Milad Doueihi : l’humaniste d’aujourd’hui est un geek éclairé
Auteur notamment de La grande conversion numérique ( Seuil, 2011) et de Qu’est-ce que le numérique ? (Hermann, 2013), Milad Doueihi, chercheur américain d’origine libanaise, se distingue facilement dans le désert conceptuel, du moins en français, au sein duquel s’inscrit la réflexion sur l’internet (plus sociologique que philosophique, elle est le plus souvent orientée vers des questions du type « L’internet est-il une chance ou une menace pour la démocratie ? »). L’auteur, qui n’est pas un numéricien, reconnait avoir d’abord fait l’apprentissage de l’amitié et de la convivialité en découvrant le réseau. Puis il s’est mis à réfléchir aux analogies et aux équivalences entre le monde d’où il venait (la civilisation du livre) et celui qui l’attirait insensiblement vers l’écran de l’ordinateur. Il lui est apparu que cette conversion, contrairement aux autres, n’impliquait aucun reniement ; même s’il l’ignore, le monde numérique est selon lui foncièrement lettré ; ses équivalences ne sont donc pas imposées de l’extérieur. Milad Doueihi réfléchit de manière aiguë au savoir-lire numérique (digital literacy), à l’archivage de l’avenir, à ce que la technologie collective change à nos vies, en quoi elle modifie le lien social. Il est de ceux qui font vraiment avancer la réflexion sur le sujet, par des essais stimulants appelant notamment à un « humanisme numérique ».
La République des livres : Vous qui êtes à la fois historien des religions et titulaire de la chaire d’humanisme numérique à la Sorbonne, donc à mi-chemin entre les deux mondes, êtes-vous sensible aux assauts que subissent les humanités gréco-latines ?
Milad Doueihi : Bien sûr ! Dans mon travail et ma réflexion, les langues anciennes m’ont toujours été extrêmement utiles, même si, à une époque de ma vie, je ne l’aurais jamais cru. Un exemple parmi d’autres : on parle beaucoup de l’univers du jeu, de ses implications dans le numérique et les mondes virtuels. Dans un très beau texte étrangement peu cité, le linguiste Emile Benveniste rappelle que le français a parlé du sens ludique de « jouer » qui vient du latin ludo, ludus : à l’origine, il contient la dimension du divertissement et celle de l’apprentissage, puisqu’il évoque autant le jeu que l’école. Or dans l’informatique et le numérique, on a besoin de revenir à cette notion d’apprentissage quitte repasser par la philologie si on veut mieux comprendre les phénomènes dans la longue durée.
Que ce soit nécessaire au chercheur, nul n’en disconviendra. Mais au citoyen ?
Pareillement car nos réflexions sont ancrées dans des réflexions, distantes ou proches, avec le monde ancien. A commencer par le modèle démocratique qui renvoie à Athènes, et le modèle républicain qui renvoie à Rome. Si on n’a pas notion de ce qu’est la polis, si on ignore les conceptions grecque et romaine de la citoyenneté, on passe à côté de ce qui façonne notre propre rapport au politique et au lien social. C’est une erreur de remplacer ces heures d’apprentissage des langues anciennes par l’enseignement du codage par exemple car ce serait sacrifier des formes d’apprentissage qui nous accompagnent profondément. On parle de sauver tout cela alors qu’en principe, on ne devrait même pas être en situation de le défendre ! Ce qu’ont transmis au monde de grands esprits tels que Jean-Pierre Vernant, Marcel Détienne, Jean Bollack sur la Grèce est considérable, il ne faudrait pas que cela relève d’un âge d’or révolu de la pensée française.
Mais quel sens cela peut-il encore avoir d’être un humaniste au XXIème siècle ?
Il faut commencer par se détacher d’une conception traditionnelle de l’humanisme, trop associée à une période et à une idéologie qui peuvent être nostalgiques sinon conservatrices. Tant Husserl que Lévi-Strauss nous invitent à réfléchir à l’actualité, aux écarts qui peuvent exister entre les sciences pures, celles de la mesure et de la précision d’un côté, et de l’autre les sciences de l’esprit. Cet humanisme doit prendre en compte les nouvelles donnes, les nouvelles réalités technologiques, informatiques et numériques.
Mais s’il vous fallait définir l’humaniste aujourd’hui, il ressemblerait à qui ?
Au geek éclairé. Quelqu’un comme l’américain Donald Knuth, un grand informaticien qui enseigne à l’université de Stanford et qui a été distingué par le prix Turing en 1974. Il a écrit un très beau livre dans lequel il expliquait que le code informatique est une pratique lettrée. Sans jamais se détacher des réalités algorithmiques, il a conscience que l’informatique participe à une culture humaniste qui a évolué. Il a en commun avec l’humanisme traditionnel une certaine éthique de la transmission ; il lui est inenvisageable de la séparer de la production de l’informatique. A ses yeux, celle-ci n’est pas détachée de la tradition humaniste classique, même si elle la complexifie. Ainsi il a tout un discours sur l’objet, l’annotation, le commentaire, la qualité littéraire, la typographie au sein du code lui-même. Il estime que celui-ci a des pratiques littéraires qui ont participé à la naissance de l’humanisme classique. Pour que le code se transmettre, il y a des responsabilités à assumer dans telle ou telle manière de programmer. C’est le seul moyen pour que nos successeurs comprennent ce qui a guidé nos choix et en fonction de quelles contraintes. Dommage que le Codage lettré ne soit pas traduit en français car Donald Knuth est tout de même à l’origine du concept de programmation lettrée ! Un autre grand informaticien Dries van Damme a toujours dit que des pratiques lettrées étaient nécessaires. Et tout en étant très différents l’un de l’autre, ils sont considérés comme des purs et durs dans leur métier.
Et les philosophes ? Et les historiens ?
Les disciplines des sciences humaines ont soit accueilli le numérique comme un simple outil destiné à fabriquer des textes et des éditions, en tout cas pas comme un objet noble digne d’engager la réflexion ; soit comme l’ont fait des préhistoriens, des philosophes, des théologiens, les Leroi-Gourhan, Ellul, Simondon.
Comment définissez-vous les humanités numériques ?
C’est la manière dont les disciplines lettrées de l’humanisme classique ont reçu et sont en partie façonnées par le numérique, tant dans leur manière de produire le savoir, que dans leur aptitude à le partager et le transmettre. Cela concerne l’histoire, la philosophie etc auxquelles d’autres ajouteront la sémantique, la linguistique computationnelle et stylistique. Une histoire canonique des humanités numériques nous renvoie vers un jésuite, le père Buzat, qui s’intéressait beaucoup à Thomas d’Aquin ; dans les années 50, il est allé voir les gens d’IBM pour leur demander l’autorisation d’utiliser leurs ordinateurs afin de produire un schéma sémantique conceptuel de son œuvre. Mais le premier humaniste numérique n’est autre qu’Allen Turing. Quand on lit son texte fondateur de 1950 La machine Turing, on est tout de suite frappé par l’importance accordée aux sciences humaines. Il tente d’y répondre à toutes les objections littéraires, philosophiques, artistiques, esthétiques, éthiques que l’on peut adresser à cette machine soi-disant intelligente.
Comment expliquez-vous que les roboticiens d’aujourd’hui en soient encore à concevoir leurs machines comme des humanoïdes ?
La robotique occidentale est obsédée par la question anthropomorphique depuis le Golem, démarche on ne peut plus humaniste. Il y a là tout le poids de la Bible qui façonne notre imaginaire, nous perturbe, notamment avec ce que la littérature en a fait ; mais dès que l’on sort de notre culture monothéiste et que l’on se rend au Japon ou en Corée, c’est beaucoup plus décomplexé. Cela dit, il y a également une autre explication avancée par certaines écoles de pensée : le robot, c’est le mouvement et le déplacement dans l’espace plutôt que la représentation de l’humain. A la fin du XVIIème siècle, Leibniz disait qu’il pouvait imaginer une machine qui irait en ville, tournerait dans les rues, descendrait peut-être les escaliers… Le robot humanoïde nourrit notre imaginaire au-delà de ce que l’on pourrait croire : dans un grand hôtel de Las Vegas, l’un d’eux a été mis en place pour livrer des choses aux clients dans leur chambre ; or ceux-ci lui ont ouvert la porte, lui ont donné un pourboire… Yves Vaudoyer de l’Inria a mis au point un robot curieux qui fonctionne comme un cabinet de curiosité informatique : il apprend de son environnement au fur et à mesure et il s’adapte. Nous vivons en partie avec un imaginaire façonné par Hollywood dans lequel le robot suit une trajectoire très classique : on le crée, il nous imite pour être notre semblable, il se perfectionne, enfin il essaie de nous éliminer.
Mais n’être-vous pas troublé par la volonté de certains de doter les robots d’une conscience ?
Là oui ! Pendant longtemps, on a essayé de reproduire en informatique ce qu’est la conscience. Le piège car c’est insaisissable ! Ils se sont alors dirigés vers quelque chose de plus philosophique, un modèle inspiré des Lumières qui est celui de l’autonomie. En donnant une certaine autonomie au robot, il lui permet de faire jouer sa capacité à s’adapter et à décider lui-même comment réagir : quand il se cogne quatre fois de suite à un pilier, il décide lui-même d’emprunter un autre chemin. Mais on n’est pas là dans l’éthique !
Pourquoi ce sujet est- devenu si important depuis peu ?
La crainte de produire des choses qui nous échappent. Certains veulent en rester aux lois de la robotique édictées en science-fiction par Isaac Asimov ; d’autres disent plutôt que le robot apprend, comme l’humain apprend. Le robot nous échappera lorsqu’il autoproduira son code. On n’en est pas très loin et je ne parle que du code qui génère du code ; mais on ignore où l’on va avec les apprentissages non-supervisés. La créature peut échapper à son créateur sans que nous ayons les moyens de prévoir ni de prédire dans quelle direction et avec quelles réactions. Excitant, non ? Mais cela pose des questions. Le problème, c’est qu’il n’y a pas de précédent dans notre histoire au code algorithmique. On a rarement vu une telle convergence entre quelque chose qui a la faculté de s’autogénérer et de faire monde, ce qui peut légitimement inquiéter.
Justement, les perspectives ouvertes par les transhumanistes et les posthumanistes vous inquiètent-elles ?
Certains reprennent des thèses philosophiques des Lumières que nous connaissons bien, mais ils essaient de leur donner un statut autonome, celui du logiciel, du robot, de l’homme augmenté. Il y a différentes écoles parmi eux, des plus doux (les Français) aux plus radicaux (les Américains). Ce qui m’intéresse chez eux, c’est qu’ils nous incitent à réfléchir autrement que par le passé aux liens entre l’automatisation et l’autonomie, qu’il s’agisse d’être humains ou d’êtres informatiques.
Enhancement, maître-mot de ce milieu-là, vous le traduisez comment : « augmentation » ou « amélioration », car en anglais, c’est les deux ?
Amélioration, plutôt. Car le point de départ, c’est cette singularité qui est le point de convergence entre l’intelligence de la machine et l’intelligence humaine ; et comme à un certain moment l’intelligence de calcul de la machine va dépasser celle de l’humain, il fallait du coup les réunir d’une certaine façon. Cette association permettrait de nous améliorer jusque dans notre corps. Ce qui vise à créer un homme nouveau. C’est là une vieille histoire comme on le sait ! On relève des traces d’eugénisme, certes minoritaires bien présentes, dans certains réflexions transhumanistes. Cela ne fait pas pour autant du transhumanisme un système totalitaire car les tendances y sont diverses et nombreuses. Leur profession de foi est assez théologique. De toute façon, je suis convaincu qu’avec l’informatique, science dominante de nos jours, les transhumanistes ne se privent pas de raconter le récit des origines autrement. Et nous, avec nos données et nos traces, nous sommes désormais priés de nourrir la machine algorithmique, « maître vorace de l’intelligence » comme disait le logicien américain Charles Sanders Peirce. Si le transhumanisme nous pose problème, c’est qu’il nous perturbe dans certaines de nos convictions inconscientes et implicites, qu’elles soient de l’ordre du religieux ou qu’elles touchent notre conception de notre propre autonomie en tant qu’être humain. Etymologiquement, l’autonomos est celui peut se donner ses propres lois, même si l’on sait très bien qu’on ne peut pas tout décider. L’article « Autonomie » de l’encyclopédie de Diderot et d’Alembert est à cet égard assez remarquable : à côté de la définition classique, il y a des exemples qui sont des réponses aux… transhumanistes ! Il y est raconté que Rome comme empire souverain a fait parfois le choix de laisser certaines cités grecques vivre selon leurs anciennes constitutions ; l’autonomie s’affirme là par un geste de délégation ; or pour cela, l’Encyclopédie précise qu’’il faut aussi s’assurer que celui qui délègue a la possibilité de retirer cette autorité. Les transhumanistes nous invitent justement à penser ce nouveau modèle délégation avec l’intelligence artificielle.
Mais que pensez-vous de ce « nouvel homme » qu’ils appellent de leurs vœux ? Ca rappelle de mauvais souvenirs…
J’ignore si c’est dangereux mais je sais que c’est problématique. C’est dans la tradition du new age mais en plus complexe. Ce qui est nouveau, c’est la convergence entre l’informatique et les sciences du vivant, ce qui change complètement la donne, d’autant qu’elle est difficile à penser car elle est toute récente. La biologie a fait d’énormes progrès depuis les années 60. Certaines puces électroniques, que l’on commence à fabriquer, sont des organismes vivants, ce qui nous fait entrer dans une ère inédite.
Mais ces gens-là considèrent-ils le posthumain comme la nouvelle transcendance ?
Ils sont à la fois antimonothéistes et polythéistes mais en regardant vers l’Asie alors que la tradition occidentale a été polythéiste elle aussi. Pourquoi regarder vers l’Inde et la Chine quand les mondes grec et romain offrent ce qu’il faut ? Ils citent les textes védiques, ceux du taoïsme. Ils sont dans une nouvelle spiritualité, une puissante quête du religieux, que l’on retrouve d’ailleurs dans l’histoire de l’informatique : pour initialiser la base de données de Linux, il faut passer par la commande bless… Pas une entreprise de technologie dans la Silicon Valley qui n’ait son « Chief Evangelist »… On néglige la puissance toujours actuelle de ce vocabulaire. Cela me paraît être d’inspiration plus protestante que catholique car dans l’histoire de l’informatique, il y a toujours eu des bifurcations génératrices de nombreuses chapelles et communautés. Quand Bossuet critiquait les églises protestantes au XVIIème siècle, il leur reprochait d’engendrer la multiplicité, les variations, et de multiplier les confessions de foi.
De toute façon, on n’a pas toujours pensé la nature humaine comme fixe et intangible ?
Non, bien sûr. Il y a toujours eu des modulations. La question de l’autonomie, de la liberté, du libre-arbitre revient sans cesse. C’est la hantise de la réflexion religieuse côté chrétien ou autre. Il suffit d’aller voir du côté d’Augustin et de la question de la grâce qui est celle du libre-arbitre. Les anthropologues nous ont appris que la volonté d’améliorer l’homme était permanente dans toutes les cultures. Dans nos sociétés, il faut compter aussi avec le culte de l’apparence, de la beauté physique, de la performance. Tout a désormais partie liée avec la mesurabilité. Evaluer, mesurer. On n’en sort pas. On mesure tout, c’est impressionnant. Comment gérer cette mesurabilité exagérée ? Un vrai problème d’aujourd’hui car cela introduit des critères de comparaison très différents. Il ne s’agit pas juste de quantitatif et de qualitatif ; cela introduit toute une série de variables, de paramètres qui au début étaient du ressort des spécialistes, médecins et autres. Ces compétences nous ont été carrément transférées grâce à des machines, des sites, des applications individuels.
La question identitaire est-elle en train de pourrir le climat intellectuel ?
Je ne suis pas sûr qu’elle doive être péjorative ou négative. Avec la géolocalisation, on retrouve des dimensions identitaires locales qu’elles soient linguistiques ou culturelles. C’est peut-être contraignant mais cela permet un retour du local dans le monde globalisé. Le moteur de recherche prend votre adresse IP et vous donne des résultats en fonction de la géolocalisation. Mon pseudonyme pour prendre des captures d’écran, c’est « miladus ». Quand j’arrive à Baltimore, dès que je le tape c’est « my lady » qui sort et on me propose des cosmétiques ; quand je rentre à Paris et que je le tape, c’est « malade » qui sort et on me propose des médicaments !
Vous avez une idée du visage du numérique dans les prochaines années ?
Dans l’ordre de l’apprentissage et de la supervision, la massification des données va être de plus en plus importante. En informatique pure et dure, cela va se jouer dans le domaine du quantique ; cela peut changer les règles en regard des questions de censure, de chiffrage et de surveillance. Mais pour moi, le plus intéressant s’effectuera dans la convergence avec le vivant, le corps, où la peau ne sera plus seulement le support mais l’interface avec l’informatique. J’ai vu des prototypes où, en lieu et place de la montre intelligente déjà dépassée, il y a des points de lumière à même la peau de la main. Il suffira d’appuyer dessus et non sur un objet. Là on franchira un cap.
Et du côté de l’intelligence artificielle ?
Tout dépend ce que l’on entend par là. S’il s’agit de reproduire la manière de penser de l’humain, j’ai des doutes malgré les progrès enregistrés. Mais s’il s’agit de la capacité d’apprentissage des machines et de leur faculté à produire du savoir, on peut dire que ça arrive déjà. Quelle sera la limite ? Nous en train de passer implicitement d’un modèle de prévision ou d’aide à la décision vers un modèle de prescription, ce qui est assez grave tant sur la plan éthique, économique que politique. Les moteurs de recommandation élimineront énormément de choix au profit des nécessités du marché fussent-elles adaptées à votre profil et votre réseau social. C’est très grave car le libre-arbitre, déjà bien fragilisée, n’en sera que plus appauvri. Ca peut aller jusqu’à la prescription politique… On a longtemps vécu avec l’archive numérique dans le modèle décrit par Borges avec la bibliothèque universelle accessible, avec tous les savoirs à disposition. Or les archives peuvent devenir des lieux d’oubli : ca existe mais c’est introuvable. Or qui décide de la « trouvabilité » (pardonnez-moi ce mot inélégant) si ce n’est les moteurs de recherche et de recommandation ? Je suis effrayé par la domination de Google en la matière. C’est d’autant plus révoltant que les moteurs de recherche sont de plus en plus mauvais : ils nous noient sous les données qui ne sont pas les bonnes, en tout cas pas celles que l’on cherche et que l’on demande. Pour Google, l’enjeu est d’abord d’amasser le plus possible d’archives pour améliorer leur algorithme. Ils ont eu l’intelligence de commencer tôt et de tout stocker depuis le début.
Vous travaillez sur le sujet ?
Je fais des recherches sur l’évolution du vocabulaire du web censé désigner un espace infini. Ca avait commencé avec un lexique maritime : naviguer, safari, explorer… Le juriste Carl Schmitt expliquait en 1950 dans Le Nomos de la terre que la localisation et le droit sont associés à la terre alors que la mer est sans frontière. Or nous avons désormais de registre. Soit on est dans le domaine du métal (le chrome) soit dans le domaine musical (opéra etc). J’en viens à reprendre l’expression des anthropologues du XXème siècle : « la terre habitée ». J’essaie de savoir comment dans le numérique on est passé de la terre habitée à la terre habitable, dans ses représentations tant figuratives que techniques. Les noms de domaine sont toujours très éloquents. Vous avez selon les pays « .fr », « .uk », « .de » etc Le moins utilisé du monde, c’est… « .us ». Parce que les Américains ont décidé qu’ils étaient le net, et que « .com » et « .org » leur suffisaient. Les choses évoluent et on assiste au retour des autorités territoriales. En France, la CNIL veut gérer les données confidentielles des utilisateurs français. On revient sur terre.
De quoi traiteront vos prochains livres ?
De l’imaginaire de l’intelligence. Dans l’un, à paraître l’an prochain au Seuil, je me livre à une archéologie de l’intelligence comme mythe fondateur de l’informatique. J’y revisite les textes des pères de l’informatique (Turing, Von Neuman,…) pour essayer de comprendre comment on en est arrivé à l’actuelle survalorisation de l’intelligence. Presque tout est devenu « intelligent » ! Dans l’autre texte plus bref, à paraître en novembre chez Hermann, j’y expose sous le titre « Un sauvage chez les geeks » comment les geeks, qui étaient les sauvages de nos sociétés, en sont désormais à nous civiliser à leur civilisation tout en étant les premières victimes de ce geste civilisateur car ils sont passés du statut d’individus à celui de grands acteurs. J’y reprendrais également des textes de science-fiction tels que Le Meilleur des mondes d’Aldous Huxley, notamment le personnage de John dit « Le sauvage » parce qu’il est hybride car il partage les deux civilisations ancienne et technique, et les livres du préhistorien André Leroi-Gourhan qui a toute sa vie pensé la triade barbare/sauvage/civilisé et le rythme des mutations technologiques.
(Photos D.R)
688 Réponses pour Milad Doueihi : l’humaniste d’aujourd’hui est un geek éclairé
Jean dit: 9 août 2016 à 22 h 20 min
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Qu’est-ce que vous nous racontez là ?
Aimer son prochain comme toi-même. Il n’y a pas de frère là-dedans ! Je ne vois ce qu’on peut trouver à redire à une telle formule. Sa condition de possibilité c’est de s’aimer soi-même… et non pas se haïr soi-même. La haine de soi, hélas, ça existe. Aimer son prochain comme soi-même ça veut dire accueillir autrui que qu’il soit avec bienveillance, l’esprit ouvert, sans a priori. C’est élémentaire.
C’est passer de l’amour du particulier à l’amour universel : où est le moi s’il n’est ni dans le corps ni l’âme ? C’est tout le pari de Pascal !
Sergio, un coeur dans la Moselle ? Come mai?
Una storia brutta per un romanzo per sociologues et stagiaires sur le tarmac .
Sta sera, stelle cadenti. Senza stelle ! Brouillard à l’atterrissage.
Je vais vous donner le nom de cet hôtel a Vegas où des fakes assurent le room service. The Venitian, peut-être.
Au reste Pascal n’est pas loin du paradoxe quand il écrit : « Et si on m’aime pour mon jugement, pour ma mémoire, m’aime-t-on moi ? Non, car je puis perdre ces qualités sans me perdre moi-même. » Une telle pensée présuppose bien l’existence d’un « Moi » puisque je peux être « sans me perdre moi-même. » Et si je peux me perdre, c’est que j’existe, donc que le Moi qui se perd a bien une réalité.
C’est un de ces tours de passe-passe dont Pascal a le secret. En réalité, il se fiche pas mal de savoir si le Moi existe ou pas. Ce qui l’intéresse dans sa démarche apologétique, c’est d’inquiéter le lecteur, de lui démontrer que ce qu’il croit une évidence (le Moi existe) est en fait impossible à penser. Lui-même n’a pas d’avis sur la question qui le dépasse tout autant que nous. Il n’a pas de solution à proposer ; en cela ce n’est pas un faiseur de système, ce n’est pas un philosophe. Mais c’est un penseur qui nous démontre que le Moi est une chose qui échappe à notre capacité de penser la réalité. Devant l’abîme qu’il ouvre ainsi devant nous, il espère provoquer une réaction qui conduise à trouver la seule solution qui vaille à ses yeux, c’est de croire. Croire produit ainsi une nature, qui, sinon, n’existe pas. C’est très fort, très intelligent. Je dirais même tout à fait génial.
A propose du « bavardage » dont vous parliez l’autre jour, WGG, et que Montaigne appelle « parleries », voilà ce que dit Saint Augustin :
« Et c’est ainsi que je tombais au milieu d’hommes à l’orgueil délirant (les membres de l’Eglise manichéenne), charnels et bavards à l’excès ; dans leur bouche, les lacets du diable et une glu composée d’une mixture de syllabes : ton nom à toi et celui du Seigneur Jésus-Christ, et celui du Paraclet notre Consolateur, l’Esprit-Saint. Ces noms ne quittaient pas leur bouche, mais ce n’était que bruit et claquement de langue ; hormis cela, un cœur vide de vérité.
Et ils disaient : « Vérité, Vérité ! » Et ils m’en parlaient beaucoup, et elle n’était nulle part en eux ; mais ils énonçaient des faussetés, non seulement sur toi qui es vraiment Vérité, mais aussi sur les éléments de ce monde, ta création. Et pourtant sur ces sujets, même quand les philosophes disaient des vérités, j’ai dû les surpasser, eu égard à ton amour, ô mon Père, souverainement bon, Beauté de toutes les beautés.
Ô Vérité, Vérité, comme dans l’intime de mon être, même à ce moment-là, les fibres de mon âme soupiraient vers toi, quand ils faisaient résonner ton nom à mes oreilles – thème fréquent, à variations multiples –, par leur parole seule et la multitude de leurs livres énormes !
Et voici les plats dans lesquels, au lieu de toi, on te présentait à ma faim de toi : le soleil et la lune, belles œuvres de toi, mais tout de même œuvres de toi, et non pas toi, ni même tes premières œuvres, car il y a supériorité de tes œuvres spirituelles sur les corporelles d’ici-bas, quelque lumineuses et brillantes qu’elles soient. D’ailleurs, pour moi, ce n’était même pas de ces œuvres supérieures, mais de toi-même, Vérité en qui ne se trouve ni changement ni ombre de variation, de toi que j’avais faim et soif. Et l’on m ‘apportait encore sur ces plats de fantomatiques splendeurs. Il aurait alors mieux valu aimer notre soleil – vrai, au moins pour nos yeux – plutôt que ces mirages trompeurs pour l’esprit dupé par ses yeux. Cependant, dans l’idée que c’était toi, je m’en nourrissais, à vrai dire, sans avidité, car tu n’avais pas à ma bouche la saveur de ce que tu es : non, ce n’était pas toi, ces fictions vaines, elles ne m’alimentaient pas, elles m’épuisaient encore plus. Un repas en songe ressemble tout à fait aux repas pris en état de veille, mais il ne nourrit pas les dormeurs, précisément parce qu’ils dorment. Là, en outre, absolument aucune ressemblance avec toi, tel que tu m’as parlé maintenant. C’étaient des corps fantomatiques, de faux corps ; plus réels sont ces vrais corps que nous voyons avec nos yeux de chair, soit dans le ciel, soit sur la terre, et dont la vision nous est commune avec les bestiaux et les oiseaux ; et ils sont plus réels que lorsque nous nous contentons de les imaginer. Et encore, il y a plus de réalité à les imaginer, eux, qu’à faire, à partir d’eux, des conjectures sur d’autres corps, plus grands, indéfinis, qui sont pur néant. C’est de telles réalités que je me nourrissais alors, sans me nourrir.
Mais toi, ô mon amour, en qui je défaille pour être fort, tu n’es ni ces corps que nous voyons, fût-ce dans le ciel, ni ceux que nous n’y voyons pas, parce que c’est toi qui les as créés, sans même les compter parmi tes plus hautes créations. Combien donc tu es plus loin de mes fantômes d’alors, fantômes de corps qui sont pur néant ! Plus réels sont les fantômes de corps qui existent et, plus réels que ceux-ci, les corps eux-mêmes, qui pourtant ne sont pas toi. Mais tu n’es pas non plus l’âme qui est la vie des corps – et qui est donc meilleure, étant la vie des corps, et plus réelle que les corps –, non, toi, tu es la vie des âmes, la vie des vies, vivant par toi-même, sans changer, ô Vie de mon âme. »
(« Confessions », traduction de Patrice de Cambronne)
« C’est très fort, très intelligent. Je dirais même tout à fait génial. »
Fulgurant, WGG !
En quelques mots simples, Pascal émet des pensées… fulgurantes.
Platon, Saint Augustin, Montaigne, Pascal…, tout ça, même un geek éclairé ne pourra jamais le penser ! Et Milad Doueihi, historien des religions, le sait très bien…
Un penseur moderne dont parle l’article de Passou, me semble très intéressant et se rapproche de Pascal dans son désir de « désubstantialiser », si je puis dire, le Moi, qui n’est au fond que le produit d’une interaction. En cela Pascal a profondément raison, c’est un psychologue hors pair, très moderne. C’est l’Autre qui produit une nature du Moi. L’Autre, qu’on l’appelle Dieu, le tout Autre, ou simplement autrui, c’est structurellement la même chose. Ce n’est pas la même chose spirituellement, mais structurellement si.
C’est tout le problème de l’identité posé dans l’article par Passou. On ne sait pas très bien ce qu’est l’identité. À part les papiers d’identité, on ne sait pas ce que c’est. C’est plus un fantasme qu’une réalité tangible, sauf à travers des papiers d’identité. C’est le produit convergent et incertain d’une histoire, d’un désir et d’une interaction avec son milieu.
L’identité ne peut être figée. L’identité est vivante. Ceux qui ethnicise par exemple l’identité juive ne comprennent pas ce qu’elle est. L’identité ne peut être réduite à une ethnie. L’identité, parce qu’elle est vivante et interactive est un abîme. C’est ça que nous dit profondément Pascal. Être juif, c’est précisément avoir le courage de vivre l’identité comme un abîme d’incertitude, c’est être la proie d’une interaction malveillante contre laquelle on affirme son identité sans pourtant savoir ce qu’elle est au fond. Les rabbins ont simplifié les choses en disant qu’on est juif par sa mère, alors qu’avant, comme dans tous les peuples du Moyen-Orient, la transmission se faisait par le père, comme chez les musulmans. Mais ce ne sont là que des conventions réductrices. Personne ne sait ce que ça veut dire : être juif, être musulman, être chrétien. Tout le monde ignore ce qu’est l’identité. Mais personne n’a le courage de vivre l’identité comme un abîme. Or, ce qui s’est passé au Sinaï, c’est précisément un abîme. Être juif, c’est être en somme un homme parfait, c’est vivre dans l’abîme de la révélation du Mont Sinaï. En cela je trouve que Pascal est très juif. Et j’ai toujours été frappé que les Juifs ont une affinité particulière avec Pascal. J. Attali entre autres, mais bien d’autres autour de moi, inconnus.
Oui, c’est ce qui fait toute la force de conviction de Pascal, toute sa grandeur comme penseur et toute sa grandeur comme écrivain. Il emploie des mots simples, des phrases simples mais qui plongent toutes dans l’abîme de notre misère à fonder quoi que ce soit en pensée. Pascal se cache derrière tout ce qu’il dit. On ne sait jamais trop bien ce que en pense au vrai. Mais on sent en lui un homme très inquiet, qui vibre à l’unisson de tous nos grands problèmes métaphysiques sans solution. Et c’est ça qui me le rend si émouvant, si profondément humain derrière son apparente austérité. C’est un homme qui a vraiment un grand cœur, qui nous aime tous autant que nous sommes profondément. C’est très touchant, très émouvant.
« un cœur vide de vérité », dit saint Augustin. Et on comprend bien pourquoi Pascal est un très grand lecteur d’Augustin. Derrière toutes ces histoires de croyance en Dieu, il y a le cœur. Derrière tous les rites religieux qu’on voudra, s’il n’y a pas le cœur, il n’y a rien. Et c’est bien ça le fond du problème.
Oui enfin, ce Mr Douheihi a fait « a very bad trip » in Silicon Valley, CA, what else?
Sta sera, stelle cadenti. Senza stelle ! Brouillard à l’atterrissage.
Une traduction hasardeuse de Terre des hommes? Il se perd bien souvent dans un ciel ennuagé, avec les moyens du bord extrêmement ténus de l’époque et beaucoup de chance il s’en sort, du moins durant tout ce récit. Son optimisme, sa générosité, son endurance à l’effort forcent l’admiration, cela et quelques autres qualités humaines (Seul l’esprit, s’il souffle sur la glaise, peut créer l’Homme) . In extremis , il sera sauvé de cet enfer du désert.
« -Et l’on s’en sort. Le bouquet s’est brusquement évanoui. C’est sa disparition qui m’annonce l’événement. Je regarde vers l’avant et j’aperçois, autant que l’on peut rien apercevoir, une étroite vallée de ciel et le mur du prochain cumulus. Le bouquet déjà s’est ranimé.
Je ne sortirai plus de cette glu, sauf pour quelques secondes. Après trois heures trente de vol elle commence à m’inquiéter, car je me rapproche du Nil si j’avance comme je m’imagine. »
des pensées… fulgurantes
Le scintillement furtif de l’étoile fixé dans son mouvement ascendant.
Sacré W qui nous fait de Pascal un penseur de la judéité!Il faut l’oser…
Sacré W qui nous fait de Pascal un penseur de la judéité !
Ce n’est pas si absurde que ça. Pascal cite beaucoup la Bible, c’est pour lui LE livre essentiel. Il faut voir ça dans des parties entières des « Pensées », où Pascal recopie des tas de versets…
D’ailleurs, la religion chrétienne est issue d’une secte juive qui a prospéré à partir du 1er siècle. Cf. l’Epître aux Hébreux.
Le texte génial de Saint Augustin complète parfaitement la citation de Pascal, non pas pour les « parleries » dont évoquées par Jibé mais pour sa réflexion sur la nature de Dieu et ce qu’il n’est pas: » tu n’es ni ces corps que nous voyons, fût-ce dans le ciel, ni ceux que nous n’y voyons pas, parce que c’est toi qui les as créés, sans même les compter parmi tes plus hautes créations. Combien donc tu es plus loin de mes fantômes d’alors, fantômes de corps qui sont pur néant ! Plus réels sont les fantômes de corps qui existent et, plus réels que ceux-ci, les corps eux-mêmes, qui pourtant ne sont pas toi. »
Vertigineux. Sans compter une beauté de la langue inouïe. Le problème est qu’il faut avoir la foi, sinon tout s’écroule…Si les algériens avaient le sens de l’histoire et n’étaient pas aliénés par une religion obscurantiste, ils donneraient le nom de Saint Augustin à sa ville de naissance et à des dizaines de places et de lycées…On peut rêver. Je crois que Bourguiba avait le portrait d’Augustin, avec celui d’Hannibal, dans son bureau. Il est vrai qu’il buvait (de l’eau) devant les téléspectateurs pendant le Ramadan. C’est bien loin tout ça.
« évoquées par Jibé » pardon
Oui delaporte, le christianisme est une petite filiale qui est devenue plus grosse que la maison mère…
Delaporte
On aimerait connaître un penseur chrétien qui ne cite pas la Bible!
Grace a une OPA reussie sur la plus grande multinationale de l’epoque: l’Empire Romain.
Calcul, puissance de calcul,
augmenter la puissance de calcul –
pour bâtir, tracer des cartes, naviguer (en mer)
et fabriquer l’arme de suprématie…) –
en partant de l’écriture comptable et du boulier…
L’espèce de chimie (presque) vivante du silicium,
issue de celle du carbone et son stade « avancé » humain,
est-elle en passe de concurrencer sa « mère »
et le stade humain peut-il se résoudre
à l’entretien des fermes de serveurs
et autres centres de calcul
et n’avoir que cette finalité ?
Comment l’exception entropique peut-elle se perpétuer
(au-delà de la Terre, notamment), en tant que force
de compréhension ou énergie organisatrice ?
Ou prendra-t-elle fin, tout simplement,
avec l’épuisement des ressources de son milieu ?
A moins qu’une petite partie de billard cosmique…
Fouturologiquement.
11h09 je suis d’accord avec vous, et puis personne ne disconviendra que le Christ était juif, que ce peuple préexistait avant l’édification de la chrétienté. La Torah est la mère des textes sacrés qui ont suivi, l’Islam en est le dernier ricochet.
http://www.cea.fr/multimedia/Pages/videos/culture-scientifique/terre-univers/filaments-etoiles.aspx
Par bonheur, une panne du serveur RdL a fait en sorte que je ne puisse livrer à une foule compatissante, et honteuse de compter en ses rangs des cancrelats aussi noirs que votre serviteur, la réflexion suivante :
« Toute religion est faite de la plus noire imbécillité humaine, plus la couleur est sombre, plus l’imbécillité est concentrée »
Les tarés célèbres, Saint Augustin, Pascal, Péguy, Bernonosse, n’y font pas exception.
la vie dans les bois dit: 9 août 2016 à 23 h 11 min
un coeur dans la Moselle ? Come mai?
Una storia brutta per un romanzo per sociologues et stagiaires sur le tarmac .
Sta sera, stelle cadenti. Senza stelle !
Brouillard à l’atterrissage.
C’est sûr qu’on a trouvé immédiatement les responsables : haucun ni personne ! Pas moi dit le canard ni moi dit le dindon…
Et les coeurs on en trouve un par siècle, si j’ai bien compris…
C’est peut-être le billet i peut écrire son propre code finalement i s’est censuré tout seul i veut pas qu’on en sache rien !
Pour arrêter un serveur logiciellement faut pas trente mille lignes… Ni happuyer sur un buitton comme Belphégor !
Quel labyrinthe pour retrouver le billet du jour ! mais le serveur « rdl » est toujours en panne. Muystère.
Suite de l’exploration du livre de Starobinski.
Je comprends mieux, Jean, votre désarroi devant « les vies plurielles de Ronsard » que j’ai lues hier au soir. C’est une façon peu commune d’aborder l’œuvre de Ronsard (et d’autres poètes) : par le rapport au temps et ici, à la journée.
Il faudrait avoir accès aux autres parutions de ce colloque… Mais sur plus de quarante ans…
SEA, SEX & SUN
« Le burkini est le maillot idéal pour se baigner dans l’eau bouillante » me dit ce matin le gardien de nuit de l’Institut Bartabacs, un pied-noir qui n’aime pas les méduses islamiques… Viré ! Immédiatement ! on ne plaisante pas avec islamophobie, nous autres …
On a été tranquille sans le « définitif » JC pendant un moment, cela sentait moins mauvais, beaucoup moins
On a du souci à se faire avec cette hystérique d’Hillary Clinton. Je vous le dis sans détour : votez et faites voter Trump.
C’est peut-etre effectivement par la Science-Fiction qu’il aurait fallu commencer cette réflexion dans la mesure ou ce monde en reprend en reflet les thèmes et certaines des ambitions du genre , devenant ainsi de plus en plus KDickien….
MC est-ce que le média du CEA fonctionne correctement pour vous?
C’est une belle source mais sur mon portable ne cesse de couper et c’est ..iant, cela gâche les images et le discours et comme je ne suis pas spécialiste en bureautique j’aimerais savoir si c’est lié au réseau.
“Au lieu de vous plaindre de ce que Dieu s’est caché, vous lui rendrez grâces de ce qu’il s’est tant découvert; et vous lui rendrez grâces encore de ce qu’il ne s’est pas découvert aux sages superbes, indignes de connaître un dieu si saint. Deux sortes de personnes connaissent: ceux qui ont le coeur humilié, et qui aiment la bassesse [modestie, obscurité], quelque degré d’esprit qu’ils aient, haut ou bas; ou ceux qui ont assez d’esprit pour voir la vérité, quelque opposition qu’ils aient.”
(Pascal. Pensées)
à 17 heures 09, le bedeau sorti de la sacristie en vrai geek survolté se découvre K.Dickien, tiens !
Mais enfin, quand on lit les bêtises qu’à pu dire ce Blaise Pascal dans ses Pensées fadasses, on se dit : « Heureusement qu’il n’a jamais été présentateur TV ! »
Comment on peut admirer ce gros bêta ?!
@ JC
C’est Saint Augustin qui a dit: « Crois, et tu comprendras ».
Quant au « gros bêta » de Pascal, c’est sans doute l’écrivain français le plus intelligent et le plus profond.
En savoir plus sur Passou…
Me contacter : passou@larepubliquedeslivres.com
Ca ne marche pas, le message me revient !
Qui peut m’aider ?
La RDL marche sur mon tel pas sur mon ordi.
C’est normal docteur?
M.C. – 17h09
Trouvé cet article sur le Nouvelobs de Jérôme Hourdeaux – 04 août 2009.
Quelques extraits qui vont dans le sens de votre pensée :
« Dans les années 50, presque 20 ans avant la naissance de l’internet, un groupe de penseurs, mathématiciens, logiciens, neurophysiologistes, psychanalystes, ingénieurs, anthropologues… imagine un monde dans lequel hommes et machines vivraient en harmonie, un « village planétaire » totalement transparent d’où la barbarie aurait été exclue grâce à une communication parfaite entre des machines humanisées et des humains robotisés.
Cette utopie est baptisée la cybernétique. Et ses maîtres à penser s’appellent Alan Turing, qui posera les bases de l’informatique en imaginant un « cerveau mécanique », ou Nobert Wiener, qui la définit en 1947 comme « la science des analogies maîtrisées entre organismes et machines ».(…)
Une trentaine d’années plus tard, dans les années 80, une partie des rêves des cybernéticiens est déjà devenue réalité : des petit génies en informatique bricolent dans leur garage les machines imaginées par Alan Turing.
(…) Malgré quelques chefs-d’œuvre d’anticipation comme « Metropolis » de Fritz Lang (1927), le cinéma de science-fiction a longtemps été limité par les difficultés techniques. Mais, au début des années 80, les effets spéciaux ont fait un bond considérable et le « Star Wars » de George Lucas a donné ses lettres de noblesse au genre.(…)
Le réalisateur Ridley Scott sort « Blade Runner », une adaptation visuellement époustouflante du roman de Philip K. Dick, « Les androïdes rêvent-ils de moutons électriques? ». Ce polar cyberpunk explore la frontière entre l’homme et la machine(..).
L’esthétique cyberpunk alliée à l’utopie cybernétique d’un monde entièrement numérique où la notion d’hommes et de machines serait dépassée va conduire certains artistes à renier leur humanité pour prôner un « transhumanisme » dans lequel la biologie et l’électronique communieraient.(…)
Les pas de géants effectués par la robotique et les nanotechnologies ont permis à certains artistes de concrétiser, du moins partiellement, ce rêve d’un homme bionique, libéré des contraintes de la nature…. »
Pour lire l’article en son entier :
http://tempsreel.nouvelobs.com/les-internets/20090725.OBS5436/culture-cybernetique-cyberdelie-et-cyberpunk.html
@Lavande dit: 10 août 2016 à 18 h 19 min
Par l’ordinateur, je n’ai trouvé qu’un chemin : taper « la république des livres » puis « vie littéraire » (rubriques) et remonter les billets jusqu’au dernier
ça marche sur le mien en passant par l’historique.
Quid de ces réponses ?
Je crois bien que se mélange les réponses (merci pour elles, en passant) avec le message de « bérénice dit: 10 août 2016 à 17 h 16 min »
Moi j’aimerai juste avoir le mail de passou…
Pablo75 concernant la modestie je trouve qu’il est nécessaire de posséder une certaine grandeur voire une grandeur d’âme pour pouvoir en faire preuve, ce qui n’est pas donné à tout le monde, je ne vois là aucune bassesse. Si vous éclairiez cette sentence de façon à la rendre acceptable je la lirais différemment , la seconde partie de l’assertion « ceux qui ont assez d’esprit pour voir la vérité » et bien qu’il témoigne de son respect pour ceux qui suivent leur propre cheminement et ne connaissent de crainte à se détourner de vérités conformes ( conformistes) à l’époque ne dit pas grand chose de cet esprit qu’il nous faudrait avoir pour accéder à Dieu.
Chantal bis, ne communiant avec les Saints et encore moins avec Le Père Fondateur je ne puis vous être d’aucune utilité.
Pablo, je ne retire rien de ce qui précède : Blaise, à Dieu ne plaise, n’est qu’un bon à rien, un enculleur de mouches mortes.
Le fait qu’il soit intelligent, le dessert plutôt qu’autre chose, ce pauvre nécrophile !
@Chantal Bis dit: 10 août 2016 à 18 h 48 min
Une adresse mail est personnelle. Seul l’intéressé peut vous la donner. Inscririez-vous la vôtre dans cet espace, sauf à désirer qu’elle soit connue de tous ?
@ bérénice
« je ne vois là aucune bassesse »
Le mot « bassesse » signifiait à l’époque de Pascal « modestie, obscurité ».
« Si vous éclairiez cette sentence de façon à la rendre acceptable je la lirais différemment ».
J’ai pas compris ce que vous n’avez pas compris dans la pensée de Pascal. Pour moi elle est très claire.
Résumons : trans-humanisme…. mon culte ! On est dans le rêve, dans la théorie dans le blabla.
Parlons d’évolution lente, et travaillons au jour le jour.
Je rêve d’un temps où les beaux parleurs qui ne font rien qu’à « causer », laissent la place aux actifs qui font, chaque jour, ce qui compte pour une société…
Bonne nuit, les amateurs !
Pablo, faut vous y faire : tout ce que le définifit Jc ne comprend pas (ça fait beaucoup) est donc NUL, mot qu’il affectionne définitivement
Exact, Christiane… Mais ce n’est pas vraiment ce que j’imaginais.
Pourquoi Passou indique-t-il une adresse mail sur ce site où l’on peut communiquer avec lui si elle n’est pas valide ? D’autant qu’elle l’était il y a un temps. J’ai juste pensé que c’était une erreur topographique. Sachant que l’intéressé a la mienne, pas de souci… il peut rebondir s’il le désire…
Au cas bien sûr où il lui arrive d’aller jeter un oeil sur ce dont on parle dans les commentaires… ce qui n’est pas toujours une sinécure… mais bon…
Boudegras, t’es NUL ! et laisse cette mouche, tu vois bien que c’est une guêpe….,
Chantal, tout débloque en ce moment sur la RDL. Normalement l’adresse qui est donnée à « en savoir plus » est la bonne. Vous avez vu que le compte Twitter de Passou est bloqué aussi.
Misère de misère! C’est une conspiration des geeks!
Chantal,
Cela pourrait être volontaire (trop de mails reçus ?). Mais il lit les commentaires puisqu’il intervient de temps à autre. Il a la vôtre (adresse de contact) donc, patientez.
Je n’aime pas ce ton péremptoire, Christiane.
On patiente si on veut. Vous n’avez pas à dicter ici vos quatre volontés.
Ca colle ! Tout débloque sur la RDL et en font débloquer pas mal, ça se tient ! La liberté d’expression se paye…
« La liberté n’est qu’une façon de dire qu’on n’a plus rien à perdre. »
N’est-il pas ?
Merci les filles… et oui, patience…
Il se trouve que Chantal bis accepte, cependant, de patienter. Qu’elle en soit remerciée.
Je lui propose d’aller manger tranquillement et de revenir d’ici une heure.
@Keupu II dit: 10 août 2016 à 19 h 55 min
Péremptoire ?
Donner un conseil n’est pas péremptoire. Et votre ton à vous ?
SCOOP !
Je reviens vers vous car l’importance de l’information que je vous livre est capitale.
Réaliste, car au contact de la réalité, le Petit Bedonnant chéri à sa Julie vient d’engager le COIFFEUR DE DONALD TRUMP au tarif de 15.000 dollars !!!
Un adepte de la blondeur, de l’Or du Rhin, de la pureté de ta race, bolo !… Magnifique pour 2017….
« C’est pour mieux vous trumper, les enfants ! » …..
Vous êtes de retour, dear passou, c’est une bonne nouvelle ! Savez-vous que pendant vos soucis mécaniques -une affaire sans intérêt à laisser aux geeks- votre ami pauledel devisait sur la presque souhaitable disparition de votre prestigieux blog ? J’ai bien voulu mettre mon grain de sel mais la porte est fermée comme la bouche de Brejnev. Seul baroz a le droit de causer des expériences d’inverti du Marcel Proust. La marge de Mandiargues a donné un bon film de série B avec Joe Dalessandro dans le rôle, qui en a une grosse comme chacun sait. Cette incise pour répondre à m. Court chez pauledel qui a donc fermé le guichet aux non-membres.
@ JC
La spiritualité (à ne pas surtout confondre avec la religion, qui est souvent le contraire), on y est sensible ou on ne l’est pas, sans qu’on sache pourquoi.
C’est Simone Weil (avec W) qui a écrit: « Il ne dépend pas de nous de croire en Dieu. »
Pour comprendre Pascal il faut croire à l’Au-delà (« Je préfère le vin d’ici que l’Au-delà », disait le grand Alphonse Allais).
Bon, l’affaire est close, Christiane.
Seul baroz a le droit de causer des expériences d’inverti du Marcel Proust.
–
Meuh oui, seul les cyclistes ont le droit de causer guidon. C’est un raisonnement d’une parfaite logique.
Franchement JC, que sont 15000 malheureux dollars devant les 100 milliards d’euros qui dorment sous banque de France sous la forme de 1230 tonnes d’or ?
Pablo 75 merci pour cette explication qui donne à ce point de vue une dimmension différente toutefois il est curieux qu’à cette époque aient été associées bassesse ( le mot) à modestie.
« La liberté n’est qu’une façon de dire qu’on n’a plus rien à perdre. »
C’est de qui cette conn.rie?
De plus on peut toujours perdre la tête ( quand il reste la conscience d’avoir perdu tout ou partie) pour ne plus l’avoir à penser dire et éventuellement agir pour se libérer du joug des oppresseurs, pour créer afin d’ajouter une couche supplémentaire au tableau de Delacroix ou sur le mur blanc qui n’attend qu’une trace d’art ou de graffiti même obscène pour plaire à phil qui farouche ne nous dit rien mais laisse supposer l’étendue de sa libre conquête. quant à moi je suis jalouse d’entretenir mon libre arbitre.
bérénice dit: 10 août 2016 à 21 h 45 min
« La liberté n’est qu’une façon de dire qu’on n’a plus rien à perdre. »
C’est de qui cette conn.rie?
Busted flat in Baton Rouge, waiting for a train
And I’s feeling nearly as faded as my jeans.
Bobby thumbed a diesel down just before it rained,
It rode us all the way to New Orleans.
I pulled my harpoon out of my dirty red bandanna,
I was playing soft while Bobby sang the blues.
Windshield wipers slapping time, I was holding Bobby’s hand in mine,
We sang every song that driver knew.
Freedom is just another word for nothing left to lose,
Nothing don’t mean nothing honey if it ain’t free, now now.
And feeling good was easy, Lord, when he sang the blues,
You know feeling good was good enough for me,
Good enough for me and my Bobby McGee.
From the Kentucky coal mines to the California sun,
Hey, Bobby shared the secrets of my soul.
Through all kinds of weather, through everything that we done,
Hey Bobby baby kept me from the cold.
One day up near Salinas, Lord, I let him slip away,
He’s looking for that home and I hope he finds it,
But I’d trade all of my tomorrows for one single yesterday
To be holding Bobby’s body next to mine.
Freedom is just another word for nothing left to lose,
Nothing, that’s all that Bobby left me, yeah,
But feeling good was easy, Lord, when he sang the blues,
Hey, feeling good was good enough for me, hmm hmm,
Good enough for me and my Bobby McGee.
La la la, la la la la, la la la, la la la la
La la la la la Bobby McGee.
La la la la la, la la la la la
La la la la la, Bobby McGee, la.
La La la, la la la la la la,
La La la la la la la la la, hey now Bobby now Bobby McGee yeah.
Na na na na na na na na, na na na na na na na na na na na
Hey now Bobby now, Bobby McGee, yeah.
Lord, I’m calling my lover, calling my man,
I said I’m calling my lover just the best I can,
C’mon, where is Bobby now, where is Bobby McGee, yeah,
Lordy Lordy Lordy Lordy Lordy Lordy Lordy Lord
Hey, hey, hey, Bobby McGee, Lord!
Yeah! Whew!
Lordy Lordy Lordy Lordy Lordy Lordy Lordy Lord
Hey, hey, hey, Bobby McGee.
Kris Kristofferson
Me and Bobby
Il me semble, Bérénice, que cette traduction libre en français est abusive avec ce « on » que la version anglaise ne dit pas.
Chantal Bis dit: 10 août 2016 à 18 h 48 min
Moi j’aimerai juste avoir le mail de passou…
C’est bien celle qui est ici, je l’avais de l’an dernier je viens de vérifier ; seulement y a du rififi dans le gaz c’est insubmersible…
Kris Kristofferson
enchantée.
Non mais le cycliste il est pas là pour causer il est là pour pousser sir ses pédales…
Freedom is just another word for nothing left to lose,
A vous, les traducteurs zélés et talentueux.
« C’est de qui cette conn.rie?
si c’est parce qu’il vous faut tout le monde vous seriez peut-être mieux inspirée de laisser couler sans en rajouter
Je crains qu’une fois de plus vous ne transposiez votre disposition d’esprit de façon abusive, je demande puisque’à l’évidence des gens possèdent le sens de la nuance une meilleure traduction. That’s all. On ne peut pas posséder une langue parfaitement si on la laisse se gondoler dans n’importe quel sens au gré de sa propre exigence, il faut respecter l’esprit qui parfois vient à échapper à la compréhension comme un faux ami en quelque sorte.
Et puis inspiration, bonne ou mauvaise, vous êtes libre moi aussi d’écrire des confettis, en autres choses.
la vie en cause dit: 10 août 2016 à 22 h 25 min
« C’est de qui cette conn.rie?
si c’est parce qu’il vous faut tout le monde vous seriez peut-être mieux inspirée de laisser couler sans en rajouter
On avait Let It Be et Let It Bleed, voilà le junior qui vient fêter ses 42 balais(on a potentiellement mieux en magasin mais étant donné l’incendie qui se présente, un limiteur de croissance devrait être implanté d’office dès maintenant pour refréner les ardeurs de ce forcené briton): Let It Grow
Let It Grow
Pourquoi tout ce cirque? Je n’ai jamais eu de difficulté avec l’accès à la RdL…Ils sont tous fous!
bérénice dit: 10 août 2016 à 22 h 23 min
Freedom is just another word for nothing left to lose,
A vous, les traducteurs zélés et talentueux.
–
Having nothing to lose is a type of freedom…
gontrand dit: 10 août 2016 à 22 h 54 min
Pourquoi tout ce cirque? Je n’ai jamais eu de difficulté avec l’accès à la RdL…Ils sont tous fous!
Ca doit être Windows qu’est en train de crever… Le chant du cygne les derniers soubresauts !
Keupu II de la même famille que Ramses? au moins ça, non? Merci pour l’info, reste la vie bon sang de bonsoir, ne plus rien avoir à perdre conduit forcément à risquer le tout pour le tout et si l’on y réfléchit puisqu’il n’y a plus rien, ne rien tenter pour obtenir rien, ou ne rien tenter pour ne pas obtenir, ou ne rien tenter sans rien obtenir…
Décès de Jean Mesnard à Bordeaux . encore un grand qui s’en va…
Incendies hors de contrôle : Rognac, Les Pennes-Mirabeau, Vitrolles, Fos-sur-Mer, Istres.
Phil, votre commentaire de 20h56 est éclairant sur le comportement de Popaul, notre cher Edel Weiss !
Lequel se veut aristocrate tenant salon, ouvrant sa porte aux meilleurs à son goût et qui, sectaire, passe à côté de centaines de meilleurs que les meilleurs autoproclamés, les pauvres petits choux.
Entre un tenancier de blog, façon tavernier passoulinien, et un éclat d’un passé révolu qui se ternit avec l’âge, il n’y a pas photo …
Pablo, votre 21h05 pose clairement la question de la spiritualité : on y est sensible ou pas. Et par la même, la compréhension de Blaise et ses pensées futiles …
Depuis l’âge de raison, l’au-delà et la « spiritualité » ne sont pour moi que foutaises de branlotins imaginatifs : ceci doit expliquer cela !
Quand à la religion, aux religions, vous savez ce que j’en pense…
Le prestigieux passou n’est accessible qu’avec des mobiles et pauledel ne tolère que trois commentateurs. Zweig qui passa sa vie à regretter l’Autriche- Hongrie d’avant quatorze est le sujet d’un film qui a enthousiasmé Baroz, spectateur généreux. Rentier et fils de banquiers, l’Europe vue de l’Orient express avait tout pour séduire le salzbourgeois collectionneur de femmes et d’autographes.
Avant de nous emm.erder DÉFINITIVEMENT, le JC continue dans sa nullité d’andouille haineuse
« Ca doit être Windows qu’est en train de crever… »
Ben oui Sergio, il suffit d’utiliser un autre navigateur.
« Ç »= alt128…de rien.
Phil, Pourquoi certains peuvent accéder soudainement à la RDL par mobile et non plus par ordinateur ? Là, j’avoue, je flanche… et mon hébergeur aussi…
Ça y est, ça fonctionne de nouveau normalement sur mon Mac et je n’ai plus le petit « drapeau » rouge blanc rouge que j’avais à côté à côté du nom du marque-pages sur la barre des m-p.
Grand mystère!
Gondrand: sur un Mac Ç: alt ç
GonTrand, pardon. Je parle du nez.
Ce soir je mange des tomates farcies.
Autant que ce soit su dès à présent.
Un petit salut salut à Lol L’Hébergeur
@Lavande dit: 11 août 2016 à 10 h 04 min
Mon ordinateur n’étant pas un Màc c’est toujours très compliqué de se retrouver ici. Je pars donc au musée des Arts déco.
Plus bas, je vous avais reparlé des mains d’Escher et de celles choisies par Passou en tête de billet.
(Pour les remarques de Phil… Que peut-on contre les passions dévorantes qui éliminent les amis d’hier ?)
Reste Olga, toujours surprenante, et Robinson au Siam avec un de ses fils. Il sort de l’atelier d’un polygraphe de temps en temps, sac à dos à l’épaule.
@ JC
La spiritualité c’est comme la musique: il y a des gens très intélligents et très cultivés à qui la musique ne fait le moindre effet, comme V.Hugo, Unamuno, Freud, Rilke, Borges ou Nabokov, par exemple. Pourquoi? On ne le sait pas. Chacun ses carences, ses limites.
Une phrase de Simone Weil à méditer: « La religion en tant que source de consolation est un obstacle à la véritable foi, et en ce sens l’athéisme est une purification. »
« Décès de Jean Mesnard à Bordeaux . encore un grand qui s’en va… »
Comment vous sentez-vous MC?
Pas tout à fait d’accord avec vous, Pablo, sur les morts liés à une « spiritualité » mortifère, et ceux liés à la musique.
La spiritualité tue car elle peut justifier, la musique ne tue pas !
11 h 00 : le bedeau est toujours coincé dans le confessionnal
@ JC
La spiritualité n’a jamais tué personne. La religion, oui (à commencer par les mystiques – souvent brulés par les théologiens, surtout chrétiens et musulmans).
La spiritualité n’a jamais tué personne pour une très simple raison: c’est qu’elle est individuelle, intime, une affaire entre soi et l’Au-delà qui ne concerne personne d’autre. Et donc souvent hétérodoxe, anti-religieuse, hérétique même.
Nous ne sommes pas d’accord sur la définition des mots, cela n’a pas d’importance, que nous soyons d’accord ou non…. !
Comme si c’était si simple, comme s’il y avait d’un côté la religion diabolisée par les imbéciles, et de l’autre la mystique dans toute sa sainteté, comme si Maître Eckart n’était pas d’abord un homme d’Eglise !
Un peu de jugeote ne te ferait pas de mal, mon brave Pablo !
Qui a remarqué la disparition sans avertissement
d’espaces pour commenter de sites tels que Slate ?
Réduction des coûts dans la presse, conséquence
de l’état d’urgence ou décisions assumées,
voire concertées, de bannir ainsi toute controverse en même temps que d’évacuer tout problème de modération ?
Le commentarium ici-bas reste donc un modèle
de place publique où la liberté de parole et de ton
est très grande.
Constattentivement.
Il faut un prendre de recul au sujets e la religion avant de nous servir le plat peu ragoutant des européens déchristianisés boboïsés !
Il est évident pour tout esprit serein, honnête et avide de vérité que la religion a été une nécessité sur toute la planète, de la Chine à l’Arabie heureuse, sur une période de mille an, de Confucius à Allah, en passant par HYWH et Jésus, ce que les historiens appellent l’axe des religions, qui n’est pas l’axe du mal. Les religions ont servi de lien social à un moment où les sociétés en avaient besoin.
Ce n’est évidemment plus aussi vrai aujourd’hui. Mais quand on voit le déchaînement de violence dans le monde, y compris aux Etats-Unis, la plus grande démocratie dans le monde, on se dit que la religion n’est pas inutile pour freiner toute cette folie meurtrière, y compris par des candidats à la présidentielle américaine qui tient des propos dignes de mafieux.
Il ne faut jamais oublier que nous ne sommes pas très évolués. L’humanité sort à peine de la barbarie des premiers âges. À l’échelle cosmique, l’homme de Cro Magnon, c’était hier. Le Moyen-Âge c’était ce matin. Et la barbarie islamiste c’est aujourd’hui.
Aujourd’hui, l’Eglise et l’Etat sont séparés. On ne peut que s’en féliciter. Mais n’en tirons pas argument pour dire que le religieux en soi c’est le mal. C’est stupide. L’Inquisition n’a jamais rendu caduque le message du Christ !
« La musique ne tue pas » (ci-dessous).
Elle donnerait parfois envie d’envahir la Pologne,
selon un penseur cinéaste du XXe siècle.
Anecdotiquement.
La musique des uns peut être le bruit des autres.
Je voyais hier sur une vidéo animalière de Youtude un chimpanzé bouffer la cuisse d’un petit chevreau (ou une bête dans le genre) encore vivant. La pauvre bête quinait à vous arracher des larmes tandis que le chimpanzé poursuivait tranquillement son repas. C’est de là qu’on vient. Et notre cerveau n’est pas très différent de celui d’un chimpanzé. Alors heureusement qu’il y a les religions. Merci, petit Jésus…!
Si la religion est une nécessité pour l’humanité,
quelles trans ou post religions vont se concocter
les trans et post humanismes ?
Transpostérieurement.
» le salzbourgeois collectionneur de femmes . »
Phil l’histoire dit-elle s’il les faisait empailler, le terme actuel serait taxidermiser mais Uber est contre, pas assez rentable car inactives quoique pratique exonérée de charges salariales, l’employée n’étant plus pour finir qu’une enveloppe qui n’a même plus de place pour du vide remplie qu’elle serait de principes tout juste bons à la conservation d’une apparence d’emploi ou de vie.
‘il faut bien que le peuple ait de la religion sinon il volerait mon grain’
« Heureusement qu’il y a les religions » (ci-dessous).
Une religion : ça va,
des religions : bonjour les dégâts !
C’est souvent sur les bords, quand ils se touchent,
qu’il y a friction et ça ne tournerait pas
plus à la croisade qu’à la communion ?
Et si ce n’est pas dans la moelle de telle
ou telle religion de prétendre prendre le pas
sur ses voisines, qu’est-ce qui les rend si aptes
à servir de prétexte pour se foutre sur la gueule ?
Constatistiquement.
depuis qu’il slest fait bouffé micouille fait l’poete..quelquefois il judaise pour faire le melkisédèque..un ace
ça fonctionne de nouveau normalement sur mon Mac
Il fallait bien que vous réussissiez à caser cela quelque part, d’autres signes distinctifs, Lavande? Dont d’ailleurs nous pourrions nous passer pour votre identification, Mac Book?
tu dvrais savoir dracul que faire de la religion une institution socialment hutile c’est sa ruine spirituelle hà terme..c’est trés exactement cque fait pascal..et il n’a pas assez de doigt pour s’en mordre assez..
Qu’est-ce qui fait évoluer les religions ?
Comment émerge un dogme promis à un succès durable ?
Du bon usage des « Révélations » et de leur mécanique ?
De la révélation à la révolution ?
Curiositivement.
La spiritualité n’a jamais tué personne. La religion, oui
la spiritualité tue plus que l’eau ferrugineuse
Pas du tout ! C’est une vision de bobos aprmis les stis, ça ! Dans l’Antiquité, le problème ne se posait nullement en ces termes. Chez les Romains, durant plus de mille ans, la religion a été toujours intimement liée à l’utilité sociale. Chez les Grecs pareil ! O n allait à Delphes adorer Apollon comme aujourd’hui les chrétiens se rendent à la grotte de Lourdes. C’est vieux comme le monde. Il n’y a qu’à lire le Dyscolos de Ménandre, pièce qui se déroule près d’une grotte consacrée à Pan qui est montrée dans toute son utilité divine.
Là, j’avoue, je flanche… et mon hébergeur aussi…
..félicie.com..c’est pas cher
De toute façon, mon pauvre Bouguereau, c’est pas la spiritualité qui t’étouffe, hein ! À part ton langage de peigne-c.ul, on ne voit guère de spiritualité dans tes commentaires…
la spiritualité tue plus que l’eau ferrugineuse
bouguereau statstiquement certes oui, seulement cela dépend de la région du globe où vous vivez alors que les spiritueux font la peau de ceux qui en usent et en abusent quelque soit la région du globe où ces derniers produits si tentants sont mis en vente et dûment consommés. La cirrhose et la pancréatite quand ce n’est pas cancer sont les deux mamelles de l’alcoolisme profond.
C’est une vision de bobos aprmis les stis, ça !
la rligion c’étoye l’état comme à jéruzalème tartignol de dracul..par exempe pour pas sfaire pécho nétanyaou sfait de droit divin..il copie..tu comprends dracul
tu confonds havec ton rencart chez les alcolo hanonymes béré..
C’est de là qu’on vient.
–
En ce qui me concerne, je ne descend pas du chimpanzé.
La religion chrétienne s’adresse aux braves gens. Les braves gens aiment les idées carrées. Donc, un dogme, ça leur va très bien. Les Juifs, eux, préfèrent le pilpoul. Ils voient D.ieu plus comme une question que comme un dogme. Le Judaïsme n’est pas une religion populaire.
Non, justement, chez les Juifs, la religion a toujours été séparée de l’Etat, depuis l’origine, avec Moïse d’un côté, et Aron de l’autre. T’aurait à en apprendre des Juifs, mon pauvre Bouguereau.
on ne voit guère de spiritualité dans tes commentaires…
c’est subliminal dracul..grace a moi tu bois moins
« Lumaniste d’aujourd’hui est un geek éclairé »…
à la led (diode électro-luminescente) exclusivement !
Et demain, l’humaniste ne sera-t-il plus qu’un archéologue,
voire un paléontologue ?
Et si l’humaniste restait humaniste,
au moins aussi longtemps que l’humain reste humain ?
Pourquoi le réduire aujourd’hui à une catégorie ?
Dictature de la mode ?
Luminêtrement.
reuzment qule populo a dla religion pour pas voler mon grain et qu’mon banquier est juif..comme ça quand jlui dois trop..henfin tu vois le pilpoul dracul..
Peu importe d’ailleurs car l’homme ne descend pas d’un homme plus primitif issu lui même d’un homme-singe encore plus primitif, contrairement à ce qu’on nous enseigne à tort.
Il existe toujours des fossés immenses entre l’australopithèque et nous-même et je suis convaincu qu’aucune lignée ne sera jamais reconstituée tout simplement parce qu’il n’y en a pas. Toute théorie scientifique exige des preuves et en l’occurrence il n’y en a pas : il n’existe que des spéculations ainsi qu’un certain nombre de gens qui s’acharnent dans de probables impasses pendant qu’on oublie d’explorer des possibilités pas moins improbables mais peu orthodoxes et gênantes pour les carrières.
Bouguereau c’est le stade chimpanzé de la religion. Il prie en bouffant une cuisse de chevreuil toute crue.
En matière de religion, les pépins n’arriveraient-ils pas
avec les religieux, les coreligionnaires,
quand ils se mêlent de vouloir trop bien faire ?
Interrogrativement.
Allons ! Allons ! Soyons clair : la spiritualité c’est la négation de la Raison !
Car, enculler des mouches avec Esprit c’est infiniment plus facile que donner Matière à bouffer, et Penser librement … à tout le monde.
Fin de l’entracte. Vous pouvez remettre votre burqa, votre kippa, votre tralala …
Tu es contredit, vilain mécréant, par le trio infernal : Averroès, Maïmonide, Thomas d’Aquin.
Et j’y ajouterai Pascal. Non que Pascal essaie de relier la foi et la raison comme ces trois devanciers. Il se montre là encore très original. Il ne cherche pas à prouver la religion par la raison, mais à montrer l’inanité de la raison pour montrer qu’on ne trouvera jamais de seul secours que dans la foi.
faire que de la religion une institution hutile ce qui peut être trés rationnel n’a rien a voir avec dire que la raison peut prouver l’existence de dieu..c’est hun de ces bordles dans ta tête dracul..tu dois manquer de protèine et havoir une déficience de vitamine..les premiers sapiensses mangeaient cru..et la découpe de l’animal en le gardant vivant était un moyen de conservation..c’est comme ça dracul
Non, la raison ne peut pas prouver l’existences e Dieu. Et c’est bien pourquoi Pascal jamais ne s’y risque, contrairement à Descartes. C’est là justement que Pascal est grand.
Lis plutôt Lévi-Strauss, mon brave Bouguereau. Le cru et le cuit. Ça t’en apprendra de belles sur toi.
Blaise Pascal est un amuseur pour crédules !
Il se trouve que suis, au sens de ce brave petit bonhomme, furieusement incrédule et ses vues de l’Esprit sont indémontrables.
Raisonnablement ….
t’es inapte au concept dracul..et tu devrais lire les critiques de pascal et non pas te fier benoitement a ce que tu crois hen comprendre..t’as l’esprit plus fait pour lire un commentaire que le tesque original..c’est une nourriture trop forte pour toi
ses vues de l’Esprit sont indémontrables
il s’en fout..cqui compte c’est qu’une fois construite le monde doit faire havec..c’est ça hun grand philosophe..et il a eu des suiveurs..des tas
Dear passou, vous avez de la chance, j’ai sonné deux geeks qui rôdent dans mes parages et soumis votre ichou.
Il semble que le script de votre blog ait changé ses normes de sécurité et soit neutralisé par certains browser de pc. Les telephones mobiles n’ont pas les memes normes de sécurité et accident plus facilement à tous les sites.
I repeat: it means zat surfer avec Firefox ne fonctionne plus pour votre blog tandis que Explorer fonctionne (ainsi que Google Chrome probablement). Votre hebergeur doit verifier les normes script/security (html1.2.3 ?)de votre blog et valider son fonctionnement avec tous les browsers disponibles.
voilà. ça fera une coupe au Lutetia.
bérénice dit: 11 août 2016 à 12 h 42 min
?!?!
Oubliez moi Bérénice SVP: dès que vous voyez « Lavande » sautez à pieds joints vers le commentaire suivant.
Retour des Arts Déco.
Cette exposition est superbe. Merci Lavande. Trouvé quelques tenues qui collent au billet de Passou, celles de Jean-Paul Gaultier !
Comme le temps passe quand on la traverse…. Les reflets de la mode 1910 rappellent les égéries de la Belle Époque évoquées par Marcel Proust. Tout cela avant que la Première Guerre mondiale bouleverse les conditions de vie de la société… et libèrent les femmes des carcans des corsets. droite ligne vers les formes droites éloignées du corps, la taille basse, le pantalon… jusqu’à l’explosion d’inventivité des créateurs du XXe s. et du suivant (en cours…).
Dans une vitrine des jeux de société des vêtements de la mode parisienne vers 1860, en carton et papier, pour habiller des petites figures de femmes en déshabillé. Celles de Maternet et Jarnin qui ont donné naissance aux mêmes jeux (mais petites filles à habiller) dans les années 1960. Souvenirs…
Comment s’habilleront les femmes dans quelques décennies ?
J’ai cherché des pistes sur le dernier podium, somptueux, étourdie par les grands créateurs de la mode qui étaient réunis par ces somptueuses robes signées Dior, Grès, Balmain, Balenciaga, Courrèges, Kenzo, Ungaro, Givenchy, Cardin, Rabanne, Chanel, Lagerfeld, Galliano, Westwood, Lacroix, Yamamoto, saint-lauent, Rykiel…. Que de beauté, de génie et dans les créations et dans les tissus. De quoi avoir des rêves pas pressés d’aborder les tenues des humanoïdes.
Pierre-Simon Laplace a répondu sobrement à Blaise Pascal, par Premier Consul interposé. « Pas besoin de l’hypothèse Dieu pour mettre de l’ordre dans l’univers. »
Quelle soit vraie ou fausse, la réponse est la bonne : aucun besoin de Dieu sauf pour les peureux, les angoissés, les idiots, croyant à une « vie éternelle » bien utile pour ne rien expliquer au présent …
Vous pouvez remettre votre burqa, votre kippa, votre tralala…
Rien ne vaut safari, Phil ! Vive le safari africain, avec ses chimpanzés qui dévorent toutes crues les petites gazelles…
Encore faudrait-il qu’il y ait de l’ordre, JC. Ce que nie fermement Pascal. Ce qu’on appelle ordre n’est en fait qu’une forme particulière de chaos mais qui n’est pas transcendantal par rapport aux autres formes de chaos. Pascal, c’est beaucoup plus puissant que Laplace !
MC dit : « encore un grand qui s’en va »… le p’tit Court lui est toujours là
Non, je ne crois pas que ce soit le problème des croyants. Si on lit bien Pascal, D.ieu est ce qui confère à l’homme une Nature. Sans la croyance en D.ieu, l’homme n’est que vide. Seule la croyance produit en l’homme de la Nature, qui a un Moi, une nature humaine, etc. Pour Pascal, c’est une question vitale, pas une question de peur. Sans D.ieu je n’existe pas, je n’ai pas de substance. Je ne suis qu’un chaos de hasards.
Phil vos geeks vous ont-ils rappelé que Zweig avait fini gentleman farmer loin « des malheurs » de l’Europe?
Cela sert aussi à cela un blog, archiver le futur du passé.
Merci tu toyo, à voir lorsque l’on revient à poste fixe. Pas demain la veille.
tu confonds havec ton rencart chez les alcolo hanonymes béré
Du tout , une observation attentive . On peut aussi se consoler en constatant que quand ce ne sera pas pour cette raison, l’arbre fourni des maladies offre tant de fruits variés mais létaux ou dégradants qu’il est bien vain de tenter de préserver sa santé physique, il en est tant qui sont atteints sans avoir pris de risque. Vogue la galère.
« Sans D.ieu je n’existe pas, je n’ai pas de substance. Je ne suis qu’un chaos de hasards » (Wiwi)
Mais qu’est ce que tu crois que nous sommes, Wiwi, sinon un hasard de l’entropie ?! Un peu de modestie, les humanoïdes ….Bwordel de culte de naine chauve à talons aiguilles !
Widergänger, vous travaillez avec la pomme déjà croquée par Turing, probablement immunisée contre les geeks mal embouchés.
avez-vous vu le film sur Zweig ? Baroz crie au chef d’oeuvre, Pauledel suit le conseil et LeMonde parle d’un navet.
Zweig était un athée profond, consommateur compulsif des plaisirs de ce monde comme son ami Schnitzler. Arrivé au Brésil, il ne s’est pas souvenu que le premier conquérant, le normand Villegagnon, était uniquement soucieux de la religiosité de ses hommes d’équipage (sanctionnés lorsqu’ils frayaient avec les indigènes) que de la traite d’esclaves qui occupera à plein temps ses successeurs hispano-portugais.
Oubliez moi bérénice… Lavande
Quelques difficultés avec l’impératif, je fais ce que je veux au risque de vous déplaire. Je m’en contrefiche comme de ma première couche culotte. Donnez vos ordres à d’autres si cela vous chante, je ne suis pas de nature à obéir pour votre agrément.
Pour nous quitter, définitivement, sur une dernière saillie : je place Blaise PASCAL au niveau de cette raclure de KEUPU !
C’est te dire, Wiwi, l’estime que je lui porte !
L’autre jour, il y avait une superbe émission sur la cosmologie, sur l’univers, la formation des étoiles, des galaxies, sur notre galaxie, la Voie Lactée (qu’on appelle circulus lacteus, en latin, j’ai appris ça récemment en relisant Les Tristes d’Ovide), la raison de la place de notre terre dans la voie lactée, la dimension de la Voie Lactée (environ 100 000 années lumière de diamètre) avec deux cents milliards de soleil, et la fameuse matière noire qui maintient compactes les galaxies, avec même une vue grandiose des filaments de matière noire qui forme comme de véritables charpentes dans l’univers à l’intérieur desquelles se trouvent la matière visible telle qu’elle est distribuée dans l’univers. Un physicien américain a théoriquement calculé comment se distribue la matière noire dans l’univers et ça correspond aux observations des astrophysiciens. C’est fascinant. Un jour on va réussir à détecter sa présence et ça va tout changer dans notre monde. Impossible aussi de penser que la terre serait la seule planète habitable dans la galaxie. Il doit exister sûrement quelques millions au moins d’autres humanités ailleurs. Leurs ondes électromagnétiques ne nous sont pas encore parvenues, c’est pour ça qu’on ne les a pas encore détectées. Combien de milliers d’années faudra-t-il attendre. On peut au moins être certain d’une chose, c’est qu’elles n’ont pas plus de cent mille ans d’avance sur nous. Je pense quant à moi qu’elles sont nées à peu près au même moment que nous sur la terre.
Oui, je suis pomme, Phil. Personne n’est parfait…
somptueuses robes signées Dior, Grès, Balmain, Balenciaga, Courrèges, Kenzo, Ungaro, Givenchy, Cardin, Rabanne, Chanel, Lagerfeld, Galliano, Westwood, Lacroix, Yamamoto, saint-laurent, Rykiel….
–
Là-dedans il n’y a que Paco qui vaille le coup.
De quoi avoir des rêves pas pressés d’aborder les tenues des humanoïdes.
Tout à fait en accord et ravie par leur goût pour l’esthétisme, en revanche on ne pourra pas dire que ces tenues soient à la portée du grand nombre mais quoiqu’il en soit quelle féerie, un grand plaisir du à leur immense talent.
@ Widergänger
Décidément, tu abuses trop de la branlette, de la mentale ici et de l’autre ailleurs. Du coup tu as du mal à comprendre ce que tu lis.
J’ai écrit que les théologiens ont brulé des mystiques, ce qui est incontestable. Je n’ai pas écrit que les mystiques étaient, au départ, des non religieux.
Arrête, donc, de te ridiculiser en répondant systématiquement à côté de la plaque.
Alan Turing est venu à l’encodage très jeune. Il ecrivait des lettres d’amours interdits. Très sentimental, en fait. Et très sûr de son talent, aussi. Pas du genre à répéter deux fois la même chose. Mais son rival schleuh, sur enigma, c’était qui, Phil ?
Leurs ondes électromagnétiques ne nous sont pas encore parvenues, c’est pour ça qu’on ne les a pas encore détectées. Combien de milliers d’années faudra-t-il attendre.
–
Petite erreur, Michel. En écrivant ça, vous sous-évaluez énormément le champ de leur technologie de communication sans fil…
Pourquoi seulement les ondes électromagnétiques ?
Dès lors que vous savez produire un flux gravitationnel artificiel, quoi de plus simple que de le moduler ? Et en ce moment, l’humanité, avec le radiotélescope d’Arecibo, attend, stupidement, depuis 40 ans, une onde électromagnétique à la place d’un flux gravitationnel modulé.
JC….. dit: 11 août 2016 à 13 h 11 min
Car, enculler des mouches
–
Je ne sais pas pourquoi, mais j’aurais plutôt écrit : hanculer.
Je suis contente Christiane que vous soyez aussi enthousiaste que moi. Quand je regarde des photos des costumes j’ai l’impression de les revoir chatoyer. J’ai été entre autre impressionnée par la richesse des tissus qu’on avait envie de caresser.
Widergänger, vous le petit fils (ou petit neveu?) de grand couturier, y êtes-vous allé?
Pour ce qui est des mains, j’ai lu avec intérêt vos liens. Bien qu’appréciant bien sûr la beauté de ces oeuvres, j’en faisais une utilisation très terre à terre, à savoir étudier les opérateurs de symétrie qui font passer de l’une à l’autre (main gauche et main droite pour Escher – deux mains droites pour Rodin)
Ben si, mon brave Pablo ! C’est exactement ce que tu as écrit, mais comme t’es pas très futfute, tu ne comprends même pas ce que tu écris…
Regarde, mon petit chéri, ce que tu as écrit, qui n’est intelligible que si on présuppose que religion et mystique sont dissociées :
« La spiritualité n’a jamais tué personne. La religion, oui (à commencer par les mystiques – souvent brulés par les théologiens, surtout chrétiens et musulmans). » (le divin Pablocito)
Un flux gravitationnel modulé présente un petit avantage sur l’onde électromagnétique de papa : elle traverse une planète de part en part sans atténuation significative.
Évidemment il faut savoir la produire…et la détecter.
Non, mais faudrait que je me décarcasse et que j’y aille, c’est vrai. Mon grand-père avait acheté deux gros tomes d’un livre sur l’histoire des costumes, que j’ai toujours chez moi.
Sûr que l’avenir est dans le flux gravitationnel modulé. C’est d’ailleurs ainsi que fonctionnent les engins extraterrestres qui viennent nous visiter. J’en suis persuadé. Et j’y crois. Mais ils doivent être beaucoup plus évolués que nous pour ne pas chercher à nous contacter. Ils doivent nous regarder comme nous nous regardons les chimpanzés…
. Combien de milliers d’années faudra-t-il attendre. On peut au moins être certain d’une chose, c’est qu’elles n’ont pas plus de cent mille ans d’avance sur nous. Je pense quant à moi qu’elles sont nées à peu près au même moment que nous sur la terre.
WGG combien de milliards d’année seront nécessaires avant que du prodigieux hasard naisse une planète telle que celle que nous occupons quand nous aurons accumulé assez de bêtise cupide pour la rendre inhabitable et en faire un astre mort?
14 h 20 : l’andouille haineuse est rentrée dans sa charcuterie, définitivement et PROVISOIREMENT quand même
WGG: 14 août!
la vie dans les bois dit: 11 août 2016 à 14 h 26 min
Alan Turing est venu à l’encodage très jeune. Il ecrivait des lettres d’amours interdits.
Ha oui ça c’est une bonne idée, écrire des lettres d’amour en C++ ou en HTML ; je l’ai fait une fois pas en shell DOS. Ca a pas mal marché, mais j’étais quand même assez sérieusement chtarbé…
@ JC
« Soyons clair : la spiritualité c’est la négation de la Raison ! »
Oui, et la Raison c’est quoi? La FOI d’un kilo et demi de neurones dans ses propres raisonnements.
L’athéisme n’est qu’une autre foi. Quand tu affirmes « aucun besoin de Dieu » tu ne fais que te croire toi même ou croire ce que disait Laplace.
Et quand tu écris que nous ne sommes qu’un « hasard de l’entropie », tu oublies de nous expliquer ce qu’est le hasard, à part un mot bouche-trou, ou le nom qui donnent les athées à Dieu, comme disait je ne sais plus qui.
Mais peut-être as-tu des preuves de ce que tu crois? Tu es déjà mort et tu as vu qu’il n’y avait rien après la vie? Comme je doute que tu sois un ressuscité comme l’autre, je déduis que ton incroyance ce n’est que de la pure croyance.
Pour accompagner le final du défilé de mode [je tiens la traîne de la mariée]:
Bérénice j’avais simplement un petit souci pour votre santé: la lecture de mes commentaires semblant vous provoquer des aigreurs d’estomac, je vous précisais qu’elle n’est en rien obligatoire.
Widergänger dit: 11 août 2016 à 14 h 39 min
Mais ils doivent être beaucoup plus évolués que nous pour ne pas chercher à nous contacter. Ils doivent nous regarder comme nous nous regardons les chimpanzés…
–
Il y en a de différentes sortes, et il y a bien évidemment eu des rencontres et des traités passés entre ces différentes sortes. Il faut bien comprendre que la Terre ne nous appartient pas, dans leur esprit. Pour beaucoup d’entre eux, il n’y a pas de raison objective d’interférer significativement dans le processus évolutif en cours. De la même façon que nous terriens, ne cherchons pas à intervenir dans la jungle.
Ils se contentent de regarder, prélever un peu, extrêmement peu en fait. Ils ont la capacité de neutraliser toutes nos armes nucléaires si elles venaient à être dirigées vers eux et notamment sur la face cachée de la Lune sur laquelle ils ont installé de nombreuses infrastructures.
Ceux qui seraient tentés d’interférer plus significativement sont empêchés par les autres. Ils n’ont pas intérêt à le faire, les autres les sanctionneraient d’une façon qui nous échappe.
ASergio, sérieux, je ne me souviens plus de cette histoire dans le détail.Alan Turing a fait ses études secondaires dans un internat de garçons. Il écrivait à son ami des lettres codées, comme on faisait un algorithme, du temps des machines à perforer…
L’ami de Turing n’est plus venu au pensionnat après les vacances d’été, définitives…
D’ailleurs la machine de Turing, son grand œuvre, portait le nom de cet ami…
LAVANDE SI VOUS SOUFFREZ D’EGOCENTRISME MORBIDE OU D’EGOTISME? CE N’EST PAS MON PROBLEME; SAVEZ-VOUS QUE NOUS CONSERVONS TOUS LE DROIT AU BRAIN-STORMING ET QUE DES IDEES DES UNS ET DES AUTRES PEUT NAITRE QUELQUECHOSE QUI N4EST NI TOUT A FAIT IDENTIQUE NI TOUT A FAIT DIFFERENT? je ne me revendique d’aucune cause néanmoins je peux tout comme vous chercher à me jouer de tout et n’importe quoi, comme un petit chat.
je vous précisais qu’elle n’est en rien obligatoire.
Divertimento, je vous prie de ne pas cesser ni en changer, ce serait trop triste.
@ Widergänger
C’est dur de comprendre ta logique de cinglé (et encore plus de perdre son temps à discuter avec toi). Tu essaies de me dire quoi? Que les théologies ont eu raison de bruler les mystiques parce que les mystiques étaient des religieux?
Sergio, wait a mn, my message non crypté will appear, looking for the name of « la machine de Turing »…
Si vous en rencontrez un, Michel, ce qui est assez improbable mais pas impossible, comprenez qu’il faut éviter leur regard qui est dangereux, non pas parce qu’ils le veulent, mais parce qu’il en est ainsi, tout simplement. Ils font absolument tout avec leur regard, ils n’ont pas besoin d’utiliser la technologie pour se défendre. Leur regard est capable de tuer un homme en une ou deux secondes s’ils le jugent nécessaire.
Nous-même suivront un semblable processus évolutif qui nous dotera, d’ici quelques dizaines de milliers d’années, du regard introspectif et manipulateur. Certains hommes l’ont déjà, avec une intensité bien moindre, mais c’est le même principe.
Dans cette émission passée sur ARTE, on voyageait justement avec les astronautes de la station spatiale. C’était très intéressant pour ça aussi. Et de là-haut, on voit combien notre terre est quelque chose de minuscule dans l’univers, un petit coin de paradis mais si fragile, si fragile ! Aller là-haut dans l’espace, faut quand même le faire, sortir dans le vide. Ça fout les jetons comme ça… Mais c’est une source d’émerveillement tellement la terre est belle, magique.
Pablo,
Si tu penses qu’il existe un Dieu autre part que dans les délires religieux, pourrais tu me fournir, pour vérification :
– la composition matérielle de dieu, longueur de barbe, couleur de peau, profession, etc..;
– son adresse e-mail
– son n° de portable
– son RIB bancaire…
Juste pour vérifier sa réalité « spirituelle »….uhuhu !
@ JC
Et toi, tu peux me prouver qu’il n’existe pas?
@ JC
« Tant que quelque chose est encore l’objet de notre attention, nous ne sommes pas encore un dans l’Un. Car là où il n’y a que l’Un, on ne voit que l’Un. C’est pourquoi l’on ne peut voir Dieu que par la cécité, le connaître que par la non-connaissance, le comprendre que par la déraison. »
(Maître Eckhart, le plus grand mystique occidental avec saint Jean de la Croix)
« C’est en tout point l’intention de Dieu que l’âme perde Dieu. En effet, tant que l’âme a un Dieu, connaît un Dieu, sait un Dieu, elle est loin de Dieu. C’est pourquoi, c’est le désir de Dieu de s’anéantir Lui-même dans l’âme, afin que l’âme se perde elle-même.
Ce qui a être, temps ou lieu, cela ne touche pas Dieu, il est au-delà. Dieu est dans toutes les créatures dans la mesure où elles ont l’être, et pourtant il est au-delà. »
(Id.)
Oui !
Dieu n’est pas nécessaire à la vie des brins d’herbe du gazon humain, il n’est pas identifiable, rien de lui n’est démontrable !
(… et le Fils de dieu était l’un des nombreux prophètes fadas qui ont perduré dans les sables du moyen-orient…)
Jean Mesnard, c’est une vie vouée à Pascal, et un rayonnement allant de l’Amérique au Japon.
Maintenant,à la réflexion, c’est peut-être trop peu pour le puissant cerveau un keupu ou d’un JC, qui plane ici au niveau d’un Jean Pommier.
Ah , les dévots de l’union rationaliste, moisis dans leur anticléricalisme d’époque petit Père Combes…
Ils ont le charme désuet des potiches, des caricatures de l’Assiette au Beurre, et des peintres pompiers de ces années là. Pas moins, pas plus.
Je remercie Wiederganger de remettre les pendules à l’heure concernant la supposée disjonction entre Religion et Spiritualité.
Le point de vue de Pierre-Simon Laplace n’est pas unique .Je signale au Fanal de Porquerolles qu’ Einstein pensait le contraire. « Dieu ne joue pas aux dés ».
Mais y-a-t-il place ici pour un débat contradictoire? On craint que non.
MC
@ JC
Tu me prouves la non-existence de Dieu avec des mots? Étant très rationnel, moi il me faut quelque chose de bien plus solide. Des faits, par exemple. Tu en as?
Pablo, tu vas rire : j’ai lu dans la présentation/traduction de Jeanne Ancelet-Hustache, au SEUIL….les SERMONS de Maitre Eckhart !
Sans arriver au bout pour être franc..
Je ne souhaite cette douloureuse, et inutile expérience, même pas à un farouche mécréant comme cette raclure de keupu que Lucifer nous envie.
…. et avec quoi me prouvez vous l’existence de votre dieu, sinon avec des mots !
à 15 heures 17 : place pour un débat contradictoire ? non, pas avec un vieux schnock tourné toujours vers le passé…
« les anciens, monsieur, sont les anciens et nous sommes les gens de maintenant » (Molière)
Pablo75 dit: 11 août 2016 à 15 h 22 min
Des faits, par exemple. Tu en as?
Dieu ? Ah oui ! Ben… I vient jamais aux réunions !
@ JC
Les Sermons d’Eckhart il faut les lire dans la nouvelle traduction de G.Jarczyk et P.-J. Labarrière (publiée en 3 vols., rééditée en un seul de 800 pages dans la collection de poche Spiritualités vivantes, du Seuil), une version beaucoup plus vivante (parfois abrupte) et près de l’original que celle de Jeanne Ancelet-Hustache (qui n’était qu’une sélection, je crois).
Si on ne croit à rien, normal que la lecture d’Eckhart ou celle de Pascal ou celle de saint Jean de la Croix soit ennuyeuse. Mais si on a la
certitude intime qu’il existe une « force spirituelle positive qui gouverne le Tout » (pour le dire avec des précautions), c’est passionnant.
« et avec quoi me prouvez vous l’existence de votre dieu, sinon avec des mots ! »
Des preuves de l’existence de « Dieu » il y en a partout. L’Amour, par exemple. Ou la Beauté. Elle est le reflet d’un ordre supérieur, comme disait Platon. Comment ne pas croire en « Dieu » quand on entend Bach? (« Sans Bach, la théologie serait dépourvue d’objet, la Création fictive, le néant péremptoire. S’il y a quelqu’un qui doit tout à Bach, c’est bien Dieu » – Cioran).
Pablo, mon enfant !
L’amour (sans majuscule) est le déguisement de l’instinct, la beauté (sans majuscule) un simple code, différent suivant les époques, les lieux, les tribus humaines… et Bach, un excellent compositeur travaillant sur les nombres.
Où est dieu là dedans, où sont les « preuves » ? sinon dans la volonté de croire… à tout prix, même sans raison !?
L’amour (sans majuscule) est le déguisement de l’instinct
..qu’une histoire de gros nez comme dans la bédé belge
S’il y a quelqu’un qui doit tout à Bach, c’est bien Dieu
au divin moyen age le singe était considéré comme un animal fourbe et diabolique ..il cherchait à ressembler à l’homme..en vain attation..en vain..il y arrivait pas..
Dieu ? Ah oui ! Ben… I vient jamais aux réunions !
..il bosse lui..hil arrête pas pour gagner plus
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