Finkielkraut va enfin découvrir l’identité heureuse
Une fois n’est pas coutume, le premier ministre en exercice avait tenu à honorer de sa présence la réception d’Alain Finkielkraut, ce jeudi après-midi, à l’Académie française. Élu au premier tour par 16 voix sur 28 votes (quand on pense qu’il sont quarante ! que de portés pâles, de morts vivants et de morts récents pour des immortels…), avec huit croix noires qui ont échoué à l’enterrer malgré leurs efforts, le philosophe et essayiste d’origine juive polonaise, s’est donc assis au fauteuil 21, celui de Félicien Marceau, dont il lui revenait de faire l’éloge. Pierre Nora, Jean d’Ormesson, Hector Bianciotti, Max Gallo, Michel Déon l’avaient engagé à se présenter. Dominique Fernandez, Angelo Rinaldi, François Weyergans, Michel Serres, Florence Delay, Danielle Sallenave furent de ceux qui firent barrage. Mais, chose rare, ils n’avaient jamais été aussi nombreux qu’aujourd’hui à leurs fauteuils. Un honneur.
« C’est à n’y pas croire ! »
Ainsi l’intéressé commenta-t-il son entrée sous la Coupole. Gageons que, pour une fois, ses détracteurs seront d’accord avec lui. Son discours (à lire intégralement ici), il l’a mûri pendant des mois et écrit en deux semaines pendant ses vacances en Grèce (Raphaëlle Bacqué nous l’a appris, entre autres détails, dans un beau portrait publié hier dans Le Monde). Félicien Marceau, il le voit comme un pacifiste qui s’est trompé d’époque, parrainé à l’Académie française par Maurice Schumann, baron du gaullisme et de la Résistance. On s’en doute, c’est moins sur l’analyse des situations cocasses de L’œuf, du comique évocatoire du Corps de mon ennemi ou des fugues du héros d’Un oiseau dans le ciel, que sur son évocation des années d’Occupation qu’il était attendu au tournant et qu’il a voulu aborder « sans faux-fuyant ». Le fait est que, lorsqu’il était encore belge et s’appelait Louis Carette, le futur Félicien Marceau est retourné travailler à la Radiodiffusion au début de l’Occupation.
Nommé responsable du service « Actualités » de Radio-Bruxelles en 1941, il signa des émissions jusqu’à sa démission le 15 mai 1942. Il fonda alors une petite maison d’édition où il publia notamment les oeuvres de Michel de Ghelderode. Recherché à la Libération, il se réfugia à Paris. En 1946, la justice de son pays examina les 300 émissions diffusées sous sa coupe et retint à charge deux chroniques sur les officiers belges restés en France, une interview d’un prisonnier de guerre revenant d’Allemagne, un reportage sur le bombardement de Liège et une actualité sur les ouvriers volontaires pour le Reich, tous présentés sous un angle favorable à l’Occupant. « Cela ne suffit pas à faire de Carette un fanatique de la collaboration » estime Finkielkraut. Il n’en fut pas moins condamné par contumace à quinze ans de travaux forcés et à l’interdiction à vie de publier tout article ou tout livre. Tout cela, Marceau l’a raconté dans Les années courtes, et il a même pris soin d’adjoindre dans l’édition Folio les attendus de sa condamnation. Outre ces Mémoires, pour rédiger les quelques pages de son discours qui lui sont consacrés Alain Finkielkraut a également puisé dans les plus récents travaux sur l’affaire Carette, ceux de l’historienne belge Céline Rase de l’université de Namur.
Sur le pommeau de son épée de bretteur, arme idéale pour cet essayiste de cape et d’épée, courageux habitué des prétoires électriques et des plateaux agités, qui ne peut et ne sait s’empêcher de réagir, à côté de la première lettre de l’alphabet hébreu (aleph) et d’une petit tête de vache car il n’y a pas plus inoffensif, il a fait figurer une seule phrase, faute de place, et elle est de Péguy, ce qui est bien le moins pour ce citateur compulsif :
« La République une et indivisible, c’est notre royaume de France »
Ses détracteurs lui reprochent son lyrisme incantatoire, une vision angoissée de l’histoire immédiate, son prophétisme apocalyptique, son sens du tragique, sa propension à vivre avec ses morts et une certaine tendance à hystériser le débat. Des reproches qu’il accueille désormais calmement, d’un haussement d’épaules, apaisé comme peut l’être un rescapé d’un cancer et d’une dépression, de même que l’étiquette de « néoréac » qui le fait sourire sinon rire, destinée à discréditer ses idées sans prendre la peine de les discuter. Mais s’habitue-t-on jamais à susciter la haine ? Pas si sûr, notamment celle de nombre de profs, toujours englués dans l’idéologie archaïque qui a longtemps miné l’Education nationale et auxquels il n’a eu de cesse d’attribuer publiquement une grande part de responsabilité dans le délitement de l’école et l’abaissement de l’exigence.
C’est peu dire que la gauche ne pardonne pas son évolution politique à l’ancien mao de Normale sup/Saint-Cloud : il suffit d’examiner les couvertures de l’Obs et les articles souvent insinuants sinon insultants à son endroit qui y sont publiés pour s’en convaincre (l’un des derniers en date, Alain Badiou dans sa lettre ouverte et, en chevaliers du fiel, quand ce n’est Aude Lancelin, c’est David Caviglioli qui s’y colle), Le Monde n’étant pas en reste. Ce qui a pour effet de renforcer une paranoïa latente. Le fait est qu’il y est régulièrement trainé dans la boue ainsi que dans Mediapart pour islamophobie, intégrisme républicain, racisme. Autant de médias dans lesquels il s’est plu à planter des banderilles lors de son discours à l’Académie.
Il faut lui reconnaître de la cohérence dans la pensée, le caractère unitaire de ses réflexions. Depuis La Défaite de la pensée (1987), il n’a cessé d’enfoncer le même clou puisqu’il y fustigeait déjà la tyrannie de la culture de masse, l’impasse du tout culturel, la languissime fête pour tous, le pédagogisme responsable des maux de l’école, le progressisme, le jeunisme, le changement pour le changement… Sur cette matrice déjà annonciatrice d’une prise de conscience de la décadence viendront se greffer ses réflexions parfois crispées sur l’identité nationale, la complaisance vis à vis du communautarisme, la dénonciation de l’islamisme.
Alain Finkielkraut, « mécontemporain capital » selon Pierre Nora dans sa réponse (à lire ici intégralement), représentant de la haute culture qui se veut classique et romantique, est un authentique écrivain, l’un des rares polémistes à être doté d’un vrai talent de plume, le goût de la formule et de l’éclat, porté par un tempérament impulsif qualifié par Pierre Nora dans sa réponse à l’élu d’ « émotivité désarmante », dussent-ils l’emporter parfois un peu plus loin que sa pensée initiale. Il a la culture généreuse et communicative. Peuvent en témoigner les fidèles auditeurs de Répliques, un lieu à part sur les ondes où l’on pense avec et où l’on pense contre ; c’est l’une des rares émissions où l’on peut assister au spectacle de la confrontation d’intelligences en action parce qu’on n’a jamais raison tout seul, le samedi matin sur France-Culture depuis trente ans, avec cette particularité que parfois l’animateur semble être le principal invité ; Pierre Nora y faisait probablement allusion par ironie en pointant sa « boulimie langagière », ce qui, à la télévision où il est omniprésent, se traduit par un côté « survolté, convulsif, habité d’une gestuelle, disons, bien identifiable ».
Nostalgique et légèrement obsessionnel ? Il ne s’en défend pas et il ne faut pas le pousser pour lui faire avouer que oui, décidément, dans bien des domaines, c’était mieux avant. Comme Péguy, il est un inquiet et un intranquille qui vit dans « l’angoisse de l’irréparable » depuis que la transmission n’est plus assurée et menace de devenir lettre morte. La chute de la réponse de Pierre Nora n’en était que plus savoureuse :
« La Compagnie vous a ouvert les bras, vous allez connaître avec elle ce que c’est qu’une identité heureuse. Alors souffrez, cher Alain Finkielkraut, – souffrez sans trop souffrir ! – de vous y savoir le bienvenu. »
On sait ce qui se bouscule sur sa table de chevet de l’auteur de L’identité malheureuse (2013) : Hannah Arendt pour sa critique du totalitarisme, Emmanuel Lévinas pour sa pensée du judaïsme, Charles Péguy pour sa critique de la modernité, Milan Kundera pour la primat accordé au roman dans la réflexion sur la complexité du monde. Ils étaient au rendez-vous cet après-midi. Car en fait, à travers Félicien Marceau, l’élu n’aura cessé, directement ou par la bande, de parler de lui-même, de ses tourments, de ses espoirs, de ses combats, de ce qui l’a fondé et de ce qui le fait courir. Ce qui n’est pas plus mal car c’est bien pour le nouveau que l’on se déplace un tel jour quai Conti, pas pour le disparu. Une prouesse du tout début à la toute fin à laquelle se livrent généralement sous ces hauts lambris ceux qui ne se sentent guère d’affinités avec l’œuvre et la personne du disparu. Ce qui donne :
“Arrivé au terme de ce périple, j’ai les mots qu’il faut pour dire exactement ce qui me gêne et même me scandalise dans la mémoire dont Félicien Marceau fait aujourd’hui les frais. Cette mémoire n’est pas celle dont je me sens dépositaire. C’est la mémoire devenue doxa, c’est la mémoire moutonnière, c’est la mémoire dogmatique et automatique des poses avantageuses, c’est la mémoire de l’estrade, c’est la mémoire revue, corrigée et recrachée par le Système. Ses adeptes si nombreux et si bruyants ne méditent pas la catastrophe, ils récitent leur catéchisme. Ils s’indignent de ce dont on s’indigne, ils se souviennent comme on se souvient. La morale de toute cette affaire, ce n’est certes pas que le temps est venu de tourner la page et d’enterrer le devoir de mémoire, mais qu’il faut impérativement sortir celui-ci de « l’œuf » où il a pris ses quartiers pour lui rendre sa dignité et sa vérité perdues. »
Annie Ernaux emploie dans un cahier de jeunesse l’expression « venger sa race ». Si elle ne prêtait pas à ambiguïté, on l’emploierait volontiers en l’espèce, eu égard à la conscience qu’a toujours eu Finkielkraut d’être le dernier d’une famille de rescapés, et le fils d’un revenant d’Auschwitz, raflé et déporté par des Français. Nul doute que s’il s’est résolu à accepter l’invitation de l’Académie, du moins d’une partie d’entre elle même s’il est désormais l’élu de tous, c’est pour offrir le spectacle des roulements de tambours et de la haie de sabres rutilants de la garde républicaine dans le temple historique de la langue française, à deux personnes dont l’absence l’envahissait à l’instant de prononcer son discours : ses parents natifs de Lwow (Pologne) naturalisés français ainsi que leur fils, né à Paris en 1949 lorsqu’il eut un an, mais sans jamais renoncer à leur nom à coucher dehors, leur nom à éternuer car « après les années noires, l’honneur m’imposait de ne pas m’en défaire. » Ce qui a permis aujourd’hui à l’ancien immigré pris d’un patriotisme de compassion, depuis son fauteuil d’académicien, sous la prestigieuse coupole, non sans panache, de reprocher à la France son oubli d’elle-même.
(« Alain Finkielkraut aujourd’hui à l’Académie française », « Louis Carette, futur Félicien Marceau », « Alain Finkielkraut avec Michel Foucault » photos D.R.)
831 Réponses pour Finkielkraut va enfin découvrir l’identité heureuse
la vie dans les bois dit: 29 janvier 2016 à 20 h 11 min
le député PS de Paris Pascal Cherki a déclaré que s’il n’était pas juif, «il serait un des porte-paroles du Front national».
Mais le Front National n’a rien contre les Juifs. La réputation d’antisémitisme du FN date de l’époque lointaine où Jean-Marie y faisait la pluie et le beau temps. D’ailleurs, de leur côté, beaucoup de Juifs n’ont rien contre le FN. Times are changing, comme chantait Maxime Le Forestier.
Ok tout le monde est d’accord Chaloux est un c.n.
Mais c’est aussi un homme (atrophié certes) que nous devons respecté (dans la stricte mesure du respect des entités animales) au plus profond (très profond) de nous-mêmes.
Un être humain reste un être humain.
Non, moi je ne suis pas d’accord.
D. dit: 29 janvier 2016 à 21 h 40 min
Non, moi je ne suis pas d’accord.
Je n’en attendais pas moins de vous, qui êtes une âme pure.
Re(s)pe(c)tons dit: 29 janvier 2016 à 21 h 25 min
Signé : un prof de lettres sans orthographe.
« et much loved a aussi montré la sexualité subie par les prostituées de ce pays. .
Rose
On ne sait pas pourquoi la dernière phrase a sauté…
» et much loved a aussi montré la sexualité subie par les prostituées de ce pays.
Qui encaissent sans piper mot. »
@ 21 h 16 min
Je ne sais pas trop où vous voulez en venir.
Il me semble que j’ai oublié le lien:
Je viens de relire quelques passages d’un opus, dont le titre » la sagesse de l’amour » recèle une grosse tromperie sur la marchandise.
Hormis quelques lignes relatives à la passion amoureuse, conceptualisée à partir du Cantique des Cantiques, que l’auteur n’a pas lu personnellement- Levinas l’a peut-être lu, Proust, tel que cité ça m’étonnerait- ni n’en connait le contenu.
Pour le reste, c’est un ramassis de haine. C’est à n’y pas croire tellement ce texte fantasmatique à propos du mot « Juif » parait avoir été écrit par un antisémite.
Sergio, erreur erreur, l’épée elle est chez Damoclès. Midas, c’est tellement terrible que je n’ose le dire, il se promène dans les roseaux, tableautin charmant, et il lui vient soudain une idée,une idée..à demain sur ce fil!à moins que les 3 Parques ne l’aient coupé…
Sergio dit: 28 janvier 2016 à 16 h 53 min
Chaloux dit: 28 janvier 2016 à 0 h 51 min
à moins que l’intensité grandissante du souvenir ne produise cette illusion. C’est un sujet très intéressant sur lequel il faudrait se pencher.
C’est vrai ; seulement on retombe sur le contexte. Et plus ce dernier est important, moins l’identité l’est…
Sergio, ça m’intéresserait que vous développiez.
Chaloux dit: 29 janvier 2016 à 22 h 51 min
Sergio, ça m’intéresserait que vous développiez.
La burne toujours aussi incapable de faire le boulot toute seule.
Pb de neurones dit: 29 janvier 2016 à 22 h 56 min
Va
Mort de Jacques Rivette.
J’avais énormément apprécié, en 2007, son adaptation de la Duchesse de Langeais. J’aimais énormément Jacques Rivette que je considère comme l’un des très grands réalisateurs français trop négligé. Qu’il soit honoré pour ce qu’il a écrit de l’indécence de la représentation de l’horreur des camps.
Grand réalisateur ! Grand homme ! Grande peine de le perdre !
Alba, mon message est parti trop vite, mais pas de raison de le compléter!
Rose, cette-fois je suis sûre que vous réussissez diablement bien les endives au jambon; n’auriez-vous pas caché un peu de la sauce des artichauts de DHH dans le fond du plat ? De tout coeur avec vous.
Chaloux dit: 29 janvier 2016 à 22 h 51 min
développiez.
C’est simplement l’affaire de l’identité, avec au fronton l’éminente formule de Philippe Roth. Il est évident que l’on en a une, puisque nous sommes des êtres physiques individualisés, libres de nous déplacer, donc. Mais le destin de chacune de ces individualités, c’est bien au premier chef un ensemble de courants qui nous trimbalent ; quant à la création, c’est bien sûr l’inconscient collectif, auquel nous avons accès mais qui ne nous appartient naturellement pas.
Alors maintenant qu’est-ce qu’un gus de sept à soixante-dix-sept ans, sachant que des millions de ses cellules meurent et naissent chaque seconde ? Pourtant i y a une certaine charpente psychologique, un certain caractère, oui ; et au fait venu comment, ce caractère ? Passeque les lois de Mendel, lorsque j’ai vu ce que c’était, j’ai été pour le moins fortement déçu…
Enfin ça c’est le Witz, les lois de Mendel, mais simultanément cela ressort précisément à cet ensemble de flux, de courants…
lola dit: 29 janvier 2016 à 22 h 36 min
à moins que les 3 Parques ne l’aient coupé…
Si on essayait le fameux graphène pour ce genre de tréfilerie, peut-être que les Parques elles tomberaient sur un os ? On va vivre six mille ans alors !
Sergio, tout à l’heure, en rentrant chez moi, cheminant à travers les rues de Paris comme j’aime tant à le faire, je tombais en prière et me disais, sans vanité aucune, qu’il n’y avait plus de raison pour que je poursuive ici, que j’avais tout dit, tout révélé de ce qui était révélable, fait toutes les allusions possibles et imaginables, initié toutes les initiations initiables etc.. etc..
Que ceux qui avaient des oreilles avaient entendu, que ceux qui n’en avaient pas étaient restés sourds et tant qu’on y est aveugles.
Mais voyez-vous, je veux bien encore rester un peu pour des gars comme vous, vous parler du Bon Dieu et des légions célestes et de la prédestination. La prédestination, ce n’est pas si terrible que ça, c’est une conséquence logique après tout. Mais à la fois ce n’est pas si simple, il y a une métaphysique profonde dedans. La grâce s’est d’accepter ce qu’on est, ne vouloir pour rien au monde être quelqu’un d’autre. Là normalement, vous tombez à genoux en vous demandant pourquoi on vous fait un tel cadeau.
D. dit: 30 janvier 2016 à 0 h 21 min
La prédestination
Mais je veux bien, moi ! Seulement cela suppose que le temps existe ; mais l’ennui, c’est que même cela est discutable, mon histoire de temps, car qu’est-ce qui prouve que les raisonnements que nous jugeons valides le soient réellement ?
En plus, si c’est à option, je préfère le chaudron… Ha ben oui mais on peut pas choisir ! Mais si la prédestination veut qu’on soit un mec qui choisit ? L’enquête s’épaissit comme disait l’inspecteur Palmer…
Bon je rentre à la base y a un angar qu’est pas fermé…
ça y’est, Sergio, nous sommes déjà demain; pendant que la RdL dort sous la protection de Finkielkraut enfin heureux, écoutez l’histoire du Roi Midas. Vous savez bien sûr que se transformait en Or tout ce qu’il touchait,la faute au Pactole,ce vilain fleuve qui roulait des pépites d’or. D’accord ? pas intéressant. L’autre aventure me plaît davantage. Il est puni par Apollon,furieux de n’avoir pas gagné le concours du meilleur musicien qui l’opposait à Marsyas pauvre joueur de flûte,alors que lui, Apollon jouait si divinement de la lyre. Bref il lui fait cadeau d’oreilles d’âne qui poussent poussent sur la tête du malheureux Midas qui les plie en deux et les cache sous un bonnet ,phrygien, bien sûr puisqu’il est roi de Phrygie. Un jour ,étourdiment, il va chez le coiffeur qui , charlotte d’effroi lâche ses ciseaux. Midas le menace »chut,chut,Charlotte ».Mais grande est la peur du coiffeur qui à bout de souffle va enterrer son secret dans les sables qui bordent le fleuve. Réjoui, le coiffeur, fini d’avoir peur. Mais des roseaux poussent, poussent,et se balancent au gré des vents en chantant doucement, infatigablement » « le Roi Midas a des oreilles d’âne, le Roi Midas a des oreilles d’âne ».Sergio, ça va la yam ? rentrez doucement..
Merci pour le compte-rendu. On aurait aimé aussi un papier d’ambiance comme vous savez si bien en faire sur l’avant et l’après discours. Mais, puisque ce que j’aime en vous c’est vous, parlons de vous. Vous lisant depuis longtemps, très longtemps… Je sais que, lardé de la nostalgique, de la mélancolie et parfois de la solitude de ceux qui ne sont dupes de rien vous fuyez l’afféterie mauvaise crème pâtissière de toute prose. Or dans le présent article n’est-elle pas un peu trop présente ? Cordialement. Merci pour tout.
Clopine, avant de déclarer « foireux » les arguments des autres, aprenezà les lire.
Chemin faisant, je note qu’aujourd’hui un auteur chasse l’autre. Selon la version de ce jour:
« L’interprétation féministe de Corneille faisait un long détour par Cocteau. »
Gasp! la veille, c’était de Gide et d' »Isabelle ou l’Ecole des Femmes », transformée d’ailleurs Dieu sait pourquoi en « Ecole des Femmes », ce qui n’ ajoutait guère à la lisibilité du propos, qu’il s’agissait.je suppose que pour vous, c’est du pareil au meme?
Quant à Cocteau, féministe tendance Radiguet, encore un méconnu, je présume?
Si vous voulez continuer à égayer ce blog par de telles contributions bêtasses et drolatiques,continuez, mais ne vous étonnez pas d’y etre moquée, et pas seulement par moi.
J’omets, étant charitable, le numéro de leche à l’égard du Golem de l’Hote de ses lieux, que vous venez « hanter journellement » depuis un si grand nombre d’années. La patience est bien mal récompensée…
Découverte stupéfiante !
Nous pensions que l’Unité de Crétinerie le Javert (jav), souvent approchée ici par Clopine à 0,99jav, et quelques autres, était comparable à la vitesse de la lumière : indépassable, hors trou noir.
Erreur ! Hollande (actuellement 0,8jav) reçoit la famille d’une criminelle, Sauvage, qui est suffisamment crétine pour endurer 47 ans de « vie commune » au lieu de quitter son époux farceur, et finit par l’assassiner froidement !
Nous attendons la grâce présidentielle qui propulsera notre Roy élyséen au delà de la crétinerie javerienne, ce qui nous paraissait impossible !
Une preuve de l’absolue stupidité de Javert :
« Javert dit: 29 janvier 2016 à 17 h 47 min
Une grande dame est partie la tête haute »
Oui ! vous ne rêvez pas : il s’agit de la merveille guyanaise, TAUBIRA, la pire Ministre de la Justice que nous ayons subi !
Partie tête haute et queue basse … la nullité !
Jibé dit: 29 janvier 2016 à 18 h 38 min
« Je sors de la projection de « Salafistes » et j’avoue que je ne comprends pas la réaction de Passou. »
Excellent commentaire de ce spectateur inconnu (?), le JiBé cinéphile cannois….
Je ne comprends toujours pas la viscérale réaction d’un être aussi mesuré que l’excellent Passou : cette censure de film pour les moins de 18 ans est d’une rare bêtise.
Bonjour,
J’ai lu la plus belle déclaration d’amour qui se conçoive : je vous aime vous parce que vous êtes vous alors parlons de vous.
Blues & vague à l’âme ; cargo à la dérive. Pourvu qu’il n’y ait pas de passagers clandestins à bord.
Je ne m’intéresse pas aux gens célèbres ; je n’écoute jamais fink. Ni onfray.
Jacqueline de romilly à elle seule comble nombre de mes attentes.
>lola non.
En soi, les recettes de DHH transmises sans doute de manière familiales sont un poème ! J’aimerai qu’un jour DHH les publie avec les photos et la vaisselle couverts en ? Comme chez Drouand lors du prix goncourt, vermeil je crois.
7h45 col en attente de mod.
Normal : comme.c’est essentiel les modérateurs le gardent un peu pour eux seuls.
bonne journée je débranche
Et mets le blues.
Le premier des quatre disques s’appelle Screamin’ de Jay Hzwkins
Je vous embrasse, mes bébés,
En rien, je ne vous trouve vieillards séniles; ;vous êtes plus enfantins que les enfants c’est la part que j’aime en vous ; avec la castagne que j’aime aussi.
(Pck la castagne êtes, hé hé)
JiBé
le sujet est trop déprimant, d’actualité.. mais vous avez sans doute raison
Vous ne trouvez pas que Finkie, en habit de lézard vert, il a un petit côté enfantin qui fait tout drôle. Il sourit dans une gène quasi infantile…
Je trouve ça curieux : comme s’il avait conscience qu’il ne méritait pas cette médaille en chocolat ridicule, ou qu’il se rendait brusquement compte que sa mort était désormais plus proche.
Embaumé, dans ce charnier d’Immortels au souffle court…
Sergio, votre 23h32, fait faire ce que j’appelle un bon délire.
En vrac, j’ai d’abord pensé apoptose. En matière de prog’, elle est stupéfiante.
Cette identité individuelle, identité que j’associe ici à patrimoine génétique, que vous dites « êtres physiques individualisés », elle semble maintenant bien approchée par les derniers développements de la recherche scientifique. Il m’a semblé, sans certitude de chiffres, qu’à un héritage, chacun fabrique une partie de ce patrimoine au cours de son développement, partie qui lui est propre et unique; chacun riche d’une nouvelle combinaison. Le comment, sans connaissance biologique et chimiques approfondies, reste pour moi, un écueil de la pensée.
Le phénomène biologique du renouvellement cellulaire, qui décroit au fil du temps, ne concerne pas toutes les cellules Sergio. En particulier les neurones. Sinon, ça se verrait, hein.
Vous associez, si je comprends, créativité à inconscient collectif. C’est une opposition automatismes/créativité. C’est un langage machine, on dirait.
Une démarche scientifique dont j’ai oublié le nom, consiste à approcher une chose en ayant la preuve de ce qu’elle n’est pas. Le moindre contre-exemple d’une individuation au groupe viendrait démentir cette intuition.
Madame Verniglia, réjouie : c’est qu’il est content le petit Rovelli, le commis-apprenti de la boucherie halal du Camp à Nella de la rue Toufournier, il bombe le torse, le JC lui fait une pub pas possible, le patron en profite car les clients sont curieux et les gens rigolent, vive Marcel Rovelli »
rose dit: 30 janvier 2016 à 7 h 45 min
« Cargo à la dérive. Pourvu qu’il n’y ait pas de passagers clandestins à bord. »
Nous rappelons que, par définition, les passagers clandestins voyagent à leur risque et péril. Qu’ils meurent ou non, peu importe. Ce qui compte, c’est que la Compagnie de Navigation ne soit pas inquiétée ….
Carlo Rovelli, dans son analyse granulaire du monde, privilégie l’interaction informationnelle plutôt que l’étant. Ce qui existe de plus riche dans le monde, à tout niveau, ce qui est vraiment, c’est l’interaction probabiliste, dynamique en permanence, et pas le grain de matière, d’espace ou de temps, posé de façon statique. Cette dernière vision du monde est dépassée.
La génétique est condition de départ, parmi d’autres. Sans plus. Un paramètre important mais, sauf cas extrême, non déterministe.
J’ajoute pour la petite histoire que Marcel Rovelli n’est en rien parent de Carlo Rovelli, puisque le Marcel se nomme réellement Sven Jakobson, et qu’il est Antillais.
Widergg, tourné aujourd’hui « Kapo » ne choisirait plus le joli minois de E. Riva pour finir embarbelée. Jusque dans les années 60 ce cinéma restait démarketisé, pour le bonheur des critiques au language vif. Truffaut à la même époque que Rivette « s’est fait » Autan- Lara.
9h54, bof.
Pas besoin d’être citosophe, ni de faire des maths proba une réalité indépassable.
L’information sans support matériel n’existe pas.
Comment vous dites ?
Bonne journée. C’est ça.
LVDB, je vois que vous n’avez rien compris…. ne vous inquiétez pas ! Question de temps et de travail.
Je commence à subodorer une grande opération d’enfumage et d’intox à propos du film « salafistes »…J’ai lu sous la plume de gens peu suspects d’islamo.philie et de dhimmi.tude potentielle des critiques très élogieuses du film.
Je me demande si on n’essaye pas d’en détourner les foules parce qu’il serait trop pertinent et trop près de la vérité.
MC à 3:21, votre acharnement anti-clopinien tourne au ridicucule, vous taire aurait peut-être augmenté votre taille déjà petite, cela ne vous grandit pas, au contraire, vous demeurez très court en attendant que cela tourne court ; je vous retourne votre mépris, grand.
après il y a évidemment ce qu’on appelle: la fixette. Phil en sait quelque chose, apparemment.
C’est un mode de transmission neuronale qui utilise toujours la même voie, sur un même sujet d’intérêt. Si bien qu’à la fin soit c’est bouché, soit ça tourne en rond.
Je viens de voir qu’à chaque académicien est attribué à son entrée, un travail sur un mot. Enfin, c’est ce que j’ai compris.
Le mot « variété » pour le dernier reçu, ne manque pas de sel.
Pour vous souhaiter la bonne journée.
« RAP ‘N PHILO est un dialogue inédit entre un philosophe et un rappeur sur la question du temps qui passe. »
https://www.youtube.com/watch?v=fSHfCnZu-WM
Voyons, HADRIENNE, vous prenez la victime pour le bourreau !
La peste maniaco-depressive normande, vieillie avant l’âge, emmmerdeuse née, est à blâmer, elle seule !
Le noble Court, tout pétris d’innocence cultivée agit en réaction aux propos déplacés, lamentables, insultants, agressifs, de l’Ange Noir de Beaubec …
La grâce s’est d’accepter ce qu’on est, ne vouloir pour rien au monde être quelqu’un d’autre. Là normalement, vous tombez à genoux en vous demandant pourquoi on vous fait un tel cadeau. O.21.
Attention, accepter ce qu’on est et en être heureux n’implique pas de devoir remercier quiconque. Cette attitude prouve une pente astrologique saturniste et psychologique suicidaire.
Résumons !
L’Académie Française est une illustration parfaite de la nullité, de l’inaptitude, de la courtisanerie, de l’imbécillité élitiste à la française.
A quoi « sert » l’AF ? A rien ! Strictement à rien … Les coquillages de ce vivier sont morts, pollués ou vides.
Peut être en cherchant bien on peut penser qu’il sert à une seule chose : faire croire à ce peuple d’avachis, de mollassons aveugles, d’incompétents, de fonctionnarisés, ce peuple de faignasses privilégiées, d’ânes bâtés, la risée des pays dynamiques, bref …
L’Académie Française participe à faire croire à ce troupeau de veaux qui vont à l’abattoir guilleret, qu’il est toujours … GRAND !!!
Passionnant et beau discours de Finkielkraut qui donne envie de découvrir Félicien Marceau.
Il cite notamment de lui cette comparaison magistrale (dixit Finkie) entre Don Juan et Casanova:
« « Que cherche Don Juan ? Non le plaisir mais la victoire. Sa vie est un perpétuel défi. Il a besoin d’un ennemi à vaincre, d’un obstacle à surmonter. Casanova, lui, cultive l’occasion et il est prompt à la saisir. » Il n’est pas l’homme du défi, mais l’homme de la disponibilité : dans le plaisir il ne cherche rien d’autre que le plaisir. La transgression restant dans un rapport de dépendance à l’égard de la loi, il s’affranchit simultanément de l’une et de l’autre. Jamais il n’éprouve le besoin de se poser en s’opposant : c’est un voluptueux, ce n’est pas un adversaire. Il choisit l’hédonisme, non l’héroïsme. Pour le dire d’un mot, Casanova ne met pas le système en question, il le met entre parenthèses. La liberté dont il fait preuve est « une liberté limitée à l’acte et que n’escorte aucune doctrine ».
MC super-cucultivé doit être content d’avoir un partenaire incuculte comme JC… qui se ressemble…
JC ? : « un suicidé français » (E. Zemmour)
Très juste, geo 10:45 !
Dom Juan est un malheureux, un pauvre rebelle, un esclave de son combat, un gladiateur de la mentule, lui qui ne recherche finalement, que la mort, la grande.
Casanova, quel bon garçon, ah ! l’admirable débrouillard, tout au contraire ne cherche pas la grande mort ! Il trouve seulement la petite mort. La seule qui vaille la peine d’être vécue ! Au hasard du tangage, car il n’est qu’homme de plaisir….
« Il y a des jours où il faut distribuer son mépris avec économie, à cause du grand nombre de nécessiteux » «
Dites, Chateaubriand, puisque je vous tiens !
Ne pensez vous pas que le sourire gêné de Finkie, en illustration, pourrait provenir du fait qu’il aurait pété foireux dans sa couche, telle la ventriloque Jacoba Rodoghine ?….
« En cas d’échec des négociations, le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius promet que Paris reconnaîtra l’Etat de Palestine. »
Lolo est :
– un Juif de gauche, donc honteux d’être Juif …
– un père qui ferait mieux de s’occuper de son petit Thomas !
géo, voilà ce que dit Claudes Lanzmann à propos de « Salafistes »
http://www.lemonde.fr/idees/article/2016/01/25/mme-fleu-pellerin-n-interdisez-pas-la-sortie-du-film-salafistes_4853322_3232.html
Claude, pardon !
Développement ou régression ?
Après la réduction du nombre des régions, celle des arrondissements de la capitale !
Moi, qui avait imaginé un Paris aux quarante arrondissements dans mon livre : « Promenades dans le Grand Paris »…
http://www.lemonde.fr/politique/article/2016/01/29/hidalgo-propose-de-reduire-a-dix-sept-le-nombre-d-arrondissements-a-paris_4856090_823448.html
Hadrien, Hadrienne …. Que ce beau monde entogé relise de Boileau le dialogue sur les Héros de Romans, et l’étonnement des originaux de s’entendre accommodés à la sauce Scudéry. On à la Scudéry et les faux romains qu’on mérite. La première , le cerveau rabougri, les seconds, mieux vaut n’en pas parler!
MC
Certes, cela fait un drôle d’effet de voir d’un seul coup certains arrondissements de Paris disparaître purement et simplement. Cela me rappelle la blague de Coluche : si l’on envoyait des énarques dans le désert, au bout de six mois ils demanderaient à ce qu’on leur envoie du sable.
Chevillard écrivait récemment sur son blog :
« Est-il vraiment possible de se souvenir de la neige ? »
Je suis tombé du haut de ma hotte en découvrant que l’énigmatique écrivain est anglais puisque c’était dans cette langue que la phrase signifie.
« Could he be positive he recalled snow ? »
Sergio, votre 0h38 est aussi une bonne question. Chez les humains, mais pas que pour eux, pour tous les organismes à reproduction sexuée, la méiose conduit à un équilibre presque parfait, si l’on considère le truc d’un point de vue mathématique.
les plaisirs de la dialectique selon finkielkraut qui « retourne » le cas Marceau me font penser que ce Finkie a appris à débattre pendant des années sur France culture, avec dexterité et me fait penser aux grands dialecticiens marxistes…la seule question que je me pose c’est: où est l’oeuvre de AF? pamphlets? ils n’ont pas le ton et la pertinencne de Bernanos..essais sur la litétrature ? il ne prend bien sûr, que ce soit sur Philipe roth ou kundera, que ce qui lui lait et ote le reste comme un type qui, dans une valise trop pleine, prend des ciseaux pour couper ce qui dépasse de la valise.. ça me semble assez mince otut ça sinon que « le figaro » tellement heureux d’avoir un bon débatteur pour défendre le coté grincheux et maussade des francais ont troubé un vrai heros.
je le défends sur un point: en ce qui concerne le statut du prof dans l »édcuation natianle, là, il a été bon?. mais c’est un redoutable débatteur qui ne laisse pas du tout parler les écrivains en liberté?. il les encage dans une « gruille », la sienne. je le souviendrai longtemps de la révolte si juistifiée d ‘annie ernaux qui a redfusé de de se faire enfermer idéologiquement dans sa « lecture » de finkielkraut. c’était un grand moment de délivrance par la liberté d’un auteur!!!
le texte est parti avant d’être nettoyé.. je presente mes excuses..
Père Noël, insinuez-vous que Chevillard se serait approprié une phrase d’autrui ?
Ploum : je ne crois pas que F. défende particulièrement « le statut du prof » : sa pensée est à double détente, en fait. Un : il s’élève contre le concept d’école « redresseuse de tort sociaux », qui débouche sur la revendication d’égalitarisme, qui débouche elle-même sur les pratiques de « placer l’enfant au centre du système », « ne plus sanctionner », « désacraliser la parole de l’enseignant », etc. Bref, F. se place dans une perspective anti-bourdieusienne, en quelque sorte, puisqu’il reconnaît certes que l’école est conçue pour être l’école des « héritiers », mais qu’il trouve, lui, que c’est très bien comme cela, et que toute tentative pour faire bouger ces lignes-là est non seulement vouée à l’échec, mais socialement dangereuse et totalement inefficace. Perso, je suis assez d’accord avec lui sur l’inefficacité du procédé. Mais je suis contre l’idée qu’il faudrait, du coup, revenir à ‘une école où la réussite de seulement 2 % des contingents scolaires est l’oeuf qu’il faut bien casser, si l’on veut que l’omelette soit baveuse.
Le second cheval de bataille de F. sur l’école, et là par contre je le rejoins, est de dénoncer l’épouvantable gâchis qui a résulté de la mauvaise application des théories structuralistes dans l’enseignement du français.
Mais ni l’un ni l’autre de ces deux chevaux ne se préoccupe réellement du « statut du prof », sinon pour regretter la désacralisation de la parole du Maître, sur son estrade. C’est la grande peur de F., celle qui lui fait rejeter également internet comme instrument possible d’acquisition par tous d’une culture jusqu’ici réservée à une élite. Cette trouille essentielle n’est qu’une vision moderne de la peur des « classes laborieuses, classes dangereuses », et n’est guère différente, au fond, de la représentation du Rouge armé d’un couteau entre les dents, ou, pour parler proustien, de paysans normands venant manger les poissons jusque là protégés dans l’aquarium de la salle à manger du Grand Hôtel de Balbec… Point de défense du petit prof, là-dedans non plus.
Là où vous m’intéressez fort, c’est à propos de la rebuffade d’Ernaux. Car le traitement que, d’après vous, elle a refusé, a été exactement le même que celui infligé à l’auteur de « Titus n’aimait pas Bérénice ». Dès le début de l’émission, F. a asséné à la jeune femme que le propos de son livre était la négation « moderne » du concept de la raison d’état, que l’individuation du propos racinien relevait encore une fois, ma bonne dame, de la dérive de notre monde actuel qui fait passer l’égoïsme individuel avant la grande cause nationale, etc. Comme d’hab’ chez F., c’est tout mélangé : parce qu’il est vrai que notre époque égoïste fait bien souvent passer les intérêts particuliers devant l’intérêt général, en brouillant la définition de ce dernier concept (par exemple, l’intérêt particulier de quelques poignées d’agriculteurs en demande d’eau pour leurs exploitations mortifères de céréales passe avant l’intérêt général de la biodiversité écologique d’un environnement préservé, mais on tente de renverser cet état de fait en accusant d’égoïsme idéaliste et dangereux les militants de la cause du vrai intérêt général…). Donc, il « n’a pas si tort que cela ». Mais par contre, sa nostalgie de l’ordre social pour lequel il plaide le pousse à nier les bouleversements fondamentaux de notre monde, et notamment le changement de perspective des relations hommes-femmes. Ce qui est important dans la tragédie de Racine, c’est que Bérénice ne se tue pas à la fin, mais… rentre chez soi. Que l’on croit cette fin plus importante que la victoire de Rome, c’est sans doute une lecture « iconoclaste » de la pièce. Mais c’est une interprétation qui permet de rendre ce texte vivant, et intéressant, et riche, pour nos générations contemporaines. F. a donc complètement tort, et dévoile, derrière sa voix (un peu trop) chaude, sa vieille barbe idéologique et réactionnaire.
Donc, Ploum, si vous pouviez me donner le lien de l’interview d’Ernaux… Je vous en serais reconnaissante.
Bon sang, je m’attarde ici, et « je ne fais rien ». Faut dire que je suis clouée, et par la pluie, et par le mauvais état de mon dos. Ca n’excuse pas, mais ceci explique cela. Allez, zou, je clique sans relire…
.. et j’ai tort, car si j’avais relu, j’aurais changé le malencontreux « rentrer chez soi », par « rentrez chez elle ». Soupir.
A ce propos, Court toujours aussi déplaisant, j’ai commis le lapsus « Cocteau » pour dire « Gide » (poussée par la citation de Fontenelle). Ca n’enlève RIEN aux propos odieux que vous tenez toujours à mon endroit.
lola dit: 30 janvier 2016 à 1 h 34 min
« le Roi Midas a des oreilles d’âne, le Roi Midas a des oreilles d’âne »
– Ben vaut mieux que de merlan, que j’y aurais répondu !
Ces types-là un jour ils ont voulu me faire un shampoing aux oeufs sur ma tronche qu’a la même surface que le casque… Je l’ai regardé avec un regard à la cuirassé Potemkine comme dirait Giovanni Guareschi… Il a incontinent disparu ! J’ai laissé le grisbi sur le comptoir…
paul edel donne dans la pâtisserie ?
Jibé dit: 30 janvier 2016 à 13 h 34 min
« Promenades dans le Grand Paris »…
Un bouquin pas terrible, assez chillant et politiquement correct (pour l’époque)
paul edel dit: 30 janvier 2016 à 14 h 46 min
le texte est parti avant d’être nettoyé.. je presente mes excuses..
–
Je vous les accorde volontiers, Jacques-Pierre.
Widergänger dit: 29 janvier 2016 à 23 h 07 min
« Mort de Jacques Rivette.
J’avais énormément apprécié, en 2007, son adaptation de la Duchesse de Langeais. »
Ce film, « Touchez pas à la hache », passe lundi 1/02 sur ARTE à 22h15.
Bon sang, je m’attarde ici, et « je ne fais rien ».
Le « ne rien faire » de l’activité blogueuse est sidéral, en effet. Un désoeuvrement parfait.
Clopine, définitivement un cas à part… dit: 30 janvier 2016 à 15 h 53 min
Père Noël, insinuez-vous que Chevillard se serait approprié une phrase d’autrui
Il faut vraiment espérer que non.
Une seule médiocrité de cet acabit suffit.
« Un : il s’élève contre le concept d’école « redresseuse de tort sociaux », qui débouche sur la revendication d’égalitarisme, qui débouche elle-même sur les pratiques de « placer l’enfant au centre du système », « ne plus sanctionner », « désacraliser la parole de l’enseignant », etc. Bref, F. se place dans une perspective anti-bourdieusienne, en quelque sorte, puisqu’il reconnaît certes que l’école est conçue pour être l’école des « héritiers », mais qu’il trouve, lui, que c’est très bien comme cela, »
Et la logorrhée continue comme cela des lignes et des lignes…
Comment peut-on être aussi khonne ou d’aussi mauvaise foi (j’hésite…) que Clopine dans ce passage?
L’obsession de Finky est exactement le contraire de ce que Clopine écrit: il veut que tout le monde puisse avoir accès à un enseignement de qualité comparable à celui qu’il a reçu et il s’élève contre le bradage de la transmission du savoir! S’il conteste la
13:47, le p’tit Court pontifie et sort son scud, nous on rit tellement pauvres sont ses arguments
je continue…
S’il conteste la pédagomanie actuelle, c’est précisément qu’elle réduit sans cesse les exigences de l’enseignement pour faire du chiffre (% de réussite au Bac qui ne signifie plus rien) au lieu d’essayer de hisser le plus grand nombre au niveau des meilleurs ou tout au moins à un niveau acceptable de maîtrise des savoirs essentiels.
S’il critique l’internet, ce n’est évidemment pas parce qu’il mettrait le savoir à la portée de tous, mais parce qu’il peut donner l’illusion du savoir à des utilisateurs qui n’auraient pas été formés par une école digne de ce nom à lire une information en vrac et parfois carrément trompeuse avec le recul et l’esprit critique nécessaire…
Clopine, vous êtes khonne ou vous faites semblant?
Oui, vous avez raison, geo. Mais il y a quand même un problème dans le raisonnement de Kinkielkraut, qu’a rappelé d’ailleurs à juste titre Pierre Nora dans sa réponse. C’est qu’entre l’Ecole qui a formé Finkielkraut et l’Ecole d’aujourd’hui, il y a un abîme : à son époque l’école ne formait que 20 à 30 % d’une classe d’âge, alors qu’aujourd’hui, elle est chargée de former 80%, ce qui à l’honneur de la République et une nécessité des temps modernes de toute façon. Pierre Nora dit que « ça change tout », et il a entièrement raison.
Le problème que ne formule pas Finkielkraut — et on est légitimement en droit de le lui reprocher, c’est qu’il ne pose pas du tout la question de la démocratisation de l’école. Un enseignement de qualité pour 20 à 30% d’une classe d’âge, on sait faire, on l’a même fait. Et Finkielkraut est l’exemple parfait de la réussite d’un tel système. Mais un enseignement de qualité pour 80% d’une classe d’âge, on ne sait pas faire. Personne ne sait le faire. Et il faut apprendre, c’est l’inconnu.
Les profs qui enseignent dans les banlieues difficiles inventent tous les jours des pédagogies innovantes, je peux en témoigner pour donner des cours particulier dans ces zones-là, et je vois bien ce que mes collègues inventent pour par exemple apprendre l’art de la dissertation à des élèves qui maîtrisent par exemple davantage le ourdou que le français. Et ça produit des progrès. Tout se fait mais bien trop lentement.
Il faut bien dire quand même que l’inégalité règne en maîtresse tyrannique dans notre pauvre pays ! Les élèves à problèmes (français comme langue étrangère, de plus manque de repères de notre culture pour venir d’ailleurs, pauvreté, manque d’argent pour se payer des cours particuliers, banlieues à l’urbanisme pourri, trottoir défoncé, transport urbain mal foutu, distance énorme, etc.) voient cumuler tous les problèmes sociaux sur leur frêles épaule; passer le bac dans ces conditions, c’est vraiment héroïque ! Et ils y arrivent à force de volonté, d’abnégation, de courage. C’est vraiment admirable ! Mais cela manque dans la réflexion de Finkielkraut, qui, néanmoins, a globalement raison sur les responsabilité de l’Etat dans la décadence de l’Ecole et de la transmission.
Si, la réussite au bac, signifie malgré tout encore quelque chose. On a beau dire et moi le premier, je vois les exigences par exemple au bac français, et je peux dire honnêtement que les réussites au bac signifie quelque chose. Une certaine capacité à lire. Le bac, c’est difficile, la réussite est le fruit d’un vrai mérite scolaire et intellectuel. Rédiger une dissertation, ou un commentaire composé, c’est difficile. Et les élèves se débrouillent assez bien malgré tout grâce à la dévotion de leurs profs. C’est beau et c’est positif dans l’ensemble. Globalement ça marche encore.
« Un bouquin pas terrible, assez chillant et politiquement correct (pour l’époque) »
Pour Avis, sans aucun doute, mais pas pour car j’ai eu beaucoup de plaisir à parcourir, en long en large et en travers, l’ensemble des communes situées de l’autre côté du périphérique afin d’en assurer la rédaction !
geo s’est trouvé un maître spirituel en la personne de Finkielkraut.
Non, la pédagogie ne réduit pas les exigences, c’est un mythe. Les exigences pour le bac français sont par exemple bien supérieures à celles que j’ai connu quand je l’ai moi-même passé en 1972. On demande aujourd’hui aux élèves de Première de savoir faire ce que j’ai appris à faire à l’université, et je dirai même quand j’ai commencé à travailler sérieusement pour passer les concours.
Il est donc tout à fait erroné de prétendre que les exigences ont baissées. C’est l’inverse, la vérité. Ou plus exactement, les exigences ont changé de nature. De mon temps, on exigeait des élèves une culture générale mais on ne savait pas du tout faire ce que les élèves d’aujourd’hui savent faire, à savoir analyser une scène d’exposition, un icipit de roman, expliquer des problèmes littéraires ardus. Le savoir et le savoir-faire d’aujourd’hui sont beaucoup plus pointus mais il manque de cohérnece d’ensemble, il est parcellaire et ne permet plus aux élèves sauf aux plus brillants d’entre eux, de se construire une vraie culture générale à soi, comme c’était le cas du temps de Finkielkraut. C’est devenu un savoir et un savoir-faire un peu trop technique et qui manque un peu d’âme.
Comment parler de « raisonnement » au sujet de Finkielkraut (ou de Fumaroli) lorsqu’ils se piquent de débattre de l’école (notamment) ? Ils partent du postulat que c’était-mieux-avant et élaborent à partir de là une théorie décliniste, réactionnaire rebattue depuis la haute antiquité. Bref, des pleureuses qui n’apportent rien de constructif au débat.
mais pas pour MOI…
WGG, beau plaidoyer pour un métier qui le mérite bien !
D’où vous vient cette vocation pour l’enseignement du français, WGG ?
Wouarf, les bons sentiments de F. à l’égard des petits n’enfants, ça c’est la meilleure quand même. Dix ans d’écoute, et pas un mot de, je ne dirais pas d’empathie, mais de simple compassion d’entendu…
« Gallimard et Amazon parmi les meilleurs employeurs de France selon « Capital » »
Selon les employés mais quid des auteurs ?
Par contre, de grandes envolées sur le déclin, la relation des misères faites à l’élite, la plainte étouffée de celui qui ne recueille pas ce qui lui est dû (pourra toujours pas continuer à se plaindre de ne pas en être, notez, de l’académie maintenant. L’oeuvre de toute une vie pour en arriver là. Que de servilités, de ronds-de-jambe, de « cher ami » et de « il me serait si agréable que l’appui de ma candidature provienne d’un homme tel que vous », etc., ne commet-on pas en l’honneur de l’habit vert !), le frisson d’horreur à l’idée de côtoyer qui ne lui ressemble pas : franchement, ça, c’est jusqu’à plus soif, pendant un nombre assez impressionnant de samedis. Hélas.
la vie dans les bois dit: 30 janvier 2016 à 9 h 30 min
C’est une opposition automatismes/créativité.
La créativité c’est une faculté ; c’est un peu comme, étant perdu, on regarde le nom de la rue et on y est. On peut très bien considérer cela d’un oeil froid, ou au contraire lancer son chapeau en l’air, on est déjà dans la perception de la créativité.
Maintenant bien sûr on cherche à la provoquer, en refaisant des gestes, en invoquant, mais de toutes manières c’est le subconscient qui la détermine ; et quand elle se manifeste, on n’a pas l’impression que c’était compliqué. Maintenant des automatismes pourquoi pas, dans la mesure où la création c’est surtout prendre conscience de quelque chose. En sport, on s’entraîne, intellectuellement, warum nicht ? On retombe sur la discussion de la forme qui engendre le fond… C’est coriace !
Souvent c’est comme la bafouille à Lacan, c’était là et le regard la traversait comme anesthésié…
C’est ce qui faut faire avec les trucs du fisc, d’ailleurs…
D. dit: 30 janvier 2016 à 16 h 48 min
paul edel dit: 30 janvier 2016 à 14 h 46 min
le texte est parti avant d’être nettoyé.. je presente mes excuses..
–
Je vous les accorde volontiers, Jacques-Pierre.
–
Je voulais dire que je les accepte; lapsus.
Quoi donc au menu ce soir, D. ?
Eh bien, Jacques, je vais me faire un concombre.
Pauledel n’apprécie pas Marceau pour des raisons ideologiques comme il faut dit aujourd’hui, mais son « Capri » est un bon livre.
En tzatziki, à la grecque.
Ayez un concombre, lavez-le bien, épluchez-le, râpez-le, laissez s’égoutter (vous pouvez boire l’eau du concombre qui est très bonne).
Mélangez avec un yaourt grec de 200 grammes ainsi qu’une cuillerée de crème fraiche, salez, poivrez très légèrement, ajouter un soupçon de piment en poudre. Quand je dis un soupçon c’est un soupçon, un soupçon d’ail également puis pas mal d’aneth finement haché.
Servez bien frais avec des croutons.
Voulez-vous que je vous invite, Jacques ?
S’il vous plait ne comparons pas Finkielkraut à Fumarolli. Si j’aime bien le premier, je supporte peu le second.
Reste à espérer que Finkielkraut sera suffisamment accaparé par l’académie et les mondanités qui vont avec (un académicien à table, c’est prisé dans les beaux quartiers) pour renoncer à aller faire son numéro à la télé ou à la radio. Cela contrariera les « montreurs d’ours » et les compteurs de l’audimat… mais nos intelligences s’en porteront mieux.
Jacques, je ne sais pas si je saurais vous reconnaitre; j’ai essayé de trouver une photo de vous avec Google et j’ai échoué. Auriez-vous un lien ?
Merci, D., mais ce soir je dois préparer mon propre dîner d’anniversaire, mon ami Chedly est en pleine soldes dans sa boutique de l’avenue de l’Opera…
WG, vous connaissez mieux que moi le sujet de l’EN et vos remarques sont probablement justes.
Mais ce que je ne supporte pas dans l’attitude de Clopine, c’est le procès d’intention qu’elle fait à Finkielkraut qui, soi disant, se ficherait éperdument de l’accès du plus grand nombre aux savoirs et à la culture, alors que cet accès est son obsession. Qu’il se trompe sur les moyens est une chose, qu’il ne le veuille pas passionnément en est une autre…ne serait-ce que pour assurez la transmission et la survie de cette culture qu’il aime tant.
Aucune photo de moi sur le net, j’y veille, D. Je vous avais réservé la primeur sur le site de Dexter…
« vos remarques sont probablement justes. »
Oui, mais si l’on en croit WGG, on compte désormais 80% de petits génies par classes d’âges au Bac !
D. dit: 30 janvier 2016 à 19 h 01 min
Vous avez une photo de lui,
d’accord il est jeune et a du un peu changer, mais avec un bon logiciel de retouches.
Jibé,
c’est pas une usurpation de pseudo ça ?
soldes, c’est masculin, Jacques.
Achtung passeque c’est comme l’emprunt russe, les concombres soviétiques sont toujours numérotés…
Sergio à 18h21, merci d’avoir essayé une réponse.
Entre temps, j’ai lu cela:
« L’activité créatrice, c’est ce moment d’illumination, qui arrive parfois par hasard, et où tout se met en place » ici:
http://mathssansstress.fr/blog-autour-des-maths/
phil, vous avez tout à fait le droit d’aimer l’oeuvre de Marceau. Son « balzac’ m’impressionne , c est une bible ..mais côté romans il represente ces petits romans psychologiques corsetés, à la forme vieillotte , étriquée, à la paul bourget.. face à la même époque à un claude simon, un robbe grillet oubraient de nouvelles voie..! pour moi il n’y a pas photo. mais je vais vous dire, j’aime bien ,dans le genre traditionnel france profonde le hervé bazin observateur de la province .il a jubilation dans la férocité ,lan fureur vengeresse d’une enfance.. Bazin gant de crin, éclat: relisez Vipère au poing » qui semble d’ailleurs être né de la lecture de genitrix de Mauriac..
.
Père Noël à 13h55, je vous dois un merci.
Un souvenir de neige, il n’était pas que visuel. Qui en a appelé d’autres.
Aussi, comme je n’avais rien de cet auteur dans ma bibli, et que j’étais en ville, c’était l’occasion.
http://www.scienceshumaines.com/l-odeur-du-si-bemol_fr_32950.html
Oui Paul edel, je relirai ce Bazin, qui est aujourd’hui un peu loin. Effectivement, entendre Finkielkraut » retourner » Marceau n’est pas un des moindres plaisirs des exercices d’éloges de l’AF. Cocteau, je crois, a dû se coltiner un autre à qui il n’aurait pas tendu sa belle main d’artiste. Attendons l’éloge du prestigieux passou.
Jacques, si vous n’avez pas de croutons pour votre tzatziki, je peux vous en trouver ici-même.
Un prix à Henri Raczymow. Peut-être l’occasion de publier un article sur cet écrivain de haute finesse.
Vrai que Vipère au Poing à la vie dure. Je l’ai relu il y a peu de temps, par curiosité, sans déception.
De Marceau, je n’ai lu que les deux Casanova. Pas révolutionnaires mais qui se lisent sans lassitude.
a sans accent
En effet, geo, Vous avez raison de souligner que Finkielkraut a toujours été pour la grande culture pour tous. C’est d’ailleurs par là qu’on voit clairement que c’est un homme de gauche et non pas ce néoconservateur que d’aucuns, de manifeste mauvaise foi (pour des raisons pas très belles…), veulent voir en lui.
Le problème qu’il ne pose pas, jamais quasiment, c’est comment on fait ? Et c’est là que sa pensée est déficiente. Il n’en sait pas plus que nous à ce sujet.
Des classes de Première avec 26 élèves par classe, c’est beaucoup trop de toute façon ! Il faudrait au maximum 22 à 23 élèves en classe de Première dans les banlieues difficiles. Et avec tout un encadrement, qui il est vrai nous coûterait en impôts la peau des fesses…
Peut-on être de gauche et académicien, that is the question ?
La preuve est faite, mon bon barroz salafiste, avec Finkielkraut. Mais une gauche en voie de disparition comme les bêtes…
WGG fier de notre beau pays, le voila atteint de confusion mentale, attaqué par lemoustique Zyka???
On peut relire Vipère au poing, sa férocité n’a pas une ride.
On peut se passer du film éponyme de Broca. La scène où les garçons veulent noyer leur mère, terrible dans le livre, à l’image est grotesque.
Livre à ne pas étudier partout. Une enseignante nantaise, dans une boite catho huppée, a su ce qu’il lui en cuisait.
Rivette, c’est d’abord pour moi l
Rivette, c’est d’abord pour moi la somptueuse, profonde, déchirante « Belle noiseuse », adaptation très libre d’un Balzac pas très connu mais pas inconnu, « le Chef-d’oeuvre inconnu ». Jamais revu ce film sublime depuis sa sortie en salle. J’espère qu’une chaîne télé va nous le proposer, en hommage à son auteur.
En revanche, l’adaptation télévisée de Vipère au Poing avec Alice Sapritch et Marcel Cuvelier est très bonne.
la vie dans les bois dit: 30 janvier 2016 à 19 h 34 min
« L’activité créatrice, c’est ce moment d’illumination, qui arrive parfois par hasard, et où tout se met en place »
Disons que c’est la phase majeure ; mais ce qui se présente en premier, c’est souvent une idée toute seulette et d’apparence anodine : pire, au début on n’y fait pas attention…
Mais c’est vrai, cette phrase ; seulement c’est fait en rêvant, éveillé je veux dire…
Les salafistes c’est les nouveaux kolkhoziens ? Mais alors eux i bossent pas à poil l’été ça casse l’ambiance… Enfin c’est toujours des fortunatos nimium…
On a eu le colonialisme, puis le socialisme, puis le nazisme, puis le communisme, puis le capitalisme, puis l’islamisme, puis le salafisme, c’est à dire le colonialisme. La boucle est bouclée.
…. Dans une identité heureuse….
Les judicieuses remarques de Widergänger sur le lycée et le bac de français donnent à la figure de Finkielkraut une allure d’adolescent émerveillé d’être là, à l’Académie Française. De l’adolescence il a gardé la voix à la fois hésitante et péremptoire qui critique (le monde c’est pas bien!)sans présenter de solution viable. Ses cordes vocales tremblantes comme ses mains donnent à son indignation un côté terriblement émouvant car il nous rappelle nos colères lorsque nous découvrîmes le monde mal fichu; on sent qu’il a peur de la dissolution d’une société qui lui a permis d’être là où il est, ce jour où il prononça son discours. Il est souvent dans les médias pour – comme on le fait dans la cour de récréation – refaire le monde selon son irritation sympathique de jeune homme attardé. La réponse de Pierre Nora est alors la voix tranquille du père qui dit à peu près que tout ça c’est bien beau mais qu’il convient d’agir et que le langage n’est pas le réel. L’hybris de l’adolescent parlant est rattrapé par ce que Widergänger appelle le « comment ». On a envie de dire à Alain Finkielkraut : oui, vous avez raison sur tout, mais aidez-nous cher Alain à être au présent; quittez le rétroviseur, c’est au-delà du pare-brise que les choses sérieuses commencent. Le hic et nunc n’a pas les couleurs d’automne que vous déchantez, posez votre voix et explorez avec nous le monde compliqué qui s’avance. Je ne dis pas qu’il faut être au futur – qui sait cela – mais soyez au moins au présent au lieu de vous faire la mince statue de celui qui sait mieux parce qu’il a lu en regardant vers l’arrière. Le langage est fragile; proposez enfin quelque chose au présent. Aux colères salutaires (c’est déjà quelque chose) préférez la pensée joyeuse de l’aube. Reste que l’orateur est infiniment courageux de dialoguer comme un sourd avec les bornés porteurs de clichés qui font le ridicule de notre temps.
raymond prunier dit: 31 janvier 2016 à 7 h 08 min
D’accord avec vous. On peut encore trouver sur les ondes mieux que ces gesticulations stériles. Un exemple : hier
http://www.franceinter.fr/emission-permis-de-penser-penser-le-fait-religieux-en-france
« boulimie langagière »
Ce qui peut se traduire par des citations mises bout à bout, empruntées, au hasard pour donner l’illusion d’une pensée.
En en matière de philosophie politicienne,- n’est-ce pas là le » domaine » où l’on peut situer Finkie?- cela aboutit à une pensée totalitaire.
La sienne est à l’égale de celle dans la quelle il se vautre:
raymond prunier dit: 31 janvier 2016 à 7 h 08 min
« Reste que l’orateur est infiniment courageux de dialoguer comme un sourd avec les bornés porteurs de clichés qui font le ridicule de notre temps. »
« Courageux » ? Dirait-on de Don Quichotte qu’il est courageux de briser des lances contre des moulins à vent ? Dans le cas de Finkielkraut, c’est surtout son fonds de commerce. Il est là où on l’attend comme l’otarie du cirque renvoyant son ballon.
quelques fautes à corriger, ma grammaire est encore de sortie ce matin, c’est pas grave.
« on n’y fait pas attention », « c’est fait en rêvant »
Sergio, vous renvoyez-là la créativité, appelons-là création artistique, à une production de l’inconscient. C’est intéressant. Réducteur, mais intéressant.
Et puis quoi, quand on a peu de moyens intellectuels, comme finkie, la comm’ de masse est bien un moyen d’assouvir des penchants mégalos, non ?
Relu « Les Matinaux », de René Char. Sur le fil précédent, Bloom trouvait « surfaite » la poésie de René Char. C’est peu que de le dire. Des vers de mirliton plaqués sur du vent. Très (très) rarement quelque chose d’un peu touchant et qui parle à l’imagination, mais il faut vraiment chercher longtemps. Poésie difficile ? énigmatique ? cryptée ? Poésie bidon, surtout. L’énigme de la poésie de Char, c’est l’énigme d’une des plus belles impostures du siècle en littérature française.
« Poésie difficile ? énigmatique ? cryptée ? Poésie bidon, surtout. »
C’est un peu mon sentiment, JB.
Ne pas oublier Thor et ses visiteurs…
Où l’on retrouve le mistigri heidegger.
D’ailleurs, histoire de bien revenir au sujet, il faut relire du billet que finkie, déclare sa peur de la modernité empruntant à Péguy ce qu’il aurait du emprunter à Bernanos ( la France contre les robots)- faut voir aussi comme il a lu Bernanos, une hérésie!-
car finkie a peur, il a peur des maths, il a peur de la Science, il a peur de la liberté de penser, il a peur de tout ce qu’il ne sait pas. Il a peur des curieux.
Alors comment faire dans ce cas-là ? Quand on a de l’ambition ?
Eh bien on en appelle au nazi heidegger, et sa phénoménologie verbeuse.
dire de finkie qu’il est « ancien immigré »
Dans vos rêves !
Mais c’est que cette colère est aussi à destination de celui qui avait les clés- romanesques- du Lutetia.
C’est d’autant plus désolant.
« Qu’il faut se méfier de l’usage machinal de l’article défini (les Juifs, les Allemands, les Français, les Musulmans, etc.) parce que son caractère généralisateur peut provoquer un effet stigmatisant et parfois même exterminateur, et qu’il faut se méfier tout autant de l’usage irréfléchi du on anonyme, parce qu’il n’est pas plus comptable de sa parole qu’une rumeur l’est de son objet, ces deux mises en garde sont sans prix aux yeux de Magda Hollander-Lafon. »
http://www.lexpress.fr/culture/livre/quatre-petits-bouts-de-pain_1122395.html
Bon dimanche
Et vous, la vie dans les doigts, vous n’avez pas peur ?…..Jamais ?….
que répondre au toquard de 9h15, qui voit sa vie assistée par ordinateur ?
Rien.
…. Nerveuse ?……
…. Détendez-vous ! …. allongez vous sur ce divan…. là….mmmmmh ?…..
On a envie de dire à Alain Finkielkraut : oui, vous avez raison sur tout, mais aidez-nous cher Alain à être au présent; quittez le rétroviseur, c’est au-delà du pare-brise que les choses sérieuses commencent. Le hic et nunc n’a pas les couleurs d’automne que vous déchantez, posez votre voix et explorez avec nous le monde compliqué qui s’avance. (Raymond Prunier)
Oui. C’est fort bien dit et j’adhère à 100%. Widergänger constate que Finkielkraut ne pose pas du tout le problème de la démocratisation de l’école, lui qui est pourtant un pur produit de cette démocratisation. Or, comme le montre Widergänger, les difficultés actuelles des progrès de cette démocratisation sont liées à des obstacles fort concrets qu’il décrit en partie. La question reste de savoir pourquoi Finkielkraut ne pose pas ce problème. Je répondrais pour ma part que c’est parce qu’il est devenu, depuis longtemps déjà, un homme de droite, réactionnaire et conservateur, qui épouse entièrement les blocages et les peurs des groupes dont il s’est fait le porte-parole. Nous n’avons pas besoin, en effet, pour tenter d’inventer l’avenir, des crispations d’un monsieur hypnotisé par son rétroviseur.
Madame Verniglia donne la parole à Marcel Rovelli le petit commis-apprenti à la boucherie halal du Camp à Nella de la rue Toufournier : « merci monsieur JC de parler de moi, le patron est content aussi pour la pub que ça fait, on vous offre une tête de veau comme vous, venez quand vous pouvez » ; les gens rigolent
La peur, mes chers petits choux, est souvent bonne conseillère : il faut avoir peur du Grand Remplacement …..
Ceux qui n’ont pas « peur », les fiérots bobos qui se la jouent « courageux » devant le miroir des media, ils font jouer les domestiques de la populace à la roulette, non pas russe, mais islamiste !
Ils seront les premiers à fuir, le moment venu….uhuhu !
Ce qui est malheureux, c’est le retard technologique de FINKIE ! Il aura l’air malin devant une Kalachnikov anti-mécréant, avec son cure-dent doré littéraire. Un siècle ou deux de retard …
ah ! on a enfin retrouvé le petit court avec son papa et sa maman
http://www.dailymotion.com/video/x2rarg_les-deschiens-yourcenar_fun
aidez-nous, posez votre voix, proposez, préférez.
–
Il ne vous écoute pas, Raymond. Je préfère vous le dire tout de suite; il est très occupé en ce moment.
L’homme de gauche conduit sans retroviseur ? Merci Gérard-Jean pour votre auto-école. Finkielkraut méritait plus certainement l’election, qui n’en est pas une, à la tête de Radio-France pour remplacer le toyboy de Mitterrand. Lemberg est un nid à juifs libéraux voire ultra, comme ce Ludwig van der Mies. L’académicien fera bien de livrer une méditation sur l’air de bukovine qui fit des besogneux vendeurs de grains les chantres de l’élitisme ultra-libéral.
Gerard-Jean: Oui, Widergänger a tout dit clairement! Alain Finkielkraut cependant fait montre d’un certain courage lorsqu’il affronte de sacrées têtes de mules. C’est souvent très émouvant. L’ancien contre les post modernes narcissiques, clos sur eux.
Pour en finir avec le C’ETAIT-MIEUX-AVANT, un petit condensé de l’histoire du baccalauréat :
2014 : plus de 600 000 candidats
1809 (première promotion) : 39 candidats tous issus de la haute bourgeoisie. L’examen est alors quasi donné : il n’existe pas encore d’épreuve écrite, l’épreuve consiste simplement en un entretien oral.
1960 : 32 000 bacheliers
1970 : 237 000 bacheliers
Malgré la rumeur, depuis 1995, le nombre de bacheliers tourne autour de 64% d’une classe d’âge.
bouh Prunier. Finkie joue au foot en équipe nationale ?
« Widergänger a tout dit clairement! »
clairement je sais pas. Il a mis un lien bizzare le 29/01 à 1H56
L’identité heureuse exige une tolérance paresseuse …
Il y a de l’oscillographe chez ce widergänger.
« Si, la réussite au bac, signifie malgré tout encore quelque chose. » WG
Oui WG, mais « quand même », comme dirait Finkie pour énerver Clopine, quand tous les ans des profs se plaignent de subir des pressions pour remonter les notes afin d’atteindre les mythiques 80% et qu’une fraction très importantes des bacheliers sont incapables de suivre un cursus universitaire quelconque et se retrouvent à 25 ans sans rien, il doit bien y avoir quelque chose qui cloche quelque part!
Tous les employeurs ayant des objectifs à atteindre, c’est à dire l’Etat exclus, vous diront qu’avoir le bac, et plus généralement un diplôme dit « supérieur », ne transformera jamais un jeune gland en chêne bien enraciné.
Surtout de nos jours où les notes sont relevées artificiellement pour faire plaisir aux bolos.
D’autres méritent l’Immortalité
BUDGET 2016 du Ministère de l’Education Nationale. 7 205 523 579 euros détournés pour le financement de l’enseignement privé 1er et 2nd degrés
pour Chaloux à 10:15 : « et ton Yourcenar, il a gagné le tour de France, hein, dis ? »
S’il fallait une preuve que l’enseignement privé est meilleur que l’enseignement public, il suffirait de demander où les profs du public, gens paralysés mais lucides, scolarisent leurs rejetons …. !
@ JC….. dit: 11 h 55 min
Les profs du public « gens paralysés mais lucides » que je connais, mon fils en particuliers, scolarisent leurs rejetons …. dans le public!
@ allez luya 11 h 37 min
Le financement de l’enseignement privé par les fonds publics est scandaleux!
Bien, Lucien, bien !
Votre fils est un saint homme, du XVIème …
Qui finance le public sinon les personnes privées, les individus ? Le public est seulement la mise en commun de ce qui est régalien.
A mes yeux, comme aux yeux de beaucoup d’aveuglés par la liberté, l’instruction n’a pas à être « publique » …
Comme les filles !
Je ne voudrais surtout pas être méchante, mais, là, quand même :
» Que F. se trompe sur les moyens est une chose, qu’il ne veuille pas passionnément l’accès du plus grand nombre aux savoirs et à la culture alors que cet accès est son obsession, en est une autre. »
Euhh… :
» – Mais oui, moi, Alain F, je suis littéralement OBSEDE par l’acquisition, par les élèves fréquentant les établissements scolaires français, des savoirs et de la culture. D’ailleurs, c’est bien simple, j’y consacre ma vie. Je sillone la France, recens toutes les difficultés des différents établissements, de la maternelle à la terminale, je comprends les enjeux et les fractures, j’étudie tout ce qui se publie sur ce suejt. J’ai élaboré les réponses à toutes les difficultés, des revendications religieuses et d’appartenance culturelle des uns aux manques de moyens chroniques des établissements, de l’apparition des nouvelles technologies aux valeurs contradictoires d’une civilisation en crise, des marchands du temple lessivant le temps de cerveau disponibles des enfants de la télé aux portes grandes ouvertes de pôle emploi de leur avenir, des discours anti-fonctionnaires au mépris des profs, des foyers mono-parentaux aux trafics de drogue, oui, oui, tout cela m’obsède, me passionne, remplit ma vie, c’est ma mission sacrée, je l’assume, non ne me retenez pas surtout, c’est ainsi, c’est moi, je me reconnais tant que oui, je vais me SACRIFIER vous entendez, sur l’autel de ma passion, et pour ce faire je vais intégrer l’endroit le plus privilégié au monde pour faire bouger les choses, un vrai laboratoire social, là où tout se joue, l’arène du pouvoir, le centre névralgique d’où enfin, enfin, en toute efficience et avec toute l’opportunité qu’on lui connaît, on fait bouger les lignes, oui, j’irai dans cet endroit névralgique où enfin ma passion pour l’accession à la culture pour tous va être assouvie, m’inscrivant en cela dans la longue ligne des bienfaiteurs de l’humanité réunis dans ce phalanstère, dont l’action a vu le couronnement le plus heureux, s’inscrivant directement, de la manière la plus concrète, irriguant en quelque sorte, notre éducation nationale.
Je sais bien que l’endroit est austère, aride, qu’on y prend des coups et qu’on en reçoit, que l’activité ne s’y éteint jamais, que le bénéfice à en retirer est voisin de zéro, que rien n’est moins prestigieux ni moins gratifiant, qu’on y est les mains dans le cambouis quoi, mais que voulez-vous, c’est ma passion, mon sacerdoce et quand je pense à ces pauvres générations qui n’attendent que cela, qu’on leur permette l’accès à etc., eh bien tant pis, que voulez-vous, on est obsédé ou on ne l’est pas :
je m’en vais candidater pour entrer à l’académie française. »
Je sillonne la France, recense toutes les difficultés des différents établissements, de la maternelle à la terminale, je comprends les enjeux et les fractures, j’étudie tout ce qui se publie sur ce sujet (mille pardons, j’ai cliqué sans relire !)
Pauvre Clopine, elle dégringole toujours plus bas…
Faut vraiment être dément de gauche pour imaginer que la fracture éducative, instructructionnelle, cuculturelle, ne perdurera pas éternellement dans le monde, évolué ou non !
(prière de signaler les lieux où ce n’est pas le cas !….)
le brêle de pq est payé pour dire des co.nneries
D’accord, je suis peut-être un peu méchante, mais songez à ce qu’un Desproges en aurait fait, et alors vous sourirez, ça se trouve, un peu, en coin, non ?
Alors on fait l intéressante? Clopine
Gide est Cocteau, qui à écrit l’Ecole des Femmes, ou plutôt Isabelle etc, mais c’est un détail, l’autodidacte ne se souciant pas d’exactitude .
Tous deux étaient, en dépit des apparences, d’ardents féministes qui militaient pour les suffragettes, en cachette de leur entourage respectif. Peut etre meme qu’ils poussaient l’héroisme jusqu’à coucher avec Louise Weiss?
Quant à la méchante élite, elle est là pour coincer la gentille autodidacte, qui mélange allègrement ses pinceaux, mais ce n’est pas grave, elle a toujours raison puisqu’elle est autodidacte.
(Il arrive que l’autodidacte se crée sa vision propre de l’élite…ça donne Edouard Louis, autre féministe méconnu…).
Preuve est faite qu’une gourde reste une gourde, et Clopine, Clopine.
MC
Finkielkraut est plus utile à tout le monde, y compris aux plus défavorisés, en faisant ce qu’il aime et sait faire le mieux: réfléchir et analyser avec pertinence les problèmes de son époque.
Peu importe qu’il y ait une once de vanité dans sa candidature à l’Académie. Je suis persuadé qu’il rend aussi hommage à ses parents et qu’il n’est pas fâché de montrer où peut mener l’enseignement républicain qui l’a formé.
Clopine est étouffée par sa haine d’AF, comme elle l’est par l’amour de son petit protégé…
Tout en sentiments la Clopine!
Oui, on sourit en coin.
Surtout en lisant un journal étranger.
« Les vaches le « font fondre de tendresse » a expliqué le philosophe avant de prendre une position plus politique. « Remonté contre l’élevage intensif, je ne me résigne pas à la fermeture des fermes, » a déclaré Finkielkraut. »
Il a décidé d’ouvrir un kolkhoze en Israël.
Et puis quoi, recevoir son épée sous le regard attentif de Haïme Korsia, (en photo) , ancien aumonier en chef du culte israélite des armées de l’X ( source: wiki), c’est que la République est laïque. Et même tolérante envers ceusses qui se sont fait portés pâles au service militaire français.
enfin, vous pouvez m’en croire, il a bien mérité sa tarte au dessert.
Ah, la différence entre l’autodidacte qui croit qu’elle a toujours raison du fait même qu’elle s’est rendue compte de son ignorance et de ses limites, cette gourde imbue d’elle-même, la différence entre elle et le modeste érudit si charmant, si peu arrogant, que vous êtes, Court, c’est que la première n’a jamais remis en cause le droit à la parole du second…
triste epoque dit: 31 janvier 2016 à 12 h 27 min
« le brêle de pq est payé pour dire des co.nneries »
Je suppose qu’il s’agit d’un mien proche ?
Résumons : il vaut mieux être payé comme je le suis pour déclonner, que de déclonner gratuitement comme le fait la Gourde aux Anes de Beaubec, que même la compassion qu’on pourrait avoir pour elle…. ça vient plus !
geo dit: 31 janvier 2016 à 12 h 25 min
Pauvre Clopine, elle dégringole toujours plus bas…
_
Je pense que c’est une stratégie pour faire parler d’elle.
…. ta gueule, Clopine !…. Halte à la pollution littéraire ….
Ecologie ! Ecologie ! … Métrologie… Pétrologie … Gastrologie …
Il faudrait convoquer Zola.
Faire un pastiche.
Un j’accuse.
De forfaiture médiatique l’imposteur Finkielkraut.
Si, pour la qualité de mon œuvre, toute une vie au service de la littérature de mauvais goût, on m’invitait à rejoindre les vioques en habit vert, je refuserais vous pouvez m’en croire ! Pour une seule raison !
Monter à Paris ? de temps en temps ? avec l’air qu’il y a, lequel est irrespirable !? la presse ? le métro ? les bagnoles et leurs passagers débiles, les collègues ridés de l’Académie ? … Ô Misère ! Mama mia !…. je ne suis pas fou…
Porquerolles !
Intéressant article dans « La Repubblica » d’aujourd’hui. On y apprend qu’en Israël, une violente campagne est menée par l’extrême Droite qui s’acharne contre les écrivains et intellectuels.Il s’agit surtout de David Grossman (accusé de soutenir les activités pacifistes du mouvement « B’Tselem » à Amos Oz (considéré lui aussi comme une « taupe » de B Tselem) et Abraham Yehoshua. Une ambiance de maccarthysme s’installe.
Anecdote : on apprend au passage que l’actuelle Ministre de la Culture et des sports de Netanyahu se fait régulièrement chahuter parce qu’elle a affirmé qu’elle n’avait pas lu Tchekhov ni vu ses comédies. Tiens, ça rappelle quelque chose…avec notre ministre de la culture avouant qu’elle n’a pas lu Modiano. A la fin de l’article, j’apprends qu’il est traduit du New- york times.
où l’on apprend en lisant P. Edel qui lit un journal étranger qu’en Israël la ministre de la culture et d’également celle de la culture sportive. Alors qu’en France, c’est un ministère de la culture et de a communication.
En Italie, c’est pas ça.
« Nous n’avons pas besoin, en effet, pour tenter d’inventer l’avenir, des crispations d’un monsieur hypnotisé par son rétroviseur. »
Et pourtant.
C’ est comme Clopine qui lui demande de descendre de son piédestal d’ intello, mais n’ est-il pas vrai qu’ un paysan qui vit toute la journée avec l’ odeur âcre de son fumier ne la sent plus à la fin?
La vie, c’ est et Badadiou et Badada…
Je ne voudrais pas reprendre ici cette honteuse passade de finkie à propos de l’affaire Dreyfus. Après tout comme dit dans un lien auquel je tiens:
« si tu donnes à manger un poisson à un homme il mangera un jour
Si tu lui apprends à pêcher il mangera toujours »
Vous n’avez qu’à apprendre à lire !
J’ai longuement réfléchi et je vous annonce solennellement mon départ de ce blog.
« Clopine est étouffée par sa haine d’A.F. »
La haine est un sentiment que je n’arrive pas à éprouver, même à l’égard des trolls, c’est dire. Ces derniers, je les ai longtemps détestés, à la hauteur du mal qu’ils pouvaient me faire, c’est vrai, tout en les trouvant, comment dire ? « pathétiquement nuisibles ». Mais la haine, je laisse ça au front national. Mes sentiments vis-à-vis d’Alain Finkielkraut sont faits d’une bonne dose de respect (notamment par rapport aux choix de ses invités dans Répliques), mêlé d’une exaspération quant à la fausse ingénuité du personnage (se croire encore « de gauche », mon dieu, faut-il être aveugle) et d’une légère, oh, très légère ironie. Je me souviens aussi de sa légitime colère lors de son retour de Durban, de ses dérapages dans Haretz, de son élitisme forcené – mais il est un contemporain, qui aura vécu le même monde que celui auquel j’appartiens, qui se sera posé des questions et qui, ma foi, tente de vivre sa vie d’homme parmi les hommes. Je ne sais si ce portrait est celui d’une adversaire haineuse, m’enfin, c’est celui que je peux dresser le plus honnêtement possible d’Alain Finkielkraut… (que j’écouterai encore longtemps, le samedi matin en repassant, si dieu nous prête vie…)
Paul Edel dit: 31 janvier 2016 à 13 h 47 min
A la fin de l’article, j’apprends qu’il est traduit du New- york times.
C’est comme l’uchhumataqu. Une langue en perdition.
Mais tout le monde il a des trolls ! Même le croco avec son oiseau… Le mec qu’a pas de trolls, c’est qu’il les intéresse même pas ! Ben finalement c’est un troll, quoi…
Pourtant un croco ça a pas fait l’X., hein !
Dame Copine, vous écrivez bien, ne faites jamais de fautes et savez tenir votre lecteur en haleine mais vos conclusions attendues payent maigrement l’homme de bonne volonté qui vous a lu. Somme toute, vous rappelez Renaud Camus qui passe mille pages à nous raconter les pannes de son convecteur à chauffage.
Preuve est faite qu’un bidon reste une bidon, et MCourt, MCourt (qui nous fait bien marrer avec son billet fielleux quotidien, pauvre petit trissotin)
…
…entre les bornes royales et les bornes républicaines,!…toujours et encore des bornes,…Oui,!…d’académiciens,!…
…
…la limites » invisibles « ,!…les bernes des gueux, endoctrinés,!…les lobbyings qui se creusent, le profit,…entre ensabler du temps,!…
…
…la classe de la caste, à chavirée, échouée,…en servages fondu au fromage,!…
…
…vous me tartiner la gueule,!…avec votre chocolat de primeur,!…à la table des ministères timbrés d’office,!…A like you,!…pour figurants d’état obsolètes,!…
…les tours et détours,!…être mieux à reculons le progrès,!…
…à se perdre dans les lois aux chocolats,!…des sous,!…non des millions,!…les planches à billets,!…tirer pour des nuls, qui s’ignorent,!…
…entre coquins des fortunes à se lécher les cons,!…
…
…mes châteaux, à bientôt,!…en saillis,!…aux domaines,…les prunes en guerres,!…etc,!…
…
…distanciations entre déterminismes sociaux,!…
…
» Mais la haine, je laisse ça au front national. » Clope in.
Ça, c’ est de la très mauvaise sophistique, du raisonnement de travers, que de passer du particulier au groupe politique ( général ) et de les comparer à l’ aune d’ un sentiment précis.
Avait-elle la haine,( recuite ) celle qui tua de trois balles dans le dos son mari affreux violeur?
Phil dit: 31 janvier 2016 à 14 h 55 min
Exacte observation.
Clope out,
La haine du front, c’ est une impropriété de terme. Un sentiment s’ applique à un individu, haine de l'(des) autre, haine de soi.
C’ est comme si vous disiez : » la générosité duparti écologique « , cela ne veut rien dire.
Revenons aux fondamentaux : il ne peut y avoir tolérance, commerce au sens noble du terme, amitié, vivre ensemble, qu’entre collectivités d’individus de même niveau culturel, càd partageant les mêmes valeurs. Dans le cas contraire, il y a ghetto, massacres, luttes et guerre d’élimination de l’un par l’autre. Ce n’est pas réaction « populiste » de le dire, c’est le bon sens même.
Durée d’une mise à niveau culturel de nos chers envahisseurs non-européens arrivés en masse ?
Plusieurs générations, s’il y a volonté d’assimilation, jamais si elle n’y est pas !
Sergio, ne faites pas semblant de ne pas être un troll, s’il vous plait.
On connait votre petit manège.
Par exemple conclure ça faut pas jamais ! Faut symphinachever comme ça le chaland i fait comme Mac Arthur i revient… C’est ça les géants du marketing HEC ! Ha les gaspards…
Ce n’est pas parce que vous avez de gros muscles que vous me faites peur, je vous le dis tout de suite.
D. dit: 31 janvier 2016 à 16 h 05 min
ne faites pas semblant de ne pas être un troll
Mais les trolls, c’est le petit peuple du terrible chat ! C’est comme les sapes au Hartmannswiller, on le sait jamais, quand ça va sauter, puisque si on le sait, ben c’est qu’on le sait pas…
Ah oui, Sergio, il ne faut pas se tromper d’école privée. Les requins, c’est pas de la famille des crocos mais ils ont tous des grandes dents.
Mais pas de gloriole quand même. M. Godement a dit ici tout ce qu’il y avait à dire à propos des X et des fractales.
C’ est drôle cette histoire des sentiments, on apprenait cela en classe de troisième à mon époque.
D’ où l’ utilité d’ une école de l’ exigence qui vous apprend qu’ un sentiment s’ applique à un particulier. Ce qui vous apprend à analyser de façon critique l’ expression » l’ amour du peuple « , par exemple…
Je découvre l’article de F sur Dreyfus, paru dans Causeur en 2014.
Je ne le trouve pas scandaleux… sinon par deux négligences, peu dignes d’un pareil instituteur.
Il trahit la France en mettant un accent à Clemenceau, et l’histoire en confondant Wilhelm Liebknecht (1826-1900) avec son fils Karl (1871-1918), bien jeunet pour exprimer la position des socialistes allemands en 1894 !
Bonjour François.
Moi j’ai découvert le scandale en lisant « la sagesse de » la haine, en fait. Il y avait une erreur dans le titre du livre de finkie.
M. Delpla, je n’arrive pas à vous dire, à cause du robot, que le scandale n’est pas sur internet.Mais dans un livre.
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