Faudra-t-il protéger Kafka des kafkaïens ?
Après tout, qui sait si la perspective de l’imaginer un jour ensevelie sous une montagne de commentaires et d’analyses n’a pas fait renoncer Franz Kafka à publier son œuvre… Son ami Max Brod, à qui l’on doit de la connaître, ne l’a pas vraiment formulé ainsi, et même pas du tout ; mais au vu des rayonnages de bibliothèques consacrés dans de nombreuses langues à la dissection de ses écrits, rien n’interdit de le penser. Ces temps-ci encore, la kafkalogie déborde en librairie.
S’il est un champ bien labouré, c’est celui-ci ; aussi se permet-on d’être exigeant avec les nouveautés. Non que l’on attende quoi que ce soit d’inédit sur sa vie qui remette en question notre intelligence de l’homme. On retrouvera certainement encore des lettres, des photos, des documents mais l’essentiel est là, le décor est planté. Tout se passe au niveau des interprétations. Elles sont ad libitum, d’autant plus que la notion même de contre-sens n’a aucun sens. Tout est permis, et s’il y a bien une doxa, il n’y a pas de vérité supérieure car la doxa est fluctuante. Au-delà du cercle des experts internationaux encartés, chaque lecteur a sa lecture, et beaucoup tiennent à ce que cela se sache. Passons sur le moins intéressant : le Kafka (traduit de l’anglais par Nicolas Weill, 240 pages, 19,50 euros, Seuil) de Saul Friedländer. L’historien israélien, connu pour ses travaux sur le nazisme et la solution finale, a mis à profit sa parfaite connaissance de l’allemand et ses origines pragoises (1932) pour relire l’œuvre de Kafka à la lumière d’un prisme exclusif ; celui-ci est exposé dans le sous-titre figurant sur la couverture : « Poète de la honte », formule enflée, lapidaire, insatisfaisante et d’ailleurs incomplète, le sous-titre de l’édition originale précisant « The Poet of Shame and Guilt ».
Il le ramène en permanence à sa haine du corps, sa honte sexuelle, ses pulsions homosexuelles, ses fantasmes sado-masochistes, son goût pour un pouvoir fort à travers son culte pour Napoléon…. On le lit, on s’accroche et on se lasse de cette réduction d’une des œuvres les plus universelles qui soient, l’une des rares qui dominent le XXème siècle littéraire ; on se demande pourquoi il s’est embarqué dans cette galère dont il n’arrive pas à sortir, fût-ce « un petit essai biographique ». Si telle était l’ambition avouée, il valait mieux renoncer. Tout cela parce que le père de Saul Friedländer a lui aussi étudié le droit à l’université Saint-Charles avant, lui aussi, d’être conseiller juridique dans une compagnie d’assurances ; parce que sa mère s’appelait Elli comme la sœur aînée de Kafka ; et que les trois sœurs de l’écrivain ont péri dans un camp comme les parents de Friedländer. Au fond, ce livre nous en apprend davantage sur lui que sur Kafka.
Autre déception, mais d’un autre niveau : le chapitre « La mystérieuse contrée », consacré à la structure du Château, dans La Description du malheur (Die Beschreibung des Unglücks, traduit de l’allemand par Patrick Charbonneau, Actes sud), recueil d’essais critiques de W.G. Sebald. On s’étonne déjà de trouver ses vues sur Kafka dans ses réflexions sur la littérature autrichienne telle qu’elle s’est incarnée à travers les œuvres de Stifter, Schnitzler, Canetti, Bernhard, Handke… Sebald les réunit sous la bannière de la transgression des limites, ce qui prend tout son sens dans une société dont la culture renferme un malaise qui lui est propre : elle fait de la critique d’elle-même son propre principe. Mais qu’il s’agisse de l’impression que Kafka s’est ingénié à éliminer les indices trop évidents susceptibles de mener au sens de ce qu’il avait écrit, ou du château de Nosferatu survolé par des corneilles dans le film de Murnau comme dans le Château, on ne lit rien de neuf sous le regard pourtant admiré de W.G. Sebald (le recueil date de 1985), on repart vraiment déçu surtout si c’est pour aboutir à un lieu commun : la mystérieuse contrée où K. est conduit et d’où nul voyageur ne revient… C’est peu dire que tout cela manque d’humour, de cet humour qui devrait être le sens premier de « kafkaïen » et qui ne l’est pas comme chacun sait. L’adjectif, victime de son succès, est si galvaudé qu’il ne désigne même pas une forme ou une sensibilité, mais un aspect complexe de la réalité marqué par l’absurde, l’inquiétude sinon l’angoisse. (voir ici les aventures de l’adjectif en anglais, « kafkaesque », et ce n’est pas triste non plus).
Alors passons aussi. On en apprend davantage dans un petit livre qui ne se pousse pas du col : Sept méditations sur Kafka (Kafka y el Holocausto, traduit de l’espagnol par Gersende Camenen, 224 pages, 21 euros, Arcades/ Gallimard). Alvaro de la Rica nous invite à déchiffrer cette œuvre à partir des cercles concentriques qui la configurent : le mariage, la Loi, la victime, le pouvoir, la métamorphose, la révélation. Entré dans cette spirale de sens dans ce qu’elle peut avoir de plus sinistre, le lecteur n’en est pas moins aspiré par le haut dans un abîme ascendant. Nul n’est assuré in fine pu décrypter les lois de cette dynamique circulaire mais qu’importe. Au vertige de la lecture du texte de Kafka se superpose celui de son interprétation, et il devient difficile de les séparer dans notre souvenir. C’est dire si les intuitions de cet essayiste espagnol sont fécondes, contrairement à celles de Friedländer qui nous laissent sur le quai.
J’avais gardé le meilleur pour la fin : Kafka (378 pages, 39 euros) des Cahiers de l’Herne, publié dans la forme et l’esprit de la célèbre collection créée par Dominique de Roux, sous la direction de Jean-Pierre Morel et Wolfgang Asholt. Ces deux spécialistes avaient codirigé, avec Georges-Arthur Goldschmidt, le colloque international de Cerisy « Kafka après « son » siècle » en août 2010 ; nombre de textes sont dérivés des interventions à ce type de rassemblement de semblables qui ne s’adressent qu’à eux-mêmes dans un langage, avec des références et sur un ton, qui ne donnent pas toujours envie de forcer la porte. A quoi ce gros ouvrage apporte le plus brillant des démentis car sa lecture en est vraiment passionnante quoi que l’on sache de cette œuvre ou que l’on ignore de cet homme. On pourrait le diviser en deux au-delà des nuances de l’imposant sommaire : ce qui est acquis et ce qui est encore en discussion.
Kafka s’y trouve bien « dans son jus », ses textes, avec notamment des extraits de sa correspondance et de son Journal, que les maîtres d’œuvre ont eu la bonne idée de confier à Olivier Mannoni afin qu’il en propose une nouvelle traduction, susceptible d’engager une nouvelle lecture, tant elle met en lumière la vigueur de la langue, l’audace des images et les constructions souvent surprenantes de l’écrivain. De quoi donner, tant de l’homme privé que de l’écrivain, « une image plus discrète et plus policée » selon Jean-Pierre Morel. Une autre originalité a été de convoquer des kafkaïens que l’on entend rarement, à savoir des metteurs en scène de théâtre ou de cinéma qui ont à se colleter à leur façon avec ses mots et ses situations ; car on apprend toujours à l’écoute des créateurs qui se sont mis dans son sillage tant son génie irradie.
La richesse et la densité de l’ensemble sont telles qu’elles sont irréductibles à un simple compte-rendu. Il faut y aller voir, s’y perdre par sauts et gambades, car il n’est pas d’interprétation qui dans ses pages n’ouvre d’autres portes à partir d’un autre point de vue, même si certaines analyses ployant sous les références sont particulièrement absconces. On aimerait suggérer à leurs auteurs d’inscrire au-dessus de leur table de travail en lettres de néon la boutade de Freud : «Parfois un cigare est juste un cigare ». On aimerait tant protéger Kafka contre l’emprise délirante de certains kafkaïens ; mais, en l’absence de moyens coercitifs efficaces, on s’en remet à la puissance et à l’énergie de cette œuvre qui a montré qu’elle était capable depuis près d’un siècle de résister aux pires assauts.
Mais il n’y en a pas que pour les universitaires puisque parmi les grands anciens, on retrouve Brecht, Benjamin, Döblin, Schulz, Borges, ainsi que plus récemment Starobinski, Handke, autant de contributions auprès desquelles celles de Gide, Breton, Camus, Genet, Barthes font pâle figure. Vertu de l’interprétation dès lors qu’elle donne envie de retourner à la source. C’est le cas dès la première partie, qu’on ne lâche que pour (re)lire La Colonie pénitentiaire, parabole universelle et allégorie à grande échelle, en ayant cette fois à l’esprit les analogies de la situation (le bagne, l’île de la relégation etc) avec celle de l’ex-capitaine Dreyfus. De quoi s’agit-il au fond dans cette longue nouvelle écrite en 1914 ? De la capacité de l’homme à rester à sa place. De sa peur de ne pas être en règle. Frédérique Leichter-Flack la résume ainsi :
« Jusqu’où peut-on laisser torturer, et même impassiblement regarder torturer, quand on n’a rien d’un bourreau et tout d’un citoyen respectable et éduqué ? Plus de quarante ans avant le premier protocole de Milgram, Kafka répond sans hésiter : on peut rester et regarder jusqu’au bout. Et surtout, il nous montrer comment et pourquoi c’est possible, en nous installant au plus près de cette zone grise, aux frontières de la psychologie et de la morale, où se décide le choix de ne pas intervenir »
Inutile d’aller très loin pour y être confronté : tout lecteur peut être plongé demain dans ces affres en prenant le métro, le Rer ou le train et en étant le témoin d’un acte barbare, paralysé par son impuissance, pressé de s’interroger sur les effets qu’il aurait à subir de son intervention avant même de s’indigner de la situation. Le kafkaland est un no man’s land. L’ennemi y est sans nom, la menace d’autant plus pesante qu’elle est invisible et indéterminée. Le mot « juif » est pratiquement absent de cette fiction traversée de part en part par ce que l’intranquillité de l’Europe centrale pouvait alors avoir de profondément juif. Dans un texte inédit en français datant des années 80, Stéphane Mosès propose une exploration lumineuse de la relation entre Gershom Sholem et Franz Kafka, ce même Scholem qui avait coutume de dire à ses étudiants dans les années 30 que pour espérer comprendre la Kabbale, ils devaient commencer par lire Kafka, notamment Le Procès (à écouter ici en feuilleton mis en ondes sur France-Culture)… Il est vrai qu’à ses yeux, cette œuvre, relue à la lumière du Livre de Job entre autres, était dans son ensemble marquée par la possibilité du Jugement divin, et que c’était même là son unique sujet ! Thomas Pavel précise : « la Providence et l’autorité morale individuelle ». A ce propos, Stéphane Mosès met en lumière un paradoxe intéressant :
« L’œuvre de Kafka reproduit sous une forme sécularisée, c’est à dire sur le mode de l’absence et de la négativité, les grands thèmes de la vision du monde kabbaliste ; on comprendra alors comment la référence aux formes de l’univers kafkaïen peut, à son tour, mettre en évidence le rôle de la négativité dans la tradition mystique du judaïsme ».
Au passage, on compatit avec tous les traducteurs, depuis Alexandre Vialatte, qui ont eu à affronter les pages de Kafka et à se creuser les méninges pour rendre en français des idées si marquées par l’humus mitteleuropéen, notamment l’Unheimlichkeit, dérivé de l’Unheimlich freudien : « inquiétance » plutôt qu’« insolite », certes, mais le néologisme écorche encore les oreilles… On s’en doute, l’allemand de Kafka est une question essentielle, la langue ayant été défigurée par le lexique nazi (voir le magistral LTI de Viktor Klemperer). Elle l’a été par la suite mais pour certains, ce jargon l’habitait déjà de longue date, comme s’il lui était consubstantiel. Commentant ses métamorphoses dans un entretien (mai 2014) bien dans sa manière, Georges-Arthur Goldschmidt, qui a notamment traduit Le Procès et le Château au début des années 80, y revient en prolongeant le débat :
« Hölderlin, je m’en étais exalté et j’avais fait mes odes comme tout le monde (l’une a même été publiée en allemand dans une revue française), j’ai assez bien connu Pierre Bertaux et ses beaux travaux sur lui, mais désormais l’écoeurement me saisit à la pensée que la philosophaille parisienne pétainiste et heideggerolâtre s’en est emparée. Devenu préfasciste entre les mains de cette clique philosopharde qui ne sait pas une syllabe d’allemand, il ne sert plus que comme objet de prédication aux écolo-nazis franchouillards du boulevard Saint-Germain et je ne puis plus l’aborder qu’avec une certaine défiance »
Faudra-t-il un jour protéger Kafka des kafkaïens ? On n’en est pas là. Maurice Blanchot prévenait dès 1945 que la vraie lecture de Kafka restait impossible car, selon que l’on s’en tenait à l’histoire racontée ou que l’on s’en tenait à sa signification, on était dans l’opacité ou dans l’obscurité, mais jamais les deux à la fois car ces deux types de lectures ne se rejoignaient jamais. Pas très encourageante. Dans La Tradition cachée (1944), Hannah Arendt assurait quant à elle que Kafka exigeait tellement de son lecteur, il lui demandait de déployer une telle activité dans l’ordre de l’imagination, il attendait tellement de lui qu’il soit le co-créateur du livre, qu’il éliminait ainsi les trois-quarts du public, notamment ceux qui avaient l’habitude de s’identifier au héros, de lire pour se dépayser, d’entrer dans la fiction par curiosité pour d’autres mondes.
A quoi un George Steiner s’oppose en voyant dans les inventions de Kafka pour le Proçès « un tour de force irrésistible en matière d’imagination et de quête métaphysique et religieuse » ; il va jusqu’à considérer son entreprise de fiction comme le blasphème réussi de la Torah qui l’a tant nourri. Aux yeux de la philosophe, seuls les lecteurs se trouvant dans un état particulier dû à leur condition ou aux circonstances, à la recherche d’une vérité sinon d’un absolu, avaient une chance d’accéder au sens profond du roman de Kafka. Mais n’est-ce pas le cas à chaque fois que l’on se trouve face à un chef d’œuvre artistique et qu’il nous explique ce qui nous arrive mieux que nous ne saurions le faire ? Que tous se rassurent : ce franzissime Cahier de l’Herne s’adresse à tous., mais il est vrai qu’il se mérite.
(Photos National Library of Isarel et Sagi Bornstein ; dessin de Michel Kichka)
1 616 Réponses pour Faudra-t-il protéger Kafka des kafkaïens ?
Ils sont partis, maintenant. L’un cuver son vin, l’autre sa vodka.
Ils devraient vivre ensemble, ces deux-là. Il faudrait qu’ils se pacsent.
Ils auraient beaucoup de choses à se dire, et à faire.
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…@,!…la vie dans les bois,!…à 21 h 41 mn,!…
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…vous avez une vision Paypal,!…trop courte pour moi,!…trop d’escrocs du pouvoir aux proximités,!…
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…mon expérience avec le système eBay & Paypal est excellent,!…de mon côté à 100 %,!…
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…il reste trop de jeux techniques, d’abus,!…des pratiques pour cols-blancs, que j’ai décelé,!…puisqu’ils on sévis,!…
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…la liberté d’achat,!…et les arnaques en courts pour acheter des produits chers qui n’on jamais fonctionner,!…et ailleurs que sur eBay & Paypal,!…mais style U.S.,!…Trust C°,!…
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…des petites expériences démultipliantes,!…
…raconté moi les vôtres, les nôtres,…les siennes,!…Ah,!…Ah,!…
…ils sont propres les cols-blancs,!…à enchaîner,!…Go,!…etc,!…
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kicking dit: 15 octobre 2014 à 21 h 59 min
J’ai une copine psychiatre, lacannienne en diable, qui pratique le même schéma que votre prurit mental: Qui ne répond pas à ses provocations est pauv’ type.
Hélas; elle a déchanté, et plus d’une fois.
Elle ne connait pas Rex, qui ne l’interesse Ce n’était pas « un cas ».
( gniark !)
Artémise plutôt qu’à vous en prendre à votre prochain pourquoi n’opteriez-vous pas sur un objet type transitionnel lavable en machine?
ah tiens, c’est fait..
pendant que Wouiwoui cuve, les souris dansent
Les blogs ne sont-ils pas à la littérature ce que les stades sont au foot? Ils réussissent à catalyser la violence et finalement transforme l’esprit émeutier ou toutes choses du même acabit en diarrhée verbale évitant ainsi le déplacement des forces de l’ordre, la censure n’intervient que très peu dans ce débat de français à français. Un défouloir, de plus aucune chance d’un jour éprouver l’envie d’un baiser.
Artémise plutôt qu’à vous en prendre à votre prochain (Bérénice)
Widergänger mon prochain ? Cette ignoble bouse, mon prochain ? Et ta soeur ?
Bon, je me sens un peu à court d’arguments, là. je m’en vais te lui couler un méga étron, à ce connard, mais ce sera pour demain. Pour le moment, je vais me refaire. L’athlète a besoin de repos.
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…personne,!…n’ayez confiance en personne,!…le baiser dans la jungle des affaires,!…
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…qui sommes nous,!…des tas de numéros à baiser,!…des liasses,!…qui proviennent d’entre toutes les mains,!…
…c’est vrai, l’argent est toujours sale,!…à manipulé avec des gants de soie,!…c’est correct,!…
…Ah,!Ah,!…etc,!…
Daaphnée dit: 15 octobre 2014 à 21 h 52 min
( .. Et c’est vrai qu’il faudrait un peu varier le vocabulaire ..
Pourquoi ostraciser nos amies les bêtes ? « Nez de boeu », « face de rat », aussi classique et de bon ton que Burberry’s. Ou alors « gueule de tangon », pour les nostalgiques de la marine à voile…
C’est vrai que, lorsque les deux comiques sont partis, le public, qui était venu pour se marrer de leurs bourdes involontaires, déserte…
« Pourquoi ostraciser nos amies les bêtes ? »
C’est vrai que « face de rat » ne vaut pas « vieux vélo déglingue ».
Commentaire du jour
Les Sentences des Pères du désert (4e-5e siècles)
Collection systématique, ch. 9 ; SC 387 (trad. SC, p. 427s)
« Malheureux êtes-vous, parce que vous chargez les gens de fardeaux impossibles à porter »
Un frère qui avait péché fut chassé de l’église par le prêtre ; abba Bessarion se leva et sortit avec lui en disant : « Moi aussi, je suis un pécheur »…
Un frère fauta une fois à Scété. On tint un conseil, auquel on convoqua abba Moïse. Mais celui-ci refusa de venir. Alors le prêtre lui envoya dire : « Viens, car tout le monde t’attend. » Il se leva, et vint avec une corbeille percée qu’il remplit de sable qu’il mit sur son dos et qu’il porta ainsi. Les autres, sortis à sa rencontre, lui dirent : « Qu’est-ce que cela, père ? » Le vieillard dit : « Mes fautes sont en train de s’écouler derrière moi et je ne les vois pas ; et moi, je suis venu aujourd’hui pour juger les fautes d’autrui ? » Entendant cela, ils ne dirent rien au frère, mais lui pardonnèrent.
Abba Joseph interrogea abba Poemen en disant : « Dis-moi comment devenir moine. » Le vieillard dit : « Si tu veux trouver du repos ici-bas et dans le monde à venir, dis en toute occasion : Moi, qui suis-je ? Et ne juge personne. »
Un frère interrogea le même abba Poemen en disant : « Si je vois une faute de mon frère, est-il bien de la cacher ? » Le vieillard dit : « À l’heure où nous cachons les fautes de notre frère, Dieu lui aussi cache les nôtres, et à l’heure où nous manifestons les fautes de notre frère, Dieu lui aussi manifeste les nôtres. »
« À votre avis qu’avons-nous vu ? »
Daaphnée dit: 15 octobre 2014 à 21 h 52 min
( .. Et c’est vrai qu’il faudrait un peu varier le vocabulaire ..
ballot, benêt, bête, con, enfoiré, enviandé, enculé, abruti, aliboron, andouille etc.
Daaphnée, arrêtez d’appeler bouguereau. Il va finir par rappliquer.
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…Ah,!Ah,!…choisir sa maison de repos pour les moines,!…personnel endiablés,!…pipes à gogo’s,!…ivres du matin au soir,!…
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…mon Dieu je meurt,!…mon compte en banque,!…tient la morale,…à foutre,!…
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On saura qui est le taulard dans l’affaire.
« Chaloux dit: 16 octobre 2014 à 1 h 15 min
aliboron »,
Pas vraiment gentil pour un grand peintre de se retrouver en insulte…
WGG serait-il capable de se faire exposer après avoir peint une seule toile avec sa queue ???.
ah ben j’ose espérer qu’on me reprochera pas d’avoir pour passe-temps d’enfermer les gens dans « leurs » certitudes et encore moins d’être un bobo s’amusant à fabriquer des virus pour contaminer un max de monde..
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…@,…B comme Berlin,…à 2 h 23 mn,…
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…enfin,!…vous poussez le bouchon un peu loin,!…
…gardons les gens dans leurs naturels,!…pour ne pas subir les foudres des Dieux,!…vous y aviez penser,!…
…
…les hommes, et tout ses chemins croisés en cases sur échiquiers,!…des fous, des chevaux-cavaliers,…des tours obtus- obus,!…
…tout des jeux à s’y mettre pour perdre son temps, ses certitudes,!…
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…pisser droit, un art public,!…aux olympiades,!…très courus des voyeuses,!…écartés les lèvres,!…un Paris sur deux Hellène,!…dans la tasse des singes,!…
…je dis çà, je dis rien,!…Ah,!Ah,!etc,!…
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« Je suis certain qu’un connard comme toi rit rarement comme je ris. J’ai chronométré mon rire, il a duré au moins cinq bonnes minutes, je n’arrivais plus à m’arrêter. »:
Mon patient, Widergansgang von Alba zu Morley dit Arrêtez-tout est immune aux médicaments. Il est impossible de le soigner, nous pensons à une nouvelle thérapie, faites de douches écossaises et et d’électrochocs.
abruti, aliboron, andouille
chacal, espèce de coyote, vermine, cloporte, zèbre, kouglof , boudin, saucisse à pattes, caca boudin, hortensia peroxydé, blaireau
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…@,…Dr.med.psychiatre Feuerstein,!…à,…7 h 30 mn,…
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…n’oublier pas la bonne vielle recette depuis les pharaons,!…( la camisole de force à pipes,!…2,…69,…3 x par jour,!…),!…
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…il doit bien en rester quelque chose d’A.D.N.,…à sous-mettre à la grasse-divine,!…
…des petits-pois con-gelés,!…au lait d’ânesse,!…
…encore du clitoris au poivre,!…les candidats aux sauces,…à la menthe,!…
…etc,!…
JC renonce ce matin, j’en conclus qu’il est en phase avec la politique nationale et paraphe à moins qu’il fasse part de ces malheureux retenus en quarantaine recommandée par DOMS à 107 Villa Coublay.
Wiwi fait des cacas nerveux et Daaph les sniffe.
Widergänger n’est qu’un gros sac à merde et je fais mes besoins matinaux dedans.
Hohe Herren von der Akademie!
Toutes mes excuses aux dames de la rdl, mais c’est avec ces mots que Affe Rotpeter commence son discours.
C’est rassurant de constater que les rdliens trouvent quand même un peu de temps pour dormir, mais depuis hier matin il y a tant de commentaires que je n’arrive pas à suivre. Je crois me rappeler que hier dame Clopine a raconté que ses premiers souvenirs de Kafka datent du temps du lycée et elle raconte de bonnes notes après qu’elle a sû caonvaincre son prof. Pour moi c’était un peu le contraire, c’était dur pour notre prof d’allemand de nous convaincre que les textes de Kafka pouvaient intéressant à lire. Nous, on préférait écouter et rêver de cette fille au cheveux longs qui chantait Modiano (ce que je sais seulement depuis que monsieur Barozzi me l’a raconté il y a quelques jours dans le sujet à côté). Mais je me rappelle bien, même après presque un demi siècle, un jour il nous a emmené au théâtre où un acteur a interprêté « Ein Bericht für eine Akademie » par Affe Rotpeter d’une façon magistrale, qui étonnait même nous les derniers de la classe. Les examens après sur Das Schloss ou des textes plus court était de nouveau plutôt un combat pour survivre. Plus tard dans ma vie j’ai commencé a aimer les textes de Kafka pour de bon et je regrette toujours de ne pas avoir écouté les conseils de ce professeur, car autrement j’arriverais peut être à comprendre les livres dont parle monsieur Assouline dans son billet. Permettez -moi de partager un petit passage du « Ein Bericht für eine Akademie. »
[quote]Der zweite Schuß traf mich unterhalb der Hüfte. Er war schwer, er hat es verschuldet, daß ich noch heute ein wenig hinke. Letzthin las ich in einem Aufsatz irgendeines der zehntausend Windhunde, die sich in den Zeitungen über mich auslassen: meine Affennatur sei noch nicht ganz unterdrückt; Beweis dessen sei, daß ich, wenn Besucher kommen, mit Vorliebe die Hosen ausziehe, um die Einlaufstelle jenes Schusses zu zeigen. Dem Kerl sollte jedes Fingerchen seiner schreibenden Hand einzeln weggeknallt werden. Ich, ich darf meine Hosen ausziehen, vor wem es mir beliebt; man wird dort nichts finden als einen wohlgepflegten Pelz und die Narbe nach einem – wählen wir hier zu einem bestimmten Zwecke ein bestimmtes Wort, das aber nicht mißverstanden werden wolle – die Narbe nach einem frevelhaften Schuß. Alles liegt offen zutage; nichts ist zu verbergen; kommt es auf Wahrheit an, wirft jeder Großgesinnte die allerfeinsten Manieren ab. Würde dagegen jener Schreiber die Hosen ausziehen, wenn Besuch kommt, so hätte dies allerdings ein anderes Ansehen, und ich will es als Zeichen der Vernunft gelten lassen, daß er es nicht tut. Aber dann mag er mir auch mit seinem Zartsinn vom Halse bleiben.[/quote]
malheureusement je ne possède pas de traduction du Bericht, mais si jamais l’extrait intéresse quelqu’un qui lit ce commentaire, il saura la trouver dans ses livres et en plus il y a monsieur Wieder qui semble toujours prêt à traduire, même s’il n’a pas vu ma question hier si c’était bien Kafka qu’il traduisait. Car traduire Kafka ça ne doit pas être trop facile, bien que « die Finger wegknallen » ou « die Hosen ausziehen » ne va sûrement pas poser des problèmes vu le language assez dur que lui est ses copains semblent aimer et utiliser assez souvent.
Pour l’instant, Artémise mène par 1 à 0, ayant été la première à dégainer, alors que chacun sait que c’est une grosse merde incompétente à tête de fouine pouilleuse engendrée par des connards trouduculiers prodigueurs de chiasse molle.
Fons, veuillez ravaler votre étron si vous ne voulez pas qu’on vous claque le beignet entre deux portes de chiottes. C’est la RdL ici, surveillez votre langage et allez vous faire enculer, espèce de gros connard de trou du cul.
Pauvre Kafka, qui mérite mieux que tous ces commentaires kakaïens !
Oh toi, Baroz, t’as jamais été qu’une crotte, de toute façon.
« qu’une crotte »
Hi hi hi.
Intéressant commentaire de Fons. Kafka n’est pas le seul à étouffer sous la glose, of course. Sartre a failli étrangler Genet après avoir inondé Nizan dans sa préface à « Aden ».
Il faudrait dater le début de la glosemania kafkaïenne. Sans oublier les films plus ou moins ratés comme celui d’Orson Welles.
Reste un texte allemand dont la violence feinte est impossible à rendre en français.
« Sant’Angelo Giovanni dit: 16 octobre 2014 à 7 h 23 min
…
…@,…B comme Berlin,…à 2 h 23 mn,…
…
…enfin,!…vous poussez le bouchon un peu loin,!…
…gardons les gens dans leurs naturels,!…pour ne pas subir les foudres des Dieux,!…vous y aviez penser,!… »,
Ci ce n’est les Dieux,
au moins, le Dieu de ce lieu,
lui, a sucré le post de 02h23…
Bonne journée quand même WGG,
ne vous faîtes pas sauter le caisson.
les films plus ou moins ratés comme celui d’Orson Welles.(Phil)
Phil égal à lui-même dans sa splendeur de pauvre type.
Bien à vous.
Votre extrait en traduction automatique, voilà ce que ça donne, Fons !
« Le deuxième coup m’a frappé en dessous de la taille. Il était difficile , il est à blâmer pour cela , que j’étais un peu boiteux aujourd’hui. L’autre jour, j’ai lu dans un article de l’un des dix mille lévriers , qui omettent dans les journaux à propos de moi : mon singe nature n’est pas complètement supprimée ; La preuve en est que moi, quand les visiteurs viennent , avec une préférence enlever leurs pantalons pour montrer le point de ce coup d’entrée . Le gars doit chaque doigts de sa main d’écriture sont weggeknallt individuellement. Moi, je peux enlever mon pantalon , avant que je s’il vous plaît ; vous y trouverez rien d’autre qu’une fourrure soignée et la cicatrice après un – nous choisissons ici dans un but précis , un mot particulier, mais que voulez vous y trompez pas – la cicatrice après un tir méchants . Tout est exposé à la lumière ; il n’y a rien à cacher ; est l’accent mis sur la vérité , jette des gens gros d’esprit des plus belles manières . En revanche, si ces écrivains décoller le pantalon lorsque la compagnie est , il aurait pu utiliser un aspect différent , et j’en ferai considéré comme un signe de la raison qu’il ne fait pas. Mais alors qu’il m’aime de rester avec sa délicatesse du cou.’
Bien à votre aise, rirette. Livrez-nous une analyse critique du Procès.
Faudra-t-il protéger Kafka,
et pas seulement lui,
des commentariens
de la Rdl ?
Matamorefaussement.
Reste un texte allemand dont la violence feinte est impossible à rendre en français
c’est pas comme la machineguévère..ça passait mieux..hach l’incommunicabilité des êtres phil!
il y a dans les propos de lassouline comme un désir de prés carré et de pureté mal pacé, a la fois beaucoup mépriser les exégètes à clef litteraire dans la serrure aux hémorîdes et traiter d’un revers de main la dilution de ces -trés rares- écrivains dont le climax a percolé juqu’au populo -sans qu’il les ait jamais lu-!
on le voit venir, la « littérature » comme la seule kabbale en somme..c’est contre productif pour les rododendrons lassouline et ça étiole la laitue d’hivers..bref c’est pas bon
Kafka n’est pas le seul à étouffer sous la glose, of course. (Phil)
Au vrai, la glose est une pratique aussi ancienne que la littérature et que l’écrit. Les textes des autres sont faits pour être commentés. Qu’y faire si, parfois, les commentateurs sont plus brillants que les commentés. C’est vrai que les commentaires de Genet et de Nizan par Sartre écrasent un peu leur objet, mais il faut reconnaître que le Jean-Paul y est au mieux de sa forme. On ne va pas reprocher à Alain d’avoir commenté Balzac ni à Jean-Pierre Richard d’avoir glosé sur Chateaubriand. Le problème n’est pas celui de la légitimité du commentaire; on a toujours le droit de commenter, même à tort et à travers. Le problème est celui de la priorité de la lecture : qui lire en premier : le commenté ou son commentateur ? Le commenté, bien sûr. Il est vrai qu’à ce compte-là, on ne lirait plus les billets d’Assouline qu’après coup, ou plus du tout. Pour ma part, je m’astreins à les survoler, histoire de me faire une vague idée. C’est l’usage que je fais de la critique en général.
Matamorefaussement.
lassouline va recevoir une lette de l’officier de police..c’est dommage..mais c’est pour le bien dla littérature etc..
ultraconnement
C’est vrai que les commentaires de Genet et de Nizan par Sartre écrasent un peu leur objet, mais il faut reconnaître que le Jean-Paul y est au mieux de sa forme.
mais..c’est archi voulu..nizan et genet sont des chevaux de poste pour l’agité..il aurait bien voulu faire pareil avec céline..malraux avec nonos..hop.. ils ont été vidé vite fait
N’y a t-il pas un peu de Kafka dans le Hans Castorp de la Montagne magique de Thomas Mann ?
Livrez-nous une analyse critique du Procès
‘c’est à la grandeur de l’échec qu’on voit la grandeur de l’homme’ c’est dans l’hagakure kikigakiki dirait zouz..putain ça lui a couté la peau d’uc à l’oursonne au cigar
« Jean-Paul y est au mieux de sa forme »
Parce que tu as lu jusqu’au bout le Saint Genet comédien et martyr, Artémise ?!
N’y a t-il pas un peu de Kafka
y’a du kafka depuis la nuit des temps baroz..comme le gout de la fesse d’homme pour phil..il l’a mais il a besoin qu’un autre le vocalise
La culture littéraire n’est en grande partie qu’une vaste, insidieuse et multiforme pratique du commentaire. Il faut sans cesse lutter contre l’invasion du commentaire en s’astreignant à toujours privilégier les sources de celui-ci. Les écrivains ne sont écrasés sous leurs commentateurs que dans la mesure où les lecteurs attachent plus d’importance aux commentaires qu’aux oeuvres commentées. Ce défaut de l’esprit a diverses causes. Ce n’est pas Steiner ou le dernier cahier de l’Herne ou Tartempion qu’il faut lire ou relire en priorité, c’est Kafka.
Tu me diras que les oeuvres littéraires elles-mêmes ne sont souvent qu’un commentaire insidieux, masqué, indirect, de celles qui les ont précédées… On n’est pas sortis de l’auberge ( espagnole ).
qui lire en premier : le commenté ou son commentateur ? (Artémise)
Indeed, Sartre préface plus longuement que l’oeuvre de Nizan. Bien sûr, il fallait y lire le remord du préfacier face au destin de son « camarade ».
Bougreau, la prose de Kafka doit être replacée à Prague, où le cimetière juif a toujours été un grand bazar, de temps à autre visité par le golem, créature sortie des imaginations de ghettos.
Aujourd’hui le pont Charles à moitié privatisé, envahi de suédoises en slip dopées au davinci code, ne conduit plus à Kafka.
A quoi sert la littérature sinon à produire du comment taire ?
Plutôt que perdre son temps à lire Saint Genet comédien et martyr de JP Sartre, on pourra commenter son affirmation : « tout homosexuel est un traître en puissance ».
Parce que tu as lu jusqu’au bout le Saint Genet comédien et martyr, Artémise ?! ( Jacquess Barozzi)
Absolument. Qu’est-ce que tu crois ?
« Absolument. Qu’est-ce que tu crois ? »
Je ne te crois pas.
Et le pavé sur Flaubert, l’idiot de la famille, de Sartre, qui l’a lu en entier ?
Bougreau, la prose de Kafka doit être replacée à Prague, où le cimetière juif a toujours été un grand bazar
un peu comme l’ouzo potable qu’à plaka..c’est là qu’il est jicé..il m’envoie un sms « c’est bien mais je préfère un 51 sur le vieux port »
lire en entier..mais c’est une obsession baroz..50% des couples homossessuels ne pratique pas la sodomie..mais qu’est ce qu’ils foutent bon dieu..dis nous
» sur le vieux porc»
Mais de qui il parle, le boug ?
« mais qu’est ce qu’ils foutent bon dieu.. »
Ils commentent les cassettes porno ?
J’ai souvenir d’un superbe « Procès » mis en scène par un metteur en scène allemand, il y a quelques années à l’Opéra-Théâtre au festival d’Avignon. La scénographie était impressionnante avec un énorme oeil en fond de scène et un plateau qui changeait d’inclinaison. Joseph K était joué par 8 comédiens habillés et grimés à l’identique, qui jouaient soit ensemble soit séparément. Une ambiance cinéma muet et des réminiscence de Chaplin.
Etonnant et superbe.
Phil, entièrement d’accord avec vous. On trouve Kafka aussi au Château, dans l’une des minuscules échoppes de la ruelle d’or, où il a vécu à la suite des alchimistes du roi Rodolphe II … A savoir aussi que, au temps de Kafka, si les murs du Ghetto n’existaient plus, il restait des chaînes qu’on installait tous les soirs. On peut voir aussi, sur les photos anciennes, les arbres qu’on peignait sur les murs, pour remplacer les arbres qui n’existaient plus qu’au cimetière du ghetto (manque de place ailleurs) – cimetière bordélique à souhait… Et ne pas oublier que les rabbins, quand ils sortaient du ghetto, étaient victimes de jets d’objet qui visaient surtout leur bonnet caractéristique. Les trois communautés allemande, tchèques et juive, cohabitaient, certes, mais dans l’affrontement quotidien…
jets d’objet qui visaient surtout leur bonnet caractéristique
je n’ai jamais lu d’aussi belle preuve que litlère a bien déshonoré l’antisémitisme…en louisiane ils appellent ça faire rouler le bon temps
de temps à autre visité par le golem
..à la crème!
un spectre hante l’europe mes petits chéris!
Phil dit: 16 octobre 2014 à 9 h 44 min
Si jamais vous êtes intéressé de lire plus du Bericht par Rotpeter, voici un lien où le Gutenberprojekt le rend accessible. Pour le moment je ne le trouve pas sans les publictés. Malheureusement je n’arrive pas à suivre votre remarque sur Sartre/Genet et les commentaires en rapport, comme mon prof de lycée de français, quand il parlait de Sartre and friends, lui non plus je ne l’ai pas trop écouté de ce temps là, et bien que j’aimais retourner plus tard par pure joie de lecture et sans compréhension scolaire vers Camus ou ses prédécesseurs Flaubert, Balzac, Zola, …, je n’ai plus jamais essayé de comprendre une page de Sartre.
Jacques Barozzi dit: 16 octobre 2014 à 9 h 53 min
Merci pour cette traduction automatique qui, bien qe toulecteur le sait, prouve que traduire Kafka n’est pas évident du tout, donc d’autant plus de mérite pour les traducteurs qui y arrivent. Si jamais Rotpeter et monsieur Wieder vont comparer original et traduction ils vont bien s’amuser ensemble. Je viens de l’imprimer pour comparer plus en détail.
Je veux profiter de l’occasion pour répéter tout mon remerciement et respect pour les traducteurs littéraires, qui arrivent à nous faire aimer les auteurs dont nous connaissons pas les langues.
Je ne sais pas pourquoi Passou met (depuis toujours) une çédille au ç de Proçès (çeçi dit çe n’est pas grave: ç’est çe qu’on appelle prinçipe de précaution!)
à bérénice 8:22 : JC est à Athènes chez ses potes d’Aube Dorée
arrgh,
bien que tous les lecteurs le savent
les commentaires de ce Monsieur Bouguereau sont de plus en plus, heu, comment dire ? oui : cons-ternants
« Va-t-on en venir à cette solution extrême : protéger Kafka des kafkaïens ? »
On ne plaisante pas avec la solution extrême, Passou, ML va encore se mettre en colère !
Merci Fons. dirait-on que notre bhl national a des soucis kafkaïens après la vraie fausse annulation de sa pièce de théâtre…
Kafka a bon dos. Sans attentat, Sarajevo serait toujours austro-hongroise et le bhl ferait son théâtre à Paris.
Mimi-mon-héros
Le Seigneur est mon berger :
je ne manque de rien.
Sur des prés d’herbe fraîche,
il me fait reposer.
Il me mène vers les eaux tranquilles
et me fait revivre ;
il me conduit par le juste chemin
pour l’honneur de son nom.
Si je traverse les ravins de la mort,
je ne crains aucun mal,
car tu es avec moi :
ton bâton me guide et me rassure.
Tu prépares la table pour moi
devant mes ennemis ;
tu répands le parfum sur ma tête,
ma coupe est débordante.
Grâce et bonheur m’accompagnent
tous les jours de ma vie ;
j’habiterai la maison du Seigneur
pour la durée de mes jours.
Psaume 22
mais ta gueule phil
K. est pourtant un auteur qui n’a pas besoin de gloses ni de ‘gloussants’.
Il y a ses lettres à Milena et à Brod. Les deux que j’ai cité le 14 octobre 2014 à 20 h 39 min sont largement suffisantes pour comprendre comme K. se voyait (conscience de son identité littéraire), quel rôle il se donnait et comment il le vivait.
Dans la lettre à Milena il dit qu’il doit tout gagner : le présent et l’avenir, mais aussi le passé, etc., et conclut en disant qu’il n’a pas la force de conduire cette action qui est pour lui un devoir.
Pas envie de traduire de mémoire la lettre à Milena, je me souviens que K. se déclare le plus occidental des juifs occidentaux et il se donne le droit de représenter les juifs de langue allemande de sa génération : l’individu sans racines, sans mémoire, sans traditions, qui a le devoir de reconstruire en soi-même le temps historique afin de retrouver le passé de la culture juive.
Face à ça, n’importe quel lecteur bien éduqué devrait avoir le bon goût de se taire, et garder ses conclusions sans en faire commerce.
Phil dit: 16 octobre 2014 à 11 h 14 min
ne sachant de quel théâtre vous parlez, j’ai dû googler et j’ai cliqué le premier lien apparu ‘voici.fr’. Plutôt que d’attentat on y parle de manque de public, bien qu’il paraît que de très hautes personnalités ont aimé, et ce qui m’a étonné c’est qu’on parle d’obscénités.Est-ce qu’il y aurait pire que le « Hose runter lassen » de Rotpeter, ou même pire que certains commentaires de la rdl?
Cela m’étonne, car votre bhl semble se vendre plutôt bien chez nous, quand je flâne dans les librairies. J’ai lu un de ses livres, malheureusement j’ai oublié le titre e t je n’avais pas trop envie d’essayer un autre. D’ailleurs hier c’était la troisième où ils n’ont toujours pas un seul Modiano, et la vendeuse n’avait jamais entendu parler. Ok, ok, moi non plus avant le prix, mais comme librairie on devrait quand même s’informer ou si non, cesser de se lamenter au sujet des amazones.
Reste qu’on aura pas trop compris ce que vous voulez dire.
n’importe quel lecteur bien éduqué devrait avoir le bon goût de se taire (renato)
J’adhère à cette idée, corps et âme, mais le problème, cher renato, c’est que les commentateurs de ce blog manquent cruellement d’éducation, ce sont principalement de grosses merdes incompétentes, des trous du cul, des connards à la mord-moi-le-nœud, des raclures de bidet, des petits cons qui, en outre, s’expriment souvent grossièrement.
De quel pays nous écrivez-vous, Fons ?
une petite lette a « l’officier » mes petits chéris fera l’économie de celle au père
De quel pays nous écrivez-vous, Fons ?
tout ça pasqu’il dit ton bhl..
l’individu sans racines, sans mémoire, sans traditions, qui a le devoir de reconstruire en soi-même le temps historique afin de retrouver le passé de la culture juive.
ma mère de ma mère..kafka aurait pu nous boire de l’ouzo à montékarlosse..sapré rénato..avé sa casquette toujours le temps de dire des conneries..gratos j’espère
Tu crois qu’il existe en France des libraires qui n’ont jamais entendu parler de Modiano, le boug !
Paix à mon âme, dusilex.
renato a toujours été soucieux des bonnes manières, le boug !
votre bhl
note j’lai pris pour moi aussi baroz..va pas croire
..ha c’est pas comme kafka phil..il est vachtement intégré racine pis tout..mais millénaire attation!..ça c’est privé
Barozzi, Fons est hollandais. Mais, étant actuellement en déplacement au Liechtenstein, il écrit de Vaduz.
..c’est vrai baroz..et j’ai toujours l’impression quand il envoie un post que c’est défalqué via visa de mon compte paypal..il est fort de chez fort
Pas du tout ! Fons est danois, marié à une Norvégienne, présentement expatrié en Pologne.
Vous suivez tous mal, il me semble que Fons est une femme.
Jacques Barozzi dit: 16 octobre 2014 à 11 h 51 min
renato a toujours été soucieux des bonnes manières
des manières des autres ! lui-même est un petit effronté.
quand même baroz..la raie au milieu ça donne drole de genre..
Jacques Barozzi dit: 16 octobre 2014 à 11 h 56 min
il me semble que Fons est une femme.
Les femmes ont le droit de poster ici ?
la raie au milieu
..ça rappelle des trucs a clopine
Fons, bhl fait déshabiller Weber (constat au passage que son régime fut uniquement publicitaire) mais ceci n’est pas une obscénité.
la pièce « Hotel Europe » présente le listing des faiseurs de malheur européens. bhl y met une plume aussi leste que sa chemise. il voulait Sarajevo en Cordoue et lui en Maïmonide. ça n’a pas marché. Kafka doit rigoler.
T’as lu la lettre à Milena dont il est question bouguereau ? Apparemment, non. Lis-là, puis bavarde, en cherchant de faire mieux qu’une pie, éventuellement.
Ah ! tu peux aussi passer un moment sur les ‘Aphorismes de Zürau’, surtout sur le feuillet où il (K.) parle de représenter toute la négativité de son temps.
..la raie au milieu ça donne drole de genre..
oui mais, comme dit Wider, sans raie au milieu tu peux pas faire caca et ça met de mauvaise humeur.
Ainsi font, font, de Vaduz…kafkaien!
http://www.youtube.com/watch?v=CUPuZzPaFJM
Bonne journée.
Apparemment, non.
c’est censé faire taire rénato..ça marche pas des masses sur toi
ta gueule keupu..
Le bouguereau dit: 16 octobre 2014 à 12 h 02 min est rédigé sans faute d’orthographe. Tous aux abris ! Mauvais présage.
Ainsi font, font, de Vaduz…kafkaien!
lui en plus il a une bonne gueule
https://www.youtube.com/watch?v=Tu2_9L1Qp20
Et la petite moustache carrée de son amant, ça fait pas mauvais genre, le boug ?
on a du mal à comprendre votre amabilité envers ce tordu de bougue-rototo, Jacques Barozzi, à moins qu’il ne soit du même « genre » que vous, ce qui expliquerait tout
Je ne me sens pas du tout concerné par ce que vous écrivez, mais je ne suis pas non plus le centre du monde, alors poursuivez, ne vous gênez pas pour moi.
je plaisante bien sûr, Jacques Barozzi, je suis du même « genre » que vous.
bonjour versubtil, intranquille en diable votre tout autour de Vaduz ..
mais je n’ai pas envie de me faire enculer par bougue-rototo épicétou
tu nous prépares un tube bouguereau ? schmouic schmouic ..
« ça marche pas des masses sur toi »
Non ? tiens-tiens… bouguereau version dracul : j’aurais tout vu…
dis – moi intérim secrétaire, du plus loin qu’il m’en souvienne W ne m’a jamais traité de conne, alors garde tes élans interventionnistes pour toi, vielen danke, grazie mille.
bonjour,
je ne sais pas trop où vous en êtes de la réflexion à la question de savoir ce que vous feriez dans le métro:
« tout lecteur peut être plongé demain dans ces affres en prenant le métro, le Rer ou le train et en étant le témoin d’un acte barbare, paralysé par son impuissance, pressé de s’interroger sur les effets qu’il aurait à subir de son intervention avant même de s’indigner de la situation. »
moi, en fait j’ai continué la lecture du billet, phrase suivante:
« Le kafkaland est un no man’s land. L’ennemi y est sans nom, la menace d’autant plus pesante qu’elle est invisible et indéterminée. »
y s’moque, là, je sens bien qu’il y a du mocking dans l’air.
Vous connaissez pas le kakaland et son indicateur ?
« On a emprunté aux Belges quelque chose qu’ils ont mis en place, ainsi d’ailleurs que les Néerlandais, qui est un indicateur qu’on appelle entre nous l’indicateur Kafka », a dit Jean-François Copé lors d’une conférence de presse. L’écrivain tchèque Franz Kafka (1883-1924) a décrit les méandres cauchemardesques d’une bureaucratie absurde – on dirait aujourd’hui « kafkaïenne » – dans son roman Le Procès.
W ne m’a jamais traité de conne
il a oublié chanchan
Chantal, si Michel Alba Widergansgangspucker ne vous a jamais insulté, est-ce bon signe pour vous ? Vous seriez un cas unique.
Sur la photo 3, on comprend que dans la cabine de bain, au moment du déshabillage et avant l’enfilage des maillots, il y a eu un contact énergique : le mâle en est rasséréné tandis que la prise femelle en est encore toute émoustillée…
Ach, la menace fantôme, on doit pas voir la même, tous les jours !
« à la question de savoir ce que vous feriez dans le métro »
Tout comme Passou, la Vie des bois, on ne peut que se poser la question.
C’est vrai çà .. Angst .. Angst .. !!
Thierry, il me semble que ML n’insulte jamais le boug…
La seconde balle m’atteignit au-dessous de la hanche. Blessure grave, je lui suis redevable de boiter encore un peu. J’ai lu dernièrement dans l’article d’un des dix mille chiens qui se déchaînent contre moi dans les journaux, que ma nature de singe n’était pas encore complètement étouffée ; et que la meilleure preuve en était que, lorsqu’il me vient des visites, j’ai un petit faible pour retirer mon pantalon en montrant le trou où la balle est entrée. Je voudrais qu’on fasse sauter un par un à ce sale type chacun des doigts de la main qui a écrit cela. Quant à moi, j’ai le droit d’ôter mon pantalon devant qui bon me semble ; on ne trouvera jamais qu’une fourrure soignée et – disons-le sans vouloir froisser personne – la cicatrice résultant d’un coup sacrilège. Tout se montre là au grand jour, il n’y a rien à cacher ; quand il s’agit de vérité, les plus hautains laissent le protocole en plan. Si le scribe en question ôtait son pantalon quand il lui vient une visite, le tableau serait évidemment tout différent et j’admets fort bien que la raison lui interdise ce geste. Mais alors qu’il desserre un peu son étreinte autour de mon cou quand il me manifeste sa tendresse.
La cuisine d’insectes c’est très tendance, parait. L’entomophagie serait en plein essor, à Paris ?
Bon appétit, à bientôt
Remarquable traduction, ML, ainsi c’est limpide : on croirait lire l’un de vos commentaires contre ces chiens de la RDL !
Tu ramènes trop ta fraise… des bois !
Jacques Barozzi, vous voyez le bien partout ?
Aucune rumeur ne circule sur l’amitié entre Brod et Kafka, mais bien sûr nous avons tous droit au droit de fantasmer.
Le Pape François est en train de banaliser l’homosexualité et les divorcés, bientôt D. et Michel Alba vont organiser une manifestation « pour un retour à la morale hypocrite ».
C’est ça barozzi, et cet aprèm, vous aurez piscine…
On voit surtout dans cette traduction tout l’humour, juif ou pas, de Kafka ! Phil parlait de la violence de son style original et intraduisible, grâce à vous on découvre que cette violence est doublée d’une grande subtilité narrative !
Si la droite catho française perd son repère vaticanesque, Thierry, elle va se trouver aussi déboussolée que la gauche profondément traumatisée par les mesures expéditives du triumvirat : Hollande-Vals-Macron !
acques Barozzi dit: 16 octobre 2014 à 12 h 50 min
Thierry, il me semble que ML n’insulte jamais le boug…
c’est déjà arrivé plus d’une fois et c’était bas, pas beau à lire
13 h 05 min
courage jacques , prions pour nico
Pour la rumeur, c’est évident à qui veut bien voir, Thierry…
A propos de voir, je vous recommande, à tous, le double regard terrible de Wim Wenders et Sebastiao Salgado dans leur film « Le sel de la terre », actuellement sur vos écrans !
« Aucune rumeur ne circule sur l’amitié entre Brod et Kafka, mais bien sûr nous avons tous droit au droit de fantasmer. »
en effet il peut bien se faire un film le pauvre
Barozzi voit qqchose ?
Ce serait vraiment surprenant…
» (…)Quand je reviens à une heure avancée de banquets, de sociétés savantes ou d’un tête-à-tête agréable, une demoiselle chimpanzés à demi dressée m’attend chez moi et je m’abandonne avec elle aux plaisirs de notre race. Le jour, je ne veux pas la voir ; elle montre en effet dans ses yeux l’égarement de la bête dressée ; je suis seul à le remarquer et je ne peux pas le supporter.
Dans l’ensemble, je suis arrivé à ce que je voulais obtenir. Qu’on ne dise pas que ce n’était pas la peine. D’ailleurs, je ne veux pas du jugement des hommes, je ne cherche qu’à propager des connaissances, je me contente de relater, même avec vous, Éminents Messieurs de l’Académie, je me suis contenté de relater. »
http://deligne.eu/textes/kafka-academia.html
Pour nico c’est trop tard, Berny, il s’est fait sodomiser bien profond par Juppé !
Ce texte est magnifique, fraise des bois, seul un esprit parfaitement vicieux peut écrire ça.
La fin de l’histoire ?
C’est que Milena s’est barrée.
Ici, nous avons un esprit tout aussi vicieux mais vierge de corps, à ce qu’il dit !?
On la comprend, fraise des bois, elle n’avait plus rien à faire dans cette histoire de mecs ! Un alibi, un pré-sexe ?
« Mais que la rumeur est mauvaise ! et méchante aussi… Rassurez-vous, non, trois fois non, le théâtre de l’Atelier, où se joue « Hôtel Europe », la fameuse pièce égocentrée de Bernard-Henri Lévy, n’arrête pas brutalement ses représentations faute de spectateurs payants. En fait, ça va durer encore un mois. Une éternité.. »
Passou fait kafka !
« … elle n’avait plus rien à faire dans cette histoire de mecs ! »
Prenez vos informations Jacques. Milena et Kafka ne se rencontrèrent que deux fois, et ce fut K. qui rompit car elle ne voulait pas divorcer de son mari.
renato il recloucle ses infos sur wikipédia ?
On se fout de savoir avec qui Kafka couchait ou pas, renato ; moi je m’incline bas devant son génie !
recloucler ?
reboucler
…de rien, je fais comme les singes savants: j’apprends la dactylographie.
Sinon, quel bel homme ! comme dirait Jack Lang, en période de disette.
Je dois vous quitter, on m’attend.
Comme je le montrais dans l’un de mes commentaires plus bas, renato, chacun lit Kafka comme s’il lui confiait son secret rien qu’à lui. J’essais seulement de vous le faire partager, à ma façon…
« Quel bel homme ! »
Avec des airs de petite allumeuse, la fraise des bois !
Bon, la vie dans les bois, la vie de K. est assez connue (articles de journaux, etc.)… je suppose que vous savez que K. avait défini Milena « son petit cailloux dans la mer »… on ne peut dire autant de vous…
Cela dit, wiki n’est pas si pestiférée que le patraque lambda le croit — vous devriez consulter ses pages plus souvent…
« On se fout de savoir avec qui Kafka couchait ou pas… »
C’est vous qui avez mis la question sur la table, Jacques. Moi, je me suis limité à rectifier une erreur que vous avez commise en disant que Milena « n’avait plus rien à faire dans cette histoire de mecs ! ».
Quant à la lecture de K., lissez mes posts, éventuellement…
renato croit tout ce qu’il lit dans les journaux, la fraise des bois, il ne sait pas décoder !
à propos de la pièce de bhl, passou a ses petits favoris à épingler, mais attention, il ne descends le plus souvent que les escaliers de prestige :
carrère, houellebecq, bhl, on attend impatients un billet aiguisé sur zemmour, mais peut – être n’estime – t – il celui ci pas du niveau d’une descente en flammes avec scapulaire et recadrage à la couronne d’épines ?
Un peu de tendresse ferait du bien en ces jours maussades.
Jacques Barozzi dit: 16 octobre 2014 à 13 h 40 min
Comme je le montrais dans l’un de mes commentaires bas,
Je ne sais pas décoder, peut-être, mais je ne vis pas de mythologies d’emprunt, ce qui est votre cas… le cheval de Turin, pour ne citer que ça.
Zemmour a juste eu droit à une réponse indirecte, via Paxton, Chantal. Ce n’est pas un écrivain, et encore moins un historien, si l’on en croit Passou.
La mythologie est toujours d’emprunt, renato, et vous devez manquer d’un peu d’imagination ? Rêvons !
« n’arrête pas brutalement ses représentations faute de spectateurs payants. En fait, ça va durer encore un mois. »
Faut le temps de monter le spectacle de remplacement.
C’est pas bien de me citer en me mutilant !
Deux questions :
1/ de quand date la première traduction française de la biographie de Kafka par Max Brod (parue initialement en 1937) ?
2/ De quand datent les premières traductions de Kafka par Vialatte ?
Ne lui répondez pas, renato. Un petit trou du cul d’anthologiste face à un artiste comme vous, y a pas photo. Ne vous laissez pas salir par les grosses merdes incompétentes.
Il vaut mieux manquer d’imagination que rêver à votre façon…
« Faut le temps de monter le spectacle de remplacement. »
La troupe de la RDL pourrait aisément remplacer la pièce, sous 24 h, ML vous êtes prêt !
sur l’homo Kafka, quels sont les arguments de Friedländer ? faut acheter le livre pour savoir. Sûrement un jaloux, ce Friedländer.
Qu’est-ce qu’elle a ma façon, elle vous revient pas, renato ?
la polémique sur zemmour c’est du pipi dans l’eau au regard de ce que nous vivons en direct life à la chambre en Belgique, on se croirait revenus dans les années 30, certains arrivent à faire de l’humour, mais c’est un rire jaune. Deux ministres ouvertement néo’s nazis dont un à l’intérieur, et un roi qui ne peut pas péter une bulle sans devoir abdiquer. On a tous une tronche de cake.
Alors là! j’étais en train d’écrire que j’aime beaucoup la traduction de monsieur Wieder, car après avoir lu la première phrase de sa traduction je me suis arrêté de suite pour essayer de traduire moi aussi le passage afin de voir mes lacunes et sans utiliser un dictionnaire j’ai quand même dû laisser assez de places vides et de points d’interrogation, et surtout les tournures de phrases m’ont posés des problèmes. Je ne peux que partager l’avis de monsieur Barozzi, traduction agréable à lire, monsieur Wieder. Bien sûr i y a de petits détails dont on pourrait discuter, mais ça serait difficile par l’intermédiare des commentaires,
mais,
juste avant de pousser le ‘laisser commentaire’ j’ai vu que ‘la vie dans les bois’ (vous voyez à cause de votre nom et de Reinhardt j’ai failli vous appeler Benédicte) a trouvé tout le Bericht en français, datant de 2008. J’ai pas le temps de lire tout le texte, à côté du passage cité (la fin du Bericht) j’ai jeté un coup d’oeil sur le passage traduit par monsieur Wieder, et maintenant je suis un peu perplexe, comme par exemple lire la traduction de « kommt es auf die Wahrheit an, wirft jeder Grossgesinnte die allerfeinsten Manieren ab » dans les deux traductions par « quand il s’agit de vérité, les plus hautains laissent le protocole en plan » et par « quand il s’agit de vérité, les plus hautains laissent le protocole en plan. » est quand même assez étonnant. Comme il y a le soleil qui brille, c’est dommage que je n’ai pas le temps d’attendre la solution de ce mystère.
Et il parait que vous avez une ministre de la santé obèse, Chantal, fallait la mettre au commerce ou à l’agriculture !
C’est pour ça que ML ne s’est pas ramené triomphant après mon compliment !
juste un petit oubli avant d’aller me promener. C’est dommage que je n’arrive pas à voir le nom du traducteur dans le lien de ‘la vie dans les bois’. C’est quand même sulement hier que je suis passé chez l’occuliste.
Et sur votre sexe et votre nationalité, Fons ?
elle était à la justice et l’immigration avant, c’est dire si elle consolide.
le pire c’est qu’avec le politiquement correct on n’a pas le droit de dire ce qu’on en pense, elle est médecin de formation, .. les cordonniers sont souvent les plus mals chaussés ..
vraiment de ma vie je ne pensais pas voir pareille situation, il n’y a plus de capitaine à la barre, tout semble louche.
Pars en exil en Grèce, Chantal, le pays paternel, il y a tout à reconstruire, mais fait gaffe à la mythologie, écoute renato !
Il parait que JC s’est déjà installé à Athènes !
Disons que le fait que votre façon de rêver me revient ou pas n’a aucune importance. Par contre, elle est d’une navrante banalité, et ça peut ne pas plaire. Vous en convenez, je suppose.
Cela dit, vous dites que toutes les mythologies sont d’emprunt, ce qui prouve que vous avez une idée plutôt vague relativement à la formation des mythologies ; mais bon, nous sommes ici sur un prestigieux blog littéraire et cela se comprend…
j’y ai pensé, je relis le colosse de Maroussi de Miller .. je vais me retrouver entre des plantations d’éoliennes allemandes et des plages privatisées, émigrer en hiver n’est peut – être pas conseillé.
vous parlez de la nouvelle ministre, chantal ?
selon une rumeur, widangeur envisage de demander eric Zemmour en mariage, on attend l’avis de Barroz
en prime on nous annonce un spécial gégé à Flagey fin novembre, c’est sûr qu’il devient complètement raccord avec son corps obèse :
http://www.flagey.be/fr/programme/15747/gerard-depardieu-philippe-graffin-la-nuit-nous-appartient
Celle qui n’a qu’un bras Phil ? notre nouvelle ministre de l’écologie ?
wirft jeder Grossgesinnte die allerfeinsten Manieren ab
tous les coincés du c. ne font plus de chichis
traduc kafka pour les nuls/
Passation de pouvoir entre femmes au Ministère de l’énergie :
bref dit: 16 octobre 2014 à 14 h 34 min
en mariage
Non mais morganatique, ou aux acquêts ? Ce qu’est important c’est le pognon, hein !
Oui, j’y ai pensé aussi en le traduisant : un texte contre les chiens de la Rdl !
La « traduction » du plaisantin qui site Widergänger est intégralement pompée sur ce site: http://deligne.eu/textes/kafka-academia.html
« qui SIGNE », pardon
nous affirmons avec force que Franz n’était pas du tout homosexuel comme le prétendent tous les pédés de la RdL
Milena et Dora dit: 16 octobre 2014 à 14 h 54 min
nous affirmons avec force que Franz n’était pas du tout homosexuel comme le prétendent tous les pédés de la RdL
M pour Michel
D pour D.
Si ces trois andouilles, il manquait JC, le disent, pourquoi pas ?
Renato a raison, peu importe avec qui Kakfa couchait quand on lit ces textes.
Aux yeux de la philosophe, seuls les lecteurs se trouvant dans un état particulier dû à leur condition ou aux circonstances, à la recherche d’une vérité sinon d’un absolu, avaient une chance d’accéder au sens profond du roman de Kafka
..pose moi des questions dédé..j’ai les réponses mais vas tu les comprende?
Ce qu’est important c’est le pognon, hein !
et le cul.. »un peu de poésie dans la cave de singmaringueune » disait franz..sacré franz
Disons que le fait que votre façon de rêver me revient ou pas n’a aucune importance
par exemple..: quelquefois rénato dit des choses dont il ne comprend pas le sens..
Etonnant, que dans les commentaires sur un article consacré à Kafka, on ne parle pas d’Odradek !
Qu’est-il devenu l’Odradek des temps anciens de la RDL ?
C’est dans « le souci du père de famille » qu’apparait cet objet doué de parole et de mouvement. C’est un mot tout-à-fait imaginaire avec lequel le père de famille peut s’identifier puisqu’il est, lui aussi le père de son œuvre , objet familier et pourtant insaisissable qui hante la maison et est, en somme, le « génie » de la maison . C’est une bobine plate en forme d’étoile-allusion à la troisième appartenance de l’objet, la juive- faite de bouts de fils de toutes les couleurs et de toutes qualités, noués bout à bout et embrouillés…
Commentateurs, Kafka disait:
« tout ce qui n’est pas littérature m’ennuie et je hais, même les conversations sur la littérature. »
Que tous se rassurent : ce franzissime Cahier de l’Herne s’adresse à tous., mais il est vrai qu’il se mérite
..soit on est de l’absolu soit on a des thunes..out nullus!
« tout ce qui n’est pas littérature m’ennuie et je hais, même les conversations sur la littérature. »
une lettre à l’officier..?
bouguereau dit: 16 octobre 2014 à 15 h 11 min
un peu de poésie dans la cave de singmaringueune
Hon s’y paume ! C’est très grand infini… Comme au Lutetia pire ! Là encore c’est Passou qui a tout creusé… Havec des oubliettes des doubles fonds… C’est comme à Sig seuls les femmes et les chats, avec leur esprit tortueux, peuvent se dépaumer… C’est ce qu’y dit Ferdine ! Henfin en mieux, quoi… Beaucoup…
15:02 : là nous affirmons avec autant de force que Deneb est pire qu’une andouille : c’est le cochon tout entier
Phil 14h05 Tout se transforme l’écrit est un produit écologique issu d’une énergie naturelle forcément c’est pas du nucléaire sinon nous serions tous moléculisés à l’état stable il n’y aurait plus de crépuscule plus d’aube plus rien que des cellules proliférant hyper-performantes pour le désastre. Ceci étant on ne nous dit pas grand-chose de la gestion des déchets, nous avons déjà joué cette phrase après nous le déluge, c’est un postulat.
Enfin, bouguereau, ce sont deux phrases distinctes !
Par ailleurs, dans la seconde je ne dis pas que la chose dont on parle ne plait pas, mais qu’elle peut ne pas plaire.
Tires tes conclusions…
Alors, bouguereau ? Tu les tires ?
alors bouguerototo tu les tires ou tu les tires pas ?
renato n’a pas tort : quand Barozzi dit que toutes les mythologies sont d’emprunt, cela prouve qu’il a une idée plutôt vague relativement à la formation des mythologies. Mais bon, nous sommes ici sur un prestigieux blog littéraire et cela se comprend…
Moi, j’ai lu « Le Château » en premier à l’âge de 14 ou 15 ans, donc sans trop savoir qui était Kafka. J’ai lu ce roman comme une étrange aventure, sans préjugés : c’est ainsi qu’il faut aborder les grandes oeuvres. Après on peut jeter un coup d’oeil sur les exégèses, dont la plupart sont de vastes branlettes universitaires. Mais rien ne vaut le premier choc, vierge de tout boniment. En ce sens, la question posée par Pierre Assouline dans son titre est légitime, sans pour autant renier tous les commentaires, mais en s’en méfiant.
Mais tire-les, bougereau ! Tire-les à fond, bon sang !
Un livre sur Kafka qui m’avait paru sincère et sobre était celui de Roberto Calasso, publié chez Gallimard. On avait affaire ici à un passionné de Kafka, et c’était plutôt convaincant et contagieux. A mon sens, on peut parfaitement se passer surtout des livres très universitaires et vains que conseillait hier Widergânger, ou alors les feuilleter si on n’a rien de mieux à faire. En revanche, essentiel reste le commentaire de Blanchot, pour ceux qui aiment cet écrivain dont la thématique se reflète comme dans un miroir avec celle de Kafka.
Ce qui est remarquable sur la Rdl, c’est qu’on est à peu près sûr de trouver, dès qu’il s’agit de dépasser un peu le niveau de la lecture pour tous, de vastes considérations sur les universitaires qui se branlent. Passou, hélas, n’échappe pas à ce genre de considération populaire… Pascal dirait « populace »…
Non, mes petits branleurs, les universitaires sont des gens sérieux qui s’efforcent de produire des lectures à la fois savantes et pertinentes sans se branler. Walter H. Sokel est de ceux-là. Et rien que de lire ce que j’ai donner à connaître de lui à propos de Kafka montre combien il avance avec beaucoup de circonspection dans son essai en s’efforçant de rester au plus près du texte et de son fonctionnement interne en englobant l’ensemble de l’œuvre et son contexte. Lire demande en vérité énormément de savoir, comme regarder une œuvre picturale. Mépriser les lectures savantes, c’est se comporter mal, c’est se comporter en réalité comme celui qui tire son revolver dès qu’il entend le mot culture. C’est qu’elle commence en vérité la petite branlette fasciste. Il faut être conscient que toute lecture n’est qu’une lecture, certes incontournable quand elle est d’une grande qualité comme celle de Sokel, mais qu’elle n’est pas unique. Un texte, de toute façon, est une matière vivante, qui s’adapte à l’époque de son lecteur. On ne lit pas aujourd’hui par exemple la Colonie pénitentiaire comme on a pu la lire autrefois. Les textes de Kafka sont aussi des textes où notre époque vient se mirer. C’est dans la nature même de la littérature. Cela n’a rien à voir avec une branlette, même espagnole…
En ce sens, la question posée par Pierre Assouline dans son titre est légitime, sans pour autant renier tous les commentaires, mais en s’en méfiant
les siens sont bons ceux des autres sont mauvais..c’est pas compliqué bordel de fion
vastes considérations sur les universitaires qui se branlent
vaste vaste..subrepticement l’universitaire veut pas en ête de reste sur le tirailleur
Le livre de GAG sur Kafka est aussi très intéressant. Il est très attentif à la lettre du texte. C’est une garde-fou au délire interprétatif. Il est dans la nature du texte de Kafka de prêter le flanc au délire interprétatif parce qu’il est fondé sur un silence, un noyau vide d’où rayonne le sens. Il est par là la littérature même, le désir de sens. Ce n’est pas tant l’absurde qui définit Kafka que le désir de sens. L’absurde est consubstantiel à la condition humaine, il n’a rien d’étrange ni de particulier, il est la nature même des choses. Ce qui en revanche est étrange dans l’univers, c’est le désir de sens qui définit l’homme. Et par là la littérature.
Il faut être conscient que toute lecture n’est qu’une lecture, certes incontournable quand elle est d’une grande qualité comme celle de Sokel, mais qu’elle n’est pas unique
tu copies jano ! prix la main dans l’pantalon dracul!
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