GAG, sursitaire toujours coupable
Si vous deviez écrire une sorte d’autofiction dans laquelle vous donneriez un autre nom que le vôtre à votre personnage, comment l’appelleriez-vous ? Attention car une fois écrit, tout est dit. Il n’est pas de meilleur, ou de pire, révélateur. Un vrai miroir. On se doute qu’un esprit aussi aigu que Georges-Arthur Goldschmidt, que d’aucuns aiment à nommer de son comique acronyme GAG, a longuement ruminé la chose avant d’écrire L’esprit de retour (156 pages, 17 euros, Seuil) et de le donner à paraître dans la collection « Fiction & Cie ». Il a donc choisi de s’appeler Arthur Kellerlicht – qui pourrait se traduire par « rat de cave ». Cela saute à la figure dès la première page et on ne peut se défaire de cette image de haine de soi jusqu’à la fin.
Etrange livre, si troublant et dérangeant, d’une écriture âpre, dense, durement tressée. Drôle de bonhomme surtout connu comme traducteur, l’un des meilleurs, dont l’œuvre s’enorgueillit de grands textes de Kafka, Handke, Büchner, Stifter, Nietzsche. Pour ce qui est de ses réflexions sur l’art de la traduction proprement dit, on ira plutôt voir ailleurs, notamment du côté A l’insu de Babel (170 pages, 25 euros, CNRS éditions) où l’on voit la pensée rêver de déborder ses mots, la langue sortir de ses gonds, dire plus que ce qu’elle n’en dit et ne pas se laisser faire par le sens imposé. Mais s’agissant de Goldschmidt en personne, de ce qui l’a fait et le fonde, la lecture de L’esprit de retour est une épreuve. Indispensable mais éprouvante car l’auteur ne recule pas. Balayés ses tabous et garde-fous.
Il nous raconte une histoire, la sienne. Celle d’un garçon né en 1928 à Reinbek, près de Hambourg dans une famille protestante mais d’origine juive. Après avoir fui l’Allemagne nazie, il est accueilli dans un pensionnat en Haute-Savoie et finit par s’installer à Paris où il poursuit des études de Lettres ; après la guerre, il retourne régulièrement au pays natal pendant les vacances. Ainsi présentée, l’affaire semble entendue : on s’attend à un récit sur la double culture, le va et vient franco-allemand, l’identité écartelée, l’incertitude de l’exilé, l’ambiguïté du déracinement. Rien que de très convenu en ce XXème siècle bousculé. Esprit français, âme allemande. Et pourtant, s’il s’agit aussi de cela, il ne s’agit pas que de cela ; il est vrai que ce « rat de cave » n’est pas de tout repos. Il ne se ménage guère, et nous avec. Tout jeune, il a une cruelle conscience de l’image qu’il renvoie à la société ; et malgré les efforts assimilateurs de père puriste et juriste, il voit bien que ses compatriotes de la fin des années 30 le voient comme un individu appartenant à ce peuple juif dont il se sent « à la fois proche et étranger » et dont il croit avoir décelé les ressorts de la haine archaïque qu’il inspire : « On cherchera à s’en débarrasser jusqu’à la fin des temps, puisque c’est lui qui a le premier formulé le « Tu ne tueras point » ».
Tout se noue autour de son secret et de son aveu : une sexualité dominée par le masochisme de la flagellation. Un récit d’initiation où l’éveil à l’érotisme est cravaché. Tout a, naturellement, commencé dans l’enfance. Adolescent, il était confié à une grosse femme qui avait la punition facile : dans son cas, la fessée. Sauf qu’il en conçut une délicieuse honte, bientôt sublimée, magnifiée, transcendée, institutionnalisée par le règlement des pensionnats et internats, dans un bain de sang, de larmes et de supplications, la nudité en public, pantalon aux chevilles, s’ajoutant à l’avilissement.
Fouet aristocratique, martinet des familles, badine de bambou : qu’importe l’instrument, pourvu qu’on ait l’extase, l’ivresse, la jouissance, lesquelles ne viennent que par cette douleur-ci sur ce corps-là. Car, tout disgracié qu’il soit, il le croit prédestiné à être flagellé ; même la directrice en est convaincue. Son cas est d’autant plus complexe que, bien que considéré comme non-aryen par le pouvoir, il se tient pour un faux-juif et un vrai chrétien vicieux. L’opprobre ne lâche pas ce garçon qui ne s’intéresse pas aux filles mais que les filles aiment bien ; car, à l’indignité de ce vice se superpose une autre : celle de la langue allemande « qu’il portait en lui comme une maladie honteuse » dans la France de l’après-guerre. De ses années en Sorbonne (où bizarrement, il rencontre un professeur « alsacien et qui savait l’allemand, en ce temps-là ce n’était pas si fréquent », tiens donc…), à étudier de près une littérature allemande avec un je-ne-sais-quoi de « gothique et de mignard à la fois, toute harnachée, équipée de pied en cap », il a conservé un œil impitoyable pour déceler et dénoncer une « Allemagne pour Français », ce qui fait de lui l’un des rares à rejeter aujourd’hui dans ce camp l’œuvre du peintre et sculpteur Anselm Kiefer. Ou encore Heidegger qui eut chez nous des indulgences qu’il n’eut pas chez lui. Son Allemagne personnelle était toute autre. Y retournant en 1949, il fut sidéré de constater que tout le monde ou presque lui assurait avoir vécu des années d’exil intérieur (innere Emigration) sous la férule du Führer. C’était à se demander quel autre peuple l’avait porté au pouvoir, plébiscité, soutenu, encouragé et, de gré ou de force, de ferveur ou de terreur, suivi jusqu’au bout.
Certains livres le soutiennent dans ses doutes homosexuels et ses tourments masturbatoires. Il en cite des passages dont on peut croire qu’ils l’ont effectivement aidé, dans le désarroi d’un adolescent qui porte sa faute en écharpe en se demandant si elle est visible, qu’il s’agisse de La Flagellation chez les Jésuites (1759) de Darragon ou du Géranium ovipare (1935) de Georges Fourest ; en revanche, c’est difficile à imaginer s’agissant du Lieutenant-colonel de Maumort car le fameux roman inachevé de Roger Martin du Gard n’a été publié que longtemps après sa mort, en 1983 dans le Pléiade ; il pourrait alors s’agir d’une reconstruction au sein d’un halo de mémoire. Durant ses années étudiantes, devenu un pilier de la librairie Flinker du quai des Orfèvres, il s’est convaincu que toute la littérature allemande n’a été qu’un cri né des stries de la badine de bambou sur les fesses adolescentes :
« Elle était quelque part au fond de tous ces livres allemands exposés, pas un de ces auteurs qui ne l’ait subie ou vue à l’œuvre. Tous portaient en eux ce genre de visions d’enfance et ce qu’ils avaient écrit n’avait été que la tentative pour les dissimuler ».
A croire que le châtiment corporel serait le prisme idéal pour envisager la fiction outre-Rhin. Une vision que l’on pourra juger pour le moins exclusive. Toujours est-il que de sa névrose iI fait de la littérature, lui l’étranger permanent, ici et là-bas, définitivement heimatlos, sans-patrie plutôt qu’apatride, Français d’adoption qui ne cesse de revenir vers une Allemagne qui ne veut pas de lui, de plus en plus chez et de moins en moins à sa place. De son vice il a fait de l’art. Cette lecture m’a fait défiler les images du film Le Ruban blanc de Michaël Hanecke. Même si, dans ce cas, la punition n’entraîne pas la moindre jouissance mais, au contraire, une rébellion collective contre un système, gouvernée une volonté de vengeance. Rappelez-vous dès les premières séquences, dans ce village d’Allemagne du nord tout imprégné de rigueur luthérienne à la veille de la première guerre mondiale ; déjà, la faute, le châtiment ; et, à l’instant d’asséner les dix coups de verge rédemptrice sur les fesses de son fils, le pasteur qui assure malgré les hurlements annoncés :
« Ces coups nous feront plus mal qu’à vous. Mais une faute ne peut rester impunie si nous voulons vivre dans une estime réciproque ».
Ainsi commence le Ruban blanc. Quant à L’esprit de retour, cruel constat de honte de soi lorsqu’elle se mue en haine de soi, il s’achève par l’évocation d’un Arthur « rat de cave » Kellerlicht en « sursitaire toujours coupable ». Toute une vie appliquée à ne pas en sortir. Mais c’est en français qu’il l’a écrit, comme tout le reste, pas en allemand.
(Photos extraites du film de Michaël Haneke Le Ruban blanc)
909 Réponses pour GAG, sursitaire toujours coupable
cruel constat de honte de soi lorsqu’elle se mue en haine de soi
L’erreur à ne pas commettre, comme dit très justement renato.
Jim Thompson, The Nothing Man…
ayant lu régulièrement les livres de GAG, je continuerai pour de très nombreuses raisons
le tweet dont l’article proposé à lire propose de comprendre le lien entre « parce que » et pour
comme il se pose aussi au traducteur et au critique
» qui dit avoir écrit «Dans ma maison sous terre» pour «tuer» sa grand-mère? »
et ,comme d’habtiude, renato n’ a rien compris
Dans ma maison sous terre
Comptine
Dans ma maison sous terre
Omawé omawé
Tao tao ouistiti
Tao tao ouistiti
One two three.
@ « Kellerlicht – qui pourrait se traduire par « rat de cave » écrit Passouline.
Oui, peut-être que rat de cave serait une option de traduction, sauf que « lumière de cave » est la traduction mot à mot. Rat des villes (de cave), rat des champs.
Lumière de cave, Kellerlicht rappelle aussi le Kellerkind, enfant de cave ou le non politiquement correct « enfant de prolo ».
Pour ce qui est de ce que dirent les Allemands en 1949, dans une Allemagne occupée où tout adulte avait vécu le Reich de Herr Hitler et ses voyous (parfois des voyous bien nés), tout ne fut que mensonges et contradictions.
Nous sommes en 2013, et ce sont les Français (pas les Allemands) qui vont manifester dans la rue, pour ne pas accepter le mariage pour tous et rêvent (parfois) de remettre au goût du jour le § 175 des lois du Reich. Ce sont aussi des Français qui sont tentés par le FN et le Front de Gauche, pas des Allemands.
Innere Immigration, tout en envoyant les jeunes dans les Hitler Jugend.
Tous nazis les Allemands entre 33 et 45 ? Non, pas plus que tous Vichystes en France.
« Kellerlicht », sur le coup on pense à un rai de lumière dans une cave, mais cela n’a rien à voir, on s’en rend compte lorsqu’on lit le billet, il faut se figurer un rat de cave (‘le rat-de-cave’ serait une petite lampe allemande qui permettrait d’exaucer les voeux d’évasion des Aladin que l’on persécute en surface dans les rues au grand jour) qui rejoint par les souterrains ses bosom friends, les rats de bibliothèques et leurs amis les bookworms, tous actifs la nuit en Sorbonne. Leur livre préféré ? Les Conféssés, de Jean-Jacques Rousseau, le livre d’autofiction majeur du dix-huitième siècle qui contient une scène d’anthologie ; celle où le jeune héros se fait magistralement den Hintern versohlen par une dame jusqu’à atteindre le climax de la volupté spirituelle. Cette confession de G-A. Goldschmidt est à la fois forte et émouvante à lire, la fessée subie se révélant peut-être comme une sorte d’autoflagellation « by proxy » (sans doute le summum du délice, nous en avons perdu complètement les sensations et le goût aujourd’hui avec le bannissement des châtiments corporels), comme la punition de celui qui a survécu, quand tant de personnes furent englouties dans le Moloch nazi, la juste rétribution de quelqu’un qui vit dans une France submergée par l’heideggerianisme prétendument tempéré dans les années cinquante, et qui voyage dans une Allemagne où les conversations apparaissent encore mutilées par la Lingua Tertii Imperii. Tous ces obstacles sur le chemin du jouir d’un écrivain, Goldschmidt les aura déjoués.
Si vous deviez écrire une sorte d’autofiction dans laquelle vous donneriez un autre nom que le vôtre à votre personnage, comment l’appelleriez-vous ?
Pourquoi « une sorte » d’autofiction ? Apparemment, c’est une autofiction. Se camoufler sous un nom fictif n’y change rien.
Toujours est-il que de sa névrose iI fait de la littérature, lui l’étranger permanent, ici et là-bas, définitivement heimatlos, sans-patrie plutôt qu’apatride
Bravo ! Il est sur le bon chemin, à condition de l’accepter, et surtout de le revendiquer. Ne vous engagez pas, et surtout ne vous rengagez pas ! Foutaises identitaires.
votre personnage, comment l’appelleriez-vous ?
Onésiphore de Prébois.
Si j’ai bien compris, le fouet et la fessée, dans le cas de GAG (que voilà un vrai bon surnom, auquel on peut avoir envie de s’identifier!), le fouet et la fessée, protestants à l’origine, sont devenus catholiques ? Flagellés de tous les pays, unissez-vous !
C’est une vétille, mais, en bon français, on écrit tout disgracié qu’il est, et non tout disgracié qu’il soit. Ne me demandez pas pourquoi, c’est comme ça, c’est tout.
il voit bien que ses compatriotes de la fin des années 30 le voient comme un individu appartenant à ce peuple juif dont il se sent « à la fois proche et étranger » et dont il croit avoir décelé les ressorts de la haine archaïque qu’il inspire : « On cherchera à s’en débarrasser jusqu’à la fin des temps, puisque c’est lui qui a le premier formulé le « Tu ne tueras point » ».
On notera que dans ses occurrences les plus anciennes de l’Ancien Testament, le fameux précepte n’a rien d’universaliste et ne concerne que les Israélites. Pour les autres, c’est plutôt la recommandation de l’anathème,c’est-à-dire du génocide, qui s’applique. Le « Tu ne tueras point » n’acquiert son universalité que dans le Nouveau Testament. Rendons à César… (Voir à ce sujet ce qu’en dit Shlomo Sand dans « Comment j’ai cessé d’être juif »).
« Pourquoi « une sorte » d’autofiction ? »
C’est sans doute une sorte de reconnaissance supérieure de la part de Passou, qui tire vers le roman le livre de GAG : le récit, ici, n’étant pas une simple retranscription de la réalité mais bel et bien une reconstruction : la lecture impossible du narrateur jeune-homme du roman posthume de Roger Martin du Gard n’en est-il pas un exemple probant ?
Kellerlicht – qui pourrait se traduire par « rat de cave » et 11H15
En effet quel dico, quel usage ou quel artifice pourrait légitimer Licht = rat ?
Comme je ‘ai pas attendu ce billet pour lire ce main d’un psy » Mais en même temps, ce préfixe dégage un sens .Il suggère un retrait progresif qui n’est pas pour autant un désinvestissememnt
ce néologisme en français est créé d’après l’usage des préfixes en langue allemande .Ceux-ci sont des indicateur de mouvement et de direction de sens .
je ne suis pas germaniste,( du tout) mais ce n’est pas une raison pour croire que les contributeurs habituels de ce blog sont des saintes lumières du style, de la critique et du conseil .Moi non plus mais je ne les recherche pas aucun aucun, aucun , et aucune aucune, aucune .
Bien sûr, chacun de nous se demande, à part soi, que ça ne doit pas non plus être évident d’étre le fils d’un homme aussi complexe et tourmenté !
de main d’un psy dont ‘ai déjà donné le nom en indiquent un ouvrage dans lequel on apprend aussi qu’il était peintre .
Oui ,ma naissance a été déclarée en terre allemande, après guerre mais non de famille qui se pensait allemande , et aussitôt après ce fut la France . e ne peux pas être le personnage de gens qui ne parlent que de tapis rouge déroulé sous leurs pieds et de la scène de la dédicace au salon ****
Bien sûr, chacun de nous se demande, à part soi, que ça ne doit pas non plus être évident d’étre le fils d’un homme aussi complexe et tourmenté ! (rédigé par Jacques Barozzi)
Bof, on a tous été le fils ou la fille d’un homme complexe et tourmenté. C’est le lot commun du genre humain. D’ailleurs, nous sommes tous des Juifs Allemands.
Ce titre, L’esprit de retour, comment l’entendez-vous Passou ?
Si j’ai bien compris, il s’agit du premier roman d’un homme de 85 ans ?
Ceci expliquant peut-être cela, le titre ?
> tourments masturbatoires
A rapprocher, pour les mettre en balance, des ‘tournaments’ chez Woody Allen
Avec cette note, nous n’atteindrons pas au point Godwin mais Goldschmidt !
« A croire que le châtiment corporel serait le prisme idéal pour envisager la fiction outre-Rhin. »
Et partout ailleurs !
Ne devrais-je pas proposer à mon éditrice adorée un Goût de la fessée ?
…
…suivi de Place Taksim,…encore chaud de diversions,…etc,…
…
A croire que pour GAG, traduire c’est résister ?
La note de lecture n’a pas dû être pas facile à rédiger. Magnifique.
…
…de toute façon,…encore un livre à Show-Ah,…en suite du système nazis d’Hitler,…
…toujours la même chanson des victimes-oppresseurs,…à distanciation des intérêts des citoyens sous l’empire des profits de connivence,…etc,…
…tous des débiles sado-maso,…à Show-Ah,…du marquis de Sade et vie nocturne de Londres des Ô à châteaux à deux balles en partages,…etc,…Bip,…Bip,…Ah,…Ah,…
…
À noter au passage que les Anglais ont eux, l’art de la canne, ancienne coutume au catalogue des punitions juridiques. Pas encore disparue de la Malaisie et de Singapore. La différence entre les deux nations ? La canne est en métal en Malaisie, et à Singapore, elle est de bois, plus flexible, plus rebondissante.
…
…Magnifique,…le dessin peut être manager à sa convenance, les lignes bien déliées, la perspective des plans,…etc,…suivant son intuition,…etc,…Bip,…Bip,…Ah,…
…
qu’importe l’instrument :
je l’ai revu, il n’y a pas si longtemps vet instrument , toujours le même pour des séances ritualisées, à jours fixes, en bonne famille française !
une anthologie de la fessée pourrait être certainement un instrument de torture et de jouissance, et pour l’auteur , et pour le lecteur,mais pourquoi pas ?
Rat-de-cave http://fr.wikipedia.org/wiki/Rat-de-cave comme traduction de Kellerlicht, c’est pire que la traduction mot à mot lumière de cave – moi j’aurais traduit par « Funzel » http://de.wikipedia.org/wiki/Funzel – un terme bien connue en alsacien ou lorrain – ou par loupiote (c’est la traduction française de Funzel).
De designer « Kellerkind » comme enfant « enfant de prolo » (TKT dit: 1 juillet 2013 à 11 h 15 min) me semble un peu douteux – dans le Duden nous trouvons http://www.duden.de/rechtschreibung/Kellerkind
En plus « wir Kellerkinder » fut un film assez célèbre de Wolfgang Neuss http://www.youtube.com/watch?v=_Rl-Nv6iACQ
Je crois qu’en cette matière, le travail à la main est préférable, Thierry ?
Si vous deviez écrire une sorte d’autofiction dans laquelle vous donneriez un autre nom que le vôtre à votre personnage, comment l’appelleriez-vous ?
ô la sournoise et insidieuse question ! quel piège !
Un piège à sauterelle, zinnian ?
Où ça la sournoise et insidieuse question ? quel piège ?
le lien sur les guillemets est très intéressant !
je n’ai pas attendu pour inventer des personnages avec des noms et eu l’occasion de remarquer comment les gens se reconnaissaient ou identifiaient .. qui, quoi, quel geste .
ceux de P.Assouline ne me titillent pas, pas du du tout! et les autres moins encore si c’est possible !
il est loin le temps où …Keller est-il ?
et surtout révisez bien vos cours
http://www.cairn.info/revue-la-revue-lacanienne-2012-1-p-35.htm
On bat un enfant
Vous consultezDérive d’un fantasme de Freud à Lacan
« il pourrait alors s’agir d’une reconstruction au sein d’un halo de mémoire. »
Cette phrase dit tout, en un sens. Au conditionnel,il est préférable et certainement confortable pour la pensée de renvoyer ainsi à une forme d’art.
Car comment expliquer alors que cet anachronisme indiqué dans le texte de P. Assouline à propos du livre de R. Martin du Gard ne soit pas isolé dans les écrits autofictionnels de Goldschmidt, car de fait, ce n’est pas un cas isolé.
Comment expliquer, si ce n’est en posant la question, question d’intérêt extrêmement limité: question de biographe, ou de proche, ou de biographe proche, qui aurait été de connaitre si les questions d’identités, identités au pluriel, tant religieuse, que d’appartenance à une patrie réduite à sa langue, tout autant que sur son identité sexuelle et ses penchants, qui ont animé cet homme dans ses écrits autofictionnels, ne se sont pas poursuivies bien au-delà de l’adolescence,et semble-t-il avec un sentiment de honte. Agé de 85 ans, ses réponses n’y sont toujours pas.
Du fantasme de l’enfance « on bat un enfant » à l’acte d’adolescence « je bats mon parent »
Sauf qu’il en conçut une délicieuse honte, bientôt sublimée, magnifiée, transcendée, institutionnalisée par le règlement des pensionnats et internats, dans un bain de sang, de larmes et de supplications, la nudité en public, pantalon aux chevilles, s’ajoutant à l’avilissement
Que de manigances pour tenter d’arriver à se rendre intéressant. J’te lui en aurais collé deux, moi, ça lui aurait remis les idées en place.
Jacques, le travail à la main, nous parlons du « caning » punitif, ne donnerait pas les mêmes résultats pour le condamné et abimerait les mains du donneur de coups. Parfois la punition est donnée en plusieurs séances, car le punis peut perdre connaissance et le but n’est pas la mort. Dans les années 50, quand la Malaisie, dont alors Singapore était un état souverain au sein de l’union, le « caning » était toujours de rigueur dans les lois britanniques. Il serait intéressant de savoir quand cette punition fut abolie en UK.
Je crois savoir, que les Indonésiens (ancienne colonie hollandaise), pratiquent eux aussi le caning.
Pour ce qui est des enfants, les parents actuels n’ont même plus le droit de donner une claque. Rien n’est prévu dans les lois, pour empêcher les enfants de claquer leurs parents.
Germaine ! Voyons ! Un peu de tenue !
Peigné, lavé, fessé, masturbé, GAG sortit de son pensionnat absolument pas prêt à affronter la vie. Il n’eut pas fait trois pas que voilà qu’un Lacan passant par là lui dit : je vois, mon fils, à votre oeil torve, que vous êtes issu d’un peuple qui a beaucoup souffert. Venez donc chez moi, je vous ferai voir l’origine du monde, ça devrait vous remettre les idées en place.
Mais enfin, Germaine ! Arrêtez ça tout de suite !
Sauf qu’il en conçut une délicieuse honte, bientôt sublimée, magnifiée, transcendée, institutionnalisée par le règlement des pensionnats et internats, dans un bain de sang, de larmes et de supplications, la nudité en public, pantalon aux chevilles, s’ajoutant à l’avilissement
Au fait c’est qui qui veut se rendre intéressant, là ? C’est Gag ou c’est Assouline avec ce style tarabistourné ? « dans un bain de sang, de larmes, de supplications » : hyperbole, que de crimes on commet en ton nom. Te leur remettrais l’écriture en place, moué !
La persistance du caning à Singapour est particulièrement intéressante, TKT, s’agissant d’une société très sophistiquée et où règne (au moins) le Rule of law
(Un châtiment, du reste comme vous l’indiquez, en usage dans d’anciennes colonies britanniques).
En tant que châtiment, il apparaît aujourd’hui (sauf erreur) barbare à la majorité des Européens.
Telle qu’il est appliqué à SGP, il est effectivement extrêmement douloureux (on avait réduit le nombre de coups pour ce jeune Américain qui avait « vandalisé » des voitures).
Nous nous sentons supérieurs parce que que, pour nous, la peine est devenue d’ordre « moral ».
Mais la violence réelle, celle qui se passe dans les prisons est très physique.
Le sentiment de supériorité à l’égard de SGP peut être discuté.
De son vice il a fait de l’art. Ce qui est également le cas d’un film dont cette lecture m’a fait défiler les images : le Ruban blanc de Michaël Hanecke.
Haneke.
La phrase pourrait suggérer que le cinéaste a partagé le même vice que Gag. Haneke a-t-il livré ses confidences sur la question ? J’en doute. « Le Ruban blanc » n’est pas une autofiction, même pas « une sorte » d’autofiction.
la RdL ‘a rein prévu non plus pour que les erdéliens
dot la grammaire en français est fort peu recommandable et relève de fait d’une totale méconnaissance de la langue française ne cherchent pas empoisonner ceux et celles qui ont eu l’occasion de travailler chez, avec , et pour des professeurs renommés qui ne s’extasiaient pas à l’entrée d’un erdélien en mal de questions de personnages en coup de vent
De toutes façons, il faudrait distinguer les trois contextes (judiciaire, scolaire, familial) pour pouvoir faire des comparaisons entre pays.
Par ex., la France, contrairement à d’autres pays européens n’a pas fait respecter par la loi un article de la Charte sur les droits de l’enfant.
Chez nous, dans le cadre familial, la simple fessée n’est pas assimilée à une maltraitance.
Sauf erreur, c’est le cas dans d’autres pays européens comme la Belgique, Chypre, la République tchèque, la Slovénie, l’Italie ou l’Irlande — tous non protestants, soit dit en passant.
L’esprit de retour
c’est un titre très « accrocheur ».
Lorque j’étais en enfant , une femmme convaincue qu’une enfant se dresse au fouet, aux claques à l’humiliation permanente lorsqu’elle prêtait un infime objet tel un crayon accompagnait son geste d’un »il s’appelle « reviens »: voilà un nom de personnage
Cneff, Comme on s’en doute, la traduction de Kellerlicht: rat de cave est de GAG himself.
Germaine 14.25, En effet, la phrase prête faussement à interprétation, je répare.
On s’en doute en effet que c’est d’himself. J’emporte le livre dans les Pouilles. je le lirai à l’extrémité du talon (ah, les bottes,,), dans l’idée que ça va être qq chose. Comment en pensant à Goldschmidt « rat de cave » ne pas songer à une autre perversion, héritée elle aussi d’empêchements, de hontes, de violences, délices inaccessibles et autres motifs de sublimation potentiels : rat de bibliothèque
zinnian, vous avez parlé de « ma maison sous la terre » et cette référence éveille en moi des souvenirs. Pourriez-vous nous en dire plus ? Je suis très touché. Est-ce votre enfance que vous nous livrez là ?
« accompagnait son geste d’un »il s’appelle « reviens » »
Quand ma mère me donnait le martinet, elle disait « il s’appelle Trinita ».
il a conservé un œil impitoyable pour déceler et dénoncer une « Allemagne pour Français », ce qui fait de lui l’un des rares à rejeter aujourd’hui dans ce camp l’œuvre du peintre et sculpteur Anselm Kiefer.
Je ne vois pas bien ce que les oeuvres de Kiefer peuvent avoir d’un art allemand à l’usage des Français. La peinture de Kiefer peut séduire un Anglais ou un Espagnol autant qu’un Français, non ?
je ne comprends pas pourquoi P.Assouline écrit « prête faussement à interprétation » tant nous sommes tous portés à « interpréter »
ce faussement me fait penser à un mot de Michel Foucault rapporté par Lindon; le mot était
« Il ne lui arrive que des choses fausses »; je suppose ue Lindon lui-même en avait été très frappé.
j’ai laissé de nombreuse fautes de frappe juste ceci ; le fit que le titre soit assez accrocheur ne me « choque » absolument pas.
c’est me semble-t-il un livre à lire du fait qu’il a été très porté , et qu’il semble relever d’une nécessité de l’auteur peut-être liée au temps
oui, rat de cave..ou mehr licht comme le gars de weimar. allez savoir. tout ça résonne aussi du Tambour. Mélange de grass (grâce) avec jules et jim joliment pervers. ne vous indignez pas
Gag, blöder spitzame dû aux franzous intellos farcis à la sauce psycho-woodyallenienne. Goldschmidt vise plus haut et plus bas. Dans sa traversée des fleuves, il avait su dire les mariages impossibles en juifs et allemands, quelle que soit les périodes. ça défrisait certains d’ici, tant mieux.
maintenant, hommage à martin du gard qui a fait relire les passages chauds par gide avant de claquer et de laisser la publication de son maumort à Herbart, petit vicieux talentueux qui empocha le fric et n’en fit rien. Beau travail. il faut lire ce Goldschmidt, comme un gars de la Générale Occidentale.
nombreuses ..le fait
donc ‘arrêt et travaille: il est bon à penser que P.Assouline a désiré recommander ce livre, et l’a fait .
zinnian dit: 1 juillet 2013 à 15 h 07 min
c’est me semble-t-il un livre à lire du fait qu’il a été très porté
Je partage ce sentiment. Nous avons décidément beaucoup de points communs, zinnian.
Certes « Germaine » 15.06 (mais pourquoi avoir changé de pseudo? cette manie…) mais il ne vous a pas échappé que Kiefer vit en France depuis des années, que ses ateliers sont en France et que c’est en France qu’il a le plus de succès (expos, livres etc)…
« l’œuvre du peintre et sculpteur Anselm Kiefer. »…
A propos de peinture, de France et d’Allemagne, il se trouve que j’ai visionné le semaine dernière pour d’autres raisons un débat public à ce sujet avec JC Milner, GAG et Le Rider.
Milner, à son habitude présente une sorte de modèle logique, en prélevant dans l’histoire des faits pour illustrer sa construction théorique.
Ses modèles sont parfois remarquables, mais celui-là (à partie de la Mort de Marat par david, pour y trouver le signe de l’âge français de la peinture) m’a paru (de loin) historiquement le plus foireux.
Par contraste, c’est un plaisir que d’écouter, sur l’Allemagne, les remarques excellentes de Le Rider et les commentaires très éclairants de GAG (sur la couleur, sur la relation art officiel/ populaire, sur la violence du trait…)
(Le présentateur est un peu ridicule et toujours à côté de la plaque, mais ce n’est pas grave. Un idiot est probablement nécessaire au milieu de ces 3 personnes intelligentes).
GAG pose une question sur la prévalence (sur des retables, etc.), en Allemagne, de couleurs comme le vert et le rouge, tout en disant que ça reste pour lui inexpliqué.
J’ai un jour discuté avec un philosophe allemand qui voyait dans cette attachement à des couleurs tranchées une influence protestante. Familier de la France, il disait par ex., que sa grand-mère aurait jugé frivole (et presque le signe d’une fausseté morale) les couleurs mélangées, les camaïeux qu’affectionnent les Français.
Se non è vero…
Le présentateur est un peu ridicule et toujours à côté de la plaque
Merci ! C’est mon beau-frère. Il sera ravi de l’apprendre.
@ « la traduction de Kellerlicht: rat de cave est de GAG himself »:
Cela illustre la liberté du traducteur, surtout quand il s’agit de l’auteur même. Traduction ou interprétation vers le français ?
« Merci ! C’est mon beau-frère. Il sera ravi de l’apprendre. »
Bah, l’essentiel est que vous aimiez sa soeur.
Très étonnant billet qui n’est pas sans évoquer des parallélismes assez vertigineux avec la nouvelle introspection sociologique de Didier Eribon dans « la société comme verdict », un ouvrage sorti simultanément (Fayard).
Il n’est pas question chez Eribon de névrose liée à une « honte de soi » que partageraient tous les transfuges de classe, névrose prétendument transformée chez GAG en « haine de soi » (d’après Passoul),… si l’on veut reprendre ses formules psychologisantes si passe partout…
Quoiqu’il en soit, dans la différence des deux entreprises d’objectivations de soi, un constat est le même ou presque : il serait vain de parvenir à totalement s’émanciper de sa misère de condition économique ou religieuse de base, même si chez l’un d’entre eux, la sortie du placard goy s’est transformée en fierté de « minoritaire » perturbée par la banalisation de la normalisation sociale.
Quand on n’a jamais été à l’aise ni dans sa peau, ni en société (une condition sine qua non pour engendrer de la bonne littérature, ce dont personne ne disconvient), il n’y aurait apparemment pas d’autre choix que de supporter sa condition de vivant en écrivant des livres, si on le peut. Certains sont censés permettre de se « libérer » soi-même voire d’émanciper les autres de la chape de plomb de déterminismes identiques(option révolutionnaire) ; d’autres sont censés montrer comment s’accommoder de ses handicaps et tourments sociaux par des tactiques de transfiguration du malheur en délices masochistes exemplaires (option conservatrice).
Comme d’habitude, on voit nettement où se portent les goûts personnels du très à l’aise Passoul, mais aussi et surtout pourquoi il passera toujours à côté des choses et des témoignages, en dépit de la bonne volonté qu’il met à les comprendre journalistiquement avec le zeste de piment voyeuriste qui convient.
Lumière souterraine ?
à propos de Anselm Kiefer
peut-être devrais- avoir honte , et cependant je reconnais que c’est une oeuvre que je trouve passionnante mais qu’elle ne me « touche » pas comme j’attends encore d’une oeuvre qu’elle m’atteigne ,comme cela m’est arrivé quand même !je parle c’une émotion de l’ordre de la révélation dont les analyses les plus savantes, que e recherche aussi , n’ont pas raison .
en ouvrant le lien sur l’histoire monde mon esprit a été traversé de la pensée que P.Assouline n »était vraiment pas idolatre, que ses recommandations tendaient à rendre ses lecteurs conscients d’horizons de questions et aussi en leur proposant des mots qu’il n’y avait aucune honte à connaître parce q’ils étaient des mots de spécialistes.
c’est une manière d’offrir au lecteur la liberté de choisir , de penser
Au lecteur de faire son travail.
la question sur les pseudos me touche: Lorsque l’on a déjà dû renoncer à son prénom et à son nom,il est diffcile de sésirer rester sur un blog de participation sous tel ou tel pseudo de circonstance .
cela n’est pas à interpréter comme un malaise de son nom et de son histoire : du moins en ce qui me concerne, mais une façon de se soustraire à des interprétations( et/ou des conseils qui ne sont pas appropriés )
merci ueda pour le lien que je vais ouvrir
l’essentiel est que vous aimiez sa soeur
Je n’aime pas sa sœur. C’est lui qui a épousé la mienne. Vous êtes dégoûtant.
zinnian dit: 1 juillet 2013 à 16 h 13 min
Je suis en accord total !
!je parle c’une émotion de l’ordre de la révélation dont les analyses les plus savantes, que e recherche aussi , n’ont pas raison . (zinnian)
C’est tout à fait ça.
digonal
s’il est une chose que vous ne sauriez me prouver c’et que nous ne sommes pas dans une société aliénée à des formules et des recettes psychologisantes.
« haine de soi » est une de ces formules mais fantasme ou faire son deuil aussi, et bien sûr concept ! ah le concept !
bouh ! ne me parlez pas du concept !
Passionnant billet dont il faut écouter le lien mis en ligne par Pierre Assouline,( les 5 émissions..) celui » d’un garçon né en 1928 « .
GAG nous dit qu’il est un rescapé mais pas un survivant. De même la traduction qui serait l’issue de ce qui « réchappe? »
Dans ce sens, sa critique de la traduction du « dasein » Heideggerien prend toute sa pertinence.
Pour ce qui concerne Anselm Kiefer,et son » art allemand à l’usage des français », l’ expression est assez juste :
» en se réappropriant les mythes fondateurs de son pays, Anselm Kiefer invente une nouvelle peinture d’histoire, en utilisant le mélange de la forme et de la narration. Entre 1969 et 1993, il stigmatise sa situation d’artiste allemand d’après la Seconde Guerre mondiale et inscrit son œuvre dans l’actualité de l’art contemporain allemand, mais aussi international.
Si le passé de l’Allemagne constitue le socle de la réflexion artistique d’Anselm Kiefer, il l’utilise non pas comme une source de rédemption mais plutôt comme une évidence à assumer. »
5 Il se met là, à la place des vaincus.)
Voir :
http://contemporart.voila.net/anselmkiefer.htm
Que l’on se souvienne de la polémique du temps du catalogue rédigé par Bernard Noël à ce propos et les protestations de la Biennale de Venise en 1980…
Allez, bonne journée, mes amis.
Et surtout aimez-vous les uns les autres.
On peut comprendre l’impérieux besoin pour un auteur d’écrire, vider, mettre au dehors, cette honte/haine de soi. Cependant, rien n’interdit de rester en dehors de cette autofiction salutaire ou éprouvante. Question : les « tourments masturbatoires » ne seront-ils jamais parties de plaisir, en absence de petite cousine curieuse et dévouée ?…
les protestations LORS de la Biennale de Venise, pardon.
Vous avez des beaux petits concepts,
Galantine, Galantineee.
Vous avez des beaux petits concepts,
Galantine sans pompons…
Zinnian, nous sommes dans le même camp. Fortifié…
Mais… Ils mettent des rats, au grenier ?
der Keller = la cave
passou dit: 1 juillet 2013 à 15 h 31 min
Certes « Germaine » 15.06 (mais pourquoi avoir changé de pseudo? cette manie…) mais il ne vous a pas échappé que Kiefer vit en France depuis des années, que ses ateliers sont en France et que c’est en France qu’il a le plus de succès (expos, livres etc)…
Certes, mais c’est que la peinture de Kiefer m’a communiqué d’emblée le sentiment de son universalité. Pourquoi ? Alors,là ,je serais bien en peine de l’expliquer.
Certes, mais c’est que la peinture de Kiefer m’a communiqué d’emblée le sentiment de son universalité. Pourquoi ? Alors,là ,je serais bien en peine de l’expliquer. (rédigé par mézigue)
En tout cas, je trouve réducteur le point de vue de GAG sur cette peinture. Voilà. C’est un premier pas vers une impossible explication.
Certes, mais c’est que la peinture de Kiefer m’a communiqué d’emblée le sentiment de son universalité. Pourquoi ? Alors,là ,je serais bien en peine de l’expliquer. (rédigé par mézigue)
Second pas : qu’est-ce que la peinture de Kiefer a d’allemand ? rien. Dire que l’art de kiefer est allemand est aussi instructif que dire que la peinture de Van Gogh est de la peinture hollandaise.
Je me dois de signaler qu’il y a dans la peinture d’Anselm Kiefer – c’est clair pour un grand nombre d’iliens compétents – un « je ne sais quoi » de typiquement porquerollais, ce joyeux rayonnement solaire, habilement dissimulé sous la gaité teutonne de l’ensemble de son œuvre apaisante …
@ John Brown,
Sans vouloir répondre au lieu et place de Passou, cet extrait de la page Anselm Kiefer, mise en lien supra : « Convaincu de la nécessité de revisiter l’identité allemande de l’après-guerre, sans la renier, il questionne ses grands récits (notamment la Chanson des Nibelungen et Parsifal), ses événements historiques fondateurs (comme la bataille d’Arminius ou le tombeau d’Alaric Ier), ses grandes figures philosophiques et littéraires, ainsi que l’exploitation qui en fut faite par le nazisme. »
La polémique des années 80, fut de lui reprocher sa complaisance dans la dénonciation même du fait nazi et dès lors,le but de son travail d’artiste a été de mettre à plat de manière assez subtile cette bi-polarité.
Je ne sais si on peut rapprocher à cela, la phrase prononcée sur France Culture par GAG lui-même en ce qui concerne sa « guerre de luxe », celle qui lui procure angoisse et profonde inquiétude et dont il réchappe avec cette conscience que » par bonheur, deux âmes habitent ma (sa) poitrine ».
De même que notre grand Colbert disait :
« L’art de l’imposition consiste à plumer l’oie pour obtenir le plus possible de plumes avec le moins possible de cris »,
nous pouvons affirmer sans crainte :
« L’art du plasticien Kiefer consiste à plumer la bourgeoisie artiste pour obtenir le plus possible de plumes sonnantes et trébuchantes avec le plus possible de cris et de ravissements »
C’est bon pour le plasticien Kiefer aussi
https://www.youtube.com/watch?v=mOWn750b958&feature=related
après sexe drogue et rock and roll, voici flagellations, violations, et gros porcs ennuyeux;
La planète est belle, seulement la planète, pour le reste, donc ceux qu’elle abrite, c’est nettement moins bien, so!
poussière tu es, poussière tu redeviendras.
Pardon si je passe en coup de vent sur votre blog estival littéraire, mais j’ai trouvé ce site où les fameux objets « dispersés » d’André Breton sont visibles en gros par un clic de souris — (à noter aussi que la biographie de mme Laurence Campa sur Apollinaire sortie le 13 juin chez Galli est phénoménale) — to whom it may concern : http://www.andrebreton.fr/
tout simplement – elevergois –
Tudieu ! Que sont belles ces religieuses standard, approuvées Vat59… surprises en plein rut musical, se dandinant comme des gooses de cartoon à l’écoute d’un jeune gominé chantant, hélas retiré trop tôt à notre mélomaniaque affection !
Ah ! qu’il devait être bon d’être coq dans ce poulailler propret des années 50 … Oublions la fausseté des problèmes que nous nous posons en vain !
« … ce n’est pas mon job de discuter ici même de Kiefer ! »
‘‘Okkey’’, vous en êtes à ça… mais nous, nous sommes censés faire quoi de cette info ? ça change quoi dans ma vie le fait que discuter ici [même] de Kiefer ce n’est pas votre job ?
elevergois dit: 1 juillet 2013 à 18 h 05 min
« Pardon si je passe en coup de vent »
Bon vent, la vie c’est la collectivité, donc ensemble.
Coup de vent, retourne dans tes turpitudes!
John Brown, Pour que les choses soient claires, j’éprouve une puissante admiration pour l’oeuvre de Kiefer. Cela dit, votre identitairophobie vous fait écrire de ces trucs. Ce que l’oeuvre de Kiefer a d’allemand ? Mon Dieu, mais elle le hurle, et lui aussi. Au moins faites l’effort de le lire et de l’écouter à défaut de le voir. Tout chez lui procède de l’Allemagne en ruines de 1945. Mais si ça vous chante d’en faire un universaliste déraciné, allez-y, lui comme les autres, mais on nage dans l’absurde.
Le jour où les femmes fermeront leurs gueules la terre sera sauvée.
Ce qui mettra fin à l’humanité : La femme et ses dédires
bientôt, demain, les femmes n’auront plus aucun pouvoir, nous seront enfin libre.
Femme poison du monde.
htpp://www.youtube.com/watch?v=GqCYeUtvAEE
Unter fremden Sternen 1960
Unter fremden Sternen1960 http://www.youtube.com/watch?v=GqCYeUtvAEE
Bien, je suis allé au garde-meuble et j’ai ramené tous les livres de Jim Thompson… ce sont des vieux livres, certes, mais bons… il vaut donc la peine de les relire…
Les âneries sont le fond de commerce de zinnian.
@ fred (18h47)
Habe freddy als junge frau gesungen und hoere ihn immer noch gerne .Er war einer der besten saenger. Vielen dank fuer die lieder von ihm.
« Bien, je suis allé au garde-meuble et j’ai ramené tous les livres de Jim Thompson… »
Okay, vous en êtes à ça… mais nous, nous sommes censés faire quoi de cette info ? ça change quoi dans ma vie le fait que vous soyez allé au garde-meuble ?
Rien de spécial… vous pourriez évidemment lire ou relire Jim Thompson, mais ce n’est pas une obligation et je ne vous traiterai pas de con si vous ne le lisez ou relisez pas… Par contre, je vous traite de con pour l’effet miroir… c’est vraiment court, mais c’est vrai que l’on ne peut pas s’attendre à mieux par quelqu’un qui signe H®…
Quand on a lu « Phil dit: 1 juillet 2013 à 15 h 09 min », on se dit que sauf à prendre le risque de faire partie des « défrisés », il n’y a pas 40 manières de lire Goldschmidt. La ligne du parti. Du parti pris. La grâce de Grass ? mais qu’est-ce que ça vient faire ici ? Un exercice de littérature comparée, bien en vogue chez les littérateurs.
Et pourtant !
Encore faut-il prendre le temps de les lire ces autofictions. Tout au plus la question du « pourquoi », du pourquoi le lire, peut se poser.
Mais Phil a peut-être la référence de cet ouvrage de Gide qui a eu un impact si ce n’est déterminant, du moins est-il l’une de ses références citées également dans une autofiction, et à considérer comme un des livres qui » le soutiennent dans ses doutes homosexuels et ses tourments masturbatoires ? »
Après, c’est à dire après ce que le message de Phil pourrait éluder d’éloge de la perversion, on peut se pencher sur des souvenirs d’un enfant de 11 ans, de sa perception d’alors des « mariages impossibles » entre Juifs et Allemands,même si Goldschmidt lui-même dans un entretien dit tout ignorer du Judaïsme et y être totalemnt étranger.
Penser que l’on débatte ici d’un auteur d’autofiction que personne n’a lu ou presque – sentiment tout à fait subjectif à la lecture des commentaires- et qui a déjà suscité tant et tant de commentaires, et P. Assouline, de se demander pourquoi,dans un passé pas très lointain, ne laisse de surprendre.
Le caractère éphémère des pseudos ?
Bof, même pas une « manie ». Ici un one shot, sur un sujet, sujet d’analyse, de psycho-analyse que ne cesse de « revenir » sur lui-même, et, pour moi c’est certain, épuisé. Dans tous les sens du terme.
Que penser de cette phrase:
« Il en en conçut une délicieuse honte, bientôt sublimée, magnifiée, transcendée, institutionnalisée par le règlement des pensionnats et internats, dans un bain de sang, de larmes et de supplications, la nudité en public, pantalon aux chevilles, s’ajoutant à l’avilissement. »
Eh bien sous forme de gag, peut-être faudrait-il entonner ce joyeux refrain, plein d’entrain :
Jesus reviens, Jesus reviens parmi les tiens.
Tiens ! d’ailleurs le post où Machin avait écrit « ce n’est pas mon job de discuter ici même de Kiefer » a été sucré… enfin, je me demande pourquoi…
Et voilà « la réputation du machisme » maintenant,.. n’importe quoi…
. Mais si ça vous chante d’en faire un universaliste déraciné, allez-y, lui comme les autres, mais on nage dans l’absurde. (rédigé par passou)
OK . On ne doit pas penser aux mêmes oeuvres.
surement manque-t-il quelques lettres au mot incriminé, passou en machiniste c’est plus plausible
manques pardon
surement manquent des lettres au mot incriminé, passou en machiniste, c’est plus plausible .
La moto aussi s’appelle « bécane », il est où le problème ?
Par ailleurs, moi, l’ordinateur je l’appelle computer… c’est grave ? il y a haute trahison ou quelque chose comme ça ?
« … lassez venir à vous les paroles des hommes et des femmes qui font dans la chaîne des livres… »
Là, nous sommes sûrs : ce n’est pas soignable…
Zinnian quels arguments pour développer votre opinion? Je n’aime pas spécialement le machisme et quand il se présente nous disposons du droit de réponse mais il est clair qu’il s’illustre de propos de gestes ou de faits, alors que percevez-vous qui mérite l’interpellation
. Mais si ça vous chante d’en faire un universaliste déraciné, allez-y, lui comme les autres, mais on nage dans l’absurde. (rédigé par passou)
Je vais vous dire, Je ne connais à peu près rien de Kiefer, à part quelques généralités à propos de sa dénonciation du nazisme. Les oeuvres que je connais de lui m’ont immédiatement ébloui. Je n’y ai discerné aucune allusion ni à l’Allemagne, ni à son histoire ni à ses mythes. J’ai abordé cette oeuvre en Huron, uniquement sensible à la puissance picturale des oeuvres. S’agissant d’un artiste à propos duquel beaucoup de discours ont été développés (il en a tenu pas mal de son côté), ce n’est peut-être pas une mauvaise chose que de l’aborder dans un état de naïve ignorance. L’abus de discours nuit gravement à la peinture.
C’est d’ailleurs dommage que le post où vous aviez écrit « ce n’est pas mon job de discuter ici même de Kiefer » ait subi les rigueurs de la censure car votre nature y était parfaitement représentée : embu de soi-même et passablement minable…
c’est important quand même que P.Assouline soit ainsi touché jusqu’à l’admiration ! (rédigé par zinnian)
Cela m’intéresserait qu’il nous dise si la peinture de Kiefer le touche à cause de sa germanité (en prenant en compte les discours que les uns et les autres, y compris l’artiste lui-même, tiennent sur cette germanité), ou à cause d’autre chose qui n’a rien à voir avec ça. Je pense à une oeuvre comme « Jérusalem », que je trouve splendide et fascinante, qui m’intéresse non pas parce qu’elle dit (quel sens l’artiste y a-t-il mis, en admettant qu’il en ait mis un, je n’en sais rien du tout) mais par ce qu’elle suggère mystérieusement, sans rien imposer. Une évidente splendeur plastique, et, peut-être, du sens, mais lequel? Le sens, c’est sans doute surtout le spectateur qui l’y met.
Afin de relever un chouia le niveau :
Oui, John Brown, mais il y a une chose dont vous ne pouvez faire abstraction : c’est le titre qu’il donne à l’oeuvre et parfois les mots qu’il estime indispensables de reproduire au sein de l’oeuvre, et quand il s’agit de vers échappés d’un poème de Paul Celan, forcément, cela « fait sens » comme ils disent. Pour plus de détails, tapez son nom de le moteur de recherche du blog version Monde.fr…
Une note arbitraire
Arthur Kellerlicht m’a fait penser à Dostoievski
Licht aus dem Kellerloch?
Haine de soi qui a fait tout de même pas mal de ravage autour de lui. Je n’en dirai pas plus.
GAG est souvent caricatural à propos de l’Allemagne. Comme si la poésie de Heine notamment était l’expression de la trique ! C’est un peu n’importe quoi.
Il est courageux de parler de ses problèmes intimes et il doit être heureux de pouvoir en faire de l’art. Ce n’était pas gagné d’avance. Mais dès qu’il déborde vers les problèmes plus généraux des rapports entre la France et l’Allemagne, il s’égare.
Pour les rapports entre la France et l’Allemagne, on peut lire et relire deux ouvrages fondamentaux de Louis Dumont :
— Essais sur l’individualisme Une perspective anthropologique sur l’idéologie moderne, Point Seuil;
— Homo æqualis II ; idéologies nationales comparées : l’idéologie allemande, Gallimard.
Réduire l’Allemagne et son histoire à une éducation à la Törless, c’est grotesque.
Il ne faut pas confondre non plus l’histoire de l’Allemagne en tant que communauté de culture et l’histoire politique de l’Allemagne. Les deux processus d’évolution ne sont pas identiques. Encore à part serait l’administration allemande, et notamment l’administration prussienne, comme une sorte d’entité à part à l’intérieur même de l’Etat.
Enfin, on rappellera que traduire ne consiste pas à traduire d’un mot dans un autre mais d’une langue dans une autre. À lire certains, c’est une évidence qui n’est pas si facile que ça à comprendre puisqu’ils n’ont toujours pas compris ce que c’est que traduire et croient abusivement qu’un traducteur peut faire ce que bon lui chanterait. Le mot « langue » est ici un concept, et chaque langue a son « génie » qu’il s’agit de respecter. Un traducteur ne fait pas ce qu’il veut, il fait ce qu’il peut… C’est même au nom d’un tel critère qu’on peut juger des plus ou moins bonnes traductions mais si tout jugement en la matière est toujours sujet lui-même à caution, dépendant de la sensibilité de chacun et de ce qu’il est capable de comprendre du texte original.
Le Rider parle de la bourgeoisie viennoise. On la retrouve jusqu’à Trieste chez Italo Svevo puisque son personnage de Guido, le prétendant concurrent de Zeno auprès d’Ada, évoque à un moment la figure de Otto Weininger pour son ouvrage, Sexe et caractère, ouvrage célèbre pour son sexisme et son antisémitisme.
C’est comme réduire Sein und Zeit au nazisme, c’est ridicule. C’est d’emblée se couper l’herbe sous le pied et délégitimer à trop bon compte toute critique du nazisme dans la pensée même de Heidegger, dont nous ne connaissons par ailleurs d’une très faible part.
@Fred 18:47 – ein Liedgruß mit einem der größten Erfolge von Freddy Quinn http://www.youtube.com/watch?v=kSYblBKZ75Y
@Fred 18:47 – ein Liedgruß mit einem der größten Erfolge von Freddy Quinn http://www.youtube.com/watch?v=kSYblBKZ75Y – Freddy commença sa carrière devant les légionnaires de Sidi bel Abbès
@passou – merci pour la réponse !
Anselm Kiefer, c’est l’Allemagne de la culpabilité ! Voilà ce que l’on dit ici, de Porquerolles, entre gens de bons sens….
Rêverie arbitraire, certes, mais le soir est magnifique, et accompagné d’un blanc sec, j’ai donc toutes les excuses.
Il est clair que GAG est révulsé par Heidegger, mais a trouvé un secours auprès de Nietzsche.
Comme je jetais ce coup de dé sur le Souterrain ou la Cave dostoievskienne, je me suis rappelé un petit texte très précieux de Charles Andler (l’auteur de cette bio monumentale de Nietzsche et que Clopine, par exemple, devrait acquérir chez les bouquinistes plutôt que de garder ce lourdaud d’Onfray), qui traite de la relation de FN à FD.
Miracle, le net nous l’offre.
Nietzsche, qui lisait FD en français, écrit à Overbeck, le 23 février 1887 :
« Une trouvaille fortuite dans une librairie : L’esprit souterrain de Dostoïevsky… Ç’a été un hasard tout pareil à celui qui, dans ma vingt et unième année, m’est arrivé pour Schopenhauer, dans ma trente-cinquième pour Stendhal. L’affinité instinctive a parlé tout de suite ; ma joie a été extraordinaire. Il me faut remonter jusqu’à ma rencontre avec le Rouge et le Noir de Stendhal pour me souvenir d’une joie pareille. »…
Mais il faut s’éloigner sur la pointe des pieds.
Le texte d’Andler est ici:
http://bibliotheque-russe-et-slave.com/Livres/Andler%20-%20Nietzsche%20et%20Dostoievski.htm
Très bon billet, – mais en lisant le billet – j’avais, appart cette question de traduction de Kellerlicht – le sentiment d’un déjà « lu » — cela me rappelait mes souvenirs de lectures de « La traversée des fleuves » …. Enfaite en dehors du personnage de Arthur Kellerlicht – quoi de nouveau dans la galaxie « GAG » ?
« Haine de soi qui a fait tout de même pas mal de ravage autour de lui. Je n’en dirai pas plus. » (ML)
Espérons.
On peut lire aussi un chapitre de critique de l’œuvre autofictive de GAG dans un bouquin intitulé « Ecrire après Auschwitz », dont j’ai oublié le nom de l’auteur et la maison d’édition. Je le signale parce qu’il n’est pas mentionné sur Wikiki.
la blague qui faisait le plus marrer Goebbels portait sur l’anthropophagie dans les camps de concentration…
Adorno, in Prismes, dit : « La critique de la culture se voit confrontée au dernier degré de la dialectique entre culture et barbarie : ‘écrire un poème après Auschwitz est barbare’, et ce fait affecte même la connaissance qui explique pourquoi il est devenu impossible d’écrire aujourd’hui des poèmes. »
« Écrire après Auschwitz » c’est Günter Grass.
les quatre piliers du nazisme sont :
1 – Hitler pour la politique
2 – Schmitt pour le juridique
3 – Heidegger pour la métaphysique
4 – Wagner pour l’esthétique
en remplaçant la philia par le soucis de l’autre Heidegger a franchi le pas qui mène de la cité Auschwitz.
« Etrange livre, d’une écriture âpre, dense, » – cela me rappelle un autre livre, plutôt livret de GAG « Une langue pour abri. Récit. » Avec une magnifique description des paysages de Megève … petit livret qui personnellement m’a beaucoup plus impressionné que la traversée des fleuves –
ML l’être authentique…
Richard Wagner est mort le 13 février 1883 …
@ ML
« Pour les rapports entre la France et l’Allemagne, on peut lire et relire deux ouvrages fondamentaux de Louis Dumont »
On les connaît bien, merci, mais vous en tirez quoi?
« À lire certains, c’est une évidence qui n’est pas si facile que ça à comprendre puisqu’ils n’ont toujours pas compris ce que c’est que traduire et croient abusivement qu’un traducteur peut faire ce que bon lui chanterait. Le mot « langue » est ici un concept, et chaque langue a son « génie » qu’il s’agit de respecter. »
Je ne connais personne qui dise le contraire.
You’re fighting a strawman.
« C’est comme réduire Sein und Zeit au nazisme, c’est ridicule. »
Qui a écrit ça?
Je ne connais pas GAG, mais ce que j’ai lu de lui se réfère à une question d’oreille.
D’après mon souvenir, il disait: il y a un passage de SuZ où on peut voir la connexion presque nécessaire avec la pensée nazie.
(Je cite de mémoire, et je ne suis pas d’accord, mais il faut prêter davantage d’attention à la lettre de ce qui est dit.)
Problème de langue.
La traduction de Der Hagestolz (L’homme sans postérité) contient aussi une préface intéressante de GAG sur l’art de Stifter. Le titre de la nouvelle est intraduisible. Der Hagestolz est un jeune homme célibataire qui ne désire pas se marier. C’est une figure de la culture allemande. Il n’y a pas d’équivalent dans la langue ni dans la culture française. On a bien Hippolyte chez nous mais c’est tout de même un peu autre chose. Néanmoins, je trouve que le titre choisi en français est bien trop moderne, d’autant qu’il déplace carrément le centre de la nouvelle du jeune héros vers son oncle, et que le jeune homme finit par se marier.
Stifter en tout cas est un auteur à redécouvrir. Il y a chez lui un art moderne qui dépasse de loin son obsession de la Bildung. À cet égard, il est pertinent et intéressant de comparer le grand roman d’éducation de Stifter, L’arrière-saison, et l’Education sentimentale de Flaubert, pour mieux appréhender les différences entre l’Allemagne et la France. Sans parler d’Effi Briest aussi.
passou dit: 1 juillet 2013 à 20 h 13 min
Oui, John Brown, mais il y a une chose dont vous ne pouvez faire abstraction : c’est le titre qu’il donne à l’oeuvre et parfois les mots qu’il estime indispensables de reproduire au sein de l’oeuvre, et quand il s’agit de vers échappés d’un poème de Paul Celan, forcément, cela « fait sens » comme ils disent. Pour plus de détails, tapez son nom de le moteur de recherche du blog version Monde.fr…
En guise de réponse, un court texte que m’avait inspiré naguère « Jerusalem » d’Anselm Kiefer
Anselm Kiefer , Jerusalem:
Ors, noirs et craie.
Flamboyants rouleaux de la Torah sur fond de désastre ? Samson ébranlant les colonnes du Temple ? Les connotations bibliques ne manquent pas. A moins qu’il ne s’agisse d’évoquer l’actuelle situation de Jérusalem : l’oeuvre est faite de deux panneaux accolés, qui sont un peu le miroir l’un de l’autre.
Prégnance d’un titre : que verrait-on sans le titre ? ors, noirs et craie, peut-être deux bâtons flamboyants, architectures croulant dans les flammes…
Avec une oeuvre comme celle-là, on est sur des confins où les notions de « figuratif » et d’ « abstrait » perdent presque tout leur intérêt : tendance forte de la peinture moderne depuis un demi-siècle.
Exceptionnelle alliance de la saveur picturale et du sens, dans la peinture d’Anselm Kiefer .
Je sais, u, que vous ne connaissez pas GAG.
Pour le reste, voyez vers un certain u.
Ce lien comme complément pour mon dernier commentaire http://www.editions-creaphis.com/ouvrages/une-langue-pour-abri
hamlet dit: 1 juillet 2013 à 20 h 56 min
les quatre piliers du nazisme sont :
1 – Hitler pour la politique
2 – Schmitt pour le juridique
3 – Heidegger pour la métaphysique
4 – Wagner pour l’esthétique
Hamlet, pardonnez-moi, mais vous écrivez une connerie.
Seul le point 1 est indubitable.
W ne pouvait comprendre le totalitarisme moderne.
Et quant à H et S, ils auraient bien voulu, en 1933, que le Parti NZ les reconnaissent comme porte voix, mais le Parti s’en foutait.
MH a su transformer sa rancoeur en autre chose, CS s’est compromis de manière beaucoup plus grave, mais a été également mis de côté, non sans raison.
Vos piliers, c’est de la masturbation de cadavres.
hamlet dit: 1 juillet 2013 à 20 h 56 min
les quatre piliers du nazisme sont :
1 – Hitler pour la politique
2 – Schmitt pour le juridique
3 – Heidegger pour la métaphysique
4 – Wagner pour l’esthétique
Désolé, camarade : immense connerie !
(même le 1, prête-nom pratique, est discutable, 3 et 4 sont hors de cause ABSOLUS)
D’abord est-ce que la notion de « pensée nazie » a vraiment un sens ? C’est le plus souvent un fatras imbuvable fait de fantasmes, de bric et de broc, de folklore forclos, etc.
La tendance la plus nazie si je puis dire de Heidegger me semble être sa passion pour l’étymologie. Il semble prendre pour argent comptant une langue allemande qui n’existe plus au moment où il écrit pour redonner du sens à l’Être. C’est là où il y a une duperie chez Heidegger. C’est aussi qu’il tente d’inventer une pensée qui se passe du Sujet. Il n’est pas le seul dans ce cas. Hartmann aussi. C’est en quelque sorte la langue qui pense. D’où sa passion pour l’étymologie, qui parvient à lui faire dire des horreurs sur les camps de la mort.
Et MàC – wo ist er geblieben – er hat wohl schon lange keine Spuren mehr in der Bücherrepublik hinterlassen ….. oder täusche ich mich?
Tout est brouillé avec GAG. Il n’est pas si aisé de faire la part des choses dans ses récits autofictifs entre ce qu’ils doivent à la persécution nazie pendant la guerre contre sa famille, à son exil forcé, à sa personnalité qui n’a peut-être rien à voir ni avec la persécution nazie ni avec son exil ni avec son éducation allemande. Ce ne sont peut-être que des prétextes à faire de la littérature. Créer en somme un monde imaginaire à partir d’éléments dont au fond on n’apprend rien vraiment. En tout cas, c’est une question qui se pose à le lire.
Et merde.
Message rejeté.
Essai.
À mon avis, Màc ne va pas très bien. Sa vie a beaucoup changé. C’est tout ce que je puis dire.
La connection ne fonctionne pas bien pour ceux qui utilise le réseau Orange, qui effectue des travaux jusqu’au 16 juillet, ai-je appris hier en téléphonant au service compétent suite à mes difficultés de connection. Il faut donc être patient jusque là. De toute façon, je serai parti en Espagne dès la fin de la semaine. Vamos !
hamlet dit: 1 juillet 2013 à 20 h 56 min
les quatre piliers du nazisme sont :
1 – Hitler pour la politique
2 – Schmitt pour le juridique
3 – Heidegger pour la métaphysique
4 – Wagner pour l’esthétique
Concernant Wagner, Hamlet pourrait-il être plus précis ? L’esthétique incriminée est-elle plutôt proche de celle de Furtwängler, de celle de Böhm ou de celle de Boulez ? De celle de Wieland Wagner ou de celle de Chéreau (pour ne citer que quelques esthétiques wagnériennes parmi beaucoup d’autres) ?
« À mon avis, Màc ne va pas très bien. Sa vie a beaucoup changé. C’est tout ce que je puis dire. » (ML)
C’est suffisant.
Il en dira plus, s’il le souhaite.
(Tiens, le message est passé.
En effet, ML, ça semble déconner sur Orange.)
@ml – merci pour la réponse! Und wenn Sie Kontakt zu MàC haben grüßen Sie ihn von mir und wünschen ihm alles Gute! (Gleiches gilt auch für U 1 juillet 2013 à 21 h 38 min)
les quatre piliers du nazisme sont :
1 – Hitler pour la politique
2 – Schmitt pour le juridique
3 – Heidegger pour la métaphysique
4 – Wagner pour l’esthétique (rédigé par Hamlet)
Il n’y a pas d’esthétique wagnérienne. Il y a une histoire des esthétiques wagnériennes. Hitler ne s’est jamais annexé Wagner; il ne s’est annexé que l’idée qu’il en avait.
Mais le réseau Orange n’est pas automatiquement screené comme gmail par Google et notre Grand Frère.
Enfin, pas directement.
Notre ami JC a décidé de tout confondre, le renseignement (universel) et les décisions plus récentes sur la communauté partagée d’écoute réunissant USA et Communwealth.
Désolé, la différence est d’ordre politique, comme nos amis allemands l’ont parfaitement exprimé.
C’est passé!
Courage, ML.
« Tout est brouillé avec GAG. Il n’est pas si aisé de faire la part des choses dans ses récits autofictifs … Créer en somme un monde imaginaire à partir d’éléments dont au fond on n’apprend rien vraiment. En tout cas, c’est une question qui se pose à le lire. » (ML)
Ben oui, c’est le risque.
Je suis sûr que tous les amis de ce blog espèrent que, dans votre roman (ou hyper-roman?) vous échapperez à cet écueil (si c’en est un).
Buona serata!
Il n’y a que TKT pour sortir de la nasse. Parce qu’il est simple de nature.
Ce n’est pas une question de risque. C’est un problème de lecture. Les textes de GAG relève d’une certaine ambiguité qu’il s’agit de lire dans le texte et de conserver à l’esprit quand on le lit. Les textes de GAG sont des textes difficiles parce que profondément ambigus.
J’espère au contraire que je n’échapperai pas à cette ambiguité. Elle est toute la profondeur humaine et l’essence même de la littérature.
Ce n’est pas passé, ça dure comme ça jusqu’au 16 juillet ! Vous êtes un peu lourd de la feuille en ce moment. Enfin, façon de parler… parce qu’entre votre mauvaise foi et votre absence de foi, ça fait la paire question lourdeur…
« Tout est brouillé avec GAG. Il n’est pas si aisé de faire la part des choses dans ses récits autofictifs … Créer en somme un monde imaginaire à partir d’éléments dont au fond on n’apprend rien vraiment. En tout cas, c’est une question qui se pose à le lire. » (rédigé par LML)
De toutes les formes romanesques, l’autofiction est certainement celle qui recèle le plus de pièges. Pour le lecteur, bien sûr (pour qui ça tourne grosso modo autour de la question : c’est-y du lard ou du cochon?). Mais surtout pour l’auteur : pourquoi choisir l’autofiction ? pour en faire quoi ? poursuivre quels buts ? A priori, les séances de flagellation de GAG, on s’en fiche. Mais lui, pourquoi est-ce qu’il nous raconte ça ? Qu’escompte-t-il de ce déballage ? Je ne dis pas qu’il n’ait pas ses raisons, le billet d’Assouline en suggère quelques unes. Mais tout candidat à l’autofiction devrait honnêtement se poser la question : pourquoi est-ce que je déballe ? étant entendu que la réponse : parce que je suis un écrivain connu et que c’est une façon comme une autre d’occuper le terrain –, n’est pas recevable. Angot, dans un texte où elle s’expliquait de son choix de l’autofiction, entendait sans doute réserver la part de la fiction en ménageant, comme elle disait, « l’ombre d’un doute » (à moins que ce ne fût pure prudence de sa part). Si on considère « A la Recherche du temps perdu » comme une autofiction (ce qu’est l’oeuvre, au moins partiellement), on doit reconnaître à Proust le mérite d’avoir clairement cerné ses objectifs et ses moyens. Parmi nos nombreux producteurs d’autofictions, plus d’un ne pourrait certainement pas en dire autant.
On ne peut qu’être touché par la naïveté et l’ingénuité de la pensée de TKT. C’est un être simple et pur.
Ce que dit Milner sur le regard dans la peinture ne manque pas d’intérêt. Il dit que le parcours de la peinture française au cours du XIXè siècle serait une sorte d’exode du regard. Il veut dire du regard politique. Mais c’est par ailleurs une intériorisation du regard. Preuve en est dans les Impressionnistes avec une réinvention du regard de Narcisse, si bien mis en évidence dans l’actuelle exposition des Impressionnistes au musée des Beaux Arts de Rouen. Cela va de pair d’ailleurs avec une intériorisation des problèmes humains dans les littératures européennes avec le rôle croissant de l’inconscient dans l’écriture elle-même, chez Schnitzler bien sûr, chez Italo Svevo, mais aussi chez Kafka où le rêve joue un si grand rôle.
Je pense que ML a presque raison.
L’intérêt du tableau de Marat n’est qu’effleuré par Milner faute de temps sans doute dans sa conférence. Mais c’est aussi un tableau qui pose sans doute pour la première également le problème des rapports de l’intimité, voire de l’intime avec l’Histoire. Et c’est aussi ce lien entre intime et Histoire qui va évoluer au cours du XIX è siècle dans la littérature jusqu’aux fantômes d’Auschwitz et au problème de l’écriture après Auschwitz que pose les récits de GAG.
Tu regardes trop les documentaires de la 5, Michel.
Depuis Montaigne on ne peut se ficher de ce qu’il advient à un Homme. En lui se résume l’humaine condition. Il n’est donc pas moins inintéressant de poser un regard sur les séances de flagellation de GAG qu’il ne l’est chez Bernanos ou chez Proust quand le baron Charlus se fait fouetter. Il en va de la condition humaine.
Le récit auto-fictif n’est pas à proprement parlé un « piège ». Ou alors, comme le dit un critique célèbre, c’est que « tout récit est un piège ». Avec la Révolution française naît précisément cette nouvelle confusion entre l’Histoire et l’intime, ce que n’avait pas intégré à sa théorie de l’intime Sainte-Beuve. Auschwitz n’a fait qu’approfondir la question qu’il porte à une telle incandescence que la question en change de nature. Le problème ne se posait nullement de cette façon encore chez Schnitzler ou chez Svevo.
De toute façon le terme d’ « autofiction » me paraît bien mal choisi. Il présuppose qu’il pourrait exister une sorte de récit autobiographique qui ne serait pas tissé de rêve, d’imaginaire, de reconstruction fictive. Il n’en est évidemment rien ! La transparence n’existe pas en littérature. Et Proust nous a appris une chose fondamentale, comme Montaigne, c’est qu’il n’existe pas non plus de reconstruction. Tout récit est une consruction. La vie n’existe qu’une fois écrite. Montaigne est plus le produit, la projection de son œuvre que son auteur. Rousseau n’était pas fou. Mais Les rêveries du promeneur solitaire font de lui le portrait malgré lui d’un paranoïaque. C’est précisément ça la puissance de la littérature. Rien de la vie n’existe en dehors des mots. Mais en cela la littérature n’est que l’héritière de la religion qui a toujours cherché à créer un corps glorieux. L’héritage chrétien de la flagellation en témoigne chez GAG.
Non, La Recherche n’est pas une autobiographie, et encore moins une autofiction. C’est même la première chose qu’il faut bien comprendre pour le lire avec le moins de contre-sens possibles.
J’ai toujours admiré Rousseau, et je n’aime pas la façon dont vous en parlez.
Je pense avoir été Rousseau dans une vie antérieure, juste avant Beethoven.
Mme de Warrens, quelle salooooooooooope !
A relire le début du billet d’Assouline, je comprends mieux pourquoi il donne du livre de GAG cette curieuse définition : « une sorte d’autofiction » . C’est qu’en réalité, ce n’en est pas une. Il s’agit bel et bien d’une autobiographie à peine masquée. On se demande quelle raison majeure a incité l’auteur à user de ce peu trompeur subterfuge. Par la suite, si Assouline résume ce que GAG raconte et s’il fait état de quelques unes des opinions qu’il exprime dans son livre, on ne trouve à peu près aucun jugement sur les qualités de celui-ci et, surtout, la question de sa raison d’être n’est pas posée. Ce serait évidemment à l’intéressé de s’en expliquer, mais il ne le fait pas, sans doute parce que le genre de l’autofiction présente cet avantage de dispenser l’auteur de fournir ses justifications. Dans le cas de l’autobiographie au contraire, il est rare que l’auteur ne nous laisse pas au moins entrevoir ses raisons de nous raconter sa vie : voyez Rousseau, Chateaubriand ou le Sartre des « Mots ». Avec l’autofiction, en revanche, cet inconvénient disparaît : ne me demandez pas pourquoi je déballe, je n’ai pas l’intention de m’en expliquer, et d’ailleurs ce n’est pas moi qui déballe. D’où le succès d’un genre qui évite même à l’auteur le désagrément de se poser la question : pourquoi est-ce que j’écris ?
Est-ce vraiment la question de l’autobiographie ? Toute œuvre emploie des procédés divers et variés pour légitimer le fait de prendre la parole, ce qui n’est rien moins qu’évident et qui présuppose tout un système de valeurs et de politique même.
Montaigneàcheval nous manque.
légitimer le fait de prendre la parole, ce qui n’est rien moins qu’évident (rédigé par LML)
En effet. A cet égard, la différence entre autobiographie et autofiction est pour moi la suivante : publier son autobiographie constitue un acte d’immodestie caractérisé et publiquement assumé. D’où la quasi nécessité de fournir une justification de ce passage à l’acte. C’est immodeste, je sais, mais j’ai cru que c’était nécessaire, voici pourquoi. Dans l’autofiction au contraire, sous prétexte qu’une dose (non précisée) de fiction est supposée avoir été introduite, l’auteur s’estime dispensé de fournir de semblables justifications. Cela ne trompe personne, tout le monde sait que c’est bien de lui qu’il s’agit, mais la justification de ce déballage non moins immodeste que s’il s’agissait d’une autobiographie lui est épargnée. Je serais curieux de connaître la proportion relative des autobiographies et des autofictions publiées chaque année : une autobiographie pour dix autofictions ? Cette proportion me paraît vraisemblable. Le résultat est la prolifération de récits autofictifs non seulement immodestes mais qui procèdent d’une insupportable vanité et de la conviction que puisqu’on est soi, on est forcément intéressant. GAG a bien exhibé son cul, pourquoi pas moi ? Il ne reste qu’à trouver un éditeur. Ainsi une autofiction digne d’être prise en considération sera pour moi celle qui, de toute façon, fait comprendre et admettre la légitimité de ses raisons. Je n’ai pas le sentiment, à lire Assouline, que ce soit tout-à-fait le cas de « L’Esprit de retour ».
Et bouguereau est silencieux !
…
…la prospection des Show-Ah,…attention aux éboulements de blog,…
…envoyer les drones – robots,…à pilotage télécommander de source sûre,…les renifleurs des diversions des traités des Lys-bonnes à tout faire,…
…Oui,…service,…une pour vous aussi,…une côte d’Adam,…déjà des molles-aires stratifiés de cro-magnons,…les danses macabres,…des aborigènes,…sur parois très nettes d’offshore,…le filet de pêche des parisiennes,…il fait trop chaud pour travailler,…
…remontons à la surface,…alors les côtes de Show-Ah,…çà se corse,…d’Adam XV à Eve en Pompadour,…
…des taxes , des taxes,…Oui avec des Panzanni,…à la sauce de crédibilité normande des privilèges,…
…tient le cow-boy es pointe à l’échine avec sa crème solaire protecteur du monde aux assurances,…des obsolescences programmées,…déjà, la guerre froide,…merci,…Magnum Gold,…tient la gay’s barre,…etc,…la joie de déconner,…Bip,…Bip,…etc,…
…
Par exemple, « Now and on Earth » (1942, trad. fr. « Ici et maintenant », Paris, 1995) est un roman de Jim Thompson inspiré par la période où il travailla en usine au début de WW2… peut-on parler d’une ‘sorte d’autofiction’ ou la définition standard de roman semi autobiographique peut suffire ?
La mauvaise langue dit: 1 juillet 2013 à 20 h 49 min
On peut lire aussi un chapitre de critique de l’œuvre autofictive de GAG dans un bouquin intitulé « Ecrire après Auschwitz », dont j’ai oublié le nom de l’auteur et la maison d’édition. Je le signale parce qu’il n’est pas mentionné sur Wikiki.
ca je le savais hein…sans wiki, z’etes perdu…sinon, pour changer un peu de l’an 40, vous pensez quoi du tweet recent d’Assouline reprenant un article du Guardian sur ces ecrivains israeliens qui s’opposent a l’expropriation des bedouins palestiniens? des juifs qui se haissent, sans doute?
d’apres les rumeurs, Mme Domino offre aussi a sa fidele clientele des services de flagellation…perso, c’est pas ma tasse de the mais je concois certe que d’aucuns puissent y trouver un type de soulagement, dont certains ici…faut de tout etc itou…faut pas juger…c’est mon principe…sinon ce soir, c’etait Canada Day et avec un copain Canadien, nous sommes alles a un concert a Trafalgar Square…de belles canadiennes et de la bonne musique dans une ambiance bon enfant…j’ai meme bu du bon vi
je continue donc…j’ai meme bu du bon vin de Vancouver…alors ces histoires d’allemands qui ont un faible pour la canne, nah…I’d prefer not…sinon le t
fuck it! I give up…
hamlet dit: 1 juillet 2013 à 20 h 56 min
les quatre piliers du nazisme sont :
1 – Hitler pour la politique
2 – Schmitt pour le juridique
3 – Heidegger pour la métaphysique
4 – Wagner pour l’esthétique
Hitler pour tout !
Il récupère, à tour de bras et au jour le jour, et jette de la même façon.
En sorte que le nazisme est rigoureusement indéfinissable en tant que pensée, en dehors de ses trois postulats : le Juif empoisonneur, sur le point de tuer la créature humaine; Hitler médecin chef appelé au dernier moment par la Providence; une grande et belle Allemagne étendue très loin vers l’est, médicament essentiel et permanent.
Les trois personnalités citées sont antisémites ou le deviennent, en pensée ou en actes qu’importe, mais la liste est beaucoup plus longue et tout fait ventre, y compris les antisémitismes partiels, intermittents et si différents d’un Staline, d’un Pie XII, d’un Eden, d’un Pétain, d’un Pilsudski, d’un Jung, d’un Manstein…
Bref il y a les spécialistes comme Himmler ou Heydrich mais ce n’est que le levain : l’important, c’est la pâte.
Une fois le levain disparu, la pâte retombe, quoi d’étonnant ? Les gens sont hébétés, et embêtés. Ce qu’exprime, avec une demi-sincérité, leur revendication d’avoir été des résistants de l’intérieur. A preuve, le communisme devenu puissant et frontalier, qui permet de s’acheter une conduite démocratique et antitotalitaire.
D voyez-vous je revis mes vies antérieures et il me semble avoir été Charlotte avant d’assassiner Marat, pourrions-nous fixer un rendez-vous dans un de ces espaces communs et inaccessibles au tout venant?
Hitler au départ en grand agitateur puis en principe actif de la solution mais l’excipient plus que responsable du résultat, l’adhésion pour beaucoup ne fut pas qu’une obligation vitale mais un choix et puis quoi à fouiller le passé se trouverait-il des remèdes au présent encore malade des mêmes maux? Hitler a puisé dans différents puits l’inspiration pour donner une légitimité à sa folie qui n’a pas cherché trop longtemps à métastaser une société malade, pourvu que ne soient pas agités les mêmes chiffons pour les mêmes raisons ou que ne soit pas déplacé sur d’autres l’image du bouc émissaire alors même que nos sociétés peinent à porter et faire grandir tous ses membres.
« A preuve, le communisme devenu puissant et frontalier, qui permet de s’acheter une conduite démocratique et antitotalitaire. »
Illusion du changement : nazisme et communisme sont deux branches pourries dans l’arbre des systèmes de gouvernement humain possibles.
Cette affaire d’espionnage est à mourir de rire ! Comment ne pas comprendre qu’un réseau mondial d’échange entre Etats, Entreprises, Individus ne soit pas surveillé, y compris au niveau de la vie privée de chaque individu ?!
Toute médaille a son revers…
JC quels sont les pays qui se revendiquent du communisme à coté de la Corée du nord dictature militaire et de la Chine capitalisme d’état enrobés de rouge? L’emballage est-il plus important que l’objet offert?
Abdelk tant que vous y êtes avouez votre homosexualité latente les homo adorent les jolies femmes et ne sortent que rarement sans leur futur mari, alors le mariage pour vous c’est pour quand?
c’est un peu court de vouloir piéger P.Assouline autour de non fiction si ce n’est pas comme une réponse de la bergère au berger .
quoi qu’en dise U c’est aussi court que de s’en prendre au présentateur de la video qu’il propose de revoir et remarquer la référence freudienne comme en appel et sans fausse pudeur .Autant de raisons pour lesquelles ce n’est pas de l’hypocrisie d’évoquer l’idée de piège !
je n’ai pas de phobie identitaire mais les rabachages sur l’acronymie et les dialectes des symptomes et la fiction n’attirent pas mon intérêt pour les rabacheurs .
De plus bien que vous ne pratiquiez j’imagine sans peine que comme pour les textiles le bain vous a durablement imprimé et que de toutes façons hors mariage vous savez ce qu’on en dit, ceci dit je comprends bien que ces histoires de juifs vous indiffèrent.
« L’emballage est-il plus important que l’objet offert? »
En politique, toujours !
il est hypocrite de m’accuser d’être insensible aux istoires de juifs de judaïsme et de judéité : l serait infiniment plus intéressant de remarquer que
1)le procédé de l’acronymie est pratiqué par les rédacteurs de ce texte ne hébreu qui sera appelé « la bible » et que cela ne va pas sans difficulté pour les traducteurs ! en quelle langue le lecteur lit-il avec quelles langues en lui ?juste pour montrer qu’il met en jeu au moins une sorte de pense du temps remarquer que la conclusion du billet porte sur la langue choisie par un traducteur s’inventant un nom de personnage .
il y a si longtemps que par des recherches personnelles j’ai pris intérêt à ces questions comme à celles d’autres interprètes qui dépassent de loin les singeries de ce blog et leurs visées purement managériales d’exappropriation !
possible que vouscomme P.Assouline ne soyez pas un mythe mais une Légende Urbaine ,c’est à dire LU !
pensée
ce n’est donc pas un hasard si la bible hébraïque est appelée d’un acronyme
Tanakh (en hébreu תנ״ך), est l’acronyme hébreu désignant la Bible hébraïque, formée de trois parties :
http://www.youtube.com/watch?v=QEuoJZPqLu8
Sag mir wo die Blumen sind
« Comment ne pas comprendre »
tous des cons sauf le qi de moule de JC
« possible que vouscomme P.Assouline ne soyez pas un mythe mais une Légende Urbaine ,c’est à dire LU ! »
Les LU sont des biscuits (petit beurre) pas une Légende Urbaine ! la preuve :
http://asset.keldelice.com/attachments/photos/569011/original/petit-beurre.jpg?1289387673
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