Erich Kästner, romancier d’alerte dans l’Allemagne de 1931
A quels signes comprend-on que l’on vit une avant-guerre et que l’époque qui s’achève n’était jamais qu’un entre-deux-guerres ? Taux de chômage, crise économique, dépression morale, corruption des mœurs, politiques tous pourris, besoin impérieux de s’étourdir, tout cela annonce la catastrophe. Encore faut-il savoir conjuguer ces phénomènes pour les rendre intelligibles. Vers l’abîme (Der Gang vor die Hunde, traduit de l’allemand par Corinna Gepner, 268 pages, 21 euros, éditions Anne Carrière) d’Erich Kästner y parvient remarquablement, la fluidité de la traduction ajoutant encore à l’énergie propre du texte.
Jakob Fabian, jeune publicitaire doué, auteur d’une thèse consacrée à l’hypothétique bégaiement d’Heinrich von Kleist, promène un regard cynique, railleur et destructeur sur la société de la République de Weimar. Il se nourrit de la lecture des Principes de la philosophie de Descartes et puise dans les aphorismes de Schopenhauer, « cet oncle aigri de l’humanité », un mode d’emploi de la distinction platonicienne entre dyscholos/d’humeur difficile et eycholos/ d’humeur facile. De sa mélancolie il a fait une cuirasse. Revenu de la grande guerre blessé au cœur, il plaint plus malheureux que lui, les gueules cassées, des hommes dont la monstruosité fait des humanoïdes.
Il tient que tout individu, à l’exception notable des enfants et des vieillards, doit être considéré comme fou tant qu’on n’a pas prouvé le contraire. L’argent et les moyens d’en gagner ne sont pas ses préoccupations premières. La randonnée est davantage son souci, les plus belles crêtes et les meilleurs sommets en espérant parvenir enfin à « se trouver là-haut » dans son splendide isolement. Ou tout au moins un but qui mérite l’engagement d’un individu. Nulle part il ne sentait lui-même mieux que dans le giron de la nature. Un moraliste au fond, défenseur des causes perdues, dont on ne comprend pas de manière évidente la devise : « Pourtant ! »
L’auteur de ce roman cinglant, Erich Kästner (Dresde, 1899- Munich, 1974), était un journaliste berlinois, célébrissime dans son pays et dans le monde pour avoir écrit en 1929 un roman pour la jeunesse Emile et les détectives, qui fut mis sur la touche en 1933 par les nazis ; bien que victime d’un auotodafé auquel il assista avant de s’enfuir dans la nuit berlinoise une fois sa présence dénoncée par la foule, il refusa de quitter l’Allemagne pour mieux en observer la recomposition après s’être fait le chroniqueur de sa décomposition ; il fit donc le choix de l’exil intérieur en rédigeant des œuvres anodines sous pseudonyme, avant de reprendre ses activités de plus belle après la guerre mais sous son nom.
Le roman avait été publié pour la première fois en 1931 sous le titre Fabian. Die Geschichte eines Moralisten (Fabian. Histoire d’un moraliste) mais émondé de ses scènes les plus audacieuses, jugées obscènes par l’éditeur même. Stock l’avait repris en français en 1937 avec les mêmes coupes. La version française qui vient de paraître, grâce à l’œil et la persévérance de la traductrice Corinna Gepner et de l’éditeur Stephen Carrière, est évidemment fidèle au texte original de l’auteur, ainsi rétabli dans une nouvelle édition allemande il y a deux ans. Elle permet enfin de prendre la mesure de sa complexité et de sa profondeur.
On navigue avec une certaine délectation dans l’absurde, le comique des situations. Les mœurs sexuelles y sont décrites avec une liberté inhabituelle dans les romans de l’époque, non sans humour :
« Elle alluma une lampe de poche, posa un mouchoir sur le visage de Fabian et examina son appareil génital avec le savoir-faire d’un vieux médecin conventionné ».
On y baise avec l’instinct vital de ceux, manifestement bestiaux, et celles, apparemment nymphomanes, qui devinent que la fin est proche. La satire sociale et politique est implacable. Désespérément noire et glauque. Comme la loi du genre l’exige, elle exagère et force le trait. On peut également y lire un brûlot antimilitariste bien que ce ne soit pas sa principale qualité. Sa verve, trempée dans une remarquable maîtrise du style, rend sa caricature redoutable. Et pourtant, au-delà du rire, c’est bien l’effroi face à un tel désarroi qui domine.
Il manie la litote notamment dans les scènes les plus cyniques, par exemple celle qui se déroule aux dépens d’un aveugle : « L’humanité était indéniablement en progrès ». Son ironie fait des ravages. Ca grince de partout, en toutes situations avec tous les personnages, et ils sont nombreux et attachants quoique secondaires. La Spree silencieuse est le décor familier de ce roman-ville dont Berlin est le héros subliminal, malgré la précision cadastrale avec laquelle ses rues sont évoquées. Elle n’est pas décor mais personnage, d’une toute autre manière que chez Alfred Döblin mais avec une égale intensité.
C’est une fascinante méditation sur la précarité d’une époque qui trouve d’inquiétantes résonances dans notre actualité. Certes, l’inflation n’en finissait pas. Mais, plus important encore, le héros avait le sentiment de vivre à nouveau dans « une grande salle d’attente qui s’appelait l’Europe » sans savoir, une fois de plus, ce qui allait arriver. Il faut prendre cette métaphore au sérieux car Kästner/Fabian est un flâneur, quelqu’un qui traîne en ville et se considère en permanence en attente des événements tandis qu’à l’horizon, de noirs nuages menacent d’éteindre la lumière. C’est peu dire que Vers l’abîme est visionnaire : il est écrit comme on rapporte une vision mais avec une parfaite maîtrise des moyens narratifs.
Signe de la décadence d’une société qui se dirige vers l’abîme, ou plus précisément comme le suggère le titre, vers une fin misérable : la boite la plus courue de Berlin est alors « le cabaret des anonymes », un endroit où, pour quelques marks, des gens viennent chanter et danser sur scène tandis que le public les insulte copieusement sous les encouragements de l’animateur. Sur le Kurfürstendamm, certains promeneurs sont si endimanchés pour un lundi que leur élégance révèle ainsi leur qualité de chômeurs :
« Ils portaient leur costume du dimanche et ils avaient raison, parce qu’ils avaient plus de dimanches que quiconque ».
Partout sur les affiches, ce n’était qu’interdiction et indication. Jamais l’un sans l’autre. On ne lit pas sans en être saisi la lettre d’adieu laissée par son meilleur ami, Stephan, quelqu’un qui cognait et mordait et usait de sa plume comme d’un sabre, repoussé de tous côtés et notamment par l’université qui lui refuse un poste, à la veille de son suicide :
« L’Europe n’a pas besoin de moi pour survivre ou sombrer. Nous sommes à une époque où le marchandage économique ne fera qu’accélérer ou ralentir la faillite. C’est une des rares tournants historiques où il faudrait élaborer une nouvelle conception du monde, tout le reste est vain. Je n’ai plus le courage de me faire ridiculiser par des spécialistes de la politique qui, avec leurs petits remèdes dérisoires, poussent un continent vers la mort en prétendant le guérir. Je sais que j’ai raison mais aujourd’hui cela ne me suffit plus… »
Klaus Mann et André Suarès dénonçaient déjà, en des termes plus directs et plus radicaux, le danger à venir. Ils ne passaient pas pour des lanceurs d’alerte, comme on ne disait pas, mais pour des Cassandre. Au vrai, des vigies de démocratie en péril. Erich Kästner n’a-t-il pas l’un des précurseurs de ceux qu’on pourrait appeler des « romanciers d’alerte » ? Dans sa postface de l’été 1946, s’il n’emploie pas le mot, il use tout de même de celui d’ « avertissement ». Tel était l’objectif qu’il assignait à son livre.
Il fut dit qu’en son temps, soit une dizaine après la fin de la première guerre mondiale, ce livre fut incompris tant par ses admirateurs que par ses détracteurs. Moral ou immoral ? Au fond, on n’en sait rien. Question de point de vue. Quant à la chute, vous vous en doutez, je ne vous en dirai rien. Elle dit tout de son héros en une poignée de mots. Emparez-vous de ce puissant roman toutes affaires cessantes !
(« L’ingénieur Heartfield, 1920 », « Metropolis, 1916-1917 » oeuvres de George Grosz)
575 Réponses pour Erich Kästner, romancier d’alerte dans l’Allemagne de 1931
g-j contre enquête 12 h 25 min
c quoi ton pb au just’ avec KD et MO ? te font de l’ombre ?
le problème à jambrun : il supporte pas les critiques contre les islamofachiss’
à 13 h 45 min l’abruti de service croit avoir une lueur d’intelligence
Clopine, définitivement un cas à part… dit: 21 février 2016 à 9 h 55 min « le service du seigneur exclut l’amour charnel des femmes, »
Dieu merci
correcteur dit: 21 février 2016 à 10 h 50 min « d’innombrables femmes au portail des églises, sur les vitraux, dans ses monastères et même à la tête du royaume… »
quel exemple pour la jeunesse
« le savoir-faire d’un vieux médecin conventionné » :
c’est bien, la métaphore, mais… Y avait-il des médecins conventionnés à cette époque-là ? Ou c’est la trado qui en fait trop ? Secondement : en principe ce sont précisément les non-conventionnés les meilleurs, à prix d’argent évidemment, puisque c’est justement pour cela qu’ils se déconventionnent : parce qu’ils sont bons et parce qu’ils veulent le monnayer, nichteware ?
jean-paul two dit: 21 février 2016 à 16 h 06 min
Clopine, définitivement un cas à part… dit: 21 février 2016 à 9 h 55 min « le service du seigneur exclut l’amour charnel des femmes, »
jean-paul two dit: 21 février 2016 à 16 h 06 min
Clopine, définitivement un cas à part… dit: 21 février 2016 à 9 h 55 min « le service du seigneur exclut l’amour charnel des femmes, »
Toutes manières avec des mecs séculaires, c’est pas toutes les vingt minutes, hein !
Merci, DHH, pour l’allusion à Jorge Luis Borges qui comme Burgos était bibliothécaire (que de fictions, il a écrit sur ce thème) et termina sa vie aveugle.
Je voudrais vous poser une question sur LE RIRE, dans « Le nom de Rose » d’U.Eco. Bien sûr cet ouvrage est un roman pas vraiment un ouvrage d’érudition, néanmoins il y a une problématique du rire dans ce roman. Guillaume de Baskerville (Tiens, y a-t-il un lien avec Sherlock Holmès et « le chien des Baskerville » ?), franciscain et défenseur du rire (pour lui instrument de liberté) s’oppose au vieux moine bénédictin, aveugle, Jorge de Burgos, adversaire, lui, du rire. (interdit crée par la règle de Saint Benoit).
Or,il est question d’un livre. Le tome II de la Poétique d’Aristote. Ce livre existe-t-il ? Dans le livre et le film il n’est jamais copié, ni détruit, (donc interdit de diffusion), caché dans la bibliothèque labyrinthe de l’abbaye. Cherché par l’un, caché par l’autre qui mourra volontairement en dévorant ses pages empoisonnées après avoir mis le feu à la bibliothèque. Quel rapport ce livre aurait avec le rire ?
Dans le film ou le livre (je ne sais plus), ce Burgos dit : » Le rire tue la peur, et sans la peur, il n’y a pas de foi. sans la peur du Diable, il n’y a pas besoin de Dieu… »
E.Eco écrit dans ce roman : « Faire rire de la vérité, faire rire la vérité, car l’unique vérité est d’apprendre à nous libérer de la passion insensée pour la vérité. »
(Le petit livre conseillé hier par Lavande est un bon contre-poison !)
A propos, le Christ ne rit jamais, ni dans les Écritures, ni dans les images.
Et je me souviens avoir lu dans Le Monde (1992 ?) que dans le hall de la Faculté de médecine de Téhéran était placardé un avis portant l’inscription : « Interdiction de rire ».
Platon, aussi (La République) interdit le rire aux gardiens de la Cité…
Et pourtant, « le rire est le propre de l’homme ». Ce n’est pas D., Sergio et bouguereau qui diront le contraire !
Ce que pense Umberto Eco de la critique littéraire actuelle:
« La critique littéraire est quasi morte dans les journaux, qui se livrent à une course à l’exclusivité, et donc privilégient l’interview à la va-vite qui doit paraître le jour d’après la sortie du livre, en lieu et place du compte rendu qui, s’il est bien fait, ne pourrait raisonnablement paraître qu’une semaine après, au risque de perdre le scoop. Comment exercer un jugement critique sur un auteur qui, dans l’interview, ne peut que parler bien de son livre ?
Nous assistons à l’extinction de la critique militante qui est également due au turnover des ouvrages dans les librairies. Oui, il faut réhabiliter le journalisme critique, augmenter même son champ d’action, notamment au Web. Le journal devrait consacrer une ou deux pages à la critique des sites Internet, en signalant les canards et les blogs fiables. On ne devrait pas renoncer à forger le goût du public. Le journal peut être un filtre critique et démocratique. Dans ma jeunesse, certains poèmes envoyés par des lecteurs étaient évalués par un grand critique. Ce fut déterminant pour ma formation littéraire. »
Quel excellent billet! Je vais sûrement me procurer ce livre. Le sort de l’Allemagne de l’entre-deux-guerres m’a toujours fasciné; au moins, en 1945, les Alliés n’ont pas commis l’erreur de la prendre à la gorge comme en 1918. Il faut bien reconnaître que ce fut grâce à l’Union soviétique, à la fois malédiction et bénédiction: malédiction en ce qu’elle s’appropria l’Est où elle érigea un régime fantoche, bénédiction en ce qu’elle obligeât les Occidentaux à reconstruire l’Ouest et à lui faire confiance, allant jusqu’à faire croire aux Allemands qu’ils furent eux aussi victimes du nazisme. Il ne faut jamais humilier les Allemands: c’est le peuple le plus généreux de la terre quand on sait les amadouer.
Juste une remarque sur le fait que Kästner assiste à la crémation de ses livres sur le pavé berlinois le 10 mai 33
puis, conspué, parvient à se fondre dans la nuit,
avant de reprendre la plume sous pseudo
pour écrire des choses un peu plus anodines,
après avoir choisi librement de ne pas s’exiler :
il est bon de s’indigner contre la censure,
il est meilleur de frissonner, ce qui est plus rare,
devant le doigté de la répression nazie,
habile à ne pas détricoter de proche en proche tout un tissu culturel et national
et, au contraire, à le rapetasser chemin faisant,
en semant peur un bon coup, puis en laissant les gens s’adapter.
fort vrai françoué..leurs maites c’étoyent les cocos, les mauvais, il bavaient de jalousie devant les succés de leur ingienierie sociale..mais mélanchon c’est un bon et jicé sera racheté
c’est le peuple le plus généreux de la terre quand on sait les amadouer
si tu crois qu’avec une brouette de wurst et un broc de kro et il te file une porsche tu peux fumer du belge jean marron
bravo! dis nous combien elle mesure la tienne polo..hon va comparer avec celle de jean marron..
la passion insensée pour la vérité
non seulement cricri est cul nu mais hen plus elle danse sur les tabes..et c’est gratos !
Toutes manières avec des mecs séculaires, c’est pas toutes les vingt minutes, hein !
pour procréer du centenaire faut du bon
le service du seigneur exclut l’amour charnel des femmes
avec bonne clopine avec quelquun qui regarde c’est meilleur
Trop drôle le Bilho avec son sens de l’Histoire
parce qu’ils sont bons et parce qu’ils veulent le monnayer
..hon voit bien qut’as jamais été brancardier et été flabergasté par la différence de notoriété du toubib chez le patient et chez ses pairs..
tu sais que keupu a tant tourner les pages de ta tablette tu risques le bacille coli
« c’est pas toutes les vingt minutes, »
il faut se montrer à la messe de temps en temps
avec bouguereau on progresse un max
ah ben nul besoin d’aller mesurer la mauvaise foi chez tout le monde c’est certain…
Clopine, définitivement un cas à part…
boumou, définitivement un gars à bars…
Commémorer VERDUN ! Nom de Dieu … c’est pousser la commémorationnite un peu loin ! Jusqu’à l’imbécilité souveraine de cette époque infâme, politiques, militaires et populations entremêlés comme des rats devenus fous furieux. Oublions…
Qui est ce François Delpla qui intervient ici régulièrement sans même se présenter ?
Paul Edel dit: 21 février 2016 à 16 h 56 min
Ce que pense Umberto Eco de la critique littéraire actuelle:
–
Paul, il se trouve qu’Umberto Eco ne pense plus. Depuis peu il est vrai.
«21 février 17 h 33 min :Trop drôle le Bilho avec son sens de l’Histoire»
La nécessité de parler, l’embarras de n’avoir rien à dire et l’envie d’avoir de l’esprit sont trois choses capables de rendre ridicule même le plus grand homme.
Voltaire
Alors, imaginez le premier venu…
…faut habsolument rester dans le camp du too big too fail
« imaginez le premier venu… »
Très Cher, pénible le petit personnel(dont le concierge boguereau) en effet
Ce n’est pas D., Sergio et bouguereau qui diront le contraire !
–
Je dis le contraire, Christiane : le rire n’est pas le propre de l’homme puisque les chimpanzés rient.
http://www.youtube.com/watch?v=li50g7doUJI
En d’autres termes, vous devriez y réfléchir à deux fois avant d’écrire de telles bêtises, Christiane.
D. dit: 21 février 2016 à 17 h 54 min
Qui est ce François Delpla qui intervient ici régulièrement sans même se présenter ?
================================================
https://fr.wikipedia.org/wiki/Fran%C3%A7ois_Delpla
http://www.delpla.org
etc.
Au fait, que dirait ce chantre de l’auto-présentation si Delpla se contentait de signer d’un D majuscule ?
Bellerente ! Vous m’insultez ! A quatre pas d’ici, je vous ferai savoir, et rendre gorge !
La Poétique d’Aristote nous est parvenue incomplete, Christiane. Le Tome II , c’est le Graal, un peu comme si l’on retrouvait le reste du Satyricon.
Je ne sais pas si le Christ n’a pas ri. Je crois qu’il à souri. Betises de Bossuet là-dessus.
« Sénèque Le Père », Chaloux.
A quoi reconnaît-on les Sénèquiens? A ce que cette docte corporation s’assemble tous les cinquante ans pour dire tantot « ceci est du père », « ceci est du fils », et tantot, « les deux ne font qu’un! ». Question de cycle. Meme scénario avec la variante Sénèque le Tragique, Sénèque le Rhéteur… Vanité des vanités….
MC
Sergio dit: 21 février 2016 à 16 h 22 min
jean-paul two dit: 21 février 2016 à 16 h 06 min
Clopine, définitivement un cas à part… dit: 21 février 2016 à 9 h 55 min « le service du seigneur exclut l’amour charnel des femmes, »
–
C’est très mal dit.
01 Les pharisiens avaient entendu dire que Jésus faisait plus de disciples que Jean et qu’il en baptisait davantage. Jésus lui-même en eut connaissance.
02 – À vrai dire, ce n’était pas Jésus en personne qui baptisait, mais ses disciples.
03 Dès lors, il quitta la Judée pour retourner en Galilée.
04 Or, il lui fallait traverser la Samarie.
05 Il arrive donc à une ville de Samarie, appelée Sykar, près du terrain que Jacob avait donné à son fils Joseph.
06 Là se trouvait le puits de Jacob. Jésus, fatigué par la route, s’était donc assis près de la source. C’était la sixième heure, environ midi.
07 Arrive une femme de Samarie, qui venait puiser de l’eau. Jésus lui dit : « Donne-moi à boire. »
08 – En effet, ses disciples étaient partis à la ville pour acheter des provisions.
09 La Samaritaine lui dit : « Comment ! Toi, un Juif, tu me demandes à boire, à moi, une Samaritaine ? » – En effet, les Juifs ne fréquentent pas les Samaritains.
10 Jésus lui répondit : « Si tu savais le don de Dieu et qui est celui qui te dit : “Donne-moi à boire”, c’est toi qui lui aurais demandé, et il t’aurait donné de l’eau vive. »
11 Elle lui dit : « Seigneur, tu n’as rien pour puiser, et le puits est profond. D’où as-tu donc cette eau vive ?
12 Serais-tu plus grand que notre père Jacob qui nous a donné ce puits, et qui en a bu lui-même, avec ses fils et ses bêtes ? »
13 Jésus lui répondit : « Quiconque boit de cette eau aura de nouveau soif ;
14 mais celui qui boira de l’eau que moi je lui donnerai n’aura plus jamais soif ; et l’eau que je lui donnerai deviendra en lui une source d’eau jaillissant pour la vie éternelle. »
15 La femme lui dit : « Seigneur, donne-moi de cette eau, que je n’aie plus soif, et que je n’aie plus à venir ici pour puiser. »
16 Jésus lui dit : « Va, appelle ton mari, et reviens. »
17 La femme répliqua : « Je n’ai pas de mari. » Jésus reprit : « Tu as raison de dire que tu n’as pas de mari :
18 des maris, tu en as eu cinq, et celui que tu as maintenant n’est pas ton mari ; là, tu dis vrai. »
19 La femme lui dit : « Seigneur, je vois que tu es un prophète !…
20 Eh bien ! Nos pères ont adoré sur la montagne qui est là, et vous, les Juifs, vous dites que le lieu où il faut adorer est à Jérusalem. »
21 Jésus lui dit : « Femme, crois-moi : l’heure vient où vous n’irez plus ni sur cette montagne ni à Jérusalem pour adorer le Père.
22 Vous, vous adorez ce que vous ne connaissez pas ; nous, nous adorons ce que nous connaissons, car le salut vient des Juifs.
23 Mais l’heure vient – et c’est maintenant – où les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et vérité : tels sont les adorateurs que recherche le Père.
24 Dieu est esprit, et ceux qui l’adorent, c’est en esprit et vérité qu’ils doivent l’adorer. »
25 La femme lui dit : « Je sais qu’il vient, le Messie, celui qu’on appelle Christ. Quand il viendra, c’est lui qui nous fera connaître toutes choses. »
26 Jésus lui dit : « Je le suis, moi qui te parle. »
27 À ce moment-là, ses disciples arrivèrent ; ils étaient surpris de le voir parler avec une femme. Pourtant, aucun ne lui dit : « Que cherches-tu ? » ou bien : « Pourquoi parles-tu avec elle ? »
28 La femme, laissant là sa cruche, revint à la ville et dit aux gens :
29 « Venez voir un homme qui m’a dit tout ce que j’ai fait. Ne serait-il pas le Christ ? »
–
J’ai toujours imaginé que Jésus avait bien ri en prononçant la parole du verset 18…
Vous avez un gamin dont le paternel est une espèce de Donald Trump divin, là-haut dans les nuages … le gamin descend pour racheter les péchés de la Créature humaine, complètement loupée …. il sait qu’il va crever le gosse et que Papa barbe Blanche va le laisser tomber !
…. et vous voudriez qu’il « sourie » ? qu’il « rie » ? qu’il nique Saint Jean ou cette putain de Marie-Madeleine ! ça va pas, les gars ! ça va pas, la tête ?……..
Y en a, ici, qui, suivez mon regard, ont rien foutu en classe, c’est clair ! Misère….
Je ne veux pas déclencher une polémique stérile, d’aucuns s’en chargent avec plus de succès, mais D …. mdr quoi ! vous allez nous bassiner longtemps avec vos sornettes saintes tirées d’un peplum sémite troué ?
Vous voulez que je bombarde la RdL de sourates de luxe ? y en a des croustillantes …
C’est vrai quoi dédé, tu fais chiller.
Je vous rappelle Dédé que les sourates sont omniprésentes dans le domaine cosmique absolu, vous êtes nulle pazrt à l’abri d’Allah !
Je vous conseille de la jouer petit bras avec votre Jésus-Christ, voire vous convertir à la vraie foi
« celui qui boira de l’eau que moi je lui donnerai n’aura plus jamais soif »
Prétentieux !
« Papa barbe Blanche va le laisser tomber ! »
C’est le scénario qui veut ça
D. dit: 21 février 2016 à 18 h 07 min
C’est très mal dit.
Houi mais j’ai été coupé par la coupure de mon cerveau, j’ai fait comme Haddock un vieux coup de latte dans le bousin c’est parti en marche arrière à la poursuite de la torpille…
autour d’un verre c’est l’histoire d’un mec qui veut faire boire
JC….. dit: 21 février 2016 à 18 h 38 min
vous êtes nulle pazrt à l’abri d’Allah !
Euh si, le vin de messe ça le fait reculer, non ? Mais faut qui soye béni et puis éventuellement pas mal chaptalisé…
M. Court.
La première édition l’appelle Sénèque Le Rétheur, la seconde Sénèque Le Père. Il semble que ce soit en fait l’oncle du grand Sénèque. Mais en effet on n’est sûr de rien. Reste le livre.
Merci, M.Court. Cette précision donne du poids à la trouvaille d’U.Eco.
On parle aussi d’un certain E.R. Curtius qui aurait écrit « Le plaisant et le sérieux », « L’Eglise et le rire ». U.Eco s’en serait inspiré pour écrire son roman.
ça vous dit quelque chose ?
(Thérèse d’Avila, au moins connaissait la joie quand elle dansait…)
Tout cela est bien mystérieux et regardez D. Croyez-vous qu’on puisse ne pas rire en le lisant et pourtant il nous en sert des tartines d’évangile. Celui de ce jour était très intéressant : ne pas s’installer, ne pas se croire arrivé. Il y avait un très beau service religieux retransmis d’un monastère, je crois… Avec des chants de moine. Du Grégorien ? Et l’homélie était fine. J’aime bien le dimanche passer des francs-maçons aux chrétiens après tamuldiques et racines du ciel. Et puis soudain trop c’est trop… alors j’ai écouté sans réserve le très bel « Ariodante » de Haendel enregistré à Aix-en-Provence en juillet 2014 et retransmis sur Mezzo, hier. Puis j’ai peint toute la journée pour me vider la tête. Quelle musique et quelles voix. Superbe !
Erich Kästner ? ça ne me dit rien. L’Allemagne après guerre… Je connais plus par le cinéma : Volker Schlöndorff (Les Désarrois de l’élève Toerless), Werner Herzog (Signes de vie), Peter Fleischmann (Scènes de chasse en Bavière), Rainer Werner Fassbinder ) et Wim Wenders (L’Angoisse du gardien de but au moment du penalty)… et quelques écrivains Doblin (Berlin Alexanderplatz), Musil… Brecht…
Widergänger dit: le 19 février 2016 à 20h 28min
« Mais non, voyons! remonter à Törless n’est pas du tout abusif! Comme si Hitler était un jour descendu du ciel de l’enfer. Nombre de romans allemands montrent la militarisation de la société allemande. Tiens, ne serait-ce que le roman de Theodor Fontane, Effi Briest! ».
Quelques précisions. Musil, en 1903, a 23 ans et est en train de finir la rédaction de son roman « Les Désarrois de l’élève Törless » après avoir terminé son service militaire, d’abord au lycée militaire de Mährisch-Weisskirchen et ensuite à l’Académie militaire de Vienne comme élève officier. Typique parcours d’un garçon de classe moyenne dans l’Empire austro-hongrois. Même si l’Allemagne était encore loin de lui – le roman est apparu à Berlin en 1906 grâce à l’appui du critique Alfred Kerr – en tout cas suffisamment éloigné dans le temps pour percevoir les échos de la « descente du ciel de l’enfer » des sombres tambours du nazisme. De toute façon, « Törless » est un roman intime, d’apprentissage, « la peinture d’un être inachevé, tentateur et tenté à la fois » (Musil dixit), assez proche du « Tonio Kröger » de Thomas Mann, c’est-à-dire à quelques longueurs de distance d’un éventuel « lanceur d’alerte ».
Dans « Effi Briest » (1894) il y a aussi quelques militaires – c’est le cas également de « La marche de Radetzky » ou de « La crypte des Capucins » de Joseph Roth -, mais on ne peut pas dire qu’il s’agit-là de romans militaristes (ou anti). Quoique, dans le cas du premier, il y a quelques uns qui l’affilient plutôt à Madame Bovary – roman plein de colonels et lieutenants, comme on sait. Question « militarisation », si on s’y intéresse un peu, il est possible d’en déceler , vers la fin de la République de Weimar, de nombreux exemples (« Berlin Alexanderplatz », d’Alfred Döblin, le théâtre de Piscator ou du Berliner Ensemble de Brecht, de Josef von Sternberg, toute l’oeuvre de Kurt Tucholsky, journaliste, écrivain, cabaretier, éditeur, dont la production s’étale de 1907 à 1932, dix volumes, des écrits de Klaus et Heinrich Mann, peintures d’Otto Dix ou de George Grosz, les artistes du mouvement Die Brücke… enfin ). Laissons donc tranquilles à Musil et à Fontane, autres écrivains, autres trajectoires.
(Thérèse d’Avila, au moins connaissait la joie quand elle dansait…)
elle avait pas le bottin mondain dans la main tout’d’même
‘j’ai peint pour me vider la tête »… les peintres, eux, peignent pour remplir la nôtre
Sergio, croyez en mon témoignage comme Dédé croit à ses contes pour termites crédules.
J’ai essayé de repousser le Diable une nuit en Transylvania en le menaçant de vin de messe, tremblant de peur : c’était du Bordeaux béni par Juppé, cela l’a attiré… !
On a sympathisé autour du jus de la vigne… il m’a avoué : « Pour repousser les diables, il faut prendre du Bourgogne, pas du Bordeaux ! »
La démonologie est une science.
Sans être méchant, ayant lu son Château Intérieur, je puis vous dire que la Thérèse, c’était une nymphomane espagnole de grande envergure ….
Euh si, le vin de messe ça le fait reculer, non ?
le ricard et le jésus..cricri la tête vide en trembe du cunu
Quel lecteur le JC, après Eco, Thérèse… demain Pif le chien
JC….. dit: 21 février 2016 à 19 h 07 min
« Pour repousser les diables, il faut prendre du Bourgogne, pas du Bordeaux ! »
Ou du à ligoter c’est attachant…
J’ai toujours imaginé que Jésus avait bien ri
http://www.bon-temps.fr/wp-content/uploads/clovis-trouille-2-528×528.jpg
Bon, changeons de sujet.
Du 20 au 25 fevrier, notre ami François Hollande fera un beau voyage : Tahiti, Wallis et Futuna, le Pérou, l’Argentine et enfin l’Uruguay.
J’ai hâte de le voir avec des colliers à fleurs puis à Machu-Pichu.
Bougre de bougre de crétin incrédule de 19h16 !
Dans l’édition Rivages poche, traduction Marcel Bouix, l’on peut lire au début du dernier paragraphe de la page 195 :
« Pour vous montrer, mes filles, la conduite de notre Seigneur envers les âmes qui sont bien ses épouses, je parlerai maintenant de la sixième demeure ».
Ou du à ligoter c’est attachant…
..n’importe quoi pourvu que tu pètes..des lieuxdits souffrés en arabe ça existe
@JC….. dit: 21 février 2016 à 19 h 10 min
Pour modérer ce portrait… celui-ci :
» Frère Jean ! Tu m’as peinte laide et chassieuse, Dieu Te pardonne ! » La Madre a soixante et un ans, elle n’aime pas le portrait que Jean de la Misère a fait d’elle en 1576. […] La carmélite a beau préférer son château intérieur, elle ne néglige pas les apparences. Je la trouve tout de même injuste avec son peintre. Cadré par une toque blanche au dessous du voile noir, son visage frais trahit le goût de la bonne chère. Un long nez fin allège l’ovale mou de la soixantaine passée. Les lèvres serrées disent la volonté de la fondatrice, l’autorité de la » femme d’affaires « , devenue experte en opérations immobilières et en tractations ecclésiastiques. Et les grands yeux, passablement asymétriques, brillent d’une intelligence interrogative. Thérèse crève la toile du peintre comme d’autres crèvent aujourd’hui l’écran. Aucune trace d’abandon, de ce dejamiento lascif qu’on lui envie ou dont on l’accuse, et qu’il lui arrive de revendiquer elle-même dans son union avec l’Epoux. Visiblement cette religieuse pense : son regard questionne et, n’y aurait-il ses mains jointes en prière, j’y lirais presque un reproche, sinon une méfiance qui défie l’Au-delà vers lequel ses yeux sont tournés. » Qu’est-ce qui va encore me tomber dessus ? Souffrir pour souffrir, on verra ce qu’on verra ! » — voilà ce que me disent les prunelles vives. Cette femme robuste, malgré tous ses maux, semble bien connaître Celui d’en haut, invisible ici et maintenant pour moi qui scrute le tableau, étrangère à leur échange. Elle Le fixe non sans crainte et cependant prête à Lui tenir tête. Velazquez (est-ce bien Velasquez ou un anonyme ?) s’empara de cette attitude pour peindre à la sainte ce regard de charbon qui écoute et écrit plus qu’il ne voit. En revanche, un soupçon de sensualité flotte sur le sérieux des lèvres vues par Jean de la Misère. Est-ce pour cela que la colombe du Saint-Esprit préfère concentrer son attention sur les mains en prière ? Combien de femmes y aurait-il en Thérèse de Jésus ? »
Julia Kristeva, Thérèse mon amour (Fayard, p.147-148)
JC….. dit: 21 février 2016 à 19 h 07 min
il faut prendre du Bourgogne, pas du Bordeaux
P’tain, v’là JC est pour Montebourg.
La vie est vraiment incroyable.
il est question d’un livre. Le tome II de la Poétique d’Aristote. Ce livre existe-t-il ?
__________
Oui, j’en possède un exemplaire, en assez bon état. Bien sûr, les pages sont un peu collées entre elles à cause de l’humidité, mais je peux vous le prêter si vous voulez.
Quel rapport ce livre aurait avec le rire ?
_______
On se le demande encore. Quel rapport peut-il y avoir entre un traité sur la comédie et le rire ? Quel mystère!
Jorge de Burgos, tu poses la bonne Question.
Je te fais des yeux de Chimene.
la vie dans les bois dit: 21 février 2016 à 20 h 34 min
Gaffe Jorge, la Tique est vénéneuse.
Javert, c’était un bel effort à propos de ce tome II de la poétique qui donne des boutons à la concierge un peu cocon de ce blog.
Dis-moi, tu as lu « Numero zero » ? Un bel hommage aux journalisme. Enfin, tu comprends, il ne s’agit pas de journaleux kom celui qui sert « à saluer »
la vie dans les bois dit: 21 février 2016 à 21 h 29 min
journaleux kom celui qui sert « à saluer »
La Tique pourrait au moins respecter le blogueur chez qui elle passe au moins la moitié de sa triste journée.
D. dit: 21 février 2016 à 18 h 12 min
bien D.
Quelques précisions quand même sans les livres parce que je n’irai pas les chercher.
Jacob d’abord avec Esaü l’a arnaqué deux fois : première fois du droit d’aînesse, seconde fois de la bénédiction de son père, grâce au soutien de sa mère et à ses bras poilus.
Lorsqu’après être revenu au pays il a du rencontrer Esaü, il a craint sa colère noire ; donc, dans l’ordre, il a mis les troupeaux (qu’il a du reconstituer car son beau-père a tenté de l’entuber au moment du retour vars son pays natal, et de son père et de sa mère) ensuite il amis les servantes et leurs petits qui étaient aussi les siens; Puis il a mis Léa et ses mômes qu’il n’a pas aimé mais apaisé sur ordre du père car elle était plus vieille que la petite, puis en dernier il a mis rachel la seule et la première aimée; Et ses petits; C’est sur le chemin du retour qu’elle est morte en couche en mettant au monde benjamin le douzième de la tribu d’Israël.
Or, croyez-moi sur parole Jacob n’a aimé que Rachel puis Joseph et Benjamin lumière de ses vieux jours;
Or même si Léa a été baisée puis fécondée par Jacob, il aimait Rachel qu’il avait rencontrée près du puits en arrivant au pays où il venait prendre femme.
Les deux servantes pareils : elles ont enfanté et été baisées par Jacob le temps que Rachel devienne féconde.
rose dit: 21 février 2016 à 21 h 44 min
Mais c’est quoi ce livre de c.l ?
qu’il n’a pas aimé mais a baisé sur ordre du père
pardon
premier point
évidemment rachel savait fort bien qu’elle fut la première dans le coeur de Jacob.
( que Léa rentre en fauteuil roulant pour se la péter « je suis paralytique, Jacob regarde-moi », eh connasse, c’est toi qui m’a volé Jacob lui susurra rachel triste à en mourir – le temps qu’elle a dû attendre avant que cela devienne son tour, qui le sait ?)
second point majeur :
merdum je l’ai oublié ; il était trop majeur sans doute
la bible o ; oh, lala
21h48 com en attente de modération j’ai écrit a baisé au lieu de apaisé
@ D.(se reporter au fil précédent)Voici les faits
*Le 19/2/2016 à 13h22, je rappelais votre cri du coeur » Lola je ne vous aime pas… »
*illico, à 13h45 , le coeur sur la main vous protestâtes: qu’est-ce que vous racontez à mon sujet,lola? je n’ai aucun souvenir d’avoir écrit il y a quelques jours quelque chose d’aussi abject, d’autant plus qu’en règle générale je vous aime plutôt bien. »
* ce même 19 février à 19h53, je vous fis la promesse de consulter les Archives de mon Secrétaire Particulier, qui n’est pas un saute-ruisseau. Au cas où il se serait trompé, je lui promis de le passer dans le lit de Procuste ET pour expier ce mensonge éhonté,je vous aurais invité à déguster une omelette en portefeuille, goûteuse, baveuse, crémeuse,onctueuse, décorée d’étoiles filantes.
* Archives consultées…le 20/01/à 19h02, sur le fil de la RdL, vous lâchâtes ce cri libérateur:
« lola, j’ai attendu longtemps pour vous le dire, mais cette fois ça y est cette fois je suis sûr, je ne vous aime pas. »
*Ne rougissez pas,D; réjouissez-vous. C’est un tel bonheur que vous ayez pu expurger vos humeurs malignes.Ne vous mettez pas la rate au court-bouillon, c’est trop indigeste. Méfiez-vous tout de même des pâtes au chocolat…Tchin Tchin, Prosit, ce soir le cercle de famille , à grands cris applaudit et porte un toast à votre santé ,Vive D.
Très cher D, tout le monde peut avoir un trou de mémoire; on vous aime ! Lola.
ah oui saperlipopette
second point majeur : d’importance :
lors de la résurrection, quand il a plié ses linges proprement et est parti au grand jour (d’abord il l’avait fait avec Lazare qui est le frère de Marthe et Marthe aime beaucoup son frère, capable de progresser, désireux de laisser tous ses biens derrière lui comme l’a dit Jean et de partir, « pars » a dit Jean « et laisse tous tes biens derrière toi »k,) et bien sale nouvelle :
(ce qui explique cette sale nouvelle que nous sommes incessamment en train d’apologiser – c’est à dire de battre notre coulpe de baisser la tete comme la dame d’un âge certain dans les délices de tokyo, d marcher en reculant tout ça (vous avez déjà marché en reculant vous ? sacré challenge))
sale nouvelle donc : les femmes sont arrivées en premier au tombeau ouvert : pour les tombeaux de ce temps là taillés dans la pierre etc. Elles l’ont dit et on ne les a pas crues (d’où l’obligation constante qui dure depuis 2000 ans b….. de faire des simagrées);
Donc deux sont partis en courant.
Les deux sont Pierre et Jean.
Ils l’ont dit.
On les a crus.
il était ressuscité;
Il avait plié ses linges gentiment.
Etait parti se balader.
les deux femmes en question je crois bien que ce sont marthe et marie
marthe active marie auditrice aux pieds de.
A-t-on idée d’être aux pieds de ,
Marthe non
Marie oui.
Comme cela s’est fait la distribution des tâches.
je ne sais pas ce qu’a Lola mais visiblement elle disjoncte;
Pas grave
cela lui passera avant que cela me revienne
ne perds pas ton fil rose, toi, mon bébé
On va éviter une nouvelle course d’abbé au concierge un peu concon de la rdl , et qui bâve à 21h41. Brave clebs, va .
http://m.nouvelobs.com/bibliobs/actualites/20160220.OBS5013/umberto-eco-le-grincheux-magnifique.html#
Bien
>Clopine
il y a quelque temps, et pour abonder eau en votre moulin je cherchais comment et quand situer la naissance du féminisme
george sand 1804
colette 1873
coco chanel 1883
virginia woolf 1882
le XIX ème avec explosion vers la fin du siècle
Si l’on regarde les choses bien en face, avec lucidité (Jacob a passé son temps à reconstituer des troupeaux et à les garder, un temps fou à ranger les brebis devant l’abreuvoir les avec taches noires les rayés tout un schbinz pour mettre une baguette devant pendant que les béliers s’activaient et hop le tour était joué, polichinelle dans la tirelire parfois besson youp là ), il me semble soudain que là fut notre première
tentative de féminisme mais les hommes n’étaient pas prêts et nous avons dû les attendre.
2000 ans !
J’y crois pas;
Marie et Marthe je dois vérifier les prénoms mais deux femmes j’en mets ma main à couper, ont vu que le tombeau était vide; L’ont dit et personne ne les a crues.
C’est depuis, Clopine, que nous sommes cuites;
Faites comme vous le voulez, je continue à me battre.
D’accord, certes, si vous préférez, il y a parole d’évangile mais, nous, les femmes savons les premières.
Hé, hé hé
Quant à Jacob, un petit tour chez les grecs peut-être ?
Non ?
>lola
« on » c’est trop flou; on vous aime D.
Qui est « on » ?
Vous, votre fils et vous ?
Soyez précise lola
Merci par avance
>christiane
jacqueline de Roomily a terminé ses jours aveugle elle aussi et sa maman, Jeanne, sourde, elle.
Sur la Poétique d’Aristote
dans le volume de la Pléiade début page 878 fin page 914 : elle suit la Rhétorique et précède la Métaphysique
à la fin du passage la poétique est inscrit entre parenthèses et en italiques (la suite n’a pas été conservée).
Demandez à Marc Court
je n’ai vu que le film Nom de la rose
jamais lu le bouquin
ai été très choquée par les scènes de c.l moi aussi, comme …
Il me semble concernant le volume disparu (la poétique 2) concernant le rire et concernant le feu, que, sous cette triple problématique, se situe l’enjeu du roman.
C’est à dire que la croyance en dieu est fragilisée par le savoir, par les livres impies et que le feu est destiné à « laver » tout cela c’est à dire purifier par le feu (d’où la bibliothèque qui flambe) ; l’ordalie au moyen-âge c’est autre chose : c’est prouver par le feu son innocence en n’étant pas brûlé ce qui signifie sa pureté.
En fait, vu sous cet angle là, lire est dangereux, rire est dangereux et baiser est dangereux aussi.
Et le feu métaphorise aussi les flammes de l’enfer, sodome gomorrhe et toute leur clique.
Umberto Eco parle de son livre « Le nom de la Rose » dans l’émission « Apostrophes » face à un Bernard Pivot très pertinent ! C’est en 1982.
http://www.ina.fr/video/I11362134
en fait c’est pour cela que l’on peut parler d’obscurantisme : parce qu’il a été manipulé la peur souvent et longtemps pour faire peur aux braves gens et les orienter;
Or, dès que ce sentiment de peur fut balayé, il y eut le pendant « ben on ne croit pas puisqu’on n’a plus peur »
et balayé de surcroît le paternalisme avec en poupe le féminisme : égalité fraternité et tant qu’à faire égalité.
Ce qui est intéressant, c’est aussi ce quiet souligné, que le savoir n’appartient qu’à une élite celle qui sait. Les moines en l’occurrence, les seuls à savoir lire et écrire, calligraphier.
Et ne pas répandre le savoir ne pas le démocratiser c’était ne pas répandre le pouvoir ne pas le démocratiser. Le réserver à une élite.
Et la peur distillée aux gens c’était une bonne manière de tout garder pour soi.
Merci Rose. Au-delà de ce contenu annoncé d’un livre introuvable, c’est un vaste problème qui est posé : celui de la liberté et de notre rapport à la vérité qui conduit certains par trop de fanatisme à tuer pour ce mirage (trop de réponses possibles comme pour le nom de la rose choisi pour le titre). Umberto Eco aimait le rire, l’espièglerie, l’humour.
Hello Lola, mais D. dit cela à tout le monde. Il me l’a dit aussi. C’est comme un refrain dans une ritournelle. Il ne faut pas prendre ces mots au sérieux. Utiliser votre « secrétaire » pour cela est une perte de temps. D. est sympa et facétieux, il aime ce genre de jeu.
Que lisez-vous en ce moment ?
@Rose Je ne disjoncte certainement pas. Comme vous n’avez pas suivi « l’affaire » , keep calm, Rose,and gently pass; it will be better.
Quant au « ON » il renvoie à un échange précédent; sûre que D. comprend.Rose, D. à qui mon post était en entier destiné… je ne vis pas enfermée dans un cercueil en plomb,ni dans les salons fanés et brouillardeux du Grand hôtel de Balbec. J’ai une vie aussi insignifiante !! que mon pseudo( ça c’est pour Clopine,elle comprendra): j’ai des voisines, des tantines, des(pluriel) enfants à tête blonde,un homme qui frise, et frise les deux mètres, et pour satisfaire votre curiosité, j’emploie des casseroles siglées Cyril Lignac, avec 2 becs verseurs,pour les droitiers et les gauchers. Entendez-vous le choeur des plaisantins rdéliens: gnangnan, cette Lola, vieille Mémère , vieux tableau, pédante qui mérite d’être calottée ,pédante crasseuse; la suite comme vous le voulez ! Et ON se marre, ON se marre.A la Maison. Voyons, Rose,un peu d’élégance, de décence. C’est à vous, peut-être que j’offre mon dernier post! j’ai d’autres chats à fouetter, d’autres chats à caresser, d’autres blogs à explorer. Nous avons un point commun, Rose, nous aimons les artichauts, façon DHH, et pas seulement ses artichauts, ses posts, ce sont de grands crus. Je ne les raterai pas, pas plus que ceux de, et de …..Bonne soirée, Rose. Tout est calme, j’ai du travail.lola
je ne sais pas trop moi non plus ce que vient faire la rose là dedans; Ce n’est pas la toute jeune matante qui vient vendre son cul à un moine graveleux en échange d’un jambon pour sa famille pauvre et affamée ?
Et à la fin quand elle part elle tient une rose sur le cheval qu’elle chevauche, rose symbole de sa virginité offerte pour un jambon ? Et lui s’éloigne d’elle ?
OK Lola doux doux vous aussi
la toute jeune manante
Tiens Bouguereau, c’est pour toi, prends le temps, c’est long.
http://www.youtube.com/embed/VnqOFcjee9Q
Oui, Rose j’ai lu ces deux livres émouvants :
« Jeanne » (Éditions de Fallois)
Livre bouleversant que Jacqueline de Romilly a écrit sur sa mère, Jeanne Malvoisin, texte intitulé simplement « Jeanne ». Elle clôt son livre par ses simples mots : «Je ne vais pas, je ne veux pas, parler de la mort de Jeanne. C’est affaire entre elle et moi.»
et
« Les roses de la solitude » (Éditeur : Le Livre de Poche)
Souvenirs dictés quelques années avant sa mort alors qu’elle était presque aveugle. Retour sur l’amour de sa vie (Thucydide ! ), sur l’importance de la littérature (Racine en particulier), sur le savoir qu’elle recherchait jeune et surtout réflexions sur la vieillesse et sur mille petits bonheurs de cet âge.
J’ai rien compris à cette histoire d’Artichauts.
Christiane 22h58. Ma réponse précédente, à Rose 22h08/////
Christiane,je ne suis pas fâchée.Mon post à D. s’adressait uniquement à D. Le seul commentaire que je peux faire est que vous manquez d’humour en ce moment. Au secours, réveillez-vous!! C’est la mort d’Umberto qui vous met dans cet état? Les com. des erdéliens sont charmants, je ne suis pas Webmaster, merci Anastasie,non plus maître de morale, merci La République.Demain j’ai des obligations, tristes, et toute la semaine, aussi.Toute la semaine, Un travail fou. Je lirai vos posts, chère Christiane, chère Rose; D. ON vous aime , abandonnez les pâtes sauce chocolat, préparez-vous les 2 pommes d’un ris de veau, c’est à la hauteur de votre talent.
Et l’on rit, et l’on danse….
Mon bon D. 23h19. Laissez les artichauts de DHH mollir dans le confit d’orange, sinon leur duvet va vous étouffer. Si D. écoute votre plainte, elle vous renverra, peut-être à la date juste de l’événement. Quant à la recette, je crois que le chef de Pierre Assouline avait dit: ça suffit! Essayez les oursins à la crème de cassis, symphonie en rose-violine, ou les crabes violonistes, savoureux, sérénades en plus. Bonne soirée.Lola
@lola dit: 21 février 2016 à 23 h 21 min
Pas de problème !
Tenez pour changer du livre d’Umberto Eco (« Le nom de la Rose », un poème de Sanda Voïca.
LA ROSE INERME
« J’ai toujours manqué d’épines.
En bouton, j’ai embaumé
et éclaté au crépuscule.
Les pétales tournoyaient au bout
de la tige inerme.
Bonne sève, bon goût – frôlant la confiture.
Des feuilles brillantes.
Tous admiraient la rose inerme,
appréciaient la tige si lisse.
Jamais deviné la grande menace :
Dans la fleur même
une grande épine.
Je me retire, je vous salue,
et je maintiens mon cap.
Un dard en fleur. »
Sanda Voïca, Exils de mon exil, Passage d’encres, Collection Trait court
merci christiane
Lu le premier comme vous, pas le second
elle dit pudiquement que c’est sa mère qui un jour lui a ramené les sept volumes de Thucydide acheté chez un bouquiniste sur les quais ; ensuite elle dit que cinquante années durant elle aura travaillé sur lui
cordialement
entretemps nouvelles des massacres insensés entre homs damas etc
le rire a été la meilleure manière de lutter contre le désespoir tyrannie et dictatures mais effectivement comment rire ?
artichauts à l’orange D.
Recette de DHH
vous vous moquez de nous souvent
le jour où vous éprouverez sentiment moins narquois, je le cocherai d’une croix rouge sur mon agenda.
Les yeux de Chimène et le nez de Cléopâtre, normalement ça se présente pas mal… Mais attation, faut pas qui ait les serpents qui sifflent ! Passeque là… A la camionnetta !
Rose 23h44 mais je ne suis pas narquoise . Maintenant ça suffit, la plaisanterie, sérieusement. Lisez correctement ce que j’écris, que diable. Aucune autre réponse, dès demain, à la prime aubette, je pars, non, pas en vacances.
Son œil devint etrange et semblait voir des choses
Au fond de son esprit confusément écloses.
Les troisfemmes en deuil dans la tombe entreront,
Marchant lune après l’autre, humbles, courbant le front
A cause du lieu bas et de l’entrée étroite,
Et verront un jeune homme, assis dans l’angle à droite
Qui leur dira, serein comme un soleil levant:
Pourquoi parmi les morts cherchez-vous le vivant?
La vision d’un etre inoui qui se lève
Dans un sépulcre avec la lumière du reve,
Fera fuir les soldats plein d’un effroi sacré.
Trois jours après ma mort je ressusciterai:
Mais quand j’apparaitrai blanc près de la fontaine,
Madeleine croira que c’est le jardinier;
Thomas commencera par douter et nier,
Mais les trous de mes pieds le forceront à croire;
Et quand il aura mis dans ma blessure noire
Son doigt qu’il otera tiède et mouillé de sang,
Il s’en ira songer dans l’ombre en frémissant.
…………..
Quand je ne serai plus, vous verrez de grands signes,
Les ténèbres croitront sur le front d’Israel;
On entendra parler une voix dans le Ciel,
Et tous regarderont l’ombre extraordinaire;
Luc dira c’est un Ange; et Jean: C’est le tonnerre….
Renan:
« Madeleine fut le clairon de sa Résurrection. »
Vie de Jésus
On peut douter sévèrement de l’intelligence des masses populaires – crétinisme remarquablement représenté par les dirigeants – lorsqu’après WWI, on enchaine avec WWII, puis les guerres d’asie, puis les crimes de masse des goulags, puis les épurations d’afrique …
Ce ne serait pas une si mauvaise chose, après tout, que la guerre en cours, WWIII, nous raye définitivement de la Terre !
J’imagine la joie des insectes, des mammifères survivants, des agneaux, moutons et vaches échappant ainsi à la dévoration, à l’égorgement ….
Joie ! Joie ! Joie nucléaire !….
« … à une époque où l’on n’affirmait pas vraiment que la femme puisse être elle aussi porteuse d’âme. »
Il me semble que c’est en 585 que l’église reconnait que les femmes aussi ont une âme. Or, in « le nom de la rose » on trouve des franciscains, ordre fondé en 1209…
Bien de celles qui se disent « femme » n’ont pas d’âme du tout : c’est clair !
Par exemple, c’est mal connaître la gent « féministe » que de les considérer comme femmes pleines et entières ! Sans âme, ou alors elle est noire comme le charbon, les féministes sont des hyènes, des goules, des sorcières bonnes à brûler !
Je dis ça, je dis rien….
À propos de Thérèse d’Avila dans la conception de Bernini (Transverbération de sainte Thérèse) on raconte que l’ambassadeur de France à Rome aurait dit que si ça c’était l’extase il la connaissait lui aussi.
Louons l’audace, le courage, la prise de risque, le dévouement, l’amour du danger, le don de soi de notre Petit Cochon Bedonnant élyséen !
Dans les Iles lointaine, nos sauvages adorent le porcelet grillé aux quatre pattes en l’air…
Renato,
c’est clair : Thérèse était une nymphomane frustrée, faut lire ce qui lui échappe, parfois !
une nymphomane frustrée, faut lire ce qui lui échappe, parfois !
..ça lui échappe pas..tu sais c’est comme ces modernes pouffant sur les statues baroques
J’imagine la joie des insectes
..imagine all dze beateuls
Renan:
« Madeleine fut le clairon de sa Résurrection. »
..j’ai une vieille affiche d’enrolement à la légion que j’ai payé un petit paquet de blé a un salaud de broc qui avait vu dla lumière dans mes noeils..mais aujourdhui j’en suis fier..parfaitment..
585: mais on trouve la parité des genres déjà chez les gnostiques (dieu peut s’exprimer comme père et mère du tout).
Mon post à D. s’adressait uniquement à D.
faut faire un vpn
Résumons :
Dieu, le père/mère, c’est un attrape-couillons magnifique, non ? et le Clergé des branleurs de foi, de mauvaise foi, n’est-il pas vrai ?
Tiens Bouguereau, c’est pour toi, prends le temps, c’est long
ça commence par « mettez tout votre être dans votre orteil gauche »..je devine comment ça fini
Dieu, le père/mère, c’est un attrape-couillons magnifique, non ?
résiste jicé
Je vous en prie, Bougboug : gardez votre réserve !
Vous allez bientôt nous sortir une insanité dans le genre : « Mets moi tout ton être spirituel là où il faut et que la Lumière jaillisse en mon sein, par Priape ! »
Bref, le style ‘Merci pour ce moment’ !
pédante qui mérite d’être calottée
c’est à dire lolo..faut une raison fort pressante pour donner du ressort à la main..tu comprends surement ces choses là
9h13
Non, je ne résiste à l’appel du divin sacerdoce…
J’ai décidé de devenir « religieuse d’alerte », je vais me raser de près, mettre des nattes blondes Walkyrie, et prendre le voile au milieu de mes sœurs de la Miséricorde Pantagruélique.
Dans six mois, je fonde l’Ordre des Sœurs de la Passion selon JC : ça va déménager …!
« Thérèse était une nymphomane frustrée »
Pas plus que saint Jean de la Croix !
27 À ce moment-là, ses disciples arrivèrent ; ils étaient surpris de le voir parler avec une femme.
Surprenant et très choquant
JC
21/19h38
(il était en attente de modération…)
« À propos de Thérèse d’Avila »
Elle chantait la gloire du seigneur
https://burntoast4460.files.wordpress.com/2014/07/ste-therese-voyage.jpeg
@bernadette dit: 22 février 2016 à 10 h 47 min
Excellent !!! (de qui la BD ?)
10 h 56 min
Claire Bretecher
« À ce moment-là, ses disciples arrivèrent ; ils étaient surpris de le voir parler avec une femme. »
Je me demande si finalement le terroriste romanophobe en voie de crucifixion… c’était pas une phiotte frustrée ? Encore un avantage pour la concurrence, le Momo, il épousait pédophile, lui !
Cette époque des années 30 en Allemagne est fascinante, mais je ne sais pas si j’aurais été capable de la vivre en prenant correctement mes responsabilités. Car tout le problème se trouve ici, en définitive.
j’ai écouté le représentant du Golem à la crème sur terre hier. Tout de noir vêtu avec un sac au dos, c’était une conférence avec Florence Noiville sur l’illusion délirante d’être aimé, je n’ai pas voulu rajouter à la confusion manifeste des radiations émises, la pauvre El Kaïm semblait réduite à la non expression. Le jour de l’ouverture j’ai eu mon content d’émotions fortes en faisant la queue pour obtenir une signature d’Armel Job remarquable en conférence sur de rerum natura de Lucrèce. J’ai croisé l’oeil mutant de Jacques Salomé sorte de binôme réincarné de D’Ormesson, en plus plat et plus bronzé est – ce possible ??? puis non …, en passant devant le stand du bel Enard ( complètement au sud) du salon; j’ai perdu sa boussole déconseillée par d’honorables lecteurs de ce site. La foire organisait une navette en bus anglais à deux étages c’était rigolo comme tout. Et la trogne de pitteau&gervais deux affreux thénardiers de livres pour enfants ( les pauvres ) au stand gallimuche. Pas vu claudel phillipe, il devait être en varrape entre la tour et le taxi.
je vais me procurer antidote ( correcteur orthographique puissant ) salut.
@Rose
J’ai eu la chance de suivre au cours de deux années de ma vie sorbonnarde, il y a bien plus plus de cinquante ans les cours de jacqueline de Romilly. Sur le « contre Midas « la premiere annéee et sur les Bacchantes la seconde année. Elle était lumineuse.
Cette impression de voir un voile se déchirer quand elle expliquait un texte sur lequel nous avions peiné et dont le sens ne se livrait que parcimonieusement à nous , je l’avais trouvée merveilleusement rendue par….Alain Juppé ,dans un ouvrage par ailleurs sans interêt dans lequel il se raconte à des fins électoralistes :la tentation de Venise
@lola
Merci de ce que vous dites de ma cuisine et de mes posts ;je crois partager avec vous sur la RDL ’image de la vieille pedante et ronchon, dans mon cas affublée d’un dentier , qui ne nous ressemble pas dans la vraie vie ,pas plus à moi, qu’à vous apparemment
Mais je ne peux laisser passer une énormité dans votre post :vos casseroles à bec verseur- un ou deux aucune importance- ne valent rien ;elles ne permettent pas de verser correctement une sauce ou une autre preparation liquide ;en effet des lors que celle_ci n’est pas totalement canalisée par le bec , elle se repand en salissant la surface de la casserole ;on peut certes pallier cet inconvénient en versant tres lentement ;Mais la bonne casserole a un bord verseur ,qui éloigne la totalité du liquide versé de la surface de la casserole
C’est un conseil qui figure dans la partie organisation de mon recueil de recettes
« Mais la bonne casserole a un bord verseur ,qui éloigne la totalité du liquide versé de la surface de la casserole »
Excellente définition de Juppé, le vieillard qu’il faut aux vieilles gens en fin de vie … ! Quittons nous sur cette belle remarque de Judith/DHH. A demain !
DHH et Chantal : quel plaisir de lire enfin des posts intelligents, cela nous change des balivernes et inepties varoises
@21.29 Voici en vrac quelques notes de lecture sur Numéro Zéro (datées de l’automne 2015). Je suis à vrai dire un peu peiné maintenant d’avoir dû admettre ma grande déception. Mais bon, je vais rien changer, j’ignore si ça intéressera.
« 2015 -> Umberto ECO, Numéro zéro. Il a voulu, dit-il « peindre une image grotesque du milieu des journalistes »… mais je trouve qu’il a totalement foiré son coup… Pourtant, il y avait une belle morale à la fin de ce « conte » (NZ est à la fois un roman fictionnel à thèse doublé d’un pamphlet) : présenter l’Italie comme un pays exotique normalement corrompu d’Amérique du Sud sous le soleil… Alors, il te met en scène ‘Maria’, une nouvelle recrue, à moitié autistique étrange et puriste, un personnage censé incarner le bon sens contre la paranoïa de l’équipe, un sentiment qui va gangrener jusqu’au narrateur, son amant. Et surtout, il s’attarde à dépeindre ‘le Broggacio’… une sorte de Meyssan, un fou délirant qui te relie sans répit d’obscurs événements de l’Italie post mussolinienne à des machinations politiques, dans une trame complotiste qui n’en finit jamais. Un personnage à qui on pourrait presque donner raison à la fin, vu que son assassinat tendrait à accréditer l’hypothèse de la réalité du complot du Gladio dont le journaliste aurait fini par gêner les acteurs.
Il y a surtout l’aimable figure du « directeur de l’entreprise diffamatrice » en pourriture absolue qui apprend à ses ouailles comment manipuler consciencieusement l’opinion en leur enseignant « les règles de la méthode de falsification des opinions en faits objectifs » (une très jolie trouvaille d’Eco). Et enfin, quelques autres morceaux de bravoure drolatiques du même acabit sur le stay behind –une façon de toujours suggérer qu’on avait annoncé la cohérence de n’importe quel événement avant qu’il ne survienne-, etc…
Cela dit, j’ai trouvé que c’était bien mal ficelé, lourd, complaisant, chiant dans l’étalage des très glauques blagues de potaches sur des pages et des pages. Faut dire que le personnage de fiction qu’est devenu Eco lui-même(cf. le dernier roman de Binet sur Roland Barthes) se « po/astiche » lui-même en guerrier du faux/vrai avant de tirer sa révérence (?)… Un bouquin de trop, sans doute, bâclé dans sa traduction comme dans sa forme. Dommage ».
JC….. dit: 22 février 2016 à 11 h 12 min
une phiotte frustrée
toi-même
Des amis dévoué comme celui là, ça vous rend solitaire…
Les franciscains espagnols disent d’elle que c’est une bombe.
UNEDIC
Pour quelle raison faudrait il payer des intermittents du spectacle à rien foutre ?
@D. dit: 22 février 2016 à 11 h 18 min
Vous écrivez : « Cette époque des années 30 en Allemagne est fascinante… », nous ramenant en douceur au sujet du billet après ces dialogues initiés par « Le nom de la Rose » d’Umberto Eco qui vient de mourir.
Et de là, à ces explorations sur le bien, le mal, le rire, la vérité… tamisées par les commentaires rares de Rose et DHH sur Jacqueline de Romilly et celui très drôle de Chantal qui a le ton d’un caricaturiste.
Donc ce livre d’Erich Kästner, « Vers l’abîme », et l’Allemagne de l’entre-deux guerres…
Votre question si lucide permet d’être réservé quand on juge trop facilement et de si loin, les attitudes des uns et des autres, surtout des écrivains, toujours sous le feu de la rampe.
Je viens de recevoir le très dense numéro de mars du Magazine Littéraire.
Un dossier « Œdipe » à explorer mais aussi différents billets dont un de Philippe Claudel qui a retenu mon attention : « Convulsions berlinoises » où il évoque comme Pierre Assouline ce climat particulier de Berlin qui sert de cadre à « Vers l’abîme ». Lui aussi donne la règle du jeu : sillonner Berlin et brosser le portrait de ceux qu’on y rencontre, leurs mœurs, leur état d’âme. Et cet extrait de la préface désabusée que Erich Kästner écrivit en 1946, lors de la réédition du livre, où il note que le roman « qui dépeint ce qu’était autrefois la grande ville n’est pas un album de photographies mais une satire, l’œuvre d’un moraliste qui pour ce faire ne peut trouver mieux que le procédé légitime de la caricature. » P.Claudel ajoute que ces paroles sont écrites « alors que Berlin n’est plus que ruines, que des dizaines de millions de femmes et d’hommes sont morts, que l’humanité, répartie entre le camp des vainqueurs et celui des vaincus, partage, une fois le fracas retombé, une commune hébétude. »
Il présente alors Fabian comme un meneur de revue de cabaret ironique et mélancolique nous conviant « au spectacle d’une humanité dansant sur le bord du cratère. »
Il cite Erich Kästner dans ce livre (« Vers l’abîme ») :
« A quoi sert le système divin si l’homme est un salaud ? »
P.Claudel écrit alors : « Ne reste en somme que le rire, un rire hénaurme, face à cette Europe abandonnée à elle-même, dont Berlin et l’Allemagne ne sont que des composantes fiévreuses, mais pas isolées. »
Ces articles (P.A et P.C) se tissent avec « Le nom de la Rose », avec Le moyen-Age mais aussi l’Europe d’aujourd’hui…
Etre intelligent ne sert à rien, être sensible ne sert à rien, que faire en Europe ?!
Pierre ASSOULINE ecrit dans le billet :
« Klaus Mann et André Suarès dénonçaient déjà, en des termes plus directs et plus radicaux, le danger à venir. »
S’agissant de Klaus Mann je pense que cette lucidité a tardé à venir ;il regrette lui-même dans Le Tournant,sa magnifique autobiographie de n’avoir vu au debut dans le personnage d’Hitler qu’un agitateur sans consistance et surtout ’une figure trop vulgaire pour être credible et susciter significativement l’adhesion du public
Sur un autre sujet evoqué sous ce fil :
Que Sainte Thérèse d’Avila ait vécu comme des orgasmes ses extases mystiques ,c’est une constante du mythe qu’elle a suscité ; cela notamment s’exprime de manière magistrale dans la statue du Bernin ,où on la voit se tordre de plaisir sous une pluie d’or envoyée par Dieu , dont la dimension sexuelle est patente, pour qui se souvient c’est sous cette forme que Zeus pénétra le corps de Danaé
Grazie Javert.
Sono lontana dai miei libri.
http://mobile2.tdg.ch/articles/56ca00aaab5c37321f000001 D
DHH dit: 22 février 2016 à 13 h 30 min
S’agissant de Klaus Mann je pense que cette lucidité a tardé à venir
Vous pensez bien mal.
Pour vous en convaincre lisez « Contre la barbarie 1925-1948 » paru en 2009 qui fut en son temps longuement commenté ici et chez PE.
Votre « jugement » pourrait évoluer.
Les lanceurs, ou romanciers, d’alerte ne sont écoutés qu’après vérification historique : Cassandra, Mann, Las Cases, etc, etc… c’est à dire a posteriori, donc trop tard !
Normal ! Combien de lanceurs d’alerte ne furent que farfadets farfelus à mettre au panier ?! EELV ? GIEC ?…
Je bosse comme un dingue sur ‘L’Ordre des Sœurs de la Passion selon JC’ … Quel travail ! ce n’set pas facile de lancer un ordre de religieuses lorsqu’on est agnostique, libertin et burné… Encore que, bonne nouvelle, Passou a accepté de gérer la Bibliothèque de l’Ordre, Bouguereau la Cave du Couvent, Dédé le télescope, Jibé la formation des novices mâles…
P.Claudel cité par Christiane écrit alors : « Ne reste en somme que le rire, un rire hénaurme, face à cette Europe abandonnée à elle-même, dont Berlin et l’Allemagne ne sont que des composantes fiévreuses, mais pas isolées. » pour avoir vécu à Berlin ,cotoyé longtemps cette generation de ruines, de veuves, de difficultés de logement, de familels coupées en deux était tout souf dans un rire « henarume »…quelle méconnaissance du climat de l’époque.
13.43 Il conseille d’aller voir Danish Girl, Lili Elbe… https://en.wikipedia.org/wiki/Lili_Elbe
Je l’ai vu hier, et en effet, voilà un film bien intéressant, même si on peut/doit trouver à y redire. On pourrait surtout le conseiller à quelques demeurés d’ici, s’agissant d’augmenter le score de leurs deux neurones. Sans doute un vœu pieux.
« On pourrait surtout le conseiller à quelques demeurés d’ici, s’agissant d’augmenter le score de leurs deux neurones. Sans doute un vœu pieux. »
Pourquoi conseiller à certains un film, probablement nul, qui n’a fait aucun effet sur vous-même ?…
(Ces histoires de transgenre, on s’en farci la moule)
JC, un porteur de moule transgenre, qui l’eut cru !
Très beau film en effet que ce Danish girl…
il n’est jamais trop tard
http://ecx.images-amazon.com/images/I/51UxA5Gvi7L._SX372_BO1,204,203,200_.jpg
christiane dit: 22 février 2016 à 12 h 44 min
@D. dit: 22 février 2016 à 11 h 18 min
Vous écrivez : « Cette époque des années 30 en Allemagne est fascinante… », nous ramenant en douceur au sujet du billet après ces dialogues initiés par « Le nom de la Rose » d’Umberto Eco qui vient de mourir.
–
C’est exact; je n’aime pas les digressions qui n’en finissent pas. Je me suis donc permis de remettre tout le monde sur les rails.
DHH, je vais vous dire une fois pour toute ce qu’il en est au sujet de Sainte Thérèse d’Avila :
– qui n’a jamais eu un orgasme sexuel ne peut savoir ce qu’est un orgasme sexuel.
– qui n’a jamais eu une extase mystique ne peut savoir ce qu’est une extase mystique.
Il existe une similitude entre les deux : il ne faut pas les rechercher pour ce qu’ils sont mais les apprécier lorsqu’ils surviennent.
L’extase mystique est une consolation, en effet il est également possible d’être en parfaite communion avec Dieu dans la souffrance, puisque Dieu a souffert le martyre sur la Croix.
personne à tout le monde dit: 22 février 2016 à 14 h 32 min
le rentre-dedans qui fait sa ronde pour cacher son rang
–
C’est à moi que ça s’adresse ?
Chez Umberto Eco, il y a un côté gamin déplaisant, en ce sens qu’il joue trop et se tient éloigné des vérités universelles qu’il est pourtant capable d’appréhender mais il ne s’en donne pas la peine; il ne fait que tourner au tour et suggérer des choses et leurs contradictions.
Bon, excusez-moi mais j’ai un boulot fou aujourd’hui; la moitié de mon équipe est parti skier et les paperasses me tombent de tous les côtés sans parler du téléphone qui sonne et re-sone. On me paye pour régler des problèmes, autant que je les règle bien.
Dédé,
Pour avoir longtemps éprouvé l’extase mystique dans mes fonctions de Chargé de Cours de Mysticisme dans la Légion Etrangère, à Sidi Bel Abbes, je peux te garantir que l’orgasme sexuel vs l’extase mystique, c’est Winston Churchill vs Jimmy Carter.
Essaie,… et on en reparle.
14.43 « à Sidi Bel Abbes, je peux te garantir que l’orgasme sexuel vs l’extase mystique »
Pour être plus précis, Dédé, j’en sais quelque chose, et faut vraiment que tu connaisses ça : j’avais une chèvre viciée que tu peux pas croire, du tonnerre de dieu qu’elle était, elle m’en a fait connaître des extases orgasmiques, et tu sais quoi ? figure toi qu’elle s’appelait Thérèse ! Jamais retrouvé la pareille de ma vie à pq.
11.18 ‘mais je ne sais pas si j’aurais été capable de la vivre en prenant correctement mes responsabilités’…
C’est ce qu’on se dit tous en repensant au geste des époux Otto et Anna Quangel.
Le contexte économique était pas bien brillant, en Allemagne, à cette époque-là ; la France allait suivre un peu après.
@Sergio 15 h 25
L’autre grand roman de Hans Fallada : »Quoi de neuf petit homme » rend bien compte de grisaille des vies ordinaires dans l’Allemagne weimarienne, à travers la description de la survie au jour le jour d’un couple sans avenir qui sait son horizon bouché
@Paul Edel dit: 22 février 2016 à 13 h 53 min
Je ne suis pas certaine , Paul, que ce rire « hénaurme » soit à attribuer à Ph. Claudel. Le paragraphe est ambigu entre la citation de la préface de E. Kästner et ce qu’elle inspire à Ph.Claudel. Essayez de me préciser si vous avez ce numéro de mars (p.54 et 55).
Plus loin, dans l’article, sa pensée de lecteur est mieux précisée :
« Vers l’abîme », qui est presque contemporain du « Berlin Alexanderplatz » d’Alfred Döblin, procède sur un autre rythme : le lecteur court aussi vite que les personnages, les situations s’enchaînent comme au temps du cinématographe à dix-huit images par seconde, dont il emprunte parfois aussi le comique et la naïveté chaplinesques. Saccades, coupes, bonds. L’ennui n’existe pas. Ne restent que le délire et la fièvre. « Caleçons, varices, jarretières, maillots déchirés, membres gras et ridés, visages déformés, sourires pommadés (…) occupaient toute la surface du sol… »
« On ne peut s’empêcher, [ajoute Ph.Claudel], de faire résonner en soi, tout en progressant au côté de Fabian dans les rues, dans les cafés, dans les bordels, les chansons de Kurt Weill et Bertold Brecht, martelées de grosses caisses et de dissonances aussi joyeuses que déchirantes, de même que nombre de scènes nous placent au cœur de groupes humains tels qu’ont pu les peindre Otto Dix et George Grosz…. »
C’est un rire grinçant, me semble-t-il. Un carnaval à la Ensor…
DHH dit: 22 février 2016 à 15 h 41 min
L’autre grand roman de Hans Fallada : »Quoi de neuf petit homme » rend bien compte de grisaille des vies ordinaires dans l’Allemagne weimarienne
Cela commence à faire plusieurs années que j’ai lu Fabian (je crois qu’avec Böll c’est tout ce que l’on trouve au rayon « allemand » de la bib de Nancy !), et le billet de Passou m’a bien rappelé l’histoire de la blessure au coeur, chose encore assez peu courante, mais aussi le fait qu’ayant un emploi, et même pas trop mauvais, Fabian se trouve un peu un « privilégié », comme on disait à une certaine époque ; c’est un aspect du roman, il y en a d’autres, bien sûr…
Georges Grosz dont deux œuvres encadrent le billet de Pierre Assouline.
oh les butés cachant leurs buts dans les hurlements please hein
Vers l’abîme : comment ne pas penser aussi aux films « L’ange bleu » et surtout le « Cabaret » de Bob Fosse
15.41 @ DHH. Oui, exact pour l’ambiance suggérée dans Quoi de neuf petite homme ? Je recommande également parmi « les gens de peu » dans la même veine de l’entre deux guerres, situés au fin fond des campagnes et des villes allemandes, les courtes nouvelles de Fallada traduites chez Denoël et d’ailleurs, rangées par thème dans le recueil « du bonheur d’être morphinomane ». Elles sont très inégales, mais cinq ou six d’entre elles méritent vraiment le détour.
D. dit: 22 février 2016 à 14 h 37 min « Chez Umberto Eco, il y a un côté gamin déplaisant, en ce sens qu’il joue trop et se tient éloigné des vérités universelles qu’il est pourtant capable d’appréhender mais il ne s’en donne pas la peine; il ne fait que tourner au tour et suggérer des choses et leurs contradictions ».
Un connaisseur le Dédé… qui racontait plus bas avoir jamais rien lu d’Eco et qui se demandait si le Nom de la rose valait la peine après avoir vu le film aussi pitoyable d’Annaud. Quelle tartignole, ce Dédé avec tous ses pseudos ; comme moi, il rigole de tous ces ploucs de la rdl qui s’y croivent avec leurs tartines de confiotes dégoulinantes sur tout et n’importe quoi !
17 h 08 : miroir quel beau miroir de JC
le film aussi pitoyable d’Annaud
pitoyabe comme tu y vas..le gros mort est trés bien !..certes il rapetisse le rire a l’humour brit..et c’est pitoyabe
Le contexte économique était pas bien brillant, en Allemagne, à cette époque-là
pêpèpe..ça dépend pour qui..
il joue trop et se tient éloigné des vérités universelles qu’il est pourtant capable d’appréhender mais il ne s’en donne pas la peine; il ne fait que tourner au tour et suggérer des choses et leurs contradictions
bien dit..à partir de ses romans..au début c’était pas vrai..un agent de l’acculturation que je dis épicétou..pan dans sa gueule de macabé
pêpèpe..ça dépend pour qui..
le sujet central du gros georges dailleurs..l’armée l’argent les femmes..le crime sessuelle!..otto c’est pas pareil..c’est trop vite vue..et ensor..definitvely not
tout ça en ville..c’est elle la grosse salope qui met le pove a coté du riche et dla femme nu..hen amérique il a pas pus faire le join..sinon le cul
que faire en Europe ?!
si t’as une gueule a la boris?..dehors! dehors!..définitvli not..à coté angéla mangeant des frites on peut la mettre dans la catédral de keuln
@ tout ça en ville..c’est elle la grosse salope qui met le pove a coté du riche et dla femme nu..hen amérique il a pas pus faire le join..sinon le cul
Une âme charitable versée dans les délires du diplomate under the Vulcano pourrait-elle nous déchiffrer ce propos ? Il pourrait être intéressant, qui sait ? Moi, son épouse, j’y renonce.
où on la voit se tordre de plaisir sous une pluie d’or envoyée par Dieu
..la golden showeur?..je ne te félicite pas drh..tu confonds havec boris avec ses douilles à la donald béni par goldman zacks..pour sur qu’london ctun pot dchambe..cest ça qui les rend nerveux
Et pendant ce temps-là, sur la rdl, ils s’amusent à nous foutre le trouille avec le crise de 29 et ce à quoi on aurait dû s’attendre par le suite en Germanie…
Quelques sujets de thèses en linguistique à éviter, notamment sur les langues d’Asie, au cas où vous seriez tentés.
Relu récemment en parallèle les considérations de Michaux (dans « Un barbare en Asie ») sur la langue et l’écriture japonaise et celles de Roland Barthes (dans « L’Empire des signes »). A la mécompréhension et à l’hostilité (qu’il a regrettées ensuite) de Michaux s’oppose l’approche lumineuse, toute en finesse, de Barthes, pour qui l’écriture japonaise, aérée, lègère, est un comble de délicatesse. Vive l’empathie !
Vers l’abîme :
https://www.youtube.com/watch?v=yOn8vPOCnp4
JC….. dit: 22 février 2016 à 12 h 48 min
Etre intelligent ne sert à rien, être sensible ne sert à rien
t’inquiète, t’es ni l’un ni l’autre
il y a eu pire que la crise de vingt-neuf, la prohibition ! Poves Ricains… Heureusement Lucky, de la grande Europe, était là !
Allons, Yvonne, Grosz s’est exilé aux Etats-Unis et a même acquis la nationalité américaine.
Bons commentaires, bouguereau !
J’en tiens toujours pour l’alerte dans « Sur les falaises de marbre ». Ce n’est pas un roman de moeurs « urbain », mais tout de même le Vieux de la Forêt et les bandes qui prospèrent, comme celle de La Picousière, c’est assez clair.
à bouguereau,DHH,Christine,D.,sergio :
– – – – – – –
« A y regarder de plus près,il n’y eut peut-être jamais de contraste aussi accablant entre la richesse culturelle d’une époque et la médiocrité de sa représentation politique ». Jean-Michel Palmier : « Weimar en exile » (Introduction, page 12).
on a retrouvé une chatte de JC coincée dans les 130 mètres des rayons de sa blbliothèque
Vous voulez sans doute évoquer « Auf den Marmorklippen », CP ? Aucune traduction française ne peut rendre correctement cet œuvre exceptionnelle. Rien qu’en écrivant le titre traduit, vous me faites un grand mal.
En outre Ersnt Jünger est un pur génie, absolument pas assez connu. Il faudrait se demander pourquoi.
Uf. exil
Et là, je rejoins la pensée de feu François Mitterrand qui l’admirait beaucoup lui aussi, à juste titre. Il se trouve que, bien qu’ayant renié le socialisme, surtout celui qu’il est devenu, je n’ai jamais pu renier François Mitterrand que j’admire toujours. Je suis d’ailleurs convaincu qu’il aurait renié le « socialisme » actuel et vomi François Hollande et son premier ministre.
@ 17.53 « Le blog officiel de la Succion Française de l’Inertnationale Eugèniste » (sic)
Vous en revendiquez l’orthographe ?… et on doit rire ?… Si c’est pas le cas, ma foi, je continue pas plus loin, et pourtant il y a apparemment un glaviot d’Ugène à sucer sur la contre-enquête de Kamel Daoud.
D., pas assez connu, Jünger ? Eh bien, ça alors !
Faut pas avoir mal : quand mon allemand défaille un peu, la traduction de Henri Thomas m’aide ; elle est très bonne, celle de Stuart Hood en anglais également.
Grosz, Otto Dix, Kokoschka, Emil Nolde, et j’en oublie : quelle splendeur, cette peinture allemande et autrichienne du début des années vingt, au fond encore trop peu connue en France, après un siècle.
Oui, elle est très belle, porte en elle quelque chose de majestueux et met en confiance, même si elle demeure strictement figurative en se démarquant totalement des mouvements d’avant-garde de la même époque.
Sauf peut-être chez Kokoschka, plus audacieux. Je veux bien nuancer mon point de vue.
@ J’en tiens toujours pour l’alerte dans « Sur les falaises de marbre ».
Certes, il n’y avait pas épargné le nabot moustachu Kniebolo dans les FDM. Mais ce dernier avait dit : « ne touchez pas à Jünger, ce héros de la 1ère »… Alors, il pouvait bien continuer à alerter, du haut de son exil intérieur, mais on se demande bien qui ? Son pote Heidegger, peut-être ?
…autant dire que vous n’avez jamais lu Ersnt Jünger si vous l’avez lu en Anglais, CP. Maintenant il n’est pas trop tard…
gardel dit: 22 février 2016 à 18 h 42 min
– – – – – – –
« A y regarder de plus près,il n’y eut peut-être jamais de contraste aussi accablant entre la richesse culturelle d’une époque et la médiocrité de sa représentation politique ». Jean-Michel Palmier : « Weimar en exile » (Introduction, page 12).
Non mais c’était insurmontable, aussi ! Une comparaison un peu facile qui est susceptible de venir parfois à l’esprit, c’est Hindenburg et Pétain : même génération, même politique attentiste, étouffée, sans marge de manoeuvre, « en attendant des jours meilleurs » ; et pour donner un coup de pouce une vieille crise comme celle de vingt-neuf…
Sur le plan économique, oncle Wolf était cuit à terme, et pas bien long, le terme, avec son espèce d’autarcie soviétique elle aussi bien contrainte et forcée par bientôt le blocus brit.
Sous l’égide de Goering (oui, le nôtre !), ils en ont essayé, des trucs, du pétrole artificiel, la gnôle de Peenemünde pour les raquettes et je ne sais quoi : c’était forclos avant de commencer…
Et déjà en quatorze la population crevait de faim ! Fallait venir aux tranchées pour claper…
Sergio, ne le prenez pas mal mais je vous préfère quand vous parlez mécanique. Vous y semblez davantage à l’aise.
@bouguereau dit: 22 février 2016 à 17 h 33 min
Vous écrivez : « et ensor..definitvely not »
Je suis assez en accord avec votre passage éclair sur ces peintres sauf pour Ensor.
Sa série « Masques et squelettes » (années 1880-1890) bien que n’ayant aucun rapport avec l’Allemagne de l’entre-deux guerres me parait proche de la brutalité de Otto Dix et George Grosz. Vision hallucinée (comme Bosch), sarcastique et insolente dans une foule menaçante, cauchemardesque. Des êtres grotesques, grimaçants qui mêlent la fête à l’horreur. Un peu l’univers des expressionnistes allemands – die Brücke – Nolde.
Malaise et angoisse… comme dans ces livres que vous évoquez.
Oui, c’est exact. Vision hallucinée décrit parfaitement ce qu’on voit.
Bon, je vais manger. Ce soir ce sont de petits restes : de rôti de bœuf, de poulet froid, tout le week-end qui revient s’inviter le lundi soir avec une petite mayonnaise faite maison.
D. dit: 22 février 2016 à 19 h 12 min
quand vous parlez mécanique
J’avais commencé avec un cardan, alors ensuite regarder la chaîne secondaire toutes les mille bornes me paraissait un peu bizarre… Une fois j’en ai laissé une sur l’autoroute à plus de cent quatre-vingts, le garagiste voulait pas croire que c’était moi qui lui parlait, pas de l’holographie ! C’est sympa la roue libre à cent quatre-vingts… Comme le baron Drais !
sans contesque les souffrances et les dérangements en barbouille semble se ressembler davantage qu’en litterature qui semble mieux préserver son point de vue: on y est plus aisément gourmet en mal et horreur, la victime dans la litterature est naturellement « qualifiée »..havant l’image étoye moins reproductibe et on la voyait dans un lieu. c’était la moelle d’un vieil os: qu’est sont substantifique hors ? un vieux bout d’gras ptêt
Un peu l’univers des expressionnistes allemands – die Brücke – Nolde
..certains sont mort dans les tranchées la baionnette au canon a faire des poémes natioanaliss..d’ote haprés a sinspirer des crobards de chiottes pour trouver à faire vrai..dix a fait ses barbouilles de la guerre 10 ans haprés prex..nolde etait au mur des salons de gobels
..tous me plaisent note
Hindenburg et Pétain : même génération, même politique attentiste, étouffée, sans marge de manoeuvre, « en attendant des jours meilleurs »
rapprochement intéressant..mais comme dirait kabloom faut laisser passer un ou deux millénaires pour que l’histoire les juge
Et déjà en quatorze la population crevait de faim !
..pas de soif
Mais ce dernier avait dit : « ne touchez pas à Jünger, ce héros de la 1ère »
..tous c’est celle qu’on préfère..c’est ça l’europe
bouguereau (W.) causant peinture !
Si vous visitez une fois Orsay vous vous dites que c’est totalement impossible, que ce mec a deux siècles de retard pour avoir choisi ce pseudo.
Et puis vous faites l’effort, celui de dépasser le style, de lire, et là youpi !
Une seule solution :
Chaloux est un c.n.
575
commentaires