Faut-il encore se battre pour notre langue ?
Dans un essai, le meilleur se trouve souvent la fin. Forcément, c’est là que la thèse est condensée. La synthèse se fait parfois pour le pire (une réduction), parfois pour le meilleur (une augmentation). Il faut entendre cette dernière comme la manière qu’a l’auteur de nous engager in fine à explorer de nouvelles pistes qu’il s’est attaché à développer, documenter, argumenter durant quelques centaines de pages. Quel avenir pour la cavalerie ? (210 pages, 20 euros, Buchet Chastel) en est la parfaite illustration. Jacques Réda s’y emploie à échafauder une histoire naturelle du vers. Parfaitement : du vers français et non de la poésie ni du sentiment poétique. Drôle d’idée surtout sous un tel titre, aussi déconcertant que séduisant. Mais lorsqu’on s’est déjà frotté à son œuvre poétique et que l’on a eu maintes fois l’occasion de savourer les sommaires de la Nouvelle Revue Française du temps qu’il en était le maitre d’œuvre (1987-1996), on a hâte d’y aller voir.
L’éditeur annonce en quatrième de couverture qu’il s’agit là en quelque sorte d’une « Lettre à un jeune poète ». Sauf que Réda n’est pas Rilke, et que cela n’a rien d’un échange épistolaire. Y est retracée rien moins que l’histoire de notre prosodie en quelques deux cents pages, son évolution bien sûr au gré de ses adaptations à l’usage, ses métamorphoses et ses métissages, ses grandeurs et sa décadence, étant entendu que le vers français est « le corps d’élite de la langue » et que la poésie, un peu comme la géographie selon Yves Lacoste, si elle ne sert pas d’abord à faire la guerre, elle est elle-même une guerre. Une guerre de mille ans dont les combattants sont aujourd’hui exténués, découragés, résignés sans un Roland de Roncevaux à sa tête pour lui donner un élan héroïque susceptible de leur faire tailler une brèche dans les falaises de l’ignorance.
Alors sans pédanterie ni cuistrerie, il nous fait partager son intime commerce avec les aventures du vers français, reproduit nombre de poèmes intégralement ou en extraits, parfois juste un alexandrin pourvu qu’il fut mémorable (« …d’un cœur calomnié dans la détresse obscure » Jean Follain) sans pour autant verser dans l’anthologie mais avec l’air de ne pas y toucher, à sauts et gambades quoique dans le respect de la chronologie. Ses choix ne sont pas des phares de l’art poétique mais des repères, lesquels font penser à ce passage d’une lettre adressée par René Char à un ami en 1941 dans laquelle il disait être alors « dans l’inconcevable mais avec des repères éblouissants ». Lumineux mais pas aveuglant.
Le récit est riche, ménage d’heureuses surprises (ainsi de la réhabilitation de la poésie de Cocteau, trop facilement méprisée), assez peu technique au fond bien que Réda y jongle en permanence avec des notions telles que le mouvement, le rythme, la cadence, la vibration, la scansion ; des pratiques telles que l’abus de l’allitération dans la recherche de la beauté ; mais aussi, plus rarement il est vrai, en ingénieur du poème, avec la métrique latine, l’heptasyllabe, l’hexamètre ïambique, l’anapeste, le diamètre ïambique acatalectique et toute la bande.
Plus d’une fois, Réda renvoie à Mallarmé ce dont on ne saurait se plaindre. Le Mallarmé qui assigne à la poésie la mission de reprendre son bien à la musique, en l’espèce : le rythme. Le Mallarmé pour qui tout est vers. Outre ses mots même, ce qu’en dit Jacques Réda m’a renvoyé au dernier essai de Jean-Claude Milner Profils perdus de Stéphane Mallarmé (135 pages, 15 euros, Verdier). Une analyse féconde d’une œuvre qu’aucun commentaire ne saurait épuiser. On y trouve ceci extrait de Crise de vers (1897) :
« … vers il y a sitôt que s’accentue la diction, rythme dès que style »
Encore que là Mallarmé expose là les positions de Victor Hugo (c’est jamais simple avec lui !) qu’il loue en se tenant à distance, et pour cause : il lui reproche d’avoir attiré vers la poésie tout ce qui s’énonce, d’avoir rabattu vers le vers toutes les formes de prose…
Il n’y a pas que Mallarmé dans le livre de Jacques Réda. Ils sont tous là ou presque de la Genèse revisitée (au commencement était le rythme…) à Jean-Paul de Dadelsen, mais aussi Hugo, Régnier, Apollinaire, Aragon, Audiberti, Cendrars ou Jean Genet à propos duquel il relève que c’était « un « irrégulier » de la société, mais presque exemplairement régulier dans sa pratique du vers ». Et puis quoi : pour virtuose qu’il parût, le vers de Victor Hugo n’en avait pas moins une régularité « ancien régime », autrement dit sans défaut. Classiques, vous avez dit classiques ? Rien de plus suspect. Aujourd’hui, tout auteur aux humanités bien ancrées aurait peur, sinon honte, de versifier sa prose à la Racine sous peine d’être taxé de ringardise.
Tout cela pour en venir aux pages conclusives de cet essai sur le déclin de la langue. Le combat n’est pas vain car le délabrement de la langue annonce celui du langage. Comment la poésie ne serait-elle pas sclérosée après un bon millier d’années d’exercice ? Le français, à la fois la langue et son locuteur, se décomposent. Ce qui les menace ? Un certain terrorisme linguistique dont la question des genres est devenu le redoutable porte-flingue (Cingria, plutôt qu’user du mot « jazz » pour désigner indistinctement certaines musiques, employait l’expression « syncopé anglonègre » -en 1919, rassurez-vous, aujourd’hui cela vaudrait tir sans sommation sur les réseaux sociaux). L’ennemi est plus largement identifié comme « le volapük du Robot ».
A en croire Jacques Réda, le français tel qu’on le parlera et qu’on l’écrira dans un avenir plus ou moins lointain sera une compote, ce qui est après tout normal eu égard à la déconfiture du vers français vécue comme une fatalité historique (après tout, aucune langue n’échappe à l’épuisement de la combinatoire de ses éléments) ; mais une compote genrée faite de fruits africains et proche-orientaux, de français anglicisé et de langage informatique. Quand on hésite entre les Barbares et les Robots, on en vient à se demander si la solution, ce ne serait pas les Barbares. Et dire qu’on en est là… Encore faut-il les définir. Ceux de Jacques Réda, les plus proches de lui, étaient le Breton polyglotte Armand Robin et l’arménien Armen Lubin – et tous les poètes qu’ils contenaient et à travers eux tous des centaines de milliers de lecteurs :
« Une langue est toujours l’œuvre d’une foule, non celle d’un seul qui, au mieux, y imprime un mouvement plus intense que la houle de l’ensemble absorbe, propage et réintègre dans le sien ».
(Photos de Elliott Erwitt, Fan Ho et Robert Frank)
939 Réponses pour Faut-il encore se battre pour notre langue ?
Sur Leroux, une précision: il a initié Sand à un certain ésotérisme. ( y-a-t-elle compris quelque chose, c’est douteux, mais enfin, sans lui, pas de Consuelo ni de Spiridion!)
Ce qui est curieux de la part de quelqu’un dont la mystique était d’abord surtout laïque. Enfin il est bien des voies dans certains temples…
il a dérapé ensuite à Jersey vis-à-vis d’Hugo et sa « Greve de Samarez » est « une somme du Messianisme raté », dixit son actuel préfacier.
Malgré TOUT, le mONSTRE est à lire pour ce qu’il donne à voir de la colonie de Jersey.
Pour le reste, le terme hugolien de Philousophe lui va assez bien.
Ed, j’étais en Europe. Voyagé en voiture, sur les routes secondaires, la seule façon de comprendre l’histoire parce qu’on y appréhende la géographie. Ce genre de voyage coûte très cher mais c’est le seul qui m’intéresse. Pour le chat, il s’est décoincé mais dort toujours au large en me fixant sans arrêt.
Nous sommes de nouveau sous le déluge.
J’avoue que cela capte quelque peu le sujet des pensées, autant d’eau.
Bien cordialement,
DHH
Vous avez retrouvé Toni Morisson ?
DHH
Je partage avec vous le goût des artichauts.
Chaloux, Louxor,
Pour le chat, il s’est décoincé mais dort toujours au large en me fixant sans arrêt.
Il pense, en cat y mini,
Ah, mon salaud tu m’as abandonné ?
Vous lui dites que non mon minet et z’êtes content de le retrouver, et hop, ça roule.
Bonne journée
Quelques impressions de navigations : le blog de Paul Edel, ce pourrait être un de ces canots comme on en voit dans les tableaux impressionnistes qui fendent, à la rame, lentement, une rivière tranquille hachée de miroitements. On est dans la nostalgie, les beaux étés d’antan, dans le confort bourgeois d’un monde d’avant les pollutions de la modernité. La RdL, un vieux bac poussif et rouillé, presque déserté depuis qu’un pont tout neuf relie l’île qu’auparavant il était seul à desservir. Une poignée de passagers, les mêmes toujours, et ces propos de machine à café que la proximité et l’habitude finissent par nouer. La RdC, un hors-bord, carénage profilé, moteur survitaminé, nerveux, ça décolle de la page, ça télescope les mots, ça chahute la langue, c’est sportif, enivrant, un remake de Sagan à la barre au large de St Tropez.
@Rose
non malheureusement ;le post que je recherche est apparu sous un fil antérieur et avait donné lieu à échanges .
sans doute le commentarium avait-il accueilli ces échanges sous un fil datant de la période de sa mort en aout dernier .
en tout ca je n’ai rien retrouvé en écrivant Toni Morrison ou Beloved dans la case « rechercher » de la page d’accueil de la RDL
Le point de vue de Dieu
https://www.nazioneindiana.com/2019/12/20/muoia-sansone/
[pour les italophones]
« Cela va détruire la magie de Noël » : l’annulation des billets « Junior et Cie » de la SNCF provoque la colère des parents »
…titre France-info
–
Faut-il leur rappeler en quoi consiste ce qu’ils appellent « la magie de Noël » et qui est en réalité un mystère fort éloigné du grand bazar commercial et païen où l’égoïsme est roi ?
@ AN, joli commentaire, me reconnais volntiers dans le vieux bac poussif plutôt que dans le hors-bord, même si le premier connait parfois des embardées et le seconds des vagues régulières et prévisibles.
@ MC, Cher PR, merci pour votre conseil. Je vais suivre votre 1ère suggestion, il faut bien faire confiance aux internautes de bonne volonté. Et je vous sais l’être. Ai été un brin intrigué, -et je vous le dis tout net devant la machine à café-, par le « philousophe ». J’ai donc fait quelques recherches aux pages 34-44 de ce lien.
https://www.persee.fr/doc/roman_0048-8593_1982_num_12_36_4603
Qui confirme un mien préjugé : Sand et Michele se sont rangés aux côtés du père Hugo et fourvoyés en 70. Pas Leroux, resté intransigeant à son retour d’exil. Il est resté cohérent dans sa ligne de conduite politique, ce que franchement, on ne peut pas dire des autres fluctuants… Je lui garde donc ma plus grande sympathie, en tant que père de l’idée de ‘socialisme’, aurait-il mâtiné de mystique chrétienne… issu de ses empreintes maçonniues. Les jeux de mots acerbes de Victor n’étaient jamais dictés par autre chose qu’un immense orgueil, il estimait légitime de devoir répondre coup pour coup aux griffures portées à sa statue morale. Ses vacheries, soigneusement méditées et dont le rappel périodique était toujours sciemment calculé chez lui, je les ai toujours trouvées petites. Une fois. Zut, mon café est froid, ast’heure.
Bien à vous, MC.
@ Les Monologues du va gin tonic.
le clin d’oeil matinal de Drillon (en forme ce jour), à renato.
BAV,
Alors, je n’ai pas écumé les librairies rouennaises pour Noël (à l’Armitière, c’est trop la ruée, et le doute subsiste toujours : est-ce pour les livres, ou pour le sublime emballage papier, toujours classe, jamais changé depuis 30 ans, et qui occasionne des queues assez conséquentes aux caisses ?), mais j’ai fait mieux.
J’ai envoyé un bon d’achat dans la libraire « Equipages » de la rue de Bagnolet, à Paris, en guise de cadeau.
A cause du Monsieur.
Le petit Monsieur, plutôt menu et point trop bien habillé, de la libraire Equipages est visiblement un bavard en manque, dirons-nous. Il a comme de l’excitation au coin de l’oeil dès qu’on demande un bouquin un peu érudit (c’était, le jour où je suis entrée là, « l’histoire d’une épopée » de Tadié), il fait des gestes avec les bras quand il évoque une auteure, et caresse les livres qu’il dispose sur ses étals. Et oublie tout dès qu’il s’agit de bavacher un bon coup.
De telles dispositions appellent à récompense. Mon bon d’achat fera donc deux heureux. Celui auquel je le destine, et ce libraire volubile et si heureux d’être là où il est…
On dit merci qui ?
Berenice che fai ?
@AN@JJSJe me suis nettement aperçue à l’avant du rafiot poussif stationné devant la machine à café
La divergence qui s’est progressivement installée entre les deux blogs jumeaux résulte-telle des effets à long terme de leurs différences anciennes d’ADN que je pointais en ces termes il y a bien longtemps ?
« Venant depuis peu de temps de manière régulière sur cette republique bis , en lectrice assidue désormais tant du billet que des commentaires et ,parfois même en commentatrice profane occasionnelle, je suis frappée moi ,ancienne fidele de la RDL ,de voir que dans le salon d’Anne Lise règne une urbanité qui a déserté le blog de Pierre assouline ,
De salon litteraire à l’ancienne qu’il était à ses débuts ,il ressemble desormais,du fait de certains commentateurs , à ces bistrots dont quelques poivrots sont du matin au soir les piliers avinés ,
Sur la RDL ces permanents polluent le fil des commentaires par les vannes qu’ils échangent , et aussi par le ton, la posture, le langage qu’ils adoptent ou les invectives gratuites qu’ils lancent, même quand ils disent des choses justes et intéressantes
Peut-etre que le fait que cette republique soit tenue par » une maîtresse de maison » et non par un « taulier » , comme ils disent, y est pour quelque chose
Pour 3J , grille Drillon achevée : Une piste
1 vertical COLPORTAIS, 1 horizontal : CERFVOLANT.
Donner la potence, c’est mal. Autant dire qui est l’assassin à quelqu’un qui lit un roman policier… Cela s’appelle spoiler, en français.
J. Dr.
Cher en carburant ?
Pour ton chat tu ne m’as pas répondu. Qui s’en occupe pendant ton absence ?
Et devenez ce que j’ai fait ce midi ? Un indice : ça m’a rendue heureuse.
Pas encore acheté de cadeaux de Noël, marre de faire des cadeaux, au besoin j’ai toujours un scrabble gagné en achetant des pack’s de chouffe dans mon coffre. Je fais la sieste en attendant la scéance de 19 H 30 de Zénon l’insoumis, une de ces flemme, juste envie de m’envoler pour Bali.
Chantal ne parlez pas de chouffe en ma présence. J’étais dans votre pays le wkd du 1er décembre et vous allez me rendre nostalgique.
Le dernier Starwars (9) que je suis allé voir est un chef-d’œuvre, peut-être le meilleur de toute la saga.
Sans doute aussi le plus émouvant, les spectateurs en sortent manifestement retournés.
Une très belle musique de John Williams contribue à l’excellente qualité de ce film de science-fiction et d’aventure aux scènes époustouflantes.
Et mesdames les féministes, le premier rôle (Rey) est tenu par une femme, chevalière Jedi !
Fernando Pessoa et Sadeq Hedayat se ressemblent physiquement et littérairement. Étrange !
La chouette aveugle du persan et Le livre de l’intranquillité du portugais se lisent comme deux livres jumeaux issus du même sombre et désespéré ventre.
20 décembre 2019 à 13 h 39 min
« The Lighthouse » de Robert Eggers, avec Robert Pattinson et Willem Dafoe.
Un film en noir & blanc, plein de silence et de fureur, au milieu de nulle part en pleine mer.
Plus proche de la Tempête shakespearienne que la la chasse à la baleine melviienne.
Deux hommes sont débarqués pour une mission d’entretien du phare de plusieurs semaines. Le plus vieux, le gardien officiel (Dafoe), se réserve jalousement les soins et l’accès à la lumière, le second, son aide, doit se contenter des travaux de colmatage des bâtiments et de récurage de la citerne. Il doit aussi vider les pots de chambre.
De taiseuse, au début, l’alcool de contrebande aidant, l’ambiance devient plus tapageuse. Vont-ils finir par s’enculer ou se massacrer ? D’autant plus que le cadet (Pattinson) a commis l’erreur de tuer rageusement une mouette, qui lui avait chié dessus. Ce qui ne se fait pas, selon les dire du vieux marin ! Là-dessus, les éléments se déchainent, empêchant le bateau de venir les relever…
Il n’y aura pas de happy end.
Glauque, noir, effrayant, cauchemardesque !
http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19585073&cfilm=262493.html
@ Peut-etre que le fait que cette republique soit tenue par » une maîtresse de maison » et non par un « taulier » , comme ils disent, y est pour quelque chose
Ne vois pas en quoi. Comme passoul, la RDC ne censure rien et peut-être encore moins, mais le plus surprenant et la différence, c’est qu’elle est devenue la jumelle émancipée du jumeau intégriste. Elle a accepté tous les virés de la rdl, JC et bouquereau, entre autres. Or apparemment, loin de conduire à l’effet la pomme pourrie contaminant le reste du tonneau-radeau de la méduse, la barcasse RDC bondirait sur les flots sans nul besoin de calfatages. Ok, ok… du sang neuf… Mais en quoi la dame aurait-elle une influence vertueuse sur le phénomène lui-même… ? Tendrait-il à prouver que nos joyeux lurons virés de la RDL se seraient assagis et fait gonfler la voilure d’un afflux de nouveaux candidats charmés, et que l’amour du cinéma ne serait pas forcément le fin mot de l’histoire ? Dites-nous en plus, HDH, vous formulez généralement des hypothèses intéressantes, par delà la grammaire des artichauts, mais pas toujours abouties… Merci par avance.
(JJJ° le keuf, et non le JJSS° de l’Express, mercifpossible°)
@ AH, je ne suis hélas pas cruciforme en verbisme, donc ne saisirai point votre perche. Et puis Drillon a raison, c’est pas sympa pour ceusses qui se creusent les méninges. De plus, comment avez-vous trouvé ces deux mots… Ca s’invente pas comme ça, voyons, vous aviez déjà espionné la solution, qq part. Petite maline, va ! Non moi je ne recadre jamais mes voisins ni mes amis, c’est franchement malpoli. Vous vous permettez ça vous ? Je me contente de dire : « pas mal la destructuration de votre cadre savamment agencée, mme de Vileparisis, un genre tout à fait original à Guermantes ! tenez, je vais essayer d’en faire autant dans notre salon de Méséglise, pas vrai Gaston ? » (NB / oui, Proust, pas la « narrateur », Marcel lui-même, avait oublié de le préciser durant un long moment, et Monsieur s’en était à juste titre offusqué auprès de Mme Verdurin).
Je ne lis jamais les critiques de cinéma qui sévissent sur la RDL, car ici c’est littérature, en principe. Jazm, nous savons que vous les dupliquez sur les deux chaines, mais cela ne vous rend pas deux fois plus célèbre en tant que critique de cinéma avisé, hein ! Je préfère vous le dire avant que vous ne vous rengorgiez vexatoirement.
Cela vient des.bloggeurs et de ceux qui tiennent le blog. Il y a d’énormes différences qui sautent aux yeux.
@ Il n’y aura pas de happy end.
Dommage, on avait espéré un enculage en bonne et due forme, l’boug et moi. Donc, encore un qu’on ira pas voir. Et puis, ils ont dit pareil sur le nouveau Télérama et ce matin à la radio. Peut-être que Patricia Martin va faire preuve d’originalité, qui sait ? cette journaliste est tellement intelligente !(nb / empreinte carbone pour la thaîlande, mais pas empreinte fécale, toujours ça de gagné, hein !)
@ Cela vient des.bloggeurs et de ceux qui tiennent le blog.
Comprends pas. Ce sont les mêmes en gros, sous pseudos différents.
« Ceux qui tiennent le blog ? »… c’est qui, en dehors de Mme Roux ?
Assouline et Roux.
N’ont pas la même attitude envers leurs bloggeurs.
Le nombre de femmes aussi.
Et leurs rôles aussi.
@ Chantal ne parlez pas de chouffe en ma présence.
Mes excuses, Chantal, je voulais parler de l’illustre Chantal Mouffe, votre homologue néanmoins belge.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Chantal_Mouffe
(NB/ je relais le message de Ed., indisposée présentement).
« Je préfère vous le dire avant que vous ne vous rengorgiez vexatoirement. »
rengorgeassiez, JJJ !
mais c’est normal, la jeune féministe bordelaise annelise roux n’est pas juive, et pierre assouline n’est pas un askénaze pied-noir. On a vu des mariages néanmoins possibles, et des blogs se conjoindre dans la foulée. Passoul est beaucoup plus féministe qu’on le croit. Et c’est rare à son âge. Ce qui l’est beaucoup moins, ce sont les femmes misogynes de l’âge d’Annelise, croyez moi.
1 – Tous les amis de Jacques Drillon en tombent d’accord : il vaut mieux y être, dans ses petits papiers.
Ceux de décembre m’ont bien plu. Penser cependant à dire à Monsieur Drillon qu’une tricoteuse fait naître l’ombre des redoutables aiguilles qu’il fallait hélas employer, du temps où l’avortement était interdit. Et c’était elle qu’on mettait en prison.
2 – La douceur supposée des voix des écologistes n’est rien, par rapport au murmure bien-pensant mais hypocrite des tenants de la vertu chrétienne. Les écolos, eux, au moins, ont tellement crié dans le désert qu’ils sont définitivement dehors. Les pieds dans la boue, et en salopette. Ne pas leur faire le procès de la vertu simulée. La colère, elle, est bien réelle. Verts de rage, oui, si souvent.
3 – Le dernier livre de Jean-Yves Tadié s’intitule ainsi :
Jean-Yves Tadié
Marcel PROUST
Histoire d’une épopée.
…
Mais du coup, ne serait-ce pas l’épopée de Jean-Yves, plutôt que celle de Marcel ?
4 – Parfois, on est content du vide. De ce dont ne parle pas un auteur. De là à conclure que Jacques Drillon ne prend ni le train, ni le métro, ni le Rer et pas le moindre bus, il y a cependant un pas. Piétonnier, le pas, très certainement.
dhh, ‘les avinés postés au comptoir’.
Valable pour les commentaires, pas pour les billets. Les articles d’Assouline sont top, pas de sa faute si ça suit pas.
L’idée de la réception ‘genrée’, je sais pas trop. je suivais vaguement RDC du temps de S.Avon. intérêt limité. J’ai remarqué Anne Lise sur FB. En trois quatre articles, elle m’a emballé. Je suis venu ici quand Assouline lui a remis la direction & plus quitté depuis. On est des dizaines à avoir abandonné la presse ‘classique’ pour elle au lycée et en classes prépas. marrant ,on en parlait hier avec des collègues prof de lettres.Elle est scotchante.
14H40.
Vaut-il le coup d’être acheté le Tadié ? une fois qu’on a lu toute la RDTP ? Est ce qu’il apporte un plus s’il ne raconte pas l’enterrement comme Judith Perrignon sur celui de Victor Hugo ?
Mais d’une façon plus générale, êtes-vous politiquement, plutôt antagoniste, agnostique ou agonique quand vous vous sentez verte de rage ?
https://www.cairn.info/revue-rue-descartes-2010-1-page-18.htm#
(20.12.19, les trains sont pleins @ 14.44)
Oh ED c’est curieux tt même le 1er décembre c’était mon anniversaire !
@ les 3JJJ je ne connais pas Mme Chantal Mouffe, j’étais en cours avec un Xavier Mouffe qui est parolier et théâtreux, néanmoins merci pour la découverte wikipédesque on ignore trop souvent ce qui est près de chez soi 🙂
(J-Y vs Marcel) oui c’est ce que disait Ste Beuve en son temps, cette grande Sainte !… et Onfray dit pareil, TCEPA. On comprend qu’il ne pouvait pas évoquer son propre enterrement, hein.
Haaaa, par contre, les gus ‘assagis’ dhh? pour avoir pris presque au début, je peux vous affirmer que non !
C’est surtout qu’ALR les a retournés.Poings nus avec les plus durs, des types sous pseudos du genre chaloux à venir déposer des saletés ou la harceler. Il y en a eu,des poignards plantés dans le dos !il faut qu’elle soit résiliente. Elle les a pris un par un, a pulvérisé les canassons engraissés au picotin germanopratin sur TOUS les terrains. Une authentique Million Dollar Babe.Elle était en désavantage question poids, elle a boxé en catégorie majeure et les a envoyés au tapis ! Assouline est un sacré entraîneur. Son Franky Dunne nous a elevé une championne du monde!!
Bonnes vacances ,salut.
JJJ, démocratie ? Les participants de la CODERST ont approuvé la réouverture partielle de Lubrizol. Je veux dire les mecs de l’ADEME, de la DRIRE, de la DREAL, et la chambre d’agriculture pour faire bonne mesure. Tous ces organismes publics qui viennent faire la lèche aux écologistes, la main sur le coeur, qui affirment haut et fort que leur mission, n’est-ce pas, est avant tout de garantir le bien commun, de préserver, de soutenir, de protéger… La Grande Connivence qui fait que le fossé entre l’intention proclamée (« arrêter le massacre, en quelque sorte) et la réalité déniée (« faire passer l’économie, c’est-à-dire permettre à Lubrizol de continuer à gagner du pognon, pour parler clair, avant tout le reste »)s’agrandit, se creuse, s’élargit pour devenir aussi vaste que la Mer Rouge après le passage de Moïse. Moins les poissons, évidemment. Moins les poissons.
la jeune féministe bordelaise annelise roux n’est pas juive, et pierre assouline n’est pas un askénaze pied-noir. On a vu des mariages néanmoins possibles, et des blogs se conjoindre dans la foulée. Passoul est beaucoup plus féministe qu’on le croit. Et c’est rare à son âge. Ce qui l’est beaucoup moins, ce sont les femmes misogynes de l’âge d’Annelise, croyez moi.
?
quelques approximations,ou jeux de langage que je comprends mal dans ce que vous dites.
Que savez-vous du rapport au judaïsme et/ou de la judéité de Mme Roux ?
Que P.Assouline soit féministe, soit. On n’en attend pas moins d’un homme de cette trempe. Pourquoi « rare à son âge »?
A-l.R représente un courant féministe et un ton d’autrice d’une limpidité rare. j’espère qu’elle suivra son mentor à l’Académie Goncourt. Elle ne déparerait pas, bien au contraire.
@ Dubruel, Je ne sais pas comment elle s’y est prise pour virer tous les conn. un par un ou les « rendre à la raison », je ne sais pas en quoi Assouline l’aurait aidée, etc… mais cela me fait plaisir d’entendre cela, Dubruel. J’ai tendance à vous croire d’autant qu vous ne jouez pas l’une contre l’autre et que vous rendez hommage aux deux.
@ Portman, il serait trop long de vous répondre, oubliez tout cela, et l’ironie 2e degré dont je suis coutumier… Il faut avoir longtemps vécu sur ce blog et en avoir connu les hauts et les bas…, quant à la RDC, je ne la connaissais déjà pas du temps de Mme Arvon, pas tellement plus avec ALR, je l’ai connue quand elle a publié son premier livre en 2008. Et je fus très étonné de la voir virer dans une « chronique cinéma ». J’ignore quel fut le deal avec Passou. Il m’avait bluffé, son premier roman, et une fois que je le suis… Bluffé, je le reste, en général. Je ne dis aucun mal, même si vous me trouvez imprécis. J’apprécie surtout ceux qui sentent l’équilibre et les ajustements entre les deux blogs, sans les jouer l’un contre l’autre. Par ailleurs, je ne me sens aucune espèce de compétence pour savoir si ALR devrait rejoindre le jury Goncourt du fait de ses mérites littéraires propres ou de son sexe ? Je crains que pour vous, la deuxième option soit suffisante au nom d’un élémentaire besoin d’y faire respecter une égalité de genre ou d’y réduire la disproportion masculine. Ai toujours trouvé scabreux et insultant ce deuxième point pour la personne que l’on « pousse », et dieu sait pourtant que je me sens en phase avec les thèses néo féministes du jeune Jablonka qui pourrait être mon fils. Mais je respecte votre point de vue, vous nous l’avez parfaitement exposé pour justifier votre position européenne, il y a quelque temps. Je ne le partage pas. Ou alors, il me faudrait un peu plus d’arguments. Et ce n’est peut-être pas le lieu…, ni le moment. BàV.
(20.1219, 15h58)
La prochaine fois, je passerai vous voir Chantal. C’était ma première fois en Belgique et j’ai adoré. Par contre votre compagnie de chemins de fer est une cata. Ou alors je suis mal tombée. Autre souci : Bruxelles. Y a plus un Blanc dans cette ville. Quelle horreur.
les commentaires de Ed, comme le nom de la dietrich, caresse au début, coup de latte à la fin. faut penser à se dégoter un sternberg, liebste Ed, sinon c’est bald die Krise;
Oui la SNCB c’est un peu la Roumanie d’avant, mais bon, déjà qu’ils copient les grévistes français, hein …
Ben la prochaine fois dites-le moi, il y a un nancéen ici, François Betting, tout blanc avec de l’encre noire 😉
On a parlé de Morrison dans le dernier billet.
Il n’y a pas eu beaucoup d’échanges au moment de sa mort.
J’ai hâte de iech une deuxième fois.
Il y a Sergio.
LAPSUS !
Débat, sur LCI, ce vendredi, 1O h 37
Cédric O, secrétaire d’Etat chargé du numérique :
« Vous savez, Françoise Degois, je viens de droite, euh, de gauche… »
Faut-il commenter ? Ah, « en même temps » , quand tu nous tiens !
« A-t-il tuer ? »
…. (en quatre lettres)
Joli, J.Drillon !
Pas mal non plus le comparatif des incipits de Céline…
Pour les tricoteuses, c’est plus casse-gueule !
Ilan Halimi
Sébastien Selam
Jonathan Sandler
Arieh Sandler
Gabriel Sandler
Myriam Monsonego
Yoav Hattab
Yoan Saada
Philippe Braham
Sarah Halimi
Mireille Knoll
Assassinés parce que Juifs.
« Le ton compassé, en tout cas « soutenu », qu’on prend inévitablement lorsqu’on s’adresse au vendeur d’un magasin de luxe. »
Vous êtes allé acheter un carrée Hermès pour l’offrir à votre maitresse à Noël, en guise de mot d’excuse, JD ?
Au fait, JJJ, pour le bouquin de Tadié… IL ressemble à son auteur : érudit (très) et… élégant (surtout si on compae Tadié et Marc Court, évidemment !)
Avec ce petit côté « Oriane de Guermantes balançant une vacherie » qui provient de la liberté de ton que lui donne son hégémonie sur la question proustienne. Ici, tenez (conférence sur « Proust et Romain Rolland ») :
« ici, nous rencontrons un problème esthétique. Les universitaires (il parle de Romain Rolland, ndlr) n’écrivent jamais de roman comme les artistes. Et souvent, ils les ratent. Leur problème est double : ils sont écrasés par leur culture et ils ont trop d’idées ».
Et notez bien que c’est un universitaire qui dit ça. On en soupirerait d’aise, ou au moins un sourire vous vient, n’est-ce pas ?
NUANCES POLITIQUES
Tout le monde connaît « extrême gauche », « gauche », « centre », « droite », « extrême droite ».
C’est à peu près clair. Les autorités politiques françaises doivent qualifier les listes qui vont se présenter aux municipales. Elles se serviront des mots placés entre guillemets indiqués plus haut.
Et de quelques autres « sans étiquette », « indépendants », etc.
En lisant Le Figaro de ce jour , j’apprends une chose qui me fait sourire. Elles situeront comme appartenant au centre les listes présentées pour les municipales par …
LREM , le MoDem, l’UDI, Agir et le Mouvement radical !
Cinq nuances de centre, quoi..
Je ne sais pas si les électeurs français ont une claire conscience d’en avoir tant.
Jazzi, je n’ai pas eu vraiment le temps de me pencher sur la question, j’ai juste trouvé cet « Omar », en me disant que c’était bientôt noël. Il me faudrait un coup de main, le 1 vertical par exemple…
COLPORTEUR, Clopine !
Charoulet avait mis Cole Porter, l’est tout croche 😉
https://www.youtube.com/watch?v=9cuArUG6sOc
@ DHDH, ‘Sur la RDL ces permanents polluent le fil des commentaires par les vannes qu’ils échangent , et aussi par le ton, la posture, le langage qu’ils adoptent ou les invectives gratuites qu’ils lancent, même quand ils disent des choses justes et intéressantes’
On voudrait des noms. Moi qui suis un brin parano, je voudrais savoir si vous m’assimilez personnellement à ces tristes permanents des tropiques, et si vous accepteriez d’y nommer quelques poivrotes « permanentes » du rafiot médusé.
@ CT, suis allé me l’acheter à la petite librairie du coin, cet aprèm, mais ils ne l’avaient pas. Ils pensent que c’est pas un vrai cadeau de noël, ce tadié. Vais-je pouvoir le trouver dans ma province profonde demain, si j’y arrive un jour ? Rien n’est moins sûr. Et pourtant, vous m’avez mis l’eau… hein. Je souris pas du tout, quand manque la pitance du chien de Pavlov, j’aurais plutôt tendance à montrer les crocs. M’enfin, en tant que cégétissse je soutiens la grève à donf quoiqu’il m’en coute, comme D., suis contre la trève et avec les gilets sur le même rond-ppoint. Pb : la Charente est en crue, en colère noire, pas prête à vouloir entrer au lit…
Mais au jour d’aujourd’hui personne n’a plus d’étiquette voyons dhonc, tout le monde est indépendant du diktat des appareils qui ne représentent plus rien d’homogène. Chacun navigue sur l’esquif ou le rafiot qu’il peut…, les femmes et les enfants, on verra après le Lubrizol, l’essntiel est de remttre tout en marche, on sait pas pourquoi mais il l faut, hein ! Regardez les Suisses, ils ferment la plus vieille boutique, mais ils comptent sur nous, en cas de ruptures… Comment veux tu qu’on s’en sorte, hein Léa Charoulet, non non c’est pas si simple, ce camaieux de gris dans l’atmosphère…
ED, c’est étonnant ce que vous rapporte à d’un melting pot à majorité noire à Bruxelles. Une connaissance y était il y a peu et de ce que je sais de des affinités n’est pas trop à son bonheur dans un brassage excessif des peuples , il ne m’a rien dit de tel. Je crois qu’il n’aurait pas manqué de souligner un phénomène de ce genre à moins qu’il ne soit sorti sans rien en remarquer ce qui surprendrait connaissant ses opinions.
Bérénice, que faites vous des Gris dont nous parle Burroughs ? Croyez-vous que Bruxelles la belle soit épargnée par leur omniprésence (un salut à connarD au passage) ?
https://journaldejane.wordpress.com/2012/02/15/william-burroughs-contre-les-gris/
D, auriez vous vu , Notre Dame, comédie belge. J’aime beaucoup les belges et leur humour déjanté. Vu on tv le Nouveau testament – avant hier. Je ne sais si ce genre entre dans les anthologies de cinéphiles mais j’aime assez, ça me fait un bien fou et je pensais aller voir ce Notre Dame en espérant y trouver réconfort.
Jean, je ne comprends pas pourquoi vous m’adresser cette question. Je ne suis guère plus que médiocre signifiant Moyen/ moyenne et à moins de considérer mon entourage immédiat comme étant » gris » jamais aucun de ces extra terrestres ne m’a adressé quelque message que ce soit.
@ Chaloux. Je n’ai toujours pas compris non plus qui était Bistouflette ( qui fait du vélo…).
Chanson
JJJ, au Merle Moqueur, ils l’ont. (à moins que le dernier ait été raflé).
Si jamais vous êtes dans l’impossibilité de vous le procurer, et si vous acceptez ce que j’appelle « les livres vraiment lus » (couverture fatiguée et cassée pour pouvoir lire plus commodément, voire traces furtives de chocolat quand la lecture se fait plus dense), je me ferais un plaisir, via votre adresse en mp, de vous prêter le mien en échange postal. C’est Noël, pas vrai ? Mais juste prêter, hein, pas donner : Tadié m’a, à Combray, gratifiée d’une dédicace ma foi plus qu’aimable !
jazzi, je m’y mets dès demain. Ca prendra le temps que ça prendra, mais je serai la Champollionne des Croisés de Drillon, sisisi.
La biographie, Clopine ? Je n’ai pas remonté tout le fil des commentaires.
« Je n’ai pas remonté tout le fil des commentaires. »
Remontez, remontez, Bérénice, et vous trouverez Notre-Dame !
19 décembre 2019 à 12 h 04 min
« Notre-Dame » de Valérie Donzelli.
Maud Crayon (interprétée par Valérie Donzelli, qui a fait elle-même des études d’architecture) est une architecte DPLG quarantenaire, native des Vosges mais vivant à Paris.
Mère de deux ados, elle vit séparée de son mari.
Femme indépendante et active, passablement débordée, tirant le diable par la queue en travaillant dans un cabinet dont le patron se montre particulièrement odieux à son endroit, elle va décrocher, à titre indépendant, et par le plus grand des hasards, le concours international lancé par la mairie de Paris afin de réaménager le parvis de Notre-Dame.
Un budget inespéré de 121 millions d’euros, dont 7% pour l’architecte !
A cette occasion, Maud Crayon, qui continue secrètement de coucher avec son ex (Thomas Scimeca), retrouve son amour de jeunesse (Pierre Deladonchamps), un journaliste qui couvre l’actualité municipale, et avec lequel elle va connaître un revival sentimental.
Entre temps, sa soeur, gynécologue (jouée par Virginie Ledoyen) lui apprend qu’elle est enceinte de plus de trois mois (de son ex, forcément, le seul avec lequel elle trouve encore le temps de fricoter).
Ainsi, tous les ingrédients de la comédie sont en place, sur fond d’un Paris passablement loufoque, au climat détraqué (on se gèle en été et suffoque en hiver) et où les habitants, particulièrement excédés, se flanquent généralement de grandes claques dans la gueule lorsqu’ils se croisent sur un quai de métro ou dans la rue.
On rit de bon coeur, d’autant plus qu’Anne Hidalgo et son premier adjoint, incarné par Philippe Catherine, sont plus vrais que nature.
Une comédie bobo au plein sens du terme, pour un film loufoque plus proche de Jacques Demi que de Jacques Tati.
Une vision féministe, où l’ex mari, homme objet, est généralement filmé à poil, sous toutes les coutures, et l’héroïne éternellement vêtue d’une unique robe à motif écossais.
La bonne nouvelle, c’est qu’on a échappé au projet de Maud Crayon !
Et surtout, que l’on retrouve telle qu’en elle-même la cathédrale de Paris, juste avant l’incendie…
http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19584786&cfilm=269716.html
Voyez, JJJ, Bérénice, par exemple, ne va pas forcément sur la RDC. D’où le fait que je double…
« Marcel Proust, histoire d’une épopée », recueil de dix ans de conférences et d’articles sur Proust. Fourmillant d’anecdotes biographiques, d’aperçus, de mises en parallèles. Et n’oubliant pas d’être aimable, comme il convient à qui maîtrise son sujet, et son âme. (ce qui n’est pas donné à tous les érudits, pas vrai ?)
Ce doit être les sept conférences. Je n’ai évidemment rien lu de cet universitaire. En suis aux premières pages, première 100aine, de Tristram, qui a pour corollaire pour le style et dans mon modeste fatras Jacques le fataliste de Diderot. C’est un morceau que je doute pouvoir ingérer et digérer comme il le faudrait. Je présume de mes forces en choisissant de m’y attaquer.
Moi non plus je n’y vais pas, Jazzi, parce que je manque des références requises. Les rares fois où je suis allée lire la prose d’Anne-Lise, j’ai eu l’impression d’être entraînée dans une danse échevelée, mi-valse de Vienne mi-bourrée auvergnate, où j’avais du mal à me raccrocher au meneur, ou plutôt à la meneuse, de pas. On en sort un peu étourdi, et on s’aperçoit que le chef d’orchestre, ébouriffé, a sciemment et fort courtoisement mélangé les cadences !
Merci Clopine, nous nous sommes croisées.
Mais non, Bérénice, c’est tout simple Jacques le Fataliste. Il suffit de savoir descendre un escalier, et de remonter en prenant son vis-à-vis. Ce ne sont que récits emboîtés les uns dans les autres : mais tous ont une « signification » plus profonde que le procédé romanesque qui les sous-tend. Et puis, c’est un renouveau d’une des figures du couple le plus occidental, le plus romanesque, le plus drôlatique et profond qui soit : le domestique, et son maître…
L’avatar ultime de ce couple, et totalement renouvelé bien sûr, c’est Ripley et Dickie de Patricia Highsmith. Qui se finit, comme de bien entendu, par le meurtre du second par le premier.
Nous n’en sommes pas encore là, et de loin, chez Diderot. Tout juste vient-on d’allumer les lumières !!!
très bonne lecture, qui fit le charme de beaux après-midi d’été, quand j’avais 17 ans et que je refusais de lever mon nez de mon livre, même quand les amis de mes frères passaient près de moi. Ce qui me faisait traiter de « bêcheuse ». Alors que, nom de dieu, j’avais beau m’accrocher à mes pages comme à une bouée, dieu sait que je ne pouvais recommencer à lire que lorsqu’ils avaient passé la porte, et quitté le jardin !!! Mais j’étais tellement persuadée que ma destinée était d’être rejetée, et de souffrir des hommes, que ma foi, je préférais cette pantomime, et que je suivais Jacques, obstinément. Avec un certain, comment dire ? Fatalisme ?
Je crois , Clopine, que Sterne a influencé l’écriture de Diderot pour son J le F, dans cette façon d’interpeller le lecteur et vraisemblablement pour le fond , ses multiples aspects qui m’auront échappé . Il faudrait pouvoir vous envoyer la préface de l’édition.
Je ne connais pas Sterne. J’ai lu Jacques le fataliste, comme à peu près tout ce que j’ai lu, en édition de poche, et je n’ai pas fait attention aux préfaciers… Mais je suis OK pour les échanges, Bérénice, tant que vous le voudrez. mail pour mp : clopinetrouillefou@gmail.com
Je ne connais pas Sterne. J’ai lu Jacques le fataliste, comme à peu près tout ce que j’ai lu, en édition de poche, et je n’ai pas fait attention aux préfaciers
Grosse naze de Clopine, on lui parle de Tristram Shandy et elle vous répond « préfacier ». Ignare, prétentieuse,et bête comme ses pieds. Elle prétend s’intéresser à la littérature mais à plus de soixante ans elle n’y connait toujours rien zet n’a rien, lu. Mais jamais honte de pérorer…
CHaloux, je ne crois pas qu’il soit possible d’evaluer la qualité d’une femme ou d’un homme à sa bibliothèque. Nous aurions accès à un autre monde .La littérature sert peut être à autre chose si elle sert . Je pense que non dans dans de nombreux cas à part alimenter les débats passionnés, ou tendre des ponts de mots pour faciliter le commerce, tous types de commerces aux finalites variees.
Clopine, je lis de plus en plus souvent les prefaces, elles sont utiles et pleines d’enseignements pour qui n’a pas le parcours requis.
Ben non, je n’ai pas lu Tristam Shandy, je n’ai pas compris à quoi Bérénice faisait allusion. Je ne connais pas Sterne, j’ai cru que Bérénice parlait d’une préface à un autre livre, j’ai embrouillée les questions et les références.
Cela suffit-il pour me vouer aux sarcasmes ?
Il semble que oui.
Décidément, ici, la courtoisie n’existe qu’à l’état d’inaccessible étoile.
Et il me semble pourtant que je suis la dernière à faire sonner mes connaissances, comme autant de grelots.
Et pourtant… Je ne me sens ni honteuse, ni dévaluée. Une ignorance avouée vaut bien tant de pseudo-connaissances…
A 65 ans, et même bien avant, on a lu Shandy, si on se demande ce qu’est la littérature. Ce n’est pas une question de courtoisie, c’est une question de bon sens. Il est vrai que la fouillepomme à écrit UN LIVRE sur Proust sans le connaître. Elle n’est pas à ça près.
Il est vrai qu’ici l’exégèse qui consiste à dire que Yourcenar savait se tenir à table prévaut largement. Dérision.
JE N’AI PAS ECRIT UN LIVRE SUR PROUST MAIS SUR MA LECTURE DE LA RECHERCHE DU TEmPS PERDU; ET JE N’AI JAMAIS PRETENDU FAIRE AUTRE CHOSE QUE CELA;
Affirmer le contraire est juste diffamatoire, Chaloux. Pourquoi ne regagneriez-vous pas votre place de roquet ? Allez, à la niche.
« a écrit », passion toute pure.
Chaloux, concernant votre agressivité et votre mépris ( notamment l’égard des femmes que vous estimez imbaisables ou pas assez sexy), je repensais à vos sorties avec 3J et j’en arrivais à conclure sue vous etiez tous deux complices tant ce que vous balancez est inadmissible, brutal, méchant. Et puis non, c’est pas du faux. Sûrement ressentez vous la même injustice à être affublé d’une telle compagnie imposée que la mienne, ignare, bête, veule, crédule, naïve, sans ambition, sans charme ni intérêt bien que votre personne soit par d’autres éminents et éminentes prisée et appréciée à sa juste valeur. Si Dieu existait il n’aurait pas permis ‘une telle incompatibilité de sensibilité. Il fallait bien que le plus fort des deux en tire profit pour se dedommager de la gène occasionnée. Continuez et de lentir aussi, vous valez bien qu’on puisse accéder à votre manteau sans exhiber la doublure affreuse.
Mentir pour
Lentir.
Mais, grasse invertébrée, on n’écrit pas sur un livre si on ne sait pas tout, si on n’a pas lu tout de son auteur. C’est votre ignorance crasse de ce qu’est la rigueur intellectuelle qui vous trompe. Et votre lecture d’un écrivain dont vous ne savez rien, c’est quoi? A part un tas de chiures de mouches.
Il n’y a aucune diffamation là-dedans, vous la êtes la grenouille qui veut se faire aussi grosse que le bœuf, mais votre bêtise n’excuse pas tout!
A 65 ans… on dirait ce publiciste et sa Rollex.
La rigueur intellectuelle devrait sortir des lignes et de l’entreligne, quelles fadaises, quelle hypocrysie, quelle comédie, quelle farce, bas les masques litteraires! Un alibi?
Bérénice, c’est peine perdue. Rien à tirer de ce genre d’individu. Je vous propose de passer à autre chose, sans rire. Laissons tomber : ça n’en vaut définitivement pas la peine.
De plus, Glopipine, êtes-vous la mère ou la marâtre de Glopimou. Je vous demande ça parce que je vous prépare quelque chose pour Noël. Pour moi, vous êtes sa marâtre et non sa mère, puisque lorsque le dindon emascula pour toujours Glopimou, vous ne connaissiez pas encore Glopinain. Est-ce que je me trompe?
Bérénice, je ne donnerai pas un centime pour voir un film dont on a sciemment choisi le titre parfaitement profanatoire par volonté d’accroche. Vous auriez pu le deviner, très chère.
Si un détergent cérébral existait pour que je puisse effacer sa présence et son souvenir j’acheterais. Helas , Clopine, je crois que je creverai avant lui et sans qu’il me soit rendu possible de retrouver ma solitude entière. Je suis son animal de laboratoire portatif, sans moi sûrement chaloux eprouverait moins de plaisir à vivre, privé qu’il serait de satisfaire son sadisme . Je suis la femme pratique et invisible idéale pour ce genre de Psychopathie et escroquerie.
D, le nouveau testament m’a plu, pourquoi pas Notre-Dame si c’est du même ressort. J’aime tout ce qui est totalement décalé, notre réel trop triste et anxiogène.
Ou alors , D, la sensibilité pour le traiter de Naomi Kawase, mais c’est rare.
@je repensais à vos sorties avec 3J et j’en arrivais à conclure sue vous etiez tous deux complices tant ce que vous balancez est inadmissible, brutal, méchant.
Vous êtes sûre de vous là, bérénice ? vous n’avez pas confondu JJJ avec JC par hasard ? Comment osez vous me comparer à ces ordures et parler de complicité, mais à quel sujet au juste ?
Bérénice, oui c’est la grosse différence entre Jacques le fataliste et Tristram : on lit et termine le premier entre deux arrêts de bus, alors que pour le second c’est plus long.
On pourrait croire alors que le bouquin de Diderot est une version light de celui de Sterne.
en fait on les compare et on dit c’est pareil parce qu’ils ont en commun les digressions, du coup on a l’impression qu’ils se ressemblent.
lors qu’en vérité le Sterne dit l’exact contraire du Diderot.
et c’est très simple à comprendre le bouquin de Diderot est influencé par les Lumières, il ironise sur le fatalisme, il s’en moque, parce que les Lumières défendent l’émancipation et le libre arbitre, et s’oppose donc au déterminisme sous toutes ses formes.
lors que le bouquin de Sterne n’entre pas dans le courant des Lumières, au contraire c’est un livre écrit sur les types comme Diderot qui écrivent des bouquins sur le déterminisme, en fait il explique que cela entre dans le déterminisme d’un penseur des Lumières d’écrire un bouquin comme Jacques le fataliste.
vous me suivez ? pourquoi ? parce que le livre de Sterne n’est qu’une mise en roman de la pensée de Hume.
et toutes les thèses exposées par Hume, dans lesquelles ils remet en cause toutes prétentions philosophiues depuis les grecs à avoir réponse à tout sont reprises une à une.
parce que comme le rappelle le titre d’un livre de Michaud sur Hume, ce dernier a mis fin à la philosophie classique continentale.
alors vous allez me demander quelles sont ces thèses exposées par Sterne, je veux bien répondre à votre question, même si elle demande un peu de temps pour rassembler quelques matériaux nécessaires à cette réponse, mais puisque vous insistez et que je vosu aime bien je vais tout de même répondre à votre question !
d’abord la question des limtes de la connaissance, ensuite la question du donné et du mental, l’expérience et le phénoménalisme, la déduction et l’indiction, les principes premiers de l’empirisme et du scepticisme qu’il entraine, ensuite on trouve le principe de signification : qu’est-ce que veut dire « signifier » ? ensuite la justification, la clarification, ensuite la question de la causalité bien sûr, l’invention mentale, l’imagination, la fiction et notemment celle qui porte sur la constitution du sujet (surtout quand il parle de lui-même), ensuite bien sûr l’antimétaphysique, j’oubliais : dans la causalité on trouve l’implication et la récusation etc etc etc.
tout Hume y passe !
là où Jacques le fataliste n’aborde qu’un seul thème, Tristram les empile et c’est pour ça qu’il est plsu compliqué à lire.
mais si vous voulez lire un truc encore plus simple vous pouvez toujours lire le dernier Goncourt, parce que là il n’y a aucun thème abordé.
la littérature sans thème c’est la mode, du coup des trucs Tristram c’est forcément plus compliqué à ingugiter.
J3 c’est pas bien de traiter le gens d’ordure, surtout ce pauvre JC qui ne ferait pas de mal à une mouche.
@Le Tristam
Il a bonne mine l’Abdel dans sa volvo chinoise ; lui, l’ashkénaze pieds-noir, digne descendant d’écorcheurs de Titien, JJJ dixit – l’un des maîtres de la toile – La solitude de la fleur blanche, régulièrement adoubée par gueulards, tient son rang
JJJ, chaloux est souvent odieux au point où Je me suis demandé si vous n’étiez pas complices , si vous n’aviez pas passé un accord via unevcorrespondance privee pour donner libre court à une comédie où il ferait semblant de vous traîner plus bas que terre. A un moment j’ai retenu cette thèse qui me permettait d’admettre l’échange de politesses.
sur ce…
avec Poutine en Russie, Xi en Chine, Trump aux USA, Macron en France, Johnson en GB, von der Leyen en Europe, Bolsonaro au Brésil, Salah en Algérie, Erdogan en Turquie, Kaczinski en Pologne, Salvini en Italie, Orban en Hongrie, al-Sissi en Egypte, Khameini en Iran, Morales et Lula en prison…
la guerre et le chaos en Syrie, en Libye, au Liban, en Irak…
une montée des océans de quelques mètres…
Les inégalités qui progressent partout dans le monde à vitesse grand V…
avec tout ça je vous souhaite de passer de bonnes fêtes de fin d’années !
et n’oubliez pas, l’année prochaine : 20/20 !
c’est une excellent note…
j’oubliais : vu la moyenne d’âge des participants à ce blog, à la fin de l’année prochaine il est probable que l’effectif soit réduit de moitié !
bonne fêtes à tous !
Le gouvernement s’est enlisé d’une façon lamentable avec cette réforme des retraites toute pourrite.
Avoir massacré les fêtes de fin d’année de cette façon…ce serait risible si ce n’était pas si triste. Avoir ça aux manettes du pays.
Incroyable mais vrai. Ça sent le mauvais rêve et pourtant non, c’est bien réel.
20 décembre 2019 à 23 h 12
@ Chaloux
« Rubinstein, la D 960 à Varsovie. Ce que j’ai entendu est superbe. »
Dans le début et la fin de l’Andante (14 min 45 – 17 min 25 et 20 min 01 jusqu`à la fin à 23 min 20), l’épicentre double de la sonate, le moment le plus beau, je trouve Rubinstein très décevant. Il joue ça trop vite, pas assez « tragique ». Or, Schubert parle là de la mort, de sa propre mort qu’il sent approcher très vite (il lui restent moins de deux mois à vivre).
Compare avec cette version de Valery Afanassiev, un spécialiste de la sonate, qu’il a joué plus de mille fois (il en parle très bien dans son excellent livre « Notes de pianiste », José Corti, 2012)
L’Andante à 26 min 03
https://www.youtube.com/watch?v=M1oNW4SnGWQ
Dans ce livre il raconte que le lendemain de l’un de ses concerts, il lit une critique, parue dans la Süddeutsche Zeitung: « Malgré la recommandation de Brendel,Afanassiev répète l’exposition de la « Sonate en si bémol majeur », D. 960″. Et la recommandation de Schubert lui-même? qu’en fait-on? Aujourd’hui, les faux prophètes sont plus importants que Dieu. »
Dans la même veine, l’enregistrement récent de Khatia Buniatishvili:
Schubert – Piano Sonata No. 21 in B-Flat Major, D. 960: II. Andante sostenuto
Indécrottable
https://www.youtube.com/watch?v=rOyj4ciJk34
Clarence Gatemouth Brown
https://www.youtube.com/watch?v=TNRKK9V8ekw
20 décembre 2019 à 23 h 25
Sinon, il y a « Mists of Time », de John Mayall (un auteur que j’ai découvert à 15 ans grâce à un voisin qui avait un goût très sûr en matière de rock et blues), une très belle chanson (paroles et musique) de 2002:
Poutine, Xi, Johnson, Salvini, valent cent fois mieux que Macron.
20 décembre 2019 à 23 h 36
@ Chaloux
À propos de pianistes, connais-tu Dinorah Varsi (Montevideo, 15 novembre 1939 – Berlin , 17 juin 2013)?
Moi, même pas de nom. Et pourtant:
« Le Beethoven accompli de Dinorah Varsi.
La pianiste uruguayenne a joué et enregistré Beethoven comme personne. Un toucher d’une étonnante richesse, une sonorité opulente et un jeu instinctif font d’elle une interprète incontournable du siècle dernier. A découvrir dans le van Beethoven !
« Acclamée par la critique comme un «coup de chance pour le monde de la musique», la pianiste uruguayenne Dinorah Varsi avait le don de combiner une musicalité irrésistible avec le talent artistique particulier de sa nature, faisant de chacun de ses concerts une expérience
inoubliable. »
https://www.francemusique.fr/emissions/le-van-beethoven/le-beethoven-accompli-de-dinorah-varsi-76219
Dinorah Varsi
@combiner une musicalité irrésistible avec le talent artistique particulier de sa nature, faisant de chacun de ses concerts une expérience
inoubliable.
Le parler-Macron, ça se travaille
combiner une musicalité irrésistible avec le talent artistique particulier de sa nature, faisant de chacun de ses concerts une expérience
inoubliable.
Faut pas trop espérer hamlet, l’espérance de vie commence à stagner aux USA, mais reste toujours en de bons temps ; puis, certains d’entre nous — moi, p. ex. — viennent de familles où la longévité vient en héritage — sauf, naturellement, incident-accident —. Vous risquez, donc, de nous trouver tous ici, la prochaine année…
À propos de Sterne, Un roman politique vaut beaucoup plus du temps qu’il faut pour le lire. Après la lecture de ces quelques pages même les réfractaires à la politique en comprennent les arcanes.
du… Que le temps, naturellement…
@Pablo, j’écouterai tout cela dans quelques jours à tête reposée. Cela dit, j’en tiens pour mon Rubinstein. Il y a une chose qu’un amateur de musique ne peut pas entendre ou pas aussi clairement qu’un instrumentiste même amateur, c’est le degré de maîtrise de l’instrument. Comme un écrivain, seul, et non un simple lecteur, peut véritablement juger le style, la maîtrise d’un autre écrivain. Chez Rubinstein, dans cet enregistrement, la maîtrise est absolue.
Quant au reste, le degré de tristesse qu’un instrumentiste est capable de transmettre n’est pas toujours un indice de talent. D’autant que quand on le lit, Rubinstein indique qu’il y a beaucoup réfléchi. La distance est aussi l’indice de la pensée. La tragédienne qui meurt en scène avec des soubresauts lyriques ou métaphysiques ou véridiques est-elle meilleure que celle qui dit plus froidement son texte que le spectateur emportera comme une énigme? Ce débat est l’un des plus importants de la création artistique, quel que soit le domaine.
(La Gigi ne sait pas qu’elle est la pire « ordure », puisque c’est son mot, qui traîne ici. C’est son grand secret, et le secret de ceux qui lisent ses sottises et l’ignorent également).
Chaloux
Moi aussi
Annelise vient de faire paraître un billet.
Bonne journée
Elle a dormi dans la grotte d’Eole en face du Strombolino, puis s’est escapée.
Le Stromboli, encore en activité.
Le voyage
A Maxime Du Camp.
I
Pour l’enfant, amoureux de cartes et d’estampes,
L’univers est égal à son vaste appétit.
Ah ! que le monde est grand à la clarté des lampes !
Aux yeux du souvenir que le monde est petit !
Un matin nous partons, le cerveau plein de flamme,
Le coeur gros de rancune et de désirs amers,
Et nous allons, suivant le rythme de la lame,
Berçant notre infini sur le fini des mers :
Les uns, joyeux de fuir une patrie infâme ;
D’autres, l’horreur de leurs berceaux, et quelques-uns,
Astrologues noyés dans les yeux d’une femme,
La Circé tyrannique aux dangereux parfums.
Pour n’être pas changés en bêtes, ils s’enivrent
D’espace et de lumière et de cieux embrasés ;
La glace qui les mord, les soleils qui les cuivrent,
Effacent lentement la marque des baisers.
Mais les vrais voyageurs sont ceux-là seuls qui partent
Pour partir, coeurs légers, semblables aux ballons,
De leur fatalité jamais ils ne s’écartent,
Et, sans savoir pourquoi, disent toujours : Allons !
Ceux-là dont les désirs ont la forme des nues,
Et qui rêvent, ainsi qu’un conscrit le canon,
De vastes voluptés, changeantes, inconnues,
Et dont l’esprit humain n’a jamais su le nom !
II
Nous imitons, horreur ! la toupie et la boule
Dans leur valse et leurs bonds ; même dans nos sommeils
La Curiosité nous tourmente et nous roule,
Comme un Ange cruel qui fouette des soleils.
Singulière fortune où le but se déplace,
Et, n’étant nulle part, peut être n’importe où !
Où l’homme, dont jamais l’espérance n’est lasse,
Pour trouver le repos court toujours comme un fou !
Notre âme est un trois-mâts cherchant son Icarie ;
Une voix retentit sur le pont : » Ouvre l’oeil ! »
Une voix de la hune, ardente et folle, crie .
» Amour… gloire… bonheur ! » Enfer ! c’est un écueil !
Chaque îlot signalé par l’homme de vigie
Est un Eldorado promis par le Destin ;
L’Imagination qui dresse son orgie
Ne trouve qu’un récif aux clartés du matin.
Ô le Pauvre amoureux des pays chimériques !
Faut-il le mettre aux fers, le jeter à la mer,
Ce matelot ivrogne, inventeur d’Amériques
Dont le mirage rend le gouffre plus amer ?
Tel le vieux vagabond, piétinant dans la boue,
Rêve, le nez en l’air, de brillants paradis ;
Son oeil ensorcelé découvre une Capoue
Partout où la chandelle illumine un taudis.
III
Etonnants voyageurs ! quelles nobles histoires
Nous lisons dans vos yeux profonds comme les mers !
Montrez-nous les écrins de vos riches mémoires,
Ces bijoux merveilleux, faits d’astres et d’éthers.
Nous voulons voyager sans vapeur et sans voile !
Faites, pour égayer l’ennui de nos prisons,
Passer sur nos esprits, tendus comme une toile,
Vos souvenirs avec leurs cadres d’horizons.
Dites, qu’avez-vous vu ?
IV
» Nous avons vu des astres
Et des flots ; nous avons vu des sables aussi ;
Et, malgré bien des chocs et d’imprévus désastres,
Nous nous sommes souvent ennuyés, comme ici.
La gloire du soleil sur la mer violette,
La gloire des cités dans le soleil couchant,
Allumaient dans nos coeurs une ardeur inquiète
De plonger dans un ciel au reflet alléchant.
Les plus riches cités, les plus grands paysages,
Jamais ne contenaient l’attrait mystérieux
De ceux que le hasard fait avec les nuages.
Et toujours le désir nous rendait soucieux !
– La jouissance ajoute au désir de la force.
Désir, vieil arbre à qui le plaisir sert d’engrais,
Cependant que grossit et durcit ton écorce,
Tes branches veulent voir le soleil de plus près !
Grandiras-tu toujours, grand arbre plus vivace
Que le cyprès ? – Pourtant nous avons, avec soin,
Cueilli quelques croquis pour votre album vorace,
Frères qui trouvez beau tout ce qui vient de loin !
Nous avons salué des idoles à trompe ;
Des trônes constellés de joyaux lumineux ;
Des palais ouvragés dont la féerique pompe
Serait pour vos banquiers un rêve ruineux ;
» Des costumes qui sont pour les yeux une ivresse ;
Des femmes dont les dents et les ongles sont teints,
Et des jongleurs savants que le serpent caresse. »
V
Et puis, et puis encore ?
VI
» Ô cerveaux enfantins !
Pour ne pas oublier la chose capitale,
Nous avons vu partout, et sans l’avoir cherché,
Du haut jusques en bas de l’échelle fatale,
Le spectacle ennuyeux de l’immortel péché
La femme, esclave vile, orgueilleuse et stupide,
Sans rire s’adorant et s’aimant sans dégoût ;
L’homme, tyran goulu, paillard, dur et cupide,
Esclave de l’esclave et ruisseau dans l’égout ;
Le bourreau qui jouit, le martyr qui sanglote ;
La fête qu’assaisonne et parfume le sang ;
Le poison du pouvoir énervant le despote,
Et le peuple amoureux du fouet abrutissant ;
Plusieurs religions semblables à la nôtre,
Toutes escaladant le ciel ; la Sainteté,
Comme en un lit de plume un délicat se vautre,
Dans les clous et le crin cherchant la volupté ;
L’Humanité bavarde, ivre de son génie,
Et, folle maintenant comme elle était jadis,
Criant à Dieu, dans sa furibonde agonie :
» Ô mon semblable, ô mon maître, je te maudis ! »
Et les moins sots, hardis amants de la Démence,
Fuyant le grand troupeau parqué par le Destin,
Et se réfugiant dans l’opium immense !
– Tel est du globe entier l’éternel bulletin. »
VII
Amer savoir, celui qu’on tire du voyage !
Le monde, monotone et petit, aujourd’hui,
Hier, demain, toujours, nous fait voir notre image
Une oasis d’horreur dans un désert d’ennui !
Faut-il partir ? rester ? Si tu peux rester, reste ;
Pars, s’il le faut. L’un court, et l’autre se tapit
Pour tromper l’ennemi vigilant et funeste,
Le Temps ! Il est, hélas ! des coureurs sans répit,
Comme le Juif errant et comme les apôtres,
A qui rien ne suffit, ni wagon ni vaisseau,
Pour fuir ce rétiaire infâme : il en est d’autres
Qui savent le tuer sans quitter leur berceau.
Lorsque enfin il mettra le pied sur notre échine,
Nous pourrons espérer et crier : En avant !
De même qu’autrefois nous partions pour la Chine,
Les yeux fixés au large et les cheveux au vent,
Nous nous embarquerons sur la mer des Ténèbres
Avec le coeur joyeux d’un jeune passager.
Entendez-vous ces voix, charmantes et funèbres,
Qui chantent : » Par ici ! vous qui voulez manger
Le Lotus parfumé ! c’est ici qu’on vendange
Les fruits miraculeux dont votre coeur a faim ;
Venez vous enivrer de la douceur étrange
De cette après-midi qui n’a jamais de fin ? »
A l’accent familier nous devinons le spectre ;
Nos Pylades là-bas tendent leurs bras vers nous.
» Pour rafraîchir ton coeur nage vers ton Electre ! »
Dit celle dont jadis nous baisions les genoux.
VIII
Ô Mort, vieux capitaine, il est temps ! levons l’ancre !
Ce pays nous ennuie, ô Mort ! Appareillons !
Si le ciel et la mer sont noirs comme de l’encre,
Nos coeurs que tu connais sont remplis de rayons !
Verse-nous ton poison pour qu’il nous réconforte !
Nous voulons, tant ce feu nous brûle le cerveau,
Plonger au fond du gouffre, Enfer ou Ciel, qu’importe ?
Au fond de l’Inconnu pour trouver du nouveau !
Baudelaire, pour Annelise Roux et et alii.
Chaloux, à vous aussi, merci.
Profitez.[ Réplique du père à son fils dans – L’homme qui voulait changer de vie, quand il est contraint de quitter le foyer après avoir involontairement tué l’amant de la mère – profite]. Un joyeux Noël à vous et vos protégé(e)s. Je ne tenterai pas un soignez vous car vous êtes incurable (constat malheureusement empirique), votre definition doit relever de l’erreur « géniale » de programmation qui vous installe définitivement parmi les élus .
Cendrars
Quand tu aimes, il faut partir
Quand tu aimes il faut partir
Quitte ta femme quitte ton enfant
Quitte ton ami quitte ton amie
Quitte ton amant quitte ton amante
Quand tu aimes il faut partir
Le monde est plein de nègres et de négresses
Des femmes des hommes des hommes des femmes
Regarde les beaux magasins
Ce fiacre cet homme cette femme ce fiacre
Et toutes les belles marchandises
Il y a l’air il y a le vent
Les montagnes l’eau le ciel la terre
Les enfants les animaux
Les plantes et le charbon de terre
Apprends à vendre à acheter à revendre
Donne prends donne prends
Quand tu aimes il faut savoir
Chanter courir boire
Siffler
Et apprendre à travailler
Quand tu aimes il faut partir
Ne larmoie en souriant
Ne te niche pas entre deux seins
Respire marche pars va t-en
Je prends mon bain et je regarde
Je vois la bouche que je connais
La main la jambe l’oeil
Je prends mon bain et je regarde
Le monde entier est toujours là
La vie pleine de choses surprenantes
Je sors de la pharmacie
Je descends de la bascule
Je pèse mes 80 kilos
Je t’aime
Nous avons salué les idoles..
Et je lis, nous avons salué les chiottes; dyslexie matinale, rien ne va plus, salut.
J’ai du mal ce matin avec les filets de pêche …
@ « Il a bonne mine l’Abdel dans sa volvo chinoise ; lui, l’ashkénaze pieds-noir, digne descendant d’écorcheurs de Titien, JJJ dixit – l’un des maîtres de la toile – La solitude de la fleur blanche, régulièrement adoubée par gueulards, tient son rang »
Rien compris… les gueulards ?
@ « ce pauvre JC qui ne ferait pas de mal à une mouche ».
Ah bon, il vous a jamais fait mal, vous ?… tu m’étonnes, stikmou-j’expire !
@ « si vous n’aviez pas passé un accord via une correspondance privee pour donner libre court à une comédie où il ferait semblant de vous traîner plus bas que terre »
Drôlement romanesque, votre thèse. Vous lisez peut-être juste un poil trop de romans complotistes, béré, non ?
Bonjours à tous.tes, y compris aux pires ordures. La moindre des politesses (JEX, 21.12.19, 9.36)
De ci e là: Equipages est une bonne librairie.
Ce qu’il y a de plus intéressant au Merle Moqueur, c’est son sous-sol. Livres chinés par l’intelligent Guillaume Zerbib qu’on trouve aussi derrière les éditions du Sandre.
Je ne suis pas Mr Tadié, c’est entendu. Je suis très honoré d’être utilisé comme son repoussoir. Je crois comprendre pourtant que cet ouvrage est une reprise… Il en a l’âge. Enfin, si Clopine lit des choses intelligentes et nuancées , qui s’en plaindra? Surement pas moi.
JJJ La personnalité de Leroux lui a tout de même joué des tours. Déjà Sainte Beuve qui l’avait connu lorsqu’il était au Globe notait dans ses Portraits Littéraires que « Sur la mer de l’Orgueil, il avait passé son Cap de Bonne-Espérance ». Cet accord Hugo Sainte-Beuve, inespéré, interpelle. Les attaches mçon,niques sont visibles dans le choix de textes d’Erdan, La France Mystique, comprendre: des sectes de l’époque, disponible sur internet. Et la théorie du Circulus (réutilisation de l’engrais humain appliqué par le très nombreux Clan Leroux), à paru à Jersey, et pas seulement à Hugo, au dessous du ridicule. Si j’ose dire.
Reste le problème: Sand messianisme-t-elle en un ésotérisme d’artiste la pensée de Leroux? Je pense que c’est très probable.
Hamlet, ne pas oublier que Sterne, Pasteur de son état, publie aussi avec ses œuvres systématiquement son volume de sermons. On est en effet aux antipodes de Diderot et de quelques Abbés de Cour…Hume vu comme la fin de la philosophie mériterait un développement
Bien à vous.
MC
MC
Y aurait-il un lien avec la chicorée, par hasard ? (pardon, pas pu m’empêcher…)
Bien à vous, MC
@ à la fin de l’année prochaine il est probable que l’effectif soit réduit de moitié !
au moins, la moitié disparue n’aura pas eu à rougir de n’avoir point contribué au trou de la sécu du blog. Ferez-vous partie de ce char ? Ou survivrez-vous avec la 2e moitié restante, dexter puck gordon alizés saltimbanques etalii stagali-fouchtra ?
Macron n’est-il pas heureux au milieu de son harem d’hommes ?
http://www.leparisien.fr/politique/retraites-operation-barkhane-macron-rassure-les-militaires-lors-du-diner-de-noel-21-12-2019-8222424.php
Le roi est gay et personne n’ose le dire.
Un mélange de Morel et Saint-Loup, JJJ, vous qui venez de découvrit Sodome et Gomorrhe, quatrième volet d’A la recherche de la tapette éperdue !
la tapette éperdue !
J’apprécie…, après « guère épais »… Ah bon vous pensez que macron est gay ? Est-ce un souci pour la réforme des retraites ? Est-ce pour ses beaux yeux que vous aviez voté for her ?
Juste un souci de crédibilité, JJJ.
Conversation intime…
https://www.youtube.com/watch?v=RDSUPsnJSbk
Le rapport de confiance entre le Président et les Français est-il révolu, JJJ ?
Janssen J-J.
ALR, vous sollicitez une explication ;puisque ça intéresse :
Pas uniquement en vue d’une parité virtuelle due au sexe. On connait les limites des quotas et de la discrimination positive autrement que comme premiers pas pour résoudre la problématique, ancienne. Le Conseil Supérieur l’a signalé, marronnier. Pas seulement le problème du nombre équivalent H/F: l’inégalité dans la hauteur des places . Les décisions « collégiales » continuent d’être remises plus à des mains masculines. Les femmes auxquelles elles échoient privilégient les hommes avant leurs consœurs. Le premier constat ne rend pas optimiste.
Pourquoi AlR au comité goncourt .elle est l’illustration éclatante d’un féminisme moderne, éclos sur l’indépendance et le travail, en toute impartialité. L’outil qui est le sien, indépendant,non susceptible d’être soumis aux pressions. Que P.assouline soit son mentor, qu’elle soit son « produit »(sa franchisée ) ne lui enlève rien et atteste des capacités pédagogiques du Pygmalion.autrement dit, la preuve est faite qu’il existe des professeurs prestigieux qui ne forment pas des élèves pour les bloquer ensuite sous des plafonds de verre mais pour les faire venir,émancipés, poursuivre le grand-oeuvre collectif auprès d’eux.
Point vertueux notable. Que P.Assouline, qui l’a formée et créditée directrice de rubrique, mène le pas de deux jusqu’àl’apogée avec elle en partageant les débats goncourt montrerait qu’il n’est pas des mandarins qui veillent à la stagnation des élèves;dérive malheureusement en sur-constat au sein des media machistes ou des universités.
Autre raison, elle est une écrivaine discrète, au parcours atypique ,brillant !et elle est provinciale;
Loin d’être une critique,la différence qu’elle incarne est aussi forte que de venir d’une autre forme de francophonie. La « francophonie endogène » qu’elle représente est peu étudiée, pour ne pas dire passée sous silence. la représentation mal distribuée de ces populations entraine un désordre social allant vers la fracture.
La france pas seule concernée. Mon mandat européen, que vous rappelez, me conduit tous les jours davantage à cette prise de conscience.Le président Macron est en train d’en mesurer à son détriment l’amplitude.
La culture est une médiation dont trouver la bonne encoche demande de la patience et l’adoption de bonnes mesures . S’adresser au « grand-public » en appliquant des recettes de séduction de masse à peine déguisées est un calcul à effet pervers de catégorie dite « maligne ».
je ne veux pas poursuivre dans le jargon ni ennuyer, la culture étant moins mon domaine d’exercice que la santé;
« Culture ET santé » est cependant une ligne de réflexion non négligeable, échue à mon domaine. Les liens entrant en compte sont multiples. ALR réalise l’exploit d’avoir un pied entier dans chaque, sans compromission ni surtout,contradiction. La performance poussée à ce degré mérite toute l’attention. Dûment utilisée,elle serait un outil à fort potentie dans la résolution des noeuds et l’apaisement des méfiances &conflits.
Annie Ernaux ou Marie-Hélène lafont ont suscité également notre intérêt mais n’épousaient pas autant de critères en apparence non conciliables.
@Rose. Merci pour vos poèmes et l’indication du nouvel article de la RDC. Je m’y rends.bon noêl à ceux qui le célèbrent, bonne réunion de famille aux autres.
E.P.
Le roi est gay et personne n’ose le dire.
Si tout le monde le sait, pourquoi E.M.devrait-il le dire ?ce domaine ne ressort-il pas de la vie privée?
Je n’en sais rien, demandez à Mme Soleil.
Quant à moi, français, ce « rapport de confiance » n’a jamais existé, je savais d’avance ce qui allait se passer. Mais j’en veux plus encore avec son prédécesseur qui nous avait dit : « avec moi, ce sera la fin de l’arrogance de la finance »… On a bien vu ! Et ce gars-là cherche à se représenter en 22, v’là les keufs ! Mais où va-t-on, Charoulet ? Un combat anne/rachida à Paname d’abord ?
Se battre pour les costumes de la Langue, sujet de Passoul, mais qui s’en soucie ?
@ merci Portman pour votre réponse circonstanciée, vous ne vous êtes pas dérobée et j’apprécie de telles attitudes sur ce blog. Pas mal de vos arguments m’ont convaincu parce qu’ils sont justes.
Mais perso, je ne suis pas au courant du prétendu deal entre PA et ALR ou du fait qu’il en serait le « mentor »… Je n’ai pas vos infos et ignore si, en tant que romancière et directrice de la RDC, ALR serait légitime pour occuper la place de second couteau à un Assouline voué à remplacer Pivot à la direction du PG. Cela ne m’intéresse guère, et n’entre pas dans les préoccupations de mes diners en ville de banlieues. Par csqt, je m’en tiens à la question : « est-ce que cette jeune femme serait intéressée par le poste, à supposer qu’on le lui ait proposé ? ». Et comme je n’en sais foutre rien, à votre différence, je ne me sens pas l’envie de spéculer gratuitement à ce sujet. J’ai horreur des gens politiciens qui ne peuvent s’empêchjer de trouver des solutions pour tout le monde (de celzéceus qu’ils se sont choisie du moins, alors qu’on le leur a rien demandé).
Cela dit, vous avez peut-être raison d’invoquer la posture en porte à faux de Mmes Ernaux et Lafon, des romancières que je vénère, mais qui ont d’autres soucis que les vôtres… car leur lutte commence par celle de témoingner de leur propre combat intérieur, universel et singulier, avec leur talent propre, et le souci constant de ne pas vouloir « représenter » quelque chose.
A chacun son monde.., je pense. Même si elles ont intégré une autre idée de la métaphore du plafond de verre, la vôtre me semble un brin psychorigide. Il en faut cela dit, et un Jablonka la reprend à son compte.
Merci encore pour votre témoignage, ce n’est pas moi qui ai inventé votre qualité de fonctionnaire européenne, EP, je vous rappelle que c’est vous qui l’avez mise toute seule en avant.
Voilà tout… Mes respects infnis pour votre dévouement certainement désintéressé, en dépit de ces légers désaccords que vous admettrez, je l’espère.
Certes, Portmann, mais mentir, prétendre le contraire, ne peut qu’alimenter les rumeurs les plus sordides. Comme pour la pauvre Marie-Antoinette, avant qu’elle n’en perde la tête !
https://www.bing.com/videos/search?q=macron+gay&view=detail&mid=67917CEEC512D0C85ED967917CEEC512D0C85ED9&FORM=VIRE
Petit à petit loin de l’anonymat des pseudo les profils des internautes se précisent
De Portmann nous savons maintenant que c’est une femme ,une de ces technocrates apatrides, officiant à Bruxelles, qui faisaient horreur à de Gaulle,mais qui representent aujourd’hui le gratin de la fonction publique, et qu’elle a moins 65 ans car elle est encore dans la vie active fabriquant des directives en matière de santé
je pense que j’ai tout juste
Se battre pour les costumes de la Langue, sujet de Passoul, mais qui s’en soucie ?
Quand vous avez des élèves, tous les jours !
Après, on peut rester sur la rive en se f. de voir dériver les débris dans la rivière sans se demander si dedans, il n’y a pas de corps vivants.
Chacun son attitude. être démissionnaire, + grand danger qui guette les profs à bout.grand, beau et difficile métier que le nôtre… le rap,tout ça ne sont pas exclus. De là à filer le Nobel à Dylan, un pas démagogique que je me garderais de franchir !
on a vu de quels ressorts ça procédait.
Sinon, Assouline en Frankie Dunn ne recherche pas un ‘second couteau’ ,si ? plutot une perso inattendue.anne Lise n’a justement rien d’une pom-pom girl.
‘il va remplacer Pivot’ .Il l’a annoncé quelque part ?où? pas vu passer. Bien taillé pour le rôle.
jablonka, je ne me rappelle plus la lecture mot à mot,mais c’était pas mal.au revoir, rv en 2020.
DHH. Chère Madame, portrait d’une jolie exactitude ! (beaucoup) moins de 65 ans. A ceci près qu’issue d’une famille gaulliste, vraiment très gaulliste…(SOURIRE).
Je vous souhaite une belle fin d’année et m’éclipse.
E.P.
« Certes, Portmann, mais mentir, prétendre le contraire, ne peut qu’alimenter les rumeurs les plus sordides »
Si nous en sommes là, il n’y a pas grand-chose à dire.
Le commérage comme ciment de la société ?
Je ne sais si c’est défendre le français que d’employer des acronymes dans le texte (ALR, etc), je sais en revanche que l’affreux mot d’écrivaine ravale les femmes à qui on l’applique. il est vrai qu’auteure est tout aussi coincé. Nous avions romancière, qui ne choquait personne. Mais on voulu faire du neuf, sans gout. Quant aux fonctionnaires européens qui bradent les intérêts de ce pays, j’aime mieux n’y pas penser et ne pas m’extasier devant.
Désolé, je n’ai pas pu m’en empêcher…
MCourt
Je crois qu’à l’usage on dit plutôt « autrice » qu’auteure, MC !
On avait aussi femme de lettres, car toutes les écrivaines ne sont pas forcément romancières.
Avec le temps, on s’y fera…
Une âme charitable voudrait elle bien décoder le sigle ALR pour ma pomme ?
La « thèse » (ou plutôt la conviction) d’Yvan Jablonka est ainsi résumée, dans son récent travail sur les Hommes justes (Seuil, p. 41).
« 1 –> la domination masculine n’est pas la seule inégalité sur terre (car d’autres hiérarchies existent). Il existe à l’inverse une égalité des sexes « par le bas ».
2 –> le patriarcat n’est pas ancré dans la nature humaine. Bien que les humains diffèrent sur certains points, leur non-égalité de fait n’entraîne pas leur inégalité de droit.
3 –> la croyance (sic) dans l’égalité des sexes ne relève pas d’une observation empirique ; elle est une position morale et, en tant que telle, elle représente un absolu qui n’est pas négociable ».
Yvan Jablonka est un garçon très sympathique… Il fait découler de deux propositions hégéliennes, une proposition kantienne. Et il l’assume. Et cela me gêne, en tant qu’adepte du « relativiste absolu » et de l’anarchisme épistémologique dans le domaine des questions morales découlant de la découverte scientifique. Car enfin, en dehors de la RDL, qui pourra jamais adhérer sur terre au caractère si visiblement culturellement et historiquement situé de cette ‘pétition de principe’ universalisante ?
Voilà ce que je pense et vous dis ce soir, 21.12.2019, @ du JEX de 17.58.
ALR = Anne-Lise ROUX qui tient le blog RDCA (la République Du Cinéma Africain) à Kinshasa
https://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9publique_d%C3%A9mocratique_du_Congo
( @ne pas m’extasier devant
ne m’extasier pas devant ? )
Plus de 40 ans après la bataille, certains batailleurs bavards projettent de sauter sur la RDC
Un lien plein de pubs
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=34383.html
@ JL… Macron en rêverait, voui, avec les p’tits gars à Bigeard. Mais au Mali, cette fois-ci, après des dégâts opérés à distance par les drones tueurs de Mme la ministre de la légitime Défense. Pas folles, les guêpes !
Jazzi dit: à
Le rapport de confiance entre le Président et les Français est-il révolu, JJJ ?
–
L’eau est-elle mouillée ?
Le feu est-il chaud ?
Le caca sent-il mauvais ?
@les p’tits gars à Bigeard
plutôt moins de prétendants à la retraite dans ces rangs-ci que dans d’autres catégories sociales … Et Bigeard, s’il conseilla un temps VGE, n’a jamais sauté sur la RDC ni sur le département d’Algérie
pas Bigeard pour sûr, mais les paras de la Légion, boudin !
https://www.youtube.com/watch?v=QC6-AhOmnCk
@boudin
le mot de Cambronne à la mémoire de Camerone, foutriquets d’ici et là
« L’eau est-elle mouillée ?
Le feu est-il chaud ?
Le caca sent-il mauvais ? »
Ne te moque pas de ma très grande candeur, D. !
( dans cette veine et puisqu’il y est fait mention de Bréchignac le magnifique : une amorce d’article, parue au Monde – temps de lecture estimé : 1 minute
https://www.lemonde.fr/disparitions/article/2010/06/19/au-moment-de-se-rendre-il-a-refuse-de-lever-les-bras_1375581_3382.html )
Pierre Schoendoerffer à la Cinémathèque française
https://www.youtube.com/watch?v=nT1ROCbBpnk
J’apprécie vivement l’abandon par Macron de sa retraite de Président.
Ai cette vieille idée vivace de montrer l’exemple.
———
Mon père a conduit sa fin de vie, bientôt un an qu’il nous a quitté manipulé, dans le mode » après moi le déluge ». Fin d’un patriarcat. Depuis, IRL, c’est le déluge.
Je viens d’écrire au Procureur de la République pour inventorier la violation de ma vie privée sur mon portable. Autrui qui efface les messages. Le type que j’ai payé, l’an dernier, avec Docteur Phone n’a pas abouti.
Je ne sais pourquoi la vertu du tombeau est l’apaisement. Même les rats, enrichis sur mon dos , ne suscitent plus ma colère. Chacun est responsable de ses actes, pas des actes de son voisin.
Mon père a conduit sa fin de vie, bientôt un an qu’il nous a quittés, manipulé, dans le mode » après moi le déluge ». Fin d’un patriarcat. Depuis, IRL, c’est le déluge.
Je viens d’écrire au Procureur de la République.
Merci renato, cependant, des pistes que vous m’avez données. Les choses évoluent tout le temps. Cela ne fonctionnait plus.
Dans le village, à gauche, lorsqu’on le traverse, la petite maison modeste qui abrita les amours illicites de Bergman et Rossellini.
Puis, plus loin, la grotte d’Éole face à l’îlot du Strombolino, avec sa petite plage de galets.
L’on continue encore jusqu’à sortir du village et à gauche, dans la terre friable, on monte un sentier en lacets, à la limite du cône de déjection qui descend jusqu’à la mer.
On y va à la nuit tombée, pour voir les incandescences.
Stromboli est extraordinairement vivant.Il est rattaché à la chaîne volcanique sous-marine diagonale qui va jusqu’au Vésuve : des Lipari au sud-est de Naples.
Rose,
Est-ce qu’il faut maintenant un guide pour le Stromboli? (J’ai passé une nuit au sommet quand il n’y avait pas encore de guide). Je me demande comment sont les Eoliennes en hiver. En été, parmi mes meilleurs souvenirs. C’est sur un voilier que j’ai mieux compris la mythologie grecque.
Vedo
Il faut un guide si vous voulez accéder au plus haut, qui ne sera pas le sommet.
Il est en activité.
Le chemin que je vous indique est la balade autorisée pour les simples pékins. Vous vous arrêtez alors sur une petite plate forme aménagée, située assez basse en altitude. Il est interdit d’aller plus haut sans un guide.
Vous êtes face au cône de déjection (le village lui tourne le dos) qui descend jusqu’à la mer et au-dessus de vous, le volcan vit.
Les guides passent aussi par derrière, c’est à dire qu’ils montent raide à partir du village en se dirigeant droit vers le volcan ; l’autre chemin tourne autout par sa base, le contourne de fait, l’aborde par la bande, bref, y va mollo.
Vedo
vous avez vécu quelque chose d’exceptionnel.
Dormir au sommet du volcan.
Y aller en voilier.
Avez-vous senti le volcan vivre sous vous ?
Avez-vous rencontré Anna Magnani ?
Les Éoliennes en hiver, c’est comme Berlin en hiver, c’est génial.
Je n’y suis jamais présentement allée, mais j’y songe.
Berlin, j’y suis allée plusieurs fois en hiver et y compris sous la neige, c’est fabuleux.
Pour une raison toute simple les gens vivent normalement, sortent, bougent, s’activent. Bref, sont habitués au froid.
PS :
Pas d’accord avec Marie Hélène S..
On peut avoir une forte personnalité, c’estnmon cas, je suis une femme de caractère, et être heureuse. C’est aussi mon cas.
Tous les hommes, nombreux, attirés par Anna Magnani et l’ayant aimée, ont eu la chance de ne pas vivre avec une courge.
Et ça, c’est irremplaçable.
Sarah Halimi
Un tribunal vient de prendre une décision. Le criminel qui a tué Sarah Halimi n’ira pas en prison.
Si l’on ouvre son ordinateur, on est invité à lire un texte de l’avocat Régis de Castelnau, qui justifie cette décision. On peut lire ce texte, qui paraît donner des raisons fondées sur le droit français.
Mais votre ordinateur ne vous invitera pas à lire un autre texte, qui donne des raisons de désapprouver cette décision judiciaire, et, au passage, une journaliste du « Monde » L’auteur de ce deuxième texte n’est pas avocat, mais m’a convaincu. Son nom ? Sarah Cattan. Je ne sais pas donner de lien, nul en informatique. Mais, je pense que vous trouverez ce texte en le cherchant.Il vaut le détour.
P.-S. A M.Hanssen. Cole Porter ? Why ?
Nota : j’ai aussi quitté mon assurance auto et ma mutuelle santé.
Chez moi, ça déménage.
Le vent souffle.
Bonjour
@PC, juste avant, jzmn avait mis à l »horizontale, « COLPORTEUR ». Cole Porter était un bon jeu de mots, non ?
Bon, je rentre… Prépare la bagnole pour le grand voyage. BJ à tous.tes.
Tandis que les Américains et les Chinois se partagent l’Afrique, et que le nouvel ordre économique mondial étend son empire, la France en est encore à faire son mea culpa !
http://www.leparisien.fr/politique/macron-en-afrique-le-passe-colonial-de-la-france-une-faute-morale-21-12-2019-8222775.php
@Portmann
Je suis tres sensible à votre « chère madame »,forme bloguesque de la révérence d’une jeune femme bien élevée en face d’ « une charmante vieille dame » .
Une autre ici, moins soucieuse de politesse, cette gestion de l’indifférence, s’est plu à brocarder mon âge avec des allusions à un dentier imaginaire ou en me supposant aigrie.
Merci et bon courage pour faire accoucher la commission des textes que vous lui préparez
Pablo, si tu passes par-là, tu trouveras ma réponse en descendant un peu, -avec en prime deux lignes sur la Gigi.
22 décembre 2019 à 10 h 59 min
« Talking About Trees » de Suhaib Gasmelbari.
Ce film documentaire nous présente quatre anciens cinéastes soudanais, du temps où ce pays avait encore une production cinématographique nationale, tentant d’organiser une grande projection publique à Khartoum et de rénover à cette occasion la grande salle de cinéma de la capitale dans un état de total délabrement.
Dès le coup d’Etat de 1989, en effet, la junte au pouvoir avait rebaptisée celle-ci « La Révolution » et interdit toutes projections cinématographiques.
Depuis, régimes dictatoriaux et pseudo démocratiques (le dernier président du Soudan a été élu avec 95% des voix) se sont succédés à la tête du pays, mais toujours pas de salles de cinémas publiques à l’horizon et encore moins de cinéastes locaux.
En revanche, tout autour de plus en plus de mosquées.
Incidemment, on apprend que les Chinois prévoient une rénovation complète de la vieille salle, avec un multiplex à la place et un centre commercial et un hôtel en prime.
En attendant, nos quatre amis s’activent pour faire aboutir leur projet.
En vain, hélas, mais non sans un certain humour fataliste…
Le cinéma serait-il un art immoral et dangereux, ainsi que le craignent visiblement les autorités politiques et les instances administratives, qui ne cessent de mettre des bâtons dans les roues de nos pauvres vieux cinéastes libertaires ?
Et cette salle symbolique n’est-elle pas plutôt le lieu où la Révolution est morte-née !
Telle semble être la bien triste morale de ce film…
http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19586546&cfilm=271482.html
Ce qui m’interroge sur la maternité de la Glopine, c’est cet extrait de sa prose (fil Dubois):
Chaloux proclamait que j’aurais tué une des volailles de ma basse-cour pour satisfaire des instincts meurtriers, et dans la plus grande férocité, dévoilant ainsi « ma vraie nature ». Alors qu’il s’agissait d’une attaque d’un petit enfant, A LAQUELLE JE N’AI JAMAIS ASSISTE ne connaissant pas Clopin à l’époque.
La boldo a toujours prétendu que l’enfant en question était Glapimou. Elle prétend maintenant qu’elle ne connaissait pas encore Glapinain au moment du meurtre du dindon.
Si Glapimou est le fils de la Boldo, c’est encore plus fort que l’histoire de la conception de Jésus.
Hurkhurkhurk!
Miss Portmann, votre lobbying en faveur d’Annelise Roux part sans doute d’un bon sentiment. Mais ne vous êtes vous pas demandé si, certes gratifiant pour elle, cela n’était pas un peu gênant, voire inapproprié ?
Quant à dire que l’un, Passou, est le mentor de l’autre, c’est à coup sûr humiliant !
Beethoven Pastoral Projet :
Pour ma part, je trouve que Mme Annelise Roux serait parfaitement à sa place à l’académie Goncourt puisqu’on y vote en baffrant (ou si c’est le contraire) et que l’approche littéraire de cette dame semble principalement dînatoire.
Illustrant l’exploit 36 de l’immense aphoriste, la gare de La-Ferté-sous-Jouarre que je connais bien.
Mr Court bien d’accord avec vous !
je trouve aussi que dire « sa Majesté » ou « sa Sainteté » pour parler du roi du Danemark ou du Pape c’est hyper mal venu, c’est limite les traiter de gonzesses.
Vous êtes décidément un imbécile, Chaloux.
Vous affirmez :
« La boldo a toujours prétendu que l’enfant en question était Glapimou »
Evidemment, vous avez lu de travers. Je n’ai pas prétendu que l’anecdote en question visait Clopinou. J’ai dit qu’il s’agissait du fils de Clopin.
Nuance !
Je voulais dire que c’est sa qualité de père de l’enfant en question qui l’avait fait réagir ainsi.
Ce que, ma foi, tout un chacun peut comprendre, à mon sens. Enfin, tous ceux qui ont eu des fils de trois ans attaqués par une bête, bien sûr.
Comme je suis sûre que vous ne comprenez toujours pas et que vous tentez de discréditer mon propos, je vais vous en donner la clé, Chaloux de mes deux.
Clopinou a un demi-frère. Ce grand frère a dix ans de plus que Clopinou. Et c’est lui qui a été, tout petit, attaqué par le dindon. En plus, ce grand frère avait de gros problèmes d’yeux à l’époque, de naissance, qui obligeaient ses parents non seulement à aller consulter un spécialiste à Paris environ une fois par mois, mais aussi à imposer au gamin un appareillage de lunettes très incommodes, car fort lourdes, pendant de longues heures, et à ne les lui retirer qu’à certaines occasions, comme par exemple quand il jouait dans le jardin pendant que son père, occupé à l’époque à bâtir une maison, le gardait. C’est lors d’une de ces occasions si rares, qui étaient normalement synonymes de détente et de plaisir pour l’enfant, que le dindon a attaqué le petit, et précisément aux yeux…
« adepte du « relativiste absolu » et de l’anarchisme épistémologique »
3J c’est marrant je vous aurais plutôt vu comme un adepte de l’anarchisme absolu et du relativisme épistémologique.
comme quoi on peut parfois se tromper sur les gens.
Glopine, il est extraordinaire que vous n’ayez pas, en dix années et davantage, fait allusion à ce demi-frère de Glapimou. Bref, vous êtes aussi menteuse que Blabla. Vous avez toujours prétendu que cette anecdote sanglante concernait Glapimou lui-même. De plus, vous déformez mes propos, je n’ai jamais dit que vous aviez tué le dindon, mais que vous approuviez ce meurtre avec l’aplomb décervelé qui vous caractérise. Tuer un animal à coups de bâton alors qu’il ne peut pas comprendre ce qu’on lui reproche, et aller ensuite faire des films sur les abeilles; tout cela me semble bien indigne, et est, de fait, bien indigne.
cela dit il faut bien voir que le relativisme absolu vient en opposition avec le relativisme relatif.
Portrait(s) de femme(s)
Jo Walton – Mes vrais enfants – Folio SF
Oh que si, vous l’avez dit, Chaloux. Oh que si. Vous me l’avez attribué, et plus d’une fois. En fait, vous n’avez cessé de tenter de vous servir de cette anecdote pour me nuire. Vous n’en êtes plus à une calomnie près. Mais vous devriez cependant faire attention : verba volent, scripta nolent, savez-vous ?
Glopine, merci de publier ici et maintenant le texte où je prétends que vous teniez le bâton. Et ne me menacez pas, je vous l’ai déjà dit.
In extremis.
Repassant par la page par hasard, je ne m’attendais pas à de telles réactions !
Janssen J-J. Jazzi. Chaloux !?je ne comprends rien à vos allusions. Rien ne justifie ce tollé. Un mentorat ne déshonore personne, ni celui qui l’exerce ni celui qui en bénéficie. Etre le précepteur de Télémaque auquel Ulysse remet toute sa confiance, n’est- ce pas enviable ? aux deux niveaux. Un moyen d’apprentissage, basé sur une relation interpersonnelle volontaire, gratuite et confidentielle. Voyez notamment au Québec. Les carrières les plus abouties, les meilleurs accomplissements s’appuient sur ce type d’affinités électives, en fierté mutuelle.
lobbying, jazzi ? quel lobbying ?
J’ai répondu à une demande de précisions en exposant les conclusions tirées par notre groupe de réflexion sur la personne de l’autrice A-l.R. Je n’ai jamais lu Pierre Assouline hors billet, parmi des commentaires qui,pardon de le souligner, n’arrivent pas à la semelle de ses articles ! J’ignore s’ils « baffrent » à l’académie goncourt ?, par contre il me paraît fantaisiste d’imaginer qu’il ait du temps à consacrer à lire ici; lui, ou quelque décideur que ce soit chez Drouant… Ce qu’ALR peut faire à vingt ou trente commentaires par jour parait infaisable à faire à trois cents posts quotidiens, malgré la réputation de grand travailleur de P.Assouline;
J’ai l’habitude des quolibets sur l’Europe,Janssen-j.J. sarcasmes généralement faciles.
Vous n’avez pas d’enfants Erasmus, vous le certifierez.Quand un professeur d’université est condamné à mort pour blasphème au Pakistan, vous ne voyez pas le rapport avec l’interrogation du président Macron (la « tapette éculée », si vous croyez être le premier à la faire) sur la défense européenne.
Faites comme vous l’entendez, ce n’est pas de mon ressort. la raison de vos remarques agressives groupées m’échappe .Vous ne savez rien de mon degré,ou non, de macronisme .Ne m’attribuez pas des carences ,une « psycho-rigidité » ou des intentions qui sont les votres.
Très appréciées dans notre regroupement, mmes Ernaux et lafont que vous « vénérez » n’ont pas tout à fait à nos yeux les mêmes qualités de modernité et de singularité qu’A-l.R.Je ne pense pas devoir en justifier devant vous, dont les interprétations sont de toute manière pour le moins toxiques.
Je m’en vais, en m’excusant auprès des participants pacifiques du désordre occasionné par des remarques qui comme les votres, n’engagent que nous. je croyais être en droit de les exprimer. Ce constat des prés carrés partout, jusque parmi les amateurs de littérature, rajoute de l’eau au moulin.
Un autre « livre de la jungle » s’écrit sur la RDL, dont Kipling ne réclame pas la paternité.
P.S. je pars à masada. Attendez que je sois dans l’avion pour évoquer un complot judéo-maçonnique. Je m’étonne de ne pas y avoir encore eu droit.
le 22 décembre à 13h 32.
@DHH.
Le post d’avant ne vous est pas destiné.Ma courtoisie à votre endroit dictée tout naturellement par le plaisir de lire un commentaire bien écrit quant à la forme, et pertinent sur les conclusions.Je n’avais pas d’éléments me permettant de juger de votre âge.
Je vous souhaite une bonne fin d’année, sans cette aigreur et ces maux d’estomac qui atteignent plusieurs ici.
Non seulement vous êtes en droit d’exprimer toutes les remarques que vous voulez, miss Portmann, mais laissez-moi le droit d’exprimer les miennes, sans me placer pour autant dans une quelconque meute !
Ne sommes-nous pas ici pour débattre ?
Bon séjour à Masada, avec toutes mes plus hautes considérations !
« Un mentorat ne déshonore personne, ni celui qui l’exerce ni celui qui en bénéficie. »
Quand il est bien réel et revendiqué. Ce qui ne me semble pas le cas en l’espèce.
» Mmes Ernaux (…) que vous « vénérez » n’ont pas tout à fait à nos yeux les mêmes qualités de modernité et de singularité ».
Comparer Ernaux à Roux au détriment d’Ernaux?
Mais c’est qui cette conne de Portmann?
Prends l’avion l’avion, ma grosse, et ne reviens jamais.
Ces fautes c’est l’émotion.
Qui ne voit qu’Annie Ernaux est par-delà toute comparaison?
cela dit un relativisme absolu se caractérise par le fait qu’il est absolument relatif, ceci constitue une des impasses dans lesquelles se trouvent les adeptes de cette pensée dans la mesure où cette notion d’absolu empêche de relativiser leur relativisme, relativisme qui de fait perd toute sa substance relative, entravé qu’il est par son absolutisme, il n’est pas rare que les adeptes de cette pensée, du fait de la contradiction insoluble dans laquelle elle les plonge voient leur vie se terminer par un inévitable suicide, ce dernier se révélant être le seul moyen de sortir de cette ignoble contradiction, leur suicide est souvent précédé par des rêves morbides où l’absolutisme vient ricaner sous le nez du relativisme, lui balançant des sarcasmes du genre : « je te l’avais bien dit ! »
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