de Pierre Assouline

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La République des livres
Fin de la biographie définitive

Fin de la biographie définitive

S’il y a un effet collatéral, discret mais remarquable, à la récente exhumation non sans fracas de manuscrits inédits de Genet, Proust et Céline, c’est bien celui-ci : l’éclatante vacuité de l’expression « biographie définitive ». Celle-ci nous vient du milieu éditorial anglo-saxon, les Etats-Unis et l’Angleterre ayant été et demeurant les terres promises de ce genre littéraire. Peu de biographies échappent à ce label. Généralement, dès que leur épaisseur excède cinq cents pages, elles sont aussi présentées et promues comme « monumental » – ce qui en impose et fait penser à une réflexion de Pierre Alechinsky : « On dit d’un peintre qu’il fait dans le monumental dès lors qu’il monte sur une échelle ». Mais si en sus, l’auteur en question a passé un certain nombre d’années à effectuer des recherches, qu’il dit avoir interrogé quelques centaines de personnes et compulsé un grand nombre de documents inédits, son œuvre sera aussitôt consacrée non sans emphase comme « a definitive biography » avec ce cela suppose de décisif, d’irrévocable, d’exhaustif et de final. Tout récemment, le  Churchill  d’Andrew Roberts, le Pessoa  de Richard Zenith, le Sebald  de Carole Angier n’y ont pas échappé. Et comme en France nous n’aimons rien tant qu’importer souvent le pire des mœurs étrangères sans le moindre esprit critique, on a vu fleurir ces dernières années sur des bandeaux et publicités, si ce n’est sous la plume des critiques, cette expression extravagante.

Maurice Thorez n’aurait pas pu dire « Il faut savoir finir une biographie ! » car une biographie n’est jamais achevée. Sa vocation est même de demeurer inachevée. Comme si ce type de recherche pouvait jamais être clos ! Comme si on pouvait assurer qu’aucune découverte ne pourrait jamais remettre en cause le fragile édifice, l’incertaine mosaïque, le puzzle précaire de la reconstitution d’une vie et d’une oeuvre ! Passe encore s’agissant d’une vie de Jules César (quoique…). Mais celle d’un contemporain, de quelqu’un dont la vie et l’œuvre ne sont pas encore achevées !

Il y a toujours quelque chose de plus à chercher et quelque chose d’autre à trouver, qu’il s’agisse d’un document, d’un témoignage, d’une lettre, d’une archive ou, s’agissant des temps plus reculés, d’un éclairage qui autorise une interprétation différente et, partant, modifie le regard tant sur l’homme que sur l’œuvre. Mais qu’on se rassure : la « dernière » biographie d’une personnalité n’est que la dernière en date et non l’ultime.

Depuis 2019, les spécialistes de Jean Genet se sont enrichis du contenu de trois valises (carnets, cahiers, bloc-notes, lettres, dessins, scénarios avec les brouillons d’Un Captif amoureux, les textes sur les Black Panthers et les Palestiniens) que son avocat Me Roland Dumas, à qui il les avait confiés, avait conservé par devers lui pendant trente-trois ans. Cette même année fut décidément féconde pour les chercheurs puisque les proustologues eurent enfin accès aux centaines de pages (ébauches, fragments, bouts de textes de jeunesse et autres inédits traitant notamment de l’homosexualité) récemment publiés sous le titre Le mystérieux correspondant et autres nouvelles. Ce coup de tonnerre fut suivi d’un autre encore plus essentiel pour comprendre la matrice de la Recherche du temps perdu et paru sous le titre Les Soixante-quinze feuillets. Enfin, les céliniens ont été également secoués ces jours-ci par les milliers de pages inédites que Céline disait lui avoir été volées à la Libération -mais on ne le croyait pas.

Le germaniste et traducteur Serge Niémetz a eu le courage et l’honnêteté, lors de la réédition (2011), quinze ans après de sa grande biographie de Stefan Zweig, le voyageur et ses mondes (1996), de l’augmenter d’un avertissement et d’une postface. Il y confiait n’avoir jamais cessé depuis de remettre l’ouvrage sur le métier en cherchant et en s’interrogeant encore ; ainsi, si le biographe devait retoucher sans attendre (ce qu’il s’est gardé de faire), ce serait par exemple à propos de Romain Rolland, grand ami de Zweig : la consultation de son Journal à la Bibliothèque nationale engage à être plus critique et à prendre ses distances vis à vis de lui. De son propre aveu, des centaines de lettres de l’écrivain viennois sont encore inédites ; même s’il doute fort que son portrait de l’homme et son intelligence de l’œuvre en soient jamais modifiées, il a la curiosité d’aller sans cesse voir du côté de ce qui pourrait bousculer son image de l’écrivain. C’est ainsi : un biographe n’en a jamais fini avec la vie des autres dès lors que ces autres ont occupé sa vie.

(« Portrait de W. G. Sebald, Paris, 1998. Photo de Francesco Gattoni »)

Cette entrée a été publiée dans vie littéraire.

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commentaires

937 Réponses pour Fin de la biographie définitive

rose dit: à

Parce que se soulèvent les voiles d’ombre et se déchirent les secrets de famille. Et parfois les 50 ans de fermeture des archives ou baux emphytéotiques de 99 ans.

Marc LAUDELOUT dit: à

Non seulement les biographies de Céline sont appelées à être revues (et complétées) mais ce sera aussi le cas d’au moins deux volumes de la Bibliothèque de la Pléiade : celui comportant « Voyage au bout de la nuit » et « Mort à crédit », d’une part, et celui comportant « Casse-pipe » et « Guignol’s band » d’autre part. Du travail en perspective pour le professeur émérite Henri Godard.
http://bulletincelinien.com/

JiCé..... dit: à

Samedi 11 septembre 2021, 5h05, 19°2, temps tristes

ANNIVERSAIRE

En ce jour anniversaire d’un évènement épouvantable, inscrit à jamais dans nos vies fragiles, éphémères et menacées, essayons de tirer quelque conclusion simple à l’usage des jeunes gens de ce monde, notre société effritée comme jamais, américaine, occidentale ou autre, à l’imbécilité rayonnante, à la naïveté sans pareille, à la faiblesse coupable.

Gamins, souvenez-vous de ce conseil d’ami ! …

N’acceptez jamais, au grand jamais, un job, une location, un achat d’appartement, une saillie amicale même passagère, situés dans un immeuble de plus de 2 étages ! L’expérience démontre qu’au-delà de cette hauteur, le trottoir se réjouira d’accueillir votre cadavre en cas d’obligation urgente à en sortir, de fuite mal maitrisée, de sauvegarde irréfléchie mais nécessaire….

Gamins, n’oubliez pas !

Imaginer le pire à venir est le terreau du bonheur de vivre. Bonne journée…

JiCé..... dit: à

FETE DE L’INHUMANITE

Il est des fois des fois qui foutent les foies…

renato dit: à

Une bio ne peut pas être définitive car, archives bien à part, les intérêts du public évoluent — à un moment, p. ex., on peut se poser la question de savoir comment LvB se nouait-il les chaussures, quelles relations entretenait-il avec le paysage*, quel tissu choisissait-il pour son pantalon, et ainsi de suite.

Jibé dit: à

Je comprends bien qu’un auteur de bio, comme passou, se pose des questions sur son travail de biographe, sachant en outre que les attentes des lecteurs changent. Je suis en l’occurrence d’accord avec ce que dit renato. Je crois qu’on doit plus à ces mutations qu’à des découvertes de nouveaux documents -si ceux-ci n’entrent pas en écho avec l’air du temps, ils resteront lettre morte.
Une biographie est en somme toujours une représentation et, en ce sens, toujours un reflet du temps de sa publication.

Jean Langoncet dit: à

Peut-on considérer Suétone comme un biographe qui a su traverser les âges ?

Soleil vert dit: à

La biographie, microcosme de l’Histoire

et alii dit: à

et Tite en live ?

JiCé..... dit: à

Une biographie n’est qu’une photo partielle d’un espace réduit, étroit, image prise à un instant lui-même figé.

Quelques dizaines d’années plus tard, la plupart du temps le cliché a terriblement jauni.

Jazzi dit: à

Compte-tenu que les biographies sont toujours un peu des romans et les biographes des romanciers, elles ne peuvent donc jamais être définitives aussi de ce point de vue-là…

et alii dit: à

Plutarque? Michon?

et alii dit: à

Entre les deux guerres, les Juifs représentent environ un tiers de la population de Varsovie. Benny Mer choisit de les faire revivre à travers la visite guidée d’une des rues les plus pauvres du quartier juif de la ville, la rue Smocza (Smotshè en yiddish). Pour cela, il s’est plongé dans la presse yiddish, ses annonces, les faits divers, les fragments littéraires…
https://www.editionsdelantilope.fr/project/smotshe_biographie_d_une_rue_juive_de-varsovie/

Patrice Charoulet dit: à

Homosexualité féminine et homosexualité masculine

J’écoute, ce samedi matin 11 septembre, sur France Culture, l’émission d’Alain Finkielkraut
« Répliques ». Elle est consacrée à « la question trans ». Les deux invités sont Claude Habib et Serge Hafez. La question a été peu étudiée pendant deux mille ans et a pu surprendre plus d’un auditeur.
Cela me donne envie de dire, en toute candeur , quelques banalités sur deux faits dont on a beaucoup parlé pendant plus de deux mille ans : l’homosexualité féminine et l’homosexualité masculine.
L’homosexualité féminine, je présume, est facile à concevoir : deux dames se désirent, s’embrassent, s’étreignent, se caressent et en éprouvent de la satisfaction.
L’homosexualité masculine, je présume, est facile à concevoir , voir ci-dessus, avec des gestes analogues. Sa spécificité, je présume, est qu’elle inclut la sodomisation, autrement la pénétration anale. Cette dernière action est-elle agréable pour le pénétré? Les hétérosexuels ont du mal à le croire et la plupart d’entre eux n’ont nulle envie de faire cette expérience.

JiCé..... dit: à

@Charolais

Mon hologramme Version 12*, échappant à mon contrôle vers midi, a sodomisé l’hologramme de ce couillon de Mélenche, à Pâques l’an dernier à Deauville.

Son récit** est glaçant !

*la Version 12 est un prototype incluant l’option Personnalité Artificielle primaire.
**Le récit n’est pas celui du bavard ridicule, nouveau clown du Media Circus, mais celui de l’organisme holographique que l’Institut Bartabacs étudie à Porquerolles.

Janssen J-J dit: à

@ pauvre patrice… Qui aurait bien envie d’essayer, je présume 2 fois… mais n’osera point, je présume une fois… Allez, laissez vous défoncer un brin de suçon, une seule fois, ça vous déconstipera à jamais du veuvage !… Meuh, meuh… (surtout, ne répliquez pas à Vos provocations gratuites, comme d’hab). Bàv,

Janssen J-J dit: à

@ PA / Un essai de rebond infra sur ce nouveau billet, fort intéressant… J’y apprends du nouveau sur Genet… Il va donc me falloir oublier le « non définitif » Edmund White à son sujet… Et vogue la galène, donc !…

En recensant récemment une centaine de biographies lues au cours de ma vie, dans un chapitre spécialement dédié de mon chantier « bio-bibliographique », voici comment je rejoins les très justes remarques de RM et Jibé sur ce qu’in fine, reflèteraient les entreprises biographiques avec le temps qui passe…
____
« Chapitre 8 – Rendant compte de la lecture des nombreuses biographies censées m’avoir initié à la pensée ou l’œuvre d’un auteur dont un ou deux ouvrages m’avaient marqué, j’en suis progressivement arrivé à vouloir élucider cette autre question : « qu’est-ce qui, dans la propre autobiographie d’un biographe, a pu expliquer qu’il se soit intéressé à un auteur, à son œuvre ou à un aspect de son œuvre, au point d’y avoir consacré une bonne partie de son temps, sinon de sa carrière ou de sa vie ? » Corrélativement à cette question, y aurait-il une possible parenté d’intérêt entre ce biographe et moi son lecteur, et si oui, laquelle ? En dehors des notes prises au moment sur les bouquins, comment pourrais-je et puis-je même en rendre compte aujourd’hui, avec le recul du temps, quitte à mobiliser les effets de séduction ou de déception procurés par le souvenir de ces biographies ? Quels biographes ou essayistes ont mérité mon intérêt durable ?…
Pour entrer dans le vil, je m’aperçois m’être souvent intéressé au regard de journalistes et d’historiens dédiés à la biographie d’hommes d’État, de personnages ou de figures politiques (majeurs ou mineures), tout autant que de littéraires (à ce sujet, cf. l’autre chapitre dédié aux autobiographies d’écrivains, souvent plus passionnantes que leur biographes qui les pillent allègrement)…
Il en ressort une étonnante curiosité hétéroclite, tant à travers le monde qu’à travers les époques : (le chapitre 8 classe par ordre alphabétique le nom du biographe et le ou les titres de ses bouquins – auxquels s’ensuivent quelques brefs commentaires généraux les plus subjectifs, et en conclusion, une synthèse globale de l’affaire)…

Bàv sur l’édifice !

Jazzi dit: à

11 septembre 2021 à 10 h 15.
« 9 jours à Raqqa » de Xavier de Lauzanne.
Un film documentaire sous forme de double portrait, celui de Raqqa, au centre de la Syrie, l’ancienne capitale autoproclamée de l’état islamique en 2014, et celui de sa jeune maire actuelle, Leila Mustapha, chargée d’y rétablir la démocratie à la suite de la libération de la ville par les forces coalisées internationales en octobre 2017.
Accompagnant Marine de Tilly, le cinéaste a traversé l’Irak et une partie de la Syrie pour filmer la rencontre de cette jeune kurde exceptionnelle, dont la journaliste française a décidé d’écrire la biographie.
Une biographie forcément inachevée, mais déjà richement nourrie !
C’est une mission de reconstruction titanesque d’une ville détruite à 80% et sans plus aucunes infrastructures ni eau ni électricité, que cette ingénieure en génie civil de 30 ans assure et assume avec courage et détermination.
Ville martyre, avec ses camps de réfugiés en périphérie et ses nombreuses fosses communes, Raqqa, oubliée de l’ONU et de la plupart des ONG, selon Leila Mustapha, panse néanmoins ses plaies sous une gouvernance démocratique multiconfessionnelle, où les femmes, qui comptèrent parmi les principales victimes de Daesh, jouent désormais un rôle majeur : la responsable des forces armées locale est également une femme !
Emouvantes scènes de la place Al Naïm et de sa fontaine de sinistre mémoire : c’est là que les islamistes pendaient les têtes de la plupart des suppliciés et autour de laquelle désormais la vie reprend peu à peu son cours.
On peut s’y retrouver autour d’un café et les enfants y jouer.
Mais depuis que Trump a décidé de retirer les troupes américaines de Syrie, et les forces dormantes des djihadistes demeurant cachées parmi la population, cette renaissance est bien précaire et les risques toujours bien réels, ainsi que nous en avertit la jeune maire.
Et pas seulement à Raqqa, d’où partirent les ordres des attentats du 13 novembre 2015 à Paris.
Oui, encore bien loin d’être définitive, cette biographie filmée…
https://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19592896&cfilm=279149.html

Jazzi dit: à

Les dernières biographies officielles du comédien Gérard Philipe ou du poète René Char occultent leur homosexualité…

Janssen J-J dit: à

On s’en fout, on n’est pas trop là pour traquer rétrospectivement la sexualité des gens…
Est-ce là pour vous, jzmn, le signe qu’une biographie serait définitive à partir du moment où elle rapporterait ENFIN ce que vous dites et ce que vous prétendez savoir ?… Meuh, meuh…
Bàv,

Janssen J-J dit: à

Pouvez-vous par ailleurs nous éclairer sur le concept de « biographie officielle » dont n’a pas fait état passoul, me semble–t-il… C’est comme celui de « biographie autorisée »…., je n’en ai jamais vraiment compris le sens…
Si qqu’un pouvait nous clarifier la « pbmtq » ?…, on avancerait avec ce billet. Merci par avance…
Bàv

et alii dit: à

je me demande si avec le dernier titre de Darrieusecq
« « Pas dormir » » qui me fait penser à « pas pleurer »(L.S ) ne s’amorce pas une « mode » ou une « affaire »;

JiCé..... dit: à

Je tiens de Lucifer lui-même le jugement suivant :
« …traquons rétrospectivement la sexualité des gens et ne lisons que les biographies où la sexualité, criminelle, est conforme à nos rituels ! »

Par Sainte Thérèse d’Avila, qu’est ce que ce diablotin de Lulu voulait dire par là, bordel de culte de nonne vérolée ?

Jazzi dit: à

Une biographie n’est-elle pas sensée (ou censée ?) dire la vérité sur l’individu biographé, JJJ ?
Et comment comprendre un individu en occultant sa sexualité ?
Sinon, à quoi bon !

JiCé..... dit: à

@Jazzi
« occulte leur homosexualité » ? J’adore cette expression interlope…

JiCé..... dit: à

LITTERATURE DE BOUDOIR

On se fout de la sexualité des gens en littérature Ce n’est qu’un passe temps, la sexualité, aboutissant parfois à un fœtus viable !

Destination poubelle ou Education Nationale, du pitchounet non désiré …

B dit: à

L’asexualité, le correcteur mange les apostrophes et les lettres qui les précédent.

B dit: à

Pas de sexualité, pas de vérité? Pas d’existence?

Sexualité déviante, littérature tordue?

Faudrait il se munir des biographies avant de lire l’oeuvre afin d’en mieux saisir le sens? Tous ne sont pas biographiés, la réception s’adresse aux sensibilités plus ou moins cultivés, éclairées, modifiées par la fréquentation des livres.

et alii dit: à

folle à la messe, molle à la fesse
est-ce une sexualité déviante pour une française?

B dit: à

Aucune idée, je suis Tchèque.

et alii dit: à

FOLLE à la messe:
Rabelais dans Pantagruel, au chapitre « Des meurs & conditions de Panurge ».

et alii dit: à

En 2006, la publication britannique Observer Music Monthly a nommé les 50 plus grands livres de musique jamais écrits. La biographie de Jerry Lee Lewis de M. Tosches,  » Hellfire « , était n° 1 . Il s’est assis pour une séance de questions-réponses en conjonction avec l’honneur.

« À la fin du livre, vous le laissez bien vivant, parcourant toujours la terre, mais plutôt face à l’abîme », a déclaré l’intervieweur à propos de « Hellfire ».

« C’est la façon dont nous vivons tous », a répondu M. Tosches. « Vie peu profonde, fossé peu profond. Grande vie, grand abîme.
Nick Tosches, 69 ans, écrivain et biographe de musique Fiery, est décédé
Il a apporté un style impétueux à la couverture du monde du rock à la fin des années 1960 et dans les années 1970, puis a appliqué des compétences similaires aux romans et aux livres sur Dean Martin et Sonny Liston.
http://archive.wikiwix.com/cache/index2.php?url=https%3A%2F%2Fwww.nytimes.com%2F2019%2F10%2F20%2Fbooks%2Fnick-tosches-dies.html

Marie Sasseur dit: à

@Et comment comprendre un individu en occultant sa sexualité ?
Sinon, à quoi bon !

A quoi bon être freudien ?
Tout par le cul ?

Il en faut, je ne dis pas, de ces revendeurs de slips, marron derrière, surtout pour biographer chez gai pied.

Il vaut mieux causer d’éléments d’autobiographie, ce que Passou ne comprendra jamais. Même en fumant la pipe comme Sim’non.

Marie Sasseur dit: à

@ »C’est ainsi : un biographe n’en a jamais fini avec la vie des autres dès lors que ces autres ont occupé sa vie. »

Encore une chute, à se casser la gueule.

D’autres vies que la mienne, etc.

Je ne comprends pas ce billet, et les exemples cités.

Comme Destouches, dont le nom de plume est entré dans un moteur de recherche, pour faire rappliquer tout ce que la Belgique compte de fachos.

Qu’ont apporté véritablement les dernières découvertes de manuscrits du toubib?

Qu’il a fuit en laissant 1m3 de papelards, qui ont refait surface quelque part dans un maquis corse ?

Que ne sait on déjà de ce lâche ? Dont le racontage de cezigue l’horripilait ?

Janssen J-J dit: à

@ Et comment comprendre un individu en occultant sa sexualité ?

… et qu’avez vous « compris » de plus, de Gérald Philipe ou de René Char ? Quelle était l’influence de leur angoisse de la mort, de la misère du monde et de la déchéance par la maladie…, dans leurs arts respectifs, par exemple ?… Voilà qui serait plus éclairant pour les comprendre, leurs arts, pas leur personne…
Car enfin, en quoi la sexualité occultée de Mme Tartempion, peintre ou écrivaine non publiée, est-elle censée nous apprendre quelque chose de sa vie certes obscure, mais en tout point égale en épreuves (négatives et positives) à celle de chaque être humain, (animal ou végétal) condamné à vivre un brin, càd à bouffer, pisser, chier et crever comme tout un chacun.e… au pied d’une fontaine tarie ? Hein ? hein ?

DHH dit: à

Hors sujet mais d’actualité
Tous ceux qui ont écouté ou lu le discours d’hommage à Belmondo de notre président ont compris qu’il n’avait jamais vu A bout de souffle tout en se donnant l’air de connaître ce film
Apres son évocation laborieuse et qui se voulait exhaustive des films dont Belmondo est la vedette, il a platement debité comme une litanie une liste de lieux que Belmondo a illustrés et popularisés par sa présence filmique
,Et là ce fut en effet la bourde
Evoquant les Champs Elyséees , avenue mythique , encore un peu plus mythifiée par « A bout de souffle » il y situe dans son discours la fin de la cavale du héros tombé aux mains des flics ( suite à la dénonciation « dégueulasse »(sic) de sa compagne américaine d’un jour)
Mais tous ceux qui ont vu le film ont en tête la scène véritable et ne peuvent pas ne pas revoir les images du lieu où elle se déroule : cette courte rue du quatorzième arrondissement,-Campagne Premiere -, qui relie le boulevard Montparnasse au boulevard Raspail au niveau d’une mignonne maisonnette à colombage . Surprenante dans cet univers urbain sa façade sert de toile de fond à toute la scene , et reste pendant toute sa durée dans le champ de la camera , inoubliable pour le spectateur

Marie Sasseur dit: à

Qu’il a fui.

Bref.

Je trouve dommage, vraiment, que Passou n’évoque pas cette biographie, la dernière chroniquee sur la rdl sauf erreur, où le biographe a abordé Ph. Roth, sous l’angle exclusif de son rapport aux femmes, vu que le biographe était, est toujours, en situation plus que délicate avec la justice américaine pour sexual abuse envers quelques quelques-unes de ses étudiantes.
J’ai déjà eu l’occasion de dire sur la rdl tout le bien que je pensais de la  » bio » de ce gros porc de Blake Bailey.

Et bien sûr je compte sur Passou pour ne pas considérer la bio de Bailey comme définitive.

Jazzi dit: à

A quoi bon venir commenter ici, c’est une question que je me pose à la suite de Christiane, JJJ…

Janssen J-J dit: à

Et Bébel, sait-on jamais s’il aurait pas eu des aventures occultées avec Delon, par hasard ?… L’érotisme de ces 2 mecs ont fait pas mal fantasmer les hétéros, hommes surtout, plutôt que femmes, parait-il…
Qu’en déduire de leur biographie respective définitive ?… Qu’on les connait pas encore assez bien ? Meuh… meuh… Pin pon ! pouèt pouèt !…

Janssen J-J dit: à

@ merci DHH d’être allée dans mon sens, à propos du discours du président et de sa laborieuse litanie, par le biais de cet exemple A bout de souffle… Anéfé, même les services de Roseline n’ont pas été foutus d’être à la hauteur… ! C le président lui-même qu’est à bout de souff’… ! Va pas se représenter !

Marie Sasseur dit: à

« Tous ceux qui ont écouté ou lu le discours d’hommage à Belmondo de notre président ont compris qu’il n’avait jamais vu A bout de souffle tout en se donnant l’air de connaître ce film »

Deachach, la vieille qui enfonçait des portes déjà grandes ouvertes…

Janssen J-J dit: à

@ un biographe n’en a jamais fini avec la vie des autres dès lors que ces autres ont occupé sa vie.

Je crois qu’il veut dire ceci : quand on (un biographe) a commencé à se passionner pour quelqu’un (un biographé), au point que ce quelqu’un (le biographé) a envahi votre vie (du biographe), il est difficile pour lui de ne pas persister à l’approfondir encore et encore. C’est-à-dire à enrichir son fétiche de détails insignifiants mais inconnus, sans quoi la vie du biographe (qui croit faire oeuvre utile pour d’autres lecteurs), deviendrait vite dépourvue de sens à ses propres yeux… C’est de DRAME existentiel dont veut faire état PA, je pense… Quelle misère d’en arriver à semblable constat !… Heureusement pour lui (et pour la rdl), qu’à la différence d’un Tadié manduqué par Proust, il a quand même d’autres ressources et plaisirs personnels dans sa besace… Je le pense, et je l’espère pour lui, du moinsss… M’enfin, j’en sais rien… après tout. Chacun sa merde, comme aurait dit Ch. !

Marie Sasseur dit: à

En outre deachach a mal écouté le passage où Macron daube complètement cette replique du film de Godard .

Mais là encore, rien a foutre.

Marie Sasseur dit: à

# »quand on (un biographe) a commencé à se passionner pour quelqu’un (un biographé), au point que ce quelqu’un (le biographé) a envahi votre vie (du biographe), il est difficile pour lui de ne pas persister à l’approfondir encore et encore. C’est-à-dire à enrichir son fétiche de détails insignifiants mais inconnus, sans quoi la vie du biographe (qui croit faire oeuvre utile pour d’autres lecteurs), deviendrait vite dépourvue de sens à ses propres yeux… »

Lol.
On comprend que tu n’as pas bien lu Passou, et jusqu’où il peut aller dans l’intrusif, ou comme on dit en chirurgie : technique invasive.
Tu as lu  » la cliente » ?…
Moi, oui.

Janssen J-J dit: à

et qui T’es Toi, pour me tutoyer ainsi et me donner TES leçons d’amorale ? Je TE gêne peut-être, à essayer de répondre à TES ignorances ? Va donc TE faire mettre, duconne. T’ES pas intrusive et invasive peut-être ? Je suis pas TON client, ni celui de Passoul… TOI en revanche, T’as un big pb avec Lui : faudrait peut-être (LE) consulter, hein… ?
(***allez vazy maint’nant, TU peux TE déchaîner… T’as une bonne raison, ma soeur)…

Marie Sasseur dit: à

Le problème ducon, c’est que tu n’es pas mon intérêt sur la rdl. Ton compte, je l’ai déjà dit, si j’avais eu a le gérer ,aurait été réglé avec une bonne droite, pour te remettre les idées en place.

DHH dit: à

@marie sasseur
de moi vous dites:
« la vieille qui enfonçait des portes déjà grandes ouvertes… »
si comme c’est vraisemblable ceci n’explique pas cela ,si le ridicule de mon post , que vous relevez sans doute à juste titre n’est pas la conséquence des ravages du grand âge ,alors à quoi bon me caractériser par un adjectif qui n’ajoute rien à l’intelligibilité de votre message ,et dont la presence ,gratuite ,ne prend sens que comme une designation stigmatisante voire injurieuse

Marie Sasseur dit: à

Oui je lis Passou, et ça a l’air de te rendre jaloux, ducon.
En plus je pense que c’est un pré- requis pour poster sur ce blog.
Et moi j’ai montré mon pass…😜

Marie Sasseur dit: à

@si comme c’est vraisemblable ceci n’explique pas cela ,si le ridicule de mon post , que vous relevez sans doute à juste titre n’est pas la conséquence des ravages du grand âge

….mettons que le ridicule ne tue pas, même plus jeune.

https://youtu.be/A9Xpa27ucTI

et alii dit: à

Présenté en 1993 comme un « roman vrai », le Jacques Lacan d’Élisabeth Roudinesco suscite une réflexion sur les statuts respectifs de la biographie et de la fiction aujourd’hui. Sous la pression des post-modernes qui se vouent à effacer la frontière entre récit historique et récit de fiction [1]
[1]
Cf. par exemple, White H., « The Historical Text as Literary…, les historiens contemporains s’appliquent à rendre leurs opérations visibles, à motiver et défendre leurs méthodes afin de soutenir le statut de vérité auquel leurs travaux permettent d’aboutir. De quelle vérité s’agit-il ?
https://www.cairn.info/revue-la-cause-du-desir-2014-2-page-38.htm

Janssen J-J dit: à

c’est qu’on attend depuis longtemps votre biographie définitive de Passoul (autorisée, si possib’) – Elle tarde à paraître… Quant aux petits morceaux trouvés de ci de là, la rdl devra se lever de bonne heure pour y voir autre chose qu’un pathétique « pass – lèch’couilles » – Rien à voir avec un prérequis, kon dirait… ,s’apparentant plutôt à : « ne m’oublie pas mon biquet, je suis ta plus grande fane et la seule à te comprendre, l’unique à t’avoir tout lu, tout vu, tout nu »… Meuh, meuh !….

Jibé dit: à

Mais qu’elle est teigne, tudieu! DHH, ne cherchez pas plus loin, elle est une teigne intégrale pour qui, seule, irrémédiablement, elle-même compte.

Janssen J-J dit: à

Et elle a même pas lu Stirner : ‘L’UNIQUE ET SA PROPRIETE »…
Je pense que Puck va lui en faire un bon compte-rendu édificatoire…
Bàv,

Jibé dit: à

Tiens, JJJ, j’avais lu ça, Stirner, l’Unique et sa propriété. jeune, j’étais. Lourdingue, c’était. Mais pas sans intérêt!

Bloom dit: à

Maximes du jour:

1/ Éviter que teigne ne déteigne.

2/ Préférer le portrait à la biographie.

DHH dit: à

d’une teigne aussi ce besoin caricaturer mon pseudo en l’écrivant phonétiquement

B dit: à

Boh, MS, quand elle s’ennuie cherche des noises à tout le monde, une fois accepté ce constat, la déduction s’impose, sasseur est seule en cet après midi et se sent délaissée aussi pour se venger se répand elle en prises de bec, cherchant se faisant la reconnaissance du maitre des lieux qu’elle ne s’autorise pas à insulter. Sa limite c’est Passou, le tabou, l’indétronable, le révéré lui inspire le seul respect dont elle témoigne ici. Pour ma part les rares biographies lues n’ont pas changé mon regard sur les oeuvres, j’y ai trouvé un intérêt néanmoins, situer l’homme quand il ne l’a pas fait dans ses livres ou lorsque que ce qu’on en a lu nous a paru comme fictionnel bien qu’il soit impossible, je crois, pour un écrivain d’écrire en dehors ou délesté de sa vie et de tout ce qu’elle a charrié . J’ai plus besoin d’analyses littéraires, dans certains cas, que des détails biographiques.

D. dit: à

Un rite nouveau pourrait d’instituer dans nos sociétés : à la mort du père, la transmission du numéro de portable à l’ainé.

B dit: à

Pour qu’il se fasse emmerder par tous ses créanciers, par exemple?

B dit: à

Déjà que porter le nom du père peut secrétaire lourd à endosser, imaginer qu’Hitler ait eu des enfants. Penser au fils Alain Delon interdit de l’usage du nom que son père lui à léguer en le reconnaissant comme légitime . Il y a de nombreuses et célèbres filiations heureuses, dans d’autres cas la situation inverse se présente et les pères ont surement des regrets à voir trainer leur nom dans des histoires avec lesquels ils n’ont rien à voir.

B dit: à

Lesquelles, être pour secrétaire, scusi.

D. dit: à

N’importe quoi.

B dit: à

L’intérêt d’hériter du phone nomber, vous pouvez m’expliquer!? Une extension à la mission de l’état civil? Imaginez celles et ceux qui ont un père qui s’appelle Paul Bizmuth , hein!

Marie Sasseur dit: à

@c’est qu’on attend depuis longtemps votre biographie définitive de Passoul (autorisée, si possib’) 

Les éléments de biographie , de la bio du biographe, nécessaires et suffisants, figurent dans les bouquins de Passou. Pour ceux qui les lisent.

La biographie n’est pas du tout un genre littéraire que je privilégie, en tant que tel, ou plus exactement estampillée comme ça.
Mais j’aime beaucoup des récits romanesques où sont travaillés des éléments de biographie, concernant des personnes ayant marqué leur époque.

et alii dit: à

parlera avec aisance et assurance. Sûr de lui. Ce vendredi 10 septembre devant le tribunal correctionnel de Paris, on l’accuse, lui, le naturopathe, d’« exercice illégal de la médecine et usurpation de la qualité de médecin ».
obs
ce n’est peut-être pas « la fin » mais une issue imaginable au jeu du « docteur »

Jean Langoncet dit: à

Incidemment, un délice de Marcel Aymé chez Paul Edel

Marie Sasseur dit: à

# »l’unique à t’avoir tout lu », etc.

Harceleur, voyeur, violent, violeur.

Il y a plusieurs livres de Passou que je n’ai pas lus. Des bouquins assez anciens, sur personnages qui ne m’intéressent pas.

Un petit exercice de  » je lis Passou « , que j’avais trouvé très très drôle, tant cette recherche ne disait rien de ce redoutable enquêteur, et de son déséquilibre ( lol) a consisté à retrouver dans le roman  » la cliente  » (2000, collection poche) toutes les références à Simenon, de la part de lecteurs avisés de Simenon, en amitié pour le biographe.
Et ils en avaient trouvé beaucoup des occurrences géographiques parisiennes.
Et moi, je trouve plus le lien.

et alii dit: à

La rare autobiographie d’un esclave du XIXe siècle disponible en ligne
Le département Afrique et Moyen-Orient de la Bibliothèque du Congrès avait fait l’acquisition à l’été 2017 d’une collection de documents uniques au cœur de laquelle se trouvait l’autobiographie d’Omar Ibn Saïd, un esclave musulman originaire de l’Afrique de l’Ouest, capturé en 1807 et amené en Caroline du Nord. Un document exceptionnel que l’établissement a décidé de numériser, mais pas seulement, puisqu’une collection autour des écrits d’Omar Ibn Saïd a aussi été créée en ligne.
https://actualitte.com/article/15197/numerisation/la-rare-autobiographie-d-un-esclave-du-xixe-siecle-disponible-en-ligne

Jean Langoncet dit: à

@L’homosexualité masculine, je présume, est facile à concevoir , voir ci-dessus, avec des gestes analogues. Sa spécificité, je présume, est qu’elle inclut la sodomisation

Vous présumez mal des objeux en cause, voilà tout

Jean Langoncet dit: à

@Plutarque?

Pas assez porté sur les commérages, les ragots, les rumeurs, à la différence de Suétone pour pourrait être le type même du biographe, mais passé à la postérité deux-mille ans plus loin

Jean Langoncet dit: à

pour pourrait > qui pourrait

B dit: à

MS, admettez tout de même qu’EM est un des rares politiques qui ne prend pas de ventre à l’exercice du pouvoir. Nombreux sont ceux qui arrivent sveltes et souples et ressortent en portant les stigmates abdominaux causés par les repas d’affaire.

Jean Langoncet dit: à

Il est parti avec un certain handicap lié à son jeune âge pour la fonction, B. Un second mandat devrait faire l’affaire si la maladie ne s’en mêle pas

Jean Langoncet dit: à

En toute hypothèse, il pourra toujours aller faire du vélo avec Drucker

B dit: à

A Quiberon, le vélo. A ce propos je me souviens qu’une année alors que je venais d’y debarquer, épuisée, encore maquillée pour cacher ma mauvaise mine, un sportif à velo insista pour pouvoir me parler, m’inviter ou faire connaissance, je stationnais sur la côte sauvage. Il me semble que j’avais à peine consenti à baisser la vitre. Le type avait paru interloqué par ma rėaction , refus total de communiquer.

et alii dit: à

Mais qu’on se rassure : la « dernière » biographie d’une personnalité n’est que la dernière en date et non l’ultime. »
ni la plus mauvaise?

B dit: à

Biographies que je me souviens avoir lues

Balzac
Mishima
Beckett
Arthur Miller.

B dit: à

Quelqu’un a t il un conseil pour un titre d’Olga Tokarczuk, je termine les pėrėgrins.

B dit: à

Comme le souligne Jazzi, la biographie est un genre qui tient aussi par le talent d’ecrivain du biographe. Sinon cela ressemblerait à un rapport de police, une anamnese, une enquête sur la vie privée bien qu’elles fassent part aussi des engagements politiques , de l’état d’esprit et des liens entretenus, d’un tas de choses qui vont des échecs aux réussites en passant par le mode de vie.

et alii dit: à

3Votre livre propose beaucoup d’exercices en lien avec l’écriture, comme la rédaction d’une « lettre de libération », par exemple. Quelle est la force de l’écriture quand on a traversé une épreuve aussi difficile ?3
QUESTION POSEE A Anya Tsai, thérapeute et fondatrice de l’association Les Résilientes, revient sur le viol qu’elle a vécu à l’âge de 15 ans. À travers de nombreux conseils et exercices pratiques, elle donne des clés pour se reconstruire. AUTEURE DE L’or de nos cicatrices, se libérer et se reconstruire après des violences sexuelles (First Éditions).

et alii dit: à

L’écriture de ce livre a-t-elle aussi fait partie de votre chemin de résilience ?

Absolument. C’était pour moi la possibilité de transformer mon épreuve en quelque chose d’utile, qui a du sens et qui peut aussi aider d’autres personnes sur leur chemin. Ce livre fait aussi partie de mon « parcours d’alchimiste » – c’est comme si j’avais transformé le plomb de mon épreuve en or précieux, d’où le litre de mon livre.
https://actu.neonmag.fr/se-reconstruire-apres-un-viol-jai-ecrit-le-livre-que-jaurais-aime-avoir-pour-me-reconstruire-556995.html#utm_source=welcoming&utm_medium=cpc&utm_campaign=pmo_neo_article&part%5Bname%5D=welcoming&part%5Btoken%5D=3f61450b4cf08e9d44ccf6c2f649e776

D. dit: à

Ça vous en bouche un coin, n’est-ce pas ?

D dit: à

Callas était émouvante mais quelle caractèrielle… Le Sagittaire dans toute sa splendeur.

closer dit: à

B, vous pouvez lire « Récits Ultimes » d’Olga Tokarczuk. Il s’agit de trois nouvelles dans le Livre de Poche.

La forme brève peut vous intéresser après le pavé des Pérégrins.

Y-a-t-il une auteure vivante qui arrive à la cheville d’OT chez nous ? Bonne question et je me remercie de l’avoir posée.

et alii dit: à

‘I am deeply terrified by the obsessions crawling over my body, whether they come from within me or from outside. I fluctuate between feelings of reality and unreality. I, myself, delight in my obsessions.’ Yayoi Kusama is one of the most significant contemporary artists at work today. This engaging autobiography tells the story of her life and extraordinary career in her own words, revealing her as a fascinating figure and maverick artist who channels her obsessive neuroses into an art that transcends cultural barriers. Kusama describes the decade she spent in New York, first as a poverty stricken artist and later as the doyenne of an alternative counter-cultural scene. She provides a frank and touching account of her relationships with key art-world figures, including Georgia O’Keeffe, Donald Judd and the reclusive Joseph Cornell, with whom Kusama forged a close bond. Incandid terms she describes her childhood and the first appearance of the obsessive visions that have haunted her throughout her life. Returning to Japan in the early 1970s, Kusama checked herself into a psychiatric hospital in Tokyo where she resides to the present day, emerging to dedicate herself with seemingly endless vigour to her art and her writing. This remarkable autobiography provides a powerful insight into a unique artistic mind, haunted by fears and phobias yet determined to maintain her position at the forefront of the artistic avant-garde. In addition to her artwork, Yayoi Kusama is the author of numerous volumes of poetry and fiction, including The Hustler’s Grotto of Christopher Street, Manhattan Suicide Addict and Violet Obsession.

D. dit: à

Il est problèmatique qu’il y ait de nos jours autant d’hommes à porter la barbe, quelque soit sa longueur. La barbe se mérite. Elle symbolise la sagesse. Un barbu sur mille est légitime. Ça ne peut plus durer.

D. dit: à

Taisez-vous, et alii. On cause Français ici. Aux dernières nouvelles.

D. dit: à

C’est un monde, ce bavardage à tout bout de champ.

D. dit: à

Arrêtez de faire votre jjj, Langoncet.
S’il vous plaît.

D. dit: à

Closer, aimez-vous le Caprice des Dieux ?

B dit: à

D, qu’importe le moteur, pourvu qu’il y ait transport
Les bolides ont toujours ce bruit reconnaissable.

B dit: à

Un bruit de casseroles, presque. Si de votre moteur ne sort aucun bruit similaire c’est que c’est la voiture à tout le monde.

B dit: à

Le caprice des Dieux , pâte onctueuse, croûte comme lavée avec persil, passe pour du fromage mais c’est un produit laitier.

D. dit: à

Je m’adresse à Closer, Bérénice. Pas à vous. Ne vous mêlez pas de ce genre d’affaire s’il vous plaît.

B dit: à

Et alii, cela ressemble à la psychose bien que ne soit rapportés que des obsessions et des impressions, des ressentis, un état fluctuant ressemblant à un phénomène de déréalisation.

D. dit: à

Deux milliards. C’est le nombre de Caprice des Dieux vendus depuis le début. Pensez-vous que ce soit un hasard ?

B dit: à

Bien, j’ attendrai la suite de l’interview.

D. dit: à

de dératisation ?

D. dit: à

C’est quoi Violet obcession ? On comprend rien à tout ce baratin fait pour nous égarer.

closer dit: à

Je préfère le fromage, D

B dit: à

Quoique les Porsche soient performantes et plus discrètes, ceci étant je ne suis jamais allée ni dans l’une ni dans l’autre des formules.

B dit: à

D, regardez à déréalisation, un terme de psychiatrie. C’est expliqué.

B dit: à

Ne soient, inattention, mes excuses.

D. dit: à

J’ai regardé, Bérénice. Je n’en souffre pas mais je me dis que dans certains cas ça doit être pas mal du tout de déréaliser. La déréalisation volontaire et controlée.

Jean Langoncet dit: à

A propos du même, par le même : « Marcel Aymé, est un auteur couvert de clichés comme certains chiens sont couverts de puces. Anar de droite, collabo façon Giono en laissant des journaux de Vichy oublier ses nouvelles.. …cruel et désabusé …ami de Céline(donc douteux..),oui cet ancien commis de magasin et agent d’assurance n’offre dans son œuvre aucun horizon philosophique, aucune promesse d’un avenir meilleur, indifférent » à la religion et aux majuscules métaphysiques » . »

Jean Langoncet dit: à

Suétone sera encore là dans deux mille ans …

rose dit: à

Yves Courrière pour Joseph Kessel et Myriam Anissimov pour Romain Gary.
Et bien d’autres qui sans cesse sur leur métier remettent leur ouvrage.
Autobiographie, écrite par soi-même.
Fiction puis autofiction, brouillant les pistes entre dicible et indicible.

Chez Marguerite Duras tout est dans ses romans écrits avec sa plume et sa mère lui dit à la lecture de Barrage contre le Pacifique « mais tu aurai pu attendre que je sois morte quand même ! »

Puis, ceux/celles qui emportent leur/leurs secret/s dans la tombe ; « elle a refusé de me dire qui était mon père, je ne le saurai jamais. »

Marie Sasseur dit: à

Je ne comprends toujours pas l’intérêt de ce billet, a part mettre en évidence la vanité d’une entreprise.
Entre des misérables tas de secrets, des enquêtes à charges, des bios de complaisance, des bios-scoops , des bios prétextes qui desservent le biographé au profit du biographe, des bios d’écrivains, de cinéastes, d’artistes pour dire le comment et le pourquoi de sa vie-son œuvre, non, je ne comprends pas où est le problème.
A partir de mêmes  » matériaux  » biographiques, selon qu’ils auront été « interprétés » par tel ou tel, le résultat en est complètement different, et encore plus si interprétés à des époques différentes.
Je ne crois absolument pas à la possibilité de  » retournement » d’une biographie, sauf à être dans un registre de manipulation.
Reste qu’il y a des biographes qui ont plus de talent que d’autres, et ça c’est définitif.

Reste l’intérêt de cette offre marketing éditoriale qui recouvre une demande très éclectique, quand elle existe.

Les bios de Jeff Bezos, de Steve Jobs, par exemple, ne rassemblent pas qu’un lectorat de littérateurs.

renato dit: à

Brief lives de John Aubrey et Vies imaginaires de Marcel Schwob sont les seules biographies que j’ai appréciées. Pour le reste, quelques anecdotes amusantes trouvé au hasard des lectures ; pas plus, sauf évidemment quelques anecdotes amusantes, car l’œuvre suffit largement à soi-même.

renato dit: à

Sans CAR…

Jazzi dit: à

L’intérêt de cet article, c’est le rappel de la mise au jour de centaines de pages d’écrivains majeurs du siècle dernier : Proust, Céline, Genet.
De quoi modifier, au-delà de l’aspect purement biographique et anecdotique, ce que nous connaissions de leurs oeuvres…

Marie Sasseur dit: à

En fait ça commence comme ça, ça parle de biographie, vaste programme, ouvrant un champs immense du grand n’importe quoi, où ça saute et ça gambade.
Et puis voilà que le champ se clôture, l’espace ridiculement se rétrécit là où les bestiaux devaient aller.
Dans l’enclos des biographies d’écrivains pas encore morts ou tout juste refroidis.
Le voici-gala du tout Paris, d’ici Paris.

J’ai donc décidé de m’absenter.

et alii dit: à

ROSEn’est-ce pas un pouvoir que l’on garde sur les enfants?
et quand c’est « l »état « qui garde ce pouvoir?
UN BON ATMOSPHERE!

renato dit: à

et al., je ne comprends pas quelle suite rose attend relativement aux histoires de chefs. S’il s’agit des relations des artistes avec un pouvoir autoritaire ou tyrannique, ce serait long – voir donc : Arnold Hauser, Histoire sociale d’art et de littérature. Maintenant le je ne me souviens pas du chapitre où il parle de ça, mais c’est une lecture qui vaut la peine, comme par ailleurs Maniérisme : La crise de la Renaissance et l’origine de l’art moderne. Je ne sais pas s’ils sont traduit en fr.

D. dit: à

Dimanche dernier, aux aurores, dans les laboratoires du MIT, des chercheurs du Plasma Science and Fusion Center (PSFC), et la start-up Commonwealth Fusion Systems, ont eut confirmation par l’expérimentation que le nouvel aimant qu’ils ont créé permettra à un tokamak, une machine à fusion de la forme d’un anneau torique, de fonctionner et d’atteindre un point de production d’énergie nette. Cet aimant permettra le confinement du plasma de telle sorte que sa fusion produise plus d’énergie qu’elle n’en consomme.

et alii dit: à

biographie recherches (puisqu’il y a une tchèque sur ce blog qui la joue psy) qui m’a craché à la figure parce que disait-elle (son motif)je n’avais pas la bonne foi:  »
La nouvelle secrétaire d’Etat américaine, d’origine tchécoslovaque,

a appris, grâce au Washington Post, que plusieurs membres de sa proche famille, dont ses grands-parents, ont été exterminés dans l’Holocauste nazi. Trois de ses grands-parents, son oncle, sa tante et un cousin ont péri à Auschwitz et d’autres membres de sa famille sont morts de malnutrition et de typhoïde dans le camp de Terezin en Tchécoslovaquie. Madeleine Albright, qui s’était toujours considérée comme une «Tchèque catholique», affirme avoir tout ignoré de ce passé tragique dévoilé dans une enquête menée par le quotidien, dont des extraits ont été publiés mardi. Née Madeleine Korbel, à Prague en 1937, elle raconte dans une interview au Post que ses parents ne lui ont jamais parlé du destin de sa famille ni de leur appartenance à la communauté juive. Quant au sort de ses grands-parents qu’elle n’a jamais connus, «mes parents m’ont dit simplement qu’ils ont péri dans la tourmente de la guerre», dit-elle. Tout en trouvant ces documents assez fascinants», elle a indiqué qu’elle souhaitait conduire ses propres recherches.

D. dit: à

Eh oui mes lapins à lunettes.

et alii dit: à

La preuve de la paternité peut être apportée par tous moyens (témoignages, lettres du père présumé à la mère, etc.).

Si l’action est recevable, une expertise génétique (test de paternité) peut être ordonnée par le juge ou demandée par celui qui a saisi la justice.

Cette expertise nécessite toutefois le consentement de l’homme qui doit faire le test.

Attention
Le refus de se soumettre à un test de paternité peut être considéré comme un aveu de paternité (ou au contraire de non paternité).
https://www.demarches.interieur.gouv.fr/particuliers/recherche-paternite

closer dit: à

Merci Ed pour votre critique des Pérégrins. Vous pensez bien que je me serais précipité vers elle si j’avais connu son existence !

Je n’ai lu que deux livres d’Olga Tokarczuk, mais pas celui-là. Le côté morbide que vous décrivez n’apparaît pas dans ce que j’en connais (Dieu, le temps, les hommes et les anges et Récits ultimes). En revanche cette façon de faire tourner ses personnages dans l’indécision est bien là, de même qu’une sensation d’être à côté du réel…C’est une véritable créatrice de fiction. Elle plane loin au-dessus de nos petits nombrilistes.

On aurait aimé savoir ce que Bérénice pensait des Pérégrins, mais après avoir demandé des suggestions de livres d’OT (j’ai répondu), elle a préféré s’intéresser au Caprices de Dieux et au ronflement des moteurs de bolides.

Soleil vert dit: à

Science et technologie françaises

-> »Cet aimant permettra le confinement du plasma de telle sorte que sa fusion produise plus d’énergie qu’elle n’en consomme. »

Du coup le projet Iter est dépassé techniquement avant d’avoir abouti.

->La fille d’une connaissance a été victime d’un zona. Les services d’urgence de Pompidou et Cochin ont été incapables de donner un diagnostic. Finalement c’est un médecin présent dans la file d’attente d’une pharmacie bien connue du XVe arrdt qui lui a donné le modus operandi pour s’en débarrasser.

Jazzi dit: à

Pour l’actualité cinématographique de Jazzi, il faudra désormais aller chez lui, en cliquant sur son nom !

Patrice Charoulet dit: à

« CELA NE VEUT RIEN DIRE. »

Dans un grand nombre de débats TV-radio-Net, il y a toujours quelqu’un pour dire ou écrire « Cela ne veut rien dire », par exemple à propos des mots « extrême droite » ou « racisme ».Je désapprouve cette réaction.
Tous les mots ont un sens. Certains mots ont même plusieurs sens.
« L’extrême droite » signifie quelque chose. Comme « extrême gauche », « communisme », « socialisme », « centrisme », «gaullisme », « droite », … « Extrême droite » veut dire « qui est à droite de la droite ». Le Front national, qui a été rebaptisé , est à l’extrême droite. M. Zemmour, aussi. Et que dit M. Zemmour à ce sujet ? « Extrême droite , ça ne veut rien dire. » C .Q. F .D.

On rencontre sur le Net maintenant des gens qui disent « Je suis raciste. » Des gens disent aussi
« Raciste, ça ne veut rien dire. » Eh bien, je désapprouve cette affirmation. Le mot « raciste » a un sens. Le petit Larousse ou le le petit Robert sont trop laconiques. La question mérite d’être creusée.
Si l’on n’habite pas dans un village, on peut aller à la médiathèque la plus proche ouvrir
l’Encyclopaedia Universalis » à l’article « Racisme », écrit par Albert Memmi. Cela vous demandera dix minutes de lecture. C’est très clair et synthétique. Si vous avez plus de temps, vous pouvez acheter « Le Racisme », toujours par Albert Memmi, Poche, 9euros. Si vous avez plus de temps encore, vous pouvez acheter Pierre-André Taguieff, La Force du préjugé. Essai sur le racisme et ses doubles, Tel, 16 euros.

Après ces lectures, vous ne pourrez plus dire « Raciste, ça ne veut rien dire. » et vous ne pourrez plus approuver ceux qui disent ou écrivent de tels mots.

et alii dit: à

voulir dire;
vous pouvez lire
Stanley Cavell (trad. Sandra Laugier et Christian Fournier), Dire et vouloir dire : Livre d’essais

B dit: à

Closer, que du bien sinon je n’aurais pas sollicité un autre titre, je ne suis pas litteraire et ne dispose du niveau requis pour en faire une critique digne de ce nom. La quatrième ne ment pas. Je le recommande comme Bloom l’avait auparavant cité sans s’étendre plus sur le contenu. J’ai commandé celui que vous m’avez indiqué. Désolée, suis du genre j’aime ou J’aime pas. Pour les bolides, oui, c’est surprenant ce bruit à l’accélération. Ici il en passe peu aussi en dehors des échappements libres qui nous vrillent les oreilles et dont insupportables, je les repère parmi les bruits et les entends avec un dose d’amusement à cause de ce boucan caractéristique.

B dit: à

Sont pour dont, p…in de correcteur, mes excuses

B dit: à

SV, l’aimant de 60 tonnes en route pour ITER, c’est de cela que vous parlez? Pas vu de convoi exceptionnel mais un titre passer

et alii dit: à

« Dire et vouloir dire » est le premier livre publié par Stanley Cavell, et peut-être le plus important. On y trouve tous les thèmes de sa philosophie : un nouvel usage des actes de langage d’Austin, la ligne directrice de sa lecture radicale de Wittgenstein, l’émergence de la tragédie shakespearienne comme grand texte sceptique. Mais l’intérêt du livre est aussi dans la voix qu’il fait entendre : celle du langage ordinaire, de la valeur et de la validité de ce que « nous » disons, d’un sens moral et esthétique fondé sur l’expressivité d’un « vouloir dire ». Cette approche, que l’on retrouve dans chacun des essais qui composent ce volume, définit le champ de ses objets, ceux d’une esthétique de l’ordinaire :
https://www.franceculture.fr/oeuvre-dire-et-vouloir-dire-livre-d-essais-de-stanley-cavell.html

B dit: à

Pour le Caprice des Dieux, je me suis informé, c’est un produit inventé en Haute Marne, l’inventeur est décedé en 99, je crois, groupe fusion qui se porte bien et a résisté à la crise du covid. Son chiffre affaire est en hausse et il dégage un bénéfice net de plusieurs dizaines de millions d’euros en hausse . Etorki fait partie de l’assemblage industriel et commercial . Il m’arrive d’en acheter. Je recommande également.

pourmapar dit: à

A bientôt!

racontpatavi dit: à

pourmapar dit: à

A bientôt!

Moi aussi. Je ne reviens pas avant un mois minimum.

Soleil vert dit: à

B dit: à
SV, l’aimant de 60 tonnes en route pour ITER, c’est de cela que vous parlez? Pas vu de convoi exceptionnel mais un titre passer

oui

B dit: à

Rptv, toutes les vérités ne sont pas bonnes à dire mais pour ma part je crois que vous ne me manquerez guère. Un seul être ma manque et je ne le connais pas encore.

Claudio Bahia dit: à

Pau Brasil
J’adore lire les commentaires de Patrice Charoulet, il ne parle jamais de sauce tomate, de pistou, de c.u.l., de chats qui pètent , il n’a pas la haine, bref, il ne fait pas de littérature.
Alors, je vais faire comme lui, je vais lancer un oeuf dans le galinheiro, et je vais vous dire deux mots sur le pau brasil (c’est pris de mon travail sur les peuples indigènes du Brésil)
[…]
Le départ est donné en mai 1501, et les trois navires vont accoster dans les environs de la ville actuelle de Natal, aujourd’hui la capitale de l’Etat du Rio Grande do Norte. Parmi les passagers de cette petite flotte se trouve un certain Americo Vespucci, marchand et navigateur florentin. La flotte explore tout le littoral jusque à la hauteur de l’actuel Etat de São Paulo. Le 1er novembre 1501 la flotte pénètre dans une splendide baie que Lemos baptisera de Baia de todos os Santos (la baie de tous les Saints). Le 1er janvier de 1502 Lemos découvre ce qu’il croit être l’embouchure d’un fleuve qu’il baptisera logiquement du nom de Rio de Janeiro. Poursuivant vers le sud, Lemos découvre une anse entourée de jolies petites iles qu’il nommera, puisque nous sommes le 6 janvier, Angra dos Reis.
C’est au cours de ce voyage qu’Americo Vespucci comprend qu’ils ne longent pas une île mais qu’ils sont en train de découvrir un continent tout entier, un continent totalement séparé de l’Asie. Vespucci a rédigé une relation de ce voyage qui est restée fameuse; c’est en effet sur la base de son récit qu’à peine cinq ans plus tard une équipe de cartographes et imprimeurs de la petite cité de Saint-Dié-des-Vosges, en Lorraine, créèrent un planisphère qui, pour la première fois, montrait clairement les contours d’un nouveau continent, la quatrième partie du monde qu’avait imaginé Isidore de Séville (voir l’épigraphe de la page 1), planisphère sur lequel apparaissait pour la première fois aussi le nom América.
Et c’est aussi au cours de ce voyage que l’expédition constate que sur tout le littoral pousse un arbre qu’ils connaissent bien, le « pau de tinta » (Caesalpinia echinata), qui bien vite sera nommé le « pau brasil », un bois de très grande valeur en Europe. Le « bois-brésil » est un bois noble, très dense (1,15 kg/l, soit deux fois la densité du chêne), imputrescible et de grande résistance, utilisé dans la construction navale entre autres. Mais ce bois est surtout connu des portugais, par l’intermédiaire des Arabes qui l’importaient d’Inde, pour produire une teinture d’une extraordinaire couleur rouge-braise. C’est cette couleur rouge-braise qui donnera son nom au pau-brasil et plus tard au Brésil. La teinture était utilisée principalement dans la coloration des tissus et accessoirement pour le dessin et l’écriture. Pour leur part, les natifs l’utilisaient pour la confection de leurs arcs et flèches, et en utilisaient l’écorce pour produire leur teinture corporelle.
Dès que la nouvelle fut connue, le roi déclara que l’exploitation du pau-brasil serait monopole royal, ce qui signifiait que seul pourrait exploiter ce bois qui recevrait une concession cédée par la couronne, qui en prélèverait un impôt. La première concession sur l’exploitation du pau-brasil fut octroyée en 1503 à Fernando de Noronha, un « nouveau chrétien ». A partir de cette même année 1503 va débuter une intense exploitation du pau-brasil. Les gains sur le marché de Lisbonne sont énormes, plus de 400 %. Durant les quarante années qui vont suivre, le pau-brasil sera l’unique richesse retirée du Brésil. L’exploitation fût si intense qu’en cinquante ans le pau-brasil disparu presque totalement du littoral; c’est ainsi qu’en 1550 il fallait parfois pénétrer de dix à vingt kilomètres dans l’intérieur des terres pour se procurer ce bois. Tout le travail de coupe des arbres, d’élagage, de transport et de chargement sur les bateaux était fait par les indigènes, qui pour ce travail pénible recevaient des outils de métal tels que des couteaux, des haches, des bêches, ainsi que des tissus, des miroirs et autres objets décoratifs. Avec la progressive pénétration dans l’intérieur des terres, les besoins en main-d’œuvre indigène augmentèrent. Il fallait maintenant rechercher ces arbres qui devenaient de plus en plus rares, les abattre, les débiter et les transporter sur des distances de plus en plus longues, nécessitant par conséquent une main-d’œuvre toujours plus importante.
La première expédition d’exploitation de pau-brasil en 1503 ramena 800 troncs à Lisbonne, et déjà quelques esclaves indigènes. Au cours des expéditions suivantes, de petits fortins furent construits, ainsi que des places d’accostage pour les bateaux et le chargement du bois; mais aucune colonie de peuplement ne s’établit durablement sur le littoral. L’unique activité des portugais était de contrôler le travail des indigènes et de réembarquer sur les bateaux avec leur chargement pour le Portugal.
L’exploitation de cet arbre se fit de manière brutale pour la forêt originelle, nommée la forêt atlantique, a Mata Atlantica, et elle se poursuivit jusqu’au XIXe siècle malgré sa raréfaction. Deux-millions d’arbres, sur une surface de six-mille km², furent abattus au cours du premier siècle par les portugais. Le pau-brasil fut aussi exploité, bien que dans une moindre mesure, par les français et les hollandais . Précisons qu’aucun portugais, tout comme aucun français ni hollandais n’aura jamais soulevé la moindre pièce de pau-brasil au cours de ces trois siècles et demi d’exploitation (2), (3).
Aujourd’hui de nombreuses initiatives sont faites pour replanter et protéger cet arbre menacé, devenu l’arbre national du Brésil. L’utilisation de son bois est rigoureusement contrôlée, et il ne peut être exporté que pour la fabrication d’archets pour instruments à cordes; en effet, vers 1770 un luthier français découvrait les extraordinaires propriétés de ce bois pour la fabrication d’archets. En parallèle à l’exploitation du pau-brasil une tentative de mise sous tutelle et au travail forcé des indigènes débutait dès les premières années de la colonisation. Une chasse aux indiens allait commencer, soit pour les faire travailler comme serfs à la coupe du pau-brasil, soit pour les embarquer, avec ce même pau-brasil pour y être vendus sur les marchés de Porto ou de Lisbonne.
[…]
Et pour vous Patrice, si vous désirez savoir ce que ça donne lorsqu’une déesse tient un archet de pau brasil dans la main, je vous suggère ceci:

https://www.youtube.com/watch?v=SDwKJ6bBXEA

fermez les yeux et pensez aux années heureuses.
remarquez que ce serait le même miracle avec du Sibelius, du Bach, du Mozart, du Brahms…

et alii dit: à

biographie:
« A New York, le Metropolitan Museum (MET) présentait au public cette semaine un portrait de Philippe IV dont la restauration minutieuse a permis de le réattribuer à Velázquez et non plus aux petites mains de son atelier. Considérable différence. D’autant plus marquante, que ce même tableau s’était vue retirer la signature de Velázquez par le MET en… 1973. La restauration a donc non seulement permis de retrouver l’œil perdu du roi … mais aussi de recouvrer le coup de pinceau ferme du maître espagnol en le comparant à d’autres tableaux du peintre ce qui a permis de lui réattribuer la signature prestigieuse. » sur slate 2010

B dit: à

C’est un gag, l’oeil perdu du roi, je pleure de rire

Jazzi dit: à

Passou, pourriez-vous twitter ce message, c’est le moment où jamais et je ne sais pas très bien comment m’y prendre ?

LA SUPPLIQUE DES PARISIENS AUX PROVINCIAUX

Frères et soeurs des belles provinces de France, nous, Bon.ne.s-Bourgeois.es et joyeux.ses Bobo.sse.s de la capitale, nous vous supplions instamment d’élire nostre Prime Dame municipale à la tête du Royaume.

Il serait temps que, par un juste retour des choses dites de la décentralisation, vous en preniez à vostre tour toute la part qui vous échoit de droit !

À vous alors la crasse profuse des rues et des trottoirs, les mauvais herbes partant à l’assaut du moindre pavé, des pieds des arbres de la voirie, des bois, parcs et jardins, les écosystèmes dévoyés qui font principalement la joie des rats, les embarras des circulations automobiles et alternatives et l’aggravation des diverses pollutions : atmosphérique, visuelle, sonore, olfactive…

À vous aussi la laideur sans pareille et hétéroclite du nouveau mobilier urbain, de l’abandon systématique du patrimoine ancien, de l’ouverture perpétuelle des travaux sur la chaussée publique, toujours démultipliés et jamais achevés !

À vous encore de connaître l’accroissement des dépenses d’investissements urbains tous azimuts, sans prévisions aucunes du moindre budget d’entretien. Ainsi, assisterez-vous, de même que nous autres, bienheureux.ses Parisien.ne.s, au plaisir rare de voir vos dernières installations à peine inaugurées se dégrader à une allure record : les escalators mécaniques et les élevators hydrauliques devenant définitivement hors d’usage à la première panne !

À vous enfin d’assister à la résurgence des nids de poule au beau milieu de la voie publique et de goûter à l’impraticabilité des trottoirs labyrinthiques transformés en parcours du combattant pour les piéton.ne.s, toutes catégories confondues : des plus sportif.ve.s jusqu’aux usager.ère.s entravé.e.s de caddie ou de poussettes et les handicapé.e.s (non-voyant.e.s, personnes en fauteuil roulant…)

C’est à contre-coeur, croyez-le bien, que nous verrions le départ de nostre très estimée Prime Dame municipale.

Un sacrifice auquel nous consentirions dans l’intérêt de tous, soyez en sûr.e.s.

Merci de nous en déb… de ne pas hésiter à faire appel à ses services et à en bénéficier !

Traduit du vieux français en langue inclusive par Jacques Barozzi, troubadour de Paris
https://www.lelezarddeparis.fr

John B dit: à

Moi aussi RPTV je vais lâcher le vaisseau qui est moins qu’amiral!

racontpatavi dit: à

Ta gueule Jazzou, tu veux me faire regretter mon opération à cœur ouvert?!

une main... dit: à

P.tain, il va passer la main le RPTV!?

et alii dit: à

BIOGRAPHIES MARQUEES PAR UNE ERREUR JUDICIAIRE PROUV2E TELLE PAR DE NOUVELLES ENQUETES

racontpatavi dit: à

vous ne me manquerez guère.

Vous n’êtes pas non plus un bon plan B. 😉

et alii dit: à

Michael Morton, né en 1954, est un Texan qui a été accusé et condamné à la prison à vie en 1987 pour le meurtre de sa femme Christine. Ce n’est que 25 ans plus tard que des tests d’ADN ont prouvé qu’il disait vrai quand il clamait son innocence.

Morton a été libéré en 2011 tandis qu’un procureur a été accusé et condamné pour avoir sciemment dissimulé des éléments pouvant servir à sa défense pendant son procès. Ce cas, maintenant fameux, a donné naissance à une réforme des procédures criminelles américaines. Morton a écrit sa biographie intitulée  » La prison à vie : le voyage de 25 ans d’un innocent de la prison vers la paix  »
https://www.noovomoi.ca/style-et-maison/infos-pratiques/article.pires-erreurs-judiciaires.1.1484682.html

B dit: à

Rptv, je ne suis pas du genre à planifier en A ou en B. Si cela faisait partie de mes fonctionnements, je ne manquerais pas de l’être que je ne connais pas alors qu’il est bien tard déjà pour moi aussi. A nos âges, on ne voit pas encore les portes du cimetière à mais on y pense plus sérieusement. Et puis même si j’éprouve un manque et si je vis dans un semi désert affectif il y a d’autres compagnies plus fiables moins nocives que celles des hommes.

closer dit: à

« je ne suis pas litteraire et ne dispose du niveau requis pour en faire une critique digne de ce nom. »

Vous vous sous-estimez, B. Si les livres ne pouvaient être commentés que par les professionnels de la littérature, ils n’auraient pas grand intérêt.

racontpatavi dit: à

et si je vis dans un semi désert affectif il y a d’autres compagnies plus fiables moins nocives que celles des hommes.

Les animaux par exemple?

B dit: à

Je ne lis pas pour commenter.

C dit: à

Je ne lis pas pour commenter.

B dit: à

Closer, l’intérêt des livres ne résident pas dans les commentaires, peut-être plus dans l’échange, le troc . Pour le reste, je ne suis qu’un fleuret émoussé, une assiette ébréchée . Si je cherche l’estime ce n’est pas le biais culturel qui est à mes yeux de toutes façons insuffisant, quelque soit le niveau bien qu’un terrain commun soit indispensable à une possibilité de dialogue. C’est une monnaie mais pas la seule qui compte pour moi et quand on ne lirait pas que pour soi.

B dit: à

Ajouter pas par le biais…

renato dit: à

Je m’attendais à lire ici quelques mots à propos de Audrey Diwan.

B dit: à

Les livres,les films, les peintres, la musique ( trop peu), la nature qui m’est d’un grand secours, les animaux aussi . J’aime penser que s’ils ne répondent pas ils perçoivent mieux que personne votre nature, exception faite des prédateurs dangereux .

B dit: à

L’or à Venise, Renato.Merci pour l’info.

closer dit: à

Merci Claudio. Sans le vouloir sans doute, vous mettez la Lorraine à l’honneur: Saint Dié pour la première planisphère montrant un nouveau continent, Mirecourt (capitale française de la lutherie) pour les archets…

DHH dit: à

@claudio Bahia
la Guyane française produit un bois de couleur rouge, surtout remarquable par sa dureté et recherché pour cette qualité
On l’appelle l’amarante ,désignation qui vient de sa couleur
savez vous s’il s(‘agit du même arbre que celui dont vous nous avez raconte l’histoire et qui semble avoir des caractéristiques comparables ?

DHH dit: à

@Jazzi
il faudra aussi leur promettre, s’ils votent bien qu’ils auront la chance de financer avec leurs impôts locaux des fontaines ,certes ,coûteuses, mais du même modele que celle qu’Hidalgo vient de faire installer au rond point des champs Elysées

renato dit: à

I serait intelligent – humanistique, disons – si l’eau des fontaines était potable. Pour le reste, quelques exceptions bien à part, vue la qualité moyenne du dessin, avec ou sans fontaines, l’image conceptuelle d’une ville est parfaitement dépourvu d’intérêt. a

renato dit: à

Vrai : humaniste!

et alii dit: à

LE LUTHIER, très connu , de MIRECOURT? ET QUI FONDA UNE école pour luthiers est VATELOT
https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89tienne_Vatelot
France musique avait fait de belles émissions sur Les luthiers de Mirecourt; merci d’avoir rappelé ces artistes

Bloom dit: à

Claudio Bahia, votre récit m’évoque les tribulations des Juifs « américains » ente Récife & La Nouvelle Amsterdam, le New York d’aujourd’hui.
Ils arrivent au Nouveau Monde dans les bateaux de la Compagnie hollandaise des Indes occidentales qui conquiert sur les Portugais la captainerie de Pernambouc et sa capitale, Récife, en 1629-1630. Ces Juifs sont originaires du Portugal, mais aussi de Pologne, d’Allemagne, d’Europe centrale et orientale qui ont fui les persécutions et trouvé refuge à Amsterdam. Ils sont séfarades et ashkénazes. Tout va pour le mieux jusqu’en 1654, date à laquelle les Portugais reconquièrent la ville et les en chassent. Certains gagnent les colonies hollandaises des Antilles, où des communautés juives se trouvent déjà. Vingt-trois d’entre eux, pour la plupart des sépharades, parviennent à l’embouchure de l’Hudson sur un navire français, la Sainte-Catherine. Ces rescapés sont tellement démunis qu’ils peinent à payer le capitaine du bateau.
Le gouverneur de la colonie de La Nouvelle Amsterdam, Peter Stuyvesant, n’aime pas les Juifs et veut les chasser. Leur sort est entre les mains de la Compagnie, qui comprend, heureusement pour eux, un nombre important d’actionnaires juifs. Au bout de quelques mois, Stuyvesant reçoit l’ordre d’accueillir les nouveaux venus.
Il faudra attendre que les Anglais délogent les Hollandais en 1664 et que la ville devienne New York pour qu’ils bénéficient de la liberté de conscience. Le Nouveau Monde n’est pas le paradis, l’hostilité et les préjugés sont puissants, mais on y est quand même plus en sécurité que dans l’Ancien…

D dit: à

Qui porte la barbe sur ce blog ?

D. dit: à

Qui porte la barbe sur ce blog ?

puck dit: à

« un biographe n’en a jamais fini avec la vie des autres dès lors que ces autres ont occupé sa vie. »

comme phrase c’est très beau, même si je vois pas trop ce qu’elle veut dire.

vous voulez sans doute parler d’autres vies que la sienne ?

parce que si ces vies ont occupé la sienne forcément elles sont devenues sa vie ?

auquel cas on pourrait écrire la biographie d’un biographe en faisant la liste de ceux qui ont occupé sa vie ?

et comme ceux qui ont occupé sa vie ont déjà une vie occupée par d’autres vie que la leur on pourrait dire que la vie d’un biographe est occupée par les vies de ceux qui ont occupé sa vie.

et comme comme ceux qui ont occupé la vie d’un auteur ont eux-même eu une vie occupée par d’autres vies il arrive un moment où ça devient le bordel.

et quand ça devient le bordel on finit par se dire que le meilleur moyen d’écrire une biographie définitive d’un auteur c’est d’écrire un livre qui ne parle pas de lui, mais d’autre chose qui serait lui, en tout plus lui que ce qui serait supposé être lui.

D. dit: à

Puck, barbe ou pas ?

puck dit: à

à moins bien sûr qu’il ne fusse point possible d’écrire la biographie d’un biographe ayant consacré l’ensemble de sa vie à Winston Churchill sans parler de Churchill vu que ce dernier a tout de même occupé la vie de biographe.

après il est vrai qu’il est difficile de parler de Churchill en faisant l’impasse sur l’Occupation, et là il ne s’agit plus de personne ayant occupé la vie du biographe mais de pays occupés par ceux qui ont occupé la vie de Churchill.

à tel point qu’on se dit qu’un type qui a su libérer autant de pays aura autant occupé la vie de tant de ses biographes.

sans compter que ces biographes occupés par Churchill vivent pour la plupart dans des pays qu’il a libérés de l’occupation.

à tel point que si Churchill n’avait libéré ces pays occupés ces biographes n’auraient jamais eu leur vie occupé par ce personnage.

la morale de cette histoire est qu’il vaut avoir sa vie occupée par un auteur qui a libéré votre pays plutôt que le contraire, encore que que je ne vois pas trop ce que donnerait le contraire…

et alii dit: à

sur mediapart:
e parcours de la Sœur Odile au Chili est un témoignage exceptionnel pour l’histoire de la dictature militaire depuis les poblaciones de Santiago. En tant que femme religieuse, elle vit à la fois les transformations liées au Concile Vatican II et à l’option pour les pauvres, ainsi que la vie intégrée aux secteurs populaires. Huit ans après son arrivée au Chili, elle est confrontée à l’un des coups d’État les plus médiatisés de l’histoire contemporaine latino-américaine. Pinochet devient l’archétype du dictateur latino-américain, et une vague de solidarité internationale se met en place pour défendre le Chili, dont le gouvernement populaire avait inspiré les partis de gauche européens. Elle est aussi en première ligne dans la défense des droits humains, et participe à un grand nombre d’activités clandestines organisées par les réseaux de résistance pour venir en aide aux persécutés.

Jusqu’à la fin de la dictature, en 1990, Nadine vit et travaille au Chili, se mettant au service des plus pauvres et des victimes de la répression politique et économique. Ses carnets, qui n’avaient pas été lus jusqu’en 2018, ont servi de fil directeur au documentaire « Au nom de tous mes frères », réalisé par Samuel Laurent-Xu en 2019 et distribué par Centre Audiovisuel Simone de Beauvoir, qui sera projeté lundi 13 septembre 2021 à la Maison de l’Amérique Latine.

Un livre qui retrace l’histoire de sa lutte, et met en lumière le rôle essentiel des religieuses dans la résistance au régime militaire est actuellement en cours d’écriture.

D. dit: à

Trop de barbes. Mode détestable. Sauf chez les sages, barbes et favoris ne sont là que pour tenter de masquer des manques affectifs ou intellectuels. Et alli ne me contredira pas sur ce point. Surtout si elle dort car il est tout de même 21h 19.

Claudio Bahia dit: à

@ DHH,
Je ne crois pas qu’il s’agisse du même abre, dans mon texte original, l’espèce est donnée en lien hypertexte, mais cela disparait en copie ici.
L’espèce est caesalpinia echinata.
Je me sent très honoré d’avoir été lu par DHH, Bloom et Closer.
Oui Bloom c’est bien ainsi que les choses se sont passées. Et les holandais n’ont tenu que 25 ans dans la pointe est du Nordeste. Aujourd’hui encore existe toute une speculation sur ce qu’aurait pu devenir le Nordeste si les Nassau avaient tenu au moins 100 ans . Car durant ces 25 ans ils ont fait de grandes choses, tout de même

puck dit: à

« un biographe n’en a jamais fini avec la vie des autres dès lors que ces autres ont occupé sa vie. »

j’aurais plus compris une phrase genre :

« un biographe n’en a jamais fini avec la vie des autres dès lors que ces autres lui permettent de gagner sa vie. »

là on comprend mieux qu’il peut pas en finir vu s’il en finit il est sur la paille.

à partir de là, la première chose à faire de la part du biographe est de choisir le bon cheval.

en effet, même si le couteau éplucheur et l’essoreuse à salade sont des inventions qui ont révolutionné la vie de bien de nos contemporains, il n’est pas du tout sûr qu’écrire la biographie de leur inventeur soit une bonne idée.

encore que si on regarde de plus près la vie de Pierre-Antoine Duplessis (celui qui donc a inventé le couteau éplucheur et l’essoreuse à salade), né à Mâcon en 1928, employé comme apprenti cuistot chez la Mère Blanc à Vonnas après la guerre et l’obtention de son diplôme (c’est un zeugme) de CAP de pâtissier à l’école hôtelière de Villefranche sur Saône, il se maria à la dénommée Yvette Roussel, institutrice à l’école communale de Pont de Veyle, ils eurent 4 enfants dont l’aîné, Alexandre Duplessis reprit le premier restaurant de la mère Brazier à Yzeron, hé bien on se dit que tout compte fait sa vie peut bien occuper celle d’un biographe.

D. dit: à

Non ce n’est pas une question de style.
Les romains se rasaient. Cléopâtre n’aurait jamais boulu de Marc-Antoine si ce dernier avait été barbu.

closer dit: à

Les hollandais ont au moins légué un héritage d’yeux bleus dans le Nordeste, qui fait que l’ont rencontre des individus à la peau mate, voire foncée et aux yeux clairs, souvent verts, type Chico Buarque, le chéri de ces dames…

Jazzi dit: à

Je suis glabre comme Jules César, D. !

renato dit: à

Tous les romains, à l’exception des soldats et des philosophes, avaient l’obligation de se raser. La taille de la barbe n’était pas une pratique indolore. La peau n’était en effet pas préparée avec des onguents ou des savons et la coupe se faisait à sec avec un rasoir en fer. Il y avait de nombreuses blessures et coupures dues au rasage et il est donc facile d’imaginer la propagation rapide de la mode de la barbe négligée promue par l’empereur Hadrien.

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