de Pierre Assouline

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Franz Kafka à la trace

Franz Kafka à la trace

Le lecteur passionné en nous a-t-il vraiment envie de convaincre l’autre réfractaire ? Même pas sûr. Difficile de résister pourtant. Quand j’entends dans la bouche de la romancière Cécile Guilbert, un esprit fin, pointu, curieux, qu’elle n’a jamais pu lire les romans de Kafka tant ils lui « tombent des mains », cela m’accable ; mais lorsque peu après elle reconnaît que le Journal du même Kafka la comble, cela me console et je me dis que tout n’est pas perdu. L’envie me vient alors de lui en donner le goût non par la force mais par la persuasion, de biais, en la faisant pénétrer dans l’univers romanesque de l’écrivain autrement que par la lecture de ses fictions. Ni même par son « impossible biographie », ce n’est pas le moment alors que ses biographes se demandent curieusement si sa vie ne résiste pas à la réduction biographique. Plutôt par l’image, par la déambulation dans le motif et par ses lettres.

Qui était Kafka ? est un DVD (Arte diffusion) de Richard Dindo, auteur suisse de très originaux documentaires consacrés notamment à des écrivains tels que Max Frisch, Rimbaud, Aragon, Genêt ou plutôt des « relectures filmiques » d’un de leurs romans qui se veulent un au-delà de la conventionnelle biographie filmée. Son Kafka est une merveille de recherche formelle basée sur la pureté de l’image statique. Toute en finesse et en subtilité. Prague y est une métaphore de tous les absents qui l’obsèdent, Kafka une ville faite homme. Escaliers, rues, façades, murs, fenêtres, ponts, portes : le documentariste les observe comme s’ils étaient le grain de sa peau. Rien n’est moins démagogique que de photographier ainsi le lieu le plus touristique d’Europe centrale pour en faire une ville-fantôme, surtout quand le spectateur est hanté tout le long par la voix du narrateur, Sami Frey. Ces lieux ne sont animés et incarnés que dans les documents d’époque du monde d’avant. Il arrive que l’on soit pris d’un sentiment d’étouffement comme le héros asphyxié tant par sa ville que par sa famille.5_Praha_36_Charles_B

Alors, qui était Kafka ? Celui de Richard Dindo est un être souffrant qui pousse si loin et si fort la haine de son père que ça le détruit, convaincu d’avoir été plus abîmé par son éducation que tous ceux qu’il connaît. Quelqu’un qui n’a aucune confiance en lui sauf lorsqu’il écrit. Quelqu’un qui sait des choses que les autres ignorent mais qui voit si clairement dans ce monde effrayant que cela lui est insupportable. C’est naître qu’il aurait pas voulu.

Richard Dindo s’est imprégné de cet univers. Les traces l’attirent, les lieux l’aimantent, l’absence le retient. Le monde de  Kafka tel qu’il en parle est un monde mort. Une Atlantide de la mitteleuropa engloutie dans la nouvelle Europe des consommateurs. Mais l’émotion est bien là qui affleure à chaque image. Milena Jesenska son amie, Felice Bauer sa fiancée, Dora Diamant et ses interlocuteurs les plus proches Max Brod et Gustav Janouch. Des comédiens disent leurs mots mais ne se déguisent pas. Ils ne jouent pas à faire semblant, préférant surgir en surimpression pour nous raconter chacun leur Kafka. Les documents d’époque sont nombreux naturellement, mais il y a manière et manière d’isoler un détail avec quelques notes de piano qui lui conféreront une touche joyeuse ou mélancolique. Ces tableaux sont un déni de carte postale. Ils nous font entrer dans le monde de Kafka par ses fenêtres aveugles et ses passages mystérieux. Des voix, les mélodies hébraïques de Ravel ou les lieder de Suppé, les mots de l’épistolier mêlés à ceux du diariste, des répétitions incantatoires. Pas de faux bruits d’ambiance de rue, pas de faux bruits de pas dans la neige, pas de faux.

Si on n’a pas la possibilité de se rendre à Prague, on peut encore sa kafkaïser sans quitter Paris. Il n’est pas de meilleur guide que Jan Jindra, un photographe tchèque de 45 ans, s’est mis en tête de photographier les voyages de Franz K dans l’ex-Tchécoslovaquie, en Suisse, en Italie….. Comme le fait remarquer Georges-Arthur Goldschmidt dans sa lecture de l’oeuvre parue sous le titre Celui qu’on cherche habite juste à côté (120 pages, 13 euros, Verdier) :

« Dès qu’on ouvre un texte de Kafka, on y lit ce qu’on y lit, on y voit écrit ce qui y est écrit. Il n’y a pas d’arrière-mondes chez Kafka ni de sous-entendus ».

Y compris dans ses Journaux qui appartiennent de plein droit à son oeuvre, les mots de Kafka ne sont rien d’autres que ce qu’ils racontent. Téméraire celui qui voudra déposer ses images sur de telles pages! Jan Jindra s’y est risqué, avec Judita Matyasova.

Stresa76panoramaA Paris, ils ont repéré vingt cinq lieux que le grand K. visita en 1910 et 1911. Son hôtel, le Sainte-Marie à l’angle de la rue de Rivoli et de la rue de l’Arbre Sec, mais il ne fut pas facile de se mettre dans sa peau, du haut de son balcon au 5ème étage car depuis les magasins de la Samaritaine se sont étendus jusqu’à absorber l’immeuble ; or sa direction n’était pas très chaude, craignant d’avoir affaire à des reporters à scandale ; finalement, après trois jours de négociations, les photos furent prises. Puis il y eut une station de métro parmi d’autres (Porte Dauphine) car il avait été fasciné par ses bruits, ses odeurs, les grandres lettres de des noms sur les plaques en émail et ses tunnels… La gare de Lyon et la gare de l’Est… Des anciens omnibus au Musée des Transports… Un bordel du 7 rue de Hanovre où il avait été avec son ami Max Brod, mais la visite fut décevante car il n’y a plus que des bureaux…. Le Café-concert des Ambassadeurs au 10 place de la Concorde mais l’hôtel Crillon est demeuré insensible au projet… Le café Duval est-il toujours ouvert sur le boulevard Sébastopol ?

Au 26 rue Saint-Pétersbourg, l’hôtel Windsor où il avait également vécu a disparu. L’écrivain aimait aller au cinéma mais le KinoPathé a disparu, de même que le café Biard. Les Grands bains du Palais-Royal firent la joie du nageur mais ils ont disparu. Comment un tel registre des disparitions n’inviterait-il pas à la mélancolie ? A l’Opéra-Comique, pas de problème, tout est resté en l’état, contrairement aux Folies-Bergères où l’intérieur comme la façade ont connu des modifications. Les bouquinistes des bords de Seine sont toujours là, les grilles du Palais de Justice montent la garde à l’entrée, les galeries du musée du Louvre n’ont pas bougé, la Comédie-Française est immobile depuis Molière ou à peu près, les vieilles boîtes postales n’ont pas toutes rendues l’âme, le lac du bois de Boulogne n’a pas été soulevé par un monstre du Loch-Ness, le portrait de Voltaire qui avait tant amusé Kafka ricane toujours sur un mur du musée Carnavalet mais on aurait du mal à dire, comme il l’écrivit que « la rue de Cléry a l’air de tomber du ciel ».429castlestairway

Idéal pour des prises de vues rarement réalistes mais plutôt poétiques, allégoriques ou oniriques, toujours en noir et blanc, à la recherche de Kafka, son ombre, sa silhouette, son souffle. Une poignée de porte, une cage d’escalier, la pluie sur la vitre, cela suffit à ressusciter une atmosphère. Si nécessaire, il suffit de reprendre L’éducation sentimentale de Flaubert puisque Kafka avait visité Paris en le considérant comme un guide touristique…

Et si d’aventure vos pas vous portent un jour jusqu’au nouveau cimetière juif de Prague, lorsque vous vous retrouverez inévitablement face à la tombe de Franz Kafka, observez les pèlerins à vos côtés : leur curiosité est si puissamment aimantée par le nom gravé dans le marbre qu’elle en néglige les morts alentour. Il suffirait pourtant de pivoter à 180 ° pour découvrir dans l’exact prolongement du regard de Kafka un nom sur une plaque : celui de Max Brod. On ne saurait mieux cimenter une amitié pour l’éternité et un peu plus. Parce que ce fut l’un, parce que ce fut l’autre. On pourrait s’arrêter là et décourager toute explication. Ce serait dommage car elle existe bel et bien, si tant est que le mystère d’une si profonde et su durable amitié fut réductible à l’examen attentif d’une correspondance, fût-elle d’un autre temps, celui où l’on s’écrivait encore Lettres à Max Brod 1904-1924 (traduction de Pierre Deshusses, 325 pages, Bibliothèque Rivages). Leur recueil s’intitulait justement Eine Freundschaft (Une Amitié) à sa parution en 1989 chez Fischer ; encore qu’il ne s’agisse que des lettres de Kafka et non de celles de Max Brod, ce qui ampute la connaissance de leur relation de l’autre versant.

Pauvre Brod que la postérité, cette garce qui tapine sur le trottoir de l’histoire littéraire, a réduit au rang de « meilleur ami de » qui vous savez ! Qui connaîtrait encore l’existence de l’un sans la gloire de l’autre ? Le fantôme de Brod en rirait jaune en se souvenant que sa production fut, du moins en quantité de papier, supérieure à celle à celle de Kafka. L’injustice est amère mais une œuvre ne se juge pas au trébuchet des apothicaires. Le spectre de Maxime du Camp doit ressentir quelque chose comme ça en contemplant la renommée de l’ami Flaubert. Le traducteur Pierre Deshusses ne s’y est pas trompé qui attaque sa préface sur ce qui fait problème dans le couple Kafka-Brod. Non tant que l’un fut l’exécuteur testamentaire de l’autre mais qu’il « aurait »bravé ses dernières volontés. Rarement un conditionnel aura été lourd d’un tel poids de non-dits, de sous-entendus, d’insinuations. Que Kafka ait écrit à Brod, à la fin de 1921 et à nouveau le 29 novembre 1922, de « tout brûler sans être lu » au lendemain sa mort après que Brod le lui ait demandé ne change rien à l’affaire.

11_kancelar_3p_AGOn sait que celui-ci n’en a rien fait mais la question de sa trahison nous a toujours paru vaine. Au fond, seuls importent vraiment les ressorts de la décision de l’écrivain, non la réaction du dépositaire. Inutile de s’acharner à tuer la légende, le problème est ailleurs : si Kafka voulait vraiment faire disparaître son œuvre à paraître, que ne l’a-t-il fait lui-même ? Les deux congénères (un an de différence à peine) s’étaient connus un  soir d’octobre 1902 à l’issue d’un e conférence à Prague et ne s’étaient plus lâchés. C’est d’ailleurs chez son ami que, dix ans après, Kafka fit la connaissance de cette Felice qu’il voulut épouser nonobstant les aléas de leur relation (ni avec toi ni sans toi).

En creux, à travers tout ce que Kafka dit de Brod, on perçoit l’aveu de ses propres faiblesses, notamment dans l’admiration qu’il professe pour l’énergie et l’activisme que son ami déploie dans son travail littéraire. Il aimerait tant lui aussi être capable d’élever les murailles d’une citadelle afin d’y protéger sa solitude et de la mettre à l’abri des miasmes du grand dehors. On (re)découvre un Kafka moins casanier qu’on le l’a dit, les échos de ses voyages en Europe en témoignent ; son goût des chambres d’hôtel « où je me sens tout de suite chez moi, plus qu’à la maison, vraiment » ; ses lectures de Knut Hamsun et de Joseph Roth, de Faim et de La Marche de Radetzky ; le calvaire de son écriture

Kafka épistolier fait autant de fautes d’orthographe et de ponctuation que nombre de ses pairs mais ses lettres sont autrement plus intéressantes. Pas de récriminations contre les éditeurs, ni de petits comptes et autres mesquineries. Même si la vie quotidienne est présente à toutes les pages, sous sa plume elle ne prend jamais le masque de la banalité. Nulle affectation dans cette tenue : il était naturellement ainsi. Quoi qu’on en dise, la correspondance est ce qui ment le moins chez un écrivain. On y retrouve la densité de sa réflexion, la légèreté de son humour, sa forme tout simplement. Ses lettres ne déparent pas l’ensemble de son œuvre. On s’en était d’ailleurs rendu compte en 1984 lors de la publication des Lettres à sa famille et à ses amis aux côtés des Journaux et des romans par la collection de la Pléiade dans l’édition de Claude David, laquelle contenait déjà un certain nombre de lettres à Max Brod. Un mois avant de mourir, Franz Kafka envoie sa dernière lettre. Elle sera pour lui. Au fond, un ami, c’est quelqu’un à qui on peut un jour (1 novembre 1912) écrire juste une lettre de quatre mots :

 « Rien, Max, rien. Franz ».

(Photos Jan Indra. Toutes les légendes se trouvent ici)

 

Cette entrée a été publiée dans cinéma, Histoire Littéraire, Littérature étrangères.

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commentaires

890 Réponses pour Franz Kafka à la trace

Paul Edel dit: à

« la postérité, cette garce qui tapine sur le trottoir de l’histoire littéraire.. »!….

Lacenaire dit: à

la postérité au beau postérieur !

Vicdoria dit: à

Widerganger, j’aimerais qu’à l’occasion vous me donniez votre interprétation de l’incident du 2#4 octobre 196.8 sur la base de Mi*not, U(SA.

JC..... dit: à

Billet épuisant.

J’aime pourtant les collectionneurs de papillons morts, les entomologistes, et les médecins spécialistes de l’autopsie sanglés dans leur tablier blanc, durci par le sang.

JAZZI dit: à

Si Genet était une fleur, ce serait plutôt une rose rouge qu’un jaune genêt, Passou !

Widergänger dit: à

Oui, m^me réaction que JC !

On s’en fout un peu au fond des lettres de Kafka comme de son Journal d’ailleurs, au regard de l’importance de ce que Kafka a à nous faire comprendre par son œuvre.

Le Prague d’aujourd’hui ne ressemble plus guère non plus au Prague du temps de Kafka. C’est toujours une ville splendide mais d’où Kafka est absent. Les Pragois de souche le rattachent d’ailleurs à une époque qui semble ne plus les concerner, puisque Kafka n’y parlait pas tchèque mais allemand (il était en fait bilingue et il parlait quand même le tchèque à son travail au bureau).

Mais je trouve toujours fascinant que quelqu’un ne trouve aucun intérêt aux romans et nouvelles de Kafka. Que ce soit une femme ne m’étonne pas du tout. Son monde imaginaire exclut le monde imaginaire de Kafka. Mais cette exclusion en dit autant sur elle que sur Kafka, qui n’est pas du tout le monde de la femme mais un homme d’homme, avec des problèmes de mec… Des problèmes de phallus ! Dans tous les sens du terme, réel, symbolique, politique.

Janssen J-J dit: à

Une sujet épuisant car épuisé… la nouveauté c’est la pub à l’entreprise du tchèque qui s’est permis d’aller sur les terres de notre jazzman en lui piquant « son goût des rues de Paris vues par un K. d’espèce ». Fallait y penser et le faire à sa place, merci Passou de l’avoir signalé, on ira voir l’opus dans la librairie du coin, au retour dans la grande capitale. (NB/ La photo du pont St Charles est magnifique).

Widergänger dit: à

Il y aurait toute une étude à faire sur la période pragoise qui va de 1860 à 1924 avec la montée du nationalisme tchèque, la confrontation d’une littérature juive allemande et nationaliste tchèque qui finit par s’imposer. On ne connaît pas tout ce magna littéraire qui était pourtant celui qui a baigné la jeunesse de Kafka. On a beaucoup de mal aussi à imaginer que Rilke est né à Prague et y a vécu jusqu’à l’adolescence, fréquentant le lycée allemand de la ville alors que Kafka y vivait. Ce genre de confrontation serait autrement plus parlante pour comprendre Kafka que les fantômes des lieux où il a vécu. Il ne faut pas confondre la passion touristique avec l’herméneutique littéraire…

Widergänger dit: à

On se fait sans doute beaucoup d’idées fausses sur la sexualité de Kafka. Sur les relations avec son père aussi. Il baisait comme tout le monde mais bien qu’avec les p.utes. C’est ça son problème. Il était trop clivé : la maman et la pu.tain. Mais c’était un obsédé sexuel comme tous les grands écrivains dignes de ce nom… Il adorait le culte en fait.

Widergänger dit: à

On parle toujours de son père mais jamais de sa mère. Or, c’est là bien plutôt à mon avis que se trouve la clé de Kafka. Son père c’est une affaire entendue qu’il a su très bien s’expliquer à soi-même. Mais c’est sa mère qui l’a castré, pas son père.

Janssen J-J dit: à

Dans un lien sur une biog de saul friedlander et une question orientée par jazzman (amants / amis ?), c la première fois que me vient à l’idée que la honte chez Kafka ait pu s’expliquer par une quelconque attirance pour des hommes. J’ai vraiment l’impression qu’on peut raconter n’importe quoi aujourd’hui pour se rendre intéressant, faire du buzz et souiller allégrement ce que les romans de FK pouvaient avoir de plus noble et de plus sacré (en ce qu’ils ont pu aider à vivre des générations d’hommes désespérés par la relation haineuse qu’ils purent entretenir avec leur géniteur).
J’apprécie la défense de Passou par rapport à la stupidité de la remarque de Cécile Guilbert, mais enfin, qui est donc cette romancière à qui il se sent tenu de lui accorder la moindre importance ?

Widergänger dit: à

Non, c’est pas stupide du tout, la remarque de Cécile Guilbert. C’est même sain. Elle ne sent pas Kafka. Et c’est justement ça qui est très intéressant.

Widergänger dit: à

À mon avis, Kafka n’a jamais eu la moindre tendance homosexuelle. Il adorait forniquer avec les femmes mais il avait à coup sûr un problème phallique de grosse importance de ce côté-là…

Janssen J-J dit: à

Décidément Jazzman, vous m’étonnerez tous les jours. Je retire donc ma remarque et vous présente mes excuses. Mais quel est au juste le nom et le lien de votre blog littéraire qui nous éviterait de commettre ce genre de bévues ?

Olivier DAVID dit: à

Bon, eh bien, il ne me reste plus qu’à lire Cécile Guilbert…

Janssen J-J dit: à

@ un problème phallique de grosse importance ?
Cécile Guilbert a tort de ne pas l’avoir compris, mais vous allez sans doute lui expliquer que toute sa vie durant, FK eut honte de la taille démesurée de son pénis 😉

JAZZI dit: à

« souiller allégrement ce que les romans de FK pouvaient avoir de plus noble et de plus sacré »

L’homosexualité n’est pas une souillure mais la marque d’une sainteté, JJJ !

JAZZI dit: à

« Mais quel est au juste le nom et le lien de votre blog littéraire qui nous éviterait de commettre ce genre de bévues ? »

Mais la RDL, JJJ !

Widergänger dit: à

Ni une souillure ni une sainteté. Le réel dans toute sa comlexité, c’est tout.

Ce qui est saint c’est l’amour, c’est Eros, le dieu phallique. Ce qui est saint, c’est le Phallus.

Widergänger dit: à

Ah, il est impayable Gigi avec ses blogs et ses haricots verts…!

Phil dit: à

Depuis les fondations (pas les fondements) de ce prestigieux blog, Genet se trouve chapeauté comme le péché. de quoi s’interroger sur la main verte du tenancier.

Widergänger dit: à

Non, pas du tout. Il pense que l’éducation qu’il a reçu à cette époque-là n’a pas du facilité son accès à une sexualité épanouie et saine, qu’elle soit homoseuxelle ou autre.

Là dessus, comme pour les jeunes de son temps, est venu se greffer la relation de double bind que lui a flanquée son père, et la castration que lui a léguée sa mère. Le pauvre ! Pour se dés’envouter de tout ce bordel, c’est pas facile, faut le comprendre. S’il a avait vécu, ça aurait marché avec Dora à Berlin. Ça partait bien. Elle était jeune et belle et apparemment très amoureuse de lui. L’idéal pour bien forniquer. Et elle ressemblait à sa mère, comme à Felice Bauer. Pas le type femme fatale qu’était Milena, très sexy, très sa.lope certainement avec les hommes qu’elle aimait. Comme sa fille qui adorait se faire enc.ler.

la vie dans les bois dit: à

Grâce à la RDL, on avait pu sincerement approcher tout ce que Kafka représente, son journal, bien sûr, mais plus encore…
Las ce billet tourne au gag…laaamentable.
Sinon j’aimerais bien savoir pkoi est ici tracée la haine du père.
Pauvre Herr Doctor, encore incompris…

Widergänger dit: à

Mais ce qui fait l’intérêt et la grandeur de Kafka, c’est qu’il a compris vers 1916-17 que son problème très personnel pouvait lui servir de grille de lecture du monde avec pertinence. Le Château est le grand roman du Ça qui commence par la mère phallique et tout ce qui s’ensuit.

Janssen J-J dit: à

L’homosexualité n’est pas une souillure mais la marque d’une sainteté

Je crains que vous en soyez resté aux simagrées de Sartre sur « St-Genet, comédien et martyr » et de ses délires sur Jouhandeau, on n’en est plus là quand même !…
Comme le dit wgg qui devient de plus en plus lucide sur son pré carré pragois, ni sainteté ni abjection chez K., mais pas non plus de castration maternelle, quelle fantaisie !…

Widergänger dit: à

Le Château est structuré par la célèbre formuled e Freud : Wo Es War soll Ich werden. Toute ce roman se résume à ça. Et ça commence par ça :

Es war spätabends, als K. ankam.

Mais personne n’y a jamais rien compris. C’est pourtant évident. C’est le roman du Es, du Ça.

Widergänger dit: à

Mais mon pauvre Gigi, faut sortir de ton jardin et de tes haricots verts et explorer le monde de l’inconscient. Tu commenceras peut-être à comprendre quelque chose au fantôme d’Auschwitz et à la castration du pauvre Franz.

JAZZI dit: à

Mémoires de M. Goldoni pour servir à l’histoire de sa vie et à celle de son théâtre, Paris, Chez la Veuve Duchesne, 1787, volume 3, p. 243-244) :

« Voilà le Palais-Royal renouvelé, rebâti, achevé : on a beau dire, on a beau critiquer, je n’y entre jamais sans un nouveau plaisir, et l’affluence du monde qui le fréquente actuellement, vient à l’appui de mon jugement.
(…) Ceux qui ne cherchent que de l’air doivent préférer les Champs-Élysées ; mais ceux qui aiment à rencontrer dans le même endroit la société, le plaisir et la commodité, auront de la peine à se détacher du Palais-Royal.
Des arcades qui garantissent de la pluie et du soleil, des marchands très-achalandés, des magasins d’étoffe, de bijouterie et tout ce qui peut fournir à la parure, à l’habillement, à la curiosité ; des cafés, des bains, des restaurateurs, des traiteurs, des hôtels garnis, des établissements de société, des spectacles, des tableaux, des livres, des concerts, des appartements assez commodes en dedans, très ornés et trop ornés peut-être en dehors ; toujours du monde, des gens d’affaire, des commerçants, des politiques, chacun y trouve à s’occuper utilement, à s’amuser agréablement ; autant les goûts sont différents, autant les plaisirs du Palais-Royal sont variés. »

la vie dans les bois dit: à

Kafka a terminé sa vie, à un âge qui met aux prunes les pères tape-dur et autres vieux obsédés du cul.

Janssen J-J dit: à

La pire erreur que nous commettions avec K; depuis 80 ans c’est de le lire dans les grilles analytiques du freudisme, comme le fait encore wgg qui, -toujours disposé à se faire mousser-, entend être le premier à révéler le ça-cha(teau). Billevesée ! Heureusement que K. n’est pas réductible à ce type de lecture primaire. Depuis 80 ans qu’on en glose, il serait temps de remarquer que la lecture freudienne de ses romans principaux n’a plus aucune valeur heuristique. Quant aux « gags lamentables », fréquents sous la propre plume de l’impayable K. (et ce n’était en rien des mauvais « effets y’au d’poêle », d’après ses copains), on ne voit pas bien l’intérêt de sortir du bois pour proférer des opinions aussi constructives sur le sujet du Journal et les correspondances de K. que tout le monde a lu et relu depuis fort longtemps.

Widergänger dit: à

Le Palais-Royal, c’était le lieu de la prostituion de luxe. La femme de Chabert dans la nouvelle de Balzac est une ancienne p.ute de luxe du Palais-Royal. Le Neveu de Rameau, de Diderot, commence dans les jardins du Palais-Royale. La Révolution commence dans les jardin du Palais-Royal, par une harangue de Saint-Juste. Ça compte !

Widergänger dit: à

Mais je ne lis pas du tout Kafka dans les grilles analytiques du freudisme. Il y a le cadre freudien évident, le roman du Ça, c’est la couche archéologique la plus profonde. mais sur elle se greffe ensuite toutes les autres, dont il faut apprendre à analyser les articulations. Nier Freud est absurde.

JC..... dit: à

L’homosexualité est pire qu’une souillure : un péché !

Que penser des amours coupables du Président et de son Premier Ministre, sous l’œil de la Première Mémère, complice ?

Sinon qu’on est, là, au fond du trou qui mène aux Enfers…

JAZZI dit: à

On est passé des ténèbres de Conrad à l’univers cauchemardesque kafkaïen. Tel Virgile conduisant Dante dans les cercles de l’Enfer, jusqu’où Passou nous mènera-t-il ?

Widergänger dit: à

La Colonie pénitentaire par exemple met en œuvre ce que Didier Anzieu a appelé le « Moi-peau ». Mais personne ne l’a encore compris. Mais ce n’est pas le seul sens de l’œuvre évidemment. Mais c’est sa couche archéologique de sens le plus profond si on veut lire comme il se doit une telle œuvre.

bob dit: à

« si Kafka voulait vraiment faire disparaître son œuvre à paraître, que ne l’a-t-il fait lui-même »

Trop difficile (pas assez de distance) ?

Janssen J-J dit: à

Brefl, il convient toujours de placer le « fantôme d’Auschwitz » au bon moment, dès fois qu’on l’aurait oublié.
Il se trouve que si tu n’étais pas aussi borné par ton pré carré et le haricot de ta queue verte, tu saurais que l’INCONSCIENT n’existe pas et que les topiques freudiennes n’ont jamais été que des foutaises auxquelles s’accrochent pourtant encore les gogos et les gugusses de ton acabit.
Au fait, ils sont comment les bordels de Kiev ?

la vie dans les bois dit: à

Quant à celui qui a tapiné dans la rue de l’histoire littéraire, ben: rien.

JAZZI dit: à

« L’homosexualité est pire qu’une souillure : un péché ! »

Je te croyais athée, JC ! Tu es aussi cul-béni que D. ?

Widergänger dit: à

Mais il y a un rapport entre le romand e Conrad et Le Château de Kafka justement. K. parle à un moment donné du roman de son foyer, rare moment biographique du héros. Retour au foyer là aussi. Mais on voit bien que ce retour n’a plus aucun sens dans la structure, qui est remplacée par une structure inconsciente : celle qui permet de passer du Ça au Moi.

Widergänger dit: à

Mon pauvre Gigi, ta montée au calvaire ne fait que commencer, et ta croix est lourde…!

bob dit: à

JC….. dit: 9 août 2017 à 13 h 26 min

que dieu vous entende

JAZZI dit: à

« Mais il y a un rapport entre le roman de Conrad et Le Château de Kafka justement. »

Oui, WGG, mais le pire reste à venir : les nouveaux romans de la rentrée !
Quel sadique ce Passou…

bob dit: à

Avait-il lu le Quixote et Chrétien de Troyes

Widergänger dit: à

Le Château est une anabase aussi. Mais au lieu de revenir au foyer il cherche à se faire adopter sur place. Pour K. il n’y a pas de : Thalassa ! Thalassa ! quand les Grecs aperçoivent la mer Égée, promesse de retour au foyer. K. cherche son foyer sur place parce que son problème c’est précisément de se séparer de la mère/mer, de Thalassa, du Es, pour se construire un Moi, grâce au Père, qui lui permet de se séparer de la Mère. Mais le Père ne fonctionne plus, comme l’explique Freud. C’est typique d’un roman du XXè siècle : la figure du Père est morte. D’ailleurs, le portrait des Pères au début du roman les présente comme des morts. C’est très important, c’est fondamental. C’est le sens profondément politqiue et métaphysique du roman. Il s’inscrit dans tous les grands romans de la mort du Père, jusqu’à Christine Angot avec son Père violeur.

Janssen J-J dit: à

@13.32 chacun à la sienne, de croix (gammée ?), c’est bien le drame, mais parfois certains ont le calvaire qui descend. C’est selon : en matière de fille des rues, comparaison littéraire n’est pas raison.
Et je rappelle ce fameux dicton berrichon qui sied bien à la rdl : « à goupil endormi, rien ne choit dans la gueule ».

ribouldingue dit: à

On en pouvait plus des tartines de WG sur Conrad!

Maintenant Passou ne trouve rien de mieux que de parler de Kafka…Ça va être pire.

D’ailleurs, c’est déjà commencé.

Cauchemar…

Nicolas dit: à

« toujours en noir et blanc » et moi qui croyait que K écrivait en rouge, A noir E blanc K rouge! Drôlement déçu.

Nicolas dit: à

Pas plus tard qu’hier j’ai commencé les lettre à Milenna, K translucide, c’est super chouette!

bob dit: à

le lien vers article sur l’image de sa mère (Zum Mutterbild Kafkas) ne passe pas – quels c , les mer dérateurs!

Vicdoria dit: à

Kauchemar

: CEST K’EST-CE KE JE ME SUIS DIT AUSSI. C’EST POURKOI J’AI PROPOSÉ DE PARLER DE CHOUKROUTE.

JAZZI dit: à

« K translucide »
Ou trans…sexuel ?

Vicdoria dit: à

Y’en a marre de marre de la mittel europa. Vive le biniou ! Vive les galettes bretonnes !

Vicdoria dit: à

A bas le borsh, la wienerschnitzel et les noddels.

bob dit: à

en tapant « Zum Mutterbild Kafkas », entre  » , possible de tomber sur l’article

bob dit: à

dans google

bob dit: à

Jazzi

En effet!

bob dit: à

« la mère/mer »

Mutter/(die) See
(on se marre )

bob dit: à

JAZZI dit: 9 août 2017 à 13 h 39 min
avec un peu de chance un roman de j. dodo …

Pat V dit: à

ribouldingue dit: 9 août 2017 à 13 h 45 min

Oui, hélas, trois fois hélas!
Cela ne fait qu’ augmenter le décompte des commentaires..
On va avoir droit ( après Freud ) à Kafka et Heidegger,
kafka avec Attali,
Kafka avec Clément Rosset,
Kafka avec Milner,
Kafka avec Rabelais,
Kafka avec Marusa,
Kafka avec le vélo électrique,
Kafka avec l’ Ukraine,
Kafka avec Celan,
Kafka avec la classe de cinquième,
Kafka avec l’ agrégation au blog,
Kafka avec Auschwitz,
Kafka avec …

bob dit: à

Vicdoria dit: 9 août 2017 à 14 h 05 min
Pour ça faudrait que ‘mère’ et ‘mer’ collent en breton –déjà que l’océan n’est pas une mer, vous imaginez l’angoisse

Fripontifiant dit: à

« Il s’inscrit dans tous les grands romans de la mort du Père, jusqu’à Christine Angot avec son Père violeur. »

merci de bien vouloir écrire rapidement une connerie aussi considérable afin que Kafka retrouve sa position initiale dans sa tombe

JAZZI dit: à

« Kafka avec … »

Kafka en Ukraine
Moi et Kafka…

Nicolas dit: à

« un esprit fin, pointu, curieux, » pontifiant, prétentieux, ennuyant,…

Nicolas dit: à

« Pourquoi rouler en 4L quand on peut piloter une Ferrari? » Complètement stupide.

Nicolas dit: à

Merci Passou.

Vicdoria dit: à

Le barde Assurancetourix ils le ligotaient pour pouvoir manger leur sanglier en paix. Faudrait faire pareil.
Bon, j’ai un menhir à terminer, moi.

Pat V dit: à

Ah, on a oublié Kafka avec Badiou, là, c’ est de l’ intellectualisme plus que gratiné!

Vicdoria dit: à

…les ovnis et Kafka
…la Kabbale et Kafka
…le conflit israélo-palestinien et Kafka
…Kafka à La Motte-Beuvron
…Kafka au Portougal
…Kafka en avion
…Kafka embellit son jardin

Janssen J-J dit: à

Exact…, On dirait que passoul cherche uniquement à exciter les 2 glands du blog en les branchant sur Kafcouille et son Journal de bord, se disant qu’ils tiendront bien le crachoir durant six jours, le temps de finir son roman pour la rentrée des claques.
___
En effet, tout le monde n’a pas eu la chance de mourir de tuberculose à 39 ou 40 balais. So what ? Un nouveau naufrage amoureux dans les îles de Bromure qui provoque ce nouvel élan de vulgarité, may be ?

Nicolas dit: à

« C’est parce que j’ai lu Moby Dick que je sais à quoi ressemble la vie sur un baleinier » à votre avis quand elle lit Les Misérables elle se sent au plus proche des pauvres?

Pat V dit: à

Non, Victoria, vous devriez être plus attentive à ce à quoi la question est destinée!
Il est – encore! – des sujets qui n’ ont pas été appréhendés par notre impétrant agrégé au blog.
( Jardin, avion, Portougal…mais cela ne va pas tarder!)

Jean Langoncet dit: à

With the rain falling
surgically against the roof,
I ate a dish of ice cream
that looked like Kafka’s hat.

by Richard Brautigan

C’est tout ce que j’ai à déclarer

Delaporte dit: à

« le conflit israélo-palestinien et Kafka »

Kafka aurait été du côté des Palestiniens, les victimes. De manière prophétique, Kafka a donné le nom de K aux personnages de ses principaux romans. Or, K est aussi l’initiale de noms ou prénoms arabes comme Khaled, par exemple. Tout ceci pour dire que ça fonctionne très bien dans cette optique pro-palestinienne. De nos jours, Le Procès pourrait se passer à Jérusalem.

Janssen J-J dit: à

14.54 Excellentissime !… Ajoutons à cette increvable série un nouvel opus 2017 : « Martine rencontre un Widängeur à Corfou »

Petit Rappel dit: à

Je ne vois pas très bien en quoi la Prague actuelle ne ressemble plus à celle de Kafka. Le décor est toujours là…

christiane dit: à

Les photos de Jan Indra sont mystérieuses et belles (je n’ai pas trouvé les légendes…)
J’ai hâte de lire le livre de G-A. Goldschmidt : Celui qu’on cherche habite juste à côté (Verdier). S’il est aussi puissant que Peter Handke (Seuil) cela va être un régal ! Son livre autobiographique Une langue pour abri (creaphis) où il décrit son malaise identitaire, l’impossibilité d’établir par des mots ce qu’il se sentait être à cause de la langue allemande : « Je n’étais pas allemand et je n’étais pas non plus non allemand… » est très proche de ce que Franz Kafka écrit à son ami Max Brod : « … impossibilité de ne pas écrire, impossibilité d’écrire en allemand, impossibilité d’écrire autrement, impossibilité d’écrire… « (juin 1921).
Dans ses romans menés avec une logique implacable, j’ai été très sensible aux rapports de pouvoir et de domination. Pourquoi les dominés ne peuvent rompre cet enfer dans lequel ils se maintiennent ? Respect ? Soumission ? attirance trouble ? impression d’illégitimité ?
Kafka tente d’en libérer vainement ses anti-héros. Ainsi Joseph K, dans Le Procès (ou Amalia dans Le Château). Il lui suffirait de refuser d’entrer dans le jeu du procès, de n’être pas coupable par avance. Il contribue à son enfermement dans le rôle d’accusé. Le pouvoir des tyrans n’est pas rationnel. Günther Anders montre bien cela dans Kafka, Pour et contre (Circé). Emprise des tyrans, des dominants, emprise de la loi, de l’arbitraire. Parias, victimes, exilés et… ligne de fuite… Question, réponse, question, réponse, question… à l’infini, inlassablement.
Quant au « Journal », « Lettres à Max Brod », « Lettres à Milena » : des merveilles ! (J’aime le caillou offert à Max pour son anniversaire.)

Que d’humoristes sur ce blog… En avant les torpilles !

keupu dit: à

16:18, Petit Rappel : réduire Prague à un décor c’est mal connaître cette ville superbe

Phil dit: à

effectivement, le Pont Charles aujourd’hui peut ressembler à celui qu’a connu Kafka, mais en hiver entre deux et trois heures du matin

Delaporte dit: à

Pour les amateurs de Peter Handke, nouveauté Gallimard à la rentrée :
Essai sur le fou de champignons. Une histoire en soi
Trad. de l’allemand (Autriche) par Pierre Deshusses
Collection Arcades, Gallimard
Parution prévisionnelle : 12-10-2017

Lucienne dit: à

Mon patron est inquiet, il ne sait pas quoi dire… uhuhuh

christiane dit: à

@Delaporte dit: 9 août 2017 à 16 h 53 min
Merci, mais quel est le rapport entre P.Handke et les champignons ? Je n’ai pas trouvé d’explications sur le titre de ce livre à paraître… Vous m’intriguez !

Vicdoria dit: à

On trouve de bonnes girolles en ce moment. Il faut les cueillir soit même et aussi ne pas perdre de vue que nous ingérons momentanément le double astral des girolles, nous pouvons ainsi sans nous en rendre compte vehiculer, plus ou moins longtemps, des cohortes d’esprits de la forêt, pour la plupart terrestres, qui nous influencent et influencent notre entourage et ceux qui nous approchent. Ce sont des petits secrets que je vous livre. C’est significatif avec des girolles et des cèpes mais bien plus encore avec des armillaires ramassés fin novembre.
De quelle nature est cette influence me demanderez-vous ? J’y viendrai quand vous me l’aurez vraiment demandé, vous répondrai-je.

JAZZI dit: à

Tu sais où tu peux te le foutre, ton champignon, VicD.oria ?

Christiane, le père à Màc, il ne parle pas aussi de sa nuageuse identité sexuelle, dans le livre dont tu parles ?

JAZZI dit: à

Tu sais où tu peux te le f.outre, ton champignon, VicD.oria ?

Christiane, le père à Màc, il ne parle pas aussi de sa nuageuse identité sexuelle, dans le livre dont tu parles ?

Delaporte dit: à

christiane dit: 9 août 2017 à 17 h 21 min
Ce livre de Peter Handke est déjà paru en allemand. Vous pouvez, si vous comprenez cette langue, aller voir les critiques dans la presse outre-Rhin pour savoir de quoi il retourne. Sinon, il faudra attendre la parution du livre en français.

Vicdoria dit: à

Jazzi me pose donc cette question, à sa façon. C’est avec plaisir que je vais lui enseigner ces mystères :

Cette influence produit un attrait pour le vieux bois : envie de se doter de vieux objets, d’habiter de veilles demeures, la paille, les étables. Elle nous fait nous rapprocher des couleurs marron, noir, gris, jaune et orange et nous éloigner des couleurs bleu, rouge, vert et violet.
Cette influence nous pousse à respirer moins par les poumons et davantage par la peau. Elle nous rapproche des éléments eau et terre et nous éloigne des éléments feu et air.

Vicdoria dit: à

Sur ce, je vais me coucher car il est fort tard. Bonnes nuits et à demain.

JAZZI dit: à

Et la choucroute, elle est déjà digérée !

bérénice dit: à

Moi et Kafka…

Kafka et moi
Kafka amoureux
Kafka, l’ami.

Widergänger dit: à

Alors les bonobos, on ricane pendant que j’ai le dos tourné au lieu d’être à ses devoirs ?

bob dit: à

@ 14 h 40 min

et à Sitgès

Petit Rappel dit: à

C’est vous qui réduisez, Keupu!
Mais vous n’en etes plus à ça près…

bob dit: à

« On trouve de bonnes girolles en ce moment. »

surtout à pq

et alii dit: à

SCIENCES Des scientifiques japonais ont fait pousser un spécimen de champignon plus vieux que l’humanité…

et alii dit: à

En les analysant, les scientifiques y ont découvert pas moins de 69 espèces différentes de champignons et autres moisissures, selon The Asahi Shibum. Mieux : l’équipe a réussi a en faire pousser un en laboratoire.

christiane dit: à

@JAZZI dit: 9 août 2017 à 17 h 51 min
Celui sur P.Handke ? non
Celui sur la mémoire de la langue allemande ? non
Celui sur Kafka ? commandé pas encore lu
Ces écrivains m’intéressent par leur écriture, leurs préférences sexuelles ou leurs difficultés en ce domaine ne m’intéressent pas vraiment. C’est leur intimité. On aime d’abord, parfois c’est un homme, parfois c’est une femme. Et alors, où est le problème ?

christiane dit: à

@Delaporte dit: 9 août 2017 à 17 h 59 min
Alors il me faudra attendre la traduction française. Merci.

bérénice dit: à

19h12 Phil je crois se plaignait récemment non pas de la mémoire que conservent certains connaisseurs de la ville mais de ce qu’elle est devenue sous la pression immobilière et touristique, qu’en diriez-vous puisque’à l’évidence vous y avez séjourné , où faut il se rendre, que ne faut-il pas louper, le sens d’une visite ou d’un séjour qui en restituerait la beauté, l’esprit, le fantôme?

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…faire des montagnes, avec des individualités, somme toute,…quoi de plus banal,!…

…du vernis et des glacis, pour finir dans un cimetière juif,…

…une façon, de  » j’accuse « ,…le nombrilisme de tous à ma marmite intellos,…

…même avec des urines l’industrie fait, des cornes d’abondances, en apartheid et en cuisine au beurre,…

…quoi de neuf , Docteurs aux ribouldingues en paix,!…etc,…des bouches lacustres, sur pilotis,…la rame de profits en papiers,…
…les colonies indigestes,…Bip,!Bip,!…
…de l’air,!…etc,…

x dit: à

Christiane, je vous ai répondu sur le fil précédent.

Nicolas dit: à

Je vous ai dit que j’allai me désabonner du journal Le Monde? Sans doute pas, j’ai failli avant hier, hier et aujourd’hui et puis cela fait longtemps que j’y pense, je vais attendre la rentrée histoire d’en plaisanter un peu. Je suis abonné depuis 2009, j’ai vu passer des directeurs et une directrices et maintenant l’arrière garde rapprochée et puis aussi l’augmentation de mon abonnement parce que tu comprends pionnier du numérique ils s’en branlent au Monde, ce qu’il faut pour se désabonner c’est imprimer le document, le remplir à la main et l’envoyer par courrier recommandé. Z’ont vu la vierge. Brefle après de multiples amoncellements de signes néfastes leur couverture de Macron à fait déborder le Nico pourtant pas le premier des gauchistes. Et encore je ne parle même pas du médiateur tant c’est un sujet d’ignominie à lui tout seul, Le Monde et l’auto congratulation humaniste qui te refile la Nausée. Dernière en date les bottines à 490€ dans M sur Despentes : « Pour imaginer l’un des modèles phares de leur marque Pete Sorensen, Camille Hordeaux et Kevin Serpaggi ont puisé dans l’Amérique des années 1930, telle que la raconte Charlie Chaplin dans Les Temps Modernes (1936). « Notre point de départ, ce sont les bottillons de Charlot, des derbies montantes à bout rond et coqué, typiques des ouvriers de l’époque », retrace Camille Hourdeaux. De ce modèle associé au prolétariat, le couple parisien a imaginé une version luxueuse. « Nous nous les sommes appropriées en abaissant le bout pour éviter une silhouette clownesque, et en ajoutant une semelle stratifiée, des lacets en raphia et des passants en laiton plus cossus, mais qui gardent un effet rétro. » En cuir délavé et martelé avec des pierres chaudes pour obtenir un effet vieilli, chaque paire est fabriquée à la main en Italie et demande deux jours de travail. « Le film commandait, au delà de l’esthétique de la chaussure, cette confection artisanale, ou l’on consacre du soin et du temps à façonner un produit. En ce sens, le modèle partage les valeurs de l’œuvre de Chaplin : l’anti-taylorisme, c’est à dire le refus d’une production industrielle développée à la chaîne et standardisée pour une masse. » Ca commence sérieusement à chlinguer le richard auto satisfait.

hamlet dit: à

j’aimerais me désabonner de ce blog, 24 euros par mois c’est au dessus de mes moyens, si les administrateurs peuvent m’envoyer les documents officiels permettant de prendre en compte ma demande de résiliation, et aussi de ne pas me faire payer mon abonnement pour les mois de juin et juillet, merci d’avance.

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…la révolution physiologique d’Antonin Artaud;
le théâtre comme thérapie, a nos palilogie introspectives,…Go,!…
…etc,…

Frantz dit: à

Cher Passou,
Je me demande comment Kafka a-t-il pu lire, selon vous,  » La Marche de Radetsky », livre paru en 1932, alors qu’il est mort en 1924 ?

Jean Langoncet dit: à

Il vous faut trouver un parrain qui s’engage en contrepartie de votre résiliation à convaincre cinq nouveaux croyants de souscrire un abonnement à vie. C’est une libre interprétation de la parabole des mines appliquée au monde d’aujourd’hui.

Jean Langoncet dit: à

> hamlet

Widergänger dit: à

Frantz dit: 9 août 2017 à 20 h 23 min
Allons, mon ami, vous manquez d’imagination. Il l’a prophétisé.

Widergänger dit: à

N’empêche, moi j’aimerais bien lire les bouquins de Brod. Mais ils ne sont pas réédités. On les voit cependant dans le musée Kafka à Prague mais ils sont en vitrine… Mais certains sont des sommes !

Widergänger dit: à

Le quartier juif a notamment été complètement réaménagé du temps de Kafka. D’où mon commentaire, Marc. Sinon, je ne l’aurais pas dit.

Widergänger dit: à

Ah dis donc, Google m’informe que mes photos de Prague font un tabac sur Google Maps : 8000 clics, un record, mes petits chéris !

Widergänger dit: à

On y voit les maisons notamment où habita Kafka.

christiane dit: à

@x dit: 9 août 2017 à 19 h 50 min

X, je vous ai répondu sur le fil précédent. Merci.

bérénice dit: à

20h23 un test pour éprouver l’attention ou un jeu d’été du genre – trouver l’erreur – et puisque c’est vous le gagnant de l’épreuve, sachez que vous emportez le prix, un séjour Prague dans l’hôtel de votre choix, tous services compris, forfait musée, remonte pente, pension complète et qu’on N’EN PARLE PLUS.

JAZZI dit: à

« mes photos de Prague font un tabac sur Google Maps : 8000 clics, un record »

Et tu touches des droits, Wgg ?

bérénice dit: à

parabole des mines

qu’est ce que cela dit ? Hier la parabole des talents, avez-vous souscrit en groupe à un abonnement pour chrétiens d’occi et d’aujourd’hui?

bérénice dit: à

chrétiens d’occident, vous courrez moins de risque que ceux d’Orient, même chrétiens , planqués.

bérénice dit: à

X, je vous ai répondu sur le fil précédent. Merci.

vous pourriez peut-être échanger vos adresses respectables pour passer un soir ou plus si affinités.

Jean Langoncet dit: à

« (…)[Kurtz]finit par incarner le coeur énigmatique des ténèbres : le lieu où se rencontrent l’abjection la plus absolue et l’idéalisme le plus haut. ».
Brrr…

Jean Langoncet dit: à

christiane dit: 9 août 2017 à 20 h 49 min
@x dit: 9 août 2017 à 19 h 50 min

X, je vous ai répondu sur le fil précédent. Merci.

On n’en a jamais fini avec Conrad – bonne nouvelle ; et pour cause …
Selon les vendeurs de Le Livre de Poche : [la suite au billet précédent]

Widergänger dit: à

Hélas, non, Jazzi ! Mais tu peux aller les voir sur Google Maps : les maisons de Kafka, tu les verras.

bérénice dit: à

Il y a des gens comme ça avec lesquels on ne saura jamais sur quel pied danser . Si vous voyez un exemplaire ici présent, Jean, Vous conservez le droit de garder le silence . ( en attendant son avocat)

Widergänger dit: à

Jean Langoncet dit: 9 août 2017 à 21 h 03 min
C’est bien ça sauf que le mot « idéalisme » est ici déplacé. Il faut le remplacer par « passion du réel ». C’est bien le contraire de l’idéalisme bstrait du 19è siècle.

Jean Langoncet dit: à

Oui, une trace concrète, c’est exactement cela que produit l’Infâme, une fois écrasé …

Widergänger dit: à

René Char écrit dans Feuillet d’Hypnos : « Entre le monde de la réalité et moi, il n’y a plus aujourd’hui d’épaisseur triste. »

C’est très proche du poème « Le Siècle », de O. Mandelstam, de 1924.

Que veut dire René Char ? Il veut dire que le poème et la poésie nous garde de la passivité de la tristesse humaine parce que le poème est un principe de joie, un principe du réel, qui assume pleinement la cruauté du monde, un principe de joie qui est forcément dès lors la joie absolue, qui est la joie tragique.

C’est quoi la tristesse humain ? C’est la passivité dans le rapport au réel. René Char est résistant, il est mu par un principe actif, qui est le principe de la joie tragique. C’est en cela que la tristesse humaine ne vient se glisser entre lui et le réel en dépit de l’horreur qu’il est en train de vivre.

Jean Langoncet dit: à

Le fier capitaine Alexandre, accommodé à cette drôle de sauce, doit se marrer comme une baleine échappée de Sea World dans eaux de la Manche

Jean Langoncet dit: à

> dans les eaux douces

Widergänger dit: à

C’est en cela qu’être poète demande un courage infini. L’engagement poétique n’est pas d’adhérer au temps, comme l’ont fait les poètes de la Résistance, trahissant aux yeux de René Char la poésie, car il n’y a pas de vrai poème qui ne soit une mise en garde contre ce qui du temps dans sa massivité nous fascine ou nous séduit, contre cette tentation mortelle de la pensée qui est d’être du temps, d’être simplement de son temps comme l’ont été les poètes de la Résistance.

Le poète est forcément celui qui est contre son temps. Et Kafka à cet égard est exemplaire !

Jean Langoncet dit: à

Et gloire à Pindare qui dépeint si justement les beautés de son temps

Widergänger dit: à

Tu peux ricaner, trouducu ! Mieux vaut être un fantôme de haut parage dans la nuit du mépris que l’infâme lâcheté du petit bourgeois aux yeux rongés par l’acide de la haine et de la rancœur rance.

Widergänger dit: à

Justement Pindare, c’est un peu l’équivalent de Saint-John Perse, grand poète officiel de la IIIè République et Prix Nobel.

Le vrai poète c’est Madelstam que le pouvoir stalinien et Staline en personne envoie crever en Sibérie !

Petit trouducu !

Delaporte dit: à

« chrétiens d’occident, vous courrez moins de risque que ceux d’Orient, même chrétiens , planqués. »

Les plus lucides le savent bien.

Jean Langoncet dit: à

des traces gluantes et verdâtres, Mr. Poe ?

la vie dans les bois dit: à

9 août 2017
Franz à 9h23 pose une question qui ne manque pas de piquant.
Aujourd’hui j’ai fait du bateau. Encore une fois, je ne m’en lasse pas. De rives, en rivages, d’un lac, à l’autre, enchaînant les escales, plus temporelles que géographiques. En attendant le frele esquif qui devait me transporter au XIIIeme siècle sur un îlot, j’ai traversé un marché dans un village où seuls les marcheurs circulent. C’est bien ma chance, il y avait un bookshop. Le genre qui ne se trouve pas à paris. Une librairie libre et indépendante avait monté son stand au marché, sous les portiques d’une chapelle.
Vraiment vénère du billet, je fais le tour vite fait.
Et je tombe sur Franz Kafka. Le bon dieu est avec moi, ai-je pensé, vite fait aussi.
Alors je me deleste de quelques euros, connaissant la pingrerie de FK, cela me fait sourire de racheter Le Procès en italien. Juste pour voir.
Bien sûr « Passou » n’a pas précisé que Max Brod a corrigé toutes les fautes d’orthographe de Franz, n’a pas respecté la pontuation du texte initial du Procès, en a arrangé l’ordre des chapitres, et modifié le titre…

Passou dit: à

Merci Franz de 20.23. Vous avez raison, je corrige. K avait bien lu Roth puisqu’il en parle dans ses lettres mais n’a évidemment pas pu lire la Marche de Radetzsky. Probablement un de ceux-là :
Der Vorzugsschüler, Vienne, 1916
Barbara, Vienne, 1918
La Toile d’araignée – Das Spinnennetz, Vienne, 1923
Hôtel Savoy – Hotel Savoy. Ein Roman, Berlin, 1924
La Rébellion – Die Rebellion, Berlin, 1924

la vie dans les bois dit: à

Frantz à 20h23, je suis en décalage horaire.
« Passou » a aussi omis de préciser que l’œuvre de Kafka a d’abord été traduite en polonais?

christiane dit: à

@Jean Langoncet dit: 9 août 2017 à 21 h 04 min
Oui, on n’en a jamais fini avec Conrad ! je vous ai répondu sur le fil précédent…

la vie dans les bois dit: à

Demain c’est la saint Laurent, traditionnellement la nuit des étoiles tombantes. Ce soir, la lune est rousse, énorme.
La traductrice italienne du Procès est une pointure. Elle s’appelle Anita Raja.

Jean Langoncet dit: à

Si vous le voulez bien, Christiane, nous poursuivrons ces échanges sur Conrad dans d’autres circonstances. L’heure est à Kafka ; j’ai évoqué Poe – phobie ou affection pour les coléoptères qui tracent leur chemin ?

Nicolas dit: à

Char tient la mort au plus près, sans Dieu ou autre subterfuge pour s’illusionner.
À demain

christiane dit: à

W.
je vous ai répondu sur le fil précédent. Ne m’importunez plus avec votre parole frauduleuse.

Widergänger dit: à

Est-ce que vous savez que je vous emm.erde avec vos inepties critiques. Le seuil du tolérable est franchi…! Attention à la réaction !

Widergänger dit: à

Boh, c’est bien dit, ça, mon petit Nicolas !

christiane dit: à

@Jean Langoncet dit: 9 août 2017 à 22 h 08 min
Pas de problème !

Janssen J-J dit: à

Le concert d’a Vuciata ne m’a pas entièrement convaincu ce soir en l’église st Laurent. Que pensez-vous de ce petit groupe familial aux polyphonies corses ? Güte nacht, …etc bip, bip.
https://www.youtube.com/watch?v=ujufXMnNI30

Lavande dit: à

Sami Frey pour la voix du narrateur me parait être un choix excellent.

Widergänger dit: à

Kafka inaugure la fin du roman. Qu’est-ce que la fin du roman ? C’est le roman dont la fin ne finit pas.

De même fin de la métaphysique.
Fin de l’art.
Fin du monde même.

Autant de fins qui ne parviennent pas à finir ni à en finir de la fin.

Delaporte dit: à

« Autant de fins qui ne parviennent pas à finir ni à en finir de la fin. »

Cela ressemble à la fin de Wgg qui, parlant pour lui, n’en finit pas d’agoniser.

Widergänger dit: à

Mais il y a du vrai là-dedans. Nous sommes tous dans grande l’anamnèse qu’est la maladie de vivre ! C’est ce qui s’appelle la joie tragique, c’est-à-dire la joie absolue.

Pablo75 dit: à

Je me suis dit, en lisant le texte (très intéressant, d’ailleurs) de Passou, combien de temps allait mettre Blabla-Widerganger à pondre sa première énorme con.nnerie. Ça a été instantané:

« On s’en fout un peu au fond des lettres de Kafka comme de son Journal d’ailleurs… »

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…il faudrait, quand même,…envoyez dans l’espace – proche,…une structure transformable, d’éléments joints,…

…genre, plus grand, en tout,!…que plus,  » Goldorak  » transformable-facile, à des interventions automatiques,…, en fiction,…

…pour intervenir, dans le ciel, pour notre sécurité, en toutes  » façons  » objectives,!…
…et pas pour des lobbyings et d’états en mondialismes & Trusts connivences C°, a en tirer  » profits, par subordinations ou autres dominations,ç… sado – maso de maîtres chanteurs à intérêts-privés, sur notre globe,…façons  » camoristes d’élites  » à cols-blancs,…
…tutti-quanti,…bonsoir, etc bip,bip,…

…bien sur, il faut étudier,la faisabilité, des sécurités des engrenages et mécanismes, de toutes sortes,même, pour y survivre sans soleil,…à vies,…
…en passant par la Lorraines,!…

…en passant dans les trous noirs,…auprès de ma blonde baudruche,…les fesses en l’air,!…etc,…
…littératures et sciences-fictions, dépassées, déjà,…
…des choix de mesures à échelles, à s’imbriquer,!…mieux que Stars Wars,!…
…etc,…même plusieurs en réserves,…

rose dit: à

Z’ont vu la vierge.
Laquelle ?

bérénice dit: à

3h07 les écritures orientales sont pour moi une énigme, j’ai conservé le seul permis de trekking qui m’ait été délivré et il m’arrive de l’exhumer pour contempler cette calligraphie, est-ce du sanskrit?

rose dit: à

bérénice

de l’hébreu, me semble’t-il

bérénice dit: à

La première photo où les arbres en hiver se découpent avec pour fond le mur clair en offrant au soleil leur ombre en double produit le même effet que si était disposé un miroir dans lequel se refléterait leur image . Beaux cadrages avec un esthétisme japonisant pour la troisième en partant du haut . Thème de l’obstacle indépassable avec portes ou fenêtres murées ou obstruées , Kafka regrettait sans doute de n’avoir réussi à aller plus loin que ce soit dans l’écriture ou contraint par la maladie à quitter le monde des vivants pour rejoindre celui des ombres .

JC..... dit: à

J’ai le sentiment, à la lecture de ce curieux billet et des commentaires qu’il suscite, de ne pas vivre dans le réel d’aujourd’hui – voiture bélier, Sentinelle, attentats, chômage, invasion migratoire, déliquescence de l’Etat – mais dans l’Empire austro-hongrois de cette époque européenne bénie, avant dislocation !

La littérature comme refuge, un port de l’angoisse !?….

JC..... dit: à

UNE VIE

« Il baissait sa braguette et sortait son sexe qu’il dissimulait ensuite dans le sac qu’il tenait devant lui dans les rayons réservés aux fournitures scolaires. Les faits se sont déroulés dans un magasin du centre commercial Grand-Var à La Valette. L’individu a été rapidement repéré par les caméras de vidéosurveillance.

Interpellé, l’homme de 28 ans a été condamné ce mercredi à huit mois de prison ferme, sans mandat de dépôt, pour exhibition sexuelle. Il était en état de récidive pour avoir déjà jugé en mars dernier pour des faits similaires commis à la Fnac pour lesquels il avait écopé de 4 mois de prison avec sursis.

Le parquet s’est inquiété de la réitération de l’infraction et de l’emploi exercé par le prévenu: « barman » dans une structure de loisirs pour enfants. » (Var-Matin)

Kafkaïen, non, comme situation judiciaire …. ?

JC..... dit: à

Vu du gazon, taillé ras, où je me complais en général, j’imagine mal notre petit Frantz vivant ailleurs que dans ce monde austro hongrois en débâcle lente …

Vous l’imaginez en Afrique ?

Vicdoria dit: à

On ne quitte pas le monde des vivants quand on est vivant, Bérénice. On vit ailleurs.
De même que lorsqu’on est mort ici, on le reste ailleurs.
Quand donc les gens réaliseront ça ?

Janssen J-J dit: à

Bonjour JC, je souhaite vous dire que pendant les vacances, on a quand même le droit de se réfugier hors du monde et dans la vie sexuelle de Kafka. Mais il y aura toujours une Angèle ou un Hubert comme dans Paludes pour venir vous emmerder et vous rappeler à la « réalité ».
Par ex., cette amie qui vous ressemble comme c pas possib’, m’écrit ce matin, ceci : « Allez on décompresse, après la nouvelle attaque aujourd’hui contre les soldats de Sentinelle. Moi, ce que je veux juste te dire, c’est qu’il y a un moment où on va devoir décider dans quel pays on vit. Et surtout, je veux garder ma démocratie. J’ai entendu dans un entretien, qu’un connard est revenu de Syrie avec 4 co-épouses. Il a fait la guerre ou il a juste tringlé ? Sa « FEMME » est en galère et les 3 enfants placés. Ne me dis pas qu’on va payer pour les 4 [sans nom] puisque elles, n’ont pas été renvoyées chez elles. J’ai entendu aussi qu’on a 400 loulous revenus de Syrie qui vont être dispatchés en province. Pourquoi ils ne restent pas d’où ils viennent ? Et les professionnels de la PJJ qui travaillent là-dessus, s’insurgent TOUS contre le fait que, pour cette mesure de radicalisation, ils ont des moyens inouïs et que pour les jeunes qui ont de simples suivis éducatifs, avec des problématiques hyper lourdes – de par les parents souvent (qui selon moi devraient, eux, aller en galère), ils ne peuvent rien faire de par le manque de budget ! Mon grand copain, c’est les vacances, je ne veux pas t’ennuyer mais les nouvelles ne sont pas belles, quoi. Ici aussi, il a plu toute la nuit et toute le journée (l’automne, ma saison préférée) donc, j’ai moins de scrupules à rester devant l’ordi. Parce que figure-toi que même la chatte se permet de rentrer dans la journée, pour râler, du genre « bon ben, tu sors oui ? » et je lui réponds que je n’ai pas une vie de chat. Et quand je fume, madame râle aussi et sort. Je te dis : je suis plus chez moi ! »

Or, même sur ce blog où les chats sauvent parfois les meubles de l’idéologie, on ne peut plus être tranquille hors sol. Et quand on va bêcher dans le jardin pour y enlever les graines de terroristes, y’en a toujours un pour venir vous seriner qu’il faut défendre Israël et Heidegger et laisser pourrir les haricots : un comble !
– 10 août, en effet, le temps n’est pas super, et Laurent va râler, parce qu’il sera pas assez bien grillé sur son barbeuc !

BJ à toussent et à Passoul notamment, Pierre je crois. Sourions un brin ! Et bon courage à lui.

(cette nuit, au fait, alors que je cherchais une retraite totale comme Thoreau à Walden, j’ai lu quelque part que sa mère lui préparait ses repas et s’occupait de son linge ». Ca m’a flanqué un coup borroméen !

bérénice dit: à

6h18 Kafkaïen si on considère la sévérité de la peine , un suivi psychiatrique aurait été plus bénéfique et bien que ce genre d’individus soit nuisible dans une telle fonction. Là il devrait à sa sortie de prison s’il n’est pas irrécupérable demander une nouvelle orientation professionnelle.

bob dit: à

vidtoriajc connaît si bien la vie, le monde

Jean dit: à

Les 20 livres les plus empruntés dans les bibliothèques publiques du Royaume-Uni ? Des séries, des séries, des..

Faut-il vraiment s’en étonner ? Les goûts de l’immense majorité des lecteurs d’aujourd’hui ne doivent pas être très différents de ce qu’ils étaient au XIXe ou au XVIIIe siècle, et les amateurs de séries doivent être tout aussi majoritaires en France que de l’autre côté de la Manche. Je me suis demandé si, par exemple, dans la France de 2017, les « Entretiens sur la pluralité des mondes », de Fontenelle, faisaient un tabac éditorial que, d’ailleurs, ils n’ont jamais fait. Renseignements pris, l’ouvrage est épuisé dans les collections de poche. Il n’existe, à la BNF, que le fac-simile d’une édition de la fin du XIXe siècle, pour le prix d’un livre de poche, et dans une typographie autrement lisible.Vive les éditions de la BNF (qui doivent bien, d’ailleurs, proposer quelques fac-simile des séries de naguère, ne serait-ce que la production d’Eugène Sue.

Delaporte dit: à

Selon un expert interviewé dans Le Figaro, une guerre nucléaire entre les USA et la Corée du Nord n’est pas hors de propos, du fait du profil psychologique particulier des deux dirigeants :

« Pourtant le caractère beaucoup plus imprévisible des deux dirigeants actuels -Kim Jong-un et Trump- fait que l’hypothèse ne peut plus être rejetée comme auparavant. »

Pat V dit: à

Des réverbères en quantité sur les photos publiées par Pierre Assouline.
S’ agit-il d’ une trace symptomatique de l’ univers Kafka?

Bloom dit: à

Quoi qu’on en dise, la correspondance est ce qui ment le moins chez un écrivain.

Celle de Joyce est assez terne, à la différence de Beckett…Conclusion?

hamlet dit: à

WGG vous dramatisez tout, même Kafka le pauvre.

alors que Kafka est un des écrivains les plus drôles du XXè s.

DHH dit: à

LVDB écrit:
« La traductrice italienne du Procès est une pointure. Elle s’appelle Anita Raja. »
N’est-ce pas à elle qu’on attribue la saga signée Elena Ferrante?

Jean dit: à

alors que Kafka est un des écrivains les plus drôles du XXè s. (Hamlet)

Très juste. Mais cette drôlerie ne me paraît guère perceptible dans les traductions françaises. Dans notre pays, Kafka ne souffrirait-il pas d’une réputation abusive de maître de l’angoisse, qu’il doit sns doute à ses premiers exégètes ?

Janssen J-J dit: à

1/ raja – ferrante, oui, c exact dhh
2/ miracles en supermarché, delapuerta, oui, mais Marius se trompe, ce ne sont pas des « miraculés poilus » (« duvetus ou plumus » tout au plus). L’avenir du monde est aux supermarchés, d’ailleurs Leclerc étudie et envisage de construire des maternités et des chambres mortuaires à défaut de cimetières, dans ses magasins.
3/ oui, K. a toujours été désopilant comme Mozart, on l’a d’emblée fort mal traduit icite. Les dégâts de Vialatte et Robert sont considérab’, mal compensés par David, un peu mieux par Lorto…, on en a déjà pas mal causé, faut suiv’.
4/ conclusion : beckett est plus intéressant que joyce, sauf si on n’aime pas lire les correspondances. L’autre enf… va vous dire bien vite de quoi penser, à moins que sa conjointe kirghize l’ait enfin rejointoyé.
5/ merci b., pour les conseils de recyclage avisés, c’est toujours bien constructif, comme un baby be relax, j’en prends d’la graine pour la survie.

Vicdoria dit: à

Corée du Nord / États-Unis, point de situation.

Il faut envisager deux scénarios:

1- la surenchère verbale continue, les USA acceptant de se laisser dominer (les tirs d’essais de missile continuent, mais ne touchent jamais les terres US) : scénario peu probable à moyen terme car la Corée du Nord continuerait à perfectionner qualitativement et quantitativement son arsenal.

2 – Frappes des USA avec armes conventionnelles sur un grand ensemble de sites repérés. On ne peut alors exclure une riposte nucléaire désespérée de la Corée du Nord, suivie de son écrasement logique par nuke US. C’est peut-être ce que recherchent indirectement Trump et ses conseillers militaires. Scénario qui impliquerait à minima une information préalable de la Russie et de la Chine juste avant les frappes (on va frapper en conventionnel, s’il y a riposte en nuke, on frappe en nuke sans faire survoler vos territoires par nos ICBM. Donc depuis navires et sous-marins prépositionnés près de la Corée, puis finition conventionnelle par des vagues aériennes). Scénario impliquant d’avoir réfléchi avant sur l’après. Question délicate. La solution raisonnable à court terme étant une fraction en trois de la Corée du Nord : une zone Nord-Ouest pour la Russie, une zone chinoise incluant Pyongyang (en partie devastée), une dernière zone augmentant le territoire de la Corée du Sud. Largement de quoi obtenir le blanc-seing des 2 gros.
Avant d’en arriver là, les USA devront avoir déterminé avec une grande précision la position des missiles et bâtiments de mer Nord-Coréens, positionné une armada de navires et de sous-marins autour de la Corée, positionné en masse des batteries de missiles Patriot en Corée du Sud, à Taïwan, aux Philippines, à Guam. Voire sur le territoire américain.
Ce renseignement sera effectué tant par des techniques classiques satellitaires que par des techniques spéciales et secrètes comprenant aussi une composante de neutralisation.
Restant à votre disposition pour tous renseignements pouvant être dits,
Votre dévouée Vicdoria.

Pablo75 dit: à

@ Vicdoria

Ce n’est pas plus facile de liquider Kim Jong-un et ses chefs militaires lors d’un défilé ou d’un congrès du parti?

Et la Chine, devant la perspective d’une guerre, n’a personne dans l’armée coréenne pour donner un coup d’état ou autour de Kim pour le flinguer?

Bloom dit: à

L’autre enf… va vous dire bien vite de quoi penser, à moins que sa conjointe kirghize l’ait enfin rejointoyé

Puisqu’il est question de correspondance, cela s’adresse à…? Merci.

Pourtant, tous les témoignages convergent (A.Monnier, S.Beach, Beckett lui-même et bien d’autres encore) pour dresser le portrait d’un Joyce convivial, drôle, abordable…Tout cela n’apparait pas dans la correspondance. J’ai le sentiment qu’il a mis son génie dans son oeuvre et seulement un peu de son talent dans sa correspondance, pour paraphraser le bon mot Wilde O’Flaherty Oscar.

Bloom dit: à

bon mot DE

Pablo75 dit: à

@ Bloom

Il y a 30 ans j’ai connu et traduit un vieux éditeur et écrivain qui a connu Joyce. Il me racontait qu’il était sinistre et ne parlait que de sa fille folle.

Vicdoria dit: à

La comparaison avec la crise des missiles de Cuba est malheureuse. Cette dernière comportait une possibilité de négociation, qui fut d’ailleurs choisie par Kennedy. Ce qui lui valu son assassinat par le service action du lobby militariste.

Il n’y a dans la crise actuelle aucune négociation possible. Le curseur des sanctions economiques est déjà poussé au maximum de sa course et depuis longtemps. L’idée de le pousser dans l’autre sens serait un signe de grande faiblesse pour Trump. Et la quasi-garantie que presque rien ne se produirait réellement en compensation.
Plus le temps passe dans l’immobilité pour les USA, plus la situation leurs est défavorable.
La porte de sortie ? En faire un ennemi commun à titre officieux, accepter de porter le risque unilatéralement dans le camp atlantique, profiter de l’occasion pour rassasier le lobby militariste, accepter de curer la carcasse avec hyènes et léopards, comme autrefois.

Annelise dit: à

Tjs aimé le sens de la litote passoulinienne, (sur Faulkner, court billet à dte), « entre tps il a dû faire bouillir la marmite ».. JC votre exhibitionniste de la Fnac, info ou une de vos ensorcelées inventions.?.j’aime b l’idée. A Bx nous avions ainsi ds mes jeunes années un kleptomane célèbre qui mit en rage la librairie Mollat. .j’en ai tjs ri, ms le propriétaire, non,il était furieux (il jurait que les caméras de surveillance attesteraient les larcins auxquels je ne parvenais pas à croire)
Pour la Corée, c’est tt à fait sérieux. .tristesse de ce « jeu du poulet » diplomatique à hts risques..le voisin du sud, une des meilleures pépinières cinématographiques que je connaisse..parlé il y a qq jours avec un diplomate en poste en Asie qui m’a bien alléchée aussi avec un nveau cinéma nippon pas encore arrivé en Europe, ms qui promet bcp..
PA sur Dindo, « Le monde de Kafka tel qu’il en parle est un monde mort. Une Atlantide de la mitteleuropa engloutie dans la nouvelle Europe des consommateurs ».. Ou l’allusion à Goldschmidt..Dora Diamant, soudain je pense à Manus, un des premiers agents secrets acharné à la traque d’Eichmann, pourriture dont il n’existait aucune photo, dont le portrait fut arraché à un album souvenir grâce à lui et qui fut confondu en s’appuyant sur la forme de ses oreilles! Un lien avec la belle cuisinière des enfants, jamais épousée puisque son père ne voulut pas de Franz?Ses yeux bleu-gris doux et sérieux, alors que lui ne pvait quasi plus parler. Bonne fin d’été, sur fond de réseau incertain

Annelise dit: à

Me souviens de la lecture sur Dora il y a qq années du livre de Michael Kumpfmüller (orthographe?)

Delaporte dit: à

La polémique est vraiment minable. On reproche au candidat Hamon d’avoir trop dépensé lors de sa campagne électorale par rapport à son résultat final :

« Selon la Commission des comptes de campagne, le candidat PS a presque autant dépensé que l’actuel président… pour très peu de suffrages. »

A ceci près, cependant, que la campagne d’Hamon était la plus intéressante. Je rappelle qu’il avait prévu une réforme considérable, l’abolition légale du travail, qui aurait changé le paysage politico-économique pour les mille ans à venir et révolutionné de fond en comble la vie de nos concitoyens. Hamon s’est décarcassé pour expliquer son projet, qui était donc un projet grandiose, comparé à celui de Macron, un minus. Que Hamon ait fait moins de suffrages que ce dernier ne veut absolument pas dire que sa campagne était plus médiocre. Au contraire !

Delaporte dit: à

« Pour la première fois, les nouvelles du romancier américain sont rassemblées dans un volume unique dans la Pléiade. »

J’ai entendu dire ici ou là que les nouvelles de Faulkner étaient moins modernes que ses romans. Cependant, quand on les lit vraiment attentivement, on s’aperçoit qu’il n’en est rien. C’est toujours l’auteur brillant de « Sanctuaire » qui est là, et qui crée des merveilles, comme « Une rose pour Emily », nouvelle qui avait d’ailleurs inspiré à Bourdieu un drôle de commentaire exégétique. Mais Bourdieu avait choisi ce texte pour montrer chez un écrivain la splendeur de la modernité littéraire. Ce n’est pas rien.

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