Fallait-il protéger Patricia Highsmith contre elle-même ?
Faudra-t-il désormais s’assurer que les mémoires, carnets et journaux publiés à titre posthume sont livrés avec ou sans filtre par égard pour la santé mentale de ceux qui abuseraient de leur lecture ? La question se pose en découvrant les passionnants Ecrits intimes 1941-1995 (traduction de Bernard Turle, 1034 pages, 35 euros, Calmann-Lévy) de la romancière Patricia Highsmith (1921-1995). A sa mort, en cherchant des nouvelles inédites dans le bureau, son exécuteur testamentaire Daniel Keel et son éditrice Anna von Planta trouvèrent finalement dans la penderie, planqués derrière des draps, 56 volumes contenant 18 journaux intimes et 38 carnets. Soit quelque 8000 pages on ne peut plus personnels et inédits.
Une mine qui permet enfin de lever une partie du voile sur ses ambiguïtés. De toute évidence, ce trésor en regard de l’histoire littéraire exigeait d’être condensé pour des raisons commerciales afin d’aboutir à un seul volume fut-il particulièrement lourd et épais. Par prudence et dans l’intérêt des familles, étant donné la sexualité débordante de l’auteure qui ne se refusait rien et surtout pas une femme mariée, il fut donc émondé de ses répétitions et de ses indiscrétions. Mais pas seulement.
Notoirement alcoolo-tabagique, la talentueuse Mrs Highsmith était surtout paranoïaque et sociopathe. On la déjà savait odieuse : on la découvre de surcroit raciste et antisémite. Non par idéologie mais de manière obsessionnelle. Les seuls pour qui ce n’est pas une découverte sont ceux qui l’ont fréquentée et les lecteurs de langue anglaise qui ont eu la curiosité de lire sa biographie par Johann Schenkar ou Richard Bradford. Ce qui n’allait pas de soi car elle ressemblait à la maison où elle avait choisi de finir ses jours : « une forteresse hostile et austère » comme le remarque Anna von Planta. Dans la même note en liminaire de ce recueil, son éditrice de longue date précise :
« Avec l’âge, ce n’est plus seulement le vocabulaire de Pat qui, à l’occasion, peut paraitre offensant, amer et misanthrope. De temps à autre, ses opinions le sont aussi. Mais ce n’est que dans certains cas extrêmes que nous avons jugé de notre devoir de refuser à Pat le droit de s’exprimer comme nous le faisions quand elle était encore en vie. Il est difficile de comprendre les raisons de son amertume, notamment dans le cas de son antisémitisme de plus en plus marqué… ».
Et de rappeler qu’elle n’en avait pas moins des amis et des amantes juifs (air connu). Outre que l’on se demande alors de quel « droit », justement, et quelles sont les limites du « devoir » posthume d’un éditeur vis-à-vis de son auteur, ne peut-on faire confiance à l’intelligence des lecteurs et les laisser juger par eux-mêmes ?
Reste tout de même une cinquantaine d’occurrences antisémites dans ce millier de pages, et un certain nombre de remarques racistes, un peu comme le coiffeur laisse quelques poils blancs sur les favoris d’un homme lorsqu’il teint ses cheveux en noir. N’empêche : c’est la première fois qu’on en lit sous sa plume (pour la réédition de Carol en 1990, le principe de précaution avait prévalu puisqu’elle avait demandé à ce que l’on remplace negro par black). Pour les Ecrits intimes, la décision vient de l’éditeur zurichois Diogenes, détenteur des droits mondiaux de l’œuvre. Elle s’applique à tous les éditeurs de son livre dans le monde. L’écrivain n’ayant pas explicitement laissé de consignes quant au destin de ce journal, elle avait encore moins demandé à ce que son manuscrit soit ainsi censuré. Car c’est bien de cela qu’il s’agit. Et dans quel autre but que de protéger son image ! Dérisoire en un temps, le nôtre, où tout se sait hic et nunc.
Quand Jean-Jacques Pauvert le faisait en 1976 en expurgeant les pages plus immondes des Mémoires d’un fasciste de Lucien Rebatet, ce n’était pas pour le protéger mais pour se protéger, lui l’éditeur, de poursuites en justice qui auraient pu interrompre la diffusion du livre et lui en faire subir, à lui l’éditeur, le préjudice économique. Lorsque dix ans après Grasset caviarda sur le manuscrit du Journal de feu Matthieu Galey les passages mettant en cause des auteurs de la maison et des membres des jurys littéraires, c’était pour protéger les intérêts de l’éditeur. Mais avec les écrits intimes de Patricia Highsmith, il s’agit de protéger une auteure contre elle-même, contre ses excès autodestructeurs, contre les effets de sa violence. Lui éviter de salir son image et sa réputation sans lui demander son avis, et pour cause, au mépris de sa propre vérité, crue et non aseptisée.
1 487 Réponses pour Fallait-il protéger Patricia Highsmith contre elle-même ?
P. Assouline a mis une photo de sa fan absolue
—
Two pussies: a younger furry one & an older shrivelled one.
bouguereau dit: à
la haute culture c’est un peu du boulot keupu..
»
ouai greubou, question boulot un sociologue amerloque a dit un truc qui devrait probablement te causer :
« il est difficile pour un homme de comprendre une chose si son salaire dépend du fait qu’il ne comprenne pas »
« il est difficile pour un homme de comprendre une chose si son salaire dépend du fait qu’il ne LA comprenne pas »
« il est difficile pour l’homme de comprendre une chose si son salaire dépend du fait qu’il ne LA comprenne pas »
« il est difficile pour LES hommes de comprendre une chose si leur salaire dépend du fait qu’ils ne la comprennent pas »
j’ai droit à combien d’essais ?
LE SHOW!!
December’s Cold Moon, the longest full moon of the year, will debut this Saturday night (Dec. 18), making it the last full moon before the winter solstice in the Northern Hemisphere.
To catch the Cold Moon at its fullest, look up at 11:36 p.m. EST (0432 GMT on Dec. 19). If you miss that moment, you’ll still get a chance to see the lunar show; although the moon isn’t officially full until Saturday, it will appear full for three days, from Friday evening (Dec. 17) through Monday morning (Dec. 20), making this « a full moon weekend, » according to NASA. Full Story: Live Science (12/16)
« the longest full moon of the year, will debut this Saturday night »
»
yes!!!!!!! c’est même de là que ça vient l’expression « saturday night fever »
tu vois greubou la culture c’est beaucoup plus que du « boulot ».
c’est l’expression d’une vie intérieure intense.
À propos de Poesie a Casarsa, Jacques :
https://www.agi.it/cultura/news/2021-12-15/lettera-inedita-pier-paolo-pasolini-14915685/
Patricia H. est de celles et ceux qui déraillent, mais avec quelle force et quel talent!
« Le malentendu s’aggrave de jour en jour. L’adaptation à la réalité extérieure devient de plus en plus difficile. Ou bien, au contact, la réaction est négative parce que la saveur est trop amère ou trop forte – la poigne de la vérité toujours trop rude – ou bien, au contraire, il n’ y a plus de sel dans le baiser. Tout est fade dans cette fausse étreinte avec l’esprit des hommes. Ils sont tristes, stagnants. Ils n’ont pas changé, ils sont usés. Ils s’aiment d’un égoïsme étroit qui rogne de jour en jour ses limites. Ils contemplent dans une attitude de grave méditation leur immuable nombril. Ils se soucient moins que de rien de la splendeur éblouissante de cette sphère de la vie que je voudrais atteindre – vers quoi tendent tous les élans obscurs et secrets de mon cœur, tous les efforts de mon intelligence, sphère de lumière, de plaisir, de jouissance dans le désintéressement et le détachement – peut-être le bonheur est dans la liberté. Mais c’est ce qu’on appelle, ailleurs, voie de garage. Quel intérêt présenterait un train, en effet – un train de vie – sans risque de déraillement? »
Pierre REVERDY, Le livre de mon bord, 1948.
Paul Klee
Plantes tôt le matin, 1922
It is difficult to make a man understand something when his salary depends precisely on his not understanding it.
Upton Sinclair fut un écrivain prolifique américain du 20e siècle, qui mourut à 90 ans. Il ne fut jamais un sociologue de profession, mais s’engagea néanmoins très activement dans le mouvement socialiste US dans la première moitié du siècle. Son abondante œuvre de science-fiction est un peu oubliée de nos jours.
Cette célèbre phrase fut prononcée en 1934, comme nous le rappelle un assortiment dans le lien suivant :
https://www.dicocitations.com/auteur/6039/Upton_Sinclair.php
It is difficult to make a man understand something when his salary depends precisely on his not understanding it.
—
Upton Sinclair fut un écrivain prolifique américain du 20e siècle, qui mourut à 90 ans. Il ne fut jamais un sociologue de profession, mais s’engagea néanmoins très activement dans le mouvement socialiste US durant la première moitié du siècle. Son abondante œuvre de science-fiction est un peu oubliée de nos jours.
Cette célèbre phrase fut prononcée en 1934, comme nous le rappelle un assortiment dans le lien suivant :
https://www.dicocitations.com/auteur/6039/Upton_Sinclair.php
Dexter le retour !
« Dix ans après sa disparition dans la tourmente de l’ouragan Laura, Dexter Morgan vit désormais loin de Miami, sous une autre identité, dans la petite ville d’Iron Lake, dans l’Etat de New York. L’ex-expert médico-légal de la police voit son Dark Passenger refaire surface à la suite d’événements inattendus troublant sa routine. »
puck dit: à
« qui signe bougreau/d/puck/jiji »
»
le seul que j’aimerais être dans cette petite brochette c’est D.
–
Je te permets d’être moi, Puck. Après tout noys sommes tous poussière des mêmes étoile. 🌟 p’tain c’est beau ce que j’écrus.
Pyck et moi sommes consubstantiels.
C’est impressionnant.
Relax, avec un Martini à la main :
Très bien ce Vivaldi, dear Renato, mais avec quel Martini ?
@Ed ce n’est pas mal du tout
le petit chose
https://www.youtube.com/watch?v=YpDlmop0uYU
@un Martini à la main
Non, Jacques, j’avais trouvé une copie en bon état mais je l’ai donnée à un ami.
http://badigit.comune.bologna.it/mostre/pasolini42/casarsa.pdf
***
Dry Martini, Phil, sans olive ajoutée.
Dexter, le retour.
En attendant Sergio.
Son retour.
Let it grow, let it grow.
Lentement mais sûrement.
3 kinés EHPAD Marseille.
Un parti, celui de l’après-midi.
Remplacé, un autre jeune homme. Plaisantant. Pas forcément plaisantin.
Gentil. C’est une constante.
Pas d’amélioration autour du sel.
E.ouvre désormais le couvercle, renverse la salière dans sa main, sursale horriblement. Hor-ri-ble-ment.
Si je mets du riz thaï cru, le résultat sera en dessous de l’espéré.
Gros bleu poignet droit, énorme, trois centimètres de large sur six de long.
Fragile dit la directrice*.
Peau diaphane, transparente, elle a dû se cogner contre une table.
Ai ramené le téléphone portable réparé. Suppression par Orange du code SIM pour éviter le blocage dû à trois codes faux tapés successivement.
Ce n’est pas ma mère qui fait cela.
Attention constante à la paranoïa.
Cela fait quatre mois échus que je f.is réparer son téléphone : chez Orange, ils sont admirables.
Ad-mi-ra-bles.
À l’écoute. Compétents. Professionnels. Gentils.
* Porte désormais une veste militaire avec trois galons sur la manche.
Dit à ma mère « c’est gentil, hein, y’a pas de méchanceté. Et réellement, c’est gentil et sans méchanceté.
Lui dis on va écrire colonelle en chef hein sur les galons. » Elle me répond oui et ne rigole pas.
Pas du tout.
Je prends une petite table carrée ds un coin, entre la cuisine et la terrasse.
Pose une belle lampe par terre.
Entoure de deux fauteuils la table. Installe les dominos, puis le scrabble.
Elle arrive, virevolte, convoque deux personnes ASH, met une autre table, basse. L’enlève, revient. Remet une autre table la même que celle que j’ai prise pour jouer. Un cinéma !
« Je suis chez moi »l’entends-je hurler, in petto. En claquant des bottes à talons très hauts .
Et bien heureusement !
Moi, je ne suis pas chez moi.
Le bonheur, où il se trouve.
La semaine prochaine, je l’emmènerai passer deux jours chez moi. Sortir.
Lui montrer mon grangeon.
Le nouveau poêle à bois en faïence émaillée. Acheté à Max.
Lui cuisiner du poisson.
Que faire pour redonner vie au marché d’Antibes ?
Faire un coin fleurs.
Le mimosa, bientôt.
Et, diminuer les prix par trois.
Acheté un sapin de Noël finalement.
Un renne blanc pailleté et un petit papa Noël dans une boule de neige pour ma mère. Oui.
Le renne décorera notre table. Trois serons. Trois vieux avec trois coeurs de 17 ans, fragilous.
Puis, je prendrai un petit panier. Le remplirai de mousse et lui emmènerai à l’Ehpad.
Ce n’est pas moi qui l’a ramènerai.
Mais moi qui la sortirai.
Hé hé.
Ce n’est pas moi qui la ramènerai.
Pas moi.
Johnny baby
Samedi soir on remet ça.
https://youtu.be/2Ko6nhMQ4OE
Ta tatie Danielle.
Le sel
Bordel
Merde
Fais iech
C’est très mauvais pour le cerveau.
bouguereau dit: à
des ébats d’Adèle et Léa
..c’est si bien que ça?
Le problème c le mec.
Un. Il fait un excellent film.
Deux, il fait un bon film.
Trois, il ne se sent plus péter et il part en vrille.
Comme Luc Besson en fait.
Tu donnes tout ce que t’as dans le calbut et ensuite, que te reste t’il dans le calbut ? Rien. Que nibe. Que dale.
Tout le monde n’est pas un génie.
Ou alors, faut mourir.
Ce sont des choix très difficiles.
On ne peut pas critiquer les gens qui font des choix très difficiles.
C’est leur choix.
Je cherche Ed.
Bonjour.
Sans date sans heure.
Courage rose. À 4h23, tu as déjà entendu les poubelles.
À Jersey, Mélanie (Isabelle Huppert) et Vic (Jean-Louis Trintignant) forment un couple particulier, même s’ils sont bien intégrés dans la population locale. Mélanie séduit d’autres hommes et Vic regarde son épouse dans les bras des autres, sans manifester extérieurement la moindre jalousie. Il s’arrange toutefois pour faire peur aux prétendants et les éloigner de sa femme. Un jour, celle-ci s’éprend du pianiste Carlo. Lors d’une soirée, Vic le tuera en faisant croire à une mort accidentelle dans une piscine. L’enquête conclut à l’accident, mais Mélanie accuse son mari. Arrive alors un Canadien, que Mélanie séduit à nouveau. Vic le tue également, faisant disparaître le corps. Mélanie accuse à nouveau son époux, mais l’enquête est close, faute de cadavre. Mélanie se remet alors à aimer son mari et ils forment à nouveau un couple idéal.
Tu parles d’une histoire.
Quand on est taré, on le reste.
Après avoir joué, j’aurai remis la table dans le coin, à sa place.
Les gens toujours dans la domination permanente finissent comme Tibère. Alexandre le Grand. Socrate. César. Ont un goûteur, comme Cléopâtre.
VENDREDI 17 DECEMBRE 2021, 4h50, 11°, temps paisible
Un jour qui succède à un autre…
On rêve tous d’un jour différent du précédent. Sans comprendre que rien ne sert de s’agiter, de lire ou d’écrire, de bouger ou rester immobile.
Ils seront toujours pareils, les jours. Bons pour les veaux !
X.
Cherchant Ed, vous ai trouvé.
Ne savais pas que Pénélope Cruz avait seulement 47 ans.*
Mea culpa.
Pas besoin de décrire, on le vit.
Ds le film précédent, d’Almodovar, elle jouait une mère aux cheveux blancs.
Merci pour vos réflexions sur la filiation, le vol d’enfants etc. La Suède, avec ses enfants chiliens.
Je vais vous relire.
Dans le film, elle * retombe enceinte une seconde fois. Il est dit » un garçon ». Nous en sommes encore là.
Nota bis : lorsque la jeune ado.part avec l’enfant, vous le voyez qu’elle, Pénélope, s’en fout royalement ?
C’est une telle répétition de son histoire. Qu’elle se démerde.
Et si je mettais du bicarbonate de soude ?
Soleil vert dit: à
D’ailleurs après avoir muselé Hong Hong, Xi Jinping est en train de museler Shangai. La Chine aujourd’hui avec ses villes HLM géantes et son crédit social : l’horreur.
Soleil Vert
Si vous permettez
Xi Jinping l’, horreur.
La Chine, non !
« Prends l’oreille, la femme et tire-toi. »
Lu ici ci dessus.
Eh ben.
Déjà qu’elle n’entend pas tout, s’il ne lui reste qu’une oreille, ce ne va pas être brillant.
Pas trouvé Ed.
L’accouchement sur Instagram
https://www.instagram.com/reel/CXWwfJdpow2/?utm_medium=copy_link
L’accouchement chez Almodovar ; In Real live. Le fruit de tes entrailles.
C bref, le passage lesbien ds Mères //.
C trop.
Comme Abdellatif Kéchiche.
D’ailleurs, un certain courage d’Exarchopoulos et de la fille de . pour dénoncer immédiatement le voyeurisme du réalisateur.
Je considère qu’aller voir un film lesbien, gay, queer etc. est un choix.
Si tu ne le fais pas, je ne vois pas pourquoi on t’imposerait les images. C’est de l’intrusion.
Alfred de Musset est mort à 47 ans.
À 20, enfant du siècle.
À 30 poète déchu.
À 47, les pissenlits par la racine.
Vincent Munier
Un gars intelligent.
LE GAUCHEMAR
« Fallait il protéger Christiane Taubira contre elle-même ? »
NON !!!
Les occasions de rire, gras, deviennent si rares…
Bonjour /
« Dexter le retour ! »
L’avez-vous déjà vu, Jacques ?
Fin de partie. BoJo va se faire virer par son parti, comme Thatcher et May. La touffe tory ne rit plus.
Le coup de poignard dans le dos, vieux classique du mélodrame politique anglais.
En même temps, Bloom, il l’a bien cherché et il ne l’a pas volé, BoJo.
C’est un des rares trucs qu’il a pas volé, il semble. Parce qu’entre travaux aux frais du contribuables et coups en loucedé tout au long de sa carrière…
Non, renato.
…vendredi 17 décembre 2021 à 10 h 19 min.
…
…quand, le bordel est ( très ) grand,!…
…et que dorénavant,…il n’y a, que l’argent qui compte, ou son compte en banque.
…
…quelles sociétés du lucre ou autres justices et morales, à l’éducation des petites filles des états,…tout et rien, dans le ridicule, avec la Pandémie, qui tue plus.
…des horreurs sans couilles, les collaborateurs Judas à jours,!…
…
…ou en est , l’Europe des cons,!…à cash,! cache,!…qualités et bordels ouverts,!…
…les rues au travail, baisser les prix, pour les contagions de qualités,!…des bijoux,!…
…
…quelles institutions » violés « , tous des » mongols » à jour,!…pour des hongres en religions,!…etc,!…
« C bref, le passage lesbien ds Mères //.
C trop. »
Vous devriez en parler à vos psys, rose.
Vous ne diriez pas ça si le passage était hétéro.
Il est évident que vous avez un problème dans votre relation à la mère, qui vous gène, et que vous ne voulez pas voir…
La boulangère de 18 ans, mieux qu’un personnage de Patricia Highsmith !
https://www.leparisien.fr/faits-divers/la-jeune-boulangere-etrangle-son-pretendant-cache-le-corps-dans-un-placard-et-part-rejoindre-son-amant-17-12-2021-RV3ANVVWNNGCJDYRW35JCZE4UE.php
La France de Zemmour et Hanouna, via Boloré, est-ce tout ce que l’on mérite ?
Rose : 1984
La France de Zemmour et Hanouna, via Boloré, est-ce tout ce que l’on mérite ?
Eh oui, les disciples sont là, (comme les MM’S)!
Art Pepper 1978 (Today), Patricia*:
https://www.youtube.com/watch?v=zXNpG0w_rks
…après les années de prison.
* non, je ne crois pas que ce soit P.H….
Bloom, ils sont forts ces Australiens.
Ils ont découverts un mille-pattes qui en a 1306 !
Qui dit mieux ?
https://www.leparisien.fr/sciences/le-premier-vrai-mille-pattes-au-monde-vient-detre-decouvert-en-australie-17-12-2021-KKPO6BTMYJFS7COPUEDUDROIDA.php
le parisien appartient a bernard arnault..ton figaro chéri aprés avoir étranglé dassault va se jeter dans quelle main..tes pleurs de crocodiles frait une belle fontaine d’hinnocence à paridgi baroz
Jazzi dit: à
La France de Zemmour et Hanouna, via Boloré, est-ce tout ce que l’on mérite ?
J’ai connu les baba au rhum, les baba cool, les Baba O’riley, maintenant c’est baba zemmour
Le coup de poignard dans le dos, vieux classique du mélodrame politique anglais
quelle leçon de démocatie que la perfide halbion nous donne encore..au monde hévidemment..nous sommes trop pti
En même temps, Bloom, il l’a bien cherché et il ne l’a pas volé, BoJo
janbon il a pas dpitché haucune..sus sus!..reuzment qu’il est là pour nous tendre la fesse et nous sauver les notres..ouat eu mane
C’est quoi ton quotidien de référence, le boug ?
Moi j’ai toujours eu un faible pour la presse régionale le boug : après Nice-Matin, le Parisien…
Je me contente généralement de lire les titres, les faits divers et les pages de nouvelles locales. Sans oublier l’horoscope du jour et les mots-croisés…
Le Bougzeitung,
Tout le monde sais cela, Jazzi!
On rêve tous d’un jour différent du précédent. Sans comprendre que rien ne sert de s’agiter, de lire ou d’écrire, de bouger ou rester immobile
cynique à force de trop d’hutopie au réveil?..lerection matinale est le fruit éfémère du sommeil -paradoxal- jicé..ça commence comme ça ‘longtemps je me suis réveillé..’
Jazzi ne lit plus le journal Le Monde et cela donne nettement moins de notoriété à ses propos sur ce blog!
Moi j’ai toujours eu un faible pour la presse régionale le boug : après Nice-Matin, le Parisien…
Je me contente généralement de lire les titres, les faits divers et les pages de nouvelles locales. Sans oublier l’horoscope du jour et les mots-croisés…
..propos à boloré qui entre impromtu dans la salle de conférence de rédaction..tout le monde se tait..il ajoute « au fait ici c’est quel journal déjà? »
Jazzi le quotidien de référence à greubou c’est nourrir sa culture parce que c’est un boulot de tous les instants. c’est pour ça qu »il entre dans la catégorie de la « very high culture ».
exemple quand il dit « les pédés ont sait pas bien cqui les fait courir au triple galop »
en fait il c’est sympa et modeste de sa part de dire « on » mais en fait c’est un savoir que seule une toute petite poignée de personne dans le monde détiennent, peut-être 20 personnes grand max.
déjà savoir qu’un pédé est capable de courir au triple galop perso j’étais pas au courant, pet-être parce que je joue pas au tiercé.
tu sais baroz..la ligne devenu officielle de la presse « régional » n’a pas toujours été le modèle des biznéceurs baroz..mais hinsensiblement et telment naturelment elle s’est étiolé aux désirs enfin toutafé ridicule du peuple.. »régional » c’est ce à quoi le peuple est assigné..voilà résumé le « programme » huniversel..et paris en effet est une province..qu’il répète jambon..haprés l’hautoristion de bodjo hévidemment..un cosmopolite global..un vrai attation
..propos à boloré qui entre impromtu dans la salle de conférence de rédaction..tout le monde se tait..il ajoute « au fait ici c’est quel journal déjà? »
»
bof, rien de nouveau sous le soleil, ce genre de truc on le trouve déjà chez Balzac.
même quand le prince du Qatar il entre dans le vestiaire du psg il demande « rappelez-mou ça c’est quelle équipé déjà? »
alors que Jean Michel Aulas il entre dans le vestiaire de l’olympique lyonnais il crie « allez les verts ! ce soir on va se les torcher ces putains de lyonnais !!! »
mais ça c’est l’âge.
Des agents de l’agence territoriale de l’environnement de Saint-Barthélemy ont contrôlé des conteneurs et ont découvert de nombreuses espèces exotiques qui n’étaient pas présentes sur l’île, comme des lézards.
« Des agents de l’agence territoriale de l’environnement de Saint-Barthélemy ont contrôlé des conteneurs et ont découvert de nombreuses espèces exotiques qui n’étaient pas présentes sur l’île, comme des lézards. »
»
Jazzi t’en penses quoi ?
« Des agents de l’agence territoriale de l’environnement de Saint-Barthélemy ont contrôlé des conteneurs et ont découvert de nombreuses espèces exotiques qui n’étaient pas présentes sur l’île »
»
à Paris c’est pareil, on appelle ça l’immigration.
pas très cosmopolites ces gens-là.
de nombreuses espèces exotiques qui n’étaient pas présentes sur l’île, comme des lézards.
C’est encore un sale coup du Baroze!
Lézardons un mur :
La France de Zemmour et Hanouna, via Boloré, est-ce tout ce que l’on mérite ?
..hallons baroz..il faut et l’on doit faire confiance au peuple..l’essentiel n’est pas dans l’audience..élonne peut dire par exemple que les syndicats ça sert qu’a faire chier dans la lune pour faire un hit sur son rézo..dire que lui comme rénateau et dragui ils cassent des briques..mais pas mon cul qu’elle dirait bonne clopine
même quand le prince du Qatar il entre dans le vestiaire du psg il demande « rappelez-mou ça c’est quelle équipé déjà? »
quand keupu laisse tomber le savon dans les douches..les gars se disent dabord..mais c’est a qui ce vilain cul?..ho et puis quand on a perdu faut pas être trop regardant
Pat H,
paix à son âme.
taubira ferait sans doute une bonne présidente
Autant Pat Highsmith à la présidence!
Oh ben oui, certainement. Pour terminer de ruiner la France il ne nous manquerait plus que Taubira. Là on ne s’en relèverait pas. Avec au bout une guerre civile.
Les deux seuls candidats à tenir la route à l’heure d’aujourd’hui c’est Marine Le Pen et Eric Zemmour.
C’est pas compliqué à comprendre pourtant.
Assez d’hypocrisie.
sodade
En même temps, Bloom, il l’a bien cherché et il ne l’a pas volé, BoJo.
—
J’abonde, Jibé. Je ne vois pas de ciconstances attenuantes au bouffon de la Reine (Peppa Pig, franchement!)
Reste que je suis un peu songeur devant la façon dont le Comité 1922 et certains indéboulonnables réacs du type Jacob « Thank-You-Daddy » Rees-Mogg ou Michael Gove brûlent un jour celui (ou celle-s) qu’ils ont adoré et me pose des questions sur le fonctionnement démocratique de la « Mère des Parlements ». En effet, il peut se passer plusieurs mois, voire plus d’une année avant qu’un éventuel successeur de BoJo aille devant le pays lors d’élection générales qu’il aura lui-même demandé.
Ce serait plutôt une successerice/euse, d’ailleurs, très probablement Liz -bandage herniaire- Truss, l’actuelle ministre des AE aux longs crocs effilés qui semble la plus mieux placée pour être la « dame de fer » 4.0 du si bien nommé parti « tory » (de l’irlandais ‘toraidhe’ = bandit, hors la loi)
Never a dull moment, comme chantait ‘Sir’ Roid Stewart…
Chez les ConServateurs, Bojo est le « best of the worst… »
Qu’est-ce qu’il a fait, Bojo ?
BoJo? Il n’existe bientôt plus, comme Marine Lapine ou Erikkk Zeumort, D. Simple comme la
va-po-ri-sa-tion, modèle Blair-1984, pièce 101.
Byebye!!/%*$€£#@+=><&°
‘Sir’ Roid Stewart
—
Rod, pour Roderick, « roide » as a rod.
‘Roderick Random’, de Tobias Smollett, excellent roman picaresque, dont le meilleur spécialiste français, le regretté Gabriel Boucé (Paris IV), connaissait également très finement l’oeuvre de « l’autre Faulkner », l’auteur de romans d’aventures John Meade Falkner (Les contrebandiers de Moonfleet, etc.).
Soleil vert dit: à
Jazzi dit: à
La France de Zemmour et Hanouna, via Boloré, est-ce tout ce que l’on mérite ?
J’ai connu les baba au rhum, les baba cool, les Baba O’riley, maintenant c’est baba zemmour.
Vous avez vécu, Soleil Vert.
thu mé 500 poulhes ala keleuleu é ça te fé un milpate qui dirait greubou.
Jazzi
Je pense pile poil la même chose de vous. Que vous avez un problème de relation avec votre mère. Qui vous gêne et que vous ne voulez pas voir. Et il me semble que vous devriez en parler à vos psys.
Je pense même, pire, que votre orientation sexuelle en est l’aboutissement.
Toutefois, je considère que je peux me tromper.
En ce moment, le problème grave avec ma mère concerne le sel.
Et j’avoue : eh merde.
Baroz, depuis qu’ils sont tombés nez-à-nez avec leur premier « wombat », les Aussies vont de découverte en découverte…
Un homme qui a vécu a de la bouteille.
Autre chose qu’un perdreau de l’année.
Que tu penses qu’à ses plumes.
Moonfleet, beau film de Fritz Lang, certaines séquences font un peu écho à L’Ile au trésor de RL Stevenson (et au film des années 50).
la démocratie étant ce qu’elle est insulter un typé élu à la majorité équivaut à insulter ceusses et ceux qui ont voté pour lui.
cette majorité peut vous trouver 10 mille bonnes raisons d’avoir un Bojo premier ministre british, la principale étant le fossé entre la capitale et le reste du pays.
l’autre bonne raison c’est comme Zemmour : cette envie irrépressible qu’ont pas mal de gens aujourd’hui de vouloir emmerder les médias et les intellectuels.
et plus ces médias et ces intellectuels disent que leur Bojo est un taré et plus ils l’aiment leur Bojo, normal : ils l’ont mis au pouvoir juste pour cette raison : emmerder les bien pensants.
Tzémure c’est pareil.
Causalité quand tu nous tiens….
la causalité c’est comme l’histoire du mille pattes qui se mord la queue : pour y mettre fin on sait pas s’il faut couper la tête ou la queue.
d’ailleurs c’est très drôle d’entendre intellectuels et journalistes vouloir supprimer la conséquence d’une situation sans toucher aux causes.
même un bébé de 2 ans quand il voit une balle rouler devant lui au lieu de regarder où elle va il regarde d’abord d’où elle vient.
faut croire que nos journalistes et nos intellectuels n’ont pas dépassé 2 ans d’âge mental.
greubou j’ai pas raison ?
oi qui reproche à Bolloré quand il rentre dans une salle de rédaction de pas connaitre le nom du journal.
c’est ça le pouvoir.
Soleil Vert
1984 cauchemardesque.
La Chine imposant un enfant par famille ce n’était pas mieux.
Celle de Mao, pire
Celle des empereurs dynastiques pire encore.
=> Bcp de confiance en l’avenir.
Bcp de gens intelligents.
Quelle importance le pouvoir de Bolloré ?
Peanuts butter.
EEMMOUR CHEZ HANOUNA
ZEMMOUR CHEZ HANOUNA
EMMOUR CHEZ HANOUNA
Je n’ai jamais aimé Cyrille Hanouna. Je ne regarde jamais son émission sur C8. Ma revue TV m’a annoncé qu’il recevrait, après son émission habituelle, deux heures durant, Eric Zemmour, dans une nouvelle émission intitulée « Face à Baba ». Je n’ai pas changé : j’écoutais le débatteur Zemmour depuis des années et je ne vais voter pour lui ni au premier ni au second tour de la présidentielle, mais pour Valérie Pécresse. J’ai décidé de regarder cette émission, qui était annoncée d’un genre nouveau.
Après cette émission, le lendemain sur plusieurs chaînes on a déformé la vérité en disant que Zemmour aurait été face, je cite , à « dix contradicteurs ». Ceux qui ont regardé cette émission ont pu constater qu’il n’en était rien. L’animateur avait prévu des interlocuteurs très opposés à Eric Zemmour , mais aussi le jeune homme qui dirige les Jeunes avec Zemmour, son ancien compère Eric Naulleau, Christine Kelly, qui animait sur CNews chaque soir l’émission où Zemmour avait la part du lion (deux éditos), Charlotte d’Ornellas , de « Valeurs actuelles »…
J’apprends aujourd’hui qu’il y aurait eu 2,2 millions de téléspectateurs. Immense carton pour la chaîne, l’animateur et l’invité politique.
Je n’ai rien appris de nouveau sur Zemmour. Quant à l’animateur, il n’ a pas fait de miracle. Ce n’est pas son métier, même s’il a visiblement demandé à son équipe de lui fournir des fiches. Il devrait se cantonner à son rôle d’animateur-amuseur , que je continuerai à ne pas regarder.
Peanuts butter.
—
Au choix
Peanuts (« s »)
ou
Peanut butter (pas de « s »).
Bolloré, c’est plutôt du pur beurre breton, tendance catho pré-Vatican II. L’Abbé Cassine.
Ne pas oublier la Chine abrutie par l’opium des Anglais, dont le père de George Orwell, petit fonctionnaire colonial dans le secteur de la gestion de la culture du pavot, la fabrication de l’opium et l’exportation à destination des ports ouverts manu militari suite à la première guerre de l’opium.
Expier la faute du Père & de la Mère patrie.
Le Chinois a la mémoire longue. Surtout quand il s’agit des humliliations crimes perpétrés par les « longs-nez » et les Japonais.
Vous ne l’emporterez pas au paradis, Bloom.
Je vais vois dire quelque chose même si ça voys fache, Bloom : autant Bolloré que Boris Johnson vous sont intellectuellement très supérieurs.
Eh oui.
Ne vous fatiguez pas à préparer une réponse pseudo-finaude : tout le monde est d’accord avec ça. Si quelqu’un ne l’était pas, il l’aurait déjà dit. Hein, Puck ?
j’ai aussi lu un article sur cette émission baba zemmour;je ne supporte pas ce baba,ni ses fans ,or dans l’article on avait demandé à baba qui il refuserait d’inviter, réponse :DIEUDONNE
Par contre je vous mets au dessus du pas triste chat roulé.
Rose, vous êtes marrante, et j’aime ça!
Moi aussi je suis marrant.
Je me trouve beaucoup plus marrant que Rose.
Ce soir c’est endive aux jambon. J’ai invité Phil qui adore ça mais il ne m’a pas encore répondu. Ça va venir, je ne suis pas inquiet à ce sujet, il est dingue des enduves.
Demain c’est merguez aux boulettes.
D, il vous arrive d’être un peu Déglingué, et j’aime ça!
( Mais n’en rajoutez pas…)
@Au choix
Peanuts (« s »)
ou
Peanut butter (pas de « s »).
Nuts
Pour Noël je voudrais me faire inviter par Paul Edel parce qu’il y aura beaucoup d’huîtres et moi j’aime bien les huitres, je le dis très simplement et en toute franchise.
Déglingué toi-même. Euh l’autre, eh. On a pas gardé les vaches ensemble à ce que je sache.
Je viens de relire les posts de Rose et franchement ça ne me fait pas rire du tout.
Et j’ai été bien gentil de les relire parce que hein… Bon.
Vous m’avez compris.
On en rajoutera pas plus mais on n’en pensera pas moins, comme d’habitude.
Il ne faut pas que j’en rajoute trop m’a dit la main.
Une chose est sûre : il ne s’agit pas de la main de ma soeur, qui est juste à côté de moi en train de tripoter.
C’est ma grande soeur je précise. Elle s’est mise au tricot sur le tard.
Demain c’est merguez aux boulettes.
—
Citation Booléenne? Johnsonienne, peut-être?
Suprême maîtrise de l’iDiome trou du CULinaire.
Allez, on vous attend au paradis – ne faites pas languir vos hôtes. On vous sait mal élevé, mais peut-être pas à ce point!
Bolloréenne?
(BollosZeitoun)
Je fais une petite pause pipu.
C’est facile de s’en prendre aux élites quand on a moins bien réussi. Moi je ne joue pas à ce petit jeu.
Eh oui, je pisse vite. Il faudra vous y faire.
Bon on en était où déja ?
Ah oui. Musset est mort.
Du temps que j’étais écolier,
Je restais un soir à veiller
Dans notre salle solitaire.
Devant ma table vint s’asseoir
Un pauvre enfant vêtu de noir,
Qui me ressemblait comme un frère.
Son visage était triste et beau :
A la lueur de mon flambeau,
Dans mon livre ouvert il vint lire.
Il pencha son front sur sa main,
Et resta jusqu’au lendemain,
Pensif, avec un doux sourire.
Comme j’allais avoir quinze ans
Je marchais un jour, à pas lents,
Dans un bois, sur une bruyère.
Au pied d’un arbre vint s’asseoir
Un jeune homme vêtu de noir,
Qui me ressemblait comme un frère.
Je lui demandai mon chemin ;
Il tenait un luth d’une main,
De l’autre un bouquet d’églantine.
Il me fit un salut d’ami,
Et, se détournant à demi,
Me montra du doigt la colline.
A l’âge où l’on croit à l’amour,
J’étais seul dans ma chambre un jour,
Pleurant ma première misère.
Au coin de mon feu vint s’asseoir
Un étranger vêtu de noir,
Qui me ressemblait comme un frère.
Il était morne et soucieux ;
D’une main il montrait les cieux,
Et de l’autre il tenait un glaive.
De ma peine il semblait souffrir,
Mais il ne poussa qu’un soupir,
Et s’évanouit comme un rêve.
A l’âge où l’on est libertin,
Pour boire un toast en un festin,
Un jour je soulevais mon verre.
En face de moi vint s’asseoir
Un convive vêtu de noir,
Qui me ressemblait comme un frère.
Il secouait sous son manteau
Un haillon de pourpre en lambeau,
Sur sa tête un myrte stérile.
Son bras maigre cherchait le mien,
Et mon verre, en touchant le sien,
Se brisa dans ma main débile.
Un an après, il était nuit ;
J’étais à genoux près du lit
Où venait de mourir mon père.
Au chevet du lit vint s’asseoir
Un orphelin vêtu de noir,
Qui me ressemblait comme un frère.
Ses yeux étaient noyés de pleurs ;
Comme les anges de douleurs,
Il était couronné d’épine ;
Son luth à terre était gisant,
Sa pourpre de couleur de sang,
Et son glaive dans sa poitrine.
Je m’en suis si bien souvenu,
Que je l’ai toujours reconnu
A tous les instants de ma vie.
C’est une étrange vision,
Et cependant, ange ou démon,
J’ai vu partout cette ombre amie.
Lorsque plus tard, las de souffrir,
Pour renaître ou pour en finir,
J’ai voulu m’exiler de France ;
Lorsqu’impatient de marcher,
J’ai voulu partir, et chercher
Les vestiges d’une espérance ;
A Pise, au pied de l’Apennin ;
A Cologne, en face du Rhin ;
A Nice, au penchant des vallées ;
A Florence, au fond des palais ;
A Brigues, dans les vieux chalets ;
Au sein des Alpes désolées ;
A Gênes, sous les citronniers ;
A Vevey, sous les verts pommiers ;
Au Havre, devant l’Atlantique ;
A Venise, à l’affreux Lido,
Où vient sur l’herbe d’un tombeau
Mourir la pâle Adriatique ;
Partout où, sous ces vastes cieux,
J’ai lassé mon coeur et mes yeux,
Saignant d’une éternelle plaie ;
Partout où le boiteux Ennui,
Traînant ma fatigue après lui,
M’a promené sur une claie ;
Partout où, sans cesse altéré
De la soif d’un monde ignoré,
J’ai suivi l’ombre de mes songes ;
Partout où, sans avoir vécu,
J’ai revu ce que j’avais vu,
La face humaine et ses mensonges ;
Partout où, le long des chemins,
J’ai posé mon front dans mes mains,
Et sangloté comme une femme ;
Partout où j’ai, comme un mouton,
Qui laisse sa laine au buisson,
Senti se dénuder mon âme ;
Partout où j’ai voulu dormir,
Partout où j’ai voulu mourir,
Partout où j’ai touché la terre,
Sur ma route est venu s’asseoir
Un malheureux vêtu de noir,
Qui me ressemblait comme un frère.
Qui donc es-tu, toi que dans cette vie
Je vois toujours sur mon chemin ?
Je ne puis croire, à ta mélancolie,
Que tu sois mon mauvais Destin.
Ton doux sourire a trop de patience,
Tes larmes ont trop de pitié.
En te voyant, j’aime la Providence.
Ta douleur même est soeur de ma souffrance ;
Elle ressemble à l’Amitié.
Qui donc es-tu ? – Tu n’es pas mon bon ange,
Jamais tu ne viens m’avertir.
Tu vois mes maux (c’est une chose étrange !)
Et tu me regardes souffrir.
Depuis vingt ans tu marches dans ma voie,
Et je ne saurais t’appeler.
Qui donc es-tu, si c’est Dieu qui t’envoie ?
Tu me souris sans partager ma joie,
Tu me plains sans me consoler !
Ce soir encor je t’ai vu m’apparaître.
C’était par une triste nuit.
L’aile des vents battait à ma fenêtre ;
J’étais seul, courbé sur mon lit.
J’y regardais une place chérie,
Tiède encor d’un baiser brûlant ;
Et je songeais comme la femme oublie,
Et je sentais un lambeau de ma vie
Qui se déchirait lentement.
Je rassemblais des lettres de la veille,
Des cheveux, des débris d’amour.
Tout ce passé me criait à l’oreille
Ses éternels serments d’un jour.
Je contemplais ces reliques sacrées,
Qui me faisaient trembler la main :
Larmes du coeur par le coeur dévorées,
Et que les yeux qui les avaient pleurées
Ne reconnaîtront plus demain !
J’enveloppais dans un morceau de bure
Ces ruines des jours heureux.
Je me disais qu’ici-bas ce qui dure,
C’est une mèche de cheveux.
Comme un plongeur dans une mer profonde,
Je me perdais dans tant d’oubli.
De tous côtés j’y retournais la sonde,
Et je pleurais, seul, loin des yeux du monde,
Mon pauvre amour enseveli.
J’allais poser le sceau de cire noire
Sur ce fragile et cher trésor.
J’allais le rendre, et, n’y pouvant pas croire,
En pleurant j’en doutais encor.
Ah ! faible femme, orgueilleuse insensée,
Malgré toi, tu t’en souviendras !
Pourquoi, grand Dieu ! mentir à sa pensée ?
Pourquoi ces pleurs, cette gorge oppressée,
Ces sanglots, si tu n’aimais pas ?
Oui, tu languis, tu souffres, et tu pleures ;
Mais ta chimère est entre nous.
Eh bien ! adieu ! Vous compterez les heures
Qui me sépareront de vous.
Partez, partez, et dans ce coeur de glace
Emportez l’orgueil satisfait.
Je sens encor le mien jeune et vivace,
Et bien des maux pourront y trouver place
Sur le mal que vous m’avez fait.
Partez, partez ! la Nature immortelle
N’a pas tout voulu vous donner.
Ah ! pauvre enfant, qui voulez être belle,
Et ne savez pas pardonner !
Allez, allez, suivez la destinée ;
Qui vous perd n’a pas tout perdu.
Jetez au vent notre amour consumée ; –
Eternel Dieu ! toi que j’ai tant aimée,
Si tu pars, pourquoi m’aimes-tu ?
Mais tout à coup j’ai vu dans la nuit sombre
Une forme glisser sans bruit.
Sur mon rideau j’ai vu passer une ombre ;
Elle vient s’asseoir sur mon lit.
Qui donc es-tu, morne et pâle visage,
Sombre portrait vêtu de noir ?
Que me veux-tu, triste oiseau de passage ?
Est-ce un vain rêve ? est-ce ma propre image
Que j’aperçois dans ce miroir ?
Qui donc es-tu, spectre de ma jeunesse,
Pèlerin que rien n’a lassé ?
Dis-moi pourquoi je te trouve sans cesse
Assis dans l’ombre où j’ai passé.
Qui donc es-tu, visiteur solitaire,
Hôte assidu de mes douleurs ?
Qu’as-tu donc fait pour me suivre sur terre ?
Qui donc es-tu, qui donc es-tu, mon frère,
Qui n’apparais qu’au jour des pleurs ?
LA VISION
– Ami, notre père est le tien.
Je ne suis ni l’ange gardien,
Ni le mauvais destin des hommes.
Ceux que j’aime, je ne sais pas
De quel côté s’en vont leurs pas
Sur ce peu de fange où nous sommes.
Je ne suis ni dieu ni démon,
Et tu m’as nommé par mon nom
Quand tu m’as appelé ton frère ;
Où tu vas, j’y serai toujours,
Jusques au dernier de tes jours,
Où j’irai m’asseoir sur ta pierre.
N’en rajoutons plus.
Musset est mort à 47 ans.
à Monsieur ou Madame D
Vous souhaitez faire rire en déformant mon patronyme.
Quel courage, quand on n’a pu trouver comme pseudonyme que « D » !
C’est quoi, votre nom ?
Sur ce peu de fange où nous sommes
c’est pas le grand bonheur mais marche patrice..faut rien laisser hinfoulé
ni dieu ni démon..un peu dément
C’est facile de s’en prendre aux élites quand on a moins bien réussi
..le mal de naître se doit d’avoir pour chacun son petit mérite
Highsmith
Livre préféré, Moby Dick
Musique préféré
« Concerto pour piano n° 23 en la majeur », Mozart ;
« Concerto pour piano n°2 en ut mineur », Rachmaninov ;
« Cantate n°211 », J S Bach* ;
« Passion de Saint Matthieu », J S Bach ;
« In Our Little Den of Iniquity », Vivienne Segal & Harold Lang ;
« Symphonie n. 6 en la mineur », Gustav Mahler** ;
« Rondena », Michel Block ;
« La berceuse de Birdland », George Shearing,
* « J’aime ça parce que c’est l’une des rares compositions sacrées chantées en allemand au lieu du latin. »
**PH : « Il (Mahler) semble très contrarié. Cela ressemble à la vie d’aujourd’hui, d’une certaine manière. »
Il devrait se cantonner à son rôle d’animateur-amuseur , que je continuerai à ne pas regarder
..patrice écrit comme rose tartine sur le mur de ses chiottes..pour être lu par force
Source :
https://lithub.com/upgrade-your-writing-soundtrack-with-patricia-highsmiths-favorite-songs/
rénateau et ses digests..
Toujours ce problème d’apprentissage du pot de chambre, bouguereau ?
« Cantate n°211 », J S Bach »
»
sûr que c’est pas la 21 ? pacekeu la 21 elle est hachement mieux que la 211, par contre la 212 elle est bien, c’est celle où on trouve le thème des fofolles d’Espagne, la 212 c’est la cantate des agriculteurs…
..et toujours fierot que ça se voit que ça marche impec pour lui le rénateau
« patrice écrit comme rose tartine sur le mur de ses chiottes..pour être lu par force »
alors ça greubou c’st le truc le plus méchant que t’as écrit sur le blogapssou. je serais toi je m’excuserais.
où est donc passée ton éducation catho ? ton empathie ? ton humanisme ?
faut-il sauver greubou contre lui-même ?
yes ! un seul moyen : l’exorciser.
Patty elle aime la cantate 211 à cause de son nom : la cantate du troquet où on boit des canons.
la 211 elle est vraiment très nulle.
elle avait des gout de chiottes comme pedro avec Jaroussky.
Il faudrait que quelqu’un lui fasse cadeau d’un pack de 6, puck.
une interprétation de la cantate 211 par Bojo (quand on pense que certains le critiquent encore alors qu’il chante mieux que Jaroussky) :
cadeau d’un puck de 6 ?
misère… déjà terezoune elle me voit partout.
Voyez le critère à l’astérisque, puck.
renato, ouai je l’avais lu : c’est la raison la plus nulle qu’on puisse donner.
c’est ma cantate préférée : la musique est archi nulle mais par contre elle est chantée an allemand…
heureusement qu’elle est pas devenue musicologue la Patty Smith.
chalou : pedro c’est quoi ta cantate préférée ?
pedro : c’est la 211
chalou : ah bon pourquoi ?
pedro : parce qu’elle est chantée en allemande…
c’est un gag ?
jeannot ça c’est top, faut regarder ses mains on a l’impression qu’il fait un sermon :
« Jazzi ne lit plus le journal Le Monde »
J’ai beaucoup donné (et y ai même écrit), une main.
« J’avais vingt ans et je partis enfin à Paris ! (…)
Le jour, j’écoutais en dilettante les cours de seconde année, tel celui sur le Droit Public, que venait nous débiter debout, au centre de l’estrade du grand auditorium, le doyen Vedel, revêtu de sa longue robe noire cravatée d’hermine et drôlement coiffé d’une perruque blanche. Les cours ici étaient nettement plus solennels et l’ambiance moins bon enfant qu’à Nice. De plus, Assas était sous la coupe d’associations d’étudiants d’extrême droite. De temps à autre, ils se cassaient méchamment la gueule entre eux. J’entendis dire qu’au cours d’une rixe, un gars du GUD (Groupe union défense) avait été énucléé par un militant d’un groupe concurrent et néanmoins tout aussi néo fasciste !
Pour ma part, je ne venais à la fac qu’à l’heure des cours, sans plus m’attarder dans les lieux. Généralement, j’allais déjeuner seul dans un restaurant universitaire, situé de l’autre côté du jardin du Luxembourg, sur le boulevard Saint-Michel. Plus petit et moins froid que celui d’Assas, il était aménagé dans le vaste salon aux murs lambrissés d’un hôtel particulier du XIXe siècle. Outre son ambiance ouatée de vieux club anglais, j’en appréciais surtout le fait que le plateau repas y était meilleur ou plutôt moins mauvais qu’à Assas.
Un rituel, initié alors que j’étais encore en terminale au lycée Carnot de Cannes, et systématisé durant ma première année de Droit à Nice, occupait plus de deux heures de mon emploi du temps quotidien : le lecture du journal Le Monde.
Je choisissais de préférence, selon l’humeur du moment et l’endroit où je me trouvais, l’une des prestigieuses brasseries du boulevard du Montparnasse, Le Sélect, Le Dôme, La Closerie des Lilas, La Coupole, ou du boulevard Saint-Germain, entre l’Odéon et la rue des Saints-Pères, passant alors du Danton à La Rhumerie, au Bonaparte, au Deux-Magots et surtout au Café de Flores, où flottait encore l’ombre tutélaire de Jean-Paul Sartre et de Simone de Beauvoir, et d’où je pouvais observer d’un œil discret le manège des jeunes prostitués autour du Drugstore Publicis, juste en face. Là, confortablement installé à un point stratégique de la salle, en hiver, ou de la terrasse, aux beaux jours, je commandais invariablement un express au garçon, puis, après avoir jeté un regard sur l’assistance, détecté quelques célébrités ou reconnu des habitués des lieux, j’entamais la lecture de la Une du « journal de référence » du boulevard des Italiens, qui paraissait en début d’après-midi mais était toujours daté du lendemain. Il n’était pas rare alors d’y trouver une chronique du doyen Vedel, à caractère nettement plus politique que ses cours. Je prolongeais la lecture des articles amorcés en première page en lisant la suite dans les pages intérieures, suivant scrupuleusement l’ordre immuable du sommaire : International, National, Faits de société (à ne pas confondre avec la vulgaire rubrique des faits-divers de Nice-Matin, qui faisait pourtant les délices de mon enfance), Culture…
J’épluchais consciencieusement chaque ligne, sans omettre les petites annonces, les avis de faire-part et même les mots croisés.
J’y retrouvais toujours avec plaisir les signatures de tel ou tel envoyé spécial à l’étranger, d’analystes économiques et politiques, de critiques de théâtre ou de cinéma. C’était comme s’ils m’envoyaient tous leurs dernières nouvelles du jour !
Comme si l’exemplaire du journal que je tenais en main était la boîte postale où atterrissaient toutes leurs lettres privées à moi seul adressé !
Les pages sur Paris, sur l’urbanisme et l’architecture, et le cahier spécial du Monde des Livres jouissaient tout spécialement de ma faveur.
Après cette longue séance de lecture réflexive, agrémentée de pauses d’observation sur les gens installés tout autour de moi ou cheminant sur les trottoirs, j’éprouvais le satisfaisante sensation d’être parfaitement informé sur l’état du monde et les principaux enjeux de société du moment.
Du moins, jusqu’à ce que je reprenne la suite de mon feuilleton, le lendemain. »
Enfin puck, c’est un critère comme tant d’autres — p. ex. le prix des guitares !
D, j’ai lu en passant votre intention de vote. Question, me Pécresse ne serait elle pas le cache sexe du RN , vue ses motifs. De mon côté j’espère qu’elle en restera à la chanson d’Aznavour, je me voyais dejà… Quelle bande d’ambitieux décomplexés, Macron aura réussi à déboussolée la droite modérée.
Vus .
Déboussoler. Correcteurs.
Monsieur chat roulé, mon nom est Darius Doudou-Didon. Je n’ai rien à cacher, Môssieur.
D, un programme qui pourrait vous convenir
En concert ce samedi 18 décembre à la Philharmonie pour refermer une série de deux récitals consacrés au Clavier bien tempéré de Jean-Sébastien Bach, le pianiste Andras Schiff nous explique en quoi le public qui vient écouter Bach est différent du public habituel des salles de concert : « Avec Bach la jeunesse vient au concert, une jeunesse qui ne vient pas quand je fais un programme autour de Beethoven ou Schubert. C’est peut-être grâce à la spiritualité de sa musique et aussi à son monde rythmique, qui est associé à la musique populaire, au jazz. Pour Bach nous avons une communauté, nous vivons et écoutons la musique ensemble. » Pour le pianiste hongrois, la musique de Bach est très spirituelle : « Je ne suis pas vraiment religieux, mais quand je joue et que j’écoute Bach c’est évident, ce n’est pas une musique matérialiste, c’est une musique religieuse ! Dans le Clavier bien tempéré, les préludes et fugues peuvent être vus comme des mouvements, comme dans la Passion selon Saint-Matthieu. »
Andras Shiff, qui vit actuellement en Italie à Florence, profite de chacun de ses passages à Paris pour aller au Louvre et pour visiter les expositions du moment. Il considère en effet que la musique n’est pas un art abstrait, et que les autres arts peuvent nourrir ses interprétations : « Je cherche toujours d’autres inspirations, dans la poésie, dans l’art, l’architecture, pas seulement dans la musique. » Par ailleurs, il associe depuis longtemps les tonalités musicales à des couleurs, en particulier dans la musique de Jean-Sébastien Bach : « Le Clavier bien tempéré commence par le célèbre Prélude en do majeur, c’est blanc pour moi. Il se termine en si mineur, c’est noir, et entre les deux pôles il y a toutes les autres couleurs. La tonalité est pour moi très importante. »
Bouguereau
Écrit entre 3 et 6 heures du matin, mes réflexions graves. De l’ordre de la gravité.
Votre opinion n’influe pas sur moi, ne me bouscule pas, ne m’émeut pas.
Par contre, je trouve que vous vous salissez beaucoup.
J’ai beaucoup donné
Belle évocation, dear Baroz.
Ronet, à la fin de sa vie, se passionna pour les lézards. géants.
Depuis ce matin, cette histoire en tête.
Je redescends de Zermatt à pieds. Y suis montée à pieds.
Rive droite du torrent en montant, sentier magnifique dans la sapineraie.
Rive droite aussi en redescendant, sentier gravillonneux.
Arrivée presque au village du dessous, village parking, je passe à 200m d’un homme, coupant du bois à la hache, il prépare son hiver.
Il me gueule « mettez votre chien en laisse ». Mon chien marche â côté de moi au pas. Ne baguenaude pas, ne commet aucun écart.
Il regueule.
Je passe mon chemin.
Un suisse, un gueulard.
——-
Pas la première fois, l’alliance masculine, si on peut dire masculine.
D’un qui regarde youporn et se revendique femme. L’autre de la pédocriminalité et revendique une place déjà excessive, co-optée, par droit de cuissage.
Je note les privilèges.
Les manières de vivre entretenu et de passe-droit.
Le glandage comme un mythe.
Bah.
Question de temps.
Comme pour Bojo.
Tapie en ligue des champions en 1993, jusqu’à dans la mort rejoindre sa ville de coeur.
Lui*, se foutant à poil devant son équipe pour la maintenir en ligue 1. Chose faite.
Non aux sexes de sexe pendant 30 ans Lgbtqr.
Non.
Non à YouPorn aussi.
Vous descendiez vers Täsch donc, et le gueulard avait raison : on tient son chien en laisse !
Se foutre à poil devant vous
*Dupraz
Je suis arrivée à Täsch, avec mon chien sans laisse. Y compris dans les pâtures gardées par les patous ailleurs.
C’était un vieux schnock.
Non aux scènes de sexe.
Tout cela est intéressant, Bérénice. Je place Bach au niveau de Beethoven même si l’un et l’autre non presque rien à voir. La plupart des oeuvres de Bach sont réellement impressionnantes, élouissantes et sans une once de vulgarité. Au niveau où est tombé la musique en ces années 2020, je mesure mieux l’ampleur de la terrible décadence de notre civilisation.
Meret :
https://lesempio.blogspot.com/2010/02/meret-oppenheim-by-man-ray-1933.html
Balade hivernale extraordinaire, de belle mémoire :
Bahnweg Zermatt – Täsch
https://maps.app.goo.gl/Ue5YJVCPDKC3yqJXA
Zermatt, au pied du Cervin, village sans voiture.
Mon chien, sans laisse. À l’amble.
Il y aura au Louvre une grande exposition égyptienne au Printemps. Si omicron en permet la fréquentation. Car emprunter les transports en commun dans les prochains mois va devenir réellement très dangereux.
Le gueulard avait raison, rose, mais si selon vous c’est non tant pis — pour vous, naturellement.
Non à l’industrie de YouPorn.
D .existe, je ne l’ai pas rencontré!
Les noms de la Montagne des Montagnes :
https://erenatornasabbia.blogspot.com/2021/12/matterhorn-cervino-matterhore_9.html
Moi, je baignais, Renato. Aujourd’hui encore, à l’évocation.
Le vieux, lui, rageait.
Difficile pour lui.
Pourquoi, depuis ce matin, j’ai ce vieux, gueulard, dans la tête.
Avant d’avoir vu ce film sur le contrat social, en Chine.
Comme à Berlin, sur l’île aux musées, lorsque tu traverses dans les clous, eh-ho, mais en dehors des feux lumineux. La désapprobation criante.
Tu te fonds ensuite, puisque tu observes les gens tout le temps.
Pour la laisse, non, tu n’as pas obtempéré.
De tte manières, depuis, tu as appris, compris, depuis Figueras sans doute après avoir survolé Port Lligat qu’il n’y a aucune communication, échange, possibilité d’une île, affection, tendresse doit être un gros mot, avec quiconque de nationalité suisse.
La peur, intrinsèque, liée à la possession de l’argent.
La distance instaurée.
Mais, comme sur la route tu es, tu c’est moi, ah…tu la continues ta route.
Plus tard, tu leur feras ta conférence sur Dali, à l’arrachée, bénévolement. À tout le groupe d’ailleurs.
Ils te remercieront, plus tard encore, l’équipe suisse.
Je n’étais pas encore marseillaise. À l’époque. Cela m’a pris à l’époque de mon père, quittant sa ville natale.
Déjà mis il y a peu de jours. Après le coureur des cîmes.
Cette forme triangulaire inouïe.
À sa gauche, le mont rond rose.
À gauche d’icelui, le col des contrebandiers descendant vers l’Italie.
Chez moi. Le mont Rose. Les contrebandiers. L’Italie.
Contre l’envahissement de quiconque.
Contre.
Contre.
Et que les ex minorités ne deviennent pas les majorités écrasantes.
» La distance instaurée. »
Vos jugements à l’emporte pièce sont assez comiques, rose.
Ma maman hier m’a dit « au fond, je crois que ton père aimait bien que tu sois rebelle. Ça lui plaisait ce tempérament. »
C du vécu concret la distance instaurée, Renato. Suis désolée. Je peux vous rajouter la méfiance instinctive. Aussi qu’ils avaient une maison à Port Lligat, un avion, de tourisme, etc.
Et qu’ils ont changé de »attitude du toit au tout, lorsque soir après soir, ils écoutaient mes récits.
C’était trop tard Renato. Les coupe l »amour coupent l’amour. Comme un coupe-faim coupe la faim. Fini alors l’appétit.
Cela s’appelle une rencontre ratée.
Le Matterhorn est un bout d’Afrique — incidemment, matter vaut pâturage.
Et c’était extrêmement triste, Renato. Rien de comique. Au même titre que la gravité de mes posts de cette nuit.
Bon.
J’enlève les chaussettes en laine. Je coupe mon petit chauffage d’appoint. Et je repars.
Drôle et triste comme une rencontre râtée d’inscrite dans le temps. Le contraire absolu de ces deux jeunes filles, new-yorkaise et colombienne immigrée à NYC qui ont planté leur tente pour me céder la nuit dans leur lodge, au lac Peyo à Torres del Paine.
Pck le matin, pour souhaiter bon anniv. à une, leur ai offert un paquet entier de biscuits chocolatés.
Comment une rencontre matche ou ne matche pas.
Triste Renato lorsqu’elle ne matche pas.
Rose, j’ai rencontré beaucoup de gens dans ma désormais longue vie, et de diverses origines, dont quelques égoïstes, quelques cons et ainsi de suite, ce sont des cas. Mais je ne pense pas que tous les gens qui partagent leur origine sont égoïstes, cons et ainsi de suite.
Bon maintenant j’ai du travail, bonne nuit.
SAMEDI 18 DECEMBRE 2021, 5h26, 9°, temps calme
FESTIVITES ELECTORALES
Un commentaire politique brillant de simplicité dans Le Figaro, à propos de la candidature de notre chère TAUBIRA :
« Elle ne peut supporter de laisser tous les nuls se présenter sans elle, alors qu’elle fait partie du club »
Joyeux Noel !!!
(…n’en jetez plus ! La Crèche est pleine…)
Clara Schumann :
La maison de P. Highsmith, dans le Tessin; un peu a son image, un bunker. Ne laisse pas passer la lumière, pourtant fêlée.
http://padraigrooney.com/blog/wp-content/uploads/2014/07/3.jpg
Regardez comment la possibilité de candidature l’ancienne garde des sceaux fait fouetter villain les racisses.
Et, c’est bon.
Nous allons y travailler.
Le lien, P. Highsmith in Ticino.
On y apprend, en plus, que c’était une vieille avare.
N’aimait pas non plus les socialisstes français.
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