de Pierre Assouline

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La République des livres
Espagne : la guerre n’est pas finie

Espagne : la guerre n’est pas finie

Certains livres d’histoire ont au moins le mérite d’annoncer le programme dès le titre sans détour et sans ambiguïté. Par programme, il faut entendre : point de vue, conviction, parti pris. Ce que le genre n’exclut pas, il s’en faut. Ainsi de celui de Paul Preston Une guerre d’extermination. Espagne 1936-1945 (The Spanish Holocaust, traduit de l’anglais par Laurent Bury et Patrick Hersant, 890 pages, 29,90 euros, Belin, 2016). Il affiche la couleur qui n’est ni noire ni rouge. Une teinte étrange qui laisse un goût amer après la lecture de ce qui se veut non un livre de chercheur (toutes les sources utilisées ont déjà été publiées) mais une synthèse offrant une nouvelle perspective en resserrant la focale sur la violence faite aux civils.

Ceux qui ont eu la curiosité de vérifier le titre de l’édition originale anglaise sur la page de garde se diront qu’on a échappé au pire (et plus encore ceux qui auront été chercher ailleurs le sous-titre Inquisition and Extermination in Twentieth-Century Spain) . Car enfin, s’il y a bien qui ne passe pas en France, du moins qui ne passe plus, c’est bien celui d’ « holocauste ». A-t-on assez dit depuis des décennies qu’il était impropre ? Il désigne un sacrifice rituel ; or ce qui s’est passé en Europe avec la solution finale appliquée par les nazis aux Juifs n’avait rien d’un sacrifice et ne relevait pas d’un rituel. Libre à chacun de l’appeler « génocide » ou « shoah » ou autre. Aux Etats-Unis et en Grande-Bretagne, on en est resté à « Holocauste » sous l’influence d’une médiocre mini-série télévisée à grand succès (Holocaust, 1978).

Quoi qu’il en soit, en user dans un autre contexte, c’est faire implicitement référence à « la destruction des Juifs d’Europe » pour reprendre le titre du grand livre de Raoul Hillberg. Le mot renvoie l’inconscient du lecteur à des images subliminales de charniers et de camps. Juste assez pour créer des parallèles. Le but, justement. Ce qui est d’autant plus absurde que la barbarie à l’œuvre dans la guerre civile espagnole se suffit à elle-même sans qu’il soit nécessaire d’en rajouter avec des analogies douteuses. Si l’on date à raison les vrais débuts de la seconde guerre mondiale non de 1939 mais de 1937 en référence à l’Espagne, ce n’est pas seulement en raison du bombardement de Guernica par les aviations allemande et italienne : pour l’horreur aussi ce fut une répétition générale, le génocide en moins, justement.

Paul Preston (Liverpool, 1946) le sait mieux que quiconque. Historien formé à Oxford, enseignant à la London School of Economics, spécialiste de la guerre civile, biographe de Franco et de Juan Carlos, il est un spécialiste reconnu et acclamé de l’Espagne contemporaine. Ses travaux et leur retentissement en attestent. Son dernier livre a tout d’une somme : poids d’un pavé, notes par milliers en fin de volume, cartes, chronologie, glossaire, index… N’y manque curieusement qu’une bibliographie. L’allant du récit, la plume facile de l’auteur et la richesse de ses images, font oublier non seulement sa longueur mais l’horreur permanente qui y est racontée par le menu. Car c’est bien de cela qu’il s’agit : une histoire de massacres de part et d’autre gouvernée par une haine absolue et réciproque. Tout cela a déjà été écrit maintes et maintes fois par les historiens espagnols et étrangers.michael_mann_robert_capa_photo_02

Pourquoi dans ce cas l’ouvrage de Paul Preston fait-il problème à défaut de faire débat ? Par le manque de rigueur et la mauvaise foi de sa démonstration. Car il entend bien démontrer ceci et tout, du moindre fait avéré à l’interprétation plus contestable des chiffres de la comptabilité macabre, tout y est subordonné : d’un côté un camp nationaliste qui a commis exactions, meurtres, pillages, exécutions, viols, tortures ; et de l’autre un camp républicain toutes tendances confondues qui en a fait autant. La différence ? Les premiers, impulsé par Franco, ses généraux rebelles et les combattants de la Phalange l’ont fait systématiquement en vertu d’un programme d’extermination de masse rationnellement mis au point ; les seconds l’ont fait spontanément et en réaction.

Autrement dit, la droite incarne le Mal en pratique, mais lorsque la gauche s’y met à son tour, cela n’en est qu’une conséquence. L’une volontaire et déterminée, l’autre débordée. Pourtant, dans l’Espagne du début des années 30, toute la société était prise dans la spirale de la violence politique ; l’étudier de près permettrait justement de comprendre ce qui a nourri la haine fratricide qui s’ensuivit. Ce qui manque ici à supposer que Preston en ait été capable. Rendant compte du livre dans la revue l’Histoire (décembre 2017), Benoît Pellistrandi remarque avec justesse qu’à ce niveau de sauvagerie (femmes enceintes éventrées, sadisme à tous les étages, mépris des cadavres etc), ce n’est plus du ressort des historiens mais des anthropologues. Paul Preston tente bien une explication, du moins pour expliquer la barbarie nationaliste, la seule qui compte vraiment à ses yeux ; et ce faisant, il fait d’un épiphénomène bien connu une clé essentielle, ce qui en dit long sur son ethnocentrisme :

« Les leaders de la rébellion, les généraux Mola, Franco et Queipo de Llano, considéraient le prolétariat espagnol comme une race inférieure qu’il fallait subjuguer par une violence soudaine et sans compromis, au même titre que les Marocains. Ils appliquèrent donc en Espagne la terreur exemplaire qu’ils avaient apprise en Afrique du Nord, en déployant la Légion étrangère espagnole, et les mercenaires marocains de l’armée coloniale, les regulares. Ces généraux approuvaient la barbarie de leurs soldats, comme en atteste le journal de guerre tenu par Franco en 1922, qui décrit avec exaltation la façon dont les villages marocains furent détruits et leurs défenseurs décapités ».

Ah, les fameuses têtes des ennemis fièrement plantées au bout des baïonnettes pendant les passages en revue ! Comme si, dans la longue histoire du colonialisme et même avant, les occidentaux avaient eu besoin d’agir sous l’influence des autochtones arabes dans la pratique de la terreur ! Quant aux chiffres (100 000 morts au compteur des franquistes, la moitié à celui des républicains), ils ont été âprement contestés par les experts de la période. Pas sûr qu’un tel livre, qui fait fi de décennies d’avancées dans la recherche historique ou en manipule en sens unique les résultats, féconde la guerre de mémoire qui persiste aujourd’hui encore en Espagne. Il serait plutôt de nature à réactiver les polémiques non pour le meilleur mais pour le pire : l’affrontement stérile des mémoires. D’autant que la démonstration de l’auteur ne s’arrête pas à la fin de la guerre civile mais se poursuit jusqu’en 1945 avec « le terrorisme d’Etat » mis en place par le caudillo une fois parvenu au pouvoir.

N’en rajoutons pas une couche en précisant que l’essai de Paul Preston a été couronné du Prix d’histoire de la Catalogne 2011. Mais étonnons-nous tout de même de voir un livre si peu rigoureux avec les sources et leur interprétation, qui jongle imprudemment avec des termes aussi historiquement chargés qu' »holocauste », « inquisition », « extermination », et qui ferait plutôt reculer la connaissance que nous avons de la question, être publié en France dans une collection dirigée par Henry Rousso et Denis Peschanski, deux historiens français de référence sur tout ce qui a trait à la seconde guerre mondiale.

(« Civils espagnols sur les routes de l’exil vers la France » photo D.R. ; « Madrid, novembre-décembre 1936  » photo Robert Capa)

Cette entrée a été publiée dans Histoire.

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commentaires

744 Réponses pour Espagne : la guerre n’est pas finie

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…l’Espagne de cette époque – là,…l’Amérique,…

…comme, la réussite,de l’éclatement moderne, de notre maréchal Tito de Yougoslavie,…

…coalitions hybrides,…à l’image, de notre Europe – Unis, des voleurs de valeurs,!…

…les génies, nos camoristes du partage, obsolète,…chez soi,!…aux chiottes,…chiottes,!…copier/coller,!…

…l’état, et son crédit,…muter des taxes,!…Tiramisu,…
…alors, qu’il y a, mille et plus, façons, de rendre le citoyen, riche,malgré lui,!…

…ou, est le problème,…probablement, de faire , un maximum, de putes, et d’esclaves sexuels, aux hybridations de nos dirigeants é politiques,…
…tous des putes, comme nous,!…le mouvement en marche,…la gloire à Paris,!…
…des etc,…plein gaz,…

bouguereau dit: à

d’inspiration lombrosienne

..mais non..c’était toute l’époque qu’était pétrie travaillée marinée..et c’est certain qule mépris de classe multiplié du mépris de l’homme colonialiss mis sous perf de testototerone d’alcool..le gout du sang vient

bouguereau dit: à

en somme, et ce massage

au canon d’75..5 coup à l’ha..pus personne

bouguereau dit: à

bonne clopine ne dit pas que matznef écrit mieux que camus mais que la plume de matznef est plus délicieuse

Clopine Définitivement un cas à part dit: à

Je n’ai pas lu Matznef (je ne m’en porte pas plus mal) et de Camus, je ne connais qu’Albert – et je ne parlerai pas de « plume » pour qualifier ce dernier, mais « d’encre », certainement. Indélébile…

luc n. dit: à

bouguereau dit: 1 décembre 2017 à 12 h 06 min

en somme, et ce massage

* * * *

savoir où et quand on a commencé à masser n’est pas si évident. Un élément de réflexion intéressant toutefois est fourni par Sartre, qui dans le t. 3 de l’Idiot de la famille a noté la fondamentale différence de nature entre juillet 1830 et juin 1848. Lors des Trois Glorieuses c’est encore au nom d’un credo… universaliste hérité de la Révolution Française que la bourgeoisie fait tirer dans le tas, sans états d’âme. Avec les massacres de Juin 48 en revanche (dont le souvenir a fini par être effacé par ceux de la Commune) c’est la haine de la populace, qui s’exprime. Une preuve supplémentaire en est que la plupart des milliers de victimes, dont le nombre exact n’est pas mieux établi, tombèrent, non sur les barricades mais dans l’heure qui suivit leur arrestation, liquidées dans quelque arrière-cour

PS. en ce qui concerne l’inspiration lombrosienne ne de la prétendue anthropologie des classe pauvres, je signe et je persiste -c’étaient des disciples du maestro qui tenaient la plume. Et ce sont bien les mêmes que l’on aura vu d’abord à l’oeuvre à ses côtés aux débuts de sa criminologie, puis dans le soi-disant débat sur la « question méridionale » (visant à démonter l’infériorité des originaires du sud italien), puis dans cette anthropologie des classes pauvres. Cela dit vous avez raison de rappeler qu’ils ne faisaient que pousser à l’extrême et rationaliser, ces choses qui étaient dans l’air du temps… Telle était même la raison pour laquelle on leur déroulait le tapis rouge. Mais on n’arrête pas le progrès. Le chromosome Y a remplacé la mâchoire fuyante, les oreilles décollées et le front de travers. Et c’est ainsi que le nommé Alain Bauer, grand copain de Sarkozy et de Manuel Valls, a pu se voir créer rien que pour lui au CNAM une chaire de criminologie, on n’en sort pas…

Janssen J-J dit: à

Voulez-vous dire qu’alain bauerk serait affligé d’un chromosome suradapté ?

oursivi dit: à

N’en déplaira aux pisses froids qui urinent en masse ici, la photo de cette gamine se tenant à sa béquille et semble même avoir oublié d’être triste est (mot honni des usuels charognards qui survolent ces lieux depuis des années)
b-o-u-l-v-e-r-s-a-n-t-e.

Allez les miteux, les vieux du coeur et les aigris. Railliez. Il ne vous reste que cela et le viagra.

AO

P. comme Paris dit: à

@ Giovanni Sant’Angelo :

C’est quoi,
c’est du RAP,
c’est à rapé ?…

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…13 h 10 min,…Oui,!…mon,…11 h 53 min,…

…à disparu en modération,…
…la traite de la pensée unique, photos et tableaux de crucifiés, en marche,!…pour les adeptes de Dieux, a ses souverains à mettre en croix,…

…soyez chrétien, le cul en l’air, le portefeuille, bien vidé,…etc,…

… » tout vas très bien, madame la marquise, tout va très bien,!…Ah,!Ah,!…

D. dit: à

Bien évidemment, AO. Je me payais une petite tranche d’humour noir, histoire de montrer que c’est pas réservé à Hara-Kiri, Charlie et consort accrédités par la gauche sociale democrate bien pensante. C’est tout.
Évidemment que c’est bouleversant et révoltant.

christiane dit: à

@oursivi dit: 1 décembre 2017 à 13 h 06 min
Merci pour ce cri. Moi aussi je trouve cette photo bouleversante.

luc n. dit: à

oursivi dit: 1 décembre 2017 à 13 h 06 min

N’en déplaira aux pisses froids qui urinent en masse ici,

* * * *

non seulement pisse-froid, et même, pisse-vinaigre, mais aussi : amnésiques. Car la photo d’une petite fille vietnamienne fuyant les bombardements aura fait plus, contre la guerre du Vietnam, que bien des propagandes en ce sens. Mais peut-être est-ce là ce qui fait que précisément ils pissent froid. Car ils scient dans leur froc à l’idée que l’on puisse se mobiliser pour une cause, ou même de près ou de loin se montrer plus courageux qu’eux

JAZZI dit: à

Cette petite fille unijambiste, c’est un peu le symbole de l’Espagne coupée en deux !

Pat V dit: à

Pat V dit: 30 novembre 2017 à 14 h 00 min

le scandale absolu l’enfant, étrangère à tout cela, qui a perdu une jambe et qui ne pourra jamais vraiment sortir de l’enfer dans lequel la guerre l’a plongée et avoir une jeunesse et une vie d’adulte banalement heureuses DHH.

Eh bien, on peut croire tout le contraire de ce pathos visuel historiquement daté.

Eh oui, Jazzi, en ce qui me concerne, je suis le fils d’ un qui a perdu une jambe, déporté à 17 ans en Allemagne, un rail de 18 mètres de long fut relâché par ses co-prisonniers et lui arracha la jambe, vous savez, un rail oscille aussi souple comme un coup de fouet sauf qu’ il pèse plus d’ une tonne…Il resta à terre plus de douze heure avec un simple garrot de fil de fer, mais il n’ a pas crevé. Il fut rescapé et amputé ( la gangrène était là ..)par u chirurgien allemand, mal soigné après, 17 mois de fièvres et purulences diverses. Bref, il a eu, ce me semble une vie  » banalement heureuse  » sans haine des allemands et de son peuple. Il avait des souffrances physiques et ses ongles qui poussaient encore sur le haut non coupé de sa jambe effrayaient plutôt les enfants que nous étions. Là, il n’ y a pas eu de photo pour compléter le récit, pas de monnayage publicitaire de la douleur et de la souffrance par Paris Match interposé. Il y en eut combien dans ce cas? Juste encore une plaie due aux échauffements de la béquille, car oui enfant, je lui ai souvent, comme mes sœurs et mes frères, apporté ses béquilles. Pour le reste il vécu avec sa jambe artificielle. Je pourrai vous la mettre en ligne cette jambe articulée que j’ ai adossée à un arbre comme une poupée de Hans Bellmer. Mais elle ne fera pas pleurer dans les chaumières, juste la beauté de l’ venir à  » une vie d’ adulte banalement heureuse « .

Pablo75 dit: à

@ Pat V

Vous connaissez le peintre, romancier et critique d’art Pierre Lamalattie, auteur du roman « L’art des interstices »?

« Résumé : Sous couvert de la quête d’un père pour réussir l’éducation de sa fille adolescente, Pierre Lamalattie nous révèle tout ce qu’il faut savoir sur l’art contemporain. Il se sert de l’allégorie des essences d’ombre et de la théorie des interstices pour nous faire comprendre qu’il n’est pas facile de pousser à l’ombre des grands arbres mais qu’à force de patience et d’obstination, certains parviennent à se faire une place au sommet, à se faufiler au grand jour, là où le soleil leur permet de triompher, et à la spéculation de bâtir des fortunes inespérées. Qu’il est bon d’être un artiste contemporain reconnu. »

http://nouveautes-editeurs.bnf.fr/annonces.html?id_declaration=10000000356398&titre_livre=L%27art_des_interstices

Pat V dit: à

Les mutilés sont plutôt une plaie pour leur entourage!Surtout qu’ à l’ époque il n’ y avait pas de psychologue ni de prise en charge aucune de leur trauma. Nous étions, nous les enfants, des moi-gnons…

Pat V dit: à

Mais les moi-gnons, dupèrent…le père!

Pat V dit: à

Mais Pablo, tout le monde en parle de ce bouquin!
( Je suis dans le Perros ( section peindre ) et viens d’ apprendre ce matin que ma libraire va fermer boutique! )
Sinon, ai acheté de Daniel Arasse l’ expérience DU REGARD au siècle des LUMIÈRES aux éditions du regard et la réédition de Gaston Chaissac Le laisser-aller des éliminés au Le temps qu’ il fait.
Sinon, en pleine lecture des deux derniers bouquins de Mrc Décimo chez Les presses du réel : Le texte à l’ épreuve de la folie et de la littérature ET Des fous et des hommes Avant l’ art brut…
Et du courrier en retard.

Pat V dit: à

Autant on peut admettre cette photographie de l’ Espagne autant on peut être dubitatif sur ce topos de l’ enfant blessé ou agonisant.
Victor Hugo avait ouvert le ban avec Gavroche sur les barricades…

DHH dit: à

@PatV
Il n’y a pas de contradiction entre ce que j’ai écrit et le cas de votre père que vous nous avez présenté avec une émotion que vous avez su nous faire partager ;
Arriver à avoir une vie » banalement heureuse » quand on a un gros handicap physique suppose de qualités de caractère exceptionnelles ,capacité de transcender le manque, courage, volonté ,efforts pour s’imposer aux autres avec sa différence, foi en l’avenir .
Pour ceux qui y arrivent comme votre père ou comme le heros de la chambre des officiers la chambre des officiers, ou un autre qui était mon collègue, la banalité de leur bonheur n’allait pas de soi. Elle represente une victoire sur l’adversité .
Souhaitons à la petite fille de la photo peut-être arrière grand mere aujourd’hui, si elle est encore en vie, d’ être sortie victorieuse de ce combat et de pouvoif ,se penchant sur son passé, considérer qu’elle a eu une vie » banalement heureuse «
Mais ce n’était pas gagné.
Et le contre exemple que vous citez ne suffit pas à faire penser le contraire

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…vous dites, non, rien,!…enfin, bon,…on dirait, tout de même, des photo-montages,…

…un zèle d’esprit,…des images, pour faire vrais,!…tu parle, et l’invraisemblance, vous en faite quoi, les émotions-gags,!…

…la chimie des douleurs, pour soumis aux Dieux,…de la nourriture pour démocraties en périls,…

…photo-montages,…et, puis après,…
…attraper, du nigaud,,…en mariage,…
…raisonnements chronologiques, pour happer, …du credo,!…aux fesses,!…

…évitons, d’acheter, des livres en double,!…bien vérifier, en sa bibliothèque,…l’emplacement, et la vérification du titre et date d’édition,…

…un éternel recommencement, des phases en styles variés, de jeux d’échzc,!…outre Harry Poper, & C°,…
…en ordre, pour rester, chez soi,…sans courir, les croisades, ou Marco Polo,…sur Riviera,!…tenue  » string « , comptable,…etc,…Go,!…

JAZZI dit: à

Enfant, vous aviez honte de votre père, Pat V ?

Pat V dit: à

la banalité de leur bonheur n’allait pas de soi.DHH.

Nous sommes bien d’ accord là-dessus DHH,la part manquante existe…

Pat V dit: à

Enfant, vous aviez honte de votre père, Pat V ?

Pas du tout.
Il faut dire qu’ il avait une sacré personnalité!
Et il faisait tout pour être comme tout le monde. même quand il rentrait du travail avec le moignon en sang sous sa jambe articulée. Il faisait partie, je crois de cette génération qui voulait refaire le monde dans le juste après guerre.
Un jour il nous amena de la banlieue à son prestigieux lieu de travail à Paris, mon frère et moi ( nous devions avoir 8 ans..)et lors du retour, le train bondé ( l’ ex. Ligne gare d’ Orsay Étampes )mon père debout et nous les petits assis, un homme nous mis sa carte d’ invalide de guerre autoritairement sous le nez pour prendre la place..nous vîmes mon père s’ asseoir à notre place offusquant l’ invalide. Scandale, vitupération du grincheux avec la carte et mon père lui montrant sa jambe articulé. On laissa la place bien évidemment à ce monsieur mais je su à ce moment que mon mère n’ avait jamais réclamé de carte d’ invalidité à laquelle il avait droit. Et dieu sait qu’ il a su intervenir pour son propre père, unique rescapé de son escadron sur le champ de guerre de Vittorio Veneto lors de la première guerre mondiale.

Pablo75 dit: à

@ Pat V

Et vous n’avez pas eu le temps encore d’aller voir l’expo Zorn?

Pat V dit: à

Je ne cours plus les expositions depuis belle lurette, Pablo. Et Paris la banlieue, c’ est fini aussi!
Vous connaissez le charme de la province?

Pablo75 dit: à

Plus que le charme de la province, je connais son ennui mortel (Bordeaux, La Rochelle).

Vous ratez quelque chose: Zorn est un aquarelliste fabuleux, le plus grand que je connaisse. Si au lieu de suédois il avait été français, il serait considéré comme l’un de plus grands peintres du XIXe siècle.

L’expo vaut le voyage.

« Anders Zorn: A collection of 120 paintings (HD) »
https://www.youtube.com/watch?v=OgV0WY1lihU

Delaporte dit: à

Fait rarissime, l’empereur du Japon va abdiquer ! Il suit l’exemple de Benoît XVI, qui s’était retiré pour cause de vieillesse. C’est une bonne chose, cependant. Cela va renouveler le poste et instiller du renouvellement, du moins on l’espère :

« L’abdication annoncée de l’empereur du Japon Akihito devrait avoir lieu le 30 avril 2019, a annoncé vendredi un conseil de la Maison impériale présidé par le Premier ministre Shinzo Abe. »

JAZZI dit: à

Vous êtes d’origine italienne, Pat V ? De quelle région ?

Sinon, moi, j’avais honte de ma mère, qui ne manquait jamais de me le reprocher. Dès l’école primaire, je lui avais interdit de venir me chercher. J’allais et je rentrais seul de l’école.
Elle aussi avait une sacré personnalité !
J’en avais honte parce qu’elle était un peu folle, mais je l’adorais…

Delaporte dit: à

Le handicap des monarchies et des empires, comme du Saint-Siège, c’est que les titulaires arrivent à bout de course, passé un certain temps. Là où il faudrait des jeunes, les vieux s’accrochent. Quand on voit la reine d’Angleterre, et même le prince Charles, qui devrait lui succéder, on a envie de crier au secours ! Même le pape, c’est inhumain de mettre un individu, aussi remarquable soit-il, de cet âge à des responsabilités si prenantes. En Birmanie, François a eu du mal, on a été obligé de lui alléger le programme. Et pourtant c’était un voyage extrêmement important ! Il va falloir, un jour ou l’autre, changer tout ça.

Pat V dit: à

Oui, Pablo, magnifique peinture de genre… » le graveur le plus cher de son temps  » nous dit-on…à la manière officielle d’ un Koons aujourd’hui?
Regardez et comparera avec Manet ( voire Caillebotte ), il n’ y a pas photo.

JAZZI dit: à

 » le 30 avril 2019″

D’ici là, ne sera-t-il pas mort, Delaporte !
Il a quel âge ?

Pat V dit: à

comparez..

christiane dit: à

Très intéressant, modeste et émouvant récit de Pat.V. sur les difficultés pour un enfant, d’aimer, d’admirer et en même temps de trouver « pas facile » de vivre avec parent handicapé (ici de guerre). J’imagine la longue souffrance de cet homme coincé sous ce rail et son angoisse lors de l’amputation. Sa vie de famille après est un formidable pied de nez au malheur.
Le retour des déportés, pas facile non plus.
Le rapport à l’image (photo) est toujours énigmatique, les témoignages aussi dans l’histoire des réfugiés espagnols (La Retirada) pendant la guerre d’Espagne (Le camp de concentration d’Argelès) ou ceux des réfugiés de Sangatte et d’ailleurs. La mémoire individuelle ou collective est fragile. Les temps changent mais l’indifférence au malheur d’autrui reste souvent la même.

JAZZI dit: à

Famille pisane, Pat V ?

Parler de soi, est-ce se livrer aux commérages ou bien plutôt posséder un ego démesuré ?

Pablo75 dit: à

@ Pat V

Zorn était type hyper doué, capable de faire des merveilles à 20 ans, de peindre en plusieurs styles différents et à une vitesse étonnante. Aucun thème lui fait peur: il peint, par exemple, une pluie battante un jour de vent à Londres ahurissante de virtuosité. C’est aussi un immense dessinateur et graveur (grand admirateur de Rembrandt, dont il collectionnait les gravures). Il faisait ses aquarelles extraordinaires directement, sans dessiner avant. J’étais avec ma femme, qui fait de l’aquarelle depuis très longtemps, et elle n’arrivait pas à comprendre comment obtenait les mêmes effets qu’avec de l’huile. Il faut s’approcher pour se rendre compte que beaucoup des tableaux de l’exposition sont des aquarelles.

Techniquement il est bien plus doué que Manet et infiniment plus que le pauvre Caillebotte (que ma femme aime beaucoup d’ailleurs). Et rien à voir avec « la peinture de genre » et encore moins avec la démarche d’un escroc de l’art comme Koons.

Moi il m’a rappelé Velázquez par le talent naturel, à l’état pur, et la vitesse d’exécution (Velázquez peignait aussi parfois directement sur la toile, sans dessin préparatoire, et à grandes touches que de près sont presque abstraites et de loin donnent l’impression de perfection).

Exposition Anders Zorn au Petit Palais
https://www.youtube.com/watch?v=w76kxnMyH0M

closer dit: à

Oui Pablo, admirable Anders Zorn! Le Youtube que tu mets en ligne est une merveille, à regarder en plein écran…Injustice de l’histoire de l’art.

Précipitez-vous au Petit Palais pour ceux qui ne l’auraient pas déjà fait.

C’est la même chose en littérature. Appartenir à un petit pays dont la langue est ignorée des grands centres culturels est un handicap presque insurmontable. Je pense notamment à la littérature hongroise.

closer dit: à

Je parle du Youtube de 18h13, d’une dizaine de minutes.

JAZZI dit: à

Quelle merveille ce lien, mieux qu’un catalogue complet d’exposition !
En plus, à la fin, on vous remercie de l’avoir regarder… gratuitement !
Et quel panorama. 120 oeuvres du peintre, qui nous restituent les personnages et les paysages du XIXe siècle finissant, en Suède. Le temps retrouvé, toutes classes confondues, d’une Suède où pointe l’art du Paris impressionniste.
ça méritait bien le Petit Palais, en retour, voire même le Grand !
https://www.youtube.com/watch?v=OgV0WY1lihU

JAZZI dit: à

Sinon, Pat V, l’air de Paris ne te manque pas ?

Pat V dit: à

 » Techniquement il est bien plus doué que Manet » Pablo.
Vous l’ avez dit, c’ est un peintre virtuose ( j’ ai regardé attentivement vos deux liens mais il me faudrait voir les tableaux in vivo…) mais la virtuosité, ici exceptionnelle, ne fait pas l’ inventivité ou l’ innovation en peinture!Ce qui fait de façon décisive la différence avec son temps…Ses nus sont extrêmement convaincant, mais les joueuses de mandoline, les scènes un peu mièvre un lieu commun de la peinture du XIX ème. il n’ y échappe pas totalement. Du moins, c’ est mon avis.
C’ est vrai, Cézanne lui aussi ne peint pas bien, mais alors quel saut pictural!
Et Picasso, c’ est l’ exemple même de la virtuosité remise à sa juste place ( à 16 ans il pouvait continuer sur sa lancée virtuose ) face à l’ inventivité des formes nouvelles.
Vous voyez ce que je veux dire?

Pat V dit: à

Bien sûr que j’ aime Paris Jazzi, son effervescence culturelle et vitale!
Tu as du connaître la belle Lulu et son restaurant, non?

JAZZI dit: à

J’ai connue une Lulu, mais elle était travello, Pat V, spécialiste es-Dalida !

Oui, les nus de Zorn sont superbes. Les femmes étaient replètes à l’époque ! Il y avait de la viande, ferme et tendre.
Il y a des cadrages cinématographiques dans ses tableaux, telle la pluie battant la vitre d’un restaurant. De superbes portraits aussi. Mais il est vrai que les scènes de genre font un peu chromo pour boîtes de chocolat…

Delaporte dit: à

L’âge de l’empereur est considérable, celui de son héritier ne l’est pas moins !

« Akihito, qui aura 84 ans le 23 décembre… Sa succession sera assurée par le prince héritier Naruhito, âgé de 57 ans. »

Clopine Définitivement un cas à part dit: à

Dites, fait-il aussi froid à Paris qu’ici ? Le temps d’aller et venir pour fermer les poules, j’ai vu que la neige fondue sur les pierres du chemin a déjà gelé, que l’air est devenu si froid que le bord des narines pique quand on l’aspire, et que le jardin semble immobilisé, au garde-à-vous dans la nuit si froide, comme un soldat dans sa guérite. Je me suis hâtée de rentrer vers la maison, la chaleur du poêle à pellets et le jaune brillant qui s’échappe des fenêtres.

On annonce – 5 (!) cette nuit, et dès demain, dans ces conditions, nous passerons aux bûches : à croire que Bray s’est déplacé vers le nord ?

Clopine Définitivement un cas à part dit: à

Mais en fait, je n’étais pas venue ici pour parler du froid, mais de Michon, dont je commence cette nuit les « vies minuscules » – sur livre papier, car le catalogue Kobo ne connaît pas Michon (pourtant en livre de poche…) : cqfd.

closer dit: à

« mais la virtuosité, ici exceptionnelle, ne fait pas l’ inventivité ou l’ innovation en peinture! »

C’est quasiment un problème philosophique que vous posez ici PatV! A partir de quand l’innovation permet-elle de négliger la technique, disons artisanale, de la peinture? Ou, dans l’autre sens, quand la maîtrise parfaite de son art permet à un artiste de se désintéresser de l’innovation?

Zorn n’est pas seulement un virtuose qui maîtrise comme personne la technique. Ses portraits sont dans l’ensemble époustouflants de vérité humaine, d’expressivité. A part quelques chromos relevés par Barozzi mais peu nombreux, l’ensemble donne une immense jouissance esthétique au spectateur. C’est comme ça.

Oui, Manet c’est plus neuf, mais aujourd’hui, 150 ans plus tard, à l’époque des merdes conceptuelles, est-ce si important?

Pat V dit: à

A partir de quand l’innovation permet-elle de négliger la technique, disons artisanale, de la peinture? Ou, dans l’autre sens, quand la maîtrise parfaite de son art permet à un artiste de se désintéresser de l’innovation? Closer.

Vous mélangez des notions qui n’ ont rien à voir entre elles.
D’ abord, un saut qualitatif, décisif en art peut se servir de n’ importe quelle technique même les plus anciennes. Peu importent les moyens pour arriver à ses fins! Regarder l’ usage de la gravure sur bois en plein chez les chinois qui se transforma par la gravure en creux en occident et puis en creux et en plein…sur de multiples supports.
Ensuite  » la maîtrise parfaite de son art  » pour un artiste ce sont ses technique et l’ univers non conventionnel auquel elles lui permettent d’ aboutir. Prenez l’ exemple de deux artistes calligraphes à la technique la plus aboutie qui soit, eh bien vous n’ aurez jamais un résultat esthétique identique. Sinon, vous faites des pièces à la chaîne.

Pat V dit: à

à l’époque des merdes conceptuelles closer.

Là encore, exténuation de procédés et de techniques qui ont fait leur temps…Il n’ y a pas de différence de nature entre l’académisme virtuose figuratif et le conceptualisme abstrait ou comportementaliste.

JAZZI dit: à

Oui, il fait froid à Paris, Clopine. Hier, nous avons eu droit à nos premiers flocons de neige.

Jean Langoncet dit: à

@merdes conceptuelles

l’organique conceptuel ; Manzoni avait vu juste, le concept de Beau est une idée creuse

closer dit: à

PatV, je restais dans le cadre de la peinture occidentale. Je crois qu’à un certain degré de maîtrise et de personnalité tel que l’a atteint Zorn, le fait qu’il n’opère pas un saut qualitatif dans l’histoire de la peinture n’est pas très important, en tout cas pour moi.

Pat V dit: à

closer dit: 1 décembre 2017 à 23 h 05 min

En ce qui me concerne, je pense qu’ il a atteint ses limites et qu’ il demeure dans une logique esthétique historiquement datée en ce qui concerne l’ expression picturale en Europe occidentale, tel un Segantini en Italie. Sa peinture marque une fin non dénuée d’ intérêt d’ un réalisme en peinture mais reste quand même limitée dans ses thèmes et ses sujets. Il abasourdi, il estomaque le regardeur mais ne lui donne rien à espérer de plus en ce qui concerne les moyens de sa peinture.

Pat V dit: à

PatV, je restais dans le cadre de la peinture occidentale.Closer.

Mais moi aussi…La gravure en creux, c’ est déjà bien avant Rembrandt…jusqu’ aux artistes contemporains.

P. comme Paris dit: à

« parce qu’elle était un peu folle, »…

Ah, les mères folles,
c’est bien commode.

P. comme Paris dit: à

Non, Jazzy,

les « cadrages cinématographiques » empruntent aux tableaux.

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…juste, exhibition,…dans le cadre, de ses lois,…dans son pays,…la Suède,…
…de photographies en copier/coller, et peintures,…
…même, il existe, pour un réalisme, la photo rendue transparente, coller, sur son support,…quelques rehauts de peinture en reliefs, et v’là,…ton nue, a vider, les poches,…façons porno,!…

…rien à voir, avec Van Gogh, et par exemple, ses  » iris bleus « ,…of course,…

…y a pas, copie – photo,…coller ou projeter,!…enfin, faut bien, manger, un cirque , en vaut un autre,!…
…les états du commerce, et, ses passe-passe, des affaires,!…
…et ses reconstitutions de soumissions, aux autres églises,…les poches vides, pour l’art,!…Ah,!Ah,!…etc,!…

P. comme Paris dit: à

Sur la guerre civile espagnole :
un petit livre de rien du tout.
« Le crayon du charpentier » de Manuel Rivas.

P. comme Paris dit: à

Et pour les nus de Van Gogh,
pas difficile,
il n’y en à a que trois connus.
Dont un :
Une femme assise de profil, sur une pierre, avec à ses pieds trois bruns de muguet. Titre « Sorrow », dessin au graphite.
Les deux autres sont des huiles, le premier avec un cadre ovale, le second petit et rectangulaire.
Pas vraiment un amateur, le Van Gogh.

la vie dans les bois dit: à

belle scène de cour d’école rdlienne chez les « petits » de la pensée étriquée.
Pat V. nous confirme, contre toute leur attente, être de sexe masculin, ce dont il ne s’était jamais caché, malgré les différentes tentatives lues ici, de le feminiser, j’en rigole encore.
Petite scène ordinaire, donc.
D’un petit attroupement dans un coin, autour d’une photo de guerre qui les rassure dans leur Misère, toujours plus supportable au soleil, comme dit la chanson.
Une révélation peut-être, une conspiration, on verra.

Arrive le cador, celui qui revient tous les 5 ans, chaque quinzaine, depuis 10 ans, défonceur de portes de gogues du cimetière, trouvant la photo bouleversifiante. Et repart, comme il était venu, en défonçant des portes déjà ouvertes, pour aller pisser ailleurs.

La plus vieille, qui ne l’entend pas de cette oreille, trouve que cette petite de la photo, -enfant sur les routes de l’exil avec pour seule béquille, dans ce chaos, son papa ( improbable remake de « la route », énorme, de Cormac McCarthy, note de moi)-,
cette petite donc est étrangère (sic) avec sa jambe en moins ne pourra pas réussir une vie pleinement heureuse (en france, donc) avec une jambe en moins, ce qui va ampu.ter sa vie socio-professionnelle, perdant déjà toute chance, selon elle, d’intégrer l’ENA, d’affronter « l’adversité, bref, toute chance de s’imposer, dans le genre beau cil belle gueule. Et remarque pour conclure, qu’à l’heure qu’il est, cette petite fille devenue grand-mère ( sic) summum de l’ambition féminine, doit regarder maintenant cette photo, et penser que: ça lui fait une belle jambe.
C’est sans compter sur celui qui se taisait -cette histoire de patte en moins lui semble bien dérisoire à Pat, il en a une bien meilleur à leur raconter- fomentant son petit effet qu’il espère dévastateur, afin de mieux asseoir sa légitimité pour tout ce qui concerne l’art pictural, lui qui n’a comme baromètre que la cote artprice.
Son petit secret dévoilé, laisse les autres pleins de respect( le pauvre, une vie terrible, son papa, sa jambe, « l’angoisse de l’opération » )il en remet une couche, pour être sûr de gagner leur respect, précisant que cet héroïsme de la médaille de  » l’aidant » et de « l’aidé » est génétique, son père pour son grand-père, lui-même pour son père.
Oubliant la photo de la petite fille dans son chaos, car ils en ont vu d’autres dans Paris-Match, notamment pour la guerre du Vietnam où ils sont tous fait leurs armes de  » courageux », ils suivent Pat qui les a hypnotisés.
Et petit à petit, les voilà qui regardent des images de femmes nues, dans les chiottes.
summum de la  » Création » artistique. Ce qui n’est pas faux, au fond.

la vie dans les bois dit: à

Parait que l’ancien du monde libre, et le jeunot de l’art pictural transgressif, se sont réconciliés.
« Bien sûr que nous avons surréagi, bien sûr que quand on est blessé on fait des bêtises, mais encore une fois nous ne sommes pas du côté de la guerre, du côté de la haine », a déclaré Edwy Plenel.

renato dit: à

https://www.parisdepeches.fr/_img/uploaded/p/1/2/p12001.big.png

Nous voilà revenus aux temps où les bégueules peinturaient des caleçons sur les parties honteuses les nus de Michelangelo. Grignotements des rats ! Cycliquement, la tourbe bégueule active le système politico-curial fasciste afin de contraster l’intelligence et l’autonomie du bon peuple en d’autres mots, afin de l’emmerder : qu’ils s’occupent plutôt des religieux divers et variés qui portent atteinte à l’intégrité physique et morale des mineurs, et non seulement.

Nausée dit: à

Pauvre, pauvre Pierre Assouline. Article consternant et méconnaissance crasse. Pauvreté argumentative qui consiste à dire : il y a eu des atrocités du côté de Franco, mais il y en a aussi eu du côté des Républicains. Comme si tout se valait. Doit-on rappeler qui est à l’origine du conflit ?Pauvreté intellectuelle et défaut de sens critique : vous utilisez avec un aveuglement consternant le langage du vainqueur. Vous vous réclamez des historiens, mais les historiens savent que l’expression « guerre civile » a été imposée par les franquistes(et quelle guerre ne l’est pas ?). A ce compte-là la seconde guerre mondiale est une guerre civile en France, et en Allemagne, et en Autriche, etc. ! Vous parlez des Républicains, toutes tendances confondues, comme s’il n’y avait eu que des Républicains qui luttaient contre les troupes de Franco. Si au moins, vous aviez l’excuse d’être imbécile… mais les messages des vicelards qui fréquentent votre blog et pullulent dans les commentaires laissent craindre, hélas, bien autre chose.

et alii dit: à

nous avons appris que jazzi est cannibale puisqu’il a vu de « la viande »(la femme rondelette du tableau?)

renato dit: à

Oups ! les nus de > DES nus de

Janssen J-J dit: à

Formidable analyse de la photo du jour par la « grande erdélienne » de la pensée détricotée! Fermons les poules, il fait encore froid ce matin…
BJ à toussent et surtout joyeux anniversaire aux 4 hommes (M., P., JP., F.) et 6 femmes(A., F., MP., V., C. V.) de notre petit cercle littéraire : 20 ans aujourd’hui, et un bon millier de romans partagés.

Janssen J-J dit: à

En effet, de quoi redonner de la levrette à la Mentule. Epatant, et très politiquement correct !

closer dit: à

Pas mal du tout le lvdb de 7h21!

La méchanceté est une source d’inspiration bien supérieure à la bonté. Lvdb le démontre une fois de plus.

JAZZI dit: à

La dame-jeanne, au centre de la photo, montre que, malgré la guerre civile, l’important est de préserver le vin d’Espagne !

closer dit: à

« Sur la guerre civile espagnole :
un petit livre de rien du tout.
« Le crayon du charpentier » de Manuel Rivas. »

Bonne pioche P. Je dois justement le lire dans mon groupe d’espagnol à partir de janvier…Savez-vous que l’original est écrit en galicien? Je pensais le lire aussi dans cette langue, très proche du portugais, pour frimer un peu…On a ses petites vanités.

zerbinette dit: à

Par ces temps de grands froids, les neurones se glacent, il vaudrait mieux quitter les bois et réfléchir bien au chaud, ce qui éviterait des quiproquos du genre confondre « une enfant « étrangère à tout cela » avec
« cette petite donc est étrangère (sic) avec sa jambe en moins »(sic sic) ce qui change totalement le sens de la phrase.

closer dit: à

« en ce qui concerne l’ expression picturale en Europe occidentale, tel un Segantini en Italie. »

L’italianité de PatV se vérifie à nouveau. J’aime, c’est très bien et Renato se sentira moins seul. Barozzi, c’est trop lointain.

JAZZI dit: à

Les deux hommes, au premier plan, autour de la fillette unijambiste, m’évoquent Don Quichotte et Sancho Panza !

JAZZI dit: à

« Barozzi, c’est trop lointain. »

Les gènes sont immortels, closer !

JAZZI dit: à

Est-ce un homme ou une femme, qui ferme la marche, portant sa valise sur la tête, à la manière africaine ?

JAZZI dit: à

Mis qui est donc le président actuel des Etats-Unis, Trump ou Obama ?

Janssen J-J dit: à

Je trouve la 2e photo beaucoup plus intéressante que la première, elle ne suscite étrangement aucun commentaire. Je n’y reconnais pas le Madrid de 36.

Janssen J-J dit: à

@ce qui éviterait des quiproquos

on n’est pas à ça près en effet, quand on a les neurones congestionnés par l’espoir de brillantiner.

JAZZI dit: à

Tout est dans le détail, JJJ. La première photo est plus parlante que la seconde, qui nous conte seulement l’histoire d’enfants rieurs au milieu des ruines.

Janssen J-J dit: à

Justement. Pourquoi la joie ne nous interpellerait-elle pas plus que la tragédie ? Cherchons une intention de cet ordre chez Passoul et Capa. & n’allez pas prendre froid dans les cimetières enneigés. Il fait beau à Estoril.

Phil dit: à

quel réalisateur espagnol, franquiste comme Rossellini, pour « Espagne, année zéro » ?
question aux cinéphiles ibériques. Olé, Caramba

bouguereau dit: à

‘pédro au bord dla crise de nerf’..j’ai le titre

bouguereau dit: à

Mis qui est donc le président actuel des Etats-Unis, Trump ou Obama ?

c’est kim..il a le plus gros joystic

bouguereau dit: à

Je trouve la 2e photo beaucoup plus intéressante que la première, elle ne suscite étrangement aucun commentaire

ça manque trop cruellement de cul..

bouguereau dit: à

..ya du potentiel mais tèrezoune veille qui pense cloclo..y préfère flatter les grosses au bain chaud du pti palais..même bonne clopine peut pas appler la police

bouguereau dit: à

Les gènes sont immortels, closer !

quand tu penses que dans des mondes parallèles y’a une hinphinité de cloclo..ça lui monte trop à la tête au cloclo

JAZZI dit: à

« Justement. Pourquoi la joie ne nous interpellerait-elle pas plus que la tragédie ? »

Il ne s’agit pas de ça, JJJ. Mais de la qualité narrative de la photo. La première nous ouvre sur plein de petites histoires : la beauté de l’homme qui tient la main de la petite unijambiste, son curieux harnachement, la pauvreté de sa vêture, le fait qu’il a sauvé en priorité de quoi se couvrir. Tout autour, le paysage enneigé. La photo de groupe nous montre des hommes et des enfants, sans les mères, sur un sentier de l’exode. Où sont passées les femmes ? Sur la droite se devine néanmoins un couple plus chaudement et élégamment habillés et dotés de grandes valises… De quoi échafauder bien des scénarios ! Tandis que le seconde photo, qui illustre un paradoxe, ruines/rires, ne nous raconte pas grand chose de plus.
Mais peut-être qu’elle vous en inspire plus ?

Janssen J-J dit: à

@ « la qualité narrative de la photo », mouais…
La 2e me raconte des bombardements récents, des morts, des adultes déchiquetés dont ont été témoins ces enfants. Ils discutent et rient autour d’un rat crevé dans le caniveau, qui a pour eux plus de réalité que tout ce qu’ils ont vécu jusqu’à présent. Ils oublient l’horreur au profit de ce qui est palpable pour eux et qui les concerne seuls. L’ainée, sur le seuil, veut bien partager leur plaisir et la drôlerie du moment, tout en continuant à les surveiller, car restant à distance, -petite mère-, elle a sans doute plus conscience que ses cadets de ce que la menace est toujours là. Elle veille sur eux, fait figure de transition entre le dedans et de dehors, l’enfance et l’adultat. Elle profite du même rayon de soleil qui brille autant pour les bourreaux que pour les victimes, durant cette brève accalmie. Pour ces enfants madrilènes, c’est un moment d’éternité dont ils n’ont pas vraiment conscience, car comme pour tous les enfants du monde, la capacité d’insouciance sur fond d’horreur nous restera toujours l’un des plus profonds mystères. Capa a su saisir le mystère de la précarité inouïe de ce moment, car lui en avait une conscience hyper lucide.

luc n. dit: à

JAZZI je peine à vous suivre jusqu’au bout, sur un point précis -là où vous écrivez que la seconde photo ne nous raconte pas grand chose de plus : disons, qu’elle montre d’autres aspects de la tragédie. Ici ce ne sont pas des civils qui fuient, mais qui sont restés sur place. Et si ces enfants jouent ils le font devant des ruines qui loin d’être de simples murs effondrés comme on en voit souvent sur les photos sont des murs de maisons criblés de balles

Janssen J-J dit: à

Cedric Rey n’est pas sans rappeler cette curieuse variante du syndrome de Stockholm magnifiquement documentée par Cercas à l’endroit d’Enric Marco. Je veux dire de ce besoin irrépressible de vouloir s’identifier à tout prix aux victimes du Bataclan ou de l’Holocauste nazi, après s’être persuadé qu’on en avait été un miraculé et qu’il fallait donc témoigner de l’horreur.
Faut-il punir ces « imposteurs » là, alors qu’ils sont des cas pathologiques exemplaires et presque fascinants ? Je n’en sais rien.

JAZZI dit: à

Très belle lecture de la photo 2, JJJ.

Pat V dit: à

la vie dans les bois dit: 2 décembre 2017 à 7 h 21 min

 » fomenter,
asseoir sa légitimité,
en remettre une couche, génétique,

ça lui fait une belle jambe  »

De toute évidence, la bucheronne et sa sensibilité de furoncle à parlé.
Elle est du genre à enfiler impérieusement la bonnette ou la capote sur le gros moignon qui bouge encore…
Y’ a pas à discuter, c’ est ça ou rien.
On touche à peine, du pus en sort!

DHH dit: à

Emergeant de ma cuisine je découvre le post de ce matin de LDVB joli petit morceau de bravoure dont elle doit etre fiere et où elle brosse d’un trait aceré un portrait sans indulgence des « petits » de ce blog dont la mediocrité intellectuelle éclaterait dans travers les posts qu’ils ont echangés à propos de la photo qui ouvre le billet
Certes il y a des grands qui commentent ici ,Chaloux, dont elles est la comparse en est ; je sne suis pas sure que cela soit aussi son cas et qu’elle ne doive pas etre rangée comme moi et bien d’autres dans la pietaille formée par ceux qu’elle veut ridiculiser .
Avec le petit paquet qui me concerne ,moi » la vieille »(sic) dans ce petit bijou litteraire, et grâce à la methode de l’auteure, qui procede de la malveillance mais aussi de la mauvaie foi dans l’interpretation de ce que j’ai ecrit, j’ai eu la révélation que je dois etre de sensibilité FN pour voir dans cette malheureuse enfant d’abord une étrangère(d’ailleurs comme le souligne Zerbinette ce n’est pas ce que j’ai dit),que je suis habitée d’un conformisme petit bourgeois qui me fait considerer l’ENA comme le sommet de la réussite sociale , enfin que , ménagère de moins de 50 ans qui a vieilli avec les mêmes œillères , je suis assez obtuse pour considerer l’etat de grand’mère comme le summum de la réussite feminine .J’avais d’ailleurs parlé de la situation d’arriere grand-mere non pour suggerer la reussite de la vie de cette enfant mais pour indiquer ce moment ou on peut regarder tout ce qu’a été une vie et percevoir l’importance relative des événements qui l’ont jalonnée.

christiane dit: à

C’est fascinant, JJJ, votre lecture de la deuxième photo. Je ne vois pas le rat crevé, mais il est possible, crédible. Je la reçois différemment, dans une autre réalité et là bien sûr je m’éloigne de l’immense Capa («Madrid, novembre-décembre 1936» photo Robert Capa) et de ce que vous dîtes de juste de l’instant saisi. Je détache les personnages du décor. Je glisse derrière eux un paysage paisible, ne gardant que la lumière sur eux. Et là, plus de guerre, plus d’impacts de balles. Je repense à la photo trafiquée que Passou avait mise en haut de son billet « Retour sur la famille communiste » (« Le 2 mai 1945, trois soldats soviétiques hissent le drapeau sur le Reichtsag à Berlin », photo colorisée ), ce fameux drapeau et ses deux montres portées par l’un des soldats. Je pense aussi aux scènes de film tournées sur fond vert et que l’on glisse dans un autre décor au montage.
Nous sommes à une époque où on nous a appris à avoir un regard critique sur les images. Celle de Capa appartient à un temps où lui reporter saisissait sur le vif de vrais évènements, sans tricher. Maintenant, on se demande toujours si le document que l’on a sous les yeux a été trafiqué… Quant aux films, cela devient un jeu pour le spectateur de repérer les trucages.
La première photo répond plus à notre attente : drame indiscutable, victimes dont des enfants… la deuxième dérange : tant de contraste entre la paix souriante du visage des quatre personnages et ce décor sinistre.
Elle ouvre une béance que vous pointez : même dans les temps et lieux tragiques, goûter à un moment de bonheur, est possible. Ainsi ces enfants jouant dans les ruines ou la boue de tant de documentaires ou de camps de réfugiés.
On peut aussi penser à l’inverse, tant de gens stressés dans des décors fabuleux qui devraient porter au bonheur.
Rien n’est simple sur cette page et dans ce billet où deux vérités historiques s’opposent.

JAZZI dit: à

« Emergeant de ma cuisine je découvre le post de ce matin de LDVB »

Elle a dû y passer la nuit, DHH, car il faut bien reconnaitre que c’est un beau morceau d’anthologie, dans la forme, s’entend. Du grand art pour pisser son venin ! Une première de sa part, dans un français correct ?

la vie dans les bois dit: à

Un peu plus de 10min chrono, Bas rosis, I was in a hurry pour prendre une haute route. Bacci d’Italia. Ici, il neige.

JAZZI dit: à

@luc n.

Je faisais un peu de provocation finale pour inciter JJJ a nous donner ses impressions. Vous avez pu juger du résultat ! Pour ma part, la photo anonyme me parle plus que celle de Capa. Ce n’est pas pour rien que Passou la mise en ouverture…

Pat V dit: à

@DHH,
Il ne faut pas vous faire de souci, la  » domina  » des bois n’ a pas supporté que l’ on décrive un plus gros moignon que le sien.
Assommons les petits de la rdl, dit-elle, avec son  » machin  » en bandoulière.
Comment voulez-vous  » asseoir une légitimité  » sur un radeau de la Méduse?
Risible et inconcevable dans l’ anonymat général.
La Domina des bois s’ imagine tenir un gouvernail qui n’ existe pas…

zerbinette dit: à

Jeux interdits

Delaporte dit: à

Meghan Markle ou la frivolité :

«Il n’y a rien qui vaille un joli mouvement de cheveux ! Quand les miens sont un peu lourds, Suanne, ma coiffeuse sur le tournage de Suits, me fait pencher en avant et vaporise hyper légèrement le Dry Texturising Spray d’Oribe. Je remets le tout en place d’un mouvement de tête en arrière : c’est LE secret d’un joli volume» Meghan Markle

christiane dit: à

DHH dit: 2 décembre 2017 à 14 h 19 min et Zerbinette.
René Girard, dans un essai intitulé Je vois tomber Satan comme l’éclair (Grasset), décrit la violence mimétique. Sa thèse est simple : on désire toujours ce que l’autre possède, vous un grand savoir (idem envers Pat.V). Vous endossez à ce titre sa moquerie, et pire, la falsification outrancière de vos pensées. Freud avait eu la même intuition dans Totem et Tabou ou Nietzsche dans Fragments posthumes (la volonté d’anéantir l’autre).
Violence et orgueil l’enferment souvent dans ce genre de commentaires. Elle est capable du meilleur et du pire… Ce qui détermine la puissance d’attraction de ce genre de commentaires, c’est le nombre de lecteurs qu’elle réussit à amuser ou à scandaliser et pire d’entraîner à sa suite jusqu’à les mobiliser contre un seul et même individu. Ici l’effet de groupe diminue la force de la charge. « Qui trop embrasse, mal étreint. ». Ce qu’elle cherche ? La lapidation par les mots.
Le monde d’internet et des réseaux sociaux est le pire de tous. Désirs, jalousie et modèles, tout est là. Pour rompre l’unanimité mimétique de ses admirateurs, il faut postuler une force supérieure à cette contagion possible. Des commentaires comme le vôtre ou celui de Zerbinette par leur calme et leur précision sont vraiment nécessaires, ceux de M.Court par son ironie, aussi.

christiane dit: à

@zerbinette dit: 2 décembre 2017 à 15 h 00 min
Merci, Zerbinette. Le rapport des deux photos est toublant. Pourriez-vous me résumer ce qui est dit dans cet article écrit en espagnol ?

christiane dit: à

@Pat V dit: 2 décembre 2017 à 14 h 42 min
Ça c’est de l’art !

zerbinette dit: à

Christiane, faites un clic droit avec votre souris et vous verrez apparaître ‘Traduire en français » : clic gauche dessus !

Delaporte dit: à

« René Girard, dans un essai intitulé Je vois tomber Satan comme l’éclair (Grasset), décrit la violence mimétique. »

René Girard a bien montré que ce qui enrayait cette violence mimétique c’était le dispositif fort de la religion. Il faut aller jusqu’au bout du raisonnement et en tirer les conséquences ! Il ne faut pas rester à mi-chemin !

Delaporte dit: à

Une autre bonne nouvelle sur Meghan Markle : j’ai lu quelque part que la pauvrette allait se faire baptiser pour pouvoir se marier avec le très religieux Harry. Cela va faire un couple d’enfer !

Delaporte dit: à

C’est finalement dommage que ce ne soit pas Harry qui soit l’héritier de la couronne. Cela aurait dirigé la monarchie vers plus de fantaisie et de rock’n roll. Ce n’eût pas été dommage. Le prince William paraît bien morne, à côté. A vrai dire, lui et sa femme Kate suent l’ennui à haute dose. Alors que Harry et Meghan, ce sont déjà des vedettes…

bérénice dit: à

Je ne suis pas allée au bout de l’article, une réflexion sur « le beau, la beauté, son histoire et définition » , il pourrait interesser PatV, Closer et Pablo qui échangeaient à ce sujet hier soir . Il est fait rapidement référence à une oeuvre de Manzoni, nom ignoré de moi qui a suscité ma curiosité.

https://www.cairn.info/revue-le-philosophoire-1999-1-page-55.htm

Delaporte dit: à

Pour que Harry hérite de la couronne, il faudrait que le prince Charles meurt, et ensuite que William et toute sa famille disparaissent aussi par exemple dans un accident d’avion ou de voiture. Avec à la clef, une plus-value incontestable pour la monarchie anglaise, selon moi.

christiane dit: à

@Delaporte dit: 2 décembre 2017 à 15 h 17 min
Je ne le suis pas du tout sur ce développement-là, c’est pour cela que j’ai rapproché de livre de ceux de deux autres philosophes : Freud et Nietzsche. Ce qui a retenu mon attention c’est sa description de l’origine de cette violence mimétique.
Quant à la religion, ce que j’ai retenu c’est la lumière du Christ face aux ténèbres du Mal. La religion, c’est une autre affaire, parfois très trouble dans son lien avec la violence et la répression. Je m’en suis éloignée depuis fort longtemps ne gardant que quelques questions sans réponse sur Dieu et le Christ.

Delaporte dit: à

Meghan ferait une reine impayable, aimée de ses sujets, en tout cas beaucoup plus que la commune Kate, qui est morne et sans fantaisie.

bérénice dit: à

seriez-vous Christiane de la tribu des croyants sans Dieu ?

luc n. dit: à

@JAZZI

je m’en voudrais de voler au secours de JJJ mais on conçoit qu’il ait eu du mal à donner ses impressions : cette photo est trop forte

christiane dit: à

@zerbinette dit: 2 décembre 2017 à 15 h 17 min
Où faut-il cliquer ? Rien ne se passe…

Delaporte dit: à

« La religion, c’est une autre affaire, parfois très trouble dans son lien avec la violence et la répression. »

En effet, mais les évangiles, le message originel du Christ sont très clairs sur cette question de la violence. Le pape François en Birmanie est allé avec son bâton de pèlerin réitérer une parole de paix. On est loin de l’Inquisition et de l’Eglise du passé. Aujourd’hui, les religieux ont fait beaucoup de progrès, un saut en avant considérable, spectaculaire.

bérénice dit: à

ou des croyants sans foi?

bérénice dit: à

de ceux qui sans envisager ni dévisager un Dieu ou un autre aimeraient encore pouvoir croire qu’avoir la foi servirait à quelquechose ?

luc n. dit: à

zerbinette dit: 2 décembre 2017 à 15 h 14 min

“Esta foto de Robert Capa es un montaje”

* * * *

n’oubliez pas zerbinette que la valeur marchande de l’oeuvre pouvait à elle seule laissait prévoir, tôt ou tard, l’émergence de controverses… D’autre part ces combats relativement précoces (la photo représente un milicien tué le 5 septembre 1936) sont entourés d’enjeux politiques, conscients ou non, qui vont en… augmentant (!) car même les universitaires ont fini par mordre à l’hameçon d’une propagande qui veut que « les communistes ont tout fait », et que, « ils ont tout fait les premiers ». Disons plutôt que dans le cas précis ils ont tout fait les premiers… de travers puisqu’à la suite du pronunciamiento du 19 juillet 1936 Moscou signa la… non-intervention, et en septembre n’acceptait encore que l’arrivée de médecins et de médicaments -ce fut seulement le 5-6 octobre que commencèrent à arriver à Barcelone les premiers volontaires des Brigades Internationales. Or le combattant qui tombe ici est : anarchiste -nobody’s perfect. Et de ce point de vue l’argument cher aux wikicéphales et selon lequel la photo de Capa aurait été prise dans un endroit où il n’y avait pas de combat est un excellent… contre-argument : c’était en bien des cas en pareil contexte qu’avait lieu ce genre de liquidation

christiane dit: à

@bérénice dit: 2 décembre 2017 à 15 h 31 min
Quelle drôle de question… déjà « croire » en une, très vaste… Quant à Dieu. C’est un très long cheminement intérieur, beaucoup de lectures, de rencontres avec des philosophes croyants ou non, qui m’ont fait progresser. Élevée, comme beaucoup de gosses de mon quartier, dans la tradition catholique (baptême, catéchisme, communion…), mon détachement est venu progressivement, ma révolte aussi. Les études y sont pour beaucoup, mon observation de l’Histoire de l’Église aussi (Guerres de religion, ces cathares brûlés au pied de Montségur le 16 mars 1244, les tortures et procès en sorcellerie, les confessions pour mettre la main mise sur les affaires des couples, les enterrements hors cimetière pour les suicidés, les désirs et plaisirs mis au ban des joies de ce monde…). Bref, je suis entrée vers 18 ans joyeusement en incroyance et en volupté. Plus tard, des rencontres, des lieux, des lectures ont été comme un appel vers quelque chose de mystérieux que je ne sais pas nommer et qui me faisait comme une mémoire avant la mémoire… et qui fuit quand je me rapproche des rites religieux qui me laissent maintenant indifférente. Alors j’avance, à mon rythme.
La religion juive m’a beaucoup interpelée mais étant femme, je trouve qu’il y a trop de contrainte et d’obéissance demandée aux femmes dans cette religion. Un film m’a captivée « Yentl » avec B.Streisand. J’ai bien aimé qu’elle se déguise en homme pour accéder aux études de théologie. Mais après quand elle est amoureuse c’est la catha absolue. Rien n’est parfait. Mon meilleur souvenir : avoir échangé avec un vieux dominicain au pied du massif de la Sainte Baume toute une nuit sur ces questions-là ou un séjour chez un autre ancien, prof de théologie à Louvain la Neuve qui avait un sens de l’humour très proche de celui de M.Court ou des séjours dans des monastères pour le calme, la beauté des lieux et des chants et où on respectait mes retraits. J’allais peindre et dessiner dans les champs de lavande (aie les abeilles !) ou dans les forêts des hauteurs qui sentent la sève et le vent.
Rien n’est simple mais parfois quand on est vraiment dans l’angoisse, croyant ou pas, on se retrouve à prier et on ne se pose alors aucune question sur l’existence de Dieu. On l’envoie comme une bouteille à la mer….

bérénice dit: à

Ce qu’elle cherche ?

impressionner mais pas comme les peintres, sous-entendre mais pas comme les musiciens, menacer sans en avoir l’air, provoquer ceux qui savent certaines vérités, affirmer un pouvoir, tenter de l’exercer par pressions, afficher ses conquêtes, une malhonnêteté malhonnête, le coût de la vie d’une ménagère de moins de 50 ans, le moral déménage, une puissance de lecture et d’intégration, une compétence infinie à la compréhension, une saisie infaillible de toutes nouveautés et primeurs, étaler une bibliothèque digne de Babel, faire connaissance avec les auteurs, afficher un culot inédit en guise d’oeuvre d’art, allumer les projecteurs sur une projection d’affects, accuser, humilier, railler, moquer, insulter, abuser de la grossièreté comme d’un droit…faire preuve d’intelligence ( avec l’ennemi), d’esprit, de présence et surveillance, de goût , de finesse, de déglingue branchée.

D. dit: à

il faudrait que le prince Charles meurt,

en d’autres mots, qu’il perd la vie, quoi.

D. dit: à

Vous en faites des jolis pâtés aujourd’hui Bérénice.

D. dit: à

Je ne vous cacherais pas que j’ai envie de les écraser à coup de pelle en plastique vert fluo.
Vous n’allez pas pleurer ?

christiane dit: à

@Delaporte dit: 2 décembre 2017 à 15 h 35 min
Peut-être, je ne mets pas vos convictions en doute mais « chat échaudé craint l’eau froide ». Je me fais mon Dieu à moi et ça me va très bien. Pour le Christ dont je ne remets pas l’existence et la crucifixion en doute, je reste très dubitative sur la suite de l’histoire… mais elle est belle, un peu comme un conte de fées.

bérénice dit: à

des pâtés? c’est grave alors, je ne m’en rends pas compte, l’inconscience du mauvais jet!

christiane dit: à

@bérénice dit: 2 décembre 2017 à 16 h 00 min
J’espère que ce n’est pas moi que vous évoquez !!!

Delaporte dit: à

« un peu comme un conte de fées. »

Sauf que la crucifixion n’était pas un conte de fées.

bérénice dit: à

Christiane, non , quelle question! nous avons vraisemblablement des inimitiés communes .

christiane dit: à

@Delaporte dit: 2 décembre 2017 à 16 h 15 min
Certainement, pour lui comme pour les autres. Ce supplice atroce était répandu.
Quand j’écris : « un peu comme un conte de fées. », je pense à la Résurrection et aux apparitions, bien sûr. Là, je cale… Et vous vous y croyez ?

christiane dit: à

@bérénice dit: 2 décembre 2017 à 16 h 17 min
Ouf ! vous ne nommiez pas et nous étions en pleine discussion ! Je crois que votre portrait est incomplet. Parfois se glisse dans ses mots ou ses liens beaucoup d’intelligence, de sensibilité. Puis d’un seul coup elle dérape et on ne sait pas pourquoi. Quelqu’un me disait un jour : On est au moins trois : celui que l’on croit être, celui que les autres voient en nous, celui que l’on est vraiment et alors ici, c’est la débandade avec tous ces pseudos ! Je l’approche comme les chardons bleus des montagnes : ça pique et le cœur est beau.
Vous me passionnez tellement avec vos questions (comme si vous aviez touché un point sensible) que j’ai laissé la fenêtre ouverte. Il fait un froid de canard !

zerbinette dit: à

luc n. dit: 2 décembre 2017 à 15 h 57 min
“Esta foto de Robert Capa es un montaje”

(la photo représente un milicien tué le 5 septembre 1936)

Non, celle dont il s’agit ici c’est la photo avec les enfants.

Christiane : le clic droit se fait avec une souris. Et sinon:
« Dans la rue Peironcely, dans le quartier d’Entrevías à Madrid, il y a une humble maison qui a survécu à la guerre civile . C’est là que le photographe Robert Capa répète, à la fin de novembre 1936, ses premiers pas en tant que reporter capable de changer l’opinion publique. Sur cette façade en brique détruite par le feu ennemi, il a photographié un groupe d’enfants jouant et souriant dans les décombres. « Cette photo est un montage », explique José Latova, archéologue et photographe, chercheur qui défend la photographie en tant qu’outil archéologique. …/… La photo de Capa est la base documentaire essentielle qui légitime l’opération, même si le fondateur de l’agence MAGNUM – qui célèbre 70 ans de vie – a construit l’événement à sa guise. Entrevías était une zone militaire à la fin de 1936. Front pur. « Il n’y avait pas de civils là-bas, ils ont tous été expulsés. » « Pour entrer dans la zone, vous deviez demander un permis militaire. Robert Capa a emmené les enfants dans cette maison. Il a construit l’image. Et grâce à cela, il y a eu des associations, comme Red Socorro, qui a commencé à fréquenter les habitants de Madrid avec de la nourriture. …/… « La photographie de Robert Capa n’est pas importante pour cette maison. La chose importante est la maison pour les gens de Madrid, parce que c’est un symbole du plus humble de ces jours. Et cela n’a pas changé son utilisation. C’est un symbole de la souffrance des humbles quartiers . C’est la valeur de ce petit monument », explique l’archéologue. Ce qui est important, dit-il, c’est qu’en découvrant un tombeau égyptien, abandonné pendant 4000 ans, et qui parvient à connaître l’identité des enterrés, «nous rendons la vie éternelle». « Dans ce cas, la même chose arrive, nous avons sauvé la maison pour en faire un symbole ».

zerbinette dit: à

Christiane, ce lien est celui de la « photo montage » je vous en ait mis l’essentiel en français à 16 h 27 min.

Pour le premier lien, il s’agit de la conservation et du souvenir du patrimoine :

« La mairie de Madrid a démenti la démolition de la maison dans la rue Peironcely 10 dans le quartier de Vallecas, dont la façade avec des trous d’éclats d’obus a été immortalisé par Robert Capa pour montrer comment les civils ont également souffert des bombardements pendant la guerre civile. La raison de nier la démolition est, comme cela est expliqué dans le monde de la mairie, que le propriétaire du bâtiment « n’a pas encore produit tous les documents nécessaires et le temps ne répond pas aux exigences » pour démarrer le dossier administratif correspondant. Le propriétaire du bâtiment, Luis Santiago Barrena Iturbe, a annoncé vendredi dernier que son intention était de démolir le bâtiment, de sorte que les familles qui y vivent – 21 adultes et 14 enfants – seraient laissées dans la rue. Comme les voisins l’ont dit à Europa Press, Barrena a confirmé que la démolition partielle de la propriété commencerait à la fin du mois d’octobre. Le propriétaire a rendu visite à chacun des locataires de la propriété pour les informer personnellement de leur intention de démolir le bâtiment dans les deux mois et demander leur expulsion.
José María Uria , coordinateur Salva Peironcely Platform , une organisation formée par les différentes entités culturelles pour sauver l’identité du bâtiment, qu’ils considèrent comme « une icône universelle d’horreur de la guerre » – a expliqué à ce journal que « cette paralysie momentanée est une cause de joie, car elle met un terme à une catastrophe qui semblait imminente, mais nous restons vigilants, car cela ne signifie pas qu’il n’y a pas d’autre demande de démolition qui réponde aux exigences.  » Uria souligne que « les bureaucrates d’expulsion sont toujours valables et, si rien ne change, à la fin de décembre ils devront partir, c’est un drame humain ».Par conséquent, à partir de la plate – forme , ils demandent à la Ville « qui répond aux promesses » , « y compris le bâtiment dans le catalogue des produits et des aires protégées – ce qui conduirait à rester comme un symbole et un héritage de ce qui était arrivé et procéder à relogements des voisins, parce que la situation est dramatique.
Les familles qui vivent dans le bâtiment photographié par Capa payer entre 350 et 400 euros pour les planchers entre 17 et 24 mètres carrés, mais sont « inférieurs aux normes » avec « humides, les rats et les mauvaises conditions d’hygiène » dénoncées à de nombreuses reprises.La plate-forme rapporte également que le propriétaire a couvert les trous d’obus dans la façade avec du plâtre.

La plénière municipale du 20 juillet a approuvé à la majorité une proposition du PSOE-M d’inclure cette propriété dans le Catalogue des biens protégés et de la conserver dans le cadre du patrimoine historique de la ville. Cette proposition a également demandé d’améliorer les conditions d’habitabilité de la propriété. Comme indiqué par le conseil municipal, les deux actions sont «en cours d’étude….

Comme indiqué par Espinar, le conseil municipal de Puente de Vallecas peut paralyser cette démolition pendant trois mois , une période dans laquelle la ville pourrait aller de l’avant pour le protéger…etc

Pablo75 dit: à

@ Pat V

« mais la virtuosité, ici exceptionnelle, ne fait pas l’inventivité ou l’innovation en peinture! […] C’ est vrai, Cézanne lui aussi ne peint pas bien, mais alors quel saut pictural ! Et Picasso, c’ est l’ exemple même de la virtuosité remise à sa juste place (à 16 ans il pouvait continuer sur sa lancée virtuose) face à l’ inventivité des formes nouvelles. »

Closer vous a très bien répondu, je trouve. Il n’a oublié qu’une chose: les critères que vous employez pour juger la peinture en général et Zorn en particulier, c’et-à-dire « l’innovation ou « l’inventivité des formes nouvelles », ce sont des critères actuels, et donc pas du tout absolus. Dans 50, 100, 200 ans ils auront été oubliés. Ils se basent surtout dans la notion de « progrès », qui est un concept né au XVIIIe avec la révolution industrielle.

Mais pourquoi le progrès, la nouveauté sont des valeurs qui permettent de juger l’art mieux que la technique artistique ou « la maîtrise parfaite de son art »? Pourquoi un art doit évoluer?

Le vrai critère de l’art, comme le montre toute son histoire, n’est pas du tout « l’innovation » ou « l’inventivité des formes nouvelles », mais la Beauté. Ce qui nous frappe aujourd’hui en regardant de l’art chinois, grec, romain ou égyptien ce n’est pas le fait d’être innovant (on est incapables de le dire et on s’en f.out pas mal) mais sa beauté. Si Bach est le plus grand compositeur de tous les temps, c’est par la beauté de ses oeuvres et non par son « inventivité des formes nouvelles » – il n’en a inventé aucune et déjà à son époque on lui reprochait son utilisation des formes anciennes qui n’étaient plus à la mode. Tous les compositeurs à la mode à son époque ont sombré dans l’oubli, alors que lui, avec ses fugues, ses cantates, ses passions, ses formes « viellottes » mais « remplies » de beauté unique, continue de combler les mélomanes. Il est à parier que les « inventeurs de formes nouvelles » en musique, au XXe siècle, comme Boulez ou Cage, seront totalement inconnus dans 100 ou 200 ans, alors que Bach sera toujours écouté, comme Zorn sera beaucoup plus estimé que Duchamp, Malevitch ou Tapies, qui auront disparu des musées.

Autrement dit, la postérité nous montre que ce qui reste en art, en littérature ou en musique c’est la beauté du « fond », no l’innovation formelle. Ceux qui, comme vous, faites de l’inventivité ou l’innovation un critère absolu, vous ne faites qu’idolâtrer le Temps. Alors que l’essentiel est la Beauté, qui est intemporelle.

luc n. dit: à

zerbinette dit: 2 décembre 2017 à 16 h 27 min

luc n. dit: 2 décembre 2017 à 15 h 57 min
“Esta foto de Robert Capa es un montaje”

* * * *

pardon, je vous répondais à propos de ce que je croyais être les accusations de montage, portées contre la photo du milicien

Pablo75 dit: à

J’ai du mal à comprendre que vous lisiez et commentiez les éructations de plus en plus incohérentes de la Tarée des Bois, dont la folie a l’air de s’aggraver de semaine en semaine.

bouguereau dit: à

(on est incapables de le dire et on s’en f.out pas mal)

hallons..hon en retrace souvent bien l’estoire et les époques et donc les innovations..on en est telment friand c’est cqui date le plus vite..et si même certains « noms » de « créateurs » sont resté il n’est pas une haventure ‘hindividuelle’..papate c’est un bourgeois à table basse havec bouquin havec nom dessus pédro..c’est phinito tout ça..dis zy qutu les trouves a 4€cinquante chez qui tu sais

bouguereau dit: à

A vrai dire, lui et sa femme Kate suent l’ennui à haute dose

..quekfois ça accouche d’une souris dlalourde..faut savoir hinnover haussi..ça marche pas toujouirs au premier..la première fois

bouguereau dit: à

Je me fais mon Dieu à moi et ça me va très bien

mon cul

bouguereau dit: à

Le chromosome Y a remplacé la mâchoire fuyante, les oreilles décollées et le front de travers. Et c’est ainsi que le nommé Alain Bauer, grand copain de Sarkozy et de Manuel Valls, a pu se voir créer rien que pour lui au CNAM une chaire de criminologie, on n’en sort pas…

la justice est haussi de classe..qui osra dire le contraire..certainment pas édmond burque

bouguereau dit: à

cette photo est trop forte

si c’est la photo..tout va bien

Delaporte dit: à

« Et vous vous y croyez ? »

Ce n’est pas facile d’y croire, mais pourquoi se refuser ce privilège, qui est donné à une élite ?

bouguereau dit: à

fais pas ta surcrème de jéruzalème dlalourde

bouguereau dit: à

Meghan ferait une reine impayable, aimée de ses sujets, en tout cas beaucoup plus que la commune Kate, qui est morne et sans fantaisie

qu’est ce que toi ‘le représentant de l’estrème gauche française’ et luberterminator du boulot en a tant que ça a fout dlalourde..pourquoi ce trope?

christiane dit: à

Oh, merci, Zerbinette.
C’est moche cette histoire d’expulsion et c’est bizarre cette photo où Capa aurait fait poser des gamins. D’autant plus étrange que je pensais à des manipulations entre fond et personnages. On ne saura jamais… Des familles vivant dans des ruines, dans les pays en guerre il y en a tant…
Je me souviens, un jour ancien, d’un commentaire de P.Edel parlant du bombardement incompréhensible du Havre par les alliés et des dégâts humains et matériels de ce raid dans la ville.
J’y suis allée , il y a deux ans pour voir une expo sur les impressionnistes. C’est une drôle de ville, tout en béton, un peu froide.

Pour la souris et le clic droit , je sais faire mais cela ne déclenchait pas la rubrique traduction. Merci donc de m’avoir mis les deux textes en français.

christiane dit: à

Bouguereau – 17h16
Arrêtez de copier sur Zazie, même si cela plaît à Queneau.
Je crois que tous les croyants font la même chose. En France, dans d’autres pays, j’ajouterais bien que les saints (qui sont priés autant que le bon dieu) transforment le monothéisme en polythéisme. Un peu de superstition aussi dans des fêtes mi païennes, mi-religieuses : les feux de la saint Jean, le buis du carême, les œufs de Pâques, les processions…

christiane dit: à

@Delaporte dit: 2 décembre 2017 à 17 h 35 min
Le dernier mot gâche tout. Ça fait secte…

JAZZI dit: à

« cette photo est trop forte »

Probablement, luc.n. Sur cette image, il n’y a plus d’adultes, juste des enfants livrés à eux-même dans un monde en ruine. Finit de rêver !

JAZZI dit: à

La municipalité de Madrid n’est-elle pas assez riche pour faire de la maison en ruine immortalisé par Capa, un lieu de Mémoire en 3D de la guerre civile espagnole ?

luc n. dit: à

JAZZI dit: 2 décembre 2017 à 17 h 55 min

« cette photo est trop forte »

Probablement, luc.n. Sur cette image, il n’y a plus d’adultes, juste des enfants livrés à eux-même dans un monde en ruine. Finit de rêver !

* * * *

ce que tu nous dis là, JAZZI, est hélas vrai aussi de la première photo. Cette image abolit la frontière entre l’enfance et l’âge adulte, et l’atroce réalité de cette petite fille à la jambe amputée ne fait qu’amplifier celle des enfants auxquels on a volé leur enfance et qui, pour un bon bout de temps en tout cas, ont fini de rêver

JAZZI dit: à

Oui, luc n., c’est pour ça que je la trouve meilleure. Sans artifice. Vraie !

Luc Nemeth dit: à

bouguereau dit: 2 décembre 2017 à 17 h 20 min

…/ la justice est haussi de classe..qui osra dire le contraire..certainment pas édmond burque

* * * *

pour avoir eu moi-même affaire à cette justice qui porte encore le poids, quoi qu’en disent des universitaires stipendiés, d’un simulacre d’épuration qui fut de toute évidence insuffisant à la Libération : j’aurais aimé pouvoir ici apporter des précisions… Mais, malgré la capacité de garder mon sang-froid en « toutes » circonstances qui pourrait m’être reconnue : je me sens absolument incapable de m’exprimer sur ce point, en des termes autorisés par la loi

Paul Edel dit: à

Christiane bonjour, vous affirmez dans un post à propos de photos de guerre : »Celle de Capa appartient à un temps où lui reporter saisissait sur le vif de vrais évènements, sans tricher. « Il faut nuancer. votre affirmation « sans tricher » puisque, récemment à l’occasion des commémorations de 2014 , sur les plages normandes, le journal « Ouest France » a publié des photos d’époque des villes normandes (prises par l’armée américaine) ,bombardées en juin ,juillet et aout 1944. On a retrouvé des enfants de juin 1944 ,devenus des personnes de 7 7 ou 80 ans qui avaient été manipulés et guidés par les services photo de l’armée américaine (moyennant chocolat et bonbons et sucre et café pour les parents…) et les services photo les avait juchés sur des ruines en hauteur pour donner un impact émotionnel plus fort aux photos. Les services de l’armée américaine ont aussi recouru à des mises en scène de paysans normands » trinquant joyeusement »avec des » vaillants libérateurs » avec sourires unanimes. Paysans choisis pour leur moustache et leur coté sympa bedonnant et des femmes en tablier et sabots très couleur locale ..Ne pas être trop naïf quand même…
Les bombardements alliés avaient détruit de 40 à 70% certaines villes normandes et semé la mort chez les civils..(Caen,par exemple où vivaient mes parents et grands-parents). Vous imaginez une ville comme Caen incendiée, écroulée, rasée complètement en son centre, le quartier du port et de la gare transformés en désert de pierres.. Avec des centaines de morts en quelques nuits, des équipes de secours débordées , des milliers de blessés ou des traumatisés refugiés dans l’église Saint Etienne et quelques médecins complètement dépassés , à cours de médicaments .. Ces bombardements furent répétés en juillet Aout, alors qu’il ne restait qu’une poignée e soldats allemands( une garnison de pas plus de 300 soldats je crois dans la ville). Chaque habitant de Caen était partagé et ne savait plus s’il devait pleurer comme un veau devant sa maison, son appartement ,son quartier détruit avec des parents blessés, des voisins morts, ou traumatisés, ou rire comme une vache, parce que les Allemands déguerpissaient et que le grand jour « J » était enfin venu.
Pendant vingt ans, j’ai entendu des conversations à table, ou dans les cafés de la ville tres ameres à l’encontre de ces bombardements Alliés, avec bombes incendiaires lancées de si haut qu’elles tombaient sur les bâtiments signalés avec immenses croix rouges déployées sur les toits. .Notons ce détail terrible que les tracts lancés en juin 44 par l’aviation Alliée, prévenant les civils des prochains bombardements et les invitant à quitter la ville, ces milliers de tracts furent dispersés en haute altitude un jour de grand vent… le résultat ? Ils s’envolèrent vers la mer . Ceux qui purent les lire ces tracts (notamment les maires, les pompiers, les chefs d’ilot, les responsables et les autorités de des petites villes côtières ) ne crurent pas un instant qu’une aussi grande ville comme Caen serait pulvérisée de cette manière puisque les armées allemandes n’étaient pas là..mais serait aux aguets dans le bocage et ces haies touffues .

luc n. dit: à

Paul Edel ce que vous venez de rappeler n’est que trop vrai hélas mais on peut difficilement mettre sur le même plan les photographes des services de propagande, qui ont toujours plus ou moins été ce qu’ils sont, et ceux qui -dans les conditions de liberté qui leur étaient consenties- persistaient à vouloir faire leur travail

D. dit: à

En respectueux hommage à la famille impériale de Russie sauvagement assassinée le 17 juillet 1918 et à leur courageux et fidèles serviteurs qui les ont accompagnés dans la mort, Dr Evgueni Sergueïevitch Botkine, Anna Stepanovna Demidova, Alekseï Egorovitch Trupp et Ivan Kharitonov.

Alexis Nikolaïevitch de Russie avait 14 ans; Anastasia Nikolaïevna de Russie en avait 17; Maria Nikolaïevna de Russie, 19; Tatiana Nikolaïevna de Russie, 21; Olga Nikolaïevna de Russie, 23.

Honte éternelle aux faction bolchéviques qui ont perpétré cette abomination.

http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/8/83/Ww_nicholas_01.jpg

JAZZI dit: à

Vous diriez quoi, Paul, à propos de ces deux photos ?

Delaporte dit: à

« Le dernier mot gâche tout. Ça fait secte… »

Les « happy few » apprécieront…

Paul Edel dit: à

Jazzi je n’en pense rien des photos prises en Espagne… car je ne sais pas dans quelles conditions elles ont été prises, heure,date, jour,témoins,etc.
En ce qui concerne les photos d’enfants normands ,par exemple, à Saint LÔ -ville martyre- photos devenues célèbres, on connait tout de la mise en scène par les parents,les enfants devenus grands à l’époque,des témoins retrouvés par le journal.

closer dit: à

Mon grand-père est mort dans un bombardement allié sur une ville de l’est de la France.

On a tout de même du mal à leur pardonner, malgré les sacrifices que leurs troupes ont endurés aussi.

La légende familiale veut que les anglais étaient plus soucieux des pertes civiles et descendaient plus bas en altitude en prenant des risques pour mieux cibler les objectifs militaires, alors que les américains faisaient plutôt du « carpet bombing ».

Quelqu’un peut confirmer ou infirmer?

Paul Edel dit: à

Luc, bien sûr,vous avez parfaitement raison de faire la distinction..mais il y avait aussi de remarquable photographes de presse « indépendants », travaillant pour des agences anglaises ou américaines , qui savaient admirablement « composer » des photos émouvantes achetées par des magazines genre « Life », entre autres…ce qui m’a fasciiné c’est que des témoins des bombardements de Caen m’ont tous affirmé qu’il y eut une série de bulldozers USA qui ont nivelé le quartier saint -jean de caen, abattant ce qui restait des monastères,de porches anciens,repussant des statues intacten ,écartant sans ménagement les équipes d’urgence encore en fouilles pour retrouver des cadavres… aucune photo -témoin de ça, ni d’un amateur ni d’une agence.Mystère.

JAZZI dit: à

Je sens comme une grande réticence chez toi à propos des photos de guerre, Paul. Et on comprend bien la raison. S’agissant de la guerre d’Espagne, la diffusion médiatique a beaucoup comptée dans la vision que l’on en a aujourd’hui, à travers les livres, les films et les photos. Mais ici, Passou explique que l’histoire est racontée par les vaincus ?

Paul Edel dit: à

Jazzi, réticent? non.travailler avec un service photos rend prudent.

christiane dit: à

Bien sûr, Paul, c’était de Caen dont vous parliez (J’ai dit Le Havre par erreur). Vous aviez donné ce témoignage terrible paru en 1985.
en préambule vous écriviez : « … … j’ai donc grandi dans une carcasse de ville, dans un gouffre, dans un chantier. Trente ans plus tard, les bâtiments sont cubiques, les lampadaires, le soir, éclairent des jardins d’enfants. Alors j’essaie de comprendre… »
On retrouve ces souvenirs dans votre livre Jeunesse dans une ville normande (Seuil)
En préambule vous écriviez : « … … j’ai donc grandi dans une carcasse de ville, dans un gouffre, dans un chantier. Trente ans plus tard, les bâtiments sont cubiques, les lampadaires, le soir, éclairent des jardins d’enfants. Alors j’essaie de comprendre… »
Je tourne les pages. voilà, c’est là :
« Une ville, une simple ville va être bombardée. Des gens vont disparaître. Ce sont des gouttes de pluie sur une vitre, un immeuble qui devient mou comme de l’eau, quelque chose qui s’étoile avec du sang, du vrai sang salé (…)
Une fois de plus, les bombes volent dans le ciel et restent calmement suspendues avant de se précipiter vers le tambour des toits. Le silence est tout à fait émouvant, il dure un laps de temps très court puis tout devient chaud, brûle et déforme. De la paille flambe sur un parquet. Un mur devient un trou de ciel bleu, une route se met à vibrer. La plaine n’a jamais eu si chaud. Haleine qui noircit le pare-brise. Il y a des arbres qui forment des torches face au soleil, des intérieurs de tramway éclatent comme des broussailles.
Sifflements aigus. Pétarades de munitions. Roulements de grosse caisse de la D.C.A., puissants jets de terre sur la véranda. salle à manger ensevelie avec son mobilier Henri II. L’époque se mêle de boue et de ciel bleu, de lames de parquet et de vaisselle fleurie, de morceaux de douille et de bagages carbonisés. (…) Il y a des portes-fenêtres qui s’ouvrent toutes seules. Magie du cinéma. Il y a un interminable tintement de verre cassé qui tombe en pluie des étages supérieurs et rebondit sur les tôles ondulées d’un hangar. Déménagement mortel. Chemises froissées qui drapent la cime d’un hêtre, morceaux de bakélite du téléphone ou pommes de terre qui finissent de rissoler sur le capot d’une voiture.
Ce n’est rien au fond. L’histoire du monde en a vu d’autres. Quelques lignes dans une encyclopédie. Un après-midi de juillet. Un point fumant dans le ciel bleu. (…)
Villes bombardées. Eh oui. Quelques taches rouges sur les banquettes d’une voiture arrêtée au milieu de la chaussée. Un pied de femme se promène tout seul sur les vagues. Un médecin qui n’a plus de mâchoire mais ne le sait pas encore.
Il faudrait revenir calmement sur cette époque. Bien sûr, les gens , cela existe, dans les villes. Cela vit, boit, mange du gruyère, balaie une salle de classe, range des bouteilles, tressaille dans le sommeil ou se branle contre une porte. Bien sûr, il faudrait savoir dans quelle direction vont les évènements, expliquer, justifier, commenter.
Il n’empêche. C’est une ville qui somnole dans le bleu tendre et l’or fin d’un après-midi de juillet. (…)
J’entends un historien dire tranquillement, dans une émission télévisée : oui, bien sûr, les hommes souffrent atrocement. »

Ce fragment du livre me bouleverse toujours autant, justement à cause de cette simple et bonne vie fracassée.

pour le trucage des photos, je suis abasourdie…

christiane dit: à

Désolée pour le préambule copié deux fois et la fin en italique.

Paul Edel dit: à

Sur la manière de « lire »et de légender certaines photos, voilà un autre problème, passionnant. Il y a des faits surprenants. Par exemple, on s’en souvient qu’il y eut souvent des reportages dans les magazines pour capter l’ambiance de Mitterrand en vacances, dans sa maison de Latché, dans les Landes. Le président entouré de ses amis socialistes, le Président tapotant les deux ânes dans le pré voisin, sous le regard de ses invités. Dans les journaux, on a vu plusieurs photos des tablées d’amis relativement décontractés, mais respectueux, autour du président Mitterrand. Fin de repas. Personne n’a légendé complétement une photo d’une de ces tablées sympas avec l’intégralité des noms des présents autour de la table. Il y avait pourtant un curieux invité : grand, élégant. Il s’appelait René Bousquet. Il a fallu le livre de Péan pour qu’on redécouvre sa présence et l’identité de cet élégant invité sur les photos. Curieux, non ?

Sergio dit: à

closer dit: 2 décembre 2017 à 19 h 10 min
les américains faisaient plutôt du « carpet bombing ».

Idem au Vietnam

Sergio dit: à

Les plus fous, ceux qui descendent le plus bas, sont encore nos pilotes, les français…

Sergio dit: à

Les Français

closer dit: à

Tu ne réponds pas à ma question Sergio…

Delaporte dit: à

« Il a fallu le livre de Péan pour qu’on redécouvre sa présence et l’identité de cet élégant invité sur les photos. Curieux, non ? »

Pas tant que ça. En général, les journalistes n’en savent pas plus que leurs lecteurs. Même le truc qui va faire pschitt, ils l’ignorent. Ils sont ignorants. Cela nécessite un Péan un Péan, qui fait des recherches, qui trouve quelque chose… et qui ose le publier, contrevenant aux relations « securit » entre le pouvoir et les journalistes. Ce qui n’est pas donné à tout le monde.

JAZZI dit: à

En somme, on peut dire que Pierre Péan a condamné à mort René Bouquet !

JAZZI dit: à

Bousquet !

Pablo75 dit: à

@ Jazzi

« La municipalité de Madrid n’est-elle pas assez riche pour faire de la maison en ruine immortalisé par Capa, un lieu de Mémoire en 3D de la guerre civile espagnole ? »

Elle a interdit déjà sa démolition:

« El Ayuntamiento de Madrid expropiará la casa de Vallecas que fotografió Robert Capa. Tras denegar la licencia de derribo al dueño del inmueble de Peironcely, 10, Urbanismo da el primer paso para proteger las viviendas de la Guerra Civil. »

Et veut protéger d’autres maisons de la même époque. Mais de là à en faire un lieu de mémoire… (Madrid a une dette de plus de 3,5 milliards d’euros).

http://www.abc.es/espana/madrid/abci-ayuntamiento-madrid-expropiara-casa-vallecas-fotografio-robert-capa-201710251129_noticia.html

Delaporte dit: à

En fait, il aura suffi qu’il se suicide si spectaculairement pour que Slobodan Praljak devienne un héros. Contre-performance absolu du TPIY !!!

« Malgré la confirmation de sa condamnation pour sa participation à « une entreprise criminelle commune » d’épuration ethnique aux dépens des Bosniaques en 1993 et 1994, Slobodan Praljak, ancien haut responsable militaire des Croates de Bosnie, a été salué en héros par de nombreux Croates, en Bosnie comme en Croatie. »

Delaporte dit: à

Un hommage a même été rendu à Slobodan Praljak par la TV de son propre pays :

« De son côté, la Télévision nationale croate (HRT) a rendu vendredi à une heure de grande écoute un hommage à Slobodan Praljak, diffusant un film réalisé en 1989 par cet homme, « Le retour de Katarina Kozul », l’ histoire d’une jeune veuve d’Herzégovine qui émigre en Allemagne. »

Bloom dit: à

« Alcohol, taken in sufficient quantities, may bring about all the effects of drunkenness ». O Wilde
Le cyanure, absorbé en quantité raisonnable…

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