de Pierre Assouline

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La République des livres
Finkielkraut va enfin découvrir l’identité heureuse

Finkielkraut va enfin découvrir l’identité heureuse

Une fois n’est pas coutume, le premier ministre en exercice avait tenu à honorer de sa présence la réception d’Alain Finkielkraut, ce jeudi après-midi, à l’Académie française. Élu au premier tour par 16 voix sur 28 votes (quand on pense qu’il sont quarante ! que de portés pâles, de morts vivants et de morts récents pour des immortels…), avec huit croix noires qui ont échoué à l’enterrer malgré leurs efforts, le philosophe et essayiste d’origine juive polonaise, s’est donc assis au fauteuil 21, celui de Félicien Marceau, dont il lui revenait de faire l’éloge. Pierre Nora, Jean d’Ormesson, Hector Bianciotti, Max Gallo, Michel Déon l’avaient engagé à se présenter. Dominique Fernandez, Angelo Rinaldi, François Weyergans, Michel Serres, Florence Delay, Danielle Sallenave furent de ceux qui firent barrage. Mais, chose rare, ils n’avaient jamais été aussi nombreux qu’aujourd’hui à leurs fauteuils. Un honneur.

« C’est à n’y pas croire ! »

Ainsi l’intéressé commenta-t-il son entrée sous la Coupole. Gageons que, pour une fois, ses détracteurs seront d’accord avec lui. Son discours (à lire intégralement ici), il l’a mûri pendant des mois et écrit en deux semaines pendant ses vacances en Grèce (Raphaëlle Bacqué nous l’a appris, entre autres détails, dans un beau portrait publié hier dans Le Monde). Félicien Marceau, il le voit comme un pacifiste qui s’est trompé d’époque, parrainé à l’Académie française par Maurice Schumann, baron du gaullisme et de la Résistance. On s’en doute, c’est moins sur l’analyse des situations cocasses de L’œuf, du comique évocatoire du Corps de mon ennemi ou des fugues du héros d’Un oiseau dans le ciel, que sur son évocation des années d’Occupation qu’il était attendu au tournant et qu’il a voulu aborder « sans faux-fuyant ». Le fait est que, lorsqu’il était encore belge et s’appelait Louis Carette, le futur Félicien Marceau est retourné travailler à la Radiodiffusion au début de l’Occupation.

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Nommé responsable du service « Actualités » de Radio-Bruxelles en 1941, il signa des émissions jusqu’à sa démission le 15 mai 1942. Il fonda alors une petite maison d’édition où il publia notamment les oeuvres de Michel de Ghelderode. Recherché à la Libération, il se réfugia à Paris. En 1946, la justice de son pays examina les 300 émissions diffusées sous sa coupe et retint à charge deux chroniques sur les officiers belges restés en France, une interview d’un prisonnier de guerre revenant d’Allemagne, un reportage sur le bombardement de Liège et une actualité sur les ouvriers volontaires pour le Reich, tous présentés sous un angle favorable à l’Occupant. « Cela ne suffit pas à faire de Carette un fanatique de la collaboration » estime Finkielkraut. Il n’en fut pas moins condamné par contumace à quinze ans de travaux forcés et à l’interdiction à vie de publier tout article ou tout livre. Tout cela, Marceau l’a raconté dans Les années courtes, et il a même pris soin d’adjoindre dans l’édition Folio les attendus de sa condamnation. Outre ces Mémoires, pour rédiger les quelques pages de son discours qui lui sont consacrés Alain Finkielkraut a également puisé dans les plus récents travaux sur l’affaire Carette, ceux de l’historienne belge Céline Rase de l’université de Namur.

Sur le pommeau de son épée de bretteur, arme idéale pour cet essayiste de cape et d’épée, courageux habitué des prétoires électriques et des plateaux agités, qui ne peut et ne sait s’empêcher de réagir, à côté de la première lettre de l’alphabet hébreu (aleph)  et d’une petit tête de vache car il n’y a pas plus inoffensif, il a fait figurer une seule phrase, faute de place, et elle est de Péguy, ce qui est bien le moins pour ce citateur compulsif :

« La République une et indivisible, c’est notre royaume de France »

Ses détracteurs lui reprochent son lyrisme incantatoire, une vision angoissée de l’histoire immédiate, son prophétisme apocalyptique, son sens du tragique, sa propension à vivre avec ses morts et une certaine tendance à hystériser le débat. Des reproches qu’il accueille désormais calmement, d’un haussement d’épaules, apaisé comme peut l’être un rescapé d’un cancer et d’une dépression, de même que l’étiquette de « néoréac » qui le fait sourire sinon rire, destinée à discréditer ses idées sans prendre la peine de les discuter. Mais s’habitue-t-on jamais à susciter la haine ? Pas si sûr, notamment celle de nombre de profs, toujours englués dans l’idéologie archaïque qui a longtemps miné l’Education nationale et auxquels il n’a eu de cesse d’attribuer publiquement une grande part de responsabilité dans le délitement de l’école et l’abaissement de l’exigence.

alain_finkielkraut_-_academie_maxppp_2016C’est peu dire que la gauche ne pardonne pas son évolution politique à l’ancien mao de Normale sup/Saint-Cloud : il suffit d’examiner les couvertures de l’Obs et les articles souvent insinuants sinon insultants à son endroit qui y sont publiés pour s’en convaincre (l’un des derniers en date, Alain Badiou dans sa lettre ouverte et, en chevaliers du fiel, quand ce n’est Aude Lancelin, c’est David Caviglioli qui s’y colle), Le Monde n’étant pas en reste. Ce qui a pour effet de renforcer une paranoïa latente. Le fait est qu’il y est régulièrement trainé dans la boue ainsi que dans Mediapart pour islamophobie, intégrisme républicain, racisme. Autant de médias dans lesquels il s’est plu à planter des banderilles lors de son discours à l’Académie.

Il faut lui reconnaître de la cohérence dans la pensée, le caractère unitaire de ses réflexions. Depuis La Défaite de la pensée (1987), il n’a cessé d’enfoncer le même clou puisqu’il y fustigeait déjà la tyrannie de la culture de masse, l’impasse du tout culturel, la languissime fête pour tous, le pédagogisme responsable des maux de l’école, le progressisme, le jeunisme, le changement pour le changement… Sur cette matrice déjà annonciatrice d’une prise de conscience de la décadence viendront se greffer ses réflexions parfois crispées sur l’identité nationale, la complaisance vis à vis du communautarisme, la dénonciation de l’islamisme.

Alain Finkielkraut, « mécontemporain capital » selon Pierre Nora dans sa réponse (à lire ici intégralement), représentant de la haute culture qui se veut classique et romantique, est un authentique écrivain, l’un des rares polémistes à être doté d’un vrai talent de plume, le goût de la formule et de l’éclat, porté par un tempérament impulsif qualifié par Pierre Nora dans sa réponse à l’élu d’ « émotivité désarmante »,  dussent-ils l’emporter parfois un peu plus loin que sa pensée initiale. Il a la culture généreuse et communicative. Peuvent en témoigner les fidèles auditeurs de Répliques, un lieu à part sur les ondes où l’on pense avec et où l’on pense contre ; c’est l’une des rares émissions où l’on peut assister au spectacle de la confrontation d’intelligences en action parce qu’on n’a jamais raison tout seul, le samedi matin sur France-Culture depuis trente ans, avec cette particularité que parfois l’animateur semble être le principal invité ; Pierre Nora y faisait probablement allusion par ironie en pointant sa « boulimie langagière », ce qui,  à la télévision où il est omniprésent, se traduit par un côté « survolté, convulsif, habité d’une gestuelle, disons, bien identifiable ».

Nostalgique et légèrement obsessionnel ? Il ne s’en défend pas et il ne faut pas le pousser pour lui faire avouer que oui, décidément, dans bien des domaines, c’était mieux avant. Comme Péguy, il est un inquiet et un intranquille qui vit dans « l’angoisse de l’irréparable » depuis que la transmission n’est plus assurée et menace de devenir lettre morte. La chute de la réponse de Pierre Nora n’en était que plus savoureuse :

« La Compagnie vous a ouvert les bras, vous allez connaître avec elle ce que c’est qu’une identité heureuse. Alors souffrez, cher Alain Finkielkraut, – souffrez sans trop souffrir ! – de vous y savoir le bienvenu. »images

On sait ce qui se bouscule sur sa table de chevet de l’auteur de L’identité malheureuse (2013) : Hannah Arendt pour sa critique du totalitarisme, Emmanuel Lévinas pour sa pensée du judaïsme, Charles Péguy pour sa critique de la modernité, Milan Kundera pour la primat accordé au roman dans la réflexion sur la complexité du monde. Ils étaient au rendez-vous cet après-midi. Car en fait, à travers Félicien Marceau, l’élu n’aura cessé, directement ou par la bande, de parler de lui-même, de ses tourments, de ses espoirs, de ses combats, de ce qui l’a fondé et de ce qui le fait courir. Ce qui n’est pas plus mal car c’est bien pour le nouveau que l’on se déplace un tel jour quai Conti, pas pour le disparu. Une prouesse du tout début à la toute fin à laquelle se livrent généralement sous ces hauts lambris ceux qui ne se sentent guère d’affinités avec l’œuvre et la personne du disparu. Ce qui donne :

 “Arrivé au terme de ce périple, j’ai les mots qu’il faut pour dire exactement ce qui me gêne et même me scandalise dans la mémoire dont Félicien Marceau fait aujourd’hui les frais. Cette mémoire n’est pas celle dont je me sens dépositaire. C’est la mémoire devenue doxa, c’est la mémoire moutonnière, c’est la mémoire dogmatique et automatique des poses avantageuses, c’est la mémoire de l’estrade, c’est la mémoire revue, corrigée et recrachée par le Système. Ses adeptes si nombreux et si bruyants ne méditent pas la catastrophe, ils récitent leur catéchisme. Ils s’indignent de ce dont on s’indigne, ils se souviennent comme on se souvient. La morale de toute cette affaire, ce n’est certes pas que le temps est venu de tourner la page et d’enterrer le devoir de mémoire, mais qu’il faut impérativement sortir celui-ci de « l’œuf » où il a pris ses quartiers pour lui rendre sa dignité et sa vérité perdues. »

Annie Ernaux emploie dans un cahier de jeunesse l’expression « venger sa race ». Si elle ne prêtait pas à ambiguïté, on l’emploierait volontiers en l’espèce, eu égard à la conscience qu’a toujours eu Finkielkraut d’être le dernier d’une famille de rescapés, et le fils d’un revenant d’Auschwitz, raflé et déporté par des Français. Nul doute que s’il s’est résolu à accepter l’invitation de l’Académie, du moins d’une partie d’entre elle même s’il est désormais l’élu de tous, c’est pour offrir le spectacle des roulements de tambours et de la haie de sabres rutilants de la garde républicaine dans le temple historique de la langue française, à deux personnes dont l’absence l’envahissait à l’instant de prononcer son discours : ses parents natifs de Lwow (Pologne) naturalisés français ainsi que leur fils, né à Paris en 1949 lorsqu’il eut un an, mais sans jamais renoncer à leur nom à coucher dehors, leur nom à éternuer car « après les années noires, l’honneur m’imposait de ne pas m’en défaire. » Ce qui a permis aujourd’hui à l’ancien immigré pris d’un patriotisme de compassion, depuis son fauteuil d’académicien, sous la prestigieuse coupole, non sans panache, de reprocher à la France son oubli d’elle-même.

(« Alain Finkielkraut aujourd’hui à l’Académie française », « Louis Carette, futur Félicien Marceau », « Alain Finkielkraut avec Michel Foucault » photos D.R.)

 

Cette entrée a été publiée dans vie littéraire.

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commentaires

831 Réponses pour Finkielkraut va enfin découvrir l’identité heureuse

la vie dans les bois dit: à

Quel pataquès aussi, cet article de Causeur.
Il cause, il cause finkie. Il voulait peut-être dire que sans les journaleux peu scrupuleux, il n’y aurait pas eu d’Affaire Dreyfus. mais ce n’est pas du tout ce qu’il dit.

la vie dans les bois dit: à

un bouquin mal titré Delpla, au lieu de « mon apprentissage de la haine. Témoignage d’un futur académicien », ce livre a été vendu sous le titre:  » la sagesse de l’amour »

Dernier chapitre:  » Qui est l’Autre »

Clopine, définitivement un cas à part... dit: à

Je pense que le mari qui a torturé sa femme pendant toute ces années (plus de quarante ans ?) était bien plus « haineux » que cette dernière. De cette haine fondée sur la peur de tout ce qui, de près ou de loin, se rapporte au féminin. Je pense que si cette femme avait été haineuse, ses filles ne la soutiendraient pas comme elles le font. Je pense que c’est une pratique fort courante, ici, de désigner les victimes comme coupables de leur condition même. Je pense que les trolls haineux, eux, ont encore de beaux jours devant eux. Je pense que, lorsque je réponds à un commentaire visant clairement à me faire taire, on s’empresse de me tirer dessus, alors que celui qui a causé ma réaction n’est jamais questionné sur sa démarche. Je pense in fine que vous êtes vraiment, tous autant que vous êtes, spécieux, plein d’arguties, et pour ainsi dire aussi ennuyeux que fatigants.

la vie dans les bois dit: à

ça devient trop compliqué ces histoires entre vous.

JC..... dit: à

Cette faible femme, qui a buté ce mari malfaisant aurait du se tirer de chez elle à la première violence, comme celles qui refond une vie au lieu de devenir criminelle….

J’espère que le jugement de cette criminelle ne sera pas cassé par le Bedonnant People et qu’elle fer ses 5 ans sur 10 généreusement accordés…

JC..... dit: à

Quittons nous sur une rumeur qui prend corps.

L’illustre FINKIE aurait acheté le terrain, et sa longère, situé au dessus de celui de CLOPINE, Deux mats de 20 mètres et quatre haut-parleurs de plusieurs milliers de watts chacun…

La Mairie de Beaubec sur Plouq se réjouit de la diversité campagnarde qui s’installe ainsi en Normandie profonde.

Lucien Bergeret dit: à

« Je pense que le mari qui a torturé sa femme pendant toute ces années (plus de quarante ans ?) était bien plus « haineux » que cette dernière. De cette haine fondée sur la peur de tout ce qui, de près ou de loin, se rapporte au féminin. » (clopine)

J’avoue ne pas comprendre comment on peut décider a priori qu’un homme qui maltraite sa compagne est dominé par « la peur de tout ce qui, de près ou de loin, se rapporte au féminin. »
Voilà qui me parait tiré par les cheveux.
Pour ma part, je pensais naïvement qu’il s’agissait plutôt d’un besoin de domination, simplement…

la vie dans les bois dit: à

Et M. Pigasse, que finkie veut assigner à résidence, explique ici, comment il voit la révolution, qui vient:

« Vous pouvez chipoter, mais ce qui est dramatique, c’est que vous avez le prix du pétrole qui chute, l’euro qui dévalue et des taux d’intérêt à zéro, soient trois facteurs historiquement inédits, et malgré ce contexte incroyablement favorable, vous n’avez pas de croissance. C’est cela l’impasse économique majeure. Doublée évidemment d’une impasse sociale qu’on sous-estime complètement. Un chômage qui explose, un sentiment d’abandon, d’humiliation, des gens qui se sentent acculés. Et donc une poussée de l’extrémisme, du repli sur soi, du rejet de l’autre. »
http://www.gqmagazine.fr/pop-culture/interview/articles/matthieu-pigasse-bollore-est-un-predateur/29856

Miss Tigris dit: à

Très drôle le portrait de MCourt à 10:15 ; je le croyais encore plus petit… comme ce qu’il raconte

Clopine, définitivement un cas à part... dit: à

Wouarf ! Décidément, et franchement, ce que vous en tenez une couche…

allez, je suis gentille. Alors, c’est tout bien expliqué dans un ouvrage que l’on trouve dans toutes les librairies, en poche, et ça s’appelle « le deuxième sexe ». Voilà, voilà, voilà. C’est écrit par une certaine « Simone de Beauvoir » (je suis d’accord avec vous, ça doit être un pseudo ça, ça sent son imposture à plein nez pas vrai), et ça vient d’être édité mais alors tout récemment ça explique que quelqu’un de supérieurement intelligent comme vous ne soit pas encore au courant des thèses défendues dans ce petit ouvrage insignifiant. Allez, courage, Bergeret, trouvez quelque chose de mieux, vous faiblissez là mon vieux. (enfin, « mon vieux »; rien de ce qui est « vous » n’est mien, surtout pas votre pauvre esprit pervers.)

Sergio dit: à

JC….. dit: 31 janvier 2016 à 18 h 05 min
le terrain, et sa longère, situé au dessus

Unmöglich ! Un gendarme couché c’est l’Everest, là-bas… Pour escalader le Signal de Botrange i s’encordent !

rav hashol dit: à

le plus simple, si l’internaute Delpla s’intéresse à… l’affaire Dreyfus, est qu’il commence par l’historiographie. Le dernière étude parue était celle de Jean-Pierre Peter dans les Annales ESC en 1961 mais Luc Nemeth l’a complétée dans : SUSAN HARROW et ANDREW WATTS éd., ‘Mapping Memory in Nineteenth-Century French Literature and Culture’, Amsterdam et New York, Rodopi, 2012

Lucien Bergeret dit: à

@ Clopine
Il y a plus de vingt ans, je l’avoue, que je n’ai plus ouvert le deuxième Sexe qui sommeille dans ma bibliothèque; je ne puis donc affirmer qu’elle n’a jamais écrit que tout homme qui frappe sa femme obéit à la « peur du féminin », ce que votre texte suggérait.
Cela dit, je ne suis pas toujours en accord parfait avec ce qu’elle dit.

bonnet d'âne dit: à

FINK
Il me semble parfois que j’ai un voile devant les yeux.

TOINETTE
Mathieu Pigasse.

FINK
J’ai quelquefois des maux de coeur.

TOINETTE
Mathieu Pigasse.

FINK
Je sens parfois des lassitudes par tous les membres.

TOINETTE
Mathieu Pigasse.

FINK
Et quelquefois il me prend des douleurs dans le ventre, comme si c’étaient des coliques.

TOINETTE
Mathieu Pigasse.

de nota dit: à

« Je pense que le mari qui a torturé sa femme pendant toute ces années (plus de quarante ans ?) était bien plus « haineux » que cette dernière. De cette haine fondée sur la peur de tout ce qui, de près ou de loin, se rapporte au féminin. » CLOPINE DIXIT

De la même manière, peut-on dire que les parents qui « torturent » leur enfant sont eux, par contre, animés de la haine fondée sur la peur de tout ce qui, de près ou de loin, se rapporte à l’enfance?

Avant de répondre, souvenons-nous des livres de Dostoievski, il a, sur cette question de la violence entre les êtres, bien des choses à nous dire, mais c’était avant Simone…

Sant'Angelo Giovanni dit: à


…pirates ou corsaires,!…à nos académiciens, nos ministres d’ailleurs,!…plantés en honneurs avec les frères de la côtes,!…

…et ,nos appartements privés,!…c’est dis,!…beaucoup trop petit,!…partout, pour y vivre en familles, avec sa bibliothèque-privé,!…conclusion,!…garder sa culture, absolutly, évidente,!…

…la famille, question d’état,!…
…tu veux ou tu veux pas,!…des familles culturels au dessus des lots d’abrutis,!…

…coucher,!…jamais, en blanc sur noir,!…

…pas de fortunes écrasantes,!…pas de familles en couches culottes,!…
…la nouvelles élites des dominants héritiers, Oui, avec gestion des domaines,!…en écoles privés,!…
…en Lord’s, privés avisés,!…of course,!…etc,!…Go,!…

…et le personnel,…avec des oeillères de spécialistes isolés,!…Ah,!Ah,!…
…la cour,!…pour y botter ses fesses,!…avec Fantômas et son cirque,!…
…etc,!…

Widergänger dit: à

Malheureusement, mes pauvres chéris, quel est le poids de l’Académie face aux Mattieu Pigasse ? Quasiment nul ! Ce sont les Matthieu Pigasse qui façonnent et détruisent nos vies, et nous ne devons notre bonne humeur et notre joie de vivre que de très loin à l’Académie et à notre cher Finkielkraut. Mais vive Finkielkraut quand mêem ! Et à bas tous les Matthieu Pigasse du monde entier, auxquels nous ferons rendre gorge un jour ou l’autre !

Vive la Révolution !

Phil dit: à

Mettez Bergé et Niels dans le même sac, dear Widergg.
Vous connaissez Lemberg ? Nos amis russes du temps des communiss ont labouré le cimetière juif.

Sant'Angelo Giovanni dit: à


…vous ajoutez, le crane des pirates, avec ses deux os en croix de St’Antoine, sur le partis étoilé du drapeau des U.S.,!…
…l’émotion de voir  » vrai « , avec les frères de la côte,!…
…c’est dit,!…avant l’empereur U.S.,!…
…et ses hors la loi,!…ripoux,!…
…etc,!…

Widergänger dit: à

Pas que les Russes, hélas, mon cher Phil ! Les Polonais… Plus un seul cimetière debout là-bas, en Pologne, où étaient enterrés mes lointains ancêtres. Leur seul cimetière est désormais dans le ciel.

Phil dit: à

Et les rails ! Polonais et russes ont déterré les rails. Il faut plus de temps aujourd’hui qu’en 1910 pour se rendre de Vienne à Lemberg.

Widergänger dit: à

Phil, vous me faites penser que ma grand-mère est passée par Lemberg puis Vienne quand elle a émigré à Paris en 1905, en partant d’Odessa. Il faudra que je refasse le chemin en train un jour.

Sergio dit: à

Одесса, Одесса… Faut prendre l’escalier on verra bien où i va ! Mais faut pas traîner ça c’est sûr…

JC..... dit: à

Widergänger dit: 31 janvier 2016 à 21 h 05 min
« Vive la Révolution ! »

Plus raisonnable, car on sait comment se terminent les « révolutions », crions bien haut notre slogan :

« Vive la Réforme ! »

Bloom dit: à

Pour qui sont ces crapules qui copulent sous la coupole?
– Lemartinet

JC..... dit: à

Ce qui devait arriver, arrive : le monarque exerce son droit de grâce dans une affaire jugée, banale, montée en épingle par une bande de joyeux confus et confuses à tendance féministe…

Un assassinat pur et simple, en réponse à une vie conjugale violente, consentie par des nouilles molles, taiseuses, passives …

Il ne manquait plus que cette énormité pour que notre Roi soit définitivement disqualifié ! Le Roi de quoi, déjà…. de la République ? … D’autres solutions sont, hélas, possibles et bien plus près de la réalité du personnage.

JC..... dit: à

Ce n’est pas parce qu’il souffle sur l’ile – promesse de soleil – un mistral « à décorner les cocus » que nous n’irons pas jogger au lever du soleil, la tête haute ! Préparons nous. A plus tard…

Passou dit: à

C’est Widerganger et paul Edel qui vont être contents (et nous aussi par la même occasion) : Arte bouleverse ses programmes pour diffuser « Ne touchez pas la hache » (2007, photo), une superbe adaptation de « La Duchesse de Langeais », de Balzac, avec Jeanne Balibar et Guillaume Depardieu, ce soir à 22.16

François Delpla dit: à

rav hashol dit: 31 janvier 2016 à 18 h 37 min
*****************************************

je n’entreprends point de disserter sur l’Affaire mais m’enquiers de ce que Finkie en aurait dit, qui scandalise certains.

François Delpla dit: à

JC….. dit: 1 février 2016 à 6 h 54 min

Ce qui devait arriver, arrive : le monarque exerce son droit de grâce dans une affaire jugée, banale, montée en épingle par une bande de joyeux confus et confuses à tendance féministe…
**********************************************
Puisque confus ne seriez d’après vous pas, sortez de l’équivoque et exposez votre thèse. La meurtrière-victime devait elle faire ses dix ans, y compris une « peine de sûreté » instituée, comme son nom l’indique, pour empêcher les récidives ?!!

JC..... dit: à

Où trouvez vous une équivoque ?! La criminelle devait faire ses 5 ans, puisqu’on divise par deux, et le Petit Bedonnant n’avait pas à exercer ce « droit de grâce » aberrant… Point barre.

Votre allusion à une récidive de la part de la meurtrière est une preuve d’humour de votre part, Delpla ?

Excellent… C’est un bon début pour quelqu’un d’aussi inexpérimenté que vous dans le domaine humoristique !…

Miss Tigris dit: à

6:54 et 8:46, commentaires de JC : Christiane va adorer, elle lui pardonne tout, moi non ce type est odieux et devrait être banni ici et ailleurs

en passant dit: à

(@Miss Tigris)

‘inspirée’ comme elle est par le très-haut elle espèreer « sauver » ce gros dégu eu d’adolf de plus en plus déb ile qu’on saute allègrement (elle lit en entier les c.nneries de cet ab.ruti et les imprime pour en faire un livre sur les demeurés (et l’offrir à lamarine) ) avec en introduction une adlui aussi est une créature du très saint

en passant dit: à

avec en introduction une note disant « même lui est une créature du très saint »

romain dit: à

Le binaire de pé.cul est payé pour se ridiculiser ça le flatte

William Legrand dit: à

Madame Verniglia : « Le petit Marco Rovelli est content, JC est venu à la boucherie chercher sa récompense, la tête de veau qui lui ressemble, d’aucuns parmi la foule ont trouvé qu’il était encore plus affreux que son trophée, les gens rigolent »

Sant'Angelo Giovanni dit: à


…si tout le monde à la disposition d’être,!…plus clair,…
…et dans ses commentaires, avec un plus de netteté précise, pour en découdre à participer, aux débats en cour,!…Merci,!…

…au théâtre de Porque-rôles,; entre – autres,!…etc,!…à se faire les ongles sur l’outil-diamanté,!…manucure – professional – trust,!…
…etc,!…

Après un triste dimanche dit: à

9h21-9h38-9h40-9h44-9h59

Pseudo Multiple s’emm.rde ce matin.
Le cafard du lundi.

Al Ceste dit: à

Pas de représentant de l’État aux obsèques de Tournier.

Remarquez, il n’y en avait pas non plus à celles de Gracq. Seul Jean-Marc Ayrault, maire d’une ville à qui Gracq avait consacré un sacré livre, lui avait rendu hommage.

Pour ces gens, un écrivain est un homme du passé.

François Delpla dit: à

Ô JC

la peine de sûreté est bel et bien faite pour éviter les récidives et je ne crois pas que le législateur ait voulu là faire de l’humour. Ce qui est sûr, c’est que les jurés et les magistrats censés les conseiller en ont, lors de la fixation de la peine contre Jacqueline Sauvage, manqué.

Ehben... dit: à

François Delpla dit: 1 février 2016 à 8 h 27 min

Si vous connaissiez un peu mieux le morpion porquerollais; vous ne perdriez pas votre temps à commenter ses crottes.

Bloom dit: à

Pour ces gens, un écrivain est un homme du passé.

Surtout quand il est mort…
Laure Adler était bien dans la délégation (de même que la divine Elsa Z, en robe bleu nuit), mais Laure A est avant tout biographe & pas écrivaine.

javert bilgert dit: à

Pour ne pas sombrer aux affreux diktats de l’émotion médiatique, tout en restant attachés aux excellentes valeurs républicaines de la loi et d’ordre qui nous animent tant, il convient de condamner fermement l’usage de la grâce que le président de la République vient d’accorder à Mme Sauvage. En effet, la remise partielle de sa peine neutralise le verdict des deux jurys d’assises, signant par là une inadmissible ingérence de l’Exécutif dans le Judiciaire, pulvérise la jurisprudence encadrant très étroitement les bornes de la légitime défense, et prend le risque, en couvrant ce genre d’assassinats, d’ouvrir la porte à la violence la plus extrême chez toutes ces femmes réprimandées par leur mari pour avoir osé se dérober à leur juste pouvoir.

poète du lundi dit: à

Toutes ses femmes fustigées par leur époux,
animés à leur endroit d’un juste courroux.

Hadrien dit: à

10:40, le cuistre de ce jour

JC..... dit: à

Cela n’est pas excessivement gênant qu’aucun représentant de l’Etat n’assiste aux obsèques d’écrivains….

Ce sont des hommes comme les autres, les écrivains, souvent de petites gens discrets !

Quant aux séides de l’Etat, ce sont des hommes qui…. des hommes que …. enfin, vous me comprenez.

DHH dit: à

Il est évident que cette grâce qui aboutit à considérer comme nulles et non avenues deux décisions consécutives de justice ne peut que discréditer l’institution judiciaire
On peut des lors au cas particulier se poser une double question :
Ou bien l’institution n’a pas été à la hauteur, ou bien le mouvement de compassion médiatique remettant en cause le travail des juges était injustifié compte tenu des faits en cause
J’ai tendance à pencher pour cette option à la lumiere d’un cas que j’ai connu et dans lequel les juges avaient su apprecier une situation justifiant la clemence
Il s’agit d’une de d’une de mes collaboratrices qui avait tué son mari, qui le meritait bien, d’un coup de fusil de chasse pendant son sommeil ;
Elle a eté acquittée par les juges au vu de la situation et ,après quelques semaines passées à Fleury Merogis en attente de son procès ,elle est revenue retrouver son poste parmi nous entourée de de la sympathie chaleureuse et du soutien amical de tous ses collègues

Phil dit: à

dhh, ça dépote bien de travailler avec vous. vos recettes aux orangettes ont dû servir à calmer les esprits.

l'équipe médicale dit: à

Hadrien dit: 1 février 2016 à 11 h 26 min
10:40, le cuistre de ce jour

pas seulement de ce jour: il est atteint d’obsessionnite aigüe

Après un triste dimanche dit: à

Hadrien dit: 1 février 2016 à 11 h 26 min

Pseudo Multiple :
le cuistre de toujours.

Widergänger dit: à

Il n’y a pas que les fous de Daesh qui sont cruels. Certains ici les valent bien pour ne pas accorder la grâce à cette pauvre madame Sauvage. Toute ma compassion l’accompagne.

Et vive la Révolution !

Dura lex sed lex? dit: à

émotion médiatique alimentée sur internet, Ce qui promet de beaux lendemains à venir….

MC

Widergänger dit: à

Ceux qui condamnent madame Sauvage, ce sont eux les vrais sauvages.

Widergänger dit: à

On ne peut pas réformer un monde où 1% des humains détiennent 50% des richesses de la terre !

La seule solution, la Révolution !

Hadrien dit: à

11:47, meusieu courte fait de la pub pour les préservatifs !

JC..... dit: à

« Il s’agit d’une de d’une de mes collaboratrices qui avait tué son mari, qui le meritait bien, d’un coup de fusil de chasse pendant son sommeil »

J’adore lire des saloperies de ce type….

Widergänger dit: à

Passou, le Golem pointe son nez :

GB
Des scientifiques autorisés à manipuler pour la première fois des embryons humains.

JC..... dit: à

Tout compte fait, DHH-Judith, vous êtes aussi cronne que les plus cronnes !

Widergänger dit: à

Le monde capitaliste ressemble sur un point essentiel au monde soviétique : on ne peut pas le réformer. Il faut le casser.

D’où la Révolution avec son cortège d’horreurs. Inéluctable.

JC..... dit: à

Un embryon humain n’a rien d’humain.

Le débat sur la dissection anatomique des cadavres, matière morte, ressurgit du moyen âge grâce à la haute pensée religieuse opposée au progrès scientifique … uhuhu !

…ça baigne !….

JC..... dit: à

Je n’ai pas réussi, malgré mes 93 ans de sagesse active, Judith 11:33, à contenir ma vérité subjective à votre égard : vous êtes une jeune sal.ope !

Ou folle ?….

Widergänger dit: à

« Les temps sont changés et aussi les armes. Le banneret à qui suffisait jadis de porter la cotte de maille, le haubert, de bien manier la lance et de montrer son pennon, doit aujourd’hui faire preuve d’intelligence ; et là où il n’était besoin que d’un grand cœur, il faut de nos jours un large crâne. L’art, la science l’argent forment le triangle social où s’inscrit l’écu du pouvoir, et d’où doit procéder la moderne aristocratie. Un beau théorème vaut un grand nom. Les Rothschild, ces Fugger modernes sont princes de fait. »
(Balzac, La Duchesse de Langeais)

Peut-on écrire à l’époque quelque chose de plus intelligent ?! Toute l’époque est là concentrée dans ces quelques mots absolument géniaux d’intelligence de son époque.

DHH dit: à

@JC 12 h 08
vous me traitez de jeune S…
je suis très flattée que vous m’imaginiez jeune

Widergänger dit: à

Les romans de Balzac sont aussi de véritables traités politiques :

« Que serait le bâton de maréchal sans la force intrinsèque du capitaine qui le tient à la main ? Le faubourg Saint-Germain a joué avec des bâtons, en croyant qu’ils étaient tout le pouvoir. Il avait renversé les termes de la proposition qui commande son existence. Au lieu de jeter les insignes qui choquaient le peuple et de garder secrètement la force, il a laissé saisir la force à la bourgeoisie, s’est cramponné fatalement aux insignes, et a constamment oublié les lois que lui imposait sa faiblesse numérique. »
(La Duchesse de Langeais)

Géniale lucidité !

la vie dans les bois dit: à

DHH, c’est presque rigolo de lire votre message de 11h33, comment la dame sous l’emprise d’un pervers a réglé son problème, vite fait. En plus elle savait tirer !

Je ne sais pas si l’institution judiciaire a failli.
Il faudrait du travail pour remonter toute cette affaire, hors l’écume médiatique.
Dire le Droit n’est pas rendre justice. En ce sens, la faille est peut-être là.
Plaider la légitime défense, ce qu’ont fait les avocates de l’accusée, finalement graciée, en l’absence d’autre argument juridique, et la machine s’emballe sur la forme. Et pas sur le fond.
Cette grâce présidentielle ne pouvait être rendue que d’un point de vue technique, sous peine- n’est-ce pas l’angle d’attaque des détracteurs de cette grâce- de se voir opposer une ingérence dans les décisions de justice pénale, où le peuple est dit  » souverain ».
Mais cette pétition de 400000 signatures aidera peut-être à faire évoluer le Droit pénal, s’agissant d’emprise. Cette notion existe déjà dans d’autres pays, pour des violences familiales.
il faut rappeler cette demande des filles de l’accusée graciée:
« Monsieur le Président, notre mère a souffert tout au long de sa vie de couple, victime de l’emprise de notre père, homme violent, tyrannique, pervers et incestueux »

Ne faites pas attention aux insultes ignobles DHH. Elles proviennent, à l’évidence, d’un père de famille que la mère de ses enfants a plaqué.

DHH dit: à

@WGG
Votre citation de Balzac trouve une magnifique illustration dans un ouvrage remarquable un peu oublié aujourd’hui mais qui n’a pas vieilli :les bourgeois conquérants de Morazé

Jibé dit: à

« reprocher à la France son oubli d’elle-même. »

C’est qui, c’est quoi la France, et en quoi s’est-elle oubliée ?

Widergänger dit: à

« La France, femme capricieuse, veut être heureuse ou battue à son gré »
Balzac, La Duchesse de Langeais)

la vie dans les bois dit: à

c’est un film pour mecs alors.

herman dit: à

Widergänger dit: 1 février 2016 à 13 h 10 min
Dans les éditions en ligne de cet extrait de la duchesse que j’ai pu consulter, je ne vois pas du tout apparaître le nom des Rothschild.

Jibé dit: à

« Ne faites pas attention aux insultes ignobles DHH. Elles proviennent, à l’évidence, d’un père de famille que la mère de ses enfants a plaqué. »

Si elle n’était pas partie, il serait mort depuis longtemps, le JC !

Widergänger dit: à

Lisez plutôt l’édition Folio, Gallimard, plus sûre.

« Concentrée dans son faubourg Saint-Germain, où vivait l’esprit des anciennes oppositions féodales mêlé à celui de l’ancienne cour, l’aristocratie, mal unie au château des Tuileries, fut plus facile à vaincre, n’xistant que sur un point et surtout aussi mal constituée qu’elle l’était dans la Chambre des pairs. Tissue dans le pays, elle devenait indestructible ; acculée dans son faubourg, adossée au château, étendue dans le budget, il suffisait d’un coup de hache pour trancher le fil de sa vie agonisante, et la plate figure d’un petit avocat s’avança pour donner ce coup de hache. Malgré l’admirable discours de monsieur Royer-Collard, l’hérédité de la pairie et ses majorats tombèrent sous les pasquinades d’une homme qui se vantait d’avoir adroitement disputer quelques têtes au bourreau, mais qui tuait maladroitement de grandes institutions. »
(Balzac, La Duchesse de Langeais)

cet avocat était un certain Dupin, qui par la loi du 29 décembre 1831 fit abolir l’hérédité de la pairie.

D’où le titre du film de Rivette.

Widergänger dit: à

Lisez plutôt l’édition Folio, Gallimard, plus sûre.

« Concentrée dans son faubourg Saint-Germain, où vivait l’esprit des anciennes oppositions féodales mêlé à celui de l’ancienne cour, l’aristocratie, mal unie au château des Tuileries, fut plus facile à vaincre, n’xistant que sur un point et surtout aussi mal constituée qu’elle l’était dans la Chambre des pairs.

Widergänger dit: à

Tissue dans le pays, elle devenait indestructible ; acculée dans son faubourg, adossée au château, étendue dans le budget, il suffisait d’un coup de hache pour trancher le fil de sa vie agonisante, et la plate figure d’un petit avocat s’avança pour donner ce coup de hache.

Widergänger dit: à

Malgré l’admirable discours de monsieur Royer-Collard, l’hérédité de la pairie et ses majorats tombèrent sous les

Widergänger dit: à

pasquinades

Widergänger dit: à

d’une homme qui se vantait d’avoir adroitement disputer quelques têtes au bourreau, mais qui tuait maladroitement de grandes institutions. »

Widergänger dit: à

Lisez plutôt l’édition Folio, Gallimard, plus sûre.

« Concentrée dans son faubourg Saint-Germain, où vivait l’esprit des anciennes oppositions féodales mêlé à celui de l’ancienne cour, l’aristocratie, mal unie au château des Tuileries, fut plus facile à vaincre, n’xistant que sur un point et surtout aussi mal constituée qu’elle l’était dans la Chambre des pairs. Tissue dans le pays, elle devenait indestructible ; acculée dans son faubourg, adossée au château, étendue dans le budget, il suffisait d’un coup de hache pour trancher le fil de sa vie agonisante, et la plate figure d’un petit avocat s’avança pour donner ce coup de hache. Malgré l’admirable discours de monsieur Royer-Collard, l’hérédité de la pairie et ses majorats tombèrent sous les pasquinades d’une homme qui se vantait d’avoir adroitement disp.uter quelques têtes au bourreau, mais qui tuait maladroitement de grandes institutions. »
(Balzac, La Duchesse de Langeais)

cet avocat était un certain Dupin, qui par la loi du 29 décembre 1831 fit abolir l’hérédité de la pairie.

D’où le titre du film de Rivette.

Jibé dit: à

« ne touchez pas à la hache » , ne serait donc qu’un cri du coeur, un plaidoyer en faveur de l’Ancien Régime ? Et Rivette comme Balzac, d’affreux royalistes !

Widergänger dit: à

« Quelques-unes de ces familles menèrent la vie bourgeoise de la duchesse d’Orléans (…) au Palais-Royal. (…) Aucune de ces Françaises ne put créer de salon où les sommités sociales vinssent prendre des leçons de goût et d’élégance. Leur voix, jadis si imposante en littérature, cette vivante expression des sociétés, y fut tout à fait nulle. Or, quand une littérature n’a pas de système général, elle ne fait pas corps et se dissout avec son siècle. »
(Balzac, La Duchesse de Langeais)

Jibé dit: à

« Dupin, qui par la loi du 29 décembre 1831 fit abolir l’hérédité de la pairie. »
Sous la Restauration !

Widergänger dit: à

Baroz, posez-vous plutôt la question : Qui prononce une telle parole ? Et vous aurez une réponse plus claire sans doute.

Widergänger dit: à

1831 n’est déjà plus l’époque de la Restauration.

Jibé dit: à

« Le système général » de la littérature, c’est quoi, ça existe encore, dans quel pays ? En ce temps-là, Chateaubriand rédigeait ses Mémoires posthumes…

Jibé dit: à

Au début de la Monarchie de Juillet, donc !

Widergänger dit: à

« La duchesse de Langeais, ainsi se nommait-elle, était mariée depuis environ quatre ans quand la Restauration fut consommée, c’est-à-dire en 1816, époque à laquelle Louis XVIII, éclairé par la révolution des Cents-Jours, comprit sa situation et son siècle, malgré son entourage, qui, néanmoins, triompha plus tard de ce Louis XI moins la hache, lorsqu’il fut abattu par la maladie. »
(Balzac, La duchesse de Langeais)

Clopine, définitivement un cas à part dit: à

jibé, WGG, peut-être allez-vous pouvoir satisfaire une de mes curiosités ? Dans « la Duchesse de Langeais  » (entre parenthèses, le portrait physique d’Antoinette de Langeais m’a toujours renvoyée à celui d’Oriane de Guermantes, mais passon), il est dit à un moment, à propose de Louis XVII, que celui-ci est « un Louis XI, sans la hache ».

Ca m’a toujours intriguée, parce que Louis XI, pour moi, c’est celui de mon livre de CM2, celui des cages de fer où La Balue ne peut ni s’asseoir ni se tenir debout. De quelle hache s’agit-il donc, et cela a-t-il à voir avec ce premier titre de cette « Duchesse de Langeais » ? (parce que dans le livre, que je viens justement de lire récemment, c’est d’une marque au fer rouge qu’on menace la Duchesse, avant tout le rocambolesque de la prise d’assaut du couvent à Gibraltar, etc.)

Quelqu’un sait quelque chose ?

merci d’avance.

Jibé dit: à

Désolé, Clopine, je n’ai pas lu ce livre d’Honoré (de) Balzac, qui me semble, à la lecture des extraits de WGG, un superbe concentré d’histoire politique de l’époque ! Peut-on en savoir un peu plus sur cette fameuse duchesse de Langeais (non, pas la speakerine, Phil) ?

Paul Edel dit: à

Voilà le portrait que Balzac fait de la Duchesse de Castries,modèle de la Duchesse de Langeais, a qui il fait une cour tres pressante au cours de l’été 1832 .il ira la rejoindre à Aix en Provence fin Aout. Il se confie à son amie fidèle, la très intelligente Zulma Carraud le 2 juillet.. Et voici en quels termes il trace le portrait de celle qui se refusera à lui.
« « Il faut que j’aille grimper à Aix, en Savoie, courir après quelqu’un qui se moque de moi peut-être ; une de ces femmes aristocratiques que vous avez en horreur sans doute ; une de ces beautés angéliques auxquelles on prête une belle âme ; la vraie duchesse, bien dédaigneuse, bien aimante, fine, spirituelle, coquette, rien de ce que j’ai encore vu ! un de ces phénomènes qui s’éclipsent ; et qui dit m’aimer, et qui veut me garder au fond d’un palais à Venise.. (car je vous dis tout à vous) et qui veut que je n’écrive pus que pour elle.une de ces femmes qu’il faut absolument adorer à genoux quand elles le veulent, et qu’on a tant de plaisir à conquerir.La femme des rêves !.. jalouse de tout ! Ah ! il vaudrait mieux être à Angoulême, à la Poudrerie*, bien sage, bien tranquille, à entendre sauter les moulins et à s’empâter dans les truffes.. »
Donc, déjà dans cette lettre de Juillet sur les chances de « conquérir » cette duchesse si coquette et jalouse , Balzac ne se fait pas trop d’illusion.
*la Poudrerie est la dmeure où vit Zulma Carraud.

Widergänger dit: à

L’expression « ce Louis XI moins la hache » en parlant de Louis XVIII veut dire ce roi qui avait l’allure d’un Louis XI sans la hache que Louis XVIII utilisa pour sabrer la royauté par tout un ensemble de mesure politiques comme autant de suicide (à la hache).

Péguy Sioux dit: à

l’inculte qui à 8 h 23 min à propos de l’Affaire et en toute simplicité « s’enquiert de ce que Finkie en aurait dit, qui scandalise certains » n’a qu’à commencer par le Mécontemporain, paru dans la blanche de Gallimard en 1992

Jibé dit: à

 » à entendre sauter les moulins et à s’empâter dans les truffes..  » ???

Traduction, svp, Paul Edel !

Jibé dit: à

Cette manière romanesque de nous conter l’Histoire (pour lui contemporaine), rappelle Dumas, mais en mieux, et annonce déjà Stendhal !

jane dit: à

il est dit à un moment, à propose de Louis XVII, que celui-ci est « un Louis XI, sans la hache ».

Lewis 18ème ne pouvait pas pronouncer la ‘h’ English tu vois

les voisins dit: à

« Ne faites pas attention aux insultes ignobles DHH. Elles proviennent, à l’évidence, d’un père de famille que la mère de ses enfants a plaqué. »

« Si elle n’était pas partie, il serait mort depuis longtemps, le JC ! »

C’est clair qu’il a été plaqué
(et au fait il n’a pas d’enfants)

l'avenir nous le dira dit: à

Widergänger dit: 1 février 2016 à 12 h 00 min

Ça risque peut-être plutôt d’être des révoltes sporadiques ?????

Clopine, définitivement un cas à part dit: à

C’est une histoire avec flash-back, jibé. Bon allez, je résume, et je sais que je vais me faire embrocher sur place par les sérieux, m’enfin…

Ca commence par une improbable scène dans un couvent à Gibraltar. On ne voit pas les nonnes mais, rien qu’à la manière dont l’une d’elle joue de l’orgue, le héros devine que c’est une française (!). Ca donne tout de suite l’ambiance, quoi.

Bon, après, description du héros : un militaire. Le colonel de Montriveau. Brave, puissant, tout ça, tout ci. Faut imaginer le physique de Chirac jeune, ou de Lavilliers dans les années 80 quand ça emballait sévère sur « on the road again.

bref, testostéroné.

Particularité : n’a pas eu le temps de connaître l’amour, sauf le charnel et le monnayé. Donc, un peu benêt de ce côté-là. Proie toute trouvée pour grande dame qui s’ennuie.

Justement, la voilà, la voici. Antoinette de Langeais. Intemporelle coquette, qui ne peut s’empêcher, donc, de plaire (c’est son drame). Est « sortie » (ou plutôt, rentrée dans sa chambre) avec tous les jeunes gens balzaciens.. Tous ? Oui, tous, de Rastignac à Rubempré, j’en passe et des meilleurs.

Justement : elle commence à s’em… Donc s’avoue qu’elle n’a jamais connu « le grand amour »…

Montriveau lui semble le bon candidat, mais hélas, elle ne peut s’empêcher… de coqueter avec lui, car chassez le naturiste, il revient au bungalow…

Sauf que là, ça se passe mal, vu que le général ne l’entend pas de cette oreille, qu’il a pourtant dressée (entre autres), pour écouter la belle Antoinette.

Drame et désagrément.

Le général prend définitivement le dessus en kidnappant la belle, en la menaçant d’un fer rouge, puis en la dédaignant.

Bon sang, un homme, un vrai, un tatoué, pense illico Antoinette, dans un superbe accès masochiste que n’aurait pas désavoué O.

Patatras : voilà notre coquette amoureuse « pour de vrai ».

Ultimatum au gros bras tatoué : réponds, réponds, réponds-moi, où je disparais à jamais…

Silence du ténébreux Gérard (non, Montriveau).

La Duchesse se casse…

retour au couvent. Le ténébreux, s’rapercevant, mais un peu tard, de l’affaire qu’il a laissée échapper, décide tout bonnement de donner l’assaut au couvent.

Ca a de la gueule, c’est autre chose que de donner rendez-vous via un texto…

Bon, je vous dévoile pas la fin mais je vous rassure tout de suite : la morale est sauve.

Au prix comme d’hab’ de la vie de l’héroïne (ça, depuis les tragédies de Corneille et Racine, c’est le prix à payer…)

Ca fait partie d’un opus de la comédie humaine qui s’appelle « l’histoire des treize’. Histoire, sans doute, de ne pas porter chance…

Et, comme vont vous l’expliquer tous les érudits de ce blog, ce n’est pas l’histoire d’amour qui importe, mais l’analyse sociologique de la société parisienne, des grandes dames coquettes, des moeurs, quoi, qui importerait ici.

N’empêche que, quand même, le coup du fer rouge, la fuite, le couvent, l’assaut…

On the road again, quoi.

(bon, d’accord, je sors).

Jibé dit: à

« la hache que Louis XVIII utilisa pour sabrer la royauté par tout un ensemble de mesure politiques comme autant de suicide (à la hache). »

Louis XVIII n’aurait pas résisté à la tentation du « Après-moi, le déluges » !
Pouvait-il faire autrement face au mouvement de l’Histoire ? Mais l’esprit de royauté perdure à travers nos moeurs républicaines, n’en sommes-nous pas à François III ?

Sergio dit: à

Bon mais Louis XVII ou Louis XVIII ?

C’est vrai que c’est bizarre ; on peut signaler, mais ça fait pas avancer grand-chose, que Louis XI, dauphin naturellement titulaire du Dauphiné, passa toute cette période en révolte quasi-ouverte contre son père.

C’est quand même curieux, un rébus comme cela…

Jibé dit: à

« chassez le naturiste, il revient au bungalow… »

J’ai entendu ça quelque part, Clopine, pas plus tard que hier soir !

DHH dit: à

Mon post précédent était sans doute maladroit, si j’en juge par la manière dont il a été interprété : Non ! la meurtrière dont je parle n’était pas la tireuse habile et cynique que certains ont imaginée
C’était une brave gosse, gentille et un peu paumée ,que nous maternions les uns et les autres et que nous avions vue avec tristesse tomber sous la coupe du macho qui l’avait épousée, sans doute par intérêt, et dont elle s’est débarrassée dans un moment de désarroi
Et nous l’avons reprise sous notre aile, cherchant à lui apporter avec ce retour à la vie normale un peu de ce réconfort et de cette compréhension dont elle avait besoin

Jibé dit: à

En France, DHH, c’est « divorce à l’italienne », version femmes ?
La chasse aux machos est donc ouverte !

Clopine, définitivement un cas à part dit: à

Ben oui Sergio, Balzac aurait dit « Louis 11 sans la cage de fer », on aurait compris. « Louis 11 sans les poulaines » aussi, car quand il y en a poulaine…

Mais cette hache ?

JC..... dit: à

Chère Judith, je savais qu’un gentilhomme qui vous traite de Jeune Sa.lope, cela vous ferait plaisir !

Mais comment pouvez vous défendre cette crapule qui ne respecte pas les machos !!!

Je n’en reviens pas …

la vie dans les bois dit: à

DHH où avez vous lu : tireuse habile et cynique ? Pas dans mon message .
Si elle n’était que débile comme vous le precisez, cette dame n’en mérite pas moins une admiration pour son aptitude au tir au fusil de chasse. .

Jibé dit: à

Le Balzac au camping était pourtant bien drôle, Clopine, un peu caricatural, certes, mais bien vu du point de vue sociologique : la France profonde versus la France aristocratique !
(on a oublié l’Académie française, c’est pas plus mal)

D. dit: à

Ce soir je me fais des topinambours.

Paul Edel dit: à

Pour répondre à JB
«s ‘empâter de truffes » selon le grand Robert veut dire ‘ s’engraisser de truffes »
« faire sauter les moulins » est une expression du XVII° siècle( usage rare selon le Grand Robert ) ,c’est accélérer le mouvement de rotation haut en bas…

Pour revenir à Balzac et cette « Duchesse de langeais » En octobre 1834, dans une curieuse lettre la Duchesse de Castries avoue à Balzac qu’ elle a encore du remords de sa conduite à Aix en Provence (donc deux ans après) et que depuis cet épisode elle trouve notre romancier bien cruel.. elle reconnait « qu’elle a peut-être été maussade » et a très envie de son amitié . Aucune allusion au roman.

Daaphnée dit: à

Bon, D., ce n’est pas le moment de faire l’andouille car j’ai une question pour vous.
Si .
Cette histoire de péché originel ..
( je fais court pour ne pas vous embrouiller )
Est-ce une tare que les hommes porteront à jamais sur leurs épaules, comme une fatalité du mal OU est-ce la justification que l’homme n’étant pas bon par nature, il puisse commettre des erreurs et en être pardonné ?

(U. chéri, si vous passez en ce lieu … ne vous dispensez pas d’apporter votre aide à D. qui ne pense qu’à se remplir le ventre ..)

D. dit: à

Début XVIIe, Paul. L’expression n’était quasiment plus usitée à l’action du siècle.

Daaphnée dit: à

N.B. pour D. : mon « OU » n’est pas exclusif … l’un n’empêchant pas l’autre ..

D. dit: à

Daaphnée, les hommes sont bons par nature car faits à l’image de Dieu.

Magis, scule dit: à

il y a des pages cocasses dans Capri petite île, un peintre au nom à consonances flamandes qui, réfugié avec son chevalet dans un coin de l’île avec son chat, se gausse des dames résidentielles qui s’extasient sur le beau. Des vieilles aristocrates qui piquent la vaisselle en argent au restaurant, et des locaux sanguins et adultères. Comédie à l’italienne.

Si l’on sort des griefs politiques, on rit en lisant marceau, ce qui n’est pas le cas quand j’écoute AF, enfin si, au second degré tant son expérience de la catastrophe suinte de sa gestuelle et de ses dispersions langagières.

He makes the show, ce qui manquait peut – être à la vieille dame amidonnée.

Daaphnée dit: à

En ce cas, D., d’où vient le Mal ?

Jibé dit: à

Dieu n’a pas de péché originel, D. ?

D. dit: à

Il ne faut pas voir le mal comme une fatalité. L’erreur serait de penser que le mal est une conséquence de la complexité du monde matériel.
C’est absolument faux. La grâce divine coule en abondance sur l’homme de bonne volonté reconnaissant envers Dieu. Le jardin d’Eden symbolise cela.
Dès lors qu’il y à le moindre accroc, qui ne peut évidemment venir que de la créature, la grâce coule moins. C’est simplement cela « le péché originel ».

la vie dans les bois dit: à

Au Canada, DHH, la loi prévoit une adaptation du cas de légitime défense avec le SFB, qui prend en compte la fragilité de ces femmes dites meurtrières.

D. dit: à

Je peux vous assurer que celui qui en cet instant décide de confesser ses fautes et de suivre le Christ recevra la grâce en abondance. Il sera en un instant comblé, bien que demeurant immergé dans le monde matériel.

D. dit: à

Voilà, vous savez tout, Daaphnée, ne questionnez plus mais croyez et agissez en fonction de ce que je viens de dire, c’est la seule chose à faire.

Daaphnée dit: à

Ah.
Mais si « L’erreur serait de penser que le mal est une conséquence de la complexité du monde matériel. » comment ne pas penser – contrairement à votre « le moindre accroc, qui ne peut évidemment venir que de la créature » – que le moindre accroc ne peut évidemment pas venir de la créature » ?

Antonio Corrado dit: à

Paul Edel dit: 1 février 2016 à 15 h 20 min
« il ira la rejoindre à Aix en Provence………….
« Il faut que j’aille grimper à Aix, en Savoie, »

J’avoue que ma vieille compréhension des limites de la Provence et de la Savoie vient de subir un léger vacillement.
Quel est le coupable ?
Paul ou Honoré ?

Paul Edel dit: à

erreur de ma part, c’est Aix en savoie..

Daaphnée dit: à

(Vous savez quoi, Jibé ?
J’ai l’impression que Dieu n’a jamais été capable de créer un homme à son image .
Quel empoté !)

D. dit: à

Daaphnée, ne questionnez plus, croyez et agissez en consequence.
Sinon vous ne faites que ressembler au serpent. C’est tout à votre honneur de poser des questions pertinentes, c’est tout à votre déshonneur de ne pas tenir compte des réponses.

Daaphnée dit: à

Et voilà !
On projette sur un dieu tous nos fantasmes de perfection dont nous nous sommes incapables .
Le seul mérite de notre espèce, c’est d’être capable de ces fantasmes-là …

Bon, U., il faudrait vous souvenir que j’existe et penser à m’envoyer quelques fleurs ..
Voila .

herman dit: à

Est-ce que l’expression « Louis XI sans la hache » ne ferait pas référence à l’attitude héroïque de Jeanne Hachette à la bataille de Beauvais pour stopper les troupes de Charles le Téméraire contre celles de Louis XI?

D. dit: à

Où est passé Veneziano ? Cela fait plysieurs jours que je ne le lis plus…?

Daaphnée dit: à

Pfff .. ! Pourquoi voulez-vous, Herman, que Balzac aille s’ennuyer avec l’histoire du XV° quand l’histoire tout début XIX° est passionnante ?

D. dit: à

Cela reste une possibilité, Herman, mais je vous ferais remarquer que le sujet est désormais clos.

D. dit: à

Je suis entièrement d’accord avec votre Pfff ..!, Daaphnée. Je pense qu’il cherche midi à quatorze heures, peut-être pour faire diversion.

D. dit: à

Bon, Ueda, on peut savoir où vous en êtes ? Ça fait un bon moment que Daaphnée vous appelle. Manifestement elle se languit de vous, ce qui est incroyable en un sens, mais Daaphnée est Daaphnée, on ne va pas la refaire après plus d’un demi-siècle, soyons réaliste.

Clopine, définitivement un cas à part... dit: à

… Surtout que Daaphnée se doit d’exister sur ce fil : pensez, on y parle d’une autre femme qu’elle, et laquelle : Antoinette de Langeais. Autant aligner sur la ligne de départ un basset court sur pattes et un lévrier. Mais il faut accorder ceci à Daaphnée : dès qu’il y a compèt’, même débilos profundis, genre « mais qui sera la plus belle pour ne pas aller danser ? », elle se porte volontaire. C’est une sorte d’oeuf à la coquette, Daaphnée…

JDD dit: à

et l’Eternel dit : ne mangez point de topinambours, ils obscurcissent la conscience et détournent de mon chemin.

bêêêrûûûeda dit: à

« on ne va pas la refaire après plus d’un demi-siècle,  »

arrêtez de blasphémer! cette extraordinaire jeune-femme n’a même pas 32 ans

de nota dit: à

On trouve cette phrase de Henri Houssaye « Tibère, comme plus tard Louis XI , tint toujours la hache suspendue sur la tête de l’aristocratie, dans son livre « Athènes, Rome et Paris » qui date de 1878…donc postérieure au roman de Balzac…mais on avance!

Daaphnée dit: à

Détrompez-vous, Clopine ! J’aime bien cette Langeais de Balzac ..
Mais quel nom disgracieux, tout de même !

Toto dit: à

ne mangez point de topinambours, ils obscurcissent la conscience

et bouchent le cul.

Vi dit: à

Clopine, définitivement un cas à part… dit: 1 février 2016 à 17 h 34 min
Surtout que Daaphnée se doit d’exister sur ce fil

Aucun doute la normande est un petit troll envieux, jaloux et franchement ridicule.

JC..... dit: à

La culture ? Parler pour ne rien faire …

Finkie dit: à

Les vieux, c’est foutu.

bêrû dit: à

 » Tibère, comme plus tard Louis XI , tint toujours la hache suspendue sur la tête de l’aristocratie, »

il devait avoir des crampes depuis le temps (tout le monde ne peut pas être aussi souple que daaphnée)

JC..... dit: à

Mathieu Pigasse finira à l’Académie….

JC..... dit: à

« L’Etat américain de la Georgie se prépare à exécuter demain le plus âgé de ses prisonniers dans le couloir de la mort, un cas emblématique des travers de la peine capitale, selon ses détracteurs.
Brandon Jones doit recevoir une injection létale dans un pénitencier de la ville de Jackson à seulement quelques jours de son 73e anniversaire.
Accusé du meurtre d’un commerçant en 1979, il a passé plus de 36 ans derrière les barreaux. »

REVOLUTION !
Un type qui tue un commerçant est un rebelle luttant contre le capitalisme … un héros, un saint homme, un staretz, un de ceux qui changent le monde ! En bien …

REVOLUTION !
Une nouille qui tue son tortionnaire de mari incestueux de trois balles dans le dos, au lieu de prendre le bus et se tirer aux caraïbes, est une sainte ! Libérez la criminelle … Merci François…!

REVOLUTION !
J’ai reçu mon tiers… vous aussi ? Les Fermiers Généraux ne disparaitront jamais.

François Delpla dit: à

« prendre le bus et se tirer aux caraïbes »

il en oublie l’existence de l’Atlantique !

en cela d’ailleurs il est plus hollandien qu’il ne croit.

Marco Rovelli dit: à

« ne touchez pas à la hache »… sauf pour en foutre un coup sur la tête de veau de JC

JC..... dit: à

Quittons nous, en amis, sur une dernière saillie !

Entre Pamela Anderson, Nadine Morano, Julie Gayet, Carla Bruni et Roudinesco, je n’hésite pas 4 secondes.

JC..... dit: à

Marco ? C’est Polo !
Rovelli ? c’est Carlo ….

Jibé dit: à

Pamela Anderson est toute siliconée, JC, faut aimer les poupées en plastique. La plus charnelle, c’est July Gayet. Il a bon goût le président…

Le goût de Jacky dit: à

Jibé dit: 1 février 2016 à 18 h 44 min
Il a bon goût le président…

Comme quoi on peut avoir été journaliste à Têtu, voter sarko et avoir du discernement.

Sourire figé dit: à

Jibé dit: 1 février 2016 à 18 h 44 min

L’ex (espérons jamais future) l’est presque autant que Pamela.

JC..... dit: à

Siliconée, botoxée, syndicaliste, universitaire, poupée gonflable, …. rien ne m’a jamais fait peur, JiBé : la science m’anime !
(…bon ! faut que je me prépare…. à demain !…)

lola dit: à

PaulEdel, La duchesse de Castries prenait les eaux à..Aix’les’Bains, en Savoie

D. dit: à

en 4 secondes t’en baises 5, jc, quelle saillie !

closer désespère dit: à

18 h 44 min

en plus elle a l’air sympa et discrète

Paul Edel dit: à

Lola, oui, j’ai corrigé. mais c’est à Genève, que les assauts de Balzac furent vigoureusement repoussés.

la vie dans les bois dit: à

Paul Edel à 15h20, Balzac avait appelé le lac du Bourget  » la turquoise égarée ».
Et cela ne laisse de me plonger dans un abîme de quièté (c’est un nouveau mot).

Chaloux dit: à

Widergänger dit: 1 février 2016 à 15 h 20 min
« L’expression « ce Louis XI moins la hache » en parlant de Louis XVIII veut dire ce roi qui avait l’allure d’un Louis XI sans la hache que Louis XVIII utilisa pour sabrer la royauté par tout un ensemble de mesure politiques comme autant de suicide (à la hache). »

Une fois ces sottises lues, on se rappellera que Louis XI est dit « le prudent ». Louis XVIII fut lui aussi extrêmement « prudent » en ne touchant pas aux acquis de la Révolution, en ne remettant en cause ni la vente des biens nationaux ni la noblesse d’Empire, en refusant de persécuter les acteurs survivants de la Révolution -ceux qui en 1814 étaient du mauvais côté du manche- et les fonctionnaires de Napoléon etc. Ce n’est qu’après le tremblement de terre des Cents Jours, avec la Chambre Introuvable (composée en majorité d’Ultra, faction du Duc d’Artois, futur Charles X) que certaines vengeances (dont la Terreur Blanche -500 morts-, l’exil de certains Conventionnels, le renvoi des fonctionnaires bonapartistes etc.) eurent lieu. Crise qu’apaisa ensuite Louis XVIII.

On peut donc qualifier de « prudent » Louis XVIII, comme on l’a fait de Louis XI. A cette différence près que Louis XVIII ne voulut jamais verser le sang dont sait que l’intransigeant Louis XI fut prodigue. La prudence sans la violence.

Pour ce qui est de la hache, il faudrait voir le manuscrit, mais on se demande si Balzac n’a pas d’abord écrit « glaive », puis, entraîné par son goût pour l’objet « d’époque » (n’avait-il pas acheté une commode ayant appartenu à Catherine de Médicis, c’est à dire datant d’un temps où les commodes n’existaient pas?), puis corrigé par « hache », jugé plus médiéval, – même peut-êtrerappel de ses premières œuvres « Scottiennes ».

On se demande vraiment où peut bien se nicher « la qualité infiniment supérieure » des cours d’Alba.

lola dit: à

PaulEdel , »les assauts » de Balzac, peste, comme vous y allez ! Il est vrai que je n’ai comme document feuilletable vite que le livre d’A.Maurois, »Prométhée ou la vie de Balzac », d’un âge respectable, mais qui donne beaucoup de citations dont celle-ci ( donnée sur Wiki aussi) et qui m’a laissée rêveuse. Zulma C. l’adorable Zulma lui écrit: « Cher,Bien Cher,respectez-vous,dussent les chevaux anglais et les chaises gothiques y passer. »Si cela peut expliquer les « assauts » auxquels vous faites allusion, quid des chaises gothiques ….. Je pensais que Balzac se contentait de lui faire porter des fleurs…
En fait, il est un peu dommage de parler autant du roman avant de (re)voir le film. Je suis une admiratrice de Jeanne Balibar et je vais m’aérer maintenant pour profiter du film.

Chaloux dit: à

Un « puis » de trop.

Chaloux dit: à

du Duc d’Artois

Meuh non, le futur Charles X n’est « du »c mais Comte d’Artois..

Chaloux dit: à

Daaphnée, il faudrait que vous puissiez lire l’article « péché » du Vocabulaire de théologie Chrétienne de Xavier Léon-Dufour, un livre lumineux. Le Péché Originel est une rupture de l’homme avec Dieu.

D. dit: à

C’est exactement ce que j’ai déjà dit, Chaloux, mais tourné différemment.

Widergänger dit: à

La duchesse de Langeais a d’ailleurs été écrit à Genève.

Chaloux dit: à

Alba, on se demande tout de même ce tu peux dire de Balzac à tes élèves en te montrant aussi peu capable d’en expliquer la moindre expression et en ayant aussi peu de connaissances historiques. Comment veux-tu qu’ils s’intéressent à ce que tu racontes s’ils sentent que tu ne sais rien?
Hallucinant.

Chaloux dit: à

Et fais-moi grâce, Alba, du Maître Ignorant de Rancière. Le professeur dont il parle apprend avec ses élèves mais n’invente pas de sottises.

la vie dans les bois dit: à

C’est bizarre Lola, mais en lisant cela (*), j’ai comme une intime conviction; celle de ne pas retrouver le tempo, ni les mots.
Un Balzac, par défaut, en somme. Pour qui n’a pas découvert Balzac, grâce à.
Et puis il faut dire que je ne connais pas Jeanne Balibar. Mais si vous dites que c’est pour G. Depardieu, je veux bien.
(*)http://www.lesinrocks.com/2007/03/19/cinema/actualite-cinema/entretien-jacques-rivette-lart-secret-1165507/

la vie dans les bois dit: à

Je vous dis cela, Lola, car Jacques Rivette a lu Balzac à l’âge de 22 ans; et encore, il lui a fallu de la persévérance…
Alors, c’est un peu tard.
Et puis comme il le dit: « essayer de trouver une histoire pour Jeanne et Guillaume »..
Bref, à la réflexion, je vais m’abstenir.

Paul Edel dit: à

Ce qui est intéressant, c’est que les citations de WGG à propos de cette « duchesse de langeais » portent sur le versant politique tres intéressant de Balzac et notamment en 1832, 33 sur la place de l’aristocratie face à la nouvelle bourgeoisie conquérante ; or, un des aspects du récit de la « duchesse de langeais » c’est que Balzac, -pour une fois- montre ce qu’est un échec amoureux personnel, violemment autobiographique (un vrai règlement de comptes par roman interposé) quand on fait le siège d’une duchesse altière, pétrie d’orgueil, énigmatique, coquette et capricieuse. cette alternance d’être proche, affectueuse, puis lointaine, face à Montriveau , restera pour Balzac un échec cinglant .Le fantôme de la femme idéalisée le poursuit .c’et la femme au départ miraculeuse et inaccessible.. qui échappe mais qui vous laisse entendre que vous serez un jour l’élu…. Fierté retenue, hauteur, c’est toute la problématique stendhalienne qui occupe ce court récit balzacien. C’est une flambée si stendhalienne fougueuse… on la retrouve dans « Leuwen » et dans » le rouge et le noir»..Une femme amoureuse ou attendrie au départ peut devenir, de par sa position sociale une rouée, prise de la passion d’humilier..irritée et malveillante, embrassée et décourageante, qui combat, dans l’amour, un impertinent, mais avec tendresse pour son talent, sa célébrité, et ses intuitions psychologiques.. .
Julien Sorel, n’est jamais loin du général Montriveau, et la duchesse de Langeais pas très loin de Mathilde de la Môle, l’écrivain roturier face à une aristocrate grand teint qui ne peut complètement aimer un vulgaire sabreur. Rappelons que le grand amour de la duchesse de Castries fut d’bord le fils ainé du grand Metternich, liaison passionnée…

la vie dans les bois dit: à

Lola, si vous pouviez donner une bonne raison d’apprécier le cinéma Rivette ?
Même wiki parle de cinéma  » expérimentation ».
A tâtonnement ?

G. Depardieu, dans le cinéma nouvelle vague, j’avais beaucoup aimé, son rôle extra dans  » Château en Suède »

( vous avez remarqué Lola, que je fais la mire Ortf, pour ignorer le vieux pédé scato qui a besoin urgent de soins psychiatrique)

la vie dans les bois dit: à

« Julien Sorel, n’est jamais loin du général Montriveau »
Il faut bien rire, de temps en temps.

So long dit: à

Chaloux dit: 1 février 2016 à 20 h 51 min

Ce soir le petit charognard s’en donne à coeur joie.
Un bien beau début de semaine pour la burne creuse.

Chaloux dit: à

So long dit: 1 février 2016 à 22 h 03 min

Albablabla est renfrogné.

Sologne dit: à

Albablabla est renfrogné

Mon Chachal, t’es vraiment le plus c.n mais je t’aime pour ça.

Chaloux dit: à

Charogne dit: 1 février 2016 à 22 h 20 min
Albablabla est renfrogné
Mon Chachal, t’es vraiment le plus c.n mais je t’aime pour ça.

Moi aussi je t’aime bien Albablabla, peut-être surtout parce que l’expérience ne t’apprend rien. Tu es une perpétuelle source de joie.

la vie dans les bois dit: à

Non, mais Lola, vous n’êtes pas sérieuse, là.
Balibar, il faudrait qu’elle se reconvertisse dans les spots pubs. Une pub pour les ampoules.
https://rh19.revues.org/4340

la vie dans les bois dit: à

Vous avez quand même remarqué cet anachronisme dans ce film, non ?
Il y a des lampes électriques.

la vie dans les bois dit: à

C’est d’un lourdingue.  » monsieur le curé n’a mangé que des religieuses ».

Chaloux dit: à

Je regarde d’un œil et je trouve ça vraiment très mauvais. Il est vrai qu’on ne se voit pas aimer à mort. Ce doit être un très vilain spectacle.

la vie dans les bois dit: à

C’est plus que mauvais, ce film de Rivette.
Même au piano, Balibar arrive à faire hurler la musique. Qui dit non; non tout mais pas ça.

Sant'Angelo Giovanni dit: à


…l’esprit de gestion,!…

…c’est tout ce qui manque, à la société Visa,!…à rendre ses comptes clairs, vis à vis de mon ex-banque,!…

…Ah,!Ah,!…mais, c’était, pour encadrer mes comptes et m’imposer un contrôleur de gestion,!…

…elle est bien bonne,!…ils oublient, que j’ai fais aussi comptable, en susdit des beaux-arts,!…

…pour s’accaparer mon compte,!…créer cette diversion de harcèlement bancaire sur mon compte par Visa,!…en plus d’un personnel  » fantôme « , liée à m’endetter sans achats,!…juste pour faire devenir mon compte en défaut de payement,!…

…mains basses, sur les comptes des clients,!…ParisBas, attention,!…
…outre la restitution de mes avoirs, en profils avec Visa,!…
…Oui,!…je veux des  » dommages et intérêts « ,…exemplaires,!…
…la connivence avec l’état,!…bonnes vacances,!…
…mes sous , c’est mes sous,!…Ah,!Ah,!…
…etc,!…compétences artistiques,!…l’As de Titus, Judéa Capta,!…déjà,!…

la vie dans les bois dit: à

Ah non, mais la hache c’est une autre histoire.

« Madame de Langeais se mit à valser avec une sorte de fureur et d’emportement que redoubla le regard pesant de Montriveau. Il resta debout, en avant de ceux qui s’amusaient à voir les valseurs. Chaque fois que sa maîtresse passait devant lui, ses yeux plongeaient sur cette tête tournoyante, comme ceux d’un tigre sûr de sa proie. La valse finie, la duchesse vint s’asseoir près de la comtesse, et le marquis ne cessa de la regarder en s’entretenant avec un inconnu.

— Monsieur, lui disait-il, l’une des choses qui m’ont le plus frappé dans ce voyage…

La duchesse était tout oreilles.

… Est la phrase que prononce le gardien de Westminster en vous montrant la hache avec laquelle un homme masqué trancha, dit-on, la tête de Charles Ier en mémoire du roi qui les dit à un curieux »

Sergio dit: à

Un détail, mais je sais pas si cela tranche beaucoup le noeud gordien : la hache c’est ce qui a remplacé l’épée, donc toujours le fer, pour les exécutions, mais seulement de l’aristocratie ; sinon on pend.

Donc si non veut affiner le symbole – mais est-ce nécessaire ? – la hache c’est un machin anti-fronde, et Dieu sait si nos rois ont eu à s’en coltiner, des frondes, religieuses ou non…

Sergio dit: à

si On veut affiner, Trommelfeuer !

Bon je rentre à la base…

la vie dans les bois dit: à

Sergio, c’est pas simple. Mme de Langeais a été golémisée. Elle a une croix de Lorraine au front. Enfin…

« Adieu, vous ne toucherez point à ma hache ; la vôtre était celle du bourreau, la mienne est celle de Dieu ; la vôtre tue, et la mienne sauve. Votre amour était mortel, il ne savait supporter ni le dédain ni la raillerie ; le mien peut tout endurer sans faiblir, il est immortellement vivace. »

Court dit: à

Oui, Ne Touchez pas à la hache et effectivement la phrase, sans doute apocryphe, que Charles Ier d’Angleterre aurait prononcé avant son exécution.
Je rappelle que son Procès a été réédité sous la Restauration comme La Monarchie de Juillet, ce qui fait que cette figure expiatrice était beaucoup plus présente dans l’imaginaire des contemporains qu’aujourd’hui…

Court dit: à

« Louis XI sans la hache », c’est une allusion très claire à l’exécution en place de Grève du Connétable de Saint Pol, coupable d’avoir joué double jeu avec le Roi, Edouard IV d’Angleterre, et Charles le Téméraire.
L’allusion ne peut donc que viser, au rebours de ses grands ancêtres, le manque de courage de Louis XVIII, certes retors, mais incapable de se débarasser de ses favoris, dont le Duc Decazes , sans doute visé ici…
Sur les convictions ultra de Balzac, voir l’Avant-Propos de la Comédie Humaine…
Les premières pages de Langeais font clairement allusion à l’expédition en Espagne de 1823. C’est deux ans après l’assassinat du Duc de Berry et la chute, mais non la disgrace, de Decazes. Ecrivant la Duchesse en 1834, Balzac a quelques raisons de trouver la Restauration bien mal nommée…
MC

Bloom dit: à

Donald s’est trumpé. Qui l’eut Cruz?

Dans le sens du poil dit: à

Bloom dit: 2 février 2016 à 6 h 53 min

Rantanplan traducteur est parcouru de frissons de joie.

renato dit: à

Que des mots pour rien car il n’y a pas de grâce mais seulement un ajustement du temps de la peine, et ce sera encore un juge qui décidera du futur de Jacqueline Sauvage.

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