Enfin « le » grand livre sur l’Épuration !
Même pas sûr ce que ce soit un paradoxe : le grand livre sur l’épuration en France vient de paraître en format de poche. Il s’agit bien d’un inédit, chose assez rare pour être soulignée. Le titre Les Françaises, les Français et l’Épuration (810 pages, 11,90 euros, Folio/Histoire), sans oublier le sous-titre programmatique en page de garde « 1940 à nos jours », annonce la couleur. Il ne s’agira pas seulement des institutions et des partis, des instruments de répression et des systèmes politiques, mais des gens. Et les auteurs François Rouquet et Fabrice Virgili annoncent également leur couleur en distinguant dès le titre les femmes des hommes, ce qui tout aussi rare, et en pratiquant le cas échéant au long de leur texte l’écriture inclusive. Car ils ne sont pas seulement des historiens et des universitaires spécialistes de la Seconde guerre mondiale : leurs travaux ont la spécificité de porter également sur le genre. Nul doute que leur livre fera date dans l’historiographie de la période.
Depuis les années 50, il en est certes d’autres sur la question. Mais ils sont soit obsolètes, largement dépassés par les acquis des nouvelles recherches, soit consacrés à un aspect seulement du phénomène (une période restreinte, une corporation en particulier), soit trop sensationnels dans leur parti pris. A partir de 1967, l’Histoire de l’Epuration en quatre volumes de Robert Aron donna le « la » en instillant l’idée que le phénomène s’était déployé dans l’arbitraire et la violence aveugle ; il fut suivi par The Resistance Versus Vichy: The Purge of Collaborators de l’historien américain Peter Novick paru en 1968 et traduit dix-sept ans plus tard en France (je m’ enorgueillis d’en avoir été l’éditeur aux éditions Balland). Mais bien que le second ait eu le mérite d’exprimer un point de vue plus nuancé, froid et distant à partir d’une recherche dans les archives, celles-ci ne s’ouvrirent vraiment que plus tard. Mais l’un comme l’autre s’en tenaient à une appréhension essentiellement politique et judiciaire du phénomène. Le travail de Rouquet et Virgili a ceci de remarquable qu’il constitue une synthèse, la première du genre, équilibrée, informée, documentée, nuancée, de l’histoire de l’Épuration, qui tienne compte des apports et nouveautés de toutes les recherches et avancées, publiées ou inédites, de ces trente dernières années (on peut en lire ici un extrait).
S’il est un point sur lequel ils sont prioritairement attendus au tournant, c’est bien celui des chiffres. Longtemps, une presse et des ouvrages néo-pétainistes ont diffusé sans guère de preuve le bilan de quelque 100 000 morts, accréditant « le mythe du bain de sang » ; puis Robert Aron estima les pertes à 30 000/40 000 morts ; par la suite, des historiens qui ne pouvaient encore avoir accès aux archives se basèrent sur des sources préfectorales pour reprendre le chiffre de 10 000 morts suite à l’épuration extrajudiciaire. Rouquet et Virgili sont autrement plus pondérés preuves à l’appui : 9100 exécutions sommaires dans une proportion d’1 femme exécutée pour 4 hommes (car contrairement à une légende têtue, une de plus démontée par ce livre, le général de Gaulle n’a pas gracié toutes les femmes) ; sur 310 000 affaires traitées par la justice, 180 000 furent classées ; 20 000 femmes tondues pour la plupart à l’été 1944 sous l’accusation de collaboration, mais contrairement à une idée reçue, la moitié seulement d’entre elles se voyaient reprocher leur collaboration « horizontale », selon l’expression consacrée, l’autre moitié étant punie pour les mêmes crimes que les hommes (dénonciation, travail pour les Allemands, militantisme politique etc) ; sauf que, même si cela n’excluait pas des peines de prison ou d’indignité, les femmes étaient aussi tondues, dénudées, exhibées. Le fait est que l’on a tondu dans toute la France et que ce rituel expiatoire s’est déroulé les premières semaines dans l’assentiment général, contrairement à ce que la Résistance voudra faire croire par la suite. Historiens du genre, les auteurs apportent là une explication qui manquait à l’intelligence de ces processions de corps de femmes offerts au voyeurisme, à la vindicte et à la haine de la populace :
« Ce sont des pratiques qui s’érigent en une mise en scène du corps, laquelle brave les tabous de l’époque et revendique explicitement cette dimension sexuelle. La chevelure, attribut de la séduction, marqueur culturel de la différence entre les sexes dans bien des sociétés et à différentes époques, que les religions monothéistes ont longtemps imposé aux femmes de cacher, la chevelure perçue comme symbole de la trahison en 1944, doit également disparaître. Le corps métaphore du territoire national, donc symboliquement souillé par l’ennemi, doit être purifié. Reprendre ainsi possession du corps de ces traitresses invite les hommes de France à rétablir une virilité perdue dans les humiliations successives de la défaite et de l’Occupation ».
En fait, si la mémoire nationale fait débuter l’Épuration à la Libération, celle-ci a véritablement commencé dès les premiers temps de l’Occupation. En juin 1941, le journal résistant Défense de la France prévenait :
«Vous serez tondues, femelles dites françaises qui donnez votre corps à l’Allemand »
Déjà, des articles de la presse clandestine, des tracts dans les boîtes aux lettres, des émissions de Radio-Londres promettaient le châtiment aux « mauvais Français »,des listes noires réelles ou fantasmées circulaient (à la Sorbonne en 1943). Toutes choses qui participaient tant d’une menace que d’une promesse.
Formellement, ça s’est passé d’abord passé en Corse à l’automne 1943, premier département libéré aux lendemains de la chute de Mussolini. La Résistance locale s’étant emparée des préfectures et sous-préfectures, les évènements s’accélérèrent. Les femmes soupçonnées d’avoir couché avec l’occupant (italien, en l’espèce) furent exposées tondues et nues au regard de la foule, des indicateurs de police, des délateurs notoires furent exécutés sans autre forme de procès. Pour autant, ce qui s’est passé en Corse n’est pas vraiment une répétition générale de ce qui se passera un an après sur le continent. Pour trois raisons : les liens de parenté et d’amitié entre les belligérants, l’éloignement de certaines personnalités de l’île décidé par le préfet et surtout le fait que l’occupant se soit peu appuyé sur la Milice pour réprimer la Résistance.
On ne sera pas surpris d’apprendre que les régions de France où la vengeance s’est abattue avec le plus de violence sont celles qui ont eu le plus à souffrir de l’action conjointe de l’armée allemande et le Milice française. De même on ne sera pas étonné de lire que l’épuration fut souvent une question de voisinage, comme le fut la délation sous l’Occupation. On dénonce celui qui a dénoncé, collaboré, trafiqué, tué, vendu, étant entendu que le collabo, c’est toujours l’autre. Rien de tel pour s’accorder à soi-même un certificat de civisme. Le processus est rendu plus naturel encore dans les communes, villages, villes moyennes et dans les quartiers des grandes villes, là où tout le monde se connait :
« Se punir entre soi est alors indispensable pour retrouver une place au sein d’une communauté reconstruite pour refonder la nation ».
Ne jamais oublier que l’Epuration est une guerre civile succédant à ce qui fut aussi une guerre civile. Il y a bien eu une justice au coin du bois à l’été 1944, même si tout ne s’est pas fait à l’insu des regards ou hors prétoire. Nombre d’exécutions sont publiques et à Nîmes, elles ont même les arènes pour théâtre ; elles ont toujours lieu par fusillade comme le prévoient les tribunaux militaires et non par décapitation comme pour les droits communs, et à Paris dans l’enceinte des forts militaires de Châtillon et de Montrouge. Les condamnations à la tonte n’ont pas pour cadre un tribunal mais un bistro comme à Trégastel où se réunit le Comité local de libération. Les auteurs soulignent d’ailleurs un détail peu connu, à savoir qu’une bonne moitié du public est composé de femmes et de jeunes filles, ce qui « renvoie aux tricoteuses des échafauds de la Révolution française et assimile la foule au registre l’irrationnel, à l’hystérie et au féminin ».Plus encore que l’expression de « justice au coin du bois », celle « d’épuration sauvage » semble beaucoup gêner les auteurs, qui la récusent pour ce qu’elle insinue selon eux dans l’inconscient populaire : l’idée d’une barbarie indigène, qui contrasterait donc avec la civilisation extérieure au local.
Pour autant, Rouquet et Virgilli jugent inadapté le concept de « brutalisation » forgé par leur collègue américain George Mosse (1990) pour désigner la situation des sociétés européennes au lendemain de la première guerre mondiale. Car en France, si la violence s’est bien exercée sitôt la Libération par leurs anciennes victimes contre ceux qui la leur avaient fait subir, elle a rapidement décru jusqu’à être récusée. D’une manière générale, les Français se déprennent de l’Épuration à partir de l’été 1945, après le procès de Pétain.
Même lorsqu’on croit bien connaître tant la période que le phénomène, on apprend une quantité de choses dans ce livre à l’écriture fluide malgré les références et la rigueur du propos. Des histoires et des détails inconnus, méconnus ou oubliés, qui n’ont rien d’anecdotiques. Ainsi la tenue d’un tribunal populaire treize jours durant (18 août/31 août 1944) à Pamiers alors que des combats se poursuivent encore dans le reste de l’Ariège ; près de deux cents personnes du département sont arrêtées, des femmes tondues et exhibées, et plusieurs dizaines d’accusés exécutés après avoir été « jugés » moitié par des officiers FTP (communistes) moitié par des habitants, et enterrés dans une fosse commune. Il n’y a pas que l’Ariège même si peu lui disputent la palme du déchainement le plus sanglant. On expliquera ce paroxysme de la Terreur par l’atrocité de la répression allemande et milicienne locales, par la défaillance des autorités préfectorales à peine en place et par un emballement nourri par le légendaire révolutionnaire.
Cela dit, les tribunaux militaires, instaurés pour juger tous ceux qui se sont rendus coupables de trahison (article 75 du Code pénal), dont le marché noir ne relève pas, ne sont pas en reste. La cour martiale du Grand-Bornand (massif des Glières, il est vrai…) a jugé en moins de 24 heures, dans la précipitation de la Libération, près de cent miliciens et en fait fusiller la moitié. Une justice de guerre certes « expéditive mais légale » durant laquelle un brassard suffit parfois à asseoir une autorité.Autre événement peu connu ou inconnu de cette période : les attaques de prisons. A partir de novembre, des commandos armés de justiciers populaires, soutenus par des centaines sinon des milliers de manifestants insatisfaits des sentences prononcées, ont en effet forcé sous la menace des gardiens de prisons à leur remettre certains détenus condamnés à mort puis graciés.
Ainsi à Bourges où une fois exfiltrés, deux d’entre eux furent abattus à cinquante mètres de la prison. Le même scénario s’est reproduit fin 1944 surtout dans le sud du pays (Béziers, Gap, Digne) où l’on compta ainsi des dizaines de morts. Les rapports des Renseignements généraux indiquent que, pour justifier ses encouragements au lynchage, la population explique que la faute en incombe aux autorités à Paris qui l’obligent ainsi à exécuter elle-même une décision de justice. Il en est ainsi jusqu’à l’été 1945, soit pendant un an, jusqu’à ce le massacre à Rambervilliers (Vosges) de toute une famille réputée collaboratrice, y compris trois très jeunes enfants, fasse basculer définitivement l’opinion publique contre cette justice populaire, lui donnant ainsi un coup d’arrêt.
Mais en 1966, après que le général de Gaulle ait gracié Jean Barbier, ancien chef du PPF de Grenoble, membre de la Waffen-SS et de la Gestapo, reconnu coupable de nombreux meurtres, condamné à mort par contumace, rattrapé par son passé et emprisonné, les organisations de la Résistance dans le Dauphiné exprimèrent leur vive indignation ; si bien que deux prisonniers de droit commun de la centrale de Melun le prirent en otage couteau sous la gorge et exigèrent de pouvoir enregistrer ses aveux publics. Il est intéressant de constater en passant les dossiers des condamnés en revue l’absence de « corrélation rationnelle »entre les décisions des juges et les réactions de l’opinion publique. Avec une fixation récurrente sur la figure quasi mythologique du « lampiste », le subalterne qui endosse les responsabilités des hauts placés. Un vrai décalage augmenté encore par le fait que la contumace a rendu caduque nombre de condamnations à mort.
« L’épuration en France a été faite et plutôt bien faite si tant est que ce genre de processus puisse l’être. Force est de faire ce constat lorsque l’on compare ce qui se passe dans l’Hexagone au reste de l’Europe »
Et comme les auteurs ont eu la bonne idée de poursuivre leur étude jusqu’à nos jours avec l’épuration à retardement Touvier, Papon, Bousquet, cela nous vaut au passage d’intéressantes analyses sur les procès les plus tardifs à commencer par celui de Xavier Vallat par exemple, en 1947. L’ancien commissaire aux questions juives de Vichy, dont l’organisme fut incontestablement un rouage de la persécution, des rafles et de la déportation, ne songea pas à nier son action, tout au contraire. Mais il fit valoir qu’il n’avait en rien collaboré car son antisémitisme, reflet de ses convictions profondes, relevait d’un antijudaïsme chrétien qui n’avait rien à voir avec le racisme biologique des nazis, et cette défense porta ses fruits : dix ans de prison, libération conditionnelle au bout de deux ans, remise en liberté en 1952.
Quant aux collaborateurs de Je suis partout, les Rebatet, Cousteau et autres, la morale de l’Histoire, si l’on peut dire, confirme que les plus lâches, ceux qui fuient la Justice et savent mettre de la distance et du temps entre eux et leurs juges, sont ceux qui s’en tirent toujours le mieux. Quelle que soit la condamnation, ils échapperont à la peine de mort, bénéficieront de l’amnistie présidentielle en 1953, instrument politique destiné à apaiser les tensions et réaffirmer l’unité nationale, et mourront bien plus tard dans leur lit.
Des procès, il y en a eus. Et l’une de leurs fonctions cathartiques fut de répondre par la loi à le demande de violence de l’opinion publique. La comparution de Pierre Laval fut une parodie de justice. Mais au fond, celle-ci a su s’adapter aux temps exceptionnels de la Libération sans trop se renier ce qui la fonde et sans abuser des dérogations en mettant très vite un frein aux tribunaux populaires. Il est vrai qu’elle l’avait déjà fait peu auparavant, l’ensemble des magistrats (à l’exception remarquable de Paul Didier) ayant non seulement accepté de prêter serment de fidélité au maréchal Pétain, mais ayant également accepté l’inacceptable principe de lois rétroactives, ce qui a permis de condamner des résistants pour des faits commis avant l’invention de ces lois.
La police a bien été épurée (mais oui…), touchant 1 policier sur 5, ce qui a mis sur la touche 40 000 policiers. Dans la même proportion que les magistrats et les policiers, l’épuration toucha 15% des universitaires dont la moitié à la Sorbonne, bien que là aussi, de même que pour la plupart des membres de la fonction publique, les peines furent bénignes. L’Eglise fut peu épurée, ce qui lui permit de venir en aide aux nouveaux traqués comme elle l’avait fait avec les anciens persécutés peu avant. Peu de commerces et d’entreprises sont vraiment sanctionnés autrement qu’avec une amende : les dossiers du secteur de l’alimentation dominent, ceux des bouchers étant les plus nombreux, et les sociétés de travaux publics remportant peut-être la palme des profits illicites (ah, le mur de l’Atlantique…). Quant aux spoliateurs, ceux qui avaient de l’aryanisation des biens juifs, ils n’eurent qu’une sanction fiscale, certains poussant le cynisme jusqu’à refuser de quitter l’appartement qu’ils occupaient en raison du « départ », de l’ « absence » ou de la « fuite » de son propriétaire. Les hommes politiques, eux, échappèrent globalement aux foudres de l’épuration. 18 peines de mort prononcées, dont 8 par contumace, 5 commuées et 3 à peine exécutoires : Darnand, Laval, Brinon.
Et dans la presse et le milieu littéraire, la qualité de journaliste étant souvent rejointe par celle d’écrivain ? 7 exécutions : Georges Suarez, Paul Chack, Robert Brasillach, Chastenet de Puységur, Paul Ferdonnet, Jean-Hérold Paquis, Jean Luchaire. L’Académie française n’a exclu que quatre de ses membres, l’immortalité n’immusant pas contre l’indignité nationale : Abel Bonnard, Abel Hermant, Charles Maurras et Philippe Pétain.
A la Libération, le général de Gaulle ayant décidé en bon pragmatique que l’urgence étant de reconstruire le pays, de refaire l’unité des Français et de relancer l’activité économique, l’épuration ne fut pas trop sévère avec les institutions. La notion d’indignité nationale, peine qui a frappé nombre d’épurés en les bannissant provisoirement de la société sans les en exclure, a surtout concerné les vichystes, coupables sans être traitres. On regrettera qu’ici comme partout ailleurs, il y ait confusion entre « vichyste » et « vichyssois », les deux étant indistinctement utilisés pour désigner les partisans de la Révolution nationale et donc du nouveau régime, alors que le second terme ne saurait rien désigner d’autre que ceux qui n’ont jamais commis d’autre délit que de naître à Vichy ou d’y d’habiter…
On trouvera également dans ce livre si riche des pages sur l’exil de ceux qui se sont soustraits à l’épuration en se réfugiant à Sigmaringen, en Suisse, en Espagne, en Amérique du sud… Une telle synthèse, produit d’une trentaine d’années de recherches, ne pouvait s’achever que par une conclusion sur la transmission de cette mémoire. François Rouquet et Fabrice Virgili relèvent à ce sujet que si l’épuration figure bien depuis 2012 au programme du bac et qu’elle est étudiée en classe de première, elle va être de plus en plus difficile à faire passer : auprès des uns parce que leurs grands-parents et arrière-grands-parents ne seront plus là pour raconter et témoigner, et auprès des autres dès aujourd’hui car
« cette histoire mémorielle n’a pas grand sens pour une jeunesse issue d’une immigration extra-européenne (Afrique du Nord, Afrique, Asie) pour laquelle le poids de la Seconde guerre mondiale est différent ».
Un mot encore, à propos de la couverture. Une scène de lynchage ordinaire : une silhouette torse nu, crâne tondu et tête basse,« symbole inoxydable » juché sur les le toit d’une voiture, cernée par ses tortionnaires eux-mêmes cernés par une foule vociférante. La scène se passe le 28 août 1944, non dans un village de la France profonde comme souvent en la circonstance mais place de l’Hôtel de Ville à Paris. La légende nous apprend que la silhouette est membre de la Légion des volontaires français contre le bolchevisme puisqu’elle tend au-dessus de son crâne une pancarte « J’étais un LVF ». Un homme tondu.
(« Sacha Guitry interrogé à mairie du VIIème arrondissement » photo Henri Cartier-Bresson puis photos D.R.)
1 100 Réponses pour Enfin « le » grand livre sur l’Épuration !
« Delaporte, plutôt que de déblatérer à longueur de temps, donnez-nous plutôt un avis sur la statue de votre idole Johnny Hallyday, récemment érigée à Viviers ? »
Insolent D, je ne « déblatère pas à longueur de temps », et Johnny n’est pas mon idole. Ma seule idole est Jésus Christ, et d’ailleurs ce n’est pas une « idole ». Ce vendredi, je mange du poisson.
Bonsoir,
Je n’ai rien de plus à répondre face à l’acharnement de Delaporte envers ma personne. Je n’ai bien évidemment jamais dit ou même pensé que les Français étaient des ratés, comme la plupart l’a bien compris ici. J’espère juste pour lui qu’il est calmé, parce que sa rage était assez effrayante. Merci infiniment à Lavande, JC et à D. qui m’ont défendue.
Juste une petite précision, je viens de voir que j’ai honteusement glissé quelques mots en allemand dans l’un de mes commentaires de la nuit dernière. En réalité, je faisais une traduction d’un bilan comptable en même temps et me suis perdue dans mes copier-coller. Cest plus drôle qu’autre chose, mais Delaporte y a vu une opportunité de s’exciter tout seul encore un peu plus. J’aurais parlé de morue qu’il aurait trouvé le moyen d’en être scandalisé.
« celle-ci vous facture-t-elle des frais pour tenue de compte ? »
Non, mais il y a si peu à tenir sur mes comptes, radio. En revanche, environ 10euros/mois pour la CB, c’est un peu cher !
Il se dirait avec insistance sur certains réseaux sociaux que les chiffres généralement avancés pour les victimes de l’épuration seraient très inférieurs à la réalité : il faudrait les multiplier au moins par 500. Les mêmes réseaux soutiendraient que les autorités nouvellement mises en place, plus ou moins légalement, dans plusieurs agglomérations du Sud de la France (Grenoble ? Nice ? Carcassonne ? Pamiers ? Bordeaux ?) en 44 /45, auraient fait fabriquer des chambres à gaz, sur le modèle de celles d’Auschwitz « pour en finir une bonne fois avec les collabos », selon le mot d’un édile très connu d’une grande ville du Sud-Ouest, un dénommé J-J Chadais. On y aurait liquidé des milliers de familles entières, des pépés aux babys.
Tout ceci est aujourd’hui difficile à prouver, on s’en doute. Mais la suce-pission règne.
selon le mot d’un édile très connu d’une grande ville du Sud-Ouest, un dénommé J-J Chadais.
erratum : J-J Chadel. Rien à voir avec Coco
Je lance le site : #la vérité sur les purations
N’hésitez pas à déballer !
@Pablo.
Qu’est-ce que cette musique? Impossible de me le rappeler… Si tu sais… En dehors de la musique typique du moteur de la DS.
On a largement sous-estimé le travail d’infiltration de la Résistance par les services de renseignement de Vichy. Ainsi peut-on affirmer aujourd’hui sans grand risque d’erreur que plus de la moitié des effectifs de la Résistance étaient en réalité des membres de la Milice. C’était le cas de Jean Moulin, exfiltré en 45 vers l’Argentine en compagnie de Mengele, dont il partagea l’appartement à Buenos Aires. Mais les tortures auxquelles il aurait été soumis, mais le héros nazional, direz-vous, le martyr du Panthéon ? — Pouètte Pouètte !
Sur Jean Moulin, je balancerai le reste sur #la vérité sur les purations.
Pourriez-vous effacer ces ordures pseudo-historiques, reposant sur la rumeur « il se murmure que », sur l’inexactitude. -le rétablissement d’un régime légal pour éviter les fureurs populacières, parfois dans des conditions difficiles comme à Toulouse, voire sur l’erreur absolue quant à l’attitude des services de Paillole, anti-Allemands dans l’ame et les actes?
Je ne crois pas qu’on y perdrait beaucoup.
MC
@ Chaloux
C’est la version orchestral du tango de Carlos Gardel « Por una cabeza »
DHH, une réponse pour vous à 23h,le 22/6 sur le fil précédent.
merci à PA pour nous laisser user les fils jusqu’au bout.
Merci Pablo, je me coucherai moins bête. J’ai trouvé cette transcription pour piano que je trouve intéressante. L’auteur fait cadeau de la partition sur son profil. Enregistré sur un piano électrique donc très sec, mais je trouve ça plutôt réussi.
Pablo 75. Arvo Pärt, De Profundis magnifique.
Je cherche un CD où se trouverait « l’oiseau prophète » de Schumann ;scènes des bois. Il se trouve sur you tube , maria joao Pirès, notamment, tout en douceur. Mais CD? avez-vous une idée ? merci.
Un grand exemple de bouddhisme zazen :
Houellebecq s’est inspiré de la secte de Raël, comme une sorte d’idéal religieux vers lequel tendre. Un jour, il s’apercevra qu’il y a la religion catholique, qui peut lui donner tout ce qu’il désire sur le plan de la spiritualité. – Et ce jour-là Houellebecq se fera moine.
Scènes de la forêt, L’oiseau prophète.
Richter, surnaturel à 11.57
https://www.youtube.com/watch?v=POmD0N9WJ08
Mais Maria Joao Pires est vraiment une très grande pianiste.
Jörg Demus, sublime.
L’oiseau prophète
@ Gisèle
Il faut demander cela à Chaloux, qui est le pianiste du blog.
Il y a beaucoup de belles versions de « Scènes de la forêt », qu’on peut trouver sur Amazon: Maria-Joao Pires, Marta Argerich, Clara Haskil, Claudio Arrau, Wilhelm Kempff, Vladimir Ashkenazy, Aldo Ciccolini, Sviatoslav Richter, Yves Nat.
La plupart on peut les écouter sur Youtube.
Moi en Schumann j’aime beaucoup Y.Nat. J’ai ce coffret, que j’ai beaucoup écouté à une époque et que je continue d’écouter de temps en temps (il contient les « Scènes de la forêt »):
@ Chaloux
Et ton cher Horowitz, il n’a pas enregistré les « Scènes de la foret »?
Moi, dans Schumann, j’aimais bien Weissenberg, qui est moins à la mode aujourd’hui. Il avait arrêté de se produire pendant des années, pour approfondir la méditation, et quand il est revenu à la scène, c’était effectivement un changement miraculeux. Plus fort que tout : le silence.
Une nouvelle manière de faire de la politique humanitaire :
« Melania Trump s’est envolée pour McAllen, au Texas, vêtue d’une veste kaki (de la marque Zara selon le Daily Mail) avec ce message écrit sur le dos : « I really don’t care, do u? » (Je m’en fiche complètement, et vous ?). À son arrivée, la Première dame ne portait plus la veste en question, mais les réseaux sociaux s’étaient déjà enflammés. »
(il ne contient pas les « Scènes de la forêt »)
Cherchant sur Youtube « In der nacht » par Yves Nat (je trouve que personne joue comme lui cette si belle pièce), je tombe sur tous ses enregistrements de Schumann dans un seul fichier, qu’on peut télécharger (et après transformer en mp3 ou d’autres formats):
« Voici l’intégrale des enregistrements mythiques d’Yves Nat, qui reste avec Alfred Cortot et Clara Haskil l’interprète Schumannien le plus sensible, le plus émouvant que le XXe siècle ait connu. On reste bouleversé en écoutant ces messages qu’il nous adresse. Ce qui frappe le plus, c’est l’absence d’effet, de se servir de Schumann à des fins personnelles, exact reflet de l’homme qui déclarait : « Il faut s’oublier totalement afin que la musique se ressouvienne ». Ces enregistrements sont le témoignage d’un homme, d’un interprète de très haut lignage au seul service de son art et du compositeur qu’il honore et dont il a percé, comme peu, la plus sincère vérité. »
https://www.youtube.com/watch?v=U6sKjMbFGlY
In Der Nacht (1:47:16)
Le mot interdit était donc un mot aussi banale que… »fic.hier » !
[Le message entier]
Cherchant sur Youtube « In der nacht » par Yves Nat (je trouve que personne joue comme lui cette si belle pièce), je tombe sur tous ses enregistrements de Schumann dans un seul fic.hier, qu’on peut télécharger (et après transformer en mp3 ou d’autres formats):
« Voici l’intégrale des enregistrements mythiques d’Yves Nat, qui reste avec Alfred Cortot et Clara Haskil l’interprète Schumannien le plus sensible, le plus émouvant que le XXe siècle ait connu. On reste bouleversé en écoutant ces messages qu’il nous adresse. Ce qui frappe le plus, c’est l’absence d’effet, de se servir de Schumann à des fins personnelles, exact reflet de l’homme qui déclarait : « Il faut s’oublier totalement afin que la musique se ressouvienne ». Ces enregistrements sont le témoignage d’un homme, d’un interprète de très haut lignage au seul service de son art et du compositeur qu’il honore et dont il a percé, comme peu, la plus sincère vérité. »
https://www.youtube.com/watch?v=U6sKjMbFGlY
In Der Nacht (1:47:16)
(À côté on peut télécharger plein d’intégrales, comme celle des 32 sonates de Beethoven par Wilhelm Backhaus ou tous les Schumann de l’excellente Reine Gianoli – en 2 parties).
Le baron Empain est mort, ex-otage d’un rapt rocambolesque, à une époque où les malfrats étaient « honnêtes ». Il n’a dû sa survie qu’au fait de n’avoir pas été enlevé par des « politiques » de la Brigade rouge, mais par de véritables truands du « milieu » parisien :
« Le baron Édouard-Jean Empain, homme d’affaires belge dont l’enlèvement en France en 1978 avait défrayé la chronique, est décédé à l’âge de 80 ans en France, a indiqué ce jeudi 21 juin une de ses proches… »
Dès les premières heures de l’enlèvement d’Empain – on était en 1978 – la police se demandait si ce n’était pas les gauchistes qui avaient fait le coup. Elle surestimait les ressources d’une mouvance décimée.
C’était futé de la part des truands d’avoir choisi Empain, même si pour la rançon ils ont pu toujours aller se faire voir ailleurs. personne dans l’entourage du baron n’a voulu la verser, car personne ne voulait réellement et ne pensait revoir le baron vivant. Tout le monde en avait fait son deuil, même sa femme et ses enfants. Quand il est revenu, vivant, ça a été la douche froide…
Les truands avaient longuement réfléchi à leur proie. Ils avaient pensé d’abord à Mme Bettencourt, mais ils se sont rabattus ensuite sur Empain, qui était susceptible davantage de tenir le choc.
C’était un baron plutôt sympathique, malgré des opinions politiques aberrantes (il détestait de Gaulle qui était pour lui un « stalinien »).
@Pablo
Non, pas trouvé.
Mon enregistrement préféré, avec ses imperfections, Rubinstein, des fameux récitals de Carnegie, 1961.
de in der nacht.
Certes, si Empain s’était retrouvé devant une Ulrike Meinhof, il aurait passé un mauvais quart d’heure. Capitaliste chevronné, le baron était le grand manitou du nucléaire en France… Tout pour passer littéralement à la casserole !
Yves Nat, Schumann et sonates de Beethoven. Insurpassable.
Les romances,
https://www.youtube.com/watch?v=D_BDNzLVmjc
(Avec un commentaire russe qui veut que Proust l’ait entendu.)
Il y a aussi que ses ravisseurs lui avaient amputé le petit doigt gauche, et l’avait envoyé, ensanglanté, à la famille, espérant se faire plus rapidement payer la rançon. Je crois que des gauchistes n’auraient jamais eu cette idée.
Dans cette affaire Empain, ce qui a nui au baron c’est d’avoir été victime de véritables voyous du milieu et non de terroristes de la Brigade rouge. A cause de cela, son enlèvement ne sera pas resté dans les annales, et aura été confiné dans la catégorie des vulgaires affaires criminelles. Il y a là une différence d’envergure notable. Empain a raté son destin !
Sa mort aujourd’hui à 80 ans ne soulève d’ailleurs pratiquement aucun écho.
Un de ses ravisseurs, après sa sortie de prison, avait contacté le baron, lui disant qu’il était dans la dèche et cherchait du travail. Le baron, grand seigneur, et peu rancunier, lui en avait trouvé un…
En 2014, Empain tirait la morale de son rapt :
«J’avais plein d’amis qui étaient prêts à payer (la rançon), mais comme il ne fallait pas que je revienne, il ne fallait surtout pas payer»
Petit Rappel dit: 22 juin 2018 à 21 h 57 min
« Pierre Assouline, pouvez-vous effacer »
Attention, Petit Rappel : l’épuration est une maladie contagieuse, elle frappe les meilleurs !!! Consultez ! Bien à Vous…
Il est hilarant de remarquer les efforts des dirigeants de la pensée conforme pour combattre les « fake news », alors qu’ils omettent d’inclure les textes religieux monothéistes, ô combien farcis de faussetés et tromperies diverses! …
La couverture du grand livre de poche du Rouquier et du Virgile, les illustrations du billet, montrent bien que les épurateurs populaires adorent ce genre de distraction, moralement saine. Tous contre un !
L’absence de guerre à l’ancienne aujourd’hui conduit la foule recherchant une distraction collective à remplir des stades immenses où des couillons analphabètes donnent des coups de pieds dans un objet rond quand ce n’est pas dans les sabots à crampons de ces ploucs de joueurs bêtas, là où vivotent de fragiles chevilles…
La fête de la musique ? une torture pour les oreilles. Au coin de la rue, un gars tape sans retenue un rythme qui se voudrait médiéval sur un tambourin provençal pendant qu’une fille aux joues gonflées comme un carpeaux sur la défensive souffle comme une désespérée dans un flageolet ; quelque pas vers la gauche un groupe pop démolit une chanson des Beatles ; on s’enfuit vers la droite et c’est un pianiste qui massacre un nocturne de Chopin à la grande ; on pense d’avoir survécu au désastre, le chien a finalement retrouvé son calme et voilà qu’improvise arrive comme une onde mauvaise un truc joué avec des guitares mal accordées, et ils appellent ça du rock ! Sonorisation désagréable partout. Enfin, finalement le chien pisse, on rentre par un autre trajet non moins agaçant que le précèdent : il y a de bon que j’ai du triple vitrage. À un moment on se demande si la fête de la musique n’est organisée que pour « lui faire sa fête » à la musique. Il serait préférable que les gens puissent accéder gratuitement à de bons concerts à leur goût pourvu qu’ils soient de bonne qualité et qu’ils n’incommodent pas ceux qui sont pris par d’autres activités ; et s’ils veulent donner des occasions aux dilettantes, qu’ils leurs dédient des espaces fermés et bien sonorisé.
« Conséquemment, notre ange ED a seulement un point de vue différent de Delaporte de Torquemada et de Renato de l’Opéra… c’est tout ! »
Où et quand j’ai exprimé un point de vue différent de Ed ? Cela dit, je suis trop vieux pour m’embarrasser des petits crachats du grand raté, je peux néanmoins brosser une esquisse du personnage ; le mieux serait de ne pas le montrer, mais il est dommage de me priver de ce plaisir : abrité par un pseudo comme un faiseur de propagande d’emprunt caché dans une officine interlope, il se voudrait grand réactionnaire désabusé et démystificateur, le Diable lui-même en vacances parmi les humains ; seulement, l’aigreur aidant, il n’arrive même pas à incarner un réactionnaire moyen, car il n’est qu’une pauvre chose qui ne sait répercuter que de frustes croyances qui n’ont aucune incidence sur la substance des choses, un petit esprit qui proteste sans raison ; un autre de ces béotiens hypocrites qui voudraient inscrire les « racines chrétiennes » dans la Constitution européenne — comme s’il n’y avait rien d’autre —, refusant en même temps de donner hospitalité à ceux qui sont dans le besoin ; qu’afin de rester fidèle à l’expression de ses préjugés, il pratique frénétiquement l’insignifiance et débite sans vergogne des lieux communs d’un autre temps, l’un de mes amis aurait dit qu’il est de ceux qui « votent blanc pour ne pas salir » : c’est d’une tristesse tragi-comique — « un trésor de merde qu’on pouvait pas trouver beaucoup mieux », dirait Céline.
Retour de jardin, très tôt ce matin, où le temps était frisquet comme un frisson… J’ai vu que les roses trémières voulaient elles aussi participer au spectacle général : elles se préparent derrière leurs pétales verts, et j’ai vu déborder, derrière le rideau mal fermé, des bouts de leurs tutus blancs, roses et violets.
Non, il n’y a pas de rapport avec rien, ici. M’enfin, il n’est pas encore tout-à-fait huit heures, et la journée s’annonce radieuse. Alors, autant vous rappeler à tous et toutes que rien ne vaut un jardin, au solstice d’été.
Pourquoi ne pas lancer une Milice des Mélomanes pour épurer nos rues de cette vermine musicale ? Ne jouons pas les timides.
La Musique, la seule, la vraie a besoin de nous …
Épurons ! Épurons !
Meredith Monk :
Saul Leiter :
Félicitations renato, le portrait est réaliste !!!
Verbeux, mais attachant le portrait, même si n’est pas La Bruyère qui veut ! …
Dame ! les habits ne cachent pas vraiment l’âme du concierge.
Papa Bergoglio aime Borges ; les Genevois, lui ont donné une poigné de terre du lieu où repose le poète argentin.
Court à 22h14
la pseudo-histoire est bien illustrée par ce billet.
Recension de faits, à la base historiques, dilués dans une purée psycho-sociologique, avec intention de sidération, pour les voyeurs devant des victimes; ainsi l’un des auteurs, qui doit lui aussi kiffer « les femmes nues au fond de la cave » ( copyright rdlien)
Ainsi résumé par l’un des auteurs, et pourquoi en faire 800 pages en format poche, pour arriver à ce pathos:
« Le phénomène de l’épuration fit donc preuve d’une étonnante capacité à créer une mémoire de la victime, une sorte de souvenir fantasmatique qui laisse en suspens la vérité au profit de l’image incarnée, comme nous l’avons vu, dans la mémoire commune par la femme tondue. »
Rien qu’à lire le compte-rendu qui est fait ici de la libération de Pamiers et des exactions commises, sans citer ne serait-ce qu’un début du contexte des forces en présence, Ah Bigeard, le preux tortionnaire, c’est infantiliser le truc, sans aucune distance, comme le regard effaré d’un gamin de 9 ans, forcé de regardé une scène traumatisante.
Nul, nul, nul.
____________________________
https://fr.wikipedia.org/wiki/Comit%C3%A9_d%C3%A9partemental_de_lib%C3%A9ration
… ceux qui « votent blanc pour ne pas salir » :
la vie dans les bois
trop mí o
clopine
cette année chez moi, rose foncé touche rose pâle, Plus loin blanches, et contre un mur jaunes.
J’attends les autres. En voudrai des noires.
Renato
n’ ai jamás compris le battre sa coulpe. Comprends mieux si l’ on tache de mieux faire. Semble difficile.
mi-o = nul
Manu, » monsieur le président », fait la teuf’ à l’Elysée. Le seul à ne pas avoir mis résilles, lol.
http://www.rtl.fr/actu/politique/la-photo-d-emmanuel-macron-avec-des-danseurs-fait-reagir-7793847149
P’tit Rappel : « il se murmure » que vous êtes un foutu crétin
de retour en Wales où mes moutons rigolent toujours en lisant ce prétentiard cul-béni
bien à vous
CM
(Passou, plise, n’effacez ce comment taire, merci
Alfred Eisenstaedt :
http://blogfigures.blogspot.com/2013/08/alfred-eisenstaedt-dancers.html
Les épouvantables assassinats et exactions perpétrés, surtout dans le Sud de la France, contre les « collaborateurs », leurs familles et leurs amis, relèvent du crime contre l’humanité.
Clopine, je n’ai plus de jardin mais les pétunias de ma terrasse sont de toute beauté. L’arrosage du matin est un petit plaisir pour démarrer la journée.
Activité couture intensive en ce moment: je fais un superbe manteau jaune moutarde pour l’oncle Raskine de la comédie musicale qu’a écrite une amie. Quand il y aura un teaser je vous enverrai le lien. C’est une chouette équipe (musiciens, comédiens, écrivaine …) et c’est Jean-Pierre Darroussin qui fait le récitant pour le CD. Ils ont enregistré hier et il est parait-il aussi sympathique que les interviews de lui que j’avais entendues le laissaient supposer.
En fait de crimes contre l’humanité, la France n’a vraiment rien à envier à l’Allemagne nazie. Spécialiste du meurtre de masse, on peut sans gros risque de se tromper évaluer à plus de cent millions le nombre de ses victimes sur toute la surface de la terre : Amérique du Nord et du Sud, Antilles, Polynésie, Afrique, Asie. A quand un ouvrage historique suffisamment exact sur la question ? Et le génocide des Indiens ? Et l’esclavage des nègres ? Hein ? On a oublié ? Bande de salauds.
Je partage l’opinion du Camarade JEAN, comme moi tourné vers le soleil actuel et ce dès 1939 : l’amitié Franco-Allemande !
Pourquoi épurer ceux qui surent, en avance sur leur temps, bien accueillir ces migrants blonds aux yeux bleus, si bien élevés ?…
Merci, cher JC. Hélas, nous sommes bien seuls sur ce blog, paladins de la Vérité. Je suis d’autant plus furieux contre la tournure qu’ont pris les événements qu’à cinq ans, au moment où nos amis Allemands s’invitèrent chez nous pour oeuvrer, en compagnie des plus lucides d’entre nous, à la régénération de la France, je me présentais comme un blondinet à la peau et aux yeux clairs, d’un type aryen très prononcé. Quelle carrière s’ouvrait à moi dans l’Europe nouvelle !
Quelle carrière s’ouvrait à moi dans l’Europe nouvelle ! (mouheil)
C’est bien simple : ces salopards de Résistants m’ont volé ma vie.
Puisque nous sommes seuls, camarade Jean, je puis vous le dire à l’oreille : ma mère était courtisane à la Madeleine, elle a connu Goering dans un salon littéraire.
Le Maréchal lui fit un enfant… moi même, reconnu par son géniteur bardé de multiples médailles, dans un louable souci de Vérité !
Je m’appelle Jean Claude GOERING !
Pierre Assouline, je vous demande de ne pas effacer ce message d’aveu sincère !
Ce qui m’avait le plus marqué dans l’enlèvement du baron Empain, c’est… la beauté du baron ! On peut donc être Belge et beau ? Il était resté bel homme avec l’âge…
En revanche, ce que JC peut être moche !
Jibé…
Je tire ma corpulence, mes traits volontaires mais imprécis, de mon papounet : le Maréchal Goering !
Avant/après… l’enlèvement
http://www.parismatch.com/Actu/Societe/Quand-le-baron-Empain-racontait-son-enlevement-Mes-63-jours-d-horreur-1545563
En attendant le teaser avec « mon » manteau voici une présentation du projet:
https://fr.ulule.com/loindegarbo/
La loi vous interdit de tenir de tels propos en public, JC. Et ici, c’est public.
Yvan Attal en baron Empain dans le film de Lucas Belvaux (2009), c’est pas tout à fait ça !
http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=18925698&cfilm=135904.html
Dédé, si on ne peut plus plaisanter ! il n’y a plus rien à faire qu’attendre la mort entouré de l’oeuvre complète de William Saurin ?
Quelle torture !
Paris doit son métro au grand-père du baron Empain, dear Baroz, et la France de ne pas se chauffer au gaz et charbon.
aucune station ne porte son nom, entubage à la française dans toute sa splendeur.
effectivement Delon aurait dû jouer le rôle, peut-être a t-il perdu la main (hurkhurk.
C’est d’ailleurs l’heure. Je m’enfuis immédiatement et aéronautiquement au Paraguay afin d’y retrouver des potes : Chantal Mengele, Moise Eichmann et Louis-Napoléon Petiot !
Adieu définitif, mes petits choux de Bruxelles…
Mais parfaitement, renato, la musique se célèbre dignement toute l’année, et pas lamentablement en une seule soirée alcoolisée et puant la sueur et les saucisses.
–
Jazzi, il y a quantité de banques en lignes chez qui la carte visa premier est entièrement gratuite. Par contre je vous déconseille la domiciliation des revenus chez elles. Les miens le sont dans une grande banque et je verse régulièrement sur la banque en ligne gratuite (délai de jours à prévoir). C’est peu loyal vis-à-vis de la banque, mais celle-ci étant par essence déloyale est depuis longtemps, je m’en tamponne le coquillard. Elle n’aura qu’à s’aligner en temps voulu quand le moment viendra et proposer à son tour une visa-premier gratuite ou très peu chère.
Moi je suis pour le respect des mères et des enfants, mais je suis aussi pour leur expulsion immédiate du sol français en cas d’entrée illégale.
Doublement victime de belle gueule et riche, Phil. Cela a été fatal au baron, auquel on ne l’a pas pardonné !
à leur frais lorsqu’ils sont solvables. Par ailleurs.
Victime d’une sale gueule et de pauvreté, Jean n’avait rien pour lui, le pauvre ! Faut le comprendre…
Quand c’est public, il ne faut pas s’en priver, D. !
Lavande, un film à voir, rien que pour la beauté du costume !
http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19578143&cfilm=254298.html
C’était il y a … quelques années, du côté de la rue de la Paix. Je m’apprêtais à franchir un passage clouté (ils l’étaient encore), et voilàtypa que je suis doublé par un grand type, l’air fringant, en qui je reconnais illico … le baron Empain ! Plus ressemblant que sur des photos de « Paris Match », dis-donc. Et là, j’ai commis l’erreur de ma vie : je n’ai pas sorti mon flingue, ne l’ai pas braqué et conduit en urgence au fond d’une cave toute proche où je l’aurais séquestré en attendant la rançon. Je serais riche aujourd’hui. Je ne me pardonne pas cette erreur de jeunesse. Il est vrai que j’avais pas de flingue et n’avais pas loué de cave à proximité, mais ce n’est pas une excuse, loin de là. Ah là là.
@18.13 ; merci pour le lien donné sur Einstein et à l’hommage que lui rend le Collège de France présentement. Quelle chance vous avez de pouvoir fréquenter ce cercle au nom de votre admission à l’université du 3e âge, Pat 5 ! Françoise Balibar semble y raconter la fausse piste de la « constante cosmologique »… cette sympathique et célèbre bévue d’Albert. Mais, nos internautes de la rdl doivent savoir que dès 1931, Albert avait déja « battu sa coulpe » à ce sujet (i.e. « déploré sa bévue », rose !… bienvenue !), reconnaissant s’être trompé et admettre désormais la forte plausibilité de l’univers en expansion (déjà pressenti par avec Lemaître et surtout testé par Hubble en 1927)[in: Zum kosmologishen Problem der allgemeinen Relativitätstheorie, etc.] S’il avait hésité jusqu’alors à y souscrire, cela tenait à des raisons métaphysiques, car il avait toujours eu besoin de croire à la fixité de l’univers. L’hypothèse de la « constante cosmologique » correspondait en somme à une répulsion de l’espace vis-à-vis de lui-même (sic). Etienne Klein nous aide à mieux comprendre cet aspect de la biographie intellectuelle d’Einstein (id., p. 212). En effet, la force associée à la constante g. devait exactement compenser à ses yeux, les effets contractants de la gravitation de sorte à imposer ainsi une taille invariable à l’univers… Ce faisant, Albert s’intoxiquait. Car à cette époque, il avait encore du mal à admettre l’existence des trous noirs, c’est-à-dire l’anti-gravitation. Et cela me rend le personnage encore plus sympathique qu’il l’a toujours été à mes yeux… Sa capacité à admettre publiquement s’être trompé… Grandiose… pour un scientifique !
Mais que de sottises ne fit-on pas dire à la théorie de la relativité. Une terme qui suscita tant de haines sur sa personne (98% de stupides firent semblant de croire à un anarchiste pacifiste échevelé anti nazi, « relativisant »tout pouvoir et toute autorité), au point qu’il le regretta longtemps d’en avoir fait une théorie anti-relativiste, alors qu’ironie de l’histoire, le terme d’invariance aurait été mieux accepté à l’époque (une « théorie de l’invariance »). Sauf qu’au regard de l’histoire de l’astrophysique, elle n’aurait pas tenu longtemps…
A la même époque, en 1929, le piano refuge lui permettait de résoudre toutes les difficultés, les sonates de Mozart notamment : « si pures et si belles »…, disait-il en les jouant, c’est qu’il y voyait le « reflet de la beauté intérieure de l’univers », Chaloux !
Et Etienne Klein de conclure : « soutenues par le rythme des notes, intriquées les unes aux autres par quelque lien causal, ses idées parvenaient à tracer, ailleurs que dans l’espace ordinaire, des courbes pus précises que les mots. A la couture du réel et de l’imaginaire, elles tissaient en se combinant l’élégante métrique du pays qu’habitait Albert Einstein ».
Assurément un beau petit livre pour nous augurer d’un bel été, plein de promeses de senteurs et de saveurs ennivrantes dans la paresse de la chaise longue du jardin. Je souhaite à chacun.e un même état d’esprit insouciant, par delà les misères du monde, mais sans les oublier.
BJ à toussent et à la petite Soline, bébé-poupon, 8 mois déjà.
. Il est vrai que j’avais pas de flingue et n’avais pas loué de cave à proximité, mais ce n’est pas une excuse, loin de là. Ah là là. (mouille)
Erreur irréparable, en effet : voilàtypa qu’y se dirait qu’y serait mort !
Mais c’est beaucoup trop long et relativement hors sujet, JJJ.
Par ailleurs je doute que vous compreniez quoi que ce soit à ces sujets pointus.
la fausse piste de la « constante cosmologique -Janssen J-J)
Il paraîtrait que, même dans le cas d’un Univers en expansion, la fameuse constante cosmologique aurait repris des couleurs.
Personne ne s’est élevé ici pour mettre la honte où elle doit être. C’est a dire du côté de ces deux auteurs qui ont stigmatisé la liberation et l’épuration a travers la lorgnette du voyeur: les femmes humiliees en place publique.
Non aucune femme ne commente sur ce blog.
Du coup personne pour dénoncer cet amalgame sournois qui fait de l’Histoire de la liberation et de l’épuration, un des episodes de l’histoire violente de la p.ro.s.t.i.t.u.t.i.o.n.
Honteux honteux honteux.
Quand on campe aux portes de l’EHPAD, comme Janssen J-J, on ne se mêle pas de tenter de faire part de ses lumières sur les théories d’Einstein.
Les copier-coller de JJJ sur Einstein, via Klein, sont à mourir de rire : il n’y comprend rien mais y cause quand même, l’incompétent innocent…
Einstein ! Encore un que Papa a raté. Ah, les ratés ! Ils ne l’ont pas raté….
@ Chaloux
Je trouve le « In der Nacht » de Rubinstein, trop « violent » à mon goût, pas assez « nocturne ». J’en ai écouté des douzaines de versions et celle de Nat reste pour moi indépassable.
« Yves Nat, Schumann et sonates de Beethoven. Insurpassable ».
Tout à fait d’accord avec toi. Deux coffrets à avoir absolument.
Beethoven: Piano Sonatas Nos. 30, 31 & 32, Yves Nat
(le sublime Andante molto cantabile de la Sonate 30 (à 10:54): comme pour « In der Nacht » j’en ai écouté des douzaines et aucun est plus beau pour moi que celui de Nat – j’ai aussi une très belle version de Richter, mais quand je veux réécouter cette sonate, je mets toujours Nat)
JJJ campe aux portes de l’EHPAD parce qu’il n’a pas travaillé l’examen d’entrée ! pauvre homme …
Il comptait sur ses « amitiés » pour bypasser le contrôle, le crapulet !
Gauche caviar !
(pardon oeufs de lump…)
Merci à LVDLB (10h17) pour ces précieuses informations. Je ne savais pas qu’après avoir expédié les collaborateurs à la chambre à gâche, les nouvelles autorités plus ou moins légalement issues de la Résistance avaient contraint leurs femmes et leurs filles à la prostitution. Décidément, le dossier s’alourdit grave ! En tout cas, au vu de cette série de récentes découvertes, le tableau historique de cette triste période est à revoir en totalité !
« Etienne Klein nous aide à mieux comprendre »
(JJJ)
Oui, et pour lui, visiblement, la fin justifie les moyens:
« Plagiat: les copier-coller du physicien Étienne Klein.
Le très médiatique physicien s’est livré à des plagiats d’écrivains célèbres dans son nouveau succès de librairie consacré à Einstein. Il a aussi pratiqué les emprunts dans ses chroniques. »
Klein est le Blabla-Widerganger de la physique médiatique.
Cher Jean, ce qui est volontairement ignoré par les media, aux ordres d’une secte bruxelloise richissime mais abêtie par la morphine humaniste, c’est que nous, Amis de la Germanie, avons gagné.
Il reste à changer le nom de l’Europe, aux ambitions pusillanimes défaites ! GERMANIA irait merveilleusement bien …..
Heil ANGELA !
Quelqu’un sait pourquoi « JC » se cache sous le pseudo de « Jean »? Ça doit être la seul façon qu’il a trouvé de dialoguer avec quelqu’un ici.
Écoute ça, JC-Jean, si ça ne te nettoie pas le cerveau au moins ça risque de calmer tes paranoïas, de plus en plus aigües avec l’âge:
@Merci à LVDLB (10h17) pour ces précieuses informations
Je ne serais étonnée que bon nombre ici ont soutenu le manifeste des 343 salauds de 2013, regrettant peut-être comme ceux qui comptent la petite monnaie, que les maisons closes aient été fermées sous un GPRF gaulliste. Ah, les nazes.
Honteux, honteux, honteux.
Prions mes frères scientifiques, pour que le ridicule ne tue pas le JJJ, belle âme aux reflets flous, causant Einstein, via Klein…. !
Ne jamais se priver du plaisir de voir le singe libre dans sa cage, à l’EHPAD, ni de cet acte de charité scientifique : un jeté de caouettes !
J’embarque pour le Paraguay !
Adieu aux amis, bras d’honneur aux minables, un brillant Cartier pour les dames de bonnes mœurs….
Jean-Claude Goering dit: 23 juin 2018 à 10 h 46 min
J’embarque pour le Paraguay !
Vous allez pas nous faire ça ! Mais qu’est-ce que je vais devenir, moi, tout seul face à tous ces sauvages ?
ah ! me faire nettoyer le cerveau par Serkin dans la « Hammerklavier » !
Lavande, vous faites partie de l’équipe, mais allez-vous monter sur scène ? (le teaser est très bien, très bien filmé aussi à mon goût, il donne envie et est explicite !)
Janssen J-J dit: 23 juin 2018 à 10 h 08 min
Toujours aussi (bon) celui-là! 😉
« »L’histoire se rappellera que c’est une ministre éditrice qui a massacré les écrivains ». Sévère mais juste, »
Encore un qui tire des plans sur la comète avec approbation sentencieuse peu suspecte d’impartialité…
On peut plutôt tabler sur le fait qu’a part exceptions -rares forcement- la plus parfaite indigence litteraire parisienne contemporaine va tomber bien vite dans l’oubli. Et qu’en cette periode de disette- pour les lecteurs!- ces reactions syndicales, par Sfar interposées, sont pathétiques.
J’ai regardé cette petite présentation, lavande, et j’avoue n’y avoir rien compris. On dirait des saltimbanques qui s’amusent comme ils peuvent avec ce qu’ils savent faire, c’est à dire pas grand-chose visiblement, en prétendant donner un sens à leurs gesticulations.
Moi je serai eux j’irai me calmer. Des fois une simple petite sieste vous remet les choses en place avant d’aller au boulot.
« »L’histoire se rappellera que c’est une ministre éditrice qui a massacré les écrivains ». Sévère mais juste.»
« Lo que es incontestable es que lo mejor que le ha ocurrido a Francia en los últimos años es la llegada de Macron. »
Choisis ton camp, camarade. Mais dépêche-toi. Sans quoi ta petite tendance au ridicule risque de s’élargir dangereusement.
Campanella se prend pour Goering : normal, finira comme lui ? espérons-le, mes moutons s’impatient
Tu peux y aller, Pinault se désolidarise.
C’est vrai que la Gigi est un cas peu commun d’autosatisfaction. On souhaite pour lui que cela ne l’ait pas mené trop loin (d’autrui).
Et voila-t-il pas qu’on apprend qu’Einstein était raciste. A établir en priorité la liste de ceux qui ne l’étaient pas. Puis qu’on passe à autre chose. Ce moralisme à trois balles est une science de demeurés. Quant à nos contemporains si vertueux, rappelons-leur tout de même que lutter contre le racisme ce n’est pas seulement se servir de l’image des immigrés. Ils sont encore plus gerbants que les autres.
Oui Jazzi je compte bien aller le voir.
Clopine je ne suis que la costumière, pour leur prochain spectacle ; c’est la première fois que je travaille avec eux. Le teaser est celui de Halb, leur précédent spectacle, qui continue de tourner. C’est un spectacle pour enfants de 5 à 105 ans (D. ne doit pas être dans ce créneau !)
Sinon je fais partie d’une petite troupe grenobloise en tant que costumière, accessoiriste, secrétaire, chargée des relations publiques ou même caissière au besoin… mais pas comédienne !
@10.31, Quelle déception que cette accusation de plagiat d’E. Klein, l’auteur du petit livre que j’ai tant apprécié et essayé d’évoquer icite à partir du thème largement débattu du relativisme en littérature et ailleurs. Je ne me serais jamais douté d’une telle turpitude, et ce n’est vraiment pas bien de sa part, si de telles accusations sont fondées. Cela dit, sa synthèse de 35 auteurs en biblio m’a été utile, et j’apprécie toujours les vulgarisateurs qui ont ce talent d’être des passerelles. J’attends cependant que nos moqueurs (D., et les 2 nazis de service ont raison de se moquer) me disent, hors des guillemets qui n’y sont pas, en quoi Klein aurait raconté des bobards sur Einstein. C’est tout ce qui m’importe au demeurant. Mais en sont-ils capables, ces gens qui ne lisent strictement rien, et n’apportent jamais rien d’un tant soit peu constructif sur cette chaîne ?
Par ailleurs, Pablo, je ne pense pas qu’on puisse tout à fait assimiler Klein à ce à quoi se livre habituellement gwg, un Blablacar qui dit avoir bifurqué rapidement des sciences dures vers les sciences littéraristes quand il comprit qu’il ne dominerait pas les premières. Chacun face à son destin et à sa merde. J’assume volontiers la mienne, et je rappelle que dans les ehpad comme dans les prisons, on a le temps de s’instruire encore. Plus que sur les blogs de la rdl, à quelques exceptions près, lol 😉
…
…mais, la prostitution, çà n’existe, pas,…
…
…c’est, tout, au plus,…
…la seule façon, conviviale, de se réunir, entre » obsédés – sexuels – corporatistes « ,..
…
…avec,des échanges, de papiers fiduciaires, pour se donner, le change, d’un commerce,…
…
…les victimes consentantes, et leurs persécuteurs avisés, sont préparer, par, avance,…
…pour se donner, le leurre, des satisfactions ad-hoc, à contractées,… » chairs fraîches « , à louer, en première exhibition, ou noviciat, longue durée, en page – académique,…aux fesses régaliennes,…
…
…mais, si,..maman, vous à fait, surtout, pour çà,!…
…notre, bon plaisir,…à tous,…
…
…les relations of course, d’un donjon, à son voisinage,…’ le travail, en groupe,…
…experte, de la tige verte en proses,…
…lire, entre les lignes,…etc,…alter-égo,…
…l’école, des biches,…
@ C’est vrai que la Gigi est un cas peu commun d’autosatisfaction. On souhaite pour lui que cela ne l’ait pas mené trop loin (d’autrui).
Que voulez-vous dire exactement à votre ami pablo, chachal ?… J’aimerais être sûr de bien comprendre cette auto-projection manifeste de votre part. BJ à vous.
renato, 7:54
CQFD
Gigi, c’était plutôt en écho à PatV. Il est dans l’ordre des choses qu’il faille qu’on t’explique.
10.13 @ « Il paraîtrait que, même dans le cas d’un Univers en expansion, la fameuse constante cosmologique aurait repris des couleurs ».
« Il paraîtrait que… », voilà au moins un scoop venu de l’ehpad « légende urbaine », 3bis rue Galaxidy, Charenton le Pont. Il faudrait être un brin plus explicite SVP Jean-Macron, vous m’intéressez juste sur ce point là. Quant au reste, je ragoûte assez peu.
@ 12.07, C’est exact, j’ai besoin qu’on m’explique, vous êtes en général difficile à décoder du 1er coup. Donc, n’hésitez pas avec moi, même si le jeu n’en vaut pas. Souvenez-vous d’Einstein qui était un esprit très lent jusqu’à neuf ans… Ce qui lui permit de maturer ses idées extravagantes, plutôt que de passer très vite à autre chose… Des obsessions créatrices, somme toute, qui jaillirent plus tard, comme luminescentes… Mais n’ayez crainte, je ne me compare aucunement. Bien à vous et à votre gwg.
Excuse-moi, ma bonne Gigi, il est 1220, je suis en retard pour les croisades.
Bon(s) vent(s).
Étienne Klein plus fort que Jacques Attali !
« la silhouette est membre de la Légion des volontaires français contre le bolchevisme puisqu’elle tend au-dessus de son crâne une pancarte « J’étais un LVF ». Un homme tondu. »
L’histoire ne nous dit pas si son principal crime, sanctionné par le feu du rasoir, était d’avoir collaboré horizontalement avec l’Ennemi ?
Passou aurait-il le goût du sordide ?
@ 12.21 amuse-toi bien, mon biquet, gwg n’aime pas attendre quand tu dois le rejoind’ à jansson pour finir de corriger les copies. Bon courage à vous deux !
Pablo75 Chaloux Merci pour l’oiseau prophète. Je viens d’écouter Jorg Demus, belle cohérence entre les 2 parties, sans fadeur,avec légèreté.C’est ensorcelant, schumann. Je poursuis cet A-midi.
Ma pauvre Gigi, cet amalgame te ressemble.
Le meilleur à mon avis, c’est quand même Richter.
« Le meilleur à mon avis, c’est quand même Richter. »
Tu lui mets combien sur l’échelle, Chaloux ?
excellent, Jazzi !
Il était 12.20 et tu étais encore là à 12.57 ???? faut croire x’a urgeait pas trop, la croisade, à moinss d’une panne de vents à la dernière minute. Allez va en paix retrouver gwg, ma chachale. On comprend que l’te manque un brin, mais faut bin que tu comprennes que j’vas pas le remplacer, pas croire, hein ! Adioss…
Le nouveau livre d’Attali ce sont des listes de livres qu’il faut avoir lu, avec un petit résumé : ou comment être sûr d’avoir une culture formatée. Déprimant et navrant.
En effet, Delaporte, mais quoi attendre d’autre d’Attali ?
C’est un spectacle pour enfants de 5 à 105 ans (
–
oui mais ça c’est des formules toutes faites, qui imitent le fameux 7 à 77 ans. La réalité, c’est que montrer cela tant à un enfant de 5 ans qu’à un centenaire est une sorte d’insulte à leur égard.
@Janssen J-J
Pompé sur Wikipedia :
La constante cosmologique est notée {\displaystyle \Lambda } \Lambda . Elle a la dimension d’une courbure de l’espace, en m−2. Depuis les années 1990, les développements de la cosmologie ont montré que l’expansion de l’Univers interprété en termes de masse et d’énergie pouvait être attribué à 68 % à une « énergie sombre »1 dont l’effet est celui de la constante cosmologique. Le mécanisme suivant lequel cette constante se manifeste reste mystérieux ; sa principale conséquence est qu’elle induit une sorte d’anti-gravité. Elle a le même effet qu’une densité d’énergie du vide intrinsèque {\displaystyle \rho _{\Lambda }} \rho _{\Lambda }, associée à une pression négative {\displaystyle P_{\Lambda }} P_{\Lambda }.
Le charabia « display style etc. traduit une notation « Lambda » et des formules « rhô lambda » et « Rhô Lambda ». Pour le reste, voyez l’intégralité de l’article — apparemment fort bien fait — de Wikipedia.
@Janssen J-J
En somme, la constante cosmologique était parfaitement exacte et opératoire. Sauf qu’elle ne disait pas ce qu’Einstein, à l’origine, voulait lui faire dire. Ses calculs sur ce point ont donc été à la fois infirmés et confirmés par les observations des astrophysiciens. Hubble a corrigé Einstein, ce que d’ailleurs Einstein a assez rapidement reconnu.
Gigi : » On comprend que l’te manque un brin, mais faut bin que tu comprennes que j’vas pas le remplacer, pas croire, hein ! »
Inutile, tu fais le travail tout seul.
Comme le dernier bouquin d’Attali est ici évoqué, je ne résiste pas au plaisir de vous en offrir un passage extrait du chapitre trois: « six pratiques personnelles ouvrent les chemins de l’essentiel »
« Pour trouver de l’intérêt à l’essentiel, il faut d’abord trouver de l’intérêt à soi-même; prendre conscience de l’unicité de sa vie et de la possibilité de la mener au plus haut; il faut prendre confiance en soi, s’aimer, se prendre au sérieux. Se respecter.
Cela passe par une introspection sur les causes qui pourraient motiver une haine ou un mépris de soi, pour s’en défaire. C’est un long processus.
Cela passe aussi par la pratique du sport et une nourriture équilibrée: la santé du corps précède et entretient celle de l’esprit; le manque de sommeil dégrade la lucidité et le désir d’apprendre. La douleur, la fatigue, l’abandon n’aident pas à trouver du plaisir aux activités de l’esprit. Et réciproquement.
Le respect de soi et le désir de se servir de son esprit passent par le choix des vêtements(même si on reste seul chez soi), la position du buste, la pratique, si possible, du yoga et de la méditation, la conscience du souffle; et le sourire… »
Ce pauvre Thomas Snegaroff, si la radio nationake n’avait pas cet historien polyvalent qui assure peut etre l’interim médiatique des pros en congés , on n’aurait rien a se mettre sous la dent.
Bon. Comme personne n’a rien de bien palpitant à dire, qu’Ed n’est pas là et que le fil tendu de notre hôte est si usé qu’il pendouille lamentablement,je m’en vais faire de l’hors sujet. Comme d’hab’.
Donc erdéliens, je ne sais si je vous ai déjà informés de ma désaffection croissante vis-à-vis de la « nouvelle formule » du magazine littéraire, dont le « littéraire » s’amenuise à vue d’oeil tandis que le « magazine » (sorte de fourre-tout vaguement politique) s’enfle démesurément. Je pense que je l’ai déjà dit, m’enfin on en arrive au point que le titre est devenu quasiment une publicité mensongère, digne d’attirer l’attention de la DCCRF. Feraient mieux, tout de suite, d’assumer leur rôle de pseudo-officine du parti socialiste, tiens. Bref.
Donc, maugréante et persiflante in petto, j’errais l’autre jour chez mon marchand de journaux. Un autre mensuel à la couverture glacée a attiré mon attention, d’autant que Patrick Boucheron semblait habitué des lieux : l’Histoire.
J’ai acquis la chose.
Et appris tout plein de choses sur Saint Augustin, les pères de l’Eglise et la position de Foucault, dans les années 70, quand les théories de « libération sexuelle » promettaient un avenir radieux à l’humanité… Et que Foucault, lui, à la bibliothèque Saulchoir des frères dominicains de Paris, pendant ce temps, mettait au jour la révolution sexuelle du christianisme, telle qu’introduite (si je peux me permettre ce verbe) dans le monde classique, bouleversant ses valeurs morales…
Ouiche. C’est passionnant.
Je m’en vais donc transférer mon abonnement (si je peux ?) du « magazine littéraire » vers « l’Histoire ».
Mais une petite inquiétude me gagne : ne serais-je pas, l’âge aidant, en train de brûler mes vaisseaux, ceux qui m’ont portée gaillardement toutes ces années, ces livres « littéraires » et cet amour de la littérature comme clé d’appréhension du monde ? Suis-je en train, de même que les Vieux de Brel restreignant leurs déambulations, de me recroqueviller vers une « science » qui laisse de la place à l’imagination, certes, mais qui n’est qu’une conséquence, pas une cause, de la création humaine, mmmhhh ? Vais-je abandonner Hugo pour Boucheron, en quelque sorte, et où cela peut-il mener quelqu’un ? Vers quelle perte ?
Je sais que vous vous en foutez, m’enfin le fait est là : le doute m’habite (si j’ose dire derechef). (j’en veux un peu à la nouvelle équipe du magazine « littéraire », à dire vrai…)
Les conseils d’Attali c’est un peu Ma cocotte à la maison. Mais il faut avouer que tant de chefs-d’œuvre, nés par la grâce du port altier de cet auguste buste, sont bien commodes pour secourir les pieds de nos vieux meubles, là-bas, à la campagne.
Clopine, laissez tomber Boucheron. Lisez de l’histoire et faites votre choix. Pourquoi commencer par vous laisser embrigader par ce troisième couteau?
Parmi les photos détournées sur les enfants otages d’une monstrueuse mise en scene populiste de Donald, et qui fait la journée de Thomas Snegaroff et de fait retweete par « »Passou » on peut lire cela dans l’art. de Libé
« Abed Al Ashlamoun, photographe de l’agence EPA, a pris cette image en août 2010 et elle représente des enfants palestiniens attendant la distribution de nourriture pendant le ramadan à Hébron, en Cisjordanie. »
Honteux.
Un autre mensuel à la couverture glacée a attiré mon attention, d’autant que Patrick Boucheron semblait habitué des lieux : l’Histoire.
J’ai acquis la chose.
—
Incroyable!
Je fis de même pour le 1er numéro en 1978. « Bonne revue ‘grand public' », disaient les copains historiens. J’ai toute la collec depuis.
Comme le dernier bouquin d’Attali est ici évoqué (de nota)
Tout ce que dit Attali est parfaitement juste ; il se trouve simplement que tout cela a été dit, souvent avec talent et de façon plus persuasive, au moins quelques milliers de fois. Attali compte sans doute que son nom aidera les lecteurs à oublier à quel point toutes ses remarques sont banales.
mes moutons s’impatient
—
J’ai lu quelque part que les moutons australiens avaient 6 kilos de laine sur le dos, avant la tonte annuelle. Ca doit être très pénible à porter, surtout dans cette île continent au climat globalement quasi-désertique…
J’espère que les vôtres en ont moins sur le râble avant le « sheep shearing »!
Attali a raison d’insister sur la nécessité de respecter et de soigner le corps si l’on veut soigner l’esprit et l’âme. Ce qu’il y a de rigolo, cependant, dans son propos (comme dans tant d’autres du même tonneau), c’est la persistance d’un dualisme de trois sous. Bien sûr que, si l’on veut respecter et soigner son esprit et son âme, il faut respecter et soigner son corps : puisque l’esprit et l’âme, c’est le corps. Je me demande si ce dualisme d’arrière-grand-papa est à mettre à la charge du christianisme ; c’est plutôt du platonisme rémanent.
Je me demande si ce dualisme d’arrière-grand-papa est à mettre à la charge du christianisme ; c’est plutôt du platonisme rémanent. (mmouiy)
Au fond de la casserole du christianisme, il serait bon de gratter les restes de platonisme restés collés à l’aluminium.
Il faut insister sur les méfaits de l’influence platonicienne sur le christianisme : notamment, ce dualisme d’origine platonicienne rend à peu près incompréhensible, voire scandaleux, le dogme de la résurrection des corps.
Ah que OUI, Bloom, rien de mieux que la lecture de ce blog pour mes moutons se fendent la poire qu’ici elles sont succulentes… et puis la lecture des éminents JC ou Chaloux leur est d’un grand secours quand ils ont des problèmes cafardeux : ils sont morts de rire ce qui fait bisquer le p’tit Court totalement disparu, enfin !
bien à vous
CM
(le p’tit rouquin au fond de la classe à la madame Chrisitane qui leur manque cruellement tant est grand leurs affections)
Il y a parfois des fautes de frappe : c’est Arnold, le plus grand bouc qui vient cogner l’ordi quand j’écris « le p’tit Court »… avec ses excuses et les miennes mais que se gondole-t-on !
« Ca va, Fanchon? »
Les travaux d’agrandissement du complexe culturel du Méjan à Arles (librairie Acte Sud, resto, cinéma, etc) appartenant Mme Nyssen et M. Capitani avaient fait l’objet d’un avis défavorable des autorités en 2011. Las, les couple entreprenant est passé outre, avec la bénédiction tacite de la municipalité communiss, malgré les contraintes afférentes au statut de ville inscrite au patrimoine mondial de l’Unesco.
Depuis que Madame Nyssen est ministre de la culture, incidemment en charge du patrimoine, une demande de régularisation a été déposée. Des vertus de la responsabilité? Voir le dossier du Canard enchaîné de mercredi dernier.
Never a dull moment.
LE couple (les époux à moitié effacés…) aaarrrgggh.
Thanks, Lacenaire. Keep up the good work!
Si le corps n’est pas absolument sacré ( qu’on pardonne ce pléonasme ), alors faire souffrir le corps, le détruire, apparaît, non seulement comme admissible, mais comme nécessaire. Le platonisme a secrètement partie liée avec toutes les horreurs du monde. Admettez le dualisme platonicien, et vous finirez par trouver des excuses à la Shoah.
– Sont-ce encore des bergers?
– C’est ce qui vous plaira.
« ce qu’il », dit le texte.
L’accouplement Lacenaire-Bloom n’est en son genre pas mal non plus.
Je suis là. Tapie dans l’ombre.
Tapie ?
Je sais que vous vous en foutez
–
mais non mais non
L’histoire d’Arnold le grand bouc ; ce fut un don pour la plus jeune de mes filles, il avait deux mois quand nous l’avons intégré au troupeau et il a été tout de suite adopté par les brebis et les béliers, il est adorable et me demande de vous saluer cordialement
D, au lieu de draguer Ed, dites-nous ce que vous mangez ce soir, qu’on voit si vous maintenez le niveau.
Erratum : « qu’on voie », bien sûr, subjonctif présent.
@18h42, les infirmières ne vous ont pas changé votre poche a mer.de. Cela se sent.
Brégançon, les goûts de luxe de nos présidents bling-bling :
« Nicolas Sarkozy avait prévu lui aussi d’y installer une piscine s’il avait été réélu. »
Les Français crèvent la dalle, il y a de plus en plus de pauvres, la crise économique européenne persiste, les migrants se déversent sur l’Europe… et lui, il veut se faire construire une piscine aux frais de l’Etat, sous prétexte qu’il réside à Brégançon huit jours par an ! Quelle infamie !
Kesk’y a comme vieux défoncés icite, incroyable. Des anciens profs, en plus.
Des vieux cons qui finissent leur non vie comme ils ont vecu, lol.
Mais je dois dire que la palme de l’orgie revient a deux cretins d’enseignants, en fin de course.
Cricri, la vieille taupe qui passe ses journees a ne pas comprendre ce qu’elle lit sur les rezos sossiaux et qui met le Sacré Coeur en bas du balcon du gros mogul l’imposteur. Du coup elle s’est gouree de sepulture, elle va tous vous enterrer.
Hilarant, j ‘en pleure de rire.
Le Français moyen qui va pouvoir se dire « Je crie famine, je ne peux plus nourrir ma famille, payer mes charges, encore moins partir en vacances… mais au moins j’aurais participé, en tant que contribuable, à offrir une piscine à Macron pour les quelques jours qu’il reste à Brégançon ! Quelle joie ! »… Est-ce que c’est vraiment ça, la démocratie ? Non !
La Méditerranée est à deux pas, et il lui faut en plus une piscine pour faire trempette. La mer ne lui suffit plus : c’est gratuit, et lui, il veut que ça coûte cher !
Les Français ont élu un président pour qu’il travaille à plein temps, qu’il résolve (subjonctif présent !) les problèmes, et non qu’il se construise des piscines pour prendre du bon temps à nos frais !
Vous etes « severe et juste » Delaporte .
Ce n’est pas une infamie, Delaporte.
C’est une faute majeure, tout simplement.
Oui D.
la manif pour tous tape le carton sur la rdl
bonne soiree
Mais, non. Il a bien droit à des vacances, notre président !
Ne soyez pas radins…
Clopine, laisse tomber les revues. Relis plutôt les classiques et écris !
On en est où de la série des « Clopine dans l’Administration » ?
Jazzi, je me donne trois ans ! Mais tu sais comment c’est : c’est en train d’infuser, doucement. Ma seule crainte, c’est, une fois le mot « fin » écrit, de mourir, avec plus rien d’autre à faire…
Mais non, Clopine ! Tu commenceras le série des « Clopine à la retraite » !
Au fond, ce livre dont Assouline vient de nous entretenir, quelle que soit sa valeur historiographique, à quoi peut-il bien être utile ? A commémorer ? A quoi bon commémorer des événements qui inspirent surtout le dégoût ? Et puis, tous ces vieux morts, victimes ou bourreaux, on s’en fiche pas mal. Certes, me dira-t-on, en cherchant bien dans les EHPAD, on dénichera sûrement encore quelques survivants. mais dans moins de vingt ans, il n’en restera pratiquement plus aucun. Doit-on alors espérer que cet ouvrage serve à prémunir nos descendants contre la tentation de retomber dans de semblables errances ? Plus jamais ça, en somme ? Tu parles. Comme si l’histoire avait jamais servi aux hommes à se corriger de leurs passions mauvaises et de leurs vices. A moins qu’elle ne serve à nourrir nos méditations sur lesdites passions et lesdits vices. Cela ne nous mènera sans doute pas très loin, mais, à titre de divertissement momentané, c’est déjà quelque chose. A vrai dire, la seule véritable utilité d’un ouvrage comme celui-ci, c’est le divertissement qu’il procure. Entre la « Justine » de Sade et le dernier Houellebecq, lisons cette description — amusante au demeurant — d’un épisode de la petite histoire des Vrrounnzès.
« Bloom dit: 23 juin 2018 à 17 h 03 min
« Ca va, Fanchon? »
Les travaux d’agrandissement du complexe culturel du Méjan à Arles (librairie Acte Sud, resto, cinéma, etc) appartenant Mme Nyssen et M. Capitani avaient fait l’objet d’un avis défavorable des autorités en 2011. Las, les couple entreprenant est passé outre, avec la bénédiction tacite de la municipalité communiss, malgré les contraintes afférentes au statut de ville inscrite au patrimoine mondial de l’Unesco.
Depuis que Madame Nyssen est ministre de la culture, incidemment en charge du patrimoine, une demande de régularisation a été déposée. Des vertus de la responsabilité? Voir le dossier du Canard enchaîné de mercredi dernier.
Never a dull moment. »
Bloom, vous voyez, le fait de faire ce constat ne dit rien de plus, pour aller plus loin il faut regarder de plus près ce qu’Actes Sud se veut d’incarner, par exemple :
https://www.actes-sud.fr/rayon/recherche/1705/all
et là on se trouve au coeur de ce qui crée une confusion dans les esprit, le grand écart entre les idées et la réalité.
ce à quoi nous avons assisté ces dernières années est de l’ordre d’une fracture entre esthétique, éthique et politique, sous la forme d’un décrochage entre les apparences soutenues par la com, et les combines d’arrière boutique.
là c’est l’autre constat d’une réalité qui nous échappe à tel point qu’aucun intellectuel n’a jamais eu l’idée de prendre le temps de s’y pencher, tant ils sont obsédés à regarder le doigt et d’ignorer la lune que ce doigt pointe, à ce titre l’article du Canard arrive beaucoup trop tard, le mal est fait, plus rien ne viendra sauver la boutique.
c’est probablement le meilleur angle d’attaque pour comprendre la multiplication de livres du genre de celui qui fait l’objet de l’article de passou, les collabos, l’épuration… une façon de continuer de faire fonctionner encore nos catégories morales, si le passé est devenu une aubaine pour exercer nos jugements pour distinguer le bien et le mal c’est que personne n’a intérêt à utiliser ces ressources de notre cerveau pour les appliquer à notre présent, et d’ailleurs personne ne semble le vouloir, le mieux qu’on puisse attendre de nos jugements est de dire que c’est mal que notre président construise une piscine dans sa résidence d’été située à quelques mètres de la mer, cela résume l’effort dont nous sommes tous capables pour évoquer le temps présent.
« Mais, non. Il a bien droit à des vacances, notre président ! »
Mon pauvre Jacuzzi, vous vous laissez sottement berner par la fonction présidentielle, au détriment de vos impôts. Certes, comme auteur, vous ne devez pas en payer beaucoup, mais quand même. Vous croyez que les Français ont élu cet individu impertinent pour qu’il se la coule douce, et que les affaires aillent de mal en pis ? Libre à vous. Votre situation est peut-être enviable, – mais ce n’est pas le cas de la majorité des Français, pour qui avoir un président actif est déjà une chose de première nécessité. Et pas d’avoir une piscine à Brégançon, bordel de Dieu !!!
D’ailleurs, tel un élève qui a mal travaillé et dont les résultats sont insuffisants – insuffisants !!! – Macron devrait se voir privé de vacances…
Je suis contre les châtiments corporels, mais on pourrait faire une exception pour l’élève Micron. Une bonne fessée en place publique ne lui ferait pas de mal.
Après tout, la France a bien décapité Louis XVI, pour ses manques de résultats flagrants (déjà la crise économique qui courait depuis Louis XIV et ses pharamineux projets !). La chose étant grave, on pourrait dire à Macron : donnant donnant : si tu ne rétablis pas la situation, comme tu t’y es engagé (un peu à la légère) on te coupera la tête en bonne et due forme. Et pas besoin d’un procès, les chiffres parleront d’eux-mêmes. Après tout, Micron est un technocrate !
On commence par une fessée et ça se termine sur le billot. Le cul béni Delaporte doit d’urgence passer à con/fesse.
Un peu de Terreur, non pour gouverner la France, mais pour motiver les gouvernants…
A quoi bon commémorer des événements qui inspirent surtout le dégoût ?
________
Commémore-t-on jamais autre chose, mon pauvre chéri ? L’histoire n’est que tragique et source de dégoût.
Encore un bisounours.
Le problème avec l’écriture et la lecture, mais surtout avec l’écriture, c’est qu’on ne ferait plus rien d’autre.
(23H45 : je vois que le volcan de c.c. s’est réveillé).
Clopine, toutes mes excuses, le temps me manque. J’essaie de vous envoyer un petit mot demain soir ou lundi.
23H35
Delaporte maintenant en « miles gloriosus »…! Relis Plaute, mon pauvre chéri et prends des forces…
On devrait pouvoir infliger aux profs ratés comme wgg, non sans doute des châtiments corporels, mais des amendes sonnantes et trébuchantes, pour mauvais services rendus. Là, on verrait sans doute le niveau baisser dans des proportions moindres. Ils feraient davantage attention. Ils seraient plus circonspects.
« Relis Plaute, mon pauvre chéri et prends des forces… »
Quel pédant incompréhensible que wgg ! On ne comprend rien à ses traits d’esprit ! Quelle précieuse ridicule ! Relisez Molière, pauvre homme !
Toutes les volailles ne se couchent pas avec les poules.
Chaloux, bofbof l’oiseau prophète ou alors je suis sourde et bien que je ne mette en cause la qualité de l’interprète.
Tapie à l’ombre, j’ai déjà vu mais Tapie dans l’ombre…c’est plus rare. Vous allez rester combien de temps comme ça ?
Delaporte, je ne drague pas Ed, je lui témoigne mon affection et mon admiration. C’est tout différent. Je suis très admiratif de ce qu’elle est et fait. C’est comme ça. Qu’elle ait deux chats n’y est pas étranger mais c’est une chose parmi d’autres.
Chaloux, Surement est ce que je ne suis pas réceptive à ce genre en ce moment en revanche j’ai découvert le travail de Jordi Savall concernant Rameau le 20 ou 21 sur France musique et j’ai été transportée loin de ce monde, un véritable remede en plus du pur plaisir musical
que son ensemble réussit à me procurer, une fraîcheur .
httpse.lemonde.fr/culture/article/2011/08/11/jordi-savall-glorifie-rameau-avec-un-enregistrement-exceptionnel_1558499_3246.html
« je lui témoigne mon affection et mon admiration. »
Moi aussi, je lui ai témoigné, je lui témoigne, et lui témoignerai mon affection. Mais sans imaginer que ce soit réciproque.
Je pense que vous êtes tout simplement jaloux, Delaporte. C’est humain mais ce n’est pas joli-joli.
1100
commentaires