Est-ce bien maisonnable ?
C’est à se demander pourquoi les plus pointus théoriciens de la littérature perdent leur temps en thèses et colloques à catégoriser les écrivains à travers courants et écoles, puis à les étiqueter en les rangeant dans des tiroirs. Ce qui est bien pratique mais il y a mieux. Cela appert du savoureux livre de Régis Debray Où de vivants piliers récemment publié par Gallimard. A l’en croire, ils sont en fait de deux sortes : les écrivains « maisonnables » et les autres. Oublions ces derniers, les malheureux, et penchons-nous sur le cas de ceux en l’honneur desquels Debray a créé cet épatant néologisme qui a dû laisser pantois le ministre délégué chargé de la Ville et du Logement.
Il l’avait déjà utilisé en 2016 lors d’un discours sur la laïcité au motif que, les religions offrant une maison, la République se devait d’en faire autant ne fut-ce que symboliquement. Dans son nouveau livre donc, il y revient au chapitre « Maisons » qui s’ouvre par cette phrase à caractère de maxime bien tempérée :
« Il est raisonnable de se rendre maisonnable ».
Entendez par là que Stendhal, Malraux, Sartre et tant d’autres sont des SDF car ils échappent au pèlerinage littéraire. Impossible de compléter et enrichir notre intelligence de leur œuvre, voire d’en stimuler la lecture s’agissant des collégiens et lycéens, en se rendant chez eux et en les visitant dans leur cadre intime.
Ces trois écrivains errants n’ont pas la chance d’un Victor Hugo dont les appartements de la place des Vosges et la maison de Guernesey attirent les foules ; mais n’allez pas le chercher avenue Victor-Hugo où il recevait dans ses dernières années des lettres libellées « Monsieur Victor Hugo, en son avenue, Paris XVIème » car c’est là que vous avez le plus de chance de le trouver absent.
Le lecteur familier d’une œuvre a le sentiment de « marcher dans le motif » comme disaient les impressionnistes du paysage. Son imaginaire est mis à l’épreuve pour avoir beaucoup rêvé ce lieu avant de le fouler. Car il n’y a pas que la maison, son agencement, son acoustique, ses meubles et bibelots ; il y a aussi sa couleur dominante, les odeurs de ses différentes pièces et surtout les vues depuis ses fenêtres.
Régis Debray voit juste lorsqu’il décèle chez les pèlerins littéraires que l’on voit processionner malgré l’été caniculaire à la Vallée-aux-loups (Hauts-de-Seine), ou grâce à lui si Chateaubriand avait la clim, le lointain reflet l’écho à peine assourdi de ces écrivains débutants qui rendaient visite au grand écrivain afin de s’y faire adouber (le jeune Mauriac chez Maurice Barrès en fut l’archétype). Rien de plus fétichiste que de toucher du regard des morceaux de la vraie croix à travers les manuscrits, la canne, le chapeau de Zola à Médan. Ou par la grâce du lit où a dormi Marcel Proust chez sa tante Léonie à Illiers-Combray et où, on peut rêver ou délirer on ne fait même que cela lorsqu’on visite, subsistent peut-être encore des miettes de ses madeleines préférées. Lorsqu’on s’y rend, on va passer la journée « chez Cocteau » à Milly-la-forêt , « chez Colette » à Saint-Sauver-en-Puisaye, « chez Aragaon et Triolet » au moulin de Villeneuve. A croire que chacun d’eux nous y a personnellement invité et accueilli. Si c’est un substitut, espérons que cela ne dispensera pas de découvrir ses livres derrière leur auteur et que « l’in situ ne tuera pas l’in-folio ».
Ces lieux dédiés (et comment !) sont désormais si nombreux qu’ils se sont organisées au sein d’une Fédération nationale des maisons d’écrivains et des patrimoines littéraires. En 1996, Michel Melot se vit même confier une mission de réflexion et de proposition sur le sujet (son rapport fit date). Certaines maisons sont des splendeurs telles la Villa Arnaga d’Edmond Rostand dans le Pays-Basque, le château de Monte-Cristo d’Alexandre Dumas sur la colline de Port-Marly. Mais elles ont toutes en elles, de la plus modeste à la moins sobre, ce quelque chose qui les distingueront toujours des musées : un supplément d’âme. Pour avoir été habitées, elles sont encore hantées par la présence d’un mort illustre dont l’œuvre nous parle encore longtemps après. C’est leur point commun à toutes avec un autre : l’absence d’un certain désordre, lequel devait y témoigner de la vie autrefois.
La maison parisienne de Balzac sur les hauteurs de Passy, pour n’être pas la plus spectaculaire, est l’une des plus attachantes d’autant qu’elle met en valeur la Comédie humaine qu’il corrigea entre ces murs. Certains lecteurs arpentent ces lieux, qui jouissent d’un jardin au calme inégalé, avec une telle solennité qu’ils doivent les considérer comme sacrés. Un air de gravité doit marquer leurs visages lorsqu’ils découvrent les seules maisons encore visitables d’un certain nombre d’écrivains de l’autre siècle de Verlaine à Blondin : les bistros de Saint-Germain-des-Prés.
(« Maison de Victor Hugo place des Vosges à Paris » photo D.R.)
913 Réponses pour Est-ce bien maisonnable ?
@ ô le gentil papier. Hommage à chère Colette, corrigeons please, une petite erreur sur Saint-Sauver-en-Puisaye, – et rajoutons au tableau un hommage à l’amie George Sand à Nohant… On n’en finirait pas d’écrire ta chanson maisonnable.
Bien merci, Régisse.
Suite du fil d’avant.
La poésie et la musique iraniennes sont au firmament pour moi , Baroz.
Avec Hafiz, Saadi Shirazi, l »ustad, le maître, l’auteur du Bustan, un des plus grands recueils de poèmes de l’histoire.
Nous avons à la maison de véritables merveilles d’Iran, livresques et autres. Je n’ai pas pu assister au mariage de mon ami JP à Téhéran il y a 5 ans et le regrette vivement. Car c’est devenu no go area….
Je le remets JJJ, c’est trop bon…
On va encore m’accuser d’anti macronisme primaire et de sympathie pour l’extrême, que dis-je, l’ultra, droite!
Au fait, on attend toujours l’instauration d’une dictature en Italie…On nous aurait menti?
Les poètes n’ont pas de maison.
La rue est leur royaume.
Baudelaire habite aujourd’hui au cimetière du Montparnasse…
Merci Passou; j’aime beaucoup ces lieux où l’on sent encore la présence de vos illustres devanciers.
A propos de Proust j’ai entendu le maire Cabourg évoquer l’inauguration d’une « maison du temps retrouvé ». Ce n’est pas vraiment une maison d’écrivain au sens propre, mais ça m’a l’air d’être un bijou!
« Située au cœur de la Ville de Cabourg, la Villa du Temps retrouvé est un lieu consacré au patrimoine de la Côte fleurie, à l’imaginaire de Marcel Proust, et aux cultures de la Belle Époque. Une villa pour mieux comprendre ce temps suspendu entre deux siècles, entre deux guerres, entre deux mondes, un temps déjà moderne mais pas encore contemporain, qui avait Paris pour centre du monde l’hiver, et les stations balnéaires dont celles de la Côte fleurie, l’été. » (extrait du site)
Pour plus de détails:
Je trouve généralement sinistres ces maisons-musées d’écrivains, et les chambres de Proust ou de Paul Léautaud à Carnavalet m’emplissent d’effroi !
Les ateliers de peintres, c’est plus vivant.
Et encore…
Quant aux lieux touristiques pseudo proustiens, qui fleurissent à loisir, je ne les supporte plus !
sœurs Bronte, en dit plus long sur les conditions de production d’une œuvre inégalée que toutes les bavasseries littéraires.
La maison de Jean Jacques à Montmorency,avec son observatoire d’où il écrivit L’Emile.
La petite-amie dd grès rouge où vécut le seul poète dont se réclame encore aujourd’hui une nation entière
« Est-ce bien maisonnable ? »
Non !
(Beau titre pour un marronnier d’été)
Non jazzi, Baudelaire est aujourd’hui une âme désespérée errante qui risque l’Enfer au jour du jugement dernier.
Et je le regrette.
Il faut dire les choses exactement comme elles sont.
POUR SALUER LA BELLE HELENE
Beau billet d’oubli. Merci, mon Prince, pour ce sujet sans aucun intérêt autre que personnel…
Et que dire des reliques de saints !
Pour ma part, je suis plus sensibles aux plaques des rues, sur les maisons où vécurent les écrivains et surtout la promenade des cimetières, qui sont de singuliers jardins !
https://www.lelezarddeparis.fr/cimetières
sensible…
Je suis sûr que, littérature bien à part, si un Enfer existe on y trouve une flopée de catholiques hypocrites.
Ouvre mon lien sur La Maison du Temps Retrouvé à Cabourg…Tu verras si tu n’as pas envie de prendre le premier train! Tu peux compléter en descendant, ou déjeunant, au Grand Hotel…
@ Je trouve généralement sinistres ces maisons-musées d’écrivains,
alors, pourquoi évoquer dans vos musées parisiens celle de Balzac, rue Renouard, ou autres, par exemple ?
@ closer, j’ignore de quoi on va vous accuser… Il en faut pour tous les goûts, hein. Et quand Marine sera là, avec pascalpraud@jdd.com comme ministre de la propagande, ça n’ira pas plus mal qu’avec l’Macron, comme le pensent beaucoup de gens. Non, Meloni ne ressemble pas du tout à Missoluni. Bàtave-ouh !
Est-ce bien « marroniable » ?
« alors, pourquoi évoquer dans vos musées parisiens celle de Balzac, rue Renouard »
J’ai également mentionnée celle de Victor Hugo, place des Vosges, JJJ.
Conscience professionnelle, oblige…
Et m’oblige à dépasser mes goûts personnels.
C’est ainsi que je suis allé voir « Barbie » au cinéma, moi aussi.
/// etmoi’j vous conseille de vous déporter en province, genre st laurent les tours dans le Lot, pour y découvrir, comme moi’j fin mai dernier, l’atelier musée de jean Lurçat, on n’y parle pas de littératures, mais on s’y sent pourtant très à l’aise, comme maisonnable. On y ressent son âme créatrice.
https://musees.lot.fr/atelier-mus-e-jean-lur-0
Je ne suis jamais allé voir la maison de Giono à Manosque, JJJ.
Contrairement à Christiane et probablement rose ?
Clopine aussi, il me semble…
St Sauveur en Puysaye n’a d’intérêt que Sido morte. Pire, il se trouvera dans l’Entre-deux-Guerres un marchand pour offrir cette maison à Colette, et elle n’y viendra pas. Pour le Musée Hugo, c’est pour l’essentiel des décors conserves par Paul Meurice et les héritiers Hugo, et remontés in situ, l’ Hôtel ayant subi la vente aux enchères de 1851. Cela ne l’empêche pas d’avoir fait rêver et d’ avoir formé des générations d’ Hugoliens. Enfin , il n’y a pas que Regis Debray, il me semble qu’un certain Camus, Renaud de son prénom, a commis de tres correctes « Demeures de l’ Esprit ». MC
Les maisons d’écrivains sont des coquilles vides.
En revanche, on les retrouve entiers dans leurs livres…
Je trouve qu’elle a un peu trop bon dos, la conscience professionnelle culturelle du lézard maisonnable. M’enfin, cela n’enrage que moi, vous savez, jzmn. Ne le prenez pas en haut-mal, hein !
(cf. un bon polar de Simenon, daté de 1933, nous signale paul edel pour se délasser des châtaigniers).
à quoi la rdl vous rétorquerait que debray-zay n’est pas très porté sur les tricks des grands remplaçants camusards… L’est plus politiquement corrb, maisonnablement fréquentab’.
Vous devriez visiter Giono à Manosque, avant de commencer à lire cet écrivain d’une seule traite. On en dit beaucoup de bien, on serait comme envoûté par son univers provençail, je ne sais pas, n’y suisj’amais allé, hélas, RPTV.
Pour la lecture de Giono c’est fait depuis longtemps, JJJ.
Non, je ne le prends pas mal.
Je n’aime pas systématiquement et à égalité tous les sites, monuments, personnalités… dont je parle dans mes guides.
Ni même les écrivains que je cite dans mes anthologies…
@ Les maisons d’écrivains sont des coquilles vides.
Pas du tout d’accord. On y sent leurs âmes séjourner, telle le chateau des Roches à Bièvres, rachetée et retapée par nos amis japonais.
https://www.bievres.fr/la-maison-litteraire-victor-hugo/
« On y sent leurs âmes séjourner »
Ou l’odeur de leurs vieilles culottes !
J’aime beaucoup la maison de Chateaubriand de la Vallée au loups à Chateney Malabry, JJJ.
Surtout pour les arbres de son jardin, plantés par ses soins.
Au moulin de Villeneuve, celles d’Elsa… à n’en point douter, quant aux slips de Louis, je n’en ai pas trouvé de traces olfactives, jzmn 🙂
Baroz ou l’inconstance.
Le presbytère de Haworth où vécurent les sœurs Bonté sœurs Bronte, en dit plus long sur les conditions de production d’une œuvre inégalée que toutes les bavasseries littéraires.
La maison de Jean Jacques à Montmorency,avec son observatoire d’où il écrivit L’Emile itou.
A Dumfries, la modeste maison de grès rouge où vécut le seul poète dont se réclame encore aujourd’hui une nation entière, Robert Burns.
Gloire aux écrivains pour qui la maison er le monde , ghore-bayre, comme l’écrit Tagore, ne font qu’un.
Moi itou j’aime bien la Vallée aux Loups, surtout les pépinières de Truffaut, où l’on découvre de superbes bonzaïs ciurconvoisins… Mais n’égaleront jamais l’arboretum de Chèvreloup au Chesney qui jouxte le parc de Versailles, où l’on ressent profondément l’empreinte de l’âme de milliers des touristes prolétaires anonymes du dimanche
https://www.arboretumdeversailleschevreloup.fr/fr
Bien trop petit et l’arriviste droitard
Closer
https://youtu.be/VzfrvfoM2Cs
C’est passionnant jusqu’à « les conditions que vous avez créées ».
Là, ça dérape.
En un, c’est vrai que ce qui caractérise Macron c’est son cynisme.
Je n’ai jamais vu, ouvertement, un président qui se fout autant de son peuple.
Les dernières émeutes ont mis en valeur son indifférence.
Et puis, tout est beaucoup plus compliqué : qui retourne aujourd’hui aux pays d’origine ?
Les maris.
Les enfants, quelques uns, à la recherche de leurs racines, pas tous.
Pas celles et ceux qui ont trouvé dans leur terre d’accueil des améliorations dithyrambiques de leurs conditions de vie.
Eux restent.
Bien sûr, laisser leurs ressources aux pays pillés (par la Chine aussi) mais c’est beaucoup plus vaste que cela. Tant que tu consommeras chez ton voisin, ce que tu gardes précieusement en stock chez toi pour plus tard (cf.les États-Unis d’Amérique) tu seras soumis au problème de l’immigration.
Supprimez dithyrambique.
Pourquoi habiter une vaste demeure de notre vivant alors que notre demeure éternelle après la mort est juste une étroite tombe ?
Pck l’espace c’est génial.
Mais non. Il n’a rien compris Sam.
Le paradis nous est promis. En l’attente, à la mort, nous vivons dans l’au-delà à une distance de Dieu (le vrai) semblable à celle où nous nous situions au moment de mourir.
Et si notre regret est sincère, notre supplication sincère, la prière des vivants pour notre âme, ardente, alors nous pouvons nous rapprocher de Dieu. Jusqu’au moment du Jugement dernier par Notre Seigneur Jésus-Christ. Ça ne me semble pas très compliqué.
Serge July dans Libé.
La mafia corse au Gabon et l’emprise de Total dans les pays africains.
https://www.liberation.fr/idees-et-debats/opinions/lagonie-de-la-francafrique-par-serge-july-20230806_HZCD5RNOTFDJTGNBL5BEOCZXAQ/
Les fantômes existent bien. Ce sont des morts, trop attachés aux choses terrestres et/ou aux vivants. Ils n’arrivent pas à monter vers Dieu. Généralement ce que l’âme n’a pas fait sur terre, elle n’y parvient pas dans l’au-delà. Il faut les aider par la prière. Mais certains sont restés tellement attachés à la terre que même la prière ne peut pas les sauver, alors même qu’ils savent pertinemment que Dieu existe et qu’il est infiniment bon et juste. Ceux-ci finissent normalement dans les flammes éternelles.
Je suis là pour dire la vérité, pas pour faire plaisir à x ou y et flatter les égos.
Certainement pas. Agissez comme vous l’entendez. Mais le temps est proche et Jésus vient. Ce sont deux certitudes absolues auxquelles personne n’échappera.
C’est sûr que laisser le champ libre en Afrique à Wagner et Poutine, c’est mieux, rose !
« Ça ne me semble pas très compliqué. »
C’est même d’un simplisme certain, D. !
Rose, je ne vous réponds pas sur le fond, il faudrait trop de temps. Mais sur l’Italie: ce pays a connu récemment des dirigeants d’une autre dimension que les nôtres. Mario Draghi a certes échoué pour des raisons de politique politicienne, de sa faute sans doute, mais sa personnalité et son intelligence de la grande politique étaient de trois pointures au-dessus de celles de Hollande et Macron réunis.
Quant à Georgia Meloni, j’adore son charisme, son énergie, son autorité (voir la video). Pour le peu que je sais de la politique italienne, il ne semble pas qu’elle ait fait beaucoup d’erreurs jusqu’à maintenant.
Pour saluer Federico Bahamontes, un grand écrivain de la route.
https://www.eurosport.fr/cyclisme/carnet-noir-federico-bahamontes-premier-espagnol-vainqueur-du-tour-de-france-est-mort_sto9735021/story.shtml
renato peut continuer à renier Dieu et de surcroit montrer du doigt les croyants.
S’il termine sa vie comme ça et se retrouve paralysé de la même façon dans l’au delà, les flammes éternelles lui sont promises.
Je précise que les vivants qui ont pu avoir seulement quelques secondes une vision de l’Enfer en sont sortis fortement bouleversés et ont radicalement changé leur vie.
Je ne viens pas là pour faire plaisir aux gens mais pour les avertir.
Faut arrêter les conneries avec Baudelaire etc… Baudelaire était un sombre lubrique mécréant dépravé consommateur de drogue, s’asseyant sur le Salut. Point barre. Et il le savait. On peut continuer à l’aider en priant pour lui. Dieu pardonne à qui demande sincèrement. Toute la difficulté pour l’âme est la prise de conscience et la réelle sincérité. Prise pour Baudelaire.
Priez pour Baudelaire.
J’en ai marre des flammes de l’enfer de D., qui ferait mieux de se chercher une Béatrice Dante, au lieu de nous casser les couilles à vouloir nous rapprocher de son dieu, alors que nous passons notre peu de temps terrestre à vouloir vivre notre vie merdique plutôt que de vivre notre mort parousique. -> cf. corrélats /Brrr /chatville/ Douille/ Endhives/ Tete de veau/ Bruti/ ravigote.
Janssen J-J dit: à
@ Claudio Bahia, Vous y figurez je crois, bravo ! Bàv,
Merci JJJ pour ce lien. Je ne connaissais pas cette revue littéraire (mais qu’est-ce que je connais vraiment ? si peu).
Ce recueil de poètes brésiliens semble vraiment très bien fait, et bilingue ! si j’ai bien compris!
Je ne connais pas tous les poètes mentionnés, mais mon préféré parmi ceux qui sont cités serait Izabela Leal. Elle a écrit un très beau poème en honneur au chamane Yanomami Davi Kopenawa
ps: j’ai recopié ici ce que j’avais posté à la fin du billet précédent; je fais partie de ceux « qui ne suivent pas »
closer dit: à
Je le remets JJJ, c’est trop bon…
Vous ne trouvez pas, Closer, que la colère lui va bien ? la colère la rend belle dirait-on !
comme Arletty sur le pont du canal Saint-Martin…..
tres drole pour moi;il y a quelques jours, je me suis fâchée avec un médecin qui fut aixois ayant d’abord évoqué l’un de ses confrères qui avait nommé sa maison(où il avait son cabinet ) »la devinière » d’après Rabelais, et comme il nommait GIONO. JE PRETENDIS RESTER DANS LE REGIONALISME EN NOMMANT ALBERT COHEN . AMI DE PAGNOL. EH BIEN NON? IL NE PARLA PAS DE LA MAISON DE Pagnol
https://www.tourisme-paysdaubagne.fr/tourisme-paysdaubagne/un-jour-une-histoire/experiences-dici/musees-marcel-pagnol/maison-natale-de-marcel-pagnol/, mais d’une moue dit « COHEN? LE JUIF » et comme une dame grimaçait en disant qu’il n’était pas tres connu; je lui dis à elle, la marseillaise qui prétendait éduquer, quue tout ce qu’elle prouvait, c’était qu’elle était ignorante puisque
https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/6/67/Plaque_Place_Albert_Cohen_-_Paris_XV_%28FR75%29_-_2020-12-17_-_1.jpg/170px-Plaque_Place_Albert_Cohen_-_Paris_XV_%28FR75%29_-_2020-12-17_-_1.jpg
au moins c’était presque « clair »!
Enfin ! «… un vieux guerrier endurci n’accepta-t-il de se convertir que s’il était sûr de finir dans l’Enfer vivant décrit par Gwyon : cela paressait mieux la place d’un homme ; et en entendant les références sanglantes de ce candidat plein de zèle (qui offrait d’ajouter le scalp de son menteur à sa collection, en manière de garantie)… »
William Gaddis, Les Reconnaisences
je croyais avoir envoyé la maison de PAGNOL. temps pis contre moi
https://www.tourisme-paysdaubagne.fr/offres/maison-natale-de-marcel-pagnol-aubagne-fr-2968454/
RESUME
Quand allez-vous comprendre, mes chers compatriotes, que Dédé l’Esprit Saint vient ici pour une seule chose, vous sauver ! Vous et votre âme tortueuse, fourbe et lubrique.
Il n’est pas d’être terrestre plus sage que Dédé la Joie dans la Foi ! La Foi de Dévot….
La maison d’Alessandro Manzoni :
https://i0.wp.com/www.linkiesta.it/wp-content/uploads/2020/10/07-66a0918.jpg?w=1280&ssl=1
« Lorsque Wharton annonce, en juillet 1906, qu’elle a pu visiter Nohant en automobile, la jalousie de James – qui rêve d’y aller depuis des années16 – déborde de ses lettres (2 juillet 1906) :
17 « I’ve really been for weeks in the disabled state, with the bleeding wound in my side, produced by (…)
« Depuis des semaines je suis réellement dans l’état estropié – la plaie saignante au côté – produit par le coup Parthian de votre dernière lettre – le javelot que vous avez lancé en partant, de cette vision indicible de Nohant dont la vision illuminée m’échappe si misérablement toutes ces longues années (sans moteur) […] la brume dorée de votre Nohant […] la toute première question dont je vous accablerai sera de votre aventure et impression de Nohant – dont je brûle et désire ardemment des détails. […] À penser que vous avez vu La Châtre ! […] Mais il [le javelot] restera là à m’empoisonner jusqu’à ce que vous écriviez – que vous imprimiez, “fassiez” le lieu, que m’envoyiez toute l’impression sous pression de publication imminente. Car vous le faites, vous l’avez fait. Vous ne pouvez pas ne pas le faire. Je meurs d’envie et je languis. Écrivez-moi que cet acte de piété est même déjà fait […]. Il n’y a, vous le savez, aucun récit (de l’impression du lieu) d’une autorité ou valeur quelconque à part celle de George elle-même. Com
ment vous avez dû tous les sentir [smelt]17 ! »
in
« Maisons-musées. La patrimonialisation des demeures des illustres
Dossier
Un « pèlerinage à l’oracle » : Edith Wharton, Henry James et la patrimonialisation de la maison de George Sand à Nohant »
https://journals.openedition.org/culturemusees/3819
Accueil >> – Visiter le Montfortois>> La maison de Blaise Cendrars (1887-1961) au Tremblay-sur-Mauldre
La maison de Blaise Cendrars (1887-1961) au Tremblay-sur-Mauldre
Par Emérance dans – Visiter le Montfortois le 5 Décembre 2012 à 12:00
A partir de 1923, Blaise Cendrars dispose d’une maison des champs au fond d’une sente sur la gauche avant l’église. Enterré à Paris, il est rapatrié au cimetière du Tremblay-sur-Mauldre en 1994. Sur sa tombe : La main coupée.
La maison est privée et n’est pas visitable
http://sautdeloup.eklablog.com/la-maison-de-blaise-cendrars-1887-1961-au-tremblay-sur-mauldre-a125683194
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La maison de Blaise Cendrars (1887-1961) au Tremblay-sur-Mauldre
Par Emérance dans – Visiter le Montfortois le 5 Décembre 2012 à 12:00
A partir de 1923, Blaise Cendrars dispose d’une maison des champs au fond d’une sente sur la gauche avant l’église. Enterré à Paris, il est rapatrié au cimetière du Tremblay-sur-Mauldre en 1994. Sur sa tombe : La main coupée.
La maison est privée et n’est pas visitable
http://sautdeloup.eklablog.com/la-maison-de-blaise-cendrars-1887-1961-au-tremblay-sur-mauldre-a125683194
@
ceci me rappelle mon inscription à L4EPHE O% IL M42TAIT DEMAND2 L4ADRESSE DE MES PARENTS
J’AI REPONDU/LA DERNIERE DEMEURE
excuse: où il m’était demandée l’adresse
Pourquoi le livre d’Évelyne Bloch-Dano « Mes maisons d’écrivains » est la plus magnifique invitation au voyage qui soit dans les demeures de nos auteurs préférés ?
Jean-Jacques Rousseau séjourne aux Charmettes avec Madame de Warens entre 1736 et 1742 où il découvre les plaisirs de la nature, s’adonne à sa passion pour la musique et poursuit son éducation, tant bien théorique que sentimentale, aux côtés de « Maman ».
Mais les Charmettes sont aussi vite devenues un véritable lieu de pèlerinage après la mort de Rousseau et la Révolution Française en 1789. Ainsi, au début du XIXe siècle, Georges-Marie Raymond, qui deviendra plus tard conservateur du Musée des Beaux-Arts de Chambéry, habite les Charmettes et décide d’ouvrir les portes de la maison aux visiteurs, connus ou plus humbles, et met en place un livre d’or que nombre de personnalités du monde entier ont signé, initiative qui se perpétue encore à ce jour.
Aujourd’hui, cette belle bâtisse au label « Maison des Illustres » a traversé les époques et reste marquée par le passage de l’éminent Rousseau. Vous pourrez profiter de cette atmosphère si spéciale et bucolique dans cette demeure historique qui a vu passer tant de personnages. Vous pourrez également profiter du jardin, entre les pommiers, les vignes et les diverses plantes, qui offre une magnifique vue sur Chambéry et ses montagnes environnantes.
https://www.chambery.fr/1128-la-maison-et-rousseau.htm
laissez-vous charmer par les charmettes avec Rousseau
, cette belle bâtisse au label « Maison des Illustres »
A propos de Davi Kopenawa; dans son livre écrit avec Bruce Albert (A queda do céu)il dit:
os brancos dormem muito, mas só conseguem sonhar com eles mesmos, soit à peu près: les blancs dorment beaucoup mais ne rêvent qu’entre eux.
Précision: pour Kopenawa, pour les Yanomami, le blanc est tout humain non indigène, qu’il soit Ukrainien, Russe, Mongol ou Nigérian.
Un jour, rendant visite à des descendants de la tribu Onandaga, localisés sur un territoire de 30 km carrés quelque part au sud de Syracuse, Etat de New-York, Kopenawa fait un petit discours et parmi ses reflexions, celle-ci:
(…). C’est ce que les Blancs veulent aussi faire avec nous et avec tous les autres habitant de la forêt du Brésil! C’est ce qu’ils font depuis toujours! Ils tueront tout le gibier, les poissons et les arbres. Ils saliront toutes les rivières et les lacs, et ils finiront par s’emparer de ce qu’il reste de nos terres. Ils ne laisseront rien en vie! Ils pensent que nous ne sommes pas des êtres humains et ils nous détestent tous autant! Pourtant, même si nous sommes d’autres gens qu’eux, nous avons une bouche et des yeux, du sang et des os, tout comme les Blancs! Nous voyons tous une seule et même lumière. Nous avons tous faim et soif. Nous avons tous la même pliure derrière les genoux pour pouvoir marcher! D’où leur vient donc cette volonté féroce de détruire la forêt et ses habitants?
Cette visite aux Onandaga date de 1991, il y a 32 ans de cela….
Et revenons aux livres: le français Chateaubriant avait visité ce peuple Onandaga en 1791
Les ateliers de peintres, c’est plus vivant.
Et encore…
C’est top, les ateliers d’artistes!
La maison Pierre Loti à Rochefort…?!
Et l’appartement de régis Debray à paris rue de … , ! 🙂
Paris..
Ni Wagner ni Poutine ni la Chine ni la France.
L’Afrique à l’Afrique.
Mario Draghi a certes échoué pour des raisons de politique politicienne, de sa faute sans doute, mais sa personnalité et son intelligence de la grande politique étaient de trois pointures au-dessus de celles de Hollande et Macron réunis.
Ça, Closer, c’est quelque chose que je ne sais pas faire, ni dire, cette analyse là.
Je vois bcp d’ego et très peu d’altruisme.
Le tacle de Giorgia à Macron fort bien porté. Pour le reste, hormis les gendarmes à Vintimille où elle a raison, je ne m’intéresse pas à l’extrême-droite.
Mais, face à Macron, elle ne céderait pas une seconde à sa séduction, j’adore ça.
Les Tours de St. Laurent cela ne vaut pas le Casino de St. Céré et les tapisseries de Lurçat authentifiées par Simone bien après sa mort! 🙂
Elle est née en 1977 comme lui.
Ce genre de type, elle t’en fais deux bouchées.
Et le déjeuner de Souceyrac, le charme de l’ hôtel de l’écrivain Pierre Benoît.
Elle t’en fait
Ma : clac
Cron : clac
Fini.
Lourd à digérer.
rose, la grognasse, va macronner en paix s’te plait!
rose, la jauniasse, va mélonner en paix, s’te plait. 🙂
rose, la grangeonniasse, va macromélonner en paix et puis basta! 🙂
Pierre Assouline
Saint Sauveur en Puisaye
Aragon et Triolet à Saint Arnoult en Yvelines.
Wiki : « Le moulin de Villeneuve, ou Maison Elsa Triolet-Aragon, est un ancien moulin à eau situé sur la Rémarde à Saint-Arnoult-en-Yvelines »
Bill Evola
Pour être, penser, s’intéresser à l’extrême-droite, s’agit d’être totalement arriéré : votre venin ne m’en touche pas une => continuez.
Je les aime beaucoup les femmes comme ça : je les regarde ébahie, et même admirative : elles te prennent le petit mec, comme cela, et d’une pitchenette, hop, et deux claquements de doigts, hop, réglé.
C’est vrai que Le Déjeuner de Sousceyrac reste un beau livre. MC
Comme Giorgia Méloni. Dommage qu’elle soit à l’Extrême-droite.
On dirait Obélix quand il fout des baffes à un romain. Gentil mais terriblement efficace : et bien entendu, elle a le droit de défendre sérieusement ses frontières. Qu’est-ce qu’il s’imagine Macron ?
La Shaw House en fait partie. Bâtie en 1974 par l’architecte Will Shaw pour accueillir sa famille, elle s’articule autour d’un plan hexagonal simple, rythmé par des volumes qui font écho à la monumentalité du paysage. Mais sa qualité architecturale demeure véritablement dans ses matériaux. Elle est l’une des rares à témoigner d’une époque où l’on construisait tout en bois grâce aux forêts environnantes et, pour habiller la cheminée, où l’on allait chercher la pierre de l’autre côté de la route.
Aujourd’hui, la villa de Big Sur offre un voyage dans le passé sans ostentation, au cœur de cette région jadis animée par la Beat Generation. La brume se lève, la visite prend fin tandis que la machine à rêver s’emballe… avant d’être violemment stoppée par les aboiements des deux chihuahuas du propriétaire. Il fallait bien une ombre à cette jolie composition.
Il fallait bien une ombre à cette jolie composition.
Et que faire du Grangeon où séjourna la replète rose aux lettres écarlates macroniasses?
La paille n’est pas le résultat du grain.
À Sils Maria, Suisse, le petit chalet rustique de Nietzsche.
Une paire de moustache géante posée sur un lit dans sa chambre.
Setp années durant, il a écrit là, avant de sombrer dans la démence suite à son accident avec le cheval à Turin. Tu passes par le col de Maloja, toujours coiffé d’une écharpe de nuages, tu arrives vers Milan, tu tournes à droite, tu es presque à Turin.
Par les fenêtres de chez Nietzsche d’un côté la chaîne des Alpes suisses haute, de l’autre, la succession des lacs de la haute Engadine qui emmènent vers Saint Moritz puis l’Autriche.
L’obsédé.
Giverny c’est intéressant, tout est mis en scène, la maison est remplie de fenêtre qui illuminent le couloir…un lieu de passage pas fait pour admirer le jardin, plein d’estampes passées et fadasses (pas celles d’origines) posées partout sans goût pour emplir les murs. La fameuse cuisine est vide, sans vie, sombre, trop grande avec une grosse table au milieu sans chaise et quelques cuivres accrochés aux murs. Il y a un petit parterre de gravier blanc en bas de l’escalier trop petit pour y installer une tablée de 20 personnes, le jardin n’est fait que par Monet pour Monet. Pas fait pour y faire la sieste ou se laisser aller à quelques rêvasseries, juste une petite promenade tout au plus, pas habitable. Il est toujours en fleur mais vraiment éclatant que de façon éphémère, ce ne sont que des perspectives et des gros plans. L’autre jardin est beaucoup mieux mais on ne peut que s’y promener aussi, et on ne peut pas s’y prendre en photo avec le décors, le petit sentier qui tourne autour du lac ne permet aucun recul. Il n’est fait que pour les points de vu, il est rendu l’unique objet à contempler, mais debout un pinceau à la main.
Une paire de moustache géante posée sur un lit
rose s’en est fait un postit postiche!
« En 1996, Michel Melot se vit même confier une mission de réflexion et de proposition sur le sujet (son rapport fit date)».
Ce rapports faisait êtat d’innombrables problèmes : pourquoi les écrivains seraient-ils maisonnables et pas les musiciens, les peintres ?
et pourquoi ces maisons seraient-elles du ressort de la Direction du livre?
Il semble que les choses ont progressé, il y a aujourd’hui un label (Ministère de la culture) : Maisons des illustres. Tant mieux, tout le monde doit pouvoir aller quelque part le dimanche.
https://www.culture.gouv.fr/Aides-demarches/Protections-labels-et-appellations/Label-Maisons-des-illustres
Quelqu’un a vu la pavtar à Duras ?
Oui Claudio, notre blonde paraît bien terne à côté de la volcanique Giorgia…
Avec cette histoire de maisonnable on doit pouvoir tenir au moins jusqu’à 2000 commentaires!
Dès que Sasseur est partie quelques temps vous vous en prenez à moi, JJJ. C’est un peu facile.
Il lui faut son souffre-douleur.
Excusez-vous au moins.
vous vous en prenez à moi, JJJ
Normal,il a trouvé une paire de moustache géante posée sur un lit nietzschéen en Engadine.
N’est pas un contempteur de Pierre Jean Jouve qui veut!
J’en ai assez de toute cette clique.
Je crois bien que je n’ai jamais été autant scandalisée, et aussi tant réconfortée, que par ma visite à Saint Sauveur en Puisaye, chez Colette enfant, donc.
Deux « lieux de culte » lui sont soncacrés, à Saint Saveur. Un « musée Colette », d’un côté, et de l’autre, de puis peu, sa maison natale, acquise et restaurée.
Le musée Colette est ce qui se fait de pire dans le genre, à mon sens. Je veux dire qu’il a été entièrement dédié, non à la mémoire de l’écrivaine, mais à l’ego, enfin dirons-nous à la « perception », de la muséographe. Apprenons-nous quelque chose de Colette ? Que pouic. Par contre, nous comprenons bien (ce qui est, pour moi, et en plus, un contresens absolu) que pour la muséographe en question Colette se décline en couleurs pastels, rose, bleu… Avec des petits tiroirs qu’on ouvre pour tomber sur des citations indolores… Avec un mur entier de photographies sans, évidemment c’est voulu, aucune chronologie… Bref, le désastre complet.
Par contre, la maison de Colette à Saint-Seveur… Quand on a eu ouï dire du traumatisme que la vente aux enchères, les meubles et les objets mis sur le trottoir et achetés par les ploucs de l’endroit, a dû représenter pour la jeune fille, la volonté de reconstitution de la maison idéale (c’est-à-dire celle où a vécu l’enfant et la jeune fille, avant la débâcle financière), qui va jusqu’à conduire aujourd’hui l’équipe muséale à tenter de racheter le patrimoine dilapidé, est totalement crédible et…
Bon sang, quand on se balade à Saint-Sauveur, qu’on voit, qu’on touche, la glycine qui, dans le jardin de Sido, avait tordu le fer de la rembarde du jardin… Et qu’on se rend compte que Colette a si minutieusement, si méticuleusement, si honnêtement, simplement « rendu compte » de ses années d’enfance…
L’espoir en la littérature recommence. Oui, il y aura, à travers les mots, quelque chose qui défiera le temps. Proust avait raison ! Et Colette incarne tant cette raison… Fuyez le musée Colette, (un naufrage absolu). Allez voir ‘la maison de Colette », où vous la retrouverez toute entière, baptisant un joli escargot du nom de presbytère, sur le mur entre le « jardin du haut » et le « jardin du bas »….
Oh là Bolibongo vous utilisez des mots trop compliqués. Je vais demander à chatgpt et je reviens.
Voilà. Il m’a répondu Network error. C’est beaucoup plus clair ainsi.
les ploucs de l’endroit
Mais qui n’est pas le plouc d’ un endroit?
Ailleurs, c’est l’enfer des mots et des choses! 🙂
Chez Giono, au Paradou, deux vues : sa maison est situé sur un côteau qui surplombe Manosque…De son bureau, il a vue sur son jardin magnifique et verdoyant et sur sa ville de Manosque.
A vérifier si l’on voit le campanile de ses fenêtres et/ou le Mont d’Or.
De derrière, côté entrée du Paradou, vue sur un petit canal qui descend du canal de la Durance et qui irrigue les jardins potagers autour. Ombre et soleil.
Il n’y a pas de plouc en Enfer.
Sauf dans celui de Dante!
J’en ai assez de toute cette clique.
Y a de quoi.
Sauf dans celui de Dante!
Et il ne vous a pas classé dedans, BLBG?
J’en ai assez de toute cette clique.
Et tout particulièrement de rose avec ses épines.
Les « amis japonais » qui possèdent le château de Bièvres représentent aussi une redoutable secte bouddhiste, bras armés duJapon en France et ailleurs. MC
Le bureau de Goethe, les murs vert sapin, cet espace idéal où il écrivit Les souffrances du jeune Werther à Francfort sur le Main.
https://commons.m.wikimedia.org/wiki/File:Goethehaus_Frankfurt_-_Dichterzimmer.jpg#mw-jump-to-license
J’étais tellement en colère, quand j’ai visité le « musée Colette »…
Je n’avais aucune envie, mais alors là aucune, d’emboîter le pas à la muséographe qui s’était servie de Colette pour parler uniquement d’elle. (et puis, les couleurs pastels, bleu, crème, rose ! Colette n’aimait que les fards violents, a rôti sous les plus que chaudes couleurs du sud, et exhaussait chacun de ses récits de poivre, de luxe, de tout ce qui l’éloignait d’une petite fille mièvre. Mais il faut croire que sa muséographe ne l’entendait pas de cette oreille, ahah !)
Bref.
J’étais indignée comme jamais.
Pendant que je déambulais, incrédule, dans ce monument de mauvaise foi, je suis tombée sur deux malheureuses visiteuses. Vous savez ? Ces personnes qui, comme aurait dit Bourdieu, sont dans la totale « bonne volonté culturelle ». Prêtes à accepter tout ce qu’on leur sert, puisque c’est adoubé…
Je l’avais mauvaise.
Je crois bien que je les ai un peu agressées (ce n’est pas mon habitude, pourtant). Je leur ai demandé ce qui leur plaisait là-dedans…
Elles étaient deux, la mère et la fille. Et je crois bien qu’elles demandaient, à travers cette visite du « musée », l’approbation d’un lien fort, comme celui qui a uni Sido et sa fille…
Je les ai pertubées, forcément. J’en appelais à leur intelligence…
Je m’en veux encore un peu. Mais d’un autre côté, franchement, peut-on toujours fermer sa gueule ?
Je ne parle pas de vous et je ne fais jamais d’attaque AD hominem.
Je parle de situations.
Et c’est vrai que j’exprime comme c’est jouissif et combien, quelques femmes de tête te flanquent par terre quelques cabotins insipides, au cynisme délirant, dont Macron.
Si vous vous identifiez, ce n’est pas mon problème.
Usuellement, on n’agresse pas les visiteurs d’un musée.
Mais comme tout usage se perd et en number one la bienséance, alors …
Évitons les bourdieuseries dans la si païenne maison de Colette si vous le voulez bien Clopine.
Ni Dieu ni Maître!
Je comprends que vous aimeriez une explication détaillée de cette phrase complexe. Cependant, en
Cette phrase semble être une construction littéraire complexe qui invite à la réflexion. Elle peut être interprétée de différentes manières en fonction du contexte dans lequel elle est utilisée. Voici quelques éléments qui pourraient aider à déchiffrer cette phrase :
1. **Paire de moustache géante :** Cela pourrait symboliser quelque chose de frappant, de remarquable ou de distinctif. Les moustaches peuvent également être associées à la masculinité ou à des traits spécifiques.
2. **Lit nietzschéen :** Cette expression pourrait faire référence à l’approche philosophique du philosophe Friedrich Nietzsche. Son travail abordait des thèmes profonds tels que la volonté de puissance, la morale et la philosophie de l’existence.
3. **Engadine :** L’Engadine est une vallée située dans les Alpes suisses. Cette référence géographique pourrait ajouter une dimension contextuelle ou symbolique à la phrase.
4. **Contempteur de Pierre Jean Jouve :** Un « contempteur » est quelqu’un qui critique fortement ou méprise. Pierre Jean Jouve était un poète et écrivain français. L’absence de critique envers lui pourrait suggérer une approche de compréhension ou d’appréciation plutôt que de critique.
En combinant ces éléments, la phrase pourrait évoquer la recherche d’une expérience ou d’un concept profondément significatif (moustache géante) dans un cadre philosophique ou symbolique (lit nietzschéen) dans une région particulière (Engadine), tout en adoptant une attitude ouverte et non critique envers un auteur (Pierre Jean Jouve).
Cependant, il est important de noter que l’interprétation précise dépend du contexte dans lequel cette phrase est utilisée et de l’intention de son auteur. Si vous avez plus de contexte ou des questions spécifiques sur cette phrase, n’hésitez pas à les partager.
Ces personnes qui, comme aurait dit Bourdieu, sont dans la totale « bonne volonté culturelle ». Prêtes à accepter tout ce qu’on leur sert, puisque c’est adoubé…
–
Ah oui, comme Christiane.
On a pas gardé la maison d’Hitler. Il était écrivain à ses heures.
Kafka chez Goethe « Maison de Goethe. Salles de réception. Coup d’œil rapide sur le cabinet de travail et la chambre à coucher. Triste spectacle qui évoque de défunts grands pères. Ce jardin qui n’a cessé de pousser depuis la mort de Goethe. Le hêtre qui assombrit son cabinet de travail… »
Cette maison de Victor Hugo Place des Vosges est ridicule sens sa décoration. Je me suis toujours demandé comment un homme aussi fin et talentueux pouvait se satisfaire d’habiter dans ce truc, que je n’ai pas revisité depuis au moins 30 ans.
D. Exactement. Et l’on est, envers des personnes comme Christiane, partagé entre l’exaspération et la pitié. Et puis l’on passe son chemin (ce qu’on aurait dû faire dès le début, mais bon. On ne se refait pas, si l’humanité, même dans ce qu’elle a de plus pathétique, se révèle quand même intéressante.)
Voilà.
Or, ce que je viens de dire peut parfaitement s’appliquer à moi… La seule différence, donc, entre Christiane et moi, c’est que moi je le sais. Ahahah.
La maison de Zola est à gerber aussi.
Et l’on est, envers des personnes comme Christiane, partagé entre l’exaspération et la pitié.
On ne sait qui est cette Christiane?
Mais il s’agit très certainement d’ une autodescription, non?
Cricri quoi.
@ Clopine,
Vous le confirmez, d’accord, okay.
Zola né dans un petit 3 pièces se retrouvant à écrire dans un bureau avec immense baie vitrée et armure à sa gauche comme décoration. Mais comment ?!
A propos de Giverny, Du temps de Gerald p Van der Kemp, les estampes étaient les originales de la Collection Monet. Et tout avait été recréé pour l’essentiel d’ après les documents. ( Atelier, cuisine, jardin). MC
Du divin marquis en résidence. Petite visite
https://www.chateau-de-vincennes.fr/decouvrir/une-prison-redoutable
On ne voit pas très bien ce que vient faire l’avoinee Christianophobe clopinienne et le Musée Colette. De toute manière, il s’agit dans les deux cas de recréations récentes et qui n’ont rien de commun avec ce que Colette a pu connaître, elle qui en a fait un mythe après la mort de sa mère, mais n’y était pas attachée pour autant. Qu’une Bourdieusienne si tranchée succombe au culte des ( fausses pour l’essentiel) reliques laisse pantois. MC
Il y a un endroit un peu brut et poétique aux confins entre la Belgique et la France dans les méandres de l’Escaut qui s’appelle de caillou qui bique, c’est situé dans l’entité de Roisin. Ce ne fut pas précisément une maison d’écrivain mais une maison louée par Emile Verhaeren dans ce village perdu entouré de forêts et de chants d’oiseaux, un endroit tentaculaire et magique découvert par son ami le poète Rodenbach. Ce fut aussi le lieu de rencontre d’une amitié voyageuse entre Stephan Zweig qui traduisit Verhaeren en Allemand et fini par se brouiller avec lui pendant la guerre 14/18. Cette guerre mit tellement Verhaeren hors de lui et en stress qu’il fini par rater la correspondance en gare de Rouen et se fit renverser au passage d’un autre qui lui coupa les jambes. Le caillou qui bique, est un lieu-dit et un but de promenade, la maison louée pendant 15 ans … un musée intéressant sur une surface très petite. Il fait tant pluvieux que je n’y ai pas encore mis les bottes car l’arrêt de train le plus proche a été supprimé. Mais j’ai écouté à la radio un reportage intéressant hier, c’est marrant que çà sorte ce sujet d’écrivain maisonnable.
En fait je crois plutôt qu’il a été bousculé par la foule en gare de Rouen, si mes souvenirs sont bons.
Un petit lien pour ceux qui voudraient en savoir plus : https://auvio.rtbf.be/media/par-oui-dire-3040787
Bon je quitte ce blog pour toujours.
Au passant d’un soir …
Dites, quel est le pas
Des mille pas qui vont et passent
Sur les grand’routes de l’espace, Dites, quel est le pas
Qui doucement, un soir, devant ma porte basse
S’arrêtera ?
Elle est humble, ma porte,
Et pauvre, ma maison.
Mais ces choses n’importent.
Je regarde rentrer chez moi tout l’horizon
A chaque heure du jour, en ouvrant ma fenêtre ;
Et la lumière et l’ombre et le vent des saisons
Sont la joie et la force et l’élan de mon être.
Si je n’ai plus en moi cette angoisse de Dieu
Qui fit mourir les saints et les martyrs dans Rome,
Mon cœur, qui n’a changé que de liens et de vœux,
Eprouve en lui l’amour et l’angoisse de l’homme.
Dites, quel est le pas
Des mille pas qui vont et passent
Sur les grand’routes de l’espace,
Dites, quel est le pas
Qui doucement, un soir, devant ma porte basse
S’arrêtera ?
Je saisirai les mains, dans mes deux mains tendues,
A cet homme qui s’en viendra
Du bout du monde, avec son pas ;
Et devant l’ombre et ses cent flammes suspendues
Là-haut, au firmament,
Nous nous tairons longtemps
Laissant agir le bienveillant silence
Pour apaiser l’émoi et la double cadence
De nos deux cœurs battants.
Il n’importe d’où qu’il me vienne
S’il est quelqu’un qui aime et croit
Et qu’il élève et qu’il soutienne
La même ardeur qui monte en moi.
Alors combien tous deux nous serons émus d’être
Ardents et fraternels, l’un pour l’autre, soudain,
Et combien nos deux cœurs seront fiers d’être humains
Et clairs et confiants sans encor se connaître !
On se dira sa vie avec le désir fou
D’être sincère et d’être vrai jusqu’au fond de son âme,
De confondre en un flux : erreurs, pardons et blâmes,
Et de pleurer ensemble en ployant les genoux.
Oh ! belle et brusque joie ! Oh ! rare et âpre ivresse !
Oh ! partage de force et d’audace et d’émoi,
Oh ! regards descendus jusques au fond de soi
Qui remontez chargés d’une immense tendresse,
Vous unirez si bien notre double ferveur
D’hommes qui, tout à coup, sont exaltés d’eux-mêmes
Que vous soulèverez jusques au plan suprême
Leur amour pathétique et leur total bonheur !
Et maintenant
Que nous voici à la fenêtre
Devant le firmament,
Ayant appris à nous connaître
Et nous aimant,
Nous regardons, dites, avec quelle attirance,
L’univers qui nous parle à travers son silence.
Nous l’entendons aussi se confesser à nous
Avec ses astres et ses forêts et ses montagnes
Et sa brise qui va et vient par les campagnes
Frôler en même temps et la rose et le houx.
Nous écoutons jaser la source à travers l’herbe
Et les souples rameaux chanter autour des fleurs ;
Nous comprenons leur hymne et surprenons leur verbe
Et notre amour s’emplit de nouvelles ardeurs.
Nous nous changeons l’un l’autre, à nous sentir ensemble
Vivre et brûler d’un feu intensément humain,
Et dans notre être où l’avenir espère et tremble,
Nous ébauchons le cœur de l’homme de demain.
Dites, quel est le pas
Des mille pas qui vont et passent
Sur les grand’routes de l’espace,
Dites, quel est le pas
Qui doucement, un soir, devant ma porte
S’arrêtera ?
Emile Verhaeren, Les flammes hautes
Régis…3j…
Il était bien à la cérémonie d’adieu à Jacques Peyroles, dit Gilles Perrault, dont j’étais prochet que je tenais en très haute estime.
Beau speech venu du cœur et de l’esprit. E.Roudineso n’a pas pris la parole mais son papier dans le monde parle pour elle, bien qu’écrit à la va vite entre les Pouilles et la France.
De bons moments remémorés, des Marocains émus, des syndicalistes reconnaissants de l’appui du grand avocat historien, le petit fils du Colonel de la Roque, venu rendre hommage à celui qui rendit son rôle de résistant à son aïeul…et T., sa femme qui se souvenait des etonnements de mon ami bengali Kaiser sur le peu de densité humaine dans une région qui vit le plus grand débarquement de l’histoire…
La veste de Régis avait quelque chose d’hugolien…
ET DIRE QUE LORS DE MA VISITE à la prison de Mons ou le directeur y exerçait des méthodes innovantes, personne ne m’a parlé du Caillou qui bique, Chantal !
https://www.visitmons.be/la-region-de-mons/honnelles/le-caillou-qui-bique-curiosite-de-la-nature-honnelles
Franchement, ils ont été au dessous de tout, car ce n’est plus à mon âge que j’irai m’y balader.
ENfin, il reste toujours l’Effort d’Emile Verhaeren appris par coeur en 5e avec Mme Capdepont.
______________
Je vous aime, gars des pays blonds, beaux conducteurs
De hennissants et clairs et pesants attelages,
Et vous, bûcherons roux des bois pleins de senteurs,
Et toi, paysan fruste et vieux des blancs villages,
(Qui n’aimes que les champs et leurs humbles chemins
Et qui jettes la semence d’une ample main
D’abord en l’air, droit devant toi, vers la lumière,
Pour qu’elle en vive un peu, avant de choir en terre );
Et vous aussi, marins qui partez sur la mer
Avec un simple chant, la nuit, sous les étoiles,
Quand se gonflent, aux vents atlantiques, les voiles
Et que vibrent les mâts et les cordages clairs ;
Et vous, lourds débardeurs dont les larges épaules
Chargent ou déchargent, au long des quais vermeils,
Les navires qui vont et vont sous les soleils
S’assujettir les flots jusqu’aux confins des pôles ;
Et vous encor, chercheurs d’hallucinants métaux,
En des plaines de gel, sur des grèves de neige,
Au fond de pays blancs où le froid vous assiège
Et brusquement vous serre en son immense étau ;
Et vous encor mineurs qui cheminez sous terre,
Le corps rampant, avec la lampe entre vos dents
Jusqu’à la veine étroite où le charbon branlant
Cède sous votre effort obscur et solitaire ;
Et vous enfin, batteurs de fer, forgeurs d’airain,
Visages d’encre et d’or trouant l’ombre et la brume,
Dos musculeux tendus ou ramassés, soudain,
Autour de grands brasiers et d’énormes enclumes,
Lamineurs noirs bâtis pour un œuvre éternel
Qui s’étend de siècle en siècle toujours plus vaste,
Sur des villes d’effroi, de misère et de faste,
Je vous sens en mon coeur, puissants et fraternels !
Ô ce travail farouche, âpre, tenace, austère,
Sur les plaines, parmi les mers, au coeur des monts,
Serrant ses noeuds partout et rivant ses chaînons
De l’un à l’autre bout des pays de la terre !
Ô ces gestes hardis, dans l’ombre où la clarté,
Ces bras toujours ardents et ces mains jamais lasses,
Ces bras, ces mains unis à travers les espaces
Pour imprimer quand même à l’univers dompté
La marque de l’étreinte et de la force humaines
Et recréer les monts et les mers et les plaines,
D’après une autre volonté
MC, comme d’hab, de la morgue, du mépris et de la profonde, si profonde, surgie d’une enfance jamais remise en question, connerie.
en complément :
MC appartient à sa classe sociale, qui lui dicte sa religion, exactement comme deux autres êtres terrestres : la moule, attachée à son bouchot, et le morpion, tout autant dépendant de son poil pubien.
J’en suis bien désolée pour vous les 3 J !
pauvre Christiane qui n’est plus là pour riposter… Prise comme à la risée du blog.
D. est un cran en dessous de ma soeur… Mais lui au moins, quand il s’en va pour de bon, il revient tout de suite après, récompensé pour les endhives à la crème par son bon dieu qui dit toujours la vérithiée.
@ CT… essayez de prendre un peu de distance à l’égard de MC. Ce serait un progrès. Je sais qu’il ne vous rate jamais, mais soyez sûre qu’il vous apprécie beaucoup, même en vos maladresses insignes. Du moins, c’est ce que je pense. Evidemment, je peux me tromper en tant que témoin assisté de l’aire delly. Bàv,
Ça se peut, celles que j’ai vu étaient décevantes, et Monet n’était vraisemblablement pas commissaire d’exposition. J’ai à peine mis un pied dans l’atelier, les estampes aussi petites qu’elles sont faites de mille details sont accrochées à 3m de haut dans une pièce de 20m2 avec 50 personnes dedans. En tant que bon introverti que je suis j’ai fui pour le grand air. Quand Kafka visite la maison de Goethe il dragouille la fille de l’intendant ce que lui donne accès avec Brod au jardin le soir dans une tranquillité hors du temps. Le sur tourisme déjà… Un jardin ça s’observe longuement assis. D’autant plus que celui de Monet est riche. Je visite ce genre d’endroit de cette façon quand je ne peux pas faire autrement, on n’y perd.
@ « Mais d’un autre côté, franchement, peut-on toujours fermer sa gueule ? »
on peut pas « toujours », mais on peut TOUJOURS essayer
excusez-moi, Clopine, mais votre question était comme une tentation à répondre, à réagir…
la maison de Monet à Giverny m’a effectivement bien déçue dans le temps, car je pensais innocemment que j’allais y voir des bassins nymphéas, ce qui était gênant c’est que le jardin était assez petit et les clôtures assez minces, du coup impossible de rêver au paradis dans ce trou réduit les voitures et les motos passant le long réduisant l’effet de calme zen. A l’intérieur on nous a surtout parlé du quotidien de l’artiste et de sa vaisselle de table, ce qu’il mangeait le plus volontiers. Bref pour moi l’attrape touriste parfait. Pour enfin voir des vrais nymphéas j’ai dû aller dans les serres du jardin botanique de Meise où il y a un joli bassin dédié.
@ « Au passant d’un soir … »
merci Chantal pour ce beau poème. Poète inconnu pour moi.
Je vois une petite maison de bois, un air humide, brumeux même, quelque part dans une combe du Jura suisse par exemple; à l’intérieur de la maison il ya un fourneau, du bois, et un instrument de musique…
bon, c’est promis, j’arrête ici
Il devait avoir une petite vie de famille un peu chiante. Les nénuphars c’est une plante à rhizome envahissante on peut pas trop les laisser proliférer sinon ça recouvre tout et ça tu tout sauf dans un bassin dédié en effet, encore faut il être là au bon moment… J’y suis allé il y a quelques années, le tunnel en béton qui passe sous la route entre les deux jardins sert d’entonnoir et la densité de touriste se ressent moins dans le second jardin. Quand on y entre à droite dans la forêt de bamboo il est bien protégé et on ressent plus le havre de paix. Faut y retourner en basse saison Chantal, les bamboos ne fleurissent pas …
Oui Nicolas, vous faites ressurgir dans mon souvenir le tunnel entre les deux jardins qui m’avait étonnée, tout comme la longueur de la maison et toutes ces fenêtres peintes dans une sorte de vert difficile à qualifier. C’était très soigné ceci dit, ce qui plaît aux asiatiques qui viennent très nombreux, mais cette façon de tenir son jardin est un peu dépassée, ce n’est pas très punk. Je ne sais pas si je retournerai un jour. La maison de Balzac à Paris je ne l’ai jamais vue, mais il me semble c’est très ténu, qu’il y en avait une où il est né près de Tours. Saché ?
Christiane est une erdélienne formidable.
Et Lavande aussi.
Assez de taper sur les gens de bonne volonté.
@closer dit: à
Je le remets JJJ, c’est trop bon…
J’espère pour elle et son entourage familial et amical qu’elle s’adapte ici à son auditoire, à sa clientèle, pour les besoins de la cause ; à la manière des populistes primaires, quoi
Chantal
Fâché parce que Émile Verhaeren était antimilitariste ?
Des pas aux souliers :
Moi, mes souliers ont beaucoup voyagé
Ils m’ont porté de l’école à la guerre
J’ai traversé sur mes souliers ferrés
Le monde et sa misère
Moi, mes souliers ont passé dans les prés
Moi, mes souliers ont piétiné la Lune
Puis mes souliers ont couché chez les fées
Et fait danser plus d’une
Sur mes souliers y a de l’eau des rochers
D’la boue des champs et des pleurs de femmes
Je peux dire qu’ils ont respecté le curé
L’pays, l’bon Dieu et l’âme
S’ils ont marché pour trouver le débouché
S’ils ont traîné de village en village
Suis pas rendu plus loin qu’à mon lever
Mais devenu plus sage
Tous les souliers qui bougent dans les cités
Souliers de gueux et souliers de reine
Un jour cesseront d’user les planchers
Peut-être cette semaine
Non, mes souliers n’ont pas foulé Athènes
Moi, mes souliers ont préféré les plaines
Quand mes souliers iront dans les musées
Ce sera pour s’y accrocher
Au paradis, paraît-il, mes amis
C’est pas la place pour les souliers vernis
Dépêchez-vous de salir vos souliers
Si vous voulez être pardonnés
Si vous voulez être pardonnés
Je pense que c’est un peu plus compliqué que cela, Emile Verhaeren a coupé net les ponts avec Zweig alors qu’ils avaient une relation très intense entre maître et traducteur et que Zweig l’avait fait découvrir en Allemagne, mais il était aussi patriote dans un très jeune pays, et donc s’est senti agressé par l’invasion Allemande. Zweig en fut très malheureux, j’ai entendu dans l’émission radio qu’il lui écrivait sans recevoir de réponse … et qu’il s’en était ouvert à Romain Rolland.
Déconne le blog, techeniquement s’entend…
pour comprendre il faut lire ici rose :
https://philitt.fr/2014/05/09/correspondance-entre-romain-rolland-et-stefan-zweig-deux-europeens-dans-la-grande-guerre/
Aucune idée Chantal, je ne suis pas très calé en maison d’écrivain. Ce n’est pas vraiment ma passion, je me tourne plus du côté ce que les gens créent. Monet a apporté des modifs à la sienne mais il n’est pas architecte, c’est pas fou fou …. alors qu’il a créé son jardin, ça demande une certaine patience et ce n’est pas comme un livre qui une fois édité n’est plus modifiable. J’aime tous les types de jardins à priori, peu importe, mais un jardin punk je ne vois pas, éclairez moi
La rupture avec l’ Allemagne des grands Belges symbolistes est peut-être le seul point qui réunisse un Verhaeren et un Maeterlinck, Chantal. Bien à vous . MC
Magnifique article Chantal.
Et comment de ses idéaux on tombe a un repliement sur soi.
C’est une grande douleur quelqu’un qui rompt une belle amitié.
« MC appartient à sa classe sociale, qui lui dicte sa religion. « Transposez avec Clopine et voyez ce que vous obtenez. A ceci près , peut-être, que le souvenir de Staline remplace les anges. Un Staline qui aurait le visage plus contemporain de Pierre Bourdieu . Cela dit, on ne sait toujours pas pourquoi elle est tombée à bras raccourcis sur une blogueuse qui n’est plus là, et par définition ne peut plus se défendre. MC
les miens Soleil Vert, sont là
Paroles de la chanson Les Souliers par Guy Béart
Dans la neige y ‘avait deux souliers, deux souliers,
dans la neige, qui étaient oubliés.
Passe un homme qui marche à grands pas, à grands pas,
passe un homme qui ne les voit pas.
Le deuxième dans la nuit glacée,
le deuxième glisse, il est pressé.
Le troisième met le pied dessus,
le troisième n’a rien aperçu.
Dans la neige y ‘ avait deux souliers, deux souliers
dans la neige, qui étaient oubliés.
Une femme qui regarde mieux, -garde mieux,
une femme ne croit pas ses yeux.
Le prochain dit: « Ils sont trop petits ».
Le prochain trop vite est reparti.
Combien d’hommes qui passent sans voir?
Combien d’hommes qui n’ont pas d’espoir?
Quelle chance, je suis arrivé!
Quelle chance, je les ai trouvés!
J’ai couru nu-pieds tant de chemins, de chemins,
j’ai couru, je les prends dans ma main.
Je les chauffe, ils sont encore froids,
je les chauffe en les gardant sur moi.
O miracle, les petits souliers,
ô miracle, sont juste à mon pied!
Dans la neige ils m’étaient promis,
dans la neige je cherche une amie.
Janssen J-J dit: à
pauvre Christiane qui n’est plus là pour riposter…
Merci JJJ.
Je m’honore de sa présence et de ses lectures dans mon blog. Là, elle est protégée
cette phrase, n’hésitez pas à les partager.
D. dit: à
Ces personnes qui, comme aurait dit Bourdieu, sont dans la totale « bonne volonté culturelle ». Prêtes à accepter tout ce qu’on leur sert, puisque c’est adoubé…
–
Ah oui, comme Christiane.
Euh ?????
. Là, elle est protégée
😳
Oui c’est un moment pas évident du tout, comme nous en vivons un pour le moment.
Ce point m’avait échappé car je les aimais séparément pour avoir pas mal lu Zweig, récité du Verhaeren sur la bruyère infiniment et étudié et lu Maeterlinck. Romain Rolland je ne connaissais pas non plus, il était germanophile pas évident quand on rêve d’européanisme et que la guerre vient à 2 X d’Allemagne : https://auvio.rtbf.be/media/1000-jours-dans-l-histoire-2335535
On est bien dans la mélasse pour le moment et voyez-vous je ne peut pas me réincarner en Kremlinologue pour le moment je sais que je n’ai pas tous les morceaux du puzzle pour comprendre qui manipule le plus l’opinion pour le moment, donc j’essaye de m’intéresser à qququch de positif.
Un jardin punk c’est un jardin plus écologique et sauvage qui permets aux insectes et aux oiseaux de bénéficier des graines et des pollens en n’étant pas tondu pendant les périodes de floraison des herbes et autres graminées, enfin je crois que çà vient d’Angleterre où les jardins sont moins organisées au cordeau.
Lorsqu’on regarde un jardin on doit commencer par tenir en compte que la perception que nous avons des plantes et ces fleurs n’est pas la même que celle du créateur du jardin — ce qui vaut aussi pour la perception des spectateurs. Il suffit à ce propos de regarder les différences dans les œuvres (aquarelles et gravures) des artistes naturalistes qui ont créé en diverses époques des illustrations scientifiques.
mr Court je ne suis pas sûre que Maeterlinck ait été ami du trio, mais plutôt un autre belge illustrateur de génie et précurseur de la BD, Franz Masereel.
https://www.culturadvisor.com/2022/09/frans-masereel-precurseur-de-la-bd/
C’est bon maintenant Chantal avec votre poète. On a compris.
Guy Béart est abominablemtnt mauvais. Mauvais en tout. En musique, en texte, en voix. Je ne comprends pas comment il tel bonhomme à pu percer.
À Emmanuelle B.
https://youtu.be/HA5TfAbsBiM
Avec tendresse
Comme un gazon à l’anglaise, avec des fleurs des champs dedans.
Je me suis procuré Par delà nature et culture de Descola aujourd’hui, je vais pas le lire tout de suite c’est un gros morceaux mais je l’ai sous la main, la dissolution des soulèvements de la terre est passée au conseil d’état aujourd’hui, on verra
Bonne soirée
Plus l’affaire Delassein-perret.
Vous la connaissez, Rose ?
Emmanuelle Beart était une bonne comédienne. C’est fini depuis longtemps.
Extraordinaire dans Manon des sources. Et Auteuil et Montand non moins extraordinaire.
Talent qui lui vient davantage de sa mère que de son père, à mon sens.
Découvert Masereel avec grand intérêt.
Non D.
de rien Rose, merci pour la maison de Goethe à Frankfurt et bonne soirée.
C’est agaçant de revenir commenter ici et de retomber une nième x sur les mêmes crispations entre personnes …
Clopine est trop cash dans ses détestations et Christiane est la championne du blog en blog.
Mais je ne l’ai jamais trouvée pathétique, si j’ai bien compris c’est une chouette grand-mère très active et elle a toujours été sympa avec moi en me faisant découvrir des univers parallèles. Donc paix ? If possible …
Bon ne parlons plus de Cricri.
La ville de Lisbonne voudrait créer un appartement-musée à la mémoire de Fernando Pessoa (1888-1935).
Bonne idée !
J’aimerais bien le visiter.
Oui mais le problème c’est que Pessoa était pluriel et qu’il ne cessa de déménager tout au long de sa courte vie !
D’après les manuscrits retrouvés dans sa malle, on a recensé plus de 70 hétéronymes de Pessoa dont les plus connus sont : Alberto Caero, Ricardo Reis, Alvaro de Campos, Bernardo Soares ou encore António Mora…
Et il vécut dans diverses chambres meublées de Lisbonne dont on a pu retracer l’itinéraire : Rua da Bela Vista, Largo do Carmo, Rua Passos Manuel, Rua Pascoal de Melo, Rua Dona Estefânia, Rua Antero de Quental, Rua Almirante Barroso, Rua Cidade, Rua Bernardim Ribeiro, Rua Santo António dos Capuchos, Rua Coelho da Rocha, Avenida Gomes Pereira et, pour finir, à l’hôpital Saint-Louis-des-Français, Rua Luz Soriano, où il est mort.
Alors, la chambre de qui et où ?
J’aimerais beaucoup visiter aussi la chambre de Constantin Cavafy à Alexandrie.
« pour comprendre il faut lire ici rose : »
Certes, il faut lire la correspondance. Ce n’est pas cet article à l’eau de rose. Il faut lire l’article de Zweig dans le Berliner Tageblatt. Il a hurlé avec les loups (dont la meute incluait Thomas Mann). Certes, il s’est repris, mais il a fallu RR et la Marne. Heinrich Mann fut plus lucide.
Chantal, Maaserel, , je connais. Je voulais pour le reste qu’il y a une symétrie de geste dans la brouille Verhaeren-Zweig, et dans celle qui, au même moment , sépare Maeterlinck de l’ Allemagne, et que les deux gestes sont causés par la Guerre de 1914. C’est bien le seul point commun qu’on puisse leur trouver, puisqu’au moment du Nobel, le Palais de Laecken avait transmis un avis officieux mais pas si discret pour Verhaeren contre Maeterlinck. Ce sont des choses qui laissent des traces . Bien à vous. MC
L’une des 5 Casas de Cervantes qui existent en Espagne (les autres sont à Alcalá de Henares, Valladolid, Madrid et Alcázar de San Juan) :
Maison de Cervantes à Esquivias (province de Tolède, à 45 km de Madrid)
https://www.youtube.com/watch?v=5xtIgK8wiNE
La ville de Lisbonne voudrait créer un appartement-musée à la mémoire de Fernando Pessoa
Jazzi dit
Elle est vieille ton information:
Casa Fernando Pessoa – Lisboa – Portugal
https://www.youtube.com/watch?v=CPP73PmHMew
Curieux comme le Verhaeren appris par JJJ sonne comme un echo lointain d’ Eeckhoud, et, derrière lui, Whitman…
Oui Mr Court, j’ai mis un peu de temps à comprendre le parallèle car Maeterlinck n’était pas à proprement parler spécialement patriote belgicain, mais il a été très choqué par la destruction de la ville d’Aarschot dont le maire a été tué ainsi que son fils, ce fait de guerre tragique lui a inspiré la pièce du Bourgmestre de Stilmonde. Et en vous lisant j’ai en effet appris que Verhaeren et Maeterlinck avait été concurrents pour le Nobel et que c’est le cadet qui l’a emporté, alors qu’il y accordait moins d’importance que Verhaeren soutenu par le Palais de Laeken. Presque minuit, je m’en vais dormir, bàv.
J’aimerais beaucoup visiter aussi la chambre de Constantin Cavafy à Alexandrie.
Jazzi dit:
Chambre? Grand appartement, tu veux dire… (au 2ème étage d’un édifice dont le rez-de-chaussée était un bordel) – Cavafis n’était pas pauvre et il est mort reconnu comme grand poète (le jour de ses 70 ans, d’ailleurs).
Constantin Cavafis (1863-1933) – Un Siècle d’écrivains (1998)
(Son appart, à partir de la min.29)
https://www.youtube.com/watch?v=DVtmLnL9cs4
Le documentaire raconte que Cavafis est devenu « populaire » aux USA en 1994, le jour de l’enterrement de Jackie Kennedy, qui avait demandé qu’on lise son poème « Antoine abandonné de Dieu » et on jette la feuille sur son cercueil avant de fermer sa tombe. Le lendemain il n’y avait plus de livres de Cavafis dans les librairies américaines.
Antoine abandonné de Dieu
« Quand soudain, aux environs de minuit,
tu entendras passer un cortège invisible,
avec des mélodies sublimes, ponctuées de clameurs –
alors sur ta fortune qui chancelle, sur tes oeuvres
qui ont échoué, les projets de ta vie qui tous
se sont révélés n’être que chimères, ne te lamente pas en vain.
En homme prêt depuis longtemps, en homme courageux,
une dernière fois salue Alexandrie qui s’éloigne.
Surtout n’abuse pas, ne t’en va point dire
que ce n’était qu’un rêve, que ton oreille s’est méprise ;
à d’autres d’aussi sottes espérances.
En homme prêt depuis longtemps, en homme courageux,
comme il convient à qui pareille cité s’est livrée,
approche-toi résolument de la fenêtre,
et avec émotion, certes, mais sans
les plaintes et supplications des lâches, écoute,
dans une ultime jouissance, les sons inouïs,
les si doux instruments du mystérieux cortège,
et salue-la, cette Alexandrie que tu perds.»
-1911-
(Trad. Dominique Grandmont)
@ C’est agaçant
Enfin une campagne sans fard sur l’alcool
https://addictions-france.org/actualites/enfin-une-campagne-sans-fard-sur-lalcool-7772/
Tanti baci
Ben ouais.
Et y a pas sobriété demain. C’est tout de suite.
6h05 mercredi 9 août 2023
Antoine abandonné de dieu.
Génial
Apprendre que cette femme au destin tragique connaissait Cavafis et a choisi ce poème pour ses obsèques, c’est émouvant.
Apprécie la découverte.
Mon si lointain premier amour, j’avais dix sept ans, est né à Alexandrie. Il est libanais.
Pas la peine de vous excuser.
Grangeonniasse etc.
Mon grangeon est inattaquable et vous, vous répétez tout le temps le même scénario, en boucle ; comme moi avec le banquet, vingt ans, le fromage, les mains vides. À la fin, on n’a plus une émotion, on se dit, elle est gâteuse, quand est-ce qu’elle change de disque ?
Chantal,
Bien au-delà de la grand-mère adorable.
Christiane Parrat est une femme cultivée, sociable et qui possède l’art de la conversation.
S’intéresse aussi à l’art. Lis énormément. Visite les expos.
La perdre ici a été/est une grosse perte.
Les gens ne savent pas vivre sans conflit de pouvoir, et il leur est nécessaire de gagner.
On en est là : évolution zéro.
Pablo 75:
« L’une des 5 Casas de Cervantes qui existent en Espagne (les autres sont à Alcalá de Henares, Valladolid, Madrid et Alcázar de San Juan) :
Maison de Cervantes à Esquivias (province de Tolède, à 45 km de Madrid) »
+ la casa CERVANTES de Barcelone au Paseo Colón, n°2 ou il séjourna pendant l’été 1610
Superbe le documentaire sur Cavafis, Pablo75 !
Oui, lui, qui s’auto-éditait, était résolument moderne et se projetait déjà dans le futur.
Que sera devenue son appartement ?
Pour Pessoa, sa pseudo maison à Lisbonne est surtout un musée, en rien un de ses anciens logements.
Comme Cavafis, Baudelaire, Verlaine ou Genet, sa maison c’était les cafés de la ville, les rues, les places, les jardins, les théâtres et les bordels, les hôpitaux, parfois les prisons, et pour finir, les cimetières…
Les poètes sont essentiellement des SDF : ils habitent partout et nulle part et on les retrouve tout entier dans leurs poèmes !
devenue sa maison ou devenu son appartement
Pour finir, les cimetières :
Il s’est fait couper en deux ?
Oui Rose, depuis que Christiane est partie il n’y a plus personne pour s’intéresser aux expositions d’arts plastiques dont les principales se déroulent, c’est un fait, à Paris.
Les uns habitent loin de Paris et les autres ne paraissent pas s’y intéresser.
Alors, prêcher dans le désert…
Ces poètes, ancrés dans leur langue et leur villes-capitales, urbains et cosmopolites, qui aimaient tant la vie, et en on exprimé toute la sensualité, témoignent aussi de l’importance des traducteurs, qui nous permettent de les apprécier longtemps après qu’ils ont disparus…
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Les hommes sans mémoire
Les hommes sans mémoire
Vivent au jour le jour
Je reste pour les voir
Assis sur l’autre rive.
Ce qui a été ne sera plus jamais
C’est du moins ce qu’ils disent…
Et d’ajouter : « Inutile, dès lors, de se rappeler,
Que diable, il faut bien vivre ! »
Les hommes sans mémoire
Ont effacé les traces
Qui font se retourner
Les hommes du passé.
Et moi je reste en face
Essayant de comprendre
D’où est-ce qu’ils venaient ?
Où est-ce qu’ils allaient ?
Incapable que je suis d’oublier
Je cours après les ombres
M’informe des enfances
Mets à jour des secrets.
Les hommes sans mémoire
Vivent au jour le jour
Tandis que je jette
Des ponts pour l’éternité !
Est-il vain de se souvenir ?
Qu’importe ! Je ne puis oublier
En moi grossissent les histoires
Rien ne s’efface.
Aussi je prévois les destins
Et je suis seul face
A tout ce qui vient.
(16 novembre 1984)
Y a t-il des traducteurs dans la salle ?
https://www.lelezarddeparis.fr/la-chanson-du-lezard
il n’y a plus personne pour s’intéresser aux expositions d’arts plastiques dont les principales se déroulent, c’est un fait, à Paris.
Vous oubliez Mimi Pinson qui heureusement nous donne à voir les tableaux sans commentaire! 🙂
Anne Hidalgo, maire anti poétique
Après les bouquinistes des quais, sommés de disparaître à l’occasion des prochains JO, c’est au tour des petits chevaux !
« Bien-être animal : les balades à poneys dans les parcs de Paris, c’est fini
Les enfants vont devoir changer leurs habitudes : les petits chevaux ne les promèneront plus dans les allées des parcs parisiens municipaux. Ainsi vient d’en décider la Ville, sous la pression des associations de défense des animaux et de certains élus. De quoi rendre amers les éleveurs et les adeptes de cette activité équestre. »
https://www.leparisien.fr/paris-75/bien-etre-animal-les-balades-a-poneys-dans-les-parcs-de-paris-cest-fini-08-08-2023-4SYLLIRNRJH4BNI55UV5SOFPGM.php
Balthus est maisonnable en son château…
Et pour un mail artiste, où se situe sa maison?
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