Faudra-t-il protéger Kafka des kafkaïens ?
Après tout, qui sait si la perspective de l’imaginer un jour ensevelie sous une montagne de commentaires et d’analyses n’a pas fait renoncer Franz Kafka à publier son œuvre… Son ami Max Brod, à qui l’on doit de la connaître, ne l’a pas vraiment formulé ainsi, et même pas du tout ; mais au vu des rayonnages de bibliothèques consacrés dans de nombreuses langues à la dissection de ses écrits, rien n’interdit de le penser. Ces temps-ci encore, la kafkalogie déborde en librairie.
S’il est un champ bien labouré, c’est celui-ci ; aussi se permet-on d’être exigeant avec les nouveautés. Non que l’on attende quoi que ce soit d’inédit sur sa vie qui remette en question notre intelligence de l’homme. On retrouvera certainement encore des lettres, des photos, des documents mais l’essentiel est là, le décor est planté. Tout se passe au niveau des interprétations. Elles sont ad libitum, d’autant plus que la notion même de contre-sens n’a aucun sens. Tout est permis, et s’il y a bien une doxa, il n’y a pas de vérité supérieure car la doxa est fluctuante. Au-delà du cercle des experts internationaux encartés, chaque lecteur a sa lecture, et beaucoup tiennent à ce que cela se sache. Passons sur le moins intéressant : le Kafka (traduit de l’anglais par Nicolas Weill, 240 pages, 19,50 euros, Seuil) de Saul Friedländer. L’historien israélien, connu pour ses travaux sur le nazisme et la solution finale, a mis à profit sa parfaite connaissance de l’allemand et ses origines pragoises (1932) pour relire l’œuvre de Kafka à la lumière d’un prisme exclusif ; celui-ci est exposé dans le sous-titre figurant sur la couverture : « Poète de la honte », formule enflée, lapidaire, insatisfaisante et d’ailleurs incomplète, le sous-titre de l’édition originale précisant « The Poet of Shame and Guilt ».
Il le ramène en permanence à sa haine du corps, sa honte sexuelle, ses pulsions homosexuelles, ses fantasmes sado-masochistes, son goût pour un pouvoir fort à travers son culte pour Napoléon…. On le lit, on s’accroche et on se lasse de cette réduction d’une des œuvres les plus universelles qui soient, l’une des rares qui dominent le XXème siècle littéraire ; on se demande pourquoi il s’est embarqué dans cette galère dont il n’arrive pas à sortir, fût-ce « un petit essai biographique ». Si telle était l’ambition avouée, il valait mieux renoncer. Tout cela parce que le père de Saul Friedländer a lui aussi étudié le droit à l’université Saint-Charles avant, lui aussi, d’être conseiller juridique dans une compagnie d’assurances ; parce que sa mère s’appelait Elli comme la sœur aînée de Kafka ; et que les trois sœurs de l’écrivain ont péri dans un camp comme les parents de Friedländer. Au fond, ce livre nous en apprend davantage sur lui que sur Kafka.
Autre déception, mais d’un autre niveau : le chapitre « La mystérieuse contrée », consacré à la structure du Château, dans La Description du malheur (Die Beschreibung des Unglücks, traduit de l’allemand par Patrick Charbonneau, Actes sud), recueil d’essais critiques de W.G. Sebald. On s’étonne déjà de trouver ses vues sur Kafka dans ses réflexions sur la littérature autrichienne telle qu’elle s’est incarnée à travers les œuvres de Stifter, Schnitzler, Canetti, Bernhard, Handke… Sebald les réunit sous la bannière de la transgression des limites, ce qui prend tout son sens dans une société dont la culture renferme un malaise qui lui est propre : elle fait de la critique d’elle-même son propre principe. Mais qu’il s’agisse de l’impression que Kafka s’est ingénié à éliminer les indices trop évidents susceptibles de mener au sens de ce qu’il avait écrit, ou du château de Nosferatu survolé par des corneilles dans le film de Murnau comme dans le Château, on ne lit rien de neuf sous le regard pourtant admiré de W.G. Sebald (le recueil date de 1985), on repart vraiment déçu surtout si c’est pour aboutir à un lieu commun : la mystérieuse contrée où K. est conduit et d’où nul voyageur ne revient… C’est peu dire que tout cela manque d’humour, de cet humour qui devrait être le sens premier de « kafkaïen » et qui ne l’est pas comme chacun sait. L’adjectif, victime de son succès, est si galvaudé qu’il ne désigne même pas une forme ou une sensibilité, mais un aspect complexe de la réalité marqué par l’absurde, l’inquiétude sinon l’angoisse. (voir ici les aventures de l’adjectif en anglais, « kafkaesque », et ce n’est pas triste non plus).
Alors passons aussi. On en apprend davantage dans un petit livre qui ne se pousse pas du col : Sept méditations sur Kafka (Kafka y el Holocausto, traduit de l’espagnol par Gersende Camenen, 224 pages, 21 euros, Arcades/ Gallimard). Alvaro de la Rica nous invite à déchiffrer cette œuvre à partir des cercles concentriques qui la configurent : le mariage, la Loi, la victime, le pouvoir, la métamorphose, la révélation. Entré dans cette spirale de sens dans ce qu’elle peut avoir de plus sinistre, le lecteur n’en est pas moins aspiré par le haut dans un abîme ascendant. Nul n’est assuré in fine pu décrypter les lois de cette dynamique circulaire mais qu’importe. Au vertige de la lecture du texte de Kafka se superpose celui de son interprétation, et il devient difficile de les séparer dans notre souvenir. C’est dire si les intuitions de cet essayiste espagnol sont fécondes, contrairement à celles de Friedländer qui nous laissent sur le quai.
J’avais gardé le meilleur pour la fin : Kafka (378 pages, 39 euros) des Cahiers de l’Herne, publié dans la forme et l’esprit de la célèbre collection créée par Dominique de Roux, sous la direction de Jean-Pierre Morel et Wolfgang Asholt. Ces deux spécialistes avaient codirigé, avec Georges-Arthur Goldschmidt, le colloque international de Cerisy « Kafka après « son » siècle » en août 2010 ; nombre de textes sont dérivés des interventions à ce type de rassemblement de semblables qui ne s’adressent qu’à eux-mêmes dans un langage, avec des références et sur un ton, qui ne donnent pas toujours envie de forcer la porte. A quoi ce gros ouvrage apporte le plus brillant des démentis car sa lecture en est vraiment passionnante quoi que l’on sache de cette œuvre ou que l’on ignore de cet homme. On pourrait le diviser en deux au-delà des nuances de l’imposant sommaire : ce qui est acquis et ce qui est encore en discussion.
Kafka s’y trouve bien « dans son jus », ses textes, avec notamment des extraits de sa correspondance et de son Journal, que les maîtres d’œuvre ont eu la bonne idée de confier à Olivier Mannoni afin qu’il en propose une nouvelle traduction, susceptible d’engager une nouvelle lecture, tant elle met en lumière la vigueur de la langue, l’audace des images et les constructions souvent surprenantes de l’écrivain. De quoi donner, tant de l’homme privé que de l’écrivain, « une image plus discrète et plus policée » selon Jean-Pierre Morel. Une autre originalité a été de convoquer des kafkaïens que l’on entend rarement, à savoir des metteurs en scène de théâtre ou de cinéma qui ont à se colleter à leur façon avec ses mots et ses situations ; car on apprend toujours à l’écoute des créateurs qui se sont mis dans son sillage tant son génie irradie.
La richesse et la densité de l’ensemble sont telles qu’elles sont irréductibles à un simple compte-rendu. Il faut y aller voir, s’y perdre par sauts et gambades, car il n’est pas d’interprétation qui dans ses pages n’ouvre d’autres portes à partir d’un autre point de vue, même si certaines analyses ployant sous les références sont particulièrement absconces. On aimerait suggérer à leurs auteurs d’inscrire au-dessus de leur table de travail en lettres de néon la boutade de Freud : «Parfois un cigare est juste un cigare ». On aimerait tant protéger Kafka contre l’emprise délirante de certains kafkaïens ; mais, en l’absence de moyens coercitifs efficaces, on s’en remet à la puissance et à l’énergie de cette œuvre qui a montré qu’elle était capable depuis près d’un siècle de résister aux pires assauts.
Mais il n’y en a pas que pour les universitaires puisque parmi les grands anciens, on retrouve Brecht, Benjamin, Döblin, Schulz, Borges, ainsi que plus récemment Starobinski, Handke, autant de contributions auprès desquelles celles de Gide, Breton, Camus, Genet, Barthes font pâle figure. Vertu de l’interprétation dès lors qu’elle donne envie de retourner à la source. C’est le cas dès la première partie, qu’on ne lâche que pour (re)lire La Colonie pénitentiaire, parabole universelle et allégorie à grande échelle, en ayant cette fois à l’esprit les analogies de la situation (le bagne, l’île de la relégation etc) avec celle de l’ex-capitaine Dreyfus. De quoi s’agit-il au fond dans cette longue nouvelle écrite en 1914 ? De la capacité de l’homme à rester à sa place. De sa peur de ne pas être en règle. Frédérique Leichter-Flack la résume ainsi :
« Jusqu’où peut-on laisser torturer, et même impassiblement regarder torturer, quand on n’a rien d’un bourreau et tout d’un citoyen respectable et éduqué ? Plus de quarante ans avant le premier protocole de Milgram, Kafka répond sans hésiter : on peut rester et regarder jusqu’au bout. Et surtout, il nous montrer comment et pourquoi c’est possible, en nous installant au plus près de cette zone grise, aux frontières de la psychologie et de la morale, où se décide le choix de ne pas intervenir »
Inutile d’aller très loin pour y être confronté : tout lecteur peut être plongé demain dans ces affres en prenant le métro, le Rer ou le train et en étant le témoin d’un acte barbare, paralysé par son impuissance, pressé de s’interroger sur les effets qu’il aurait à subir de son intervention avant même de s’indigner de la situation. Le kafkaland est un no man’s land. L’ennemi y est sans nom, la menace d’autant plus pesante qu’elle est invisible et indéterminée. Le mot « juif » est pratiquement absent de cette fiction traversée de part en part par ce que l’intranquillité de l’Europe centrale pouvait alors avoir de profondément juif. Dans un texte inédit en français datant des années 80, Stéphane Mosès propose une exploration lumineuse de la relation entre Gershom Sholem et Franz Kafka, ce même Scholem qui avait coutume de dire à ses étudiants dans les années 30 que pour espérer comprendre la Kabbale, ils devaient commencer par lire Kafka, notamment Le Procès (à écouter ici en feuilleton mis en ondes sur France-Culture)… Il est vrai qu’à ses yeux, cette œuvre, relue à la lumière du Livre de Job entre autres, était dans son ensemble marquée par la possibilité du Jugement divin, et que c’était même là son unique sujet ! Thomas Pavel précise : « la Providence et l’autorité morale individuelle ». A ce propos, Stéphane Mosès met en lumière un paradoxe intéressant :
« L’œuvre de Kafka reproduit sous une forme sécularisée, c’est à dire sur le mode de l’absence et de la négativité, les grands thèmes de la vision du monde kabbaliste ; on comprendra alors comment la référence aux formes de l’univers kafkaïen peut, à son tour, mettre en évidence le rôle de la négativité dans la tradition mystique du judaïsme ».
Au passage, on compatit avec tous les traducteurs, depuis Alexandre Vialatte, qui ont eu à affronter les pages de Kafka et à se creuser les méninges pour rendre en français des idées si marquées par l’humus mitteleuropéen, notamment l’Unheimlichkeit, dérivé de l’Unheimlich freudien : « inquiétance » plutôt qu’« insolite », certes, mais le néologisme écorche encore les oreilles… On s’en doute, l’allemand de Kafka est une question essentielle, la langue ayant été défigurée par le lexique nazi (voir le magistral LTI de Viktor Klemperer). Elle l’a été par la suite mais pour certains, ce jargon l’habitait déjà de longue date, comme s’il lui était consubstantiel. Commentant ses métamorphoses dans un entretien (mai 2014) bien dans sa manière, Georges-Arthur Goldschmidt, qui a notamment traduit Le Procès et le Château au début des années 80, y revient en prolongeant le débat :
« Hölderlin, je m’en étais exalté et j’avais fait mes odes comme tout le monde (l’une a même été publiée en allemand dans une revue française), j’ai assez bien connu Pierre Bertaux et ses beaux travaux sur lui, mais désormais l’écoeurement me saisit à la pensée que la philosophaille parisienne pétainiste et heideggerolâtre s’en est emparée. Devenu préfasciste entre les mains de cette clique philosopharde qui ne sait pas une syllabe d’allemand, il ne sert plus que comme objet de prédication aux écolo-nazis franchouillards du boulevard Saint-Germain et je ne puis plus l’aborder qu’avec une certaine défiance »
Faudra-t-il un jour protéger Kafka des kafkaïens ? On n’en est pas là. Maurice Blanchot prévenait dès 1945 que la vraie lecture de Kafka restait impossible car, selon que l’on s’en tenait à l’histoire racontée ou que l’on s’en tenait à sa signification, on était dans l’opacité ou dans l’obscurité, mais jamais les deux à la fois car ces deux types de lectures ne se rejoignaient jamais. Pas très encourageante. Dans La Tradition cachée (1944), Hannah Arendt assurait quant à elle que Kafka exigeait tellement de son lecteur, il lui demandait de déployer une telle activité dans l’ordre de l’imagination, il attendait tellement de lui qu’il soit le co-créateur du livre, qu’il éliminait ainsi les trois-quarts du public, notamment ceux qui avaient l’habitude de s’identifier au héros, de lire pour se dépayser, d’entrer dans la fiction par curiosité pour d’autres mondes.
A quoi un George Steiner s’oppose en voyant dans les inventions de Kafka pour le Proçès « un tour de force irrésistible en matière d’imagination et de quête métaphysique et religieuse » ; il va jusqu’à considérer son entreprise de fiction comme le blasphème réussi de la Torah qui l’a tant nourri. Aux yeux de la philosophe, seuls les lecteurs se trouvant dans un état particulier dû à leur condition ou aux circonstances, à la recherche d’une vérité sinon d’un absolu, avaient une chance d’accéder au sens profond du roman de Kafka. Mais n’est-ce pas le cas à chaque fois que l’on se trouve face à un chef d’œuvre artistique et qu’il nous explique ce qui nous arrive mieux que nous ne saurions le faire ? Que tous se rassurent : ce franzissime Cahier de l’Herne s’adresse à tous., mais il est vrai qu’il se mérite.
(Photos National Library of Isarel et Sagi Bornstein ; dessin de Michel Kichka)
1 616 Réponses pour Faudra-t-il protéger Kafka des kafkaïens ?
Je compléterais le commentaire de Deneb-en-abime, pseudo indépendant anti-D.bile, en ajoutant qu’avec des catholiques comme vous, D., les églises risquent de disparaitre. Quoique, à Londres une église est devenue une disco gay.
Réponse au commentaire de Clopine du 20 Octobre 2014 à 9H44
J’ai conservé soigneusement sur mon blog non seulement tout ce que j’ai pu y écrire depuis sa création mais aussi toutes les insultes que vous êtes venue y déverser.
Je ne suis pas procédurière mais, si d’aventure vous souhaitiez me trainer en justice comme vous en avez plusieurs fois manifesté l’intention, il ne me serait pas difficile de démontrer l’inanité de vos accusations.
Par contre, vos insultes qui sont toujours là sont bien réellement des insultes.
« Je ne suis pas procédurière », allons bon, Lucien Bergeret est une Lucienne ou Anette de la ligne 7 ?
Sacré Dédé, toujours aussi incertain au sujet de son « gender »…
Deneb en abime dit: 20 octobre 2014 à 11 h 07 min
les églises attirent moins les touristes que les musées
La visite des églises étant gratuite TKT nous sort encore une de ses grosses conneries dont il est coutumier.
Le plus visité (à part Disney) est donc Notre-Dame devant le Louvre.
Encore bravo Thierry.
Deneb Fuckface dit: 20 octobre 2014 à 11 h 25 min
Mais pourquoi donc TKT se cache-t-il ?
Peur du vide ?
je n’ai rien à voir avec quelqu’un d’autre que Deneb Fuckface caricature de D.
Je n’ai jamais vu devant Notre-Dame-de-Paris, autant de touristes attendant d’entrer qu’au Louvre ou au Musée d’Orsay.
Mais bon, D.bile, vous mettez vos fesses chez Berthillon et observer les touristes.
La gratuité des églises ou les droits d’entrée dans un musée, ne changent rien au fait que les touristes préfèrent les musées. Vous oubliez le grand nombre de touristes asiatiques, qui ont en priorité sur leurs agendas, LMVH et le Louvre.
Maintenant, vous pouvez mettre un lien vers des statistiques officielles, si vous aviez raison, je noterais que pour une fois, vous ne dîtes pas des D.bilités.
Les musées rapportant des gains, il est vraisemblable que les frais de gestion et de rénovation soient en partie payés par les bénéfices, les églises étant gratuites d’accès, les rénovations sont donc d’un autre problème économique.
Alors D., que fait votre FN dans les communes tombées dans leur filet ? OK, ils interdisent les danses orientales, bien, et alors ? Cela ne génère pas des moyens pour entretenir les églises.
Personnellement je suis pour la rénovations des églises, mais pas pour les mêmes raisons que vous.
Personne ne se cache, D.geulasse, en dehors de vous et de JC/Lucien Bergeret.
Laissez les Autres décider de leur signature.
Ce qui est autorisé par vous pour vous, ayez l’esprit chrétien, partagez le droit de signer en toute liberté,
Ce qui est amusant, c’est que les voyous comme vous rêvent de porter plainte, or pour porter plainte, vous devriez donner votre vraie identité.
Vous êtes coincé.
Deneb Fuckface dit: 20 octobre 2014 à 11 h 57 min
Je n’ai jamais vu devant Notre-Dame-de-Paris, autant de touristes attendant d’entrer qu’au Louvre ou au Musée d’Orsay
On voit bien que vous n’y connaissez rien TKT, chaque jour (et toute la journée) une très longue file de touristes se forme sur le parvis devant Notre-Dame (sans parler de celle pour accéder aux tours)
La prochaine fois que vous viendrez à Paris TKT plutôt que de draguer Barozzi, promenez-vous.
Deneb Fuckface dit: 20 octobre 2014 à 12 h 04 min
Salut Thierry,
stp, peux-tu nous donner des nouvelles du bichon.
à Londres une église est devenue une disco gay
..ma mère avec bakroume dans la sacristie ?c’est pas pareil vontraube c’est des enculés de prot mais tant que lesinagogue à jéruzalème seront pas transformée en bouchon lyonnais il faut prende exempe sur les goye : garder profil bas von traube..
Personnellement je suis pour la rénovations des églises, mais pas pour les mêmes raisons que vous.
tu causes comme si l’argent avait d’l’odeur vontraube..c’est quoi ces bétises
les églises de france c’est des vraies crèves coeurs..et je crois que tu pige pas bien leur aspect tout a fait stratégique pour les rentrées de devise..ha tu sais pas cque c’est que la france dans un office de tourisme vontraube pour dire ça
Vous êtes coincé.
Haut les mains, peau de lapin!
visiter une sinagogue..c’est galère..essaie d’y manger un casse dalle et d’y boire une kro pénard..oui oui de tas de bonnes raisons..je sais..pleins..
D., que vous vous preniez pour Esmeralda est votre problème.
J’attends un lien vers des statistiques officielles.
Pour ce qui est de draguer Barozzi, c’est de la même eau que le bichon, ce sont vos fantasmes.
draguer Barozzi, c’est de la même eau que le bichon
..c’est pas trés politicaly korrek ça vontraube..
..jle vois tout frisé baroz d’un coup
En millions :
Disneyland : 15,9
Notre-Dame : 13
Louvre : 9,7
( Il paraît que Clopine voudrait jouer dans un Western .. enfin, elle cherche .. )
@ D.:
Lien vers un site donnant les statistiques des monuments les plus visités-
http://www.insee.fr/fr/themes/tableau.asp?ref_id=nattef13501
D.bile, quand on contredit par automatism, on devrait aussi contrôler avec le même automatisme.
Je n’ajouterai rien, j’ai souvenir de votre sortie sur la Chine historique, n’existant, d’après vous, que depuis quelques décennies. Vous êtes ignare, D.
.jle vois tout frisé baroz d’un coup
C’est dommage, je le voyais bien dans le rôle de Rantanplan ..
Pardon ?
Vous n’êtes pas au courant ?
BHL veut adapter Lucky Luke au théâtre ..
TKT dit: 20 octobre 2014 à 12 h 25 min
Lien vers un site donnant les statistiques des monuments les plus visités
Les payants Thierry.
Vous ne pensez qu’au fric.
Faut bien être éxilé fiscal pour penser comme vous.
BHL veut adapter Lucky Luke au théâtre ..
ça fait que mendier dans ce pays ?
D., je ne suis pas un exilé fiscal et je le regrette.
Dans la liste que j’ai mis en lien, il y a aussi des églises, le Sacré-Cœur, le Mont-Saint-Michel etc…
TKT dit: 20 octobre 2014 à 12 h 25 min
Croyez-vous TKT que moins de 700.000 touristes entrent dans les cathédrales de Paris, Reims, Chartres, Strasbourg,…….. par an.
Pourquoi toujours refuser l’évidence ?
EsmeralDa n’est pas un bon coup !
EsmeralDa n’est pas un bon coup !
Et il s’en vante !
D., lâchez cet os pour chien de SDF catholique-messe-en-latin, il n’y a rien à manger !
TKT dit: 20 octobre 2014 à 12 h 41 min
Dans la liste que j’ai mis en lien, il y a aussi des églises, le Sacré-Cœur, le Mont-Saint-Michel etc…
Le Sacré-Coeur ne s’y trouve pas dans cette liste (non payant pour entrer)
Peut-être confondez-vous avec la Sainte-Chapelle ?
Vous êtes déjà venu à Paris TKT ?
Les entrées de la Merveille et de la Sainte-Chapelle sont payantes.
S.I. dit: 20 octobre 2014 à 12 h 41 min
TKT dit: 20 octobre 2014 à 12 h 25 min
Croyez-vous TKT que moins de 700.000 touristes entrent dans les cathédrales de Paris, Reims, Chartres, Strasbourg,…….. par an.
Pourquoi toujours refuser l’évidence ?
Parce que c’est nous qu’on tient le registre !
TKT dit: 20 octobre 2014 à 12 h 49 min
D., lâchez cet os pour chien de SDF catholique-messe-en-latin, il n’y a rien à manger
Et l’helvète repartit la queue entre les jambes (quoique !)
– pause de midi du côté des travailleuses –
renato cherche des preuves, c’est un grand comique..
Thierry Traube, je suis passée tardivement, et l’on ne parle plus de Kafka…
Il me semble que la statistique de l’INSEE ne tient pas compte des églises / LIEUX DE CULTE (et à entrée gratuite, sauf pour les trésors, etc.) ? Et Il me semble bien que la Sainte-Chapelle n’en est plus un. Il faudrait donc inclure dans le débat les visites de Notre-Dame, comme d’autres le font avant moi.
kicking,
vous êtes tombé sur la tête en étant petit ?
Cela dit, vous avez mis sur la table le libre arbitre et c’est à ça que j’ai répondu, rien à voir donc avec votre entourage pour lequel, par ailleurs, je n’ai la moindre curiosité.
Bonne journée, etc.
Bonjour, didon, 1500 et des, je pensais pas Kafka était autant lu.
J’ai trouvé le texte « Devant la loi » , Fons, en ligne, dans une trad’ de Bernard Lortholary ( GF Flammarion 1991) , il demande peut-être des connaissances des textes bibliques. Pour ce qui est du droit, l’institution et ceux qui la représentent, le texte n’est pas si terrible. Ce qui est amusant c’est qu’il existe une vrai gardienne des tables de la Loi de Franz. Je ne sais pas si cela a déjà été discuté sur la RDL, celle de maintenant ou celle d’avant la migration, en tout cas Fons, et c’est une grande nouvelle pour les kafkaïeux, « Die Sängerin… » ne serait pas dans les derniers écrits de Kafka. Cela est intrigant, et me laisse beaucoup perplexe, je vous laisse juge:
Nous y voici. 23, rue Spinoza. Dans le hall, côté droit, c’est là, on le devine à l’odeur: ça pue le chat, et la pisse de chat. Combien sont-ils à l’intérieur ? 30, 50, nul ne le sait vraiment : les visiteurs sont rares ; la propriétaire ne les aime guère, et se méfie tout autant de ses voisins. Ces dernières années, bien des journalistes ont buté sur cette porte couverte d’autocollants publicitaires. Pour amadouer la garde féline, l’envoyée spéciale du New York Times s’était même munie d’une souris mécanique en peluche. Sans grand succès. Un reporter australien a eu plus de veine en arrachant ces quelques mots à Eva Hoffe alors qu’elle partait faire des courses: « Cette histoire ne finira jamais, c’est une tension mentale terrible. »
Au premier coup de sonnette, aucune réponse. Au second, on entend juste les miaulements déchirants de mâles bagarreurs. Un passage par l’extérieur, côté jardin, permet d’entrevoir une lueur blanchâtre dans le fond de l’appartement, mais les fenêtres sont hérissées de grilles, et d’autres chats veillent, là aussi. Leur maîtresse n’ouvrira pas, ni ce soir ni demain ; elle restera cloîtrée dans son antre, à guerroyer pour un trésor dont la justice israélienne veut la priver: des documents manuscrits de Franz Kafka (1883-1924) et de son ami Max Brod (1884-1968).
En savoir plus sur http://www.lexpress.fr/culture/livre/sur-la-trace-des-derniers-manuscrits-de-franz-kafka_1186605.html#4FUOMPPM2Vs2OPqH.99
Cette gardienne est un peu vénale, quand même, je trouve.
ah tiens vous êtes là quand même..
« Parc zoologique du Bois de Boulogne 1,4 (2000), 0,9 (2012) »
A l’insee, ils confondent le bois de Vincennes et le bois de Boulogne !
Bon après-midi, Fons, je dois quitter. En fait ce livre oublié de goldshmit, je pense que personne ne l’a lu. Sinon, la face du billet en eût été changée.
Que voulez-vous, on ne commande pas un train comme on commande un taxi…
« ce livre oublié de goldshmit, je pense que personne ne l’a lu. »
… et on se garde bien de le lire…
oups, j’étais sur le départ et on me rattrape par la manche, donc: renato, je ne sais pas trop à qui vous vous adressez ?
J’ai dit une sottise : il y a bien des messes à la Sainte-Chapelle. MAIS encore : la statistique INSEE retient les visites d’églises-monuments nationaux à entrée payante, et une église « ouverte » comme Notre-Dame n’y est pas comptée.
Julie, il n’existe donc pas de statistiques neutres ?
http://www.topito.com/top-sites-monuments-plus-visites-france
« La jeune mère de famille, prénommée Esther, devient sa secrétaire, probablement aussi sa maîtresse. » La jeune mère de famille, prénommée Esther, devient sa secrétaire, probablement aussi sa maîtresse. »
(http://www.lexpress.fr/culture/livre/sur-la-trace-des-derniers-manuscrits-de-franz-kafka_1186605.html#Qdw6Cr8Dlus0ZYw0.99)
Quel exemple pour la jeunesse!
« il y a bien des messes à la Sainte-Chapelle »
dieu merci!
Lucien, Bergeret, vous devriez plus sérieusement les relire, ces « insultes » : je les ai décalquées de celles que j’ai reçues de vous ! je ne suis pas douée pour la haine, comme vous, et je ne suis pas perverse, comme vous. Ne confondez donc pas, et ne tentez pas de noyer le poisson ; de toute façon, un type suffisamment outrecuidant pour écrire une pleine page de raisons « pour lesquelles je n’écrirai jamais », sans se rendre compte de la vanité de cette pose (moi je m’en vais écrire tiens « pourquoi je ne gagnerai jamais le Tour de France, et je gage bien que ce sera plus drôle et moins sinistre que votre narcissisme élitiste !), est suffisamment détraqué pour que rien de ce qui sort de sa bouche ne puisse être pris pour autre chose qu’un acte méprisable. Comme celui d’avoir décidé de me troller pendant des années…
Mais quel tronche de Max Montage!
…
…les gens, & tout le monde sont tellement isolés, divisés, embobinés, différenciés,!…entre eux,!…
…
…convaincus d’eux-même,!…de toutes religions, & d’humanismes divers,!…
…
…que finalement,!…çà doit être un plaisir pour les alchimistes des esprits,!…de filmer ou mettre en liaisons constantes des gens devenus différents,!…( par management social ),…
…et pourtant semblables,!…
…l’amour en demeurer,!…avec du fric,!…l’aval passe mieux, pour les Pampers,!…
…
…le beaujolais nouveau,!…j’ai failli attendre,!…etc,!…Ah,!Ah,!Ah,!,…
…
Thierry Traube, une statistique neutre ? je croirais volontiers que celle, globale, des visites donnée par « Pour TKT » est juste. Vous observerez que celle de l’INSEE saute directement de Disneyland au Louvre…
Bon, ce débat peut paraître oiseux ? Mais il n’y a pas de raison d’exclure les entrées gratuites à Notre-Dame. L’entrée payante fausse peut-être aussi les données :voyez comme on ne peut plus accéder gratuitement aux paliers, simplement, du Centre Pompidou.
Je regrette un peu de n’avoir pas participé à la discussion « Kafka ». J’ai lu très jeune (c’est comme ça dans la famille) « La Métamorphose », « Le Procès » et « Le Château », notamment, avant de découvrir quelques « interprétations », ou leur résumé, mais d’abord le cours de Nabokov, dont on n’a pas parlé ici, sur « La Métamorphose ». L’émission toute récente de Jean-Jacques Bernard sur le tournage en particulier du « Procès » par Welles à Orsay alors désaffecté m’a beaucoup intéressée, renato me comprendra.
Bonjour aussi à Daaphnée et à Artémise-Onésiphore.
Enfin, je crois que la discussion continuée par La vie dans les bois et Fons fait un départ utile entre les écrits de Kafka ; elle m’apprend en tout cas quelque chose sur une partie de l’oeuvre que je ne connais pas.
Daaphnée dit: 20 octobre 2014 à 6 h 14 min
Il en va de même du silence et d’une certaine tonitruance, les deux enveloppent et protègent assez bien les secrets ..
Ha le silenzio de Nini Rosso… Sur le lac ! Mais le problème du silence, c’est qu’au bout de quelque temps l’esprit humain trouve le moyen de le remplacer par quelque chose…
Clopine dit: 20 octobre 2014 à 14 h 12 min
je ne gagnerai jamais le Tour de France,
A un moment il y avait des gars qui sortaient en boîte à toutes les étapes ! Le lendemain ça bombait quand même…
Brod s’est marié avec sa secrétaire, qui conservera la correspondance avec Kafka dont elle avait plus moins hérité, puis mourra au milieu des chats à rabbins. Zweig aurait connu le même destin, s’il n’avait échoué au pays des perroquets. Peut-être un tropisme de juif mitteleuropéen.
Gardé par les félins pour allergiques, le journal intime de Brod. A lire peut-être bientôt. Pas sûr que GA Goldschmidt soit si éloigné de la vérité.
Oui, Julie, en effet Notre-Dame-de-Paris reste le lieu le plus fréquenté, j’ai regardé toutes ces statistiques.
Mais je ne pense que cela soit en tant que lieu de prière, disons un lieu incontournable lors d’un premier voyage quand un touriste vient d’ailleurs. D. avait donc raison, sauf que lui voudrait que les lieux du culte soient économiquement avantagés sur les lieux de la Culture. Franchement, qui va à Notre-Dame pour prier ? Il ne faudrait considérer que les catholiques pratiquants et exclure les touristes protestants, juifs et musulmans, sans oublier les agnostiques et les bouddhistes etc… ?
Mes meilleurs souvenirs de cathédrale, sont ceux d’un été passé à Salisbury, en 1961. J’y allais tous les jours, lire à l’extérieur dans le « Cloister », écouter les Orgues à l’intérieur, me recueillir (rien de religieux) sous la nef.
Paris, Strasbourg, il y a autant de touristes dans les deux cathédrales, que de foule sur Ginza. L’horreur !
Pour l’anecdote, la dernière fois que l’on m’a cambriolé ma voiture, sur les hauteurs du Cannet, on m’a volé la radio et un enregistrement d’une lecture en français de « La Colonie Pénitentiaire ».
vous êtes 100 comme sur un vaisseau qui s’en aille
« A un moment il y avait des gars qui sortaient en boîte à toutes les étapes ! »
Quelle horreur diabolique!
ce dénominatif est une invention du sinistre bouguereau qui croit avoir affaire à UNE personne; or il se trompe, il n’y a pas UN keupu mais PLUSIEURS qui se regroupent sous ce vocable délirant « la société des keupu », tous ceux que ce triste individu a raillé, dénigré, mortifié dans ses commentaires souvent méprisants, insultants, voire haineux, tous ceux de zouzou à jean marron, de dracul à von traube, de rénateau à clopinedecheval qui ont été ou sont toujours la proie de ce pervers malfaisant; notre but est donc de combattre ce paranoïaque qui se croit au-dessus de tous en s’exprimant avec ses propos inadmissibles trop longtemps tolérés ici.
Courage, on l’aura.
signé : l’amicale des keupu
Que voulez vous D.-le-bedeau, les églises attirent moins les touristes que les musées.
Parce que « l’art financier » est devenu le nouvel opium du peuple, le récent « anal plug » nous l’ a même bien prouvé!
Et l’ art compte en porain squatte les église actives et désaffectées.
Mais je ne pense pas que cela soit en tant que lieu de prière dans le but de prier activement
pourquoi je ne gagnerai jamais le Tour de France
clopine
Quand le cul te pique, mets des roulettes.
Barrès a écrit « La grande pitié des églises de France » en 14. Le monde laïcard se gaussait tant et si bien qu’il n’a pas vu la première guerre mondiale arriver.
bouguereau … pervers malfaisant
Jaloux!
Thierry Traube, cette fois, oui !, même s’il est difficile de départager la part du tourisme au centre de Paris (la Basilique de Saint-Denis est loin) et celle, sinon de la pratique, du moins de la curiosité en un sens « religieuse » dans les visites de Notre-Dame-de-Paris. Sans compter la littérature qui y est attachée.
Un sourire, car, parisienne, je n’aime guère cette église (le « Notre-Dame sort des eaux comme un aimant » d’Aragon, vraiment ?), ni les édifices religieux gothiques en général. Je supporte Reims, plus trapue d’abord, mais c’est une autre question.
Quant à la finance, Notre-Dame n’est certainement pas, ou plus, délaissée par les Monuments Nationaux et la Ville de Paris. La petite église Saint-Médard de mon quartier, en revanche… Mais on danse le dimanche matin à côté d’elle, au bas de la rue Mouffetard.
TKT dit: 20 octobre 2014 à 12 h 41 min
D., je ne suis pas un exilé fiscal et je le regrette.
–
Ai-je déjà laissé entendre que vous étiez un exilé fiscal ?
Pour l’arbre de noël de MacCarthy, place Vendôme, je pense que la mairie de Paris aurait pu faire opposition. En dehors du mauvais goût, pourquoi imposer aux Français qui manifestent contre la liberté (je ne parle pas de l’adoption des enfants ou des mères-porteuses), un objet qui manifestement pourrait être pris pour un anal-plug ? Déjà, pour reconnaitre cet objet, il faut connaitre les magasins qui vendent des jouets-pour-adultes.
Les culs-terreux-urbanisés n’aiment pas l’art contemporain, ni la finance qui joue au mécène, ni les Entrepreneurs qui voudraient rendre à Paris, une place de choix parmi les villes à visiter.
Bouguereau, expert en gode-ceintures, n’aime pas l’art contemporain, et puis peut-il encore s’assoir sur un arbre de noël ?
J’ai dans mes objets d’art, des dessins d’Ego Rondinone, représentant des enfants jouant avec des poupées qui sont en réalité des dildo. Mais, le tout est ludique et discret.
MacCarthy est-il plus provocateur que Louise Bourgeois ?
D., si vous voulez communiquer, allez prendre un café dans votre quartier.
Ais-je jamais dit que votre prédateur vous violait ?
C’est tkt qui fantasme de mettre encore le petit jésus de l’ art contemporain dans la crèche sociétale…
Je vous le dis assez sérieusement, Julie, méfiez-vous des abords de Saint-Médard. A l’intérieur de l’église, pas de problème, mais n’en faites pas le tour extérieur, il existe des âmes de possédés qui trainent là et qui n’attendent que des jeunes filles comme vous pour prendre possession de leurs corps avec toutes les conséquences que ça peut entrainer dès lors.
Jacques Barozzi est bien au courant de cela, il pourra vous le confirmer.
bernadette dit: 20 octobre 2014 à 15 h 06 min
Quelle horreur diabolique!
Maintenant ils sont perfusés, surveillés, au vert, couchés à dix-neuf heures…
MacCarthy est-il plus provocateur que Louise Bourgeois ?
tkt qui se dit vendre de l’ art compte en porain, nous inflige encore le critère de la provocation comme label autorisé.
Oui, Louise Bourgeois est plus « convulsive » dans son art, comme Marcel Duchamp d’ ailleurs avec son coin de chasteté et autres magnifiques « trouvailles »;
Ne pas confondre ce qui érotise dans l’ art et sa chosification au plus petit dénominateur commun comme le » god ceinture » ou l’ « anal plug », par exemple;
On doit se rappeler que cette appellation, pas très bien contrôlée nous vient de la presse anglo-saxonne relatant l’ affaire, dear tkt…
Règle erdélienne
Quand le maître d’école tarde à distribuer le nouveau devoir, on s’envoie des pains sous le préau.
Dieu sait les cochoncetés qui devait se faire sous cette toile verte.
Au square des obsédés
Un jeu d’échecs se compose de deux rois, deux reines, quatre fous, quatre tours, quatre cavaliers et 16 anal plugs.
ueda veut lui aussi nous étronner?
http://i.huffpost.com/gadgets/slideshows/375784/slide_375784_4398150_compressed.jpg
Bouguereau, expert en gode-ceintures
je te rappel vontraube que j’t’avais à mes début en rdl envoyé le lien du père noel au plug et que tu avais trouvé ça malséant et mon lien avait été censuré
je te rappelle vontraube que nous avions eu une conversation sur les affiches de propagande nazi (avec lien) et que tu n’avais pas trouvé cela trés bien séant et qu’a ton retour de miami tu en avais fait tout un plat..rapport à un fameux musé..
on a le droit de changer d’avis..au moins ça t’esclu par le fait de la clique des petits bourreaux..
le désir avec comme corollaire, le manque ..
Vous m’excuserez (ou pas) Daaphnée, mais votre discours barozzien là, il me paraît détaché de la base, autant faire votre coming-out politique. C’est pas que ça sent pas le vécu mais c’est plutôt loin de certains éveils comme qui dirait.
Bon, si vous tenez à vous la jouer déniaisée 10000 fois, je comprendrais…
Dieu sait les cochoncetés qui devait se faire sous cette toile verte.
le rencart de la petite clique..et t’en es
D., c’est trop tard, je suis désespérément athée, -et damnée à coup sûr ?
Je retrouverai Joseph K. du « Procès » en Enfer. Car il est bel et bien coupable, à ce qu’explique Bruno Schulz, dont j’essaye de comprendre la « lecture ». Avec un peu de mal, pour être franche…
Mais ce que j’ai dit est vrai, et Jacques le sait : les réprouvés, parmi lesquels mes filles et moi, dansent au son de l’accordéon, au flanc de Saint-Médard, le dimanche matin. Ah, la Mouffe des bobos ! On l’aime bien pourtant, « notre » église.
(Pardonnez-moi si j’oublie quelques zéros)
Vous avez reconnu le tronc vert de notre artiste financier américain.
Qui n’est certe pas le premier à établir l’ analogie, peinture = merde = matière qui fait cal à l’ estomac du regardeur.
http://i.huffpost.com/gadgets/slideshows/375784/slide_375784_4398150_compressed.jpg
Oui, bon, c’est assez amusant chez les athées ce besoin de croire en un Dieu à flinguer.
et celle, sinon de la pratique, du moins de la curiosité en un sens « religieuse » dans les visites de Notre-Dame-de-Paris.
quoi vontraube..tu vas dire comme dracul..le vatican combien de division face à sanédrin de jéruzalème..baaa dénigreur de diables en pierre..idéologue texan..marchand du temple!
Faudra t-il protéger Duchamp des duchampiens?
Vous avez reconnu le tronc vert de notre artiste financier américain.
au centre du lusque..hurkurkurkurkurk..trop marrant
..il faut toujours rire au bon moment et a bon escient..
Faudra t-il protéger Duchamp des duchampiens?
il en a pas besoin..suffit dse rencarder..sur cqui pensait de ouarol par exempe.. »son meilleur descendant »..hurkurkurkurk
l’amical des keupu veille, la résistance est en marche
à ce qu’explique Bruno Schulz, dont j’essaye de comprendre la « lecture ». Avec un peu de mal, pour être franche…
commence par ses crobards..ça aide
Que va t-on faire du corps de sainte Rita après la destruction de son église à Paris ?
http://fr.ask.com/youtube?q=eglise+de+sainte+rita&v=PUFFdHkvMD4&qsrc=472
D., j’ai parlé un peu du cher Kafka chez Paul Edel, surpris de sa critique fort négative.
Mais j’interviens ici parce que ma fille Julie est une saltimbanque, et donc une âme perdue, hélas ! Et qui ne comprend rien, mais alors rien du tout, à la postface de Schulz à sa traduction du « Procès » en polonais.
Je réprouve évidemment les exhibitions désolantes -de mes pauvres petites-filles en particulier-à l’ombre de Saint-Médard.
j’imagine assez bien la fameuse collec de kafka dans ce genre là
Je réprouve évidemment les exhibitions désolantes -de mes pauvres petites-fille
si elle montre leur cul et qu’il n’est pas beau ça ne doit que déshonorer rapidement..sinon tu fais insulte à yavé
Sainte Rita, Sainte Rita …son corps, sa relique plutôt.
Les reliques, c’est l’ art et ses objets (dards)!
« la Mouffe des bobos ! »
Et pourtant avec mon Zean on veille
Père et grand-père de convulsionnaires, c’est lourd à porter C.P. !
Merdre, D,
vous vous y connaissez en incube ?.
1) les exhibitions désolantes -de mes pauvres petites-filles en particulier-à l’ombre de Saint-Médard.
2 ) Les reliques, c’est l’ art et ses objets (dards)!
Seins met dards?
Super concept!
C’est très lourd ! Mais Paul citant Luc je crois, dit que ni le salut ni la damnation ne sont certains. Et Claudel que le pire n’est pas toujours sûr.
Et enfin, je me réfugie dans le Psaume 23 : « L’ETERNEL est mon berger… »
@ bouguereau dit: 20 octobre 2014 à 16 h 06 min
Bouguereau, expert en gode-ceintures
je te rappel vontraube que j’t’avais à mes début en rdl envoyé le lien du père noel au plug et que tu avais trouvé ça malséant et mon lien avait été censuré
je te rappelle vontraube que nous avions eu une conversation sur les affiches de propagande nazi (avec lien) et que tu n’avais pas trouvé cela trés bien séant et qu’a ton retour de miami tu en avais fait tout un plat..rapport à un fameux musé..
on a le droit de changer d’avis..au moins ça t’esclu par le fait de la clique des petits bourreaux.. »
J’ai un excellent souvenir de cette exposition sur la propagande fasciste, tout autant dans le Reich, qu’en URSS, que dans l’Italie de Mussolini. La fondation en question, dans le bas de South-Beach est un must, excellente bookshop aussi.
Pour le reste de vos souvenirs, suant-malséant, ich mag mich nicht erinnern ! Mais je ne conteste pas. Pour vos objets préférés, voir le musée du sexe à Berlin, près de Bahnhof Zoo.
le cas keupu dit: 20 octobre 2014 à 15 h 09 min
Chaloux, vous savez bien que vous êtes seul.
Beaucoup de bruit pour rien ?
… quand on voit l’engouement du public pour le livre d’un journaliste inconsistant on ne se pose plus de question.
Cela dit, voir des sauvages détruire une oeuvre renvoie à des ignobles moments historique (épuration de 1937) ; quant à agresser l’auteur… il n’y a pas de mots…
Allors, beaucoup de bruit pour rien ?
Renato, mettre des pièces provocatrices en plein Paris, dans une France réactionnaire, a donner le résultat en question.
Ceci dit, l’attentat a été fait par un seul homme et Die Bücherverbrennung fut une action dirigée par les Nazis, un parti politique.
Il faut donc relativiser.
Des œuvres d’art maltraitées, cela existe partout.
Traube,
vous savez, je suppose, que je ne suis pas un admirateur de Paul McCarthy & Co, mais vous devriez savoir que l’on sous-évalue un événement et on ouvre la porte au désastre car un individu n’est souvent que la partie visible de la vermine.
Tkt, merci pour votre bon sens.
Le milliardaire Maccarty s’en remettra.
Voilà ce qu’il répond explicitement à toto :
toto est-il favorable à un art néo-mussolinien dans l’âme?
( L’abus monumental, il ne connait pas?)
S’il fallait ce ballon dégonflé pour faire découvrir aux parisiens ce qu’est un sapin, c’est réussi. Je me souviens que lors de la campagne municipale, déjà, Hidalgo disait vouloir planter des arbres.
Je sais pas mais en automne, les feuilles, comme celles des impôts ont parfois une de ces lourdeurs. Et à Paris, elles doivent atteindre une somme astronomique, les feuilles d’impôts locaux.
je reviens de la forêt qui sentait si si délicieusement le tapis de feuilles couché sur l’herbe. La tête renversée à regarder les ciels changeants, je me suis perdue au creux des vallons, les collines comme des mirages, les vaches rousses en apesanteur, un enclos de pierres moussues, respirer pleins poumons la forêt, rentrée tard la nuit, dans les ondées, quelques éclats dans les cafés, une atmosphère de cheminée qui fume, c’est si bon de grimper les rochers, enfoncer les paumes dans la mousse. Parler à qui vous sourit, entrer dans un petit centre culturel qui présente un auteur d’une manière facétieuse à la manière d’un procès improvisé. Un café sur le pouce et des gaufres façon – grand mère. Bises.
Aidons Chaloux à s’assumer dit: 20 octobre 2014 à 17 h 54 min
Chaloux, vous savez bien que vous êtes seul.
Heu…non…vraiment pas. Quelquefois, pas assez.
Il faut maintenant faut que je rappelle tous les lundis que je suis un des rares ici à ne pas être à la retraite. Et je ne poste que de chez moi.
Donc, c’est quelqu’un d’autre. (Pauvre boumou, qui essaie de faire croire que je suis seul à ne plus supporter ses mornes imaginations de trouduculantes…)
Ecrit en sabir, la faute au rectangle. Je vais passer maintenant sur Word avant de poster.
Nous autres, on l’a regardée encore dressée, la chose verte de la Place, vu qu’on était venus à Paris pour Duchamp Marcel, avant de retourner pour la fête jointe de Saint-Leu et de la Sorcière à Bonnu. Elle nous a fait à peu près comme la cocuë aux canes, vu aussi qu’à Malicornay-Maillet, Chavin et Bouesse, on ne connaît pas bien les machins que des gens rigolos nous ont dit ce que ça représentait en grand, par le fait. Et aussi qu’on avait mémoire du pot doré de l’horticulteur Raynaud devant Pompidou, qui faisait que 14 mètres de haut avec le socle, mais quand même. Et tout ça, ça coûte. Les cornes au cul du vandale, voilà ce qu’on dit, nous.
Le Traube et le renato, ils ont tous les deux raison. Et le bouguereau, que nous on aime bien parce qu’il n’en craint point sur la fin du pays rural dans les années 50-60, aussi, nom de dieu !
c’est bien vrai çà, certains montrent sur la toile une sorte de champignon en plastic vert, vous avez fait toc toc dessus ?
Tant que vous ne dansez pas avec feu le Diacre Paris, Julie, ce n’est pas grave!
Cela dit, je me suis beaucoup ennuyé à l’exposition Duchamp, noyée sous des commentaires scolaires, et pas si bonne que cela fors les grandes œuvres.
Curieux blog ou l’on est jamais tant présent que quand on y poste pas un mot. Si au moins c’était pour faire dire des choses intelligentes. Il en est de ce C comme des Esprits invoqués de l’autre monde, il perd beaucoup à parler…Peut etre qu’une cure de silence?
Bien à vous
MCourt
Mon chef d’ouvre exposera ma pansée.
Marc Court, je passerai le message à Julie, qui habite en effet rue de Valence.
Même sentiment que le vôtre devant l’exposition Duchamp, sagement pédagogique et qui le montre surtout suiveur. Et puis tout de même cela se dégage, moins avec les premiers « Ready Made » qu’avec surtout le « Réseau de stoppages étalon » du MOMA (je ne sais pas trop bien pourquoi ces réseaux me fascinent), et le rassemblement progressif et très intéressant des composants du « Grand Verre ».
Vu le « Maroc contemporain » à l’IMA. D’une autre façon, pas mal de « suiveurs » aussi. Une salle délicate de El Gherib. Jean-Hubert Martin, que j’estime beaucoup pour « Les Magiciens de la Terre » et pour Oiron, a rassemblé un Maroc tous azimuts. Par obligation ?
il en a pas besoin
Il n’empêche que je reviens à l’instant de l’expo de Beaubourg et que l’oeuvre que je retiens est celle de Raymond Duchamp-Villon , le Cheval majeur.
Extraordinaire la présence de cette sculpture la puissance, la dynamique la fragilité en un dans la masse du bronze ..
Dommage qu’elle ne soit pas mieux mise en valeur, mais c’est le défaut de ce musée de proposer un espace intérieur mal foutu !
Ah, ma mie Chantal, des champignons à tête un peu arrondie-pointue, il n’y en a pas des potées par chez nous : des coprins, certaines lépiotes, des morilles, des pholiotes et des pleurotes jeunes. Des amanites bleues itou, qui font songer nos dames, mais à ne pas mettre en bouche…
« Dans le creux d’une vague au large de Kanagawa, estampe, « Trente-six vues du mont Fuji », 1830-1834.
http://www.beauxartsmagazine.com/0125-883-Hokusai.html
« Et Jésus refusa sa croix »
http://www.arte.tv/guide/fr/020775-000/la-derniere-tentation-du-christ
Bien vu, Daaphnée, Duchamp-Villon a une présence extraordinaire. Souvenir d’une expo durant mon époque rouennaise, il y a quinze ans.
J’attends, après Niki, une grande rétrospective Tinguely qui me rend littéralement fou…
Extraordinaire la présence de cette sculpture la puissance, la dynamique la fragilité en un dans la masse du bronze ..
Vous avez raison Daaphnée, avec Gaudier-Brzeska, ce Duchamp-Villon est passé comme un génial éclair…!
Être d’accord avec Daaphnée et Chaloux, pour la première fois…!
CP,Ce qui a mal vieilli, c’est la période néo-Cézanne. Par contre la série des Joueurs et de la Mariée, c »est autre chose.
Mais on se prend à penser que c’est finalement peu.
Je me demande s’il ne faut pas en rabattre des prétentions alchimico-cabalastiques de la fin. Je réserve mon jugement.
En revanche, il faut d’urgence supprimer le Prix Marcel Duchamp, lequel tient davantage du gadget qu’il ne récompense une œuvre.
Pas grand regret pour la Place Vendôme, replacée dans le sillage des pots de fleurs de Reynaud, du faux Forum Burenisé et bétonné du Palais-Royal, de Versailles Koonsisé, et que sais-je encore? Je ne suis pas étonné que la Nouille Présidentielle vole au secours de l’artiste incompris, car c’est etre incompris, ou inculte, que d’ avoir saccagé une des plus belles places de France, déjà déparée par le mirliton Napoléonien.
Bien à vous.
MC
Chaloux dit: 20 octobre 2014 à 20 h 59 min
Bien vu, Daaphnée
Le Chachal essaie de se replacer dans la course mais il n’a toujours pas compris qu’il est totalement out.
Daaphnée est se qu’elle est
Erreur Windows, reprenons :
est ce qu’elle est mais entre un zouzou plutôt cultivé et sympa (quoique certains puissent dire) et un Chaloux agressif, adepte du gibet et de la lettre à la Kommandantur, il n’y a pas photo.
T’es exclu Chaloux.
Rame, vite, tu coules.
M. Court va visiter Duchamp en 2014.
Sur la Place Vendôme en 1920 il l’aurait brûler avec ses plastiques verts.
Evolution des moeurs ou primauté de l’art ?
…
…en passant,…de qui on se moque,…
…
…une copie d’un toys,…en géant de 3 à 4 étages en ballon plastique gonflable,!…
…donc une copie,!…par un » artiste millionnaire américain « ,…à deviner le sapin de Noël,…à Paris,!…
…
…de l’autre à LouyseVouithôn,!…un bâtiment d’armatures gratuites, avec un plancher des vaches,…& à l’espace inaccessible,!…
…
…le règne de l’argent sur l’art,!…Ah,!Ah,!…
…Nul,!…Nul,!…c’est Nul,!…
…faire jaser, les diversions d’art soumis au politique,!…Go,!…
…le règne-nazis-juifs,!…collabo’s,!…etc,!…
…
Daaphnée, vous avez raison. Mais c’est dire aussi que l’environnement de Duchamp lui-même est plus riche (moi, c’est Picabia qui me frappe) que lui jusqu’en 1912, même si sa production de 1912-1913 est ahurissante en quantité, et inclut le passage de la Vierge à La Mariée. Et puis, il y a 1915, l’Amérique, et plus ça change… plus ce n’est pas la même chose (non-rétinien ou pas).
Ce n’est pas l’étage du musée qui est mal fichu, c’est ici, à mon sens, le choix de présentation bien sage de Cécile Debray, et du coup de son architecte Laurence Le Bris.
La production de McCarthy était une œuvre cool qui méritait d’ouvrir dignement la foire.
Marc Court, oui, et je viens de le dire pour le passage à « La Mariée », par exemple. Il est vrai que les « explications » accompagnant ce qui n’est au fond qu’un schéma reconstitué du GRAND VERRE sont lourdes. Mais comme l’oeuvre achevée est intransportable…
Accord avec vous pour presque tout le reste : au fond ces installations temporaires ne tirent pas à grande conséquence, et Raynaud a d’ailleurs fait mieux que le « Pot Doré », maintenant exilé sur la terrasse. Presque tout, parce que je me suis bien habitué au Palais-Royal, lui durable, de Buren.
En 1912, l’année où Marcel Duchamp peint « Nu descendant un escalier », Franz Kafka publie son premier livre, « Regard ».
une œuvre cool
A couler en bronze…
Oui ! solidarité avec la foire de l’art contemporain !
Marc Court, l’intitulé de l’exposition (M. D., la peinture, même) me semble fort mal inspiré car l’oeuvre peinte de D. se réduit à peu de toiles (et il s’est largement expliqué à ce propos). Donc, toute critique de Duchamp peintre tombe dans la redondance car la phase post Cézanne comme celle cubiste relèvent d’un certain académisme. Il est vrai que D. sauve la mise par les titres (Jeune homme triste dans un train, etc.), et c’est par là qu’il redéfinit son approche de l’art.
Cela di, Et « Tu m' » reste une oeuvre importante car il [D.] parle à Katherine Dreier qui voulait un tableau de D. et avait beaucoup insisté tout en sachant qu’il avait décidé de ne plus peindre, et lui, il lui répond avec un « inventaire » : il résume son activité. Bon, si on veut comprendre « Tu m' », il faut voir l’oeuvre sans passer par la photo ou une description. Inutile donc d’en parler ici… déjà que l’on répète des choses dites et redites, et qui ne sont donc d’aucun intérêt…
…
…Oui,!…qu’est ce que c’est laid,!…de quoi s’inscrire pour l’oncle Sam,!…
…qu’est ce que vous pouvez faire pour les U.S.A.,…enrôlez vous aux gay’s from Parîys,!…
…
…pauvres français d’Amérique, dans qu’elle bouse ils doivent vivre,!…ou est le Cantal,!…le leurre,!…le mien,!…le sien,!…Ah,!A,!…etc,…
…
Cela di, Et « Tu m’ » > Cela di, « Tu m’ »
je me suis bien habitué au Palais-Royal, lui durable, de Buren.(CP)
Ils sont drôles…! C’est comme le développement durable, c’est du Buren durable…
A la fiac, le grand temple de l’ art marchand, ce devait être NOËL avant l’ heure.
……………..
Haut de six mètres, le bronze noir patiné de Paul McCarthy ressemble à un jouet gonflable, comme les sculptures de Jeff Koons, sans les séduisantes couleurs. Il représente Saint Nicolas, Santa Claus, le Père Noël pour les pays du Nord et les américains.
Santa Claus tient d’une main une cloche et brandit de l’autre un curieux arbre de noël aux formes simplifiées, comme un Brancusi. Il s’agit plutôt d’un sex toy géant, un butt plug démesuré, objet du scandale.
La prose de Court vaut son pesant de cacahouètes… Que de prétention, mes petits chéris. CP et Court, ils s’écoutent parler… Ils sont comiques avec leur sérieux.
miam des champignons, je crois que c’est ce qui a manqué à kafka, quelques champignons ! Giovanni attaqué par les champignons verts, dans sa bulle olé !!!
Bonsoir les Brandouilleurs de Malincorny, p’tite bise ..
« Le mulin à café » reste intéressant : « … la poudre tombe à côté, les engrenages sont en haut et la poignée est vue simultanément à plusieurs points de son circuit avec une flèche pour indiquer le mouvement. »
Paul McCarthy, le subversif de la dernière heure pour collectionneurs friqués, devait enchanter les affaires avec son arbre de Noël rempli de cadeaux.
Tree, il n’y a pas de sexe s’il n’y a pas de fric!
Un pesant de cacahuète, Tree, sommique!
( La gauche n’a pas voté l’ impôt sur les plus value des œuvres d’art!!!)
Paul McCarthy est l’expression même de médiocrité contemporaine. Aux chiottes, c’est tout ce que ça mérite comme TKT !
Assez de crouler sous les exégèses de Duchamp,des explications esthétisantes de son œuvre.
Il n’y a pas d’œuvre Marcel Duchamp, la preuve :
Précisez.
Ce sera long et entretemps la peinture risque de sécher…
allez widerganger turlututuut ! on vous chatouille avec une plume, le bout du nez, Mr Court et CP sont bienvenus, on vous met une belle cape en velours, une épée et vous attaquez le champignon vert, Z comme Zorro. Mr Court vous regarde, il écrira une chronique pas piquée des hannetons et CP et Renato ont un fou – rire ?
Je rêve ?
Qu’ils ricanent ! Rira bien qui rira le dernier…
…
…du monde antique,…
…
…à aujourd’hui,!…
…dans la ville lumière des cultures,!…rester fixé sur les masturbations annales et autres gadgets de nains de jardin,…
…
…qu’elle » grosse » diversion,!…pour voir loin très loin, Walt-Street – Mondialiste,!…les nouvelles guerres pour s’entre tuer par charité économique,!…le jeux de rôle de l’artiste sa complicité par ses excentricités de comédies artistiques,…l’art en projections théâtral nombriliste de son égo,!…la case à son rôle,!…
…Ah,!Ah,!…etc,!…
…
Michel, ne me chinez pas, j’ai simplement voulu dire que Buren au Palais-Royal est devenu un paysage parisien, c’est tout. Je ne crois pas, pour ma part, qu’il esquinte le lieu. Mais on peut être d’un avis contraire, cela ne me fâche pas.
renato, je trouve discutable que Duchamp ait « peu peint ». Les années 1911-1912 en tout cas sont encore abondantes, ou mieux : donnent le sentiment d’un très gros travail de PEINTURE. Ne faites-vous pas aussi l’impasse sur les « passages » ? Puisque Artémise évoque le « Grand Nu… », la proximité dans l’exposition d’une oeuvre « futuriste » de Balla -que vous connaissez bien- est assez suggestive.
Enfin, je ne vois pas pourquoi la boîte de 1924 qui ouvre l’exposition ne serait pas un inventaire elle aussi, autre que « Tu m’ « , que vous trouvez plus radical, ou plus décisif (comme abandon de la peinture).
» Ce qui m’ennuie un petit peu, c’est le nombre de gens qui s’appellent artistes, qui le sont ou qui croient l’être. Et qu’il y aura un déchet fantastique dans une production comme la nôtre, aujourd’hui. Autrement, ce n’est pas possible : les greniers ne seront jamais assez grands pour tout garder. » (Marcel Duchamp)
Aidons Chaloux à s’assumer dit: 20 octobre 2014 à 21 h 22 min
boumou, comme mac-intache, a toujours aimé les exclusions. Se croient au PC,- lui ou son balai de garde-robe, mais je crois qu’il fait son ménage lui-même…
Par ailleurs, Paul McCarthy ne pouvait pas espérer mieux comme coup de pub… comme quoi le « destructeur » à collectionné les conneries : violence physique, rappel de l’épuration de 1937, coup de pub pour l’événementiste, etc., etc.
A (re)lire et à (ré)écouter : les entretiens de Marcel Duchamp avec Georges Charbonnier ; un livre et deux CD aux éditions André Dimanche (enregistrements INA de 1961)
Ce soir sur Arte un « Jésus » lamentable. Des interprétations, des inventions, des oublis incessants et une fin même pas scandaleuse mais grotesque.
Suis plutôt de l’avis de WGG. Il y a quelques années, avec un ami peintre, on avait fait le tour des galeries autour de la rue des Beaux-arts. Le clou, une table avec des personnages en plastique grandeur nature dont un qui chiait sur la table, et un chien moulé qui pissait de l’encre noire dans un coin. Et puis, un peu plus loin, par une porte entrouverte un Zoran Music qui vous appelait comme on est appelé par les nouvelles de Melville ou les auto-portraits de Rembrandt. Soudain, par-delà une vulgarité sans nom, un autre monde.
Chantal, c’est rien que pour vous…
…
…chantal,!…
…vous n’avez rien à faire,…que de nous remuer LaLouche en argent,…des mises en sac » €loÏse » Vit’on,!…
…questions poutres, la gare de Liège,!…l’art idiot en béton – armé,!…c’est style corbeille à bourses,!…la gare,!…
…je ne prend pas de risques avec les champignons,!…
…etc,!…un toys sur clavier,!…formater les libertés,!…
…
» Marcel Duchamp a vingt-six ans en 1913 lorsqu’il pense avoir découvert ce qu’il nomme dans son vocabulaire personnel la « loi de la pesanteur », c’est-à-dire la loi sociologique qui détermine que tel objet d’artiste devient une œuvre reconnue et tel autre pas. En effet, des milliers d’artistes qui émergent au XIX° siècle, seuls quelques uns, à peine une centaine, sont entrés au musée et encore avec des fortunes fort diverses. Duchamp détecte au milieu de la foire d’empoigne que se livrent les artistes pour atteindre à la postérité un motif récurent et qui semble si déterminant qu’on peut le nommer une loi. Il saisit cette loi grâce à la réflexion que lui procure l’aventure peu commune de son tableau intitulé « Nu descendant un escalier » peint en 1912 et exposé en 1913 à l’Armory Show de New York. Cette exposition fut pour le public américain la première rencontre avec l’art moderne européen. On pouvait y voir les œuvres d’artistes déjà classiques (Delacroix, Ingres) ou relativement sages (Corot, Bourdelle), celles des avant-gardes déjà assimilées ou en passe de l’être (Manet, Courbet et les multiples impressionnistes), mais aussi celles des avant-gardes faisant encore scandale à Paris (fauves et cubistes). La réaction d’ensemble du grand public américain fut un refus scandalisé de cet art moderne. Le nom de Marcel Duchamp symbolisera rapidement pour lui cet art nouveau et incompréhensible. Et c’est sur son « Nu descendant un escalier » que porta la verve vindicative des commentateurs. De fait son tableau fut si accablé et caricaturé dans tous les journaux, à un point que l’on imagine plus aujourd’hui, que Duchamp devint, dans ce mouvement qui le dépassait largement, l’artiste le plus connu de New York, hué par le grand public et par voie de conséquence coqueluche du tout New York branché. C’est ce double mouvement concomitant qui est la base de la « loi de la pesanteur ». Elle peut se définir ainsi : il faut pour qu’un objet créé par un artiste devienne une œuvre d’art reconnue, qu’il soit d’abord ouvertement refusé par la majorité de telle sorte qu’une minorité agissante puisse se flatter de le réhabiliter. Ainsi une communauté d’amateur d’art se façonne une identité en se différenciant des moutons de Panurge. C’est ce que la sociologue Nathalie Heinich, redécouvrant le motif soixante-dix ans après Duchamp, résume en une phrase : « remarquer pour se démarquer ». Le rôle du scandale dans l’art moderne et contemporain semble connu. Il fonctionne encore de temps à autre bien que la dynamique soit épuisée, usée jusqu’à la corde ; on pense à Jeff Koon et Haruki Murakami à Versailles et au « Piss-Christ » d’Andres Serrano qui doivent aller titiller des ringards antédiluviens pour faire le buzz. Mais encore aujourd’hui on considère le refus scandalisé comme une réaction inévitable et finalement accessoire, à la volonté libre et innovante de l’artiste. On persiste à vouloir regarder l’innovation de l’artiste et les valeurs qu’elle draine comme le seul et unique moteur de l’art moderne, sa cause véritablement efficiente et dans la foule des scandalisés une conséquence annexe qu’il faut traiter avec condescendance : les pauvres ! Ils ne savent pas ce qu’ils font. Marcel Duchamp pense que la réalité est très exactement à l’opposé : les artistes sont obligés d’ « innover » à chaque génération pour obtenir le scandale, sauf-conduit indispensable pour atteindre la gloire, via cette minorité agissante qui travaillera et pour elle et pour l’artiste refusé. Je mets « innovation » entre guillemets puisque si on compare « Le radeau de la méduse » de Géricault ou l’ « Olympia » de Manet, premiers tableaux à déclencher scandales et controverses en tout début de processus à un monochrome blanc de Riemann ou à une sérigraphie de Warhol quand le processus s’épuise, il faut être un dialecticien hors pair pour y voir une quelconque innovation. Comme le scandale, l’importance d’être un refusé est connue, toujours minorée, mais reconnue par le monde de l’art. »
Alain Boton
Ho oui j’ai lu, de la pissotière comme objet de contemplation, vite fait, aux papier kraft ! mon panier d’osier sur la tête, trois casseroles sur un butagaz. La gare calla trava ! horreur malheur une honte de mes sidérurgistes licenciées sans préavis, au %, tout un mois dans la rue, et puis Mittal s’en va, Histrions idiots au pouvoir, de la tartine beurrée entre eux, je n’écoute plus ; la radio, je vis sur un pied de tabouret, et j’enfile un tonnelet de perles de verres sur fil de pêche. Un dentier en miettes éparses sur une pile de livres pilonnés. Avec un drapeau, çi – gît la Littérature, auxpieds de l’Arrête.
C.P.,
Si on laisse de côté « Jeune homme et jeune fille au printemps » (vaguement symboliste), et « Yvonne et Magdeleine déchiquetées », 1911 et 1912 sont les années du cubisme analytique, c’est un beau travail mais pas assez développé, et en tout cas plutôt académique car le cubisme était désormais une forme établie.
Quelque chose se casse avec le travail de Munich (curieusement De Chirico aussi est passé par Munich) — « Vierge 2 », « Le passage de la vierge à la mariée », « Mariée ». Et il commence à réfléchir à la peinture-idée… (peut-être aussi à cause de la « trahison » de ses frères… je ne vais pas ouvrir cet argument, mais on en parle peu).
Bref, une cinquantaine de tableaux en dix ans ce n’est pas beaucoup (vu que, selon quelque vieux artiste, Boccioni avec quelques 800 tableaux aurait peu travaillé !).
La boîte de 1924 est une conséquence de « Tu m’ » (1918) qui me semble plus radical et moins esthétisant…
La « loi de a pesanteur » formulée par Duchamp et le rôle du scandale sont loin de rendre compte de l’évolution de l’art moderne depuis le début du XXe siècle. C’est tout de même beaucoup plus compliqué que ça.
…
…l’artiste,!…un seul genre,!…Léonard de Vinci,!…
…touche à tout graduel au nombre d’or,!…aussi,!…etc,!…
…
je vis sur un pied de tabouret,
sacrément inconfortable à s’y casser les dents sans conteste. Qu’auriez vous avalé qui vous empoisonne à ce point ce soir, proche de l’hallucination collective. J’avoue cependant être également découragée par Duchamp, un urinal c’est déprimant, une roue de vélo sur un étrier idem, Renato expliquera cependant ce n’est guère attirant, à l’opposé rebutant.
Chaloux, Tinguely…, c’est une ébauche d’explication ou de figuration, un vis à vis auquel je n’aurais pas pu penser, quel artiste. J’aime beaucoup ces assemblages que grâce à vous je découvre, et qu’en diriez vous de plus – il me rend fou- quoique ce soit une donnée nouvelle vous concernant, nous ignorions l’origine de votre trouble.
« Renato expliquera cependant ce n’est guère attirant, à l’opposé rebutant »
Ces choses n’ont pas à être attirantes ; ni rebutantes, par ailleurs. Et puis c’est quoi cette histoire d’expliquer ? Moi expliquer, et pourquoi ? J’ai pourtant dit : «…déjà que l’on répète des choses dites et redites, et qui ne sont donc d’aucun intérêt… ».
Je tiens à m’insurger contre les propos entendus ce soir sur une grande station de radio culturelle francaise, selon lesquels Weber ne ferait pas recette dans la pièce présentée au théâtre de l’hôtelier.
À propos de Tinguely, le travail de René Burri.
renato, oui ! Je faisais quand même un détour par le futurisme pour Le (les, en fait) Nu…
Allons, je reste fasciné par les » Stoppages étalon », et je me suis arrêté devant « Le Moulin à café » dont vous parliez, travail à la fois fantaisiste, épatant et au fond déjà différent de la simultanéité cubiste. Tiens, il y a bien sûr le fragment poétique et gai (Picabia et Duchamp jouant aux échecs) du film de René Clair familier à tous.
Cécile Debray s’est coltiné un boulot assez ingrat, la critique est plutôt maussade, mais dès qu’il s’agit de Duchamp, ça bagarre…
Il reste que l’exposition permet, après tout, comme le notait par exemple Daaphnée, de revoir AUSSI des oeuvres autres que celles de Duchamp peintre (et déjà plus que cela), très connues mais qui sont présentes pour l’accompagner un moment. Ce n’est pas rien.
C.P.,
« Le Moulin à café » c’était un cadeau pour le mariage de son frère ou de sa sœur (non, pour Suzanne c’est « Readymade malheureux », peut-être… peu importe) et c’est intéressant car il anticipe l’idée de machine célibataire (« … la poudre tombe à côté » etc.). Le « Stoppages étalon » font partie du projet « Grand Verre » — ils me fascinent pour la simplicité du procédé, comme tout le monde, je crois.
Pour ce qui est de la peinture de D., elle reste intéressante pour la réflexion qu’il fait et surtout pour où il est allé en la suivant. Cela dit, D. n’aimait pas beaucoup le fait de travailler assidument, moi non plus du reste…
Par ailleurs, il n’y a rient de plus stupide que parler de Duchamp en parlant de Paul McCarthy. Des vrais duchampiens sont Domenico Gnoli et Konrad Klapheck, pour ne citer qu’eux.
Pardon, lapsus (je suis obsédé par Picabia ?) : la partie d’échecs sur le toit se déroule entre Duchamp et Man Ray.
« Stoppages étalon »… et… « Trois pistons de courant d’air »…
(Choses vues, images du monde),
Le sud du Palais Royal :
Môme,
c’était un parking en gros pavés de granit de Bretagne que je traversais en courant pour rejoindre le bassin du jardin.(Un bon lieu de rencart).
Maintenant,
chaque fois que j’y passe, et ce n’est pas qu’un peu, c’est ma route de la soif, je m’arrête quelques instants, et, si il fait jour, je contemple les gosses de toutes les couleurs, par tout les temps, s’approprier l’espace.
Cela change du parking vénérable au pavés de granit de Bretagne ayant usés tant de fers de chevaux.
@ Widergänger dit: 20 octobre 2014 à 22 h 40 min
« Paul McCarthy est l’expression même de médiocrité contemporaine. Aux chiottes, c’est tout ce que ça mérite comme TKT ! ».
De temps en temps, Michel Albakaka, vous devriez allez aux toilettes, vous vous libéreriez les intestins et vous en profiteriez pour prendre une douche.
Je vois que monsieur Assouline a mis un nouveau sujet, ainsi Herr Kafka va pouvoir bientôt reposer de nouveau en paix, au moins ici à la rdl. Est-ce qu’on l’a bien protégé ici à la rdl? Je n’en sais pas trop, en tout cas comme d’habitude les gardiens et leurs chiens ont aboyé assez, pour ne laisser entrer pas trop d’étrangers pour le déranger. C’est pour ça, qu’en rentrant de Paris assez tard hier soir et en survolant les centaines de commentaires qui ont été ajoutés pendant ma très intéressante promenade parisienne, j’étais content de voir que plusieurs commentateurs agréables à lire et dont je me souviens de ma première participation à la rdl il y a quelques années, racontaient des choses intéressantes sans se laisser déranger par ses hurlements et aboiements. Comme monsieur C.P., avec qui je me rappelle des échanges agréables par rapport à Paul Auster et d’autres yankees lors de mon premier passage à la rdl, ou Herr TKT, toujours courtois et distingué, et intéressant, et bien sûr Renato. Et même mon Ange gardien personnel à moi tient toujours ses mains sur ma vieille tête, ce qui est très touchant et agréable à savoir. Et puis il y a la dame Julie, dont j’ai bien aimé son approche sur Kafka et ses rappels de lecture, surtout comme tout à fait par hasard j’ai découvert le cours de Nabokov hier das le train vers Paris. Samedi après-midi à la librairie à la recherche de l’aviateur préféré de ‘vie’, qui naturellement n’était de nouveau pas disponible à part la traduction française, mais comme je préfère l’original, j’ai jeté un coup d’oeil sous K pour voir ce qu’ils proposaient aux lecteurs. Quelle déception! Pas un seul titre en allemand et un tout petit livre de poche en français de 158 pages « La Métamorphose » pour le prix d’une tasse de thé. Toutes mes excuses à Herr Kafka, mais comme j’ai la Métamorphose en son orgiginal sur mon étagère, ce n’étaient pas les 73 pages de l’histoire même qui me faisaient emporter tout intéressé le petit livre, mais la découverte des 50 pages par Nabokov et les 15 pages de postface des traducteurs. Comme le livre est tellement facile à emporter, je l’avais mis en poche vers Paris. Malheureusement, dame Julie, si jamais vous lisez ce commentaire, je dois vous avouer que je suis pas trop avancé lors de l’aller pour vous raconter ce que j’ai compris ou pas compris, car j’avais aussi empoché mon Kindle pour avancer un peu dans mon premier Modiano, qui après tout était un peu à l’origine de ma décision à la toute dernière minute de monter à Paris pour quelques petites heures. Et pour le retour, je dois vous avouer, je me sentais un peu comme ‘vie’ après ce Tour de Som et j’avais les yeux plutôt fermés. Mais je crois entendre dans votre commentaire que vous savez raconter des choses intéressantes sur ce cours de l’homme aux papillons.
chère ‘vie’, maintenat que je vais remettre mes livres de Kafka, copies toutes jaunies et plein de traces de la vie dure de lycée, comme il y a tellement longtemps, c’était vraiment très agréable d’essayer de vous suivre dans votre avance dans le billet de monsieur Assouline et de lire et découvrier quelques textes de Herr Kafka ensemble. Je ne sais pas si vous allez rechercher un ou plusieurs des livres dont parle monsieur Assouline, moi plutôt pas car de toute façon je ne les comprendrais pas, et je préfère de loin de prendre de temps à temps un Kafka de l’étagère et de lire si possible à haute voix ses textes pleins de mystères écrits dans un style génial par un grand écrivain. Si jamais j’avvais la chance de vivre assez longtemps pour avoir des petits enfants assez grands pour écouter Kafka, je vais essayer d’imiter un peu cet acteur qui m’avait tout impressionné avec Affe Rotpeter il y a presque cinquante ans. J’avais essayé avec les fils pour les faire revenir à leurs propres expériences de lycée, mais bien qu’ils sont arrivés à passer de longues années dans leurs domaines dans ces universités, où je n’ai jamais mis un pied, ils le tiennent plutôt avec les jeunes gens que vous aviez invités. Kafka? Pas de souvenirs. Et en général pas d’intérêt à la littérature. Donc un grand merci à vous, et ce monsieur Goldschmidt pas trop lu vous dites. Je ne sias pas si c’est le même monsieur, mais il ya quelques années je suis ue fois allé à une conférence littéraire chez nous, et il y avait un monsieur Goldschmidt venu exprès de Paris. malheureusement j’ai oublié le sujet exacte de sa conférence, mais c’tait quand même assez intéressant ce qu’il racontait de sa jeunesse et je crois me souvenir qu’il parlait surtout sur Handke, un Handke dont j’amais quelques livres il y déjà assez longtemps et je n’ai aucue idée où ils sont passés, autrement je vous dirais les titres.
Comme le temps s’envole et que j’ai des trucs à faire l’après-midi, en toute vitesse quelques mots sur ma mini visite touristique à Paris. NON, je n’ai pas trouvé le café 42 rue de l’Arcade (premier chapitre de « Quartier » par Modiano) mais le 73 Haussmann, c’est vraiment un un beau bâtiment. Mais c’est surtout le cimetière hsitorique tout près qui était une découverte agréable même sous la pluie. Je ne l’avais jamais vu ou entendu parler, et je suis sûr que monsieur Barozzi en sait des histoires à raconter. Pour le 42 Arcade, c’est le problème qu’il n’existe pas, il y a le 40 puis un opticien assez grand et de l’autre côté du Haussmann il y a des cafés mais c’est déjà dans les 50. Je suis même entré chez l’opticien pour demander mais ils n’avaient aucune idée. Par la rue des Mathurins (chap 1) je suis allé vers l’Opéra. Toujours impressionant ce bâtiment, même si je ne suis jamais entré. En descendant le grand boulevard je suis entré dans cette librairie Américaine, et même eux n’avaient pas l’aviateur. Et en général j’étais plutôt déçu par leur offre en yankees. Un tout petit recueil d’un de mes favoris qui en a publié quand même 24. Juste un Pynchon, etc etc. J’ai donc continué le long du boulevard jusqu’à la Comédie, et je suis allé voir un peu dans le forum. En ressortant c’était surtout cette entrée de métro qui m’intéressait, comme Eric Reinhardt en parle plusieurs fois dans sa récente « Forêt » et ne sait on jamais si je n’ai pas pris des photos d’un lieu du prochain Goncourt. Dommage que je ne me rappelais pas le nom du café où il a rencontré Bénédicte, j’auarais bien aimé y aller predre un thé pour rencotrer ce serveur et sait on jamais la soeur de Bénédicte venue faire quelques emplettes de produits de soins de visage. Comme le Louvre était si près, j’ai flâné un peu aux alentours de la pyramide, tout étonné de la masse des touristes retenus par des cordes de sécurité. Continuant vers la Seine et regardant ma montre j’ai dû consater que je n’arriverais jamais à réaliser mon plan de continuer vers l’île et d’aller voir chez Shakespeare pour le feeling de cette librairie agréable et pour demander en même temps après l’aviateur. J’avais même pensé d’aller jusque chez Flore pour sentir l’air de Sartre dont je ne comprends un seul mot. J’ai donc observé un peu ce nombre incroyable de cadenas d’amour au pont tout près. J’ai jeté un coup d’oeil chez les bouquinistes et après quelques toutes dernères photos visant la Tour Eifel et les Tours de Notre Dame dans le lointain, je suis descendu dans le métro près du pont neuf pour aller récuperer ma propre dame aux grands magasins.
Comme mes bavardages sont devenus tellement longs, toutes mes excuses à d’éventuels lecteurs, que je n’ai pas le temps de relire et effacer toutes mes fautes d’orthographe, tournure s de phrases, répétitions, etc., et toutes mes excuses à monsieur Kafka et à monsieur Assouline.
Pour les gardiens et leurs chiens, si m’en voulez de m’être éloigné trop du sujet, ne vous fâchez pas trop sur le petit lecteur, il est tellement sensible et il doit prendre tout son courage pour vous dire ce que sa gand-mère lui disait toujours quand il avait peur des chiens « Hunde die bellen beissen nicht ».
Je ne vous chine pas CP, je vous japonise… Pourquoi ne l’avez-vous pas dit aussi simplement la première fois ? Autant je prends plaisir à regarder la Pyramide du Louvre, autant Buren m’est indifférent, je dois dire.
Jeger de la valeur d’une œuvre selon la quantité de tableaux peints par an est ridicule de toute façon. On ne juge pas d’une œuvre au kilo.
Bram Van Velde a très peu peint mais chacune de ses toiles est une merveille. Il reprochait justement à un Picasso de ne pas savoir s’arrêter de peindre. Avait-il tort ?
Widergänger, la « quantité » était approximative, par rapport à l’argument : Duchamp a peu peint, et même au titre de l’exposition.
Vous avez raison : Bram Van Velde est l’excellence rare. Vous savez bien aussi combien Beckett l’estimait.
L’indifférence à Buren au Palais-Royal est autre chose que sa détestation. Sa « colonnade » basse n’est pas indiscrète. Le commentaire de B. sur le changement m’a intéressé aussi.
Même goût que vous pour la Pyramide du Louvre.
À propos de Bram : c’est sans compter avec son impressionnant catalogue de lithographies ; pour ne rien dire des œuvres détruites par sa compagne (fait documenté, il suffit de chercher).
Fons, je viens de voir qu’il y a déjà 200 commentaires sur le billet suivant : » la musique n’a pas dit non ». J’aime beaucoup cette phrase mijotée par J.S.(*) lorsqu’il se préparait des plateaux repas, dans sa haute solitude, entre les ramparts de Sigmaringen en 1944, faisant sa belle Sängerin et en proie aux affres du doute à cause d’un piano infernal. Cela me fait rudement plaisir, Fons, que vous ayez pensé à l’aviateur-éditeur Ph Bowman; dans le roman » Et rien d’autre », justement je reboucais sur le chapitre 5 intitulé « 10e rue », qui me ramène à Prague : il y est question d’un auteur inconnu dénommé Aronsky et d’un livre dérangeant, en attente de publication, sous le titre » le sauveur » ce livre relate la vie d’un nazi qui n’obéissait, -apprend-on dans ce roman « Et rien d’autre »- « qu’à Himmler et avait été l’instigateur de ce que l’on appelle la Solution finale », qu’il avait été gouverneur de la Tchécoslovaquie occupée. Comme j’aime bien la question posée à la fin du roman Sigmaringen: « que sont-ils devenus ? », j’avais essayé sans succès de savoir qui était Aronsky. En revanche, on trouve très facilement trace sur le net de qui était » le sauveur » en question, et il a tristement existé, son nom est: Reinhard Heydrich, criminel de guerre nazi. Je me suis dit cet aviateur nous emmène vraiment loin, alors comme je passai devant la librairie l’autre jour, petite librairie indépendante de province, et que je voulais voir aussi ce qu’ils avait sur Kafka: rien ou presque, j’ai trouvé ce petit poche: » une vie à brûler » de James Salter et comme il est tendance de lire plusieurs choses à la fois, je vais poursuivre la lecture, que j’avais laissée en plan de » Et rien d’autre » (chap. 13. le paradis) en parallèle, par sauts et gambades, avec l’autobio de son auteur. Quelque chose d’amusant là encore Fons, dans la préface splendide de son auto-bio » une vie à brûler » James Salter évoque son exercice: « revisiter le passé était comme de traverser constamment un Bergschrund ».
Bon après-midi , Fons, c’est l’affolement devant tout l’heure qui tourne et j’ai oublié de vous dire que j’aurai vraissemblablement pas le temps de lire les histoires insolites de Villiers de L’Isle-Adam.
(*)S. Comme Schubert aussi
oups, j’ai oublié pour Schubert, comme cela avait été proposé, d’écouter religieusement. Il faut que je le commande, car je n’aurai pas tout de suite le bonheur de me perdre dans le quartier, Fons.
renato, je vous crois parfaitement pour ce qui concerne les lihographies (j’en ai acheté une d’ailleurs, -pas bien cher-, et une estampe a été donnée à ma femme par les Maeght). Quant aux peintures, j’ai au moins le souvenir de l’exposition, en 1989 je crois, au Centre Pompidou. Il y avait environ quatre-vingts peintures et gouaches à partir des années 20, et le catalogue disait (je le retrouverai) que la majorité des oeuvres appartenant à des collections publiques avait été rassemblée pour cette exposition, plus quelques oeuvres de collections privées. Ce n’était pas beaucoup, mais il est possible que les collections privées en possèdent bien plus. Pour ce qui est des oeuvres détruites, je l’ignorais ou ne m’en souvenais pas.
Il me semble que le MNAM lui-même possède quatre peintures, je peux vérifier.
lithographies
@ Widergänger dit: 21 octobre 2014 à 11 h 10 min
« Juger de la valeur d’une œuvre selon la quantité de tableaux peints par an est ridicule de toute façon. On ne juge pas d’une œuvre au kilo.
Bram Van Velde a très peu peint mais chacune de ses toiles est une merveille. Il reprochait justement à un Picasso de ne pas savoir s’arrêter de peindre. Avait-il tort ? »:
Picasso est un des plus grands, Bram van Velde est une ou deux ou plus pointures en dessous.
Ceci dit, Alba a raison, la qualité globale d’une œuvre ne peut être jugée avec comme critère, le nombre de pièces produites.
Qu’en serait-il alors de la qualité d’un Vermeer ?
Picasso a énormément peint et toutes ses pièces ne sont pas de la même qualité et de très loin. Les toiles échangées par ses héritiers, pour paiement des impôts de succession, ne sont pas très bonnes. Sovent ce sont celles que les marchands ne voulaient pas. J’ai en souvenir au Kunsthaus de Zürich, ou au Kunstmuseum de Basel, une très mauvaise collection des pièces héritées par une de ses filles.
Dans les ventes aux enchères, les toiles de Picasso peuvent atteindre des sommets ou ne pas trouver d’acquéreur.
D’une manière générale, plus un artiste « travaille », plus les chances de produire des pièces de qualité peuvent venir au rendez-vous.
Un artiste doit savoir quand une pièce est bonne ou mauvaise, je trouve dommageable le besoin (par les héritiers) de tout montrer au public.
Idem pour les textes des écrivains, sauf que bien entendu dans le cas de Franz Kafka, Kafka se trompait. Mais, s’il avait vraiment voulu tout faire disparaitre, il n’aurait rien donné à Brod.
C.P., il y a un catalogue raisonné des lithographies de BvV en trois volumes (plus, il me semble, une addenda), il est publié par Yves Rivière et Cabinet des estampes, Paris – Genève, 1973-1984.
C’est vrai que l’on trouve ses lithographies entre 600 et 1000 CHF.
Dear ‘vie’,
permettez moi de mettre le ‘dear’ comme ça je sais éviter la conjugaison du ‘cher/ère’ vie, qui malgré grammaticalement correcte avec ‘vie’ me fixe trop sur un féminin f/h de votre part.
200 hier soir et presque 600 maintenant. C’est bien! Preuve que les rdliens et même les gardiens sont quand même assez mélomanes. Pauvre moi, je ne comprends pas trop ce dont parle monsieur Assouline dans son billet musical. C’est pas que je n’aime pas écouter un peu de musique classique de temps à autre, mais vraiment sans aucune connaisance. Ainsi j’aimais bien le Schubert que vous avez proposé, mais après quelques extraits j’ai changé vers le nouveau Leonard Cohen
« SLOW
I’m slowing down the tune
I never liked it fast
If you want to get there soon
I want to get there last
It’s not because I’m old
It’s not the lfe I led
I always liked it slow
That’s what my momma said »
En tout cas c’est très agréable de noter que vous me tenez un peu compagnie au sujet de Kafka, Mondiano, Salter,… alors que la caravane rdlienne, gardiens et leurs chiens de garde presque au grand complet est passée écouter de la musique et qu’il n’y plus que nous deux et les gentlemen C.P. et Renato, TKT, qui contemplent en toute tranquilité les artistes peintres. Il fait calme calme tout à coup, non? Presque trop calme! J’aurais bien aimé entendre parler un peu plus les rdliens qui ont des connaissances kafkaïennes beaucoup plus fondées et instruites que les miens, car si j’ai bien compris il y a quand même des professeurs, des écrivains, des critiques, des traducteurs, scientifiques, banquiers, …, et même fils de grand spécialistes entre les rdliens. Dommage que ces gardiens les empêchent un peu de s’exprimer. Vous voyez, moi petit lecteur, qui n’a personne dans la vie réelle avec qui partager mes intérêts aux livres que j’aime lire, j’aime bien bavarder avec tous ces gens qui avaient la chance de fréquenter les écoles que j’ai évitées parce que je préférais me promener avec les amis de Georges les cheveux au quatres vents. Oh, voilà je dois vous ennuyer en vous racontant tout ma vie.
Laissez moi revenir plutôt au sujets Kafka, Modiano, Salter. Kafka, comme je vous ai déjà dit, va toujours rester mon écrivain préféré en langue allemande suivi de près par Uwe Johnson, Grass et Böll. Sans trop comprendre les interprétations des spécialistes, ses romans et histoires sont por moi tout simplement tellement bien écrits et plein de vérités.
Si jamais vous croisez dame Julia, pourriez vous lui dire que j’ai pensé à son commentaire un peu plus bas, quand j’ai trouvé hier soir ce petit film très intéressant imho sur le cours de Nabakov au sujet de la Métamorphose.
http://www.youtube.com/watch?v=l9nRNnTQhFA
et ici le texte en anglais se trouvant dans le Kafka Project dont monsieur a mis le lien au début de son billet.
http://www.kafka.org/index.php?id=191,209,0,0,1,0
Comme toujours de nouveau trop long, et je n’ai pas encore parlé de Salter. J’ai lu avec grand intérêt les 12 pages à son sujet dans le magazine « Lire » du mois d’octobre. Je n’ai pas encore trouvé un de ses livres, mais comme vous le confirmez, ça serait dommage de louper cet auteur. Dans son interview il parle beaucoup de l’importance de la mémoire pour la vie humaine. Où il semble donc être complètement en accord avec Modiano. Il dit aussi que pour lui une écriture ‘simple’ sans dépendre trop de métaphores compliquées et d’un style trop évolué, etc., est très importante. Donc plutôt comme Modiano et dans ces points tout le contraire de Kafka, si j’ai bien compris. Anyway, c’est avec impatience que vais chercher à découvrir ‘All That Is’, mais d’abord finir Modiano, ça me rappelle que monsieur Barozzi m’a dit il y a quelques jours, pas de problème de terminer un volume dans deux heures. Tout simplement trop de lecture en stéréo les derniers jours (‘The Luminaries’ by Leonor Cotton, intéressant mais je n’arrive pas du tout à avancer sur Kindle, interrompu par l’événement Modiano, interrompu par l’urgence de prendre les Kafka de l’étagère, lecture de « Lire » et nombre de liens inet découverts dans les deux billets de monsieur Assouline et les commentaires adhérents, sans oublier les vôtres. Je n’ai toujours pas écouté ces maths qui vous aviez proposés il y a quelques jours.
J’espère que vous ne m’en voulez pas que je ne suis pas trop revenu en détail sur vos derniers commentaires ici, mais comme je n’ai pas encore lu une ligne par Salter à part son interview dans « Lire » j’essayerai d’y revenir plus tard, si vous le permettez. Vous croyez qu’on peut espérer que monsieur Assouline va ouvrir un billet Salter? Est-ce vous risquez un pari, que monsieur C.P. saurait nous raconter des tas de choses très itéressantes, si tell était le cas?
D’ici là, bonne soirée à vous et bonne continuation de lecture et de musique et si jamais il y aurait des breaking news dans le voisinage musical, n’oubliez pas de m’informez.
Fons, avant que la porte de la Loi ne se referme et si vous vous êtes bien repéré dans le quartier, je vous souhaite d’avoir validé le billet: retour, je voulais vous dire que le compteur sur le billet suivant consacré au silence, et qui tourne finalement à la cacophonie habituelle, atteint des sommets. Avec des bons mots , et qui ne sont que fientes de l’esprit, citation qu’il faut rendre à l’homme océan . Je me rends compte que je n’ai pas tout complètement répondu à votre message du 21 octobre 2014 à 8 h 38 min. J’aime le faire sous les auspices de Dame Jelinek, la pianiste injustement oubliée dans ce cirque, et qui avait mis Alfred Brendel « posé sur l’essuie-glace à l’éclat argenté », j’aime penser qu’elle aurait dit leur fait aux salopards, iniques et gras dans la posture. Et j’ai un peu de difficulté, Fons, dans le vocabulaire qui dit l’abjection , pour les faux monnayeurs de la compassion; comme ce Goldschmidt que vous citez, et dont descendance qui tonitrue ici, semble avoir hérité. Je vais continuer avec l’aviateur, ce soir , Fons, en sourdine. Je sais que dame Jelinek avait le piano, par dessus tout.
J’aime le harpsichord.
http://www.youtube.com/watch?v=yJdTsDUuuFk
Fons, vous avouerai-je qu’il me faut lire votre dernier message, apparu soudainement, après avoir envoyé le mien. Je vais vous lire, donc.
Just, merci Fons. C’est drôle, j’ai réappris, fort tard, à ma grande stupeur, que dans mes premières années dont la mémoire est portée par quelqu’un d’autre, j’avais une terreur panique des papillons.
Fons, Julie répète tard ce soir, mais il est vrai qu’elle vous cherchait pour vous remercier de vos mots aimables, à propos de son évocation de Nabokov en particulier.
Il en va de même de mon côté. Je me souviens fort bien de vous et de nos échanges, à une époque où la RdL était moins envahie par la coprolalie…
Et à moi aussi votre dialogue avec la vie dans les bois (y compris dans ses réserves) a appris quelque chose. Je ne connais pas TOUT Kafka.
Il y a chez Paul Edel un article et des commentaires concernant John Updike, un des écrivains américains que je chéris. Curieusement, j’ai eu l’occasion d’y rappeler que Nabokov aimait beaucoup ses romans, et plus encore ses nouvelles.
Je ne passe pas très régulièrement ici, mais j’ai été heureux de vous y retrouver.
cher C.P.
Je suis heureux que vous vous rappelez de notre rencontre à la rdl. Sans tomber sur mes genoux de petit lecteur, devant votre savoir concernant les sujets, littérature, et sans vous dire des flatteries vaines, je tiens à vous dire que ça me fait tellement plaisir que vous m’adressez des mots si gentils et je vous remercie de tout mon coeur. En plus c’est un énorme plaisir de lire que votre fille Julie (malheureusement je ne comprends pas trop des ses arts, théâtre et dance) s’est intéressée à mes échanges avec ‘vie’ sur Kafka. Si vous lui parlez, remettez lui mon bonjour.
Maintenant concernant Kafka, Nabokov, Modiano, Auster,.., je dois me retenir de commencer à vous questionner, car si jamais vous étiez assez imprudent de me répondre, vous n’auriez plus la chance de prendre l’air pendant assez longtemps. Juste une petite question after all, si vous permettez. Cet aviateur Horowitz, qui fascine tellement ‘vie’ et aussi François Busnel dans « Lire », vous avez un opinion à partager? N’ayez crainte de m’influencer pour dire oui ou non à la lecture. Hier soir, énervé par les librairies qui semblent se concentrer trop sur les livres de cuisine, j’ai poussé le boton ‘kaufen’ des amazones allemandes pour deux copies de « All that Is » and « Burning the Days » en espérant que mon ami à Athènes ne le connais pas, car comme c’est son anniveraire il est toujours diffile à trouver un auteur qu’il n’a pas déjà lu, ainsi il m’a raconté le jour du Nobel:
[quote]wow,i would never bet a single drachma on him,for sure!
i have read many books by him and i like him very much,but he’s the kind of discreet and very simple writers who usually don’t attract many fans.
strangely enough,he’s pretty known in greece and many of his books have been translated and i have to make a search to my book piles to find them out as i have read them few years ago.he has a very sensitive writing,great describer of details-like smells,backyards of houses etc.
he really deserves to be more known worldwide and so i’m very happy for him.he had also ancestors from greece,salonica jews who had big part of the city’s trade before the nazism madness rise and exterminate them completely.
tre bien,patrick,mon ami! [/quote]
des mots qui sont un peu la raison pourquoi je suis retourné à la rdl malgré ma peur des gardiens hurlants, car devoir avouer à mon ami « connais pas, jamais lu » ne me rendait pas trop fier.
PS. ‘vie’ et C.P., vous êtes en train to bring me into big trouble, car pour être prêt à répondre, à d’éventuels commentaires de votre part, je viens de descendre du deuxième étage, où mon wifi ne fonctionne pas, les quatre Rabitts, deux ou trois autres Updike, Jelinek, et Lolita (pour copier un extrait, afin de taquiner ‘vie’ un peu au sujet de sa vie de Wild Child dans les bois)et les lettres échangées entre Auster et Coetzee (pour leurs réflexions sur Ebook, lettres de fans,…) et comme je n’ai toujours pas rangé les Kafka, il ne reste pas trop de place sur la table de la salle à manger, et ma dame ne vas pas aimer lors de son retour. dans quelques heures. Donc si jamais ça dure un peu jusqu’à mon prochein commentaire,…
bonne journée à vous, que ce soit en province, à Paris, à New York ou tout simplement dans les bois.
je croayais que j’avais relu,
@ la deuxième ligne de mon 12h21
devant votre savoir concernant les sujets, littérature,théâtre, dance, musique, peinture,
Fons c’était un peu la journée sans rendement, je vais devoir me lever à l’aube demain pour récupérer le retard. Pourtant la journée fut bien remplie, ce n’est pas aujourd’hui que je pouvais aller en forêt, tout juste si j’ai eu le temps de m’asseoir dans un restaurant, très confidentiel, car caché entre des rangées de poiriers et la menuiserie, trouvé par hasard, un détour sur la route, et je voulais trainer un peu, il faisait si bleu en milieu de journée, au pied des sommets déjà blanchis et le restaurant absolument plein, absolument plein de personnes pas en habits du dimanche, j’ai compris : tous de connivence pour s’être donné la bonne adresse. J’ai tellement trop bien mangé que ce soir ce sera infusion. A table, je voulais lire un peu l’aviateur, et puis j’ai arrêté vite fait car il m’est venu un fou-rire en relisant p. 80 que Lolita avait 12 ans. La fin de journée je l’ai abrégée également, j’ai eu le temps d’aller en ville, avant que la deuxième librairie ferme.Je dis 2ème, car je ne sais pas s’il y en a une 3ème. Une petite chose que je voulais vérifier dans le journal de Kafka, au cas où ils en aurait un exemplaire. Car sa lettre au père date de 1919, et je me disais qu’elle ne pouvait être aussi définitive, tordu comme il était Franz, et qu’il avait bien dû écrire après. J’ai vraiment bien fait il en restait un. « Journal intime » Le présentateur de cette edition Rivages/poche/petite bibliothèque est peut-être de l’akadémie ? Il s’appelle Pierre Klossowski, et il a l’air bien barré dans sa tête aussi celui-là., car dans sa préface il parle de Royaume et de Messie, de théologie médiévale, de l‘indestructibilité du Paradis terrestre. Bref un tas de fadaises. J’ai sauté la préface. Je voulais retrouver le courrier du 24 janvier 1922, et pas de chance dans ce journal on passe du 21 janvier au 27 janvier où il à l’air de se débattre dans la paperasserie avec un hôtelier, avec des désagréments de voyage: deux traineaux commandés par mégarde à la fois, une malle brisée , une table boiteuse, une mauvaise lumière, bref tout un tas de choses qui le font méditer sur son sort comme si tous les malheurs du monde s’abattaient exprès sur sa tête. C’est tout juste s’il signe pas Joseph K. dans une lettre de réclamation qu’il a certainement adressée à l’hôtelier comme il le suggère. Et j’ai pas trouvé ce courrier de lamentation du 24 janvier 1922. A la librairie, je sais pas comment ils font-ils avent mis en évidence côté rayon littérature étrangère un autre petit poche de l’aviateur, lieutenant-colonel Horowitz . » l’homme des hautes solitudes », ça me touche beaucoup Fons, qu’il soit venu dans le temple (le mien) des grimpeurs. Je vais lire complètement ce soir la partie de son autobiographie , le chapitre « Europe ». Son épopée dans les rues de Paris est amusante. Il garde un souvenir ému de l’éditeur Maurice Girodias, je crois que c’est à cause d’histoire d’O. Je n’ai pas acheté ni lu le magazine Lire d’octobre. Je supporte plus pour l’instant le sourire ultra-bright de Busnel. Mais j’ai lu cela il y a quelques minutes:
Imaginez la scène: dehors, les feuilles commencent à tomber; à l’intérieur, un thé fumant est servi tout près de la cheminée où crépite un bon feu. Nedra, une femme gaie et élégante, s’affaire dans la cuisine. Elle y mitonne un dîner sophistiqué en robe du soir, alors que Viri invente des histoires pour ses deux fillettes tout en sirotant un cocktail.
En savoir plus sur http://www.lexpress.fr/culture/livre/un-bonheur-parfait_800534.html#ZwLYcPFOEYPcU4v3.99
Bonsoir, Fons, pour la cacophonie, j’ai pensé à Baricco, à la fanfare dans ce petit roman formidable du musicologue Alessandro Baricco: « les châteaux de la colère« .mais vous ne l’aviez pas mis sur table.
bonjour ‘vie’,
marrant de m’adresser à vous avec cette formule de bonjour, ayant les yeux pas trop ouverts, la tête un peu lourde dû à seulement quelques heures de sommeil.
Bien que j’aime votre nom. Si si, ne m’intérompez pas, surtout quand on l’écrit en entier ‘la vie dans les bois’ c’est plein de poésie, d’envie de sortir et de prendre l’air. Mais ce matin je préfère quand même attendre un peu, que de m’enfoncer dans le noir comme l’autre fois quand j’ai dérangé les pauvres bêtes en essayant de les intéresser à haute voix à la cantatrice Josefine. Vos parents ont fait un bon choix avec ce nom. A moins que vous n’ayez fait un changement de nom pour votre vie virtuelle, un peu comme votre aviateur préféré. Même si vous n’aimez pas le sourire de François Busnel autant que les charmes de votre aviateur (vous voyez ce qui m’arrive. De nouveau je vous fait plutôt femme qu’homme dans ma tête, alors que votre nom est si discret qu’il laisse les portes ouvertes des deux côtés), j’espère que vous me permettez quand même de citer plus tard un peu les choses que j’ai souligné dans « Lire ». Même si vous ne voulez pas lire l’interview etc., il y a quand même de belles photos de votre aviateur, que vous pourriez toujours jeter un coup d’oeil en passant aux magasin de journaux.
Non mais, je me perds de nouveau dans des bavardages et pour ne pas oublier et me perdre trop je vais me noter quelques mots clés de ce que je voulais vous raconter. Un peu comme Kafka l’a fait dans son journal. Vous voyez, en bavardant trop j’ai faillir oublier ce que je voulais vous dire en premier lieu ce matin. Ne vous effrayez pas trop, et ne partez pas courir tout en enfant sauvage (The Wild Child) dans votre forêt, mais c’est plutôt votre faute, que je n’arrive pas à ouvrir mes yeux ce matin. Car vous m’avez tout simplement volé quelques heures de sommeil en me mettent à la recherche de ce 24 janvier.
1) je ne connais pas du tout ce journal
2) je n’avais jamais eu envie de le lire
3) après avoir trouvé tout le journal online c’était pas facile de trouver le 24.1.22
4) Maintenant je sais qu’il y a plus court pour trouver ce jour précis, mais pas hier soir quand j’en avais besoin. Il faut juste mettre dans google le mot ‘allereinförmigst’ et on trouve toute une page de liens qui mènent tout droit vers le l’entrée en question dans le journal de Kafka. ‘allereinförmigst’ un mot que je ne comprends pas et que je n’arrive pas à traduire et sur lequel Kafka semble avoir sorte de copyright see le résultat de google –
5) ayant trouvé, il n’était pas trop facile à traduire. Si. Traduire était assez facile, mais je ne savais pas trop quoi faire, devais je changer un peu les phrases en ajoutant des par exemple articles devant nombre de substantifs, articles que Kafka a laissé de côté en dressant comme une liste de reflexions à la manière dont on écrit une liste des choses à faire ou à ne pas oublier. Je me suis donc tenu au texte et lisant mon résultat je n’aime pas du tout ce que j’ai fabriqué, et j’hésite un peu à vous le montrer.
CAR,
maintenant le clou de l’histoire:
6) Je me suis trompé de date. Comme en lisant votre ceommentaire j’avais mémorisé for whatever reason la date de mon anniversaire le 22.1. et j’ai traduit le 22 au lieu du 24 qui vous intéresse. –
7) mon 4) n’a donc plus trop de valeur pour vous, car il mène vers le 22 au lieu du 24, mais comme c’est tout près.
Anyway, qu’est qu’on fait? Je vous mets le 22 quand même, ou je vous traduit le 24? Mais je dois vous dire, le travail de nuit c’est quand même supplément. Au moins une infusion dans votre restaurant préféré, bien sûr vous avez droit de vous cacher comme The Wild Child.
et en me faisant chercher Lolita dans All That Is. Là aussi vous m’avez joué un truc. Comme mes copies vont arriver seulement lundi, j’ai cherché dans des extraits online, car je ne voulais quand même pas enrichir Kindle pour un tout petit extrait. Pas facile du tout à trouver. Et même ayant trouvé j’ai quand même des toutes que ça se trouve dans toutes les copies. J’espère quand même que s’est moi qui s’est trompé à cause de la fatigue nocturne, car si jamais ils avaient laissé le nom LOLITA de côté dans le pays de votre aviateur, je crois que même Nabokov se retournerait dans sa tombe.
Voilà je vous laisse pour mon petit déj, en espérant que j’arrive à cliquer quelques locs dans le quartier de Modiano
liste des choses à raconter à ‘vie’:
– journal de Hugo/Salter
– taquiner ‘vie’ avec un passage de ‘Lolita’ et la peur des papillons
– traduire le 24 si ‘vie’ en a toujours besoin
– dire à vie que je n’arrive plus à suivre les derniers livres qu’elle a proposés
– demander à ‘vie’ ce qui se passe chez les mélomanes comme j’ai vu que hier ça a plutôt chauffé côté musique
– raconter à ‘vie’ qu’après la radio de chez nous de hier matin, j’ai un peu peur pour die brüllenden Türvorsteher und ihre bellenden Hunde, car même s’ils font un peu mal à mes oreilles sensibles, de là à les mettre carrément derrière les barreaux, je ne sais pas trop, mais si même le chef de la République s’énerve,…. et en jetant un coup d’oeil sur le tout nouveau billet je me suis dit, oh lala voilà monsieur Assouline a encore jeté un os sur lequel les Türhüter vont hurler assez forts et seraient peut être bien conseillés de tenir leurs chein en laisse, surtout comme je viens de constater que le jour de ‘vie’ a déjà commencé dans ce billet.
bonne journée ‘vie’, que le rendement soit meilleur que hier, et bonne promenade si jamais il vous reste une minute et n’oubliez pas de me dire pour le 24 kafkaïen. Vous m’excusez que je n’ai pas le temps de relire avant de pousser ‘laisser un commentaire’, n’est-ce pas?
j’aurais quand même dû relire
‘Bien que j’aime votre nom’ est à lire ‘J’aime bien votre nom’.
Je ne sais plus, mais je dois avoir coupé une partie de phrase par en écrivant.
Fons, je vous réponds u peu tardivement (j’étais allé cueillir des pommes et ramasser des noix dans un jardin de l’Oise) :
Je vais vous décevoir un peu ? Je n’ai pas lu James Salter depuis « The Hunters » -ce qui remonte à 1960 je crois, j’ai vu ensuite le film, plus « héroïque » et moins sombre que le livre-, et plus tard les nouvelles de « Dusk « , que j’ai beaucoup aimées. La vie dans les bois et vous m’engagez à revenir à Salter pour « All that is ».
Je ne détourne pas la conversation, mais sachant que vous vous intéressez à la littérature anglaise et américaine, mes dernières lectures les plus heureuses ont été celles de Richard Ford pour « Canada », et surtout de Colum McCann pour « TransAtlantic ». McCann, à qui je suis fidèle depuis « Songdogs », est un écrivain étonnant non seulement par la composition de ses récits et leur « sujets », mais aussi par ses phrases : souvent brèves (comme celles de Salter, d’ailleurs), elles donnent l’impression d’une invention et d’une variété constantes, dans leur enchaînement lui-même.
Merci pour votre message une fois encore, et pour votre courtoisie. A bientôt peut-être ?
un
Fons vous êtes verseau, c’est une information non capitale, mais je vois que nous en sommes arrivés à un dilemme, à propos du journal de Kafka, et pour ce qui est de ma perplexité, elle concerne les emprunts de lecture, par les boursouflés de l’akadémie. Par exemple, à propos de cette entrée du journal du 24 janvier 1922, dont le co-organisateur du colloque de Cerisy, celui indiqué dans le billet à commenter, a fait grand cas dans son petit livre « celui qu’on cherche habite juste à côté/ une lecture de Kafka » Verdier, pour expliquer le texte « devant la loi » et on se souvient après indication donnée sur ce fil que le texte « devant la loi » est une parabole qui peut s’approcher comme une impossibilité pour tout un chacun d’accéder au droit en tant qu’institution et selon un principe équitable, soit une parabole biblique qui nécessiterait de connaître les textes faisant référence à justice divine. Ce qui se transforme dans l’interprétation de ce monsieur de Cerisy, par un développement tout à fait édifiant et à lui très personnel, conduisant à cette conclusion: le procès est celui d’un collégien en attente de la punition, un trouble plaisir de l’enfant jouissant sous les coups ( citation: p.101), cette citation du journal de Kafka du 24 janvier 1922 qui fait suite tronquée ainsi: l’hésitation avant la naissance, voudrait nous faire avaler que le langage est impropre à exprimer ce qui n’est pas exprimable: sa honte, dans un tour de passe passe inintelligible pour cacher: une grosse saloperie. Ce fut une expérience très très ahurissante, cette lecture de la lecture. Comme ce monsieur avait beaucoup fait parler de lui dans la région pas très loin de Chamonix, vraiment genre à faire pleurer dans les chaumières, un monchu important qui venait de Paris qui dit avoir subi les derniers outrages, alors qu’il était hébergé dans la région, ses parents l’ayant mis à l’abri, avec son frère, pendant la guerre, pensez si tout le monde faisait profil bas, d’autant qu’il parlait d’importance de la langue allemande, langue « caca ». J’ai voulu en savoir plus. Et , encore dans le carton des livres à détruire pour recyclage, j’ai trouvé un autre livre « le recours », je m’étais dit après coup, tiens, on dirait une suite au procès de Franz Kafka, c’est peut-être une idée géniale. Mal, vraiment mal m’en a pris, Fons. J’y ai trouvé en fin de ce livre, et après une épreuve insoutenable que furent de très nombreux passages de ce livre, des choses que même sa famille, je sais comment elle a pu supporter de lire, en fin de ce livre, l’histoire d’un jeune résistant, André Reussner? à peu près du même âge que le monsieur de Cerisy qui a lu Franz Kafka, jeune résistant qui a été arrêté, condamné à mort le 4 aoüt 1944 et mort à Lyon au Fort de la Duchère,( cours martiales du régime de Vichy) le monsieur de Cerisy indique qu’il avait subi des actes de torture, je ne sais plus dans le détail, mais en tout cas des choses barbares. Je ne sais comment le monsieur de Cerisy a réussi à obtenir cette lettre du jeune résistant et écrite à la directrice du collège où le monsieur de Cerisy a fait ses études, ni à quelle date. Quoi qu’il en soit, Fons, c’est vraiment bestial, mais le monsieur de Cerisy dit explicitement son trouble sexuel à cette évocation de la torture du corps.
Fons, vous avez si bien su me forcer à aller toutes affaires cessantes m’enquérir de ce numéro du magazine Lire d’octobre 2014, que ce fut chose faite. Je ne sais pas trop comment on peut dire d’une personne qu’elle est belle, une belle personne, et rien d’autre, ni à damner une sainte, non, simplement : une belle personne. Et rien d’autre. Le clou de l’histoire de ma lecture de ce grand entretien mené par Sourire ultra-bright qui a fait le déplacement : James Salter Horowitz fait encore du ski comme un jeune homme, et encore cet hiver prochain en Virginie. J’ai juste vu des sinusoïdes qui se dessinaient sur la pente immaculée, fantastiques arabesques et c’est à ce moment-là, comme on dit dans l’armée de l’air, que j’ai décroché, car j’ai juste imaginé les miennes entrelacées. Bonheur parfait. Je dois me reposer un peu Fons, pour être en forme demain, il va faire beau.
chère ‘vie,cher C.P.,
revenant d’un long après-midi et une soirée en ville, je viens de lire vos commentaires dont celui de ‘vie’ me surprend assez. Je dois vous avouer, je l’ai lu deux fois maintenant et je n’en comprends pas trop. Pour ne pas commenter des bêtises et comme ça me paraît être quand même un sujet assez sérieux, je préfère attendre demain, après avoir relu à tête reposée. Mais je dois déjà vous dire que probablement votre commentaire va rester en grande partie une égnime, un peu comme la plupart des textes écrit par les spécialistes sur les livres que j’aime lire. Mais je vais essayer de suivre.
C.P., c’est aussi trop tard pour vous raconter tout ce qui me passe par la tête concernant votre commentaire. En mots clés:
-j’aimerais bien entendre plus sur ce que vous pensez sur Salter
-j’espère que ma dame n’a pas planifié de la visite pour dimanche, car si j’emmène du deuxième étage tous les titres de McCann pour vous questionner, elle ne sera pas contente. J’ai rencontré l’auteur une fois À Paris lors de sa présentation du spinning world.
-Canada j’ai aimé beaucoup. J’aimais aussi que je l’ai découvert en feuilletant les premières pages dans la librairie, sans en avoir entendu parler. Quand je l’ai lu assez rapidement, je n’avais même pas réalisé que c’était le même Ford dont j’avais lu deux titres il y a plusieurs années que je trouvais alors trop difficile pour mon savoir en anglais.
J’espère que votre tarte aux pommes et votre compte vont réussir. J’imagine que les petits enfants vos adorer. Dans ce contexte, je vous ai écrit un Email à une adresse dont je ne sais pas s’il existe encore. Si vous pouviez juste me dire si mon mail est arrivé.
bonne nuit à vous deux, que ce soit à la forêt, Paris ou New York or wherever.
compte devrait être compote
for sure more typos, but I’m just too tired.
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