de Pierre Assouline

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La République des livres
Georges Perec autre que nous le savons

Georges Perec autre que nous le savons

Si le cinéma ne s’est guère émancipé de la littérature, nombre d’adaptation de romans en témoignent cette année encore, c’est peu dire que le documentaire l’ignore. Cela se comprend lorsqu’il se veut en prise directe avec le réel très contemporain. Mais comment expliquer cette indifférence lorsqu’il se tourne vers le passé ? Cet hiver à Biarritz, à l’occasion de l’édition 2022 du Fipadoc (Festival international documentaire), il n’y avait guère qu’un documentaire consacré à un écrivain parmi des dizaines d’autres axés le plus souvent sur des guerres, des conflits et des sujets de société. Un seul aussi exceptionnel que l’était son héros, Georges Perec (1936-1982) dont le destin littéraire bascula par deux fois : en 1965 lorsque le prix Renaudot couronna son premier roman Les Choses et y fit rayonner le nom de ce jeune inconnu, et treize ans plus tard quand le prix Médicis consacra La vie, mode d’emploi.

Georges Perec, l’homme qui ne voulait pas oublier (13 Productions / Pop’films) est un montage d’images d’archives dont le commentaire original est très écrit. Seule exception à cette vie en noir et blanc, l’astucieuse mise en scène de petits personnages en bois parmi l’accumulation d’objets annonçant le triomphe de la société de consommation et l’attachement aux biens matériels. Récurrente tout au long du film, elle restitue bien le quotidien banal qui fascinait tant Perec, lequel l’appelait « l’infra-ordinaire ». Maquettes et peintures sont l’œuvre de Clarence Stiernet, qui se présente comme une « artiste moltoglotte » et pratique la sculpture-volume sur bois.

Ce monde en réduction est un bricolage perecissime très réussi à l’image des souvenirs d’enfance dont « ce garçon venu de nulle part » disait être dépourvu, les fils qui l’y rattachaient s’étant brisés sans qu’il sache même quand. Juif orphelin d’une transmission du monde et d’une langue d’avant, ceux de ses parents disparus pendant la guerre (lui dans les combats de juin 1940, elle à Auschwitz), il aura passé sa vie d’écrivain à les retisser. Par leur sensibilité, les figurines fabriquées pour ce documentaire rendent justice à cette quête de traces, ses effets de mémoire et leur empilement de réminiscences, mais aussi à la hantise du vide et de l’absence, au rêve inaccessible d’une ancienne maison de famille, toutes choses que l’on retrouve notamment dans Espèces d’espaces qui vient d’être réédité au Seuil.

Le résultat, saisissant de vérité, dégage une chaleur humaine, une empathie et une tendresse que l’on serait bien en peine de trouver dans une biographie, fit-elle référence sous la signature de David Bellos (1993). Quelque chose de fraternel émane de ce récit en images plein de la joyeuse mélancolie qui habitait le regard de Georges Perec. Il est rare qu’un documentaire apporte un tel supplément d’âme à notre intelligence de la vie et de l’œuvre d’un écrivain. Ce biodoc fait prendre conscience que même ceux qui l’ont lu ne le connaissent au fond qu’à travers ses livres ; plus encore, il nous révèle Perec autre que nous le savons. Pierre Lane, qui l’a écrit et réalisé, a eu raison de souligner l’importance de son expérience de parachutiste sous les drapeaux car elle le désinhiba avant d’accomplir le grand saut et oser enfin paraitre, c’est-à-dire publier. Ou d’insister sur ses années en résidence d’écriture au moulin d’Andé (Eure). Ou de ne pas se limiter aux photos, lettres et manuscrits, comme il est d’usage s’agissant d’un écrivain, mais d’accorder une vraie place à ses dessins (Perec a toujours dessiné)

Cet homme, qui avait tôt mûri un projet littéraire, passait pour un graphomane qui écrivait comme s’il s’agissait d’un grand jeu à partir d’un dictionnaire. Pour être exacte, cette dimension ludique n’était pas exclusive. C’est le grand mérite du film de Pierre Lane de le ressusciter aussi comme celui qui obéissait à l’injonction du Rilke de Lettres à un jeune poète pour qui écrire était une question de vie ou de mort.

Pas facile de glisser la sensibilité nécessaire dans une telle densité d’informations validées par le conseiller historique du documentaire Jean-Luc Joly, spécialiste de l’œuvre de Perec (plus encore d’ouvrages posthumes qu’anthumes, ce qui n’est pas peu dire), co-responsable de l’édition de ses deux volumes dans la Pléiade. Quelle prouesse de faire tenir tout ça en 54 minutes ! A ne pas manquer vendredi 25 février à 22.20 sur la Cinq.

(Photos D.R.)

Cette entrée a été publiée dans Histoire Littéraire.

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commentaires

1 254 Réponses pour Georges Perec autre que nous le savons

puck dit: à

pour évoquer Kant, Nietzsche et Schopenhauer, Bellow utilisait le mot « duty ».

Janssen J-J dit: à

Je connais beaucoup de thérapeutes romanciers américains gravement influencés par pas mal de « philosophes européens », par ex., genre Irvin D. Yalom.

Janssen J-J dit: à

Je n’ai pas bien compris l’histoire de l’absence d’empathie avec les êtres humains qui perdent l’animal familier qui leur était très cher.
A qui est censée s’adresser au juste cette a(nti)-pathie ?

Janssen J-J dit: à

Tous comptes faits, on dirait sur la photo le chanteur Michel (Ham)burger, juif richissime de son talent et de sa descendance, je crois. Mort jeune, lui aussi, mais au tennis… Décidément, quelle hécatombe.

Janssen J-J dit: à

@ Bellow utilisait le mot « duty ».
Oui, mais ça nous avance à quoi, au juste ?

Ort dit: à

Merci pour ce billet. Mystérieux télescopage – les rares échos des abjects JO d’hiver de Pékin m’ayant rappelé irrésistiblement W ou le Souvenir d’Enfance et son inoubliable, implacable dernier chapitre.
Comme souvent chez les Oulipiens, les ouvrages de Perec ont l’impardonnable défaut de ces livres où l’on devine que l’auteur s’est régalé à écrire et façonner, oubliant le lecteur au passage. La Vie Mode d’Emploi, avec tout le bien qu’on en dise, finit par tomber des mains et ne se lit que par copeaux. Mais on ne lui en veut pas; on ressent, ai-je toujours trouvé – peut-être je mets à cet avis trop d’a priori – à côtoyer le personnage Perec et ses livres, une candeur revigorante, une obstination de bon aloi, l’amour de l’art pour l’art, ce petit quelque chose indéfini qui redonne foi dans la Littérature.

Janssen J-J dit: à

@ Georges Perec autre que nous le savons

Je ne comprends pas ce titre du billet… C’est peut-être à cause du parasitage de francis Ponge qui le lui passa…, et dont on se lave les mains, tel ce préfet romain.
_____
(un PR @ MC) :
///Si je m’en frotte les mains, le savon écume, jubile…
Plus il les rend complaisantes, souples,
liantes, ductiles, plus il bave, plus
sa rage devient volumineuse et nacrée…
Pierre magique !
Plus il forme avec l’air et l’eau
des grappes explosives de raisins
parfumés…
L’eau, l’air et le savon
se chevauchent, jouent
à saute-mouton, forment des
combinaisons moins chimiques que
physiques, gymnastiques, acrobatiques…
Rhétoriques ?
Il y a beaucoup à dire à propos du savon. Exactement tout ce qu’il raconte de lui-même jusqu’à la disparition complète, épuisement du sujet. Voilà l’objet même qui me convient.
Le savon a beaucoup à dire. Qu’il le dise avec volubilité, enthousiasme. Quand il a fini de le dire, il n’existe plus.
Une sorte de pierre, mais qui ne se laisse pas rouler par la nature : elle vous glisse entre les doigts et fond à vue d’œil plutôt que d’être roulée par les eaux.
Le jeu consiste justement alors à la maintenir entre vos doigts et l’y agacer avec la dose d’eau convenable, afin d’obtenir d’elle une réaction volumineuse et nacrée…
Qu’on l’y laisse séjourner, au contraire, elle y meurt de confusion.
Une sorte de pierre, mais (oui ! une-sorte-de-pierre-mais) qui ne se laisse pas tripoter unilatéralement par les forces de la nature : elle leur glisse entre les doigts, y fond à vue d’œil.
Elle fond à vue d’œil, plutôt que de se laisser rouler par les eaux.
Il n’est, dans la nature rien de comparable au savon. Point de galet (palet), de pierre aussi glissante, et dont la réaction entre vos doigts, si vous avez réussi à l’y maintenir en l’agaçant avec la dose d’eau convenable, soit une bave aussi volumineuse et nacrée, consiste en tant de grappes de pléthoriques bulles.
Les raisins creux, les raisins parfumés du savon.
Agglomérations.
Il gobe l’air, gobe l’eau tout autour de vos doigts.
Bien qu’il repose d’abord, inerte et amorphe dans une soucoupe, le pouvoir est aux mains du savon de rendre consentantes, complaisantes les nôtres à se servir de l’eau, à abuser de l’eau dans ses moindres détails.
Et nous glissons ainsi des mots aux significations, avec une ivresse lucide, ou plutôt une effervescence, une irisée quoique lucide ébullition à froid, d’où nous sortons d’ailleurs les mains plus pures qu’avant le commencement de cet exercice.
Le savon est une sorte de pierre, mais pas naturelle : sensible, susceptible, compliquée.
Elle a une sorte de dignité particulière.
Loin de prendre plaisir (ou du moins de passer son temps) à se faire rouler par les forces de la nature, elle leur glisse entre les doigts ; y fond à vue d’œil, plutôt que de se laisser rouler unilatéralement par les eaux. ///

Bàv, de rien…

renato dit: à

Tiens, cet année personne a bien voulu jouer avec la date palindrome!

renato dit: à

Ñ »a

D. dit: à

Qui est né le 11/01/1011 ?

D. dit: à

Bon au dodo, maintenant, JJJ.

J J-J dit: à

Oui, merci D., j’ai bien sommeil. De même !

D dit: à

Je partage entièrement l’opinion de Patrice Charoulet. Pour moi le football est l’un des cances de notre société française en perdition.

D. dit: à

Au dodo, JJJ. Dépêchez-vous maintenant.

D. dit: à

Allez ouste, ajouterai-je volontiers.

D. dit: à

Demain matin, entre 05 et 06h, Jicé le blasphémateur damné prédestiné nous donnera la météo. J’aimerais pzs être à sa place dans l’éternité. Il n’aura plus besoin de chauffage central, c’est un fait d’ores et déjà acquis.

Janssen J-J dit: à

@ attendez, je n’ai pas répondu à votre question, et je n’ai que cela à vous proposer sans savoir s’ils sont nés le 11 janvier. A l’époque on n’était point trop regardants, mais enfin, cela peut vous donner quelques pistes pour votre travail :

***liste de personnalités nées au cours de l’année 1011 :
_ Jōjin (en), moine Tendai.
_Ralph l’Écuyer, seigneur de Gaël en Bretagne, et comte de Norfolk et Suffolk (ou d’Est-Anglie) en Royaume d’Angleterre.
_Robert Ier de Bourgogne, également appelé Robert de France, duc de Bourgogne, comte de Charolais, de Langres et d’Auxerre.
_Rognvald Brusason, co-Jarl des Orcades.
_Shao Yong, philosophe chinois, cosmologue, poète et historien de la période de la dynastie Song.

Bàv, de rien. Bonne nuitée. Dieu vous garde.

D. dit: à

Ça peut être un avantage quand Poutine nous aura coupé le gaz. Mais bon. Tout bien calculé…

D. dit: à

Il a oublié sa tisane alors voilà.

D. dit: à

Puisque Poutine envahit l’Ukraine, c’est que l’heure est aux invasions. J’insiste donc pour qu’une coalition franco-italo-germanique envahisse la Suisse dans les meilleurs délais.

et alii dit: à

excusez moi, , pour la date, mais j’ai le que Engagé volontaire contre l’Allemagne dans la Seconde Guerre mondiale, Icek Perec est mortellement blessé par un obus le 16 juin 1940 et qui est l’historien français mort le 16 JUIN ;bloom’sday 1944 à Saint-Didier-de-Formans (Ain), 16 Juin, yes,yes,yes I KNOW Bloom,Bloom ‘s day

et alii dit: à

sur mediapart:
« Ce moment a été d’une violence inouïe. Je regrette d’avoir porté plainte. » Début janvier, Lou, 19 ans, se rend au commissariat central de Nice pour porter plainte pour viol. Face à elle, le policier qui la reçoit refuse d’utiliser le genre féminin, lui demande de décrire ses pratiques sexuelles et l’interroge pour savoir si elle a pris du plaisir pendant son viol. C’est ce qui ressort du procès-verbal que Mediapart a pu consulter.
encore un élève de la RDL!

MC dit: à

Médiapzrt a toujours raison!. Guère étonnent que les Ponge attirent le seul Savon!

JC..... dit: à

MERCREDI 23 FEVRIER 2022, 5h26, 10°, temps calme

Terminant la lecture des commentaires du salon littéraire d’Assouline, je pense à la gueule des aristos de 1792 voyant passer la violence du monde en devenir symbolisée par la tête de la jeune de Lamballe sous leur belle fenêtre de leur bel habitat à la décoration dépassée par la révolution en route, et n’y comprenant rien !

Bonne journée, mes petits salonards !

renato dit: à

(Janssen J-J, à propos du Murakami que vous n’avez pas apprécié, finalement DHL m’a livré la traduction it., donc : M. utilise le « je » pour parler d’un « nous », et je comprends qu’il puisse ne pas plaire, car il aborde la question de la diversité et l’importance de réfléchir à la complexité de ce que réellement advient, mais surtout il rappelle le drame de la reconnaissance sociale. En ce sens, les figures qui tournent autour du personnage du récit l’invitent à réfléchir sur le changement ; ils lui ouvrent les yeux et le poussent hors d’une existence menée en pensant peu — avec peu d’éclat et en se reposant sur des sentiments peu intenses ¬—.

Par le biais de l’écho d’autres auteurs, notamment occidentaux, il donne la démonstration qu’il existe des intrigues archétypales qui font partie de l’être humain, quelle que soit la culture à laquelle elles appartiennent. P. ex., dans Première personne du singulier (le segment qui donne le titre au recueil), on trouve des réminiscences de Pirandello dans la manière dont le protagoniste s’interroge sur sa nature et sa reconnaissance de soi. Qu’est-ce qu’il lui est arrivé ? Une fille l’invite à son concert de piano, mais il n’y a pas de concert de piano. L’a-t-il imaginé ou l’a-t-elle simplement taquiné ? Enfin, pas de concert, mais il parle avec un vieil homme. L’a-t-il imaginé aussi ? Peut-être pas, mais il n’en reste pas moins qu’il lui parle de certains aspects de la vie auxquels il n’avait jamais pensé auparavant, du moins pas avec une telle clarté, comme le fait qu’à l’école on ne nous apprend rien de vraiment important… enfin, on comprend le choix de Scènes mignonnes sur quatre notes : même la simplicité peut ouvrir sur une grande profondeur du champ.

Bon, une figure :

https://erenatornasabbia.blogspot.com/2022/02/artificio.html )

Janssen J-J dit: à

@ Vous êtes un bon influenceur, D : « Demain matin, entre 05 et 06h, Jicé le blasphémateur damné prédestiné nous donnera la météo » (hier au soir). (ce matin) : « MERCREDI 23 FEVRIER 2022, 5h26, 10°, temps calme » – Comment faites-vous pour qu’il vous obéisse à ce point ?…

@ « les Ponge attirent le seul Savon! » – Excellent ! Merci, Edwy !… qui permettez à notre ami PR/MC d’ainsi briller sous son gel douche matinal.

@ RM, oui j’avais lu DHH, et je comprends la profondeur de sens que vous attribuez aux dernières nouvelles d’Haruki… Je voulais simplement dire ma lassitude de ne plus jamais être surpris par ses nouvelles, comme je le fus longtemps… Bien sûr, je pense à autre chose en les lisant, mais je crois qu’il se fout du lecteur moij, quand par exemple il évoque sa défense du Baseball dans le recueil des poèmes de Yakult Swallows, ou dans sa banale nostalgie des Beatles… On ne les entend pas forcément… Je ressens hélas désormais sous sa plume une forme de déplaisant narcissisme depuis surtout la porrection des ficelles de sa « profession romancier » (le livre de trop)… Bien sûr, il prend toujours garde de nous dire, en faux modeste : « Lorsque j’écris un roman, je ressens fréquemment la même chose, j’éprouve le besoin de m’excuser auprès de tout le monde » (p.95)… Il n’arrive plus à me réenchanter… Je crois l’avoir sans doute trop pratiqué, et pmp, qq chose s’est cassé comme le ressort d’un coucou suisse : quand je lis, je n’ai pas à m’accorder à ses musiques particulières… les deux sont toujours déconnectés.

@ Le grangeon n’est plus ce qu’il était depuis qu’il s’est transformé en grange… Il s’est engrangé, comme dirait Valérie.

*Le monde est au bord du gouffre, aujourd’hui, et l’Amérique m’inquiète.

Bàv, 23.2 – 9.07

et alii dit: à

@Scènes mignonnes sur quatre notes : même la simplicité peut ouvrir sur une grande profondeur du champ.
ELLIS ISLAND N’est pas un soap opera pour Pollack par Procter & Gamble à la Ritaline

Jazzi dit: à

« ELLIS ISLAND N’est pas un soap opera pour Pollack par Procter & Gamble à la Ritaline »

et alii est oulipienne !
Et moi qui la croyait lacanienne…

et alii dit: à

Le pseudonyme de Martin Winckler renvoie à l’œuvre de Georges Perec, où le personnage de Gaspard Winckler apparaît dans plusieurs œuvres romanesques, et ce dès Le Condottière, inédit jusqu’en 2012. Étant donné le rôle déclencheur qu’a joué La Vie mode d’emploi (1978) pour la légitimation littéraire de Marc Zaffran, alias Martin Winckler, on peut se demander si ce dernier n’a pas été dès lors tenté par la contrainte telle qu’elle est pratiquée et mise en œuvre à l’Oulipo. Certes, Martin Winckler ne fait pas partie de l’Ouvroir de littérature potentielle, pourtant on se demande dans quelle mesure les travaux de l’Oulipo ont pu affecter cet écrivain qui, dans l’usage même de son pseudonyme, tisse un lien direct avec l’œuvre de Georges Perec, et donc indirectement l’Oulipo. Le jeu des contraintes serait-il chez lui fortuit, voulu, ou inconscient ?

Janssen J-J dit: à

@ etalii…. Vous écrivez très bien quand vous le voulez, et surtout votre réflexion sur Perec-Oulipo est très profondément méditée… Vous ne vous aviez pas habitués à cela. Que s’est-il passé au juste ? Un lifting réussi ?

JC..... dit: à

ESTHETIQUE

Un lifting réussi est la pire des choses qui puisse arriver à une femme, ayant peur d’elle-même lorsqu’elle aperçoit cette vieille dans le miroir.

Rien est plus beau qu’un visage féminin vieilli, entièrement ridé, le cheveu qui blanchit, la peau du cou qui se détend, les seins qui tombent, les fesses qui mollissent, le ventre qui avance, l’appareil génital qui déçoit, le regard triste qui désespère !

Oui ! je recherche les vieilles peaux …

Je suis présent ici le matin tôt car l’emplacement les accueille volontiers, le marché est fourni, et j’ai la possibilité de choisir la plus laide, la plus vieille, par Sainte Brigitte notre mère à tous !

et alii dit: à

j’ai fait hier une rencontre prometteuse! il ne faut pas forcer les événements! cette dame, venue de Tunis, n’est pas SALAMBO hélas pour PUCK-elle a une fille pharmacienne! presque FLAUBERT à ma porte-est joyeuse, énergique, et j’ai rêvé du billet! comme autrefois, c’est toujours en rêve que je préparais les choses!
bonne journée

Bloom dit: à

*Le monde est au bord du gouffre, aujourd’hui, et l’Amérique m’inquiète.

Les terres de sang réclament leurs livres de chair, 3J. Putinerie et Bidonerie sont les deux faces d’une même médaille décolorée qui cherche à en foutre encore plein la vue pour satisfaire les narcissimes nationaux. Mourir pour l’Ukraine? non serviam.

En attendant je signale à l’attention de ceux qui peuvent s’y rendre l’exposition des photos et films de Patrick Zachmann au MAHJ parce qu’elle me semble importante et particulièrement pertinente aujourd’hui. Elle donne à voir ceux qui demeurent d’un monde qui avait eux basculé dans un gouffre que nous n’avons pas connu car trop loin dans le temps (le génocide des Juifs d’Europe), ou l’espace (le génocide du Rwanda).
Les photos des nazis sud africains manifestant à Pretoria contre la libération de Mandela en 1990 montrent la persistance de l’immonde – drapeaux à svastikas à foison, bras levés, bannière affichant une étoile de David frappée du marteau et de la faucille et flanquée du couragreux slogan « Hitler was right! Communism is Jewish! »
Plus loin, un reportage en Ukraine dit l’hostilité de la population à l’égard des Juifs qui viennent en pélerinage y retrouver un peu des origines familiales… (difficile de ne pas songer à l’ordure John / Ivan Mykolaiovych Demjanjuk & à ce qu’il a de paradigmatique).
Dans tous ces point aveugles de l’humanité, les blagues juives du père de Patrick Zachmann ont cet effet balsamique de « comic relief » que l’on trouve dans les tragédies de Shakespeare. Politesse du désespoir, là encore.
BàV

Bloom dit: à

Ellis Island voir aussi

Mark Helprin, « Ellis Island and Other Stories » (traduit en français).
« Brooklyn », de Colm Toibin.

puck dit: à

D. t’as vu Poutine ? ça fait 3 semaines qu’il aurait dû envahir l’Ukraine, il m’a fait perdre tous mes paris cet imbécile.

puck dit: à

si cette chaine de télé avait un minimum de considération pour Perec ils auraient diffusé leur biodoc hier.

22 02 2022 c’est un palindrome.

j’imagine qu’ils savent même pas ce que c’est.

Janssen J-J dit: à

@ RM /// « … défense du Baseall dans le recueil des poèmes de Yakult Swallows… »

Je proteste, car je n’ai jamais écrit cela, ce n’est donc pas un copié-collé, comme vous le laissez accroire et me livrer à la vindicte.
C’est vous qui avez mal recopié, renato maestricht !

nb / ne pas oublier le génocide arménien de 1915, et même si la terminologie en est toujours controversé, la réalité, elle, ne le fut pas… Et il y en aura bien d’autres, croyez-moi !
-> Les Ukrainiens non séparatistes sont prêts, ils n’ont même pas peur de la Douma ni de soldatesque russe… Ils savent que Poutine n’est pas le paranoïaque hitlérien que l’on prétend à Paris. De toute façon, François Hezbourg ne me parait pas avoir les compétences analytiques requises pour estimer que le pseudo européen Macron se serait fait berner par Poutine et Biden.

Jazzi dit: à

« Un lifting réussi ? »

Mais non, JJJ, quand les commentaires de et alii sont clairs et intelligents, ils ne sont jamais d’elle ! Elle oublie systématiquement les guillemets…

Jazzi dit: à

C’est, hélas, l’ensemble du patrimoine végétal parisien qui est en mauvais état !

et alii dit: à

renato, pour écrire systématiquement, produisez en un aure, et mieux, la source !
«  » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » »

Phil dit: à

Communism is Jewish

Mises, Ludwig von, pape du libéralisme sauvage défendu par nos amis américain conseillers de leur président, est né à Lemberg, considérable ville austro- hongroise ruinée depuis le traité de Versailles. Nos amis ukrainiens, zélateurs germaniques, ont certes labouré le cimetière, mémoire difficile à raviver pour le Président Français au tropisme théâtral.

et alii dit: à

un autre!

et alii dit: à

je veux dire :la source de la source!
c’est fou ce qu’on peur se raconter devant un ascenseur ou dans une K FET

renato dit: à

… produisez ?!

et alii dit: à

Helprin n’est pas si éloigné d’HALP2RIN ET D’Halpern
et il y en a! et des psys!

et alii dit: à

Halpérin, excuses , il-le fils- est polyglotte (dont l’hébreu et le yddish)comme sa mère!

DHH dit: à

@ Bloom
j’ai eu la chance jeudi dentier d’être invitée a une visite privée de cette exposition ,cela signifie que je l’ai vue dans des conditione exceptionnelles qui augmentaient la qualité de ce moment :pas de foule et une une presentation remarquable par le directeur du Mahj
Extraordinaires photos en pied ,en taille reelle, de ces rescapés du Ruanda , dont le regard est lourd des horreurs qu’ils ont vues ;tragiques ces formats panoramiques en noir et banc de barbelés d’Auschwitz sur champ de neige
Et elles sont emouvantes de modestie et de delicatesse ces photos de retraités juifs nés ailleurs ,devenus des vieux parisiens et qui se retrouvent entre pays après de vies de confectionneurs et de casquettiers; une photo délicieusement significatives deux vieux messieurs sur un banc qui examinent en connaisseurs la facture de la casquette que l’un des deux vient d’enlever et qu’on entendrait presque parler en yddish ;ces photos m’ont fait penser a un magnifique court métrage ;Madame Jacques sur la Croisette qui montre les derniers feux de ce monde dont le souvenir va disparaître
Bloom,j’espere qu’a nous deux nous avons ete assez tentants pour que tous les familiers parisiens de ce blog se precipitent au MAHJ pour profiter des derniers jours de de cette cette expo.
Excellent catalogue où les photos sont commentéees avec beaucoup de sensibilité et d’intelligence par leur auteur *

Marie Sasseur dit: à

Un goût pour la pornographie de l’horreur qui ne se partage pas.

et alii dit: à

ce qu’on peut
vous etes sur que c’est LEMBERG ET PAS CRACOVIE?

JC..... dit: à

Jazzi,

Pour la grande majorité des Français standard, électeurs morts de rire dont je partage les soucis, sache, ami, que l’on se fout totalement de Paris, végétal, animal, politique, culturel !

Paris est pour nous, la négation jacobiniste (ta mère) des régions.

DHH dit: à

je pense que Perec restera pour toujours le champion incontesté du palindrome ave celui de 5000 mots qu’il a publié dans le cadre de l’OULIPO
autre chose qu »elu par cette crapule’ ou la phrase allemande qui dit qu’ un nègre avec une gazelle n’hesite jamais sous la pluie (Ein Neger mit Gazelle zagt im Regen nie)

JC..... dit: à

« j’ai eu la chance jeudi dentier d’être invitée »

Mordant !….

Marie Sasseur dit: à

« j’ai eu la chance jeudi dentier d’être invitée »

Mordant !….

Hilarant !

Marie Sasseur dit: à

En présentation de cette lecture au MAJH, qui a eu lieu en 2016, il est indiqué que »Cher, très cher, admirable et charmant ami, publié par Flammarion en 1997, n’est malheureusement plus disponible en librairie. »

Il n’est pas trop tard pour redonner cette info:

https://editions-sillage.fr/?cat=140

puck dit: à

« je pense que Perec restera pour toujours le champion incontesté du palindrome »
 »

bien sûr ! c’est évident !

et c’est bien pour cette raison qu’ils auraient dû diffuser ce biodégradable le 20 02 2022 !!

d’autant qu’il va falloir des lustres pour le prochain, si ça se trouve la biosphère aura disparu entre temps et il n’y aura plus personne pour faire des biotrucs à moins que d’ici là on invente une biotélé.

D j’ai pas raison ?

puck dit: à

c’est la mode du « bio ». bien des trucs de parisiens à la noix.

on fait des JO d’hiver avec de la neige artificielle, une coupe du monde foot avec des stades climatisés dans le désert et pendant ce temps les parisiens ces cons ils trient leurs déchets.

puck dit: à

22 02 2022 : c’est juste un palindrome, je suis désolé de le dire.

je le répète parce que je sais que le temps que ça vous monte au cerveau avec vos 3 neurones je suis pas sûr que vous percutiez très vite :

le 22 02 2022 = palindrome…

Marie Sasseur dit: à

Les bristols de Georges Perec pour son ami, soldat en Algérie

Curiosités de la BNF (3/6). Jean Grobla se morfond en 1962 dans son régiment. Jusqu’à ce qu’il reçoive le cadeau de quatre copains, dont l’écrivain.

Pour les quatre protagonistes qui s’activent dans la bicoque corrézienne pour sauver le soldat Grobla de la déprime, pas question de braver inutilement la stricte censure militaire. Camouflée dans la pile des bristols, la critique de l’armée est pour ainsi dire subliminale. Certains cartons alignent des silhouettes de soldats à peine croquées, esquissent des têtes de bagnards. De fins découpages de papier kraft composent les barreaux d’une cellule. Dans ce joyeux fatras coloré surgissent des personnages solitaires, le plus souvent ébauchés par Perec ou prélevés dans des revues. Comme cette jeune femme rêveuse que l’on croirait sortir d’un film de Godard.

https://www.lemonde.fr/festival/article/2017/07/26/les-bristols-de-georges-perec-pour-son-ami-soldat-en-algerie_5165002_4415198.html

puck dit: à

« Il n’est pas trop tard pour redonner cette info »
 »

terezoune tu les donnes à qui tes infos ?

parce que tu détestes tout le monde sur ce blog, et quand on déteste les gens le dernier truc qu’on a envie de faire c’est partager des infos avec eux !!!

t’en tiens une couche toi aussi ma pauvre.

puck dit: à

terezoune t’es sure que t’avais plus rien à partager sur le Vietnam ?

Marie Sasseur dit: à

Sur invitation

« Le fonds Georges Perec est constitué de tous les documents relatifs à l’œuvre de l’auteur présents dans son domicile au moment de sa mort en 1982, et déposés à la Bibliothèque de l’Arsenal dès 1984. Il a ensuite été catalogué et folioté par Ela Bienenfeld, Bianca Lamblin et Paulette Perec, et une grande partie en a été microfilmée par les soins de l’Association Georges Perec, fondée le 11 décembre 1982.
Il a fait l’objet d’une dation, acceptée en 2019. Sont restés signalés dans l’inventaire les quelques documents que les héritières de l’écrivain ont gardés, et dont les microfilms sont consultables sur leur autorisation. »

https://archivesetmanuscrits.bnf.fr/ark:/12148/cc1026391

renato dit: à

De Perec, Roussel et Venise / Esquisse d’une géographie mélancolique, dans Cantatrix Sopranica L. et autre écrits scientifiques.

et alii dit: à

Wikipédia : 7 contributeurs pro-Zemmour « bannis »
LE POINT

DHH dit: à

Lorsqu’il habitait rue Quatrefages Perec a été un temps en coloc avec Regis Debray
Dans un de ses livres de souvenirs Debray raconte, un peu penaud, qu’il est passé a coté du monument de la littérature qu’allait devenir ce voisin , en qui il n’a su voir qu’une sorte de maniaque fabriquant et collectionnant des fiches

et alii dit: à

RENATO? J4AI CHERCHE pour vous un emploi de « systematique-ment sur la toile , et je vous mets le lien
(bien sur pour trouver souvent sur la toile, il faut connaitre avant , de lectures, recherches,
, travaux ou rencontres « loyales »
« Malgré les mythes à l’effet contraire, les nazis n’ont pas fait d’efforts systématiques pour fabriquer des abat-jours en peau humaine.[3] »
https://wikipfr.icu/wiki/Lampshades_made_from_human_skin
bonne journée à tous

Claudio Bahia dit: à

@ (difficile de ne pas songer à l’ordure John / Ivan Mykolaiovych Demjanjuk & à ce qu’il a de paradigmatique).

Léon Poliakov en parle dans son livre « Le Bréviaire de la Haine »

et alii dit: à

anthropodermie ça s’appelle:
La peau du meurtrier de la grange rouge William Corder a été utilisée pour lier les notes du procès de 1828. Ce livre est actuellement exposé dans un musée du Suffolk4. sur wiki

Bloom dit: à

DHH,la légende de la photo où sa tante Louisette, rescapée de Drancy, tient les photos de ses parents à elle, grands-parents à lui, assassinés à Auschwitz, entremêle de façon poignante histoire et mémoire, destins individuels et collectifs.
L’exposition est visible jusqu’au 6 mars.

Bloom dit: à

Palindrome anglois en l’honneur de Ferdinand de Lesseps (une fois n’est pas coutume)

« A man, a plan, a canal – Panama »

et alii dit: à

savons
le premier paragraphe d’une page wiki
« Pendant la Seconde Guerre mondiale, plusieurs scientifiques allemands du Troisième Reich auraient tenté une production expérimentale de savon humain. Cette production, qui aurait été très limitée, n’a été attestée que dans le cas de Rudolf Spanner, devant une commission d’enquête polonaise. Les conclusions de cette commission, qui chargeaient Spanner, ont été contredites plus tard par la justice allemande. Au début du xxie siècle, ce thème reste un sujet délicat : les négationnistes de la Shoah prétendent que les historiens seraient revenus sur une opinion qui aurait été la leur, à savoir que du savon aurait été fabriqué industriellement à partir des cadavres de Juifs assassinés. Il se trouve toutefois que les historiens, au contraire de Simon Wiesenthal, n’ont jamais adhéré à une telle thèse de fabrication industrielle de savon humain et s’en sont tenus tout au plus à une expérimentation très limitée1. »

et alii dit: à

suite :des collectionneurs d’acronymes:
« La principale source de ces rumeurs était la croyance que les lettres RIF, imprimées sur chaque brique de savon en Allemagne, étaient un sigle signifiant Reines Jüdisches Fett (« Pure graisse juive ») ; ces initiales correspondaient en fait à Reichsstelle für industrielle Fettversorgung (« Centre national pour l’approvisionnement industriel en graisse »).

et alii dit: à

Francis Ponge lit Le lézard
« Philippe Sollers : La société du génie
Francis Ponge lit Le lézard
Ponge en abîme
Ponge lit Le Soleil placé en abîme suivi de Ponge caché Un opéra baroque
Gérard Farasse, Sur les Entretiens de Francis Ponge avec Philippe Sollers
sur pile facehttp://www.pileface.com/sollers/spip.php?article432

DHH dit: à

Bloom
Toutes les photos prises au rassemblement des survivants en Israel sont poignantes, chacun ayant été sollicité de poser en exhibant son bras porteur du numero marque d’infamie apposée par leurs tortionnaires ,comme pour les narguer en leur disant:je suis toujours là ;ce que leur dit aussi cette femme qui brandit comme un drapeau son étoile jaune

et alii dit: à

« A l’occasion de la publication du deuxième volume des Oeuvres complètes de Francis Ponge dans la Pléiade.

Son oeuvre paraît un véritable pavé jeté dans la mare du psychologisme et du poétiquement correct d’aujourd’hui. Une fracture à jamais irréductible.

Avec Francis Ponge, rien n’est simple. Tout change, avec lui comme avec tous ceux qui sont transportés par la « rage de l’expression ». Il a ses époques, ses lignes de force, ses « projets », au sens sartrien du terme. Il a des ennemis, toujours les mêmes (la mollesse, la confusion, la pourriture), et veut les faire exploser : cela est constant ; l’arme d’élection est unique : la langue. Mais les tactiques changent, et les techniques.
Ponge a rompu avec la psychologie, les sentiments, le destin, l’amour, la mort, la métaphysique, et toutes les grandes choses. Pour pouvoir faire plus grand, il s’est abaissé jusqu’aux petites : les objets, ou les choses, comme on voudra. « On ne fait pas plus chrétien ! », écrit-il. Dire ce qu’est exactement un cageot ou un galet, faire des choses le « dictionnaire sensible », demande une autre sorte de noblesse que l’héroïsme hugolien. Une autre langue, car « tout n’a lieu que dans la parole ». Le lecteur perçoit, dans les tours et détours de « Pour un Malherbe », l’humble orgueil de celui qui a le courage de se faire le sujet de la langue. La langue, c’est l’autorité absolue. Il s’agit de corriger l’usage que nous en faisons, « car c’est le meilleur service que nous puissions rendre à la République » : lui seul est tordu, vicié, « gauchi ». C’est d’ailleurs pourquoi Kraus et Ponge sont aussi grammairiens l’un que l’autre. Le langage est « en ordre », comme l’a dit Wittgenstein, mais il est source de confusion, tant son fonctionnement est complexe.

Patrice Charoulet dit: à

Qui défend depuis toujours et jusqu’à l’invasion de l’Ukraine l’abominable Poutine ? Zemmour.
Raison de plus pour ne surtout pas voter pour lui à la prochaine présidentielle.

Bloom dit: à

Léon Poliakov en parle dans son livre « Le Bréviaire de la Haine »

Grand livre de cet historien défricheur essentiel, un peu trop oublié ces temps-ci, Claudio Bahia. J’ai récemment relu des passages de son Mythe aryen, que j’avais abondamment annoté lorsque je travaillais sur L’Homme de Kiev, de Bernard Malamud. C’est du très solide.

D. dit: à

En quoi Poutine est-il abominable, Patruce ?
Il ne fait qu’administrer la province russe d’Ukraine.

D. dit: à

www.http://youtu.be/N4EnDFyLckA

La place Rouge était vide
Devant moi marchait Nathalie
Il avait un joli nom, mon guide
Nathalie

La place Rouge était blanche
La neige faisait un tapis
Et je suivais par ce froid, dimanche
Nathalie

Elle parlait en phrases sobres
De la révolution d’octobre
Je pensais déjà
Qu’après le tombeau de Lénine
On irait au café Pouchkine
Boire un chocolat

La place Rouge était vide
Je lui pris son bras, elle a souri
Il avait des cheveux blonds, mon guide
Nathalie, Nathalie

Dans sa chambre à l’université
Une bande d’étudiants
L’attendait impatiemment
On a ri, on a beaucoup parlé
Ils voulaient tout savoir
Nathalie traduisait

Moscou, les plaines d’Ukraine
Et les Champs-Élysées
On a tout mélangé
Et l’on a chanté

Et puis ils ont débouché
En riant à l’avance
Du champagne de France
Et l’on a dansé

Et quand la chambre fut vide
Tous les amis étaient partis
Je suis resté seul avec mon guide
Nathalie

Et plus question de phrases sobres
Ni de révolution d’octobre
On n’en était plus là
Fini le tombeau de Lénine
Le chocolat de chez Pouchkine
C’est, c’était loin déjà

Que ma vie me semble vide
Mais je sais qu’un jour à Paris
C’est moi qui lui servirai de guide
Nathalie, Nathalie

renato dit: à

Le moment comique-obscène de la semaine ? Poutine qui parle d’honnêteté et de protection de sa population.

Jazzi dit: à

En quoi le prépuce de Patrice est-il abominable, D. ?

D. dit: à

Les plaines d’Ukraine seront envahies dimanche vets 05h 15. C’est écrit dans les astres.

renato dit: à

Sous peu D. nous racontera que son actuel héros protège aussi les oppositions.

D. dit: à

Il n’y a pas besoin de s’opposer à un dirigeant de la grandeur et de La qualité de Vladimir Poutine, renato.

Marie Sasseur dit: à

 » je suis toujours là  »
Certainement au grand dam de certaine ici qui fait dans le grand remplacement obscène…
On se demande de quels actes de bravoure sont capables ces branleurs de haine, comme leur clone zemmour. A part aller voir un film de popol en ski, sans doute.

Bloom dit: à

Prise lors du rassemblement des survivants en 1981, la photo du panneau où sont griffonnés des messages de recherches, est bouleversante. Le bras gauche de cette femme, tatouée de son numéro de « Häftling », sa main qui tient des petits morceaux de papiers où noter un nom, un espoir…
« Do you know the FINKEL family, from Toporov – near Lemberg? Call 718….. »
Pendant des années, mon père a essayé de retrouver la trace de son grand ami d’enfance, Harry F., réfugié à Paris après l’Anschluss…

D. dit: à

Puck, tu as presque toujours raison. Et en cela, tu tends vers ce que je suis. Inconsciemment. C’est une chance.

renato dit: à

C’est votre opinion, D.

et alii dit: à

encore des ukrainiens
André Lwoff est né à Ainay-le-Château d’un père médecin-psychiatre des Asiles de la Seine, Salomon Lwoff, et d’une mère peintre et sculpteur, Maria Jakovlevna Simonovitch (1864-1955) tous deux d’origine ukrainienne (issus du Gouvernement de Poltava, aujourd’hui en Ukraine) et de confession juive.

et alii dit: à

Pendant la Seconde Guerre mondiale, après avoir refusé l’exil aux États-Unis proposé par Louis Rapkine et la Fondation Rockefeller4, Lwoff rejoint les réseaux résistants Cohors-Asturies, dirigés par Jean Cavaillès et Jean Gosset, ainsi que le réseau Shelburn, affilié aux services secrets britanniques 5.

En 1962, Lwoff introduit une taxinomie des virus (voir Classification des virus).

et alii dit: à

pour la mémoire de cet ukrainien qui sur se battre et partager:
André Lwoff est mort à 92 ans, le 30 septembre 1994 à Paris. Lui rendant hommage en 2002, François Jacob rappelait qu’André Lwoff était aussi un
peintre apprécié. « La science, il la pratiquait en artiste : il était d’abord un artiste. Avec lui, disparut toute une époque de la science pastorienne et de la recherche française. »

et alii dit: à

qui sut

DHH dit: à

Il se trouve que j’ai travaillé pendant quelque temps dans le même service que le frere du photographe qui a d’ailleurs sa photo dans l’expo et avec qui j’avais noué des liens amicaux .
il m’avait expliqué, que pendant des années son père refusait qu’on fête son anniversaire, sans jamais dire pourquoi à sa famille jusqu’au jour ou il leur a « avoué » que c’est à cette date de l’année la que la concierge a dénoncé ses parents, les livrant à la déportation

DHH dit: à

@jazzi
entre le misanthrope et le bourgeois gentillhomme mon coeur balance
mai je penche peut-etre dans l e mmême sens que vius d’abord par ce que c’est un spectacle complet ensuite parce que c’est avec les precieuses ridicule non plus plus la peinture d’un travers pqychologique mais d’un travers social:le snobisme. Et ‘il est magistralement etudié , avec ses ravages qui transforment en dupes de tous les aifrefins ceux qui s’abiment dans l’obsession de paraître aux yeux des autres ce qu’ils ne sont pas, et aussi à leurs propres yeux

Marie Sasseur dit: à

Faut toujours soigner ses relations.

C’est important.

En plus a Paris dans les années 1940, on sait bien de quoi les parisiens étaient capables.  » ils ne savaient pas ». Et il a leur a fallu du temps, 17, 18 ans ? pour découvrir l’horreur.
Ils ont sans doute un petit problème avec ça. On comprend mieux pourquoi une se donne tant
de mal ici pour  » expier « .
C’est pas sa faute.

et alii dit: à

DHH, dans l’immeuble où la famille de mon père habita
un appartement (dansle XIX) où j’ai vécu des années d’enfance, cet appartement était le seul qui avait encore la trace de scellés allemands; d’autres juifs habitaient dans cet immeuble,et on disait , de manière entendue, qu’il fallait se méfier de la concierge chez qui on avait retrouvé des choses appartenant aux juifs ; donc méfiance et prudence;

Bloom dit: à

…le 16 juillet 1942, d’après le carton de la photo. Le premier jour de la grande rafle du Vel d’Hiv.

lmd dit: à

Marie Sasseur, vous proposez une jolie trouvaille :
«Les bristols de Georges Perec pour son ami, soldat en Algérie »
»Camouflée dans la pile des bristols, la critique de l’armée est pour ainsi dire subliminale. Certains cartons alignent des silhouettes de soldats à peine croquées, esquissent des têtes de bagnards. De fins découpages de papier kraft composent les barreaux d’une cellule. Dans ce joyeux fatras coloré surgissent des personnages solitaires, le plus souvent ébauchés par Perec ou prélevés dans des revues ».

Cette trouvaille révèle peu-être un contradiction avec votre perception du travail de Clarence Stiernet.
(«Ce travail d’arts plastiques est certes intéressant,[•]mais il enferme cette oeuvre oulipienne, ouvreuse de littérature dans son acception première, dans une maison de poupées, non ?
Enfin pour qui aime jouer à la dînette…»)
https://clarence-stiernet.ch/photos-etage-8.html#&gid=1&pid=1

Marie Sasseur dit: à

«Du monde extérieur, je ne savais rien, sinon qu’il y avait la guerre…» Perec a passé son enfance dans le Vercors, «îlot du salut». Autour de lui, des résistants et un quarteron d’officiers qui choisissent une stratégie à l’ancienne. Ce qu’ils paieront très cher.Mémoires et légendes du maquis du Vercors, soixante ans après (2/3)

https://www.liberation.fr/grand-angle/2004/05/18/un-havre-de-guerre_479925/

Jazzi dit: à

« par ce que c’est un spectacle complet »

En effet, DHH. C’est pour cette raison que j’aurais le plus de plaisir à la voir jouée, même si, sur le papier, ce n’est pas ma pièce préférée de Molière. Mais c’est incontestablement la plus spectaculaire. Avec son ballet et sa musique, on peut même dire que c’est une comédie musicale avant l’heure !
Sinon, pour le densité dramatique, j’hésiterais entre Le Misanthrope et Tartuffe.

Marie Sasseur dit: à

Lmd lui son style c’est potache, qui avec retard, vient se goinfrer des commentaires des autres.

Mais le boulot de Monsieur Bernard Magné, professeur émérite spécialiste de Perec, sur la vie mode d’emploi, que j’ai posté dans la foulée, ça ne l’inspire pas ce branleur de lmd..

Marie Sasseur dit: à

lmd dit: à

Marie Sasseur, vous proposez une jolie trouvaille :
«Les bristols de Georges Perec pour son ami, soldat en Algérie »
»Camouflée dans la pile des bristols, la critique de l’armée est pour ainsi dire subliminale. Certains cartons alignent des silhouettes de soldats à peine croquées, esquissent des têtes de bagnards. De fins découpages de papier kraft composent les barreaux d’une cellule. Dans ce joyeux fatras coloré surgissent des personnages solitaires, le plus souvent ébauchés par Perec ou prélevés dans des revues ».

Pas seulement pauvre con.
Il s’agit d’amitié.
Et on peut dire que Perec a été, aussi, un ami formidable.

Jazzi dit: à

« un garçonnet «particulièrement joyeux, vif, éveillé, curieux de tout, l’esprit jamais en repos. Il ne posait jamais de questions sur sa mère». »

La force et le plus émouvant dans l’oeuvre de Georges Perec c’est que, bien que parlant et partant essentiellement de lui, il n’en a jamais parlé directement. Toujours de façon décalée, plus universaliste, plus générale, que strictement personnelle. Un « je », mis en jeu, comme un lego sans ego !

pourmapar dit: à

Sinon, pour le densité dramatique, j’hésiterais entre Le Misanthrope et Tartuffe.Jazzi.

Eh bien, Jazzi, le Misanthrope en musique c’est pas mal et ça vient juste de sortir sur les ondes!
https://www.youtube.com/watch?v=W-dH9eB7nOw

J’entre en une humeur noire, en un chagrin profond
Quand je vois vivre entre eux les hommes comme ils font.
Je ne trouve partout que lâche flatterie,
Injustice, intérêt, trahison, fourberie.
Mon Amour, ce me sont de mortelles blessures,
De voir qu’avec le mal on garde des mesures.
Et parfois il me prend des mouvements soudains
De fuir dans un désert l’approche des humains.

« Mon Dieu ! Des mœurs du temps mettons-nous moins en peine,
Et faisons un peu grâce à la nature humaine ;
Il faut, parmi le monde, une vertu traitable ;
À force de sagesse, on peut être blâmable »

Je veux qu’on soit sincère et qu’en femme d’honneur,
On ne lâche aucun mot qui ne parte du coeur.
Je veux que l’on soit homme et qu’en toute rencontre,
Le fond de notre cœur dans nos discours se montre.

Oui, c’est une folie à nulle autre seconde,
De vouloir se mêler de corriger le monde.
Et mon esprit enfin n’est pas plus offensé
De voir un être fourbe, injuste, intéressé,
Que de voir des vautours affamés de carnage,
Des singes malfaisants, et des loups pleins de rage.
Je prends tout doucement les hommes comme ils sont
J’accoutume mon âme à souffrir ce qu’ils font.

Mais ce flegme, Monsieur, qui raisonne si bien,
Ce flegme pourra-t-il ne s’échauffer de rien ?
Puisqu’entre humains ainsi vous vivez en vrais loups,
Traîtres, vous ne m’aurez de ma vie avec vous.

Je veux qu’on soit sincère et qu’en femme d’honneur,
On ne lâche aucun mot qui ne parte du cœur.
Je veux que l’on soit homme et qu’en toute rencontre,
Le fond de notre cœur dans nos discours se montre. »

Adaptation texte : Carmela Giusto et Emmanuel Picardi
Composition et arrangements : Emmanuel Picardi
Images : Raphael Altenloh
Forme et style : Jérôme Joway et Hippolyte Bohouo

lmd dit: à

Marie Sasseur, me fiant à ma perception du monde en général, il me paraît évident que Clarence Stiernet comprend infiniment mieux Perec que vous si vous ne voyez pas de similitude entre ces deux modes de bricolages généreux, sensibles et intelligents (à mon avis d’ailleurs vous ne comprenez jamais rien à quoi que ce soit, vous en donnez la preuve, semaine après semaine).

et alii dit: à

beaucoup de gens s’obstinent dans un désir d’identité ,par défaut; ce peut-etre une identité familiale, une identité politique comme une identité morale, et je ne pense pas que ce soit à proprement dit du snobisme;
çame semble lié à une conscience ou plutôt une souffrance inavouable comme telle de ce qu’ils nommeraient « leur manque  » qui est un « manque à être » qui est « compensé  » en « morale »; ce qui est le plus fréquent, d’où patriotisme, nationalisme etc de ce tabac!

Mimi Pinson dit: à

Je veux qu’on soit sincère et qu’en femme d’honneur,
On ne lâche aucun mot qui ne parte du cœur.
Je veux que l’on soit homme et qu’en toute rencontre,
Le fond de notre cœur dans nos discours se montre.

C’est admirable!

et alii dit: à

dans les institutions médicales, que de femmes se posent en « mères », de la femme de ménage aux secrétaires, et bien sur les infirmières, et il faut bien admettre que l’infantilisation de « l’autre » est déconseillée alors que les gens y sont poussés! mais ce n’est pas du snobisme

Marie Sasseur dit: à

Oui, oui,lmd, allez donc  » proposer » de la pâte à modeler : généreusement  » à d’autres, plus à votre niveau.
La main a pâte, c’est bien pour les petites classes, après on aspire à un peu plus de plus de théorie. Ou comme dit Perec, à un effort de conscience. Chacun ses contraintes.

Ciao, ciao.

Claudio Bahia dit: à

@ « Pendant la Seconde Guerre mondiale, plusieurs scientifiques allemands du Troisième Reich auraient tenté une production expérimentale de savon humain.

Dans son roman « La Vingt-cinquième Heure », C. Virgil Gheorghiu fait une alusion à la déperdition de la graisse humaine dans les camps de concentration, et suggère à l’Administration des Camps d’en faire meilleur usage (Pétition numéro 1 du Témoin)

J J-J dit: à

CRP S GROG CALP

Q / d’où est tiré ce palindrolinoleum ?

DHH dit: à

Celimene me semnble etre la seule femme vraiment libre du théâtre de Moliere
ce qui qui signifie que cette coquette peut sans rencontrer le moindre obstacle user de son charme et de son intelligence pour mettre les hommes a sa merci
a quoi cette felmme si seduisante et admirable doit(elle cette liberté? :au seul statut qui a l’epoque peut l »offrir: le veuvage

renato dit: à

Humiliés par l’Occident, ils disent ; mais ils ont fait ça sans l’aide de personne ! car après avoir ruiné une philosophie politique qui, bien que discutable, avait une valeur, ils ont mis sur pied un système autoritaire et criminel, mais ils n’ont pas su faire prospérer leur population. Et on trouve des Européens qui prennent leur défense : sens critique zéro, culture politique nulle ou simple impossibilité de penser le présent ?

puck dit: à

DHH excellente question ! et je vous remercie de l’avoir posée…
un lacanien n’est-ce pas vous dirait que Célimène c’est aussi c’est l’hymen n’est-ce pas comme dans veuvage on trouve voeu et âge n’est-ce pas sinon il faut ne pas savoir que « mancha » veut dire tache pour comprendre pourquoi l’auteur donne ce nom à quichotte qui est comme une tache dans le monde n’est-ce pas, et dans Tristram on trouve aussi une veuve n’est-ce pas, la veuve Wadman et là n’est-ce pas il faut se souvemir de la signification de « wad » pour comprendre le jeu de mot, alors voilà il n’y a pas que Perec qui jouait avec les mots, cela dit on peut effectivement se poser la question pourquoi les femmes attendent d’être veuves pour être libres au lieu d’empoisonner leur mari pour accélérer un tantinet les choses n’est(-ce pas, je dis ça croyez moi ou ne me croyez pas mais je suis bien placé pour en parler car voyez-vous ma chère madame j’ai été moi-même victime de tentatives (au pluriel) d’empoisonnement alors que mon épouse est une lacanienne et être empoisonné par une femme c’est chose n’est-ce pas mais être empoisonné par une lacanienne c’en est une autre !
en espérant que cela répondra à votre question.

puck dit: à

cela dit j’ai bien ri en lisant votre expression « une femme libre », sur quelle planète vivons-nous ? où a-t-on vu une femme « libre » ? je vous rappelle que les femmes subissent le fardeau que leur a infligé la nature, et je ne parle pas que de leurs menstruations n’est-ce pas, il y a aussi la portée de futurs petits humains et la mise bas qui est une souffrance, si on ajoute à la reproduction les efforts liés à l’éducation des jeunes humains, la vaisselle et le repassage je me demande bien où vous avez été trouver le mot « libre » n’est-ce pas ?

relisez la déclaration des droits de l’homme (pas de la femme) : les hommes naissent égaux… ensuite on parle bien d’hommes libres, c’est bien l’homme qui accède à la liberté en s’émancipant de ses croyances et autres superstitions, et jamais la femme ou alors il faut me citer le passage !

alors à moins de traiter nos philosophes dees Lumières d’imbéciles j’aimerais bien savoir de quoi nous parlons !

Bloom dit: à

Palindrome piteux: va-t-on nous priver d’un duel entre extrême droite et droite extrême et réciproquement?
(L’agité du bocage va-t-il se jeter au fond du puy en compissant et conchiant la Gueuse?)

D. dit: à

roro il est en colère.
Il a pas dû aller voir ici chez nous en France comment c’était dans les banlieues d’à peu près toutes les villes de plus de 20000 habitants.

Jibé dit: à

« J aime tellement que je suis en train de sombrer dans la logorrhée ; j’arrête »
des logorrhée comme celle là j’en redemande, DHH.
Je ne vous réponds que ce soir après une rude journée de travailleur enseignant et en bavant un peu ces temps-ci sur des copies -ce n’est pas le meilleur du métier, comme vous savez, même si c’est parfois fort utile pédagogiquement.
Bien à vous

Jibé dit: à

https://www.persee.fr/authority/255578

Heureux de lire le nom de Poliakov, Bloom, qui a tant marqué l’histoire de l’Holocauste -le lien ci-dessus permet de connaître des contributions moins connues.
La photo dont vous parlez est comme une épouvante pour moi. J’ai vu les traces de tatouages demi-effacées sur des bras aimés. Une de mes hantises d’abandon s’exprime par un cauchemar où des mains se tendent au-dessus d’un trou, que personne ne vient saisir.

Jibé dit: à

il manque un S dans mon post , DHH, excuses!

Jibé dit: à

« L’agité du bocage va-t-il se jeter au fond du puy en compissant et conchiant la Gueuse? »
n’est-ce pas déjà fait? Le fond, il le touche déjà, non?

Jibé dit: à

note précédente, pour répondre à Bloom.

et alii dit: à

en pensant à cette « veuve-(de guerre, de covid?)je cherchais les jeux , ou situations) où il y a »le mort », la place du mort (en voiture) au bridge, c’est comment (je n’ai jamais voulu apprendre) ,et je crois dans les cartels de psy où cela détermine le nombre des participants ?

Bloom dit: à

Jibé, le drôle est une espèce de champion olympique de la naiserie malveilante: toujours plus bas, plus abject, plus mesquin, plus vil. Encore un petit effort & il atteindra l’Enfer. Il peut le faire!

Bloom dit: à

Merci pour les articles du grand Léon, Jibé. Il faudrait un jour les rassembler en bouquin, vous ne croyez pas?

et alii dit: à

CE SOIR? J’AI passé un moment avec un groupe de femmes dont l’une racontait qu’elle n’en pouvait plus de ne pas avoir assez de travail à son travail, parce qu’elle avait besoin de bouger, et que meme quand elle mange, elle reste debout, va et vient:(la femme debout derrière l’homme assis est souvent noté dans les descriptions sociologiques);elle, et sa copine aussi, se racontait gesticulant à la tache, et changeant meme de boite quand elle n’avait pas assez de boulot pour l’occuper

J J-J dit: à

qui est la JT du bocage ?… j’arrive plus à suivre entre Jissé et Puck ou D…, J’espère que c pas moij.
A vous lire, tchin…

et alii dit: à

puck:
« si vous parlez des lacaniens, présentez Lacan!
« Rousseau termine sa Lettre à M. d’Alembert sur ce qu’on pourrait appeler un constat de fixation. On peut souligner que cet effet s’est transmis à la modernité. Ainsi Jacques Lacan avoue-t.il aussi trouver « plaisant à son goût l’Alceste de Molière », et il ajoute, ironiquement : « Tout part de ceci que la “belle âme” d’Alceste exerce sur le bel esprit une fascination à laquelle il ne saurait résister en tant que “nourri d’humanités” » [2]
[2]
« Propos sur la causalité psychique », Écrits I, Paris, Le…. »
in »L’exception d’Alceste, ou comment le classicisme a pu servir à la modernité
Christophe Angebault
«  » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » »

et alii dit: à

« alma mater »,et « BIG MOTHER » d’autres noms de la veuve?

et alii dit: à

Le psychiatre Michel Schneider expliquait dans un livre titré de la sorte, que nos dirigeants assumaient un rôle qui se situait entre le soin et la contrainte, infantilisant des citoyens qui devenaient, je cite « malades de la politique comme certains enfants sont malades de leur mère ». Je précise qu’il s’agit là d’un rôle genré et non sexué, je suis une très bonne mère juive, et d’ailleurs parmi ces « big mother », il y a peu de femmes, mais beaucoup de nationalités en revanche. Car l’enjeu c’est de savoir si nous aurons des cadeaux à Noël.33
INMais oui, c’est criant depuis la pandémie : nous sommes gouvernés par « Big Mother », une expression empruntée au psychiatre Michel Schneider renvoyant au fait que nos dirigeants assument un rôle qui se situe entre le soin et la contrainte.
https://www.franceculture.fr/emissions/lhumeur-du-matin-par-guillaume-erner/lhumeur-du-jour-emission-du-mardi-03-novembre-2020
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et alii dit: à

Écoute, proximité, caresses, urgence, amour, les hommes politiques jouent à la mère. Dirigeants n’osant plus diriger, citoyens infantilisés attendant tout de l’État : la France est malade de sa politique comme certains enfants le sont de leur mère. Où sont les pères ? Est-ce la fin de la référence paternelle et de l’ordre symbolique ? Big Mother ne doit pas nous ôter  » le trouble de penser et la peine de vivre « . Si la bonté supplante l’autorité,  » elle va mourir, la Mamma « .

Psychanalyste, Michel Schneider a été directeur de la musique et de la danse au ministère de la Culture. Il est l’auteur de La Comédie de la culture et de nombreux ouvrages sur la musique, notamment Prima donna et Musiques de nuit.
in
https://www.odilejacob.fr/catalogue/documents/livres-politiques/big-mother_9782738110855.php
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Janssen J-J dit: à

@ Jazzi dit: à« Un lifting réussi ? » Mais non, JJJ, quand les commentaires de et alii sont clairs et intelligents, ils ne sont jamais d’elle ! Elle oublie systématiquement les guillemets…

Dans vos réponses (mises au point), jzmn, j’ai toujours l’impression que vous me prenez pour un con, que vous ne ressentez jamais l’ironie de mes propos… A moinss que vous vouliez éclairer la rdl de ne pas se méprendre sur mes propos. Ce qui serait alhors prendre les erdéliens pour encore plus pires que moij. Or je ne crois pas que cela soit dans vos intentions… Bàv…, car vous êtes comme moi, d’un naturel « gentil ».
Bàv,

Janssen J-J dit: à

maintenant, elle nous met des guillemets à la fin de ses copiés-collés… Faut-il y voir un signe d’amélioration névrotique ? Je n’en sais rien, je n’ai jamais été lacanisé.
Bàv,

Damien dit: à

« Quelle est votre pièce préférée de Molière ? »

Pour moi, le « Tartuffe », grâce à Depardieu. Je ne sais si vous vous souvenez de cette adaptation pour la TV, il y a trente ans au moins. Orgon était joué par François Périer. Récemment, j’ai vu au théâtre Daniel Auteuil dans « Le Malade imaginaire ». Cette dernière pièce était la péférée de Gide. Elle est à vrai dire magnifique. Molière est mort en la jouant. Mais j’aime aussi « Dom Juan », que j’avais étudié à l’école. J’étais tombé à l’examen sur la scène avec le mendiant, et j’avais défendu la générosité de Dom Juan… — Jazzi, vous êtes allé voir « Maigret » ? Est-ce bon selon vous ? Moi, j’y vais le week-end prochain, après un déplacement à Lisbonne.

Jean Langoncet dit: à

@monument de la littérature qu’allait devenir ce voisin , en qui il n’a su voir qu’une sorte de maniaque fabriquant et collectionnant des fiches

L’oeuvre littéraire de Perec se situe quelque part entre ces bornes ; l’exercice de fabrication peut lasser

et alii dit: à

je remarque qu’effectivement , les auteurs sont délaissés, et oubliés par la plupart des erdéliens qui se contentent d’envoyer leur nom comme des giclées de sperme volées à un cecos;

et alii dit: à

L5EXPRESS AVAIT TITRE
En marche vers l’Etat mémère
Une psychanalyse de la société française par un fin connaisseur de ses contradictions.

Jean Langoncet dit: à

@« j’ai eu la chance jeudi dentier d’être invitée »

Mordant !….

Hilarant !

C’est du calibre des zobs secs du grand Georges

et alii dit: à

alade de son Etat, la France est devenue une grosse mémère, débonnaire et aimante, compatissante et doucereuse avec ses enfants-citoyens. C’est la conviction de Michel Schneider, psychanalyste, musicologue et haut fonctionnaire. Cet ancien directeur de la Musique et de la Danse au ministère de la Culture se propose à travers Big Mother,
L’ARTICLE ETAIT SIGNE RUBENS

Jean Langoncet dit: à

@l’exercice de fabrication peut lasser

Celui d’admiration peut prêter à sourire

Jazzi dit: à

« Dans vos réponses (mises au point), jzmn, j’ai toujours l’impression que vous me prenez pour un con »

Mais non, JJJ !

« que vous ne ressentez jamais l’ironie de mes propos… »

Ah bon !

(pauvre boy Georges, mort dans l’indifférence de ses poulettes…)

Soleil vert dit: à

Le misanthrope

renato dit: à

Fake news is no fun.

et alii dit: à

@C’est dur d’être aimé par des cons
je crois que lorsqu’on exige de l’amour d’un-e nouvel-le arrivant-e inconnu-e et qu’on affirme l’aimer, c’est aussi ridicule que de lui réserver une haine longtemps étouffée;
Hommage en musique à Georges Perec
https://www.youtube.com/watch?v=xaMbnt1CTkc

Jean Langoncet dit: à

Affirmations fumeuses et alii ; pour ne pas changer. Un homme qui dort m’accompagne depuis longtemps, pour ne pas dire depuis toujours. J’avoue n’en retenir aujourd’hui que l’ épigraphe, d’un certain Kafka

DHH dit: à

@Jibe
Si vous voulez en reprendre, deux conseils de lecture qui sont des petits bijoux de pastiche
« Le cabinet d’amateur « description apparemment sérieuse d’un tableau imaginaire, compliquée de » perequismes » par des effets d’emboitements en abyme
et Cantatrix Sopranica ,cette caricature loufoque d’article scientifique , inénarrable de l’abstract jusqu’à la bibliographie *
Etaussi comme cruciverbiste il est d’une inventivité extraordinaire :Une definition que je n’ai pu oublier:il lui manque effectivement une jambe ;ANPUTE
bonne soirée, si vous en avez fini avec les copies
DA

et alii dit: à

quelle affirmation?
je ne dors pas encore!et ne lirai pas de Perec ce soir;
JE N’AFFIRME RIEN SUR personne ;ni sur DYLAN et rien sur des gens que je ne connais pas du tout;vous pouvez aimer et détester ce que vous voulez et qui vous voulez! pourquoi voulez vous que ça me concerne? et jen’ai aucun compte à vous rendre de mes opinions et mes gouts, ni comment ils me sont advenus ni si et pourquoi j’en ai ou non changé! baste!

Jean Langoncet dit: à

@comment ils me sont advenus

Zzzzz … durant votre sommeil ; faites gaffe et alii

et alii dit: à

que j’ai la chance de pouvoir dormir et dans mon sommeil de rêver n’a rien d’original; et je n’aime pas qu’on me réveille ,s’il n’y a aucune urgence;

et alii dit: à

une preuve qu’une femme peut « travailler » en rêve, je vous prie dela trouver dans un texte d’ une femme qui a l’expérience demilieux lacaniens et peut en témoigner(je cherchais quelque chose que je n’y ai pas trouvé); maintenant, cette comédie erdélienne de « lacanien »me semble mauvaise et je pense que ce témoignage de cette femme vous aidera à le comprendre ;
Un rêve : Quelques personnes sont dans
une pièce, en danger de mort. Il y a un climat
d’angoisse et d’urgence, la mort est imminente.
Soudain la phrase « l’être est un fait de dit » se
fait entendre et domine toute la scène, suscitant
en moi un sentiment d’évidence. Je me réveille
alors… Inutile de préciser qu’à ce moment-là, ce
sentiment d’évidence avait disparu, mais cela
m’a décidé à me saisir de cette phrase pour le
2ème éditorial de l’Être du Pari. Cette citation de
Lacan, extraite du Séminaire Encore, ou plus
exactement « l’être n’est qu’un fait de dit »,
figurait sur le bandeau de la première maquette
de l’Être du Pari ; disparue du bandeau définitif,
je la tournais et retournais dans tous les sens
tant son apparente simplicité s’évanouit pour
peu qu’on s’y arrête.
L’être, Lacan en a parlé tout au long
inhttp://www.leparidelacan.fr/wp-content/uploads/pdf/etre-du-pari-2.pdf

Janssen J-J dit: à

@ (pauvre boy Georges, mort dans l’indifférence de ses poulettes…)
___
Ne remuez pas le couteau dans la plaie de boy Georges, Père Hec !… Le soir, elles sont un peu désemparées par son absence, je le vois bien, et comme beaucoup de veuves, ne savent plus trop comment dormir sans lui.
Dormir esseulé/es, tout à coup, c’est terrible pour les humains comme pour les animaux. Le savez-vous ?
Bonne nuit, jzmn

@ lgl – > Ce soir, j’ai vu mes amis, Bruno L et Geneviève P, une jeune collègue proche, naguère spécialiste de la féminisation policière, et qui a radicalement changé d’objet de recherche depuis une dizaine d’années, en s’établissant, elle et les siens dans campagne profonde…, recherchant une vie alternative mieux ancrée dans l’éco féminisme décroissant.
Bàv,

JC..... dit: à

JEUDI 24 FEVRIER 2022, 4h57, 13°, temps calme

RUSSIE
Les Russes reviennent à KIEV ? Quelle surprise….!

JC..... dit: à

ENERGIE, FOSSILES

Le baril de Pétrole a dépassé 100 $. Buvez du BOWMORE Single Malt, les gars, ça ira mieux !

JC..... dit: à

GEORGES PEREC
Combien de divisions…?

JC..... dit: à

PASSIONS LITTERAIRES

Pourquoi le dissimuler ? Je suis fou de l’obscur Héraclite d’Ephèse et de la lumineuse fratrie des Marx ! Et si j’avais à détruire, que Dieu m’épargne ce choix délirant, les Fragments des uns ou de l’autre, j’hésiterai longuement

(Aveu : par une journée froide, j’ai brûlé par nécessité les Pensées de ce cul-pincé de Blaise, alors que j’ai gardé sur ma table de chevet les Pensées et Sentences de Groucho, d’un usage infiniment plus riches de sens…)

Bloom dit: à

LR est un parti pluriel: attaché à la tradition pasqualienne du vote des morts, il est aussi à la pointe de l’antispécisme, en faisant voter le chien Douglas.
Les gens (Libé en particulier) sont méchants.

Bloom dit: à

Jissé marcxiste tendance Groucho…(on aurait préféré Harpo, pour le silence et les pouet pouet, mais, vu le bins,c’est déjà ça)

JC..... dit: à

“La politique, c’est l’art de chercher les problèmes, de les trouver, de les sous-évaluer et ensuite d’appliquer de manière inadéquate les mauvais remèdes.”
(Groucho Marx)

Et une autre pour en finir, ce matin :

« Intelligence militaire est une contradiction »
(le même)

Patrice Charoulet dit: à

POUTINE

Un commentateur du blog de Philippe Bilger écrit ceci :

 Pour comprendre Poutine, il faut adopter la méthode psychologique. Moyennant quoi, contrairement à ce que prétend une sous-littérature (« Qui est donc le mystérieux Monsieur Poutine ? »), il est très facile à comprendre.
Premièrement : c’est un espion du KGB. C’était son rêve d’enfant, il l’a réalisé, et il n’a jamais cessé de l’être. Autrement dit, ce n’est pas un espion ordinaire : c’est le représentant d’une police politique ayant procédé à des massacres innombrables au service d’une idéologie totalitaire. Il a entièrement embrassé la mentalité correspondante, et il ne l’a jamais abandonnée.
Deuxièmement : c’est un bandit. Au sens le plus littéral du terme. C’est un voyou, un délinquant, un professionnel du crime organisé. Il l’était déjà dans sa mentalité, du temps de son enfance (bagarreur, etc.) ; il l’est devenu concrètement dès qu’il a accédé aux responsabilités. Bien avant de devenir président.
Lorsqu’il était maire adjoint de Saint-Pétersbourg, ses administrés n’avaient rien à manger du fait de l’effondrement économique. Un représentant de la municipalité a été envoyé en Allemagne, pour négocier l’échange de denrées alimentaires contre du pétrole. Poutine est parti sur ses traces, l’a court-circuité, a obtenu le ravitaillement demandé… et les Pétersbourgeois n’en ont jamais vu la couleur.
Ce fut le premier pas du pillage systématique de la Russie qui lui a permis de devenir l’un des hommes les plus riches du monde. Comment croire qu’il soit possible de négocier avec un homme capable d’affamer son propre peuple pour s’enrichir ?
Ce profil psychologique terrifiant coïncide exactement avec la mission qui lui a été confiée par l’histoire. Quand le KGB a compris que l’URSS allait s’effondrer, il fut chargé de mettre à l’abri les richesses du pays. Les chefs de la police politique sont donc devenus, en secret, propriétaires de fait de la Russie : usines, pétrole…
Petit détail : ils étaient certes des assassins professionnels, mais ils étaient aux ordres du Parti communiste. Qui devait, dictature ou pas, composer avec les réalités de la politique. Intérieure et internationale.
Une fois l’URSS disparue, le Parti a été interdit. Le KGB, lui, est resté. Et il a pris le pouvoir. Pour être certain de le conserver, il l’a délégué à l’un des siens : Vladimir Poutine. Une bande de voleurs et d’assassins professionnels, dépourvus de tout frein moral et de tout obstacle institutionnel, a donc pris les pleins pouvoirs à la tête de la première puissance nucléaire du monde.
Forcément, ça allait bien se passer…
Troisième trait de caractère de Poutine, qui découle des deux autres : c’est un menteur professionnel. Un as de la dissimulation. Un homme qui ne tient jamais sa parole. Cette qualité essentielle de l’espion et du bandit, Poutine la maîtrise à la perfection.
On l’a vue à l’œuvre ces jours derniers : un jour il utilise l’expression la plus obscène qui soit pour dire que l’Ukraine sera bien obligée d’appliquer les accords de Minsk, quelques jours plus tard il reconnaît l’indépendance des enclaves séparatistes, ce qui aboutit à renier les accords de Minsk.
Un jour il promet qu’il n’a nullement l’intention d’envahir l’Ukraine, quelques jours plus tard il donne l’ordre à l’armée russe d’envahir l’Ukraine.
Et qu’on ne me dise pas que le mensonge et le revirement sont l’ordinaire des hommes politiques. Nous sommes bien au-delà, dans un monde parallèle fait d’une histoire inventée et de menaces imaginaires, où aucune parole ne tient, aucun traité n’est crédible.
Dans ces conditions, qu’est-il possible de faire ? Pas grand’chose, sinon ce qu’avait préconisé l’ambassadeur américain George Kennan au début de la guerre froide : le containment. Application simultanée de la force, toujours, et de la diplomatie, quand c’est possible. Ne pas se faire d’illusions. Attendre que ça se passe.
Il ne faut, bien sûr, pas céder à la tentation de la repentance. Ni celle, sincère et bien intentionnée, des authentiques russologues qui assurent que l’Occident a trop forcé sa main après la chute de l’URSS (dont George Kennan, curieusement).
Ni celle, de mauvaise foi et masochiste, des poutino-lécheurs qui se frottent les mains au vu des revers américains.
Croit-on sérieusement que, si l’OTAN n’avait pas émis, en 2008, une vague promesse d’admission de l’Ukraine dans un futur non précisé, les couinements poutiniens auraient été moins stridents ? Croit-on sérieusement que si la Pologne n’avait pas été admise dans l’OTAN, Poutine n’aurait pas cultivé son obsession d’asservissement de l’Ukraine ?
S’il n’y avait pas eu l’OTAN, il aurait trouvé autre chose.
Seul l’art consommé de la dissimulation pratiqué par Poutine permet à d’insondables naïfs (dans le meilleur des cas) de s’imaginer que si seulement l’Occident « lui tendait la main », alors il « fendrait l’armure » et nous embrasserait sur la bouche / bouterait les Sarrasins hors du 93 / donnerait la fessée aux communistes chinois.
La main, nous l’avons tendue cent fois. Nous n’avons reçu que des claques en retour.
Ajoutons à cela que sur le tard, Vladimir Poutine manifeste les symptômes du vieux fou qui délire. Il s’enferme dans un autoritarisme croissant. Il n’écoute plus personne, hormis quelques très proches qui lui disent ce qu’il a envie d’entendre. Ses propos font sérieusement douter de sa santé mentale.
Même physiquement, la dégradation est patente: l’immense chef d’État « qui chasse l’ours torse nu » est avachi sur son fauteuil, son visage est grimaçant, il s’abîme dans le sarcasme et dans l’insulte.

JC..... dit: à

La longue tirade, tirée du blog de Bilger, est un tissu de mensonges ! Incroyable perversité…

Putin est un brave homme dont la délicatesse est appréciée par le peuple russe admiratif, entouré d’oligarques charmants et dévoués. Il faut être un malveillant à la solde de l’Oncle Sam pour propager des fake-news pareilles…

Longue vie à ce p’tain de camarade Putin !!!

Janssen J-J dit: à

/// bouterait les Sarrasins hors du 93 ///
Ce texte n’est pas sur le blog de Bilger et l’incise ci dessus, de qui est-elle au juste, de Charoulet ?

Je m’étonne que les Jissé, D. et autres Puck, ou marine le pen, nos distingués poutinologues habituels soient si peu diserts sur la déclaration de guerre de la Russie au monde.
On a comme un sacré goût d’amertume dans la gueule, ce matin…, et on ne va plus retenir sous souffle après avoir failli s’asphyxier.
Je dis (toute fureur froide bue) qu’il ne reste plus qu’à aider les Ukrainiens à préparer un attentat contre vladim-le-nazi, avec l’aide des forces spéciales de l’Otan coalisées. Mission impossible ?…
(24.2.22, pierre noire -> 9.24)

J J-J dit: à

Tu te crois encore subtil dans tes provocs à deux balles, le gros connard de pkrl ?

et alii dit: à

à deux balles,
à deux roubles, ça serait trou blanc! bonne journée!

renato dit: à

Il suffit qu’un con qui n’a rien à perdre fasse preuve de violence que les crétins le trouvent un chic type. C’est comme avec Trump, ce faible habillé d’arrogance qui a traité avec les talibans*, selon les mêmes crétins adoraient.

*29 février 2020, accord (de Doha) entre les États-Unis de Donald Trump et les talibans.

Jibé dit: à

DHH
au réveil, gueule de bois à cause de l’Ukraine, je vous remercie de vos conseils de lecture, c’est exactement ce dont j’ai besoin en ces heures. Je vais me renseigner pour trouver ces bijoux littéraires, et vos souhaite une belle journée!

Jibé dit: à

« Il faudrait un jour les rassembler en bouquin, vous ne croyez pas? »
exact, Bloom.
Tout n’est pas cinglé, qui nous vient de Russie et est né à St Petersbourg, excusez ces réflexions décousues, j’ai l’esprit un peu préoccupé des délires poutiniens.
J’ai des amis russes. Ce matin is doivent être affligés, ébahis, sonnés,………..

renato dit: à

selon les mêmes crétins adoraient > QUE les mêmes crétins adoraient

Marie Sasseur dit: à

@ »Il s’enferme dans un autoritarisme croissant. Il n’écoute plus personne, hormis quelques très proches qui lui disent ce qu’il a envie d’entendre »

Ah! si ce don juan avait rencontré des mendiants, au lieu de mafieux des bitcoins.
( merci Damien, belle leçon !)

Janssen J-J dit: à

@ à deux shekels…, ça serait nickel chrome ! (0,54 €)

Marie Sasseur dit: à

Quand Poutine trop ecouter Prokofièvre, envie d’envahir l’Ukraine il a.

Bonne journée, save the date: 24/02/2022, 10h

Marie Sasseur dit: à

C’est qu’il est tout fâché not’ renato.
Ralala, va en faire une attaque.

renato dit: à

Il n’y a pas de limites au pire, un fasciste fauteur de guerre veut dénazifier son voisin !

Marie Sasseur dit: à

Tous des méchants , Renato. bouh !

et alii dit: à

mais Depardieu est russe maintenant! c’es une histoire de dentier,ou de couronnes ?

Marie Sasseur dit: à

Un empire de mafia disposant de l’arme nucléaire, avec des intentions expansionnistes.
Faudrait voir dans vos biblis de sf, si vous avez qqchose d’approchant.

D. dit: à

Je suis furieux que l’attention se focalise sur l’Ukraine historiquement russe, qui ne nous regarde pas, alors que nos banlieues sont des poudrières d’islamisme conquérant avec une situation en perpétuelle dégradation en Afrique du Nord et sub-saharienne alors que l’on a un axe de circulation Nord-Sud quasi-incontrôlé. C’est pourquoi nous devons au minimum préventivement tripler nos moyens matériels et humains notamment en rétablissant une conscription, qui concernera aussi les femmes.

JC..... dit: à

« la déclaration de guerre de la Russie au monde. »
(Gigi)

Ahahaha ! Les Russes reviennent à KIEV chez eux, et la Visqueuse en tombe dans les pommes. Fragile, la bête à bondieu, tellement naïve et à côté de la plaque.

De quoi se mêle-il, ce gland mou, bon à jeter ? Qu’est ce qu’on se marre…Ahhahahahaha !?

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