de Pierre Assouline

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La République des livres
Faut-il encore se battre pour notre langue ?

Faut-il encore se battre pour notre langue ?

Dans un essai, le meilleur se trouve souvent la fin. Forcément, c’est là que la thèse est condensée. La synthèse se fait parfois pour le pire (une réduction), parfois pour le meilleur (une augmentation). Il faut entendre cette dernière comme la manière qu’a l’auteur de nous engager in fine à explorer de nouvelles pistes qu’il s’est attaché à développer, documenter, argumenter durant quelques centaines de pages. Quel avenir pour la cavalerie ? (210 pages, 20 euros, Buchet Chastel) en est la parfaite illustration. Jacques Réda s’y emploie à échafauder une histoire naturelle du vers. Parfaitement : du vers français et non de la poésie ni du sentiment poétique. Drôle d’idée surtout sous un tel titre, aussi déconcertant que séduisant. Mais lorsqu’on s’est déjà frotté à son œuvre poétique et que l’on a eu maintes fois l’occasion de savourer les sommaires de la Nouvelle Revue Française du temps qu’il en était le maitre d’œuvre (1987-1996), on a hâte d’y aller voir.

L’éditeur annonce en quatrième de couverture qu’il s’agit là en quelque sorte d’une « Lettre à un jeune poète ». Sauf que Réda n’est pas Rilke, et que cela n’a rien d’un échange épistolaire. Y est retracée rien moins que l’histoire de notre prosodie en quelques deux cents pages, son évolution bien sûr au gré de ses adaptations à l’usage, ses métamorphoses et ses métissages, ses grandeurs et sa décadence, étant entendu que le vers français est « le corps d’élite de la langue » et que la poésie, un peu comme la géographie selon Yves Lacoste, si elle ne sert pas d’abord à faire la guerre, elle est elle-même une guerre. Une guerre de mille ans dont les combattants sont aujourd’hui exténués, découragés, résignés sans un Roland de Roncevaux à sa tête pour lui donner un élan héroïque susceptible de leur faire tailler une brèche dans les falaises de l’ignorance.

Alors sans pédanterie ni cuistrerie, il nous fait partager son intime commerce avec les aventures du vers français, reproduit nombre de poèmes intégralement ou en extraits, parfois juste un alexandrin pourvu qu’il fut mémorable (« …d’un cœur calomnié dans la détresse obscure » Jean Follain) sans pour autant verser dans l’anthologie mais avec l’air de ne pas y toucher, à sauts et gambades quoique dans le respect de la chronologie. Ses choix ne sont pas des phares de l’art poétique mais des repères, lesquels font penser à ce passage d’une lettre adressée par René Char à un ami en 1941 dans laquelle il disait être alors « dans l’inconcevable mais avec des repères éblouissants ». Lumineux mais pas aveuglant.

Le récit est riche, ménage d’heureuses surprises (ainsi de la réhabilitation de la poésie de Cocteau, trop facilement méprisée), assez peu technique au fond bien que Réda y jongle en permanence avec des notions telles que le mouvement, le rythme, la cadence, la vibration, la scansion ; des pratiques telles que l’abus de l’allitération dans la recherche de la beauté ;  mais aussi, plus rarement il est vrai, en ingénieur du poème, avec la métrique latine,  l’heptasyllabe, l’hexamètre ïambique, l’anapeste, le diamètre ïambique acatalectique et toute la bande.

Plus d’une fois, Réda renvoie à Mallarmé ce dont on ne saurait se plaindre. Le Mallarmé qui  assigne à la poésie la mission de reprendre son bien à la musique, en l’espèce : le rythme. Le Mallarmé pour qui tout est vers. Outre ses mots même, ce qu’en dit Jacques Réda m’a renvoyé au dernier essai de Jean-Claude Milner Profils perdus de Stéphane Mallarmé (135 pages, 15 euros, Verdier). Une analyse féconde d’une œuvre qu’aucun commentaire ne saurait épuiser. On y trouve ceci extrait de Crise de vers (1897) :

« … vers il y a sitôt que s’accentue la diction, rythme dès que style »

Encore que là Mallarmé expose là les positions de Victor Hugo (c’est jamais simple avec lui !) qu’il loue en se tenant à distance, et pour cause : il lui reproche d’avoir attiré vers la poésie tout ce qui s’énonce, d’avoir rabattu vers le vers toutes les formes de prose…

Il n’y a pas que Mallarmé dans le livre de Jacques Réda. Ils sont tous là ou presque de la Genèse revisitée (au commencement était le rythme…)  à Jean-Paul de Dadelsen, mais aussi Hugo, Régnier, Apollinaire, Aragon, Audiberti, Cendrars ou Jean Genet à propos duquel il relève que c’était « un « irrégulier » de la société, mais presque exemplairement régulier dans sa pratique du vers ». Et puis quoi : pour virtuose qu’il parût, le vers de Victor Hugo n’en avait pas moins une régularité « ancien régime », autrement dit sans défaut. Classiques, vous avez dit classiques ? Rien de plus suspect. Aujourd’hui, tout auteur aux humanités bien ancrées aurait peur, sinon honte, de versifier sa prose à la Racine sous peine d’être taxé de ringardise.

Tout cela pour en venir aux pages conclusives de cet essai sur le déclin de la langue. Le combat n’est pas vain car le délabrement de la langue annonce celui du langage. Comment la poésie ne serait-elle pas sclérosée après un bon millier d’années d’exercice ? Le français, à la fois la langue et son locuteur, se décomposent. Ce qui les menace ? Un certain terrorisme linguistique dont la question des genres est devenu le redoutable porte-flingue (Cingria, plutôt qu’user du mot « jazz » pour désigner indistinctement certaines musiques, employait l’expression « syncopé anglonègre » -en 1919, rassurez-vous, aujourd’hui cela vaudrait tir sans sommation sur les réseaux sociaux). L’ennemi est plus largement identifié comme « le volapük du Robot ».

A en croire Jacques Réda, le français tel qu’on le parlera et qu’on l’écrira dans un avenir plus ou moins lointain sera une compote, ce qui est après tout normal eu égard à la déconfiture du vers français vécue comme une fatalité historique (après tout, aucune langue n’échappe à l’épuisement de la combinatoire de ses éléments) ; mais une compote genrée faite de fruits africains et proche-orientaux, de français anglicisé et de langage informatique. Quand on hésite entre les Barbares et les Robots, on en vient à se demander si la solution, ce ne serait pas les Barbares. Et dire qu’on en est là… Encore faut-il les définir. Ceux de Jacques Réda, les plus proches de lui, étaient le Breton polyglotte Armand Robin et l’arménien Armen Lubin – et tous les poètes qu’ils contenaient et à travers eux tous des centaines de milliers de lecteurs :

« Une langue est toujours l’œuvre d’une foule, non celle d’un seul qui, au mieux, y imprime un mouvement plus intense que la houle de l’ensemble absorbe, propage et réintègre dans le sien ».

(Photos de Elliott Erwitt, Fan Ho et Robert Frank)

Cette entrée a été publiée dans Poésie.

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commentaires

939 Réponses pour Faut-il encore se battre pour notre langue ?

Phil dit: à

dear JJJ, je ne pense pas que ce texte aujourd’hui soit commenté ni enseigné. il faudrait expliquer qui est Menalque, ce qui n’est pas une mince affaire à notre époque pokemonisée; notez « au demeurant », expression gidienne qui évite le point-virgule. « Du reste » en est une autre.

Petit Rappel dit: à

De ci de là:
L’irritation que cause Luchini vient je pense de son coté virtuose. Inintégrable dans une troupe de théâtre, l’art d’équipe par excellence.
Je crois, ceci n’engage que moi, qu’on se fait beaucoup d’illusions sur ce qu’il restera de feu Char. Peut-être pas plus qu’un autre René, Ghil celui-là. « Mais pas de René Ghil, ça me fait mal aux Dents, « disait judicieusement feu Fourest, Georges de son prénom.
L’Histoire de Napoléon Peyrat est aujourd’hui reconnue pour ses inexactitudes toutes romantiques! Ah, cette grotte ou chaque soldat entrant est décapité de sorte que toute une troupe y passe…L’anecdote plaira tellement qu’on la resservira pour les Cathares. Elle n’a aucun fondement historique.Ce n’est pas grave.
Transgenre: Phobie persistante . Mauvaise pensée:Naguère les monstres de Jérôme Bosch restaient sur leur tableau, aujourd’hui, on pense que c’est un progrès de les croiser dans la rue.
Rapperie Clopinienne: Rien contre a priori, mais l’extrait rappelle fâcheusement les pires vers de Coppée,mal bâtis, mal fichus, et lourdingues. Vers qui furent aussi forgés pour les bien-pensants de ce temps-là… Carco et Mac Orlan savaient écrire, eux. Voir A L’enseigne du Temps perdu, du premier. Le problème est moins l’identité du rappeur que son âge et sa capacité à ^progresser. Un peu comme certains graffeurs ont fini par devenir peintres parfois reconnus. Ici, il reste à faire!
Je ne vois pas en Hugo de trace d’Ancien Régime, sauf dans les toutes premières Odes. On relira avec profit ou Réponse à un Acte d’Accusation, ou, et c’est mieux, le Space Opera qu’est le début de la Fin de Satan avec moult contrerejets externes et internes qui montrent que la dislocation de l’Alexandrin n’est pas toujours chez lui un vain mot.
Bien aimé le rêve Clopinien.
Bien à vous.
MC

D. dit: à

J’attire l’attention de tous et toutes sur les méfaits du coing. Il est gravement constipant, ce que s’est bien gardé de dire DHH.
D’ailleurs l’expression « ça vous en bouche, un coing » vient de là.

de nota dit: à

d’ailleurs, pour mettre un terme aux méfaits du coing, on inventa naguère le fusil à tirer dans les coings.

D. dit: à

Moi ça ne me fait pas rire, de nota, les occlusions intestinales. Il paraît que Balkany en a une.

D. dit: à

Je ne suis pas sûr que Clopine, grande spécialiste de Zurbaran, sache que ce dernier a peint une nature morte aux coins.

christiane dit: à

Janssen J-J dit: « Cher Edouard,… »
Serge Raffy (L’Obs) a fait là un beau travail épistolaire ! Cette lettre imaginaire qu’aurait pu écrire Alain Juppé est pleine de bon sens et de sages conseils.
Sur la fiche wiki d’E.Philippe, je lis : »un arrière-grand-père docker membre de la CGT au Havre aurait été parmi les premiers membres du Parti communiste ».
Donc, il serait dans la rue, aujourd’hui…

@Rose
votre réponse pour le rap est excellente. Les textes des rappeurs ne sont pas écrits pour être lus mais pour être scandés sur une musique urbaine avec un débit et un rythme tels qu’ils n’éveillent pour les amateurs que des balancements d’acquiescement aux paroles qui en émergent souvent sombres, pleines de violence et de clichés machistes et sexistes (le rap, gonflé à la testostérone est encore très masculin).
Je préfère écouter Nougaro (paroles et musique) !

DHH dit: à

@D
d’expérience, j’affirme que ce que vous dites des coings est inexact:Pure calomnie pour ce produit si subtil en goût.
chez moi en saison(de septembre à Janvier ) il y en a au moins une fois ou deux par semaine et je n’ai jamais constaté de ces conséquences regrettables auxquelles vous faites allusion.
peut-être l’absence de ces effets indésirables tient elle à la manière dont je prépare ces coings. Essayez ma recette

Alexia Neuhoff dit: à

Ne pas oublier l’exquise nature morte « Coing, chou, melon et concombre » de Juan Sánchez Cotán.

Chaloux dit: à

La Cloporte Fouillepomme se trouve des facilités. Moi aussi, je lui en trouve. Surtout pour dire des énormités, de plus en plus conséquentes, c’est à dire inconséquentes. Il va y avoir une mutation. Ce sera bientôt une Cloporte Fouillecitrouille.

Quant à Bistouflette faisant du vélo autour des grandes propriétés pour se faire des copines à pognon, j’ai trouvé ça vraiment caractéristique.

Mais qui sont sont ces gens?

(Dans le prochain roman d’Assouline, après Louis Lambert rencontrant Kipling, vous verrez Mme Verdurin faisant la connaissance de l’inventeur du fil à couper le beurre. Style moyen, littérature moyenne, est-ce encore de la littérature…). La Fouillepomme va adorer…

renato dit: à

Avec le coing — en it. mêla cotogna — je fais une confiture [apres avoir banchi — 2 minutes — 2 kg de coing, je le nettoye, coupe en petits morceaux et passe dans un moulin à légumes avec la poulpe d’un citron ; puis sur le feu avec 1 kg de sucre brut, +ou- 1 heure].

Avec cette confiture je fais des tartes [pâte brisée].

Alex Thérieur dit: à

On parle plus de Cinéma ici que sur la RdC, où à part Jazi, il n’y a que du bavardage insignifiant…
un comble !

rose dit: à

Janssen J-J dit: à

Cher Edouard,
Ne sois pas surpris par ce courrier qui, j’espère, restera entre nous. Ceci est un vademecum […]

Appris à la manif que son papa était docker.

Janssen J-J dit: à

– rose ne suit pas, Ch… on peut pas être sur tous les fronts à la fois, ne lui en veuillez pas trop (sic-t).

– Té, CDBR-FMLP-Hurc est de retour… Parce que Passoul sort du bois bintôt, sans doute… Et que lui n’en peut mais, toujours pas prêt à sortir son chef d’oeuvre littéraire que l’a pas commencé à écrire. Warf.

– Cet été, avons fait de la conf de coings, à cause de la surabondance début septembre, et dieu sait qu’on en a bavé. Et bien, ou aura beau dire, ça ne se goûte pas comme une confiote ou compote normale. Rien à faire ! Tout juste de quoi accommoder une sauce ou un gibier. Mais sur la tartine de beurre du matin, si on sacrifie toujours à ce genre de coutume alimentaire, et bien non.

Jean Langoncet dit: à

@Et nous, petits blancs, qui avons écouté tous les grands noirs blueser, jazzer, n’avons jamais écouté Lorie. Qui s’étonne de la fracture/facture sociale ?

Non seulement ai-je écouté Lorie, mais Alizée aussi
https://www.youtube.com/watch?v=d8KPZAC4rAc
(j’aime bien les gymnastes)

D. dit: à

Voilà que je calomnie des coings maitenant.

D. dit: à

Le coing est riche en tanins, qui ralentissent le péristaltisme intestinal, et ses pectines sont capables de retenir une grande quantité d’eau.
Donc il constipe. Point barre. Que sa plaise ou non.

christiane dit: à

@M.Court
Napoléon Peyrat ? plus poète romantique à l’imagination lyrique qu’historien, donc. Il semble avoir inspiré Stevenson pour son récit Voyage avec un âne dans les Cévennes en ce qui concerne l’évocation de la guerre des Camisards. N.Peyrat a donc écrit une sorte de « légende dorée », une allégorie, dans son Histoire des Pasteurs du Désert
C’est Janssen J-J qui nous a rappelé « Modestine » en complément de Au hasard, Balthazar de R.Bresson. (Une découverte pour moi !)
« Dans une petite localité, nommée Le Monastier, sise en une agréable vallée de la montagne, à quinze milles du Puy, j’ai passé environ un mois de journées délicieuses. […] Il y a dans cette bourgade des tenants des quatre partis qui divisent la France : légitimistes, orléanistes, impérialistes et républicains. Et tous se haïssent, détestent, dénigrent et calomnient réciproquement. […]
Ce ne fut qu’après être bien installé auprès du conducteur et roulant à travers un vallon rocailleux aux oliviers rabougris que j’eus conscience qu’il me manquait quelque chose. J’avais perdu Modestine. Jusqu’à cet instant, j’avais cru la détester ; mais à présent qu’elle était partie «Ah! quel changement pour moi !» […] Le père Adam pleura quand il me la vendit. Quand je l’eus vendue à mon tour, je fus tenté de faire de même… »
Extraits de Voyage avec un âne dans les Cévennes de Stevenson.

Merci donc.
(Pour R.Char, ce n’est pas grave. Votre opinion ne fêle pas ma ferveur toujours vive pour ce grand poète.)

rose dit: à

Jean Langoncet

Moi aussi aime bien les gymnastes : là, me suis arrêtée
https://youtu.be/G0b_rIDmwiw
Ai plus vécu mes fantasmes que passer du temps à les mater, passive.

rose dit: à

Christiane
Ben oui. Le rap, degré zéro de l’expression.
Si j’peux, demain, je vous en trousse un couplet.
Vu de mes collègues à la manif. M’ont dit « on ne les comprend plus quand ils parlent. Un m’a dit : avant quand on ne.comprenait.pas à l’écrit.on pouvait encore.leur parler.
Il m’a dit « même à l’oral, ils ne comprennent plus ce qu’on leur dit ». On écoute avec une infinie patience Aya Nakamura et on a vite pigé que c’est incompréhensible son délire.
Il reste mettre les mains.

rose dit: à

DHH

Je note la méthode pour éplucher pck c’est l’enfer à éplucher. 2 heures de temps pour deux kilos de coings.
Je note aussi le mélange avec des oignons fondus, en accompagnement de viande et avec du blé. Merci pour votre recette.
Les oranges, c’est pour janvier, on approche à grands pas.

rose dit: à

Christiane

Oui je suis.
Pas tjrs le temps de répondre à tout le monde, ni à chacun, mais je lis tout.

Jazzi
Une tite fille, 10 ans, de beaux yeux clairs.

Jean Langoncet dit: à

@Vu de mes collègues à la manif. M’ont dit « on ne les comprend plus quand ils parlent

Entendu de nombreux « gilets jaunes » opposer le même argument cette fois-ci à l’encontre des « politiques »
A nous les petits zozieaux
https://www.youtube.com/watch?v=9Gc4QTqslN4

rose dit: à

Christiane

Joli portrait.
Ni l’arrière grand-père, ni le père mais le grand-père docker alors.

Oui jolie lettre sensée écrite sous la plume imaginaire d’Alain Juppé.

Jean Langoncet dit: à

@Vu de mes collègues à la manif. M’ont dit « on ne les comprend plus quand ils parlent

La responsabilité des parents n’est pas à négliger dans cette chianlit
https://www.youtube.com/watch?v=EQrQjNNZCAo

Janssen J-J dit: à

mon souci n’a jamais été d’introduire de la discorde entre les internautes bien au contraire, mais quand je repère des contradictions, je les note, parfois avec un brin d’ironie, mais toujours gentiment. Surtout quand ce sont les miennes. Je sais où se situent et qui sont les vrais haineux, la méchanceté chevillée à l’âme et aux testicules, heureusement rares sont. Tou.tes les autres erdéliens ne sont que douceurs et faiblesses, il n’ont pas de véritable haine, ce ne sont plutôt que des passions joyeuses qui les animent, des pulsions altruistes, gratuites ou intéressées, normales quoi. Mais positives dans l’ensemble, qui font partie du savoir être. Nous trouverons des solutions, tous ensemble, voui, avec chacun ses savoir-faire spécifiques. Ne craignons plus la confiture de coings. P. Carco et F. Mac Orlan en raffolaient, parait-il.
Un million virgule six, à marcher ? (21.30)

Clopine dit: à

M’enfin, il est absolument évident que le rap est fait pour être parlé, ou plutôt scandé, sur des rythmiques qui, au départ, étaient minimalistes, mais désormais contiennent des lignes mélodiques, souvent piquées ici ou là. IL est aussi absolument flagrant que certains univers de rappeurs (pas tous, heureusement) sont d’une stupidité machiste et violente, consumériste jusqu’à plus soif et trimballant les clichés les plus éculés de la « réussite », grosses bagnoles, poules de luxe, etc. Mais je n’ai jamais voulu dire qu’il fallait « lire » les textes de rap, voyons. J’ai juste donné un exemple d’un texte de rap qui me semble, qu’on l’apprécie ou non, être un vrai travail sur la langue – et pour ça, sortir le texte de son contexte et le faire lire « à blanc », sans la scansion ni la rythmique, me paraissait être une bonne solution pour tenter de mettre à bas les préjugés. Le rap est la musique des « jeunes de banlieue », c’est-à-dire de la musique populaire, apparue dans des contextes de misère sociale et d’exclusion. D’autres musiques sont apparus dans ce même type de contexte, le tango, par exemple, et tant d’autres, qui depuis leurs créations ont su gagner leurs titres de noblesse… Certes, cela met à chaque fois un coup de pied dans la belle croyance bourgeoise que seuls ses goûts sont artistiques, culturellement valorisants, et c’est cette croyance que cette classe sociale avance comme justification de sa domination économique et sociale. Mais le rap, avec tous ses défauts, est aussi la preuve du détournement qui peut s’opérer : voici un mouvement venu des ghettos américains, « récupéré » par de jeunes français, comment dit-on déjà ? « issus de l’immigration », et qui voit l’émergence d’une utilisation du langage, de la création d’un langage, avec ses codes, ses tics aussi bien sûr, et ses ratages complets certes, mais enfin un langage poétique, travaillant sur la musique des mots slamés, et porteur de messages ma foi tout aussi pertinents que la chanson « rive gauche » de l’après-guerre, par exemple, à mon sens.

S’interdire de lire les mots écrits dans une chanson de rap, au motif qu’il n’y aurait qu’une seule manière de les appréhender, à savoir sous la forme de rap à l’exclusion de tout autre, ce serait aussi absurde que d’interdire à Alexandre Tharaud d’utiliser un danseur de hip-hop sur du Couperin, au motif que le hip-hop ne doit se regarder que sur un trottoir, par exemple !

Heureusement que… Tenez !

https://youtu.be/XMD6xBIXSWo

(les bras m’en tombent, parfois, d’être si mal comprise par ici…)

Clopine dit: à

JJJ, à Rouen, la manif était encore plus grosse que la dernière fois (où le cortège avait déjà dépassé les trois kilomètres). Ce qui faisait chaud au coeur, c’était tous ces collèges qui étaient descendus dans la rue, même celui de Saint-Exupéry de Forges-les-Eaux tenez. Et cette chaleur-là compensait bien le froid aux pieds ! IL y avait moins de panneaux « généralistes », moins de revendications écologiques, on sentait qu’il y avait comme un point d’acmé dans tout ça. Une pancarte rappelait que l’espérance de vie est elle aussi une question de classe sociale. Les ouvriers ont une vie plus brève que les cadres et les patrons. Ce fait, (car c’en est un), à lui seul, devrait permettre de saisir les enjeux qui se jouent là…

Jean Langoncet dit: à

Le drame de l’incommunicabilité, quoi

D. dit: à

Clopine, vous êtes du signe du Capricorne ?
Vous avez tous les tics de ce signe.
Dites-moi ?

Janssen J-J dit: à

@ (les bras m’en tombent, parfois, d’être si mal comprise par ici…)

Ne dites pas cela nous avons très bien compris le message, et le Couperin par Tharaud en est une magnifiue illustration. Cela dit, je me souviens toujours de ce qu’un sociologue avait voulu dire sur la violence du rap…
http://laurent.mucchielli.free.fr/Rap.htm
Je sais bien que ce papier remontait déjà à une étude de 1999. Mon dieu. A-t-il pris une seule ride ou évolué par rapport à la récup mercantile que ce mouvement protestataire incarna au départ (de ses prémisses idéologiques ?) Autrement dit, s’est-il assagi ? Voilà ce que je me demande : et des paroles désincarnées portent-elles désormais une structure lvirtuelle intrinséquement inclusive dans la légiùitation du mouvement fraternitaire universaliste de toutes les musiques du monde qui se vaudraient, sans aucun étalon de mesure susceptible de les différencier, à défaut de les hiérarchiser. A cette heure-ci, 22.OO, tout en me réjouissant et félicitant du succès de la journée à Rouen. Oui. Les enseignants, etalii-FMLP, ils étaient nombreux.

Clopine dit: à

Merci pour le lien fort éclairant, JJJ, et qui cautionne mon sentiment : à savoir que les rappeurs savent parfaitement utiliser le langage pour exprimer la violence (symbolique ou non, n’est-ce pas) qui les entoure. Et donc non seulement, à mon sens, ils « soutiennent » le français, mais encore cette utilisation poétique du langage est sans doute ce qui les identifie comme français, au milieu des exclusions subies. Bref, tant qu’on rappera en français dans le texte, y’aura de l’espoir !

de nota dit: à

Ne pas oublier  » le sol del membrillo » film de Victor Erice consacré au peintre Antonio Lopez qui peint avec opiniâtreté la lumière du soleil sur un cognassier.

rose dit: à

La responsabilité des parents n’est pas à négliger dans cette chienlit
https://www.youtube.com/watch?v=EQrQjNNZCAo

Jean langoncet
Excellent réveil, merci, pow pow […] mow mow

Et yaya kapa connu ces grands nègs’.
Lui faut plus que le foufou banane maintenant (malaxé par terre dans la case).

Lucien Bergeret dit: à

Pour répondre à jazzi qui me demandait hier si je me battais pour la réforme ou pour la contre-réforme(quelle contre-réforme?)

Je n’ai pu répondre hier, me trouvant alors dans la manif toulousaine contre la « réforme » des retraites ou plus exactement contre la régression des retraites.
Précisons que nous étions fort nombreux.

rose dit: à


Ma mère tu l’as vue ? Tu l’as vue ma mère
L’est partie du pays, oui est partie en mer
Admirable son caractère admirable est ma mère

Ta came dans la cave, dans la cave est cachée
Les keufs les niquer, ouais on va les niquer
Ta came dans la cave le pognon va rentrer

Tu veux sortir avec cette pouffe cette pouffe là
Tu rêves quoi mec elle te regarde pas, même pas
La Défense La Chapelle le périf. Aulnay sous Bois

Des heures t’as passé dans la cage d’escaliers
T’attendais t’attendais qui t’allais bizuter
Bizuter bizuter ou bien terroriser

La p’tite blonde est partie elle s’est carapatée
Pour de bon a eu peur l’a tout pris pour de vrai
Maintenant l’a pas de regrets, du tout aucun regret

Sûre je suis que leurs mamans sont admirables.
Pas sûre qu’ils connaissent le mot bizuter.
Sûre que ce mec mal fringué découvre Couperin.
Pas sûre que cela lui soit utile dans son quotidien.

rose dit: à

La Contre Réforme rappée :

Reste à ta place mec
Reste à ta place
T’es protestant mec
Tu sais pourquoi tu l’es ?
J’ai b’soin d’espace
Reste à ta place
J’suis catho
Tu l’as dans l’dosJ’suis catho
Tu m’fais bouffer mon hostie
Pourquoi tu pousses des cris
J’te contre ta réforme mec
J’te la contre
Reste à ta place
Tu m’bouffes mon espace.

Etc.
C’est fatigant de rapper.
Tu dois balancer d’un pied sur l’autre ou d’avant en arrière. Pour tenir droit parce que tu viens juste de descendre de l’arbre.

Même les chevaux d’Aran, les chevaux d’Aran, les chevaux d’Aran ont compris que, arrêtés, délicatement, ils dressent une patte arrière sur la pointe (du sabot) et attendent calmes et posés.
Je craque, je craque je craque pour les chevaux d’Aran.

Janssen J-J dit: à

@JEW, 18.12.19 9.àà
-brave Lucien de Toulouse, c’est bien , je pense que vous avez grossi le ciel et les rangs sur les BERGES.
-ci joint la 4e photo de notre plus grand historien générationnel. Il rit de bonheur ce qui devrait aller droit au choeur de notre CDBF-Hurk national,… après celles des austères Louis, Lucien et Marc. Quelle filiation, mes ami.es ! Bravo Patrick, bravo Chachale. Pas encore monté au premier barreau du CDF ? (Bises).
https://www.en-attendant-nadeau.fr/2019/12/17/faire-histoire-curieux-metier-potin/
– @r. -> Ben, nous voilà bin résumée la situation. Mais pas tout OK hein : toutes les mères sont pas des saintes, toutes les filles sont pas des putes, tous les rappeurs sont pas des hétéros.
– Toujours essayer de trier dans le tas, même parmi les grévistes. Et tous les non grévistes sont pas à jeter, y’en a qu’on besoin d’aller au cinéma pendant ce temps pour nous maintenir au courant. Nous, on s’occupe de SON régime spécial, il en faut un brin.
– Nous sommes toutes un peu fatiguées, ce matin. Et y’a encore tout ce repassage et ces repas de fête à préparer. Les 6e et 7e tomes s’impatientent. J’ai comme l’idée que le temps retrouvé va devoir attendre l’an prochain.

rose dit: à

Janssen JJ
Oui c’est résumé grossier.
Non pas fatiguée et pas de repas de fête à préparer.

rose dit: à

PS
Ai trouvé le pkoi de la soupe populaire : une blague ponctuée d’éclats de rire : ah on ira à l’Armée du Salut.
C’est fait.
Nous avons l’armée du salut.

Jazzi dit: à

Est-ce que les traducteurs touchent un pourcentage sur leurs traductions littéraires ?
Le père de MàC veut bien toucher l’argent du Nobel, mais il ne veut pas qu’on lui prête des opinions politiques qui ne seraient pas les siennes !

Janssen J-J dit: à

– C’est un G A G, non ?

– Une bonne nouvelle ce matin au JO, quoique l’annonce ait été différée de 12 jours. Notre collègue Laurence H. a enfin décroché un bon poste
(cf. JORF n° 0293 du 18 décembre 2019, texte n° 89 – Arrêté du 6 décembre 2019 portant nomination de l’agent comptable du Conseil national des activités privées de sécurité NOR: CPAE1921765A ELI: Non disponible /
« Par arrêté du ministre de l’action et des comptes publics et du ministre de l’intérieur en date du 6 décembre 2019, Mme Laurence HOAREAU, inspectrice des finances publiques, est nommée agent comptable du Conseil national des activités privées de sécurité, en remplacement de M. Philippe RAFFIER. Le présent arrêté prend effet à compter de la date d’installation de l’intéressée ».
Bon courage, Laurence ! Avec toutes les félicitations émues de la RDL.

Jazzi dit: à

« Nous sommes tous dans le caniveau,
mais certains d’entre nous regardent les étoiles. »
Oscar Wilde

Ed dit: à

Je n’ai pas iech depuis 4 jours. Je répète : je n’ai pas iech depuis 4 jours. Mes jambes sont en feu (moustiques).
(Si vous regrettez les alertes infos sur ma chattoune, c’est normal).

rose dit: à

Jazzi
Et si nous lui rendions les bras auparavant ?

Marie Helene S dit: à

Janssen j.j.,edifiant article dedie a l ouvrage collectif dirige par Jean-Francois Sirinelli sur la reecriture de l histoire des historiennes et des historiens francais,
‘à l’aune de l’angle générationnel, en mêlant aux énoncés savants plus classiques une anthologie abondante d’ego-histoires.’
Merci pour le lien ‘En attendant Nadeau’.

Dans la droite ligne :
Chachale = Chaloux ?

navrante attaque contre Anne -lise Roux, tout en contresens !
Il lui courait derriere en l accablant de compliments obsequieux jusqu a ce qu elle le contre apres qu il avait poste des horreurs sur Pierre Assouline dans le fil RDC.
Depuis, il trolle regulierement; je le sais pour etre liee aux deux pages.
Drole de mentalite, qui consiste a salir dans le dos sur l autre canal. N importe qui peut verifier l iniquite du procede en remontant les posts.

L echange sur Orwell VS Kipling ouvre l appetit avant la sortie du livre.

Jazzi dit: à

« Et si nous lui rendions les bras auparavant ? »

De divine elle redeviendrait humaine, rose !
Et pourquoi pas la tête ?

Marie Helene S dit: à

Ouvrir l appetit : la recette pour peler les coings est bienvenue ! La recette de DHH est notee, bientot mise en pratique…

Ne consommant pas de viande, je signale par experience que la saveur se marie TB avec du fromage de brebis (servir avec des lamelles de pate de fruit).

en chutney, penser a la mangue .

Jazzi dit: à

« Je n’ai pas iech depuis 4 jours. »

Evitez les coings et privilégiez les pruneaux, ed !

Janssen J-J dit: à

@ MHS
« Il lui courait derriere en l accablant de compliments obsequieux jusqu a ce qu elle le contre apres qu il avait poste des horreurs sur Pierre Assouline dans le fil RDC.
Depuis, il trolle regulierement ; je le sais pour etre liee aux deux pages. Drole de mentalite, qui consiste a salir dans le dos sur l autre canal ».

Ben oui, c’est çui-là même ! M’étonne en rien de ce que vous dites. Une belle ordure, voui. Vous ne faites que confirmer le diagnostic général. Désolé s’il sévit là-bas, chez ALR. Icite, le réapparait de temps à autre pour s’attaquer à passoul et à une internaute, toujours la même. C’est vraiment un pauvr’type, genre pervers narcissique pseudo mélomane de la pire engeance. Il a hélas réussi à en faire déserter pas mal sur ce blog, car s’y connaît en techniques de « harcelage ». Semblait s’être calmé depuis qq temps… Était censé s’éructer son son blog (dit « t’occupe – tokup – hurk hurk hurk »). Voilà pour sa pub. Suis pas allé y voir… A peu près sûr qu’il y a rien, car comme grande gueule et parfait fruit sec, se posait là, a toujours atteint le haut du panier dans les culs de basse fosse du Collège de France où il a toujours aimé officier… Passoul n’a jamais voulu virer ce triste sire.., et c’est tout à son honneur, bin sûr. Quant à moi, m’a suffisamment fait iech, comme pas mal d’autre. Me f… la paix depuis qq temps… (FMLP, comme disait… feue etalii 🙂 ).

renato dit: à

Confiture de figues, Ed.

renato dit: à

Claude Simon chez Paul Edel.

Janssen J-J dit: à

(GAG chez Nadeau – hommage de la rdl) :
« Dresde incarne, comme Berlin et Hambourg, le destin allemand : ces trois villes ont été en grande partie rasées par les bombardements alliés de la Seconde Guerre mondiale. À Dresde, du 13 au 15 février 1945, plus de 30 000 personnes furent tuées et la partie historique, notamment la fameux Zwinger, le palais des Grands Électeurs de Saxe, totalement anéantie. On raconte qu’on y disait parfois, à juste titre, dans le fracas des bombes : « Merci Adolf ». Dans son journal, Je veux témoigner jusqu’au bout, Victor Klemperer, le grand analyste de la LTI, la langue du IIIe Reich, fait une description saisissante de ces nuits d’effroi qui furent l’une des conséquences presque symboliques du nazisme. Le livre documenté et clairvoyant de Philippe Meyer fait très bien saisir cet ensemble d’aspects de la réalité allemande ».

christiane dit: à

Rose,
vous avez bonne mémoire en imitant les productions banlieusardes des rappeurs. Le commerce parallèle, oui, qui menace les jeunes qui traînent dans les cités les transformant en guetteurs… le mépris des femmes et la haine des flics, des pompiers. Triste monde qui se balance en éructant ces noirceurs et ces rêves de grosse bagnole et d’argent mal gagné.
Je crois C.T. honnête et bernée par sa pêche aux « belles phrases ». Il faut avoir vécu en banlieue, voyager dans des RER ou bus, le soir où ces menaces sont modulées sous cagoule… pour saisir que la violence n’est pas seulement présente au sens figuré.
J’avais aimé « Grand corps malade » et MC Solaar mais même avec ces belles plumes, le rythme et la vitesse du débit ne me convenaient pas.
Puis j’ai croisé ceux que vous décrivez si bien en paroles et en allures. Je suis retournée à mes musiques, à mes poètes, à mes chanteurs aimés et à ma ville d’enfance.

Ed dit: à

Y a pas tout ça ici. Et puis j’ai peur que si je commence à iech, je ne m’arrêterai plus jamais. Comme au Vietnam l’année dernière.

christiane dit: à

Bien, Janssen JJ, votre commentaire sur Georges-Arthur Goldschmidt. Traducteur et homme de culture de haut lignage. Le billet mis en lien dans le coin des traducteurs est important.
Je copie ici les dernières lignes de son essai Une langue pour abri(éd. Creaphis) :
« Cet essai est volontairement décalé par rapport à ce qui se passe aujourd’hui. La mémoire, par essence, ne peut regarder en avant même si l’avant la contiendra tôt ou tard. Il s’agissait, alors que le monde en un temps extraordinairement bref a, comme chacun le sait, plus changé en quarante ans que pendant les siècles précédents, de se replacer dans un temps écoulé, mais de tenter de reconstituer ce qui, en deçà du langage, dans le ressassement interne peut encore être communiqué à autrui : comment faire pour que ce que l’un ressent puisse être reçu par l’autre ? Toute écriture a pour but, si toutefois elle a un but, de tenter de savoir comment cela se passe en autrui là où il ne peut le dire, comment les choses se passent en quelqu’un, juste avant qu’elles ne tentent de s’exprimer d’une manière ou d’une autre vers l’extérieur. faire apparaître ce dont les témoins s’effacent très vite, sans avoir pu transmettre le contenu de leur mémoire devenue largement insaisissable, justifie de la faire autant qu’il est possible. »

christiane dit: à

@Marie Helene S
Parole courageuse et lucide. Vous êtes un passeur, d’une rive à l’autre, éprise de culture et d’une éthique sans faille. Merci.

Bérénice dit: à

MHS, la pate de coing se marie bien avec les fromages de vache aussi, j’ai testé . Je me suis essayée à en fabriquer, une galère à préparer sans trop de conseils préalables , le coing êtant à peu de chose près aussi dur qu’un bois tendre.

Bérénice dit: à

Un passeur , une passoire? Christiane?

rose dit: à

Jazzi
Et pourquoi pas la tête ?
Pas même envisagé l’idée.
Prise de tête.

Janssen J-J dit: à

@ Ed, n’est-ce pas qqu’un qui vous usurpe, ça ne vous ressemble pas trop, cette diarrhée verbale sous influence de pstilles fuka

@ ch. ne pas radicaliser les choses non plus, sur le français dans le rap. Il a essaimé loin des qq banlieues ségréguées et violentes. Très récupéré par les institutions officielles bien pensantes. Dans ce qu’il reste de ses paroles radicales incompréhensibles, les borborygmes hachés ne sont plus compris que de qq composantes islamo fascistes préadolescentes (mais ces dernières n’ont jamais hélas été osmosées avec la langue du pays dit France, ni ne le seront jamais, car elles ne le veulent pas. Il s’agit d’une ultra minorité de citoyens prétendus rappeurs. La grande majorité des autres renouvelle la langue, à tort ou à raison. Et tant pis si nous n’arrivons pas à nous adapter à son rythme, ce qui est mon cas, comme m’est tout aussi difficile à suivre celui de FL déclamant des fables. Or, à quels rythmes d’accélération générale dans tous les domaines, quelqu’un serait-il adapté et maîtrisant ? On nous assure que même les algor les plus sophistiques sont obsolètes dès que mis sur le marché. Ergo, disons alors plutôt : à chacun sa propre lenteur et décélération, y compris chez chaque rappeur fracturé. Un consensus erdélien minimal, non ?
Nos temps ne sont pas linéaires, il y aurait coexistence de multiples temporalités, nous explique Carlo Rovelli. Mon pb est le suivant, dans laquelle de ces temporalités me meus-je avec vous, icite ? Sommes-nous inévitablement déconnectés les un.es des autres et condamnés à ne pas trop nous comprendre, non point sur les contenus mais sur nos histories asymptotiques ?
Voilà l’état de mes préoccupations à 14.15, ce 18.12.2019. Et je me demande quelles sont celles de philippe et macron. Se préparent sérieusement à reculer pour mieux essuyer les ponges mouillées de l’ardoise ?

Bérénice dit: à

3J bien aimé vos baronnes et trombones avant hier soir, vous cachez de ces talents d’improvisateurs. Bis bis !

Janssen J-J dit: à

@ pour mieux essuyer les ponges mouillées de l’ardoise ?

3jjj3 ? tu voulais pas plutôt dire : essuyer l’ardoise avec une éponge mouillée ?

Ab bon, tu crois ??? si tu le dis, hein…

Janssen J-J dit: à

… c’est quand même assez drôle cette histoire de baronnes et trombones, moi je n’ai jamais parlé de ça, à moinss que j’aye encore perdu un nouveau neurogne dans le tronbonne. Ça me flatte certes mais çui ou celle qu’en a parlé va finir par se vesquer de me voir à sa place.
Pourriez-pas nous remettre le post béré, just’ pour voir.
Merci pour votre aide, qu’on en aye le coeur net.
Tout ça, du reste et au demeurant, c’est la faute à passoul, on n’a pu d’heures !… Ché pas pourquoi, le veut pas réparer la pendule. Et je veux point sacrifier à une essssplication complotiste, notez-bien, chère amie.

Clopine dit: à

jJJ, Chaloux, ici, avait deux têtes de turques préférées : Ed et moi (aussi). Moi, depuis que j’ai osé avancer une hypothèse (plausible !) sur une possible cause familiale d’une névrose dont il serait atteint. Ed, depuis qu’elle a rembarré ses avances…

Bérénice dit: à

….Y frequente des baronnes au nom de trombones….
Ça commence hard avec des p’tits rennes…

Janssen J-J dit: à

@ mais enfin renato et béné, c’étaient des citations de bouguereau, puisées sur l’autre chaîne de la RDC par un mien effort de copiés-collés de sa prose pour la charroyer icite !

Je pensais avoir été suffisamment explicite. Voulais rendre hommage à l’humour de cet homme qui nous manque tant, malgré sa propension aux blagues salaces souvent situées par en dessous la jambière et dans la fente des braies. M’enfin, chacun a les manies qu’il peut, hein…
J’ai toujours dit que cet internaute amateur de bibines était immensément cultivé le matin surtout, mais personne n’a jamais voulu tenter de déchiffrer ses commentaires, souvent d’une immense profondeur. C’est un modeste… Dommage.
@ bouguereau (dit Marcel), revenez icite !… Personne ne vous comprenait toujours très bien, mais tout le monde savait au moins que vous n’étiez pas un grand méchant et que vous n’aureiz même pas osé enkhuler une mouche, de peur de lui faire trop mal.
Ce sont des choses que l’on sent.

.

rose dit: à

Notre temporalité…
C’est l’anniv. Du Monde aujourd’hui ; j’avais moins 13. J’savais pas que je les kifferai autant, tous.Lara.
J’étais dans les roses.
Païkan dans les choux.
C’était avant la désignation.
Avions perdu la tête.

Bérénice dit: à

Bonjour à Bouguereau, je ne lis que tres rarement la RdC aussi n’ai-je pas compris 3J que ce rap n’était pas de vous.

renato dit: à

Faudrait être plus explicite, JJJ. Comment puis-je savoir que Bouguereau et Marcel ne font qu’un ? Et puis, je ne fréquente pas l’espace commentaires de la RdC.

renato dit: à

« … mais personne n’a jamais voulu tenter de déchiffrer ses commentaires… »

Comment ça personne ?

D dit: à

Ed dit: à

Y a pas tout ça ici. Et puis j’ai peur que si je commence à iech, je ne m’arrêterai plus jamais. Comme au Vietnam l’année dernière.

Je rêve d’un voyage avec toi, Edwige.

D. dit: à

Ce soir je mange du boudin aux pommes.

Clopine dit: à

C’que je l’aime, cette Clémentine Autain…

(au fait, à diplômes et compétences égales, et « carrières » dans la fonction publique, grade et fonction à peu près semblables, j’ai 350 euros de moins de retraite que Clopin. Et pourquoi, mmmmhhhh ? Parce que congé sans solde après la naissance du Clopinou, plus temps partiels les années qui ont suivi, plus des responsabilités qui n’ont jamais été concrétisées par des changements d’échelon ou de grade mais ont été rémunérées par des primes qui, elles, n’étaient pas prises en compte pour la retraite. Soit exactement le même sort que la majorité des femmes de ce pays. La réforme « Macron » ne fera sortir aucune fille « gagnante », et d’abord, qu’est-ce que c’est que ce vocabulaire, alors qu’on parle de droits sociaux ???

Au mieux, pour certaines d’entre elles, une flagrante inégalité sera péniblement résorbée, et faut voir. Au pire, pour celles qui se trimballent des boulots pénibles physiquement, mal payés et avec des « trous » conséquents, une situation encore plus précaire qu’aujourd’hui, surtout si on y ajoute les fragilités des pensions de reversions.

Vas-y Clémentine, tu es mon agrume préféré : oublie la clémence qui commence ton nom, et reste sur la fin qui ressemble à « je m'(obs)tine » !

Patrice Charoulet dit: à

COURAGE

Sur son blog (excellent), Philippe Bilger réfléchit au courage.
Je scribouille ce bref commentaire :

Cher Philippe,
Vous avez le courage de ne pas cacher votre visage, de dire votre prénom, votre nom, votre profession, votre ville, votre mail. Et de dire, en parlant et en écrivant, toutes vos pensées.

Certains font comme vous D’autres n’ont pas votre courage.

Pierre Assouline a le même courage que Bilger.

Janssen J-J dit: à

@ renato et béné… Toutes mes excuses, en effet vous pouviez ne pas savoir. Tâcherai d’être plus explicite désormais. (Jean)-Marcel Bouguereau était un bon journaliste de Libération, descendu dans la République des Pyrénées, je crois. Personne ne sait si c’est le même. Dit pas grand chose sur lui en général, sur la RDL ou la RDC, hormis son goût pour les godes et les michés en trombones. C’est peu. Bonne soirée.
(@ 17.46)

Bérénice dit: à

Je viens d’entendre de 2ème mouvement de la 1ère de Beethoven dirigé par J.E Gardiner à bord de son Orchestre révolutionnaire et romantique. Une idée à offrir à quelqu’un à qui l’on veut du bien. Génial.

Bérénice dit: à

3J, pas grave. Le post m’avait amusée sans savoir ce qui de Jacques B le motivait et sans tenir compte du destinataire à qui il était destiné. Parodie.

Janssen J-J dit: à

@ Charoulet, le Courageux propagandiste de la JS

(je cite) « Le courage au fond est une ardente obligation. Comment en avoir ? S’adresser un ordre impératif, une injonction de chaque seconde et s’obéir sans frémir ni discuter. Le courage c’est ce qu’on DOIT avoir ».

Autrement dit, avoir 2 couilles, un PLAN B pour une ardente obligation gaulée… (une petite sur une grosse, de préférence et un zeste de poil sur la langue).

Et c’est le même qui nous prouve son propre courage, derrière son écran de fumée :
(je cite) « Le paradoxe est qu’en effet, si on glose beaucoup sur le courage, il est rarement incarné » (…)

Illustration (je cite) : « Eric Zemmour a plus de courage qu’un Aphatie qui confortablement le traite de « cochon de la pensée ».

Pauvre Bilger, pauvres Patrices !… telles des Oies Ducapitole qui se pâment comme des Oisons devant leur Jars.

désolé… je supporte pas ce type qui s’écoute baver à longueur de temps, sondant la légèreté de sa PENSEE par la profondeur de son ECRITURE, à défaut de son élucussssssssssinon.

Janssen J-J dit: à

le courage sur un blog d’erdéliens, ce serait de de débiter son CV ?… Mais donnez nous l’intégralité du vôtre, cher monsieur…, et non pas des choses totalement invérifiables sur l’annuaire des fonctionnaires retraités de l’Education Nationale.
Vos liens, vos photos, vos facebook, votre email… et quoi encore, l’âge de vos maîtresses, ché pas moi. Que voulez-vous qu’on aille vérifier, hein ? C’est quoi cette histoire de courage, qui consiste à montrer sa tronche sur son blog ? Non, le comparatif avec Passou ne vaut rien. Quand Bilger se laissera insulter sur son blog, vous pourrez les comparer, pas avant. Si Passoul est courageux à cette aune, mistère Bilger ne l’est pas du tout… Et je ne voudrais même pas savoir ce qu’il aurait été sous l’Occupation, notez bien : un courageux Résistant de la première heure à n’en point douter, vu le prestigieus pedigree de notre magistrature sous les pastilles de Vichy.

Janssen J-J dit: à

(AFP-RDL/Sccop) Va pas faire long feu … En tant que coach de femmes fortes en Wonderbra X3L 45, pourrait intéresser la RDL, qui sait ?
———–
Laurent Pietraszewski nommé secrétaire d’État à la Réforme des retraites. Laurent Pietraszewski, 53 ans, est nommé secrétaire d’État à la Réforme des retraites auprès de la ministre des Solidarités et de la Santé par décret publié au JO du mercredi 18 décembre 2019. Il succède à Jean-Paul Delevoye, contraint de démissionner mi-décembre à la suite d’une controverse concernant sa déclaration d’intérêts à la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique. Laurent Pietraszewski, élu député LaREM en juin 2017, devra poursuivre les travaux entamés par son prédécesseur depuis plus de deux ans en vue d’instaurer un régime universel de retraite par points.
C’est dans un contexte mouvementé que Laurent Pietraszewski accède au poste secrétaire d’État auprès de la ministre des Solidarités et de la Santé, chargé des Retraites, ce 18 décembre 2019. Une nomination publiée au JO dans la nuit avant de faire l’objet d’un communiqué laconique de la présidence de la République ce matin. Non seulement le projet de réforme voulu par le gouvernement suscite une opposition qui ne faiblit pas, avec une troisième journée d’action interprofessionnelle en moins de deux semaines. Mais son prédécesseur Jean-Paul Delevoye, dont les qualités de dialogue étaient pourtant saluées par l’ensemble des partenaires sociaux, a été contraint au départ pour avoir omis de déclarer plusieurs mandats dans sa déclaration d’intérêts à la HATVP, dont des fonctions rémunérées après son entrée au gouvernement – un cumul interdit par l’article 23 de la Constitution (lire sur AEF info).
Marcheur de la première heure, Laurent Pietraszewski était aussi jusqu’à présent coordinateur des parlementaires « ambassadeurs » de la réforme des retraites. À ce titre, il a défendu le dossier des retraites dans les médias et les consultations citoyennes. Il faisait partie des députés pressentis pour être rapporteur du futur projet de loi.

Son parcours
Né le 19 novembre 1966 à Saint-Denis, Laurent Pietraszewski est titulaire d’un DEA en économie appliquée. Avant son élection à l’Assemblée nationale en juin 2017 sous l’étiquette LREM (Nord), il était responsable de la gestion des carrières au sein du groupe Auchan.
Membre de la commission des Affaires sociales, il a été le rapporteur des projets de loi d’habilitation et de ratification des ordonnances pour le renforcement du dialogue social, qui ont procédé à la réforme du code du travail. Coordinateur du groupe LREM au sein de la commission des Affaires sociales, Laurent Pietraszweski est aussi, depuis septembre 2019, l’un des porte-parole du groupe à l’Assemblée.
Membre du COR (Comité d’orientation des retraites), il est également membre suppléant du conseil de surveillance du Fonds de réserve pour les retraites. Enfin, Laurent Pietraszewski est engagé dans la vie associative comme coach bénévole de l’association « Forces Femmes » de Lille, qui a pour objet principal de valoriser les compétences des femmes de plus de 45 ans dans l’entreprise.

vedo dit: à

3J
Dresden. Crime de guerre. J’avais un ami qui, tout jeune, se trouvait ces jours-là dans la Wehrmacht, en retraite du front russe et caserné dans un faubourg. Ils étaient en parfaite sécurité. Les jours suivants il lui a fallu empiler des montagnes de cadavres. Au sommet de la Frauenkirche, maintenant reconstruite, une croix forgée par le fils d’un pilote anglais cette nuit. Mais un autre ami me faisait remarquer que le régime de la RDA avait détruit encore plus. Les crimes de guerre, du côté allié, semblent avoir été plus fréquents qu’on ne pourrait le croire. Voir les informations à propos du film récent « The Irishman », et le livre sur les femmes et les Américains après le débarquement. Klemperer et sa LTI, une lecture d’extraits choisis (c’est long) me paraît indispensable. Quelle résilience! Les pages autour du vote de mars 33 (entre autres, bien plus terribles) sont très émouvantes. 19h37.

vedo dit: à

A propos de cette réforme des retraites (ce n’est pas la fonction du blog), je me risque à exprimer l’impression d’un énorme gâchis alors qu’il y avait une occasion rare d’un vrai débat, et sur un ensemble de sujets. Vu de l’étranger où je réside, c’est une pitié. C’est plus que de la maladresse.

Phil dit: à

que le régime de la RDA avait détruit encore plus.

par exemple le berliner Schloss/château des Hohenzollern. sorti de la guerre en bien meilleur état que le château de charlottenburg (à l’ouest) mais rasé jusqu’aux fondations. nos amis anglais ont détruit l’église Notre-Dame de Dresde mais ont cotisé pour sa reconstruction. Les orgues au son particulier de Silbermann (Strasbourg) ont fondu, définitivement perdues.

renato dit: à

« … à l’époque où vous l’avez connu. »

Je ne suis quand même si vieux, JJJ !

Chaloux dit: à

La nouvelle recrue, cette Marie-Hélène que je me représente coxalgique et abondamment moustachue, me semble particulièrement sympathique. Mais où voit-elle que je trolle? Je ne trolle pas et ne poste jamais sur la république du cinéma.
Quant à dire qu’une telle est « caractéristique », nous le sommes tous. Chacun a ses petites misères. L’obséquiosité, que je crois, n’a jamais été dans mon caractère. Je n’ai fait aucune proposition à ED, laquelle l’a peut-être cru, atteinte qu’elle est d’une petite pointe de Clérambault (pas le compositeur). Mais son fond est bon, je ne lui en veux pas. Quant à la rustique sous-cheffe de bureau, je m’en occuperai un autre jour, elle nous donne tant d’occasions de rire, je n’aurai que l’embarras du choix.

christiane dit: à

Janssen J-J dit: « Dans ce qu’il reste de ses paroles radicales incompréhensibles, les borborygmes hachés ne sont plus compris que de qq composantes islamo fascistes préadolescentes (mais ces dernières n’ont jamais hélas été osmosées avec la langue du pays dit France, ni ne le seront jamais, car elles ne le veulent pas. Il s’agit d’une ultra minorité de citoyens prétendus rappeurs.

La grande majorité des autres renouvelle la langue, à tort ou à raison. Et tant pis si nous n’arrivons pas à nous adapter à son rythme, ce qui est mon cas, comme m’est tout aussi difficile à suivre celui de FL déclamant des fables. »
***********************************************************************

Comme j’aime vous lire, JJJ. vous êtes réfléchi, vos arguments sont solides.
Je comprends par votre cheminement de pensée ce que C.T. a voulu exprimer.

Comme vous, je ne suis pas accrochée par e Rap, cette façon de scander et débiter à grande vitesse un texte (ou l’inverse chez F.L.)

Une symétrie doit exister entre la forme et le fond, entre le son et le sens, une égalité d’importance, de valeur. Si je ne la trouve pas, je n’écoute pas. Je m’ennuie. Je me crispe.
Souvent à la Maison de la Poésie j’ai écouté des récitants, des lecteurs professionnels (dont les filles Pouillon, remarquables). La qualité du texte et de son oralisation étaient à l’origine d’un réel bonheur.
Dans ces occasions, la voix, le souffle, le rythme (un battement, un pouls, une pulsation, une palpitation), la qualité du texte demandent beaucoup de netteté, de rigueur, d’humilité. Le son et le sens liés…
Expérience aussi émouvante que d’écouter un violoncelle. C’est la voix du poème qui coïncide avec l’être vrai, avec le cœur. Ni banale ni trop recherchée (F.L.). Cette communication lyrique est mystérieuse. Elle touche à l’intime.
C’est l’expérience d’un questionnement. Une façon d’habiter le monde… Une consolation.

Que disjoint le Rap pour moi ? Je ne sais…

La poésie est pensive et j’aime aussi la découvrir à mon rythme dans le silence de la lecture, chez moi ou dans un cadre calme. C’est un seuil, entre le dehors et le dedans que l’on franchit avec désir.

Je me souviens, ailleurs, de mon émotion écoutant les comédiens donner voix au Partage de midi. L’écriture de Claudel…

Chaloux dit: à

Ed, tu es peut-être victime d’un commencement d’occlusion intestinale, comme Balkany. Êtes-vous parents? Dans ce cas, il pourrait s’agir d’une petite faiblesse familiale.

Jean Langoncet dit: à

(Songe à offrir pour Noël à une jeune pousse de 14 ans Les Américains de Robert Frank, préfacé et commenté par Jack Kerouac … L’avis des bons parents de la RDL m’intéresse ; celui des wannabes itou – no hurries, on attendra 2020 s’il faut)

renato dit: à

« Les Américains de Robert Frank, préfacé et commenté par Jack Kerouac »

Beau cadeau.

hamlet dit: à

Janssen J-J dit sur le rap : « Dans ce qu’il reste de ses paroles radicales incompréhensibles, les borborygmes hachés ne sont plus compris que de qq composantes islamo fascistes préadolescentes (mais ces dernières n’ont jamais hélas été osmosées avec la langue du pays dit France, ni ne le seront jamais, car elles ne le veulent pas. Il s’agit d’une ultra minorité de citoyens prétendus rappeurs »

bien dit 3J ! moi aussi je préfère Guy Béart.

Jazzi dit: à

« Songe à offrir pour Noël à une jeune pousse de 14 ans… »

Lolita de Nabokov me semblerait plus approprié !

Jean Langoncet dit: à

@Lolita de Nabokov me semblerait plus approprié !

Le coït reproducteur n’est en effet pas une figure imposée

hamlet dit: à

les rappeurs se veulent transgressifs et subversifs.

pas besoin de faire dans la violence pour être subversif.

un exemple, au hasard, Pierre Perret, quand il chante : « tout tout tout, vous saurez tout sur le zizi ».

qu’on me donne le nom d’un rappeur qui a pondu un truc aussi transgressif.

d’autant que prétendre vouloir apprendre aux auditeurs, en une seule chanson, tout sur le zizi, il faut être sacrément bon, je veux dire poétiquement parlant, d’autres ont écrit des pavés sans réussir à tout dire, alors que Perret non.

et ça il faut avoir le courage de le saleur.

hamlet dit: à

« Lolita de Nabokov »

de grâce arrêtez donc de citer ce livre de chiotte écrit par un écrivain de chiottes comme si c’était les saintes écritures.

ou alors c’était juste une tarte à la crème ?

hamlet dit: à

Lolita : le même livre écrit avec une gamine qui a 5 ans de plus, personne n’en aurait jamais parlé.

vu qu’à part son âge il n’y a absolument rien dans ce bouquin de chiotte.

Jean Langoncet dit: à

@renato dit: à
« Les Américains de Robert Frank, préfacé et commenté par Jack Kerouac »

Beau cadeau.

Merci renato. Le cadeaux étant fait, l’opportunité de sa délivrance demeure.

hamlet dit: à

d’autant que, je ne sais pas sit tu le sais Jazzi, mais nous vivons dans un monde où des types rentrent chez eux bourrés et viole leur fille âgée de quelques mois.

et ça c’est quand ils ne la mettent pas dans le four micron onde parce que ça les gonfle des l’entendre pleurer.

alors arrêtez svp avec Lolita, cette insistance c’est limite indécent.

hamlet dit: à

Nabokov c’est un peu le Flaubert du 20è s. : il s’est assis à ta table et il s’est dmendé « qu’est-ce que je vais bien pouvoir pondre pour faire du buzz… »

et après on matraque ce pauvre Yann Moix qui lui cherche à faire du buzz, c’est limite du deux poids deux mesures.

Jazzi dit: à

« Je rêve d’un voyage avec toi, Edwige. »

Serais-tu coprophage, D. ?

Chaloux dit: à

D, c’est un Janus artificiel?

Chaloux dit: à

A propos de Bistouflette la vélocipédiste, je lui conseillerais volontiers de lire la Correspondance de Yourcenar, notamment le volume paru ces jours derniers. Peut-être y lirait-elle, à contre-jour, le discutable de ses propos. Mieux vaut parler de ses lectures que de ses dîners.

D. dit: à

Vous savez, Jean, ce n’est pas parce que c’est marqué High quality que c’est vrai.

D. dit: à

Qu’est-ce que c’est chiant comme musique.
N’est-ce pas, Ed ?

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…à trop bien réfléchir, il m’arrive de faire des rapprochements  » cavaliers « , avec des situations d’apparences diverses,…encore,!…

…d’abord, il y a toute cette transparence  » voilée « , sur la pédophilie à l’église,…( vaste choix, pour l’abus de confiance des jeunes  » élites « , pour parfaire, les notions de  » profits  » divins,…exonérer d’impôts,…

…arrête ton char Giovanni,!…
…ensuite,!…les similitudes avec la vie réelle, les comparaisons,…il y a que çà,!…

…tout est pédophile, si on est riche, ou si on à profiter du système,…un temps soit peu,!…

…les banques, donner confiance, et subtiliser, les dépôts, par des règlements ou autres subterfuges de quotas ou taxes,…en somme, des états dans l’état,…

…le commerce, ou profit, tout n’est qu’abus de confiance très périssable,!…
…et les politiciens,…
…abus des confiances et de notoriété des fonctions, pour voler son peuple,…

…les guerres, si çà, arrange; les économies des parties confrontées, pour ne rien donner en partage,…
…que la mort, l’obscurantisme, la misère, les désolations,!…

…en somme baiser la population, le peuple, la tête haute, et distribuer des médailles aux veuves et orphelins,…

…la pure méchanceté anoblie, qui nous gouverne royalement, sous couvert de légitimité,…
…nous somme dans la société , la civilisation du capitalisme, » pédophiliser « ,…
…si tout est profits-divers; tout est aussi, abus considérables sur les biens d’autrui,…( tout le monde, se sent constamment plus pauvre, du jour au lendemain ), des choix abusifs, sans garantie aucune, que celle, de se faire abuser ou pédophiler, voler,d’Amon en Avale,…etc,etc,…

…le monde moderne, tous pédophiles du profit,!…mal acquis,!…
…autre chose, que des vespasiennes,!…
…envoyez,!…

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…jeudi 19 décembre à minuit 0:14 min,…

…qu’est ce qu’il y a, comme crasse de superflus,…en tout,…c’est incroyable,!…

rose dit: à

Impeachmenr
Cette affaire éclate le 18 septembre avec la parution d’un article du Washington Post qui fait état de la volonté de la Maison Blanche de réduire au silence un lanceur d’alerte. Puis les révélations s’accumulent. Destiné au Congrès, le signalement du lanceur d’alerte en question, qui date du 12 août mais a été bloqué par l’exécutif, renvoie à une conversation téléphonique entre le président des Etats-Unis et son homologue ukrainien, Volodymyr Zelensky, en date du 25 juillet. Le signalement indiquerait qu’au cours de cet […]
Ce qui semble grave est que Trump reste convaincu d’avoir raison.

Ed dit: à

J’ai toujours pas iech.

D. dit: à

Tu as essayé un lavement, Ed ?

Ed dit: à

Enfin pour être tout à fait exacte, j’ai iech deux crottes de taille, couleur et consistance normales depuis mon arrivée. Ça reste très peu.
Je vous tiens au courant. J’espère iech avant la fin de la journée.

Ed dit: à

Comme quoi « c’est ceux qui en parlent plus plus qui en font le moins ».

Jazzi dit: à

19 décembre 2019 à 12 h 04 min
« Notre-Dame » de Valérie Donzelli.
Maud Crayon (interprétée par Valérie Donzelli, qui a fait elle-même des études d’architecture) est une architecte DPLG quarantenaire, native des Vosges mais vivant à Paris.
Mère de deux ados, elle vit séparée de son mari.
Femme indépendante et active, passablement débordée, tirant le diable par la queue en travaillant dans un cabinet dont le patron se montre particulièrement odieux à son endroit, elle va décrocher, à titre indépendant, et par le plus grand des hasards, le concours international lancé par la mairie de Paris afin de réaménager le parvis de Notre-Dame.
Un budget inespéré de 121 millions d’euros, dont 7% pour l’architecte !
A cette occasion, Maud Crayon, qui continue secrètement de coucher avec son ex (Thomas Scimeca), retrouve son amour de jeunesse (Pierre Deladonchamps), un journaliste qui couvre l’actualité municipale, et avec lequel elle va connaître un revival sentimental.
Entre temps, sa soeur, gynécologue (jouée par Virginie Ledoyen) lui apprend qu’elle est enceinte de plus de trois mois (de son ex, forcément, le seul avec lequel elle trouve encore le temps de fricoter).
Ainsi, tous les ingrédients de la comédie sont en place, sur fond d’un Paris passablement loufoque, au climat détraqué (on se gèle en été et suffoque en hiver) et où les habitants, particulièrement excédés, se flanquent généralement de grandes claques dans la gueule lorsqu’ils se croisent sur un quai de métro ou dans la rue.
On rit de bon coeur, d’autant plus qu’Anne Hidalgo et son premier adjoint, incarné par Philippe Catherine, sont plus vrais que nature.
Une comédie bobo au plein sens du terme, pour un film loufoque plus proche de Jacques Demi que de Jacques Tati.
Une vision féministe, où l’ex mari, homme objet, est généralement filmé à poil, sous toutes les coutures, et l’héroïne éternellement vêtue d’une unique robe à motif écossais.
La bonne nouvelle, c’est qu’on a échappé au projet de Maud Crayon !
Et surtout, que l’on retrouve telle qu’en elle-même la cathédrale de Paris, juste avant l’incendie…
http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19584786&cfilm=269716.html

Janssen J-J dit: à

@ renato. Merci. Ce qui me plait bien chez vous, c’est que vous ne dites pas, voilà une meilleure version, mais simplement, voilà celle que je PREFERE. Il n’y a pas de terrorisme intellectuel, ni dans vos goûts musicaux ni dans vos albums de photos de Pinterest. Je l’ai trouvée belle aussi, la vois de JN, débarrassée de la lourdingue orchestration derrière Ph. Jaroussky. Avec le piano discret qui accompagne la diva, on apprécie beaucoup mieux le timbre. Mais ses glissendi trop longs dans certains mélismes m’ont un poil gêné, c’est un détail. Aucune importance. Belle journée à vous, surtout.

Janssen J-J dit: à

NB (suite) je voulais dire ‘tremolos’ à la place de ‘glissendi’, vous aurez rectifié je pense, renato.

Janssen J-J dit: à

NB (suite) / à renato : je voulais dire TREMOLOS à la place de GLISSENDI. Je pense que vous aurez rectifié.

DHH dit: à

Quelqu’un ici peut-il m’indique sous quel fil il a été question de Toni Morisson dans le commentarium ces dernières semaines ?
je voudrais retrouver le texte d’un post que j’y ai alors envoyé.

Chlo&Sèv dit: à

Nous on est pas du tout racistes, et on ne veut pas du tout faire de la politique (les cognes incessantes entre Sud Solidaire-Paris Banlieue et La Cocarde à Nanterre ont fait avec amphis évacués, TD perturbés… qu’on n’est presque jamais allées en cours ! 2019 Année blanche…)
Bon, pour en avoir beaucoup discuté, on s’était justement dites de ne pas dire ici, qu’on n’irait pour les raisons qu’on imagine, jamais voir J’accuse! de Popo (ni au cinoch, ni à la télé, ni au théâtre)
Et voilà maintenant qu’on nous dit que Ladj jyl a fait de la taule ! parce qu’il voulait avec ses frères brûler un gars dont le malheur aurait été de fort-nikè (le rap agite la langue) la soeur d’on ne sait plus qui pourquoi. Et que ça sent le roussi pour son film Les Minasérables que notre président avait trouvé si juste et si touchant…
On connait par coeur Proust et Sainte Beuve,
n’empêche qu’après une telle oscaririsée on est complètement écoeurées
Rêvons que Clint arrange tout ça…

Ed dit: à

Au jazzi,
J’ai regardé Sibyl dans l’avion et quelque temps après avoir terminé mon visionnage, je me suis dit « ben la scène de sexe qu’on apercoit dans la bande d’annonce ?? ». Étais-je trop fatiguée pour rester éveillée tout le film. Aucun doute : je n’ai rien raté et j’ai voyagé avec…Emirates.
À ce moment-là, pas la peine de passer des films hein, parce qu’à l’époque où j’ai regardé « Shame » dans un vol KLM, je me retournais toutes les 5 min pour voir si les gosses derrière dormaient bien !!

D. dit: à

Edwige, tu es tout sauf une chieuse.

Jazzi dit: à

« tu es tout sauf une chieuse. »

Pas la peine d’enfoncer le couteau dans la plaie ou, en l’occurence, le doigt dans l’anus, D. !

D. dit: à

Langoncet m’a dit que je fais con.
D. fait con. Ouaaaaaarffff !

Bon toujours pas, Ed ?

Ed dit: à

Une 3e cet aprèm. Ce n’est vraiment pas normal.

D. dit: à

Seulement ?! Crotte de bique !

D. dit: à

Bon à présent j’ai décidé de quitter ce blog.

DHH dit: à

pour rester dans le registre où se complaît ED connaissez vous cette charade?
Mon premier est un accapareur
Mon second est un accapareur
….. et ainsi de suite pour finir par
Mon cinquième est un accapareur
Mon tout, c’est beaucoup trop
Reponse : 5 CACAS par heure (ce que devra éviter ED)

Marie Helene S dit: à

Le billet vaut mieux que cette derive scato. Le petit coing fait long feu.

M attaquer sur un physique dont vous ne savez rien ne sert qu a vous discrediter, chaloux .A la quarantaine, on n a pas encore de probleme de hanche; puis, quel mepris. M.Yourcenar etait- elle une beaute ? pueril.

Quant a penser ALR mondaine ou en attente de vos conseils de lecture, il y a de quoi rire.

A 13 h 37 sur l autre canal, elle suggere une voie d entree enigmatique vers le livre de P.Assouline. l envie est attisee.

Brinqueballe dit: à

Etronnez-nous encore, D!

Brinqueballe dit: à

DHH dit: à

pour rester dans le registre où se complaît ED connaissez vous cette charade?
Mon premier est un accapareur
Mon second est un accapareur
….. et ainsi de suite pour finir par
Mon cinquième est un accapareur
Mon tout, c’est beaucoup trop
Reponse : 5 CACAS par heure

Nous avons notre mille et un cacas sur ce blog – il nous lâche quasiment régulièrement ses pièces en chocolat emballées de papier or (splash-blog-figures ) – …et notre diarrhéique metteuse de liens!

Marie Helene S dit: à

« Shame » dans un vol KLM, je me retournais toutes les 5 min pour voir si les gosses derrière dormaient bien !!

nos experiences maternelles se recoupent !
en particulier ma fille de 8 ans ,au sommeil leger. Son pere & moi craignions qu elle se reveille.

Cordialement.

DHH dit: à

@marie Helene S
j’ai mis un mot chez ALR sur le sujet que vous soulevez concernant le prochain livre de Pierre en vous référant à ce qui est suggeré sur la RDC
je crois d’ailleurs ‘avoir déjà indiqué ici mon point de vue à ce propos il y a quelque temps sur un fil précèdent

D. dit: à

Ouais m’enfin l’expérience maternelle d’Ed. .. bon changeons de sujet.
En plus je ne suis plus là.

rose dit: à

DHH
Toni Motisson c’est le jour où Ed a publié la critique sur son blog.

Petit Rappel dit: à

JJJ, Le Poème de L’Amour et de la Mer par Norman est aussi un gag du point de vue de l’articulation. On y comprend rien.
Christiane, pas de problème, cet avis dirais-je anti-Char n’engage que moi…
La croix de Dresde faite par un pilote de la RAF complète celle de la Cathédrale de Coventry, constituée de clous fondus dans la fournaise Dresdoise.
Aux dernières nouvelles, le château des Hohenzollern est sur le point de connaitre sa deuxième vie.
Marceau jouant Notre Dame, c’est aussi convaincant que la Bernhardt dans la Samaritaine de Rostand, ou dans l Thérèse de Catulle Mendès
Bien à vous.
MC

Chlo&Sèv dit: à

La houle… la foule… ces expressions sont très jolies dans leur image, mais totalement inexactes quant au processus linguistique.

La langue n’est l’oeuvre que de la parole (de Platon à JJ. Rousseau ou F.de Saussure). Mais cette dernière, malgré des cris et hurlements n’est en aucun cas le fait d’une foule mouvante, indistincte ou bigarrée, mais d’une inculcation dès le plus jeune âge, soit par la famille, soit par l’école. Et revoilà Bourdieu !

La question que pose le français, c’est son extraordinaire richesse et précision (dont les diverses contributions sur ce site ne donnent qu’une faible idée !…). On peut le comparer exactement du fait de l’époque de sa constitution, à la peinture classique; par exemple Léonard de Vinci (objet d’une récente expo). Or, inexorablement depuis ce temps, la peinture s’est abstractisée de l’impressionnisme au mieux, jusqu’au pire avec les crottes actuelles mises en « installations ». De même pour le langage et l’écriture, notre Plus que parfait du Subjonctif ne cesse d’agoniser soumis à la « simplicité », au « vrai » dire. Dans tous les cas ce n’est la volonté de personne, il y a un changement industriel à la base. Par exemple pour la peinture, les belles hachures et ombrés méticuleux de la Renaissance étaient dus à la gravure aux fins d’imprimerie et d’estampes (sur bois et sur cuivre) et relayés par diverses formes d’enseignement. Alors que de nos jours le dessin aux fins d’illustration a totalement cédé la place en moins d’un siècle à la photographie; elle même de plus en plus artificielle. Et l’enseignement dans tout le système scolaire est à l’unisson; récemment des élèves des Beaux-arts protestèrent parce qu’on leur interdisait quasiment, de faire des dessins d’imitation, fidèles dans la représentation du modèle, et qu’on les obligeait presque à « exprimer » leur ego; et dans ce but les tout-petits doivent impérativement barbouiller librement. Pour filer le parallélisme, la correspondance linguistique serait le développement du « journalisme » : il faut dire vite et clairement chaque jour, chaque heure, dans un espace très limité (ce que l’école Freinet précisément redoublait sous le mythe libertaire). Phénomène amplifié par le numérique les SMS et le clavier: l’abréviation est de mise, ne pas y souscrire est devenue une impolitesse, une lettre d’une demi page est bien trop longue de nos jours, alors que du temps d’Hölderlin ou même en 1900, des lettres de 10, 20 ou 30 pages n’étaient pas rares. Et tout cela est redoublé dans la « clarté » par le système d’enseignement « surtout n’imitez pas, exprimez-vous », « tête bien faite (!?) plutôt que bien pleine ». En ce sens il faut voir en face, la différence qui existe quant au nombre de lettres-signes et avant même la conjugaison, etc… entre le français voire pire l’allemand et l’anglais (ou les langues nordiques plus encore réduites au murmure). Pour dire plus ou moins la même chose on passe de « c’est clair »… à « is’t klar »… à « ok! »; d' »aéroport » à « airport », de « télécopie » à « fax » (le comble c’est que le français se réfère au grec ancien, alors que l’anglais se justifie du latin… sur lequel le français reposerait prétendument)

Justement, si Reda songe au si précieux Mallarmé avec regret, il semble par contre ne pas parler de Rimbaud, dont les vers à l’inverse très concis ont eu de ce fait une vraie fortune politique (Abracadabrantesques… En marche!), pour la raison que loin de toute césure, ils anticipent dans le hiatus, presque tout notre avenir :
« Rëveur, Scapin
Gratte un lapin
Sous sa capote.
Colombina,
– Que l’on pina!-
-Do, mi,-tapote
L’oeil du lapin
Qui tôt, tapin,
Est en ribote… »

et encore un pour le dîner:
« Un noir angelot qui titube,
Ayant trop mangé de jujube.
Il fait caca:puis disparaît:
Mais son caca maudit paraît, »

S. Lab des Quiddités Quotidiennes

Janssen J-J dit: à

oui, sophie marceau agrippée au personnage de viollet le duc… quelle misère !
Jessie, un gag ? vous croyez ?… renato ne nous aurait pas menti quand même, qui a louie si fine !
Germinie Lacerteux des frères G. ? Catulle Mendès n’aimait pas. Préférait Baudelaire : bourreau de soi même, tel l’Heautontimorouménos (l’ai-je écrit d’oralement sans trop me tromper ? … gît, dans une terre grasse et pleine d’escargots, je veux creuser moi-même, etc).
Un romancier canado-srilankais, Chyam Selvaduraï, parlait d’un « drôle de garçon » dans « les jardins de canelle ». Il y a longtemps. Jzmn ou Ch., aviez-vous lu ces deux romans, jadis ou naguère ?
Alain a fermé la Barrière, personne n’a trouvé à y redire. Pourtant, elle était si jolie que je n’osais l’aimer. J’avais 8 ans. Jamais je n’ai aimé aussi intensément que cette petite fille dans ma vie. Joelle, ma chérie, si tu me lis, appelle-moi, mon nom est dans l’annuaire, il est rare, facile à trouver, et je n’ai aucun homonyme sur toute la France. Tu ne peux pas m’avoir oublié. Ça se passait dans le 17 en 1963.
https://www.youtube.com/watch?v=JLE0kjCyTT8
NB/ Elle lit tout, r. peut tout retrouver même sans les aiguilles. Oui c’était sur le blog Fuka, me souviens. (Guy Béart, H.)

renato dit: à

Préférer une interprétation plutôt qu’une autre n’a rien à voir avec le mensonge, Janssen J-J !

Janssen J-J dit: à

là, j’avoue ne point comprendre l’allusion au mensonge dans la préférence des gouts. Veuillez m’expliquer, svp et asap. Merci par d’avance.

Janssen J-J dit: à

renato ne nous aurait pas menti quand même, qui a louie si fine !

sorry je m’étais déconnecté un brin. En effet, mais une fois encore c’était une galéjade… Du genre : « On noua aurait menti ?… et o n’avait rien dit ? » Oups, c’est du 2 ou 3e degré, je sais bien. N’êtes pas d’accord avec Marco Petit Rappel, peut-être ?

Marie Sasseur dit: à

Bonsoir Passou,
Comment ça va bien ?
L’homme de la mer s’en est allé.
Ce n’est pas sur un vers de Guillevic, qu’il me viens de le saluer.
J’espère que vous ne l’avez pas oublié, If…

https://youtu.be/SfS0SxqGUMI

Marie Sasseur dit: à

Passou, il faut écouter Alain Barrière et deux fois plutôt qu’une, pour découvrir ce qui se se cache derrière ce texte de Kipling.

« Chant inspiré du livre de Job, cet homme qui, ayant tout perdu, se refusait à maudire Dieu.

Inspiré aussi de la béatitude « Bienheureux les persécutés pour la justice, car le Royaume des cieux est à eux » (Mt 5,10) »

Je ne sais pas si vos squatteurs, tous plus nazes, les uns que les autres, maintenant que les meilleurs sont partis, sont au niveau.

http://associatvo.cluster003.ovh.net/PARTITIONS/2-2015/210situv%20alain%20barriere.htm

Suis pas sûre du lien maçon or not maçon…

D. dit: à

Lisez Larepubliquedeslivres.com

christiane dit: à

@M.Court,
pas de problème non plus.
Nous cheminons comme deux escargots avec dans la coquille mémoire et secrets. Char, c’est une époque de ma vie… Des feuillets griffonnés, des dessins, du vent, les ruisseaux, le givre des étoiles, les nuits brouillonnes aux pistes emmêlées, des lampes, les cigales, Lourmarin, la Sorgue… Cavaillon… L’Isle-sur-Sorgue… Le Thor… le Luberon… le moulin de Calavon…
les Alpilles… le Ventoux… Le compagnonnage avec les artistes, les écrivains (Eluard, Camus, Braque, N. de Staël, Reverdy, G.Blin…)
Un temps furieux sans toit ni loi dont il me reste « cet hivernage de la pensée » occupé d’êtres que l’absence efface comme « graines belliqueuses »….
La Parole en archipel… Lettera amorosa… Commune présence… Retour amont…

« Martinet aux ailes trop larges, qui vire et crie sa joie autour de la maison. Tel est le cœur.

Il dessèche le tonnerre. Il sème dans le ciel serein. S’il touche au sol, il se déchire.

Sa repartie est l’hirondelle. Il déteste la familière. Que vaut dentelle de la tour ?

Sa pause est au creux le plus sombre. Nul n’est plus à l’étroit que lui.

L’été de la longue clarté, il filera dans les ténèbres par les persiennes de minuit.

Il n’est pas d’yeux pour le tenir. Il crie, c’est toute sa présence. Un mince fusil va l’abattre. Tel est le cœur. »
Fureur et Mystère

Chaloux dit: à

Rappelons que narrateur du Grand Meaulnes est tout jeune atteint de coxalgie. Et la nouvelle andouille qui me répond qu’on n’a pas de problèmes de hanche à quarante ans… Que de promesses de profond amusement dans cette simple remarque, ou plutôt dans cette remarque simplette.

Phil dit: à

plaisant rappel, dear Chaloux. ce « coxalgie » apparaît en effet bien vite dans le roman et dit de telle manière par le narrateur que le lecteur ne l’oubliera jamais.

Chaloux dit: à

De mon côté, dear Phil, je vous remercie du Léautaud visité par Gide. La remarque est bien de Gide. La conclusion de Léautaud a fait ma journée. D’ailleurs, est-ce si vrai?

Janssen J-J dit: à

C’est pas la bonne playlist, Babelle, vu que la marie Machin est trop sotte et vulgaire ; Comment ça va bien ? Et la nouvelle andouille qui tape l’incruste à Larepubliquedeslivres.com : « vos squatteurs, tous plus nazes, les uns que les autres », un peu comme ces Bienheureux les persécutés pour la justice, Arthur du lien maçon or not maçon ; ce sont des êtres que l’absence efface comme « graines belliqueuses », maintenant que les meilleurs sont partis.

Chaloux dit: à

Où peut-on trouver le DVD Hyvernaud? Fnac, Gibert, autre?

Marie Sasseur dit: à

Vous vous traînez un bande de déviants sexuels, sous prétexte de litterature, sur vot’blog, mon pauvre Passou, c’est assez gore.

Sinon, j’attends avec impatience le retour du Jedi. Et vous pouvez mettre mon commentaire sur l’origine de If, précieusement de côté, il va resservir.
Vous avez sacrifié au polanski, par pur parisianisme, et le poète, vous l’avez oublié le poète ?

http://www.premiere.fr/Cinema/News-Cinema/Adam-Driver-connaissait-la-fin-de-Star-Wars-9-avant-de-tourner-Le-Reveil-de-la-Force

Phil dit: à

nous aimerions que ce le ne fût pas, dear Chaloux ! trop occupé par le Journal, pas encore repris PA et IM (comme il acronymise ses livres) pour goûter sa prose stendhalienne. suis bloqué au débarquement, Léautaud craint d’être fusillé « à cause de ce qu’il a dit et pas de ce qu’il a fait ». il relate un plaisant cauchemar: paraissant devant un tribunal, le juge lui demande : pensez-vous que beaucoup de gens ont collaboré comme vous ? non, une minorité. qui sont-ils ? les Français intelligents;
ce jour prenant un café en face du monument à Yourcenar, constaté une fois de plus qu’il sert de pissotière au tout-venant. si encore, il s’agissait d’agrégés pisseurs; En 1903, la chaussée fut tapissée de paille quelques jours lorsque la mère de l’écrivain se mourrait.

Janssen J-J dit: à

@ FMLP, cf. « Ostéoarthrite tuberculeuse de la hanche, c’est une maladie de l’enfant et de l’adulte jeune. Elle se caractérise par la douleur au niveau de l’articulation de la hanche, avec limitation des mouvements et syndrôme de périarthrite (contracture, atrophie musculaire). Le diagnostic est essentiellement radiologique, montrant un interligne articulaire flou, pincé, et des remaniements osseux. Un traitement précoce par les antibiotiques qui détruisent le bacille de Koch permet d’éviter l’évolution jadis inévitable vers l’ankylose, avec ou sans greffe osseuse adjuvante, sous couvert d’une contention du membre par un plâtre soutenant aussi le tronc du malade. C’est dire l’importance du dépistage radiologique de la coxalgie à l’occasion de douleurs récidivantes au niveau de la hanche d’un sujet jeune. (Didier L)
Jaroussky en direct sur la 2e chaine.

Chaloux dit: à

dear Phil, c’est horrible, ce monument Yourcenar. Mais peut-être les pisseurs croient-ils de bonne foi qu’il s’agit d’un pissotière. Dire qu’il y aura peut-être un jour un monument à Pierres Assouline! Et même à Annelise Roux! Même si cela semble aujourd’hui très improbable, la déchéance de l’Humanité va si vite que ce n’est pas complètement impensable. Yourcenar aurait pu en rire. Comme tous les écrivains de classe, elle appréciait l’humour gras. Il faut la voir raconter la conscription des belges le long de la frontière dans l’émission « un comédien lit un auteur », c’est pas Popol qui nous aura etc.

D. dit: à

Ça se passe comment, Chaloux, cette reconquête ?

D. dit: à

Nothomb en ce moment sur F2 dans le Grand Equichier.

Chaloux dit: à

La reconquête de quoi? je reviens sonné d’un long voyage à l’étranger, et nous repartons bientôt.La reconquête est pour le moment celle du chat qui me fait considérablement la gueule.

Phil dit: à

le bourgmestre, de gauche et trop jeune pour avoir bien lu, ne lâchera pas de crédit pour « rénover » Yourcenar. et puis sa partie française fâche l’autre partie. elle a tout de même son square (que l’on prononce à l’anglaise) qui donne sur un parc où Ligne et Peter Pan se font face.

Marie Sasseur dit: à

@Nothomb en ce moment sur F2 dans le Grand Equichier.

Yes, Amélie cause latin et grec ancien fluently, et au pied levé.

D. dit: à

Non bon rien.

Janssen J-J dit: à

un bande de déviants sexuels, assez gore. le vieux zob mou, toujours à l’affût, ferme donc ta grosse gueule. elle appréciait l’humour gras, margoyouyouk. elle sert de pissotière au tout-venant ; si encore, il s’agissait d’agrégés pisseurs. Roulez jeunesses,

Janssen J-J dit: à

(@ ED, voici la nouvelle fiche de lecture scolaire de Tokupe, vudrait la mettre sur le blog de La Tomate constipée, Jujue) : « Troisième volet du Labyrinthe du monde, » Quoi ? l’Eternité » nous replonge dans la saga familiale de Marguerite de Crayencour, alias Yourcenar. Je dois dire en premier lieu que j’avais beaucoup aimé les deux premiers livres qui traitent des racines familiales de Marguerite, autant du côté paternel que maternel : riches familles de la haute bourgeoisie flamande mâtinées d’ascendances nobiliaires remontant jusqu’aux Croisades où tout le monde est cousin avec tout le monde. le propos de Marguerite Yourcenar était souvent acerbe et les traits au vitriol m’ont souvent fait jubiler. Rien de tel dans « Quoi ? l’Eternité » ; je m’y suis ennuyé. Certes la grande styliste est toujours présente, ses descriptions de la vie qu’avaient les grandes familles bourgeoises de la Belle Époque sont saisissantes, brossées du haut de la grande considération qu’a Marguerite d’elle même, mais c’est un peu lassant à la fin cette litanie d’anecdotes, parfois séduisantes mais assez souvent…anecdotiques. D’autant que le ton détaché avec lequel l’auteure nous les conte n’incite pas le lecteur à l’empathie.
Dans ce troisième volet, laissé inachevé, elle nous entretient principalement de son père , Michel de Crayencour, qu’elle ne nomme jamais « mon père » ou « papa » mais simplement Michel , comme un bon copain. Au demeurant certainement un homme remarquable d’après le portrait qu’en dresse sa fille même si elle a quelquefois la dent dure quand lui prend l’envie d’endosser le costume de juge. On croisera aussi quelques personnages plus ou moins directement liés à Marguerite, beaucoup d’amis de son père, des amies de sa mère , et le menu fretin des serviteurs car Marguerite ne dédaigne pas descendre de son Olympe pour frayer avec le commun. D’elle, peu de choses sont dites. le récit se termine à l’époque de la Première guerre mondiale quand Marguerite avait une dizaine d’années. Plus qu’une suite d’anecdotes, plus qu’une simple biographie linéaire, « Quoi ? l’Eternité » est souvent le prétexte pour Marguerite Yourcenar de philosopher, de réfléchir sur la condition tragique de l’existence humaine. On sent dans ces pages les préoccupations de l’auteure : le temps qui passe, les racines, l’inconnaissable mystère de la mort, la souffrance. Et prémonitoire, l’angoisse devant la destruction de toute vie, qu’elle soit celle des hommes ou des animaux. En découle son peu d’estime pour l’espèce humaine dont, très jeune, elle a pu constater la folie et, par la suite, constater sa persévérance dans l’erreur : seconde guerre mondiale, les guerres coloniales, les massacres divers, le saccage systématique de la planète, la disparition des espèces…. Ce sont par ces préoccupations que Marguerite me touche et que je la tiens pour une grande écrivaine malgré son côté marmoréen qui doit en intimider plus d’un !

Marie Sasseur dit: à

Le keuf de la rdl, vieux con illisible, fait dans le gazon maudit, ésotérique.
Je repars; à bientôt Passou. Et non, Noël, n’est pas une course aux cadeaux, fusse-t-elle en librairie, un peu de respect pour les chrétiens, tout d’meme 😉

Marie Sasseur dit: à

Bouh, lire: fût-elle.
La lutte pour la langue est rude.

Chaloux dit: à

Le courageux Assouline qui est toujours fourré à France culture a-t-il prononcé un mot de soutien à ceux qui tentent de sauver la radio publique?
S’il n’a rien dit, qu’il se rassure, l’Annelise viendra tout aussitôt à sa rescousse nous raconter ses dîners avec Voltaire qui n’est-ce pas n’aurait jamais dit un mot plus haut que l’autre. Tout cela vraiment misérable et dérisoire, non?

Janssen J-J dit: à

De tous ces romans, on ne sait pas trop par lequel commencer avant d’aller se coucher Qu’en pensez-vous, MC ? :
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Ed dit: à

Ce n’est pas parce que je n’ai pas d’enfants que je n’ai pas d’instinct maternel. Shame est un film avec bcp de zizis (enfin toujours le même) et je n’avais juste pas envie que des gosses voient cela.

Je suis en Thailande. Chaloux tu reviens d’où ? Et où était le chat ? Mes chattounes ne me font pas la gueule plus de qq heures quand je reviens de voyage. Après c’est câlins intensifs.

Petit Rappel dit: à

JJJ,Je sauverais Mauprat, et le duo Consuelo, La Comtesse de Rudolstadt. Si l’Allemagne de Sand est frénétique, sa Venise est plus réussie Surement pas les Sept Cordes de la Lyre, un des plus beaux fours Sandiens avec Gabriel. il faudrait que je me décide à voir ce qu’a dans le ventre ce « Compagnon du Tour du Tour de France. » je soupçonne comme dans Consuelo l’influence de Pierre Leroux . La Ville Noire ou Simon ou le Secrétaire intime sont au dessous de mes forces. de même les Paysanneries style Mare au Diable. Quant aux romans à thèse de type Indiana, ils ont atrocement vieilli. « Ce qui a fait le succès est ce qui nuira le plus à la gloire » disait je sais bien qui… Jamais non plus retenu autre chose que le titre de sa Laura, Voyage dans le cristal, ou de bons esprits veulent voir à peu de frais me semble-t-il une prémonition de Voyage au Centre de la Terre!
Elle fut pourtant l’objet d’un séminaire que j’aimais bien…
Possible que le Catulle n’ait pas aimé Germinie Lacerteux. ce que je sais, c’est que sa « Sainte Thérèse » n’est passée que par la médiation du très médiocre Richepin, alors fort proche de Sarah Bernhardt. Un envoi de Mendès à Richepin passé en vente atteste de cette complicité!
Bien à vous.
MCourt
Bien à vous.
MC

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