de Pierre Assouline

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La République des livres
Enfin « le » grand livre sur l’Épuration !

Enfin « le » grand livre sur l’Épuration !

Même pas sûr ce que ce soit un paradoxe : le grand livre sur l’épuration en France vient de paraître en format de poche. Il s’agit bien d’un inédit, chose assez rare pour être soulignée. Le titre Les Françaises, les Français et l’Épuration  (810 pages, 11,90 euros, Folio/Histoire), sans oublier le sous-titre programmatique en page de garde « 1940 à nos jours », annonce la couleur. Il ne s’agira pas seulement des institutions et des partis, des instruments de répression et des systèmes politiques, mais des gens. Et les auteurs François Rouquet et Fabrice Virgili annoncent également leur couleur en distinguant dès le titre les femmes des hommes, ce qui tout aussi rare, et en pratiquant le cas échéant au long de leur texte l’écriture inclusive. Car ils ne sont pas seulement des historiens et des universitaires spécialistes de la Seconde guerre mondiale : leurs travaux ont la spécificité de porter également sur le genre. Nul doute que leur livre fera date dans l’historiographie de la période.

Depuis les années 50, il en est certes d’autres sur la question. Mais ils sont soit obsolètes, largement dépassés par les acquis des nouvelles recherches, soit consacrés à un aspect seulement du phénomène (une période restreinte, une corporation en particulier), soit trop sensationnels dans leur parti pris. A partir de 1967, l’Histoire de l’Epuration en quatre volumes de Robert Aron donna le « la » en instillant l’idée que le phénomène s’était déployé dans l’arbitraire et la violence aveugle ; il fut suivi par The Resistance Versus Vichy: The Purge of Collaborators de l’historien américain Peter Novick paru en 1968 et traduit dix-sept ans plus tard en France (je m’ enorgueillis d’en avoir été l’éditeur aux éditions Balland). Mais bien que le second ait eu le mérite d’exprimer un point de vue plusépu4 nuancé, froid et distant à partir d’une recherche dans les archives, celles-ci ne s’ouvrirent vraiment que plus tard. Mais l’un comme l’autre s’en tenaient à une appréhension essentiellement politique et judiciaire du phénomène. Le travail de Rouquet et Virgili a ceci de remarquable qu’il constitue une synthèse, la première du genre, équilibrée, informée, documentée, nuancée, de l’histoire de l’Épuration, qui tienne compte des apports et nouveautés de toutes les recherches et avancées, publiées ou inédites, de ces trente dernières années (on peut en lire ici un extrait).

 S’il est un point sur lequel ils sont prioritairement attendus au tournant, c’est bien celui des chiffres. Longtemps, une presse et des ouvrages néo-pétainistes ont diffusé sans guère de preuve le bilan de quelque 100 000 morts, accréditant « le mythe du bain de sang » ; puis Robert Aron estima les pertes à 30 000/40 000 morts ; par la suite, des historiens qui ne pouvaient encore avoir accès aux archives se basèrent sur des sources préfectorales pour reprendre le chiffre de 10 000 morts suite à l’épuration extrajudiciaire. Rouquet et Virgili sont autrement plus pondérés preuves à l’appui : 9100 exécutions sommaires dans une proportion d’1 femme exécutée pour 4 hommes (car contrairement à une légende têtue, une de plus démontée par ce livre, le général de Gaulle n’a pas gracié toutes les femmes) ; sur 310 000 affaires traitées par la justice, 180 000 furent classées ; 20 000 femmes tondues pour la plupart à l’été 1944 sous l’accusation de collaboration, mais contrairement à une idée reçue, la moitié seulement d’entre elles se voyaient reprocher leur collaboration « horizontale », selon l’expression consacrée, l’autre moitié étant punie pour les mêmes crimes que les hommes (dénonciation, travail pour les Allemands, militantisme politique etc) ; sauf que, même si cela n’excluait pas des peines de prison ou d’indignité, les femmes étaient aussi tondues, dénudées, exhibées. Le fait est que l’on a tondu dans toute la France et que ce rituel expiatoire s’est déroulé les premières semaines dans l’assentiment général, contrairement à ce que la Résistance voudra faire croire par la suite. Historiens du genre, les auteurs apportent là une explication qui manquait à l’intelligence de ces processions de corps de femmes offerts au voyeurisme, à la vindicte et à la haine de la populace :

« Ce sont des pratiques qui s’érigent en une mise en scène du corps, laquelle brave les tabous de l’époque et revendique explicitement cette dimension sexuelle. La chevelure, attribut de la séduction, marqueur culturel de la différence entre les sexes dans bien des sociétés et à différentes époques, que les religions monothéistes ont longtemps imposé aux femmes de cacher, la chevelure perçue comme symbole de la trahison en 1944, doit également disparaître. Le corps métaphore du territoire national, donc symboliquement souillé par l’ennemi, doit être purifié. Reprendre ainsi possession du corps de ces traitresses invite les hommes de France à rétablir une virilité perdue dans les humiliations successives de la défaite et de l’Occupation ».

épu7En fait,  si la mémoire nationale fait débuter l’Épuration à la Libération, celle-ci a véritablement commencé dès les premiers temps de l’Occupation. En juin 1941, le journal résistant Défense de la France prévenait :

«Vous serez tondues, femelles dites françaises qui donnez votre corps à l’Allemand »

Déjà, des articles de la presse clandestine, des tracts dans les boîtes aux lettres, des émissions de Radio-Londres promettaient le châtiment aux « mauvais Français »,des listes noires réelles ou fantasmées circulaient (à la Sorbonne en 1943). Toutes choses qui participaient tant d’une menace que d’une promesse.

Formellement, ça s’est passé d’abord passé en Corse à l’automne 1943, premier département libéré aux lendemains de la chute de Mussolini. La Résistance locale s’étant emparée des préfectures et sous-préfectures, les évènements s’accélérèrent. Les femmes soupçonnées d’avoir couché avec l’occupant (italien, en l’espèce) furent exposées tondues et nues au regard de la foule, des indicateurs de police, des délateurs notoires furent exécutés sans autre forme de procès. Pour autant, ce qui s’est passé en Corse n’est pas vraiment une répétition générale de ce qui se passera un an après sur le continent. Pour trois raisons : les liens de parenté et d’amitié entre les belligérants, l’éloignement de certaines personnalités de l’île décidé par le préfet et surtout le fait que l’occupant se soit peu appuyé sur la Milice pour réprimer la Résistance.

On ne sera pas surpris d’apprendre que les régions de France où la vengeance s’est abattue avec le plus de violence sont celles qui ont eu le plus à souffrir de l’action conjointe de l’armée allemande et le Milice française. De même on ne sera pas étonné de lire que l’épuration fut souvent une question de voisinage, comme le fut la délation sous l’Occupation. On dénonce celui qui a dénoncé, collaboré, trafiqué, tué, vendu, étant entendu que le collabo, c’est toujours l’autre. Rien de tel pour s’accorder à soi-même un certificat de civisme. Le processus est rendu plus naturel encore dans les communes, villages, villes moyennes et dans les quartiers des grandes villes, là où tout le monde se connait :épu9

« Se punir entre soi est alors indispensable pour retrouver une place au sein d’une communauté reconstruite pour refonder la nation ».

Ne jamais oublier que l’Epuration est une guerre civile succédant à ce qui fut aussi une guerre civile. Il y a bien eu une justice au coin du bois à l’été 1944, même si tout ne s’est pas fait à l’insu des regards ou hors prétoire. Nombre d’exécutions sont publiques et à Nîmes, elles ont même les arènes pour théâtre ; elles ont toujours lieu par fusillade comme le prévoient les tribunaux militaires et non par décapitation comme pour les droits communs, et à Paris dans l’enceinte des forts militaires de Châtillon et de Montrouge. Les condamnations à la tonte n’ont pas pour cadre un tribunal mais un bistro comme à Trégastel où se réunit le Comité local de libération. Les auteurs soulignent d’ailleurs un détail peu connu, à savoir qu’une bonne moitié du public est composé de femmes et de jeunes filles, ce qui « renvoie aux tricoteuses des échafauds de la Révolution française et assimile la foule au registre l’irrationnel, à l’hystérie et au féminin ».Plus encore que l’expression de « justice au coin du bois », celle « d’épuration sauvage » semble beaucoup gêner les auteurs, qui la récusent pour ce qu’elle insinue selon eux dans l’inconscient populaire : l’idée d’une barbarie indigène, qui contrasterait donc avec la civilisation extérieure au local.

épu20Pour autant, Rouquet et Virgilli jugent inadapté le concept de « brutalisation » forgé par leur collègue américain George Mosse (1990) pour désigner la situation des sociétés européennes au lendemain de la première guerre mondiale. Car en France, si la violence s’est bien exercée sitôt la Libération par leurs anciennes victimes contre ceux qui la leur avaient fait subir, elle a rapidement décru jusqu’à être récusée. D’une manière générale, les Français se déprennent de l’Épuration à partir de l’été 1945, après le procès de Pétain.

Même lorsqu’on croit bien connaître tant la période que le phénomène, on apprend une quantité de choses dans ce livre à l’écriture fluide malgré les références et la rigueur du propos. Des histoires et des détails inconnus, méconnus ou oubliés, qui n’ont rien d’anecdotiques. Ainsi la tenue d’un tribunal populaire treize jours durant (18 août/31 août 1944) à Pamiers alors que des combats se poursuivent encore dans le reste de l’Ariège ; près de deux cents personnes du département sont arrêtées, des femmes tondues et exhibées, et plusieurs dizaines d’accusés exécutés après avoir été « jugés » moitié par des officiers FTP (communistes) moitié par des habitants, et enterrés dans une fosse commune. Il n’y a pas que l’Ariège même si peu lui disputent la palme du déchainement le plus sanglant. On expliquera ce paroxysme de la Terreur par l’atrocité de la répression allemande et milicienne locales, par la défaillance des autorités préfectorales à peine en place et par un emballement nourri par le légendaire révolutionnaire.

Cela dit, les tribunaux militaires, instaurés pour juger tous ceux qui se sont rendus coupables de trahison (article 75 du Code pénal), dont le marché noir ne relève pas, ne sont pas en reste. La cour martiale du Grand-Bornand (massif des Glières, il est vrai…) a jugé en moins de 24 heures, dans la précipitation de la Libération, près de cent miliciens et en fait fusiller la moitié. Une justice de guerre certes « expéditive mais légale » durant laquelle un brassard suffit parfois à asseoir une autorité.Autre événement peu connu ou inconnu de cette période : les attaques de prisons. A partir de novembre, des commandos armés de justiciers populaires, soutenus par des centaines sinon des milliers de manifestants insatisfaits des sentences prononcées, ont en effet forcé sous la menace des gardiens de prisons à leur remettre certains détenus condamnés à mort puis graciés.

Ainsi à Bourges où une fois exfiltrés, deux d’entre eux furent abattus à cinquante mètres de la prison. Le même scénario s’est reproduit fin 1944 surtout dans le sud du pays (Béziers, Gap, Digne) où l’on compta ainsi des dizaines de morts. Les rapports des Renseignements généraux indiquent que, pour justifier ses encouragements au lynchage, la population explique que la faute en incombe aux autorités à Paris qui l’obligent ainsi à exécuter elle-même une décision de justice. Il en est ainsi jusqu’à l’été 1945, soit pendant un an, jusqu’à ce le massacre à Rambervilliers (Vosges) de toute une famille réputée collaboratrice, y compris trois très jeunes enfants, fasse basculer définitivement l’opinion publique contre cette justice populaire, lui donnant ainsi un coup d’arrêt.

Mais en 1966, après que le général de Gaulle ait gracié Jean Barbier, ancien chef du PPF de Grenoble, membre de la Waffen-SS et de la Gestapo, reconnu coupable de nombreux meurtres, condamné à mort par contumace, rattrapé par son passé et emprisonné, les organisations de la Résistance dans le Dauphiné exprimèrent leur vive indignation ; si bien que deux prisonniers de droit commun de la centrale de Melun le prirent en otage couteau sous la gorge et exigèrent de pouvoir enregistrer ses aveux publics. Il est intéressant de constater en passant les dossiers des condamnés en revue l’absence de « corrélation rationnelle »entre les décisions des juges et les réactions de l’opinion publique. Avec une fixation récurrente sur la figure quasi mythologique du « lampiste », le subalterne qui endosse les responsabilités des hauts placés. Un vrai décalage augmenté encore par le fait que la contumace a rendu caduque nombre de condamnations à mort.

« L’épuration en France a été faite et plutôt bien faite si tant est que ce genre de processus puisse l’être. Force est de faire ce constat lorsque l’on compare ce qui se passe dans l’Hexagone au reste de l’Europe »

épu11Et comme les auteurs ont eu la bonne idée de poursuivre leur étude jusqu’à nos jours avec l’épuration à retardement Touvier, Papon, Bousquet, cela nous vaut au passage d’intéressantes analyses sur les procès les plus tardifs à commencer par celui de Xavier Vallat par exemple, en 1947. L’ancien commissaire aux questions juives de Vichy, dont l’organisme fut incontestablement un rouage de la persécution, des rafles et de la déportation, ne songea pas à nier son action, tout au contraire. Mais il fit valoir qu’il n’avait en rien collaboré car son antisémitisme, reflet de ses convictions profondes, relevait d’un antijudaïsme chrétien qui n’avait rien à voir avec le racisme biologique des nazis, et cette défense porta ses fruits : dix ans de prison, libération conditionnelle au bout de deux ans, remise en liberté en 1952.

Quant aux collaborateurs de Je suis partout, les Rebatet, Cousteau et autres, la morale de l’Histoire, si l’on peut dire, confirme que les plus lâches, ceux qui fuient la Justice et savent mettre de la distance et du temps entre eux et leurs juges, sont ceux qui s’en tirent toujours le mieux. Quelle que soit la condamnation, ils échapperont à la peine de mort, bénéficieront de l’amnistie présidentielle en 1953, instrument politique destiné à apaiser les tensions et réaffirmer l’unité nationale, et mourront bien plus tard dans leur lit.

Des procès, il y en a eus. Et l’une de leurs fonctions cathartiques fut de répondre par la loi à le demande de violence de l’opinion publique. La comparution de Pierre Laval fut une parodie de justice. Mais au fond, celle-ci a su s’adapter aux temps exceptionnels de la Libération sans trop se renier ce qui la fonde et sans abuser des dérogations en mettant très vite un frein aux tribunaux populaires. Il est vrai qu’elle l’avait déjà fait peu auparavant, l’ensemble des magistrats (à l’exception remarquable de Paul Didier) ayant  non seulement accepté de prêter serment de fidélité au maréchal Pétain, mais ayant également accepté l’inacceptable principe de lois rétroactives, ce qui a permis de condamner des résistants pour des faits commis avant l’invention de ces lois.

La police a bien été épurée (mais oui…), touchant 1 policier sur 5, ce qui a mis sur la touche 40 000 policiers. Dans la même proportion que les magistrats et les policiers, l’épuration toucha 15% des universitaires dont la moitié à la Sorbonne, bien que là aussi, de même que pour la plupart des membres de la fonction publique, les peines furent bénignes. L’Eglise fut peu épurée, ce qui lui permit de venir en aide aux nouveaux traqués comme elle l’avait fait avec les anciens persécutés peu avant. Peu de commerces et d’entreprises sont vraiment sanctionnés autrement qu’avec une amende : les dossiers du secteur de l’alimentation dominent, ceux des bouchers étant les plus nombreux, et les sociétés de travaux publics remportant peut-être la palme des profits illicites (ah, le mur de l’Atlantique…). Quant aux spoliateurs, ceux qui avaient de l’aryanisation des biens juifs, ils n’eurent qu’une sanction fiscale, certains poussant le cynisme jusqu’à refuser de quitter l’appartement qu’ils occupaient en raison du « départ », de l’ « absence » ou de la « fuite » de son propriétaire. Les hommes politiques, eux, échappèrent globalement aux foudres de l’épuration. 18 peines de mort prononcées, dont 8 par contumace, 5 commuées et 3 à peine exécutoires : Darnand, Laval, Brinon.

Et dans la presse et le milieu littéraire, la qualité de journaliste étant souvent rejointe par celle d’écrivain ? 7 exécutions : Georges Suarez, Paul Chack, Robert Brasillach, Chastenet de Puységur, Paul Ferdonnet, Jean-Hérold Paquis, Jean Luchaire. L’Académie française n’a exclu que quatre de ses membres, l’immortalité n’immusant pas contre l’indignité nationale : Abel Bonnard, Abel Hermant, Charles Maurras et Philippe Pétain.épu78

A la Libération, le général de Gaulle ayant décidé en bon pragmatique que l’urgence étant de reconstruire le pays, de refaire l’unité des Français et de relancer l’activité économique, l’épuration ne fut pas trop sévère avec les institutions. La notion d’indignité nationale, peine qui a frappé nombre d’épurés en les bannissant provisoirement de la société sans les en exclure, a surtout concerné les vichystes, coupables sans être traitres. On regrettera qu’ici comme partout ailleurs, il y ait confusion entre « vichyste » et « vichyssois », les deux étant indistinctement utilisés pour désigner les partisans de la Révolution nationale et donc du nouveau régime, alors que le second terme ne saurait rien désigner d’autre que ceux qui n’ont jamais commis d’autre délit que de naître à Vichy ou d’y d’habiter…

On trouvera également dans ce livre si riche des pages sur l’exil de ceux qui se sont soustraits à l’épuration en se réfugiant à Sigmaringen, en Suisse, en Espagne, en Amérique du sud… Une telle synthèse, produit d’une trentaine d’années de recherches, ne pouvait s’achever que par une conclusion sur la transmission de cette mémoire. François Rouquet et Fabrice Virgili relèvent à ce sujet que si l’épuration figure bien depuis 2012 au programme du bac et qu’elle est étudiée en classe de première, elle va être de plus en plus difficile à faire passer : auprès des uns parce que leurs grands-parents et arrière-grands-parents ne seront plus là pour raconter et témoigner, et auprès des autres dès aujourd’hui car

« cette histoire mémorielle n’a pas grand sens pour une jeunesse issue d’une immigration extra-européenne (Afrique du Nord, Afrique, Asie) pour laquelle le poids de la Seconde guerre mondiale est différent ».

Un mot encore, à propos de la couverture. Une scène de lynchage ordinaire : une silhouette torse nu, crâne tondu et tête basse,« symbole inoxydable » juché sur les le toit d’une voiture, cernée par ses tortionnaires eux-mêmes cernés par une foule vociférante. La scène se passe le 28 août 1944, non dans un village de la France profonde comme souvent en la circonstance mais place de l’Hôtel de Ville à Paris. La légende nous apprend que la silhouette est membre de la Légion des volontaires français contre le bolchevisme puisqu’elle tend au-dessus de son crâne une pancarte « J’étais un LVF ». Un homme tondu.

(« Sacha Guitry interrogé à mairie du VIIème arrondissement » photo Henri Cartier-Bresson puis photos D.R.)

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commentaires

1 100 Réponses pour Enfin « le » grand livre sur l’Épuration !

Phil dit: à

Le jeune « interrogateur » de Guitry a l’air cinéma de Lacombe Lucien.

JC..... dit: à

Billet réjouissant !

On ne peut qu’être fier de porter sur soi l’infamante francitude…

Apte à collaborer pour se marrer un peu, apte à trahir nos cousins germains, apte à Epurer un peu au hasard et de préférence des gens isolés ….

Bien entendu nous n’achèterons, ni ne volerons, ni ne lirons, un livre écrit dans une langue inclusive à la con !

JC..... dit: à

L’humaine humanité est pitoyable en temps de paix relative. En temps de guerre, aussi… voire plus.

Jazzi dit: à

Passou, tout aussi affligeante, sinon inquiétante, c’est « l’épuration » de la RDL à laquelle il nous est donné d’assister !
Sergio, passionné de littérature était aussi écrivain. Seriez-vous habilité par sa famille pour nous dire qui il était et quels étaient ses souhaits pour faire connaitre au public ses écrits ?

Clopine Trouillefou dit: à

Quelle passion est-elle plus triste que la vengeance ?

JC..... dit: à

Pour ce qui concerne le présent d’aujourd’hui comme on dit à la télévision culturelle, le slogan « Épurons du sol au plafond ! » déclenche plutôt le rire que la crainte.

Épurer en 1945 n’était peut être qu’un moment de détente collective assez sympa ?…. on va pas chipoter à 10.000 morts près, en 2018 hein !

JC..... dit: à

« Quelle passion est-elle plus triste que la vengeance ? » (Fouillautrou)

Euh ? L’amour, emballage de l’instinct ?….

Jean dit: à

Frainchemain, on s’en balance grave, de tous ces vieux dossiers.

Jean dit: à

on va pas chipoter à 10.000 morts près, en 2018 hein ! (JC)

à quelques millions non plus. Soyons pas mesquins.

Jazzi dit: à

L’ironie du sort fait que le dernier texte publié par Sergio, de son vivant, soit, en quelque sorte, une manière de préface aux Pamphlets de Céline !
(j’ai essayé de mettre son blog en lien, mais ça ne passe pas…)

Jazzi dit: à

Sergio

« Pamphlets

Bien modestement, j’ai fini par me faire une vague idée sur cette question. Pas sans mal ! Les théories varient sur ces pamphlets. Une antienne est qu’il y a deux Ferdine, celui des quatre pamphlets d’une part, celui du reste de son oeuvre d’autre part. A preuve, nulle part on ne parle de Juifs dans le Voyage, Casse-pipe, Guignol’s band, Rigodon, enfin tous. C’est parfaitement lisible ! Mais il y a des rusés. Des finasseurs. Le style de Ferdine aurait, en soi, une réverbération fasciste ! Au début cela surprend. Je vous ai déjà infligé un pauvre billet là-dessus. En réalité, et en un mot comme en cent, le style de Ferdine est admirable parce qu’il est excessif, asymptotique, illimité, extraordinairement violent. On progresse. Mais toujours pas d’antisémitisme. Qu’ont donc de si antisémite ces pamphlets ?

Rien : leur sujet, tout simplement. L’écriture est la même qu’ailleurs. Peut-être d’une cohérence renforcée dans la mesure où ce sont des romans de haine. Mais ce qu’on ne comprend pas, c’est que ce sont des romans de haine avant même d’être des romans antisémites. La clé est là.

En soi, une écriture qui file vers la violence, l’outrance, la démesure, l’impossible, une introuvable perfection n’a rien qui doive étonner, encore moins choquer. Toute littérature ne peut exister que mue par une sorte de ferveur saint-exupérienne. Quand on écrit, on cherche justement ces moments-là, qui peuvent durer trois quarts d’heure, plus… Instants privilégiés ! On ne se contrôle pas. Et c’est ce que l’on veut ; on compte sur les relectures pour réintégrer le monde du raisonnable. Si on laisse, c’est boni, facile à faire. La plus humble bluette devient, sur le clavier, de la plus extrême violence.

Poussons le bouchon un peu plus loin, avec l’apparition des Juifs dans l’affaire. Celle-ci a pris un tour critique, presque imprononçable, avec ce retour des grands massacres par les nazis, cette extermination, cet holocauste. Ce qu’il faut bien voir, c’est que celui qui écrit ne songe plus du tout à ces choses. C’est avant que la question doit se poser. Soyons honnête, qu’est, d’une manière générale, la résonance du mot « Juif ». Avant toute chose, assez bénigne. Presque un brin exotique. Beaucoup moins néanmoins que si l’on dit « Africain » ou « Asiatique ». Il y a quelque chose d’hypocoristique dans cette appellation. Il y a quelque chose qui ne cherche pas à faire le mal. Alors pour un Ferdine, pris de la grande fièvre d’écrire, le Juif est un ennemi désigné : mais avant qu’il n’écrive, pas au moment où il écrit ! Tout est dans dans cette incroyable nuance. Lorsqu’il écrit, il flingue avec frénésie un client qu’il ne connaît pas ; qu’il ne connaît plus. Qui n’est que « la cible » ; il le flinguerait presque par amour ! Par dévotion par ferveur… Il occulte le fait qu’il encourage ces camps. Qu’il se montre antisémite. Ajoutons que pour lui c’est véniel, la fine fleur de l’intelligentsia l’est comme elle sera sartrienne peu après.

Maintenant, ce que l’on peut lui reprocher, ce qu’on est en droit de lui reprocher, ce sont deux phases : après la séance d’écriture, avant la séance d’écriture. Et là c’est gros. La première, c’est précisément après la séance d’écriture. La relecture qui suit. Par définition, l’auteur est calmé. Pourquoi ? S’il était en pleine effervescence, eh bien il en profiterait pour continuer à écrire ! A créer. A pisser de la copie. Logique ? A noter bien sûr que cette relecture peut très bien s’effectuer des jours après. Peu importe, l’essentiel est qu’il n’est, par la force des choses, plus dans l’excitation de celui qui écrit, mais dans le calme un peu ennuyé de celui qui se relit. Et là, comment diable peut-il bien faire pour ne pas se demander qui sont ces Juifs dont il parle, pourquoi il se défonce tellement à les flinguer, ce qu’il a à voir avec eux. Dans le deuxième temps de cette même phase, les conséquences que peuvent avoir sur les gens de l’action des propos aussi convaincus. Il en est responsable ! S’en fout-il ? Oui, ou non… C’est quand même un cap décisif. Le doute devrait se glisser dans son esprit, il devrait entrevoir l’option de… raccrocher. Quelle dictature juive, pour reprendre la légende de la photo ?

La seconde phase, c’est en fait la première, celle qui précède la séance d’écriture. Ferdine aimait à écrire le matin. Peu importe. Le reste du temps, mettons l’après-midi, la soirée, il a la tête dans sa vie courante. A l’époque des Pamphlets, il exerçait ce métier de médecin, de dispensaire. Il côtoyait des gens, des pratiques. Lorsque l’on s’ennuie dans la vie courante, à quoi se met-on à poster, vers où se réfugie-t-on ? Son oeuvre. Ici, ses Pamphlets. C’est-à-dire qu’en plein jour, hors de chez soi, dans ou hors de son cabinet, il se disait déjà : demain, je casse du Juif. Quelle excitation ! Inacceptable. Proprement inacceptable. Surtout en en recevant, des Juifs, dans son cabinet. En en croisant dans la rue ; chez les commerçants, certains eux-même juifs. Non cela ne va pas. Pas du tout. Cette préparation de la séance d’écriture, c’est la pierre de touche. Celle qui fait qu’on l’a dit antisémite. »
(29/04/2018)

JC..... dit: à

« Soyons pas mesquins. » (Jean)

Je revendique le droit d’être mesquin, le sachant. Tant de malheureux le sont … sans en jouir !

JC..... dit: à

1984-2018
Faut vraiment être con, aujourd’hui, pour s’intéresser à l’épuration alors qu’on est en guerre contre les mécréants venus envahir notre beau continent !

Sant'Angelo Giovanni dit: à


…c’est, un sujet, qui pour le moins, dans l’histoire,…des hommes, à ce point-là,…est, absurde, dans sa réalité globale,…

…pourquoi, déjà, la lâcheté, dans les jugements, ( collaborer, avec les nouveaux occupants américains vainqueurs ),…
…d’une collaboration, à la suivante, plus libre?,…

…et, d’autre part, tout les peuples conquérants, on pris, les femmes des vaincus, sur le champ,…
…( les français de Bonaparte, en Europe , ou autres colonies,…
…en, plus,l’argent, étant, une force, commerciale, les filles des parents riches de maisons, sont, préparées, pour séduire, les clients, la nationalité,des conquérants, n’a, pas, lieu,d’être,…
…( même, si, moi, je sais, m’en, passer, des  » femmes « , pour le moment, c’est une question, de maturité civique,…)…
… et, c’est dommage, que les autorités française, de cette époque, en ont fait, une chasse aux sorcière, pour, le laps de temps, ou, ces filles, on passé du bon temps, avec cet forme de lobby, de s’envoyer, en l’air, avant, la pilule, ou libération de la femme, des années soixante,…à aujourd’hui,…)

…passionner, le peuple, de qui, à collaborer, comme des tests, de résistance, des A.D.N.,…les Jeanne d’Arcsoumises pour le seul, roi – polichinelle de l’intégrité nationale,…quand,les autorités, trahissent la population, dans, leurs divisions de politique)sociale et économique, comme de nos jours, Oui,!…
…ridicule, avant, et, après, l’occupant, que chacun, dans toutes nations, fasse ce qui lui plait, sans plus, de jalousies à se partager,…etc, bien, dis,!…

…un, livre historique  » débile et grotesque,… », pour faire,de la crasse populace,…éthique,…
…le fric, c’est chic,…J.R.,Dallas,…

Sant'Angelo Giovanni dit: à


…encore, une chance,…qu’il n’y a pas, des lois, qui obligent, les gens, à se dévergondés,…pour, une question d’hygiène mentale, à se relativiser, son égocentrisme sexuel,…aux épreuves civiques,…
…ne pas, en faire,une question de bac,…public,…etc,…
…Cinéma et mœurs, trop de victimes, dérailler,…de leurs fonctions économiques, sans plus, quels nation,…la bourse,…

Jean. dit: à

Cette « épuration » qui suivit en France la seconde guerre mondiale n’est jamais qu’un cas particulier de l’opération de remplacement des serviteurs aux ordres de l’ancien régime par les serviteurs aux ordres du nouveau ( « l’ordre nouveau », tiens, ça me rappelle quelque chose ). Mais les nouveaux ne valent pas plus que les anciens. Ils sont simplement en accord avec les principes et les objectifs du nouveau régime, avec l’idée qu’il se fait de la « morale ». Pour moi, un pétainiste convaincu valait un gaulliste convaincu. Joseph Darnand = Jean Moulin. Il n’y a qu’un Widergänger pour croire aux forces du « Mal » avec un grand M comme Cambronne. Pour moi, le Bien et le Mal varient selon que dominent la situation les uns ou les autres.
N’oublions pas que, des épurations, la France « démocratique », depuis 1945, en a connu bien d’autres. Simplement, la facture à payer par les épurés ne fut pas aussi salée qu’en 45.

JC..... dit: à

EPURATION, C’EST TOUT BON !

Vous doutez de la fidélité de votre maman à votre papa, de votre épouse, de votre petite amie, de votre chienne, cachottières détachées de vos valeurs aussi respectables qu’éternelles ?

Vous les sentez passives la nuit, collabo avec le voisin le jour, prêtes à tous pour vous TRAHIR ?

A L’ACTION !

Amenez les, ceinturées par vos collègues de la Milice des Bonnes Moeurs à l’Institut Bartabacs pour les punir. Ce sera : la TONTE à 20 francs, devant tout le monde ! Crédit possible …

On en a rien à foutre de cette époque de merbe ! Rien … Ecrire là dessus ? Faut être petit !

Jean dit: à

Pour moi, un Joseph Darnand vaut un Jean Moulin et réciproquement. (mouik)

Voilà qui me rappelle une pub ancienne à la gloire d’un producteur de rillettes de la Sarthe, qui disait :

 » Nous n’avons pas les mêmes valeurs, Monsieur l’huissier « .

Pour les non initiés, rappelons que les rillettes Lhuissier fut naguère une entreprise florissante, concurrente de celle qui l’allumait dans ladite pub.

J’avoue ne pas bien voir la différence entre deux marques de rillettes et deux régimes politiques à la couleur différente ( la couleur étant celle de l’emballage, pas celle du produit ). Par exemple, l’idéologie (pour simplifier) « pétainiste » et l’idéologie (pour simplifier) « gaulliste », c’est pour moi bonnet blanc et blanc bonnet.

Jean dit: à

De même on ne sera pas étonné de lire que l’épuration fut souvent une question de voisinage, comme le fut la délation sous l’Occupation. On dénonce celui qui a dénoncé, collaboré, trafiqué, tué, vendu, étant entendu que le collabo, c’est toujours l’autre. Rien de tel pour s’accorder à soi-même un certificat de civisme.

Ah qu’il était beau, le peuple vrrounnzé ! Sur le fond, les choses n’ont guère dû changer, mais les méthodes ne sont plus tout à fait les mêmes : aujourd’hui, on a les réseaux sociaux !

Jazzi dit: à

Jean et JC, fils de tondues et d’ex miliciens, semblent pris de la danse de saint Guy, dès qu’on parle d’épuration !

Jean dit: à

Il y a bien eu une justice au coin du bois à l’été 1944

Eh bien non. Cette phrase est de trop, Monsieur Assouline. Vous confondez justice et vengeance.

Jean dit: à

Jazzi dit: 18 juin 2018 à 15 h 13 min
Jean et JC, fils de tondues et d’ex miliciens (jazzi)

Bien qu’ayant dénoncé de nombreux Juifs à la Gestapo, Maman n’a jamais été tondue. Quant à Papa, engagé très tôt dans les Waffen SS, aux côtés de Joseph Darnand, qu’il admirait, il n’a jamais eu sa carte de la milice. Je précise que j’ai passé une enfance heureuse en Espagne, où mes parents avaient élu domicile avant que les choses ne se gâtent. Nous ne manquions de rien, grâce aux biens juifs « spoliés » (comme ont dit ensuite les tenants de la nouvelle « morale »).

radioscopie dit: à

Merci, Pierre Assouline de signaler la parution de ce livre que je lirai. Tout à fait d’accord avec vous et les auteurs pour prédire que l’épuration « va être de plus en plus difficile à faire passer » auprès des jeunes générations. Même lorsqu’on s’est trouvé en première ligne pour entendre le récit de cette époque, il n’est pas aisé de s’en faire une représentation claire. Sans vouloir entrer dans des détails personnels, enfant, j’ai le souvenir de mon père, résistant FFI (il a combattu auprès de Jean-Pierre Vernant), revenant régulièrement sur cette période, tentant de décrire la dureté, la violence, les privations, les peurs d’une vie clandestine, entre vingt et vingt-trois ans. Même si je prêtais une oreille négligente à ce qui avait fini par me paraître une rengaine, il est resté quelque chose de ces témoignages. Notamment ce jour où, au sortir d’une messe, il me montre une dame fort jolie dans un tailleur élégant et me dit : « tu vois, cette femme, elle me doit d’être en vie. Je la connaissais et j’ai empêché qu’elle soit fusillée ».

Clopine Trouillefou dit: à

Pour une fois, d’accord avec Jean : vengeance, non justice, même au coin d’un bois. Rien, et surtout pas la vindicte populaire, ne remplacera jamais un procès : même en cas de violence extrême, à mon sens ; car les épurateurs deviennent bourreaux, à leur tour, s’ils déplacent la justice, des prétoires aux trottoirs.

JC..... dit: à

J’aime la tentative de Jazzi d’énerver le bourgeois.

La deuxième guerre mondiale était le moment ou jamais de faire un peu de pognon, de se marrer un peu, de passer à la moulinette les boucs hémisphères youpinesques, la belle vie quoi !

Toute notre famille a collaboré au fil du temps depuis l’invasion romaine et la chute de Versingébofix ce c.on de Gaulois inculte !

Collaborer, c’est aimer le vrai changement !!!

JC..... dit: à

Puisque nous sommes sur un blog de prestique IIème millénaire, signalons notre ouvrage récent : « Collaborer pour les Nuls ».

Il fait un tabac chez les tarés de gauche, les tarés des Associations, les tarés des ONG, les tarés de Bruxelles, les tarés merkelisés !

Entre tarés auteurs, et tarés lecteurs, on se comprend toujours.

Jean dit: à

La deuxième guerre mondiale était le moment ou jamais de faire un peu de pognon, de se marrer un peu, de passer à la moulinette les boucs hémisphères youpinesques, la belle vie quoi ! (JC)

Complètement d’accord ! Quelle belle vie ce fut !
Grâce aux fausses cartes d’identité qu’il s’était procurées auprès de ses copains de l’administration, Papa se fit passer pour un résistant pur sucre dans une petite ville des Pyrénées où nous nous étions arrêtés sur le chemin de l’Espagne. Lui et ses copains, se déclarant « coco-gaullistes » (ça me rappelle une chanson de Julien doré), procédèrent à l’arrestation d’un paquet de collabos locaux, qu’ils embarquèrent dans la montagne, afin de les y fusiller, dirent-ils aux autochtones ébaubis. Sur les crêtes, ils les libérèrent, et adios la Vrrounze ! Viva España !

Ah ! que de bons souvenirs ! Comme dit Larengon : « et j’en dirais, et j’en dirais… »

Jean dit: à

J’y suis aux anges ! Manifestement, ce billet d’Assouline, suite logique à ses élucubrations sur le roman historique, donne licence à l’intervenaute lambda de touiller les rognons historiques de l’épuration dans une sauce de sa composition. Je ne fais donc que commencer à narrer mes pseudo-souvenirs d’enfance sur Papa, faux-vrai résistant, authentique Waffen SS, et sur Maman qui, après s’être donnée à Hermann Göring lors de sa visite en France, dénonça à la gestapo nombre de Juifs notoires( j’ai les noms). Je compte débusquer ainsi nombre de Vérités inaccessibles aux historiens. Ah ça mais c’est que.

Jean dit: à

J’ai lu intégralement le billet d’Assouline. Le moins qu’on puisse dire, c’est qu’il est pas drôle, mais pas drôle du tout. Je trouve qu’on ne rigole vraiment pas assez à propos de ce qui s’est passé en France dans ces années-là, malgré de louables tentatives, cinématographiques surtout. Faut-il attendre le décès des survivants, aujourd’hui nonagénaires, pour s’abandonner à propos de tout ça à une hilarité que nous réservons aujourd’hui aux temps mérovingiens ? Je vais me lancer dans la rédaction du scénario d’un film intitulé  » Papy et Mamie font dans la collaboration « .

Delaporte dit: à

Au bac français, série L, les femmes sont à l’honneur, et le féminisme triomphe :

« Objet d’étude: le personnage de roman, du XVII siècle à nos jours Le sujet comprend : TEXTE A : Madame de La Fayette,La Princesse de Clèves(1678) TEXTE B : Madame de Staël,Delphine, quatrième partie, lettre XXXV (1802) TEXTE C : Colette,La Vagabonde(1910) »

Delaporte dit: à

J’en aurais rajouté volontiers une quatrième : Ma.rgue.rite Du.ras. Mais rien n’empêchait au lycéen d’en parler dans sa dissertation ou ses commentaires. Je sais par exemple que Mo.derato can.tabile figurait au programme.

Soleil vert dit: à

> Radioscopie

Fils et petit fils de résistants drômois ayant combattu sous les ordres de Drouot(L’hermine), cousin de Camille Gervais tué dans l’attaque de la garnison allemande de Saint Rambert d’Albon, je ne puis qu’approuver vos propos et me désoler d’autres à l’humour douteux.

Jean dit: à

Ce qui manque beaucoup dans ces histoires d’épuration, ce sont les souvenirs personnels. Je me demande pourquoi. On imagine pourtant des titres accrocheurs du genre « J’ai fusillé Untel » ou « J’ai tondu Unetelle » . Les gens sont d’une timidité à ne pas croire, lors même qu’ils sont les auteurs d’actions honorables, puisque, après tout, comme l’écrit Assouline, la justice au coin d’un bois, ça existe. Mais si. Mais si.

Lacenaire dit: à

Bravo JC ! on se doutait bien que tu étais une véritable ordure mais pas à ce point-là… tu as intérêt à bien regarder quand tu sortiras de ta tanière car « l’armée des ombres » est toujours présente et je leur dénonce le Campanella et ton adresse, ils attendent une sommation, alors bon courage à toi, tu dois faire déjà dans tes chaussettes…

Jean dit: à

Il y a certainement encore beaucoup de progrès à faire dans la conquête d’une certaine liberté de ton à l’égard d’événements qui commencent déjà pourtant à se perdre dans la nuit des temps. A quand, par exemple, la publication de l’autobiographie d’un vrai-faux collabo qui se conclurait, à la manière de Larengon dans le « Traité du style », par cette percutante formule :
 » Je conchie la Résistance dans sa totalité » ?

Jean dit: à

« l’armée des ombres » est toujours présente (Lacenaire)

… surtout dans les EHPAD . Et dans les cimetières, bien entendu.

JC..... dit: à

C’est après avoir couché avec le gros Göering que Maman, qui par là même consolidait la fulgurante ascension de Papa, lui conseilla dit elle : « Hermann ! Tu devrais faire de l’aviron au lieu de priser ta sucrette colombienne ! »

J’ai retenu la leçon de Maman. Je nage dès que possible ! Après enquête, devinez quoi : j’ai de l’ADN du gros nazi !!!

JC..... dit: à

Le sujet Epuration réveille les c;ons, réjouit les tromblons, enfume les morpions !

Bihoreau duc de Bellerente dit: à

Le Français moyen, abasourdi par l’effondrement de son armée, désorienté par le comportement de ses élus, rassuré par le Héros de Verdun, honteux de ses comportements au jour le jour, mais gardant l’espoir, s’est retrouvé plein de bravoure à la Libération. Combien de ces justiciers au petit pied était blanc comme neige? Accusons avant d’être accusé…

Jean dit: à

Après enquête, devinez quoi : j’ai de l’ADN du gros nazi !!! (JC)

Mais alors, nous sommes frères de l’Heil !

JC..... dit: à

Quand je pense que mon pauvre grand père est mort à Verdun d’un coup de baïonnette pour que s’expriment librement ces Français qui se couchèrent si facilement, si gauchement, en 39 …

Pays de trouducs clonés !

Et Sergio qui est parti et les c.ons qui braient !

JC..... dit: à

Bellerente, rien n’est plus vrai que « Malheur aux vaincus ! »

Lavande dit: à

Avec Jean et JC, c’est comme avec Minute, on a « La Nausée » et « les Mains Sales » en un seul com.

Jean dit: à

Au terme d’une brillante ascension dans le corps des Waffen SS, la carrière de Papa a trouvé le couronnement qu’ont connu quelques autres : il a fini couillonel.

Paul Edel dit: à

Je me demande combien de femmes tondues à la Libération ont été si blessées par ce traitement que le reste de leur vie a été un calvaire.et combien ont pu reconstruire à peu prés leur vie. Y a-t-il des témoignages, des documents ? des livres ? des enquêtes journalistiques ou tv?

Jean dit: à

« L’épuration en France a été faite et plutôt bien faite si tant est que ce genre de processus puisse l’être.

Ces deux-là me font tout l’effet de ces pseudo-historiens qui vous délivrent des jugements de valeur quand on leur demande de se borner à présenter les faits. Professeurs de morale à la mords-moi-le noeud.

Cette histoire d’épuration, c’est tout de même vraiment répugnant. Largement autant que les atrocités qu’on reproche à ceux du camp opposé. Renvoyons au vestiaire ces deux équipes de tarés. Match nul !

Clopine Trouillefou dit: à

Ben PaulEdel, y’a déjà « Hiroshima mon amour » qui traite de ce sujet, et de quelle manière ! Duras a parfaitement compris de quoi il retournait, et même si elle assimilait (allez savoir !) son amour « déclassant » pour un chinois à l’amour « déshonorant » pour l’ennemi, la « reconstruction » morale et physique est particulièrement bien cernée (à Nevers en France)

Jean dit: à

Y a-t-il des témoignages, des documents ? des livres ? des enquêtes journalistiques ou tv? (Paul Edel)

Alain Resnais aborde le sujet à travers les souvenirs du personnage d’Emmanuelle Riva dans « Hiroshima mon amour ».

Jean dit: à

Alain Resnais aborde le sujet (mouiche)

Clopine m’a doublé, à trente secondes près !

JC..... dit: à

La seule, la vraie, la bonne épuration serait celle qui consisterait à n’autoriser la procréation qu’à des copulants doctorants de belle jeunesse….

On aurait, ainsi, plus de peuple inutile et ingrat, donc plus besoin de démocratie merdique, à la mort-moi la tige de jade…

JC..... dit: à

Lorsque Lavande parait, toute la Provence sent bon.

closer dit: à

« Je me demande combien de femmes tondues à la Libération ont été si blessées par ce traitement que le reste de leur vie a été un calvaire »

J’ai déjà raconté ici Popaul une anecdote qui m’avait beaucoup frappé: une française avait aimé un allemand à Marseille et en avait eu un enfant. A la Libération, elle a non seulement été tondue et dénudée, mais des foux furieux voulaient la faire couvrir par un âne. Un résistant doté d’un minimum d’humanité a sorti son flingue et a abattu l’animal. Elle s’est néanmoins jeté du haut d’un pont avec sa fille dans les bras…

Ce n’est qu’un exemple, dans les Souvenirs d’un résistant je crois, peut-être celui qui a eu un réflexe d’humanité. Néanmoins…

JC..... dit: à

Résumons,
Y a pas mieux à faire, par exemple conduire la guerre en cours, que ressasser ces vieilleries déshonorantes pour les victimes comme pour les vengeurs ?

Paul Edel dit: à

merci closer,Jean,et Clopine.

DHH dit: à

sur les femmes tondues il y a le quatrain d’Eluard ,cité par Pompidou à propos de Gabrielle Russier ,celle qui a séduit un élève et qui a eu moins de chance que Brigitte Macron
au cinéma il y a bien sur le film de Duras dont c’est le sujet,mais le sort de ces malheureuses doit bien être au moins évoqué évoqué aussi ailleurs .
Pour ma part j’ai le souvenir d’une scène de ce genre dans le film de Clouzot » Manon Lescaut » ,remarquable transposition dans les années d’après-guerre du roman de l’abbé Prévost, avec Cécile Aubry , Michel Auclair et Reggiani

louis-ferdinand lévy dit: à

« cette histoire mémorielle n’a pas grand sens pour une jeunesse issue d’une immigration extra-européenne (Afrique du Nord, Afrique, Asie) pour laquelle le poids de la Seconde guerre mondiale est différent ».

Ravi de l’apprendre ! Est-ce que cela vaut aussi pour l’enseignement de la Shoah, qui on le sait ne va pas sans heurts auprès de certains élèves (que nous ne nommerons pas, par hypocrisie) ? Après tout, ce n’est pas « leur histoire ». Pourquoi les embêter avec ça? Il faut savoir s’adapter à son auditoire, d’autant qu’il change à vitesse grand V.

Passou dit: à

A Paul Edel de 16h47, un roman y est consacré, notamment à la pérennité du traumatisme né de la tonte et de l’exhibition : »La Cliente » (Folio)

Delaporte dit: à

Les femmes tondues, ce n’est pas un bel épisode de l’histoire de France.

la vie dans les bois dit: à

Ah ben voui « la cliente » et cet horrible bonhomme qui croyant faire le bien, a fichu la me.rde pas possible.

Enfin faut mettre une photo de femme tondue pour faire oublier que ce fut le fait de miliciens, heu, reconvertis a la dernière minute, les ultras ayant poursuivi la torture de l’autre cote de la Méditerranée,une dizaine d’annees plus tard.

la vie dans les bois dit: à

Quel voyeur, ce « Passou » qd même…

Bérénice dit: à

Jazzi 11h42 d oú tenez vous cette info ?

Jean Langoncet dit: à

@de l’autre cote de la Méditerranée

Là-bas on disait : “tu te joues des films” ; Camus a su en tirer profit

la vie dans les bois dit: à

Je suis sure que « Passou » son kif de femme c’est la femme tondue a sa merci. Un gros pervers, voui.

la vie dans les bois dit: à

Ah non mais faut que j’vous raconte l’histoire, sinon y’en a qui vont filocher sévère.C’est l’histoire d’un mec.
C’est l’histoire d’un biographe suo va aix ztchives epluchet les letres de délation. Tu vois le genre, justicier.
Et là, paf, il trouve le nom d’une femme. Qui a signer une lettre pour denoncer le boutiquier d’en face…
Il va la harceler !
Une honte!
A faire peur a ceux a qui il croyait rendre service.
Enfin la tondue est morte renversee par une voiture.

la vie dans les bois dit: à

S’cusez « Passou  »

Autant faire un peu d’effort.

C’est l’histoire d’un biographe qui va aux archives eplucher les lettres de délation. Tu vois le genre, justicier.

Jean Langoncet dit: à

Ed, il vous est loisible de considérer que les Cramps sont anecdotiques, eux qui ont pourtant permis au rock n roll de traverser les années 80 sans trop de dommages, et de vous laisser aujourd’hui bouleverser par Indochine. No problemo comme disait sans doute Nicola Sirkis à tout bout de phrase le jour de votre naissance.

Lavande dit: à

Berenice si le lien du blog de Sergio ne passe pas, tapez dans Google :
Amayerling blog et vous aurez le lien ou bien
amayerling (point)hautetfort(point)com

la vie dans les bois dit: à

Ah il faut spoiler le truc, sinon c’est pas interessant.
Pourquoi la harcelée a-t-elle denonce le boutiquier -parisien-d’en face ?
Parce que les keufs lui avaient promis la libération de son frère en echange.

C’est vicieux, non ?

Widergänger dit: à

Il y a dux gros bémol à l’épuration :
1°) grosse colaboration des banques ; épuration économique très modérée à la Libération;
2°) Bousquet, chef de la police, responsable de la rafle du Vel d’Hiv, responsable de l’extermination de plus de 76 000 Juifs de France, blanchi au final.

Ça, ça définit l’épuration = absence d’épuration !!!!!!!!!

Et France = pays pourri !!!!!!!!!!!!

la vie dans les bois dit: à

Faudrait pas oublier que « Passou » a aussi commis « l’epuration des intellectuels ».
A croire que, sauf exception, toujours exceptionnelle, ceux qui commentent ici ne savent pas où ils footent les doigts sur le clavier… 😁

Laudelout Marc dit: à

Qui pourra me répondre à cette question ? En 1957, Céline signe un article dans l’hebdomadaire « Rivarol » sous le titre « Vive l’amnistie, Monsieur ! » et conclut en appelant de ses voeux « la grande amnistie », plus large évidemment que la petite. Mais quelles étaient les différences précises entre ces deux types d’amnisties ? Sur quoi portait l’une et l’autre ?

Sant'Angelo Giovanni dit: à


…, c’est, pas drôle, vous dites tous, la même chose,…

…un peu, de  » contraste graphiste littéraire « , pour se démêler, de cet embarbouille-ment historique,…

…l’enquête, pour les caca-soumis de l’occupant à soulager,…un livre, pour çà,!…avec, les tortionnaires,des futurs, aux chiffres,…à mourir de rire,…J.R., Dallas,!…
…etc,…
…tout çà,!…à cause, de Charlemagne, à diviser, son Empire,…entre ces trois fils,…pauvre con,…justicier,…
…le premier,à tout, et basta,…les autres allez jouer, aux bourses,…et comptes à rendre,…c’est tout,…of course,…
…J.R..Dallas,…

la vie dans les bois dit: à

Mais bien sûr, et Duras a pratiqué la torture.

« Duras raconte aussi comment, auparavant, elle est entrée en relation avec un agent de la Gestapo, dans l’espoir de faire libérer son mari.  »

Elle est decedee trop tôt pour avoir le fin mot d’une « amitié  » viciee.

Jazzi dit: à

Le plus beau film sur les femmes tondues : « Cinq femmes marquées » (1960) de Martin Ritt, Avec Silvana Mangano, Jeanne Moreau, Vera Miles…

Widergänger dit: à

Le scandale de Panama en 1890 a déclenché une vague d’antisémitisme de boulevard outre celui de Drumont; la presse populaire accusait les banquiers juifs d’avoir spolier les Français ; scandale qui provoqua le suicide du financier recruté par F. de Lesseps, le baron Jacques de Reinach, la fuite à l’étranger du grand prévaricateur du Parlement, Emile Arton, et son associé Cornélius Herz, ami de Clémenceau. La presse populaire et antisémite crie au complot juif. On s’attaque à la finance, aux banquiers juifs, aux Rothschild, on s’en prenait à la nocivité des « enfants d’Israël », comme les nommaient dans leurs colonnes toxiques les Drumont, Auguste Chirac, Kimon, l’abbé Chabauty.

Mais s’en est-on pris aux banques, aux financiers qui avaient collaboré avec l’occupant et avec l’Allemagne nazi depuis les années 1930 et étaient coresponsables de l’extermination des Juifs de France ? Non ! Et on aurait alors eu qulque mal à en accuser les Juifs, ces memes banquiers avaient contribué à leur extermination atroce.

Voilà, c’est aussi ça la France !

Jean Langoncet dit: à

@Sur quoi portait l’une et l’autre ?

je vous ai répondu à 20h15

la vie dans les bois dit: à

En résumé
Rouquet
Responsable de l’axe  » Seconde Guerre mondiale » au Centre de recherches d’histoire quantitative (CRHQ- UMR 6583) de l’Université de Caen (UCBN). Mes recherches portent sur la Seconde Guerre mondiale, l’épuration, les relations hommes-femmes durant les conflits contemporains, la relation entre l’histoire et le cinéma.

Virgili:
Domaine de recherche :
Guerres, violences et sexualité (femmes tondues, viols en temps de guerre).
Enfants nés de couples franco-allemands pendant la Seconde Guerre mondiale.
Violences conjugales dans la France du XXe siècle.
Présentation :
Comment les relations entre hommes et femmes sont influencées par les guerres ? C’est autour de cette question que portent mes recherches, d’abord à propos de la Seconde Guerre mondiale et plus largement sur les autres conflits du XXe siècle.

Nabila : allô, non mais allô quoi, Histoires de coiffeurs all inclusive.

Widergänger dit: à

On a beau jeu aujourd’hui de s’offusquer des violences de l’épuration. Mais je me vois très bien à la Libération dans la peau d’un résistant allant flanquer un balle dans la peau à une crevure comme Jean-Hérold Paquis. Et sans aucun état d’âme, froidement. C’est tout ce qu’ils méritaient, toutes ces pourritures.

De même, des commandos juifs sont allés tirer de leur sommeil des nazis responsables dans les camps de la mort de centaines et milliers de Juifs. Ils ont prétexté une quelconque vérification d’identité et ils les ont pendus haut et court au coin d’un bois. J’aurais fait de même !

Faut pas se moquer du monde !

Widergänger dit: à

Ma mère m’a souvent raconté quand j’étais gosse le sort tragique d’un commerçant du quartier d’Alésia où elle habitait pndant la guerre. Il était impitoyable avec les Français et couché devant les Allemands. À la Libération, la foule l’a lynché. Il n’en est pas mort mais il était salement amoché. On ne va tout de même pas le plaindre !

Jean Langoncet dit: à

« La vieillesse est un naufrage. Pour que rien ne nous fût épargné, la vieillesse du maréchal Pétain allait s’identifier avec le naufrage de la France. »
Charles de GAULLE (1890-1970), Mémoires de guerre, tome I, L’Appel, 1940-1942 (1954)

1954 ? Le gâtisme absout-il encore aujourd’hui ?

Laudelout Marc dit: à

…Etonnants ces belles âmes de gauche hostiles à la peine de mort mais qui, rétrospectivement, se verraient bien dans le rôle des assassins de Hérold-Paquis, Brasillach ou Paul Chack. Je préfère mon compatriote Simenon : « Comprendre, ne pas juger ».

Widergänger dit: à

Pétain méritait 12 balles dans le cul. Mais il a permis aussi de sauver des Juifs français. C’est une vérité que les Français de gauche comme moi ont du mal à admettre mais c’est la vérité. Mais il méritait quand même la mort en 1945. De Gaulle n’a pas voulu entacher l’honneur de la France en le graciant ; c’est faire bien peu de cas de l’honneur ! Il méritait d’être fusillé comme Laval. Grand âge ou pas, gâtisme ou pas. Il n’était pas gâteux, la vache, pour sauter les petites greluches sur son bureau ! 12 balles dans la peau comme Laval !

Widergänger dit: à

« Comprendre, ne pas juger ».
__________
Tu parles ! Comprendre? Il n’y a rien à comprendre. Pas de jugement non plus. En enfer, direct.

la vie dans les bois dit: à

Laudelout a certainement un frere tres louche, lol.

la vie dans les bois dit: à

Pour les malcomprenants :

Laudelout a certainement un frere tres louche, comme Simenon.

Widergänger dit: à

Et si j suis contre la peine de mort, j n’ai jamais prétendu être une « blle âme ». Mais ces cas font exception. De même les nazis, Eichamnn, Mengele, etc. Cette ordure de Speer, je l’aurais envoyé direct ad patres.

Jean dit: à

Il y a bien eu une justice au coin du bois

C’est aussi ce que durent se dire ceux qui liquidèrent Victor Basch, Jean Moulin ou Pierre Brossolette. Il y a bien une justice au coin du bois : c’est le credo de touts les nervis activistes, qu’ils aient été de la Milice ou de la Résistance de l’OAS ou qu’ils soient de Daech. A quelque boutique qu’ils appartiennent, les assassins adorent se promener dans les bois, avec les loups.

Jean Langoncet dit: à

1954

Première parution des Mémoires de guerre – « mais il les a écrites lui-même, vous comprenez » – et préparation du retour au premier plan du général de brigade.
Bref, pour écrire l’Histoire De Gaulle aurait mieux fait d’employer un nègre ; n’est pas Churchill ni Dylan qui veut

Chaloux dit: à

Brasillach est tellement immonde qu’on a l’impression qu’il provoque la mort. Elle a répondu.

Jean Langoncet dit: à

@Elle a répondu

memento mori. prière du canon. la messe est dite

la vie dans les bois dit: à

Facile Langoncet au bout du zinc. On voit que vous n’avez pas joué a la fete étrange a la Ligerie dans le Perigord…

Well sinon, mon sujet prefere de bac philo today aurait été :
Éprouver l’injustice, est-ce nécessaire pour savoir ce qui est juste ?
Vaste programme.

Jazzi dit: à

« Éprouver l’injustice, est-ce nécessaire pour savoir ce qui est juste ? »

L’expérience est un plus qui enrichit le simple savoir moral ou théorique…

Jazzi dit: à

On ne saura donc jamais pourquoi le blog de Sergio était frappé d’interdit sur la RDL ?

Jean Langoncet dit: à

Prenons un peu d’élévation avec Héraclite : « Pythagore, fils de Mnésarque, pratiqua l’enquête scientifique plus que tous les autres hommes, et, ayant fait un choix de tels écrits en prose, se fit une sagesse de son cru – compilation savante, art trompeur. »

Jean dit: à

Brasillach est tellement immonde qu’on a l’impression qu’il provoque la mort. (Chaloux)

Euh, ce n’est pas l’impression que j’ai quand je lis sa merveilleuse anthologie de la poésie grecque. Pinocul, ami du bon vin …

Sur Brasillach, sur Reinhard Heydrich, sur Mengele et sur bien d’autres, notre jugement est ce qu’il est parce que l’Allemagne a perdu la guerre et parce qu’une législation mise en place depuis interdit à beaucoup de gens, sous peine de sanctions judiciaires, de dire ce qu’ils pensent en toute sincérité. S’ils veulent éviter les ennuis, adopter la politique de Tartuffe leur est nécessaire. Mais dans les années 30 et 40, il n’en était pas ainsi. L’antisémitisme avait pignon sur rue ; c’était à tout le moins une opinion licite. Très nombreux étaient les Français qui partageaient l’antisémitisme d’un Hitler, d’un Brasillach ou d’un Céline, et ne s’en cachaient nullement. Si l’Allemagne avait gagné la guerre et si les nazis avaient été en mesure d’achever leur programme d’extermination des Juifs, si aujourd’hui la France et l’Europe étaient idéologiquement et moralement modelées par l’empreinte nazie, il ne fait guère de doute que l’immense majorité de nos contemporains ne trouveraient aucun inconvénient à ne plus avoir aucune occasion de rencontrer de Juifs. Les programmes d’éducation historique et civique en vigueur, dispensés par des enseignants zélés, auraient exposé depuis des générations les raisons de délivrer la France de toute présence juive sous quelque forme que ce soit. La jeunesse d’aujourd’hui serait massivement antisémite, embrigadée qu’elle serait dans des organisations du type des Hitlerjugend. Et vogue la galère …

Ed dit: à

« No problemo comme disait sans doute Nicola Sirkis à tout bout de phrase le jour de votre naissance »

1) C’est du pur mépris (y-compris pouro ma personne), donc assez bête comme réflexion.
2) Je ne l’ai jamais entendu dire cela sur les vidéos d’époque que j’ai pu voir.

Je ne savais pas que le mépris à deux balles pour Indochine existait encore et pensais que Sirkis avait mis tout le monde d’accord grâce à la longévité de son groupe. Mais non, il y aura toujours des gens plus intelligents et brillants que tout le monde pour mépriser, mépriser, encore et toujours.

la vie dans les bois dit: à

Langoncet est naze. Abus de psychotropes.

Jean Langoncet dit: à

@du pur mépris

Le drame anecdotique de l’incommunicabilité assorti d’un trait de faux-cultisme ; l’ordinaire

la vie dans les bois dit: à

Et jean est en phase lethale.

Bérénice dit: à

22h33 et l’autre qui s’approvisionne à tous les râteliers en bonne opportuniste exploitant le concupiscence des hommes ausueld elles s’attaquent, ces derniers trop c.ns pour s’y compromettre, tous les partis sans compter les autres corps de cette société y sont passés, alors la vie dans les bois. Pour qui nous prend elle cette courtisane aux tarifs prohibitifs. N’importe quoi pour n’importe qui dispose d’un compte bancaire suffisant. Tout ces transactions aidées d’un vernis culturel qui s’effrite à la moindre incartade, à toutes les défaites. Sur de couillons se sont faits avoir. C’est risibles séductions.

Bérénice dit: à

Nombre de couillons…

la vie dans les bois dit: à

Un jeune collegien avait bien compris que De Gaulle et Macron ca fait deux.

Manu qui bouffe a tous les rateliers de l’upper class a ristournes n’a pas apprécié.

« Tu peux faire l’imbécile », a insisté Emmanuel Macron. « Mais aujourd’hui, c’est la ‘Marseillaise’ et le ‘Chant des Partisans’. Tu m’appelles Monsieur le président de la République, ou Monsieur ». Et de conclure : « Tu fais les choses dans le bon ordre. Si un jour tu veux faire la révolution, tu apprends d’abord à avoir un diplôme et à te nourrir toi-même ». »

https://www.lci.fr/amp/politique/video-tu-m-appelles-monsieur-le-president-emmanuel-macron-recadre-sechement-un-jeune-qui-l-interpellait-2090839.html

Bérénice dit: à

Et pour vous que conseiller zyprexa ou lithium ? Pour suite à Langoncet, à moins que vous aussi en soyez réduite à des produits de substitution. Fantasme ou réalité, compte tenu de vos propos qui pourrait être associés à des crises de manque qui comme chacun sait entraîne une grande irritabilité, la question peut se poser.

Bérénice dit: à

Pourraient.

Ed dit: à

« Si un jour tu veux faire la révolution, tu apprends d’abord à avoir un diplôme »

Mais quel rapport ? Autant dire « Si tu veux créer ton entreprise, apprends le point de croix. »

la vie dans les bois dit: à

Elle est a donf la magnagna.

la vie dans les bois dit: à

Manu voulait dire au collegien : monte ta startup. Et puis il s’est emporté dans une bagarre de cour d’école.

Chaloux dit: à

Il suffit de lire Brasillach pour s’apercevoir que sa mort n’est qu’une histoire entre lui et lui-même.

Ed dit: à

Vous êtes vraiment monté sur vos grands chevaux. Je n’ai pas la même vision des Cramps, c’est tout. Ils ne me dérangent pas.

Jean Langoncet dit: à

(trop de filles -quelles que soient ses formations- dans ce groupe pour en faire autre chose qu’une anecdote)

Ed dit: à

« pour en faire autre chose qu’une anecdote »

Vous vouliez dire « trop de filles pour en faire une anecdote », non ? Sinon vous abondez dans mon sens.

Jean Langoncet dit: à

(le jeune public est attentif)

Bérénice dit: à

Contrairement à vous je n’oublie pas vos basses manoeuvres et ne suis pas disposee au pardon ni n’oublie certains de vos écrits qui révélaient vos engagements les plus vils, pourriture vous êtes et vous resterez ce qui en n’est pas des plus graves, vous semez hélas de mauvaises graines dont j’espère de tout cœur qu’un jour vous moisdonerez de tristes récoltes puisqu’à l’évidence elles n’ont pas encore atteint en le dépassant votre seuil de tolérance ou de résignation .Surement rejoignez vous le club dest optimistes , en quoi il est impossible de vous condamner. Ce qui n’enleve rien à votre jalousie maladive et injustifiable, à votre fond mauvais, à votre prétention , à votre fond d’humanisme de pacotille quand votre culture ne vous sert qu’à écraser les gens que vous estimez de toute votre hauteur n’avoir aucun droit à progresser.vour resterez à mes yeux de la pire des engrangés, perverses jusqu’à la dernières de vos cellules.

Bérénice dit: à

Engeance.

Chaloux dit: à

Dès que Bérénice insulte quelqu’un, j’ai la désagréable impression qu’elle s’adresse à moi.

Delaporte dit: à

Elle réapparaît après une longue absence inexpliquée pour critiquer son ordure de mari :

« Pour la première fois, Melania Trump critique publiquement la politique de son mari. Le point de friction : une polémique sur l’immigration qui fait la une aux États-Unis. « Madame Trump déteste voir des enfants séparés de leur famille », écrit la Première dame américaine dans un communiqué. »

Bérénice dit: à

Chaloux, cela ne vous est pas particulièrement destiné mais si vous y percevez des éléments qui concerneraient notre ‘on histoire je n’y peux rien. Sûrement suis je trop simple pour concevoir qu’il soit possible de ruiner un foyer monoparentales volontairement quand dois même on est nouvellement responsable d’un jeune enfant avec tout ce que comporte cette responsabilité. Le sadisme et l’indifférence ainsi que l’égoïsme et l’exploitation de la femme par l’homme ne sont pas des causes défendables à mes yeux. C’est un passif mais votre actualité ne m’inspire pas plus.

Delaporte dit: à

Le divorce couve.

Bérénice dit: à

Continuez donc avec ces femmes vénales dont vous ne semblez pas pouvoir vous passer et qui toutes ont un côté peste des plus enviables. Je crois aussi que l’affrontement est une de vos passions qui vise à démontrer votre supériorité de mâle dominant. Je ne suis pas de taille à figurer en tant qu’intelligrnce avec laquelle vous aimeriez vous exercer, continuez de faire comme si je n’existais pas et ce malgré les bénéfices sur mon exploitation a pu vous rapporter. Laissez nous comme depuis toujours dans notre m..de relative et poursuivez vos exposés brillants. C’est édifiant.

Bérénice dit: à

Lvdlb vous va à la perfection sans oublier cette chanteuse importée ni que nouvellement cette allemande qui me prend pour une idiote. Un grand bravo. La bandaison, papa, cela ne se commande pas. Bonne nuit. Juste

D. dit: à

Ce soir j’ai mangé une omelette.

Ed dit: à

D.

Très bon choix. Je me suis contentée d’une salade aux radis ce soir, car ce midi je me suis encore goinfrée au restaurant. Passionant ? Je sais.

Widergänger dit: à

Jean dit: 18 juin 2018 à 22 h 09 min
Sur Brasillach, sur Reinhard Heydrich, sur Mengele et sur bien d’autres, notre jugement est ce qu’il est parce que l’Allemagne a perdu la guerre
______________
Je ne veux pas perdre mon temps à polémiquer avec un crétin de provocateur mais une telle ineptie mérite quand même un bonne réplique.
Il est bien clair que si tel était le cas, tout morale, tout système de valeurs se réduirait à un rapport de force. Or, depuis que le monde est monde, la morale est par nature tout à fait impuissante à s’imposer en tant que telle; comme la justice ; Pascal le dit bien : la justice sans la force est impuissante. C’est dire à contrario que la morale, la justice n’ont aucun rapport avec la force. Ce sont deux ordres de grandeurs hétérogènes.

La preuve en est, c’est que la force à elle seule est impuissante à triompher de la violence et de l’injustice. La paix durable ne peut reposer que sur le respect de la justice, donc de valeurs morales en définitive.

C’est réduire l’homme à un état bestial que de vnir affirmer que seule la force régit les rapports humains. Et je dirais pour conclure ce bref sermon quelque peu outré par un commentaire tout à fait ignoble et indigne que même les animaux d’une même espèce savent entre eux que la force à elle seule est impuissante à créer une communauté.

Il faut être resté un éternel adolescent bête et méchant pour jouir en ricanant bêtement pour le coup de faire pareilles blagues de potaches ridicules et débiles.

Delaporte dit: à

La force sans la morale est inepte. D’ailleurs, ce qui régit l’humanité c’est la protection de la faiblesse, car l’homme est un être faible. De cette constatation sont nées de grandes choses, dont par exemple la philosophie de Kant, l’idée de résistance, mais aussi Jésus ou encore le taoïsme chinois, etc., etc.

Delaporte dit: à

« Je me suis contentée d’une salade aux radis ce soir »

Intéressant légume, délicieux avec du pain et du beurre.

Delaporte dit: à

« C’est dire à contrario que la morale, la justice n’ont aucun rapport avec la force. »

Pour que le dernier mot reste à la justice et à la morale, il faut qu’elles soient accompagnées toutes deux de la force. Sinon, c’est l’injustice qui, faute de moyens, triomphe.

Delaporte dit: à

D’ailleurs, Pascal le dit on ne peut plus clairement (wgg devrait le relire, au lieu de le citer approximativement, comme toujours) :

« La justice sans force est contredite parce qu’il y a toujours des méchants. La force sans la justice est accusée. Il faut donc mettre ensemble la justice et la force, et pour cela faire que ce qui est juste soit fort ou que ce qui est fort soit juste. » PASCAL

Delaporte dit: à

wgg a raison dans ce qu’il veut dire, mais quel boniment confus pour arriver à la conclusion !!!

Delaporte dit: à

Dans son célèbre et lumineux article sur la bande à Baader-Meinhof, Jean Genet avait fait une intéressante distinction entre « brutalité » et « violence », je ne sais si vous vous en rappelez. La violence peut être légitime, la brutalité ne l’est jamais.

Sant'Angelo Giovanni dit: à


…gastronomie, ciblée,…

…Marianne Leconte,… » Maigrir avec les hautes calories « ,…
…selon votre personnalité, choisissez votre régime
…1984 Édition Jean-Claude Lattès.
…etc,…

Laudelout Marc dit: à

A propos du mot de De Gaulle sur Pétain (« La vieillesse est un naufrage »), belle métaphore assurément mais elle n’est pas de lui si ma mémoire est bonne : « Mémoires d’outre-tombe » plutôt que « Mémoires de guerre », vétille. Quant aux néo-épurateurs, j’admire leur logique : contre la peine de mort absolument sauf pour Brasillach & cie. Cela me fait songer aux gens qui sont pour la liberté d’expression sauf pour ceux qui ne professent pas des idées démocratiques. On devrait parfois s’inspirer des yankees et de l’article premier de leur Constitution sur le « freedom of speech ». Mais un Français est-il capable de comprendre l’esprit du premier amendement de celle-ci ?…

Paul Edel dit: à

Merci pour le conseil de « La cliente » en Folio Pierre Assouline.Je vais le suivre d’autant que les commentaires sur ce roman sont élogieux sur Amazon.

JC..... dit: à

Je ressasse
Tu ressasses
Il ressasse
Nous ressassons
Vous ressassez
Ils ressassent

Plus facile pour des intellos de trancher sur le passé que s’entendre sur la maîtrise relative du futur ….

Jazzi dit: à

Ceux qui l’aimaient prendront-ils le train à destination de Nancy ?

« les obsèques auront lieux mardi matin en là Basilique du Sacré Cœur à 10h15.
mise en terre au cimetière sud à 11h30.
Toutes nos pensées vont vers Sergio »

Jazzi dit: à

Bonne nouvelle !

« Le Centre national du livre a sondé 1 200 jeunes de 15-25 ans pour connaître leurs habitudes de lecture. La génération 2000 lit 9,3 livres par an en moyenne sur tous les supports.
Ouf ! Ils lisent ! Eh bien non, les 15-25 ans ne sont pas fâchés avec la lecture. Au contraire, les milléniums, ces fameux jeunes adultes qui brouillent les pistes et cristallisent les attentions des éditeurs, sont même de bons lecteurs à en croire l’étude que leur consacre ce mardi le Centre national du livre (CNL). Ils ont beau être les enfants de la révolution numérique vivant avec un smartphone greffé dans la main, 81 % d’entre eux lisent par plaisir 9,3 livres par an. » (Le Parisien)

Jazzi dit: à

Les jeunes passent en moyenne 14h50 par semaine sur Internet contre…. 4h43 devant un livre.

Mais que lisent-ils ?

« A la question « Quel est votre livre préféré ? », les 1 200 sondés lancent 600 romans différents ! Et idem pour les auteurs avec plus de 500 écrivains cités.
Aucun livre ne sort donc vraiment du lot et sans surprise, Harry Potter et JK Rowling arrivent respectivement en tête de leur catégorie mais avec un tout petit 3,6 % pour le petit sorcier.
Dans la bibliothèque des Milléniums, on trouve donc aussi bien « L’Etranger » de Camus, « 50 nuances de Grey », « After », « Les Misérables » de Victor Hugo, « des » Musso ou encore un Astérix. Par genres littéraires, ils plébiscitent à 57 % les romans avec une préférence pour le fantastique (26 %), devant la science-fiction (23 %) et les polars (20 %). Les jeunes adultes aiment également les mangas (33 %), les BD (29 %) et les livres pratiques (27 %). » (Le Parisien)

JC..... dit: à

JiBé, comment accorder le moindre crédit à cette information bidon du CNL ! Ils ont interrogé une liste de 1200 jeunes lecteurs qu’ils avaient sous la main.

La conclusion du Parisien est ridicule dans sa volonté idéologique d’étendre à tous, les résultats d’un échantillon non-représentatif …

On ne me fera jamais croire que 80% des grands ados de 15 à 25 ans hexagonaux lisent presque un livre PAR MOIS !

JC..... dit: à

Enquête nullissime.

Jazzi dit: à

Il faudrait faire la même étude sur les séniors de plus de 65 ans !

Delaporte dit: à

Le quasi-homonyme de Michel Onfray, J. Onfroy vient d’être abattu au volant de sa voiture :

« Le rappeur américain XXXTentacion, de son vrai nom Jahseh Onfroy, a été tué par balles, lundi, en plein jour, alors qu’il était au volant de sa voiture à Deerfield Beach, une ville au nord de Miami (Floride). »

Delaporte dit: à

Un repris de justesse à l’univers dépressif :

« Sa musique, très sombre et aux sonorités étouffées évoquait souvent sa dépression et son passé de criminel. XXXTentacion était au centre de polémiques en raison des violences dans lesquelles il était impliqué. Déjà condamné pour agression, il attendait notamment son procès dans une affaire où il était accusé d’avoir battu son ancienne petite amie, enceinte. » Le Monde

Jazzi dit: à

Une musique d’épuration des Blancs par les Noirs, Delaporte ?

Delaporte dit: à

« Une musique d’épuration des Blancs par les Noirs, Delaporte ? »

Plutôt un grandiose message de révolte de la race Noire, qui essaie de redonner espoir à ses enfants perdus. Un combat contre le nihilisme raciste qui passe par la violence et la haine. Les enfants américains d’Ulrike Meinhof…

Jazzi dit: à

De la brutalité plus que de la violence, Delaporte ?

Delaporte dit: à

Evdemment de la « violence » , Jacuzzi, de la belle violence qui cartonne artistiquement :

« Suivi par des millions de fans, XXXTentacion devait reprendre sa tournée, après avoir sorti une série de morceaux. Son second album studio, « ?,» avait pris la première place du Billboard à sa sortie en mars. »

JC..... dit: à

Rendons hommage à cette grande, nécessaire, géniale, souhaitable, parfaite, démocratique, épuration que fut la Terreur révolutionnaire de Robespierre, le maître du genre pré-stalinien !

Bloom dit: à

puis Robert Aron estima les pertes à 30 000/40 000 morts

Ce ne sont pas de grosses pertes – la France libérée pouvaient se passer de ces opportunistes & profiteurs. Comparés avec les femmes et hommes remarquables victimes de la barbarie, et à tous ces enfants qui auraient pu tant apportés, les collabos au front & aux instinct bas s’en tirèrent plutôt bien.

Jazzi dit: à

Paul, de Lutetia à Sigmarigen, en passant par La Cliente ou Le Dernier des Camondo, et en attendant son prochain roman sur l’Occupation, on note un tropisme trouble récurrent chez Passou ! Cela mérite une analyse critique de près ou de loin, non ? On compte sur toi…

Jazzi dit: à

à l’attention de Bloom

« Une seule injustice, un seul crime, une seule illégalité, surtout si elle est officiellement enregistrée, confirmée, une seule injure à l’humanité, une seule injure à la justice, et au droit surtout si elle est universellement, légalement, nationalement, commodément acceptée, un seul crime rompt et suffit à rompre tout le pacte social, tout le contrat social, une seule forfaiture, un seul déshonneur suffit à perdre, d’honneur, à déshonorer tout un peuple. C’est un point de gangrène, qui corrompt tout le corps. Ce que nous défendons, ce n’est pas seulement notre honneur. Ce n’est pas seulement l’honneur de tout notre peuple, dans le présent, c’est l’honneur historique de notre peuple, tout l’honneur historique de toute notre race, l’honneur de nos aïeux, l’honneur de nos enfants. Et plus nous avons de passé, plus nous avons de mémoire, plus ainsi [. .. ] nous avons de responsabilité, plus ainsi aussi ici nous devons la défendre ainsi. Plus nous avons de passé derrière nous, plus (justement) il nous faut le défendre ainsi, le garder pur. »
Charles Péguy

renato dit: à

Selon George Bernard Shaw certains critiques ne savent pas critiquer « parce que pour prouver ce qui est juste et ce qui ne l’est pas ils se comportent comme des instituteurs : se réfèrent à des autorités scolaires que dans la république des arts ils n’ont pas plus d’influence que le recteur de Eton à La Chambre des communes »…

Jazzi dit: à

Cette photo d’Alberto Giacometti et de Francis Bacon montre bien que les hommes sculptés ou peints par ces artistes sont essentiellement des autoportraits, renato !

Bloom dit: à

La police française s’en est plutôt bien tirée: lire le chapitre « Monsieur le commissaire », dans Quoi de neuf sur la guerre, de Robert Bober.
Qui gardait le camp de Drancy avant la Libération lorsqu’on y internait les Juifs en transit pour les camps de la mort(Tristan Bernard à Guitry – « Apportez-moi un cache-nez »)? La police française.
Qui gardait le camp de Drancy lorsqu’on y regroupa des collabos comme Guitry, Laurencin et al.? La police française.

JC..... dit: à

Je suis de l’avis de Bloom, le plus fin démocrate stalinien que je fréquente en RdL : l’épuration a éloigné des valeureux Français, tous Résistants naturellement qui avaient gagné la guerre, des crapules qui collaborèrent avec nos cousins germains si bien élevés …

La conclusion s’impose pour l’avenir de nos démocraties !

Au sortir d’une élection 51%-49%, les vainqueurs devront « épurer » de la démocratie les 49% qui n’ont pas eu la chance d’être du bon côté. Allègement des charges sociales, création d’emploi, unité de la Nation, etc, etc….

Pas belle la vie épurative ?!

Bloom dit: à

Yes Baroz, Péguy, toujours prompt à moraliser. Mais on n’est pas chez les bisounours. Trop d’horreurs pendant des années qui pèsent bien trop lourd dans la conscience des hommes. La Haine, Baroz, celle que l’on voit se développer pour l’ennemi Boche chez le grand-père de S. Audouin Rouzeau. A-t-on exécuté des enfants lors de l’épuration? Les enfants, Baroz. La police française a fait du zèle en raflant les gosses; N’oubliez pas les petits, disait Laval. On n’est pas le jour du bac philo…

renato dit: à

Via le lien Giacometti — Bacon avez-vous visité la source de l’image, Jacques ?

(bouton Visit)

renato dit: à

Lettre de Jung à Joyce :

Dear Sir,

Your Ulysses has presented the world such an upsetting psychological problem that repeatedly I have been called in as a supposed authority on psychological matters.

Ulysses proved to be an exceedingly hard nut and it has forced my mind not only to most unusual efforts, but also to rather extravagant peregrinations (speaking from the standpoint of a scientist). Your book as a whole has given me no end of trouble and I was brooding over it for about three years until I succeeded to put myself into it. But I must tell you that I’m profoundly grateful to yourself as well as to your gigantic opus, because I learned a great deal from it. I shall probably never be quite sure whether I did enjoy it, because it meant too much grinding of nerves and of grey matter. I also don’t know whether you will enjoy what I have written about Ulysses because I couldn’t help telling the world how much I was bored, how I grumbled, how I cursed and how I admired. The 40 pages of non stop run at the end is a string of veritable psychological peaches. I suppose the devil’s grandmother knows so much about the real psychology of a woman, I didn’t.

Well, I just try to recommend my little essay to you, as an amusing attempt of a perfect stranger that went astray in the labyrinth of your Ulysses and happened to get out of it again by sheer good luck. At all events you may gather from my article what Ulysses has done to a supposedly balanced psychologist.

With the expression of my deepest appreciation, I remain, dear Sir,

Yours faithfully,

C. G. Jung

Jean dit: à

L’un des avantages incontestables de la victoire de l’Allemagne nazie aurait été de nous éviter d’entendre parler de ces ouvrages obsessionnels, répétitifs et assommants dont Assouline nous entretient depuis au moins deux billets.

Jean dit: à

Un autre aurait été de ne pas avoir à lire les âneries de Bloom.

la vie dans les bois dit: à

@8h42 gide pensait pareil.

JC..... dit: à

Je regrette de ne pas être d’accord avec ton 8h44, camarade Jean : « Tintin fait de l’Épuration » est un ouvrage qui se laisse lire, avec délices souvent !…

renato dit: à

Littérature des Certitudes vs Littérature de Recherche. Évidemment, imaginer un Voyage dans les Terres Inexplorées — là où les Anciens dessinaient les Lions — ce n’est pas le tenter ; cependant pour le tenter il faut pouvoir l’imaginer. Chez Daumal quelqu’un passe est demande aux nouveaux venus quand ils partirons : https://pin.it/6ilpr2wv3g4q6f

JC..... dit: à

Camarade Delaporte, ne tremblez plus !

La photographie de la manifestation où la banderole « EPURONS ! EPURONS ! HAMON, HAMON, petit patapon ! » est un fake news ! …

Jean Langoncet dit: à

Le sourire du jour :
Tu es là dans une cérémonie officielle, tu te comportes comme il faut […] Tu m’appelles M. le Président de la République, ou monsieur », a répondu Emmanuel Macron, hier au Mont-Valérien, à un jeune qui l’a apostrophé d’un « ça va Manu ? »

JC..... dit: à

Messire Assouline, maître de nos lectures, analyste de nos désirs, nourricier de notre sagesse, chirurgien de nos peurs, infirmier de nos angoisses, a bien raison de traîner en permanence dans cette seconde moitié du XXème, territoires perdus de la République !

Quelle rigolade, cette époque bénie des dieux enfouis … !

Sant'Angelo Giovanni dit: à


…et, on va se taper, 1200 commentaires, sur ce tremplin-là,…black, is black, et gris, c’est gris,…
…avec, un mois de juin,…aussi terne,…
…etc,…

Jean dit: à

a bien raison de traîner en permanence dans cette seconde moitié du XXème (JC)

Camarade JC, j’ai l’impression que vous vous trompez de moitié.

Jean dit: à

Ce ne sont pas de grosses pertes (Bloom)

Chacun son point de vue. Je pleure, pour ma part, chacune de ces malheureuses victimes, toutes impeccables patriotes, toutes ardentes militantes de cette France régénérée, chère au grand Joseph Darnand (compagnon d’armes de Papa dans les Waffen SS )

Jean dit: à

L’un des inconvénients de la défaite de l’Allemagne nazie, c’est qu’elle me donne l’occasion de déverser chaque matin mes âneries sur ce blog (sans compter celles de Bloom).

JC..... dit: à

Camarade Jean, mon horloge interne a toujours distingué la première moitié du XXème, 1900-1930, de la seconde moitié 1930-1968, comme de la troisième moitié 1968-2018 …

Jean dit: à

L’un des inconvénients de la défaite de l’Allemagne nazie, c’est qu’elle me donne l’occasion de déverser chaque matin mes âneries sur ce blog (sans compter celles de Bloom). (mouick)

Qu’est-ce que je raconte ! L’un de ses signalés avantages !

Jean dit: à

Camarade Jean, mon horloge interne (JC)

C’est tout comme ma moitié : elle n’a jamais compté que pour un tiers.

Clopine Trouillefou dit: à

Bérénice, on ne comprend pas du tout à qui vous vous adressez dans votre emportement de 0:05 (j’espère que ce n’est pas à moi ?), ni à quoi vous faites allusion… Et attention à vous : une indignation un peu sincère est si vite déformée, par ici…

radioscopie dit: à

Risibles ces justiciers de salon qui jettent l’opprobre sur les instincts vengeurs de personnes qui, parfois trois années de leur souvent jeune existence, ont vécu la trouille chevillée au corps nuit et jour, le ventre vide ou presque, terrés, traqués comme des bêtes, en alerte, avec la pensée de la mort, la leur et celle de leurs compagnons, dans le sillage de chaque acte comme dans le repos, et jusque dans leurs rêves. Quel juge juché sur ses grands principes, plus quelques formules littéraires, dans le confort de sa toge enveloppant un estomac satisfait peut condamner ceux-là qui, à l’issue de l’épreuve, du sacrifice ont voulu punir traîtres, délateurs et autres ordures ?

JC..... dit: à

Il est nécessaire conjugalement de compter avec le hasard qui nous fournit toujours, si l’on n’y prend garde, un nombre considérable de moitiés pour une seule et unique vie, hélas !

Jean dit: à

les instincts vengeurs de personnes qui, parfois trois années de leur souvent jeune existence, ont vécu la trouille chevillée au corps nuit et jour, le ventre vide ou presque, terrés, traqués comme des bêtes, en alerte, avec la pensée de la mort, la leur et celle de leurs compagnons, dans le sillage de chaque acte comme dans le repos, et jusque dans leurs rêves (Radioscopie)

Bien fait pour eux ! Ah, ce que je rigole ! Ah, ils en auront bavé des ronds de chapeau, ces pseudo-patriotes à la noix !

Lavande dit: à

L’inconvénient de votre pseudo Jazzi c’est qu’il a la même initiale et la même longueur que Jean donc il faut que je fasse attention quand je saute les commentaires du second.

JC..... dit: à

« Quel juge juché sur ses grands principes, plus quelques formules littéraires, dans le confort de sa toge enveloppant un estomac satisfait peut condamner ceux-là qui, à l’issue de l’épreuve, du sacrifice ont voulu punir traîtres, délateurs et autres ordures ? » (Radio la Tonte)

Mais moi, cher ami ! Qui condamne ce qu’ils ont fait, « punir » en se prenant pour des juges, comme ce qu’on fait leurs victimes, se trompant, elles, dans leur choix …

JC..... dit: à

J’apprend, Lavande, que vous ne sautez pas mes commentaires !? Imprudente ….

closer dit: à

Baroze, il eut été utile de préciser que la citation de Péguy est à lire dans le contexte de son combat en faveur de Dreyfus…

closer dit: à

Clopine 9h25

Vous comprenez parfaitement à qui Bérénice s’adresse…évidemment pas à vous. Pourquoi cette question hypocrite?

JC..... dit: à

Camarade Jean, tu dois respecter Radio la Tonte dans sa souffrance que je sens profonde, viscérale, familiale, vécue intensément …

Soyons humains ! Fachos pourris, ordures antisémites, européens avec la grande Allemagne, mais hu-mains !

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