de Pierre Assouline

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La République des livres
Georges Lambrichs ou l’épatant éditeur

Georges Lambrichs ou l’épatant éditeur

Un éditeur peut en cacher un autre. A qui la faute ? Notre langue, dont la clarté est un mythe inusable, l’anglais étant bien plus riche sur le plan lexical. Ainsi n’avons-nous que le mot « éditeur » pour désigner le patron et parfois propriétaire d’une maison d’édition ainsi que son directeur littéraire plus directement en prise avec les auteurs dans le travail sur les manuscrits. Dans le monde anglo-saxon, on distingue plus nettement le publisher de l’editor. Deux statuts et deux responsabilités sans commune mesure. Dans les petites maisons, il cumule les deux. Ailleurs, l’un dirige la boîte tandis que l’autre se penche sur les textes à l’état brut. A l’un la fréquentation des banquiers et des commerciaux ; à l’autre celle des écrivains. Lire ou compter, il faut choisir.

 Il est tellement mystérieux que sa fonction ne porte même d’intitulé précis en français. Comment l’appelle-t-on ? On ne l’appelle pas. C’est dire s’il est discret, secret même, il est l’homme invisible. La faute à Jean Paulhan qui l’a incarné pendant des décennies. L’éminence grise de Gallimard a même réussi à invisibiliser ses pairs. Aussi il est remarquable que l’un d’eux, Georges Lambrichs, fasse l’objet d’une biographie entièrement consacrée à son œuvre de découvreur. Le Chemin continue (288 pages, 21,50 euros, Gallimard) d’Arnaud Villanova est le titre de celle qui révèle la personnalité et le travail de Georges Lambrichs (1917-1992).

On attendait de lui un jugement prononcé parfois sous forme de verdict. Sa formulation lapidaire lui donnait une réputation de taciturne. Du genre à taire ce qui va sans dire. Lorsque le texte qui lui était soumis lui plaisait, il disait simplement : « C’est épatant ». Et dans le cas contraire : « Ca ne va pas ». A l’image des attendus : sa fiche de lecture excède rarement trois lignes. C’est à peine s’il s’autorise : « C’est un peu longuet… ». Si d’aventure l’auteur se pliait aux observations critiques des membres du comité de lecture et soumettait à nouveau son manuscrit, alors Lambrichs le gratifiait d’un : « Qu’est-ce que c’est que cet écrivain qui fait tout ce qu’on lui demande ? ». Le roman, la nouvelle, le poème, l’essai en devenir, il ne les jugeait pas seulement au premier coup d’œil mais à l’oreille ; il doit dégager un son original.

Le principal mérite du travail d’Arnaud Villanova, à l’origine un mémoire de recherche, est d’avoir largement puisé dans les riches archives de Georges Lambrichs déposées à l’IMEC (Institut Mémoires de l’Edition Contemporaine) et de nous en révéler la teneur. Délectable ! Ses formules ont la saveur du paradoxe :

« Les mots souvent nous aveuglent plus qu’ils ne nous éclairent »

Une pipe derrière un noeud pap. Un taiseux à l’écoute, regard myope à l’affût d’une langue. Un authentique passeur que Georges Lambrichs. Editer, ce n’est pas seulement lire : c’est mettre des écrivains en présence les uns des autres autour d’une table bien garnie en mets et flacons, au restaurant ou chez lui en toute convivialité, pour qu’ils se parlent, autrement dit pour qu’ils s’engueulent, que leur entremetteur s’enivre de leur conversation et se désaltère de leur disputatio, afin que s’établisse une relation, qu’en naissent des amitiés et qu’en jaillisse une bande, un réseau, une nébuleuse, un groupe. Surtout pas une école, synonyme de discipline et d’autorité, ni une avant-garde, irrémédiablement promise à un destin d’arrière-garde, mais bien une famille d’esprit, comme il en existait au sein des revues d’autrefois, laboratoire des idées de demain. Un monde hélas révolu.

Après avoir travaillé chez Minuit et Grasset, Lambrichs fut à partir de 1959 et jusqu’en 1987 chez Gallimard autant l’homme d’une collection à l’enseigne du « Chemin » que celui d’une revue labellisée « Les Cahiers du Chemin ». Son contrat signé par Gaston Gallimard vaut le détour : il y est stipulé qu’il est engagé comme « directeur littéraire toutes mains, traitant des manuscrits sans ligne directrice » et que le nouvel employé devra consacrer au éditions Gallimard « le meilleur de son temps » ! Voilà qui est ficelé. D’autant qu’il avait l’austère réputation de ne publier que dans la littérature expérimentale. Après la parution par ses soins chez Grasset du Repos du guerrier de Christiane Rochefort, gros succès public, la maison de Proust s’empressa de le débaucher.

Il respectait « la manière qu’avait chacun de respirer dans la langue ». Avec Samuel Beckett, dont le premier livre lui avait été déposé sur son bureau par sa femme, c’était un colloque de taiseux. Mais ce qu’il en disait, il pouvait le dire des autres aussi :

« Je ne peux pas trouver à sa place les solutions. En revanche, je peux lui donner confiance, l’encourager, l’aider à tenir ».

Une collection, c’est quelqu’un derrière pour la diriger et quelqu’un devant pour l’incarner. Le plus souvent le même. Le Chemin, c’est Georges Lambrichs. Quand on lui demandait pourquoi il l’avait ainsi baptisée, il répondait invariablement : « Parce que le chemin continue ». Moins une question de flair qu’une vista sans pareille. Il sait repérer- intransitivement. Son secret ? La lecture mais lente, lente… En toute indépendance et dans l’absolue liberté de jugement, sans le moindre contrôleur de gestion dans les parages.

Il guettait chaque jour l’arrivée du facteur avec une ardeur inentamée car ses plus belles surprises lui venaient de manuscrits postés par des inconnus. Un jour, au début des années 60, l’un d’eux âgé de 22 ans lui adressa timidement le sien. « C’est épatant… ». Différents titres sont essayés : « Le Tâtonneur, » « Le Deuil », « Splendeur multiple », « Dernier jour avant la mer », « Le Jésus-Baigneur », « Lumière d’ailleurs », « La Dessiccation », « Artériosclérose », « La Déflagration », « Au-dessous du soleil-lune »… Il parait finalement sous le titre Le Proçès-verbal, est couronné du prix Renaudot et sera suivi d’une dizaine d’autres parus sous la même bannière du même JMG Le Clézio. Son succès, avec ceux de Jacques Borel et Pascal Lainé, lauréats du prix Goncourt, met sa collection chroniquement déficitaire à l’abri des sarcasmes pour un certain temps. S’y côtoieront Butor, Klossowski, Pieyre de Mandiargues, Laclavetine Guyotat, Beaussant, Bobin, Sarraute, Starobinski, Tardieu notamment.

Butor l’avait observé : avec l’âge, le plus chevronné des découvreurs risque de devenir un gardien du temple. Le rebelle triomphant avait acquis une incontestable autorité sans que l’on sût jamais s’il avait vraiment exercé le pouvoir qu’on lui prêtait. Un éditeur, quoi.

(« Un placard corrigé de la main de de qui vous savez » photo D.R. ; « Georges Lambrichs » photo

Cette entrée a été publiée dans Histoire Littéraire.

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commentaires

939 Réponses pour Georges Lambrichs ou l’épatant éditeur

et alii dit: à

invisible :
« Journal de Moscou : « On tente de devenir invisible, en espérant ne pas être dénoncé »
obs journaliste et écrivaine russe Zoïa Svetova raconte à quel point toute parole critique est réprimée en Russie. Y compris au téléphone avec des amis, comme le démontre la condamnation à sept ans de prison de Sergueï Vedel, un simple chauffeur de 37 ans.

Pablo75 dit: à

ACHAT EN LIGNE .
Je veux acheter en ligne un livre (dont aucune radio ne parle). Je lis ceci :
« 4 neufs à 18,43 euros et 1 occasion à 68, 20 euros» !
Qui va commander le livre d’occasion ? Et surtout qui ose le vendre à ce prix-là ?
Patrice Charoulet dit:

Tu as vraiment pas une idée de la raison de ce « fait étrange » ou tu fais semblant de croire que ce vendeur et Amazon sont fous?

Pablo75 dit: à

« Le livre qui bat en brèche les théories d’Hannah Arendt sur l’antisémitisme.

FIGAROVOX/ENTRETIEN – Dans son dernier essai, l’historien et chercheur émérite Michel Dreyfus dresse une analyse saisissante de la notion d’antisémitisme chez Hannah Arendt. Le mépris pour la science historique qu’elle hérite d’Heidegger nuit à ses analyses sur le judaïsme en Europe, affirme-t-il. »

https://www.lefigaro.fr/vox/histoire/le-livre-qui-bat-en-breche-les-theories-d-hannah-arendt-sur-l-antisemitisme-20230502

Phil dit: à

Montandon, n’est ce pas un Français d’Helvétie, dear Mr Court ? Assassiné, il reste du lisible ?

D. dit: à

de la main de de qui vous savez

…mériterait aussi correction.

renato dit: à

« La Chine et l’Inde reconnaissent « l’agression russe » à l’ONU : c’est le premier changement de cap diplomatique depuis l’invasion. »

Bloom dit: à

Ce n’est pas digne d’un individu rétribué par l’Etat, qui représente donc, de ce fait, très mal notre pays.

Le délire.
De qui parle-t-il donc, ce pôvre d’esprit?
Souvenez-vous de ce que vous a dit le monsieur en blouse blanche: prendre son gardenal, et rester coucher jusqu’au bout de la nuit, avant la mort à crédit.
gosh, the scum’s shat himself again…

Bloom dit: à

Damien habite Chaville. C’est Peter Handke qui nous l’a dit. Chat-KPT-ville.

Bloom dit: à

rester couché…

Clopine dit: à

Bon sang, l’incapacité dans laquelle je suis de ne pouvoir haïr personne… Je crois que c’est nocif. On devrait pouvoir haïr, enfin, considérer que l’autre ne fait pas partie de la même humanité que vous. Chacun de nous doit et peut haïr Hitler. Donc suivre Jankélévitch… Dieu sait que je ne suis pas chrétienne (interdit de rigoler à cette dernière phrase, provenant d’une athée convaincue, d’accord ? Je le fais exprès !), mais pour haïr Hitler, ce que je ressens plus que profondément, eh bien, je vais vous avouer quelque chose qui ne va pas être compris mais tant pis, je me force. Tant mon humanisme rejette l’idée de monstre inhumain, tant ma raison met les mécanismes sociaux-économiques, en pleine raison, comme moteurs premiers, tant ce qui arrive n’est pas individuel mais surgissant, comme le lait surgissant des mamelles des vaches à qui on a confisqué les veaux, de forces hélas collectives. Bref. L’humanité a besoin de lait. Et peu importe la manière dont on se le procure.

MC dit: à

Phil, d’origine Suisse, certainement. Il devient Français en 1936, et on dispose de deux récits de sa mort, l’un en banlieue parisienne, exécuté par des Résistants, l’autre a Fulda , ou le Cancer l’emporte .Le récit de Celine, qui l’y fait mourir, semble pour une fois historiquement fondé. Bien à vous. MC

Clopine dit: à

Et n’allez pas croire que je parle en l’air, hors sol ! Combien d’entre vous, amis érdéliens (ou ennemis, c’est pareil) ont été visité une porcherie industrielle ?

Moi je l’ai fait. Bon, bien sûr, j’ai vomi à la sortie. Pas à cause de l’odeur (insoutenable), ni de l’inconfort extrême que ce genre d’expérience installe en vous… Qui mangez du jambon… Mais à cause de l’aspect organisé, pensé, rationnel de la chose… J’ai dit, entre deux soubresauts gastriques, à l’ami qui m’accompagnait : « ce sont des cerveaux nazis qui ont conçus ce genre d’endroit d’exploitation industrielle du vivant ». Mais hélas. C’était, ce sont, juste des cerveaux humains.

B dit: à

Et peu importe la manière dont on se le procure.

La fin justifierait les moyens? Que faites vous de la notion de dignité? On pourra penser aux grognards pendant la retraite de Russie , livrés à l’anthropophagie… N’y en eut ils point aussi autophages?

B dit: à

Clopine, j’ai souvent le sentiment d’être mue par des valeurs chrétiennes, celles ci ne parviennent pas à abolir ma haine et c’est, je l’ai déjà admis beaucoup plus fatigant de hair que d’aimer. Aussi connaissant mon immense paresse aussi bien aux actes qu’aux affects éreintant ( si tant est que j’en décide) possible de ne pas comprendre comment cette haine subsiste tant bien que mal mais dignement.

B dit: à

Tant mon humanisme rejette l’idée de monstre inhumain

Vous avez tort, homme est un monstre , les preuves en sont partout et de tout temps. Certains plus que d’autres . Avide, cupide, pervers, cruel, menteur, sans foi, sans conscience, criminel.

Clopine dit: à

Je ne suis PAS vegan. J’ai mangé des moutons que j’avais vu naître (et un agneau est une des créatures les plus attendrissantes du monde, pourquoi faut-il qu’elle soit, aussi, à ce point tendre sous la dent ?), j’admets que dans le pacte immémorial qui lie l’humanité à elle-même (c’est-à-dire dans son rapport au monde sensible, et à sa propre nature), il existe la chaîne alimentaire « basique ». Mais le problème, c’est l’industrialisation. Ou, en d’autres termes, le capitalisme. (passer du lièvre pris au collet à la porcherie industrielle). Mais bon : tant d’autres que moi l’ont dit mieux que moi, tant d’autres ont extirpé les mécanismes qui régissent notre réel… Finalement, finalement, quand je pleure sur l’agneau, ou (de manière plus pertinente, car les moutons ne sont certes pas les plus maltraités, je crois que la palme c’est certainement les cochons) ou sur l’animal en général, ou sur la planète, eh bien c’est sur moi, in fine, que je pleure.

B dit: à

Bloom, les individus en blouse blanche ne sont pas tous dignes de confiance ou de considération. Méfiance! Il est aussi vrai qu’ils ne laissent pas nécessairement le choix de la thérapeutique. Je vous prescris une verveine pour ce soir.

Clopine dit: à

Et dire qu’ un Paul Edel se déclare un bourgeois « pur sucre, pour porc ». Le malheureux : quel aurait été son sort, s’il avait été (mais il y a un doute qu’il ne l’ait pas été… Bon là je rigole, hein ? ), un vrai cochon ?

Clopine dit: à

pur porc ! Mes doigts, bon sang !

Clopine dit: à

Et je ne fais pas allusion au sublime « truismes » de Darrieusscq (quelle panard que ce livre !)

D. dit: à

ont été visité une porcherie industrielle ?

sont allés.

Je l’ai fait une fois. Industrielle, je ne sais pas. Deux hangars abritant chacun une cinquantaine de porcs. Ça pue, c’est certain. Ce qui m’a le plus surpris c’est la pénombre. Je ne conçois pas que l’on puisse infliger une pénombre permanente à des animaux. Sinon ce n’était pas vraiment surpeuplé et les porcs semblaient contents de manger presque tout le temps comme des porcs. Mais je sais que c’est une perception erronée, le porc est en réalité un animal subtil et sensible.

et alii dit: à

invisibles:
les troupes russes ont trouvé un moyen d’échapper aux caméras thermiques, qui, de plus, ne nécessite pas une technologie très poussée: ils utilisent tout simplement des couvertures de survie.
Les troupes russes ont-elles trouvé un nouveau moyen de se rendre invisibles?
SLATE

et alii dit: à

Stepan Andriïovytch Bandera (ukrainien : Степа́н Андрі́йович Банде́ра), né le 1er janvier 1909 dans la province de Kalouch (Empire austro-hongrois) et mort assassiné le 15 octobre 1959 à Munich (Allemagne de l’Ouest), est un homme politique nationaliste ukrainien.

Il est l’un des dirigeants de l’Armée insurrectionnelle ukrainienne (UPA) et le chef de file de l’Organisation des nationalistes ukrainiens (OUN-B), à tendance fasciste. Dans sa lutte pour l’indépendance de l’Ukraine contre la Pologne et l’Union soviétique, il collabore avec l’Allemagne nazie en créant la Légion ukrainienne, sous commandement de la Wehrmacht WIKI

Damien dit: à

Sur ce blog, malgré soi, on est entraîné à se dresser les uns contre les autres. Je le regrette. On devrait s’entraider, plutôt, se refiler des tuyaux, par exemple, quand on a des problèmes. La solidarité, ça existe. On dirait que chacun veut enfoncer celui qui ne lui plaît pas. Et pourquoi, par pur caprice, par pur jeu, par ineptie généralisée. On se rend compte pour finir que ça ne mène à rien, d’où cette rage impuissante qui prend chacun. On en sort de mauvaise humeur, désespéré, défait. Dès que l’homme jouit d’une parcelle de liberté, il en abuse et devient un troll cher à Clopine, qui en prend plein la gueule, mais elle est bien disposée à cela. Bref, je n’ai plus envie de rien dire. Je m’abstiendrai désormais de tout propos qui pourrait atteindre à la vanité des autres. Voyez par exemple Bloom, je l’ai sérieusement amoché en deux coups de cuiller à pot. Je le regrette, je ne voulais pas le blesser, ni le tuer. Je croyais qu’il saurait se montrer adulte. Que nenni ! C’est un vrai gosse, un chien fringant qui jappe à toute heure. Je suis fatigué de ces polémiques insanes sur Céline, surtout depuis qu’il est en Pléiade. Il en rêvait, ça a eu lieu, ne vous en déplaise. Je ne rejette pas Céline, déplorant seulement ses idées politiques primaires et son antisémitisme, qu’on réévaluera en lisant « Bagatelles ». Car il faut lire « Bagatelles » pour pouvoir savamment en parler. En somme, Bloom m’a conseillé de l’acheter, mais ça coûte une fortune, et c’est vendu dans des librairies d’extrême droite, dont Bloom est friand. de quoi n’est-il pas friand, d’ailleurs ? Il aimes les plaisirs simples et faciles, d’où son peu de goût pour Céline, qu’il orthographie « SSéline », — si ça peut lui faire plaisir et le rendre heureux ! Et faire de lui un homme ! Mais non, il ne sait pas ce que c’est que la gentillesse. Il tire à vue. Le RdL devient un champ de tir. Je ne m’y promènerai plus, du moins sans gilet par balles. Full metal jacket !!! Cela réduit les participants, qui n’osent plus s’aventurer ici. — Je conclus, j’ai à faire. Bloom, redevenez normal. Purgez-vous de cette haine, chiez-là (vous êtes volontiers coprophile dans vos insultes, cela en dit long sur vous). Renaissez à l’amour, plutôt. Vous verrez, vous aurez une vie plus longue et plus douce. Car c’est cela l’essentiel, non ? Bonne journée.

et alii dit: à

POLITIQUE ET RELIGIONS

COMMENT SOUTENIR L’UKRAINE ET RECONSTRUIRE LA PAIX EN EUROPE ?
Cette conférence conclusive invite à débattre de propositions concrètes pour soutenir l’Ukraine et reconstruire la paix en Europe, autour des enjeux historiques, religieux, politiques, diplomatiques, militaires, économiques et juridiques. Cette conférence fait suite à une recherche menée depuis janvier 2023 par le Collège des Bernardins et l’Institut Chrétiens d’Orient.
https://www.collegedesbernardins.fr/content/comment-soutenir-lukraine-et-reconstruire-la-paix-en-europe

renato dit: à

Full metal jacket > balle blindée ou balle chemisée…

renato dit: à

3.5 — 7.50

J J-J dit: à

https://www.en-attendant-nadeau.fr/2023/05/03/goncourt-fete-viviant/

Quelqu’erdélien « au parfum » (par ex. PE) peut-il éclairer les autres demeurés du blog sur la personne visée dans la chute de ce C-R que, PNP, on n’ira pâlir de toute façon ? Merci par avance, lcé,
——–
« Pourtant, quand il évoque sa brouille avec son ami de khâgne, le traducteur et écrivain Claro, à cause des liens qu’il (Viviant) entretient avec un écrivain-publicitaire connu d’un grand nombre » (…)

J J-J dit: à

@ On devrait s’entraider, plutôt, se refiler des tuyaux, par exemple, quand on a des problèmes. La solidarité, ça existe

???

Janssen J-J dit: à

Désertion généralisée… Lassitude d’une addiction collective printanière, éco anxiété poutino-macroniste. Le suicide de Virginia W., et la famine au Soudan.

Samuel dit: à

Pourquoi la haine des autres est plus féconde et plus grisante pour l’esprit que la mièvre gentillesse ?

Phil dit: à

.Le récit de Céline,

Merci dear mr. Court pour vos précisions. Le récit de Céline, en particulier sa scansion, serait inspirée d’un autre écrivain, Français celui-là, vu passer son nom, oublié, le connaissez-vous ?

FL dit: à

Les moeurs, s ou pas s.

La norme, l’usage : c’est infini.

lmd dit: à

Ce qui fait maronner c’est que Bouguereau qui est drôle et a l’esprit aiguisé est toujours au placard alors que des gonfle mou envahissants prospèrent.

Janssen J-J dit: à

@ gonfle mou (lmd)
-> il est certain qu’entre D.amien et JMB, y’a jamais eu d’photo.

Janssen J-J dit: à

@ Pourquoi la haine des autres est plus féconde et plus grisante pour l’esprit que la mièvre gentillesse ?
A question gratuite, réponse billevesée : haine mièvre vs gentillesse féconde & grisante. Pkoi y a-t-il des questions idiotes plutôt que rien, chez la plupart des dépressifs héréditaires ?

MC dit: à

Eh non, Phil! Mais je verrais bien Bonnard raconter ça à Siegmaringen….

Phil dit: à

Possible dear mr Court, les deux Abel n’avaient pas besoin de Caïn pour se liquider

et alii dit: à

sur artnewspaper:
Quotation marks’What the violent destruction of a Muslim library in Bihar tells us about the troubling state of Islamic heritage in India’
The recent communal violence which burned down the Azizia Madrasa occurred in the wake of numerous recent laws targeting Muslims

et alii dit: à

« la haine des autres »
les autres sont-ils ceux qui sont haïs ou ceux qui haissent
(génitif subjectif ou objectif?)

et alii dit: à

Le génitif objectif indique l’origine, le génitif subjectif indique la possession.

Metus hostium : la peur des ennemis [la peur que provoquent sur nous les ennemis] est un génitif objectif.
Metus hostium : la peur des ennemis [la peur que les ennemis ressentent à notre égard] est un génitif subjectif.

et alii dit: à

L’été dernier, le gouvernement français a reçu une missive cinglante de la part du Conseil des droits de l’Homme des Nations unies, après une plainte déposée par le réseau européen des langues régionales ELEN. En voici un extrait : « Nous craignons que l’adoption et l’application de cette décision puissent entraîner des atteintes importantes aux droits humains des minorités linguistiques en France. »
l’express

closer dit: à

Vient de sortir la première traduction française de l’unique roman publié par W.B. Yeats, « John Sherman ». Histoire d’un velléitaire pris entre son tempérament rêveur et bucolique et des pulsions moins nobles qui le poussent vers l’arrivisme et l’argent. Très agréable à lire, nullement fade mais pimenté par une observation ironique de la comédie sociale dans la haute bourgeoisie londonienne. Court roman qui se lit d’une traite.

Il sera peut-être dans le présentoir « nouveauté » de votre médiathèque…

Patrice Charoulet dit: à

Qui déclare ne pas aimer le prénom de quelqu’un en ne mettant ici ni son nom ni son prénom ne manque pas de toupet. Tombez le masque !

et alii dit: à

LE LAIT
APOLLINAIRE
3Les laitiers font tinter leurs bidons dans les rues

La nuit s’éloigne ainsi qu’une belle
Métive
C’est
Ferdine la fausse ou
Léa l’attentive

Et tu bois cet alcool brûlant comme ta vie
Ta vie que tu bois comme une eau-de-vie

Tu marches vers
Auteuil tu veux aller chez toi à pied

Dormir parmi tes fétiches d’Océanie et de
Guinée

Jean Langoncet dit: à

@Bloom, les individus en blouse blanche ne sont pas tous dignes de confiance ou de considération. Méfiance! Il est aussi vrai qu’ils ne laissent pas nécessairement le choix de la thérapeutique. Je vous prescris une verveine pour ce soir.

Une fiole de verveine du velay concoctée par B ? Tranquille le chat

et alii dit: à

« Tu ne feras point cuire un chevreau dans le lait de sa mère.«

Pourquoi l’Ancient Testament interdit-il cette pratique ? D’ailleurs, à quoi fait-elle référence ? Et surtout, pourquoi voit-on ce commandement répété par trois fois (Ex 23.19; 34.26; Dt 14.21) ? Essayons d’y voir plus clair.
https://leboncombat.fr/chevreau-lait-mere/

lmd dit: à

Mais enfin, Charoulet, percevez s’il vous plait que ce n’est pas parce que vous y mettez votre vrai nom que ce que vous écrivez est plus exact ou a plus d’intérêt.

Patrice Charoulet dit: à

Langue française : « moeurs » (suite).

Lire l’épisode précédent. Je ne le résumerai pas. Ce matin (épisode 2), même endroit, même heure. Un des deux invités est une sommité : Philippe Raynaud, auteur d’une trentaine de livres du plus haut niveau. Lui, contrairement à l’animatrice, sait la prononciation qui s’impose pour le mot « moeurs ». La veille , l’excellent philosophe Bernard Sève était le seul à être au courant.

et alii dit: à

DANS LE MOT MOEURS, IL Y A MORUES
je n’en ferai pas une brandade

MC dit: à

« Je ne le résumerai pas » . Il n’a pas pu s’en empêcher….

et alii dit: à

sur « lundi matin »#380 | 24 avril
un beau graffiti « victoire de l »invisible »
je n’arrive pas à l’envoyer ;sorry

Kilékon dit: à

et alii le lait et alii, l’est-elle habile ou l’ est-il, le lait labile d’et alii? 🙂

Alexia Neuhoff dit: à

DANS LE MOT MOEURS, IL Y A MORUES

Il y en a aussi beaucoup dans le « Londres » de L-F. Céline, sans compter les maquereaux. Autant j’ai apprécié « Guerre », autant j’ai été au bord d’abandonner ce dernier « inédit ». Tant il est répétitif, ennuyeux, tant il donne l’impression de patauger et de tourner sans fin dans un bocal à poissons (morues et maquereaux encore) à l’eau croupie. Sous l’angle du sexe, Céline est mauvais (mais peut-il en être autrement dès lors que l’on prend le parti pris du réalisme ?) : il se tape les morues que les maquereaux tabassent, ce ne sont pas les saillies argotiques qui apparemment l’émoustillent pour décrire les viols, les scènes de baise, les torgnoles à tout va qui peuvent bluffer le lecteur (d’aujourd’hui). C’est trop, c’est chargé, surchargé et c’est décevant, terriblement fastidieux. J’en veux à Gallimard d’avoir mis ça sur le marché.

et alii dit: à

Journée mondiale de la liberté de la presse !
et toc!

Damien dit: à

Alexia, vous n’avez retenu que l’anecdote. Ce qu’il faut sentir, dans « Londres », c’est le traitement magnifique t adéquat de la langue, du verbe, du logos… On accède au cosmos. Encore faudrait-il être autre chose qu’un bout de bois…

et alii dit: à

7 La France est une nation femelle, toujours bonne à tourner morue source : 1937. Bagatelles pour un massacre

et alii dit: à

. Les étoiles c’est tout morue !… Méfie-toi avant de t’embarquer (Céline, Mort à crédit,

et alii dit: à

c’est vrai, j’oubliais l’huile de foie de morue!je n’en ai jamais eu

et alii dit: à

est recommandée sorry

closer dit: à

Renato est très friand de jolies asiatiques…Après la pianiste, la danseuse…

renato dit: à

Closer est un vrai crétin biberonné aux romans-photos.

renato dit: à

Tiens ! Les fascistes russes agressent et bombardent un pays souverain, mais lorsque dans la grande tradition poutinienne ils conjurent un attentat organisé par leurs soins, ils accusent l’autre de terrorisme, et l’on trouve en Europe occidentale des crétins pour admirer ces incultes.

MC dit: à

« On accède au Cosmos ». Ou « l’infini à la portée des caniches »?

MC dit: à

Closer «  biberonne au roman-photo? » s’agissant de Yeats?

renato dit: à

Il peut citer qui bon lui semble, ses pensée le trahissent.

Alexia Neuhoff dit: à

MC dit:
« On accède au Cosmos ».

« Londres » tourne autour de la lune. Le (petit) Damien démarre comme une fusée. Il est assez co[s]mique.

D. dit: à

Je croyais qu’il saurait se montrer adulte. Que nenni ! C’est un vrai gosse, un chien fringant qui jappe à toute heure.

Tu écris presque comme Céline, Damien. C’est dire si tu l’aimes.

D. dit: à

Et alii, à propos d’invisibilité, Je puis vous assurer que quelques exemplaires du Rafale ont été équipés d’une technologie qui les rend subitement invisible. Je l’ai vu de mes yeux vous et c’est plus que troublant de voir un avion en plein vol purement et simplement disparaître.

D. dit: à

Ce qui disparaît aussi des étals, hélas, ce sont les endives. Il n’y en a plus autant d’autrefois et ça m’attriste.

et alii dit: à

c’est votre s qui est invisible s subitememt!
bonsoir

D. dit: à

J’ai une recette de morue à la compotée d’endives, pour ceux que ça intéresse. Gigi, par exemple.

D. dit: à

alors que des gonfle mou envahissants prospèrent.

… vous pensez à des gens en particuliers, lmd ?

et alii dit: à

Race et racisme dans la traduction littéraire aux États-Unis
La rareté relative des conversations sur la race et le racisme dans le domaine de la traduction est alarmante, mais peut-être pas surprenante, étant donné la façon dont les traducteurs de couleur ont été historiquement exclus du domaine. Nous faisons écho à l’appel des traducteurs de couleur pour la fin du silence concernant l’exclusion raciale au sein de la communauté des traducteurs. Les États-Unis non seulement produisent une grande quantité de littérature pour la consommation mondiale et financent peu de travaux de traduction, mais ils maintiennent également un accès inégal aux ressources, à l’éducation et aux institutions par le biais d’un racisme structurel. Le rôle joué par les traducteurs – y compris les traducteurs littéraires – dans le génocide, la colonisation et l’esclavage, qui continuent tous d’influencer le fonctionnement du domaine aujourd’hui, n’a pas encore été pleinement pris en compte.

J J-J dit: à

oui, cette recette m’intéresse

et alii dit: à

Disparité entre les sexes dans la production de traduction aux États-Unis
. Des initiatives telles que le Women in Translation Month et les edit-a-thons pour ajouter des femmes traductrices et auteurs à Wikipédia ont cherché à attirer plus de lecteurs vers les femmes auteurs en traduction et à plaider pour davantage de traductions de leurs textes. Outre le prix Warwick pour les femmes en traduction, les présélections pour les prix de traduction prestigieux tels que l’International Booker ont récemment présenté un grand nombre de femmes auteurs et traductrices. Ces traductions très médiatisées, cependant,

renato dit: à

« Ce qui fait maronner c’est que Bouguereau qui est drôle et a l’esprit aiguisé est toujours au placard alors que des gonfle mou envahissants prospèrent. »

J’ai déjà mis en ligne le post qui suit, lmd, mais il me semble utile de le proposer à nouveau :

Il faudrait se souvenir des passages de chacun, donc Passou dit :
« Une précision à propos de Bouguereau : je l’ai suspendu (et non banni) temporairement car il a insulté de manière répétitive l’un des contributeurs qui intervient sous son vrai patronyme. Ca n’a pas sa place ici. J’aurais voulu l’en prévenir par courriel et lui demander d’arrêter mais son adresse est aussi fausse que sa signature est pseudonyme. Bientôt, il pourra à nouveau contribuer à sa guise. Et s’il recommence il sera cette fois banni. Ici ça marche comme ça depuis 15 ans. »
https://larepubliquedeslivres.com/deux-fois-kafka-avec-autant-dempathie/comment-page-3/#comment-1288626

Cela étant donné, je suppose que lo robot attend une adresse vérifiable.

et alii dit: à

la story du jeune coréen qui a mangé la banane de
M.Cattelan au Leeum Museum of Art de Séoul (Corée du Sud), m’amuse beaucoup!
il y avait le vol de « l’orange du marchand »:
c’est formidable!

et alii dit: à

Les mots souvent nous aveuglent plus qu’ils ne nous éclairent » + une story de traduction rapportée sur la toile:
il s’agit d’un mot qui se prononce «mumia»et qui « est le nom d’
 » une substance présente sur le flanc d’une montagne persane, où il suintait de l’asphalte d’une roche noire. Nommée d’après le mot local désignant la cire, cette substance était utilisée à de nombreuses fins médicales et réputée dans le monde arabe comme étant chère, rare et efficace. »
or: » Selon Dannenfeldt, les traducteurs du XIe et du XIIe siècles ont identifié à tort le mumia comme une substance exsudée des corps conservés dans les tombes égyptiennes (le mot ressemble fortement à «momie»). »
et donc voilà une nouvelle substance thérapeutique!
« Ainsi, le mumia était prescrit pour un simple mal de tête comme pour une crise cardiaque. Les gens se sont mis à piller d’anciennes tombes égyptiennes, non plus pour leurs bijoux, mais bien pour les corps qu’elles renfermaient. La demande ayant rapidement surpassé l’offre, des voleurs de cadavres se sont mis à vendre de «fausses» momies antiques, en embaumant des corps d’esclaves ou de criminels fraîchement décédés. »
et qui aurait été prescrite aussi en Angleterre!
https://www.slate.fr/story/245549/europeens-mangeaient-momies-cadavres-soigner?utm_source=ownpage&utm_medium=newsletter&utm_campaign=daily_20230503&_ope=eyJndWlkIjoiM2Y2MTQ1MGI0Y2YwOGU5ZDQ0Y2NmNmMyZjY0OWU3NzYifQ%3D%3D
quel rapport avec CHURCHILL?
OU AVEC L’ANTISEMITISME?
ce n’est pas une production de l’IA!
bons rêves!

closer dit: à

Essayez de vous prendre un peu moins au sérieux, Renato, et d’encaisser un petit persiflage que n’importe qui aurait accueilli avec le sourire…Mais visiblement, vous n’êtes pas n’importe qui, du moins le croyez vous.

renato dit: à

Essayez d’être un brin mon stupide, closer… si vous voulez persiffler efficacement.
Ah ! incidemment, Kempff s’écrit avec deux f.

et alii dit: à

renato va-t-il nous dire qu’il a peint, lui, avec du
« brun de momie » provenant d’une illustre momie?
3De la momie médicinale à la palette des peintres
Le glas des belles heures de la momie médicinale a cependant sonné, mais les stocks reconstitués vont lui permettre d’intégrer la palette du peintre. Dès 1712, un coloriste parisien dont la boutique a pour enseigne « À la Momie » propose à sa clientèle un mélange fait de chair de momie, de résine blanche et de myrrhe. Le « brun de momie » est né, aussi connu sous le nom de « caput mortuum » ou tête de mort. La composition du produit semble variable et le pourcentage de vraie momie plutôt limité : un coloriste anglais confiait en 1915 qu’un seul corps momifié pouvait répondre à la demande de sa clientèle pendant une vingtaine d’années. Pigment brun offrant une bonne transparence, il pouvait être utilisé aussi bien avec de l’huile que sous forme d’aquarelle.
https://www.sciencesetavenir.fr/archeo-paleo/archeologie/les-momies-d-egypte-transformees-en-medicaments-et-peintures_129807

Clopine dit: à

En fait, ici, le problème ce n’est pas Bougue….reau, mais ce Patrice Charoulet qui, parce qu’il donne son vrai nom, est capable d’enclencher l’exclusion d’un commmentateur. Or, Charoulet ne parle que de ses « opinions », et sur tout un tas de sujets qui n’ont que fort rarement trait à la littérature. Bon, il est dieppois. Il parlerait de la marmite du même nom, j’y accorderais un certain intérêt. Mais franchement, son ressenti sur les manifestations, la politique, la manière dont il téléphone à la police quand il y a un feu de poubelles sous son appartement, et les grelots qu’il agite pour dire qu’il est nanti intellectuellement, c’est d’une vacuité indigne de ce blog. On en viendrait (presque) à regretter le mysticisme masochiste et chrétien d’une Christiane, à approuver le mépris acerbe d’une Sasseur, voire même à consentir à éponger l’amertume existentielle de l’impuissant Monsieur Court… (bon, pour ce dernier, il m’a trollée pendant tant d’années que j’ai autant envie de verser une larme sur lui que sur la mort de Ceaucescu, mais bref). La médiocrité insigne de Charoulet a triomphé de la paillardise, certes réductrice du propos mais au moins joyeuse, de Bo… Snif pour ce blog.

renato dit: à

Le brun de momie, et al., n’est que du bitume de Judée, également appelé asphalte syrien.

D. dit: à

J’t’en foutrais, moi, de l’asphalte syrien…

D. dit: à

Bon, il est dieppois.

Le filet de sole aussi.

et alii dit: à

JE CROIS QUE L’ étanchéité de l’arche de NOE ( Genèse) était assurée par du bitume-mais il faudrait vérifier! bonsoir, je fatigue;

et alii dit: à

je n’en aurais pas dormi: donc voilà
« La légendaire arche de Noé était un… gros panier rond, fait de palmes tressées et recouvertes de bitume ! C’est en tout cas ainsi que la décrit une tablette d’argile mésopotamienne de 3700ans, récemment traduite, et racontant le mythe babylonien du Déluge, qui inspira la version biblique. Une dizaine d’autres tablettes connues l’évoquaient, mais aucune n’était aussi précise,certains coracles (photo), utilisés au Moyen-Orient pour traverser les cours d’eau, ont conservé cette forme étonnante. »
https://www.science-et-vie.com/article-magazine/archeologie-larche-de-noe-devait-etre-ronde

Damien dit: à

Je ne crois pas, comme Clopine, que le problème des commentaires ne viennent que d’un seul, fût-il Charoulet, qui est bien inoffensif. En fait, il y a un climat d’agressivité qui se propage et qui fait que les uns et les autres s’envoient des insultes ou des traits très péjoratifs, pour le moins. Les commentateurs, sensés être rassemblés ici pour parler littérature, s’étripent vaillamment. C’est idiot. Dans la vraie vie, ça ne se passe pas comme ça. C’est certainement dû au pseudo, systématique ou presque. Cela provient d’un vieux contributeur, qui est parti avec armes et bagages, et qui avait un caractère de cochon : Widergänger. A lui tout seul il a perverti le blog, et c’est resté. Autrefois, dans les salons, et aujourd’hui encore dans certains milieux (ne serait-ce que chez Drouant où les académiciens Goncourt se réunissent, dans un univers feutré où personne n’élève la voix, même en cas de désaccord), donc autrefois dans les salons la diplomatie de l’esprit régnait. Les gens étaient courtois, polis, bien élevés. Voilà comment devrait être ou redevenir le blog à Passou. Un blog où je m’adresserai à Mère Clopine en disant : « Mes hommages sont à vos pieds, divine princesse ! », et à Bloom : « Après vous, Monseigneur ! » Ce serait un grand pas de franchi vers la connaissance de la littérature, où le désir mimétique reprendrait ses justes proportions, et ne serait plus l’huile sur le feu. C’est probablement un voeu pieu ! Bonne journée !

Damien dit: à

Je conseille à tous, pour remédier à la décadence présente, de lire et relire un excellent et utile petit livre, que Passou avait préfacé en 2014. Il serait de la plus haute utilité. En voici les références. Moi-même, j’en relis des extraits assez souvent, car j’aime cette littérature qui fit florès autrefois, en un temps où l’on cherchait à être le meilleur possible dans ses relations aux autres :

Bescherelle, « L’Art de briller en société et de se conduire dans toutes les circonstances de la vie », GF Flammarion, 2014, 8 €. La préface est de Pierre Assouline, « Usage du monde, commerce de la parole ».

JC..... dit: à

JEUDI 4 MAI 2023, 6h42

« Les gens étaient courtois, polis, bien élevés. » Mais quelle naïveté !

L’homme est depuis toujours un animal qui est grossier, vulgaire, injurieux, par nature !…Seule la proportion entre vertus et défauts doit être équilibrée pour arriver au mieux !

L’échange courtois systématique ? Foutaises !!!

(rose) dit: à

étanchéité de l’arche de NOE ( Genèse) était

Cela s’appelle du cafaltage.
Sur les bateaux en bois. On a utilisé du goudron (pas de plumes).

Damien dit: à

C’est sûr que ça demande de pouvoir encore faire des efforts et d’être suffisamment intelligent pour y arriver. C’est pour les happy few, dont vous n’êtes pas. Sincères condoléances !

D. dit: à

Ne pas oublier que le bitume tiède est cancérigène par contact avec la peau ou inhalation prolongée et fréquente.

et alii dit: à

rose « cal » et non « fal »
calfatage

D. dit: à

Depuis que je suis à Chaville je fais parfois faire des travaux de nature et d’ampleur différente. Ce je fais également dans le Cantal, moins fréquemment.
D’une part il est toujours difficile de trouver des artisans ou des entrepreneurs sérieux disponibles à court ou moyen terme. Il est aussi étonnant de constater que ceux-ci choisissent de plus en plus leurs chantiers ou bien tentent de modifier les travaux que je souhaite leur faire exécuter pour des raisons manifestement étrangères au conseil et à l’expertise ce qui contrevient à la déontologie. La tendance étant de standardiser, d’imposer une gamme de produit, voire un seul produit, sous le prétexte qu’ils sont connus et fiables. En enquêtant un peu l’on s’aperçoit que les entreprises ont déjà passé des contrats de fourniture, veulent écouler du stock ou tout simplement connaissent le fournisseur du coin.
Il serait grand temps de réglementer tout cela.

Alexia Neuhoff dit: à

JJ-J, le Kenny Clarke de Charente-Maritime, sera-t-il du concert (batterie de cuisine) de Saintes… derrière le cordon de police ?

D. dit: à

Par ailleurs, le personnel de chantier pose souvent problème. Je ne fais jamais attention à l’apparence, ni à la forme du langage utilisé. Mais je peux me formaliser sur le fond et l’intention.
Je propose toujours du café. Certains n’en prennent pas et déclinent aimablement. D’autres acceptent presque avec réticence alors que je n’insiste jamais. Une fois l’un d’entre eux n’a tout simplement pas bu le café sans même s’en être excusé. La raison était qu’il ne venait pas d’une machine.

D. dit: à

J’ai eu cette chance que personne ne crache dans mon jardin. Mon voisin ne l’a pas eue. Il a aussi retrouvé des mégots dans ses pots de fleurs.

Alexia Neuhoff dit: à

D. dit:
« Il a aussi retrouvé des mégots dans ses pots de fleurs. »

Et alii doit vivre au-dessus.

D. dit: à

Un chef de chantier m’a un jour demandé au téléphone « à quelle heure ses gars étaient partis ». Je le savais parfaitement. Je savais également à quelle heure ils avaient commencé : très tôt ; d’où ils venaient, pour leur avoir demandé : de l’autre bout de l’île de France.
J’ai répondu que je ne m’en souvenais pas et lui ai suggéré de se trouver désormais présent lui-même sur le chantier en fin de journée.

D. dit: à

Il y a des moments d’euphorie sur les chantiers, des moments où tout avance bite et bien, où « les gars » projettent déjà le moment où ça va être fini. Il y en a alors toujours un pour promettre de faire un ou deux truc en plus, un bonus gracieux, parce que je leur suis sympathique etc..
Puis arrive immanquablement un problème qui efface le temps gagné ou pire introduit un retard. Alors la tentation vient de partir sans avoir rangé et nettoyé. De laisser une coulure, une bavure. Je suis alors intraitable. Personne ne quitte les lieux avant que ce soit effacé. Et je commence alors à leur rappeler le bonus gracieux.

D. dit: à

Vos plaisanteries ne m’amusent absolument pas, Alexia.

vadeboncoeur dit: à

des gonfle mou envahissants prospèrent.

Et on trouve parfois leurs mégots dans les pots de fleurs!

et alii dit: à

je n’ai pas que des fleurs, j’ai des herbes aromatiques, comme de la menthe qui embaume!

et alii dit: à

liste des HA
Plantes aromatiques : liste et fiches pour cultiver les herbes aromatiques

et alii dit: à

Herbe aux anges (Angelica archangelica)… Peut-on imaginer nom plus enchanteur que ceux portés par l’angélique ? Cette grande bisannuelle a longtemps été cultivée au potager pour ses vertus médicinales. Avec ses fleurs et son feuillage spectaculaires, elle donne aujourd’hui une belle dynamique décorative à un massif de vivaces.

Janssen J-J dit: à

@ AN, Macron et N’Diaye au lycéeBernard Palissy à Saintes… Celui sur les bancs duquel je me suis frotté 3 ans comme « demi-pencu », de ma seconde à la terminale (1970-1973). J’en suis ému, d’autant qu’à cette époque, les deux sus-dits n’étaient pas encore nés, mais que la bonne bourgeoisie locale se moquait des « lycées techniques ». Heureusement, l’actuelle gouvernance énarchique du pays va nous en rehausser l’image. Pmp, indécente, je garde l’image de Jeannine, la prof de français qui m’a sauvé la mise durant trois ans. Et le souvenir de mon meilleur copain de l’époque qui vient de mourir à 70 ans, en novembre dernier, d’un cancer généralisé.

@ une question soucieuses, surgie du matin, auparavant jamais autant formalisée de la sorte. Ayant observé depuis quelque temps que mes rêves restaient très présents et lumineux à ma mémoire du réveil, comment expliquer qu’ils le soient, en dépit des troubles mnésiques qui s’aggravent par ailleurs ? Je n’ai pas encore trouvé de réponse neurologique satisfaisante à cette question légitime. Peut-être quelqu’un.e saurait-il ou serait-il en mesure de suggérer des pistes, à titre solidaire, lcé. Merci.

Paul Edel dit: à

Hier, dans l’émission « La grande Librairie » d’Augustin Trappenard, (vous savez ce déprimant bonimenteur exalté sur tous les livres qu’il présente) il y avait comme invité Régis Jauffret , écrivain, un vrai de vrai. Jauffret était vêtu de noir comme un employé des pompes funèbres qui s’est offert une pare de chaussures vernies introuvables parlait de son « Dictionnaire amoureux de Gustave Flaubert. ».Pas mal du tout.. Je rappelle que Passou avait écrit en, janvier 2020 un article très zélogieux à propos de » Papa « (200 pages, 19 euros, Seuil).Dans ce livre Jauffret fils ressuscitait Alfred Jauffret son père. Passou avait raison de rappeler que le meilleur Jauffret, était celui des délires de « Histoire d’amour » (1998), « Clémence Picot » (2000), « Asiles de fous « (2005) et surtout des délirantes «  Microfictions (2007 et 2018).  

J J-J dit: à

l’énigme de leurre, évidemment c’est une manière de répondre comme une autre. Merci pour la solidarité, Augustin 😉

et alii dit: à

eNIGME DE L’HEURE renato
« pour LE MONDE sur libé:
Le premier choix de titraille émanait de l’équipe de permanenciers de nuit, basée à Los Angeles, et qui prend le relais de la rédaction parisienne du «Monde» la nuit, entre 23 heures et 6 heures. (Olivier Chassignole/AFP)
par Elsa de La Roche Saint-André
publié le 3 mai 2023 à 18h05

Gare aux modifications post-publication. Le 2 mai, un compte Twitter très suivi a remarqué qu’un article du Monde, publié plus tôt dans la journée, et consacré à l’attitude du pouvoir exécutif face à la contestation sociale, avait évolué en plusieurs endroits. «Le titre “l’escalade sécuritaire d’Emmanuel Macron” est devenu “police et préfets en première ligne”. La phrase “Le pouvoir exécutif multiplie les décisions à la frontière de la légalité, quand elles ne sont pas illégales” a été supprimée», relève le twittos.

Dans les commentaires, de nombreux internautes estiment qu’en modifiant son article, le Monde a voulu se conformer aux attentes du gouvernement, vraisemblablement gêné par l’évocation d’une «escalade sécuritaire». «Alors @lemondefr, on change ses titres pour protéger le pouvoir en place ?», accuse ainsi @Jannnanas dans un tweet.
https://www.liberation.fr/checknews/le-monde-a-t-il-modifie-le-titre-dun-article-sur-le-mouvement-social-pour-proteger-le-pouvoir-20230503_5LG4Z6Q42FE4RKIDOV5IAKISHM/?at_creation=NL_CheckNews__04-05-2023&at_campaign=NL_Checknews&at_email_type=acquisition&at_medium=email&actId=ebwp0YMB8s1_OGEGSsDRkNUcvuQDVN7a57ET3fWtrS_yu2oo1y3g9S1lfjwksD44&actCampaignType=CAMPAIGN_MAIL&actSource=524988

D. dit: à

C’est Edwige qui trouvait Trappenard très bien. Moi il me gonfle aussi.

D. dit: à

renato poste moins de commentaires depuis quelques temps. C’est très bien. Je l’encourage à persévérer en ce sens.

et alii dit: à

heure
on dit en français « à la bonne heure »
ainsi »Purée Crécy, côtelettes Soubise, sauce Montmorency. À la bonne heure ! Voilà comment on apprend l’histoire ! — (Jules Vallès, L’Enfant, G.
et on dit au petit bonheur la chance :
 » le bonheur (« état de la conscience pleinement satisfaite » nous dit le Robert), vous ne vous êtes peut-être jamais attardé sur la structure du mot qui nous vient en fait du qualificatif ‘bon’, précédant le mot ‘heur’ qui date du XIIe siècle, et qui désignait le hasard et la chance, mais qui est maintenant quelque peu désuet.
N’oubliez d’ailleurs pas qu’on a aussi le « mal heur », généralement beaucoup moins bien apprécié, et qu’on dit aussi « par bonheur » pour dire « par hasard (favorable) ».
le féminin et le masculin sont tres énigmatiques en français

renato dit: à

Enfin, JJJ, la perception que nous avons de la persistance de la mémoire dans l’éternel présent — c’est-à-dire dans le temps vide, suspendu.

Tout l’espace de la toile est occupé par un portique voûté qui donne sur une grande place et rappelle celui de Brunelleschi pour l’Ospedale degli Innocenti (le premier édifice pleinement Renaissance) ; dans son ombre, à côte de la deuxième pile de droite, un homme semble attendre, immobile ; les rayons du soleil frappent une deuxième figure qui se tient à côté d’un bassin ouvert dans le sol comme un tombeau ; une troisième figure, en haut dans la galerie, semble regarder l’infini. L’horloge indique 14.55, les ombres longues suggèrent toutefois une heure crépusculaire, il n’y a donc pas de correspondance entre le temps de l’horloge et le temps réglé par la lumière du soleil.

et alii dit: à

PETITn.b à l’article du monde de ce jour:
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https://www.lemonde.fr/livres/article/2008/09/08/sur-le-chemin-un-inedit-de-jack-kerouac-ecrit-en-francais_1092577_3260.html

Sur le chemin n’est pas une nouvelle traduction d’On the Road (Sur la route) de Jack Kerouac, mais un roman inédit de l’auteur phare de la Beat Generation, écrit en français en 1952, alors que l’écrivain se trouvait à Mexico. Le journaliste canadien Gabriel Anctil en a fait la découverte récemment, en écumant les archives des bibliothèques new-yorkaises, et Le Devoir de Montréal en a publié quelques premiers extraits.

Comment avez-vous découvert Sur le chemin ?

Gabriel Anctil : Tous les manuscrits de Jack Kerouac à New York sont accessibles, sur demande, depuis un an et demi. Le problème avec Kerouac, c’est la quantité de mythes et de légendes autour de ses écrits. On avait quelques indices sur le fait qu’il avait écrit en français, mais aucune preuve tangible. J’ai donc épluché ses manuscrits à New York. Il y a un an, j’ai mis au jour un premier roman en français : La nuit est ma femme. C’est un texte dont l’existence était connue, mais qui n’avait jamais été lu, car non seulement, il était écrit en français, mais en joual, le langage populaire québécois. Seul un Québécois pouvait donc le lire. Quand j’ai découvert La nuit est ma femme, j’ai réalisé que Kerouac maniait mieux le français qu’on ne le soupçonnait. Quant à Sur le chemin, c’est un texte dont l’existence était vraiment insoupçonnée. Je l’ai trouvé en fouillant dans un cahier de notes.
https://www.lemonde.fr/livres/article/2008/09/08/sur-le-chemin-un-inedit-de-jack-kerouac-ecrit-en-francais_1092577_3260.html

et alii dit: à

Sur le chemin n’est pas une nouvelle traduction d’On the Road (Sur la route) de Jack Kerouac, mais un roman inédit de l’auteur phare de la Beat Generation, écrit en français en 1952, alors que l’écrivain se trouvait à Mexico. Le journaliste canadien Gabriel Anctil en a fait la découverte récemment, en écumant les archives des bibliothèques new-yorkaises, et Le Devoir de Montréal en a publié quelques premiers extraits.

Comment avez-vous découvert Sur le chemin ?

Gabriel Anctil : Tous les manuscrits de Jack Kerouac à New York sont accessibles, sur demande, depuis un an et demi. Le problème avec Kerouac, c’est la quantité de mythes et de légendes autour de ses écrits. On avait quelques indices sur le fait qu’il avait écrit en français, mais aucune preuve tangible. J’ai donc épluché ses manuscrits à New York. Il y a un an, j’ai mis au jour un premier roman en français : La nuit est ma femme. C’est un texte dont l’existence était connue, mais qui n’avait jamais été lu, car non seulement, il était écrit en français, mais en joual, le langage populaire québécois. Seul un Québécois pouvait donc le lire. Quand j’ai découvert La nuit est ma femme, j’ai réalisé que Kerouac maniait mieux le français qu’on ne le soupçonnait. Quant à Sur le chemin, c’est un texte dont l’existence était vraiment insoupçonnée. Je l’ai trouvé en fouillant dans un cahier de notes.

Janssen J-J dit: à

au temps pour moi, ô temps suspens ton vol, ta mémoire ne rattrapera jamais son immobilité. Il n’y a pas de désynchronicité des temps dans les plurivers, et il ne faut jamais trop surinterpéter le sens des aiguilles d’une horloge molle, me semble-t-il, ni casser cette pipe qui n’en est pas vraiment une. On ne sait plus trop. Jünger était d’ailleurs un fameux collectionneur de clepsydres (cf. Traité du sablier).

MC dit: à

« Bon ce dernier m’a trollee pendant des années »….On appréciera la véracité de cette phrase Clopinesque , du même degre que certain « J’ai deviné Paul Edel ». MC

lmd dit: à

Non, Rose, le calfatage se fait avec un fer à calfat et un maillet, on enfonce à force de l’étoupe entre les bordés ouverts (qu’on protège ensuite par du brai à fondre).

D,«Il serait grand temps de réglementer tout cela». Quoi donc, par exemple ?
A propos du café refusé, peut-être vos ouvriers ont-ils craint un goût d’endive-chicorée ?

Renato, vous abusez de cotre culture surplombante lorsque vous suggérez que l’architecture de L’Enigma dell’ora (1911) rappelle l’Ospedale degli Innocenti à Florence. Ni la structure visible, ni les proportions, ni la relation avec la construction qui l’englobe ne répondent à cette suggestion. Je crois que cette construction annonce plutôt l’esthétique fasciste, parfaitement rationnelle et sans aucune concession à la grâce humaniste.

Lupin des steppes dit: à

Merci pour l’info de cette parution.

Lupin des steppes dit: à

@Phil: c’est surtout pour l’utilisation des points de suspension… Mais j’ai aussi oublié le nom de cet auteur! 🙂

Janssen J-J dit: à

mais chacun.e établit des parallèles audacieux sur tout et n’importe quoi. Pourquoi, s’ils leur parlent, vouloir en discuter la pertinence intrinsèque ? Pourquoi toujours vouloir faire croire à la « supériorité » d’un point de vue prétendument savant, sur tel autre ?
(avec un short pareil, tu dis à ta virilité que tu préférerais qu’elle soit un organe interne).

renato dit: à

La structure, lmd, la structure. Vous prenez un crayon et vous pouvez vérifier. Des piles à la place de fines colonnes, la galerie ouverte. Puis comme vous savez, à chacun ses opinions. Pour l’architecture fasciste, elle est tellement variée que souvent n’est fasciste que par la date.

« L’architecture rationnelle — telle que nous l’entendons — trouve ses harmonies, ses rythmes, ses symétries dans les nouveaux schémas de construction, dans le caractère des matériaux et dans la réponse parfaite aux besoins auxquels l’édifice est destiné. » Adalberto Libera, catalogue de la première exposition italienne d’architecture rationnelle, Rome 1928.
Cela dit, analysez, analysez, quelque chose restera.

Patrice Charoulet dit: à

Considérations sur des plaintes

Faire un plaidoyer pro domo serait parfaitement risible.Je n’en ferai donc pas. Je crois nécessaire,
néanmoins, de commenter des plaintes de confrères ou de consoeurs d’ici.
Il y a en France des milliers de blogs. Je ne ne les connais pas tous. Sauf celui-ci, tous les blogs que je connais et que j’ai fréquentés ont un même principe : On ne publie pas tout, mais on dit à chaque candidat à la publication que son commentaire est en « attente modération ». Le blog de Pierre
Assouline fonctionne autrement : tout est d’abord publié et, comme il a d’autres choses à faire, il lit au moment qui lui convienbt tout ce qui a été mis sur son blog et intervient parfois. D’un naturel tolérant, il censure très peu, certains pourraient même dire quasi jamais. Outre le grand intérêt et le haut niveau de ses propres textes, l’immense succès de son blog (parfois plus de mille commentaires) s’explique en partie par le choix de ce système du « Tout est d’abord publié ».
Dans un système si permissif, plusieurs se permettent tout : des obscénités, des injures répugnantes, des calomnies honteuses…
Je viens peu ici. Et je lis peu d’entre vous. Un jour, j’ai eu la surpise de lire à côté de mon nom de famille le mot « enculé ». Peccadille, me diront certains. Je prends un café tous les matins avec mon meilleur ami, avocat de métier. Lui contant le traitemen,verbal que je venais de subir, il me dit : « Tu devrais porter plainte. » Je lui ai objecté que l’auteur de ce propos était à pseudo Il me répondit que l’on pouvait toujours demander au responsable du blog de remonter à la véritable identité. Je n’ai pas suivi son conseil, n’étant ni processif ni quérulent. En revanche j’ai adressé un émile à Pierre Assouline en lui disant à peu près : Untel a dit ceci de moi, ne pouriez-vous pas le sermonner et
l’inciter à ne pas recommencer? » On voit que je n’ai pas été très répresif. Il me répondit : « Non, non,dans ce cas, je bannis temporairement. » Je dis cela à ceux qui avancent que j’aurais demandé ce bannissement : je n’ai rien demandé de tel , mais un petit sermon et une incitation). Je n’ai pas de fan-club, Le banni , que je ne lisais pas, a, lui, un fan club. Il a peut-être des qualités, des agréments, des séductions : tant mieux pour lui. J’ignore si la suspension (mot utilisé par PA, après, ici) était d’un mois, de trois mois…),ce que je sais ,c ‘est qu’il avait ajouté qu’en cas de récidive, le banissement serai définitif. J’ignore ce qu’a décidé le suspendu (ou le banni) et le blogueur. C’est le blog de Pierre Assouline, ni le mien, ni le vôtre : il fait ce qu’il veut et vous devriez m’accorder qu’il est très très très gentil avec quelques personnes qui en abusent.
En tout cas, nul ne peut sérieusement me reprocher quoi que ce soit, dans cette histoire. Au demeurant, libre à qui voudra de me critiquer pour d’autres raisons que cette suspension : Je n’ai suspendu personne.

renato dit: à

L’architecture du portique porte des suggestions architecturales florentines : l’Ospedale degli Innocenti, et j’avais oublié le couloir du Vasari. Cependant, il est réduit à l’essentiel, à une forme géométrique pure sans aucune décoration superflue qui rend son appartenance stylistique identifiable.

et alii dit: à

puisqu’on parle de « point d vue », d' »opinion » de savants, je voudrais juste mentionner un livre présenté dans un article sur Tablet;
l’article a pour titre:
« La responsabilité polonaise de l’Holocauste n’était pas mineure
Un nouveau livre explore le rôle des non-Allemands dans la mise en œuvre de la « solution finale » à l’Est;
le livre:Un livre récent, Night Without End : The Fate of Jews in German-Occupied Poland , édité par l’historien Jan Grabowski et par Barbara Engelking, directrice du Centre polonais de recherche sur l’Holocauste à Varsovie, est un ajout significatif à notre compréhension de la façon dont les Allemands ont poursuivi la soi-disant solution finale en Europe de l’Est, à savoir avec l’aide des populations locales non juives.;l’article est de

ANDRÉ APOSTOLOU
https://www.tabletmag.com/sections/history/articles/myth-of-innocent-poles-holocaust-history

l’auteur remarque:
« Night Without End montre comment les objectifs génocidaires des Allemands étaient impossibles sans la collaboration des Polonais. Les voisins polonais pouvaient identifier les Juifs d’une manière que les Allemands ne pouvaient pas. Les Juifs du village ont été intégrés à la population environnante. Les Juifs Shtetl, en revanche, étaient des intermédiaires qui s’appuyaient sur des liens sociaux plus faibles tels que d’anciens employés et des contacts commerciaux.
et aussi:
Nuit sans finreprésente une révolution en cours dans l’historiographie de l’Holocauste. Les études les plus intéressantes ne portent plus sur la politique allemande envers les Juifs ni sur les mécanismes nazis du meurtre. Au lieu de cela, les historiens étudient les populations locales non juives et leur complicité dans les crimes allemands. Cette érudition se heurte souvent à des oppositions, parfois teintées d’antisémitisme. Une loi polonaise de 2018 a imposé jusqu’à trois ans d’emprisonnement aux Polonais et aux étrangers qui prétendent que « la nation polonaise ou la République de Pologne est responsable ou co-responsable des crimes nazis commis par le Troisième Reich ». La loi a initialement exempté l’activité artistique et académique. Suite aux critiques, la Pologne a abandonné les sanctions pénales, autorisant à la place des poursuites civiles. D’un tour de passe-passe, il a supprimé l’exemption artistique et académique,

Clopine dit: à

Jansen Jj, je m’associe à votre demande : mes rêves, prégnants, sont d’une telle force que je me demande si c’est un phénomène à associer à la vieillesse, à l’arrivée d’un Thanatos qui s’emploie à me consoler de ma vie réelle en m’assurant que le repli sur mes songes peut largement compenser le lâcher prise qui devra hélas intervenir inexorablement, ou bien encore autre chose ? Non lié à l’âge ?

et alii dit: à

rl’artisan qui m’avait parlé de scagliola m’a dit aujourd’hui que les antiquaires qui le vendaient présentaient son travail pour des pièces d’époque;je n’ai pas compris s’il voulait signifier l’excellence de sa pratique,qe les gens étaient des cons-il ne l’a pas dit;il a dit qu’il n’avait pas appris auprès d’un maître, et s’était formé tout seul;

et alii dit: à

que les gens

Samuel dit: à

Pourquoi nos rêves de sommeil sont si réels et nos rêveries de veille sont si irréelles ?

morales sed laisse dit: à

Laura de l’air ne manque pas d’air.
Matisse exposé aux enfants sur une radio nationale.

Clopine dit: à

En tout cas, mes nuits sont plus belles que mes jours.

Clopine dit: à

Est-ce un déshonneur que de l’avouer ? Je suis une vieille femme. Et pauvre, en plus. Soit, socialement parlant, le dernier degré du rebut… Et pourtant, toutes les nuits je m’envole… Un psychanalyste parlerait de « sublimation », mais depuis la bourde de Freud sur De Vinci, il est courant de hausser les épaules devant une telle hypothèse. Finalement, mon fiston a peut-être raison, quand il me dit « putain, t’as un inconscient en parfait état de fonctionnement : laisse-le faire, en pendant ce temps-là, fais tourner la manivelle ».

(je crois, et c’est quelque chose sur laquelle je n’avais jamais tablé, que mon fiston m’aime. Bon sang : mériter d’être aimée ? Première nouvelle.)

renato dit: à

Je crois que l’artisan que vous citez a voulu dire qu’il y a des gens indélicats, et al.

Phil dit: à

Le charme du prestigieux blog à passou tenait dans le mix charoulet bouguereau. Zat’s all folks.

vadeboncoeur dit: à

je n’avais jamais tablé, que mon fiston m’aime.

C’est très émouvant, Clopine, ce que vous dites là…

renato dit: à

lmd, ce texte à propos de Bassani pourrait vous intéresser

Giorgio Bassani. Soggettività e discorso nelle arti visive :

en PDF

clopine dit: à

Vadeboncoeur, mon fiston est un être parfaitement étonnant. J’ai subi les pires insultes quand, naïvement, j’en faisais état, il y a des années de cela (le troll Bergeret m’accusait même de faire de la « retape » -sexuelle !!! – pour mon blog en parlant de lui, et du coup j’ai cessé d’en faire état). Mais pourtant au-delà de ma fierté d’être la mère d’un tel être, je pense réellement qu’il justifie à lui seul, aujourd’hui, ma présence sur terre. Tant mon suicide aurait été une épreuve, pour lui, qu’il n’a certes pas méritée. Il me garde de cette tentation : car je ne peux lui infliger cela. (par contre un bon petit cancer me permettrait d’à la fois répondre à cette tentation et d’être absoute de la souffrance que je vais lui infliger, quand je vais disparaître : je veux dire qu’il ne doit pas savoir que c’est en grande partie pour lui que j’assume la souffrance d’être encore en vie, mais qu’il ne doit pas le savoir, n’est-ce pas ?)

Jazzi dit: à

« Et pourtant, toutes les nuits je m’envole… »

Tu devrais nous raconter tes rêves, Clopine !

Clopine dit: à

Mon fils est un être lumineux, et mes ténèbres ne doivent pas l’envahir.

Clopine dit: à

Jazzy, la nuit dernière, Michel Houellebecq en faisait partie (!!!). Il serait trop long de raconter toutes les péripéties du rêve, mais à un moment, il y avait danger, et c’était le moment où je commençais à reprocher à Houellebecq ce qu’il était – il fallait que ce soit moi qui pilote la bagnole, car lui s’en révélait incapable – et je lui reprochais, emportée, d’être un alcoolique érotomane, et du coup, il me ricanait à l’infini. Mais je m’ébrouais, je veux dire que dans mon rêve j’étais une chienne qui s’ébrouait, au sortir d’une eau où la voiture en question s’était engloutie. Je crois que le fiston a raison : mon inconscient carbrure à toute allure, pour me sauver la vie !!!

Clopine dit: à

Et pendant ce temps-là, je tourne la manivelle…

vadeboncoeur dit: à

un bon petit cancer me permettrait d’à la fois répondre à cette tentation et d’être absoute de la souffrance que je vais lui infliger

Vous ne devriez pas dire cela, Clopine.
Je viens tout juste de revoir une amie ( tout hier et ce matin) de passage qui vient de guérir d’un cancer du sein triple a négatif. Qui de plus s’est cassée une côte cet hiver en glissant sur un espace verglacé, et doit désormais porter un corset des plus rigide jusqu’à la fin mai.
Eh bien, vous verriez le moral qu’elle a. Bien sûr elle garde les cheveux gis de la repousse qu’elle garde assez court. Cela lui donne une allure plus sportive.
Mais non, ne pensez donc pas à cette maladie!
Pratiquez en plus une matière artistique.
La sculpture par exemple.
Courage à vous.

vadeboncoeur dit: à

les cheveux gis de la repousse qu’elle garde assez court.*

*Il fallait lire : les cheveux gris de la repousse qu’elle maintient assez court.
Merci.

vadeboncoeur dit: à

La sculpture par exemple.

Vous pourriez éventuellement commencer avec de la terre glaise.
Et vous savez, le fait de travailler avec les pouces et les doigts, de malaxer cet amas amorphe pour lui donner forme cela va vous muscler en plus des mains, vos avant-bras.
Vous serez alors, si vous pratiquez ce malaxage en haute intensité, saisie d’ une fatigue qui vous permettra de dormir d’un sommeil profond et vous fera, par la même occasion oublier vos rêves les plus saugrenus lors de votre réveil.
On nomme cela un sommeil réparateur.

et alii dit: à

pourquoi pas courts?

vadeboncoeur dit: à

Et puis, Clopine, si vous pensez encore à des maladies mortellement intrusives comme vous nous l’énoncez, je vous conseille ( puisque nous sommes sur un bloc de réflexions littéraires) un magnifique essai philosophique de Frédéric Nef intitulé : La mort n’existe pas Mourir – être mort – ressusciter, éditions de cerf 2021.
Je l’ai lu et annoté, sensibilisé au titre après une très grave intervention de chirurgie cardiaque, et en ai discuté longuement avec mon amie hier.
Je lui ai promis de lui envoyer un exemplaire.
Cf.
https://www.philomag.com/articles/frederic-nef-et-si-la-mort-nexistait-pas

vadeboncoeur dit: à

en envoyer un exemplaire…

et alii dit: à

par la même occasion oublier vos rêves les plus saugrenus lors de votre réveil.
POURQUOI?
Je veux dire pourquoi vouloir les oublier?
JE TROUVE QUE CA FAIT DU BIEN DE SE SOUVENIR D UN RËVE

vadeboncoeur dit: à

Pourquoi?
Parce que l’on se souvient que des rêves du sommeil superficiel et très rarement sinon jamais des rêves lors de notre sommeil profond.

vadeboncoeur dit: à

Philomag, ce devrait être parole d’évangile pour etalii! 🙂
 » pourquoi vouloir les oublier »

Aucun volontarisme n’est exprimé dans ma phrase, vous lisez de travers. C’est comme dans la pose de vos liens, c’est tout dire…

et alii dit: à

Matisse exposé +LETTRE
C’est grâce à l’obligeance de Madame Wanda de Guébriant, responsable des Archives Matisse, que j’ai pu prendre connaissance des lettres de Montherlant conservées par Matisse.
échange de correspondance entre les deux hommes célèbres dans les années 1938-1944, qui aboutit à la parution d’un ouvrage exceptionnel, « Le Phasiphaé illustré par Matisse ».

Articles sur Montherlant (hors presse)
94. L’amitié du peintre Henri Matisse (1869-1954) pour Henry de Montherlant (1895-1972)
chant de Minos (Les Crétois) paraît chez Martin Fabiani en 1944,
https://www.montherlant.be/article-094-matisse.html

et alii dit: à

Aucun volontarisme n’est exprimé dans ma phrase, vous lisez de travers.
VOUS INDIQUEZ UN MOYEN, une « recette », un « mode d’emploi »; c’est peut-être sans garantie comme bien des traitements, mais l’oubli du rêve par la rêveuse est un risque encouru selon vous!

vadeboncoeur dit: à

« saisie d’ une fatigue qui vous permettra de dormir d’un sommeil profond et vous fera, par la même occasion oublier vos rêves les plus saugrenus lors de votre réveil. »

Il s’agit d’un mode d’action pour soi.
On a tous de ces moments agités entre la veille et le sommeil pendant lesquelles on rêve très activement en nous souvenant exactement d’eux.
Mais si nous sommes bien fatigués par un bon sommeil profond, pas de souvenir de nos rêves!
OK?
A demain.

vadeboncoeur dit: à

lesquels.
(…)

Clopine dit: à

Ma maladie mortellement intrusive s’appelle Clopin, bien sûr.

JC..... dit: à

VENDREDI 5 MAI 2023, 5h14

GUERRE
Avec ravissement, nous apprenons qu’un conflit vient de naitre entre les deux sœurs jumelles de l’Eglise de Dieu l’Unique : l’Italie et la France !

Les armes de l’agresseur italien sont entre les mains de la délicieuse Barbie MELONI, chef de guerre à la beauté féroce. Celles de la victime française innocente sont brandies par l’inestimable DARMANIN le Faquin, brute épaisse mais de taille réduite que même les Monégasques nous envient.

Tout cela au sujet de l’illégalité administrative de touristes africains richissimes passant les frontières de l’autiste Europa dans le but de profiter gratuitement des conditions de vie épouvantables, dénoncées avec raison par les mélomanes du Conservatoire National des Casseroles Furieuses, outil au service de puissants compositeurs post-soviétiques, connus mais respectés car bien utiles pour distraire le bolo standard de problèmes plus sérieux.

Bon week-end, infortunés Camarades, amusez vous bien !!!

renato dit: à

«… les deux sœurs jumelles de l’Eglise de Dieu l’Unique… »

Dieu l’Unique, vous parlez d’argent, je suppose.

Bloom dit: à

Les contrastes de Liverpool, en termes d’urbanisme, de pauvreté/richesse, sont d’une violence qui rappelle les pays du tiers-monde. Les inégalités y étaient certainement moins criantes à l’époque des Beatles, car la modestie des conditions étaient davantage partagés et les écarts moins importants. A part John, qui grandit plutôt dans une famille adoptive de la classe moyenne, les trois autres étaient issus de la classe ouvrière. C’est ce milieu avec ses solidarités et ces valeurs qui les a façonné et dont ils ont vite essayé de s’échapper pour échapper à la grisaille, à la bise marine et à la pluie.
Si l’accent ‘Scouse’ de L’pool est peut-être le plus disgracieux de la langue anglaise, mais ‘the natives are friendly’.Je pars à la recherche d’expressions littéraires de cette étrange ville qui doit posséder une cohérence sous cet éclatement de surface…

Bloom dit: à

partagée

renato dit: à

Il faudrait écrire les rêves avant de descendre du lit, car dès que les pieds touchent le sol et l’on enchaîne les activités (hygiène, petit déjeuner, etc.) les vides se comblent et la rédaction du rêve devient quelque chose qui peut intéresser comme « création » (car il s’agit d’une forme dans laquelle diverses sources sont combinées afin de créer un seul ensemble), mais sans intérêt pour ce qui est du sens du rêve.

L’oniromancien Artémidore d’Éphèse dans son livre ne parle jamais de rêves complexe : « Un homme rêva de voir son visage dans la lune… Un homme rêva de nourrir son membre avec du pain et du fromage, comme s’il s’agissait d’un animal… Un homme rêva d’écorcher son fils et d’en faire une outre de vin… Une femme rêva qu’elle avait un œil dans son sein droit… Un homme rêva qu’une étoile tombait du ciel et qu’une autre montait de la terre au ciel… Un homme rêva qu’il mangeait ses propres excréments avec du pain, et de les goûter ».

renato dit: à

complexeS

Bloom dit: à

News From Nowhere, titre d’un roman dystopique de William Morris, grande figure du socialisme anglais, est ici le nom d’une libraire « radicale » « alternative », comme seuls les britanniques savent en produire. Un peu l’équivalent de Maspéro chez nous autrefois. Fonds abondants sur le marxisme, le féminisme, le racisme, l’Irlande du nord, la désobéissance civique, l’écologie, mais aussi des mugs et des totes avec des slogans qui en disent long sur les traumatismes du siècle passé ; ‘Still Hate Thatcher’ est un des plus dénotatifs.
La patronne est une ancienne bibliothécaire qui a perdu son job lorsque son institution a été fermé (comme de milliers d’autres) sous le gouvernement Cameron. Elle est à la tête de cette association communautaire à but non lucratif qui possède un fonds mille fois plus riche que les chaines type Waterstones ou Borders.
Un des rares bastion de résistance à la volonté de fabriquer des citoyens analphabètes et dociles aux manips en tout genre (Brexit, par exemple).

Jazzi dit: à

« mais sans intérêt pour ce qui est du sens du rêve. »

Tous l’intérêt du rêve n’est-il pas d’en retrouver le sens, Renato !

Extrait de mon introduction au « Goût du rêve » :

« Du plus loin que l’on s’en souvienne, l’homme a toujours rêvé, ainsi qu’en témoignent les anciens textes, qui voyaient dans nos songes rien moins que des présages divins. Du fait de leur expéditeur et des informations capitales qu’ils contenaient, il parut toujours primordial de décoder ces singuliers messages aux allures de rébus. Les principales civilisations du monde antique, en Mésopotamie, autour du bassin Méditerranéen et jusqu’en Inde et en Chine, nous ont légué de nombreux ouvrages répertoriant les diverses catégories de rêves, leurs significations, ainsi que les rituels de purification permettant de déjouer les mauvais présages et autres prophéties.
Autant de «  clefs des songes » parmi lesquelles se distingue tout particulièrement le Oneirocritica d’Artémidore. Un Grec du IIe siècle de l’ère chrétienne dont l’œuvre constitue une véritable encyclopédie des rêves. Les classant selon l’importance donnée aux différentes parties du corps, aux activités physiques, à la nature, aux animaux, etc. Artémidore, bien avant Freud, interprétait les rêves en tenant compte des réactions du rêveur, de ses émotions et de l’association qu’il pouvait faire avec les événements courants. Fort de son expérience et des nombreux témoignages recueillis, il parvint à définir des archétypes. Ainsi, rêver de dormir dans le temple (pratique alors en usage pour bénéficier de la protection d’Esculape, la divinité médicale en vogue à l’époque), signifiait, selon lui, la guérison pour le malade, mais la maladie pour le bien-portant.
Ces façons d’interprétation se perpétuèrent en Occident tout au long du Moyen Age et de la Renaissance, en intégrant toutefois la composante chrétienne. Ce fut le cas du médecin, mathématicien et astrologue italien du XVIe siècle Jérôme Cardan, qui passa sa vie à noter ses rêves et à les interpréter à la manière d’Artémidore. Trouvant dans ses songes les médicaments qu’il prescrivait à ses patients et l’inspiration pour la rédaction de ses livres, notamment son De Subtilitate (1550), où est répertorié l’ « ensemble des causes occultes, et raisons d’icelles ».
Au-delà des préoccupations des théologiens et des savants, le rêve a nourrit les textes fondateurs de la littérature universelle. Ils figurent en bonne place dans la Bible, Ancien et Nouveau Testament inclus. Du Joseph des Juifs au Joseph des Evangiles, notamment, les rêves bibliques sont toujours la voie privilégiée par laquelle Dieu établit une connexion directe avec l’humanité. Cette manière unilatérale de faire passer les messages se retrouve également chez Homère. A la différence près que dans les songes prophétiques de l’Odyssée on fait une distinction entre ceux en provenance de la porte de corne, dont la transparence symbolise l’air, et ceux qui passent par la porte d’ivoire, plus opaque et évoquant la terre. Les premiers émanaient des dieux de l’Olympe tandis que les seconds étaient envoyés par les âmes des défunts, dont Hermès était le médiateur.
Au fil du temps et sous diverses latitudes, la littérature s’enrichira d’une abondante production de livres de songes. Depuis le Songe de Scipion de Cicéron (un siècle avant l’ère chrétienne) au Songe de Poliphile de Francisco Colonna, paru en 1499, ou encore les Songes de l’Espagnol Francesco de Quevedo, au XVIIe siècle. Mais là, le rêve ne revêt plus qu’un rôle épisodique, accessoire. Plus que sa valeur intrinsèque et sa caractéristique sacrée, il devient prétexte à un imaginaire empreint de fantastique et de merveilleux. »

Jazzi dit: à

« Fonds abondants sur le marxisme, le féminisme, le racisme, l’Irlande du nord, la désobéissance civique, l’écologie »

Et rien sur la littérature, Bloom ?

Jazzi dit: à

Tout l’interêt…

closer dit: à

Très intéressante ton intro sur les rêves JB. En dit long sur notre prétention à avoir tout inventé. Il y a certainement autant de vérités dans nombre de ces interprétations anciennes que dans les élucubrations de la psychanalyse, qui ne sont ni plus ni moins vérifiables que les clés des songes d’Artémidore ou d’autres…

et alii dit: à

t vadeboncoeur qui a raison:CLOPINE A ENCORE BEAUCOUP DE CHOSES 0 FAIRE. ASSEZ DE RESSASSER SON ÄGE /mon fils est grand-père !et nous ne sommes pas des exceptions;
bien sur qu’elle peut aller proposer ses services en « animation » dans un « ehpad  » Ou ailleurs, elle rencontrera plein de gens ravis de s’occuper avec elle ! un état de la question de l’âge sans doute:
« les personnes de grand âge semblent-elles invisibles dans l’espace public ? Une question qui sera abordée aux Estivales de la Fondation Partage et Vie, en partenariat avec « Le Point ».
 » Des idées reçues qui, pour le philosophe et écrivain Roger-Pol Droit, sont à l’origine du caractère invisible du grand âge : « Il crée dans nos inconscients une forme d’angoisse du fait de la méconnaissance que l’on en a. » Une idée que rejoint la journaliste et essayiste Perla Servan-Schreiber : « On cache les vieux, comme on cache la mort. »

et alii dit: à

la Fondation Partage et Vie s’est emparée de ces questions pour ses Estivales organisées en partenariat avec Le Point le 14 juin à la Maison de la chimie, à Paris.

Dans une société toujours plus productive,

et alii dit: à

16h30 – 18h00 : Transmettre les savoirs indispensables, créer les bons comportements

Table ronde avec Yves Agid, neurologue, professeur des universités ; Joëlle Aufresne, aide-soignante à l’EHPAD Les Chantournes (Le Versoud) ; Geneviève Delaisi de Parseval, psychanalyste et écrivain ; Claude Jeandel, conseiller médical de Partage et Vie ; Dana Jourde, directrice de l’Institut de formation Partage et Vie (Lyon).
18h00 – 18h30 : Pause

18h30 – 20h00 : Représentations du grand âge, obstacles à surmonter, changements à opérer

Table ronde avec Éric Fiat, professeur de philosophie ; Madame Lepoutre, résidente, et Anne Moszyk, directrice, à la résidence autonomie Le Val des Roses (Dunkerque) ; Anna Perraudin, chargée de projets stratégie et organisation de Partage et Vie ; Perla Servan-Schreiber, auteure et cuisinière.
📍Informations pratiques

Événement en présentiel
Mercredi 14 juin 2023
De 16h30 à 20h
Maison de la Chimie, 28 rue Saint-Dominique, 75007 Paris
Participation gratuite
✅ Je m’inscris aux Estivales
https://www.fondationpartageetvie.org/fpv/estivales-2023-de-partage-et-vie-pfpv_35406

renato dit: à

Vous n’avez lu mon post que partiellement, Jacques.

MC dit: à

Allons allons, et alii, ne la mettons pas en Ehpad, laissons là réaliser a près de 75 ans que « son fiston est sa lumière », et comprendre que je ne suis pas le troll Bergeret, ce qui parait plus dur. Bien à vous,MC

Janssen J-J dit: à

% le rêve a nourrit les textes (JB – sic)
% le sommeil paradoxal (Jouvet), ce temps très court de l’intensité onirique que personne n’évoque pour le distinguer du « sommeil profond » qui ferait prétendument oublier les rêves,
% une sociologie des rêves des rêveurs, cette avancée épistémologique décisive de Lahire, post freudienne en diable,
% les « courts-circuits » de Klein…, pour des états généraux de la vulgarisation scientifique,
% sous les récentes pluies d’orage reverdissant tous les fragments végétaux, lilas, clochettes et muguets désormais fanés, sont remplacés par les cytises et les seringas ; le tilleul a retrouvé sa parure ; les fleurs de rocailles commencent à embellir le coteau pierreux recouvert ; les fruitiers sont déà gorgés de promesses (cerisiers, abricotiers et cognassier) ; les massifs de pivoines et de roses sont sur le point d’éclore ; les fèves sont prometteuses et quasi à point, comme la plupart des salades romaines et du jardin des aromates en ebullition… c’est un ravissement des yeux par où sautille le trait marron de l’écureil sautillant sur léherbe, traversé par sa pulsion d’ensevelissement des pignes. Des fragrances enivrantes à l’odorat, roucoulement obsédant des tourterelles, présence des merles et des grives extirpant des lombrics, celles des moineaux insatiables, et les arabesques des jeunes hirondelles juste nées. En soirée, ces vols erratiques de chauves-souris suivant les zigzags de la main. La nuit, on peut compter sur veillance du chat gris sous la pleine lune. Intermède. Le monde est bea, comme il sent bon, il est harmonieux, ordonné, calme et lumineux, chaloupé parfois. Rien n’en dysfonctionne véritablement. La nature est sagesse pour les agités ayant renoncé à la comprendre en s’enfouissant, à part celui qui n’est désormais plus orienté qu’en sa contemplation permanente (5.05.23_9.50)

et alii dit: à

mais MC? PAS QUESTION DE la mettre , elle, en ehpad, nous ne sommes pas des « assistantes sociales » pressées, il y a des « activités  » (on appelle ça comme ça, les concerts, la manucure comme la messe!) et pourquoi pas atelier poésie et pomme d’api?

J J-J dit: à

cf. « où sautille le trait marron de l’écureil sautillant sur léherbe »,
opus / il ne voit pas toujours bien clair. Certes.

Jazzi dit: à

Bernard Pivot ….. 88 ans ce 5 mai.

Jazzi dit: à

Merci, JJJ, no Problem, mon manuscrit a été corrigé avant publication…

Janssen J-J dit: à

@ porte de corne et porte d’ivoire…
Une corne d’abondance en ivoire. On y apprend comme le grésillement d’un grillon cuit voire le coassement d’une cicindèle fluo, comment un homard therme y dort, ou marchent un cerveau lent au festival de Berck, une hérésie-pelle, un petit velux dans sa tête.

closer dit: à

« Madame Meloni, gouvernement d’extrême droite choisi par les amis de madame (Marine) Le Pen, est incapable de régler les problèmes migratoires sur lesquels elle a été élue »,

Sympa le petit moustachu (enfin, presque)…Lui, bien sûr, il sait les régler les problèmes migratoires…Meloni ne s’abaisse pas à lui répondre de sa superbe voix de contre alto. Son ministre des AE s’en charge:

« Non andrò a Parigi per il previsto incontro con
@MinColonna
.Le offese al governo ed all’Italia pronunciate del ministro
@GDarmanin
sono inaccettabili.Non è questo lo spirito con il quale si dovrebbero affrontare sfide europee comuni. »

On comprend en gros sans parler italien.

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