de Pierre Assouline

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Gaston Gallimard versus Bernard Grasset et réciproquement

Gaston Gallimard versus Bernard Grasset et réciproquement

Si la rivalité entre deux monstres sacrés de l’édition moderne n’avait été qu’une querelle de personnes éminentes, ou un affrontement d’egos, elle serait secondaire. Si elle vaut que l’on s’y attarde, c’est bien que deux visions de leur monde, deux conceptions de leur métier, et, tout de même, de la littérature, se sont opposées à travers l’antagonisme qui lia Gaston Gallimard (1881-1975) à Bernard Grasset (1881-1955) durant toute la première moitié du XXème siècle. De quoi justifier le passionnant documentaire que Jérôme Dupuis, journaliste littéraire à L’Express, leur consacre ce jeudi à 21h35 sur France 5 dans la série « Duels ». Le titre dit bien l’intention : « Guerre dans l’édition ».

Leur histoire commune ne fut pourtant pas exclusivement belliqueuse. Il y eut des pauses. Il est vrai qu’ils s’estimaient tout en guerroyant. Ils déjeunaient régulièrement en tête-à-tête. Gaston poussa même l’élégance jusqu’à publier sous la couverture blanche Gallimard les quelques livres (Remarques sur l’action et Psychologie de l’immortalité, 1928, La chose littéraire, 1929) que Bernard Grasset ne pût s’empêcher d’écrire. Peut-être avait-il pris au premier degré la boutade de Jean Cocteau qui, raillant la légère mégalomanie de son éditeur, suggérait que sur la couverture de son prochain livre, on imprimât en gros caractère « Un livre de Bernard Grasset » puis dessous en tout petit « Paroles de Jean Cocteau »…NRF

L’anecdote est rapportée dans ce documentaire bien informé (même si les sources viennent surtout de la rue Gaston-Gallimard), de même que d’autres assez édifiantes. Un demi-siècle d’édition française est revisité à travers cette relation pour le moins contrastée entre ces deux commerçants assez particuliers puisqu’ils avaient en principe passé « un pacte avec l’esprit ».

A vrai dire, tout dans leur tempérament, leur personnalité, leurs origines, leur formation, leurs méthodes, leurs ambitions, les opposait. Tout ! Tant et si bien que lorsque entre les deux guerres Edouard Bourdet, l’un des dramaturges les plus courus de Paris, écrivit une pièce sur les coulisses du milieu littéraire dans sa dimension combinarde et spectaculaire, il le fit exclusivement à travers l’affrontement entre les deux hommes, et qui avait commencé dès « l’affaire Proust » : l’incessante débauche des auteurs de l’un par l’autre et réciproquement, la sourde guerre pour le contrôle des jurés littéraires etc. Un siècle après, on se rend compte que rien n’a vraiment changé, que tout se passe à peu près dans le même quadrilatère germanopratin et que les moeurs n’ont guère évolué, pour le meilleur et pour le pire.

On sentait bien dans cette comédie intitulée Vient de paraître que, pour l’un comme pour l’autre, l’édition était un métier de joueur, preuve que tous les joueurs ne se ressemblent pas. On pourrait raconter la vie littéraire dans le Paris de cette époque via leurs relations, tout en évitant comme le fait le documentaire, en raison des contraintes de « Duels », de trop resserrer la focale sur leurs deux maisons.

grassetJérôme Dupuis a même ramené des scoopinous dans son filet : des images d’archives parfois originales, des mises en perspective judicieuses, la voix si rare de Gaston Gallimard – laquelle ne fait oublier ni la diction catastrophique du commentateur, ni le simili-jazz au kilomètre qui sert hélas de fond sonore. La discrétion du grand patron de la Nrf, l’ampleur de son réseau, la subtilité avec laquelle il faisait jouer son influence, tout cela ressort bien ; de même que le flair de son concurrent, son usage sensationnel de la publicité littéraire, son sens du lancement (« Radiguet A 19 ans… »), sa facilité à inventer des slogans et des formules (« les 4 M » : Morand, Mauriac, Montherlant, Maurois).. Au fond, les rares qui les ont tous deux roulés, et pas qu’une fois, sont Morand et Giono : ils leur ont fait signer à chacun un contrat pour le même livre…

Gaston Gallimard a gagné parce qu’il se plaçait toujours dans la durée. Parce qu’il avait la patience d’écrire tous les jours aux auteurs, de les cajoler, de les attendre. Parce qu’il a eu l’habileté de mettre deux fers au feu durant toute l’Occupation et la prudence de ne publier d’Allemands que classiques (Goethe). Parce qu’il avait une revue (la Nrf) susceptible d’attirer des auteurs pour quelques articles avant de les ferrer pour l’édition. Parce qu’il était une famille avec à ses côtés un frère qui avait le sens des chiffres, un fils pour prendre la relève, des neveux à tous les étages. Parce qu’il a toujours songé à constituer un fond.

Bernard Grasset a perdu parce qu’il n’avait aucune patience, qu’il était un maniaco-dépressif à tendance hystérique, et que son ego était surdimensionné. Parce qu’il vivait dans l’instant, dans l’immédiat et voulait que tout livre soit un « coup » éditorial, se fichant bien de la postérité. Parce qu’il disparaissait sans explication pendant des semaines. Parce qu’il avait collaboré sans retenue tant avec Vichy qu’avec les Allemands pendant l’Occupation, leur ouvrant son catalogue. Parce que c’était un homme seul,  que sa maison ne reposait que sur lui, et donc sur sa propre fragilité.

Et puis quoi : de nos jours, quand il est question de « Bernard » chez Grasset, c’est de BHL qu’il s’agit ; alors que lorsqu’on dit « Gaston » chez Gallimard, on se souvient qu’il n’y en a eu et qu’il n’y en aura jamais qu’un.

(« Gaston Gallimard et Bernard Grasset » photo D.R.)

Cette entrée a été publiée dans Histoire Littéraire, vie littéraire.

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commentaires

696 Réponses pour Gaston Gallimard versus Bernard Grasset et réciproquement

Deneb dit: à

Aucune patience, maniaco-dépressif à tendance hystérique, ça me rappelle vaguement un vieil ami de presque dix ans.

Chaloux dit: à

Ce qu’il y aurait à dire, surtout (mais le dit-on?), c’est que Gaston Gallimard n’a jamais pris beaucoup de risques, en littérature française s’entend : maître en récupération d’auteurs confirmés, à son grand déshonneur, mais qui a-t-il découvert? Grasset n’a pas perdu (!), il a publié le premier à peu près tout ce qui allait compter plus tard chez Brottin, il est allé au charbon et Gaston, mieux organisé, a touché ses dividendes.

Phil dit: à

Il en manque un: Denoël. Plus petit que les deux du landernau parisien, pas Français de surcroit mais aussi inspiré que Grasset et comptable que Gallimard, tombé dans le giron de Gaston après l’avoir été sous les balles de la collaboration. Gallimard s’est bien Occupé mais la Libération n’est pas assez franche pour jeter Grasset seul sur le bûcher des compromissions éditoriales.
Comme le rappelle Chaloux, Gide s’est longtemps demandé si ce fils de vendeurs de tableaux avait d’autres talents que celui de gérer un comptoir.

Chaloux dit: à

@Phil
Certes, on ne peut pas oublier Denoël.

la vie dans les bois dit: à

Phil, excellente idée, de ramener Robert ! Il n’y en avait qu’un aussi.

Chaloux dit: à

Est-ce que Grasset n’avait pas un peu la réputation de mal payer ses auteurs, du moins ceux qui vendaient peu? Gaston, lui, payait, et même, il avançait. Sur ce point, le relais a été pris de nos jours par un autre éditeur, fameux pour ne payer ni ses petits auteurs ni ses traducteurs, ou si tard que le virement arrive tout juste la veille de leur trépas.

Chaloux dit: à

Ce que Gaston laisse de mieux, c’est sa très amusante correspondance avec Céline : « Je vous trouve bien prodigue de dépenser ainsi des timbres… » etc.

Widergänger dit: à

Est-ce que les éditeurs ont une si grande influence qu’on veut bien le dire sur la littérature et son orientation ?

Phil dit: à

Un petit peu, Widergänger. C’est ce que M. Abetz disait à M. Gallimard en lui proposant de travailler ensemble.

Chaloux dit: à

Les petits comme Le Sans Pareil, certainement. ce sont les vrais prophètes.

Chaloux dit: à

« Eric Reinhardt, lauréat de la deuxième édition du prix du Roman des étudiants « .

On se demande où va se nicher le marketing. Autres prix à naître: prix des urinothéropathes, des chienchiens à sa mémère, des éboueurs, des vieux messieurs libidineux, des techniciens de bac à sable, de ceux qui voudraient aller dans la lune, de ceux qui voudraient en revenir, de ceux qui sont allés aux prunes, au taureau, de ceux qui aimeraient aller moins souvent à la selle etc… Au bout du compte, toujours les mêmes navets. Navrant.

buntoast dit: à

Lorsqu’on dit « Gaston », même chez Gallimard, je pense à Gaston Lagaffe. Quand je pense à BHL chez Grasset, je me mets à tout casser, comme Joe Dalton dans Lucky Luke.

D. dit: à

Il n’est pas méchant, BHL. Je l’ai croisé un soir de Noël 2014, il avait un air vaguement concerné.

D. dit: à

Ce qui m’a surpris, c’est le regard qu’il m’a lancé, comme si j’étais celui qu’il attendait. J’ai fait passer dans mon propre regard que c’était effectivement moi qu’il attendait, qu’il n’y avait pas erreur, cela a duré quelques secondes et nous nous sommes croisés, pfuiitt, un petit déplacement d’air. Il a du se dire je suis con quand même, ça pouvait pas être lui, que je suis con.

D. dit: à

Je fais ça avec des jeunes filles, parfois, celles qui attendent un rendez-vous Meetic. J’arrive avec l’air que je suis l’homme de leur vie, celui qu’elles ont toujours rêvé, que cette fois-ci c’est le bon, bon sang qu’est-ce qui m’arrive d’extraordinaire quand même aujourd’hui etc.. et puis pfuuuitt à la dernière seconde je procède à un léger changement de cap et je fais un évitement genre patrouille de France, mais sans la fumée derrière.

D. dit: à

On a ce qu’on a. On vit pas dans un comte de fées, faut avoir les pieds sur terre.

Widergänger dit: à

Dommage, avec la fumée ce serait encore plus drôle…!

Widergänger dit: à

Mais Phil, Irène Nemirovski, elle écrivait bien « Suite française » à ce moment-là, non ? Et le père Abetz et l’autre Drieu de La Rochelle, Charente-Maritime, ils n’ont eu aucune influence sur son roman. Et ce qui compte aujourd’hui, c’est « Suite française » et pas Drieu de la Rochelle. Vous en pensez quoi, Phil.

Widergänger dit: à

Et quand on regarde ARTE comme ce soir, on se rend effectivement compte que Irène Némirovski avait un regard extrêmement lucide sur l’époque.

Chaloux dit: à

… Et qu’il n’y a pas de petite histoire.

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…en somme, beaucoup de prétextes, pour motiver certaines couches sociales, à se remuer leurs diagonal à se dépenser, à s’investir dans des dépenses de soi sans retour, avec pertes et profits jeter en pâtures,!..

…un autre, reprend, votre correspondance, et fait un tabac d’audience,!…
…les terrains préparés aux messies d’écrivains, les connivences à renvoyez l’ascenseur,!…les amis d’abords,!…
…au suivant,!…
…Non,…je ne veux pas devenir une vedette,!…à long cour,!…
…ma baignoire me suffit elle,!…çà mousse,…une nouvelle île,…mes bulles à N°6,… » chapeau melon dite vous,! et bottes de cuir du très haut,!…
…c’est pour la place vide,!…les qualités, un trop plein,!…en cour,!…etc,!…
…qu’est ce qu’ils disent vos cours en Baccalauréat en tourisme,!…
…caché son jeux entre-ouvert,!…
…les randonnées, épatantes aux leurres,!…
…les suivis à projections,…
…la main dans le sac,…( … )
… » le grand blond avec une chaussure noire « ,…Oui,!…qu’est ce qu’elle à ma gueule,…)
…au final, collection  » canapé – lit « ,!…
…un métro quotidien,!…
…eegs or oatmeal for breakfast,!…

…ou est le patron,…si on le savait,…
…çà tourne en roue libre, avec caméras aux plafonds,!…
…aux pensées uniques, un fauteuil pour des omelettes,!…
…collector, mon tabac en fumée,!…Ah,!…l’élite aux oeillères  » vous monter bien, la littérature,…etc,!…
…c’est encore plus profond, vous pratiquez aux jumelles,!…mais restez, à l’endoscopie sensorielle,!…
…toujours froid, en mesures,…la démesure,!…vingt dieux,!…Ah,!Ah,!Ah,!,…
…c’est chaste entre les mots,!…etc,!…
…tourisme,
…divan-lit,
…aux bacal-lauréats,…façon chronomètre aux talon aiguille,!…mention ou est le patron,…entrez sans grisbi à vous agiter,!…

…les séries en tramway,!…nombrilisme d’état d’enfants gâteux,!…aux leurres,!…
…faut pas se gêner,!…mon coeur,!…Ah,!…
…les éditions bicéphales aux 3D,!…etc,!…
…en passant, en kimono,!…Stop,!…

D. dit: à

Lorsque Marine sera élue en 2017, outre le service militaire redevenu obligatoire, il est probable que seront crées des brigades volontaires civiles de surveillance et d’intervention sur le territoire, que je propose de nommer les BVC.
J’en ferai volontiers partie pour défendre mon pays et j’espère que d’autres parmi vous les intégreront. Les trimestres de BVC effectuer pourraient bonifier en proportion les pensions de retraites et donner priorité pour l’accès aux fonctions publiques.

Simon dit: à

l’habileté de mettre deux fers au feu durant toute l’Occupation

Voilà de quoi laisser songeur sur l’esprit de la rédaction

JC la Saumure..... dit: à

Il me semble, Dédé, que « Patrouille de Volontaires Civils », PVC, serait plus approprié, …. et facile à retenir.

J’ignore pour quelle raison BVC me fait penser à « Bordel de Voluptueuses Coquines » ce qui ne fait pas sérieux pour une phalange aux service de l’ordre et des bonnes moeurs républicaines …

JC..... dit: à

Ce billet m’en touche l’un sans faire bouger l’autre !

Faut dire que le milieu littéraire lorsqu’il est vu d’en dehors laisse froid le bolo qui s’intéresse au monde extérieur, si riche en guerres moins picrocholines…

L’Edition, c’est comme la Mafia : cela ne devient intéressant que si l’on en fait partie !…

JC..... dit: à

Côté illustration de ce billet de tombola, le type de gauche gominé ressemble à un gigolo mondain pour vieille veuve riche décidée à dilapider fissa la fortune du regretté défunt, celui de droite a une gueule de nazi de caniveau, genre Himmler le rat …

Quelle époque !

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…çà, les deux portraits,!…

…vraiment, au genre,!…Wanted, & .00.000.000 $,!…en €,…
…la recherche de la Truffe  » Gangsters « , un plus, à suivre,…la famille à Louis XIV,…etc,!…au profil, grec,!…à Alexandre le  » Grand « ,…du milieu des liasses à poils,!…
…la ménagerie,…etc,!…des Bal’s-Kant’s,!…tutti frutti,…en Macédoine,!…
…mon café, sans sucre,!…merci,!…

JC..... dit: à

Je tiens à rassurer les familles Gallimard et Grasset !

Ces deux braves éditeurs ont peut-être eu une descendance honorable qui leur survit, et les enfants n’ont pas à rougir de ces deux papy !

…Gigolo est une activité tout à fait romanesque, et l’engagement politique, une vertu reconnue…

JC..... dit: à

« Qu’on se le dise ! Les Français lisent (16 livres en moyenne par an)… » (Passou, sur l’enquête)

16 livres*/an !
En moyenne ?!

Je n’en crois pas un mot….

(*je ne compte pas pour « livre », les BD, les modes d’emploi de la machine à laver, les ouvrages professionnels, toutes feuilles reliées sous couverture)

Bloom dit: à

Le Landerneau littéraire hexagonal en rut. Petit bout de la lorgnette, tambouille familiale et notions inutiles.

JC..... dit: à

Il semble que les Juifs d’Israël soient plus intelligents, politiquement, que les Français de France …

Barrage à la gauche molle. Renouvellement de la confiance à des dirigeants et représentants réalistes !

la vie dans les bois dit: à

De nota, c’est excellent. Il y a des matins comme ça où c’est  » air riant ».

Dans la liste... dit: à

… des intervenants (Guerre dans l’édition) : Pierre Assouline.

la vie dans les bois dit: à

Et puis, comme un panache, cette descente du fiacre de Maximilien Vox.
Merci de la lecture.

Chaloux dit: à

Bloom dit: 18 mars 2015 à 7 h 30 min

Causerie, par le Cioran du Mékong.

lecteur poli dit: à

JC….. dit: 18 mars 2015 à 7 h 38 min
Il semble que

ah bon

M OU MME dit: à

Il déjeunait régulièrement en tête-à-tête.

C’est sans doute ce que, dans les colonnes de « l’Expansion », on appelle une fusion.

M OU MME dit: à

que Bernard Grasset ne pût s’empêcher d’écrire.

« ne pue s’empêche d’écrire » serait sans doute plus conforme à la norme aurtografic ?

Phil dit: à

Ce qui compte aujourd’hui, dear Widergänger, c’est « Suite française » (mais moins que « David Golder » dont l’édition est plus claire que celle de « Suite française ») et quelques pages de Drieu aussi.
Gallimard a fait antichambre dans le sud de la France en laissant un Drieu qui savait se brûler les ailes en dînant avec Abetz. C’est finalement Abetz qu’il aurait fallu interroger pour savoir « ce qui compte » en France. Il a publié ses mémoires en 53 chez Boutelleau, petit éditeur qui comme Grasset était capable d’écrire à ses heures perdues. Némirovsky n’a pu être sauvée par Morand, qui devait sa renommée à Grasset.

Anne O'Neam dit: à

Qu’il est donc singulier, votre singulier, Pierre Assouline ! « Il déjeunait en tête-à-tête » : vertige de la faute de frappe, nous voici dans une scène balzacienne : un convive seul, se regardant manger, bouchée après bouchée, dans un miroir ?

M OU MME dit: à

Bernard Grasset a perdu parce qu’il n’avait aucune patience

Il semble qu’il n’ai pas tout-à-fait manqué de patience puisque :

En 1949, sur décision du président de la République Vincent Auriol, Bernard Grasset retrouve ses droits et reprend sa maison d’édition. Il découvre, notamment, Hervé Bazin et Jacques Laurent. (Wikipedia)

Pour un perdant dépourvu de patience, c’est tout de même pas mal.

Dans le même article de Wikipedia, on apprend que Bernard Grasset publia sous l’occupation le gaulliste Mauriac, refusa, en dépit des demandes allemandes, de rééditer « Mein Kampf », publié avant la guerre par un autre éditeur, et que le quota de ses publications imposées par les Allemands ne dépassa pas 1% (chiffre établi lors de son procès). Il semble que Bernard Grasset n’était pas moins apte que Gaston à garder deux fers au feu : du reste, se plier peu ou prou aux exigences de l’occupant, n’était-ce pas, entre 40 et 44, pour un éditeur de cette importance, la condition de la survie ?

Passou dit: à

Bien vu, Ann. Corrigé ! C’est même assez surréaliste tendance Magritte.

Passou dit: à

M ou Mme, vous n’avez pas d’autres sources que l’anonyme et douteux Wikipédia ? En ce qui me concerne, et en l’espèce, mes sources, ce sont les archives nationales, le dossier d’épuration de Bernard Grasset contenant toute sa correspondance de 1940-44, ses livres comptables, ses catalogues, son dossier d’instruction ect. Vous voulez la côte ?

M OU MME dit: à

Les choix professionnels de Gaston et de Bernard sous l’occupation devraient être appréciés à l’aune de deux faits : 1 / entre 1940 et 1944, la France est à genoux et à la botte ; 2 / jusqu’à Stalingrad (au moins), l’éventualité d’une hégémonie allemande de longue durée sur l’Europe n’a rien d’une hypothèse farfelue. Il serait bien temps d’apprécier le comportement des Français et de leurs « gouvernants » durant cette période à l’aune de ces deux réalités incontestables.

bérénice dit: à

Il déjeunait en tête à tête, lapsus révélateur, mon avis est que Pierre Assouline peut déjeuner seul sans s’ennuyer le moins du monde, fournissant interrogations et réflexions allant même pris dans sa rêverie introspective jusqu’à quitter la table en oubliant de régler la note, j’extrapole évidemment.

M OU MME dit: à

M ou Mme, vous n’avez pas d’autres sources

Je ne doute pas de la qualité de vos sources. Pourquoi ne pas vous charger de ré-écrire l’article incriminé dans cette encyclopédie en ligne pas si douteuse, d’ailleurs, que vous le prétendez? Pour l’instant, les informations de l’article en question n’ont pas été démenties ni corrigées, ce qui plaide, vous en conviendrez, en faveur de leur véracité (je suppose que les responsables de Wikipedia font en sorte de ne pas laisser traîner sans précautions des informations par trop sujettes à caution; ils ont d’ailleurs mis en place des procédures pour cela). Il semble que vous jugiez l’attitude de Gallimard sous l’occupation plus décente que celle de Bernard Grasset. Personnellement, après lecture de votre billet, je serais tenté de les renvoyer dos à dos, chacun dans son coin, en bons pugilistes du commerce comme il va qu’ils étaient.

burntoast dit: à

Ma petite plaisanterie n’est pas passée. Intéressant.

JC..... dit: à

M OU MME
Apprécier ces temps maudits comme vous le faites ?… vous n’y pensez pas sérieusement !

Si les arrogants ne peuvent plus se permettre de donner des leçons aux muets prisonniers du passé, que vont ils devenir, nos donneurs de leçon ?! Raisonnables ?….

bérénice dit: à

Burntoast vous plaisantiez?

l'autre pour the same dit: à

jusqu’à quitter la table en oubliant de régler la note, j’extrapole évidemment.

c’est arrivé à des psys au café!

bérénice dit: à

Le possible rend l’issue périlleuse, la moindre entreprise bénéficiant d’une surveillance à laquelle aucune notion de gratuité ne trouve plus sa place. L’air innocent et dégagé ne couvrira en aucun cas la faute éventuelle, en somme tout peut-être disséqué et servir l’accusation, la suspicion jusqu’à la perquisition et la mise en examen de votre présence cherchant à s’absenter pour des raisons qui resteront à déterminer.

Widergänger dit: à

Sobre la noticia del día afirma al otro lado del teléfono: «El hallazgo del lugar donde pueden descansar los restos de Cerventes es un acontecimiento, sin duda, pero creo que debemos ser prudentes». La pregunta es: «¿Qué restos son de Cervantes entre los que han aparecido en la reducción 32? Los especialistas lo han explicado bien, no hay elementos que nos obliguen a descartar su presencia, pero están mezclados con muchos otros individuos».
________________

Alors n’exagérons rien !

François Delpla dit: à

M OU MME dit: 18 mars 2015 à 8 h 55 min

Bernard Grasset a perdu parce qu’il n’avait aucune patience

Il semble qu’il n’ai pas tout-à-fait manqué de patience puisque :

En 1949, sur décision du président de la République Vincent Auriol, Bernard Grasset retrouve ses droits et reprend sa maison d’édition. Il découvre, notamment, Hervé Bazin et Jacques Laurent. (Wikipedia)

Pour un perdant dépourvu de patience, c’est tout de même pas mal.

Dans le même article de Wikipedia, on apprend que Bernard Grasset publia sous l’occupation le gaulliste Mauriac, refusa, en dépit des demandes allemandes, de rééditer « Mein Kampf », publié avant la guerre par un autre éditeur, et que le quota de ses publications imposées par les Allemands ne dépassa pas 1% (chiffre établi lors de son procès). Il semble que Bernard Grasset n’était pas moins apte que Gaston à garder deux fers au feu : du reste, se plier peu ou prou aux exigences de l’occupant, n’était-ce pas, entre 40 et 44, pour un éditeur de cette importance, la condition de la survie ?

M OU MME dit: 18 mars 2015 à 9 h 06 min

Les choix professionnels de Gaston et de Bernard sous l’occupation devraient être appréciés à l’aune de deux faits : 1 / entre 1940 et 1944, la France est à genoux et à la botte ; 2 / jusqu’à Stalingrad (au moins), l’éventualité d’une hégémonie allemande de longue durée sur l’Europe n’a rien d’une hypothèse farfelue. Il serait bien temps d’apprécier le comportement des Français et de leurs « gouvernants » durant cette période à l’aune de ces deux réalités incontestables.

Il faut cliquer jusqu’au bout !

ainsi à propos du même Mauriac Wikipédia dit que son roman paru sous l’Occupation, « La Pharisienne » (1941), a précédé, et non suivi, son ralliement à de Gaulle !

S’il y a de bons usages de Wikipédia et de moins bons, l’un des pires est assurément de prétendre que quelque chose qui n’y est pas démenti est, par là même, prouvé !

Quant à ce que vous dites de la croyance fort répandue en une victoire allemande jusqu’à « Stalingrad au moins », c’est bien… neutre !

Un sujet encore neuf est la manipulation de tout ce beau monde par Hitler via Abetz. Tout le nazisme tient en quelques mots comme manipulation, chantage, prise d’otages, corruption, illusionnisme…

L’anecdote, à vérifier, sur les Allemands limitant le tirage de La Pharisienne à 5000 puis consentant à 25000 sur l’intervention de Bernard Grasset est, en tout cas, conforme à la stratégie de l’occupant : faire des gens des mendiants et leur laisser espérer des faveurs.

Avec Pétain même, ce jeu est constant.

M OU MME dit: à

JC….. dit: 18 mars 2015 à 9 h 18 min
M OU MME
Apprécier ces temps maudits comme vous le faites ?… vous n’y pensez pas sérieusement !

Si les arrogants ne peuvent plus se permettre de donner des leçons aux muets prisonniers du passé, que vont ils devenir, nos donneurs de leçon ?! Raisonnables ?….

En effet. Entre 1940 et 1944, les choix « éthiques » d’un Gaston Gallimard, d’un Bernard Grasset, d’un Robert Brasillach, d’un Jean Moulin, d’un Pierre Brossolette, d’un Darquier de Pellepoix, d’un Laval, d’un Céline ou d’un Malraux étaient strictement équivalents. La raison en est simple : les dés n’étaient pas retombés, la partie n’était pas jouée. Ce qui a décidé de l’incontestable (après coup) supériorité « éthique » des uns sur les autres n’a rien d’éthique : c’est la supériorité militaire des Russes et des Américains sur les Allemands. Il est aisé, plus de six décennies après la fin de la partie, surtout quand on n’y a pas participé, de décerner les bons points aux uns et les bonnets d’âne aux autres : ça vous a en plus un petit air bravache assez irrésistible auprès des dames. Personnellement, je m’abstiendrai de ce péché mignon si répandu. C’est sans doute que mes prétentions auprès des dames sont limitées et que j’ai toujours pensé que l’étude des événements éloignés dans le temps impliquait qu’on s’abstînt (j’adore les circonflexes, à condition de les mettre là où il faut) de tout a priori « éthique ».

Widergänger dit: à

Vous voulez dire quoi exactement, Phil, quand vous employez une bizarre expression pour désigner l’édition de David Golder : « plus claire » ? Vous voulez dire que ce roman a été apprécié aussi par Brasillach…? Est-ce si claire que ça d’ailleurs…? Que vouliez-vous dire au juste ? C’est loin d’être clair…

Widergänger dit: à

M OU MME dit: 18 mars 2015 à 9 h 56 min
______________
C’est qui cette poire blette ? Et De Gaulle, mon petit chéri, hein, t’en fait quoi de De Gaulle ?

Widergänger dit: à

« Supériorité éthique », qu’elle dit la poire blette…! Ah, je t’en foutrai moi, de la supériorité éthique, tains !

Alors, mon petit chéri, qui c’est’y qu’est supérieur à l’autre, hein, le Bien ou le Mal ? Ah, j’tassure, y’en a, qui zont un gruyère à la place du cerveau ! C’est plein de trous là-haut chez toi… plein d’oublis aussi…

M OU MME dit: à

S’il y a de bons usages de Wikipédia et de moins bons, l’un des pires est assurément de prétendre que quelque chose qui n’y est pas démenti est, par là même, prouvé !

Quant à ce que vous dites de la croyance fort répandue en une victoire allemande jusqu’à « Stalingrad au moins », c’est bien… neutre !

Cher Monsieur Delpla, je n’ai pas dit que ce qui est non démenti est par là même prouvé. Je pense que ce qui n’est pas démenti (du moins dans un article d’une encyclopédie aussi fréquentée que Wikipedia) bénéficie, tant que ce n’est pas démenti, d’une présomption de véracité, ce qui est le cas, à mon sens, des informations contenues dans l’article sur Bernard Grasset.

Quant à la neutralité qui semble vous déplaire, elle est pour moi indissociable du regard historique. Nous n’avons pas à polluer de nos options éthiques un passé lointain, si nous voulons l’apprécier correctement.

burntoast dit: à

bérénice dit: 18 mars 2015 à 9 h 24 min

Mon commentaire de 9h18 est nul et non avenu.
Je suis très distrait par nature. Un aveu quasi rousseauiste de « rendre mon âme transparente aux yeux du lecteur ».

Widergänger dit: à

En revanche, toi, mon petit chéri, tu ne te gênes pas pour venir nous polluer/poiler de tes nauséeuses considérations éthiliques…

Milena et Dora dit: à

9 h 55, Delpla cite Pétain : JC a une érection visible

M OU MME dit: à

Widergänger dit: 18 mars 2015 à 10 h 01 min

Alors, mon petit chéri, qui c’est’y qu’est supérieur à l’autre, hein, le Bien ou le Mal ?

Ces majuscules toutes manichéennes prêtent à sourire, sinon à rire.

Widergänger dit: à

Oui, on s’en doute, c’est sûr, que ça doive te faire rire, bonne poire blette… Le contraire fut étonnant…

Widergänger dit: à

Bon, je retourne en cours. Je vais apprendre à mes chers chérubins à penser. ça peut servir contre les poires blettes… L’espoir fait vivre…

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…les véritables problèmes dans les partis-pris, et autres entreprises,!…

…c’est faire de l’oeil,…pour s’attribuer des fonctions,…presque pour les saborder,!…

…je suis, je suis, sur des affaires dont on vois jamais le bout,!… » je maintiendrais en famille « ,!…
…ce qu’il en ait, c’est que toutes les affaires, sont à développées au-dessus de la tête des preneurs de fonctions  » Gigolo « ,…

…continuer vos jeux,!…aux genres  » Inspecteur Gadget  » à leurres,!…et les Sophie’s en manquent de chiens à lèche-abricots,!…
…un point de vue résumé,!…cirques réducteurs en juges et partis polish-public,!…
…les poireaux à porter de mains du Rex-public,!…etc,!…la famille au cul,!…d’héritier,!…
…je vous engage, non merci,!…à dindon-noeux,!…( sac plastique gratuit ), etc,!…
…Ah,!Ah,!Ah,!…du vent,!…
…trop de clientélisme forcé,…sans titre, sans châteaux sans domaines,!…
…à l’affranchi d’escrocs,!…etc,!…
…les diversions passe-temps à perdre,!…

bérénice dit: à

que l’étude des événements éloignés dans le temps impliquait qu’on s’abstînt (j’adore les circonflexes, à condition de les mettre là où il faut) de tout a priori « éthique ».

L’étude quel que soit son terrain s’il est praticable à la science ( l’histoire peut-elle s’inclure dans ces rangs) n’aurait-elle d’autres buts que de remédier à toutes notions préexistantes (la terre est plate) à une réalité objectivée dont elle fournit les preuves et devrait-elle mener ailleurs qu’au révélé comme base de prospection ou de projection?

Phil dit: à

« Suite française » est une publication posthume, enrobée d’explications post-et pré-textes qui visent à expliquer au public des années 90 les saillies droitistes de Nimérovsky. « David Golder » est une version brute de décoffrage, portée par un ton littéraire étonnamment différent de celui de « Suite française ». Il faut lire les deux livres à la suite pour mesurer cette différence.
Tous les détails comptent. Gallimard était collectionneur de belles carosseries, roulantes et vivantes.

e dans laquelle les hériteres widergägner
Est-il intéressant de préciser que Gallimard aimait les belles carosseries ? ceci dit pour les moins psychologues qui ne pratiquent pas la face detection »

bérénice dit: à

10h05 ou comment d’une obscurité obtenir une transparence, vous voilà bien courageux cependant que cette vertu vous entrainerait sur un courant falsificateur. De fait transparent et translucide ne revêtent pas un sens identique.

JC..... dit: à

De Gaulle fut un mutin qui réussit grâce aux Anglais, à Churchill, et aux Américains.

Il avait la stature d’homme d’Etat, contrairement à beaucoup d’autres qui pactisèrent avec le diable, faute de pouvoir le vaincre…

Les mutins qui échouent restent des « rebelles », des « terroristes », ceux qui réussissent deviennent des « résistants », « des héros. »

De Gaulle réussit, et fit croire à tous les Français qu’ils y étaient pour quelque chose ! Génial sainte onction, beauté de l’eau lustrale…

Bloom dit: à

Et puis quoi : de nos jours, quand il est question de « Bernard » chez Grasset, c’est de BHL qu’il s’agit ; alors que lorsqu’on dit « Gaston » chez Gallimard, on se souvient qu’il n’y en a eu et qu’il n’y en aura jamais qu’un.

S’impose un rapide changement de prénoms chez les Galllimard boys:

– Gaston Quignard
– Gaston Sollers
– Gaston Littell
– Gaston Debray
– Gaston Foekinos
– Gaston Reinhart
– Gaston Assouline…?

bérénice dit: à

JC vous n’allez pas nous soumettre cette idée qui serait répandue qu’à toute victoire du totalitarisme ou de l’autoritarisme musclé on crie héro ou résistance. Pour détendre l’atmosphère je suggère qu’on fouille les entrailles du poulet afin d’entrevoir le prochain score aux départementales puisque tout finalement de la matière politique et donc historique ne repose que sur superposition de superstitions, rien ni personne n’est exactement quantifiable, nous sommes tous des pi 3,14.

Miss Tigris dit: à

10 h 08 , érection visible ? même les toutes petites comme celle de JC peuvent aller se faire voir

M OU MME dit: à

Widergänger dit: 18 mars 2015 à 10 h 11 min
Bon, je retourne en cours. Je vais apprendre à mes chers chérubins à penser. ça peut servir contre les poires blettes…

Ce monsieur widergänger semble croire que ceux qui ne pensent pas comme lui pensent de travers ou ne pensent pas du tout. Sancta simplicitas. Sa distinction entre le Bien et le Mal (avec des majuscules, s’il vous plaît) est sans doute étayée sur une instance transcendante, transcendantale ou immanente, peu importe du reste. Quant à moi, je me soucie peu de savoir ce qui est bien ou ce qui est mal. Je me borne à discerner ce qui est souhaitable et ce qui ne l’est pas. Entreprise déjà suffisamment ardue, mais qui a le mérite de vous protéger des certitudes naïves. Cette ligne de conduite, plus souple, plus arrangeante et plus confortable, est aussi plus réaliste.

JC..... dit: à

Bérénice, les vainqueurs écrivant l’histoire, réécrivant le droit, redéfinissant le bien et le mal, c’est une évidence que les « héros », n’importe lesquels, sont les « rebelles » qui ont réussi, même dans le cas ou les rebelles étaient les « bons » !

M OU MME dit: à

M OU MME dit: 18 mars 2015 à 11 h 02 min

Quant à moi, je me soucie peu de savoir ce qui est bien ou ce qui est mal. Je me borne à discerner ce qui est souhaitable et ce qui ne l’est pas.

Cette ligne de conduite, en somme, à lire ce que nous raconte ici Monsieur Assouline, ne me paraît guère différente de l’attitude de Gaston et de Bernard sous l’occupation. comme quoi il n’est pas absolument interdit de croire à l’existence d’une nature humaine persistant, la même peu ou prou ( à condition de s’abstenir d’une rigueur dans l’observation par trop darwinienne), de génération en génération.

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…c’est pas mal,!…
…l’idée des gens aux pouvoirs, comme des  » sacs poubelles « ,!…sans suites aux accrocs,!…

…déposés aux paradis fiscaux, les mirages de la force de frappe,!…maquettistes à leurs leurres,!…
… » Inspecteur Gadget « ,!,…plafonne aux O.V.N.I,…sur MarsLeack’s,!…
…Ah,!Ah,!Ah,!…etc,!…
…santé aux LunesLeack’s,…d’Orient le Grand,!…Stop, ou encore,!…un peu d’air,!…

JC..... dit: à

Miss Tigris, vous connaissez ma modestie méditerranéenne : au Lycée, l’infirmière de service, sainte jeune fille, m’avait surnommé Le Tripode.

M OU MME dit: à

Le post de 11h16 n’est pas de moi

Bloom dit: à

découverte des restes de Cervantès

D’autres nouvelles exemplaires du même type?

M OU MME dit: à

Il doit exister beaucoup d’autres photos de Bernard Grasset : pourquoi justement celle-là ? Ne répondez pas trop vite, par crainte de vous tromper.

JC..... dit: à

M OU MME, ces photos, choisies au pur hasard par Messire Passou, sont irrésistibles…

ingratitude dit: à

Il s’agit presque certainement des restes de Cervantes et certains disent que s’il avait été fusillé ( au lieu de trépasser du diabète)il serait encore dans un caniveau

M OU MME dit: à

Bloom dit: 18 mars 2015 à 11 h 23 min
découverte des restes de Cervantès

On dirait une trouvaille faite par un SDF dans les poubelles d’un grand restaurant. Décidément, l’enterrement ou l’incinération me paraissent des techniques dépassées : pourquoi ne pas déshydrater les cadavres ? on pourrait en faire des soupes en sachets. Quel beau sujet de débat sociétal ! On voit déjà les rassemblements de la manif pour tous devant le Palais Bourbon.

M OU MME dit: à

M OU MME dit: 18 mars 2015 à 11 h 28 min
pourquoi ne pas déshydrater les cadavres ? on pourrait en faire des soupes en sachets.

Une idée pour le prochain remake de « Soleil vert », tiens.

Miss Tigris dit: à

11 h 11, l’infirmière contactée précise : on appelait celle de JC : l’invisible !

bab el-oueda dit: à

Widergänger dit: 18 mars 2015 à 10 h 11 min
Bon, je retourne en cours. Je vais apprendre à mes chers chérubins à penser.

C’est une phrase d’une hauteur divine.

Avant l’ère des heideggeriens et anti-heideggeriens, un prof aurait probablement dit: « apprendre à réfléchir », ou de manière plus concrète: apprendre à analyser, à comparer, à illustrer, etc.

L’entrée solennelle en classe de cette Pensée pansue (chabovary!) m’inquiète un peu.

Simon dit: à

Je me borne à discerner ce qui est souhaitable et ce qui ne l’est pas. Entreprise déjà suffisamment ardue, mais qui a le mérite de vous protéger des certitudes naïves. Cette ligne de conduite, plus souple, plus arrangeante et plus confortable, est aussi plus réaliste.

Se borner en souplesse c’est assez fort, sauf qu’on dirait une poule qui se rêve un aigle.

bab el-oueda dit: à

Les éditeurs au faciès

A gauche un chevalin, à droite un lémurien.

JC..... dit: à

Poules qui se rêvent Aigles, c’est d’un optimisme de bon aloi ! Bœufs qui se veulent Taureau furieux…. on entre en politique, là !

Pensez à Cambadélis …

François Delpla dit: à

M OU MME dit: 18 mars 2015 à 10 h 04 min

S’il y a de bons usages de Wikipédia et de moins bons, l’un des pires est assurément de prétendre que quelque chose qui n’y est pas démenti est, par là même, prouvé !

Quant à ce que vous dites de la croyance fort répandue en une victoire allemande jusqu’à « Stalingrad au moins », c’est bien… neutre !

Cher Monsieur Delpla, je n’ai pas dit que ce qui est non démenti est par là même prouvé. Je pense que ce qui n’est pas démenti (du moins dans un article d’une encyclopédie aussi fréquentée que Wikipedia) bénéficie, tant que ce n’est pas démenti, d’une présomption de véracité, ce qui est le cas, à mon sens, des informations contenues dans l’article sur Bernard Grasset.

Quant à la neutralité qui semble vous déplaire, elle est pour moi indissociable du regard historique. Nous n’avons pas à polluer de nos options éthiques un passé lointain, si nous voulons l’apprécier correctement.

Vous faites semblant de ne pas comprendre ?

Je ne cause pas de la neutralité du regard historique, mais de la vôtre, par rapport aux enjeux de cette guerre.

Vous ignorez significativement la suite :

Un sujet encore neuf est la manipulation de tout ce beau monde par Hitler via Abetz. Tout le nazisme tient en quelques mots comme manipulation, chantage, prise d’otages, corruption, illusionnisme…

L’anecdote, à vérifier, sur les Allemands limitant le tirage de La Pharisienne à 5000 puis consentant à 25000 sur l’intervention de Bernard Grasset est, en tout cas, conforme à la stratégie de l’occupant : faire des gens des mendiants et leur laisser espérer des faveurs.

Avec Pétain même, ce jeu est constant.

Pour un Français, se résigner à la victoire nazie n’a rien d’anodin. Le prétendre c’est, si on est historien, confondre gravement les deux guerres mondiales, le deuxième Reich et le troisième, etc.

bab el-oueda dit: à

Widergänger dit: 18 mars 2015 à 10 h 01 min
« Supériorité éthique », qu’elle dit la poire blette…! Ah, je t’en foutrai moi, de la supériorité éthique, tains !

Ami WG, vous n’avez aucune patience.
Je n’en déduirai pas, pour autant, que vous êtes un maniaco-dépressif à tendance hystérique, et que votre ego est surdimensionné.

Simon dit: à

Vous parlez de qui JC ? Je n’ai jamais eu à mendier une greffe…

immanence du dasein dit: à

« C’est une phrase d’une hauteur divine. »

y voir l’influence transcendantale de hamletdeblog

bab el-oueda dit: à

« Parce qu’il avait collaboré sans retenue tant avec Vichy qu’avec les Allemands pendant l’Occupation, leur ouvrant son catalogue »

Tant que c’est le catalogue.

immanence du dasein dit: à

transcendEntale

Simon dit: à

Ok, donc rayon nouveauté on a aujourd’hui les maniaco-dépressifs, les montages à JC, le don quichottisme, les remakes de soleil vert et les gros licks de Giovanni, c’est bien, ça avance…

JC..... dit: à

« Ami WG, vous n’avez aucune patience. » (Bab el Oueda)

… « pas de patience » ? c’est une excellente qualité. La patience est l’arme des mous …

affleuloo dit: à

Pensez à Cambadélis …

tu t’es pas regardé

M OU MME dit: à

Se borner en souplesse c’est assez fort, sauf qu’on dirait une poule qui se rêve un aigle.

En l’occurrence, ce serait plutôt l’inverse : un aigle qui se rêve une poule. Quant à la performance qui consiste à se borner en souplesse, on voit bien que Simon parle de ce qu’il ne connaît pas et qu’il n’a pas vu la tarente que je viens de photographier en train de se chauffer au-dessus d’un radiateur.

gerard dit: à

Simon dit: 18 mars 2015 à 11 h 44 min
Vous parlez de qui JC ?

ne faites pas attention à ce pauvre type frustré aigri il dit n’importe quoi

gerard dit: à

A gauche un chevalin, à droite un lémurien.

vous trouvez?

JC..... dit: à

Il faut TOUJOURS collaborer avec un ennemi qui va gagner !

Faire un peu de fric, et retourner sa veste, discrétos, un peu avant les autres quand ça tourne mal. Humains ! Trop humains…

J’ai des noms …

bab el-oueda dit: à

« Pensez à Cambadélis … »

La coiffure à la flotte m’a toujours gêné, qu’elle soit à gauche (Camba) ou à droite (Chirac).

Simon dit: à

Ah vous êtes encore une Big Mother qui parade en robe de preuves scientifiques ? Faites gaffes, vous allez vous faire traiter de soixante-huitard(e) par des vieux qui voient mal qu’on est en 2015 ! (pas pu encore la placer ce matin celle-là…)

Miss Tigris dit: à

JC se déclare ami avec tout le monde… le problème est que tout le monde ne veut pas être ami avec ce sale type

bab el-oueda dit: à

gerard dit: 18 mars 2015 à 11 h 49 min
A gauche un chevalin, à droite un lémurien.
vous trouvez?

Je ne sais jamais si je trouve mais je ne cherche pas.

bab el-oueda dit: à

Le couple Balkany, le couple Tiberi, le père-fils Dassault.

Personnages balzaciens en quête d’auteur.

De quels écrivains sont dignes nos politiques?
Ce sera un jeu de société pour une autre fois…

(Sarko-Hollande: Feydeau? trop facile.)

M OU MME dit: à

Pour un Français, se résigner à la victoire nazie n’a rien d’anodin. Le prétendre c’est, si on est historien, confondre gravement les deux guerres mondiales, le deuxième Reich et le troisième, etc.

Je trouve que c’est plutôt François Delpla qui n’a rien compris au métier d’historien. En aucun cas il ne consiste à nous balancer des leçons de morale, mais seulement à établir les faits et, si possible, à les interpréter, voire (avec d’infinies précautions) à les expliquer. Je ne vois pas en quoi, si l’on accepte cette définition de l’enquête historique, la description de la seconde guerre mondiale est une entreprise foncièrement différente de celle de la première, et la description du nazisme foncièrement différente de celle du règne de Louis XIV ou de l’équipée napoléonienne. Ce qui est sûr en tout cas, c’est que beaucoup d’historiens du nazisme et de la seconde guerre mondiale se laissent influencer par des a priori de nature morale, simplement parce que les événements sont encore trop proches. En ce qui me concerne, je me soucie peu que le travail de l’historien, qu’il s’agisse de périodes anciennes ou récentes, cherche à influencer mes choix éthiques : je suis assez grand pour les faire tout seul. Les vertus de l’historien sont pour moi les suivantes : exactitude, discernement, distance, ,objectivité et donc froide neutralité. Quant à celui à qui il revient de porter éventuellement un jugement moral, c’est le lecteur, et sûrement pas l’historien.

M OU MME dit: à

Pour compléter et clarifier ma réponse de 12h03 à François Delpla, j’ajouterai qu’en aucun cas la tâche de l’historien n’est de justifier ni de condamner quoi que ce soit. Sa mission est radicalement d’une autre nature. Confondre l’enquête historique et l’interrogation morale, c’est mélanger les torchons avec les serviettes. Tiens, justement, j’ai du linge à repasser. J’y vais.

M OU MME dit: à

J.P. Bertin-Maghit, historien de l’Occupation, prend la défense d’Henri Dutilleux contre la mairie de Paris.

Quelle tempête dans un verre d’eau (de Seine) ! Ce dérisoire conflit ne peut guère émouvoir qu’un quarteron de nostalgiques de l’épuration. Après des décennies d’hommages au compositeur, il était grand temps, vraiment, de nous découvrir son (très très mince) passé collaborationniste. Comme dirait Zlatan, quel pays de fouille-merde !

François Delpla dit: à

Que l’histoire en général, et celle du nazisme en particulier, doive éviter tout moralisme, c’est un de mes leit-motivs !

cf. http://www.histoquiz-contemporain.com/Histoquiz/Lesdossiers/interviews/memoiredelpla/Dossiers.htm

Complètement différente est la question de la spécificité du nazisme.

L’anonyme qui signe « M ou Mme » ne pèche pas, comme j’ai pu le craindre un moment, par cécité volontaire. Il est bel et bien persuadé que la Seconde Guerre mondiale est de même nature que la Première et ne discerne pas dans le nazisme la moindre originalité.

Ai-je bien compris ?

Duc Bihoreau de Bellerente dit: à

«Bernard Grasset a perdu parce qu’il n’avait aucune patience, qu’il était un maniaco-dépressif à tendance hystérique, et que son ego était surdimensionné.»

BG est bien vivant chez beaucoup d’habitués de cette auberge…

JC..... dit: à

François, bien qu’handicapé par un prénom aussi mal porté, croyez moi : les guerres ont toujours les mêmes causes, WWII n’a rien d’original !

Ne pas prendre la décoration nazie, antisémite, pour les pierres du mur de l’édifice !!!

Le nazisme n’est que le décor « religieux » d’une guerre, absolument identique aux autres.

François Delpla dit: à

1871-1914 : entre-deux-guerres de 43 ans
1918-1939 : entre-deux-guerres de 21 ans

pourquoi une telle différence, sinon parce que la folie hitlérienne, combinée avec beaucoup d’habileté, bouscule toutes les constantes ?

François Delpla dit: à

JC….. dit: 18 mars 2015 à 14 h 53 min

François, bien qu’handicapé par un prénom aussi mal porté,

tu sais ce qu’il te dit, le pape ?

l'autre pour the same dit: à

siceux qui ont pour pathologie domnante d’épingler de diagnostics les protagonistes du billet et du blog pouvaient se reposer un peu

l'autre pour the same dit: à

Au moins huit personnes, dont sept étrangers, ont été tuées mercredi midi dans l’attaque du Musée national du Bardo, à Tunis, a annoncé le porte-parole du ministère de l’intérieur de la Tunisie.

En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/#hUDQEw96mtSVRHRO.99

dates dit: à

15 h 11 min

et les guerres (anti)coloniales

bab el-oueda dit: à

Pas revendiqué?

L’attentat de Tunis est probablement le fait de »croisés » fanatiques, appuyés par un ou deux loup solitaire juif.

frederic dit: à

Le Quijote va-t-il enfin retrouver son père ?
Ce n’est pas garanti à 100% parce qu’il s n’ont pas fait les tests ADN des fragments d’os mélangés à ceux de seize autres personnes
Quant aux disparus de la guerre civile…

Simon dit: à

@15h16 En présence d’une unique phase maniaque permanente et dominante c’est mieux que saint: c’est Dieu est des foules à plat-ventre. Vous laisse poursuivre votre distribution d’ordonnances…

JC..... dit: à

Pas de problème !

Nous saurons réagir à la mesure de la menace islamique qui vient de tuer à Tunis :

« Nous sommes tous des bardots » !

l'autre pour the same dit: à

Babylone 21-29, je voudrais parler à Brigitte.
– Y a pas de Brigitte ici, monsieur.

Rosa Chinensis dit: à

il s’agira ici de Jules, édité à la nrf :

Bon voisinage

Elle habitait le fin fond de la Chine,

Lui, un jardin, clos de murs, d’Argentine,
Mais l’amour pur rapproche tant les êtres
Que la voyant un jour à sa fenêtre

Il lui lança une rose en sa fleur

Et malgré tant de distance à la ronde

Elle la prit et la mit sur son cœur

Pour bien montrer à la face du monde

Que les absents ne sont pas dans leur tort,
Que les lointains leur donnent de l’essor

Je fus chargé de constater la chose

Et vous souhaite une rose aussi rose,

Fleur d’un amour toujours se rapprochant,
Sans se mouiller il franchit l’océan.

Diagonal dit: à

M ou Mme, vous voulez la côte ?… vous a demandé Passoul (à 8.59) : la côte de porc à ronger dans les archives, voulait-il vous préciser. Entre nous, j’apprécie assez votre défense des cotes de la Wikipedia contre les pseudo historiens des archives ou autres delploïdes qui y puisent plus abondamment sans le dire tout en feignant de s’en bouchant le nez.

@W. 22.01, S’agissant du délicieux Drieu de La Rochelle, Charente-Maritime, je voulais juste faire remarquer qu’à l’époque, cette ville se situait en Charente Inférieure, ce qui seyait mieux au patronyme de Feu LE Follet. Mais je suis d’accord, Suite française est d’une tout autre envergure. J’avoue hélas n’avoir pas bien compris le rapport. Du reste, je ne comprends pas toujours tout des enchaînements séquentiels sur ce blog hyper cultivant ni surtout pour le moment l’histoire de la concurrence gaston/bernard. Est-elle vraiment si importante que ça pour expliquer les déterminants de l’intelligence de notre époque ?
Par exemple, quand il faut remonter tous les commentaires pour placer ses propres imbécillités, je voulais dire qu’on tombe toujours sur la prose de St’Angelo dont l’entreprise reste un mystère. Je subodore depuis longtemps qu’il construit imperturbablement une œuvre picturale avec les mots et les rebonds des autres avec leurs trainées d’explétifs. Mais qu’est-ce que ça va nous donner, in fine : un livre de peinture virtuelle chez Sabine Wiespieser ?

bérénice dit: à

Entreprise déjà suffisamment ardue M OU MME

Si vous aviez l’obligeance de transmettre votre raison sociale afin que soit rendue possible l’objectivation de la provenance du texte, son enracinement éventuel dans une histoire individuelle ou autre, merci. Aucun discours ne peut prétendre à une neutralité de microscope, c’est important de savoir qui parle.

la vie dans les bois dit: à

… le petit écran télé, fallait-il lire dans mon 19h16.
De toute façon, on reparlera du repassage des chemises blanches, plus tard.

la vie dans les bois dit: à

Je préfère le corriger moi-même mon 19h16. Car il faut que je file.

Ce qui est bien avec les centrales vapeur dernière technologie, c’est qu’elle adaptent la température au tissu automatiquement, laine, soie, synthétique, coton, drap. Ce qui permet à Monsieur comme à Madame, de ne pas se disputer parce que la robe est cramée, ou que la chemise a un pli de travers. C’est rudement important ces petites choses de la vie domestique, je comprends pas pourquoi il n’y a pas encore eu d’enquête psycho-sociologique à ce sujet, sur un échantillonnage de quelques personnes à Paris, par exemple. Et puis repasser devant la télé, j’imagine que c’est de l’ordre du possible. Tant est si bien que Monsieur -ou Madame-, pourra repasser devant la télé, jeudi soir. Peut-être que ces » scoopinous » seront à même d’animer en images d’archives ( pas du cinéma!) les quelques 130 pages consacrées à Bernard Grasset, telles qu’indexées dans ce livre de poche » Gaston Gallimard. Un demi-siècle d’édition française » qui contient en fin de volume 13 pages de sources.
Après Monsieur et Madame pourront bien s’arranger pour trier torchons et serviettes. Une fois qu’ils auront payé leur dette à l’auteur de ce petit livre.
Moi, c’est ce soir que je vais regarder le petit écran.

D. dit: à

Mais d’où nous parles-tu toi-même, ô ma noble et non neutre Béré, qui n’a que le mot d’objectivation à la plume ces derniers temps, au lieu de me répondre les yeux dans les cieux ?

Chaloux dit: à

Je crois que le prénom de M. Canavaggio dont le livre sur Cervantès est remarquable est plutôt « Jean » que « Claude ».

bérénice dit: à

D le principe du blog ressemble à celui de colin maillard, le problème résidant dans la gravité des arguments échangés et la démagogie circulant jusqu’à atteindre le niveau du mensonge, sans vouloir rejoindre un point de vue qui affirme que seule la signature éminente prendrait valeur de signification un peu comme un slip pour plaire à Ueda toujours aussi libidineux.

Widergänger dit: à

@L’étude quel que soit son terrain s’il est praticable à la science (l’histoire peut-elle s’inclure dans ces rangs) n’aurait-elle d’autres buts que de remédier à toutes notions préexistantes (la terre est plate) à une réalité objectivée dont elle fournit les preuves et devrait-elle mener ailleurs qu’au révélé comme base de prospection ou de projection ?
_________
En effet, ne pourrait-on pas jargonner plus simplement ici ? Il est déjà si difficile d’expliquer les différentes prises de positions des bloguistes de la RDL à nos étudiants en mastère 2 de sémiologie appliquée ?

Louella Interim dit: à

la gravité des arguments échangés (sic transit)

Pensez-vous vraiment que les vôtres soient si graves et si peu démagogiques ?

bérénice dit: à

Pas l’impression de défendre quelque ligne que ce soit à une exception près.

l'autre pour the same dit: à

lu le texte et
. Ainsi, la Seine-Saint-Denis est en train de devenir un désert médical ; un élève ayant fait toute sa scolarité dans ce département totalise, au moment de passer son bac, une année entière d’enseignement en moins par manque d’enseignants
sur ce point je suggère de lire le témoignage sur non fiction

l'autre pour the same dit: à

c’est la tribune
TRIBUNE – À la recherche de l’honneur perdu de l’Éducation Nationale

Edouard dit: à

Apres l incidence du treponeme sur Nach und Traume, consequences de la maniaco depression sur Bernard? Vrai qu il a l air fou, yeux de Desnos, moustache a la Adolf, cherchez l erreur !
Je rentre du Quebec et qu est ce que je vois? La Stroumpfette elue a l Academie de Belgique. Tabarnak! Tonton Lew y va de son couplet sur Amelie dans RDC sur « Tokyo fiancee ». Torrieux, j comprends rien, Ryckmans doit se retourner dans le trou. Jambrun, ami langue de p., tu faisais bien de souligner sur le fil d avant qu a part lui demander l adresse de son modiste, ya rien a faire. Vous aviez debranche avec un verre de trop, XLew? Dans la plaisante, ou vous etiez Belge, dependant des ferrero roche d or du papa ambassadeur?
Pour completer, sans aller jusqu agree avec l aimable JC de 14.27 sur Popaul, Clopine revient chez Edel qui se remet a filtrer a tour de bras. Sa Lola se revele une crisse de chipie qui taille des costards. Ostie qu c est plate!
He bin mes petits cheris c est Wider qui va finir par avoir pas tort, c est pas la joie joyeuse, ac ces fumiers qui frappent en Tunisie. Et toujours pas de Her Royal Highness, viarge rare luminosite icitte. Sinon c est un cibouere de commantateurs de blog, de poires blettes, mon etole!
Moe j crois qu vaut mieux rester chez Passouline, que le bras a pas peur de deboulonner la vis chez les colosses, comme il l a montre avec Ouellebec. J suis trop en calvaire, j m en vais ecouter Schubert au plus sacrant, au lieu de me bigler ces 2 tetes de crisse d editeurs, meme si Gaston a le cheveu tabarnak mieux peigne que l autre dingue!

JC..... dit: à

Quand allez vous, grands couillons d’humanistes ayant droit de vote, comprendre que la troisième guerre mondiale est déclarée ?

Jamais ? Je m’en doutais …

Et bien, on fera sans vous … mais ne nous parlez plus de collabos avec l’ennemi connu ! Bonne nuit !

bérénice dit: à

Il serait nécessaire d’organiser un non cumul des pseudos bien que la liberté ait à être défendue contre la lâcheté.

JC..... dit: à

Avant de quitter ce lieu enchanteur, une dernière remarque sur les phoques vernis teneur de blog-cimetière.

Paul Edel ne tolère qu’une vision de Venise, celle qu’amène avec lui Thomas Mann, et qu’il partage. Admirable !

Toute autre vision de Venise : vive, splendide, ouverte à la beauté palpitante, et non à la mort, et non au cloaque, …. est interdite.

Censurée ! Dame, on se veut référence …

la vie dans les bois dit: à

@Diagonal à 18H04, je ne désespère pas de la réapparition de mon petit cours de repassage pour M.ou MMe. En revanche, s’il y en a un parmi tous à qui je conseille de remonter les sources, ce que vous ne faites pas- manque de temps ? comme moi, le match va bientôt commencer- c’est à celui qui porte chemise, un peu comme vous. Pour ne pas la retourner du mauvais côté. Ainsi pour Drieu, voir ce petit livre de poche sans prétention,( 666 pages, quand même) l’auteur est un grand modeste!- où il est raconté comment Gaston Gallimard monta son dossier de défense, lors de l’épuration des intellectuels, en 1945. Et où il est question de voter « délicieux », un peu mis à mal.

la vie dans les bois dit: à

votre délicieux Drieu, Diago.

burntoast dit: à

> M OU MME dit: 18 mars 2015 à 11 h 02 min

Vous n’êtes pas sorti de l’auberge avec W. De temps à autres il a des propos assez nauséeux. Er puis à d’autres, il étale sa culture pour amuser la galerie, un peu comme dans « L’Élixir du Docteur Doxey », des aventures de Lucky Luke.

l'autre pour the same dit: à

J.ALAIN MILLER -JAM- a fait un petit mortrait d’onfray , sans jargon psy sur son blog : à suivre

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…Diagonal,…à,…18 h 04,…

…çà vous dérange,!…

…( … ), on tombe toujours sur la prose de St’Angelo, son entreprise reste un mystère,!…
… » acrobate attaché case « , çà vous plait,?… »
…( … ), Je ne construit pas d’oeuvre picturale, puisque pas de clients sérieux,…
…. en plus d’avoir été à maintes reprises coppier/coller dans mes oeuvres antérieures des années sextie’s,!…

…au fond, je souligne en gadgets littéraires,…des analogies, avec diverses époques variées,…sans plus,!…

…l’exemple numismatique des différences de profils de Louis XIV entre les pièces de monnaies jeune, de ce Louis XIV,…et de ce même Louis XIV devenue adulte, au profil  » grec « ,…déjà, dans le sens de l’abolition de l’édit de Nantes,…et ses guerres aux ligues protestantes Pays-Bas,…
…sommes toutes les interventions écrites de ma part,…n’ont pas de parti-pris,…
…c’est cohérent-objectiviste à notre niveau de curieux des anecdotes historiques qui n’étaient pas élucidable à l’époque de ses profils au front grec, d’absolutisme abrutis,!…
…son train de vie, et ses guerres qui on ruinés la France inutilement,!…

…Tartuffe ou l’imposteur, de Molière,!…
…laisse rêveur,!…( déjà par la censure à coupé dans la comédie ),!…

…gadget,!…c’est pas en tuant le Docteur, que nos maladies de puissance d’imposteur, et d’usurper les pouvoirs d’autrui,…vont disparaître en somme,!…

…j’espère que j’ai répondu à vos questions,!…
…en plus de la piste de diversion des pouvoirs, avec  » les trois mousquetaires « ,!…d’Alexandre Dumas et Auguste Maquet, en 1844,…
…et, nous sommes en 2015,…avec nos instructions logiques,…hors religions à gaga sur mes genoux,!…
…toujours a votre service,…pour douter des histoires par les graveurs-jurés, sur monnaies,!…les sceaux, les sceaux, les sots aux pouvoirs de l’argent,!…
…débilités sans âmes, les pourcins à leurres,!…et une demi-heure de perdue,!…
…à la Gloire Fransisicht,!…Ah,!Ah,!Ah,!…
…cartes sur table, des suspicions de profits sur les intérêts des peuples auto-proclamés,!…etc,!…
…un petit Bordeaux, c’est pas de refus,!…
…envoyez,!…

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…@,…Edouard, à 20 h 08,…c’est logique,!…

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…@,…Simon,…à,…11 h 46 mn,!…

…çà avance,!…à recul – one,!…Start Player,!…
…Just For Gamers,!…Sésame ouvre-toi,!…
…l’Archer, Ah,!Ah,!Ah,!…Go,!…

M OU MME dit: à

François Delpla dit: 18 mars 2015 à 14 h 36 min

L’anonyme qui signe « M ou Mme » ne pèche pas, comme j’ai pu le craindre un moment, par cécité volontaire. Il est bel et bien persuadé que la Seconde Guerre mondiale est de même nature que la Première et ne discerne pas dans le nazisme la moindre originalité.

Ai-je bien compris ?

Ma réponse, avec un peu de retard, est la suivante :

Si votre position est en effet le refus de contaminer l’enquête historique par le moralisme, nous sommes complètement d’accord. Je n’ai jamais nié la spécificité du nazisme. Ce qui me paraît nécessaire, c’est que les enquêtes historiques sur le nazisme et la seconde guerre mondiale ne fassent pas exception à la règle du refus du moralisme et ne soient pas traitées autrement, de ce point de vue, que toute autre enquête sur toute autre période. C’est tout ce que je voulais dire. Je pense que le malentendu est dissipé. J’ajouterai, pour être aussi clair que possible, que la perspective morale, s’agissant de cette période, je vais la chercher chez les philosophes (Hannah Arendt), les témoins (Primo Levi), voire les cinéastes (Benigni), mais en aucun cas chez les historiens. L’histoire, science « humaine » certes, mais science tout de même, ne peut préserver sa crédibilité scientifique que si l’historien tient le plus possible à distance ses émotions, ses passions, ses options politiques ou idéologiques. C’est plus difficile encore quand il s’agit de l’histoire récente et d’événements aussi tragiques que ceux des années 1933/1945.

Diagonal dit: à

« 20.41 …( … ), Je ne construit pas d’oeuvre picturale, puisque pas de clients sérieux,…
…. en plus d’avoir été à maintes reprises coppier/coller dans mes oeuvres antérieures des années sextie’s,!… »

C’est la seule chose que j’ai comprise de votre émouvante réponse. Je le regrette, alors que je pressens chez vous un potentiel encore en alerte. J’ignore quelles sont vos œuvres pillées des 60′. Mais depuis 50 ans, que s’est-il passé en vous, souffrez-vous toujours, de quoi et pourquoi, au juste ? Dites-nous, GS’A. Nous aimerions tant pouvoir vous aider à percer la bouteille de la transcendance, Hamlet et moi.

François Delpla dit: à

Bon.
Bien qu’anonyme vous avez l’air honnête. Vous pourriez toutefois décliner votre identité par MP (adresse sur le une de mon site), ce serait plus clair.

Sur le fond, vous êtes quand même allé assez loin dans l’identification de toutes les guerres (en remontant jusqu’au Roi-Soleil!), ce qui pose la question de la spécificité que vous attribuez au nazisme.

Chaloux dit: à

M OU MME dit: 18 mars 2015 à 12 h 03 min

Très amusant. L’histoire se pique -ce qui est assez récent, il me semble- d’objectivité. Resterait à établir une première liste d’historiens « objectifs » qui mériteraient d’être lus, et une seconde de « subjectifs » qui ne le mériteraient pas. Absurde. L’histoire reste, quoiqu’on en die, un débat, et il est bon qu’elle le soit. mais objective, où? quand? Et la recherche historique l’est-elle davantage? Il faut s’attendre à ce que presque tout ce qui parait aujourd’hui sous l’apparence de l’objectivité ne soit plus considéré dans trente ans que comme de la fiction, tant tout ce qui est humain se transforme à la longue en roman. Les engagés, les injustes, les menteurs, eux, feront toujours les délices des vrais lecteurs.

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…Diagonal,!…vous devenez vulgaire,…

…ma personne ne vous regarde pas,!…

…j’ai pas de compte à vous rendre, ni à autrui,!…faîte votre chemin,…à vos aises,!…

…je m’exprime comme je l’entend à mes heures en liberté,!…

…pas le temps de moisir avec  » no  » objectivités,!…en l’art des comédie,!…

…je ne prend pas votre témoignage à délibérer en cours,!…
…bonne balade,…c’est pas les clients qui manquent ici, à votre équipé,!…etc,!…

M OU MME dit: à

Chaloux dit: 18 mars 2015 à 21 h 56 min
M OU MME dit: 18 mars 2015 à 12 h 03 min

Très amusant. L’histoire se pique -ce qui est assez récent, il me semble- d’objectivité. Resterait à établir une première liste d’historiens « objectifs » qui mériteraient d’être lus, et une seconde de « subjectifs » qui ne le mériteraient pas. Absurde. L’histoire reste, quoiqu’on en die, un débat, et il est bon qu’elle le soit. mais objective, où? quand?

Quoi qu’on en dise, l’objectivité est, chez l’historien, une vertu souhaitable. Quant aux historiens « subjectifs », il en est certainement qui méritent d’être lus, mais moins pour la qualité scientifique de leur enquête que pour d’autres qualités, disons « littéraires » pour simplifier. On ne conçoit plus aujourd’hui le travail de l’historien, ses méthodes et ses buts, comme un Plutarque, un Bossuet ou un Voltaire l’envisageaient. Personne n’oserait plus aujourd’hui écrire l’histoire comme Michelet l’écrivait. C’est plutôt un signe de progrès, même si personne ne nie le génie de Michelet, écrivain et poète visionnaire. Sur la question du nazisme et de ses crimes, on pourrait citer, comme exemple de rigueur et de précision objectives, l’ouvrage désormais classique de Raul Hilberg, « la destruction des Juifs d’Europe ». Je doute que son auteur fasse partie des engagés, des injustes et des menteurs qui feront toujours « les délices des vrais lecteurs », et que dans trente ans ce qu’il raconte passera pour roman. Il faut sortir d’une vision mondaine des ouvrages d’histoire à l’usage des « vrais lecteurs » (qu’est-ce d’ailleurs qu’un « vrai lecteur » ?).

la vie dans les bois dit: à

Et pendant que la centrale à vapeur continue à plein régime, pour les non-iron: c’est ce soir 3-0 pour la vieille Dame de Turin. Yess.

M OU MME dit: à

Les engagés, les injustes, les menteurs, eux, feront toujours les délices des vrais lecteurs.

L’historien engagé, injuste et menteur, j’aime bien le paradoxe mais là, tout de même, on a de la peine à y croire !

Diagonal dit: à

@20.20, ça y est j’y suis : M ou Mme allaient repasser leur linge après un peu d’épistémologie historique, d’où les chemises blanches. Et vous n’avez pas oublié ma chemise à rayures bleues, de sinistre mémoire passoulienne quand la sienne n’était que d’un vulgaire gris, un peu sale aux manches et bien mal assortie à sa cravate, qu’il jalousait la mienne, de chemise à bras, on se demande bien pourquoi.
Vous ne perdez pas le Nord de l’histoire, comme Klaus et Erica Mann, dites donc, et votre assiduité aux « débats » objectivés d’icite m’apparait toujours aussi impressionnante, comme du temps de Zerbinette et de Montaigne à Cheval vidéosurveillés.
En effet, je perds souvent le fil des diablogues, heureusement que vous restez aux aguets pour raccommoder toutes nos défaillances mémorielles. C’est vraiment rassurant ! Bravo, vous êtes formidab’, vous ne laissez rien passer.
Le « Gaston Gallimard » fut le premier opus que j’ai lu de Passoul, allez savoir pourquoi, mais voilà qu’il s’est un perdu dans la nuit des temps, j’avoue m’y être ennuyé à périr à l’époque, je n’avais aucune appétence profonde pour ledit personnage, il faut dire que j’avais de loin préféré le bouquin d’Hamon et Rotman qui avait dû sortir au même moment et devait évoquer aussi de son influence (entre autres, et en mal, je crois me souvenir).
Je désapprends de plus en plus rapidement, comme MF qui proposait de se déprendre de soi-même pour ne pas s’enfoncer dans l’impasse des portes ouvertes.
Le retour incessant de notre hôte sur ses vieux démons m’oblige évidemment à retourner à la Wikipedia pour ne pas paraitre trop « has been », et pourtant je suis plus djeune qu’icelui (j’ai 2 ans de moinsse, crisse de câlisse (@ n’oublions pas de fêter ses 62 ans le 17 avril prochain y comrpis ses 11 années de RDL). Mais voyez vous, le tort que j’ai, c’est de la ramener ici pour ne rien dire et conjurer un insondable ennui, bavarder du temps qu’il fait, dans l’ensemble les gens y ont l’air sympathique, sous l’apparence détestable que d’aucun(e)s se donnent. Je me dis que ça ne fait de mal à personne après tout. J’apprécie donc vos conseils de lecture (et vos efforts ce soi pour me ramener à Drieu), mais j’en ai tant sur ma pile que je ne peux pas vous suivre dans les branches à l’orée des bois. Le feu follet m’avait suffi.
L’Ultime Auberge d’Imre Kertesz vient de me dévaster, comme une fois de plus cet auteur hongrois. Mais je ne veux en aucun cas en imposer une discussion ici. Il suffit d’attendre que PA l’évoque dans un twist, ce qu’il ne manquera pas de faire le jour de sa mort annoncée. Comme IK le dit lui-même : « la littérature pour se taire (avant de mourir une bonne fois pour toutes) ». Je n’ai d’ailleurs pas compris son personnage de Sonderberg s’interrogeant sur la pureté de l’attitude de Lot fuyant Sodome, protégeant sa progéniture tandis que sa femme était transformée en statue de sel. Exit. Si qqu’un d’érudit peut m’éclairer par hasard, ne vous gênez pas.
Eh bien, maintenant, buvons à la santé de Passoul et de San’Angelo avec la flûte de Junger. Dans leur genre respectif, ils sont quand même des saints, non ?

M OU MME dit: à

François Delpla dit: 18 mars 2015 à 21 h 52 min
Bon.
Bien qu’anonyme vous avez l’air honnête. Vous pourriez toutefois décliner votre identité par MP (adresse sur le une de mon site), ce serait plus clair.

Mais, par définition, je n’ai pas d’identité, mon cher Delpla : je suis un pseudo et rien d’autre. Il n’y a personne sous le pseudo que vous interrogez. Je ne suis que M OU MME.

la vie dans les bois dit: à

trop long Diago, trop long à cette heure pour moi (et puis 3-0, c’est historique!)

Le « Gaston Gallimard » fut le premier opus que j’ai lu de Passoul, allez savoir pourquoi, mais voilà qu’il s’est un perdu dans la nuit des temps, dites vous.

la nuit de Barjavel ?

le mien, je l’ai là, sous les yeux.

Vous voulez savoir quoi ?

M OU MME dit: à

Je ne suis que M OU MME.

Excessive modestie. Je suis déjà deux personnes en une. Et de sexe opposé, en plus. Voilà ce qui vous arrive quand vous vous intéressez de trop près aux « gender studies ». MME OU M aurait d’ailleurs été plus exact.

la vie dans les bois dit: à

Par exemple, je peux vous dire que l’histoire de Maximilien Vox, telle que nous l’a proposée ce matin De Nota a eu une suite. Il a été nommé administrateur provisoire de la maison Denoël, lorsque mise sous séquestre.

Diagonal dit: à

@on pourrait citer, comme exemple de rigueur et de précision objectives, l’ouvrage désormais classique de Raul Hilberg, « la destruction des Juifs d’Europe »

Oui, je suis tout à fait d’accord. Mais je rappelle que RH s’est hélas laissé aller à entrer dans une très mauvaise querelle avec Hannah Arendt qu’il crut devoir accuser de plagiat et de pillage tandis qu’elle l’avait superbement ignoré à l’époque…
Et cela a beaucoup terni sa réputation d’objectivité, malheureusement. On s’est alors aperçu que ce travailleur bénédictin ascétique éprouvé avait jeté un trouble durable sur la pureté de son entreprise qui restera néanmoins un monument à la postérité, personne ne saurait en disconvenir.

Diagonal dit: à

@ma personne ne vous regarde pas,!

Elle s’impose pourtant, sous toutes ses latitudes quotidiennes dans la vulgarité de sa sculpture de soi, ébauche sans cesse recommencée. Somme toute, elle intrigue un peu. Normal, non ? Iriez-vous jusqu’à soutenir que vous entendez par vos écrits, susciter l’indifférence de la blogosphère ? Allez, sortez donc encore un peu de vos gonds pour montrer à l’assemblée jusqu’à quel point ils sont déverrouillables ou vermoulus.

Chaloux dit: à

M OU MME dit: 18 mars 2015 à 22 h 29 min

Tacite, Suétone, Procope que je viens de lire, etc. On ne peut pas dire que Michelet soit objectif, mais quel bonhomme.
Et je ne crois pas du tout à l’objectivité d’un Jean-Clément Martin ni d’une Wahnich. Ce serait même tout le contraire.

bab el-oueda dit: à

l’autre pour the same dit: 18 mars 2015 à 20 h 40 min

JAM est aussi ridicule qu’Onfray, quoiqu’autrement.

Je ne suis pas vraiment sûr qu’il soit plus intelligent (sa connerie politique me semble infinie, une page du vieux De Benoist, qu’il ne connaît pas, pèse parfois plus lourd), mais il est certain que son ‘display’, sa performance est plus séduisante que celle d’Onfray.

L’un est un potache devenu khâgneux et possédant instinctivement la logique du canular, l’autre est un être plus simple (à certains égards plus sympathique).

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…The Rolling Stones – ( I Can’t Get No ) Satisfaction,!…

…à chaque naissance, tout reste à refaire,…en désespoir de causes,…Oui,!…les héritages comme nuls et non avenus,!…je baille,!…

…buvons à la santé des saints,!…le goulot en partouze à l’imaginaire poétique des croisements Bacall-lauriat,!…normal,!…

…I Can’t Get No, !…à la dose Comédien public,!.
…Yes,!…I Go To Sleep,!…
…Ah,!Ah,!Ah,!…etc,!…

charlie brown dit: à

(ce que vous développez sur ce blog est appréciable)

bérénice dit: à

22h43 permettez que je vous surnomme missssiz moon, ça vous va bien et plaît au goût des femmes.

bérénice dit: à

22h26/37 difficile de vous suivre sans attraper le tournis, dribbler de couverture en écran, de quoi tomber raide d’épuisement sous la canopée, rien d’historique à transmettre, désolément confuse.

Bloom dit: à

L’histoire, science « humaine » certes, mais science tout de même, ne peut préserver sa crédibilité scientifique que si l’historien tient le plus possible à distance ses émotions, ses passions, ses options politiques ou idéologiques.

La prétention scientiste de l’histoire est louable (ou insupportablement orgueilleuse) mais vaine. L’histoire est un discours, et le discours historique suppose un énonciateur, inséré dans une époque spécifique, influencé par des modes de pensée spécifiques, etc. Tout discours historique en dit plus sur le présent où il est écrit que sur son objet d’étude.
L’histoire et l’historien ne servent pas à grand chose, ils n’ont qu’un impact marginal sur la marche du monde et celle des sociétés, sauf quand ils sont enrôlés dans la propagande d’état.
L’histoire est passionnante quand elle est récit enlevé et informé. Quand elle se pique de scientisme et fait mal aux mouches, elle est chiante à mourir. Et elle se meurt, dans de nombreux pays… La faute à qui?

Simon dit: à

Prétention de froide neutralité à trop se vouloir glaçante meurt et n’est plus. C’est parfois bien plus qu’un courant d’air dans une porte ouverte. Enfin, nous vivons une « grande » époque de rêves de pureté – jusque dans la m.rd.uxcratie – et de suprématie, of course !

Simon dit: à

Jusque dans l’usage de Photoshop, ou seulement du mot. Le slogan Wonderbra peut se lire comme une prophétie

Simon dit: à

(comme ligne idéologique cela n’aura eu que la valeur d’un détour)

Simon dit: à

Enfin, JC vous expliquera certainement à quel point se la jouer « regardez bien comme j’exagère » peut être politiquement porteur. Le jour se lèvera encore tout seul, merci pour lui.

Bloom dit: à

Passou, sur le communisme de Roger Stéphane:

« Ce journal, Roger Worms, dernier fils d’un riche assureur parisien moins versé dans les lettres que dans les affaires, le tient depuis l’adolescence. Il soumet d’abord les pages à son répétiteur, un normalien antifasciste nommé Etiemble, pour le prendre à témoin de ses désarrois : ce n’est pas rien de se découvrir à la fois juif, agnostique, homosexuel et communiste ! »
Olivier Philipponnat & Patrick Lienhardt, préface de Fin d’une jeunesse, La Table ronde, pp.7-8

Extrait du Journal
1er mai 1945
« Un sympathique colonel m’apprend que les élections ont été une victoire communo-socialiste. Hourrah ! »

etc…

JC..... dit: à

« L’histoire et l’historien ne servent pas à grand chose » (Bloom)

Exact ! … L’histoire n’est en aucun cas « science ». En aucun cas. Chacun raconte ce qu’il veut, à sa façon !

La brousse africaine a ses conteurs, la jungle occidentale ses historiens.

JC..... dit: à

L’histoire écrite est une putain !

Entre ce que l’on apprend sous la férule d’un gouvernement quelconque, « l’histoire officielle », et les faits… ! Que de mensonges, que d’omissions, que d’idéologie perverse !….

Quels tris, abusifs, orientés, pour servir de bible, de loi, de culture … On en arrive même, chez les plus débiles, à NIER l’histoire passée, et à faire démarrer l’histoire avec la naissance d’une croyance !

JC..... dit: à

L’Histoire n’est qu’une salope au service de salauds, jamais les mêmes, toujours pour les mêmes raisons.

JC..... dit: à

« Lors du dernier Conseil d’arrondissement du 2 mars, Christophe Girard a fait part de son choix de suspendre la pose de la plaque pour le moment, en raison du contexte «marqué par les attentats de janvier et la commémoration de l’anniversaire de la libération des camps de concentration d’Auschwitz et Birkenau». Une décision soutenue par la Mairie de Paris. »

Exemple parfait de ce qui précède, l’Histoire une salope au service de salauds, concernant la pose d’une plaque DUTILLEUX !

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…J.C.,…à …5 h 34 mn,…

…l’histoire, n’est en aucun cas science,!…

…en cela,…Ah,!Ah,!Ah,!…

…que l’enseignement à nos jours,…s’est conçu, avec des grosses différences d’objectivités,…
…en cela, l’enseignement aux  » civils « ,!…( genre social ),!…
…très différent dans la relecture,…de l’enseignement donné aux écoles militaires,!…( les intentions, bloquées en budgets,…pour relancer la  » montre « , en ses mouvement ),!…
…des abus pour nous soumettre aux rigueurs  » salés  » des libertés inversés,!…
…démocrates et complices,…pas pour mon  » cul « , à louer, à la Céline,!…encore,!…
…Nom de Dieu,…la baise aux lettres,!…c’est pas l’Apocalypse aux leurres,!…
…un beignet,!…avec un boudoir,!…merci,!…Ah,!Ah,!Ah,!,…Go,!…

…chronologiquement,…une autre vérité de l’histoire, aux magistrats de Justice au Capital,!…Juges et Partis,!…aux parlements d’€urope,!…

…les droits des peuples à se cramés,!…
…aujourd’hui, ceux-ci, demain à d’autres à spolier,!…
…le vote,…la démocratie des voleurs, en management  » fascistes  » des sans-limites de nos représentants  » tortionnaires « , en la douceur de lois régalienne,!…

…le parfait  » Moyen-Age « ,…d’escrocs régaliens, d’Alchimie du verbe en équité,!…

…mon café,…sans sucre,!…merci,…
…des preuves sans devinettes,!…comparer Cool,!…etc,!…

JC..... dit: à

Gianni ! Je vois que nous sommes d’accord sur ce point précis … Merci pour ces précisions !

François Delpla dit: à

M OU MME dit: 18 mars 2015 à 22 h 36 min

La critique sous pseudonyme est une lâcheté, l’affirmation que derrière le pseudo il n’y a personne une lâcheté indépassable.

____________________________________________

Scientifique ou non, l’histoire ?

OUI

MAIS

Comme son objet est infini dans le temps et dans l’espace, chaque auteur pour chaque livre doit découper le sien : ici la science se mue en art et l’objet est tributaire d’un sujet.

Passou dit: à

Bloom, Ce qui ne fait de Roger Stéphane ni un militant communiste, ni un membre du PC. En tout cas insuffisant pour le désigner comme communiste, c’est à dire sur la durée. C’est ce que je voulais dire en demandant  » de quel mois à quel mois ».

frederic dit: à

@Bloom
un discours,
modes de pensée spécifiques,

Les faits parlent d’eux-mêmes, rien à voir avec le(s) discours
(personne ne vous oblige à subir les modes de pensée)

la vie dans les bois dit: à

Crisse de cââlisse, tabarnak d’ostie! 60 ans ! et vous n’en aviez rien dit à la blogosphère, Diagonal. Pour une nouvelle, c’est que vous commencez à pencher du côté où vous allez tomber: l’ennui.
A cet âge-là, plus qu’une solution: une chemiche aussi blanche, que chelle de Bernard. Le paraître, plutôt que l’être.
J’ai relu donc pour vous fatigué, le chapitre 1944/1945, les règlements de compte, ça me botte. Plus que les 140 éditeurs français qui avait signé en quelque sorte allégeance à l’occupant, la devançant presque, plus que tous les écrivains qui avaient besoin de publier, non pour protester, mais pour avoir des revenus, il y a eu en contre-partie des Silence…
Et puis cette histoire de M. Vox me plaît assez, ses mémoires restent inédites, si wiki dit juste. Peut-être quelque part dans le sud, pas très loin de chez Jean le Bleu. Ce serait chouette.

Envie de chaleur. Cela me fait penser qu’il faut que je pense à préparer un petit voyage dans cette région.

Ce qui est souhaitable, historiquement, c’est aussi de voir comment s’est préparée la paix.
70 ans pour Yalta, c’est un anni aussi, non ?

JC..... dit: à

Scientifique ou non, l’histoire ? OUI (François Delpla)

Errare humanum est, perseverare diabolicum ! L’histoire est tout ce qu’on veut sauf une science…

François Delpla dit: à

l’histoire est scientifique au sens où elle cherche à énoncer des vérités. Napoléon a gagné ou perdu à Waterloo, pas les deux. Plus près de nous : la loi Macron est la première étape d’une restructuration méthodique de la France pour résoudre ses problèmes économiques, ou une posture pour pouvoir dire à Bruxelles qu’on fait ce qu’on peut pour réformer un pays ringard. Pas les deux.

JC..... dit: à

Désaccord complet avec une histoire conçue comme une trieuse binaire, oui/non !!! Désolé…

François Delpla dit: à

@JC

quelle calomnie ou quelle sottise !

voilà que des exemples simples et simplistes (mais sans doute pas assez pour vous) sont censés rendre compte d’une totalité.

G.M. dit: à

Si le mensonge part très tôt et la vérité seulement le soir, la vérité va le rattraper…(proverbe peul)

JC..... dit: à

Delpla, va pour la sottise : c’est tellement pratique, voire jouissif, d’être pris pour un sot !

Simon dit: à

Et pour changer les repasseurs de vieilles histoires se traitent de vieux. Comique. Petits toutous se promenant avec un nonosse en travers de la gorge. Ah ça, faut absolument devenir comme eux et pas chercher autre chose, sinon…

cqfd dit: à

« réformer un pays ringard »

les intérêts d’une poignée de financiers sont pourtant plus ringards que ringards

fred dit: à

François Delpla dit: 19 mars 2015 à 8 h 33 min

à quoi bon trouver s’abaisser à répondre à ce c…… de petit loubard provocateur qui ne cherche rien d’autre qu’on s’intéresse à lui

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