de Pierre Assouline

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Faudra-t-il protéger Kafka des kafkaïens ?

Faudra-t-il protéger Kafka des kafkaïens ?

Après tout, qui sait si la perspective de l’imaginer un jour ensevelie sous une montagne de commentaires et d’analyses n’a pas fait renoncer Franz Kafka à publier son œuvre… Son ami Max Brod, à qui l’on doit de la connaître, ne l’a pas vraiment formulé ainsi, et même pas du tout ; mais au vu des rayonnages de bibliothèques consacrés dans de nombreuses langues à la dissection de ses écrits, rien n’interdit de le penser. Ces temps-ci encore, la kafkalogie déborde en librairie.

S’il est un champ bien labouré, c’est celui-ci ; aussi se permet-on d’être exigeant avec les nouveautés. Non que l’on attende quoi que ce soit d’inédit sur sa vie qui remette en question notre intelligence de l’homme. On retrouvera certainement encore des lettres, des photos, des documents mais l’essentiel est là, le décor est planté. Tout se passe au niveau des interprétations. Elles sont ad libitum, d’autant plus que la notion même de contre-sens n’a aucun sens. Tout est permis, et s’il y a bien une doxa, il n’y a pas de vérité supérieure car la doxa est fluctuante. Au-delà du cercle des experts internationaux encartés, chaque lecteur a sa lecture, et beaucoup tiennent à ce que cela se sache. Passons sur le moins intéressant : le Kafka (traduit de l’anglais par Nicolas Weill, 240 pages, 19,50 euros, Seuil) de Saul Friedländer. L’historien israélien, connu pour ses travaux sur le nazisme et la solution finale, a mis à profit sa parfaite connaissance de l’allemand et ses origines pragoises (1932) pour relire l’œuvre de Kafka à la lumière d’un prisme exclusif ; celui-ci est exposé dans le sous-titre figurant sur la couverture : « Poète de la honte », formule enflée, lapidaire, insatisfaisante et d’ailleurs incomplète, le sous-titre de l’édition originale précisant « The Poet of Shame and Guilt ».

Il le ramène en permanence à sa haine du corps, sa honte sexuelle, ses pulsions homosexuelles, ses fantasmes sado-masochistes, son goût pour un pouvoir fort à travers son culte pour Napoléon…. On le lit, on s’accroche et on se lasse de cette réduction d’une des œuvres les plus universelles qui soient, l’une des rares qui dominent le XXème siècle littéraire ; on se demande pourquoi il s’est embarqué dans cette galère dont il n’arrive pas à sortir, fût-ce « un petit essai biographique ». Si telle était l’ambition avouée, il valait mieux renoncer. Tout cela parce que le père de Saul Friedländer a lui aussi étudié le droit à l’université Saint-Charles avant, lui aussi, d’être conseiller juridique dans une compagnie d’assurances ; parce que sa mère s’appelait Elli comme la sœur aînée de Kafka ; et que les trois sœurs de l’écrivain ont péri dans un camp comme les parents de Friedländer. Au fond, ce livre nous en apprend davantage sur lui que sur Kafka.Franz_Kafka_colourised_by_dontforgetfrank

Autre déception, mais d’un autre niveau : le chapitre « La mystérieuse contrée », consacré à la structure du Château, dans La Description du malheur (Die Beschreibung des Unglücks, traduit de l’allemand par Patrick Charbonneau, Actes sud), recueil d’essais critiques de W.G. Sebald. On s’étonne déjà de trouver ses vues sur Kafka dans ses réflexions sur la littérature autrichienne telle qu’elle s’est incarnée à travers les œuvres de Stifter, Schnitzler, Canetti, Bernhard, Handke… Sebald les réunit sous la bannière de la transgression des limites, ce qui prend tout son sens dans une société dont la culture renferme un malaise qui lui est propre : elle fait de la critique d’elle-même son propre principe. Mais qu’il s’agisse de l’impression que Kafka s’est ingénié à éliminer les indices trop évidents susceptibles de mener au sens de ce qu’il avait écrit, ou du château de Nosferatu survolé par des corneilles dans le film de Murnau comme dans le Château, on ne lit rien de neuf sous le regard pourtant admiré de W.G. Sebald (le recueil date de 1985), on repart vraiment déçu surtout si c’est pour aboutir à un lieu commun : la mystérieuse contrée où K. est conduit et d’où nul voyageur ne revient… C’est peu dire que tout cela manque d’humour, de cet humour qui devrait être le sens premier de « kafkaïen » et qui ne l’est pas comme chacun sait. L’adjectif, victime de son succès, est si galvaudé qu’il ne désigne même pas une forme ou une sensibilité, mais un aspect complexe de la réalité marqué par l’absurde, l’inquiétude sinon l’angoisse. (voir ici les aventures de l’adjectif en anglais, « kafkaesque », et ce n’est pas triste non plus).

Alors passons aussi. On en apprend davantage dans un petit livre qui ne se pousse pas du col : Sept méditations sur Kafka (Kafka y el Holocausto, traduit de l’espagnol par Gersende Camenen, 224 pages, 21 euros, Arcades/ Gallimard).  Alvaro de la Rica nous invite à déchiffrer cette œuvre à partir des cercles concentriques qui la configurent : le mariage, la Loi, la victime, le pouvoir, la métamorphose, la révélation. Entré dans cette spirale de sens dans ce qu’elle peut avoir de plus sinistre, le lecteur n’en est pas moins aspiré par le haut dans un abîme ascendant. Nul n’est assuré in fine pu décrypter les lois de cette dynamique circulaire mais qu’importe. Au vertige de la lecture du texte de Kafka se superpose celui de son interprétation, et il devient difficile de les séparer dans notre souvenir. C’est dire si les intuitions de cet essayiste espagnol sont fécondes, contrairement à celles de Friedländer qui nous laissent sur le quai.

J’avais gardé le meilleur pour la fin : Kafka (378 pages, 39 euros) des Cahiers de l’Herne, publié dans la forme et l’esprit de la célèbre collection créée par Dominique de Roux, sous la direction de Jean-Pierre Morel et Wolfgang Asholt. Ces deux spécialistes avaient codirigé, avec Georges-Arthur Goldschmidt, le colloque international de Cerisy « Kafka après « son » siècle » en août 2010 ; nombre de textes sont dérivés des interventions à ce type de rassemblement de semblables qui ne s’adressent qu’à eux-mêmes dans un langage, avec des références et sur un ton, qui ne donnent pas toujours envie de forcer la porte. A quoi ce gros ouvrage apporte le plus brillant des démentis car sa lecture en est vraiment passionnante quoi que l’on sache de cette œuvre ou que l’on ignore de cet homme. On pourrait le diviser en deux au-delà des nuances de l’imposant sommaire : ce qui est acquis et ce qui est encore en discussion.

Kafka s’y trouve bien « dans son jus », ses textes, avec notamment des extraits de sa correspondance et de son Journal, que les maîtres d’œuvre ont eu la bonne idée de confier à Olivier Mannoni afin qu’il en propose une nouvelle traduction, susceptible d’engager une nouvelle lecture, tant elle met en lumière la vigueur de la langue, l’audace des images et les constructions souvent surprenantes de l’écrivain. De quoi donner, tant de l’homme privé que de l’écrivain, « une image plus discrète et plus policée » selon Jean-Pierre Morel. Une autre originalité a été de convoquer des kafkaïens que l’on entend rarement, à savoir des metteurs en scène de théâtre ou de cinéma qui ont à se colleter à leur façon avec ses mots et ses situations ; car on apprend toujours à l’écoute des créateurs qui se sont mis dans son sillage tant son génie irradie.

Brod et kafka photo sagi bornsteinLa richesse et la densité de l’ensemble sont telles qu’elles sont irréductibles à un simple compte-rendu. Il faut y aller voir, s’y perdre par sauts et gambades, car il n’est pas d’interprétation qui dans ses pages n’ouvre d’autres portes à partir d’un autre point de vue, même si certaines analyses ployant sous les références sont particulièrement absconces. On aimerait suggérer à leurs auteurs d’inscrire au-dessus de leur table de travail en lettres de néon la boutade de Freud : «Parfois un cigare est juste un cigare ».  On aimerait tant protéger Kafka contre l’emprise délirante de certains kafkaïens ; mais, en l’absence de moyens coercitifs efficaces, on s’en remet à la puissance et à l’énergie de cette œuvre qui a montré qu’elle était capable depuis près d’un siècle de résister aux pires assauts.

Mais il n’y en a pas que pour les universitaires puisque parmi les grands anciens, on retrouve Brecht, Benjamin, Döblin, Schulz, Borges, ainsi que plus récemment Starobinski, Handke, autant de contributions auprès desquelles celles de Gide, Breton, Camus, Genet, Barthes font pâle figure. Vertu de l’interprétation dès lors qu’elle donne envie de retourner à la source. C’est le cas dès la première partie, qu’on ne lâche que pour (re)lire La Colonie pénitentiaire, parabole universelle et allégorie à grande échelle, en ayant cette fois à l’esprit les analogies de la situation (le bagne, l’île de la relégation etc) avec celle de l’ex-capitaine Dreyfus. De quoi s’agit-il au fond dans cette longue nouvelle écrite en 1914 ? De la capacité de l’homme à rester à sa place. De sa peur de ne pas être en règle. Frédérique Leichter-Flack la résume ainsi :

« Jusqu’où peut-on laisser torturer, et même impassiblement regarder torturer, quand on n’a rien d’un bourreau et tout d’un citoyen respectable et éduqué ? Plus de quarante ans avant le premier protocole de Milgram, Kafka répond sans hésiter : on peut rester et regarder jusqu’au bout. Et surtout, il nous montrer comment et pourquoi c’est possible, en nous installant au plus près de cette zone grise, aux frontières de la psychologie et de la morale, où se décide le choix de ne pas intervenir »

Inutile d’aller très loin pour y être confronté : tout lecteur peut être plongé demain dans ces affres en prenant le métro, le Rer ou le train et en étant le témoin d’un acte barbare, paralysé par son impuissance, pressé de s’interroger sur les effets qu’il aurait à subir de son intervention avant même de s’indigner de la situation. Le kafkaland est un no man’s land. L’ennemi y est sans nom, la menace d’autant plus pesante qu’elle est invisible et indéterminée. Le mot « juif » est pratiquement absent de cette fiction traversée de part en part par ce que l’intranquillité de l’Europe centrale pouvait alors avoir de profondément juif. Dans un texte inédit en français datant des années 80, Stéphane Mosès propose une exploration lumineuse de la relation entre Gershom Sholem et Franz Kafka, ce même Scholem qui avait coutume de dire à ses étudiants dans les années 30 que pour espérer comprendre la Kabbale, ils devaient commencer par lire Kafka, notamment Le Procès (à écouter ici en feuilleton mis en ondes sur France-Culture)… Il est vrai qu’à ses yeux, cette œuvre, relue à la lumière du Livre de Job entre autres, était dans son ensemble marquée par la possibilité du Jugement divin, et que c’était même là son unique sujet ! Thomas Pavel précise : « la Providence et l’autorité morale individuelle ». A ce propos, Stéphane Mosès met en lumière un paradoxe intéressant :

 « L’œuvre de Kafka reproduit sous une forme sécularisée, c’est à dire sur le mode de l’absence et de la négativité, les grands thèmes de la vision du monde kabbaliste ; on comprendra alors comment la référence aux formes de l’univers kafkaïen peut, à son tour, mettre en évidence le rôle de la négativité dans la tradition mystique du judaïsme ».

Au passage, on compatit avec tous les traducteurs, depuis Alexandre Vialatte, qui ont eu à affronter les pages de Kafka et à se creuser les méninges pour rendre en français des idées si marquées par l’humus mitteleuropéen, notamment l’Unheimlichkeit, dérivé de l’Unheimlich freudien : « inquiétance » plutôt qu’« insolite », certes, mais le néologisme écorche encore les oreilles… On s’en doute, l’allemand de Kafka est une question essentielle, la langue ayant été défigurée par le lexique nazi (voir le magistral LTI de Viktor Klemperer). Elle l’a été par la suite mais pour certains, ce jargon l’habitait déjà de longue date, comme s’il lui était consubstantiel. Commentant ses métamorphoses dans un entretien (mai 2014) bien dans sa manière, Georges-Arthur Goldschmidt, qui a notamment traduit Le Procès et le Château au début des années 80, y revient en prolongeant le débat :

« Hölderlin, je m’en étais exalté et j’avais fait mes odes comme tout le monde (l’une a même été publiée en allemand dans une revue française), j’ai assez bien connu Pierre Bertaux et ses beaux travaux sur lui, mais désormais l’écoeurement me saisit à la pensée que la philosophaille parisienne pétainiste et heideggerolâtre s’en est emparée. Devenu préfasciste entre les mains de cette clique philosopharde qui ne sait pas une syllabe d’allemand, il ne sert plus que comme objet de prédication aux écolo-nazis franchouillards du boulevard Saint-Germain et je ne puis plus l’aborder qu’avec une certaine défiance »kafka2

Faudra-t-il un jour protéger Kafka des kafkaïens ? On n’en est pas là. Maurice Blanchot prévenait dès 1945 que la vraie lecture de Kafka restait impossible car, selon que l’on s’en tenait à l’histoire racontée ou que l’on s’en tenait à sa signification, on était dans l’opacité ou dans l’obscurité, mais jamais les deux à la fois car ces deux types de lectures ne se rejoignaient jamais. Pas très encourageante. Dans La Tradition cachée (1944), Hannah Arendt assurait quant à elle que Kafka exigeait tellement de son lecteur, il lui demandait de déployer une telle activité dans l’ordre de l’imagination, il attendait tellement de lui qu’il soit le co-créateur du livre, qu’il éliminait ainsi les trois-quarts du public, notamment ceux qui avaient l’habitude de s’identifier au héros, de lire pour se dépayser, d’entrer dans la fiction par curiosité pour d’autres mondes.

A quoi un George Steiner s’oppose en voyant dans les inventions de Kafka pour le Proçès « un tour de force irrésistible en matière d’imagination et de quête métaphysique et religieuse » ; il va jusqu’à considérer son entreprise de fiction comme le blasphème réussi de la Torah qui l’a tant nourri.  Aux yeux de la philosophe, seuls les lecteurs se trouvant dans un état particulier dû à leur condition ou aux circonstances, à la recherche d’une vérité sinon d’un absolu, avaient une chance d’accéder au sens profond du roman de Kafka. Mais n’est-ce pas le cas à chaque fois que l’on se trouve face à un chef d’œuvre artistique et qu’il nous explique ce qui nous arrive mieux que nous ne saurions le faire ? Que tous se rassurent : ce franzissime Cahier de l’Herne s’adresse à tous., mais il est vrai qu’il se mérite.

(Photos National Library of Isarel et Sagi Bornstein ; dessin de Michel Kichka)

Cette entrée a été publiée dans Histoire Littéraire, Littérature étrangères.

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1 616 Réponses pour Faudra-t-il protéger Kafka des kafkaïens ?

bouguereau dit: à

C’est une garde-fou au délire interprétatif

c’est pas mal ça dracul..note

bouguereau dit: à

un noyau vide d’où rayonne le sens

..ça tu vires

Deneb dit: à

Mimi-mon-héros, c’est quoi la branlette espagnole ?
Personnellement je suis pur de toutes activités sexuelles, pour me défouler, je fais comme toi, je me balade sur internet.
Tu as côtoyé des universitaires quand tu étais étudiant, racontes moi Mimi, quel souvenir de branlette en as-tu conservé ?

Widergänger dit: à

Contrairement à ce qui est dit, je ne trouve pas, pour ma part, que la lecture que fait Blanchot de Kafka apporte quoi que ce soit à la lecture de Kafka. Ce sont des considérations intéressantes pour comprendre la philosophie de la littérature chez Blanchot, mais qui n’éclairent pas le texte kafkaïen. Pour lire Kafka, il faut surtout oublier Blanchot.

Isaïe dit: à

Il est devenu difficile de défendre aujourd’hui le champ universitaire, pour tout un faisceau de raisons que Widergânger serait bien inspiré d’étudier avant de pontifier.
Relisez Bourdieu, par exemple, pour commencer…

Deneb dit: à

Dis, Michel-Fegele, tu écris trop « simple », intellectualise un peu plus, autrement cela manque de sens albabarbaresque.

bouguereau dit: à

L’absurde est consubstantiel à la condition humaine, il n’a rien d’étrange ni de particulier, il est la nature même des chose

toujours t’es a dire que yavé fait que des conneries!..

Widergänger dit: à

Odradek est mort d’un cancer. Je me tue à vous le dire !

Widergänger dit: à

Isaïe, encore un de ces connards qui a inventé l’eau chaude !

Je vais faire ma sieste. Pas de temps à perdre avec ce genre de jeanfoutrelabite.

hamlet dit: à

faut-il protéger Nietzsche des nietzschéens ?

effectivement c’est une excellente question, nous vous remercierons jamais assez de l’avoir posée.

il faudrait aussi protéger Epicure des épicuriens.

et aussi protéger Ceutohique des Ceutohissiens.

faudrait commencer par protéger les baleines…

Isaïe dit: à

« Ce n’est pas tant l’absurde qui définit Kafka que le désir de sens. L’absurde est consubstantiel à la condition humaine, il n’a rien d’étrange ni de particulier, il est la nature même des choses. Ce qui en revanche est étrange dans l’univers, c’est le désir de sens qui définit l’homme. Et par là la littérature. »

Bon exemple de masturbation intellectuelle ! Comment parler pour ne rien dire ! On dirait un discours officiel de ministre de la culture ! Bravo !

bouguereau dit: à

Odradek est mort d’un cancer

le gars d’ici ?

Widergänger dit: à

La banalité du mal revisitée

Un nouveau livre démontre que le criminel de guerre nazi Eichman n’était pas un petit fonctionnaire insipide

Plus de cinquante ans après avoir été jugé à Jérusalem, condamné à mort et pendu, Otto Adolf Eichmann fait encore parler de lui, cette fois dans un livre publié aux États-Unis.

L’ouvrage révèle de nouvelles informations sur celui qui fut l’un des plus grands criminels de guerre nazis.

L’importance de ce livre réside dans son propos sans équivoque: Eichmann était un virulent antisémite, un fanatique nazi, un obsessionnel complètement dévolu à la planification et à la mise en œuvre de la solution finale.

Le livre réfute complètement la célèbre thèse de Hannah Arendt selon laquelle Eichmann était l’incarnation de la «banalité du mal», un bureaucrate grisâtre dont l’intérêt pour la persécution des Juifs était motivé par une confiance aveugle en ses commandants.

Même alors qu’il se cachait en Argentine sous une fausse identité, Eichmann parlait ouvertement et fièrement de son rôle dans les missions anti-juives à l’époque où il était commandant en chef de la SS.

Eichmann Before Jerusalem: The Unexamined Life of a Mass Murderer (Eichmann avant Jérusalem: la vie inconnue d’un meurtrier de masse) se concentre sur la vie d’Eichmann après qu’il ait fui l’Allemagne. Suite à la défaite des Nazis, il s’était établi en Argentine avec l’aide de fonctionnaires du Vatican et y mena une vie de père de famille dans une banlieue de Buenos Aires. En mai 1960, il a été enlevé par des agents du Mossad et a été clandestinement amené en Israël, où il a été jugé. Eichmann a été pendu dans la nuit du 1er mai 1962, son corps incinéré et ses cendres dispersées dans la Méditerranée.

L’ouvrage de Bettina Stangneth, une philosophe qui habite en Allemagne, est fondé sur des documents et des sources soigneusement examinés, dont la plupart sont exposés pour la première fois. Une critique positive a été publiée dans le New York Times Book Review plus tôt en octobre par Steven Aschheim, professeur émérite d’histoire de l’Université hébraïque.

L’auteur souligne que quelques unes de ces sources étaient connues des agences de renseignements en Allemagne au début des années 50 mais n’avaient pas spécialement attiré l’attention.

En fait, l’auteur démontre le manque d’intérêt dans les crimes de Eichmann et même leur dissimulation par les autorités qui étaient en charge de le juger.

Eichmann était tellement convaincu de son innocence qu’il a écrit en 1952 au chancelier ouest-allemand, Konrad Adenauer, pour lui proposer de retourner en Allemagne afin d’y être jugé. Eichmann a estimé qu’au pire, il recevrait une peine légère et pourrait ensuite vivre, comme l’ont fait d’autres criminels, une vie tranquille en Allemagne. Selon Asheim, « l’histoire d’Eichmann est aussi une histoire d’occasions manquées pour juger Eichmann en Allemagne à l’époque. »

Les principales sources du livre consistent en des entretiens avec les responsables nazis en Argentine menés par le journaliste nazi hollandais Wilhelm Sassen. Dans ces interviews, Eichmann se vantent des actes qu’il a commis contre les Juifs. Il décrit la déportation de 400.000 Juifs hongrois à Auschwitz qu’il a organisée et dirigée comme “un chef-d’œuvre » et « un exploit sans précédent jamais inégalé avant et après lui ». Stangneth soutient qu’Eichmann avait l’habitude de décrire la lutte contre les Juifs comme un “travail créatif” qui lui a permis de laisser sa marque.

Dans les conversations avec des collègues en Argentine, Eichmann a toujours souligné qu’il avait oeuvré volontairement, de sa propre initiative. Dans l’une de ses déclarations enregistrées par Sassen, Eichmann fait allusion avec hésitation à l’infériorité allemande par rapport à la supériorité des Juifs. « Nous nous battons contre un ennemi qui nous dépasse intellectuellement. L’anéantissement total de l’ennemi va nous permettre de remplir nos obligations pour notre sang, notre nation et la liberté des peuples. »

Selon Asheim, l’importance du livre réside dans sa réfutation de la théorie bien connue de l’écrivaine juive américaine Hannah Arendt, qui avait été dépêchée pour couvrir le procès d’Eichmann à Jérusalem pour la prestigieux magazine The New Yorker. Arendt soutient qu’Eichmann était un fonctionnaire nazi sans personnalité et que les motifs de ses crimes n’étaient pas nécessairement des sentiments antisémites. Cette thèse a suscité une vive controverse à l’époque parmi les érudits et les historiens de la Shoah.
« Livre de Bettina Stangneth »

« Celui qui a mieux compris que tout le monde le concept de la banalité du mal était Eichmann lui-même », a déclaré Stangneth dans une interview accordée à i24news. « Pour commander et contrôler les crimes de masse qu’il a commis, Eichmann avait besoin de trouver beaucoup d’hommes et de femmes normaux pouvant agir comme de petits rouages sans importance dans la machine à tuer. Des hommes et des femmes à la recherche d’une vie normale, dr confort et d’une carrière, sans voir la réalité dans son ensemble”.

Selon Stangneth, Hannah Arendt a cherché à comprendre les motifs d’Eichmann. En 1961, son explication n’a pas provoqué un scandale, explique-t-elle. « Il n’est pas exact de dire que seule Arendt voyait Eichmann comme une simple petit rouage. Des journalistes et d’autres commentateurs du monde entier venus couvrir le procès d’Adolf Eichmann à Jérusalem en sont également arrivés à cette conclusion. Alfred Olfman, un célèbre journaliste juif allemand ayant travaillé comme correspondant pour l’Allgemeine Jüdische Wochenzeitung, le plus important journal juif d’Allemagne, l’a décrit comme une « mauviette pathétique ».

Stangneth, “habitante de Hambourg qui se définit comme une philosophe indépendante”, se souvient “la première fois que j’ai lu le livre de Hannah Arendt, j’ai aussi adopté son concept de la banalité du mal. Mais j’ai ensuite commencé à lire (plus de 800 livres ont été écrits sur Eichmann) et je me souviens qu’une nuit, alors que j’étais assise à mon bureau, j’ai ressenti un choc. J’ai découvert qu’Eichmann était très, très loin de la description de Hannah Arendt lorsqu’elle écrit qu’”à l’exception d’une motivation extraordinaire pour son avancement personnel, il n’avait pas de motifs du tout”. Il ne montrait selon elle aucun signe de “convictions idéologiques fermes ou de mauvaises intentions spécifiques ».

“J’ai examiné des milliers de documents, poursuit-elle, y compris des notes écrites de la main d’Adolf Eichmann en Argentine que j’ai obtenues. Leur contenu montre de manière évidente qu’il était un Nazi confirmé, sans retenue et fidèle à l’idéologie du parti. C’était un tueur motivé par l’anéantissement des races, en particulier de la race juive ». Stangneth affirme que Gideon Hausner, le procureur du procès d’Adolf Eichmann, avait aussi en sa possession de nombreux documents, y compris une partie des papiers de Wilhelm Sassen. « Mais quand ils ont montré les documents et les papiers à Eichmann lors de son interrogatoire, il a nié les avoir écrits et a affirmé que c’était un mensonge. Eichmann était un menteur certifié », conclut l’auteur.

Shlomo Shamir fut pendant 40 ans correspondant de Haaretz à New York. C’est un expert de l’ONU et de la communauté juive américaine.

Isaïe dit: à

Widergänger, vous voulez défendre une pensée officielle, bien éloignée des sources vives de la vraie littérature, de la vraie vie.
Kafka ne méritai pas ça !
Allez, bonne sieste…

bouguereau dit: à

Même alors qu’il se cachait en Argentine sous une fausse identité, Eichmann parlait ouvertement et fièrement de son rôle dans les missions anti-juives à l’époque où il était commandant en chef de la SS

« je sauterais joyeusement dans la tombe »..une thèse officielle en chasse une autre dracul..prendre les goyes pour des cons ça c’est la peinture de fond

bouguereau dit: à

Kafka ne méritai pas ça !

les paquets dmerde aux étoiles ça les a jamais éteintes hé..dans mes bras dracul! hin que c’est vrai dracul que tu seras plus a portée d’un coup d’boule

renato dit: à

« Kafka ne méritai pas ça ! »

Personne ne mérite ça, malheureusement la mort nous met à disposions des autres.

Deneb dit: à

La sieste à 18 heures, l’Alba doit comme Adolf se lever vers midi.

Michel Odiard dit: à

ya pas que les universitaires qui se branlent, voyez bougue-rototo quad il rajuste son bavoir, hein ?

retraduisons ensemble dit: à

The Unexamined Life of a Mass Murderer (Eichmann avant Jérusalem: la vie inconnue d’un meurtrier de masse) (cité par W)

The unexamined life ne signifie pas « la vie inconnue » mais « la vie sans examen », allusion à la phrase de Socrate (une vie sans examen ne vaut pas la peine d’être vécue). Ici c’est un peu un jeu de mots, car l’expression « unexamined life » est souvent employée dans le monde anglo-saxon.

article copié-collé dit: à

wdg 18h09 : Quand wdg fait un copié-collé il pourait se donner la peine d’indiquer clairement de quoi il s’agit :
Article paru dans i24news, par Shlomo Shamir.
(Shlomo Shamir fut pendant 40 ans correspondant de Haaretz à New York. C’est un expert de l’ONU et de la communauté juive américaine.)

odradek dit: à

Les rumeurs au sujet ma mort sont très exagérées, eût notre estimé qui-vous-savez.

odradek dit: à

au sujet DE ma mort
eût DIT

la vie dans les bois dit: à

Merci à Fons de la découverte de ce texte de Kafka, dont une lecture en français est proposée sur le site: « Traverses » ( merci à l’auteur !), et je n’ai pas trouvé non plus le( ou la) traducteur/trice de ce texte: « Rapport pour une académie » mis en lien.
Ce texte met drôlement en exergue celui qui est ici qualifié de « génie ».
J’aime pas du tout ce mot.
En plus il est difficile à argumenter. On peut dire « génie » pour une découverte majeure pour le bien de l’humanité.
Il ne me semble pas que ce soit le cas de cet homme, dont je viens de relire quelques pages de « lettre au père » ( kesk’il se prend sur la tronche le père autoritaire, on dirait même que le fils regrette qu’il ne prenne pas le martinet pour lui mettre une raclée) traduite par Marthe Robert.
J’ai pas eu le temps de vérifier , mais le père Kafka était encore vivant lorsque cette lettre fut écrite ? Car à la barre des accusés, le réquisitoire ( kafka fils a fait des études de droit) est un peu faisandé, mais bon.

Je continue de lire le billet et j’arrive à cette phrase:

« Le mot « juif » est pratiquement absent de cette fiction traversée de part en part par ce que l’intranquillité de l’Europe centrale pouvait alors avoir de profondément juif. »

On parle bien de Kafka ? je demande ça, car le peu que j’ai lu, je vois pas le rapport. En plus, il faudrait se repalucher l’histoire de Prague début XXème et ressortir les textes de Kafka qui explicitent un peu les brimades et autres vexations qu’il aurait eu à subir en tant que juif ; en plus doué de la plume comme il était on aurait certainement eu un autre Proçès ( que celui de la bureaucratie absurde…)

Mais j’aime bien ces jeux de pistes où il faut essayer de trouver quelque chose , et pour finir qui n’existe pas; des fois ça me fait bien rire aussi.

Enfin, là en ce moment j’ai pas trop le temps de chercher.

D. dit: à

Aujourd’hui nous fêtons :

Saint Gérardo Maiella
Frère convers Rédemptoriste
(1726-1755)

Gerardo naît le 23 avril 1726 à Muro Lucano (Basilicate, Italie). Son père, Domenico Maiella, y exerçait le métier de tailleur ; sa mère se nommait Benedetta Galella. Il fut baptisé le jour même de sa naissance. Il semble que la grâce du baptême eût fait taire en lui les instincts de la nature. Il ne pleurait pas, comme les autres enfants de cet âge. Il ne réclamait pas sa nourriture, et se serait laissé oublier si l’amour de sa mère n’avait veillé sur lui avec sollicitude.

Ce jeune saint religieux est certainement un des saints les plus merveilleux de l’époque moderne ; sa vie est du plus palpitant intérêt. Prévenu dès l’enfance de grâces extraordinaires, conduit par son bon ange à un sanctuaire de Marie, il vit l’Enfant Jésus lui sourire et quitter sa mère pour jouer avec lui. La Sainte Vierge lui donnait parfois un petit pain blanc. Il ne trouvait de bonheur, à l’âge de huit ans, qu’auprès du tabernacle.

À douze ans, placé chez un tailleur, il vivait tout absorbé en Dieu, faisait d’étonnants miracles, était déjà possédé de la folie de la croix, et vivait presque sans manger tout nourri qu’il était de l’amour de Dieu.

À vingt-trois ans, il entra dans la congrégation du Saint-Rédempteur, où, dès son noviciat, on le vit pratiquer à un degré héroïque toutes les vertus religieuses. La place de sacristain, qui lui fut confiée, lui donna occasion de satisfaire sa dévotion ; un seul regard sur Jésus crucifié le faisait entrer en extase.

Pas une page de sa vie qui ne soit un composé de merveilles, toutes tendant à la gloire de Dieu et motivées par une prodigieuse charité envers le prochain. Ses supérieurs en vinrent à lui défendre de faire des miracles ; et un jour qu’il vit un maçon tomber d’un échafaudage, il lui ordonna de s’arrêter en sa chute en attendant qu’il eût la permission de le sauver. L’avenir semblait n’avoir pas de secrets pour lui. Thaumaturge pendant sa vie, il l’est devenu encore bien plus depuis sa mort.

La dysenterie, jointe à la fièvre, hâtait la dissolution du pauvre corps de Gérard. Néanmoins, à la stupéfaction de tous, l’air de la chambre était embaumé. On avait souvent remarqué que Gérard, dans le cours de sa vie, exhalait de toute sa personne une odeur suave. Ses douleurs et ses souffrances étaient plus aiguës le vendredi, et ce jour-là le parfum était également plus pénétrant.

C’était le 15 octobre, fête de sainte Thérèse. La nuit approchait. S’adressant au Frère Etienne Sperduto qui venait le visiter : « Mon Frère, dit-il, cette nuit je dois mourir. Habillez-moi ; je veux réciter l’Office des morts pour mon âme. »

Gérard avait toujours été l’enfant privilégié de Marie, et la douce Mère ne pouvait manquer de le secourir à cette heure extrême. La paix revint sur les traits de Gérard qui s’écria : « Voici la Madone, rendons-lui nos hommages. » A ces mots il s’absorba dans une profonde extase.

A partir de ce moment, ses yeux ne se détachèrent plus du grand Crucifix et du tableau de la sainte Vierge. Il ne cessait, durant ce temps, d’invoquer les saints noms de Jésus et de Marie, et de répéter les actes de foi, d’espérance, de charité et de contrition. « Mon Dieu, disait-il, je veux mourir pour vous faire plaisir ; je veux mourir pour faire votre très sainte volonté. »

Le Père Buonamano, alerté par le Frère infirmier, arriva immédiatement et trouva le malade expirant. Pendant qu’il prononçait les paroles d’une dernière absolution, l’âme de Gérard prenait son vol vers le ciel. C’était le 16 octobre 1755, à minuit et demi. Gérard avait vingt-neuf ans, six mois et neuf jours ; il était dans la Congrégation depuis cinq ans et demi.

A peine Gérard eut-il expiré que de son corps s’échappa un parfum délicieux qui jeta les assistants dans le ravissement.

Gerardo Maiella a été béatifié le 29 janvier 1893, par le pape Léon XIII (Vincenzo Gioacchino Pecci, 1878-1903) et canonisé le 11 décembre 1904, par saint Pie X (Giuseppe Melchiorre Sarto, 1903-1914).

Va te faire enc'! dit: à

Widergänger dit: 16 octobre 2014 à 18 h 02 min
Odradek est mort d’un cancer. Je me tue à vous le dire !

hé non gros tas de merde du cul de truie d’ta mère!

la vie dans les bois dit: à

un mec sournois ce Franz. Elle a bien fait de se tirer Milena.

Jacques Barozzi dit: à

Kafka disait:
« tout ce qui n’est pas littérature m’ennuie et je hais, même les conversations sur la littérature. »

Quel retour de bâton !
Résultat, il est devenu l’un des auteurs le plus commenté !

la vie dans les bois dit: à

Si je devais faire un parallèle – attention, il faut tenir les jambes bien serrées- je dirais que Franz me fait penser à Edouard Bellegueule.

la vie dans les bois dit: à

S’il faut saluer allons-y, merci M. Deligne.
http://scheiro.blogspot.fr/

Ce qu’il y a de mieux dans une grande victoire c’est qu’elle ôte au vainqueur la crainte d’une grande défaite. « Pourquoi », se disait-il, « ne pas être vaincu une fois moi aussi ? Je suis maintenant assez riche pour cela. »

Nietzsche, Le gai savoir, § 163

D. dit: à

Celui qui conserve la branlette espagnole d’un usurpateur mais rejette la relation de la vie d’un grand Saint pêche gravement aux yeux de Dieu.
Avis aux entendeurs.

bouguereau dit: à

Les rumeurs au sujet ma mort sont très exagérées

ha..la vie l’est aussi d’haprés lui..quel enculé ce dracul..

bouguereau dit: à

c’est quoi ce collier de perle baroque..c’est scabreux ce que tu dis dédé..

bouguereau dit: à

Ce qu’il y a de mieux dans une grande victoire c’est qu’elle ôte au vainqueur la crainte d’une grande défaite

c’est ça l’esprit d’entreprise..vla que nitche y cause comme bill gatez

bouguereau dit: à

Quel retour de bâton !
Résultat, il est devenu l’un des auteurs le plus commenté !

un mort c’est trés coquet baroz..

bouguereau dit: à

en coré du nord baroz un jour jai vu une épitaf..(c’est pas vrai hé c’était à la garenne..).. »touche moi pas! »..(je rappelle que la suite c’était ‘tume salis’)

UN PSEUDO INCONNU ET PROMIS À UN AVENIR BREF dit: à

Il y a mieux à faire que venir commenter ici, c’est certain, mais quoi ? J’adresse cette question à ueda, bien sûr, le plus sérieux d’entre nous.

Court dit: à

C’est en effet ML, et lui seul qui lança cette rumeur sur la mort d’Odradek. On était libre ou non d’y adhérer… A l’époque, ledit ML était un peu plus respectueux envers Odradek….Lequel se voyait reprocher son pseudo par des Kafkaiolatres, déjà…

MC

PSD dit: à

Quand màc est devenu bouguereau, on s’est dit ouf.
Et puis non, il a pas perdu son côté je-comprends-tout-mieux-que-vous. Bah, on se refait pas, c’est son point commun avec dracul.
t’en penses quoi, Annibal ?

un kafkaïolâtre dit: à

Eh bien, M. Court, je trouvais le pseudo d’Odradek extrêmement osé.

un kafkaïolâtre dit: à

Et, d’ailleurs, à l’époque, ce n’était pas ML mais AT (Arrêteztout).

pado dit: à

Petit bonheur du soir.
La bobine passe.
A plus.

pline l'ancien et le jeune aussi dit: à

bof, ça m’en touche une sans faire bouger l’autre.

souvenirs souvenirs dit: à

pas ML mais AT

Mauvaise Langue, Arrêteztout, Anonyme trop connu, Melkisedek, La mauvaise langue, Widergänger… ach! tout le monde ne peut pas en dire autant.

La rdl racontée aux petits enfants dit: à

un kafkaïolâtre dit: 16 octobre 2014 à 21 h 03 min

Encore un qui suit par intermittence et veut jouer les cadors.
Oublions.

souvenirs souvenirs dit: à

Odradek, Alec, xlew, La Reine des chats…

Je vais relire. dit: à

souvenirs souvenirs dit: 16 octobre 2014 à 21 h 09 min

La reine des chats, vous êtes sûr ?

un troll repéré dit: à

je peux plus poster, ils me bloquent.
comment tu vais, bouguereau ?

un autre troll dit: à

C’est vrai, c’est dur, la vie de troll. Laissez-moi me reposer une minute, merde. A bas les cadences infernales.

tite-live dit: à

tu te souviens de moi odradek ?

Arthur dit: à

moi, je me souviens de renato. On avait annoncé sa mort aussi, je crois. Et puis un usurpateur a pris sa place. Boh, c’est bien imité, ça change pas grand-chose.

la vie dans les bois dit: à

un odradek ?
tiens petit jeu de trad’ pour kafkaïens. Et pères de famille.

Alexandre Vialatte : « Certes, il ne fait de mal à personne ; mais je souffre presque à l’idée qu’il me survivra. »

Bernard Lortholary : « Il ne fait de mal à personne, apparemment ; mais l’idée qu’en plus il doive encore me survivre m’est presque douloureuse. »

Laurent Margantin : « Il est vrai qu’il ne fait visiblement de mal à personne, mais la pensée qu’il pourrait en plus me survivre m’est presque douloureuse. »

Daaphnée dit: à

ueda, bien sûr, le plus sérieux d’entre nous.

(vous savez quoi, U., je me demande si certains ne veulent pas vous voir enfiler le costumes 3 pièces par flemme d’aller repasser leur chemise ..
Pardon ?
Leur veste ?
Oh non.
Ils se contentent de la retourner de temps à autre .. )

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…18 h 28 mn,!…çà y est ,!…le Point Godwin,!…

…ou çà,!…ou çà,!…mais Non,!…c’est bien avant,!…c’est superviser,!…vous dites,!…
…Merde,!…alors,!…c’est un point Godwin,!…
…de la méthode,!…c’est quoi,!…le repos du guerrier,!…vous préférer l’hôtel,!…
…vous alors,!…
…c’est direct,!…pas le temps de souffler,!…
…si vous préférer la posture apéritif,!…
…Ah,!Ah,!…
…qu’est ce qu’il dit le Kafka,!…c’est qui,!…le point G,!…je vois pas,!…
…une mise en train,!…
…Oui;!,…mais juste pour faire connaissance,!…of course,!…
…encoreeee,!…envoyez,!…etc,!…la bûche de Noël,!…Go,!…etc,!…

Pour la phrase dit: à

Alexandre Vialatte, assurément le plus direct, le plus efficace, le plus « écrivain » des trois.

Vialattiste intégriste dit: à

Et c’est ainsi que Vialatte est grand.

bérénice dit: à

Ils se contentent de la retourner de temps à autre ..

Exact, pourquoi ne pas opter définitivement pour le crime sans se demander plus longtemps à qui il profiterait.

Et ses dessins en noir et blanc? dit: à

Et alors, renato, quelle est votre explication à cette présentation de peintures sur ce blog?

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…@,…renato,!…

…plus rien à se mettre sous les doigts,!…sur le nord champêtre de l’Italie,!…

…restons-en à des recettes traditionnelles,!…
…une bonne farce,!…du vin de rose,!…encore,!…des pays de l’est,!…la main d’oeuvre moins chère,!…pour l’€urope des patrons,!…
…vous dites,!…les Bourses endoctrinés et disloqués aux profits entre cons,!…

…les valeurs,!…comme chez Bouche,!…la diligence des responsabilités,!…au triple galop dans le ravin,!…
…plus léger que l’air,!…la pomme à Newton,!…
…la gravité,!…quel trou noir,!…à combler,!…
…etc,!…

renato dit: à

Le titre, « Kramms, Kafka-Zyklus » (Willibald Kramm), ne vous suffit pas ?

Fons dit: à

la vie dans les bois dit: 16 octobre 2014 à 19 h 17 min

J’aime bien votre façon d’avancer dans le sujet de monsieur Assouline, et je regrette que par manque de temps je n’arrive pas à suivre vos pas. Si vous me permettez, j’aimerais revenir un peu sur le discours de Affe Rotpeter,
ça m’étonne que le texte semble être assez inconnu aux rdliens participant à la discussion sur Kafka. Et aussi que les traductions du Bericht en français semblent être plutôt rares. Tout ce que j’ai trouvé à côté du lien que vous avez découvert ce matin, c’est une lecture d’un raccourci sur France culture par une actrice Evelyne Didi et un cd ou le texte est lu par Michel Simon (j’amerais bien entendre sa lecture mais je n’ai rien trouvé online)

donc pour:
http://www.franceculture.fr/player/reecouter?play=4520069

je ne veux pas trop commenter cette lecture sur franceculture, car je ne m’y connais pas du tout au théâtre et je n’ai aucune idée du nom de cette actrice, donc je ferais probablement mieux de me taire. Mais je n’aime pas du tout ce que france culture a proposé là à ses auditeurs. La façon dont elle lit le texte n’a rien du tout avoir avec la perfomance que moi je me rappelle d’il y a presque 50 ans. Mes excuses aux dames, mais Affe Rotpeter lu par une voie féminine, pour moi c’est dur à imaginer que ça peut fonctionner. Puis la langue, il me semble que si pour une lecture normale la traduction peut fonctionner, mais pour une lecture à haute voix allant dans la direction d’une lecture théâtrale, je crains que la langue originale du Affe Rotpeter n’aie toujours plusieur pas d’avance. Cela pour donner crédit au job difficile de la lectrice. Elle même elle aurait quand même dû mettre un peu plus de coeur à la lecture de ce texte tellement qu’on doit plutôt hurler avec toute la rage de Affe Rotpeter que de le lire comme si on faisait passer une classe de lycée en dictée. Ce qui m’a étonné, c’est qu’elle a utilisé la même traduction que vous avez découvert ce matin, et dans l’émission de franceculture on n’a pas donné non plus le nom du traducteur de cette traduction. C’est quand même plutôt bizarre dans notre temps où tout le monde est tellement sensible question copyright etc, qu’on a même peur de risquer de citer un texte quelconque en public. Aussi je suis étonné que le texte et le texte que monsieur Wieder nous a donné ce matin, sont identiques à quelques détails près. Comme j’ai constaté les trois derniers jours, que monsieur Wieder n’a pas peur d’ouvrir la bouche, je me demande comment ça se fait qu’il hésite à nous donner plus de détails sur sa traduction et comment il aime le Bericht. Mais probablement il est tout simplement trop occupé avec sette autre traduction, dont pauvre moi n’arrive pas à comprendre un seul mot.

bonne continuation dans votre avance dans le billet.

Odradek dit: à

Je confirme : Je suis bien mort.

la vie dans les bois dit: à

C’est sûr que cette histoire de l’Affe Rotpeter c’est un peu la planète des singes , mais à l’envers et sans aucune dimension « universelle » ou de réflexion sur l’évolution comme proposé dans d’autres ouvrages de littérature. En tout cas contrairement à l’introduction que je viens d’écouter avec le lien donné par Fons, dans le texte ce n’est pas un singe qui devient homme ou inversement, si on lit bien le texte il reste singe de cirque et en prend son parti.

Comme c’est écrit dans le billet: « Il faut y aller voir, s’y perdre par sauts et gambades »
Je viens -encore- de relire des pages de la fameuse lettre au père. Je ne sais pas si Marthe Robert a bien donné la tonalité, et je n’ai aucune raison d’en douter, mais les pages où Franz retrace l’histoire de ses passages à la synagogue sont quand même un grand moment de comique, d’ailleurs je ne pense pas que ce fut volontaire de sa part, car son père ne semblait pas trop sensible à l’humour, mais on sent bien que le jeune Franz lui en veut aussi de ce  » matériel » transmis, tant dans le contenu que dans la forme. En tout cas c’est écrit avec les mots d’un ado, et je n’arrive pas à retrouver ( pas eu trop le temps de chercher) à quelle date exactement cette lettre a été écrite. Certainement assez tard, car il y fait part de 2 tentatives de mariage ratées, échec attribué par anticipation et en retrospective, à son père. Il y a un passage vraiment long vers la fin où c’est lui-même qui imagine la réponse du père à ses provocations, il fait l’accusation et la défense. C’est un drôle de tribunal.

Enfin, je sais pas si demain on pourra encore poursuivre sur ce billet et si j’aurai encore du temps. On verra bien.
Bonne nuit.

renato dit: à

Parfois on croit rêver, on attribue ça à l’imagination ou à un verre de trop, et puis non : c’est vrai, il y a vraiment quelque chose de grotesque qui se passe sous nos yeux… Parfois, on se dit « bof » et on passe à autre chose ; mais cela n’est pas toujours possible, et puisqu’on est sur le Net, on lit et on relis la chose qui nous a fait croire en un rêve ; on se dit que ce n’est pas possible, mais la chose est là, écrite… noir sur blanc… et c’est là que l’on se dit qu’il vaut mieux lire les classiques.

Giovanni Sant'Angelo dit: à

…@,…la machine à remonter le temps,!…Ah,!Ah,!…j’y était pas,!…

… » universelle « ,…singe qui devient l’homme et inversement en synagogue,!…

…qu’elles  » lianes « , de textes illustrés,!…
…et une sucettes à singe de plus,!…pour des habituées aux paradis – Stalag 13,…à Go,!Go,!…

…enfin,…des camps de naturisme,!…scout toujours de rues & quartiers,!…Oh,!…les bosquets,!…le code nudiste des bons à riens,!…encore sur la planète des singes,!…

…Ah,!Ah,!…les cases d’échiquiers,!…on garde le même jeux,…pour s’épater,!…j’adoube,!…alors , çà y est vous vous êtes décidés,!…j’adoube,!…encore,!…

…vous voulez pas rentrez au berceau,!…avec un biberon,…et jouer seul en laisse des profits,!…

…etc,!…encore des rencontres de langues de bois,!…Ah,!Ah,!,…Bip,!Bip,!…Go,!…etc,!…

kicking dit: à

par flemme

oh.. vivre chez maman c’est tellement plus simple, n’est-ce pas..

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…@,…kicking,i…encore réveillé celui-là,!…trop froid naturel,…pour m’enthousiasmer,!…

…je vis seul là,!…mes parents sont décédés,!…et çà ne change rien,!…dans mon état-major de mon cerveau,!…tranquille,!…dans mon donjon d’esprit,!…pas d’ambitions qui ne sont que continuités de logiques que je réfute,!…v’là,!…

…il n’y a rien dans le monde,!…c’est trop con mécanique, le monde du profit,!…c’est comme des nouveaux-riches,…malades de n’avoir pas de goûts,!…

…un livre,…pour la majorité des gens dans le monde,!…des romans, au genre,!…
…autant n’en cité aucun,…exemple ( genre Gallimard ),…Ah,!Ah,!…

D. dit: à

Renato raconte vraiment n’importe quoi.

bérénice dit: à

Enfin, je sais pas si demain on pourra encore poursuivre sur ce billet et si j’aurai encore du temps. On verra bien.

Ah c’est tout à coup très très Kafkaien y compris dans le style simple et désarmé, seriez-vouscondamné(e)?

 » Je passais donc à baîller et à rêvasser ces heures interminables (je ne me suis autant ennuyé, je crois, que plus tard, pendant les leçons de danse) et j’essayais de tirer le plus de plaisir possible des quelques petites diversions qui s’offraient, comme l’ouverture de l’arche d’alliance, laquelle me rappelait toujours ces baraques de tir, à la foire, où l’on voyait également une boîte s’ouvrir quand on faisait mouche, sauf que c’était toujours quelque chose d’amusant qui sortait, alors qu’ici, ce n’était jamais que les mêmes vieilles poupées sans tête. »

Lettre au père _ Folio _ 2 Euros _ Page 62 .

bérénice dit: à

La façon dont elle lit le texte n’a rien du tout avoir avec la perfomance que moi je me rappelle d’il y a presque 50 ans

Le puiné, (la?) de Michel? Fons depuis l’apparition presque miraculeuse de votre pseudo l’occurence se présente à se demander si par quelque malencontreux hasard ou volonté délibérée vous auriez perdu égaré votre moitié, cette partie égale du duo célèbre qui naguère faisait rire enfants et adultes réunis pour célébrer la vie au clair de l’humour qui comme une lune se lève tard dans notre ciel trop poétique .

la vie dans les bois dit: à

Ohlala que c’est dur ce matin, j’ai pas l’impression d’avoir beaucoup dormi et j’ai une journée déjà toute pleine remplie qui m’attend. J’arrive en fin de billet et à cette citation reproduite:
« seuls les lecteurs se trouvant dans un état particulier dû à leur condition ou aux circonstances, à la recherche d’une vérité sinon d’un absolu, avaient une chance d’accéder au sens profond du roman de Kafka » citation qui fait suite à une considération relative au blasphème de la Torah comme source d’inspiration du  » romancier » Kafka.Je ne comprends pas trop l’article défini « du » devant roman; comme tout le monde dort encore, je prends l’hypothèse de le comprendre comme « la vie de Franz », ou Franz dans son autobiographie.
De cette relecture de la lettre à son père, qui ne laisse guère de doute quand au fait que Franz avait une trouille bleue maladive de son paternel, mais grave atteint quand même : le fiston, effarouché au comme une jeune fillette pleurnicharde, toujours fourrée dans les jupes de sa mère. Et ça,  » cette trouille bleue du paternel », un paternel dont il laisse supposer une personnalité franche et entière, un sanguin- qui apprend-on ne l’a jamais battu ni maltraité- si c’est un pré-requis pour se mettre dans la peau d’un bon lecteur de kafka, déjà, ça élimine vachement beaucoup de monde. Reste ce « blasphème de la Torah » – évoqué dans le billet- qui me turlupine. C’est surprenant, le mot n’est pas assez fort, vraiment, parce que, dans cette lettre, – vers la moitié- Franz reproche à son père sa pratique à la limite du minimum syndical de la religion,  » des balivernes que tu accomplissais au nom du judaïsme, avec une indifférence proportionnée à leur futilité » ( sic) comme reste d’un vestige de vie sociale, « un ghetto rural » sic ( j’ai beaucoup ri à cette outrance). La Torah est ici, dans cette lettre au père, à prendre au sens de la cérémonie qui consiste à prendre la parole devant une assemblée, pour en faire la lecture publique.
J’ai l’impression, en fait de blasphème, que le fils reproche à son père de ne pas lui avoir inculquer la foi au finish.Encore heureux qu’il n’est pas allé jusqu’à reprocher à son père de l’avoir élevé, mais même là, il fait le besogneux, pour finir par le reconnaitre. Enfin, je sais pas Fons, mais j’ai bien fini la lecture et du billet et du roman kafka. Et puis j’ai toujours mon aviateur-editeur new-yorkais qui m’attend, et sa lecture va en être d’autant plus, un vrai plaisir. Je dois quitter. Bonne journée.

Artémise dit: à

Ce n’est pas Kafka qu’il faudrait protéger des kafkaïens, ce sont plutôt les lecteurs qu’il faudrait protéger de Kafka. Kafka est en effet l’auteur le plus surfait et, à coup sûr, le plus ennuyeux du XXe siècle. Rien de plus assommant que la lecture du « Procès » ou du « Château » ( ne parlons pas de « l’Amérique » ). C’est à ces interminables rhapsodies que l’on doit l’invention du néologisme « kafkouille », qui dit bien ce qu’il veut dire. Kafka n’est à peu près supportable que dans ses textes courts, à condition de supporter ses fictions débiles comme celle de « la Métamorphose ». Au fond, le juge le plus lucide de la valeur littéraire des textes de Kafka restera Kafka lui-même, qui exigea de son ami Max Brod qu’il brûlât la totalité de ses manuscrits après sa mort. Les authentiques exécuteurs testamentaires de Kafka auraient été les Nazis, si, en 1933, ils s’étaient avisés d’ajouter à leurs fameux autodafés la totalité du corpus kafkaïen. Ils nous auraient évité, de surcroît, la prolifération de gloses plus chiantes et plus débiles encore que les texte qu’elles prétendent « éclairer ». Vouloir éclairer un texte de Kaka, c’est à peu près comme tenter d’éclairer le cul d’un nègre à l’aide d’une chandelle de deux sous.

tableau noir dit: à

Vouloir éclairer un texte de Kafka, c’est à peu près comme tenter d’éclairer le cul d’un nègre à l’aide d’une chandelle de deux sous.Artémise

Que dire alors de ceux qui nous en présentent les images brutes d’explications!

Artémise dit: à

tenter d’éclairer le cul d’un nègre à l’aide d’une chandelle de deux sous. (moi)

Je vois d’ici quelque Grégoire Samsa se lançant dans pareille expédition, dans le goût de Jules Verne. Il y aurait là l’argument rêvé pour un pastiche des plus réjouissants des fictions kafkaïennes.

Clopine Trouillefou dit: à

Artémise, l’aplomb de vos certitudes n’a d’égal que leur pesant de cacahuètes… Pour moi, Kafka est un auteur pour adolescents. Réfléchissez-y deux secondes, et vous verrez que votre lecture de K. s’éclairera tout simplement : je ne fais aucune distinction entre les nouvelles comme la métamorphose et les grands livres métaphoriques comme le Château ou le Procès. Il s’agit toujours de devenir adulte, c’est-à-dire de devoir renoncer à l ‘innocence et endosser les nombreux péchés de l’adulte sexué – c’est pour cela qu’Orson Welles ne s’était pas trompé, à mon sens, en faisant endosser à Anthony Perkins le rôle de K.

Que l’on commente à l’infini, jusqu’à l’absurde, l’oeuvre kafkaïenne, peu importe : l’essentiel est qu’elle soit lue, et ses meilleurs lecteurs, à mon sens toujours, sont les jeunes gens…

Paf, tenez, je vous la raconte en entier, mon anecdote !

J’avais tellement potassé mon exposé sur Kafka – j’avais poussé le scrupule jusqu’à déranger un pion, dont je connaissais les études littéraires : j’avais peur de « ne pas comprendre », de ne pas « savoir lire » ce que je découvrais. Il m’a fort intelligemment conseillée (j’étais un peu amoureuse de lui, faut dire), et orientée vers la métamorphose : le texte le plus « adolescent », selon moi.

Le jour de l’exposé, je ne me suis certes pas tortillée par terre, comme l’imagination malsaine du Boug’ se l’est tout de suite représenté. Je me suis inspirée du fameux dessin qui orne (ou ornait ?) le livre de Wilheim Reich « écoute, petit homme ». Je trouvais tant de rapports entre ce que Reich disait et tout ce que la nouvelle de Kafka contenait comme révolte gémissante… Bref. Avec une camarade de classe, nous nous sommes postées sur le bord de l’estrade. Et pendant que je parlais, lentement, la camarade m’entortillait de cordes, exactement comme sur le dessin de Reich. J’ai cité des passages, analysé le texte, replacé dans le contexte historique, et puis, quand j’ai eu fini, j’ai pris le bout de la corde et l’ai placé dans ma bouche. La camarade est sortie de la classe, et tout le monde, prof en tête, a applaudi !!!

Heure de gloire !!!

Attendez, je vais tenter de vous retrouver le dessin…

renato dit: à

Selon Schoenberg il aurait fallut exécuter la musique sans donner le nom du compositeur.

Jacques Barozzi dit: à

Je suis dans une situation kafkaïenne !
J’ai invité un couple d’amis ce soir, mais j’ai appris entre temps qu’ils sont devenus végétaliens, pas végétariens, ça aurait été trop simple.
Que puis-je leur faire de bon à dîner ?

bérénice dit: à

la vie dans les bois, Franz par ci Franz par là, il ne fait aucun doute nonobstant les doutes à peine dissipés qui planeraient sur le genre bi de Franz Kafka , bi-plan, bi-sexuel, binaire que s’il vivait encore que vous soyez homme ou femme vous l’auriez invité à une de vos fameuses conférences pour y prendre un peu de votre enseignement à moins que dans un élan de bonté vous ne l’ayez séduit pour qu’il découvre enfin selon vous et votre savoir théorique publié édité traduit en 12 ou quinze langues rappelez-moi ce qu’aimer signifie étendu dans les trois dimensions et développé dans toutes les directions pratiques que ce verbe ne cesse de diffuser, il en aurait cristallisé bien d’autres hésitations et comme vous aurait rompu la glace pour que d’un miroir naissent mille fragments nous renvoyant aux plus simples éléments indispensables à la mode et à la vie dans la structure du monde qui finalement ressemble un peu à un assemblage de type Eiffel, solide, durable, inaltérable.

on voit le tableau! dit: à

La fit, celle dans la bouche, un vagit-prop après la lettre…

Clopine Trouillefou dit: à

Jacques, du tofu ! Et des céréales germées, du lait de soja, des fruits, des légumes…

Bon, un truc simple. Vous prenez des tomates et des courgettes. Vous les coupez en tranches très très fines ; vous les disposez les unes à côté des autres sur la lèche-frite de votre four.Huile d’olive dessous,

A côté : vous épluchez de l’ail, des échalottes, un peu de cerfeuil, un peu de persil, une pointe de coriande : le tout dans la moulinette (qui libère la femme et l’ami coincé dans ses imprudentes invitations !) ; vous répandez le tout avec sel et poivre sur vos rondelles. Et encore un peu d’huile d’olive dessus, cette fois-ci.

Zou le four pendant, euh, à vue de nez quinze bonnes minutes à four bien chaud.

Là vous reprenez votre moulinette et vous lui faites réduire en presque poudre des noisettes (c’est la saison);

Vous sortez votre lèche-frite du four vous répandez les noisettes dessus et le tout sous un grill pas trop chaud pendant cinq minutes…

Un peu de tofu par là-dessus et vos végétaliens vous remercieront.

Quand ils seront partis, vous pourrez, si vous en avez envie, vous faire une bonne petite andouillette-frites, manger du fromage et boire un verre de lait. Un suppo, et au lit !

bouguereau dit: à

Que puis-je leur faire de bon à dîner ?

des coups d’bite à l’une et un fist à l’huile de coude à l’ot baroz..c’est ce qui a de plus naturliche au finiche

on voit le tableau dit: à

Un suppo, et au lit !

Suppôt de Clopine, va!

bouguereau dit: à

(faut descendre un peu sur la page pour le voir)

une saucisson de lyon c’est plus bandant

Jacques Barozzi dit: à

Moi, ce qui me frappe chez Kafka, c’est le contraste détonnant entre la juvénilité de son physique et la maturité de ses textes, qui semblent écrits par un vieillard !

bouguereau dit: à

tenter d’éclairer le cul d’un nègre à l’aide d’une chandelle de deux sous. (moi)

toi bouana il te manquera toujours 18 sous pour un faire un franc

Michel Odiard dit: à

bougue-rototo, t’as mis ton bavoir dans le mauvais sens, rajuste-toi bordel

bouguereau dit: à

Il s’agit toujours de devenir adulte, c’est-à-dire de devoir renoncer à l ‘innocence et endosser les nombreux péchés de l’adulte sexué

ça dépend à l’age où on se fait casser l’pot baroz..clopine dit plus vite c’est fait et moins ça fait mal..jean marron son rite de passage va lui cuire le cul..il le pressent

Jacques Barozzi dit: à

Entre la recette de Clopine et celle du boug, quel pas de côté dirait Passou !
Clopine, ces amis viennent spécialement à Paris depuis Tour, nous les gardons aussi pour la nuit, faut prévoir également le petit déjeuner !
Je vais voir un peu ce que l’on trouve sur internet ?

Jacques Barozzi dit: à

Je leur proposerais bien d’aller au restaurant, mais peut-on emmener des végétariens dans une brasserie traditionnelle ?

Jacques Barozzi dit: à

végétaliens, pardon !

bérénice dit: à

Artémise vous-êtes vous jamais demandé si cette demande de destruction quand on suit le système d’absurdité totale poussé à son extrême et développé par Kafka avec toute cette angoisse contenue et qui selon la sensibilité du lecteur saupoudre ses lignes un peu comme une fougère sans aucun bruit ensemence le sol ne le rejoindrait pas pour fermer une boucle modeste qu’il n’estimait pas redevable de postérité, ou pourquoi faire alors qu’il serait l’absent définitif et crachait ses poumons. pourquoi eût-il du laisser à la vie alors que la vie le quittait, un tas d’hypothèses sont possibles avec un minimum d’empathie.

bouguereau dit: à

Kafka est en effet l’auteur le plus surfait et, à coup sûr, le plus ennuyeux du XXe siècle

sincérement à faire l’homme plume avec un bovary dans la poche ça laisse un peu réveur sur la différence de la conception de la litterature pour l’un et l’autre puisqu’elle était leur air.

keupu favori dit: à

9:57, bouguereau : un commentaire de vieux débris salingue épicénaze

renato dit: à

@ tableau noir,

apparemment l ‘absence de mots vous perturbe, voilà donc pour les images mises en ligne au cours de la nuit :

#1, l’arrestation de Joseph K.
#2, Joseph K. et les policiers
#3, Joseph K. et Leni
#4, la salle d’attente
#5, l’interrogatoire
#6, Joseph K. et sa représentation des juges
#7, les policiers viennent chercher le prisonnier
#8, l’exécution

Si votre curiosité vous pousse à en savoir plus, bien que les images soient largement suffisantes, ce texte de Hans Gadamer (vous le trouvez aussi en trad. it. ; en fr. je ne sais pas) :

http://books.google.fr/books?id=dKXt1GInNywC&pg=PA353&lpg=PA353&dq=Hans+Gadamer,+Kafka+und+Kramm&source=bl&ots=YguUuHjIdB&sig=1-z3ETt7H46utXR-rOnuok3R6es&hl=fr&sa=X&ei=HISaT9juO6aR0AWQppGVDw&ved=0CCYQ6AEwAA#v=onepage&q&f=false

Clopine Trouillefou dit: à

Jacques, cette semaine, je ne sais plus quand mais hier ou avant-hier, il y a justement eu une émission sur le sujet sur France-Cul, avec recettes à l’appui… Je vais tenter de vous retrouver le lien. Etait interviewé l’unique épicier végétalien de Paris.

Clopine Trouillefou dit: à

pas retrouvé l’émission (ou bien était-ce sur Arte ?) mais voici l’adresse du magasin :

un monde Vegan, 64, rue notre-dame de Nazareth dans le 3è.

Clopine Trouillefou dit: à

peut-être une sauce vietnamienne allongée, Jacques. Dans le magasin en question, il y a des sauces qui, paraît-il, ont un goût se rapprochant vraiment beaucoup du goût de viande.

Et les goûts, ça vous connaît, pas vrai ?

bouguereau dit: à

mais par quoi remplacer le bouillon de volaille ?

par une andouillette et mets plus de parmesan

ahahahahahah dit: à

Clopine ferait la saucisse et Jacouille l’andouille!

bérénice dit: à

la vie dans les bois une idée me vient, je quitte ensuite, cette lettre qu’il n’a pas envoyée pourrait aussi se lire comme une frêle tentative de « tuer le père » au sens où les psychanalystes l’entendent. Frêle car après les mots en « asse » les mots en « ard » apparaissent comme dépréciatifs, c’est un système en soi mais ce n’est pas celui que je préfère pour y trouver objectives explications quoique vous sembliez y établir votre bilan pour une partie de cette œuvre d’un homme qui fut vécut aimat écrivit et mourut.

Jacques Barozzi dit: à

Bon merci, heureusement que pour le petit déjeuner j’ai un excellent miel aux fleurs de beaubec !

Clopine Trouillefou dit: à

Jacques, un point commun entre nous : moi non plus, je n’aime pas trop le lait. Sauf peut-être pour la soupe au potiron, et dans les purées. Clopin, lui, c’est lait de ferme non traité, que l’on met à bouillir à la maison, un énorme bol tous les matins avec tartines beurre-confiture. Le reste à l’avenant. Le monde est bien injuste : ni lui ni son fils ne prennent un seul gramme, même après les semaines « sports d’hiver », à savoir le premier jour tartiflette, le second raclette, le troisième fondue, le quatrième, pour changer un peu, saucisses-lentilles, etc., etc. Rien que lire le menu me fait prendre 2 kilos, c’est bien simple. Et eux… Aussi sveltes que des sylphes. C’est pô juste.

Emmanuelle Micron dit: à

Monsieur Bouguereau emploie le mot « cul » dix fois par jour dans ses commentaires; on vient bien que cela l’obsède… comme les impuissants, naturellement

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…un conseil,…les papiers de votre vie, le travail, le syndicat, les impôts, les médecins,!…

…enfin,!…toutes vos coordonnées essentielles de votre vie,!…dans une double boîte métallique,!…

…& ainsi,!…toujours disponible,!…etc,!…

bref dit: à

La vraie recette Barroz, celle de Gadda et le riz du vialone nano

L’approntamento di un buon risotto alla milanese domanda riso di qualità, come il tipo Vialone, dal chicco grosso e relativamente più tozzo del chicco tipo Caterina, che ha forma allungata, quasi di fuso. Un riso non interamente « sbramato », cioè non interamente spogliato del pericarpo, incontra il favore degli intendenti piemontesi e lombardi, dei coltivatori diretti, per la loro privata cucina. Il chicco, a guardarlo bene, si palesa qua e là coperto dai residui sbrani d’una pellicola, il pericarpo, come da una lacera veste color noce o color cuoio, ma esilissima: cucinato a regola, dà luogo a risotti eccellenti, nutrienti, ricchi di quelle vitamine che rendono insigni i frumenti teneri, i semi, e le loro bucce velari. Il risotto alla paesana riesce da detti risi particolarmente squisito, ma anche il risotto alla milanese: un po’ più scuro, è vero, dopo l’aurato battesimo dello zafferano.

Recipiente classico per la cottura del risotto alla milanese è la casseruola rotonda, ma anche ovale, di rame stagnato, con manico di ferro: la vecchia e pesante casseruola di cui da un certo momento in poi non si sono più avute notizie: prezioso arredo della vecchia, della vasta cucina: faceva parte come numero essenziale del « rame » o dei «rami» di cucina, se un vecchio poeta, il Bussano, non ha trascurato di noverarla nei suoi poetici « interni », ove i lucidi rami più d’una volta figurano sull’ammattonato, a captare e a rimandare un raggio del sole che, digerito il pranzo, decade. Rapitoci il vecchio rame, non rimane che aver fede nel sostituto: l’alluminio.

La casseruola, tenuta al fuoco pel manico o per una presa di feltro con la sinistra mano, riceva degli spicchi o dei minimi pezzi di cipolla tenera, e un quarto di ramaiolo di brodo, preferibilmente di manzo: e burro lodigiano di classe.

Burro, quantum prodest, udito il numero de’ commensali. Al primo soffriggere di codesto modico apporto, butirroso-cipollino, per piccoli reiterati versamenti, sarà buttato il riso: a poco a poco, fino a raggiungere un totale di due tre pugni a persona, secondo l’appetito prevedibile degli attavolati: né il poco brodo vorrà dare inizio per sé solo a un processo di bollitura del riso: il mestolo (di legno, ora) ci avrà che fare tuttavia: gira e rigira. I chicchi dovranno pertanto rosolarsi e a momenti indurarsi contro il fondo stagnato, ardente, in codesta fase del rituale, mantenendo ognuno la propria « personalità »: non impastarsi e neppure aggrumarsi.

Burro, quantum sufficit, non più, ve ne prego; non deve far bagna, o intingolo sozzo: deve untare ogni chicco, non annegarlo. Il riso ha da indurarsi, ho detto, sul fondo stagnato. Poi a poco a poco si rigonfia, e cuoce, per l’aggiungervi a mano a mano del brodo, in che vorrete esser cauti, e solerti: aggiungete un po’ per volta del brodo, a principiare da due mezze ramaiolate di quello attinto da una scodella « marginale », che avrete in pronto. In essa sarà stato disciolto lo zafferano in polvere, vivace, incomparabile stimolante del gastrico, venutoci dai pistilli disseccati e poi debitamente macinati del fiore. Per otto persone due cucchiaini da caffè.

Il brodo zafferanato dovrà aver attinto un color giallo mandarino: talché il risotto, a cottura perfetta, venti-ventidue minuti, abbia a risultare giallo-arancio: per gli stomaci timorati basterà un po’ meno, due cucchiaini rasi, e non colmi: e ne verrà fuori un giallo chiaro canarino. Quel che più importa è adibire al rito un animo timorato degli dei è reverente del reverendo Esculapio o per dir meglio Asclepio, e immettere nel sacro « risotto alla milanese » ingredienti di prima (qualità): il suddetto Vialone con la suddetta veste lacera, il suddetto Lodi (Laus Pompeia), le suddette cipolline; per il brodo, un lesso di manzo con carote-sedani, venuti tutti e tre dalla pianura padana, non un toro pensionato, di animo e di corna balcaniche: per lo zafferano consiglio Carlo Erba Milano in boccette sigillate: si tratterà di dieci dodici, al massimo quindici, lire a persona: mezza sigaretta. Non ingannare gli dei, non obliare Asclepio, non tradire i familiari, né gli ospiti che Giove Xenio protegge, per contendere alla Carlo Erba il suo ragionevole guadagno. No! Per il burro, in mancanza di Lodi potranno sovvenire Melegnano, Casalbuttano, Soresina, Melzo, Casalpusterlengo, tutta la bassa milanese al disotto della zona delle risorgive, dal Ticino all’Adda e insino a Crema e Cremona. Alla margarina dico no! E al burro che ha il sapore delle saponette: no!

Tra le aggiunte pensabili, anzi consigliate o richieste dagli iperintendenti e ipertecnici, figurano le midolle di osso (di bue) previamente accantonate e delicatamente serbate a tanto impiego in altra marginale scodella. Si sogliono deporre sul riso dopo metà cottura all’incirca: una almeno per ogni commensale: e verranno rimestate e travolte dal mestolo (di legno, ora) con cui si adempia all’ultimo ufficio risottiero. Le midolle conferiscono al risotto, non più che il misuratissimo burro, una sobria untuosità: e assecondano, pare, la funzione ematopoietica delle nostre proprie midolle. Due o più cucchiai di vin rosso e corposo (Piemonte) non discendono da prescrizione obbligativa, ma, chi gli piace, conferiranno alla vivanda quel gusto aromatico che ne accelera e ne favorisce la digestione.

Il risotto alla milanese non deve essere scotto, ohibò, no! solo un po’ più che al dente sul piatto: il chicco intriso ed enfiato de’ suddetti succhi, ma chicco individuo, non appiccicato ai compagni, non ammollato in una melma, in una bagna che riuscirebbe schifenza. Del parmigiano grattuggiato è appena ammesso, dai buoni risottai; è una banalizzazione della sobrietà e dell’eleganza milanesi. Alle prime acquate di settembre, funghi freschi nella casseruola; o, dopo S. Martino, scaglie asciutte di tartufo dallo speciale arnese affetto-trifole potranno decedere sul piatto, cioè sul risotto servito, a opera di premuroso tavolante, debitamente remunerato a cose fatte, a festa consunta. Né la soluzione funghi, né la soluzione tartufo, arrivano a pervertire il profondo, il vitale, nobile significato del risotto alla milanese.

C. E. Gadda

Jacques Barozzi dit: à

C’est un couple adorable, que nous aimons beaucoup, Clopine. Nous nous sommes connus il y a plus de vingt ans à Paris. Aujourd’hui quarantenaires, ils sont restés tout aussi séduisants et amoureux l’un de l’autre. Elle, une blonde vive et dynamique, d’origine yougoslave, lui, un beau brun aux yeux bleus, de caractère plus doux. Retournés en province, ils ont eu deux enfants : une fille et un garçon. Ce dernier, footballeur, a l’âge de votre fils et le même… prénom ! Un prénom plutôt rare, était-il en vogue à l’époque ?

Deneb dit: à

Emmanuelle Micron alias JC dit: 17 octobre 2014 à 10 h 29 min
Monsieur Bouguereau emploie le mot « cul » dix fois par jour dans ses commentaires; on vient bien que cela l’obsède… comme les impuissants, naturellement

JC, tu utilises bien le mot burne 100 fois par jour ! Es-tu un castrato, as-tu une recette de risoto adaptée à ton état ?
J’ai une recette de riz camarguais spécialement créée pour les niais sexuels, le riz-à-la-mode Dédé.

Club des snobs dit: à

Clopine Trouillefou, grande gauchiste de province, fermière par goût, fait concurrence au « sans-dents » du locataire du Palais:
« Le mendiant de la ligne 5 qui m’avait tellement traumatisée.
Entre « Laumière » et « Quai de la Râpée », en passant par « Stalingrad » ou « Bastille » , les noms de stations de métro me font parfaitement divaguer, et il fallait la crécelle du mendiant pour m’en détourner, avec horreur : « sioûplizz, messidames, oune peu de l’aide sioûplizz » -et déjà sa voix déplaisante, sautillante et nasillarde, me faisait frissonner, et puis je le voyais arriver, de sa démarche quasimodienne : un type d’environ 40 ans, courbé d’un côté et pour cause, se retenant d’une main aux poignées et barres, sautant des unes aux autres. Le pantalon s’arrête juste au-dessous des genoux, les pieds sont nus, et le droit est atrocement déformé ; l’homme ne marche pas sur son talon mais sur le calcaneum, le restant du pied étant à angle droit de la cheville… »

Clopine vous devriez faire un séjour à San Francisco, la ville est remplie de SDF-junkies.

Fons dit: à

Bonjour chère vie,
merci pour la musique qui va très bien avec la lettre de K au père, et comme le mien avais la mauvaise idée de quitter notre planète il y a tellement longtemps, où j’avais l’âge où père et fils ça ne tourne des fois pas trop rond, la chanson me plaît d’autant plus, malgrè ou à cause des regrets du temps perdu,
c’est dommage que je vous ai loupé de quelques heures et que vous venez de vous envoler avec votre aviateur yankee. J’espère que vous ne prenez pas trop de risque, il paraît qu’il n’a pas volé depuis un certain temps. J’ai aussi prévu depuis un moment qu’il m’emmène au voyage mais il y a tellement de vols à découvrir, que j’ai des problèmes pour suivre les heures de départ.
Intéressant, ce que vous raconter au sujet de la lettre. J’ai cherché tout désespéré hier soir et tôt ce matin pour retrouver le petit livret, il ne doit pas être très loin, car je l’avais en main il y a à peu près deux semaines, mais pour le moment je ne peux le trouver. Aussi je n’avais pas trop envie de passer la matinée devant l’écran et comme après avoir dit aurevoir à la dame pour son travail, un peu avant sept heures, et comme il pleuvait seulement quelques gouttes et inspiré par votre nom, j’avais envie de me promener un peu dans le bois et dans le noir. Ainsi j’ai mis « Franz Kafka, Die Erzählungen, Originalfassung » un volume de presque 600 pages dans ma poche et après deux à trois heures de marche j’avais terminé ma promenade de onze kilomètre à travers les bois.

Dès qu’il faisait assez assez clair j’ai ouvert le livre à une page au hasard et j’ai lu à haute voix, car même si ma voix est horrible à écouter, lire Kafka à haute voix me donne encore plus de feeling pour l’art de ses tournures de phrase. Je trouve le ton de ses écritures tellement parfait, que des fois j’oublie même à faire attention au sens de ses mots et phrases. Le hasard m’a fait tomber sur l’histoire qui je crois est considérée comme la dernière histoire de l’oeuvre de Kafka:

« Josefine, die Sängerin oder Das Volk der Mäuse »
quand je l’ai lue ce matin, je ne me rappelais pas si je l’avais déjà lue avant ou nom, c’était donc une (re?)découverte. J’ai bien aimé l’histoire de Josefine et comme je trouvais quand même un peu difficile à interpréter, je viens de faire un petit tour très rapide sur le net et je trouve que l’interprétation que je m’avais fait à moi même pendant la lecture, ne s’éloigne pas trop loin de ce qu’en disent les gens qui s’y connaissent. Toujours un feeling satisfaisant pour un petit lecteur.

Voici le premier paragraphe qui va très bien avec la chanson de dame Céline, si jamais monsieur Wieder a le temps ou si jamais je trouve un lien pour une traduction jusqu’à votre tour avec votre aviateur, je vous souhaîte un vol sans trop de turbulences.

[quote]Josefine, die Sängerin oder Das Volk der Mäuse

Unsere Sängerin heißt Josefine. Wer sie nicht gehört hat, kennt nicht die Macht des Gesanges. Es gibt niemanden, den ihr Gesang nicht fortreißt, was umso höher zu bewerten ist, als unser Geschlecht im ganzen Musik nicht liebt. Stiller Frieden ist uns die liebste Musik; unser Leben ist schwer, wir können uns, auch wenn wir einmal alle Tagessorgen abzuschütteln versucht haben, nicht mehr zu solchen, unserem sonstigen Leben so fernen Dingen erheben, wie es die Musik ist. Doch beklagen wir es nicht sehr; nicht einmal so weit kommen wir; eine gewisse praktische Schlauheit, die wir freilich auch äußerst dringend brauchen, halten wir für unsern größten Vorzug, und mit dem Lächeln dieser Schlauheit pflegen wir uns über alles hinwegzutrösten, auch wenn wir einmal – was aber nicht geschieht – das Verlangen nach dem Glück haben sollten, das von der Musik vielleicht ausgeht. Nur Josefine macht eine Ausnahme; sie liebt die Musik und weiß sie auch zu vermitteln; sie ist die einzige; mit ihrem Hingang wird die Musik – wer weiß wie lange – aus unserem Leben verschwinden.[/quote]

Fons dit: à

sorry:

ce que vous racontez et non vous raconter

et nombre d’autres fautes

Artémise dit: à

Je me suis inspirée du fameux dessin qui orne (ou ornait ?) le livre de Wilheim Reich « écoute, petit homme ». Je trouvais tant de rapports entre ce que Reich disait et tout ce que la nouvelle de Kafka contenait comme révolte gémissante… (Clopine Trouillefou)

Contrairement à ce que vous pensez, ma chère Clopine, la meilleure époque de la vie pour lire Kafka n’est pas l’adolescence mais l’enfance. L’imagination de l’enfant n’est pas encore polluée, en effet, par les gloses d’un Gerson Scholem, d’un George Steiner ou, surtout, d’un Whilhem Reich, dont les élucubrations, je vous le rappelle, sont unanimement considérées aujourd’hui comme les délires d’un dangereux foutraque. Quant à moi, je considère Kafka comme un auteur pour enfants qui, s’il vivait aujourd’hui, ferait un carton avec un équivalent hard de « Harry Potter ». J’ai lu avec passion « Le Château », « Le Procès » et « la Métamorphose » entre huit et dix ans, en même temps que Jules Verne ; j’ai même tenté, à l’époque, avec quelque insuccès, de me transformer en cloporte, au grand désespoir de ma mère. Depuis, j’ai pris mes distances avec Kafka, mais c’est parce que j’ai perdu la fraîcheur de l’enfance et qu’entre temps j’ai découvert Sade, Houellebecq et Beigbeder. Mais seuls les enfants me paraissent aptes à entrer de plain-pied dans l’univers de Kafka et à le comprendre comme on doit le comprendre : à la lettre.

Réflexion faite, ma comparaison entre les commentaires de Kafka et l’exploration du cul d’un nègre à l’aide d’une chandelle de deux sous me paraît des plus judicieuses. En effet, face à l’obscurité sidérale et sidérante des écrits du maître de Prague, toutes ces gloses m’apparaissent comme d’insignifiantes chandelles perdues dans les ténèbres dudit trou du cul (élargi aux dimensions de l’Univers, bien entendu).

Clopine Trouillefou dit: à

Jacques, le prénom plutôt rare à l’époque, je vous le concède, est devenu le plus à la mode possible, ces dix dernières années…

Nous avons donné à Clopinou trois prénoms, tous bibliques : un « juif », un « chrétien », un « musulman », et puis nous avons croisé les doigts pour qu’il devienne athée ! (on aurait pu aussi faire une prière pour cela, mais bon, faut pas pousser non plus dans la provocation !

JC le Fourbe dit: à

la burne c’est toi dédé

Clopine Trouillefou dit: à

Je laisse d’ailleurs la provocation à Jc, qui adore ça. Du genre à, pour protester, entamer une grève de la faim à Auschwitz. Ce qui correspondrait assez à l’infinie c… du personnage…

Je préfère, et de loin, dans le genre provocation, la si jolie anecdote de votre service militaire, Jacques : j’en rigole encore !

chantal dit: à

je me souviens avoir lu le château dans une version à couverture jaune. Le château présenté dessus était dessiné par des hachures noires, dedans il avait un certain Monsieur Klamm qui tirait les ficelles, quelque part en Bohème, une atmosphère de vents coulis, de forteresse inaccessible.

chantal dit: à

le narrateur est sujet à des quiproquos qui prêtent à rire du fait de sa volonté d’être intégré ( un Scholss c’est un enclos ) dans un système administratif aux ordres absurdes et vagues. Engagé comme arpenteur il se doit de prendre des mesures dans un espace codifié qu’il n’a pas intégré. Certains pensent avoir trouvé le château qui l’a inspiré, mais les descriptions ne permettent pas d’en être sûrs ..

bouguereau dit: à

Quant à moi, je considère Kafka comme un auteur pour enfants qui, s’il vivait aujourd’hui, ferait un carton avec un équivalent hard de « Harry Potter »

..mais il l’a fait mort c’est encore mieux..dailleurs regarde le dessin..il a des grandes oreilles pointues qui pointent dans les biftons

bouguereau dit: à

je vous le rappelle, sont unanimement considérées aujourd’hui comme les délires d’un dangereux foutraque

et ben moi jl’aime bien ce foutraque dangeureux..sur la fin il a du inventer des trucs pas popo pour que les filles se déshabillent..jallais dire que ça nous pend au nez..tfaçon plus c’est dégoutant plus les filles kiffent

ueda dit: à

Clopine et Jacques Barozzi, puisque vous semblez vous connaître, ne pourriez-vous réserver vos échanges privés à votre courrier électronique privé ?

Vous devez connaître vos adresses mail respectives, non ?

Ce serait gentil pour les autres.

bouguereau dit: à

une atmosphère de vents coulis, de forteresse inaccessible

singuemaringueune..ses femmes nues dans les caves..sa vie de job..bouteille d’eau minérale du docteur détouche 10€..c’est pas cher..

Jacques Barozzi dit: à

Chez de talentueux auteurs comme nous, ueda, le privé est de l’ordre du domaine public. Et c’est gratuit, non, non, ne nous dites pas merci ! Je vous ai adressé un message perso chez la grande Sophie…

bouguereau dit: à

obligé de faire l’intérim de jicé..c’est une tuerie d’être keupu..

chantal dit: à

Quand j’ai lu Sigmaringen de P.A j’ai pensé d’une certaine façon qu’il y avait un rapport avec le château et le village d’en bas, une sorte de réminiscence. Mais ce dont je me souviens c’était au début du livre quelque part une phrase : « on écrit beaucoup ici ». C’était très ironique et en même temps un point central. Ecriture administrative .. écriture non créative, restriction de l’imaginaire, contrainte .. Tout le contraire d’un falbalas.

Deneb dit: à

JC le Fourbe dit: 17 octobre 2014 à 11 h 47 min
la burne c’est toi dédé

Oui, JC, j’ai au moins une burne, inutile/inutiles, mais toi, tu sembles être un eunuque aigri.
Toi le super-macho, tu sembles avoir une aversion pour ce qui fait un homme, es-tu une sorte d’hermaphrodite sans bourses ?

bouguereau dit: à

bouteille d’eau minérale du docteur détouche 10€

du « bon » docteur détouche..ha c’est pas comme le sirop kafka..l’étiquette est verte façon réanimator

Jacques Barozzi dit: à

En revanche, ueda, vos continuelles minauderies avec dame Daaphnée, c’est pas publiable…

Les gaités de l'escadron dit: à

ueda dit: 17 octobre 2014 à 12 h 10 min
Ce serait gentil pour les autres.

Mais des autres ils s’en foutent totalement.
Les autres se sont des trolls.
La pureté de leurs émotions ne peut se comparer.
La vie des bisounours est si belle.

chantal dit: à

l’auteur dit adieu au lanquage, il erre dans les couloirs sans jamais rencontrer la compréhension, c’est l’inadapté total ..

je l’imagine bien bouillant de la cocotte dans son petit bureau au banque/assurance and co, et se soulageant le soir sur sa feuille remplie de noire ironie.

S'incarner pour exister dit: à

Les petits rabougris de la rdl passent leur temps de minables a usurper les pseudos de JC et D.
Ce besoin d’usurpation montre à quel point ils envient leurs modèles.

chantal dit: à

je ne connaissait pas merci pour le lien, c’est ultra rapide alors que dans le château çà tire en longueur de toutes les manières en tours et détours, mais l’ambiance je me cogne aux murs oui ..

ueda dit: à

ueda dit: 17 octobre 2014 à 12 h 10 min

C’est un faux.

Pas le temps depuis quelques jours et c’est dommage, le sujet vaut le coup.

chantal dit: à

le bougre voudrait un bisou sur ses oreilles pointues, qui se dévoue ? Il a la truffe toute mouillée.

passou ces éclaircissement sur zemmour en twit sont mieux étayées je vous en remercie.

widergänger dit: à

L’article de Gilles Heuré est très confus comme les autres articles mis en lien. Il ne réfute en aucun cas l’affirmation selon laquelle de nombreux Juifs français (je le répète: comme mon père et son oncle marié à une française) qui n’ont pas été déportés et qui n’ont bénéficié d’aucune aide. Mon père n’a pas eu de la chance, il a bénéficié d’une attitude des autorités qu’on ne veut pas éclairer parce que ça remet en cause toute la politique d’indemnisation des Accords frano-allemands signés en 1959 qui n’ont été qu’un paravent politique qui cache le fait que les Juifs, dans leur ensemble, n’ont pas été indemnisés par ces Accords d’indemnisation et que la réconciliation franao-allemande n’a été qu’une leurre ; elle s’est faite en réalité sur le dos des Juifs comme mon père qu’on a exclu de ces Accords scélérats. Personne ne veut parler de ça, parce que d’abord, la plupart des journalistes sont des ignares qui ne connaissent pas ces problèmes, et ensuite on n’a pas envie en France de remuer cette merde dans une Europe qui cherche toujours son chemin et a tant de mal à le trouver. Une fois encore, ce silence est celui de l’hypocrisie et du mépris des Juifs comme mon père qui ont bénéficié d’une certaine politique de l’Etat français à définir et victimes de l’après guerre qui les a méprisés en les excluant par la loi des procédures d’indemnisation, donc de reconnaissance de leur statut de victime du national-socialisme, ce qui a traumatisé mon père et moi par voie de conséquence. Mais tout le monde s’en fout ici et ailleurs. Et non seulement s’en fout, mais nous crache dessus ! Voilà ce qu’est la France ! Pays de merde !

ueda dit: à

widergänger dit: 17 octobre 2014 à 13 h 24 min
Et non seulement s’en fout, mais nous crache dessus ! Voilà ce qu’est la France ! Pays de merde !

Widergänger, votre narcissisme est souvent touchant, mais on ne peut pas dire qu’il sente la rose.

chantal dit: à

vous voulez dire w que les juifs français n’ont pas été pris en compte dans l’indemnisation des victimes de guerre ?

je crois avoir compris qu’on avait indemnisé des veuves de guerre, et trouvé des finances pour restaurer les bâtiments de culte détruits, mais je ne suis vraiment pas spécialiste.

il y a eu des confiscations et certains n’ont pas pu récupérer leur logement, suite à .. j’imagine que cela a dû être compliqué administrativement.

Mimi fait révisionnisme dit: à

widergänger dit: 17 octobre 2014 à 13 h 24 min
Pays de merde

Ici son digne représentant, pauvre petit laudateur du ridicule Zemmour, nous parle chaque jour.
Il est vrai qu’avec des affabulateurs de cet acabit ce n’est pas la merde que s’enfonce la France mais dans le mensonge et le révisionnisme.

Il est bien ce Gilles Heuré.
Et merde à Mimi puisqu’il adore ça.

keupu et quelques autres dit: à

au secours, bougue-rototo a perdu son bavoir… récompense assurée

mauvaise herbe dit: à

Club des snobs dit: 17 octobre 2014 à 11 h 27 min

Une snob de chiendent pseudo-chic sur ce blog, la Clopine!

bouguereau dit: à

Et non seulement s’en fout, mais nous crache dessus ! Voilà ce qu’est la France ! Pays de merde !

c’est comme hier avé aïchmane dracul..reufléchi en hic ête nounc avé moi..suppute..qui sérieusement a jamais cru a ces conneries de découverte historique (paxton mon cul aussi of course)e..alors..et si..si..seulement si hin dracul..le juif étranger pour zémour c’était l’arabe et que le juif français c’était l’italien polonais portugais..tu comprends mieux..
il faut tout miser sur la connerie des goyes dracul, ça rapporte

bouguereau dit: à

Ce besoin d’usurpation montre à quel point ils envient leurs modèles

sois pas si dur avec toi keupu

keupu et quelques autres dit: à

sauvés ! goering a retrouvé le bavoir de bougeuereau

Et inversement dit: à

bouguereau dit: 17 octobre 2014 à 13 h 59 min
sois pas si dur avec toi keupu

Artémise dit: à

Voilà ce qu’est la France ! Pays de merde ! (Widergänger)

L’ubuesque Widergänger ne sait pas son ortograf : c’est « pays de merdre » qu’il fallait écrire.

Joachin Du Balai dit: à

Le message de widergänger : 17 octobre 2014 à 13 h 24 min ressemble à un plagiat de bérénice. Il n’est décidément pas donné à tout le monde de faire des phrases longues qui demeurent compréhensibles.

keupu et quelques autres dit: à

Artémise, on est toujours la merdre de quelqu’un, demandez donc à bougue-rototo

hamlet dit: à

le kafkaland, les actes barbares dans le rer et Harry Potter ? ouai, comme analyse c’est intéressant.

faut dire que pour la première fis de son histoire l’occident se trouve dans une impasse.
Pour la première fois l’homo occidentalus est incapable d’imaginer son avenir.

un marasme et une paupérisation généralisés sans la plus idée de comment s’en sortir… notre époque est placée sous le signe du renoncement, de la résigniation et du baissage de bras.

pourtant le système semble parfaitement organisé, réglé comme une horloge suisse.
un peu comme l’organisation nazi ce système emploie un tas d’individus qui jouent le jeu du plus fort, même s’ils ne connaissent pas ce plus fort, ils obéissent à leur loi, ils appliquent les consignes, licencient, précarisent, spolient, humilient, terrorisent… pour comme par miracle créer un système où 1% des individus possèdent 99% des richesses, dans indifférence quasi générale.

les gens sont sidérés, pétrifiés, ils voient, ils écoutent les analyses des experts en tout genre mais ils restent sans voix, sans dent, pétrifié par le spectacle du monde.

Kafka pour les enfants, probablement, les pédopsychiatres disent découvrir des gamins de dix ans dirent vouloir se suicider, c’est une première, dix ans c’était autrefois l’âge du bonheur parfait.

Et dans ce mon monde stupide et effrayant on trouve même des spécialistes de Kafka, qui pondent des livres d’analyse sur son oeuvre, pendant que sous leurs yeux se rejoue la scène de la grande banalité du mal, cette prédisposition humaine au devenir nazi, comme ces crétins qui demandent au sujet d’Heidegger comment pouvait-on être nazi et philosophe ? alors que la question devrait être comment peut-on philosophe sans être nazi ? parce que la philosophie de Platon à Nietzsche n’est qu’un longue histoire nazie des idées.

la banalité du mal Monsieur Assouline, c’est pas la peine d’aller la chercher dans le rer, il suffit de sortir dans la rue et regarder le monde autour de vous, ou alors il faut changer de lunettes.

la littérature comme réconfort et consolation, d’accord, mais la littérature pour s’empêcher de voir la réalité du monde là je ne suis plus d’accord, ce n’est pas parce qu’on a le regard plongé dans les livres qu’on est forcément condamné à l’aveuglement et au crétinisme, il faut aussi le courage de prendre le temps de lever les yeux et regarder la belle organisation de ce monde.

Sergio dit: à

Artémise dit: 17 octobre 2014 à 14 h 12 min
ne sait pas son ortograf

Il a mal entendu dans ses oneilles !

Sergio dit: à

hamlet dit: 17 octobre 2014 à 14 h 22 min
cette prédisposition humaine au devenir nazi

Non mais le nazisme c’est comme le flic il est dans l’homme, pas à côté : faut harriver à se défliquer, quoi…

Paul Edel dit: à

Quand Hamlet quitte les remparts d’Elseneur et retombe sur la France d’aujourd’hui ca devient intéressant.

Mme Michu dit: à

C’est trop cher les google glasses hein ?

Mme Michu dit: à

faut harriver à se défliquer, quoi…

Ah ouais mais halors la poudre tout le monde l’a inventée, comme l’eau chaude !

Deneb dit: à

S’incarner pour exister dit: 17 octobre 2014 à 12 h 43 min
Les petits rabougris de la rdl passent leur temps de minables a usurper les pseudos de JC et D.
Ce besoin d’usurpation montre à quel point ils envient leurs modèles.

Pas vraiment, pensez vous que quand Charly Chaplin parodiait Hitler, il enviait le modèle ?
Non jCouille, personne ne vous envie, personne n’envie D.bile.
L’envie ne peut se porter sur D’JC

Quant au verbe usurper, vos pseudos multiples ne sont pas déposés ©
Vous pourriez vous faire greffer de vrais couilles, tout est possible…

Sergio dit: à

keupu et quelques autres dit: 17 octobre 2014 à 13 h 46 min
son bavoir

Le mieux c’est les gueuloirs… C’est en pierre, ça utilise aucune électricité cela s’en rit, ça traverse les saecula saeculorum the fingers in the nose…

Deneb dit: à

D’JC, quand vous usurpez le pseudo d’Ueda, qu’est-ce qui vous motive ?
Vous faire passer pour Ueda ?

Michel Odiard dit: à

TKT a la forme, on dirait du TKT

Michel Odiard dit: à

à Sergio : tagada tsoin tsoin

Sergio dit: à

Mme Michu dit: 17 octobre 2014 à 14 h 53 min
faut harriver à se défliquer, quoi…
la poudre tout le monde l’a inventée

Si c’est vraiment les Chinois, il l’ont pas mise dans des canons, c’est des gars sympa !

Sergio dit: à

Michel Odiard dit: 17 octobre 2014 à 15 h 00 min
tsoin tsoin

Dans un amphithéâtre !

L'helvète n'ose plus avancer à visage découvert dit: à

Deneb dit: 17 octobre 2014 à 14 h 55 min

Salut à l’athlète de Vaud, premier usurpateur patenté de ce blog.

La Reine des chats dit: à

Kafka, fête de l’esprit, aventure personnelle, intime, représentées par sa lecture, au-delà de tous les aspects anecdotiques, bien que réels – dysmorphophobie, et j’en passe – de sa biographie.
Jacques, pour vos amis végétaliens de ce soir, ni œufs ni lait ni produit animal d’aucune sorte, si les conseils, peut-être avisés mais un peu prosaïques, sans doute?, de Bouguereau 9h57 ce matin n’emportent pas entièrement votre adhésion, en plat principal, après l’entrée que vous a proposée Clopine, quelques potimarrons bio, rôtis à cœur, au four, vous ne les pelez surtout pas, enlevez les pépins en ouvrant la courge au milieu, mixez tels quels avec un pot de crème d’amande en guise de beurre, et – raffinement suprême, s’il s’agit d’hôtes que vous souhaitez honorer – ajoutez à la préparation un peu de truffe noire râpée. À défaut, une huile parfumée à…, susceptible de faire illusion (mais objectivement moins bon).
Ce côté « marmiton » de la RdL, pas fait pour me déplaire : des recettes de cuisine ponctuant l’excellent billet de PA! On se croirait en plein « Vie, mode d’emploi ».

TKT dit: à

D’JC, quand vous usurpez le pseudo d’Ueda, qu’est-ce qui vous motive ?

Et vous, TKT, qu’est-ce qui vous motive ?

chantal dit: à

A propos de Charly Chaplin, on raconte que facétieusement il s’était présenté à un concours de sosies .. de Charly Chaplin .. et .. s’est vu classé 3 ème ..

L'helvète n'ose plus avancer à visage découvert dit: à

Deneb dit: 17 octobre 2014 à 14 h 58 min
D’JC, quand vous usurpez le pseudo d’Ueda, qu’est-ce qui vous motive ?
Vous faire passer pour Ueda ?

Ce crétin de TKT espère par ses petites manoeuvres de sous-cérébré créer des conflits au sein de la rdl.
Incapable de combattre ses démons, il tente de les refiler à ses supposés trolls.
Peine perdue TKT, vous êtes trop stupide et cela se voit.

L'helvète n'ose plus avancer à visage découvert dit: à

L’helvète n’ose plus avancer à visage découvert

Ce post, est un faux.

La Reine des chats dit: à

Et surtout, Jacques, n’oubliez pas que l’essentiel, c’est le vin.

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…@,…hamlet à 14 h 22 mn,!…


…c’est la réalité du silence tacite des  » employés  » des organisations de la protections des travailleurs et des gens,!…

…en plus que sur le salarié mis en handicapé par le système social de protection, doit lui encore payer 10 %,…sur son salaire réduit à subsister à 60 %,!…

…la comptabilité sociale,!…du vol sur les patrons, les ouvriers,!…très bien  » masqués  » en protection,…

…les escrocs,!…même pas à respecter la vie décente de leurs protégés à magouillés en textes de lois abusifs,!…

…les lois pour psychiatres-connivences-collabo’s à fabriqués des soumis,!…
…pour profiteurs au delà des bornes innimaginables encore aujourd’hui,!…
…quelle démocratie,!…
…ou est la droite nouvelle,!…lèche-culs encore mieux que la gauche,!…

…l’Europe au devenir lèche-cul’s futur  » arabes « ,…
…un peu l’avenir,!…un dessin,!…gratuit,!…
…etc,!envoyez,!…qui veut des l’escrocs d’états ,!…

La Reine des chats dit: à

15h25 : espiègle! Je ne suis pas l’auteur du com de cette heure-ci, mais j’ai dû le penser si fort que,,, en tout cas,bien vu.
Avant de partir ( de sorte que tout ce qui suivra ne pourra être qu’usurpation), Jacques, vu le prix de la truffe, vous pouvez faire la même, en bcp moins coûteux et excellent qd même, en concassant une grosse poignée d’excellentes olives noires, Nyons ou autre.

Joachin Du Balai dit: à

« ce n’est pas parce qu’on a le regard plongé dans les livres qu’on est forcément condamné à l’aveuglement et au crétinisme, il faut aussi le courage de prendre le temps de lever les yeux et regarder la belle organisation de ce monde. »
Faux, Monsieur Hamlet. Il est au moins un exemple ici, parmi les commentateurs, d’une personne qui passe des heures le nez dans les livres et n’en demeure pas moins d’une effrayante lucidité sur l’état de notre monde. Mais il est vrai qu’il s’agit d’un être exceptionnel, près d’atteindre au génie. Est-il besoin de le nommer ? Ah, il le faut bien afin d’éviter toute confusion, d’autant que certains sont légèrement bas de plafond. Je fais naturellement allusion à Michel A. que d’incessantes recherches studieuses n’ont pas le moins du monde brouillé la cervelle ni l’entendement.

Mme Michu dit: à

Vivre et laisser pourrir, remake de la bande à jamais.

Dest dit: à

Joachin Du Balai dit: 17 octobre 2014 à 15 h 40 min

Vous êtes cruel !

Joachin Du Balai dit: à

On l’aura compris, j’ai pour Michel A. une vénération particulière au point qu’il me paraît pertinent de créer une sorte d’amicale – dans l’esprit d’un fan club même si le mot est trivial – afin de clouer le bec à ses nombreux détracteurs mais surtout valoriser, vulgariser ses analyses, sa pensée. Ceux qui souhaitent me rejoindre peuvent m’écrire 2, rue Brisemiche P 75004.

Mme Michu dit: à

Et passez la vôtre à pomper le « respect » comme de bien entendu dans la famille du Con, culater

Michel Odiard dit: à

Joachim Du Balai : du balai avec bougue-rototo épicépatroto !

Sergio dit: à

Les écolo-nazis ça c’est embêtant faudrait leur filer une clope et puis un bol de vin…

bouguereau dit: à

Et surtout, Jacques, n’oubliez pas que l’essentiel, c’est le vin.

sans fromage ça marche que sur une jambe

bouguereau dit: à

Les écolo-nazis

un gros porno zoo, un pack de kro et un paquet de chips à l’huile de palme..on peut faire une lettre à l’officier pour foutre en l’air le blog a passou pour mettre l’ambiance..eux au moins c’est pas des chiants

évidence dit: à

Ta mère de substitution en objet transitionnel dedans le prisunic !

Michel Odiard dit: à

l’essentiel c’est le vin… surtout pour en mettre tout plein sur son bavoir, hein ?, bougue-rototo

Alhâm, gendre de Mansûr dit: à

D’où vous vient cette obsession du bavoir, Michel Odiard ? Des problèmes salivaires ? Un traumatisme de l’enfance ?

odradek (just passing through your meadows) dit: à

Qu’il me soit permis de répondre avec un peu de retard : non, je n’ai jamais été la Reine des chats.

kicking dit: à

préméditer, c’est ça qu’il faudrait..

kicking dit: à

je vous ennuie avec mes petites phrases ? normal, c’est fait pour, j’essaie de saboter le blog..

Michel Odiard dit: à

Alhâm, gendre de Mansûr dit: 17 octobre 2014 à 17 h 10 min

ta gueule, va cuver, gros lard.

Joachin Du Balai dit: à

Odiard, le d final est superfétatoire : il affecte de franciser un verbe castillan qui, lui, ne dissimule pas son potentiel de haine.

bérénice dit: à

« Vie, mode d’emploi ». Reine des chats.

Reine des chats, peut-on vous demander si vos chats sont entiers ou s’ils n’ont plus de chat que le nom, le pelage la queue et les moustaches? Un peu comme la richesse du milliardaire résumée en ce but un peu ridicule – fournir des aquarelles de tous les points de rivage accostés dans une vie qui du coup parait bien pauvre et dérisoire.

de sorte que tout ce qui suivra ne pourra être qu’usurpation, excusez mon insistance, ma démarche ne s’inscrit aucunement dans un réglement quelconque cependant au point où nous en sommes, ne serait-il pas plus adapté, plus juste, plus humble d’utiliser un « faux et usage de faux » et en obtenir un dédomagement symbolique tant l’affaire serait grave et crime de lèse majesté?

Vidame de Monrobert dit: à

Bérénice, voulez-vous m’épouser ?

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