les deux il est question de style mais ce n’est pas le même. Johnny, 85 kgs pour 1,89 mètres, 44 de pointure et 9 pour les gants, une silhouette serpentine et longue favorable à la glisse, n’a d’autre ambition que d’exposer sa méthode. Son entraineur, le légendaire William Bachrach qui l’a pris en main à 15 ans en 1920 à l’Illinois Athletic Club, n’y est pas étranger. Son nom est le mot le plus récurrent du livre avec « hydroplane ».
Que conseille Johnny ? En vrac : ne pas regarder ses rivaux, bien fléchir le coude à l’attaque afin de conserver sa souplesse initiale au bras lequel assure l’essentiel de la propulsion, s’autoriser un certain lâcher-prise, battre des jambes en partant des hanches et non des genoux, ne pas oublier que la natation donne faim, évitez les bassins munis de brise-vagues, se souvenir que l’eau est fuyante, garder à l’esprit que les acides étant les grands responsables de la fatigue il faut leur préférer les aliments alcalins, s’obséder de sa souplesse même lorsqu’on est au maximum de sa puissance etc
Après, faites comme vous voulez mais vous ne trouverez pas un entraineur pour vous conseiller de nager le crawl à la Johnny : tellement haut sur l’eau qu’il n’y plonge pas la tête. J’allais oublier ce qu’il dit aussi de la respiration : expirez sous l’eau par le nez, inspirez par la bouche hors de l’eau. Certes… Mais pour ça, je recommande plutôt un petit livre de Marielle Macé en pur espoir du souffle, essai sur nos asphyxies ordinaires et nos grands besoins d’air à paraitre à la rentrée, (120 pages, 8,50 euros, Verdier). Il s’intitule Respire et il fait du bien en ces temps pollués.
Cela dit, le meilleur passage de L’Art de nager le crawl est encore celui où Johnny avoue son impuissance à expliquer pourquoi la souplesse est le secret de l’art de se reposer en nageant. Il le dit d’une phrase qui pourrait résumer tout le livre, être l’alpha et l’oméga de son art poétique et, partant, de toute création littéraire :
« Il y a un véritable truc pour cela mais c’est difficile de le décrire sur le papier ».
(« Johnny Weissmuller du temps à la piscine Molitor où il fut brièvement maitre-nageur-sauveteur » photo D.R. ; « Leonor Fini dans les eaux vénitiennes » photo Henri Cartier-Bresson.)
1 170 Réponses pour En nageant en écrivant
Remarquable prescience du prestigieux passou avec sa tête d’affiche Tarzan…enfoncés tous ces jus de sociologues à la ramasse laquïsés, heureusement reservés aux abonolobotomisés.
Plus de nouvelles de Dame Clopine ! Raziée ? Funès fin de la Folie des grandeurs. Son vieux chameau Baroz la délivrera
Aux prochaines raillotss, comme dit le Sheick s’pire, mandez-nous KingKong dear Passou. La version séminale de 33, of course.
St Pancréas, les portes de l’aventure .
@ Damien
Je viens d’endosser un costume de « prof » et j’entends l’inaugurer avec vous. Ramenez-vous vite, avec vos oreilles (à tirer), vos doigts tendus (à frapper à l’aide d’une règle) et votre dos nu (à fouetter). Et n’allez pas tacher mon kilim !
On dénote de sacrées différences de style argumen-natatoire parmi les différents profs d’espagnol actifs ou retraités (P75), d’histoire-géo (jmb ; MC/PR), de français (PC ; r^z ; AN ; Dam ; Phil ; Ed.; CT ; etalii ; MS ; jzmn ; Closer ; B.; PE ;), de droit (JL), de littérature anglaise (rBl ; SV), de disciplines artistiques (lmd ; MP), de sciences technologiques (D. ; JC) au sein de notre Education nationale française. Pareille diversité fait indéniablement la richesse pédagogique de notre Nation.
avec sa tête d’affiche Tarzan…
Et le Gorille, donc! 🙂
Nicole Esterolle ( facebook)
QUAND LE PLASTICIEN ANIMALIER ORLINSKI SÈME LA PANIQUE DANS L’ART » COmTEMPORAIN »
Je vous joins copie du très savoureux article de la décidément excellente Roxana Azimi,( Le Monde ) qui fait là un vrai travail d’information de journaliste, qui ne se la pète pas « critique d’art », comme se la pètent ses homologues et néanmoins collègues du Monde… dont on connaît pourtant bien l’incompétence en la matière.
Lisez ce texte et, comme moi, vous boirez du petit lait…Car on y apprend plein de choses des plus croquignoles.
Ça démarre avec cette haine meurtrière qui existe entre deux féroce bestioles : le gorille de Richard Orlinski et l’ours de Xavier Veilla… haine paradoxale, car on s’attendrait plutôt à une solidarité confraternelle dans l’expression d’ une même grossièreté formelle et d’une égale vulgarité de fond.
Mais voilà ce qui se passe : L’ours s’inscrit dans la sphère duchampo-concetualo-bidulaire et pour cela vraiment « contemporaine » du financial art international et de l’art institutionnel national réunis…. Le gorille dans celui des productions indépendantes, tout autant financial , mais ne présentant pas les normes , accointances ou références nécessaires pour obtenir le la bel « contemporain »
Et c’est ainsi qu’on apprend que Veillan a fait un procès à Orlinski pour plagiat…mais qu’il a été débouté…Gniak ! Gniark !
Et c’est ainsi qu’on apprend que les œuvres du ringard Orlinski valent autant en ventes aux enchères que celles de Nervar Benêt ou Baniel Duren…Non mais, où va-t-on ma bonne dame ? Et vous comprenez alors la ire des business-art galeristes , des curators et des critiques d’art affiliés au système officiel de valorisation de l’art..
Et c’est ainsi qu’on apprend que Dame Hidalgo (mairesse de Paris) adore le canasson chromé de l’américain Charles Ray (poulain de François Pinaut ) quand il est installé sur sa place de la Bourse de Commerce…Qu’elle adore tout autant les gros matous crétins de Geluk quand ils sont installés sur les champs Elysées….mais qu’elle ne supporte par le gorille d’Orlinski, où qu’il soit installé dans sa ville..et qu’elle essaie de le virer le plus tôt possible.
Et c’est ainsi qu’on apprend que Lilian M’Bappé, Sharon Stone et Brigitte Macron, sont des fans d’Orlinski…
Cette dernière étant aussi fan de Vernar Benet , son voisin du Fort de Brégançon.
C’est dire qu’on est dans une sacrée patouille… et qu’on peut des demander s’il n’est pas possible de faire un lien avec les révoltes des quartiers …Mais bon…simple hypothèse perso…
Mais je vous garde le meilleur pour la fin : l’inénarrable Stéphane Corréard, gentif neuneu polyvalent , omniprésent sur la place de paris, galeriste, curator, critique d’art (et artiste peut-être ?) , fédérateur bien connu des galeries financières parisiennes, nous déclare ceci : « en excluant Orlinski des médias artistiques, des foires et des institutions, nous sommes paradoxalement responsables de son développement »…Ouarf ! Une telle tétanisante niaiserie, il fallait oser la dire !…Autrement dit : si , au lieu de le rejeter comme un malpropre, on avait accepté qu’Orlinski entre dans notre confrérie , sa reconnaissance ( son développement ) eût été bien moindre…
Il serait temps en effet qu’imbécillité institutionnelle et imbécillité indépendante se réconcilient…Parce qu’on en a marre de ce schisme meurtrier !
Quand Damien est arrivé sur la RdL, j’ai cru reconnaître Delaporte sous un autre pseudo. Puis j’ai eu des doutes. Maintenant je pense que ma première impression était la bonne. Delaporte était sujet à des bouffées délirantes du type de celles de Damien.
Un commentaire dans lequel je dézinguais les absurdités proférées dans Télétorchon par je ne sais quelle sociologue a été zappé par le modérateur.
Elle disait notamment que ce jeune était tuable parce que arabe. Elle ne se demande sans doute pas si Sarah Hal imi et tous les ju ifs, y compris enfants, tués par des islamistes n’étaient pas tuables parce que ju ifs. Si les victimes de la Prome nade des anglais ou du Bat aclan n’étaient pas tuables parce que supposés blancs et mécréants…
Bonnes questions n’est-ce pas ? Et vous me remerciez de les avoir posées.
Pourquoi la curiosité est une impulsion aveugle qui n’obéit à aucune règle ?
Pourquoi chaque être humain, pour celui qui sait observer, porte sur sa face la description de son corps et de son âme ?
Pourquoi selon Alexis Carrel, la science de nous-mêmes sera l’oeuvre de l’avenir ?
Orlinski « vaut » autant que Benêt et Buren? On ne peut se prononcer pour le premier, mais pour les seconds, cela fait x années qu’il n’y a rien à voir. Ce qui ne les empêche pas d’avoir un succès mérité, vu leurs publics ! MC
De la Bibliothèque de Peiresc:
« l’autorité est celle qui maintient les États, l’anéantissement de l’autorité royale cause le mepris des lois, et des lois méprisées causent licence et désobéissance. La désobéissance, la conspiration les cabales et les ligues,lesquelles ont leur prétextes spécieux ou la Religion, ou le bien public, ou service du Souverain, ou feindre de se défier de quelques ennemis puissants, le tout afin de s’unir en n’orant se choquer ». Ces ligues « ne tendent qu’à empiéter l’autorité et le gouvernement des affaires pour après se porter à leur intérêt, soit de Religion, soit de pretention sur l’ État, soit de vengeance, ou la dissipation du Royaume par parcelles, afin qu’un jeune Roi trouve autant de Rois avec le temps, et, de Souverain, le rendre compagnon »…
Quand Damien est arrivé sur la RdL, j’ai cru reconnaître Delaporte sous un autre pseudo.
closer dit
Et tu n’as pas reconnu D. derrière les deux?
C’est pourtant aussi clair que la bêtise politique inguérissable d’Alexia, dite la Poule du Blog.
@Bonnes questions n’est-ce pas ? Et vous me remerciez de les avoir posées
Oui. Vous raisonnez comme ceux que vous dénoncez mais … Une bavure policière et c’est un mort de trop ; qu’il serve de prétexte à des dégradations de biens, c’est une évidence qui appelle des interpellations proportionnées et des comparutions immédiates en justice – dotons le système de moyens adéquats ; vous voyez autre chose ?
Lecture du moment : La poésie érotique, Anthologie, Marcel Béalu ; il y est question d’un certain De La Porte ??? (page 162)
Alexia est une caricature de prof : un savoir superficiel, un bagout sûr de soi mais creux, une certaine paresse du style « de toute façon je sais tout », un côté libertin pénible toujours à draguer les autres internautes mâles, cette de, comme l’écrivait Genet, d’arriver et de « mettre son con sur la table », et puis pas de pensée du tout, ou plutôt prenant pour la pensée du XXIe siècle quelques blablablas ineptes sortis de sa bouche impure qui ne serta pas qu’à parler ou à manger. J’ajoute une propension au kitsch, une obscurité dans l’esprit, un égoïsme forcené, l’impossibilité d’aimer quiconque, le délassement, le jeu à outrance. Je parie que vous jouez au scrabble ou au monopolix, et que vous faites des mots croisés comme Perec. Voilà votre portrait, Alexia, tel qu’il transparaît de vos commentaires sans pudeur.Et sachez que je suis un fin psychologue, je vous ai percé à jour. Je n’ai pas du tout envie de me marier avec vous. Mais oui, je me marre ! Ceci étant, Alexia, professionnellement, vous stagnez. Sachez que vous n’irez jamais plus loin, et que même, les années passant, vous allez retomber plus bas, et faire pschitt. Vous vous préparez une vieillesse à la con. Vous n’avez pas d’enfants, et vous serez toute seule. Les livres ? Vous n’en avez jamais eu vraiment le goût. Vous vendrez votre bibliothèque. Vous serez dans des pièces nues, sans aucune distraction, dans un univers blanc. Vous mangerez de la compote sans saveur. Vous maigrirez jusqu’à l’inanition finale. Comme le disait le poète : « A’xiste pas ! » Bonne soirée quand même.
Ce Damien, je l’adorrrre ! Il me fait rire : attention, on sait le pouvoir de séduction de l’humour… Ce pauvre Pablo pourrait s’en inspirer.
Je ne pense pas qu’Alexua soit professeure. Je sais les reconnaître, les professeures.
Macron démission.
Zemmour président.
@D. uracell
moij alexia je l’adorrrrrrrrre aussite, tout les traits du portrait qui vient d’en être tiré me parait admirable chez une femme, suffit de mettre des pluss à la place des moinss, il s’en infère une prescience hallucinée.
Non, de la porte ne savait pas le faire, et il ne la connaissait point, à cette époque. Donc Damien, initié par ma soeur, n’est qu’un ludion erratique. Très bon le soir après deux picons-bretzelles.
« Je vous ai percé (sic) à jour »… dit-il, malgré les multiples relectures de sa glose… L’en dit long sur son Alex imaginaire…, lapsus calamite à la pointe Bique
Il n’a aucune bouffée délirante, voyons… Où voyez-vous ça ?
PR de la règle erdélienne n° 1 : ne jamais projeter sur autrui une pathologie dont n’est pas exempté soi-même (Macc., 26, 4). Ou bien alors, rajouter à la liberté d’expression une émoticône de prévention, afin de ne pas blesser trop durement la cible explicitement visée. Il existe pas mal d’erdélien.nes, fragilisé.es par la vie.
«… rajouter [à la liberté d’expression une émoticône] de prévention… »
Voulez-vous dire, 3J, que même les moins affûtés 😉d’entre nous auraient compris le segment suivant si j’avais ajouté 😉 :
« Ou alors les Romains avaient déjà ouvert une voie commerciale vers les Amériques… via la Chine… ce qui n’est pas impossible si on tient en compte qu’au IIe siècle av. J.-C., le monde romain entretenait des relations avec Zhang Qian, explorateur et envoyé impérial chinois… »
More than meets the eye.
Petite nature morte sans aucune volonté déclamatoire de Jean-Etienne Liotard
Assiette de fruits et une coloquinte
https://www.mahmah.ch/sites/default/files/styles/scale_w1148/public/image/2022-05/137371.jpeg
Pour ebaucher une uchonie, non seulement il faut du talent, mais il faut d’abord maîtriser la réalité historique et scientifique de la culture de la tomate, et des routes commerciales, sinon, loin d’en faire une histoire épatante comme celle de Laurent Binet, ça reste une idiotie de René, qui met cela sur le compte de l’ironie, alors qu’il est bien le seul à y croire.
L’histoire de la tomate sauvage, c’est par ici , d’un passionné:
http://www.leblogadupdup.org/2018/09/24/lhistoire-de-la-tomate-2/
« Voici venu le temps de récolter de nombreuses graines au jardin et notamment celles des tomates (non hybrides F1 bien entendu). Si vous avez planté plusieurs pieds de la même variété de tomate, par exemple la tomate « marmande », prélevez des tomates bien mures sur chaque pied et non pas sur juste un pied. Ne prenez pas des graines issues de tomates achetées en supermarché, elles sont généralement hybrides F1 donc non reproductibles. Et si vous les achetez au marché, pareil, demandez si c’est du F1 ou non. »
@Cela dit, le meilleur passage de L’Art de nager le crawl est encore celui où Johnny avoue son impuissance à expliquer pourquoi la souplesse est le secret de l’art de se reposer en nageant. Il le dit d’une phrase qui pourrait résumer tout le livre, être l’alpha et l’oméga de son art poétique et, partant, de toute création littéraire :
« Il y a un véritable truc pour cela mais c’est difficile de le décrire sur le papier ».
Ce qui s’est passé ce samedi 1er juillet 2023 dans l’Auditorium Stravinski appartient à jamais aux privilégiés qui étaient présents. Il n’y aura pas d’enregistrements confus, de photos floues, de selfies minables pour encombrer les réseaux sociaux. Juste 100 minutes de musique sombre, dense et brûlante destinées aux seuls souvenirs de celles et ceux qui ont communié avec Bob Dylan. C’est immensément précieux.
https://www.letemps.ch/culture/bob-dylan-au-montreux-jazz-dans-les-feux-du-crepuscule
Prends en de la graine, René.
Né en Vendée en 1961, Fabrice Hyber étudie les mathématiques avant d’entrer à l’École des Beaux-Arts de Nantes. Depuis il explore les interactions humaines et la nature à travers le dessin et la peinture.
https://www.almanart.org/fabrice-hyber-a-l-ecole-de-la-vie.html
Je crois, Janssen, que nous sommes à peu près les seuls à accéder au second degré sur ce blog. Avec sans doute Rosanette/DHH, mais elle est fort discrète. De prendre un peu de hauteur nous donne l’occasion de rire des pathétiques convulsions dans le nid de coucous d’en-bas. Bonne soirée, cher.
Une graine issue d’un plant semé F1 est parfaitement fertile. Simplement le résultat ne sera pas F1, mais un croisement de F1 avec un pollenisateur quelconque dans l’environnement du plan. À ma connaissance. Ou alors j’ai rien compris.
On parle couramment d’hybridation entre 2 variétés. Je ne suis pas du tout d’accord avec ce terme pourtant très employé, qui ne devrait l’être que pour un croisement entre deux espèces, au résultat non fertile. Pour moi par exempke le résultat du croisement entre une tomate cerise et une tomate coeur de boeuf n’est aucunement un hybride car on reste dans l’espèce « Tomate » (Solanum lycopersicum).
@avec un pollenisateur quelconque
Du quelconque menaçant … Au chapitre slugs and snails are after me et pour souhaiter une bonne soirée aux baveux sur papier buvard craintifs
https://www.youtube.com/watch?v=XWLvm11MAaM
Pour vos deux belles personnes, Alexia et Jean,
https://www.youtube.com/watch?v=8jCFzreP1ng
G Bye, c’est l’heur !
@ que même les moins affûtés 😉d’entre nous auraient compris le segment suivant si j’avais ajouté 😉
___
Pour sûr que je veux le dire aux moins affûtées (sic) d’entre nous, SVP !… mais j’ai bin peur qu’elles ne restent bouchées de l’émoji-toile émeri à jamais, hélass. Bàv RM, & dormez bien : posez la tomate sur la tab’denuit du haut rein… 😉
@G Bye, c’est l’heur !
yep; shake your hips… (and Fuck Radio Ethiopia, Man, I’m Radio Brooklyn! https://www.youtube.com/watch?v=xDVT_L7efkU )
@Phil dit: à
Remarquable prescience du prestigieux passou avec sa tête d’affiche Tarzan…enfoncés tous ces jus de sociologues à la ramasse laquïsés, heureusement reservés aux abonolobotomisés.
Plus de nouvelles de Dame Clopine ! Raziée ? Funès fin de la Folie des grandeurs. Son vieux chameau Baroz la délivrera
Aux prochaines raillotss, comme dit le Sheick s’pire, mandez-nous KingKong dear Passou. La version séminale de 33, of course.
De l’empire transposé et des projections sur grand écran. Non, le Congo belge n’est plus et dirphilou a mal à sa cinémathèque
(@À TWIT’ VITESSE
Drucker est passé devant #guerrecivile. La situation parait être sous contrôle :-D)
Un autre gars est tombé d’une fenêtre en Russie. Un moment de distraction ? Un sentiment de solitude ? Il n.a que perdu l’équilibre ? Le mystère reste.
3.7 — 00.04
@3.7 — 00.04
Il est temps de clore ce premier semestre de 2023, sans oublier les bonnes résolutions de renouvellement du premier janvier
https://www.youtube.com/watch?v=Jwtyn-L-2gQ
Passou ne veut manifestement pas en parler directement mais quand même ; il est convenable de toucher ici deux mots de cette figure universelle à laquelle il a consacré son dernier récit :
« Le goût de la vérité n’empêche pas la prise de parti. » (Albert Camus)
« La lucidité est la blessure la plus rapprochée du Soleil. » (René Char).
« Il faut commencer par le commencement, et le commencement de tout est le courage. » (Vladimir Jankélévitch)
« Notre métier n’est pas de faire plaisir, non plus de faire du tort. Il est de porter la plume dans la plaie. » (Albert Londres)
« Le plus difficile n’est pas de dire ce que l’on voit, mais d’accepter de voir ce que l’on voit. » (Charles Péguy)
mercredi 15 janvier 2020
« Alfred Nakache, le nageur d’Auschwitz » de Christian Meunier
Alfred Nakache (1915-1983) était un champion français, Juif, sioniste, de natation (…)
http://www.veroniquechemla.info/2012/04/alfred-nakache-le-nageur-dauschwitz-de.html
L’État d’Israël lui décerne à titre posthume, en 1993, le Trophée du Grand exemple, au Musée du sport juif international.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Alfred_Nakache
LUNDI 3 JUILLET 2023,5h02
On arrive en RdL numérique sur la première page de cet espace républicain des livres et l’on tombe immédiatement sur deux illustrations curieuses.
Vêtu du maillot MOLITOR, le paisible Johnny Weissmuller en maitre-nageur, calme et tranquille, puis en haut à droite le nerveux, bagarreur, menaçant Passou en boxeur au Drouant Stadium !
Etrange duo : la natation rend cool, l’écriture appelle la violence. Bizarre …
Un poème pour Alexia : la môme néant, par Jean Tardieu, poète et homme de radio. A dire avec une voix nasillarde de fausset, une voix édentée (édentée, Alexia !!!) :
Quoi qu’a dit ?
— A dit rin.
Quoi qu’a fait ?
— A fait rin.
A quoi qu’a pense ?
— A pense à rin.
Pourquoi qu’a dit rin ?
Pourquoi qu’a fait rin ?
Pourquoi qu’a pense à rin ?
— A’xiste pas.
(Monsieur Monsieur)
Cela me fait penser à des femmes comme Alexia ou France Gall. Je ne peux pas entendre « Une poupée de cire, une poupée de son », sans que l’air me trotte dans la tête de manière obsessionnelle, pendant plusieurs jours. Je crois que c’est fini, mais non, ça recommence. C’est terrible. Un jour ça me rendra fou. France Gall a gagné l’Eurovision avec ça, la pauvrette… Elle a fait le malheur du genre humain, en tout cas le mien. Gall avait une voix nasillarde de crécelle, « caquetante, édentée », nous dit Jean Follain. Ce poème lui a peut-être été inspiré par Néant, la môme France Gall. Un jour, il y a eu une interview de cette folle à la tévé, pendant une heure elle était assise sérieusement par terre, pieds nus, tenant ses orteils dans ses petites mains, et discourant de sa voix de crécelle sur des débilités monstrueuses. L’interview était ponctué de chansons de France Gall, parmi lesquelles « Poupée de cire »… Vous me direz, pourquoi avez-vous regardé ? Par pur masochisme, pour voir jusqu’où pouvait aller le pur et absolu crétinisme. Dommage qu’Alan Bloom n’ait pas vu ça, il aurait pu ajouter un chapitre à L’âme désarmée. Les filles comme Anne Frank se révoltent aussi contre ça. On ne peut pas nous imposer cette identification ! On veut sortir de ça. La fille qui est allé à l’enterrement de Nahel, aussi. Elle a poireauté pendant deux heures. Que va-t-elle écrire dans son journal ? L’oppression ! L’oppression ! L’oppression ! Nahel est mort d’une chanson de Fance Gall… Non, je ne suis pas une poupée ! Bonne journée !
« C’est terrible. Un jour ça me rendra fou. » (Damien)
Euh….c’est fait depuis longtemps, non ?
Je ne ferai pas de long commentaire sur les cinq nuits d’affilée de violence.
Du boulot, actif et réjouissant.
À, en dessous de dix sept ans, j’ai été cleptomane.
Cela a été bref.
J’ai été sauvé par un contrôleur de bus, qui m’a contrôlée deux fois d’affilée dans le même bus. Cinquante ans après, je me suis refait choper par vingt contrôleurs en armada à Châtelet avec un pass Navigo qui n’était pas le mien.
Depuis, j’ai des cartes partout, six billets qui m’attendent pour Milan.
Je me souviens de ce pantalon trois quarts moulant à minuscules carrés noirs et verts volés dans un Monoprix (? Ou Prisunic à l’époque).
Si, à disons dix sept ans, mais moins, tu es cleptomane mais tu ne fais rien pour changer, tu es foutu et tu tournes cupide.
Ta vie est foutue, tu sèmes sur ton passage tristesse et désolation et tu termines en pauvre type.
Je regarde Mick Jagger et ce qu’il a fait de ses seize ans.
Que ces jeunes réagissent, parce que oui, N.a raison, on vieillit comme on a vécu et on ne se crée pas une nouvelle identité à la vieillesse.
À Marseille, les dégâts semblent circonscrits au centre ville.
Vu une façade d’immeuble noircie vers le Camas, les gens règlent leurs comptes, comme si j’allais mettre le feu au filàlapatte qui gare sa file de voitures devant chez moi. L’envie ne m’en manque pas.
S’élever systématiquement au-dessus de la connerie. Quand ton père est un curé défroqué, tu te le portes.
Grave.
Le mien a failli faire curé mais pour d’autres raisons. Un de ses meilleurs souvenirs de sa jeunesse était avec son ami d’enfance, Raymond, qui est devenu curé au Chili, évangélisateur, prosélyte, lorsqu’ils coupaient du bois à la Sainte Baume ; la dernière fois j’ai pleuré, mais j’ai trouvé un courrier de ma mère antérieur qui prouve la récidive, ses tailles sévères qui l’animaient, à plus de quatre vingt dix ans, envers la végétation de mon jardin, assorties de ses mots blessants cachant sa forfaiture ; rentrant dans leur chambrée, tombant sur le chat en train de gnacker leur saucisson. Ils n’avaient rien à bouffer.
Chacun porte son histoire : nul n’est réduit à la subir. Ni, surtout pas ! à la répéter.
Le Raymond chopant le chat par la queue, le Louis ouvrant la fenêtre, le Raymond faisant faire trois tours au chat en l’éjectant par la fenêtre et le Louis d’en rire à gorge déployée soixante années plus tard.
Le prétexte des arabes.
Le bon gros prétexte qui t’autorise à piller ton Aldi parce que tu veux des Kellogs.
Hier, la plage était pleine.
Je l’ai vue menacer son aîné, un fils, quatre ans au jugé. Sa soeur, trois ans, toute timide, collée aux jupes de sa mère, mère en voie d’obésité, trois grossesses d’affilée, volait le sac plastique dans la poussette pour récupérer le seau à sable et jouer avec la pelle et le moule jaune en forme d’ananas. Sa mère l’a taclée deux fois. Et le bébé au sein, six mois, dans les bras.
Le père a débarqué mince et magnifique, quatre minutes et demie, a refoutu le camp.
J’ai pensé à ma mère qui, à vingt cinq ans a vécu cela et combien, et comment elle l’a vécu différemment. Qui est restée mince, éminemment belle, avec ses idées à elle et sa manière de ne pas obéir, pas même à ton père me dit elle. Ici, rajoute t’elle, tu dois t’écraser, tu n’as pas le droit à la parole. Tu n’as le droit de rien dire.
Mes propos ne sont pas incohérents. Sans TV, on assiste quand même, quoique ne voyant pas les assauts.
Veni, vidi,
Mon idée me dit que ce jeune a nargué ce flic qui a pété un câble.
Et le flic a eu un coup de sang.
En rien, je l’affirme -re-, le fait que le môme soit arabe, et d’ailleurs, il est français comme vous et moi, mais au fond, êtes-vous français ou suisse ?, en rien cela n’était lié au coup de feu.
Par contre, le fait de faire son métier en étant incessamment bafoué et par sa hiérarchie et par les magistrats pourrait avoir joué dans son coup de sang.
Déjà dit, et re, la suite éclaircira ce point.
Existe pas.
Chercher la petite flamme infime au fond du bois.
« Etrange duo : la natation rend cool, l’écriture appelle la violence. Bizarre … »
Même si ce billet mélange les genres,
le sport est aussi un jeu. A la base, ce n’etait même que cela.
Et qui dit jeu, peut aussi dire compétition. Et donc, rivalité. Voir R. Caillois
Comme illustré, par exemple adapté :le « duo » Nakache/Cartonnet, cette rivalité a dépassé le simple jeu.
« Que conseille Johnny ? En vrac : ne pas regarder ses rivaux. »
C’est très con.
Si on cause de concentration avant l’épreuve, évidemment.
@On arrive en RdL numérique sur la première page de cet espace républicain des livres et l’on tombe immédiatement sur deux illustrations curieuses.
Vêtu du maillot MOLITOR, le paisible Johnny Weissmuller en maitre-nageur, calme et tranquille, puis en haut à droite le nerveux, bagarreur, menaçant Passou en boxeur au Drouant Stadium !
Etrange duo : la natation rend cool, l’écriture appelle la violence. Bizarre …
Passou ne veut manifestement pas en parler directement mais quand même ; il est convenable de toucher ici deux mots de cette figure universelle à laquelle il a consacré son dernier récit :
« Le goût de la vérité n’empêche pas la prise de parti. » (Albert Camus)
« La lucidité est la blessure la plus rapprochée du Soleil. » (René Char).
« Il faut commencer par le commencement, et le commencement de tout est le courage. » (Vladimir Jankélévitch)
« Notre métier n’est pas de faire plaisir, non plus de faire du tort. Il est de porter la plume dans la plaie. » (Albert Londres)
« Le plus difficile n’est pas de dire ce que l’on voit, mais d’accepter de voir ce que l’on voit. » (Charles Péguy)
mercredi 15 janvier 2020
« Alfred Nakache, le nageur d’Auschwitz » de Christian Meunier
Alfred Nakache (1915-1983) était un champion français, Juif, sioniste, de natation (…)
http://www.veroniquechemla.info/2012/04/alfred-nakache-le-nageur-dauschwitz-de.html
L’État d’Israël lui décerne à titre posthume, en 1993, le Trophée du Grand exemple, au Musée du sport juif international. (wiki)
Soit tu as du mental, soit t’en n’as pas. Voilà.
C’est surtout la nièce de A. Nakache qui a fait beaucoup pour la reconnaissance de son oncle, en Israël.
La postérité de Nakache n’est pas reductible au sionisme.
SPORT
Même si, jeune ou débutant, tu crois ne pas avoir assez de mental pour faire de la compétition sportive, tu feras confiance à des coaches compétents. Eux, grands pédagogues, t’aideront à développer le peu que tu croyais avoir, et tu ne seras plus le même !….
@Eux, grands pédagogues, t’aideront à développer le peu que tu croyais avoir, et tu ne seras plus le même !….
Du langage de winner,ça, mon gars.
Et ça se met à toutes les sauces, tomate ou autre:
Eux, grands pedagogues de l’ecole de commerce, grands managers des chefs de produit, t’aideront à développer ton sens de l’entreprise, et tu ne seras plus le même requin!….
@La postérité de Nakache n’est pas reductible au sionisme.
Ce serait comme réduire celle de Mohamed Ali à l’islam, alors qu’il fut avant tout noir …
Tout seul on va plus vite, ensemble on va plus loin.
J’ai toujours trouvé cette maxime, fondatrice..
@DAMIEN,
RAVELSTEIN Saul Bellow
Rémy Lambrechts (Traducteur)
EAN : 9782070315895
320 pages
GALLIMARD (20/08/2004)
bonne journée
Ce serait comme…
Concaténation.
Comme de dire bonne journée et lisez.
Bon, eh bien notre ami Dubet a voulu mettre son grain de sel, au nom de sa célèbre « Galère »…, mais il n’a guère fait plus que d’ouvrir la porte qu’il avait bien entrebâillée. Il a assuré son minimum syndical du lundi et fait bien avancer le schmilblick sur le sujet du jour… Je ne comprends pas bien, ce besoin de nous avertir : « j’existe encore, hein ! ». Emouvant et pitoyable, deux brins de naufrage. Laissons ça à l’erdélie.
https://theconversation.com/la-repetition-et-la-rage-au-coeur-des-emeutes-francaises-208899?utm_medium=email&utm_campaign=La%20lettre%20de%20The%20Conversation%20France%20du%202%20juillet%202023%20-%202670226956&utm_content=La%20lettre%20de%20The%20Conversation%20France%20du%202%20juillet%202023%20%202670226956+CID_1b530ddda5ff97c3a05cd8b25c815c94&utm_source=campaign_monitor_fr&utm_term=La%20rptition%20et%20la%20rage%20au%20cur%20des%20meutes%20franaises
***Le chat bleu a le pelage tout mouillé ce matin et vient de se sécher entre mes jambes. Perd pas le nord des émeutes, qu’il divertit.
Belle journée à tous.tes, (3/7.23_8.58
« C’est terrible. Un jour ça me rendra fou. » (Damien)
—-
Meuh non, il est comme tous les gens normaux, mon jissé, il avoue publiquement son endophasie, alors que nous avons tous en nous la poupée de cire et de son dans la tête, y compris vous…, mais bien entendu, vous le nierez avec la dernière énergie. Ajoutons que la plupart des hommes d’ailleurs la préfèrent l’imaginer gonflable quand il la Gallent… Ce qui fait bien moins de mal aux vraies Frances… So what ? Plait-il ? 🙂
@ Mon idée me dit que ce jeune a nargué ce flic qui a pété un câble. Et le flic a eu un coup de sang.
Pas con… une idée, pas encore tenue, sauf erreur… Voire, on verra jamais… M’avait titillé aussi la cervelle, un brin, mais pas-j formulée. Etait partie bien vite… Hummm.
On a beaucoup vues et entendues la mère et la grand mère de Nahel, mais où sont passés les hommes de la famille ?
Retournés à la nature, à Dieu, au bled ?
Les familles maghrébines de Nanterre sont majoritairement constituées d’enfants et petits enfants des premiers travailleurs immigrés nord africains venus bâtir le nouveau quartier de la Défense, dans les années 1960.
Que doit-on déduire de cette juste remarque, (idéologiquement), par les temps qui vous courent aujourd’hui, mon bon jzmn ?
@ vues et entendues
moi, je les aurais pas accordées, ces deux là… M’enfin, je suis pas charoulet, hein !…
On ne naît pas nageur, on le devient.
Retournés au bled ?
Assurément de gros problèmes de conjugaisons, verbes et accords du participe passé.
Pourquoi chercher l’idéologie, JJJ ?
De l’histoire et de la sociologie, oui.
https://www.geo.fr/histoire/il-y-a-60-ans-lhistoire-oubliee-des-bidonvilles-de-nanterre-des-petites-medinas-aux-portes-de-paris-208567
Vues et entendues, les femmes
Retournés au bled, les hommes
@Langoncet, puisque manifestement vous n’avez pas lu le bouquin de Passou, » le nageur « , où le communautarisme juif,au sens
appartenance à une communauté, bien vécue et avec une pointe d’orgueil est pourtant bien illustrée, » afin que nul ne l’ignore », je vous donne rendez-vous à l’ellipse, pour moi carastrophique, en terme d’image, en pages 37/38 du chapitre » Toulouse » . Et on en recause.
« Nous avons tous en nous la poupée de cire et de son dans la tête, y compris vous…, mais bien entendu, vous le nierez avec la dernière énergie. » (Gigi la Verbeuse)
Bien sûr que non !
je l’admets volontiers pour le plaisir qu’elles me procurent… J’ai dans ma tête des tas de poupées, de cire, de son, bruit et de fureur, de douceur et de haine !
La dualité plurielle ne s’arrête jamais chez moi !
Exemple ? Physiquement, je suis un compromis réussi entre Arnold Schwarzenegger et Louis de Funès….
Catastrophique
Chère Marie,
La rumeur court.
Vous seriez à la fois Lucette BORGIA et Lucrèce DESTOUCHES.
Compliments !
« Notre ami Dubet ». Parlez pour vous, JJJ. Pour le De La Porte cite par Bealu, s’agirait-il de l’ Abbé, réduit après décès à une fameuse épigramme: sur ce qu’on a fait un livre intitulé l’Esprit de l’ Abbe de la Porte: « De la Porte admirez le sort! / L’ Esprit lui vint après sa mort! ». Je laisse à Damien ses considérations sur les mythologies comparées d’ Ànne Frank et de France Gall, l’égérie de certain compositeur maudit de l’ Avenue Foch. Bien à vous. MC
La rumeur court que j’ai lu le bouquin de Passou et ce n’en est pas une.
Moi j’écoute France Gall, avec les cigales.
Par « alliance », j’ai eu à connaitre personnellement l’une de ces familles d’origine d’Afrique du Nord de Nanterre.
Le père, Marocain, est venu seul comme travailleur immigré dans les années soixante et a vécu dans l’un de ces bidonvilles de Nanterre, travaillant sur les chantiers.
Plus tard, il a fait venir sa femme et ils ont eu plusieurs enfants, nés en France et tous de nationalité française.
L’une d’entre ces enfants a épousé le jeune frère de Chedly et ils ont un enfant de l’âge de Nahel.
Ma « belle soeur », qui a eu son bac et est entrée dans un grand groupe bancaire de la Défense, après avoir été l’assistante du directeur général est désormais responsable d’un département (cadre sup.).
Son père, après une vie de labeur, est reparti à la retraite vivre dans la maison qu’il s’est fait construire au Maroc.
Sa femme a préféré rester dans leur HLM de Nanterre, au proche voisinage de ses enfants et petits-enfants.
J’ai souvent rencontré la plupart des membres de cette famille à l’occasion de fêtes et parlé avec chacun d’entre eux.
Le père est un vieux sans dents rigolard et la mère une grand-mère courage, qui a dû se battre récemment contre un cancer du sein.
Tous attachants et dignes.
Mais il y a deux ans, le frère de Chedly et sa femme ont divorcé et j’ai perdu de vue cette attachante famille.
C’était ma modeste contribution à l’histoire plurielle de notre charmant pays, passablement bouleversé aujourd’hui…
Vues et entendues, les femmes NON
Retournés au bled, les hommes OUI
(idées aux logis) – Les descendants français toujours ghettoïsés des habitants arabes parqués dans les bidonvilles de Nanterre des sixties’, – jadis appelés à les détruire-, ont bien des raisons de se révolter aujourd’hui contre la race de leurs oppresseurs français de souche toujours aux pouvoirs, au nom du labeur bestial fourni par leurs aïeux et ancêtres, qui n’en furent jamais vraiment récompensés.
Edifiant point de vue, jzmn, touchant même, et Jean-Marie et Marine et Marion Le Pen, en ont des paquets à raconter de la sorte… Tous voudraient nous convaincre qu’ils sont devenus la règle plutôt que d’admettre qu’ils ne sont encore que l’exception, deux générations plus tard. Désolé, mais la haine des arabes et des noirs est toujours inscrite dans l’inconscient collectif des français en 2023. Et ce ne sont pas vos exemples qui vont convaincre cet halluciné pays houllebecquo-camuso-finkielkrautien de changer la barre de son gouvernail bien orienté.
*** et pmp, je ne vous rpmv ni tous exemples vécus à contre-courant de la robinsonade de votre charmant pays aux sourires pluriels ! 😉
et si tu n’aimes pas le pays où tu es né, change-le au lieu de le déserter en planquant ton argent en suisse, voilàge !
(ràv) « je pense-j » qu’il urge de sécuriser la plus grande centrale atomique européenne, sans quoi le taré du kremly risque de pas suivre les conseils chinois… Hein, tu m’fais peur jzmn, avec tes banlieues en flammes…
@ « Notre ami Dubet » ne vous incluait pas, MC, vous vous prenez pour qui au juste, pour etalii ?
Bàv,
« la race de leurs oppresseurs français de souche »
Et voilà où ça même quand on fait de l’idéologie !
L’oppresseur français de souche, c’est vous, JJJ ?
(message) Un Marx va nous raconter l’histoire du Quijote durant tout l’été… Déjà qu’on avait eu celle de P75, puis celle de Lydie Salvayre… ! —- Franchement, on aurait préféré la version Marc Court… M’enfin, on peut pas tout avoir, du four et du moulin en Manchée. Yep !
Au bistrot où j’ai mes habitudes, depuis quelques années déjà, le matin tôt, un jeune algérien (25 ans cette année) prend son café. Il est depuis 2 ans petit entrepreneur (3 employés) car il a repris l’affaire où il a commencé à travailler il y a 7 ans de là.
L’ancien entrepreneur — un alsacien de souche avec son dur accent — le regarde admiratif car, puisque son départ à la retraite [de l’ancien entrepreneur] a laissé une place libre et dans l’entreprise il y a du travail pour 4, le nôtre a embauché un nouvel employé.
Il ne n’a acheté ni une Mercedes ni une BMW, mais une voiture française moyenne cylindrée (Peugeot 208). Il est très attentif à ses sous car femme bien à part, il a la responsabilité de trois employés.
Curieusement il n’a jamais un control de police… Je pourrais continuer, mais à quoi bon ? a
@ quand on fait de l’idéologie !
quand on idolâtre les fées aux logis, on ne prend pas les choses au sérieux, on rigole, voyons, epicétou. Qu’est-ce que vous pouvez être mal embouchcané comme lézard, des fois-j ! Rigodon 🙂
Afin de mieux imaginer le « compromis » de JC.
@ L’oppresseur français de souche, c’est vous, JJJ ?
Ben voui, c’est moij, comme tout le monde, quoi !… Remarquez : je regrette de n’être pas né en Algérie, au Maroc, en Israel, en Ukraine, ou en Palestine, de charmants pays, mais que voulez-vous, je ne m’en torture plus… Et pour aggraver mon caj, je ne suis l’heureux conjoint d’aucun des habitants de ces contrées, étant bêtement né aux Charentes saintongeaises. Quoiqu’il m’en croûte, manu…
On peut rire de tout, mais pas avec n’importe qui, JJJ.
« Curieusement il n’a jamais un control de police… Je pourrais continuer, mais à quoi bon ? »
Inutile en effet, après, c’est direct une bastos dans la tronche avec la pistola.
A quoi bon en effet, René , du coin l’oeil,
il n’est jamais trop prudent, a trouvé son » Arabe » convenable en Peugeot 208. Même pas un véhicule de société, ni un Renault Mascott, non, une petite Peugeot. Et madame qui n’a pourtant pas des goûts de luxe, est quand même une charge pour la petite entreprise. Va falloir penser à mettre au black.
Qui nous a foutu un con pareil, au comptoir ?
Son père, après une vie de labeur, est reparti à la retraite vivre dans la maison qu’il s’est fait construire au Maroc.
A’t-il repris jeune femme au Maroc et refait un ou plusieurs enfants ?
La rosse, elle a le mal de ventre. Une hystérie carabinée.
Avec le maillot Molitor, jamais la pratique gestuelle se fait à tort.
la pratique sexuelle aussi!
@ On peut rire de tout, mais pas avec n’importe qui, JJJ.
et moij en suis arrivé à penser le contraire… RIRE AVEC TOUT LE MONDE, et surtout avec les kons et les konnes, mes ennemi.es hein team
(vous avez toujours les mêmes forumules attendues, jzman, pkoi vous n’en changez jamais… ? – c trist’)
Pourquoi les blagues salaces sont les plus populaires ?
je me souviens d’un entrepreneur (en confection)turc -avec des employées chinoises(qui faisaient le riz à midi) qui avaient une mercédès dans notre cour parking;je l’appelais le corbillard
Avant chacun avait ses crétins, maintenant ils aspirent à se mettre e coopérative. Heureusement l’un des rares berlusconiens conscients de la signification des alliances a déclaré, et cela visait Salvini) : « Un accord avec Marine le Pen dans l’UE est impossible ».
Je profite de l’occasion pour rappeler la réponse de Michela Murgia (Accabadora, Leçons pour un jeune fauve, Et l’Église inventa la femme) à un post de Matteo Salvini sur Facebook qui la définissait une « intellectuelle radicale chic et snob, en rappelant sa très longue carrière d’étudiante salariée d’abord, puis de précaire.
Michela Murgia : « En 2006, alors que mon premier livre sortait, j’étais veilleuse de nuit dans un hôtel. Au lieu de cela, vous [Salvini] vous aviez perdu votre place de députée, mais vous aviez atterri sur vos deux pieds en tant que secrétaire adjointe de la ligue du nord et organisé des rassemblements contre les Méridionaux et les voleurs [parlementaires] de Rome. […] S’il est désormais clair à qui vous vous adressez lorsque vous citez mon nom dans vos tweets, peut-être vous sera-t-il tout aussi clair que c’est vous, Monsieur le Ministre, qui êtes détaché de la réalité ; de nous deux, c’est vous qui ne saviez pas de quoi vous parliez quand vous parliez de la vraie vie, des problèmes quotidiens et de travail, puisque vous passez beaucoup de temps à chauffer une chaise dans les studios de télévision, avec prise de selfies pour les réseaux sociaux malgré la tâche très délicate qui vous incombe — aux frais des contribuables —. Laissez le cellulaire tranquille et commencez enfin à être ministre. Je travaille depuis l’âge de 14 ans et je n’ai pas de leçons à recevoir d’un homme qui dans sa vie n’est monté sur un bulldozer que lorsqu’il était devant une caméra ».
À noter que Salvini eut une prestigieuse carrière de « studente fuori corso » pendant une douzaine d’années, c’est-à-dire « étudiant universitaire qui n’a pas terminé ses études dans le délai imparti par la loi pour le cursus », pour enfin quitter l’Université cinq examens avant la conclusion du cycle d’études en sciences politiques sans avoir obtenu le diplôme.
Dans un prochain post : « Quand Salvini était communiste dans les centres sociaux et voulait légaliser le cannabis ».
J’ai posté une lettre le 19 juin dernier, avec un suivi pour un total d’au moins 5 €, une fortune. Depuis le 19, chaque jour, je vais sur le site de la Poste pour voir si ma lettre est arrivée. Depuis le 19, l’indication ne bouge pas : « Votre lettre va être remise à son destinataire. » Depuis presque quinze jours, ça n’a pas bougé. Ma lettre fait du sur-place. J’ai eu le temps d’envoyer une lettre pour Paris, entre-temps, elle est déjà arrivée. Enfin, le site mentionne qu’elle a été remise à son destinataire. Comme c’est un haut placé, il y a peut-être des intermédiaires. Et l’adresse était au sommet de la pyramide, donc il faut qu’elle redescende, qu’on la transporte peut-être dans un autre endroit de Paris. Bref, mon destinataire ne va peut-être jamais la recevoir. Pour l’Italie, j’ai encore moins de chance. La lettre n’est pas du tout arrivée. La Poste italienne prend son temps. Ils ne sont pas pressés que ma lettre touche à son but, au terme de son voyage. Là, la pyramide sera plutôt ascendante. La lettre parviendra, peut-être, dans un bureau, qui fait écran-obstacle, et il faut que la personne dans ce bureau transmette la lettre au destinataire dans un autre bureau, mais évidemment quand il a cinq minutes ou qu’il n’est pas parti en voyage, ce qui arrive souvent. Donc, cette lettre sera lue par la première personne, puis résumée à la seconde peut-être lors d’un entretien ou par téléphone. Encore faudrait-il qu’elle soit distribuée par un éventuel facteur italien. Avez-vous déjà vu un facteur italien ? Moi, jamais. On voit en France des facteurs et des factrices qui font leur tournée, mais pas en Italie. Le jour, ils ne sortent pas. Ils distribuent le courrier en se dissimulant la nuit. Pour ne pas être vus. Pour pas que les Italiens prennent l’habitude que le courrier fonctionne, que les lettres arrivent. La Poste italienne doit être très embêtée avec ma lettre, puisque j’ai mis un suivi dessus, pour savoir où en est ma lettre. Mais c’est une garantie sans grande importance, la Poste française n’ayant aucun droit de regard. Si la Poste italienne annonce « lettre perdue », ou autre chose, elle n’a pas à en fournir la preuve à la Poste française. Il n’y a pas d’entraide entre les Postes, ni de surveillance réciproque. Il n’y a pas de police des Postes, comme il y a une police des polices, ou un niveau européen de contrôle — à quoi sert l’Europe ? A rien, ma lettre n’arrive pas. Il y a quelque temps, j’ai eu une lettre bloquée en Belgique. Le destinataire belge ne comprenait pas pourquoi la lettre n’était pas dans sa boîte, malgré l’affirmation du suivi qui annonçait : lettre arrivée. C’est que la lettre avait été distribuée, par le postier belge, dans la mauvaise boîte, à côté, celle d’une maison abandonnée. Le correspondant belge a forcé la boîte pour récupérer son envoi. Je m’étais plaint à la Poste française, qui m’a expliqué qu’elle ne pouvait rien faire légalement. Quand la lettre était arrivée en Belgique, elle se trouvait en dehors de sa zone de contrôle et de responsabilité. — Tout ceci pour vous inciter à envoyer des mails ou passer un coup de téléphone !
Cette histoire de lettres est incompréhensible, non ?
Non, non, on comprend bien. Simplement c’était un timbre rouge ou à 25 cts, que vous souhaitiez ?
damien, ce n’est pas une consolation;
« La structure restante de la lettre,
« Selon Jacques Lacan, une lettre arrive toujours à sa destination. Selon Jacques Derrida, elle n’a ni trajet propre ni place fixe (même pas celle d’un trou ou d’un manque). Il est toujours possible qu’on ne la trouve pas, qu’elle se dérobe vers le quatrième côté (celui du reste). C’est un supplément : il n’y a pas de droit chemin pour elle, ni de norme, ni de ligne authentique. Elle peut se morceler, lâcher le système du symbolique qui tend à la garder. Elle peut rompre le contrat qui la lie à la vérité et au signifiant. Si cette possibilité de dissémination n’avait pas existé, elle n’aurait même pas commencé son trajet. »
https://www.idixa.net/Pixa/pagixa-0804171008.html
À Jazzi
Son père, après une vie de labeur, est reparti à la retraite vivre dans la maison qu’il s’est fait construire au Maroc.
A’t-il repris jeune femme au Maroc et refait un ou plusieurs enfants ?
J’ai simplement oublié de dire au début que la lettre du 19 juin était pour l’Italie. La seule lettre qui arrive, c’est la seconde, pour la France. J’ai souvent noté le sérieux de la Poste française. Certains postiers sont des types très sympathiques, qui s’intéressent à tout. S’ils n’avaient pas été postiers, ils auraient été écrivains — comme Bukowski qui a exercé cette profession, avec les avantages en nature que ça promet : un verre et une partie de jambes en l’air. le facteur sonne toujours trois fois… Il y a aussi beaucoup de femmes dans cette profession des Postes. Elles excellent dans ce métier. Rendons leur hommage à tous et toutes, en France ! Le sketch de Raynaud est fameux, merci Sasseur.
Qu’est ce qu’elle en a à faire la rosse, de savoir si le « beau-père » était encore en âge de procréer. Elle n’a pas le téléphone, pour le demander au beau-fils ?
de « studente fuori corso » pendant une douzaine d’années, c’est-à-dire « étudiant universitaire qui n’a pas terminé ses études dans le délai imparti par la loi pour le cursus », pour enfin quitter l’Université cinq examens avant la conclusion du cycle d’études en sciences politiques sans avoir obtenu le diplôme.
Tout à fait passionnant.
Dès que tu creuses un peu, délicatement, le nombre de gens qui se disent ceci et/ou cela sans jamais avoir obtenu le diplôme afférent.
Sans même passer, ou pas forcément par la promotion canapé.
Marie S’asseoir,
Je vous laisse vous entredévorer votre foie, ma foi.
Si je pose la question à Jazzi c’est que cela m’importe pour les observations que j’ai faites faites, pourmapart, en province.
Voilà ce que ça donne. Je me marre !!!
Étapes d’acheminement
DATES ÉTAPES
mardi 20 juin
Votre envoi est en cours de transport vers son site de livraison.
lundi 19 juin
Votre envoi est trié sur sa plateforme de départ.
lundi 19 juin
Votre envoi a été remis à La Poste.
Marie Sasseur,
Je vous laisse vous entredévorer votre foie, ma foi.
Si je pose la question à Jazzi c’est que cela m’importe pour les observations que j’ai faites, pourmapart, en province.
La rosse n’a pas le téléphone, mais son obscénité a besoin de ce blog pour s’exprimer.
Le léZard a été trimballé, entre guerre et révolution, depuis l’Iran jusqu’en Allemagne, en passant par l’Irak et la Syrie, bien heureux de retrouver les conflits franco-français à l’arrivée !
Moi, je, suis surprise par les récriminations permanentes, sur tel et tel sujet dont le fonctionnement de La Poste, une ex-belle entreprise.
Ayant dû récemment être hospitalisée en déambulatoire avec interdiction de marcher du lit au brancard, ai été stupéfaite par les gens formidables que j’ai rencontrés : le brancardier, number one, l’infirmière, même si très bavarde, l’aide soignante qui nage, comme moi, les médecins anesthésistes, un au débit trop rapide, comment suivre lorsqu’on est lent ?, infirmières au bloc opératoire, chirurgien et tous les autres dans l’ordre inversé, brancardier, quel amour etc.
Jusqu’à la personne de la cantine qui t’apporte un plateau-repas maigrichon qui t’affame.
Tout le monde se plaint constamment de tout.
Moi, je vous pose la question : de quoi avons-nous à nous plaindre ?
Un système hospitalier magnifique qui, depuis trente ans, en 1990 c’était pareil m’a informé l’infirmière, fonctionne sur le dos de gens compétents et hyper dévoués sous payés au prorata de leurs compétences et de diplômes qu’ils ont passés et réussis, eux.
Marie Sasseur dit: à
La rosse n’a pas le téléphone, mais son obscénité a besoin de ce blog pour s’exprimer.
Comme on est soi-même la Sasseur.
Jazzi
Si vous ne répondez pas à ma question serait ce que vous ne connaissez pas la réponse ?
il semble que le mail @DAMIEN ne soit pas arrivé;
je récidive avec une autre page d’un « expert de l' »écriture » (et bon nageur!):
« Si la lettre est à la source, c’est en tant que supplément. Sous cet angle, sa structure ne diffère pas de celle de l’écriture. Dès le commencement, elle s’écarte de son propre, comme la lettre (i). Elle trouble la voix de l’expéditeur, elle brouille sa pureté, elle la parasite.
Dans les arts graphiques, la lettre peut perdre sa dimension phonétique. Elle se donne alors à voir hors langue comme événement qui troue l’espace du tableau, le discours et aussi le langage.
On trouve ce statut de la lettre dans différentes traditions. L’histoire du peuple juif – en tant qu’il s’écarte de son propre – s’ancre en elle. Par la circoncision (milah, qui signifie aussi « le mot ») ou la permutation cabalistique des lettres, le non-dit peut s’énoncer, se prononcer.
https://www.idixa.net/Pixa/pagixa-0610081109.html
rose, vous n’avez pas lu ce que j’ai écrit ou alors vous êtes bouchée. Et puis vous passez de la Poste à l’hôpital. Vous êtes une râleuse, rose, un produit made in France. On a ici les meilleurs râleurs du monde, les ronchons, les grognatouts. Alors continuez comme ça, et vous réussirez dans la vie !
Oui,c’est en fonction de ce que l’on est que l’on juge de l’inacceptable ; c’est exactement pour cela que j’oppose la plus vive protestation contre les délires de cette vieille hystérique, dont l’obscenite n’a plus de limite sur ce blog. Entre sa vieille mère folle et toute sa smala, ses théories racistes et ses jalousies infectes :marre de cette souillon.
Je pense que Damien est la reincarbztiob de Louis Ferdinand Destouches dit Céline.
reoncarnation, pardon.
Oh et puis merde.
A mon avis Damien habite Meudon avec un perroquet et des pinces à linges.
Moi y’a 20 ans j’avais envoyé en France une carte postale de Grèce. Elle est arrivée 45 jours plus tard.
J’ai réclamé et ils m’ont envoyé tout un tas de timbres de collection pas affranchis. Je dis que ça avait une certaine allure. Je suis pas sûr que La Poste ferait ça.
Être aigri, c’est un art.
Ça pose son homme.
Damien,
Je n’ai aucune intention de réussir dans ma vie.
. Et puis vous passez de la Poste à l’hôpital.
Je passe d’un service public a un autre : c’est difficile à comprendre cela ?
Samuel dit: à
Pourquoi les blagues salaces sont les plus populaires ?
–
Y’a les blagues salaces et aussi les regards.
www.http://youtu.be/CtIsfpse8d0
Marie Sasseur dit: à
Oui,c’est en fonction de ce que l’on est que l’on juge de l’inacceptable ; c’est exactement pour cela que j’oppose la plus vive protestation contre les délires de cette vieille hystérique, dont l’obscenite n’a plus de limite sur ce blog. Entre sa vieille mère folle et toute sa smala, ses théories racistes et ses jalousies infectes :marre de cette souillon.
Eh bé, quel auto-portrait, la Sasseur ! Un lundi difficile ?
On se demande ce que Rose fait sur ce site.
Que des hors-sujet.
Incohérente, incompreensible. Mythomane.
La rosse aura zappé son rdv chez le psychiatre. Je ne vois pas pourquoi ce blog devrait en subir les conséquences.
Ayant dû récemment être hospitalisée en déambulatoire
–
…pour un problème de choeur ?
Et se dit ancienne prof français, avec ça.
Grosse responsabilité des enseignants dans ces échauffourées, des mineurs qui n’ont plus aucun repère. Et ça, c’est rarement mis en avant. Quand on lit de quoi sont capables les soit-disant profs sur ce blog, on a compris.
D, j’ai fait encore plus fort : j’ai posté une carte postale d’un village polonais des Carpates à un correspondant aux USA : la lettre a mis trois mois à arriver. Je me souviens qu’une amie polonaise m’avait dit qu’au moment de mettre la lettre dans la boîte il fallait faire une petite prière. Ce que j’ai fait avec elle. Trois mois quand même.
rose, je bosse, moi.
« A’t-il repris jeune femme au Maroc et refait un ou plusieurs enfants ? »
Non, je ne crois pas.
Un brave type, édenté, ce qui gène un peu sa fille devenue snob…
La mère a vaincu son cancer grâce à la médecine française, et ne doit pas être trop d’accord avec le saccage des jeunes beurs actuels.
Mais because divorce, nous ne les voyons plus.
« On voit en France des facteurs et des factrices qui font leur tournée, mais pas en Italie. »
En Italie, il n’et pas rare pour les fonctionnaires de cumuler ou tripler les emplois, sans rien déclarer au fisc…
C’est ainsi que l’on voit énormément de touristes italiens à Paris, ville particulièrement chère !
Nicéphore
Votre vingt cinq’ ième pseudo ?
Attendez-vous la vingt cinquième heure ?
Jazzi
Je bosse, moi.
Bravo !
Congrats, le meilleur pour vous…
Dorian Damelincourt, un beau nom bien français pour un beau jeune homme, le pompier de 24 ans qui est mort la nuit dernière en éteignant un feu de voitures à Saint-Denis.
On nous assure que pour l’instant aucun lien n’est établi avec les émeutes…
Hommages à lui !
https://www.defense.gouv.fr/sites/default/files/styles/16_9_sm/public/ministere-armees/Capture%20d’écran%202023-07-03%20141751.png?itok=CrNjllT2
Marie Sasseur dit: à
Grosse responsabilité des enseignants dans ces échauffourées, des mineurs qui n’ont plus aucun repère. Et ça, c’est rarement mis en avant. Quand on lit de quoi sont capables les soit-disant profs sur ce blog, on a compris.
Le délire sasseurien en action et sa haine des profs mise en avant.
Bien sûr que les casseurs, c’est la faute aux profs. Pck les petits anges, toit le monde est au courant, leurs parents, ce sont des anges aussi.
Où on voit le niveau des assimilés journalistes, sans école, à qui on a donné le statut, gratos. Les mains dans le calbut à se gratter les couilles, qu’ils ont sensibles.
Marie Sasseur dit: à
Grosse responsabilité des enseignants dans ces échauffourées, des mineurs qui n’ont plus aucun repère. Et ça, c’est rarement mis en avant.
Il fallait que quelqu’un le fasse, la Sasseur l’a fait : les profs, tous coupables : à l’échafaud.
« Mais because divorce, nous ne les voyons plus. »
Je le regrette, j’aime bien les prolétaires et les émigrés.
Mais il parait que je suis un affreux capitaliste de droite, qui s’assoit sur ses privilèges, dixit bonne Clopine !
Evénements des derniers jours en France
La plupart des commentaires du Net visent au fond à s’en prendre au pouvoir actuel et font appel, clairement ou non, à un futur pouvoir d’extrême droite.
Je ne les rejoins pas. Quand on regarde les vidéos nombreuses, on voit surtout deux catégories humaines (de toutes les couleurs de peau) que j’abomine depuis toujours : des incendiaires et des pilleurs (ou pillards).
Je ne sais pas ce que la reconstruction de mon quartier va coûter, et à qui ? (bah, je me doute : à nous…), mais cependant, comment vous expliquer : les six petits et courts récits que j’avais écrits, sur la pharmacie, les deux boulangeries, la Poste (très important, la Poste. Noeud vital pour les familles),le cabinet médical, l’esplanade à différentes heures du jour et de la nuit, et la bibliothèque, tout ces récits qui s’appuyaient sur des bâtiments, des services « avec des gens dedans », tout ce que je pouvais faire autrement que de regarder, avec recul, mais aussi tendresse voire même amusement, tout ceci est parti en flammes, dirait-on ; et ne reste que mes pauvres mots, qui décidément, sont seuls à rester vivants dans ma pauvre vie, alors que tout disparaît. Et quand je fais le choix de, à nouveau, encore une fois, mettre le métier sur l’ouvrage, témoigner, tenter de saisir la beauté de la vie, même dans le ghetto, je n’ai plus qu’à relire ce que j’ai écrit. Car la réalité, à partir de laquelle j’avais composé mon ouvrage, est partie en cendres, en odeur composite et âcre, en chaussées délabrées, et en services publics (qui faisaient en réalité ma fierté secrète) détruits, comme moi,jusqu’à la moelle.
Ce sont des pseudo enseignants comme la rosse, hystérique qui déverse sur ce blog ses delires psychiatriques et veut faire barrage de son corps comme un seul homme, qui ont foutu le système éducatif français par terre. La honte.
Heureusement qu’il y a des valeureux encore, mais pour combien de temps, face à ces démolisseurs, qui ont concouru à la faillite de l’enseignement.
Le charolais, véritable bot en folie, lui aussi, comme la rosse, ont foutu le système hs.
Incohérente, incompréhensible. Mythomane.
A tous les coups, c’est forcément l’ effet grangeon!
Pourquoi les femmes devraient développer leurs aptitudes dans la direction de leur propre nature, sans chercher à imiter les mâles ?
Pourquoi le rôle des femmes dans le progrès de la civilisation est plus élevé que celui des hommes ?
Pourquoi l’oeuvre de l’homme dans la reproduction est courte alors que celle de la femme dure neuf mois ?
Une lettre de chez moi à chez moi, une semaine!
L’année passée.
Pourquoi les femmes qui n’ont pas d’enfants sont moins équilibrées et plus nerveuses que les autres ?
Qui vole un neuf, vole un bœuf.
CQFD.
Jazzy, crois-tu vraiment que j’aurais accepté qu’u, « affreux capitaliste de droite » vienne chez moi ? Alors que, de ton côté, je n’ai jamais eu le privilège de m’accoter à la balustrade de ton balcon… Penses-y.
Des incendiaires on en a un sur ce blog.
Ce matin, à l’heure des éboueurs, je suis passée sur la RdL et ai trouvé ce « poème » [bof!] de Tardieu que Damien m’adressait en guise de salutations matutinales. Bien qu’il m’exhortât à le dire d’une « voix édentée », je n’ai pu m’y résoudre incapable de concevoir une voix avec ou sans dents. Probablement une licence d’homme de lettres… Néanmoins cette délicate attention me mit d’excellente humeur et pleine d’entrain pour mon golf du lundi. Tandis que mes compagnons de jeu et moi passions près d’un lac, nous vîmes un homme dont la tenue n’était pas absolument réglementaire sortir de l’eau : il était revêtu de cet habit traditionnel appelé, je crois, kurta. Il s’approche de nous avec trois balles qu’il avait pêchées et nous les tend. Il ne nous comprend pas et dit « Afghanistan ». Nous le remercions en anglais (quoique ces balles étant des balles de practice, le cadeau n’en était pas un) et poursuivons la partie. Nous le retrouvons quelques trous plus loin, au débouché d’un autre obstacle d’eau, un fardeau sur l’épaule. Arrive le starter (le policier du golf en quelque sorte) qui, courroucé, lui demande de quitter les lieux. « Il est venu laver un tapis » enrage le starter. Là-dessus, l’Afghan lui demande de le charger dans sa golfette et de le reconduire (je ne sais où) au prétexte que le tapis dégoulinant le mouille. Le starter est au supplice, crie, le menace d’appeler la police. « Trois jours que j’essaie de le chasser, j’aurais tout vu sur ce golf » se lamente le starter, au bord de la crise de nerfs. Ce starter se prénomme Damien, authentique ! Pas vraiment un poète lui non plus. J’espère que JJ-J du moins se marrera autant que moi, sur place, au récit de cette singulière rencontre.
Ah bon ?
On pensait plutôt selon ses dernières affirmations que la tafiole avait porté secours à une amie en détresse. Si ce n’est même pas pour lui offrir le gîte et le couvert, selon le principe de xenia, c’est quoi alors ?
De l’amitié, comme ils la conçoivent.
Les ordures.
Clopine
La bibliothèque et la pharmacie de Blaise y sont passées aussi ?
Mais si tu pouvais commencer à « te connaître toi-même ». Et t’accepter… Ta haine d’Hidalgo, ton ressentiment d’avoir été exclu de la mairie de Paris à l’arrivée de Delanoë (socialiste !) et de ses petits princes, ta déception à l’égard de la CGT dont tu n’as pourtant jamais, de toute ta vie, pensé à prendre la carte ni même à aller voir ses militants, sauf pour leur demander ton soutien pour ton cas, et sans prendre en compte leur positionnement vis-à-vis du service public (en gros, soutenir le statut de la fonction publique, et donc privilégier ceux qui font l’effort ô combien démocratique de se soumettre aux concours plutôt que ceux qui choisissent, « pour motif personnel » -donc PAS pour l’intérêt général – le statut de contractuel), ta relation si compliquée à ta mère, (et bon sang, Freud serait là… Mais ne crains rien, nous avons TOUS, de Guy Georges à Mère Térésa, une relation un brin compliquée avec nos génitrices. T’es dans la moyenne, ahaha !)
Tout ceci explique pourquoi tu n’acceptes pas une étiquette comme celle que je t’ai collée dans le dos. En fait, tu voudrais être de droite (parce que, quand même, les Tibéri, franchement… Même s’ils t’ont embauché, ils étaient indéfendables ) mais sans que cela se sache ! Ahahah.
Pas d’amie dans la détresse :
Pas de gîte.
Pas de couvert.
Pas de café.
C’est le grand déballage. Autre chose que des lettres, ils s’envoient des Nike ta mère à la gueule, maintenant.
Charoulet le dit «Quand on regarde les vidéos nombreuses, on voit surtout deux catégories humaines (de toutes les couleurs de peau) que j’abomine depuis toujours : des incendiaires et des pilleurs (ou pillards).»
J’ajoute une troisième catégorie, les flics.
Mais avec le temps les choses changent ; je me souviens, octobre 1961, les flics dégommaient les manifestants arabes par dizaines, à coup de fusil et on trouvait les cadavres au fil de l’eau (la Seine).
Sous le pont Mirabeau coule la Seine
Vienne la nuit sonne l’heure
16h05, sonne l’heure du goûter.
« Je ne sais pas ce que la reconstruction de mon quartier va coûter, et à qui ? (bah, je me doute : à nous…) »
Plutôt aux enfants, qui payent les dettes que leurs laissent leurs parents, qui trinquent et appellent à la révolte….
Pourquoi ne pas nous donner à lire ici tes autres courts textes, Clopine ?
Rose, non, ouf. Mais les deux cabinets de kinésithérapie ont soigneusement fermé leurs portes, y’ a plus un clopier (tabac) ouvert sur le plateau, l’annexe de l’HP est fermée elle aussi, et si les carcasses brûlées des bagnoles, bus et fourgonnettes sont enlevées, c’est grâce aux compagnies d’assurance, qui fournissent aux particuliers le service « d’enlever les véhicules détruits par incendie ». Pas par la Ville, et on la comprend : et si ça recommençait cette nuit ?
Je suis toute entière partagée : d’abord par la détresse de voir ce que cela produit concrètement, une fin de civilisation, ensuite par le contentement d’avoir raconté mon quartier avant qu’il ne brûle. Au moins, mes mots vont contribuer à garder cette mémoire-là. Je veux dire qu’il y faisait bon vivre, dans le ghetto, à une certaine époque (et sous certaines conditions, qui étaient les miennes, je ne l’oublie pas, ahaha). Et je voudrais pouvoir espérer que, dans tous les quartiers de France et de Navarre qui ont été « touchés » (et à ceux qui se demandent pourquoi les mômes ont été incendier les lieux que leurs mères fréquentent, au lieu d’aller bouter le feu dans les beaux quartiers, la réponse est toute con : ils ont été au plus près, pardine. Quand on a dix-sept ans, ce sont les tilleuls verts les plus proches qu’on incendie. Ceux des bourgeois ont la vie sauve !), je me dis qu’il y a en ce moment-même tout un tas d’animateurs, de responsables de quartiers, de travailleurs sociaux, qui écartent les rideaux de leurs fenêtres comme je le ferais (-si j’avais des rideaux, mais non, je n’en ai pas, ahaha) et qui soupirent.
Oui, derrière les flammes, les soupirs.
Que de haine dans tes propos Clopine, et que d’inexactitudes !
Pas la peine de relever…
Bah, je crains et d’une, que fort peu de personnes ne le demande, Jazzy, et de deux, qu’ils ne soient pas assez bons. Je n’ai pas eu le « truc » quand je les ai écrits. Ce n’est pas qu’ils soient mauvais… Mais on voit trop que je ne fais que regarder, que je ne vis pas, que je ne suis pas « impliquée » (par exemple, l’envoi d’argent à l’étranger, à la poste. Je me dis qu’il aurait fallu une caméra, saisir les visages et les voix, être une sacrée bonne documentariste, pour relater l’épisode de « l’envoi de l’argent au bled », bref. Mes mots n’y ont pas suffi). Peut-être que la catastrophe déclinée en trois nuits pourrait me permettre de me remettre à l’ouvrage ? Et merde. Avoir trente ans, et pas soixante-dix ! Quelle urgence, tout de même, que celle d’écrire… Surtout quand on n’est pas bien sûre d’y être autorisée, et tout-à-fait sûre que personne ne prendra jamais le risque perdu d’avance de vous publier, ahaha.
« Mais avec le temps les choses changent »
Pour ce qui est de faire les 400 coups, c’est sûr.
Zéro haine, Jazzy, plutôt de l’empathie et de la camaraderie. Explique moi soigneusement en quoi tu vois de la haine dans mes propos. Parce que je me permets de tenter de donner une explication rationnelle à plein de tes choix politiques, comme par exemple ton rejet des gilets jaunes et ta critique d’Hidalgo, en les reliant à ton origine psychosociale ? Mais même si je le faisais (et oui, je le fais un peu, je te le concède), en quoi est-ce un signe de « haine », moi qui… ben oui, quoi, t’aime bien, te suis reconnaissante, et qui vient à toi, à Paris, comme un petit chien campagnard et bavard, prêt à donner la patte ?
Merde. Quand je dis que tu es « un mec bien », tu y vois de la haine, toi ?
…des commentaires?
https://www.leparisien.fr/resizer/Q8AV5GV5h1WFpIp76SBnBXzI8FE=/932×582/arc-anglerfish-eu-central-1-prod-leparisien.s3.amazonaws.com/public/P6XRWAOGHQLOJLUMUCEB65OHL4.jpg
Clopine rejoue « qui a peur de Virginia Woolf? »avec Jazzy en Richard Burton. On ne peut que constater, au vu des dégâts rouennais ,que les mots de ses récits portent la poisse… MC
La chronique postale de Damien est vraiment passionnante!
Je suis toute entière partagée : d’abord par la détresse de voir ce que cela produit concrètement, une fin de civilisation, ensuite par le contentement d’avoir raconté mon quartier avant qu’il ne brûle. Au moins, mes mots vont contribuer à garder cette mémoire-là.
Clopine,
Je pense à vous souventement : c’est le moment, publiez !
La vie de tout un quartier.
Adressez-vous à BFMTV, ils sont plus in the mood que les vieux briscards du Monde, y compris .fr, dépassés par la modernité.
C’est bien vu votre « c’est un monde qui s’écroule ! »
Bravo !
Tout ce qui arrive en France a pour origine le reniement ou le délaissement du christianisme.
JB ne critique pas Hidalgo par rancune personnelle mais parce que la politique d’icelle est une catastrophe permanente qui ruine Paris, augmente la pollution et la saleté. La pollution au niveau des voies sur berge a baissé depuis leur fermeture à la circulation automobile. Mais, manque de pot, personne n’habite, ni ne fait ses courses, ni ne travaille, ni ne va à l’école sur les berges…Seuls les promeneurs en profitent tandis que les malheureux parisiens qui vivent tous les jours de la semaine dans la saleté et les embouteillages en bavent! Hidalgo n’a été réélue que grâce un système électoral biaisé et surtout à une énorme abstention due au covid.
Dans le Figaro d’aujourd’hui une autre folie hidalguesque est dénoncée: les Ramblas de Barcelone le long du Canal St Martin! Encore des millions d’euros foutus en l’air.
T’es au courant JB?
Clopine dit: à
Bah, je crains et d’une, que fort peu de personnes ne le demande, Jazzy, et de deux, qu’ils ne soient pas assez bons.
Proposez, vous. N’attendez pas que l’on vienne vous chercher.
Ils sont très bons. Chacun vous l’a dit ici, avec admiration, Rosanette la première, en qui vous avez toute confiance !
Liz Taylor et Richard Burton se sont mariés quinze fois.
Normal : elle voulait sa queue sur la table de nuit, et lui, hors de question.
ges…Seuls les promeneurs en profitent tandis que les malheureux parisiens etc.
Mais quel bonheur pour les touristes !!
lmd dit: à
…des commentaires?
Oui: hors sujet, et sans rapport avec les échauffourées de ces jours.
Mais si c’est de la répression policière contre des algériens pendant la guerre qu’il s’agit, votre récupération est une insulte à la mémoire de ces hommes jetés à la Seine et que vous semblez vouloir confondre avec des casseurs , des blacks- blocs?
Expliquez-vous, car même la melenche n’est pas allée aussi loin. Jusqu’à présent, du moins.
A vous, lmd.
Les gens qui vivent et travaillent sur les péniches, profitent eux de l’absence de voitures sur les voies sur berges.
Pourquoi l’exercice physique excite la pensée ?
Pourquoi Aristote et ses élèves avaient l’habitude de se promener quand ils discutaient les hauts problèmes de la philosophie et de la science ?
Marie Sasseur, vous avez raison et si les victimes arabes d’aujourd’hui ne sont pas les victimes arabes de 1961, la catégorie les flics, elle a gardé le doigt sur la détente, et ils tirent toujours (sur les arabes) ; qu’on ne l’oublie pas. Quant à insulter la mémoire etc. vous fatiguez pas, en 1961 je sais ce que disais, faisais, pensais et je n’ai pas beaucoup varié depuis.
« … l’habitude de se promener… »
Il y a aussi une pensée couchée, une pensée assise… et ainsi de suites…
Rembrandt, Study of a Writer, Seated, Pausing in Thought
Rose, d’accord. On me demande par mail à clopinetrouillefou.gm, et je balance. Vous serez trois , pas grave, mais la question que je me pose, c’est « comment continuer ? »
Or, si je ne continue pas,la question est « comment vivre » ? je crois que j’ai payé, plus que ma part, ma folle prétention à être plus forte, ou plutôt plus intéressante, que l’ordre dominant mâle. J’ai été si rudement remise à ma place ! Mes rêves, pendant tant et tant d’années, étaient placés juste à côté des mensonges. Y’a-t-il eu un philosophe qui aurait pu me mettre en garde contre ce fait : à savoir que se raconter sa vie ne garantit pas, au contraire, de vivre dans la réalité ? Ricoeur, ce grand spécialiste du récit de soi, ne dit rien du gouffre de la domination. Ahaha.
Eh bien lmd, merci d’avoir rectifié le tir.
Au moins on a compris votre pisition: les flics tirent sur les Arabes.
C’est sans nuance et grotesque, mais pour vous aider à nuancer votre exagération :
la justice devra aussi se prononcer sur le caractère raciste ou non, du meurtre commis par policier qui a tué Nahel, en dehors de toute procédure légale, selon les vidéos commentées.
Moi en 1961 j’étais pas née, donc je peux pas envoyer de photo souvenir, comme vous le faites.
Sympatisant du FLN ?
L’histoire d’un autre crime de guerre de Poutine, contre des civils, et contre l’une des voix les plus courageuses de la poésie et du féminisme ukrainiens : Victoria Amelina, poétesse ukrainienne qui a photographié les horreurs commises sur les civils a été tuée par un missile russe à Kramatorsk.
Je lis sur le site de la Poste : « Les événements sociaux actuels peuvent entrainer des perturbations dans nos activités. La Poste met tout en œuvre pour acheminer et distribuer vos envois dans les meilleurs délais. »
Je me marre. Ma lettre est toujours en stand by. Un responsable m’a dit que, depuis le 19 juin, ce n’était pas normal et qu’il y avait matière à réclamation… Je dois y aller demain avec le ticket de suivi. Juste après la formule « ticket de suivi », il a marqué « à conserver », car oui on ne sait jamais… Je rappelle que c’est une lettre pour l’Italie, les Postes françaises n’y sont pour rien. Et que l’Italie est… mon pays préféré ! A suivre. — Jazzi, vous avez vu le dernier film de Moretti ? Je l’ai vu, moi. C’est dommage, ce film. On regrette la Vespa dans Rome. Vous savez de quoi il nous parle, Moretti ? Du PCI en 1956. L’avenir radieux, après la séparation avec l’Urrs. Pauvre Moretti !!! Bonne soirée !
Bon, à part ça, un problème totalement concret. Soutenance de thèse veut dire « buffet offert pas les parents ». Quand on n’a pas les moyens de commander chez Fauchon, qu’on a plus l’habitude des sandwiches-merguez et cubi de rouge des grévistes de chez Solidaires, voilà qu’il faut « improviser » un « buffet » pour quinze personnes de la très haute pétée universitaire, du genre à ne pas pouvoir se salir les doigts en attrapant un petit four. Et me voici devant une gageure, une de plus. Non seulement je dois mettre en pratique ma volonté farouche de ne haïr aucun de mes frères humains, mais je dois ni provoquer, ni déchoir. Bref, faire un buffet « qui se tient », mais sans chips ni cacahuètes dans un bol. Et ne pas laisser le Clopinou devant ce problème (bon sang ! Je crois que cette histoire de buffet le tracasse plus encore que sa soutenance ! Ce que c’est qu’être transclasse !)
J’ai décidé de tenter d’être à la hauteur, puisque, traditionnellement, ce sont aux parents du doctorant d’offrir et d’organiser ce « buffet ». Mais sans les sous ? A savoir, sans me -« nous », car j’inclue le père dans la problématique, trahir, de n’être pas totalement inférieur au milieu auquel nous (et j’inclus ce pauvre Clopinou dans ce « nous ») allons être confrontés. Le fiston m’a dit -et je pense qu’il a totalement raison- que les gens présents, qui auront subi la soutenance pendant quatre heures et vont donc se précipiter vers le buffet comme la vérole sur le bas clergé, sont de toute manière trop bien élevés, puisqu’universitaires, pour relever qu’il ne s’agit pas là d’un buffet correspondant à leur classe sociale. Je veux dire qu’aucune remarque désobligeante ne va être proférée… Mais les questions sont de toute manière multiples : il s’agit, précisément, d’être « classe », Ahaha. Et je sais pas bien comment faire de petits choux à la pâte feuilletée !
Une question : ça vient d’où, cette tradition du « buffet » chez les doctorants ? Juste un marqueur de classe sociale ?
Qu’est ce que c’est que cette histoire de collation offerte par les parents du doctorants, ici en l’occurrence la tres
Évitable mais autoproclamée Mère Admirable? Je ne me souviens pas qu’il ait été souhaitable d’offrir des épices au jury pour la mienne. Les temps changent, et pas en bien. MC
Pour des bourdieuseries , il faut un buffet froid ( sans cadavres) Des appetizers, genre surgelé de supérette. Ce serait un geste politique fort.
« je crois que j’ai payé pour ma part ma folle prétention à être plus intéressante que l’ordre dominant mâle. ». Ça ne s’invente pas!
Dans les bonnes assemblées, personne ne touche aux petits fours, ni ne boit d’alcool, à la limite un verre d’eau.
@ avaient l’habitude de se promener /// (sur le périf, ils étaient un brin périf-pathétiques… entre nous, non ?)
@ la « fonction » flique dans la société ne change pas beaucoup, il est vrai. On se demande bien pkoi il y a tjs autant de candidats sans vocation à vouloir la remplir. Demandons le à Jean…
https://www.youtube.com/watch?v=Zom93LKNkyE
@ ah, je viens d’apprendre la fonction de l’homme en kurta, il faut que je m’y mette sérieusement, au golf du lundi, il y a tant de choses à apprendre encore de la vie du prolétariat dans les soubassements de la bonne bourgeoizie, comme disaient nos amis les pinçots & charlons… les aquarelles, c’était devenu d’un commun . Une curiosité sans limite, tjs humorale et désopi – lente.
@ CT @ pmp, et puisque nous sommes pris à témoins de vos dépits amoureux, je sais que vous appréciez jzmn, mais lui ne peut pas s’empêcher de vous blesser cruellement en vus rabaissant. Il a toujours eu un peu de sadisme en lui, depuis qu’il s’est sorti de sa merde.. Il avait lu que ‘qui aime bien châtie bien’, et depuis n’a jamais voulu en disconvenir. Pourtant, il rame, et tout le monde le voit bien. Personne ne le trouve méchant, c’est un tendre qui se donne des airs de dura’cuire. C un vrai homme de la jeune génération.
Clopine, faites dans le terroir. Succès garanti à Paris (?). Vous êtes Normande, il doit y avoir dans votre région des trésors gastronomiques.
J’ai eu la chance que mon labo prenne en charge les frais de traiteur à l’issue de ma soutenance. C’est assez exceptionnel mais mon directeur de thèse, très fin gourmet, ne me faisait pas confiance à cet égard…non sans raison.
120 personnes incarcérées depuis le début des émeutes. C’est extrêmement peu au vu de la gravité des événements et de leurs conséquences.
Ces chiffre devrait être au moins 10 fois supérieur. Au moins.
Ceci témoigne de l’inadaptation quasi-totale de notre système de droit français au regard des réalités du XXIème siècle. Il faut refonder une sixième république et changer radicalement les fondements-mêmes droit. Ou bien les descendants de ceux qui l’ont défini n’y survivront pas. Car nous sommes déja entrés dans une phase se survie.
@ d’offrir des épices au jury pour la mienne.
Vous n’êtes pas clair, MC. Que voulez-vous dire au juste ? Que votre mère n’était pas très solidaire lors de votre soutenance de thèse de doctorat ? Ou que vous seriez devenu docteur ès histoires épissées sans avoir servi de petits fours à votre jury ?… comme s’y essaya naguère ma soeur, tactique dont nous savons tous le bide monumental que constitua sa honteuse tentative de corruption active d’un jury qu’elle n’avait pas imaginé à ce point misogyne ?
Jjj, alexia,d.
Bref, il y a des keufs, et puis des keufs.
Cela me rappelle Massimo Gargia, habitué des dîners de gala hyper-chics à New York ou Monte-Carlo : il mangeait toujours avant (en général des spaghettis à la sauce tomate), parce qu’il n’avait pas envie de s’empoisonner. D’où sa longévité. D’ailleurs, je crois qu’il est toujours en vie ? Donc, Clopine : surtout ne mangez rien ! Surtout si c’est vous qui préparez la bouffe !
Une fois, j’étais invité chez des connaissances où on savait qu’on allait mal manger. J’ai mangé avant de m’y rendre une côtelette panée et des frites. Mais il y a eu un « dîner », des espèces de pizzas immangeables que l’hôtesse m’a fait avaler de force, pour soi-disant que je meure pas de faim. C’était épouvantable, car je m’étais déjà complètement sustenté avant. Du coup, quand je suis sorti de là, je suis allé me garer un peu plus loin, suis sorti sur le trottoir et ai tout vomi. Après quoi, tout étant dégorgé, je m suis senti libre et léger comme un dieu… Les Romains faisaient ça dans leurs vomitoriums. — Bon appétit à tous !
Oui, Alexia, mais merdum quand même ! C’est quoi, cette « tradition », où l’on subodore que ce n’est pas un »marqueur » financier, mais juste un petit raout entre pairs, sans se poser la question des prix qu’à Paris, on peut appliquer pour un « simple » buffet de quinze personnes ?
Oh, je sais le montant que les études de Clopinou ont coûtées à la collectivité… C’est incommensurable à un simple buffet… Mais tant qu’à faire qu’à être accroché mordicus à la notion d' »ascenseur social », pourquoi ne pas l’être jusqu’au bout, et en l’espèce, pourquoi ne pas remettre en cause une « tradition » (=marqueur social) qui va peser encore un peu plus sur ce tout ce qui va avoir été fait auparavant ?
Une anecdote. J’ai des copains qui ont eu un fils admis dans la grande famille des « compagnons du devoir et du Tour de France ». Premier soir, à la cantine : « de tradition », on ne sert que du pinard (pas d’eau sur la table). Bon, le fiston de copains en question s’est battu deux ans, et l’eau est apparue.
Alors, pourquoi ne pas remettre en question cette stupidité absolue de « buffet », qui met en exergue « les parents qui peuvent » de ceux « qui ne peuvent pas » ?
elle cumule toutes les fonctions ma soeur : keufe ; fucke ; meufe ; preufe…
Très rentab’ pour la kalach’à passoul ! Brekloeuf !
https://www.youtube.com/watch?v=CYJieiPJtgw
Les Romains faisaient ça dans leurs vomitoriums
😄
Après le spectacle, alors.
Et comment faire subir ça au Clopinou ? Ah, si vous saviez, Alexia, comment je sens capable de débarquer au campus Condorcet avec mes chips, mes merguez et mes cubis de pinard, un rosé, un blanc, un rouge, et les gobelets attenant ! S’il ne tenait qu’à moi ! Mais ce seraient pas « mes » chips, etc… Vous avez dit « compromission » ? Quel joli piège, non ?
Langue française
A la radio, j’entends un animateur dire à une dame : « Vous avez une dentition magnifique. » Hélas, depuis longtemps , on distingue la denture, qui est l’ensemble des dents, et la dentition, qui est la formation, l’accroissement et la sortie des dents. Si l’on ne veut absolument pas employer « denture » , on peut toujours dire : « Vous avez des dents magnifiques ».
Quai
« Le Quai » peut remplacer « Le Quai d’Orsay » ou « Le ministère des Affaires étrangères ».
Et « Le quai Conti « ou « Le quai de Conti », moins fréquemment, peuvent remplacer
« L’Académie française ».
Oui
Extrait du dictionnaire de l’Académie française , dernière édition, en caractères gras :
Ni « Parfaitement », ni « Absolument » ni « Tout à fait » ne doivent en aucun cas remplacer « Oui ».
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