Faudra-t-il protéger Kafka des kafkaïens ?
Après tout, qui sait si la perspective de l’imaginer un jour ensevelie sous une montagne de commentaires et d’analyses n’a pas fait renoncer Franz Kafka à publier son œuvre… Son ami Max Brod, à qui l’on doit de la connaître, ne l’a pas vraiment formulé ainsi, et même pas du tout ; mais au vu des rayonnages de bibliothèques consacrés dans de nombreuses langues à la dissection de ses écrits, rien n’interdit de le penser. Ces temps-ci encore, la kafkalogie déborde en librairie.
S’il est un champ bien labouré, c’est celui-ci ; aussi se permet-on d’être exigeant avec les nouveautés. Non que l’on attende quoi que ce soit d’inédit sur sa vie qui remette en question notre intelligence de l’homme. On retrouvera certainement encore des lettres, des photos, des documents mais l’essentiel est là, le décor est planté. Tout se passe au niveau des interprétations. Elles sont ad libitum, d’autant plus que la notion même de contre-sens n’a aucun sens. Tout est permis, et s’il y a bien une doxa, il n’y a pas de vérité supérieure car la doxa est fluctuante. Au-delà du cercle des experts internationaux encartés, chaque lecteur a sa lecture, et beaucoup tiennent à ce que cela se sache. Passons sur le moins intéressant : le Kafka (traduit de l’anglais par Nicolas Weill, 240 pages, 19,50 euros, Seuil) de Saul Friedländer. L’historien israélien, connu pour ses travaux sur le nazisme et la solution finale, a mis à profit sa parfaite connaissance de l’allemand et ses origines pragoises (1932) pour relire l’œuvre de Kafka à la lumière d’un prisme exclusif ; celui-ci est exposé dans le sous-titre figurant sur la couverture : « Poète de la honte », formule enflée, lapidaire, insatisfaisante et d’ailleurs incomplète, le sous-titre de l’édition originale précisant « The Poet of Shame and Guilt ».
Il le ramène en permanence à sa haine du corps, sa honte sexuelle, ses pulsions homosexuelles, ses fantasmes sado-masochistes, son goût pour un pouvoir fort à travers son culte pour Napoléon…. On le lit, on s’accroche et on se lasse de cette réduction d’une des œuvres les plus universelles qui soient, l’une des rares qui dominent le XXème siècle littéraire ; on se demande pourquoi il s’est embarqué dans cette galère dont il n’arrive pas à sortir, fût-ce « un petit essai biographique ». Si telle était l’ambition avouée, il valait mieux renoncer. Tout cela parce que le père de Saul Friedländer a lui aussi étudié le droit à l’université Saint-Charles avant, lui aussi, d’être conseiller juridique dans une compagnie d’assurances ; parce que sa mère s’appelait Elli comme la sœur aînée de Kafka ; et que les trois sœurs de l’écrivain ont péri dans un camp comme les parents de Friedländer. Au fond, ce livre nous en apprend davantage sur lui que sur Kafka.
Autre déception, mais d’un autre niveau : le chapitre « La mystérieuse contrée », consacré à la structure du Château, dans La Description du malheur (Die Beschreibung des Unglücks, traduit de l’allemand par Patrick Charbonneau, Actes sud), recueil d’essais critiques de W.G. Sebald. On s’étonne déjà de trouver ses vues sur Kafka dans ses réflexions sur la littérature autrichienne telle qu’elle s’est incarnée à travers les œuvres de Stifter, Schnitzler, Canetti, Bernhard, Handke… Sebald les réunit sous la bannière de la transgression des limites, ce qui prend tout son sens dans une société dont la culture renferme un malaise qui lui est propre : elle fait de la critique d’elle-même son propre principe. Mais qu’il s’agisse de l’impression que Kafka s’est ingénié à éliminer les indices trop évidents susceptibles de mener au sens de ce qu’il avait écrit, ou du château de Nosferatu survolé par des corneilles dans le film de Murnau comme dans le Château, on ne lit rien de neuf sous le regard pourtant admiré de W.G. Sebald (le recueil date de 1985), on repart vraiment déçu surtout si c’est pour aboutir à un lieu commun : la mystérieuse contrée où K. est conduit et d’où nul voyageur ne revient… C’est peu dire que tout cela manque d’humour, de cet humour qui devrait être le sens premier de « kafkaïen » et qui ne l’est pas comme chacun sait. L’adjectif, victime de son succès, est si galvaudé qu’il ne désigne même pas une forme ou une sensibilité, mais un aspect complexe de la réalité marqué par l’absurde, l’inquiétude sinon l’angoisse. (voir ici les aventures de l’adjectif en anglais, « kafkaesque », et ce n’est pas triste non plus).
Alors passons aussi. On en apprend davantage dans un petit livre qui ne se pousse pas du col : Sept méditations sur Kafka (Kafka y el Holocausto, traduit de l’espagnol par Gersende Camenen, 224 pages, 21 euros, Arcades/ Gallimard). Alvaro de la Rica nous invite à déchiffrer cette œuvre à partir des cercles concentriques qui la configurent : le mariage, la Loi, la victime, le pouvoir, la métamorphose, la révélation. Entré dans cette spirale de sens dans ce qu’elle peut avoir de plus sinistre, le lecteur n’en est pas moins aspiré par le haut dans un abîme ascendant. Nul n’est assuré in fine pu décrypter les lois de cette dynamique circulaire mais qu’importe. Au vertige de la lecture du texte de Kafka se superpose celui de son interprétation, et il devient difficile de les séparer dans notre souvenir. C’est dire si les intuitions de cet essayiste espagnol sont fécondes, contrairement à celles de Friedländer qui nous laissent sur le quai.
J’avais gardé le meilleur pour la fin : Kafka (378 pages, 39 euros) des Cahiers de l’Herne, publié dans la forme et l’esprit de la célèbre collection créée par Dominique de Roux, sous la direction de Jean-Pierre Morel et Wolfgang Asholt. Ces deux spécialistes avaient codirigé, avec Georges-Arthur Goldschmidt, le colloque international de Cerisy « Kafka après « son » siècle » en août 2010 ; nombre de textes sont dérivés des interventions à ce type de rassemblement de semblables qui ne s’adressent qu’à eux-mêmes dans un langage, avec des références et sur un ton, qui ne donnent pas toujours envie de forcer la porte. A quoi ce gros ouvrage apporte le plus brillant des démentis car sa lecture en est vraiment passionnante quoi que l’on sache de cette œuvre ou que l’on ignore de cet homme. On pourrait le diviser en deux au-delà des nuances de l’imposant sommaire : ce qui est acquis et ce qui est encore en discussion.
Kafka s’y trouve bien « dans son jus », ses textes, avec notamment des extraits de sa correspondance et de son Journal, que les maîtres d’œuvre ont eu la bonne idée de confier à Olivier Mannoni afin qu’il en propose une nouvelle traduction, susceptible d’engager une nouvelle lecture, tant elle met en lumière la vigueur de la langue, l’audace des images et les constructions souvent surprenantes de l’écrivain. De quoi donner, tant de l’homme privé que de l’écrivain, « une image plus discrète et plus policée » selon Jean-Pierre Morel. Une autre originalité a été de convoquer des kafkaïens que l’on entend rarement, à savoir des metteurs en scène de théâtre ou de cinéma qui ont à se colleter à leur façon avec ses mots et ses situations ; car on apprend toujours à l’écoute des créateurs qui se sont mis dans son sillage tant son génie irradie.
La richesse et la densité de l’ensemble sont telles qu’elles sont irréductibles à un simple compte-rendu. Il faut y aller voir, s’y perdre par sauts et gambades, car il n’est pas d’interprétation qui dans ses pages n’ouvre d’autres portes à partir d’un autre point de vue, même si certaines analyses ployant sous les références sont particulièrement absconces. On aimerait suggérer à leurs auteurs d’inscrire au-dessus de leur table de travail en lettres de néon la boutade de Freud : «Parfois un cigare est juste un cigare ». On aimerait tant protéger Kafka contre l’emprise délirante de certains kafkaïens ; mais, en l’absence de moyens coercitifs efficaces, on s’en remet à la puissance et à l’énergie de cette œuvre qui a montré qu’elle était capable depuis près d’un siècle de résister aux pires assauts.
Mais il n’y en a pas que pour les universitaires puisque parmi les grands anciens, on retrouve Brecht, Benjamin, Döblin, Schulz, Borges, ainsi que plus récemment Starobinski, Handke, autant de contributions auprès desquelles celles de Gide, Breton, Camus, Genet, Barthes font pâle figure. Vertu de l’interprétation dès lors qu’elle donne envie de retourner à la source. C’est le cas dès la première partie, qu’on ne lâche que pour (re)lire La Colonie pénitentiaire, parabole universelle et allégorie à grande échelle, en ayant cette fois à l’esprit les analogies de la situation (le bagne, l’île de la relégation etc) avec celle de l’ex-capitaine Dreyfus. De quoi s’agit-il au fond dans cette longue nouvelle écrite en 1914 ? De la capacité de l’homme à rester à sa place. De sa peur de ne pas être en règle. Frédérique Leichter-Flack la résume ainsi :
« Jusqu’où peut-on laisser torturer, et même impassiblement regarder torturer, quand on n’a rien d’un bourreau et tout d’un citoyen respectable et éduqué ? Plus de quarante ans avant le premier protocole de Milgram, Kafka répond sans hésiter : on peut rester et regarder jusqu’au bout. Et surtout, il nous montrer comment et pourquoi c’est possible, en nous installant au plus près de cette zone grise, aux frontières de la psychologie et de la morale, où se décide le choix de ne pas intervenir »
Inutile d’aller très loin pour y être confronté : tout lecteur peut être plongé demain dans ces affres en prenant le métro, le Rer ou le train et en étant le témoin d’un acte barbare, paralysé par son impuissance, pressé de s’interroger sur les effets qu’il aurait à subir de son intervention avant même de s’indigner de la situation. Le kafkaland est un no man’s land. L’ennemi y est sans nom, la menace d’autant plus pesante qu’elle est invisible et indéterminée. Le mot « juif » est pratiquement absent de cette fiction traversée de part en part par ce que l’intranquillité de l’Europe centrale pouvait alors avoir de profondément juif. Dans un texte inédit en français datant des années 80, Stéphane Mosès propose une exploration lumineuse de la relation entre Gershom Sholem et Franz Kafka, ce même Scholem qui avait coutume de dire à ses étudiants dans les années 30 que pour espérer comprendre la Kabbale, ils devaient commencer par lire Kafka, notamment Le Procès (à écouter ici en feuilleton mis en ondes sur France-Culture)… Il est vrai qu’à ses yeux, cette œuvre, relue à la lumière du Livre de Job entre autres, était dans son ensemble marquée par la possibilité du Jugement divin, et que c’était même là son unique sujet ! Thomas Pavel précise : « la Providence et l’autorité morale individuelle ». A ce propos, Stéphane Mosès met en lumière un paradoxe intéressant :
« L’œuvre de Kafka reproduit sous une forme sécularisée, c’est à dire sur le mode de l’absence et de la négativité, les grands thèmes de la vision du monde kabbaliste ; on comprendra alors comment la référence aux formes de l’univers kafkaïen peut, à son tour, mettre en évidence le rôle de la négativité dans la tradition mystique du judaïsme ».
Au passage, on compatit avec tous les traducteurs, depuis Alexandre Vialatte, qui ont eu à affronter les pages de Kafka et à se creuser les méninges pour rendre en français des idées si marquées par l’humus mitteleuropéen, notamment l’Unheimlichkeit, dérivé de l’Unheimlich freudien : « inquiétance » plutôt qu’« insolite », certes, mais le néologisme écorche encore les oreilles… On s’en doute, l’allemand de Kafka est une question essentielle, la langue ayant été défigurée par le lexique nazi (voir le magistral LTI de Viktor Klemperer). Elle l’a été par la suite mais pour certains, ce jargon l’habitait déjà de longue date, comme s’il lui était consubstantiel. Commentant ses métamorphoses dans un entretien (mai 2014) bien dans sa manière, Georges-Arthur Goldschmidt, qui a notamment traduit Le Procès et le Château au début des années 80, y revient en prolongeant le débat :
« Hölderlin, je m’en étais exalté et j’avais fait mes odes comme tout le monde (l’une a même été publiée en allemand dans une revue française), j’ai assez bien connu Pierre Bertaux et ses beaux travaux sur lui, mais désormais l’écoeurement me saisit à la pensée que la philosophaille parisienne pétainiste et heideggerolâtre s’en est emparée. Devenu préfasciste entre les mains de cette clique philosopharde qui ne sait pas une syllabe d’allemand, il ne sert plus que comme objet de prédication aux écolo-nazis franchouillards du boulevard Saint-Germain et je ne puis plus l’aborder qu’avec une certaine défiance »
Faudra-t-il un jour protéger Kafka des kafkaïens ? On n’en est pas là. Maurice Blanchot prévenait dès 1945 que la vraie lecture de Kafka restait impossible car, selon que l’on s’en tenait à l’histoire racontée ou que l’on s’en tenait à sa signification, on était dans l’opacité ou dans l’obscurité, mais jamais les deux à la fois car ces deux types de lectures ne se rejoignaient jamais. Pas très encourageante. Dans La Tradition cachée (1944), Hannah Arendt assurait quant à elle que Kafka exigeait tellement de son lecteur, il lui demandait de déployer une telle activité dans l’ordre de l’imagination, il attendait tellement de lui qu’il soit le co-créateur du livre, qu’il éliminait ainsi les trois-quarts du public, notamment ceux qui avaient l’habitude de s’identifier au héros, de lire pour se dépayser, d’entrer dans la fiction par curiosité pour d’autres mondes.
A quoi un George Steiner s’oppose en voyant dans les inventions de Kafka pour le Proçès « un tour de force irrésistible en matière d’imagination et de quête métaphysique et religieuse » ; il va jusqu’à considérer son entreprise de fiction comme le blasphème réussi de la Torah qui l’a tant nourri. Aux yeux de la philosophe, seuls les lecteurs se trouvant dans un état particulier dû à leur condition ou aux circonstances, à la recherche d’une vérité sinon d’un absolu, avaient une chance d’accéder au sens profond du roman de Kafka. Mais n’est-ce pas le cas à chaque fois que l’on se trouve face à un chef d’œuvre artistique et qu’il nous explique ce qui nous arrive mieux que nous ne saurions le faire ? Que tous se rassurent : ce franzissime Cahier de l’Herne s’adresse à tous., mais il est vrai qu’il se mérite.
(Photos National Library of Isarel et Sagi Bornstein ; dessin de Michel Kichka)
1 616 Réponses pour Faudra-t-il protéger Kafka des kafkaïens ?
il nous semble bien que Michel Odiard n’a pas d’obsession pour le bavoir, il a juste remarqué, pensons-nous, que le sieur bouguereau dit bougue-rototo bavait vraiment beaucoup trop pour son âge, c’est l’évidence même; parlez-en à JC
« Vouloir éclairer un texte de Kaka, c’est à peu près comme tenter d’éclairer le cul d’un nègre à l’aide d’une chandelle de deux sous. »
Éclerer, éclerer ! et puis quoi encore ? une chaise c’est une chaise et un verre c’est un verre – de lait, d’eau, de vin.
Si on dit du silence de quelqu’un « qui ne dit mot consent », on se trompe lourdement car, plus banalement, « qui ne dit mot se tait »… bon, cela ne vaut pas pour le silence de l’administration publique, et là on est en droit de se poser des questions…
« Éclerer, éclerer ! » > Éclairer, éclairer…
votre narcissisme est souvent touchant, mais on ne peut pas dire qu’il sente la rose.
Comme Cropine qui sent la niche.
Clopine et Jacques Barozzi, puisque vous semblez vous connaître
Aussi bête l’un que l’autre
http://www.philomag.com/blogs/le-magezine/le-perroquet-damazonie
@ Alouette Pic, les vases communicants, keupu et quelques autres :
Pourquoi tant de bassesse et d’aigreur dans vos remarques ?
Et voilà où cela mène : renato policé
Juste un petit copié-collé en passant.
La vérité sur Sancho Pança de Kafka traduit par Vialatte :
«Sancho Pança, qui ne s’en est d’ailleurs jamais vanté, réussit au cours des années, en dévorant des histoires de brigands et des romans de chevalerie pendant les nuits et les veillées, à détourner entièrement de soi son démon. Il fit si bien que celui-ci—qu’il appela plus tard Don Quichotte—se jeta désormais sans frein dans les plus folles aventures : elles ne nuisaient à personne faute d’un objet prédestiné qui aurait dû être précisément Sancho Pança.
Sancho Pança, peut-être mu par certain sentiment de responsabilité, Sancho Pança, qui était un homme indépendant, suivit calmement Don Quichotte dans ses équipées et en tira jusqu’à son dernier jour une grande et utile distraction. »
Elle va me prendre un peu de temps cette lecture de » Die Sängerin oder Das Volk der Maüse », déjà je vais pas la faire en batave d’Otokar, car cela me demanderait vraiment trop de temps, alors je vais la survoler en anglais cette histoire de songstress, tout à l’heure, après dîner en ville, merci Fons.
Je ne sais qui inspiré a recours à l’art d’avoir raison, je viens de relire un stratagème d’ Aristote, dans un philomag: « la nature ne fait rien en vain ».
La Reine, quelle a ete votre lecture de Kafka la plus riche, instructive et poignante? Odradek? Je vous imagine immanquablement sans moustache, insaisissable, a peine quelques traces de pattes dans la neige, mais rien ne les efface, elles restent longtemps.
« So many people talk about ‘fiction’ or ‘the writer’ as though you could generalize about them.” Aldous Huxley
Par contre, qui est cet(te) Odradek? Repondez pour le livre de Kafka. Ne me forcez pas a acheter un potiron pour percer l enigme que je sens en vous, je suis nul en cuisine.
Un petit tour dans la république des vieillards séniles.
Un grand coup de jeune!
Merci!
Bonjour Lucien Bergeret, souvenez-vous de moi ?
Quand vous rencontrerez JC, n’oubliez pas de le saluer de ma part.
Vos obligés,
Fourier, Dominique
Je me permets de signaler un bon papier publié sur une république voisine : http://larepubliquedulivrenumerique.com/duchamp/
Et on peut consommer tout de suite ce dont on cause
« Et on peut consommer tout de suite ce dont on cause »
Un question… ils datent de quand les « débuts des années 1970 » ?
…
…vous jouez aux boules,!…à deux doigt du cochon net,…vous marquer des points,! …d’une sortie à l’autre,!…le théâtre invisible,!…les paravents en têtes,!…
…la langue de bois,!…Ah,!Ah,!,…etc,!…
…
A priori de Bismarck ; mais vous chipotez
Je sais pas faire les joints avec les bouts pointus.
« Il » chipote effectivement dans le voisinage de l’Urinoir…
« mais vous chipotez »
Evidemment !
L’interview fut publié vers la fin de 1973 in « Art in America », puis in « difference/indifference » dans les années 90… enfin, après 95.
Non finalement je renonce.
Comment une grosse vache ne peut aimer le lait ? C’est singulier, comme disait Camille de Fleurville.
Merci infiniment tom dooley pour votre précieux tuyau, nous pourrions prier de concert devant le Saint Urinoir.
(en version alourdie ; mais on sent que des ‘créatifs’ s’en sont donnés à coeur joie : http://www.youtube.com/watch?v=NqSTdA8xgJU )
« on sent que des ‘créatifs’ s’en sont donnés à coeur joie »
Je vous laisse évaluer les quantités (or, diamants, etc.)… Bon… moi… je les ai oubliés…
…
…pour vous être généreux,!…une idée pour relancer les bourses,!…pour contrarier Jim Rogers,qui nous prédit une violente correction des cours des Bourses,!…
…vivre dans des bulles transparentes en plastique dur inflammable,…et sur mer, & à la côte,!…des appartements fabriquer sur place,!…
…à l’abris de tout,…etc,!…
…en plus des U.L.M.,…l’avenir aux plastiques renouvelables- reconversions please,!…
…
(« mais » n’avait pas sa place, en effet, ça coule de source : http://www.youtube.com/watch?v=0XRL6S7qrx8 )
…
…ce qui me semble excellent,!…avec les pierres précieuses,!…& avec le détecteur de diamants,…
…
…c’est l’artiste,…qui utilise les pierres-brutes au naturel,!…pour les voir sertis et enrobées dans des créations » réfléchies « ,!…
…
…ce que j’ai acquis récemment un bracelet de grosses » pierre de lune irisées « ,…alignées,!…
…quel horreur de disposition, pour des pierres de lune,!…ou chacune bien réfléchie et soignée de subtilités, reste une source d’inspiration,!…
…
…enfin,!…en réalité, quel travail & budget, pour en accomplir,!…pour des goûts de nouveaux-riches,!…
…autant se les tourner,!…sur le clavier,!…
…Ah,!Ah,!,…etc,!…
la vie dans les bois dit: 17 octobre 2014 à 19 h 56 min
Bonsoir vie,
Non, je ne crois pas que c’est une bonne idée de lire Josefine ce soir, surtout après une sortie en ville. Histoire trop longue, trop lourde à digérer. Aristote vous dites. Là ma tête de petit lecteur ne sait pas suivre et je dois laisser vous avancer tout seul dans les bois.
Donc peut être à une autre occasion plus légère.
[ce n’est pas la pochette d’origine, mais qu’importe … http://www.youtube.com/watch?v=9NJgAcJPnZk °
In this world and one more, j’apprendrai à fermer une parenthèse entre crochets
« la nature ne fait rien en vain ».
Effectivement, elle n’écrit pas.
Comme par hasard, sur la BBC ce soir, un truc sur un opéra par Philip Glass, basé sur le Procès de K…perso, Glass n’est pas trop ma tasse de the…me fait penser au réveille-matin sur mon téléphone quand il est hors de portée et que je ne peux l’éteindre…par contre, Mr. Robert Plant est ma tasse de Earl Grey…on voit ici que son odyssée musicale le mène de l’Atlas, plein sud vers le delta du Niger, jusqu’a la Gambie…la source du Blues…enfin, j’dis ca…
http://www.youtube.com/watch?v=K9UDqhMBGJ4
Mon bon prince, il n’y a , en France, de la place que pour un seul philosophe officiel a la fois, et c’est BHL qui a pris la place…et l’autre immigrant Zemmour attend son tour derrière lui, sinon, pour des crises existentialistes comme la votre, soit on rejoint la Légion Etrange, soit on va voir son physio…le mien a une bidule qui vous envoie un courant dans les vertèbres…du coup, on se sent vachement léger et on oublie toute cette morosité qui vous ronge l’âme…vous approchez la soixantaine et vous vous rendez compte soudain que vous ne serez jamais héros ni prince philosophe… et vous avez trop de brioche et pas assez de cheveux pour le look BHL…mais ce n’est pas la peine de tirer sur la foule autour de vous, pour autant…
…
…mais, enfin abdelkader ou BHL & Zemmour,!…
…ou autres philosophes & prophètes,!…pour quelles utilités,!…
…
…vous êtes tomber du lit,…voyer mon 15 h 36 mn,…du 17 octobre,!…çà va vous la ramener votre santé,!…
…il n’y a, presque pas mieux,!…avec le conservatisme de » vivre et laisser mourir « ,…au dessus des lois et démocraties,…employer et usuriers par l’état,!…
…
…la population aux syndromes de Stockholm,!…& gestions d’état au principe de l’Optimum à Pareto,!…
…
…les philosophes,!…des dessins en rébus,!…
…
…quand tombe les masques,!…jamais,!…Ah,!Ah,!…conciliateur,!…Oui,!…quel échec & mat, général sur la pseudo-démocratie,!…entre blancs,!…imagine les farces interraciales,!…des Pampers-Mondial,!…aux K.K.K.,!…
…Ah,!Ah,!…de la merde hautière,!…à baise-mains,!…et la 6° république sur quel système de sécurité – humaniste à princes de mauvais-sang,!…
…
…Ah,!Ah,!,…suivre quelle éducation à se rectifier soi-même in finè,!…que diable,!…
…
…l’art des portes sur les champs de pétrin, Oh,!…la buse,!…
…etc,!…
Hello Abdel,
la dernière fois que j’ai lu le nom de Philip Glass c’était dans un générique, ce lui du film magistral: » Leviathan » et l’ai écouté dans une scène finale assourdissante et gigantesque.
http://www.youtube.com/watch?v=2oo7H25kirk
Ceci, qui peut ressembler à un message personnel, ce dont je vous prie de m’excuser, est une réponse à Fourier qui disait le 17 octobre 2014 à 21 h 05 min
« Bonjour Lucien Bergeret, souvenez-vous de moi ?
Quand vous rencontrerez JC, n’oubliez pas de le saluer de ma part.
Vos obligés,
Fourier, Dominique »
Je crains, mon cher Fourier, de ne pas me souvenir de vous; seriez-vous le père des célèbres séries, ou celui des phalanstères? Je ne crois pas vous avoir personnellement connu. Navré.
Je ne saurais saluer JC que je ne connais pas non plus personnellement.
Bien à vous.
Lucien
Fons, bonjour, si vous dites que ça vaut le coup, je vais imprimer cette nouvelle de Kafka, » Josephine the songstress » et puis je vais aller marcher aussi, pour la lire dans le silence,
je n’ai jamais vu encore ce mois-ci un matin d’automne, un automne où il fait beau, aux couleurs d’été indien, il faudrait que toute la vie reste pareille à ce matin,
bleu.
j’ai enregistré le lien sur le journal du CNRS et les génies, donné en tweet vitesse il y a peu, et balayé par les nouvelles de la gazette littéraire journal.
https://lejournal.cnrs.fr/audios/villani-avila-la-rencontre-au-sommet
Bon week-end.
Chaloux dit :
« Un petit tour dans la république des vieillards séniles. »
Kafka écrit :
« La plupart des vielles gens ont quelque chose de trompeur, de menteur dans leur façon d’être avec les gens plus jeunes qu’eux » ( in
« La taupe géante ».
hé ben mon colon.. ça rats patrie..
oups, j’ai oublié pour cette citation d’Aristote et son traité de l’âme
Chapitre 12: Rôle sens dans la survie.
Ainsi, en ce qui concerne l’âme nutritive tout être vivant, quel qu’il soit, doit la posséder nécessairement, et, en fait, il a une âme depuis sa formation jusqu’à sa destruction. Il est, en effet, nécessaire, que l’engendré ait une croissance, une maturité et un dépérissement, tous processus impossibles sans la nutrition. Il faut donc nécessairement que la faculté nutritive existe dans tous les êtres qui croissent et dépérissent. Par contre, la sensation n’est pas nécessairement présente en tous les êtres vivants, car ceux dont le corps est simple ne peuvent posséder le toucher [et pourtant, sans lui, aucun animal ne peut exister] ni, non plus, ceux qui ne sont pas susceptibles de recevoir les formes sans la matière. Mais l’animal, lui, doit nécessairement avoir la sensation, puisque la nature ne fait rien en vain.
http://www.musicme.com/#/John-Adams/albums/I-Am-Love-Soundtrack-By-John-Adams-0075597978773.html
Abdel si vous trouvez le temps joignez l’image à la musique, magique, il neige…
Ne faites pas mine d’être si poli, Bergeret. Vos bonnes manières de petit bourgeois ne cache rien d’autre qu’un des plus infects trolls qu’internet ait connu. Un sale type au cerveau désaxé, qui croit spirituel de salir le premier venu, ou, en ce qui me concerne, la première venue, parce qu’il s’en sent supérieur (wouarf !) alors qu’il est impuissant à créer quoi que ce soit d’autre que de la nuisance. Bergeret ne se rend même pas compte, dans son cerveau détraqué, que les insultes et calomnies qu’il prodigue à autrui reflètent en réalité la bassesse de sa propre âme. Il en rajoutera donc toujours dans son personnage de Janus : un côté blanc immaculé, où l’on parle avec distinction en tentant de faire croire à une érudition qui le placerait dans « l’entre-oi » (wouarf), et un côté pervers, du type du corbeau, jouissant malsainement de l’humiliation de ne pouvoir approcher autrui que par la calomnie, en croyant trouver ainsi une supériorité morale, bref, un plus que répugnant personnage. Je lui conseille donc de tomber le masque et d’apparaître tel qu’il est vraiment, comme le portrait de Dorian Gray, sur la fin…
Sur ces bons mots je dois vous laisser entre bûcherons, bouh! quel travail avez-vous! attention tout de même à ne pas trop déforester, ces arbres sont autant de marqueurs presqu’intemporels que nous pauvres et mortels. Bonne journée à vous dans le bois où le loup n’y est pas..
ça y est j’ai fini d’imprimer cette nouvelle de Kafka.
Et puis comme modiano est de retour sur le devant de la scène et que je sens bien que je vais manquer à plusieurs nolife, pendant ce week-end exceptionnel, qu’ils aillent siffler !
http://www.youtube.com/watch?v=_IY1fNs0Tps
(Saint-Etienne est une très belle ville, j’ai bien connu les Verts, à l’époque,… nostalgie)
A plus.
Allons « cafard n’a homme », vous savez bien que Lucien Bergeret n’est qu’un des mille avatars du même troll.
Grand amateur de la Comtesse de Ségur, de Daudet, il y puise ses pseudos. Pour le reste, racisme aigu, xénophobie, homophobie, mysoginie, connaissances nulles en géographie et en Histoire. Rêve de Porquerolles, de Sciences, d’extraterrestres et d’une vie de catholique sentant l’eau bénite. Pourtant, le tout sent le purin.
Non je ne vais pas attendre modération, je dois quitter.
Cest dans le tube que c’est coincé ?
http://www.youtube.com/watch?v=_IY1fNs0Tps
Clopine/Le Cafard n’a homme ou TKT/Fourier ?
La question se pose.
Cette matinée nous apportera peut-être une réponse.
Espérons.
@ Fourier qui dit des balivernes à 18 octobre 2014 à 10 h 17 min
Le pseudo « Lucien Bergeret » n’a été puisé ni dans la Comtesse de Ségur–que j’avoue cependant avoir lue dans ma prime jeunesse–, ni sans Daudet–Alphonse ou Léon?–, mais dans Anatole France, ce qui est très différent.
Je ne correspond en rien au portrait que vous tracez de moi.
Vous me prenez décidément pour une autre de vos connaissances.
Ne sachant rien de vous, je ne puis affirmer que vous soyez sot, borné, pas plus d’ailleurs que supérieurement doué ou quoi que ce soit d’autre qui me pourrait venir à l’esprit.
Cordialement.
Lucien
Lucien Bergeret, vous l’avez trouvé dans Anatole France, et alors ?
Votre fond de commerce reste le même, vous vous prenez pour quelqu’un de fort et pour un justicier.
Au nom de Clopine et de TKT, je ne suis ni l’une, ni l’autre, je vous prie de croire que je ne vous prends que pour ce que vous êtes, un fleuve de merde.
Vous n’avez le monopole de rien du tout, sauf d’être le plus toqué de la RdL, même l’Albagansgänger est moins toqué que vous.
Allez, vous devriez vous faire greffer des burnes.
la première venue,
Non, non,pas la première venue, votre chemin est depuis longtemps balisé ici!
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« Rassurez-vous, non, trois fois non, le théâtre de l’Atelier, où se joue « Hôtel Europe », »
Message de l’ambulancier Bernard-Henri.
« Halte au feu! »
(Allez, une petite couche quand même, suis-je bas.
http://www.francetvinfo.fr/culture/people/avant-hotel-europe-les-trois-plus-gros-flops-de-bhl_719993.html
Je vais de ce pas reprendre de la hauteur avec Handke
« …Das belastet mich nicht, es ergrimmt mich », sagte Handke. Im ersten Moment sei das so irreal, dass man es schwer ernst nehmen könne. « Aber dann zwei Tage später denkt man sich: Was ist das für eine Erniedrigung! Nicht für mich, aber für die Ernsthaftigkeit des Schreibens. »
Une sacrée gueule, Peter H.!)
Fourier dit: 18 octobre 2014 à 10 h 56 min
Salut vontraube,
comment va le bichon ?
Échos littéraires
« Début novembre, un coffret Folio rassemblera aussi Dora Bruder, La place de l’étoile, son premier roman en 1968, Un pedigree et Rue des boutiques obscures, prix Goncourt 1978 et son plus gros succès à ce jour… »
Excellente nouvelle pour les nuls.
Le mois prochain, je saurais enfin ce que vaut ce Modiano.
Faudra t-il protéger Clopine des clopiniens?
Mais bien sûr que si, je suis la première venue ! Je n’ai d’autre justificatif, d’autre motif, d’autre passeport que mon envie d’échanger autour de la littérature, elle-même issue d’une certaine solitude -acceptée et revendiquée, car il me suffit de tendre la main pour toucher ceux que j’aime, n’est-ce pas. C’est juste que le milieu où je vis, les gens avec lesquels j’ai la chance de demeurer, ne sont pas, comme moi, réceptifs à la beauté des mots, c’est tout ! Mais ils m’apportent tant d’autres choses, dont certains esprits désséchés, par ici, n’ont pas idée, que je ne saurai m’en plaindre.
Ce qui serait beau, justement, c’est que le blog à Passou soit ouvert aux premiers venus, sans que les « gardiens du temple », ceux qui demandent à vérifier les papiers, ceux qui prétendent distribuer les bons et mauvais points, ceux qui souhaiteraient tant pratiquer « l’entre-soi »,ne tentent de refermer la porte. Mais au contraire l’ouvrent largement. Or, il n’y a guère que notre hôte, le pauvre, à pratiquer ainsi. Et ceux qui s’engouffrent ainsi, profitant de l’occasion, sont si souvent de petits esprits, des trolls infects comme Bergeret ou autres : mieux vaudrait, en effet, dans ces conditions, laisser pénétrer les premiers venus…
Au nom de Clopine et de TKT
..lève toi mets toi une plume et danse !
Mais au contraire l’ouvrent largement. Or, il n’y a guère que notre hôte, le pauvre, à pratiquer ainsi. Et ceux qui s’engouffrent ainsi, profitant de l’occasion
..clopine sait dire que des cochonneries
Salut vontraube,
comment va le bichon ?
« restes et caresse d’un mêmaitre resplendissant font mieux que croquette au foi et lavement de vétérinaire » lafontaine de jouvence
ta gueule bougue-rototo, je suis plus intelligent que toi épicétou
« ceux qui souhaiteraient tant pratiquer « l’entre-soi »
Clopine
Elle cause, elle cause mais ça fait des semaines qu’elle nous gonfle avec son « entre-soi » avec baroz.
je suis plus intelligent que toi épicétou
toi aussi tu cherches ta caresse..et le vétérinaire te file des lavements
C’est çui quidi qui yai dit: 18 octobre 2014 à 11 h 18 min
Plaignez Barozzi, au contraire. Eprouver à la fois une admiration sans limites pour TKT et de la sympathie pour Clopine, c’est une situation cornélienne, ça ne doit pas être facile pour lui.
Ce pauvre Latrino est de plus en plus grotesque.
Kafka écrit :
« La plupart des vielles gens ont quelque chose de trompeur, de menteur dans leur façon d’être avec les gens plus jeunes qu’eux »
cheuloux en a marre de se faire mettre derrière la sinagogue..
tada..il y était..tchouss
Quand on pense qu’un être insignifiant comme Latrino ose s’adresser à un homme de la dimension de Chaloux, c’est à désespérer.
Pauvre boumou, écoute le conseil des amis : ferme ta gueule définitivement.
bouguereau dit: 18 octobre 2014 à 11 h 23 min
tada..
Mais d’où sors-tu ce tada, c’est quand même pas du japonais?
(« Simplement, … », « Ceci dit,… »)
Riche Chaloux, écoute le conseil de ceux qui t’aiment : ne t’abaisse pas à commenter ici, tu vaux mieux que ça, tais-toi une fois pour toutes.
Mais les premiers venus peuvent entrer et s’exprimer comme bon leur semble, Clopine. Il y a des gardiens du temple ? où ça ? et puis, même s’il y en a, il suffit de se passer de leurs opinions… non, parce que, envers et contre les illuminés qui prétendent entrer dans les laboratoires des arts en blouse blanche, la perception subjective reste le meilleur des moyen qui nous sont donnés afin de comprendre les œuvres.
Pour ce qui est des trolls, vous vous faites trop de soucis. D’un autre côté, chacun a le droit d’interpréter ce qu’il voit et de se faire son opinion, vous ne pouvez pas l’empêcher, il vaudrait donc mieux passer outre ; ne pas leur donner de l’importance. Certes, ils peuvent vous blesser, mais il faudrait surmonter les blessures d’amour-propre… ou bien oublier (se libérer de) l’amour-propre car c’est lui l’ennemi, pas les trolls.
ha..encore une minute meusieu lboureau
se transporter a 1h13
d’où sors-tu ce tada
C’est un mot-valise pour désigner le dada de sa tata.
Tu confonds la manne et les mânes, pauvre guignol.
C’est tout à fait ça, renato.
On passe, on rit, on picore ou on ignore.
(Merci pour le texte de HGG sur K et K)
« La manne » de boumou, c’est l’espèce de porridge qui lui sert de cerveau.
tu vois, boumou, même ceux qui croient te défendre t’insultent… Mal barré, le boumou.
Mekilsontcons…
Pourquoi « mâne » ne pourrait-il être singulier, riche amuseur ?
putain dmerde où qu’est mon bavoir ? chus pourtant sûr de l’avoir mis ce matin cornecul… faut que jdemande à mon pote, allô Hermann
Chaloux dit: 18 octobre 2014 à 11 h 31 min
Tu confonds la manne et les mânes, pauvre guignol.
Ah Ah encore un de matté.
Il ne s’agit pas de défendre bouguereau, grand Chaloux, mais d’essayer de te faire comprendre que tu nous les brises menu avec tes fixettes.
Ah Ah encore un de matté.
Cher troll, si vous ne révisez pas votre orthographe, on vous identifie sous tous vos pseudos, puisque vous êtes le seul ici à écrire « maté » avec deux t.
Lare de boumou dit: 18 octobre 2014 à 11 h 35 min
Achète-toi un dictionnaire, face de fion.
« aux mânes paternels, je dois ce sacrifice ». Corneille.
(Pour le reste, boumou peut se dédoubler ad libitum.
Moi, j’aime bien mes fixettes. L’a pas fini de moucher rouge le boumou…).
Je souhaite un bon dimanche à Monsieur Bougue-rototo car je crois que cela va être sa fête
Peter Handke appelle à la suppression du Nobel de littérature, canonisation bidon qui prend trop de place…
Il a raison mais à ce compte, il faudrait supprimer la plupart des prix littéraires, à commencer par le Goncourt. De tous les prix décernés en France, le Médicis me paraît le plus sérieux. Perec l’a eu pour « La vie mode d’emploi », et Claude Simon pour « Histoire », c’est une référence. Ce qu’il faudrait supprimer surtout, c’est l’attribution du prix chaque année. Un Goncourt tous les dix ans, décerné à un ouvrage sortant vraiment de l’ordinaire, ça suffirait amplement.
« Peter Handke appelle à la suppression du Nobel de littérature… »
La suppression des prix c’est une idée qui revient régulièrement sur la table, je me souviens que l’on en parlait déjà dans les années 60.
Certes, si on pense à la quantité de puits que l’on peut creuser en Afrique, et ailleurs, avec les sous du Nobel, et donc à la possibilité de non seulement donner à boire, mais aussi à l’hygiène et à l’agriculture, l’idée que quelqu’un qui, je suppose, jouit déjà d’un confortable revenu touche de telle sommes est plutôt irritante.
Renato « chacun a le droit d’interpréter ce qu’il voit et de se faire son opinion », ça, c’est évident. Mais ce n’est pas ce que font les trolls, voyons ! De manière délibérée, pour s’amuser, se venger de leur impuissance créative ou par simple perversité,un Bergeret a carrément décrété que, puisqu’il m’estimait idiote et non autorisée, il allait systématiquement détourner mes propos, me calomnier, rebondir sur la moindre de mes prhases, étouffer mes paroles, etc, et ce, pendant des années. Puis, de retour sur ses terres, il « commentait » le tout pour faire rire ses proches…
Ce qui fait froid dans le dos, c’est ce « systématique », ce « délibéré ». Un jour ou l’autre, il faudra à mon sens que la loi intervienne. Remarquez que je ne parle pas de justice, celle-ci, vous serez d’accord avec moi, existe si peu sur cette terre qu’il n’est pas, dans mon propos, d’exiger quoi que ce soit, au nom de quelle vérité d’abord ? Non, mais simplement de déclarer ce genre de pratique illégale – ce serait déjà reconnaître le côté nuisible de la chose. Indépendamment de ou des victimes, me comprenez-vous ?
Car je crois que vous ne me contredirez pas si j’affirme qu’en l’occurrence, n’est victime que celle qui s’y laisse prendre. Sans doute étais-je trop fragile, trop curieuse des autres, trop peu sûre de moi, et puis trop légère et insouciante de l’image que je laisse derrière moi : bref, une proie rêvée. Cela n’empêche en rien la pratique d’un Bergeret d’être putride, et je ne sais comment il faudrait pouvoir la condamner.
La condamner sans l’interdire, comprenez-vous ? Et en sauvegardant cependant la liberté de la victime de ne plus l’être. Ah, là, je suis sûrement obscure. Tentons d’éclaircir avec un exemple :
Prenons la pornographie. Je la condamne absolument, mais il n’est pas question pour moi de l’interdire. Par contre, je souhaite ne pas la subir ! J’ai encore la liberté, dieu merci, de ne PAS aller sur les sites pornos ou les cinémas du même type. Mais la pornographie, à mon sens, s’insinue bien ailleurs, notamment dans la manière dont la pubilcité utilise les corps… J’en subis donc, malgré moi. Mais cependant, pour le pire, je reste libre devant elle.
idem pour la religion.
Je voudrais qu’on trouve un moyen de pouvoir se protéger des trolls, de la même manière. Qu’on puisse être libre de pouvoir, ou non, les subir…
Parce que sinon, comme dans mon cas (je vous rappelle que Bergeret ricane, satisfait, sur son blog, de ce que son addiction au trollisme qu’il pratique ouvertement à mon endroit dure depuis des années !) la victime est ligotée, et n’a d’autre choix que de tenter l’intimidation, ou pire encore : de recourir aux mêmes pratiques que le troll (c’est ce qui a perdu WGG, tenez.)
J’ai de trop solides valeurs morales pour m’abaisser ainsi, ouf ! (et puis je ne suis pas douée pour ça, mais pour le bonheur !), mais du coup, ma posture « victimaire » me fragilise encore un peu plus. Je pense pourtant qu’un jour ou l’autre, il faudra statuer sur ce phénomène…
d’accord avec vous arthémise, en temps de crise ces dîners pour jurés sont indécents, ils devraient voter par mail et se contenter d’un pic – nique annuel. l’argent goncourt devrait aller aux auteurs qui débutent. Et pas aux cumulards.
le Médicis me paraît le plus sérieux. Perec l’a eu pour « La vie mode d’emploi », et Claude Simon pour « Histoire », c’est une référence (Artémise)
Et BHL pour Le Diable en tête. Formidable référence en effet, insoupçonnable de copinage.
Comme dirait Chaloux dit: 18 octobre 2014 à 12 h 20 min
Du calme.
chantal dit: 18 octobre 2014 à 12 h 19 min
pic – nique annuel.
Si c’est un jeu de mots, il est de mauvais goût.
Supprimer les prix ? Oui. Au fond, nous sommes peu de chose. A part moi, bien sûr, qui les mériterais tous, mais je suis au-dessus de ça (c’est le double effet Volvo).
Quand je pense que je condescends à vous lire, Artémise, je m’effraie.
Et BHL pour Le Diable en tête. Formidable référence en effet, insoupçonnable de copinage. (Comme dirait…)
C’est vrai que c’était (déjà) un navet. Autant pour moi. Supprimons TOUS les prix littéraires. Après tout, les comptes-rendus critiques suffisent largement. Les prix, c’est pour les gens qui ne lisent pas les critiques.
C’est la journée grosse tête Chaloupépé ? Soit je vais me tresser les cheveux et y piquer une plume, buvez du Volvic ..
Quand je pense que je condescends à vous lire, Artémise, je m’effraie.( Comme dirait…)
Je vous lis bien moi, espèce de condescendant (quousque tandem… ?)
le blasphème réussi de la Torah qui l’a tant nourri.
Engagée par les parents de Kafka dès sa naissance, la grande Torah fut en effet la nourrice du futur écrivain. Sur la question du blasphème pas si réussi que ça puisqu’il lui valut un licenciement sec, les avis divergent. Il est possible qu’une chanson de Régine contienne quelques éclaircissements.
…
…se préparer au pire,!…
…quand on à plus rien à perdre,!…n’aimer que l’argent,!…pourquoi faire, des édredons et matelas de liasses d’€uro,!…
…
…çà va, le repos du guerrier,!…Bour’Dieux la cage aux héritiers,!…
…Ah,!Ah,!,…le minois, c’est si large déjà,!…pour hiverner,!…etc,!…çà se comprend,!…etc,!…
…
Les prix c’est pour ceux qui aiment les bandeaux rouges et les couvertures qui friment ..
je vous laisse, une lecture publique à préparer.
sant – angelo ceux qui coulent sont ceux qui ont à y perdre, n’avoir pas grand – chose est super cool .. mon médecin m’a confié qu’on ne compte plus les cas de coliques chez ceux qui ont des actions .. comme il a un stock périmé de dragées fuka, il se laisse aller à des bontés envers les rentiers .. çà fait tourner le commerce des cabinets d’aisance.
trouvé un magasin russe extra : millet, orge doré et sarrasin, 1 euro le kilo, au diable le bio chic & cher.
Mon Dieu, pauvre Kafka !
A-t-il mérité l’insigne stupidité des échanges Barozzo-Clopinants ?
Dites, Pierre Assouline, votre
« Faudra-t-il protéger Kafka des kafkaïens ? »
Si, déjà, vous lui épargniez ces saucissonnesques sottises ..
menu simple à l’orge perlé :
http://allrecipes.fr/recette/1324/risotto-d-orge-perl—asperges-et-champignons.aspx
y’a Chanchan qui dispute la couronne de mère-casserole à Clocloche, le niveau monte!
Erreur … mon copain cuisine, très bien. Je fais juste les courses ..
…et la suppression de rénatoto et bougue-rototo, ouais note
A propos des Cahiers de l’Herne ..
Aves ce
« Kafka s’y trouve bien « dans son jus », ses textes, avec notamment des extraits de sa correspondance et de son Journal, que les maîtres d’œuvre ont eu la bonne idée de confier à Olivier Mannoni afin qu’il en propose une nouvelle traduction, susceptible d’engager une nouvelle lecture, tant elle met en lumière la vigueur de la langue, l’audace des images et les constructions souvent surprenantes de l’écrivain. »
Doit-on voir là, l’audace que l’on trouve chez André Markowicz lorsqu’il traduit Dostoïevski ?
Audace que j’apprécie tant elle vivifie le texte – pour Dostoïevski – mais dont on se demande, dont je me demande .. si l’effet, par moment, d’un deux voix est le fait d’une juste interprétation inégalement insufflée au texte ou la marque d’un traducteur qui se mettrait trop en avant dans son travail de « passeur » .. ?
de Mme CT : « Remarquez que je ne parle pas de justice (…) Non, mais simplement de déclarer ce genre de pratique illégale »
A ceci près qu’il est dans l’attribution de la « justice » de déclarer ce qui légal et/ou illégal.
Non, mais simplement de déclarer ce genre de pratique illégale » CT
La connerie et le sans gêne de cette pouffe étant sans borne, pas la peine d’en faire un fromage
Enfin, Clopine ! quelqu’un vous a déjà dit que le mot « troll » n’est pas pertinent pour ce qui est de votre cas ; qu’il s’agit plutôt de « flaming » (message hostile dont l’objectif est de créer un conflit). Bon, c’est vrai que si on se réfère à « to troll » ça pourrait marcher car on vous « ferre » aisément… Enfin, appelez-le comme vous voulez, nous sommes sur le Net et l’approximation y est reine.
Venons au noyau de la question.
Les messages hostiles qui vous sont destinés sont plutôt de l’ordre de la dérision que de la polémique. Or, la dérision peut avoir diverses origines et la haine en est une. Ce sentiment n’est pas si négatif que l’on nous dit. Par exemple, la haine de l’autre sert à créer la cohésion d’un peuple (nation) ou d’un groupe — si vous regardez de près Astérix, il suffit que quelqu’un dise « Romains » pour que les villageois oublient leur conflits et retrouvent la cohésion qui leur permet de survivre dans les conditions que vous savez. D’un autre côté, le peuple italien fait preuve de très peu de cohésion et si vous regardez de près vous ne trouverez chez eux aucun ennemi « d’affection » (Umberto Eco).
Bref, disons que si « quelqu’un » veut former autour de lui un groupe il a tout intérêt à stimuler la haine vers « quelqu’un d’autre » — peu importe si motivée ou pas. Et cela n’est pas difficile car ce « quelqu’un » compte sur l’amour-propre du « quelqu’un d’autre », et 9 fois sur 10 il fait mouche car l’amour-propre étant l’amour de soi dans le regard des autres (Rousseau), c’est une corde sensible qui vibre pour un rien. L’affaire n’est donc pas si compliquée : il suffit de ne pas tout viser sur le regard des autres, et, donc, de ne pas prendre en compte le « flaming ».
Vous parlez aussi de pornographie, faites allusion à la religion, vous appelez à que la justice mette une limite. Pour ma part, dans cet environnement, je laisserais tomber porno et religion ; et surtout, je ne ferais pas appel à la justice car, par sa nature, elle intervient lorsque la société n’arrive pas à s’autoréguler et puisque « troll » et « flaming » n’ont d’effet que si l’on réagit, l’autorégulation n’est qu’un jeu d’enfants — et là je ne vais pas me répéter… voyez à 11 h 29 min…
@ Fourier qui, le 18 octobre 2014 à 10 h 56 min me disait :
« Lucien Bergeret, vous l’avez trouvé dans Anatole France, et alors ?
Votre fond de commerce reste le même, vous vous prenez pour quelqu’un de fort et pour un justicier.
Au nom de Clopine et de TKT, je ne suis ni l’une, ni l’autre, je vous prie de croire que je ne vous prends que pour ce que vous êtes, un fleuve de merde.
Vous n’avez le monopole de rien du tout, sauf d’être le plus toqué de la RdL, même l’Albagansgänger est moins toqué que vous.
Allez, vous devriez vous faire greffer des burnes. »
je répondrai simplement :
Intervenant fort rarement chez Assouline, je ne me considère pas comme « de la RDL ».
Comment pourriez-vous savoir si je suis, ou non, « toqué »? Peut-être m’attribuez-vous des interventions qui me sont étrangères?
Votre suggestion de « greffage de burnes » me parait intéressante. Je vais y penser.
Au plaisir de vous relire.
Lucien
Normalement les femmes doivent aimer les trolls, parce que c’est mignon, un troll…
Lucien Bergeret dit: 18 octobre 2014 à 14 h 48 min
un fleuve de merde.
Houi enfin il vaut mieux un hestuaire, parce qu’un delta en plus ça stagne… C’est pour la bonne bouche !
D’un autre côté, le peuple italien fait preuve de très peu de cohésion et si vous regardez de près vous ne trouverez chez eux aucun ennemi « d’affection » (Umberto Eco).
le gros problème des érudits comme c’est qu’ils sont tellement pris par leur travail qu’ils n’ont même pas le temps d’aller au stade voir les matchs de foot, ce qui, du coup, annule toutes leurs prétentions à la grande érudition.
en fait, en Italie, ce phénomène est nouveau, à l’époque Cicéron pour se faire une idée du peuple, il s’était offert pour son anniversaire un abonnement pour aller au Colisée…
il faudra un jour le grand bêtisier d’Umberto Eco, un recueil de 2000 pages.
Umberto Eco le grand enfonceur de portes ouvertes.
Au stade « l’ennemi » change, hamlet. Je ne vais pas vous faire un cours d’histoire : vous n’avez qu’à parcourir quelques livres et vous comprendrez… encore que hors des poncifs il vous soit donné de comprendre.
Quant à un « grand bêtisier », et si vous commenciez par rediger un recueil de vos bêtises ?
toujours donneur de leçons le rénatoto, avec ses grands airs en plus
« Doit-on voir là, l’audace que l’on trouve chez André Markowicz lorsqu’il traduit Dostoïevski ? »
c’est bien parler d’audace.
Si Dosto a écrit « pour le dessert Pavel décida de manger une pomme ».
Markowicz explique que la pomme, à l’époque dans l’imaginaire russe orthodoxe représentait le péché, que le dessert était synonyme de la fin apocalyptique, et du coup il traduit par : « avant de passer à table Pavel décida de violer sa cuisinière… »
ce qui est, convenons-en, le signe d’un esprit audacieux.
« Daaphnée dit: 18 octobre 2014 à 13 h 12 min
Mon Dieu, pauvre Kafka !
A-t-il mérité l’insigne stupidité des échanges Barozzo-Clopinants ? »
t’es jalouse dafnouille ?
ach sehr gut ! j’avons retrouvé le bavoir de mon pote, il arrive bientôt naturliche
LucienBergeret « n’intervient que fort rarement » : comment peut-on mentir avec autant d’aplomb ? Ca me sidérerait, si ça ne me dégoûtait pas un peu.
Renato, sans doute vous manque-t-il d’être aussi « flamé » (ou « flamingé » ?) que moi pour partager mes sentiments – à savoir que la haine que j’inspire ne devrait pas déboucher sur des pratiques comme celles de Bergeret. Qu’une Daaphnée m’insulte, bof, elle le fait de si faible manière, avec si peu de talent et de crédibilité, cela me laisse indifférente, et au moins elle dit ce qu’elle ressent…
Mais quand la haine s’enveloppe de mensonges et de faux-fuyants, de lâcheté et de perversité, là, vous me permettrez, Renato, d’en être choquée.
Hau stade, au stade… On va pas courir nu, non ! L’hiver arrive en rampant… Gym !
Mais quand la haine s’enveloppe de mensonges et de faux-fuyants, de lâcheté et de perversité, là, vous me permettrez trouillefou
Dégage, connasse.
Clopine dit: 18 octobre 2014 à 15 h 29 min
de si faible manière
A ce moment-là, il faut prendre un porte-voix, comme dans Coke en stock… A six nautiques il en avait encore les vestibules concassés, le gus… Pour les dames il doit exister des porte-voix spéciaux, avec une embouchure fine et discrète, de chez Cartier ou Mauboussin…
Peter Handke veut supprimer le nobel de littérature ?
pauvre Peter, avec son esprit lourdingue il n’a pas encore bien compris comment marche notre monde, il n’a vu que tout y est parfaitement à sa place.
c’est la grosse différence entre un Peter Hanke et un Thomas Bernhart, ou un Witold Gombrowicz, il ne leur serait jamais venu à l’idée de supprimer le nobel de littérature, c’est débile, c’est comme supprimer le rhum dans un baba au rhum.
on n’y croit pas 5 seconde à la suppression du Nobel, si c’est uniquement pour le supprimer en Littérature, c’est encore une querelle de quenouilles. Il n’a pas digéré Elfriede ?
le nobel sert à fabriquer de l’activité, c’est comme parler de Kafka, ça crée de l’activité humaine, les humains ont besoin d’avoir de l’activité, beaucoup d’activité, énormément d’activité, même les plus débiles, pour s’éviter de réfléchir….
un exemple, au hasard : la philosophie, il n’exsite pas de meilleur moyen de se couper de la réalité du monde que se plonger dans un livre de philosophie. si on y rajoute les historiens, on peut très facilement éprouver le sentiment de vivre sur une autre planète, ce qui est, reconnaissons le, le summum pour se réconforter les neurones.
Daaphne je reprouve votre desagreable facon de le dire mais suis d accord sur le fond : les interventions clopinesques sur Kafka sont eprouvantes.
«…quand la haine s’enveloppe de mensonges et de faux-fuyants, de lâcheté et de perversité… »
Peu importe les formes que la haine prends… c’est à elle qu’il ne faudrait pas réagir… Bon, j’ai assez parlé de ça…
dites hamlet je suis devant un cas de conscience grave, une pétition circule sur le net :
hamlet dit: 18 octobre 2014 à 15 h 26 min
la pomme, à l’époque dans l’imaginaire russe orthodoxe représentait le péché
Houi enfin elles sont pas numérotées comme les concombres…
Daaphnée dit: 18 octobre 2014 à 13 h 35 min
y’a Chanchan qui dispute la couronne de mère-casserole à Clocloche, le niveau monte!
Voyons, madame, ressaisissez-vous.
Mais je ne suis point toqué du tout, mes petits chéris. Je suis le seul être raisonnable ici. Je vous suis à tous infiniment supérieur, ce qui ne vous plaît guère je le sais. Mais on ne peut pas se refaire. Vos commentaires me font rire le plus souvent tellement ils sont méchants, bêtes, ignares, grotesques, insignifiants. Mais on ne peut plus rien pour vous. Depuis 2007 que je commente ici, je n’ai jamais trouvé un seul commentateur qui me vaut. Je n’ai rencontré que des imbéciles ou des méchants, mais pas un avec qui je partagerais un bon dîner. Une piètre image de l’humanité, en vérité, que vous donnez. Si j’étais extra-terrestre, je m’enfuirais à toute jambes, enfin à toute soucoupe volante. Dieu vous a raté.
Supprimer le Nobel est impossible juridiquement, le prix fait partie d’un testament.
Réformer les critères de son attribution, en revanche, est possible.
je ne suis qu’une moule mais qui vous vaut tous.
Clopine
( je signe pour qu’il n’y ait pas de doute, na!)
Claude Adelen
parution 2001
64 pages
11 euros
Aller où rien ne parle, là où la mer, jamais à court, laisse venir le silence, où l’air recouvre la neige d’une poussière cobalt, où la surface écrite évoque ce « bordel » qui n’en finit pas, où la beauté de chair pèse son poids d’os et de viscères.
Mort aux trolls!
Peter Handke est jaloux. Il n’aura jamais le prix Nobel à cause de son engagement auprès des Serbes fascistes. Il doit assumer ses choix politiques. Il est proprement inconcevable que le Nobel puisse en effet revenir un jour à un homme qui est venu soutenir à son enterrement un homme responsable de la mort de centaines de milliers de musulmans sous le simple prétexte qu’ils étaient musulmans. Peter Handke avait certainement d’autres moyens de gérer sa névrose et son attachement pathologique manifestement à sa mère sans pour autant venir cautionner de tels crimes contre l’humanité. Il ne manquerait plus que le Nobel revienne un jour à ce genre d’écrivain ! Où irait le monde ? La littérature est quand même un des derniers remparts à la barbarie.
Au reste, je n’ai jamais compris l’engouement pour cet écrivain. Je connais autour de moi de très nombreuses personnes (tous profs ou traducteurs) qui ne trouvent pas que Peter Handke soit génial. Ses livres m’ennuient, je les trouve informes, plats, sans âme.
Maintenant, on peut aussi vider le Nobel de sa substance, si on veut.
Puisqu’il a déjà été donné conjointement à plusieurs lauréats (en littérature deux ou trois fois, en sciences très souvent), c’est acceptable d’un point de vue juridique et on peut étendre la procédure : pour le prix de littérature, le décerner à une dizaine d’écrivains chaque année, ça devient une sorte de bourse ; pour le Nobel de la paix, idem, multiplier les lauréats peut être productif ; et, en sciences, ça injecterait régulièrement des crédits dans de nombreux laboratoires.
vous manque-t-il d’être aussi « flamé » (ou « flamingé » ?) que moi
clopine
y’en a qui font une méningite, clocloche c’est la flamingite. Le flanc en ébulition
Le « je » de Paul Andreu n’est pas un je-Narcisse. Sa pupille s’attarde bien au contraire tout autour de lui-même, cherchant à cerner le mystère du réel mouvant qui l’entoure, les hoquets de la fuite du temps.
Les cadres familiers, la prégnance de la nature, la rumeur de la ville, la récurrence de motifs lancinants (le rythme ponctué de la pluie ou le chant des oiseaux), la déambulation du corps… un travail de description minutieux au sein d’une langue subtile, progressant par touches chromatiques, nuançant les effets pour dévoiler les traits d’une subjectivité à l’affût des sensations, du bruissement du réel.
Une subjectivité sans complaisance aux prises avec le temps, plus exactement le battement entre temps subjectif et objectif : « L’après-midi sera long, la nuit sera désespérante, mais le temps à la fin passera. Il passera sans poids, sans goût, sans souvenir, il n’existera plus, il n’aura jamais existé. Il suffira d’attendre, il suffira de bloquer l’espoir tenace et les regrets, de les empêcher de couler dans les veines, de n’avoir plus de veines, plus de vie, rien ».
Mais la prose n’est pas monochrome et ne s’adonne pas à la noirceur, choisissant bien au contraire un contre-chant lumineux : « Mais il y a peut-être aussi une autre langue, faite de bruits doux, à peine audibles, qui fait s’évanouir la peur, chasse l’angoisse et nous fait un semblant de bonheur, une autre langue que nous comprenons et qu’il nous arrive parfois de parler ».
Car la vie passe par la nomination tâtonnante, sans cesse recommencée. La mémoire est cet archipel indécidable et capricieux, aux reliefs changeants selon le point de vue adopté…
Je ne trouve pas non plus que Claude Adelen soit un écrivain intéressant. Ce qu’il écrit est convenu, c’est ce que tous les gens comme lui écrivent. C’est très ennuyeux et typiquement français au pire sens du terme. Bref, c’est de la merde… Ça n’a pas d’âme, ce n’est pas personnel. On ne sent pas derrière une pâte, une personnalité, un caractère. On sent simplement un type qui écrit ce que tout le monde écrit.
je n’ai jamais compris l’engouement pour Peter Handke (Wiedergänger)
Il me semble que c’est surtout comme auteur de théâtre qu’il a des fans.
cloclo l’a le flan qui blandouille!
Widergänger dit: 18 octobre 2014 à 17 h 27 min à propos de Claude Adelen :
pas intéressant… convenu… très ennuyeux…de la merde… pas personnel… écrit ce que tout le monde écrit.
Si vous n’aimez pas la poésie, WG, n’en dégoûtez pas les autres.
Popaul, sur son blog radoteur, se demande angoissé ce que Kafka a bien voulu nous dire à travers ses paraboles.
Moi, il m’a toujours semblé que ce que Kafka nous disait était archi-simple. Il nous parle de la solitude terrible de l’homme. La Métamorphose d’un pauvre homme en cafard, c’est évidemment Kafka comme n’importe quel pékin qui vit dans l’indifférence du monde à son égard. Pas de plus lucide et terrifiant portrait que celui de la sœur du cafard qui ne comprend rien à ses souffrances et à ses problèmes de cafard et qui, au fond, s’en fout totalement. L’être le plus proche de lui. C’est Kafka avec tous ses problèmes auxquels ses braves sœurs ne comprennent rien, c’est l’autre qui vit dans l’ignorance totale de ce qu’est son prochain, qui ne le voit pas. Toute l’œuvre de Kafka n’est qu’un commentaire infini de l’injonction de la Torah : Aime ton prochain comme toi-même pour monter à quel point les hommes ne s’aiment pas entre eux, se méprisent, se haïssent, et combien ils ignorent même qui ils sont eux-mêmes et combien ils ne s’aiment pas eux-mêmes. Le seul espoir qui existe chez Kafka, c’est l’obstination. Ses romans, ses nouvelles nous disent cette obstination humaine à chercher la reconnaissance de son prochain, et le peu d’écho que ce désir reçoit en retour. C’est le fond très simple en vérité de tout ce qu’a écrit Kafka. Qu’on s’ennuie en lisant Kafka montre en somme qu’on appartient à cette humanité de l’indifférence et de la haine (genre Popaul).
» je n’ai jamais trouvé un seul commentateur qui me vaut. »
Me vaut… meuh veau? me vaille?
Bonne soirée » » .
« Warum ist der Obermaschinist ein Rumäne? Er heisst Schubal. Das ist doch nicht zu glauben. Und dieser Lumpenhund schindet uns Deutsche auf einem deutschen Schiff! (…) « . – Amerika oder Der Verschollene
Kafkaïens, les motifs de l’indignation de Karl, sans parler du mode interrogatif…
Justement, je suis un des très rares ici qui écrive de la poésie et qui la connaît fort bien et l’aime depuis mon adolescence ! C’est précisément cette connaissance et cet amour de la poésie qui me fait dire à propos de Claude Adelen que c’est un poète très médiocre.
Les scenarii que Peter Handke a écrits ne sont pas vraiment convaincants non plus. Heureusement que Wim Wenders est là pour sauver la mise.
Widergänger dit: 18 octobre 2014 à 17 h 24 min
Peter Handke est jaloux.
Il est jaloux de Wideganger
Monsieur Popaul et Monsieur Bougue-rototo doivent être bien malheureux à cause des attaques à leurs endroits et leurs derrières. Je me réjouis néanmoins malgré la bonté dont m’a pourvue le Seigneur qui me pardonnera (hihihihi)
Une seule façon de supprimer le Nobel : à la dynamite.
WG Votre connaissance qui comme un mirador balaierait de ses projecteurs le monde de l’édition me stupéfie, je ne le connais pas au delà de cette phrase cependant j’aime assez qu’il emploie ce mot « bordel » alors que tout le monde en aurait conscience lui l’emploie pour développer son sentiment, il faut dire qu’après le champ d’épandage qui s’invite parfois en ces lieux, on y lira mièvrerie et politesse.
Il y a beaucoup d’affinité d’esprit entre Kafka et Pascal.
On comprend aussi fort bien ce que Kafka trouvait chez Flaubert, cette même indifférence à l’autre, cette même haine entre les êtres qui définit l’humanité, le lien social comme étant fondé sur la délation, le mépris, la haine, l’insulte, la calomnie. C’est très pascalien aussi cette façon de voir le lien social.
Bourdieu est celui qui en parle le mieux : « L’existence sociale est cet affrontement de perspectives inconciliables, de points de vue irréductibles, de jugements particuliers prétendant à l’universel dont l’insulte et la calomnie de l’existence ordinaire représentent seulement la limite. »
C’est ce qu’on peut observer tous les jours sur la Rdl. Les commentaires ne disent pas autre chose, ils définissent très bien par leur existence même et leur nature ce qu’est l’existence sociale et le peu d’espoir de la voir jamais changer. Ce qui se passe sur la Rdl, c’est du Kafka pur jus. Il faut être aussi bête que Popaul pour ne pas le comprendre et aller s’imaginer je ne sais quel sens caché à des paraboles au fond très bibliques mais complètement laïcisées.
Bloom dit: 18 octobre 2014 à 17 h 57 min
Une seule façon de supprimer le Nobel : à la dynamite.
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Quand Bloom fait boom…!
Je ne partage pas du tout votre adoration du mot « bordel »… Il apparaît en plus ici totalement démotivé, comme un aérolite. Tant de travail sur la langue pour ce pauvre mot de « bordel », vraiment ça n’en vaut pas la peine !
Handke critique le prix Nobel, pas le talent de son récipiendaire. « Modiano ist ein wirklich beachtlicher Autor mit einem einmaligen Werk. ».
Comme quoi, on peut avoir apporté son soutien à
cette saloperie de Milosevic, habiter Chaville et être beau joueur.
de points de vue irréductibles,
Ceux de la classe dominante le sont de plus en plus et s’habille d’hypocrisie, les points de vues des autres sont réductibles sans passage au silence.
WGG, vous devriez être fessé en place publique pour toutes les sottises que vous écrivez.
Après Clopine, Odradek et ML (entre autres), une tendance à l’hypertrophie du moi* se dégageant, je n’hésite pas à mon tour à me proclamer GENIAL.
* Surestimation de ses propres capacités et de son importance, qui se manifeste par la suffisance, l’orgueil, l’autophilie, l’égocentrisme et un sentiment de supériorité avec autoritarisme, parfois voilée d’une feinte modestie, et qui peut aller juqu’au mépris d’autrui et à la psychorigidité.
WG j’aime assez ne signifie pas adorer, un minimum de plaisir à le rencontrer, c’est tout.
ML votre roman de 3 pages qu’est ce u’il devient?
C’est aussi ce que montre très clairement Walter H. Sokel en analysant la fameuse nouvelle :
Une confusion courante
Un incident de la vie quotidienne : supporter la confusion de la vie quotidienne. A doit conclure avec B originaire de H une affaire. Il se rend à H pour les pourparlers avant la négociation, il fait l’aller et retour en l’espace de dix minutes et se fait une gloire, une fois revenu à la maison, de sa rapidité. Le lendemain, il retourne à H, cette fois pour conclure l’affaire. Mais comme il est probable que la négociation demandera plusieurs heures, A part très tôt le matin. Mais bien que les conditions, du moins aux yeux de A, soient exactement les mêmes que le jour précédent, il a besoin cette fois de dix heures pour faire le trajet jusqu’à H. Lorsqu’il arrive là-bas, épuisé, le soir, on lui dit que B, irrité contre A parce qu’il ne le voyait pas venir, est parti de son côté depuis une demi heure en direction de A pour aller le voir dans son village et qu’ils étaient censés se rencontrer en chemin. On conseille à A d’attendre. Mais A, par peur que son affaire n’échoue, se met aussitôt en route se hâtant de retourner chez lui. Cette fois, il fait le chemin sans se soucier de rien, pour ainsi dire en un instant. Chez lui, il apprend que B était déjà passé très tôt, tout de suite après le départ de A ; il avait bien rencontré A à la porte de la maison, lui avait rappelé son affaire mais A lui avait dit que ce n’était pas le moment, qu’il n’avait pas le temps, qu’il devait se dépêcher de partir.
Malgré le comportement incompréhensible de A, B était pourtant resté là, attendant A. Bien qu’il ait souvent demandé si A ne serait pas bientôt de retour, il se trouvait encore en haut dans la chambre de A. Heureux de pouvoir encore lui parler à cette heure et de tout lui expliquer, A grimpa l’escalier quatre à quatre. Mais alors qu’il est presque arrivé en haut, d’un seul coup il trébuche, souffrant d’un claquage du tendon, et rendu presque impuissant à cause de la douleur, incapable même de crier, sinon de geindre dans l’obscurité, il entend B — incapable de dire si ce qu’il entend est loin de lui ou tout près — descendre l’escalier d’un pas lourd, en colère, et finalement disparaître.
La méchanceté du monde, l’imprévisibilité de la vie, la secrète hostilité des circonstances semblent être responsables de tout, et le héros la victime sans défense d’un destin animé par le mal de manière inexpliquée. Tout d’abord, ce qui saute aux yeux du lecteur de Kafka, c’est sa parenté avec une certaine tradition du comique et du grotesque auxquels appartiennent aussi les films de Chaplin. Le petit homme innocent est persécuté par les puissances du mal ou par la confusion qui règne dans un univers absurde, qui l’empêche d’atteindre le but qu’il s’est fixé et qu’il mérite. Que se reflète ici aussi l’impuissance du « petit homme » pris dans l’entrelacement des pouvoirs de la société moderne, est particulièrement net dans ces œuvres de Kafka où celui qui est censé être l’ennemi du héros est une gigantesque organisation bureaucratique — tel l’Hôtel Occidental, le tribunal du Procès ou le château. Le caractère comique et grotesque de l’histoire tient à la relation indubitable à ce que F. Th. Vischer a appelé la « méchanceté de l’objet » : l’impuissance de l’homo sapiens satisfait de lui-même face au monde des choses qu’il devrait en fait dominer. L’homme libre, souverain est soumis, pour sa honte, au monde mécanique des choses parce qu’il se rend lui-même dépendant, à cause de sa peur et de sa précipitation, du monde mécanique des choses et ne fait par là que récolter les fruits qu’il espérait précisément de son zèle. Ainsi le pauvre voyageur de commerce Gregoire Samsa, harcelé, se métamorphose-t-il en insecte, et le moment où s’achève cette métamorphose est hautement révélateur : Grégoire perd sa voix et par là le dernier reste de ressemblance avec la condition humaine au moment précis où il est harcelé par son entreprise dans la personne de son directeur et par le zèle commercial de son propre conscience. — Au reste, Joseph K. est lui aussi mortifié par le reflet monstrueux de l’image dans le miroir de sa propre existence (ou non existence) bureaucratique. (Sokel)
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Ce qui me paraît très pertinent chez Kafka, c’est qu’il part de la confusion où vit tout un chacun dans sa vie ordinaire pour en extraire le fond des choses : le lien social comme complètement voué au malheur de l’indifférence, de la calomnie et de la haine ; l’ignorance où chacun vit à l’égard de soi-même parce qu’il n’a jamais eu le courage de chercher qui il est et passe sa vie finalement en vivant à côté de soi sans jamais se rencontrer soi-même, etc. C’est de ça dont nous parle Kafka. Il emploie simplement pour l’exprimer une méthode parabolique qui n’est pas un chemin. Il y a un but (réconcilier l’homme avec soi-même) mais il n’y a pas de chemin. Aujourd’hui, comme le dit Peter Härtling à la manière d’un prophète, il n’y a même plus de but non plus.
chantal dit: 18 octobre 2014 à 15 h 53 min
dites hamlet je suis devant un cas de conscience grave, une pétition circule sur le net :
sauvons-le-collège-international-de-philosophie-pour-le-droit-à-la-philosophie-pour-tous?
Attention au réflexe-stylo!
Reconduire le financement?
Pourquoi pas, mais faisons un audit d’abord.
Vous avez remarqué l’insigne médiocrité de certaines publications?
Chaloux dit: 18 octobre 2014 à 18 h 10 min
WGG, vous devriez être fessé en place publique pour toutes les sottises que vous écrivez.
En « place publique », vous n’y songez pas ! La punition serait aux innocents passants à qui ce spectacle se trouverait infligé.
Chaloux dit: 18 octobre 2014 à 18 h 10 min
WGG, vous devriez être fessé en place publique pour toutes les sottises que vous écrivez.
Ça ne pourrait pas se faire dans la discrétion?
Préservons la beauté de nos espaces publics!
le lien social comme complètement voué au malheur de l’indifférence, de la calomnie et de la haine
ya que moi qui t’aime drakül..
3 pages suffiraient à une nouvelle. Quelqu’un pourra expliquer pourquoi la forme du roman demande plus.
En place publique, j’insiste, et au martinet pour souligner son aspect enfantin du condamné. Une sentence inique, un coup de martinet, une absurdité, un coup de martinet etc.
l’aspect enfantin… Impossible de se corriger dans ce petit rectangle…
Ça ne pourrait pas se faire dans la discrétion?
il sait pas cque ça veut dire
que bon à briquer l’gibet..
Une seule façon de supprimer le Nobel : à la dynamite.
pour faire de stocholmes une fête!..c’est du boulot
M. Ueda : je constate que les rencontres entre grands esprits se peuvent réaliser. Néanmoins, toute mégalomanie mise à part, à la toise, le mien dépasse le vôtre.
« Ce qui me paraît très pertinent chez Kafka, c’est qu’il part de la confusion où vit tout un chacun dans sa vie ordinaire pour en extraire le fond des choses : le lien social comme complètement voué au malheur de l’indifférence, de la calomnie et de la haine »
Hélas mon vieux WG, pourquoi faut-il qu’au terme de votre méritoire exercice d’introspection, ce soit précisément de telles misères que vous ayez à présenter sur vous-même?
Vous êtes une allégorie, mon ami.
Bientôt un Lieu de Mémoire!
Vous porterez un jour un T-shirt sur lequel sera inscrit: « Si visita »…
Widergänger dit: 18 octobre 2014 à 17 h 40 min
Justement, je suis un des très rares ici qui écrive de la poésie
J’écris de la poésie, Mimi-mon-héros, et je suis le meilleur car ma poésie est légère comme de la cuisine polonaise.
Mon poème édité sur la RdL fut censuré, car je faisais de l’ombre.
Ça ne pourrait pas se faire dans la discrétion?
Préservons la beauté de nos espaces publics!
Ou la confidentialité de la punition. Pour celui qui punit, quel est l’élément approprié à son plus grand plaisir ou soulagement? Le puni ne dispose d’aucun droit ni même à la publicité, enjoy it.
bérénice dit: 18 octobre 2014 à 18 h 22 min
3 pages suffiraient à une nouvelle. Quelqu’un pourra expliquer pourquoi la forme du roman demande plus.
Excellente question.
Je ne partage pas du tout votre adoration du mot « bordel »… Il apparaît en plus ici totalement démotivé, comme un aérolite.
essaie d’en faire tout un chapitre dracul..j’achète
en attendant et toi qu’as ruiné la merde joli t’es mal placé..aérolite..c’est pas mal ça ‘aérolite’
Le puni ne dispose d’aucun droit ni même à la publicité, enjoy it
tu sais à la suite de quelle exécution elle a été rendue private la guillotine dédé ?
Pourquoi pas WG en bondage, M. du Balai?
Un bon gros rendu pacifique par la chaîne et le cuir mais taquiné au martinet pour faire plaisir aux dames, lesquelles sont plus féroces que nous, c’est bien connu.
Bougue je ne faisais pas allusion au droit mais à ces jeux sadiques que tous français explorent en RTT.
oyez oyez, le bavoir fait son effet, bougue-rototo recommence ces conneries, merci à Hermann de l’avoir retrouvé
question bordel, bouguereau e, connait un sapré rayon, chus sûr
dracul c’est un adepte de longue date zouz..il a fait son coming aout..comme clopine..on est que des halebardiers dans cette affaire..
à ces jeux sadiques que tous français explorent en RTT
rtt..on comprend pourquoi sade voulait être oublié de la mémoire des hommes..allez en prison et pour ça..chais pas si rénateau dirait que c’est du « bon boulot »
ueda dit: 18 octobre 2014 à 18 h 32 min
Pourquoi pas WG en bondage, M. du Balai?
Un bon gros rendu pacifique par la chaîne et le cuir mais taquiné au martinet pour faire plaisir aux dames, lesquelles sont plus féroces que nous, c’est bien connu.
L’idée est plaisante, en effet. J’imagine que cela pourrait faire le samedi soir de Mmes Clopine et Daaphnée, exceptionnellement associées dans ce supplice. Vous veillerez évidemment, par prudence, à aussitôt les désarmer la chose accomplie.
légère comme de la cuisine polonaise
..trés soutenabe légèreté dédé..surtout les trucs fumés
Sade souhaita qu’on l’oublie? Il nous faut préférer Casanova, qu’en savez-vous? Qu’il aimait les femmes et séduisait des vierges?
la forme du roman demande plus. (Bérénice)
Je ne crois pas que la forme du roman demande plus de quelques pages pour s’exposer. Georges Perec le démontre abondamment dans « La Vie mode d’emploi », qu’il sous-titre « romans ». Ces multiples romans contenus dans son livre tiennent en quelques pages, voire en quelques lignes. La différence entre un roman, tel qu’on entend ce mot habituellement, et une nouvelle , ou un « conte » (ceux de Maupassant par exemple) est une affaire de développement plus ou moins étendu, mais la forme reste la même. Les tentatives pour établir des différences précises, autres que la quantité de texte, entre le roman et la nouvelle ne m’ont jamais paru très convaincantes.
hardamant béré..il s’en « flattait »..c’était pas un pervers narcissique..hurkurkurkurk
Bérénice, je réitère ma question : voulez-vous m’épouser ?
la forme du roman demande plus. (Bérénice)
Rappelez-vous que dans les pays anglo-saxons le mot « novel » désigne ce que nous appelons « roman ».
Les tentatives pour établir des différences précises, autres que la quantité de texte
gaffe clopine va dire que t’en as une petite et que t’essaies de noyer la sardine dans le vieux port
Vidame je ne suis pas homosexuelle, croyez-vous qu’il nous reste une chance?
la forme du roman demande plus. (Bérénice)
En Angleterre, ce que nous appelons une nouvelle s’appelle une « short story », terme qui renvoie à une simple quantité de texte, moindre que dans la « novel » (ce que nous appelons « roman »)
Wgg 17 h 39, je partage la même lecture de Kafka que vous. En ce sens, son musée, à Prague, résume bien l’affaire : le côté biographique tient en peu de choses, à l’étage. IL vous faut descendre ensuite pour trouver des installations métaphoriques des eeuvres de Kafka, qui se termintent comme de juste par la colonie pénitentiaire. J’ajouterais juste, à votre pertinente lecture, le côté adolescent du jusqu’auboutiste de la dérision du désespoir. (j’en fus une, de ce type).
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