Fruits secs et échec littéraire
« Déjà essayé. Déjà échoué. Peu importe. Essaie encore. Echoue encore. Echoue mieux ».
Du Beckett tout craché, sans aucun doute, mais dans lequel de ses livres, cela m’échappe encore. Impossible de ne pas y penser en découvrant le très instructif dossier consacré à « Autopsie de l’échec littéraire » sous la direction de Christophe Bertiau et Chanel de Halleux dans COnTEXTES, une revue de sociologie de la littérature consultable en ligne.
Passons sur son titre qui suppose le phénomène inactuel quand la chose nous parait intemporelle si l’on en juge par les cris et chuchotements de notre vie littéraire. L’histoire de la littérature étant avant tout la chronique et l’analyse du succès, son envers est rarement évoqué. Trop négatif, trop sombre, trop pessimiste ? Peut-être mais, ce dossier en témoigne, ce n’est pas une raison pour reléguer ad eternam les fiascos dans le long silence, contre lequel ces sociologues plaident brillamment au tribunal de la postérité littéraire » – même si dans Voyage au bout de la nuit, Céline faisait dire à Bardamu qu’invoquer sa postérité revient à « faire un discours aux asticots ».
Il y est question d’écrivains illégitimes, d’auteurs non consacrés, de poètes crottés, de génies malheureux, d’artistes maudits, de grands esprits incompris, de tout petits maitres, de malchanceux des lettres, de martyrs ridicules, de publicistes obscurs, de déclassés des lettres, de Bartleby d’estaminet, de talentueux mal aimés, d’invendus qui se font une gloire de n’être donc pas des vendus… De ratés, au fond, dont beaucoup imputent leur infortune au milieu, au système, au gouvernement…
Certains livres inconnus gagneraient à ne pas sortir de l’ombre, et certains romans jamais réédités depuis des lustres méritent de le rester. Il n’empêche : rien n’est plus subjectif que l’échec, notion des plus fuyantes, qui est le plus souvent un sentiment d’échec. Tout dépend du point de vue et de l’époque. La nôtre a tendance à considérer que le capital symbolique (prestige, honneur, reconnaissance) est inversement proportionnel au capital matériel ; et comme la société héroïse la victime, valorise la souffrance issue de la marginalité, il arrive qu’un échec soit couronné de succès et participe même du culte si contemporain de la performance. Il ne suffit pas de rater, encore faut-il y mettre un certain talent, les plus rares y parvenant même avec génie.
Deux contributions en particulier émergent ce dossier. L’une signée de Jean-Didier Wagneur consacrée à la notion de « bohème littéraire » née sous la Monarchie de juillet. 1830 est un tournant. Faute de trouver des médiations (revues, journaux, librairies), le candidat à l’échec littéraire usa dès lors d’une stratégie de groupe. D’où une esthétique du ratage, la passion romanesque des losers etc. La seconde due à Marceau Levin revient longuement sur l’expression « fruit sec » (terme d’argot désignant à Polytechnique celui qui avait raté sa sortie de l’Ecole et dont Flaubert fit le titre originel de L’Education sentimentale) ; elle désigne par extension un auteur comme unique responsable de son échec. Son sentiment d’exclusion l’encourage inévitablement au ressentiment, à l’amertume, à l’envie, à la récrimination.
L’échec littéraire suppose l’incompréhension suivie du rejet d’une œuvre qui échappe aux radars de la consécration.Mais qu’il s’agisse de Victor Segalen et de Georges Darien jadis ou, plus près de nous, de Jean-Marc Lovay et d’Eric Chevillard, des écrivains dont le cas est longuement examiné dans le dossier, leur échec apparaît finalement très relatif. Car s’ils ne sont guère lus, ils sont loués, laurés, commentés, on leur dédie des rétrospectives, des thèses, une Pléiade ou un cahier de l’Herne. Les grâces du prestige et de la reconnaissance à défaut des grelots sonnants et trébuchants du succès.
Cela me revient : la citation figurant au début de cet article est extraite de Cap au pire, l’avant-dernière des nouvelles de Samuel Beckett que les éditions de Minuit publièrent en 1991 dans une traduction d’Edith Fournier :
« D’essayé. De raté. N’importe. Essayer encore. Rater encore. Rater mieux ».
Il y dévoilait son art et sa manière de créer le pire des livres. Il n’y a pas à dire : Beckett, prix Nobel de littérature, une œuvre universelle traduite dans de nombreuses langues, pas un jour de l’année sans que l’une de ses pièces soit jouée quelque part dans le monde, question échec, c’est assez réussi.
(« Victor Segalen en Chine, 1914 » photo D.R.)
1 313 Réponses pour Fruits secs et échec littéraire
En voyant la photo, j’ai cru que l’article portait sur un énième modèle du Swann de Proust !
Victor Segalen et Georges Darien, deux auteurs qui n’ont rien à voir l’un avec l’autre mais que je me recommande sans jamais hésiter.
( Swann sur un cheval chinois, vous rigolez.)
Billet sec….
LA RACE HUMAINE
La race humaine, l’espèce humaine, les hommes…Des milliards d’hommes. Pas un -sauf les jumeaux- ne ressemble tout à fait à un autre. Petits, grands, gros, maigres, clairs, moins clairs,etc.
Si l’on examine un homme de la tête aux pieds, on pourrait noter mille caractéristiques. Et mille autres chez un autre homme. Il semble établi que notre espèce a vu le jour, non pas avec Adam et Eve, mais en Afrique de l’Est et que des singes soient nos cousins. Depuis l’origine, les déplacements et l’exposition plus moins forte au soleil a clairci ou foncé la peau. La division opérée par beaucoup entre Noirs, Blancs, Jaunes, Arabes…a paru utile. Elle leur semble claire. De même que l’on peut distinguer des chats noirs, blancs ou gris. On est bien forcé d’en croire ses yeux, me dira-t-on. Mais il n’y a pas que les yeux, il y a aussi l’esprit. Et l’esprit varie beaucoup d’un homme à l’autre. Chez certains, l’esprit est court et peut se dire : mes yeux me suffisent, je vois ce que je vois. Chez d’autres, beaucoup moins nombreux, l’esprit dit : Je vois des choses, je vois du blanc, du noir…le belle affaire ! Que vois-je ? Un membre de l’espèce humaine, qui a mille caractéristiques, que je ne peux confondre avec un autre, sur lequel je ne peux porter un jugement avant de le connaître longtemps après des dizaines de rencontres, de conversations, avec le risque de me tromper d’ailleurs…Quant à juger un milliard d’hommes à la fois( les Noirs), deux milliards d’hommes (les Blancs), etc., je n’aurai pas cette folle témérité. Je ne puis.
Allons Charoulet, soyez raisonnable !
Il ne s’agit pas de juger, il s’agit de ne pas se voiler la fesse…des Blancs, des Nègres, des Jaunes, des Génies et des Ordures, des Gentils et des Méchants. Où est le problème ?
Ah oui, l’espèce humaine n’est pas universelle ? Normal, il ne faut pas croire aux conneries idéologiques
À propos de chevaux :
Il lui tire sur la bouche, pauv’ bête.
A part ça, noter que Chevillard a contre lui d’être mal vu par une partie de la critique parisienne, ce qui flingue une postérité. Viré du Monde des Livres, non?
enfin, une postérité, une carrière pour le moment, puisqu’en l’occurrence Chevillard est debout et bien vivant.
Faut-il ajouter Valery Larbaud dans la liste ?
Je n’ arrive pas à croire à Segalen , par ailleurs remarquable personnage de roman dans Mes pas vont ailleurs. Attention’, évoquer Darien, c’est évoquer » les Pharisiens » et il n’est pas dit que ça plaise à Marie Sasseur. Des premières lignes qui évoquent Rapine id est l’ Éditeur Savine, et un pamphlet , la Gaule quelque chose, id est la France Juive de Drumont, c’est dangereux ! Bien qu’il ne s’agisse pas d’un roman sur lui , comme le disent des commentateurs trop pressés. il faudrait joindre à cet hommage aux dédaignés qui s’imposent sur le tard leurs éditeurs, et pour Darien, ici Genonceaux, éditeur belge qui ne publia qu’une poignée de livres , dont les Pharisiens, mais pas des moindres…
Ou Raymond Roussel ?
Perse, si imbu de lui-même, pas étonnant que les relations avec De Gaulle aient été détestables.
« Déjà essayé. Déjà échoué. Peu importe. Essaie encore. Echoue encore. Echoue mieux »
—
Tiré de « Cap au pire », ‘Worstward Ho’, en anglais, parodie du ’WESTward Ho’ (1855) (Cap vers l’Ouest), de l’écrivain chrétien-social victorien Charles Kingsley. Récit épique nationaliste qui narre les aventures d’un marin du Devonshire qui fit la guerre aux Espagnols à l’époque élisabéthaine, lors de la tentative d’invasion de la Grande Armada, défaite de 1588 par les corsaires de la reine vierge et les flots tempêtueux de l’Atlantique et de la Mer du Nord. Signe d’élection de l’Angleterre pr un Dieu protestant évidemment. Une ville balnéaire du Devon porte ce nom en son honneur, Westward Ho!
L’ère victorienne ou l’apogée de l’Empire, d’où le Brexit, etc.
Le jeu de mots porte aussi vraisemblablement sur ‘Westward Ho’, western des années 30 avec J.Wayne sur la conquête de l’Ouest (Go West, young man !).
Bref, chez Beckett, on est les deux pieds dans l’anti-épique, le ‘mock-epic’ irlandais.
défaite EN 1588
pr = par
+
Le tire du roman, comme le nom de la ville, portent un « ! »
Pour les sinologues et les connaisseurs de la Chine, Segalen n’a fait qu’effleurer la Chine, qu’il connaissait plutôt mal.
A la différence de Claudel, qui lui mit les mains dans le cambouis, lorsqu’il était Consul (on dirait aujourd’hui Consul-général) de France à Tianjin (ce qui nous renvoie à P.Singaravelou et à mon amie Juliette qui y fonda l’Alliance française dans les années 2010) et à Foutchéou, aujourd’hui Fuzhou, dans le Fujian (où j’ai des attaches familiales). Il noua de nombreux accords économiques et produisit des notes de service d’une grande tenue.
Il semblerait malheureusement que les sinologues actuels, après avoir connu des décennies fastes, depuis Deng (et malgré Tiananmen), voient l’objet de leurs études salopé chaque jour un peu plus, grâce aux bons offices du PCC & de son minable timonier. Cf. les études proférées par l’ambass de Chine pop à l’encontre de A. Bondaz.
« les insultes », ps les études…! ‘tain de Hammerklavier
bel article sur les châteaux en Espagne ! Ma foi mes châteaux à moi ont été des châteaux de cartes – des cartes sales, usées, sorties d’un jeu dépareillé avec lequel personne n’aurait jamais pu jouer; et mes châteaux ne sont même pas tombés: il a fallu qu’on vienne les anéantir, d’un revers de main – geste impatient de la vieille domestique, qui voulait étaler sur la table la nappe rejetée à l’autre bout, parce que l’heure du thé avait sonné, comme une malédiction du Destin. Mais cela même est une vision stérile, car je n’ai nulle part au monde de maison de province, ni de vieilles tantes m’offrant, à la fin d’une soirée en famille, un thé ayant toute la douceur du repos. Mon rêve a échoué, jusque dans ses métaphores et ses personnifications. Mon empire n’a même pas été à la hauteur d’un vieux jeu de cartes. Ma victoire a échoué, sans même me gratifier d’une théière et d’un chat tout chargé d’ans. Je mourrai comme j’ai vécu, dans un bric-à-brac de faubourgs, vendu au poids parmi les post-scriptum de tous les rebuts. Puissé-je emporter du moins, vers l’immensité possible de l’abîme de tout, la gloire de mes désillusions comme si c’était celle d’un grand rêve, et la splendeur de ne croire à rien comme l’étendard d’une défaite – étendard tenu, hélas, dans des mains bien frêles, mais traîné dans la boue et le sang des plus faibles… Étendard dressé bien haut, malgré tout, tandis que nous nous enfonçons dans les sables mouvants – et nul ne sait s’il s’agit d’un geste de protestation, de défi, ou de désespoir… Nul ne le sait, parce que nul ici-bas ne sait rien, et les sables engloutissent ceux qui brandissent des étendards tout comme ceux qui n’en possèdent point. Et les sables recouvrent tout – ma vie, mes écrits, mon éternité. J’emporte avec moi la conscience de ma défaite, comme l’étendard d’une victoire.
Enfin je n’ose pas trop m’avancer, mais il me semble.
Valery Larbaud (Baroz)
—
Ami de Joyce et l’un des premiers traducteurs de ‘Ulysses’. Excellent angliciste, comme Mallarmé, qui produisit un excellent manuel de thèmes grammaticaux anglais récemment réédité chez Gallimard.
Un coup de pied jamais ne déstabilisera le khazar …
« Déjà essayé. Déjà échoué. Peu importe. Essaie encore. Echoue encore. Echoue mieux».
Beckett luttait encore…
Suite du commentaire précédent : C’est la lutte d’une voix qui fait tant d’efforts pour exister. La voix devient la chose concrète.
Plus tard,il écrira qu’il n’y a plus rien à dire mais qu’il faudra le dire jusqu’à l’épuisement. Il n’y aura plus rien à faire sauf ramasser des pierres et attendre sous un arbre et le temps deviendra perceptible. Le temps des mots s’effacera.
Segalen, la Chine a cheval, a pied, et en chaise, jusqu’aux hauts plateaux, une réussite.
« J’AI TOUJOURS TENU POUR SUSPECTS ou illusoires des récits de ce genre : récits d’aventures, feuilles de route, racontars — joufflus de mots sincères — d’actes qu’on affirmait avoir commis dans des lieux bien précisés, au long de jours catalogués. C’est pourtant un récit de ce genre, récit de voyage et d’aventures, que ce livre propose dans ses pages mesurées, mises bout à bout comme des étapes. Mais qu’on le sache : le voyage n’est pas accompli encore. Le départ n’est pas donné. Tout est immobile et suspendu. On peut à volonté fermer ce livre et s’affranchir de ce qui suit. Que l’on ne croie point, du même geste, s’affranchir de ce problème, — doute fervent et pénétrant qui doit remplir les moindres mots ici comme le sang les plus petits vaisseaux et jusqu’à la pulpe sous l’ongle, — et qui s’impose ainsi : l’imaginaire déchoit–il ou se renforce quand il se confronte au réel ? Le réel n’aurait-il. point lui-même sa grande saveur et sa joie ? »
V. Segalen, l’équipée ( voyage au pays du reel)
>toujours dans la lecture lente et prodigieuse de Melville. Oh ce chapitre XXIII (La terre sous le vent), on dirait un sermon. L’homme seul et dans la tempête, ne doit son salut comme les bateaux qu’au large c’est à dire dans la solitude c’est à dire en lui-même. Venant chercher le réconfort des proches il se fracasserait comme un navire sur les côtes.
La traduction de Jaworski talonne celle, élisabéthaine, de Nathalie Zimmermann pour Le seigneur des ténèbres de Robert Silverberg.
>le titre de cette chronique évoque un sujet de nouvelle que je n’ai pas le talent de développer. Son héros serait un Bartleby de l’échec.
@Soleil vert
Twitch : tout sur Philip K. Dick, le maître de la science-fiction
Natacha Vas-Deyres, chercheuse à l’Université Bordeaux Montaigne, spécialiste de la SF française et internationale, et Etienne Barillier, auteur du « Petit guide à trimbaler de Philip K. Dick » (éditions Actu SF) répondront à vos questions jeudi 1er avril à partir de 17h30, pour 1h30 de direct consacré à l’auteur de Minority report et Blade Runner.
https://www.sciencesetavenir.fr/decouvrir/livres/twitch-tout-sur-philip-k-dick-le-maitre-de-la-science-fiction_153111#xtor=EPR-1-%5BSEAActu17h%5D-20210330
…mardi 30 03 2021 à 18 h 15 min.
…
…il reste un précepte, » tout revient à ses origines à l’intelligence et par ses instincts,!…
…
…conclusions,!…la terre et ses différentes » matières » inertes ou vivantes,!…
…tout ce qui vient du cul, revient et retourne aux culs,!…
…tout n’est que questions de temps,!…
…le profit, les arts, les sommes qui déplacent les montagnes, rien n’y fait,!…
…tout est de la merde » bien emballée « ,!…
…honneurs aux motivés emballés, qui courent après leurs trous de culs,!…
…etc,!…bien résumé,!…Go,!…
Soleil vert dit: le titre de cette chronique évoque un sujet de nouvelle que je n’ai pas le talent de développer.
»
allez ! soyez pas modeste ! bien sûr que vous avez le talent de développer, il faut avoir confiance en vous, être un winner ! le talent de développer est avant tout une affaire de développement personnel, je vous conseille la lecture de « la sculpture de soi » ou de « comment retrouver la confiance en moi que j’ai perdu quand elle m’a plaqué » ou bien « fini la loose aujourd’hui je suis dans le win » ou bien alors » apprendre à gérer ses affects pour regagner de la confiance en soi » ou bien alors « l’éternel retour : c’est aussi mon affaire ! » ou bien « 1à leçons pour apprendre à se connaitre », sinon dans le domaine de la SF vous trouverez « non je ne me laisserai pas enfumer par un robot » et aussi « comment je suis arrivée sur Mars en gardant confiance en moi (biographie d’une sonde spatiale) ».
Segalen a été un vrai médecin et s’est donné le titre de Clinicien ès lettres;je l’ai lu passionnément il y a longtemps mais y reviendrai volontiers;
T’as vu la gueule que tu as sur ton âne, couillon de Segalen ? Pense aux morts de faim, pauvre de toi…
>Merci et alii !
La question sur Dick est : s’agit-il d’un grand écrivain au sens traditionnel (écriture, construction romanesque) ou d’un défricheur de terres littéraires nouvelles ? Ou les deux …
>Le gros sujet de ces derniers jours c’est tout de même le licenciement du PDG d’Hachette Livre, entreprise bénéficière. Ou va Arnaud Lagardère ?
Merci Puck mais …
Vous êtes toujours là, Chère Bérénice ?
On ne vous entend plus.
L’ esprit de la lauze, c’est de penser au toit de notre habitation littéraire. Ni plus ni moins.
C’est quand même cool et sympathique les commentaires brefs et charpentés.
J’aime ce moment.
Même et alii fait bref et il faut, ici, chaleureusement l’en remercier!
Sachant que tous les erdéliens sont des écrivains illégitimes, (… des auteurs non consacrés, des poètes crottés, des génies malheureux, des artistes maudits, de grands esprits incompris, de tout petits maitres, des malchanceux des lettres, des martyrs ridicules, des publicistes obscurs, des déclassés des lettres, des Bartleby d’estaminet, des flics de bas étage, des talentueux mal aimés, des invendus qui se font une gloire de n’être pas des vendus… des ratés, en quelque somme), la question qui reste peu ou prou à nous départager est la suivante : parmi celzéceux, qui des « fruits secs », qui des « losers bohèmes » ? – Enfin, un peu d’utilité sociologique pour animer un nouveau débat auto-réflexif. Je pourrais fournir d’ores et déjà quelques réponses, en commençant par m’exonérer de chacune des deux races, comme chacun.e peut bien l’imaginer.
Et maintenant, place aux déchargements !
Bàv @ MSSM-translator.
» Il y est question d’écrivains illégitimes, d’auteurs non consacrés, de poètes crottés, de génies malheureux, d’artistes maudits, de grands esprits incompris, de tout petits maitres, de malchanceux des lettres, de martyrs ridicules, de publicistes obscurs, de déclassés des lettres, de Bartleby d’estaminet, de talentueux mal aimés, d’invendus qui se font une gloire de n’être donc pas des vendus… »
Cela existe bien entendu dans le domaine de l’art, de l’architecture, ainsi que dans toutes les pratiques artistiques.
Les talentueux mal aimés se réunissent en coopérative, en association ou en subventions municipales, départementales et régionales…voire en nationales!
Je rappelle que notre collègue Martine, petite fille par alliance de Victor n’est jamais montée sur un canasson blanc, mais fut l’une de nos marathoniennes parisiennes des plus échevelées. Bàv,
https://www.lemonde.fr/sport/article/2016/09/11/la-derniere-parisienne-de-martine-segalen_4995852_3242.html
Courir entre femmes, c’est quand même plus sain que de courir en mélangeant mélangeant les genres. Personne n’a l’air de s’en affliger, ni Laure Adler ni Audrey Toutou, euh, Pulvar… Donc, tout va bien et à quoi bon toute cette esbroufe autour des Chenillards et autres Grillons, ratés du coche ?
Oui, d’accord jjj, mais elle dit des conneries du genre : « Je fais de la marche nordique et c’est beaucoup moins drôle. »
Et je dois dire que je m’inscrit en faux face à cette affirmation.
Je trouve la marche nordique très drôle et compte la pratiquer jusqu’à ma mort.
m’inscris en faux, exactement!
Vous pratiquez, 3J, la marche nordique, entre deux poussées de votre brouette jardineuse?
( Les Charentes, c’est plat, vous n’avez aucun problème à pratiquer pépère!)
encore un JJ:
accusations de possibles infractions aux droits civils par des agents des forces de l’ordre dans la région de Saint-Louis», a expliqué le procureur fédéral de cette zone, Jeffrey Jensen, précisant que l’enquête se concentrait sur l’action de la police lors des manifestations qui ont commencé le 15 septembre et ont duré plusieurs semaines.
OK, mais vous brgblle, vous êtes qui pour juger ainsi de la marche genrée de martine, voire de ségolène, comme ambassadrice des pôles (positions) ?
(***Tchin, ce soir, le whisky de PE est tout à fait somptueux, un âpre tourbeux écossais des plus raffinés – je ne divulgue pas la marque des fois que des ‘fruits secs’ iraient migrer sur son glob littéraire).
Je ramerais dans le marais p., du côté de chez Ségo et Mathias Enard, et croyez-moi, c’est pas si plate !… Si je puis me permettre en outre, sans vouloir vous offenser, « les Charentes », ça n’existe pas vraiment. Bàv,
Victor Segalen a adressé à Paul Claudel une lettre magnifique et déchirante d’un homme persuadé de son échec à la fin de sa vie. Cette lettre fut prise (peut-être à tort) pour un appel religieux. On le retrouva mort dans le forêt du Huelgoat, avec une blessure au talon .Un garrot mal fichu démontre qu’il a essayé d’arrêter l’hémorragie. Les hypothèses de suicide ne furent jamais confirmées. Grand écrivain « Ses explorations en terre de Chine » sont à prendre en considération et non pas du tout à rejeter. Lire aussi, outre « Stèles », série de poèmes si émouvants. Plus étonnant son étude sur le « double Rimbaud » .Lire, enfin » Chine la Grande statuaire » publié à titre posthume.
« C’est quand même cool et sympathique les commentaires brefs et charpentés. »
A part ceux de puck, longs, déstructurés et toujours aussi oiseux, Brinque balle de mes deux !
N’est-ce pas vous que je reconnais dans cette course pépère à la bourouette, si je ne m’abuse, fifi brind’acier ?
https://www.youtube.com/watch?v=Fb3eAVPIVHk
DHH,
Ce soir je pense très fort à vous. Je relis un roman dont on a peu parlé et qui pourrait vous toucher en plein coeur, celui d’Annelise Roux, cette jeune femme qui tenait brillamment La République du Cinéma. « La solitude de la fleur blanche » paru chez Sabine Wespieser en 2009. Vous parliez de votre départ de l’Algérie, de votre arrivée en France. Lisez ce livre…
@Jazzi,
J’y ai pensé aux commentaires de puck, parfois aux vôtres aussi…
Mais lorsque vous renvoyez la balle, vous pouvez être drôle…comme puck, d’ailleurs.
( Mais je ne pensais pas à vous deux.)
Demain marche nordique! 😉
Vous devriez venir vous joindre à nous, vous qui portez des bermudas très classe. L’ambiance est super sympa, les paysages sont si beaux que même Annelise R. désire se joindre à nous. Je l’ai bien sûr invitée avec grand cœur car je l’apprécie beaucoup!
@ On le retrouva mort dans le forêt du Huelgoat, avec une blessure au talon .Un garrot mal fichu démontre qu’il a essayé d’arrêter l’hémorragie. Les hypothèses de suicide ne furent jamais confirmées.
Ubuesque et digne des nouvelles en trois lignes
Oui, mais en ce moment je tombe les bermudas, Brinqueballe.
J’étais en slip de forme V et suis allé me faire cuire au soleil dans la zone naturiste du bois de Vincennes !
Ce qui ne m’empêchait pas de lire saint Augustin (j’arrive à la fin des Confessions) :
« Dans le dénuement de ma vie présente, mon coeur se débat dans sa perplexité, lorsque les mots de tes Saintes Ecritures viennent frapper à sa porte. Aussi bien l’abondance verbale vient-elle compenser l’indigence de l’intelligence humaine. Car il faut plus de mots pour rechercher que pour trouver ; plus de temps pour demander que pour obtenir ; plus de peine pour frapper à la porte que pour recevoir. (…)
Oui, qui demande reçoit, qui cherche trouvera, et à qui frappe il sera ouvert. »
Voilà un endroit peint par un grand peintre où l’on marche nordique :
Soleil vert dit: « toujours dans la lecture lente et prodigieuse de Melville. Oh ce chapitre XXIII (La terre sous le vent)… »
Magnifique aussi, Soleil vert, dans la traduction d’Armel Guerne.
« Il lui faut fuir toute hospitalité ; qu’il touche seulement la terre, qu’il la frôle seulement, qu’il la caresse à peine de la quille, c’est un ébranlement qui le traverserait de part en part. Non, il lui faut faire force de voiles pour s’écarter du rivage, et par là entamer une lutte contre les vents de mer qui voudraient le pousser dans la direction du foyer. Il lui faut à tout prix regagner le grand large, se retrouver sous les fouets du haut océan, dans les infinitudes au loin de toute terre : il n’y a de salut, pour lui, qu’à se jeter dans le péril, et son pire ennemi c’est son unique ami ! (…)
Mais puisque c’est dans les immensités sans terre et sans nom des solitudes sans rivage que réside la vérité infinie comme Dieu, alors mieux vaut périr au sein des vagues mugissantes plutôt que d’être obscurément plaqué sans gloire au rivage sous le vent… »
« Ubuesque et digne des nouvelles en trois lignes »
Autant que de choisir de mourir à 41 ans, avec Hamlet…Strange.
je me souviens, dans une petite équipe que je dirigeais il y avait une secrétaire, veuve, mal payée, son gamin se droguait, du coup il piquait du pognon sur le peu qu’elle gagnait pour payer sa dope, quand y’avait plus d’argent de rage il tabassait sa mère, elle arrivait parfois avec un oeil au beurre noir, pour finir elle a chopé un cancer, comme elle était souvent absente pour son traitement ça avait fini par me gonfler du coup du jour au lendemain je l’avais virée.
Bonne soirée avec Segalen associé à un excellent peintre et graveur , STÈLES édité en 1968 par Gherbrandt à la Galerie Libraire La Hune
https:
//www.abebooks.fr/servlet/BookDetailsPL?bi=17928847583&cm_mmc=ggl-_-FR_Shopp_Rare-_-naa-_-naa&gclid=EAIaIQobChMIn7O7lc_Y7wIVIxkGAB0RyQGKEAQYASABEgKnE_D_BwEnn
« Parmi la multiplicité des mouvements artistiques chinois, Segalen apprécie particulièrement la peinture littéraire, dans laquelle des poèmes, des textes ou des notes sont ajoutées sur l’œuvre. Cela le distingue, selon Bei Huang, de Claudel, qui lui apprécie plus les calligraphies illustrées, où le texte est plus important que la représentation picturale.
Il est alors courant de voir le peintre préciser le lieu ou un détail de la peinture en écrivant sur la toile. Les propriétaires de la peinture peuvent aussi écrire directement sur le tableau, pour communiquer leur enthousiasme face à sa beauté. »
(Pour un exemple de peinture littéraire, voir l’œuvre du peintre impérial Dong Qichang :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Dong_Qichang)
« Dans la préface des Œuvres Complètes de Victor Segalen, volume 2 (Cycle chinois et Cycle archéologique et sinologique) publiée dans la collection «Bouquins» en 1995 (édition Robert Laffont), le critique Henry Bouillier explique la démarche poétique de Segalen et son rapport à la Chine : malgré la grand variété de forme entre les œuvres du Cycle chinois, comme « Stèles », « Peintures » ou « Équipée », il y a selon lui la «même structure spirituelle fondamentale de l’artiste», qui cherche dans l’exotisme un moyen de se redécouvrir par des pratiques poétiques différentes.
Ainsi Segalen lui-même dira «Le transfert de l’Empire de Chine à l’Empire du soi-même est constant» dans une lettre à Henry Manceron. »
Podcast Europe 1 Studio
Victor Segalen : aventurier de l’art (partie 1)
https://presse.europe1.fr/victor-segalen-aventurier-de-lart-partie-1/
je ne vois pas l’intérêt de raconter des saloperies avec une telle complaisance pour choquer l’erdélie…. en vous disant qu’on prendra ça pour de l’humour au 3e degré, alors qu’en réalité vous n’êtes là que pour vous persuader d’exister un brin, avec vos pseudos ou pas au 1er degé. Pauvre type !…
Personne ne parle des Immemoriaux, le seul livre de Segalen que j’ai lu
il rend compte au travers les mots et les reactions des autochtones de la maniere dont dont les iliens du Pacifique ont vecu la rencontre de leur culture avec celle de l’occident
A moins que je ne parle pas du même Segalen
je crois que sa fille est Martine Segalen ,l’ethnologue des relations familiales dans la France profonde,
@Christiane
merci
je lirai et je vous dirai si cela m’a parlé
Victor Segalen : aventurier de l’art (partie 2)
« allez ! soyez pas modeste ! bien sûr que vous avez le talent de développer, il faut avoir confiance en vous, être un winner ! le talent de développer est avant tout une affaire de développement personnel, je vous conseille la lecture de « la sculpture de soi » ou de « comment retrouver la confiance en moi que j’ai perdu quand elle m’a plaqué » ou bien « fini la loose aujourd’hui je suis dans le win » ou bien alors » apprendre à gérer ses affects pour regagner de la confiance en soi » ou bien alors « l’éternel retour : c’est aussi mon affaire ! » ou bien « 1à leçons pour apprendre à se connaitre », sinon dans le domaine de la SF vous trouverez « non je ne me laisserai pas enfumer par un robot » et aussi « comment je suis arrivée sur Mars en gardant confiance en moi (biographie d’une sonde spatiale) ». »
Soleil Vert
Prenez un coach.
Au hasard, puck.
Bisous
« Soleil vert dit: « toujours dans la lecture lente et prodigieuse de Melville. Oh ce chapitre XXIII (La terre sous le vent)… »
Soleil Vert, Christiane, je suis si content de trouver encore des lecteurs de Melville qui savent passer par son encyclopédisme et aborder les rives de ses délires mystiques, imprécations et folies!
Et qu’il y ait des traducteurs pour lui rendre cet hommage d’ offrir ces pages sublimes au plus grand nombre.
DHH
c’est le même Segalen, Les Immémoriaux en ethno, Stèles, oeuvre poétique, et beaucoup beaucoup de mots et de témoignages sur les Marquises, la Chine (Bloom dit que c’est du quasi-pipeau).
Jamais été convaincu.
Rappeler quand même que si Eric Chevillard vend peu de livres, son blog « l’autofictif » connaît lui un succès qui ne se dément pas. L’échec est donc ici relatif, et circonstancié, à mon sens… Et puis, ne devrait-on pas attendre la disparition d’un écrivain avant de lui décerner le succès, ou l’échec ? Car c’est bien la postérité qui tranche, non ?
Moi j’aime bien les fruits secs, j’en bouffe pas mal au bureau.
enfin bref, ct, la postérité n’est pas nécessairement liée à la mort d’un homme, comme aurait dit ce brave d’ormesson… (postérité n’entretient aucune parenté ni analogie avec le terme « posthume »). Sinon, non, martine segalen n’est pas la fille de victor, vous ne lisez pas tous les éclairages donnés, apparemment, dhh ! On n’est pas obligé d’avoir lu le seul livre que vous avez lu…(« Personne ne parle des Immémoriaux, le seul livre de Segalen que j’ai lu »)… C’est drôle comme formule, je l’ai lu, quand je faisais mes études d’éthno, mais rien à en dire de particulier, il ne m’a pas autant marqué que leenhardt, et jzmn n’a pas non plus été convaincu… Bon, mais alors me direz-vous que fait’on icite ? On (re)lit moby dick car on n’arrive pas à être au four du moulin… Alors on revient en errière,. Il FAUT SAVOIR que dans chaque configuration, il y a des interdépendances. Moi, par exmeple, je suis sur un historien des Communes, et sur un roman de Guimaraes-Rosa, comment voulez-vous que je vous parle de Winock, et maintenant de Segalen ? Bien sûr, je pourrais me contenter de mes fruits secs, et vous raconter ma fin de journée harassante chez Brico-Marché, après la soutenance de thèse via zoom, mais non…, je ne le ferai pas. J’attendrai que Passoul nous parle du prochain roman d’un bricoleur de Jenny qui aurait fait un flop dans l’histoire avortée de la littérature noble. J’en connais pas mal, d’ailleurs. Voilà.
Bàv,
zut, scuzi… ai encore confondu jibé et jzmn…
à c’theure-là, normalo, hein… BN à tous.tes,
Très bélle émission sur Segalen. Merci Marie Sasseur.
Gérald Passedat s’est marié ❤❤.
https://www.instagram.com/p/CMzSP0hh2EM/?igshid=z3vhz26dah5h
Janssen J-J dit: je ne vois pas l’intérêt de raconter des saloperies avec une telle complaisance pour choquer l’erdélie…. en vous disant qu’on prendra ça pour de l’humour au 3e degré, alors qu’en réalité vous n’êtes là que pour vous persuader d’exister un brin, avec vos pseudos ou pas au 1er degé. Pauvre type !…
»
3j je vais vous dire un truc, essayez d’être bien attentif.
cette histoire est bien réelle, bien sûr ce n’est pas moi qui l’ait virée. Elle m’appelait tous les deux jours pour me raconter ses malheurs, j’essayais de la réconforter comme je pouvais. Quand ils l’ont licenciée, alors qu’elle était au plus bas, je ne me suis jamais senti aussi impuissant, cette impuissance me rendait fou de rage, j’ai fini par me barrer parce que je ne voulais plus avoir à faire à ces gens. Le problème est que les suivants étaient pareils. En fait ils sont (presque) tous pareils, et ça c’est le vraie monde réel.
maintenant je reviens sur votre petite phrase : « vous n’êtes là que pour vous persuader d’exister un brin », ou comme ce mot utilisé par Bloom ou par pedro : « vous êtes insignifiants ».
voilà comment eux aussi ont considéré cette pauvre fille.
du coup cette petite phrase me rassure, parce qu’elle me prouve que vous aussi vous êtes pareil, je me fais plus guère d’illusion sur les genre humain, et j’aurais grand tort de vous imaginer autrement, malgré tous les efforts que vous faites pour montrer que vous êtes un type bien et toujours placé du bon côt du manche, vous ne valez pas mieux que ces autres qui l’avaient virée.
du coup je vous remercie pour votre réponse, elle me conforte et me réconforte.
puisque je constate qu’on réclame un regard politique sur le récit de Segalen sur les polynésiens, je signale que le travail a été fait sans attendre les reproches coutumiers de l’erdélie et posté sur internet;ayant laissé sur l’ordi la page , pendant que je lisais autre chose, je l’envoie pour que vous puissiez déployé vos critiques à loisir avec toutes les précisions qui vous sembleront judicieuses;bonne soirée , je préfère aller rêver:
De l’histoire à la fiction : Pomare vu par Segalen [article]
sem-linkMarie Ollier
Journal de la Société des Océanistes
https://www.persee.fr/doc/jso_0300-953x_1996_num_102_1_1977
déployer:je rêve déjà
D, vous m’avez fait penser à la longue au capitaine Cook et à Marshall SAHLINS!
L’heureuse élue s’appelle Julie Devouassoux. ❤❤
Les novi.
du coup je vous remercie pour votre réponse, elle me conforte et me réconforte. Merci Marshall Sahlins et Pierre Clastre, age de pierre et age d’abondance, la société contre l’Etat… Il aurait suffi de raconter cette histoire inventée telle que dans la 2e version, la chute en aurait été bien moins équivoque, d’autant que la conclusion en est totalement inepte, comme d’habitude. Ecoutez-moi bien, en essuyant de rester attentif si possib’, ne prenez surtout pas le truc de la cognée pour le bon manche la prochaine fois d’a brûle-pourpoint, quand il s’agira de choquer les ventriloqueteux… Vous redeviendrez ainsi chrétien et comprendrez enfin la bonté foncière du genre humain se reflétant en vous.
Votre âme sera sauve et gagnera les paradis. Ne vous préoccupez pas de brinqueballer celle des autres, vous avez assez de boulot avec vous-même pour l’instant. B.S.,
oui, elle dirige un resto à Bandol, tu m’étonnes du mariage de raison. Bàv, midinette au carnet rôz, BiSeS-à-eux2
Puck, la propension de certains à se poser en juges et à étiqueter les autres commentateurs a de quoi porter sur les nerfs, surtout quand ils sont coutumiers du fait, mais reconnaissez quand même qu’en échangeant le rôle de confident/consolateur/ »aidant » pour celui de salaud/cynique/ »adversaire » il est impossible à un lecteur normalement constitué de s’y retrouver.
Si vous racontez Le petit Poucet du point de vue de l’ogre, en transformant le conte en un récit à la 1ère personne, (cela pourrait d’ailleurs donner quelque chose d’intéressant), le lecteur a un point de repère : l’histoire originale, le conte qu’il connaît aussi bien que vous.
Et on se doute que vous ne mangez pas les enfants sans avoir besoin pour cela de trop de signaux d’ironie et/ou de vous fréquenter depuis l’enfance.
Et parce qu’il s’agit d’une histoire vraie ou du moins tout à fait vraisemblable, vous ne pouvez pas vous appuyer sur l’exorbitance du propos pour révéler l’ironie (comme Swift dans A Modest Proposal).
Vous m’objecterez probablement que c’est précisément le point de vue choisi et la narration à la 1ère personne qui recèlent l’énormité révélatrice de l’intention ironico-satirico-pédagogique, parce qu’ils supposent un degré de cynisme inenvisageable (du moins en public). Qui oserait se vanter d’avoir fait cela ?
Mais nous en avons tant vu, tant entendu (et plus seulement par inadvertance, parce que l’on croyait le micro coupé, mais comme mode de communication choisi par les gouvernants, quitte à alterner avec un registre compatissant à d’autres moments) que la mauvaise réception de l’ironie peut apparaître non comme un symptôme de « méchanceté » du lecteur, mais bien plutôt comme inévitable.
Quoi qu’il en soit, si l’on se situe comme ironiste, il me semble qu’il vaut mieux éviter d’en faire une affaire personnelle (en gros, vous me direz si je me trompe : comment avez-vous pu croire ça de moi ? comment pouvez-vous après tout ce temps ne pas vous être encore rendu compte qu’en vrai, au fond, je suis sympa et que mon cœur saigne pour les humiliés et les offensés ?) Autrement dit : on serait un salaud de vous croire un salaud quand vous vous présentez comme tel.
Si l’on personnalise la chose, on se comporte exactement comme tous ceux qui nous demandent de les croire sur parole et/ou sur leur bonne mine, de faire confiance à leur personne, et qui derrière leur physique lisse, d’enfant de chœur ou de gendre idéal ou de lutin ou de gamin gourmand à fossettes, de fonceur ou de sympathique canaille (plusieurs époques, plusieurs pays) contribuent à façonner ce monde d’après dans lequel votre histoire est tristement banale.
(« L’exote, c’est moi » aurait déclaré la monture, le mors aux dents)
Mercredi 31 mars 2021, 7h, 12°
Tout le monde cultive le goût de juger par soi-même et, naturellement, d’appliquer le jugement avec violence et sadisme dès que l’occasion se présente. Que l’on songe, par exemple, à la magistrature, à son souci plus que variable de rendre justice aux victimes des malfrats en liberté, récidivistes qui fleurissent partout, la joie au cœur et le sourire aux lèvres….
Chaos granitique.
« Les menhirs sont en rang
Vers quelque chose
Qui doit avoir lieu. »
(Guillevic)
« Stele du bord du chemin
Table de sagesse
Pierre cachée dans les broussailles, mangée de limon, profanée de fientes, assaillie par les vers et les mouches, inconnue de ceux qui vont vite, méprisée de qui s’arrête là,
Pierre élevée à l’honneur de ce Modèle des Sages, que le Prince fit chercher partout sur la foi d’un rêve, mais qu’on ne découvrit nulle part
Sauf en ce lieu, séjour des malfaisants : (fils oublieux, sujets rebelles, insulteurs à toute vertu)
Parmi lesquels il habitait modestement afin de mieux cacher la sienne. »
(Segalen)
http://pierrecuny.canalblog.com/albums/domaine_guillevic/index.html
petitix n’aime pas ceci cela, mais se complait dedans , toujours à faire faire des devoir maison, bref, à enculer les mouches.
la Chine (Bloom dit que c’est du quasi-pipeau).
—
« quasi-pipeau » serait peut-être un peu exagéré, Jibé.
Disons que la connaissance du chinois qu’avait Segalen n’était pas suffisamment poussée pour lui éviter de faire des contresens sur les textes qu’il citait. Segalen était certes sinophile, mais trop peu sinisant pour être considéré comme sinologue. Surtout, il ne s’est intéressé qu’à la Chine classique (ce qui flattait certains lettrés Chinois confits de confucianisme) et fit complètement l’impasse sur la situation contemporaine du pays, pourtant sous le joug des divers impérialismes européens, humilié par des traités inégaux qui nourrissait un ressentiment profond à l’égard de l’occident. Il n’a absolument pas prêté attention à l’ici et maintenant, au contraire de Claudel, très sensible à l’état d’esprit de ses interlocuteurs chinois.
Entre parenthèses, on ne comprend rien à la Chine d’aujourd’hui si l’on ne se penche pas sérieusement sur les deux guerres de l’opium et leurs conséquences sur « les émotions chinoises ». L’agressivité actuelle du PCC s’explique en partie par une volonté de laver ces humiliations et ces affronts ( tout comme le Brexit a partie liée avec la nostalgie de l’empire, et son corollaire de xénophobie militante, le vieux jingoïsme britannique).
C’est peut-être un peu excessif, mais je dirais que le seul legs durable de Segalen à la connaissance de la Chine est indirect. Il s’agit du titre de son roman posthume, René Leys, dont le nom fut choisi comme pseudonyme par le grand Pierre Ryckmans, aka Simon Leys, un des plus grands sinologues de tous les temps, et LE critique le plus lucide et le moins idéologue des erreurs et horreurs du maoïsme.
Les traités inégaux, ainsi que les appellent les Chinois (chinois simplifié : 不平等条约 ; chinois traditionnel : 不平等條約 ; pinyin : bù píngděng tiáoyuē), sont un ensemble de traités datant du xixe siècle, imposés à la Chine, à la Corée, et au Japon de la fin de l’époque d’Edo par les puissances colonisatrices de la région
Wiki
@Disons que la connaissance du chinois qu’avait Segalen n’était pas suffisamment poussée pour lui éviter de faire des contresens sur les textes qu’il citait.
Ça veut dire quoi ?
Dans « Ce que « cervantiser » veut dire », suggéré par P.A :
« Je suis totalement d’accord avec Fernando Pessoa quand il écrit: «Je porte en moi la conscience de la défaite comme un étendard de la victoire». Etre l’objet d’éloges de la part de l’institution littéraire me conduit à douter de moi-même, mais être considéré à ses yeux comme persona non grata, me réconforte en revanche dans ma conduite et dans mon travail. Du haut de mon âge, je ressens l’acceptation d’une telle reconnaissance comme un coup d’épée dans l’eau, comme une célébration inutile. »
@x, merci, je crois que vous avez raison, sans doute était-ce un peu maladroit de présenter les choses de cette façon. je crois que c’est à cause des commentaires autour du « Déjà essayé. Déjà échoué. Peu importe. Essaie encore. Echoue encore. Echoue mieux », tellement de gens n’ont pas choisi d’échouer, que cet « embellissement » de l’échec pourrait bien entrer aujourd’hui dan la vulgate ultra libérale, un peu comme les « rebelles ».
Ce que vous dites sur le fait d’être traité de « salaud », qu’on y croit ou qu’on y croit pas, je trouverais plutôt ça sain et normal, non ce qui m’a fait tiquer c’est le :
« vous n’êtes là que pour vous persuader d’exister un brin »
ce genre de propos devient récurrent, chacun ne juge pas l’autre dans ce qu’il dit, mais dans son « existence », là on n’est plus dans cette « propension de certains à se poser en juges et à étiqueter les autres commentateurs », nous sommes dans autre chose, je ne saurais trop dire quoi, mais cet autre chose m’inquiète un peu.
mais bon, qu’importe !
@x, si vous avez un avis sur ce :
« vous n’êtes là que pour vous persuader d’exister un brin »
me dire comment vous le comprenez, je suis preneur.
Il y a une attitude « intellectuelle » assez dérangeante.
Affirmer sans en apporter un élément de preuve, avec intention de reporter sur l’interlocuteur, la charge de preuve, soit en confirmation, soit en réfutation.
En histoire, on appelle cela du revisionnisme, avec connotation péjorative lorsque l’intention initiale est partiale.
Donc, je repose la question, elle est factuelle :
« @Disons que la connaissance du chinois qu’avait Segalen n’était pas suffisamment poussée pour lui éviter de faire des contresens sur les textes qu’il citait. »
Ça veut dire quoi ?
A ce soir.
@ bloom
la lecture des « habits neuf… »était convaincante sur les motivations personnelles qui avaient amené Mao a promouvoir la cruelle et stupide revolution culturelle.
vous montrez que nous avions eu raison d’être convaincus
@et alii
Merci du lien sur les immémoriaux qui m’a permis de me remémorer une lecture ancienne un peu oubliée et de découvrir ses faiblesses que je n’avais évidemment pas soupçonnées
@JJJ
sur Martine Segalen je me trompais de generation s’agissant de sa parenté, reelle, avec Victor Segalen: Elle est l’épouse de son petit-fils. Merci Google
Clopine : « …;Et puis, ne devrait-on pas attendre la disparition d’un écrivain avant de lui décerner le succès, ou l’échec ? Car c’est bien la postérité qui tranche, non ? »
La postérité, c’est que des cons comme nous (dixit Paul Valéry)
La postérité, c’est que des cons pire que nous (dixit JiCé)
(ramassage des copies, 31.1.2021_9.30)
_______
@ lire St Augustin en string dans les bois n’est sans doute pas la meilleure façon d’en assimiler la méthode confessionnelle.
@ la mauvaise réception de l’ironie peut apparaître non comme un symptôme de « méchanceté » du lecteur, mais bien plutôt comme inévitable.
Oui en général, mais pas icite en particulier. L’exemple d’illustration est fort mal choisi.
@ exister un brin ?…
==
. vouloir se distinguer de la masse des anonymes par un marqueur systématique de provocations gratuites.
. gratuites = certainement pas maladroites, mais au contraire perversement calculées, les provocs…
= . produire des petites provocations « morales » de temps à autre, attendre la réplique du poisson indigné à l’hameçon, puis « argumenter » par uen nouvelle offensive dûment préparée, en renvoyant le poisson à la lourdeur de son indignation
= Pb : Les erdéliens qui font semblant de mordre alors que la plupart passent leur chemin, sont dans l’ensemble beaucoup plus intelligents que les cruches pour qui on voudrait alpaguer leur naïveté par de la prétendue ironie.
. Exister un brin = s’obstiner tel le brochet macho moyen à vouloir dominer ses congénères par de la dialectique capricante toujours fumeuse.
. Une alternative possible : inexister… ou bien… préférer la délicatesse féminine de la truite ondoyante.
https://www.youtube.com/watch?v=yaSJdO64GKU
BN àv tous.tes,
DHH, cette joute mémorable (Apostrophes, 1983)entre Maria Antonietta Macciocchi, incarnant la fascination ‘naïve’ & imbécile pour le maoïste d’une partie de la gauche européenne et Simon Leys, qui travaillait à Hong Kong et vivait quasiment en direct les crimes de la révolution culturelle grâce à ses contacts dans le pays tourmenté…
https://www.dailymotion.com/video/x2b7aa3
25 ans plus tard, ma femme essayait vainement de trouver dans son université (Fuzhou) des ouvrages sur la grande révolution prolétarienne et son instrumentalisation des idéaux de « pureté » de la jeunesse (comme en Iran) à des fins de réaffirmation de pouvoir personnel…
Autant dire que l’aveuglément et l’ignorance crasse des maos français la font rire ‘jaune’…
La reprise en mains de Xi la plonge dans le désarroi: l’école primaire qu’avait ouverte par ses sœurs après une dizaine d’années de travail acharné pour dispenser une éducation inspirée de pédagogies innovantes, a été nationalisée l’an dernier, sans dédommagement, et elle -même est maintenant bloquée de tous les forums de discussions chinois. Et persona non grata.
Nos petites vies de citoyens vivant en démocratie imparfaitement représentatives sont douillettes et bien banales….
Belle cambrure à la Dufilho dans Milady.
Dear Bloom, êtes-vous sûr sinophile, sans chinoiseries, de pointer les contre-sens de Segalen ? Laisse Simo.nie. ne pensais pas le diplomate Claudel en odeur de sainteté dans votre crèche, bientôt Morand
Tu nous a parlé d’Hedy Lamar sous l’autre billet JB, mais on attend toujours de pouvoir juger sur pièce ! Tu devrais pouvoir nous trouver une photo d’elle dans le Jardin d’Eden, non ?
S’il y a un livre à lire sur la Chine d’aujourd’hui, c’est La Philosophie du porc, de feu Liu Xiaobo, chez Bleu de Chine.
Côté revue, le N° qu’Esprit a récemment consacré à la Chine est très éclairant.
» Segalen était certes sinophile, mais trop peu sinisant pour être considéré comme sinologue. »
Bloom,
merci pour cet éclairage et le développement qui l’accompagne; j’ai lu Segalen, comme JJJ, pendant mes études (mais pas sur la Chine). Quant aux guerres de l’opium, les « humiliations et affronts » qui permettent de saisir le pourquoi des rodomontades du petit timonier actuel, il est utile en effet d’y revenir: les peuples se nourrissent de mémoire et (donc) de représentations. En Chine comme ailleurs. Par contre la volonté de liquider les peuples minoritaires (estimés surnuméraires) est un cran au-dessus de la réaction aux humiliations. Une volonté de reconstituer l’idée qu’on se transmet du grand empire, celui qu’on n’a jamais connu mais qui sert d’idéal et d’horizon (le passé n’a pas été rasé, il est le prototype de l’avenir)
Simon Leys, bien sûr, oui, profitons de l’occasion pour lui rendre hommage.
Bloom
« Nos petites vies de citoyens vivant en démocratie imparfaitement représentatives sont douillettes et bien banales… »
c’est sûr… rien que pouvoir discuter ici, c’est un luxe impossible là-bas. La rdl en Chine, ce serait déjà trop (et pas qu’en Chine)
Notre petit Xi à nous s’appelle Macron; même pas peur, tout de la com’.
bientôt Morand
—
Aucune appétence pour les auteurs du parti de l’étranger, dear Phil. Des profiteurs.
La littérature n’est pas pour moi un diner de gala…
Claudel appartient à une sphère toute autre, hautement spirituelle.
Pas le sang des miens sur les mains.
ET puis, pour la petite histoire je suis probablement un des rares privilégiés à avoir visité son ancienne résidence consulaire à Fuzhou.
j’essaie de me trouver dans les images un vrai petit cheval chinois comme je les aime,bien renflé et dodu , je n’y arrive pas , je recommence ma demande et j’échoue zut
ce sont les chinois qui ont inventé les étriers,pourtant
Un Xi à la noix , Jibé. Un mIcron.
wiki enseigne:
Le proto-étrier (étrier de monte présent d’un seul côté de la selle) est identifié pour la première fois en Chine, dans une tombe, datant de 302 ap. J.-C. (statuette de cheval sellé et non monté), tandis que le plus ancien véritable étrier (utilisé par paire) n’a été signalé que dans une tombe datée de 383. Un siècle plus tard, en 477, l’on trouve la première mention écrite dans la biographie d’un officier chinois. Toutefois, contrairement à ce que l’on croyait, les cas mentionnés ne correspondent pas aux spécimens les plus anciens, étant donné que des étriers en fer ont été découverts dans des sépultures Xiongnu (Hiong-nou) datées du IIIe-Ier s. avant notre ère. Il est donc clair que les inventeurs de cet accessoire hippique ne sont pas des Chinois Han mais des nomades.
Et il n’est pas seul. Quand j’entends les députés « marcheurs », je sors mes boules Quies. L’arrogance des petits bourgeois autocrates issus des écoles de commerce…
Il y a des livres qui se touchent par un petit coin et qui constituent ainsi une chaine : Moby Dick m’a fait lire Typee et Omoo de Melville qui m’ont donné envie de lire les Immémoriaux de Ségalen, ce qui m’a donné envie de lire les autres livres de Ségalen, Chine, la grande statuaire et alors Stèles, puis Equipée, puis Renée Leys ; qui par circonstance m’a fait lire les enquêtes du juge Ti, de Robert Van Gulik , etc.
Mais les livres de bord de Cook ou de Bougainville aussi m’ont fait croiser Typee ; comme le journal de Gaugin, Noa Noa, m’a fait croiser Ségalen. et Les Immémoriaux ont fait le joint avec Ceux de Falesa de Stevenson.
La dérive dans la lecture plus que dans la littérature ou la sinologie,
un des rares privilégiés à avoir visité
le monde est petit, dear Bloom. mi, ce fut sa résidence, ce qu’il en reste, à Rio de Janeiro. après un dîner de gala littéraire ! le rhum coulait à flot, Gobineau ressuscitait Claudel. (seul Morand pas convoqué pour avoir taxé les Brésiliens de monstrueux avortons Portugais)
Ce matin, le correspondant de la BBC en Chine pop s’exprimait de Taïwan, où il s’est « relocalisé » depuis peu, après avoir travaillé pendant des années à Pékin, où les pressions devenaient trop pesantes et dangereuses…
« je suis probablement un des rares privilégiés à avoir visité son ancienne résidence consulaire à Fuzhou. »
Tu aurais pu nous raconter, Bloom !
Heureusement que j’ai lu la biographie de Claudel par le recteur Gérald Antoine, que j’avais longuement interviewé pour le Gai Pied…
Et un cheval chinois pour et alii !
https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/5/5f/WLA_brooklynmuseum_Horse_618-907_earthenware.jpg
L’origine chinoise de la covid19 est une bombe à retardement : accident ou crime ?
On attend toujours le rapport de la commission de l’ONU.
L’heure du règlement des comptes viendra en son temps…
@ exister un brin ?…
==
. vouloir se distinguer de la masse des anonymes par un marqueur systématique de provocations gratuites.
. gratuites = certainement pas maladroites, mais au contraire perversement calculées, les provocs…
= . produire des petites provocations « morales » de temps à autre, attendre la réplique du poisson indigné à l’hameçon, puis « argumenter » par uen nouvelle offensive dûment préparée, en renvoyant le poisson à la lourdeur de son indignation
= Pb : Les erdéliens qui font semblant de mordre alors que la plupart passent leur chemin, sont dans l’ensemble beaucoup plus intelligents que les cruches pour qui on voudrait alpaguer leur naïveté par de la prétendue ironie.
. Exister un brin = s’obstiner tel le brochet macho moyen à vouloir dominer ses congénères par de la dialectique capricante toujours fumeuse.
. Une alternative possible : inexister… ou bien… préférer la délicatesse féminine de la truite ondoyante.
»
ah bon ! vous vouliez juste dire intervenir sur ce blog comme bon me semble ? envoyer les commentaires que j’ai envie d’envoyer même si ça vous emmerdent ?
si c’est que ça alors c’est pas très grave, au contraire je trouve ça plutôt sympa.
sûr que je n’ai pas une prédisposition naturelle aux mondanités du genre :
– ah si vous saviez mon cher je suis probablement un des rares privilégiés à avoir visité son ancienne résidence consulaire à Fuzhou
– ne m’en parlez pas, moi-même à Rio de Janeiro. après un dîner de gala littéraire ! le rhum coulait à flot, Gobineau ressuscitait Claudel….
etc etc etc…
perversixter un brin serait plus juste, concernant puck.
Voir sa tentative avortée pour me faire passer pour antisémite…
ça fait penser à Thomas Bernhard quand il parle de ces gens qui vous servent du Heidegger avec un Brandy.
sauf que là c’est pas Heidegger c’est Gobineau, Céline et Morand, seul le Brandy et les petits fours ne changent pas.
n’empêche que qui dit cheval chinois et étriers annonce les guerres :une idée à travers wiki :
Xiongnu et La guerre des chevaux célestes (chinois simplifié : 天马之战 ; chinois traditionnel : 天馬之戰 ; pinyin : Tiānmǎ zhī Zhàn) ou la guerre Han – Dayuan (chinois simplifié : 汉宛战争 ; chinois traditionnel : 漢宛戰爭 ; pinyin : Hàn Yuān Zhànzhēng) est un conflit militaire qui s’est déroulé entre 104 et 102 av. J.-C. entre la dynastie chinoise des Han et le royaume hellénisé connu des Chinois sous le nom de Dayuan, dans la vallée de Ferghana, à l’extrémité orientale de l’ancien Empire perse, maintenant la partie orientale de l’Ouzbékistan. Le résultat fut une victoire Han et une expansion temporaire de son hégémonie en Asie centrale1,2.
vous n’aurez pas maintenant les steppes de l’asie centrale (Borodine)
https://fr.wikipedia.org/wiki/Guerre_des_chevaux_c%C3%A9lestes
Jazzi je ne vous ai jamais traité d’antisémite !!!
j’ai juste dit que vous écriviez des trucs antisémites sans même vous en rendre compte parce que vous ne comprenez même pas ce que vous lisez (pour les films c’est pareil).
je me demande ce qui est le mieux.
Jazzi et si tu n’as toujours pas compris en quoi cette phrase débile (tous les juifs ont demandé avec insistance…) représentait le socle d’un antisémitisme chrétien qui a duré 2000 ans alors là je ne peux absolument pour toi.
il y a des choses qu’il faut réussir à comprendre par soi-même.
un peu comme Edel quand il a percuté : ah oui Ranicki survivant du ghetto de Varsovie face à la littérature allemande, alors qu’il gonflait son monde avec le processus démocratique de l’Allemagne.
je ne sais pas à quel moment on percute et on arrive à switcher.
Puck, vous feriez merveille dans ces dîners de gala. songez-y
Phil sans doute ! comment il dit l’autre déjà ? « exister un brin » ? par le jeu des apparences ? l’être et l’avoir.
faut demander à Bloom ce qu’en disent les penseurs chinois.
@ Bl., J’espère que votre épouse n’est pas passée à côté de ce livre édifiant… de feu notre brave Henry Bauchau, en ses propres égarements de jadis,
https://www.amazon.fr/Essai-sur-vie-mao-zedong/dp/2080642235
@ « si c’est que ça alors c’est pas très grave, au contraire je trouve ça plutôt sympa ».
Ben voui, je suis sympa en général, ce n’était que ça… La paranoïa n’est pas votre style, nous le savonnons tous. Bàv,
@ passoul, vous n’auriez pas voulu ridiculiser Segalen que vous n’auriez pas trouvé meilleure photo… ! Bàv,
l’expo est passée mais l’article est bien nourri:
Chevaux chinois entre ciel et terre. Le musée Guimet révèle l’imaginaire du cheval dans la civilisation chinoise.
https://www.liberation.fr/culture/1995/10/28/chevaux-chinois-entre-ciel-et-terre-le-musee-guimet-revele-l-imaginaire-du-cheval-dans-la-civilisati_145789/
sûr que je n’ai pas une prédisposition naturelle aux mondanités du genre :
ah ça, moi non pu’… 🙂
Pourtant au club de chez Edel, on peut se laisser aller, mon cher, car il doit rester feutré, y compris dans la consommation des alcools, des filles et du cigare havanais…
le célèbre cheval volant :
https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/2/25/Gansu_Museum_2007_257.jpg/220px-Gansu_Museum_2007_257.jpg
https://fr.wikipedia.org/wiki/Cheval_au_galop_volant
« il doit rester feutré, y compris dans la consommation des alcools, des filles et du cigare havanais… »
et des gitons napolitains ou des ragazzi romains, JJJ !
Échouer ce n’est qu’une possibilité d’action — créative —. Du moment où l’œuvre — ou objet pour certains — sort de l’atelier pour devenir publique il ne s’agit plis d’échec. Bon, évidemment, si on joue sur l’existentiel-déchire-tripes comme dans les années 60 on peut parler de essais-échec-essais, mais du moment où l’on accepte que l’œuvre soit publiée, exécutée, montrée, on à la reconnait comme fine, donc pas manquée. Par ailleurs, Beckett a bien dit qu’il vaut mieux avorter qu’être stériles. Puis chacun peut voir la chose comme bien luis semble sans passer par la case club de lecture pour tantines à chat.
Jours plutôt pleins, pas trop présent ici, donc.
plis fineE
et éventuels etc.
Eh, merdre ! fine > finIe
je vous rassure, jzmn vous avez toute votre place dans ce club… Edel est très tolérant avec les moeurs italiennes 🙂
@ toujours à faire faire des devoir maison, bref, à enculer les mouches.
eh bé… ça doit pas êt’joli à voir, le carnage de la marmaille dans la bicoque, hein !… Alertez les BB !
Les moeurs italiennes ? c’est comme le mal français à Naples et le mal napolitain à Paris — pour parles de la syphilis — ?
Il y a du vent chez vous ?
L’heure du règlement des comptes viendra en son temps…
–
…c’est c’la, oui…
Je te vois trop bien aller régler des comptes avec les chinois, jazzi.
A chaque fois que y’en a qu’on essayé ça leur a pas trop réussi. En général.
Ou la capote anglaise qui devient française en GB, renato.
On prête toujours aux autres ses propres défauts, on le constate quotidiennement ici…
On fini toujours par voir arriver l’addition, D.
Es-tu prêt ?
Je suis pret à conjuguer correctement le verbe finir. Ça n’a pas lnaur d’être ton cas😁
l’air, bordel !
Le dossier évoqué par Passou ici me parait un faux problème.
S’agissant de la postérité littéraire, le temps fera le tri et comme nous ne vivrons plus nous ne verrons rien !
On n’est pas ici pour faire de la science-fiction, non ?
Sinon, autant aller discuter directement sur le blog de Soleil vert…
T’as pas l’air bien net😁
Tu ne m’as pas vu arriver par derrière, D. ?
C’est pas une raison pour en profiter…
https://www.bing.com/videos/search?q=l%27arroseur+arrosé+film&docid=608023307396911558&mid=671CC0D029F807D41266671CC0D029F807D41266&view=detail&FORM=VIRE
Je pense que ce n’est pas avec du petit personnel, habitué des bureaux de l’AF, a se gondoler à qui enfumera le plus, que l’on en saura davantage sur les années d’apprentissage de la langue chinoise, laquelle ?, condition necessaire a Segalen pour ses voyages.
De Claudel, je me souviens juste d’un voyage en bateau théâtral; j’avais eu les plus grandes peines du monde à y emmener deux jeunes qui ont mené une mutinerie d’enfer devant ce spectacle d’un ennui abyssal.
De Claudel, Segalen s’est surtout souvenu d’une main molle et collante.
Il y a un écrivain, francophone, bien vivant, qui à bas bruit, a raconté sa Chine, jusques et y compris dans les couloirs de Bruxelles.
http://www.leseditionsdeminuit.fr/livre-Made_in_China-3241-1-1-0-1.html
J’aime bien.
Moi dont les fenêtres donnent sur la cour du lycée Paul Valéry, je ne trouve pas très sympa ce qu’il dit sur sa postérité imposée aux élèves !
Il eut été étonnant que la Sasseur comprenne quelque chose à Claudel, qui s’en passera fort bien !
La tafiole , ce paresseux inculte, , toujours à geinsre pour sa bledine:tous ces p’tits chinois, et moi et moi, et moi.
à geindre
Demain, il va l’avoir son poisson d’avril, ce vieux paresseux débile, et jaloux: Pâques au balcon.
Ingrate sainte Marie Sasseur à laquelle Paul Claudel avait offert un beau poème !
La Vierge à midi
Il est midi. Je vois l’église ouverte. Il faut entrer.
Mère de Jésus-Christ, je ne viens pas prier.
Je n’ai rien à offrir et rien à demander.
Je viens seulement, Mère, pour vous regarder.
Vous regarder, pleurer de bonheur, savoir cela
Que je suis votre fils et que vous êtes là.
Rien que pour un moment pendant que tout s’arrête. Midi !
Être avec vous, Marie, en ce lieu où vous êtes.
Ne rien dire, regarder votre visage,
Laisser le cœur chanter dans son propre langage.
Ne rien dire, mais seulement chanter parce qu’on a le cœur trop plein,
Comme le merle qui suit son idée en ces espèces de couplets soudains.
Parce que vous êtes belle, parce que vous êtes immaculée,
La femme dans la Grâce enfin restituée,
La créature dans son honneur premier et dans son épanouissement final,
Telle qu’elle est sortie de Dieu au matin de sa splendeur originale.
Intacte ineffablement parce que vous êtes la Mère de Jésus-Christ,
Qui est la vérité entre vos bras, et la seule espérance et le seul fruit.
Parce que vous êtes la femme, l’Éden de l’ancienne tendresse oubliée.
Dont le regard trouve le cœur tout à fait et fait jaillir les larmes accumulées.
Parce que vous m’avez sauvé, parce que vous avez sauvé la France.
Parce qu’elle aussi, comme moi, pour vous fut cette chose à laquelle on pense.
Parce qu’à l’heure où tout craquait, c’est alors que vous êtes intervenue.
Parce que vous avez sauvé la France une fois de plus.
Parce qu’il est midi, parce que nous sommes en ce jour d’aujourd’hui.
Parce que vous êtes là pour toujours, simplement parce que
vous êtes Marie, simplement parce que vous existez
Mère de Jésus-Christ, soyez remerciée !
Ce pauvre Claudel, confit dans la passion sinistre.
Ah c’était ça le titre de cette pièce, le partage de midi, un ménage à plusieurs, quoi, lol.
« La créature dans son honneur premier et dans son épanouissement final,
Telle qu’elle est sortie de Dieu au matin de sa splendeur originale. »
Explication de texte :
Il est évident que le qualificatif « originelle » a été transformé par licence poétique en « originale » afin de rimer avec le vers précédent.
« Parce qu’il est midi, parce que nous sommes en ce jour d’aujourd’hui. »
Et il est déjà 14h.
J’aime bien aussi.
https://presse.signesetsens.com/sites/default/files/pictures/chevaux-sauvages-camargue-provence.jpg
Ne confondez-vous pas avec « L’annonce faite à Marie », dont voici le résumé : « Pièce en quatre actes qui raconte l’ascension vers la sainteté de Violaine, lépreuse par charité, persécutée par les siens, abandonnée par son fiancé. Elle accomplit un miracle en sauvant l’enfant de sa soeur Mara, sans échapper pour autant à sa haine. » ?
@ envoyer les commentaires que j’ai envie d’envoyer même si ça vous emmerdent ?
J’adore ces conjugaisons verbeuses, j’arrive pas à pondre les mêmes, à ce niveau de hauteur…
Bien à moij, que je partage mon midi chinois, avec Paul & Victor (+ une pensée pour Emile)
Illustration terrifiante
Moins court sur pattes, Segalen aurait pu se passer d’étriers sur ce canasson de manège pour petits bourgeois, nomades de luxe
Et pour ceux qui ont lu le grand Leys : on se régale à découvrir son « Le Studio de l’inutilité », 2012 chez Flammarion Champs…
L’origine chinoise de la covid19 est une bombe à retardement : accident ou crime ?
—
On ne saura jamais, Baroz. On ne saura que ce qu’on nous laissera savoir.
Il existe encore des gens qui s’imaginent ‘cultivés’, etc. quand ils veulent savoir de quelle langue chinoise on apprend…
Le dialecte de Pékin, le ‘pǔtōnghuà’, connu sous le nom de « mandarin » & reflétant la domination politique du nord sur le sud et de Pékin sur les autres villes, est la langue officielle et commune en RPC. Le cantonnais, autre langue chinoise, est parlé par 6% de la population entre Hong Kong à l’est à Hainan à l’ouest en passant par Canton/Guangzhou.
Dans les situations de la vie quotidienne, en famille, excepté à Pékin et dans les régions circonvoisines, les Chinois parlent le dialecte de leur région (purement oral et dont il est plusieurs dizaines sur le territoire). Cette situation de diglossie est difficilement compréhensibles pour beaucoup d’Hexagonaux, mais parfaitement intelligible pour les Allemands qui parlent plusieurs sortes de Plattdeutsch, et les Peaky Blinders, qui parlent anglais & romani.
Les caractères/sinogrammes du « mandarin » ont été simplifiés en Chine pop, mais demeurent dans leurs forme élaborée à Taïwan, de même que le sens de l’écriture, horizontalement & de droite à gauche pour le code élaboré, horizontal et de gauche à droite pour le chinois simplifié.
Apprendre le cantonnais pour communiquer en Chine reviendrait à apprendre le basque pour communiquer en France.
du mouvement:
https://www.youtube.com/watch?v=HYj66gYudxU
Bon gabarit pour disputer un tournois de buzkashi mongol, sinon pour la chasse à courre. La tête à Court aurait fait un trophée de choix.
Quelques faits pour les plaisantins qui seraient tentés d’associer Claudel au déshonneur de la France, alors qu’il fut tout le contraire.
1/ En 1936, invité au Congrès juif mondial, Claudel proteste contre les persécutions antisémites nazies : « La législation abominable et stupide dirigée contre vos coreligionnaires en Allemagne me remplit d’indignation et d’horreur. »
2/ Le soir de Noël 1941, Claudel est le seul intellectuel français non-juif à s’élever contre les persécutions antisémites de Vichy, dans une lettre au grand rabbin de France, Israël Schwarz. La lettre sera ronéotypée, diffusée dans la communauté juive et introduite dans le camp de Drancy par une déléguée de la Croix-Rouge.
« Je tiens à vous écrire pour vous dire le dégoût, l’horreur, l’indignation qu’éprouvent à l’égard des iniquités, des spoliations, des mauvais traitements de toutes sortes dont sont actuellement victimes nos compatriotes israélites, tous les bons Français et catholiques. (…) Un catholique ne peut oublier qu’Israël est toujours le fils ainé de la promesse, comme il est aujourd’hui le fils ainé de la douleur (…) »
La demeure de Claudel sera perquisitionnée, des papiers saisis, et la police judiciaire le taxera « d’anglophile et gaulliste ». Son âge avancé et sa qualité d’ancien ambassadeur lui éviteront d’être arrêté.
@Il existe encore des gens qui s’imaginent ‘cultivés’, etc. quand ils veulent savoir de quelle langue chinoise on apprend…
Heu, oui ?
Ce n’était pas la question, la question concernait Segalen, vous vous souvenez plus ?
savoir quelle langue
@Quelques faits pour les plaisantins qui seraient tentés d’associer Claudel au déshonneur de la France, alors qu’il fut tout le contraire.
Heu , oui ?
Ca répond à quelle question ?
La passion sinistre de Claudel , c’est un truc qui hérisse les cathos, pas trop branchés mystification !
La passion sinistre de Claudel , c’est un truc qui hérisse les cathos, pas trop branchés mystification !
Comme celle de la présentation de la Beauce, tiens. Des trucs pour nationaux identitaires, à plat ventre dans la nef, et qui commencent a nous gonfler !
Pour le plaisir de l’inutile.
S’il existe une expérience authentique des arts on ne devrait pas parler de l’artiste qui expérimente, mais plutôt de l’unité idéale qui lui permettrait de mesurer la justesse de l’ensemble même si dans l’œuvre l’idée n’est pas définie ou définissable, mais présente par son histoire et ses réminiscences, et par le biais de l’inégalité de l’égale — l’identité du non-identique —. Et puisque on ne peut pas recommencer à n’importe quel stade historique — fut-il celui de hier au soir lorsque le téléphone m’a distrait —, je dois intégrer des formes à chaque reprise nouvelle, sans renoncer aux matériaux historiquement impliqués dans le processus, ce qui me confronte à la nécessité de ne tenir compte que du dernier stade sans perdre le sens des stades précédents et sans me mettre à l’extérieur du temps.
Lors du processus, sait-on ce qui va sortir d’une action plutôt que d’une autre ? sait-on ce qui va se passer ? sait-on ce que le hasard va produire ? In fine, parce que rien n’est jamais joué, l’œuvre va s’ordonner lors de sa perception par le spectateur, ce qui donne une identité qui varie constamment, d’où la naïve impression d’échec.
« L’origine chinoise de la covid19 est une bombe à retardement : accident ou crime ?
—
On ne saura jamais, Baroz. On ne saura que ce qu’on nous laissera savoir. »
C’est sur que pour entrer dans un labo P4, vendi par la France, il faut d’autres laisser- passer !
vendu
sur le monde:
» Huo Datong qui avait lu une édition interdite de l’Interprétation des rêves de Freud et tentait de décrypter les songes de ses camarades, voulait absolument connaître ce langage. Il restera huit ans à Paris, le temps de faire une psychanalyse avec le lacanien Michel Guibal – « je parlais chinois, il n’y comprenait rien mais ça n’a pas grande importance » – avant d’ouvrir son cabinet en 1994 à Chengdu puis de diriger un séminaire auquel Michel Guibal assistera à plusieurs reprises
https://www.lemonde.fr/international/article/2020/08/27/le-lacan-chinois-ne-consulte-plus-que-par-telephone_6050137_3210.html.
Langoncet, le buzkashi, c’est plutôt l’Asie centrale, les pays en « -stan », que la Mongolie intérieure ou extérieure, non?
« Les Cavaliers », de Kessel, bel ouvrage…
@ envoyer les commentaires que j’ai envie d’envoyer même si ça vous emmerdent ?
J’adore ces conjugaisons verbeuses, j’arrive pas à pondre les mêmes, à ce niveau de hauteur…
»
(var1) maintenant ça suffit ! arrêtez de me harceler comme vous le faites ! Jazzi tu peux lui demander d’arrêter son harcèlement ?
@ envoyer les commentaires que j’ai envie d’envoyer même si ça vous emmerdent ?
J’adore ces conjugaisons verbeuses, j’arrive pas à pondre les mêmes, à ce niveau de hauteur…
»
(var2) merci de me le faire remarquer, j’y retrouve une marque de votre bienveillance naturelle, je suis vraiment désolé, mon Dieu comme j’ai honte, je sais bien que c’est un manque de politesse, pourtant j’essaie de penser à me relire, je vais faire en sorte d’être plus attentif.
@ envoyer les commentaires que j’ai envie d’envoyer même si ça vous emmerdent ?
J’adore ces conjugaisons verbeuses, j’arrive pas à pondre les mêmes, à ce niveau de hauteur…
»
(var3) désolé de vous embêter avec mes bourdes conjugales, mais ça vient du fait que je suis dyslexique ! et là je vous averti : si vous vous moquez de mon handicap je vais vous coller un procès par le biais de l’association de défense des droits des handicapés !
@ envoyer les commentaires que j’ai envie d’envoyer même si ça vous emmerdent ?
J’adore ces conjugaisons verbeuses, j’arrive pas à pondre les mêmes, à ce niveau de hauteur…
»
(var4) c’est pas ma faute, j’ai grandi dans un milieu très pauvre, mes parents n’étaient pas assez riches pour m’envoyer à l’école, Saint Bourdieu priez pour nous…
@ envoyer les commentaires que j’ai envie d’envoyer même si ça vous emmerdent ?
J’adore ces conjugaisons verbeuses, j’arrive pas à pondre les mêmes, à ce niveau de hauteur…
»
(var5) certes, cette conjugalité si personnelle est probablement le signe d’un besoin d’exister un brin.
@ envoyer les commentaires que j’ai envie d’envoyer même si ça vous emmerdent ?
J’adore ces conjugaisons verbeuses, j’arrive pas à pondre les mêmes, à ce niveau de hauteur…
»
(var6 ou 7 ?) c’est voulu ! je le fais pour vous donner l’occasion de soigner votre manque de reconnaissance, probalbement dû à votre petite taille et votre allure maigrichonne d’ancien petit fonctionnaire bureaucrate merdeux, en prenant cette position de mâle dominant donnant des leçons de conjugalisation aux autres.
Et Georges Darien regarde les commentateurs de la RDL faire assaut de pensée correct’ !
Je copie les titres de ses pièces de théatre :
Les Chapons,
L’Ami de l’ordre,
Le Parvenu,
Le Pain du Bon Dieu,
La Viande à feu,
La Faute obligatoire,
Non ! Elle n’est pas coupable !,
Les Mots sur les murs,
Les Murs de Jéricho,
Les Galériennes,
j’adodre ce blog ! y’a rien de plus bidonnant que d’écrire des commentaires.
c’est quoi ce jeu ? faut faire une phrase avec ces titres ?
Le Parvenu était L’Ami de l’ordre, le soir sa femme mettait La Viande à feu, mangeait Les Chapons, avec Le Pain du Bon Dieu, était-ce
La Faute obligatoire ? Non ! Elle n’est pas coupable ! Elle revoyait les Mots sur les murs,
Les Murs de Jéricho, en pensant ôôô les Galériennes.
La Belle France écrit par Darien en 1898 à Londres.
« Que l’imbécillité des Riches, qui digère, et l’imbécillité des Pauvres, qui bâille, cessent d’exister. Quant aux saltimbanques du patriotisme, de la fraude, de l’ignorance galeuse et de la trahison, quant aux cabotins du libéralisme à menottes et aux figurants de l’honnêteté à doigts crochus, quant à toutes les fripouilles qui chantent l’honneur, la vertu, les grands sentiments et les grands principes, il est simplement monstrueux qu’ils aient l’audace d’élever la voix. Il faut qu’ils soient bien convaincus, vraiment, que l’échine des Français est faite spécialement pour leurs goupillons, religieux ou laïques, toujours emmanchés d’une trique ; il faut qu’ils soient bien persuadés qu’on ne rendra jamais son véritable caractère à la frauduleuse légende révolutionnaire derrière laquelle ils s’embusquent : il faut qu’ils aient une foi profonde dans l’éternel aveuglement du peuple pour venir, après tous les désastres qu’ils ont essuyés, agiter leur drapeau de vaincus et se poser en sauveurs ; pour oser parler à la France de son avenir et de sa mission. »
Claudel, on ne lui reproche rien d’autant que Perse lui a pompé pas mal de choses.
Ah si le soulier de satin rétréci à 5 heures de représentation grâce à JL Barrault et dont Guitry a dit à l’issue de l’une d’entre elles : heureusement qu’il n’y avait pas la paire.
Dès 1940 Claudel est stupéfait quand il voit le haut clergé français se rallier à Pétain et notamment il s’indigne du ralliement du cardinal Baudrillart. Il le note dans son « Journal. ». Il est aussi bouleversé par les silences de Pie XII qu’il juge « jugulé par le fascisme». Début 1941 il écrit au Pape pour lui demander de s’exprimer clairement et de prendre une position nette en faveur des Juifs et de dénoncer les lois raciales. Sa lettre n’obtient pas de réponse du Vatican, malgré les interventions de Wladimir d’Ormesson. Le grand rabbin Isaïe Schwarz remercie Claudel pour son intervention auprès de Pie XII.
Voici ce que Claudel note dans son journal le 22 mai 1941:
» Conversation avec W. d’Ormesson. Il me parle de la faiblesse et de la timidité de Pie XII jugulé par le fascisme. (…)il me fait lire un rapport tout à fait remarquable qu’il a écrit sur la situation du S.-Siège mal renseigné, personnel incapable, tout italien et de plus en plus absorbé par le fascisme. » Rappelons que Wladimir d’Ormesson était ambassadeur de France auprès du saint- siège (nommé par Paul Reynaud) et qu’étant en désaccord avec le gouvernement de Vichy, il est entré dans la clandestinité.
Tout depend des acteurs, Soleil Vert! Mais il y a du Tristan dans le Partage de Midi. Et du Surhomme dans Tete d’Or. Si vous voulez du Claudel bref, il existe Le Livre de Christophe Colomb (2H guère plus, avec la musique de Milhaud). On peut aussi vous conseiller son Eschyle, qui a de la grandeur. Je suis plus réservé sur la trilogie Lyonnaise (L’Otage Le Pain Dur, le Père Humilié). Enfin, le Claudel comique des Conversations dans le Loir et Cher.
« Heu , oui ?
Ca répond à quelle question ? »
A la question de ton ignorance crasse, Marie Sasseur.
Le chapon c’est bon.
« Le Voleur », roman de Georges Darien.
Inoubliable.
https://www.bing.com/videos/search?q=le+voleur+belmondo+film+complet&docid=608024059016256168&mid=C0803BD0BC5B08251885C0803BD0BC5B08251885&view=detail&FORM=VIRE
Ne pas oublier saint Augustin, crétine !
Don’t feed le camé.
hého ! un peu de calme svp, je vous rappelle que vous êtes sur un blog littéraire prestigieux !
on a même composé une chanson sur le proprio alors pouet pouet !
rue Chapon habita le poète André LAUDE
Darien
—
A la fin du XIIe s., l’échec de la colonie écossaise du Darién (Colombie actuelle) et la banqueroute qui s’en suivit, furent pour beaucoup dans le rattachement de l’Écosse à l’Angleterre et au Pays de Galles en vertu du traité d’Union donnant naissance au royaume de Grande Bretagne, le 1er mai 1707.
Un succès qui fut le fruit juteux d’un échec…
Je dirais même plus, Puck : à blog prestigieux commentaires prestigieux.
@hého ! un peu de calme svp, je vous rappelle que vous êtes sur un blog littéraire prestigieux !
C’est pour cela que les lecteurs intelligents le fuient, sans doute.
Quand on voit le prestige de certains ici, c’est lavette et cie. Et tu es leur garde chiourme.
Je dirais même plus : à commentaires prestigieux commentateurs prestigieux.
D. dit: Je dirais même plus, Puck : à blog prestigieux commentaires prestigieux.
»
non parce qu’après on me reproche de tout ramener à moi.
D. tu connaissais cette chanson sur passou ? « passou o verao » c’est du portugais, en français ça donne « passou t’as sur ton blog super prestigieux un super prestigieux commentateur qui préfère pas donner son nom ».
D. tu manges quoi ce soir ? hier j’ai voulu me faire des endives, c’était loupé, et c’est vraiment pas bon les endives mal braisées.
« L’arrogance des petits bourgeois autocrates issus des écoles de commerce »
Oui Bloom,
depuis Giscard, surtout, et on ne s’habitue pas..
Or donc le petit, le mIcron, comme vous dites, cause dans une heure et on est supposés vivre suspendus au suspens de ses déclarations. Boule Quiès ou boycott, je me contenterai de l’essentiel en trois lignes, histoire de savoir ce que je fais avec mes étudiants et, accessoirement, si je pourrai faire mes courses avec ou sans paperasse justificative.
Courage, fuyons-les
1313
commentaires