de Pierre Assouline

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La République des livres
Familles, je vous hais !

Familles, je vous hais !

Un siècle et des poussières après le cri lancé par André Gide, « Familles, je vous hais ! » n’a rien perdu de son actualité. Plusieurs témoignages sous forme de récits, parus ces deux dernières années dans le fracas du scandale médiatique, en attestent : Orléans de Yann Moix, Le Temps gagné de Raphaël Enthoven, Le Consentement de Vanessa Springora, La Familia grande de Camille Kouchner… Qu’il s’agisse de maltraitance infantile, de viol, d’inceste ou de pédocriminalité, la même question revient lancinante dans ces récits, formulée implicitement ou explicitement : « Où sont les parents ? ». Familles décomposées, recomposées, redécomposées, explosées. Père parti. Et alors ? Comme si le départ, la séparation, le divorce l’exonéraient d’une présence et le déchargeaient de toute responsabilité. Camille Kouchner n’a de cesse d’interpeller ses parents : « Où étiez-vous ? ». La chronique de la vie quotidienne vue par Yann Moix, enfant martyrisé, terrorisé, humilié, est accablante pour les parents.

La famille est la vraie cible de ces livres derrière celle officiellement désignée urbi et orbi. Au-delà de la dénonciation des coupables, la famille est constamment mise sur le grill de manière plus ou moins précise ou refoulée. L’inceste, crime de lien, touche au patriarcat donc à la domination. Or qu’est-ce que ce lien sinon celui de la famille ? Elle peut détruire l’enfant qu’elle est censée protéger. La maison de vacances est l’héroïne cachée du récit de Camille Kouchner, le lieu géométrique des passions, des bonheurs et des angoisses. Sanary, maison de famille mais de « cette famille de fous ».

« Familles, je vous hais ! Foyers clos ; portes refermées ; possessions jalouses du bonheur » écrivait donc le jeune Gide dans Les Nourritures terrestres, poème en prose si l’on veut car le livre est en réalité inclassable tant il mêle les genres littéraires, a été publié en 1897 par le Mercure de France. Récit initiatique et sensuel, mêlant sensations et réminiscences, il encourageme à se rendre disponible à la vie et ouvert à la beauté du monde. Gide y invite surtout les lecteurs de sa génération à se débarrasser de ce qui les aliène à commencer par la famille. Si les Nourritures terrestres a été et continue à être lu comme un traité de vie, les tensions de notre société crispée célèbrent plutôt dans les livres de Moix, Enthoven, Springora, Kouchner des traités de survie.

La Familia grande, le plus récent d’entre eux, est une ode à une mère qui, à 20 ans, se disait fascinée par le bréviaire de Gide et n’avait de cesse de transmettre à sa fille sa passion pour ce livre. Elle l’enjoignait de « fuir sa famille », ce qui lui était d’autant plus difficile que celle-ci représentait « une sacrée bande ». Jusqu’à sa désintégration. « Liberté, liberté ! ». Tel était son  leitmotiv postsoixante-huitard. Sauf que l’inceste n’est pas une liberté. Des Nourritures terrestres, l’histoire littéraire a aussi immortalisé l’injonction lancée par l’auteur à Nathanaël dès la première page : « Et quand tu l’auras lu, jette ce livre- et sors », mais moins les injonctions suivantes à sortir de sa chambre, de sa pensée… De sa famille.

Que d’absences et de silences dans ces livres à explosions, comme on le dirait d’un moteur, avec la colère comme carburant. Quels concentrés de violences enfouies dans ces récits clivants. Impossible de les toucher du doigt sans s’y couper. Le lecteur en ressort en lambeaux, à l’image des auteurs. L’empathie se paie cash. On est autant touché moralement que physiquement. Yann Moix est le seul écrivain des quatre. Pour les autres, on saura plus tard, si l’essai est transformé. Un écrivain écrit par rapport à son secret. Mais s’il mange le morceau d’emblée, que lui reste-t-il ? C’est le risque- à supposer qu’on en calcule les conséquences lorsqu’on a une masse si oppressante à extirper de soi. Alors on verra bien, une fois que le temps aura fait son œuvre et que l’on aura séparé ces livres du bruit qu’ils ont fait. Philip Roth avait prévenu :

« Quand un écrivain naît dans une famille, c’en est fini de cette famille ».

La famille, l’autre tabou, une omerta infracassable. De quoi hésiter entre deux attitudes. Soit lancer un vibrant « Familles, je vous ai ! » tel Hervé Bazin, l’auteur de Vipère au poing, à qui l’on doit ce mot de résistance. Soit paraphraser une fameuse réflexion de Cioran pour l’adapter à la situation : il est incroyable que la perspective de couver peut-être un futur écrivain n’ait jamais fait renoncer un couple à avoir un enfant.

(Édouard Vuillard, Le Déjeuner Hessel, 1899, huile sur carton, musée d’Orsay » et « André Gide en 1893, peu avant de publier les Nourritures terrestres » photo D.R.)

Cette entrée a été publiée dans vie littéraire.

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commentaires

1 486 Réponses pour Familles, je vous hais !

Marie Sasseur dit: à

Ah bah oui, je n’échange sur aucun de mes commentaires laisses sur la rdl, sur ce livre absolument énorme de Le Tellier. Vu qu’ il n’y a pas ici le niveau : un minimum de culture scientifique et technique, philosophique, et théologique.

christiane dit: à

bouguereau dit: « trés belle table de vuillard. .évidemment l’esthète dira que c’est un effet de perspective mais le kilo de rouge fait au moins un jéroboam… »
Oui absolument la couleur absorbe les personnages, les dissout. Quelque chose de plat emplit l’espace du tableau et déploie un jeu de couleurs de lignes. La table- nappe est superbe
Estampes japonaises et Ary nouveau à venir. Ce n’est pas une narration, c’est une image flottante ou êtres et objets de confondent. Merci pour ce voyage de rouge et d’ocre.

MC dit: à

Il faut dire que le Voyage d’Urien en e.o avec les gravures est plus destiné au public de l’ époque Nathanson et Misia qu’à celui de l’époque Kinder Linder,Phil.
Je ne serais pas étonné si, l’ouvrage étan libre de droits, une maison des Indes en sorte quelque jour une copie, façon Jean de Bonnot en moins sérieux…

D. dit: à

Tout un tas de gens, y compris des élus et des ministres, s’opposent à un passeport vaccinal pour l’accès à des lieux publics.
Au nom du droit.
C’est oublier qu’il existe dans le droit français bien plus d’éléments en faveur du passeport vaccinal, qu’en sa défaveur.
En tout cas avant le Covid, les enfants non vaccinés contre certaines maladies graves n’étaient pas acceptés les crèches. Et aucun parent n’a pu y faire valoir de motifs d’exemptions autres que médicaux.

B dit: à

Il y a eu aussi comme il est question d’inceste De beaux lendemains au cinéma il y a longtemps. Phil le cinéphile averti pourrait dresser une liste des films traitant du sujet. Était on autrefois plus pudique à cet égard ou est ce que la censure intervenait pour cacher ce qui malheureusement se produit de bas en haut des sociétés, ou encore sommes nous plus atteints par ce genre de relations pathologiques en occident qu’ailleurs, Asie, Europe centrale, Amérique du nord et latine?

B dit: à

D, les resto, ciné, musées, theatres peuvent crever, je ne comprends pas cette reticence à utiliser un document attestant du vaccin, ceci permettrait de ne faire courir aucun risque aux usagers. Il est evident que ceux qui sont sur la liste d’attente soit 63 millions de francais vont se sentir frustrés mais cela permettrait à toute une économie de vivre.

B dit: à

Ou encore, excusez moi.

puck dit: à

je n’ai lu qu’un seul livre sur l’inceste, c’est l’Idiot de Dostoïevski, comme livre c’est bien.

B dit: à

Bien que j’aie entendu de mes oreilles nettoyées déclarer par un ecrivain que l’amour incestueux etait le plus bel amour qui soit ( annees 90). Personnellement je n’ai pas de frère mais je crois qu’à mon père j’aurais préféré mon frère.

D. dit: à

Mais justement, Bérénice, le droit ne permettra le passeport que si lorsque la vaccination sera d’accès facile pour tous. Ce qui n’est évidemment pas le cas. Donc juridiquement ce passeport ne pourrait fonctionner que dans un an, au mieux.

Jibé dit: à

Je n’ai qu’un point commun avec la soeur Marie, c’est de suivre de très près Gallmeister et je suis ok; lire My absolute Darling de Tallent, est une excellente suggestion
On s’arrêtera là côté amabilité, mais Tallent le vaut bien

D. dit: à

Moi j’aurais préféré moi-même. Je me plaît énormément.

B dit: à

D, oui et en attendant portes closes au nom de la liberté, fraternité, égalité? !

Marie Sasseur dit: à

Son « amabilité « , la jibe, -sacre fumiste s’il en est, comme l’autre qui lit rien, ou l’autre qui  » va tout lire, va tout regarder » et fait genre « Galllmeister vous comprenez, intouchable »-, se la met où je pense et peut aller se rhabiller.

Marie Sasseur dit: à

La seule fois où on m’a empêchée, il n’y a pas d’autre mot, de dire ce que j’avais lu d’un livre, c’est sur la rdl que ça s’est produit.
Une leçon comme ça, messieurs mesdames, faux lecteurs et vrais fumistes, professeurs de mes deux, croyez moi, ça permet de garder sa liberté de mouvements, de lecture, et surtout de bien continuer à observer les gestes barrière.

D. dit: à

Ce soir c’est blettes en gratin avec hachis de porc fermier. A tomber.

B dit: à

D, je ne vois pas ce que ce menu peut visuellement conceder de jouissance, c’est sûrement essentiellement gustatif à moins que ce ne soit quantique des cantiques. Bref, je ne saisis pas le sens de la metaphore.
Pour ceux qui ont pu ou cru comprendre l’énorme roman d’Hervé le Tellier, lauréat du Goncourt 2020:

https://mecaspa.cannes-aero-patrimoine.net/COURS_SA/ANOMALIE/ANOMALIE.htm

Marie Sasseur dit: à

Je ne causais pas bien sûr du roman de Le Tellier.

Mais, vous allez rire, ce livre qu’il était interdit de commenter, c’est une histoire de gidéen.

Ah, je comprends, que vous fassiez la gueule.

Marie Sasseur dit: à

On va attendre la viande froide, et peut-être que je pourrai le commenter ce bouquin, qui était interdit ici.

Bonne soirée, il paraît qu’il y a un bon film on Arte Tv.

B dit: à

Pour la dernière page, si l’on n’a pas bien tout déceler du sablier, il y a wiki. Ce serait une clé mais une clé à trou. D’ailleurs dans quoi peut se glisser une clef ailleurs que dans un trou appelé autrement serrure et qui sert donc à l’ouverture soit à la comprehension des intentions oulipiennes de l’auteur.

B dit: à

Et le colibri, Marie?

B dit: à

D, bêtes en gradins , comme cela vous n’aurez pas besoin de saigner le cochon.

B dit: à

Puck, ce portrait me rappelle une anecdote, une belle exécution accrochée dans une chambre d’une résidente d’ehpad. Comme la figure du portrait ressemblait à la dame, allemande, j’ai tenté de lui faire part de mon sentiment admiratif à l’égard de ce tableau en pensant que c’était elle, jeune. Il s’agissait de son fils , des traits communs et la féminité du modèle m’auront trompée. Finalement, des collègues m’ont confirmé ses dires. Je l’aurais bien volé comme d’habitude quand les tableaux sont beaux.

x dit: à

Sur à peu près les mêmes sujets, un très bref roman, c’est-à-dire un ouvrage de fiction (ni auto-, ni exo-), qui ne s’autorise pas d’un « réel », ni de la plus ou moins grande célébrité des protagonistes, mais de son seul projet esthétique (lequel n’est pas immoral, ni même seulement amoral, pour autant).
On se situe donc dans la catégorie « littérature » et non dans le « témoignage » : Anne Serre, Petite table, sois mise !

Or c’est quand il n’y a personne à dénoncer « dans la vraie vie », pas de comptes familiaux à régler, quand l’écriture du livre n’est pas présentée ni vécue comme thérapeutique (« réparation » ou auto-chirurgie dans l’image osée de P. Assouline), que la question de la place du lecteur, de ses motivations, de ses réactions à la lecture peut surgir. Non qu’il soit mis en cause, apostrophé directement et accusé (par exemple de voyeurisme sous prétexte « d’empathie » ou de nécessité de découvrir ce qu’on nous cache), le texte est trop subtil pour cela.

Incipit: « La première fois que je vis mon père vêtu en fille, j’avais sept ans. »
Ce n’est rien : les rapprochements et chassés-croisés évoqués (A.S. a lu Sade, son vocabulaire en témoigne) feraient passer la « grande famille » de juristes ou celle des collaboratrices de l’édition de mère en fille pour des petits joueurs. Tout cela raconté dans une langue d’un parfait raffinement et d’une grande économie, et sur un ton allègre, comme si la narratrice et ses sœurs vivaient l’enfance la plus normale du monde, voire la plus rigolote ; on n’est jamais dans la plainte ni dans le pathos.

Et là réside justement la force de ce conte moderne extrêmement inconfortable : la lectrice qui ne sait d’abord pas trop où se mettre ni quoi penser (comme la petite camarade de classe invitée un jour à la maison qui pourrait la représenter dans le texte), initialement sidérée et/ou amusée (il y a des moments très drôles), va être amenée à se distancer petit à petit du ton de la narration et de l’absence de jugement de la narratrice vis-à-vis du mode de vie de sa famille. À repérer dans la suite du récit les indices (discrets) qu’elle ne va pas aussi bien qu’elle le croit et l’affirme.
Je suis à peu près certaine que les mots « omerta » ou « emprise » ne sont pas employés, en revanche quelques phrases suffisent à suggérer l’attrait de l’appartenance à une famille pas comme les autres, une sorte de « société secrète » avec ses rituels (quand, en vacances chez les grands-parents, il faut faire semblant, « bien se tenir », c’est beaucoup moins drôle, on s’ennuie). Comment mieux faire sentir que le mode de fonctionnement d’une famille, quel qu’il soit, est reçu comme « normal » par ceux qui y naissent et y vivent, et crée un sentiment de solidarité entre ses membres face aux autres ?

La stratégie rhétorique du roman se situe à l’opposé de celle des témoignages évoqués (me semble-t-il, car je ne les ai pas lus) : la compassion ou l’indignation ne sont pas dictées, imposées par la représentation ou l’exhibition insistante de la souffrance des protagonistes et des condamnations morales emphatiques explicitées dans le texte ; c’est au contraire l’absence de plainte, les atténuations et dénégations de la narratrice (alors que les actes, les faits, sont nommés et non dissimulés), l’omission de jugement moral qui suscitent la réaction des lecteurs. Une sorte d’équivalent romanesque du dispositif swiftien dans A Modest Proposal.

Bloom dit: à

Une hérédité chargée, le père Flaubert, avec ses crises d’épilepsie.
Ce qu’on trimballe sans l’avoir demandé, tout de même…
They fuck you up you mum and dad
But they were fucked up in their turn

D. dit: à

Dites-donc, Bloom. C’est quoi ces grossièretés ? Je vous rappelle que nous sommes lus dans le monde entier.

Bloom dit: à

Pas mes mots, D, mais ceux de Philip Larkin, lu aussi dans l’espace des ténèbres extérieures depuis sa disparition le 2 décembre 1985. Gros succès.

B dit: à

Bloom. Certes l’hérédité cependant on peut gagner à ne retenir que le bon des modèles et s’éloigner du reste. Je n’ai jamais trop compris certains de mes fonctionnements et pas des meilleurs. Ils ne font pas partie des propositions et exemples familiaux.

D. dit: à

Oui mais il n’empêche que vous avez écrit fuck et très peu de tempd aprés fucked.
J’imagine que ce n’est pas au ministère des Affaires étrangères que vous apprenez ces horreurs ?

D. dit: à

Ne vous dépêchez pas de répondre, surtout. J’ai tout mon temps.

Soleil vert dit: à

« B dit: à
Ou encore, pour ceux qui possederaient le niveau requis: »

Tu détectes dans un cristal, une anomalie physique censée se produire à l’origine de l’univers.

Effrayant et en même temps c’était prévu par une de ces innombrables théories qui tentent d’unifier l’infiniment petit quantique à l’univers visible (le notre). Jean Pierre Luminet en a fait le recensement récent dans L’Écume de l’espace-temps

On attend la suite et des applications éventuelles.

et alii dit: à

je ne sais plus où j’ai lu que « la haine de soi » était un concept obsolète(ce mot pour faire plaisir à JDrillon ; qui sait quelque chose là dessus? j’ai un peu cherché mais paresseusement donc en vain

Paul Edel dit: à

Puck à propos de la mère de Flaubert…
On notera que la mère de Flaubert est née à Pont- l’évêque et que notre Gustave de 55 ans choisit justement Pont-l’évêque comme cadre pour son « Cœur simple »… Il s’est rendu une semaine entre Honfleur et Pont-l’Evêque et il est encore sous le choc de l’enterrement de sa vieille amie George Sand et de la mort de Louise Colet.. Dans plusieurs lettres rédigées à cette époque il se dit « anéanti » par la mort de Sand et d’autres morts récentes autour de lui, notamment son filleul.
»Je suis las des enterrements et il me tarde d’arriver au mien ».(20 avril 1876).
Voici ce qu’il écrit à Edma Roger des Genettes : « pour avoir des documents, j’ai fait un petit voyage à Pont-l’Evêque et à Honfleur. Cette excursion m’a abreuve de tristesse, car forcement j’y ai pris un bain de souvenirs. Suis-je vieux, mon Dieu ! Suis-je vieux.

Avoir choisi de situer la vie de la servante « Félicité » à Pont-l’évêque là où est née sa mère, -et qui est morte en 1872- voilà de quoi méditer, psychanalyse ou pas.., d’autant qu’il affirme plusieurs fois dans ses lettres qu’il n’y a aucune ironie dans cette histoire de perroquet.
Bonne soirée.

Jean Langoncet dit: à

Adrenalin Mother

Adrenaline Mother,
with your dress of comets
and shoes of swift bird wings
and shadow of jumping fish,
thank you for touching,
understanding and loving my life.
Without you, I am dead.

Richard Brautigan, Rommel Drives On deep into Egypt (1970)

Soleil vert dit: à

« Pour ceux qui ont pu ou cru comprendre l’énorme roman d’Hervé le Tellier, lauréat du Goncourt 2020: »

Non là il s’agit des lois de Kepler. L’anomalie de Le Tellier c’est plutôt de l’ordre du bug informatique.

D. dit: à

Mais Soleil vert, ça fait longtemps que j’ai unifié tout ce que vous citez-là.
A vous lire j’ai l’impression que vous n’êtes pas informé.

D. dit: à

for torching, plutôt.

B dit: à

Et alii, je pense aux enfants de parents nazis horrifiés par le passé familial et dans l’impossibilité de s’accepter dans cette filiation. A ceux qui ont commis des choses horribles et sont munis d’une conscience, à ceux qui ne se satisfont pas de ce qu’ils sont physiquement, moralement, intellectuellement.

DHH dit: à

Passou-(doit-on se sentir autorisé pour parler de lui à user du petit nom qu’il s’est donné lui-même ?)–recommande d’aller voir ce soir sur la télé Mademoiselle de Jonquières
Si l’on a envie de tourner les pages d’un somptueux livre d’ images sur la vie d’une classe de loisir au 18 éme siècle ,on sera ravi
Si on attend une transcription cinématographique réussie de la nouvelle que Diderot a enchâssée dans Jacques le fataliste, on sera restera sur sa faim
Parce que cette profusion souvent gratuite d’images chatoyantes et bien lechées, tout en clin d’oeils à Watteau et Lancret , trahit l’esprit du texte d’origine . Celui-ci en effet tire justement sa force de la sécheresse impeccable avec laquelle il rend compte du deroulement econome et implacable de la machination cruellement intelligente imaginée par Diderot. Et c’est cette force qui se dissout dans le film, noyée dans la joliesse complaisante de l’ensemble
C’est ce que j’avais déjà voulu dire ici avec d’autres mots lorsque le film est sorti

D. dit: à

Ce n’est pas péjoratif. N’allez pas croire.

Soleil vert dit: à

Je respecte l’auteur de L’anomalie, son talent de romancier mais le contenu scientifique est très en deçà de ce qu’ont pu produire jadis Robert Heinlein, Arthur Clarke ou aujourd’hui Greg Egan qui jongle avec les quanta.

Ou si la biologie vous intéresse, L’échelle de Darwin de Greg Bear

Jazzi dit: à

Oui, DHH, j’ai vu le film au cinéma, et vous dites parfaitement ce que j’en avais pensé à sa sortie en salle. Plus qu’à Diderot, il m’avait évoqué l’ambiance libertine des « Liaisons dangereuse ».
Néanmoins, Emmanuel Mouret est un cinéaste intéressant.
Ce film en costume est une exception dans sa filmographie, généralement plus contemporaine.

puck dit: à

@B et @Paul Edel, merci beaucoup pour vos réponses !

figurez-vous je me disais tiens ça fait bien longtemps qu’on n’a pas parlé de Flaubert sur le blogapassou et j’hésitais pour trouver un bon biais pour en parler, et là je me suis dis tiens et si j’envoyais une photo de sa mère, je veux comme je l’articlapassou ça paralit de la famille, de fil en aiguille… mais j’avoue que ça me faisait aussi un peu peur de l’aborder sous cet angle, aussi je me vois rassuré à la lecture de vos réponses, pour tout vous dire je crois même que je vais bien dormir cette nuit.

merci !

D. dit: à

Soleil vert, sachez que lorsque je me réveille en pleine nuit, généralement vers 04 heures, je possède pendant environ une demi-heure des facultés intellectuelles au moins decuplées. Je suis capable de résoudre des problèmes incroyables. Je suis également averti de beaucoup de choses qui vont se produire dans un avenir proche ou plus lointain.

D. dit: à

Je suis celui qui ici depuis quinze ans a tout prédit de ce qui allait arriver. Ca en gêne pas mal ici mais c’est vrai.
Et je peux voud dire par exemple que le 1er mars nous serons tous confinés en mode dur.

puck dit: à

j’aurais bien vu une version « Startrek » des « liaisons dangereuses », avec Spock dans le rôle de Valmont.

un truc qui plairait à Soleil Vert.

puck dit: à

@ »je possède pendant environ une demi-heure des facultés intellectuelles au moins decuplées. »

que tu compenses le reste de la journée ?

le mieux serait de rester à une bonne moyenne au lieu d’avoir tes facultés qui évoluent en dent de scie.

christiane dit: à

Bloom,
vous ne « voulez pas oublier » et vous avez (je ne retrouve pas le commentaire) noté que l’horreur de la Shoah vous avez « séparé de Dieu ».

J’ai relu en pensant à vous quelques pages d’un roman que je relis de temps en temps car il est important pour moi La planète de Mr. Sammler de Saul Bellow (traduit par Michel Lederer pour Gallimard).
Ce personnage, rescapé de l’Holocauste (laissé pour mort dans une fosse sous des tas de cadavres) s’interroge dans ces pages sur son rapport à Dieu, à la mort.

Quelques passages pour vous :
« Les Allemands ont essayé de me tuer. Les Polonais m’ont tiré dessus. Sans Mr. Cieslakiewicz, je serais mort. C’était le seul homme pour qui je n’étais pas condamné. En m’ouvrant le tombeau, il m’a permis de vivre. Pareille expérience vous déforme. »
Puis il évoque Rumkowski, la terreur des Juifs de Lodz. Un despote… et enfin, Dieu.
« C’est à cause de cette obsession que j’ai, cette façon de me parler à moi-même. Dans le livre de Job, Job se lamente, se plaint – « […] Quand cesseras-tu enfin de me regarder pour me laisser le temps d’avaler ma salive ? »
[…] C’est cela, docteur Lal, que j’entendais […] Quant au reste, la masse des condamnés, je suppose que, mourant de faim, ils ressentaient de moins en moins leur condition. […]
Durant la guerre, je ne croyais en rien, et je constatais que la mort n’impressionnait pas Dieu. L’enfer, c’était son indifférence. Mais l’incapacité à expliquer n’est pas une raison pour ne pas croire. Du moins tant que persiste l’idée de Dieu. Pour ma part, j’aurais souhaité qu’elle ne persiste pas. Les contradictions sont trop douloureuses. Pas de souci de justice ? Pas de pitié ? Dieu n’est-il que le sujet de bavardage des vivants ? Et puis nous voyons les vivants raser comme des oiseaux la surface de l’eau, et l’un d’eux va plonger pour ne pas remonter et disparaître à jamais. Et nous, à notre tour, une fois immergés, nous disparaîtrons. Seulement, nous n’avons aucune preuve de l’absence de profondeur sous la surface. Nous ne pouvons même pas affirmer que nous avons de la mort une connaissance superficielle. Il n’y a pas de connaissance. Il y a le désir, la souffrance, le deuil. […]
S’il le peut, l’homme consolera. Mais ce n’est pas un de mes buts. On ne peut pas toujours se fier aux consolateurs. Par ailleurs, j’éprouve très souvent, presque tous les jours, un fort sentiment d’éternité. […] cela ne me dérangerait pas qu’il n’y ait rien après la mort. Si c’est comme avant la naissance, pourquoi s’en faire ? On ne recevra plus d’informations. Notre agitation de singe prendra fin. Je pense que ce sont mes pressentiments de Dieu qui me manqueront le plus. Oui, c’est ce que je regretterai. […] »
Puis il cite Maître Eckhart.
« Pauvre est celui qui n’a rien. Celui qui est pauvre en esprit reçoit tout l’esprit. Maintenant Dieu est l’Esprit des esprits. Le fruit de l’esprit est amour, joie et paix. Prenez soin d’être dépouillé de toutes créatures, de toute consolation venue de créatures. Car tant que les créatures consolent et peuvent consoler, on ne trouvera jamais de véritable consolation. Mais si rien ne peut consoler sauf Dieu, en vérité Dieu consolera. »
Mr. Sammler ne pouvait pas affirmer qu’il croyait littéralement ce qu’il lisait. Par contre, il pouvait affirmer qu’il ne désirait lire que cela. »

Soleil vert dit: à

D. dit: à
Soleil vert, sachez que lorsque je me réveille en pleine nuit, généralement vers 04 heures, je possède pendant environ une demi-heure des facultés intellectuelles au moins decuplées

Pourquoi pas ? L’écrivain canadien A.E Van Vogt procédait de même. René Barjavel qui n’était pas un foudre de sciences a peut être eu ainsi un éclair de génie lorsqu’il a développé son idée de paradoxe temporel qui a tué toute idée raisonnable de voyage dans le temps. Les scientifiques ont parlé ensuite d’entropie, de principe de causalité mais l’idée première elle vient de Barjavel.

Marie Sasseur dit: à

Soleil vert, je ne comprends pas la logique. Apres avoir décrété que ce roman de Le Tellier était un livre de science- fiction , ce que pour ma part je ne pense pas du tout, vous voilà à le dézinguer pour ce même motif, au prétexte qu’il y a mieux.

Le Tellier a lu A. C. Clarke, c’est même écrit dans le texte. C’est ainsi que Le Tellier est grand aussi.

Simplement il ne verse pas dans le scientisme. Il en a les moyens, sa culture science physique est indéniable.

C’est peut-être ce qui vous gêne, et réjouit ceux qui ont apprécié son « pari ».

B dit: à

Et s’il, j’ai cherché mais pas approfondi. Il parait que ce concept relève du symbolique et donc du langage, de la psychanalyse qui est votre dada. Lacan et Freud y sont cités.

B dit: à

Et alii. Mes excuses.

Jibé dit: à

« …se la met où je pense et peut aller se rhabiller »
dans l’ordre ou en même temps, la marie? Macreuse.

Marie Sasseur dit: à

Ah oui voilà, il fallait presque dire : Le Tellier dans ce roman plaît aux lecteurs de Pascal, homme de science.

Marie Sasseur dit: à

@ »Passou-(doit-on se sentir autorisé pour parler de lui à user du petit nom qu’il s’est donné lui-même ?)–recommande d’aller voir ce soir sur la télé Mademoiselle de Jonquières »

Pas tant de chichis, deachach; appelons- le Catherine (Langeais) ou Denise ( Fabre), et allumons la télé.

B dit: à

SV, c’est quoi un quarks? Soyez pédagogue, svp.

B dit: à

Quark. Aucune explication satisfaisante.

Info locale: ici sont taillés elagués les arbres qui ne représentent aucun danger même en cas de tempête. Mesure écolo s’il en est, les oiseaux iront nichier plus loin, en plus ça donne des allures de cimetière à ce lieu réputé.

DHH dit: à

@marie sasseur
les chichis ne sont pas de mon fait, mais sont motivés par les remontrances d’une commentatrice qui ici avait trouvé bien irrespectueux l’usage de cette appellation familière

B dit: à

Alors voilà: une nuit, une étoile m’a enclenchée.
Puis plus loin et plus haut une montagne m’a entendue et à renvoyé mon écho jusque dans ma Champagne natale .
Quelques rues plus tard, je rencontrai un sale con.

Soleil vert dit: à

Soleil vert, je ne comprends pas la logique. Apres avoir décrété que ce roman de Le Tellier était un livre de science-fiction , ce que pour ma part je ne pense pas du tout, vous voilà à le dézinguer pour ce même motif, au prétexte qu’il y a mieux.

Si c’est bien un roman de science-fiction … à la française si vous voulez.
Le lecteur français aime bien mettre un pied dans l’eau du bain et garder l’autre sur le carrelage. Je suis il est vrai conditionné par les anglo-saxons qui plongent dans l’étrangeté sans coup férir et attendent patiemment les explications deux cents pages plus loin.

J’apprécie L’anomalie mais le paradoxe de Fermi très à la mode ces temps ci, même chez les auteurs chinois (Liu Cixin) oui bon enfin …

D’où mon coup de nostalgie pour Barjavel et son paradoxe du grand-père, une vraie idée de science-fiction. Mais je me répète L’anomalie est agréable à lire.

Soleil vert dit: à

Euh j’ai parlé de quanta.

Quark, c’est la plus petite particule constitutive d’un atome

B dit: à

Le Tellier par ci, Le Tellier par là, Le Tellier êtes vous là, non dedla? Sasseur est comme hantée par votre signature!

Jean Langoncet dit: à

@B dit: à
Alors voilà: une nuit, une étoile m’a enclenchée.
Puis plus loin et plus haut une montagne m’a entendue et à renvoyé mon écho jusque dans ma Champagne natale .
Quelques rues plus tard, je rencontrai un sale con.

Commune présence. Le messie est venu et il est reparti comme il était venu.
https://www.youtube.com/watch?v=7k07j7LcLqw

et alii dit: à

il me semblait avoir posé une question claire sur la « péremption »- éventuelle – d’un concept;non sur l’opinion que vous avez de ce que seraient mes « dadas »; surement pas les conversations ; mais bonne soirée !

D. dit: à

Tu passes ton temps à me dévaloriser, hamlet. J’ai parfois l’impression que tu ne crois pas vraiment en moi. Tu devrais prendte exemple sur Bérénice qui, elle, sais qui je suis et ce que je vaux.

Soleil vert dit: à

puck dit: à
j’aurais bien vu une version « Startrek » des « liaisons dangereuses », avec Spock dans le rôle de Valmont.

Why not
En matière de liaisons dangereuses il y eut Les Amants étrangers de P.J Farmer et le remarquable L’étrangère

Pour ma part j’ai pratiqué, avec l’assentiment des autorités, des relations contre-nature avec des télétypes. J’ai même été formé à cela sous le nom de code RHM : relations homme-machine

B dit: à

SV, je demandais car un jour dans une Audi gris métallisé un médecin me regardant de près et questionnant son dictionnaire conclut son entretien silencieux par cette affirmation: un quark. J’ajoute que cet homme n’était absolument pas destiné à être médecin, il crut lire du japonais après son bac philo lors de son entrée au cours préparatoire, me confia-t-il. Le modèle paternel vainquit . Être dépositaire d’une hérédité avantageuse, ça aide.

D. dit: à

Bloom est parti se taper un Ferrero-rocher. Si ça se trouve il en prend un tout en bas de la pyramide exprès.

Soleil vert dit: à

et le remarquable L’étrangère

… du regretté Gardner Dozois

B dit: à

Et alii, vous devriez consulter. Ou descendre de votre escabeau pour vous mettre à niveau. J’avais bien compris votre estimation à l’obsolescence
du concept cependant il semble toujours employé et d’actualité pour certains auteurs et chercheurs..

Janssen J-J dit: à

@ txfl, l’obsolescence de la HDS ?… vous l’aviez découverte chez Sibony qui en parlait en termes cliniques dépassés et d’un « point de vue juif ». Je crois qu’on le trouvait sur cairn.info… Faiblisseriez-vous en fin de soirée ? Fileriez-vous un mauvais coton ?…
https://www.cairn.info/revue-le-coq-heron-2018-1-page-17.htm

MC dit: à

Gallmeister est sur le point de rééditer tout Ross Mc Donald , l’un des Maitres proclamés d’Ellroy. Ce n’est pas rien non plus.

Soleil Vert
Bonne définition de la SF à la française. Cela dit, à quel texte d’Heinlin faits-vous réérence?Il fut ingénieur, c’est vrai, mais autour de 1940…
Bien à vous.
MC

et alii dit: à

du concept cependant il semble toujours employé et d’actualité pour certains auteurs et chercheurs.. comme Serge Margel: »Serge Margel, La société du spectralhttps://journals.openedition.org/lectures/8338https://journals.openedition.org/lectures/8338

et https://www.amazon.fr/s?k=serge+margel&hvadid=80058222124000&hvbmt=be&hvdev=c&hvqmt=e&tag=hydfrmsn-21&ref=pd_sl_dwhiqcx5a_e
d’une part ceci ne « prouve rien » pour ni contre personne ,pas plus que vos histoire d’yeux verts de mer du nord , et votre conseil d’escabeau ;
je ne doute pas que vous ayez une compagnie nombreuse pour « penser » et vous accompagner :raison suffisante pour moi de ne pas me mêler de ces histoires erdéliennes et de la terminologie erdélienne pour rendre compte des aventures des contributeurs et contributrices
bonsoir

et alii dit: à

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Serge Margel
BIOGRAPHIE

Serge Margel est né à Genève en 1962.
Il est diplômé de l’école des Arts Décoratifs et de l’école supérieure d’Arts Visuels de Genève, docteur en philosophie et en théologie patristique.
Il a enseigné de 1999 à 2002 au Collège internationale de philosophie, à Paris.
Aux éditions Galilée
Logique de la nature, 2000
Destin et Liberté, 2002
Corps et âme, 2004
Superstition, 2005
Le Silence des prophètes, 2006
De l’imposture, 2007
Aliénation, 2008

Contributions
« Les dénominations orphiques de la survivance. Derrida et la question du pire » in L’Animal autobiographique, 1999Aux éditions Galilée
Logique de la nature, 2000
Destin et Liberté, 2002
Corps et âme, 2004
Superstition, 2005
Le Silence des prophètes, 2006
De l’imposture, 2007
Aliénation, 2008

Contributions
« Les dénominations orphiques de la survivance. Derrida et la question du pire » in L’Animal autobiographique, 1999

Janssen J-J dit: à

Une fois encore, voici sa manière…
Elle défendra jusqu’à faire taire ses objecteurs par lassitude le bouquin qu’elle aura décidé d’encenser contre vents et marées. Il faut bien qu’elle justifie ses très rares lectures, toujours en retard sur passoul et la plupart des erdéliens, hein !… Et sa défense de son coup de coeur (?) prendra toujours le même aspect : je n’ai rien à vous dire de ce qui m’a éblouie dans le contenu, mais je vais plutôt vous dire en quoi vous, vous, n’avez rien compris dans votre pseudo lecture, parce que c’est vous qui ne l’avez pas bien lu. Je suis la seule à l’avoir lu à donf, mais je vais pas donner ma confiture à des gorets de votre espèce…!
Voili-voilà comment ça fonctionne, chez la grosse grenouille, sortie de son dkwb …
En réalité, un fruit sec dans son mental comme dans son répugnant aspect physique.
C’est notre soeur, une pauvresse handicapée, ayons un brin pitié !…
Bàv, Bàe,…

Bloom dit: à

Merci Christiane, de citer ce roman qui m’a beaucoup marqué… Et notamment ce passage, quand Sammler, qui vient d’échapper à l’extermination, doit se garder des partisans polonais qui tuent tous les juifs (une référence oblique au pogrom de Kielce en 1946?). L’assimilation du caveau de famille à une « pension de famille » est assez cocasse, vu la situation….
Mon ancien directeur de maitrise, Clade Lévy, à Paris X Nanterre, a consacré à Bellow une belle étude, tout à fait lisible malgré son titre très narratologie des années 80-90, Les romans de Saul Bellow,, Tactiques narratives et stratégies oedipiennes, Klincksiek.
La sortie de La planète de M. Sammler a donné lieu à des débats qui auraient probablement valu à son auteur d’être cloué au pilori du politiquement correct aujourd’hui.
C’est un de mes trois romans préférés de Bellow avec Herzog, bien sûr, et Le don de Humbolt, qui me fit découvrir le poète Delmore Schwarz (In Dreams Begin Responsiblities).
Richesses infinies au-delà des océans et des époques, n’est-ce pas?

et alii dit: à

bravo pour avoir trouvé une source de questionnement de ladite Selbsthass; NON CE N EST PAS CHEZ Sibony que je l’avais lu
vous remarquerez aussi que Margel est « spécialiste » en patristique , ce qui peut titiller les herrdéliens !
je n’aime pas les conversations , sur toile et ne l’ai jamais caché; c’est donc plus qu’assez pour moi

Phil dit: à

l’époque Kinder Linder,

oui dear M. Court, comme savez, Gide riche finançait l’édition de ses premiers livres uniuqment pour séduire les Mallarmé de son temps. Mallarmé je crois qui crut à un véritable voyage, horreur, en prenant le début du Voyage d’Urien. C’est dire la modernité d’une prose qui pourrait séduire la génération des Linder Kinder s’ils daignaient lire à nouveau.

D. dit: à

Vous n’en avez pas assez de toujours raconter les mêmes trucs, JJJ ? J’aimerais bien savoir quel métier vous faisiez avant votre retraite.

Bloom dit: à

J’imagine que ce n’est pas au ministère des Affaires étrangères que vous apprenez ces horreurs ?

Dans ces milieux-là,on ne dit ni ne fait jamais de choses que la morale la plus commune réprouverait.
Personne n’ira jamais voler les bouteilles de vin de garde de la résidence, personne n’échafaudera jamais un système de surfacturation des visas d’affaires, personne n’appellera jamais sa femme ‘bigoudis » en réunion de service, personne ne laissera jamais trainer ses mains sur les postérieurs des stagiaires ou des jeunes recrutées locales, personne ne profitera jamais des largesses d’un petit potentat local quand madame sera rentrée en vacances au pays avec les mômes.
Jamais.
Il faudrait vraiment avoir mauvais esprit pour penser le contraire.

D. dit: à

Vous faisiez un métier manuel je pense.

D. dit: à

Tout le monde est rassuré, Bloom. Grâce à vous.

et alii dit: à

j’ai le plaisir de vous dire que j’ai parfaitement supporté le vaccin « covid » sans réaction de fièvre ni de malaise aucun le lendemain; donc tout est « bien »!

et alii dit: à

je n’ai pas dit que je ne supportais pas « toutes les conversations »; mais point trop n’en faut de « fixettes » et de préjugés

Athanase dit: à

Quand donc Passou se décidera-t-il á virer la marie sasseur?
Heureusement qu’elle ne me vois pas, j’en prendrais plein la gueule. Mais je suis tranquille, elle (ou il?) Ne tape que sur les « bonnes famille.
Il est patient, Passou, très patient, trop patient?

Marie Sasseur dit: à

@Une fois encore, voici sa manière…

Je n’ose imaginer que c’est encore le boursouflé qui tente sa chance…
Ses poules ne lui suffisent donc plus ?
Qu’attend- il donc de la  » grosse grenouille », comme il le dit quand il ne s’est pas vu quand il a bu,c’est a dire en permanence ?
Que je lui explique ce roman de Le Tellier, qu’il a balancé sur la rdl au bout de 3 images, d’ un retentissant  » décevant  » ?

Non, le boursouflé, avec ta vulgarité qui en a du en faire fuir plus d’une, tout juste bon à impressionner par ta gouaille et ta grande gueule de fumiste, des moins histrions que toi, tu voudrais qu’avec mes bagages, je comble le manque cruel que te vaut ton bac de psycho socio et des années de petit fonctionnaire frustré, au ministère de l’intérieur ?

Non, désolée , mais non.

Marie Sasseur dit: à

Merci Passou. Quel beau film, quelle langue extraordinaire que celle du siècle des Lumières, magnifiquement servie par Diderot. Toujours un plaisir.

D. dit: à

Et alii, il est quand même de bon aloi de faire une réaction raisonnable à la seconde injection, quelques troubles durant 48 heures au maximum. Ça témoigne de la réaction à l’antigène injecté et de la production d’anticorps et des lymphocytes B qui garderont la mémoire spécifique des antigènes viraux. Lesquels sont, même dans un vaccin à ARN, des protéines virales et non l’ARN lui-même.

B dit: à

C’est la deuxième qui paraît il se fait sentir. Préparez le défibrillateur. J’attendrai le vaccin valneva et d’ici là, les autres me protègeront.

christiane dit: à

Merci, Bloom. Merci beaucoup.

D. dit: à

En effet l’ARN injecté est, dans les cellules, « lu » par les ribosomes, qui fabriquent certaines des protéines virales, les fameuses « spike ». L’ARN injecté est donc un fragment du code total viral, il ne permettra pas aux ribosomes de fabriquer le virus complet. L’organisme fabrique alors les anticorps neutralisant les spike, puis certaibes cellules, les lymphocytes B, en gardent la memoire dans le cas d’une mise en présence à venir.

Jibé dit: à

C’est vrai que cette façon d’écrire (c’était pareil pour le dernier Carrère et rebelote pour Le Tellier) je l’ai lu, je vais pas vous en dire plus mais je n’en pense pas moins, comprenez bien que je l’ai aimé mais que vous ne pouvez pas comprendre, forcément pas comprendre, donc je me tais, etc etc etc
Elle commencerait à me faire rire.
Jaune.

Marie Sasseur dit: à

J’ai abondamment commenté ce livre, Yoga, de Carrère, sur ce blog.
Que la jibe, petit fonctionnaire frustré, qui ne lit rien mais pipote beaucoup, préfère le pre-maché, en dit long sur le mammouth qui devient insupportable, et pas que pour mes impôts.

MC dit: à

JJJ Il me semble que le genre « je suis la seule à l’avoir comprise mais vous pouvez toujours compter pour que je vous l’explique » est représenté de manière brillantissime et continue par notre Sasseur nationale! Devant tant de constance, Je propose de réhabiliter le prix Nana(rd!)

Marie Sasseur dit: à

Courtaud, une fois qu’il est sorti de sa Bretagne de calvaires, et encore, comme je l’ai compris, haute et basse et administrative, ne vaut pas une chique.
Un du mammouth,encore !

et alii dit: à

D, merci, mais n’en doutez pas, mon médecin veille! et j’ai confiance en lui; il a le sens des responsabilités;

Peit Rappel dit: à

« J’ai abondamment commenté Yoga »
Encore faudrait-il que ce commentaires soit lisible et compréhensible, argumenté autrement que par le »coup de foudre » qui, venant de vous, est pour le mois sujet à caution. Le volume des interventions, tantot siur MLe Tellier, tantot sur Carrière ne peut ^pas etre pris pour une démonstration…

Petit Rappel dit: à

« Haute et basse administrative » .Vous comprenez de travers, mais c’est constant chez vous. Vous etes née pour la distorsion. Une fois qu’on le sait, on ne fait plus attention.Pareil pour votre jeu de mot (là je suis indulgent!)eternellement ressassé. Cela ne rend que plus cocasse vos extases Pierrassouliniennes ou Pauledeliennes.Clopine parait presque décente, en comparaison.
Bonne soirée

D. dit: à

C’est très bien d’avoir accepté d’être vaccinée en tout cas. Et vous avez de la chance d’avoir eu une place. J’ai une voisine agée de 86 ans et souffrant d’insuffisance cardiaque, un mois qu’elle se démène au telephone pour obtenir un RV, rien n’y a fait. Le plus comique c’est qu’elle a depuis reçu une lettre de son maire qui l’enjoint de se faire vacciner au plus vite en raidon de son âge. Dans du tout lui dire où aller et quand y aller, bien entendu. Ni se soucier de ses possibilité de déplacement. Lavabo : j’ai envoyé mon petit courrier.

Marie Sasseur dit: à

Mes extases pauedeliennes ?

Allons Courtaud, que vous fassiez le chien de garde sur son blog, ne vous autorise pas à dire n’importe quoi pour le faire rire.

Quant aux extases passoulinniennes que vous me prêtez, tout le monde a bien compris, sauf vous, qu’avec Passou, lorsque cela arrive, on n’a JAMAIS lu le même livre, alors qu’il s’agit bien de la même version. Ce qui en soi est tellement extraordinaire et ne cesse de me bluffer.

Quand à vos querelles pusillanimes et vos persiflages, Courtaud , on a vu ce à quoi vous ressemblez, hélas.

Marie Sasseur dit: à

Fatigue,
quant au reste , Courtaud, vos vilainies vous ressemblent, si on peut dire.
Mais ici, dans la galerie des horreurs, vous avez toute votre place !
Bonne nuit, surtout.

Janssen J-J dit: à

@ D (ou MS). Vous n’en avez pas marre de toujours raconter la même chose ?… Vous ne voudriez tout de même pas qu’avec les porte-bagages de mon petit vélo électrique, je comble votre manque cruel de lectures scientifiques et culinaires, hein ?

rose dit: à

DHH dit: à
Passou-(doit-on se sentir autorisé pour parler de lui à user du petit nom qu’il s’est donné lui-même ?)–recommande d’aller voir ce soir sur la télé Mademoiselle de Jonquières.
DHH bonjour

Ce diminutif hypocoristique est la création d’une bloggeuse canadienne au très joli pseudo (jazzi et D, help ! ??? des sables ?) : le P du prénom accolé à l’apocope de Assouline en assou.
Ce qui nomme notre auteur Passou.

Avons vu, ma mère et moi au cinéma l’Alhambra à Saint Henri, Marseille, Mademoiselle de Jonquières d’Emmanuel Mouret, dès sa sortie. Vous lisant, vais aller voir du côté de Diderot.

Avions beaucoup aimé le film sur grand écran. La reconstitution historique de toute beauté n’outrepasse pas la question essentielle soulevée par Diderot sur la nature humaine et son mystère.
Et puis, la beauté de la jeune actrice
jouant Mademoiselle de Joncquières emporte le coeur.
Francis Spizner dans Une affaire facile dévoile la même complexité.

rose dit: à

Un bloggeur/créateur sur Langue Sauce Piquante (correcteurs du Monde a lui choisi une double apocope pour son pseudo, revendiquant son goût pour le septième art.
Cela donne comme pseudo olihoud.
Ce qui est très fort.
Le mien de pseudo, rose, je l’ai choisi volontairement en le coupant de sa moitié Marie, placé derrière.
Je le porte en hommage à une femme jeune, que l’amour a tué, avec son corollaire le désespoir profond, et que j’ai connue brièvement lorsque je suis venue vivre ici en Haute Provence en août 1988.

Elle lisait en gardant ses chèvres.
Elle l’a annoncé, puis un an après s’est suicidée.
En prenant moitié de son prénom comme pseudo, je la porte avec moi dans mon coeur de manière définitive en lui rendant hommage. J’ai choisi rose plutôt que marie pour sa polysémie.
Et aussi puique Marie est sanctifiée, en suis loin, et montée au ciel et moi pas encore.😉

rose dit: à

(Blog des correcteurs du Monde.fr)

rose dit: à

x

Petite table sois mise.

À vous lire, allais le commander en allant chercher David Goldberg.
Lisant le résumé, je n’irai pas le commander.
Rien, à mes yeux, ne peut justifier l’inceste.

En passant, sur parole contre parole.
Le directeur de Sciences Po a démissionné pck il mentait. Les mensonges coulent celui/celle qui les utilise. Ceci est une constatation, pas une leçon de morale.

rose dit: à

Christiane

Ai lu votre commentaire roboratif.
Merci.
Ce qui a déclenché le lancement de ma bouteille à la mer est l’appel téléphonique de ma mère, pleurant, sa cinquième dent venant de tomber.
Ma mère pleurant, je ne peux pas.

Merci à vous christiane, et vais lire le livre d’Irène Nemirovsky, chercgant à comprendre les arcanes de la cupidité.

Marie Sasseur dit: à

#Incipit: « La première fois que je vis mon père vêtu en fille, j’avais sept ans. »
Ce n’est rien : les rapprochements et chassés-croisés évoqués (A.S. a lu Sade, son vocabulaire en témoigne) 

Il fallait bien le concours du divin marquis , pour détourner un conte des frères Grimm, de son public innocent

« Petite table mets-toi », abracadabra, et voilà

http://akia.eklablog.fr/la-petite-table-l-ane-et-le-baton-freres-grimm-version-integrale-a126365320

Marie Sasseur dit: à

« rose dit: à
(Blog des correcteurs du Monde.fr) »

Dame, comme le temps adoucit les moeurs bloguesques de la rosse.
Que n’a-t’elle agoni et couvert d’ordures les correcteurs de ce journal.
Stupéfiant.

11/02/2021, 7h25

Bloom dit: à

Vous faisiez un métier manuel

Très physique, D., la culture physique.

Bloom dit: à

Avec tous ces cadavres qui sortent des placards, j’en connais certains qui doivent avoir des sueurs froides, à diverses fonctions dites « de pouvoir »…M’est avis que la grenade à fragmentation des révélations n’a pas fini de faire des victimes collatérales…
Des trouillomètres à zéro, la planche à billet qui chauffe, les petits arrangements, des je te tiens, tu me tiens…Les riches heures du duc de Berry….

Marie Sasseur dit: à

« L’anomalie de Le Tellier c’est plutôt de l’ordre du bug informatique. »

C’est très intéressant. Puisque c’est évidemment l’une des hypothèses émises dans ce roman, par une task force de premier ordre, pour expliquer une réplication , un reboot.

Ce serait évidemment passer à côté de la richesse intellectuelle de ce roman, qui pose plus de questions qu’il n’y répond, et fait sortir de la zone de confort ceux qui  » croient  » en la science, pour laisser place a cette infinité de doutes face à l’inexplicable, démarche scientifique s’il en est, toute une philosophie.

Marie Sasseur dit: à

Enfin soleil vert, j’ai aussi pensé que la fin de ce roman est aussi grandiose que la fin de 2001, space odyssey.

Anomalie , on peut traduire par oddity.
C’est juste parce que j’avais envie d’écouter du bon son.
https://youtu.be/KaOC9danxNo

Bonne journée.

closer dit: à

Sandgirl, fille des sables, Rose.

rose dit: à

Merci.
Dhh
Cette blogeuse canadienne se nommait Sandgirl

rose dit: à

Du bon son & la différence entre peur et danger.

Jazzi dit: à

A quel âge avez-vous fait l’amour pour la première fois ?
Désormais il sera interdit de baiser avant 15 ans avec un partenaire de 18 ans et +.
Progrès ou régression ?

renato dit: à

Sandgirl, pour moi Shandygirl en hommage à son humour.

Bloom dit: à

Mais à 16 ans tu peux baiser avec quelqu’un de 15 ans, comme en 1974. C’est ce qui importe.
Les pairs sont quand même plus fun que les pères, non?

FX dit: à

On n’arrête pas le progrès et on progresse sans arrêt sur ce long chemin fait de regrets car tout progrès est un regret.

christiane dit: à

Commentaire roboratif, Rose ? Non, il ne s’agissait pas d’un commentaire mais d’une lecture partagée avec Bloom pour tenter, par un livre interposé, d’esquisser un cheminement semblable au sien. Comment se tenir face au silence de Dieu pendant et après la Shoah ? Son entêtement à écrire : « Je n’oublie pas. Je n’oublierai jamais. Je ne peux pardonner. » Puis son douloureux retrait de l’idée de Dieu, comme si pour son honneur, il valait mieux penser qu’il soit mort plutôt qu’indifferent.
A ce moment, je savais que la citation serait longue, que ce ne serait pas un commentaire mais un signe. La dernière porte à ouvrir, « une porte au bout de la nuit »…

et alii dit: à

je m’étonne que personne ne cite NEHER ,sans doute pas assez fin connaisseur du judaïsme pour ce blog? DOMMAGE ;j’ai offert le mien et une lettre originale de l’auteur qui lui avait été extorquée par des gens malintentionnées ,mais tombée ensuite entre mes mains;

A. Neher. L’exil de la parole. Du silence biblique au silence d’Auschwitz [compte-rendu]
sem-linkM. Larès

et alii dit: à

malintentionnés

Jazzi dit: à

Dans ma lecture des « Confessions » de saint Augustin, j’en suis arrivé au moment décisif où, à Milan, à l’âge d’une trentaine d’années, il doit attendre deux ans avant de pouvoir épouser la fille de bonne famille qui lui est destinée. Le temps qu’elle soit « nubile ».
C’est-à-dire qu’elle ait atteint d’être en âge de se marier et de procréer.
Notion toute relative au fil des siècles, des cultures et des civilisations…
Finalement, saint Augustin renoncera à ce mariage et préfèrera épouser la chasteté !

Jazzi dit: à

qu’elle soit en âge…

et alii dit: à

André Neher naît en 1914 à Obernai dans le Bas-Rhin puis la famille déménage à Strasbourg qui
redevient française en 1918. Son éducation développe en lui un grand amour de la France. Dès l’âge de
22 ans, il enseigne l’allemand au collège de Sarrebourg et continue en parallèle d’étudier le judaïsme
notamment à la yéchiva de Montreux.
Il est mobilisé en 1939 et après la débâcle rejoint sa famille réfugiée à Brive la Gaillarde où il reprend
l’enseignement avant d’être nommé à Lanteuil. Mais le 2 décembre 1940, il est chassé de
l’enseignement de par le statut des Juifs décrété par le gouvernement de Vichy. Il est particulièrement
sensible à l’indifférence de ses collègues enseignants à cette injustice. C’est ce qui le conduira après la
guerre à abandonner ses études de la littérature allemande pour se tourner vers le judaïsme et la
littérature juive.
Il épouse en 1947 Renée Bernheim avec laquelle il cosignera plusieurs ouvrages. En 1955, il est
nommé professeur de littérature juive à l’Université de Strasbourg et obtient l’enseignement de l’hébreu
comme langue vivante par l’université française. En 1962, il publie avec son épouse « L’histoire biblique
du peuple d’Israël » puis « Le Puits de l’exil ».
Après la guerre des six jours, il émigre en Israël, à Jérusalem. Cette émigration, une des premières par
un intellectuel juif français de renom, est ressentie très vivement en France comme en Israël car elle
constitue en quelque sorte une réponse aux propos du général de Gaulle qualifiant le peuple juif de
« peuple d’élite, sûr de lui-même et dominateur ». Il y enseignera la pensée juive à l’Université de TelAviv.

Petit Rappel dit: à

J’aime bien « La richesse intellectuelle de ce roman, qui pose plus de questions qu’il n’ y repond ». On songe irrésistiblement à Crébillon père:
« Il sera toujours grand, s’il est impénétrable. »
Celle-là mi à part, on a éjà lu de la meme cette formule très mairesse de Champignac: « Je crois avoir oeuvré toute ma vie dans le camp des valeurs positives ». Et modeste avec ça, notre MS…

Errata dit: à

misà part , déjà.

Marie Sasseur dit: à

Et encore Courtaud, vous pouvez y aller plus fort.
Restons courtois, la modestie est une hypocrisie.

« La modestie est quelquefois hypocrite, et la simplicité ne l’est jamais. », un pote de Denis Diderot.

B dit: à

Ce serait évidemment passer à côté de la richesse intellectuelle de ce roman, qui pose plus de questions qu’il n’y répond, et fait sortir de la

Lalalala, pour une fois que d’éloges sortent de ce cerveau. Comme quoi il vous faut, messieurs, pour plaire et mériter le compliment jaillissent comme la source être mathématicien, non dénué d’humour à l’écrit, chauve, pas vraiment joli ni loquace, mystérieux sérieux sans ésotérisme, branché énigme de la création mâtinée High Tech saupoudrée de l’actuel cirque médiatique.

B dit: à

Jallissant. ( entre les nénuphars, renoncules et cressons).

Phil dit: à

sinistrose sur le blog à passou, mandez-nous des morts bandants. une belle âme pour se coller l’obituary de Larry Flynt

Jazzi dit: à

La 46e édition des César aura lieu le 12 mars prochain.

Avec 13 nominations, le film « Les Choses qu’on dit, les choses qu’on fait » d’Emmanuel Mouret arrive largement en tête. Beau film choral que j’ai préféré à « Mademoiselle de Joncquières ». Suivi de « Adieu les cons » d’Albert Dupontel et de l’ « Été 85 » de François Ozon. Trois films dont j’ai parlé ici…

Marie Sasseur dit: à

Courtaud, j’ai laissé de nombreux commentaires sur la rdl, a propos du Goncourt 2020, depuis le début de l’année.
J’ai la modestie de penser qu’ils vous sont passés à 15000 au- dessus de votre niveau de compréhension, toujours plus bas dans le caniveau.

Quant à mes extases pauledeliennes, j’ai omis de vous préciser que si j’ai lu un seul livre de celui dont vous êtes le valet, et encore ce n’est même pas son Goncourt , il n’en est pas de même pour le romancier biographe, dont vous salissez la taverne.

Sur ce , le devoir m’appelle, et vous le dirais-je, le bleu, comme le bleu de Provence, aussi.

Mes hommages à Madame.

B dit: à

Bloom dit: à
Mais à 16 ans tu peux baiser avec quelqu’un de 15 ans, comme en 1974. C’est ce qui importe.

Quand j’étais enfant, la majorité située à 21ans alors, les hommes étaient souvent préoccupés par le possible détournement de mineur. Il en était souvent question dans les conversations touchant aux moeurs, il ne fallait pas se faire prendre en flagrant délit, on ne rigolait pas beaucoup avec ces choses là et la condamnation, le procès envisageables planaient comme une épée de Damoclès sur les hommes tentés par les jupons frais ou encore neufs .

Jazzi dit: à

En fait, après recherches, je constate que je ne vous avez pas fait de compte-rendu des deux premiers films, vus juste avant la fermeture des salles de cinéma.
Seulement du troisième, nettement plus gai !
___________________

Lundi 13 juillet 2020 à 12 h 33
Vous souvenez-vous de votre adolescence ?
Grande actualité cinématographique sur cette période de la vie, riche en conflits et en bouleversements personnels pour chacun d’entre nous.
« Été 85 » de François Ozon, qui sort en salle ce mercredi 15 juillet.
Adapté du roman d’ Adam Chambers, situé en Angleterre dans les années 1970 et traduit en France sous le titre « La Danse du coucou » en 1982, ce 19e film de François Ozon, aurait dû être le premier.
Habituellement invité à Cannes, où il n’a jamais été primé, son film a néanmoins reçu le label de la sélection officielle du festival 2020 où il aurait dû être présenté.
Se souvenant de sa propre adolescence, le cinéaste français a transposé le roman anglais au Tréport, au milieu des années 80.
Prétexte à une belle reconstitution au niveau des costumes et décors et de la bande musicale originelle, comme les aime Ozon qui, film après film, trace son sillon obsessionnel et nostalgique.
L’histoire raconte la passion inattendue entre Alexis (Félix Lefebvre), 16 ans, et David (Benjamin Voisin), 18 ans.
Beau face à face complice entre les deux jeunes comédiens.
Plus proche du drame que de la romance habituelle, dès l’ouverture, le film nous annonce la fin d’une histoire, plus noire que rose, à laquelle il nous sera donné d’assister !
La problématique s’attachant ici à reconstituer la trame que l’éveil des sentiments peut laisser à l’adolescence.
Comme une trace inaltérable au goût tendre et amer de première fois…
Bon cru d’Ozon, que l’on retrouve tel qu’en lui-même, après son précédent film plus politico-moral sur l’affaire de pédophilie dans l’évêché de Lyon.
On peut voir aussi actuellement « L’envolée », film britannique de Eva Riley.
Là, dans la lignée du cinéma social anglais, la cinéaste s’attache aux premiers pas de Leigh, une gymnaste de 14 ans, qui vit, avec son père et son demi-frère, dans la banlieue de Brighton. Un troublant cocktail où l’innocence le dispute à la tentation de la délinquance et des sentiments incestueux…
Enfin, est annoncé prochainement, « Adorables » de Solange Cicurel, avec Elsa Zylberstein et Lucien Jean-Baptiste.
Une comédie plus loufoque, où ces deux parents sont proprement conduits au bord de la crise de nerfs par leur insupportable fille de 14 ans.
Alors, l’adolescence, un moment heureux ou malheureux pour vous ?

B dit: à

Un spleen à couper au couteau, Jazzi.

B dit: à

En fait, je ne me suis jamais senti bien qu’au milieu des blés, ou dans une salle de concert à ciel ouvert, ou respirant l’odeur des planches d’un théâtre, ou immergée dans un bon film dans une salle obscure, ou admirant les frondaisons, humant l’odeur de la terre mouillée, des herbes, de la paille et du crottin.

christiane dit: à

Merci, et Alii.

« C’est du dedans du vide, du creux de l’absence, du cœur du non que jaillit le oui »

B dit: à

Chris, on dirait du Raffarin!

et alii dit: à

j’apprends:
Selon le Larousse du XXème siècle, l’expression « rêver à la Suisse » signifie « ne penser à rien ».

bouguereau dit: à

Chris, on dirait du Raffarin!

qui a envie dhenvahir la pologne havec kabloom

bouguereau dit: à

Alors, l’adolescence, un moment heureux ou malheureux pour vous ?

franchment baroz..t’es tout mou

bouguereau dit: à

Sur ce , le devoir m’appelle, et vous le dirais-je, le bleu, comme le bleu de Provence, aussi

la maréchale la voilà messieu courte

B dit: à

Petit Rappel dit: à
J’aime bien « La richesse intellectuelle de ce roman, qui pose plus de questions qu’il n’ y repond ».
Si j’étais lui, je redouterais que la publicité ne fasse chuter le cours des ventes.

https://vimeo.com/134207297

x dit: à

et alii, chacun oublie ici ce que contenaient les commentaires écrits par les autres, surtout si ça remonte à plusieurs années.

J’ai cité autrefois A. Neher et notamment cet ouvrage que j’ai pratiqué (mais pas seulement celui-là), et rappelé à plusieurs reprises la boutade de Levinas (rapportée par Derrida dans son Adieu au philosophe : « Voyez-vous, lui c’est le Juif protestant, moi je suis le catholique. »
J’ai assez souvent évoqué aussi Yeshayahou Leibowitz (notamment chaque fois qu’il est question d’un « judéo-christianisme » facile ou d' »ancien testament »).
À l’évidence, ni l’un ni l’autre ne « m’appartiennent » pour autant.

Voyez-vous, sur les blogues on peut soit se taire (au risque de se le voir reprocher ou d’être supposé(e) ignorant(e)), soit mettre son grain de sel chaque fois qu’il est question de près ou de loin de ce que l’on connaît un peu ou beaucoup.
Et ce, en participant systématiquement à ce qui ressemble de plus en plus à des séquences de brainstorming qui ne déboucheront jamais sur rien d’autre, ou bien en émettant (sur des sujets qui s’y prêtent rarement) des avis d’autant plus péremptoires, et donc respectés par les badauds, qu’ils seront sommaires.

bouguereau dit: à

une belle âme pour se coller l’obituary de Larry Flynt

quelle gueule il avait..et le film aussi..les biopics a miloche sont des vraie vies de saints..y font exception

bouguereau dit: à

le moto à heusleur magazine devrait faire un bon teeshirt mouillé par tes soins pour ta copine térezoune ‘relax its djeust sex’

Phil dit: à

la meilleure scène du miloch for man:
tell everybody the pervert is back

bouguereau dit: à

« Voyez-vous, lui c’est le Juif protestant, moi je suis le catholique. »

y’a surtout le juif trumpiss en cmoment

bouguereau dit: à

une belle âme

cet état là c’est moi

bouguereau dit: à

On songe irrésistiblement à Crébillon père:
« Il sera toujours grand, s’il est impénétrable. »

ça sonne tout drôle en c moment pour crébillon fils meussieu courte..

bouguereau dit: à

les dieux sont immortels baroz..il est parti faire constellation en forme de dick..meusk et bézos avec leur ptites fuseé peuvent salligner

MC dit: à

 » J’ai posté de trés nombreux commentaires »
On en a surtout retenu un tour de force quantique qui vous a bluffé. Mais plutot que d’expliquer en quoi il était remarquable et en quoi il consistait, vous l’avez traité sur le mode « voyez comme je suis ointelligente! Faites-en autant.
Voyez-vous, je doute que les lecteurs de ce blog achètent un roman pour le seul plaisir de se confronter à la physique quantique, et de s’exclamer à longueur de temps: « j’ai compris, je suis la seule,gloire à moi! »
Mais vous, c’est vous, et les autres comptent pour bien peu; Autoglorifiez-vous, on en a tous pris notre parti, mais, de grace, ne prétendez pas que vos énigmes constituent des commentaires. Ce ne sont que des coups d’encensoir adressés à votre supposée sagacité, que vous soulignez toujours sans jamais la démontrer. Vous ne croyez pas, génie méconnu dont l’hypertrophie du moi ne fait guère de doute, qu’on est en droit de se demander pourquoi? Quelque chose me dit qu’on peut encore attendre longtemps…
MC

Janssen J-J dit: à

@ B(érénice) et autres carolingiens,
Messieurs – Mesdames, je crains que nous ne soyons tous embarqués avec le Taulier dans la même galère d’incompétence pour pouvoir parvenir un jour à la compréhension du Tellier (see also… « je n’échange sur aucun de mes commentaires laisses sur la rdl, sur ce livre absolument énorme de Le Tellier. Vu qu’il n’y a pas ici le niveau : un minimum de culture scientifique et technique, philosophique, et théologique).
Bàv? Vous non plus, B?, n’avez point le niveau requis… Il est vrai que vous êtes vieille et moche, aigrie et mal cultivée, et arrogante dans votre fausse modestie, parait-il, et de quoi encore?… vous osez la ramener ? 🙂

Janssen J-J dit: à

Mais le roi du porno-plouc, c’était pas lui !…
On sait bien que c’était Trump Donald. Hélas, il parait qu’il est pas encore crevé, ce gars-là , ce qui m’étonne un brin.
Je crois bin que encore une fake texane.

FX dit: à

« … je ne vous avez pas fait… »

… je ne vous avais pas fait…

Jazzi dit: à

Merci FX, « Je » c’est « Vous » ?

MC dit: à

Bouguereau, faudrait pas jouer avec  » Crébillon père, qui disait « Corneille a pris le Ciel, Racine , la Terre, il me reste l’Enfer! »
Du meme on a aussi:
« Ah! Faut-il hériter de ceux qu’on assassine! »
Et Pradon, gastronomique malgré lui:
« Quand de la Macédoine Alexandre eut l’élite.. »
Et Sallebray, dont la médiocre Troade passe tragiquement à coté d’un des plus beaux vers de Racine:
« Je brule de plus de feux que j’allumay dans Troie »
Bon, je sors!

Jazzi dit: à

Il ne faut souhaiter la mort de personne, JJJ.

renato dit: à

À propos de la mystérieuse ‘compagne’ d’Augustin, déjà mis en ligne mais pourquoi pas une deuxième fois ?
Je me souviens d’un livre lu vers la fin des années 90, Vita brevis. Lors d’un voyage en Argentine en occasion de la Foire du Livre de Buenos Aires, libéré de ses obligations d’auteur, Jostein Gaarder se promène dans le quartier San Telmo où, envers et contre les mille et une distractions offertes par le folklorique quartier — brocantes, artistes et musiciens de rue, bancs de babioles, livres vieux et anciens —, il entre dans une librairie et son œil tombe sur un manuscrit difficile à déchiffrer, auteur inconnu, origine inconnue, le titre : Codex Floriae. Une chose dans l’autre, Gaarder comprend qu’il s’agit d’une lettre de la mystérieuse femme que Augustin a abandonnée. Enfin-bref, qui voudra lire Vita brevis le lira, même si rien n’est vrai, même si ce n’est qu’une invention du philosophe-philologue norvégien ; même si l’adaptation de l’histoire à Buenos Aires — décor aux résonances borgésiennes — semble trop bien choisie ; comme la fin de la lettre d’ailleurs, où, si mon souvenir est bon, la femme mystérieuse se souvient qu’avant de se séparer, Augustin avait exprimé le désir de sentir le parfum de ses cheveux — à ce moment, on se dit qu’il y a quelque chose de malsain dans cet éloignement.

Janssen J-J dit: à

@ Il ne faut souhaiter la mort de personne, JJJ.

Je pensais tout haut et écrivais tout en bas, mais n’ayez crainte, jzmn, il n’y a pas eu de commencement d’exécution. Et il faudra vous lever plus tôt que SMS pour pouvoir épingler mon intention coupable, en tant qu’élément constitutif de la préparation de mon passage à l’acte. A moins de prouver que je puisse être suspecté de terrorisme en soi, ou de me présumer criminel pédophile insectueux, même après avoir obtenu le consentement de ma jeune soeur de 14 ans et 11 mois quand je l’ai dépucelée à 15 ans et 11 mois…. A partir de là, je pense qu’on souhaiter tout ce qu’on veut à tous les présidents et harpies les plus méprisables, à partir du moment où nous ne sommes pas mus par la haine, mais juste par un élémentaire souci de salubrité publique dans l’intérêt général… Hein, m-urc !
Bàv,

et alii dit: à

x,
peut-être ne lisais-je pas le blog à cette époque; mais c’est bien, comme vous le rappelez,merci!

lmd dit: à

Après avoir vendu 820 000 exemplaires et devant l’avalanche des récriminations, il paraît que l’éditeur s’apprête à tirer un nouveau bandeau rouge : Attention la lecture de ce livre requiert un minimum de culture scientifique et technique, philosophique, et théologique.

et alii dit: à

sur slate ,on rappelle que
Sur le site de la convention, le féminisme est représenté par une femme en colère portant des lunettes et arborant des cheveux rouges, alors que la femme idéale est assise dans un pré avec une jolie robe blanche et un panier de fleurs.

Les organisateurs promettent aux participantes d’«augmenter leur féminité de 500%», avec des conseils pour rester mince, devenir l’«épouse ultime» et avoir «un nombre illimité de bébés».

Misogynie et racisme
Le message principal de ces membres de la «manosphère» (soit les recoins misogynes d’internet) est que les femmes ne sont plus ce qu’elles étaient –trop éduquées, trop intéressées par leur carrière–, d’où le slogan: «Make Women Great Again» («rendre aux femmes leur grandeur»).

Le fondateur de ces conférences s’appelle Anthony «Dream» Johnson, et l’un de ses messages favoris est que «les hommes préfèrent les vierges sans dettes et sans tatouages». Ces dettes sont une référence aux prêts étudiants, l’idée étant que les hommes ne veulent pas de femmes ayant fait trop d’études.

En plus de leur misogynie, de nombreux intervenants prévus à la conférence sont aussi connus pour leurs positions racistes, comme Stefan Molyneux, un YouTubeur qui défend la supériorité génétique des Blancs, ou Mike Cernovich, qui a encouragé la diffusion du «Pizzagate», une dangereuse théorie du complot contre Hillary Clinton.
ça va nous arriver ici, cette institutionnalisation !
http://www.slate.fr/story/186155/etats-unis-floride-conference-masculiniste-22-convention-femmes-make-women-great-again-anthony-johnson?utm_source=ownpage&utm_medium=newsletter&utm_campaign=daily_20200111&_ope=eyJndWlkIjoiM2Y2MTQ1MGI0Y2YwOGU5ZDQ0Y2NmNmMyZjY0OWU3NzYifQ%3D%3D

Jazzi dit: à

à propos de la répudiation de la compagne de saint Augustin, renato
« Les Confessions, Livre VI, chapitre 15 :

« 25. Cependant mes péchés se multipliaient; et quand on vint arracher de mes côtés, comme un obstacle à mon mariage, la femme qui vivait avec moi, il fallut déchirer le coeur où elle avait racine, et la blessure saigna longtemps. Mais elle, à son retour en Afrique, vous fit voeu de renoncer au commerce de l’homme. Elle me laissait le fils naturel qu’elle m’avait donné. Et moi malheureux, incapable d’imiter une femme, impatient de cette attente de deux années pour obtenir la main qui m’était promise, n’étant point amoureux du mariage, mais esclave de la volupté, je trouvai une autre femme, comme pour soutenir et irriter la maladie de mon âme, en lui continuant cette honteuse escorte de plaisirs jusqu’à l’avènement de l’épouse. Ainsi la blessure dont la première séparation m’avait navré, ne guérissait pas: niais après de cuisantes douleurs, elle tournait en sanie: et le mal, plus languissant, n’en était que plus désespéré. »

renato dit: à

Cela peut vous sembler improbable ou incroyable, Jacques, mais je connais l’histoire.

Jazzi dit: à

Vous certainement, renato, mais pour les autres lecteurs de la RDL le mieux est de revenir à la source. Etonnantes confessions d’un homme qui ne se donne pas forcément le beau rôle…

Jazzi dit: à

Passionnant aussi son « reportage » sur le Milan du temps d’Ambroise…

Bloom dit: à

épouser la chasteté !

Métaphore quasi-oxymoronique, Baroz, qui dans la réalité n’empêche pas d’entretenir des rapports réguliers zé salutaires avec la veuve poignet.
A moinss que l’ascétisme du bon St Aug se rapproche de celui des Bauls du Bengale, qui considèrent l’éjaculation comme une perte irrémdiable qu’un mouvement respiratoire idoine permet de dévier en direction de la moelle épinière puis du cerveau stimulant d’autant l’élan mystique et fertilisant la création musicale et poétique…
Sublimation, contraception, délire total, à chacun de juger. Perso, je suis très sensible à la poésie mystique bengalie, à la musique des Bauls (voix, sur fond d’ektara ou de dutara) et du grand Lalon Shah…

(Baroz, St Aug craignait peut-être de parler sèchement à une « nubile », ce qu’il ne faut jamais faire, paraphraser Saint Goscinny)

Bloom dit: à

pour paraphraser…

Jazzi dit: à

Milan est le moment décisif où, après Carthage et Rome, et l’étude des manichéens et des néoplatoniciens, Augustin d’Hippone revient à Dieu et au catholicisme et s’en retourne chez lui…
Chacun son voyage à Itaque !

renato dit: à

Les fonts baptismaux où Augustin fut baptisé par Ambroise en 387.

http://www.cassiciaco.it/navigazione/cammino/santuari/pavia/01_milano/01_fonte.jpg

La place actuelle du Duomo est de quatre mètres plus haute que le niveau du sol d’origine : à trois mètres de profondeur on trouve le baptistère — postérieure à l’empereur Valens (364-378) —, qui a probablement été voulu par Ambroise lui-même. L’accès au baptistère de San Giovanni alle Fonti se fait par un chemin souterrain : malheureusement peu de restes de l’élévation, puisque la structure a été sacrifiée aux débouts de la construction du Duomo — XIVe siècle —.
La forme octogonale qui rappelle la résurrection chrétienne, caractérise le bassin central de 80 centimètres de profondeur et plus de 5 mètres de largeur. Le baptême a eu lieu dans les temps anciens par immersion, tout comme il est arrivé à Augustin la nuit de Pâques du 24 avril 387 par la main de l’évêque Ambrose. Il reste des vestiges du sol — opus sectile — et le fragment d’une fresque du XIIe siècle. Les carreaux de mosaïque qui étaient censés orner la voûte du baptistère sont visibles dans certaines armoires avec des pièces de monnaie, des bijoux et autres objets trouvés lors des fouilles. San Giovanni alle Fonti a dû être un lieu magnifique dont nous ne pouvons saisir que quelques éléments ainsi que les traces de l’abside de la basilique de Santa Tecla, perdue lors des travaux de métro dans les années 1960.

bouguereau dit: à

Etonnantes confessions d’un homme qui ne se donne pas forcément le beau rôle…

putain baroz..il suffit de lire pour les pédés michel ange qui est terribe ou pour les hétéros mettons flaubert..freud a été une terrible régression..car sa caricature de mauvais rôle il la étendu à chacun et en a fait un trés vilain commerce

bouguereau dit: à

épouser la chasteté !

Métaphore quasi-oxymoronique, Baroz, qui dans la réalité n’empêche pas d’entretenir des rapports réguliers zé salutaires avec la veuve poignet.

tu confonds la génération et la sexualité kabloom..ce que les anciens faisaient seulement par commodité..c’st pas trop dur pour nous de faire ce petit effort pour les comprendre plutot que dironiser

bouguereau dit: à

« Je brule de plus de feux que j’allumay dans Troie »
Bon, je sors!

pour l’andouillette c’est troyes meussieu courte q’elle dirait térezoune

bouguereau dit: à

Et il faudra vous lever plus tôt que SMS pour pouvoir épingler mon intention coupable, en tant qu’élément constitutif de la préparation de mon passage à l’acte

n’empêche..comme dirait rabelais..ta pénitence est à lapréciation de dédé

Soleil vert dit: à

MC : Solution non satisfaisante où il développe en 1941 – avant Los Alamos – (je cite) les conséquences géostratégiques du développement des armes nucléaires. Dans Histoire du futur, on trouve des tapis roulants et je ne sais plus ou, s’appuyant sur son expérience d’officier de transmission, il prévoit le développement des réseaux téléphoniques par cuivre, sans compter tout un tas de suggestion economico-politiques. Il avait envoyé à Truman un projet de fusées lunaires etc. etc.

Soleil vert dit: à

Marie Sasseur dit: à
Enfin soleil vert, j’ai aussi pensé que la fin de ce roman est aussi grandiose que la fin de 2001, space odyssey.

L’analogie avec Calligrammes c’était vous je crois.
Félicitations !

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