Remi Georges, peintre raté, dessinateur et graphiste de génie
Gonflé, une exposition Hergé ! qui plus est dans le temple de l’Art consacré, le Grand Palais à Paris (jusqu’au 15 janvier), sur les cimaises de ses Galeries nationales où l’ont récemment précédé Picasso, Monet, Hopper, Braque, Hokusaï… Voudrait-on inscrire en majesté la bande dessinée dans le continuum de l’histoire de l’art que l’on ne s’y prendrait pas autrement. Peut-être un premier pas vers « l’immortalité » à laquelle le philosophe Michel Serres veut le faire accéder. En attendant la réalisation de cette perspective transhistorique, c’est Hergé dans tous ses élans qui nous est présenté et c’est une grande première en ces lieux (en 1986, Hugo Pratt n’y était entré que par la porte de service d’un espace dédié).
Beau projet, louable ambition qui promettent de donner à voir tant le scénariste que le dessinateur, le graphiste et le peintre. Mais puisque c’est de lui qu’il s’agit, alors parlons-en ! De George Remi alias Hergé (nom de plume choisi d’après ses initiales inversées) et non de Tintin même si la cause est entendue : Bovarynou, c’est lui ! Sa vie/son œuvre, sous patronyme/pseudonyme, c’est tout un. On comprend qu’il ait interdit à tout successeur désigné par son ayant-droit de se croire un jour calife à la place du calife et de continuer Tintin sans Hergé (pourvue que ça dure…).
Une étrange impression se dégage de la promenade. Hergé est partout mais l’homme est absent. On ne l’y entend pas respirer, hésiter, regretter, peiner, reprendre, s’encolérer, admirer. Pourtant le matériau est bien là : crobards, planches, albums, originaux, brouillons, tableaux, photos, lettres… Le visiteur aura l’illusion qu’il n’y manque pas un bouton de guêtre tant il aura retrouvé le parfum de son enfance, caressant des yeux sinon du doigt le tremblé de son propre imaginaire.
Au fond, Georges Remi est le grand absent de l’exposition Hergé. Ce qui n’étonne pas lorsqu’on en connaît les conditions d’organisation. Bien que le commissariat en ait été fort heureusement confié à un membre de la direction de la RMN (Réunion des Musées Nationaux), nombre de contributions à la lecture de l’accrochage, ainsi que la scénographie, l’ont été à des personnalités liées de près ou de loin à Moulinsart S.A., aux éditions Moulinsart, aux Studios Hergé, au Musée Hergé de Louvain-la-Neuve ou à Casterman, éditeur historique des albums de Tintin. Autant dire sous surveillance, simple remarque qui n’a rien d’un procès d’intention lorsqu’on sait la volonté de contrôle manifestée depuis des années sur tout ce qui touche à l’exploitation de l’univers de Tintin.
Or éclipser Georges Remi derrière Hergé, c’est se condamner à passer à côté du sous-texte et du filigrane de son œuvre. Si l’on veut comprendre par exemple son attitude durant l’Occupation allemande de la Belgique et au lendemain de la guerre, il est vain de commencer, comme c’est ici le cas, en 1939. George Remi est né avant.
Etranger au militantisme, au dogme, à l’embrigadement, c’était un individualiste absolu qui conservait une vision romantique de l’engagement ; un scout toujours fidèle et loyal en toutes choses, en politique aussi ; il devait tout à l’abbé Wallez, directeur du quotidien Le XXème siècle, qui lui donna sa chance et qui était du propre aveu d’Hergé « »fascistisant ». Hergé demeura jusqu’au bout imprégné de l’idéologie dans laquelle il baigna durant sa jeunesse catholique, antiparlementaire, anticommuniste, antisémite, antimaçonne, antidémocratique ; ce qui explique qu’il fit partie de ces Belges qui vécurent mieux l’Occupation que la Libération ; pendant l’épuration, il fut la providence des « inciviques », les bannis et les condamnés de l’après-guerre dans les rangs desquels il comptait nombre d’amis de jeunesse auxquels il aurait été le dernier à faire défaut, ce qui est tout à son honneur ; il entreprit même les démarches pour s’exiler en Argentine, terre d’asile d’anciens nazis (quel manque d’opportunisme !). Rien d’une adhésion, tout d’une imprégnation. Ce qui est plus profond et plus durable. Elle est fut le terreau de son imaginaire. Ce n’était pas un militant et il n’avait pas la tête politique. Ce qui comptait chez lui, ce n’étaient pas les idées mais l’esprit.
Dans les années quarante, lorsqu’ il entreprit un travail de refonte et de modernisation de ses albums avec Edgar P. Jacobs, il ne se contenta pas de corriger des erreurs ou de modifier l’esthétique : il rectifia le tir. Transformation du voyage d’un Belge au Congo en séjour d’un Européen en Afrique afin de lui donner une dimension plus universelle, dénationalisation et laïcisation d’un Tintin qui cesse de recommander son âme à Dieu, remplacement de « nègre » par « »noir », de « bicot » par « Arabe », de « Moricaud ! Anthracite ! » par « Emplâtre ! Doryphore ! ». Aujourd’hui, « Fatma de Prisunic » dans la bouche du capitaine Haddock ferait hurler les ligues et associations. Non qu’il fût pris d’un remords manifesté par un mea culpa ; il cédait à la pression insistante de son éditeur qui, d’après le dessinateur, voulait complaire au lobby tiers-mondiste ! Ce qui ne change rien au langage petit nègre, à la tonalité colonialiste de certains dialogues, à la réputation de paresse dont l’album accablait les Noirs, à la manière néfaste de les présenter comme craintifs. Mais c’était le bain des années 30 dans lequel il évoluait en permanence.
Ne jamais oublier que Tintin au Congo et les autres parurent d’abord dans les pages du catholique et réactionnaire journal de l’abbé Wallez puis en album. C’était l’époque à laquelle la Belgique était colonialiste avec bonne conscience. Il n’y eut aucune controverse. Ce n’était pas perçu comme raciste mais comme paternaliste. Le ravalement « politiquement correct » de son œuvre exigé tant par Casterman que par Simon and Schuster et Methuen pour la langue anglaise, prit de l’ampleur à la fin des années 40. Cela le poussa à blanchir des noirs dans le Crabe aux pinces d’or et à les faire disparaître de Tintin en Amérique, à rebaptiser « Bohlwinkel » le banquier juif new yorkais Blumenstein, le méchant de l’Etoile mystérieuse, et à remettre son nez droit, à envelopper les bouteilles de whisky du capitaine Haddock d’un pudique sac en papier afin que l’on ignore ce qu’il boit. Mais il fallut lui forcer la main.
Georges Remi fut un peintre raté, tout dans l’imitation de Miro, Modigliani et de quelques autres, mais un dessinateur de génie ; de même Henri Cartier-Bresson avait été un dessinateur parmi des dizaines de milliers d’autres, mais un photographe unique au monde. Il est dit dans le catalogue qu’Hergé avait été « insouciant » en caricaturant ses personnages et « imprudent » pendant la guerre en collaborant au journal Le Soir « volé ». Mais c’est infantiliser l’artiste de le déresponsabiliser ainsi. Ingénu, idéaliste, crédule, Tintin l’était ; Hergé a joué à l’être ; mais ce n’est pas rendre justice à Georges Remi de laisser à croire qu’il le fut tout autant.
(Détail extrait d’un crayonné pour la couverture de l’album Tintin et les Picaros (1975 ; copyright Hergé/Moulinsart, 2013 ; Andy Warhol, Portrait d’Hergé, 1977, Sérigraphie sur toile rehaussée d’acrylique, 102 x 102 cm, Collection particulière, «© The Andy Warhol Foundation for the Visual Arts, Inc. /, ADAGP, Paris 2016 – © Jean–Pol Stercq / ADAGP, Paris 2016 ; « Hergé, Composition sans titre, vers 1960, huile sur toile, 50 x 60 cm, collection particulière, © Hergé/Moulinsart 2016)
1 291 Réponses pour Remi Georges, peintre raté, dessinateur et graphiste de génie
VOILÀ UN BILLET AD HOC.
Bien vu, capitaine !
Oui, souvent les expos passent à côté de quelque chose d’essentiel. Comme l’expo Magritte (au Centre Pompidou) qui passe à côté de la liberté de l’artiste et de l’énigme en voulant donner une leçon, une classification. Des images subversives dans une apparence extrêmement sage qui n’a que peu à voir avec la peinture (matière / couleurs). Les lieux communs sont assez fréquents et pour Magritte et pour Hergé (Georges Remi). Tous deux mettent du désordre dans les apparences. Des « individualistes absolus »… « Une étrange impression se dégage de la promenade. Hergé est partout mais l’homme est absent. On ne l’y entend pas respirer… » . Idem pour Magritte qui finalement échappe au parcours obligé en cinq salles et cinq mythes, aux classements, pour saboter malgré la platitude de ses toiles, les apparences en ces images où l’énigme perdure. Reste les documents : correspondance pour Magritte. qu’en est-il pour Hergé ?
Un catho réac colonialiste belge qui avec le temps est devenu altermondialiste droitdelhommiste antitotalitaire. On préfère ce parcours plutôt que l’inverse.
Seul comptait l’esprit pour RG ? Ouéé, et les pépètes donc !
Pourquoi avoir abandonné la fraicheur du colonialisme, apporteur de civilisation, qui transparait toujours dans les albums de ce brave homme ? Ces temps là étaient pleins d’une joie saine de vivre en monde réel : dominant/dominé….
Ce n’est pas parce que les mensonges ont remplacé le réel par le virtuel que ça va mieux ! Ah ! le bon temps où on tirait sur les mineurs grévistes ….
Il ressort de tout ça que pour les limaces actuelles, il est plus facile de rendre hommage à des mineurs rebelles de 1948, que de résoudre le problème du chômage en 2016…
Tournons notre regard, donc, confiants, dynamiques, ambitieux, volontaires et déterminés …. vers le passé commémoratif !
En avant vers le passé critiquable, ô mes chers compatriotes, votez Juppé : « l’homme de l’identité heureuse » …. uhuhuhu !
Le « ravalement » d’une BD pour des raisons politiquement correctes ! Comment ne pas rire de cette collaboration d’Hergé à sa propre destruction … ?
« Or éclipser Georges Remi derrière Hergé, c’est se condamner à passer à côté du sous-texte et du filigrane de son œuvre. »
Mais d’un autre côté, le portrait psycho express -à charge- d’Hergé, proposé dans le billet, procède de cette même entreprise de retouche historique, celle du « politiquement correct ».
Vouloir adapter des bandes dessinées reflets d’une actualité à une période donnée de l’histoire, comme les aventures de Tintin, à destination des jeunes d’aujourd’hui, est peut-être une entreprise un peu vaine.
Reste l’art, pour l’art.
Vous êtes plutôt Vim chlorax ou Vim citron vert ?
http://digital.iscom.org/~cschwager-pi/dessinemoiunepub/?p=206
…
…deux phrases à mots, pour participer aux leurres » artiste » pour faux-cons,!…
…
…faire de la jeunesse belge, des » scouts « , en l’aventure c’est l’aventure en frigolite,!…
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…des tintin, échaudés dans les rues,!…au ciboire vidé,!…
…autre Bessy, berger écossais dans le Far West au service de son maître Andy,!…
…( Studio Vandersteen )ce chien qui à eu plus de succès, pour l’enfance des adultes d’aujourd’hui,!…
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…l’école des personnages, image par image en plasticine et papiers – mâchés,!…,et films – express, en rétro-projection, image par image, des films recopiés en bandes dessinés,!…
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…des personnages en poses, avec des masques aux citrouilles en course,!…
…pour dessinés des vauriens, à courir après leurs morales perdues des autres en liesse,!…et sur la Lune,!…
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…j’ai présenté ma farde de dessins, dans les années début 1970,…à Casterman , Martine au Tyrol, en à tirer meilleur profit,!…
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…les écoles, et les académies à nourrir les fusées en cours,!…
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…montre tes dessins, pour en être copier, on vous écrira, photo-copier,!…
…et des sigles, & T-Shirts!…etc,!…
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…pourquoi, je ne montre rien,!…
…travailler pour les autres pour rien, en châteaux des moulins aux hasards des nouilles à scouts,!…Ah,!Ah,!…
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…tout un temps des films en B.D,!…Sissi,…etc,!…
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…la culture – bidon, des abrutis-bloqués,!…Kiwi, Rodéo,…une multitude, pour voter à sa Gaule d’Alger du rédempteur,!…Oasis, Oasis,!…Go,!…
…envoyez,!…
« …faire de la jeunesse belge, des » scouts « , en l’aventure c’est l’aventure en frigolite,!… » Giovanni
« Tintin, c’est un simple rond, avec un accent pour faire la houppe »
Que pensez-vous de ses essais de peintre, réalisés par Hergé, dans les années 1960 ?
…
…Oui,!…j’ai connu Hergé, un entretien de cinq minutes,!…
…tout ces jeunes, à la concurrence,!…
…pas assez con, pour redessiner des photo-montages à faire des B.D, pour films et vice-versa,!…
…limites des idiots aux chiffres, pairs & impers,!…etc,!…
…
Alors ça Giovanni à 7h41, c’est une belle histoire Belge. Avoir une info de première main, sur la période tardive du père de Tintin.
…
…7 h 38 min,…les essaies de peintre d’Hergé, excellents,!…
…tout de même un genre Disney » Flagada « , un rien, un soupçon Kandinsky, » édulcoré « ,!…
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…un personnage à la Picasso, peint sur une assiette en céramique,!…
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…des bouts de papiers à bouger recopier évidés de sa substance,!…figer,!…
…etc,!…que dire de plus, de ses B.D.,!…un genre grotesque à détourner ses scouts mineurs en ciboires alouettes en cœurs,!…
…
…un certain art, se foutre du monde entier,!…en cours,!…etc,!…
…
Giovanni, merci, kiss cool to you.
Une prochaine expo Kandinsky, dans sa » période parisienne »( 1933-1944)
https://artyficielles.files.wordpress.com/2009/06/kandinsky41a.jpg
…
…j’éprouve beaucoup de sensibilité en partage, plutôt avec, notre Edward Munch, en pré – fauviste naturel,!…
…il a fait autre chose, que le » cri « ,!…à s’illustrer, en maintes reprises ad-hoc,!…Ah,!Ah,!…
…
DES NOUVELLES DU FRONT (BAS DE PLAFOND)
Quittons nous sur cette amusette syndicale passéiste, tout à fait réjouissante :
« C’est un message de soutien plutôt inattendu. À Manbij, dans le nord-est de la Syrie, pas très loin d’Alep, cinq hommes en tenue de soldat et kalachnikov à la main n’ont pas hésité à clamer leur soutien aux salariés d’Air France. Postés sur le toit d’un immeuble délabré, les cinq combattants – dont le visage est caché par des keffiehs – posent devant un graffiti en noir et rouge : « Liberté pour les 16 d’Air France ! Victoire pour la CGT ! Brigade Henri Krasucki. »
Publié sur la page Facebook de la CGT Cheminots Versailles, le cliché est bel et bien un message de soutien aux salariés de la compagnie aérienne poursuivis dans le cadre de l’affaire dite de « la chemise arrachée ». Cinq d’entre eux étaient d’ailleurs jugés ce mardi, devant le tribunal correctionnel de Bobigny, pour violences et dégradations aggravées. » (Le point)
Même pro-kurde, la Brigade Internationale HENRI KRAZUKI restera une merveilleuse initiative bouffonne de la CGT, dont la finesse de jugement apparaît par cette prise de position en Syrie, dans toute sa splendeur comique … !
Mille milliards de mille sabords! Cet article n’est pas fait pour les cornichons de diplômé qui pensent que Passou, marmotte mal réveillée, a coquillé quand il écrit : » en collaborant au journal le Soir « volé »,
car le Soir » volé » désigne le journal belge pendant les quatre années de l’occupation allemande…il faut connaître son Hergé comme un vieux frère pour suivre ce gaillard de Passou!
Hergé ? On ne fait pas plus ringard. Et en plus de ça, réac et fascisant, tout pour plaire. Une expo pour vieux nostalgiques attardés.
Ce lieu mythique passoulinien n’admettrait jamais en son sein, de cornichons diplômés, comme on en trouve partout ailleurs…
A partir de 45, le virage d’hergé vers l’idéologiquement-politiquement correct allait de soi : et le volume des ventes, qu’est-ce que vous en faites ?
Georges Remi fut un peintre raté,
Pour l’aquarelliste, allez du côté de chez Pratt.
Ah ! Soulagement de lire le papier de notre hôte, après la décevante présentation de ladite exposition au 28 minutes d’ARTE, hier au soir… Les côtés obscurs du bonhomme y furent balayés en trois minutes de parfaite mauvais foi. Les convictions idéologiques d’Hergé, le racisme de Tintin au Congo ? Juste le reflet des années 30, lui étant un « esprit libre », et d’ailleurs, il s’est remis en cause après la guerre (ben tiens). La sous-représentation évidente des femmes dans les albums ? Là aussi, « reflet de l’époque », « obligations éditoriales ». Bref, le génie n’a pas l’ombre d’une tache de boue à ses chaussures…
Donc, je suis toute portée à croire notre hôte : un homme sans hombre n’est pas présent au monde.
Tintin se vend quant à lui aussi bien en planche originale. On se les arrache moyennant quelque argent .
http://www.lefigaro.fr/culture/encheres/2014/11/23/03016-20141123ARTFIG00058-corto-maltese-bat-un-record-du-monde-aux-encheres.php
Peut-être un premier pas vers « l’immortalité » à laquelle le philosophe Michel Serres veut le faire accéder
le premier pas vers l’immortalité c’est une prise du grand palais havec michel serres comme caporal chef..triste hépoque
béré elle pense que l’immortalité se fait ha la corbeille
« reflet de l’époque »
Ecoutez Clopine, on épouse qui on veut y compris une époque avec tout ce qu’elle contient. possible aussi de prendre ses distances et demander divorce suivant l’évolution. Hergé demanda pardon dans les bijoux de la Castafiore et regretta de ne point s’être engagé, d’être resté timoré, sur le banc sans trop applaudir toutefois.
Hergé ayant été rexiste, d’après ce que je lis ici, vous le considérez comme le Heidegger de la bd.e
Tintin et aussi Jo, Zette et Jocko, qu’on oublie,
sont de formidables histoires. C’est facile , au fond, de stigmatiser Hergé. Toute l’Europe était colonialiste, à part quelques rares esprits sacrément novateurs. Et puis, je suis sidéré par e fait que « Tintin au Congo » par esemple serait horriblement colonialiste. Eh bien non?. Les salauds, les enfoirés, les ridicules, ce sont les blancs, justement. C’est un titre placé sous le signe de la dérision absolue. De même dans l' »Eruption du Karamako » ou dans « Le Lotus bleu »….enfin bref, Tintin, Astérix….sans ces deux « héros » on est complètement sec.
-Pourquoi est-ce un monde sans femmes?
-Michel Serres: Ah ça, c’est le grand mystère et le grand problème! D’abord, il faut dire que ce n’est pas le propre de Tintin, la littérature de ces années-là est, elle aussi, sans femmes. Dans Jules Verne, il n’y en a pas non plus. Aujourd’hui, on le remarque, parce qu’on sort d’une grande période d’antiféminisme dont on ne se rendait pas compte à l’époque. Tintin, c’est le XXe siècle! Ce siècle où la honte de la France a été de donner le droit de vote aux femmes en 1946 après avoir écrit pendant des décennies dans les livres d’histoire que le vote en France était universel!
-Vous en aviez parlé avec Hergé de cette absence de femmes?
-Oui, souvent. Lui aussi reconnaissait que c’était un problème. Il disait qu’il était parti avec une « équipe », qu’il ne pouvait plus marier Tintin, que le capitaine Haddock était un personnage de vieux garçon… Où mettre une femme dans tout cela? Il a essayé avec la Castafiore. Mais la messe était déjà dite. »
un homme sans hombre n’est pas présent au monde
dans l’histoire de l’art c’est tout un hunivers
berguenzinc dit: Votre commentaire est en attente de modération.
29 septembre 2016 à 9 h 47 min
Hergé ayant été rexiste, d’après ce que je lis ici, vous le considérez comme le Heidegger de la bd.
Tintin et aussi Jo, Zette et Jocko, qu’on oublie,
sont de formidables histoires. C’est facile , au fond, de stigmatiser Hergé. Toute l’Europe était co.lonialiste, à part quelques rares esprits sacrément novateurs. Et puis, je suis sidéré par le fait que « Tintin au Congo » par exemple serait horriblement col.onialiste. Eh bien non. Les sa.lauds, les enfoirés, les ridicules, ce sont les blancs, justement. C’est un titre placé sous le signe de la dérision absolue. De même dans l’ »Eruption du Karamako » ou dans « Le Lotus bleu »….enfin bref, Tintin, Astérix….sans ces deux « héros » on est complètement sec.
La tarte normande, commissaire politico-culturelle expatriée, aurait voulu que l’on considère Hergé comme un « salopiot » WWII, raciste, fasciste, réactionnaire etc, etc !
Mais on s’en fout !
Ce qui compte c’est ce qu’il a fait, pas ce qu’il était. Que Bécassine rêve d’être Beria…. ça ne manque pas de sel !
Bouguereau, l’immortalité se monnaye , si on enterre votre oeuvre la jetant pour en faire un linceul, nul doute que l’oubli couvrira votre mémoire aussi vite qu’il faut de temps pour une cérémonie. Les temps sont ce qu’ils sont et plus vous coûtez cher à la vente et plus vous aurez de chance de demeurez parmi les happy few qui constellent notre firmament et quoiqu’on puisse supposer qu’un travail du temps s’il nous en reste suffisamment opérera un nouveau tri et fera disparaître quelques une de ces étoiles qui s’échangent à bon prix .
Un catho réac colonialiste belge qui avec le temps est devenu altermondialiste droitdelhommiste antitotalitaire. On préfère ce parcours plutôt que l’inverse
ête catho et belge c’est comme ête raclure et keupu..le reste c’est un alibi
t’as trop dtapis chez toi béré..t’augmentes les raisons de tprende les pieds d’dans..t’es hinnocente..c’est pas de ta phaute
Voilà un dessinateur corrigé! essoré, taillé sur mesure, enfin présentable. il a quanbd mêle ridiculisé la police avec les Dupont,la marine avec un poivrot insulteur, bafoué les scientifiques avec Tournesol, ridiculisé l’émancipation des femmes avec la Castafiore, quel ignoble individu qui n’a rien compris à la Chine, à l’afrique, aux indiens d’amerique.Il n’a compris que le lama.., et dire qu’il a gangréné et corrompu des milliers d’enfants sur plusieurs generations..avec ses albums .
Un catho réac colonialiste belge
c’est un point de vue que ne partage pas tout le monde, vous ne voudriez pas imposer une seule façon de voir, stalinienne ou léniniste?
Mes enfants n’auront guère pratiqué les albums de Tintin. J’ose croire que le mépris ostensible de parents éclairés n’y aura pas été pour rien. Mes petits-enfants ignoreront sans doute jusqu’à l’existence d’un monument que, bientôt, personne ne visitera plus. Et puis, un monde sans femmes, où la seule touche d’érotisme est le côté vaguement tapettes des Dupondt, merci bien.
De Nota, moi, ce qui m’intéresserait, ce serait une étude sur les générations de petites filles qui ont grandi avec les lectures, justement, de Verne, d’Hergé, d’Edgar P. Jacobs. Quelles sont les conséquences de la schizophrénie qui découle de l’identification à un héros évoluant dans un univers où les femmes sont carrément absentes : le rêve de Daech, quoi :
https://postedeveille.typepad.com/.a/6a01156fb0b420970c017d3bef71ca970c-600wi
hen fait le plus marrant chez hergé c’est quil lorgnait sur le prestige d’oeuvrer et d’être reconnu dans les ‘arts classiques’..qu’il havait un cuisant complesque..et quil a gagné la gloire dans la ptite carambouille a pas cher et même pas peinturluré du début et la vente au numéro..c’est le seul ‘soufflet’ comme dirait mon fin lettré de larbhin qu’il mérite et c’est la providence qui lui a donné..les autres qui volent au secours de sa victoire c’est des puants
En dépit de la belgitude de l’intéressé, la Hergémania, dont l’actuelle expo, complaisamment relayée par les médias, se fait la caisse de résonance, est en passe d’intégrer l’identité nationale chère à d’aucuns. Horror ! horror! horror ! Fuyons !
Mes petits-enfants ignoreront sans doute jusqu’à l’existence d’un monument que, bientôt, personne ne visitera plus
ils acheteront toute la collec havec l’impot cioran que jespère tu manques pas de leur verser jean marron..
Voilà un dessinateur corrigé! essoré, taillé sur mesure, enfin présentable. il a quanbd mêle ridiculisé la police avec les Dupont,la marine avec un poivrot insulteur…
Ah, mais il n’a pas ridiculisé la gente canine!
Ce qui serait fendard c’est- mais ça a peut-être déjà été fait?- d’imaginer une aventure de Tintin avec un autre chien célèbre, Pif, Rantanplan ou Gai-Luron!
Clopine, j’ai du lire une partie de ces albums, enfant, leur préférant les asterix et Lucky luke pour découvrir plus tard d’autres noms de la BD comme Hugo Pratt, mon préféré?, pas l’impression de souffrir de troubles de l’identité mais j’ai toujours préféré les garçons avec qui je me sentais mieux puis les hommes pour faire ce de droit, les femmes oui quand elles sont intelligentes sinon elles sont infréquentables et pire que les hommes dépourvus de ce cadeau naturel, se greffe sur l’élément féminin embêtie des tas de caractéristiques absentes chez l’homme dans le même état qui me font fuir.
Tiens ?…. il me vient une idée rémunératrice : et si j’attaquais en justice les héritiers d’Hergé ? …
En m’appuyant sur le billet… avec l’aide de ceux qui comme moi sont blessés par les mots « nègre », « pédé », « féministe », « chinetoque » ?…. car n’en doutons pas : si je suis raciste, fasciste, homophobe, pervers, sadique, marin aviné, scientifique tournesolesque…
C’EST LA FAUTE A HERGE !
C’est à cause qu’on m’a fait lire Tintin au lieu de lire Attali, Heidegger, Maimonide, Maitre Eckhart, Musso ou Anaximandre ! Hergé ! par delà ton caveau : tu es coupable ! Il faut payer les dégâts…
bouguereau dit: 29 septembre 2016 à 10 h 08 min
ils acheteront toute la collec havec l’impot cioran que jespère tu manques pas de leur verser jean marron..
Même sans lui, je crains bien que … Mais ils n’oseront pas ! Ils savent qu’ils seraient reniés !
C’est à cause qu’on m’a fait lire Tintin au lieu de lire Attali, Heidegger, Maimonide (JC)
Vais-je finir par croire aux vertus de Tintin ?
Et l’autre dinde schizophrène qui pleurniche : « y a pas de femelles dans Tintin, les petites filles ont souffert la mort… ! »
On est pas sorti de l’auberge avec des bécasses pareilles !
Faut dire que « y a pas de femems dans Tintin », c’est khon! mais khon !! moi, ma soeur , elle dévorait les tintin ! rien à fou.tre qu’il y ait ou non des femmes !
Dans Astérix non plus….
Ce qui compte c’est ce qu’il a fait, pas ce qu’il était
la technique et l’hindustrie et hun talent qui a su la flatter par dépit..c’est lui le vrai réalisme capitaliste européen..certainment pas un pollock ou hun warhol..mais faudra quelques siècles pour que le futur s’en rende compte..du bolchévique électrifié hun peu nazi jicé..le matérialisme historique souffle hou il veut
ce qui est cocasse c’est que la technique et lhindustrie peut faire d’un rexiste un agent de son havant garde révoltionnaire..
bouguereau dit: 29 septembre 2016 à 10 h 24 min
tout à fait d’accord
il me vient une idée rémunératrice : et si j’attaquais en justice les héritiers d’Hergé ?
ouye..bon chein chasse de race..pourri de lawyers hinternationaux comme dizné..rien qude penser que béré les croit necessiteux devrait te dmander si t’as pas trop dtapis dans ton salon
De Nota, moi, ce qui m’intéresserait, ce serait une étude sur les générations de petites filles qui ont grandi avec les lectures, justement, de Verne, d’Hergé, d’Edgar P. Jacobs. Quelles sont les conséquences de la schizophrénie qui découle de l’identification…
L’étude existe. Elle a été menée par le laboratoire de psychosociologie de l’Unamur, université de Namur, je vous en épargne les parties les plus ingrates pour vous en donner de manière synthétique les résultats: sur un échantillon de 1205 personnes de sexe féminin ayant assidûment fréquenté la lecture de Tintin dans leur enfance, il est constaté que 12,3 % vivent avec un chien, 15% vivent avec un barbu, 0,5 avec des jumeaux, 0,1 avec des jumeaux barbus, 8% avec un homme plus jeune, 3% avec une femme, 0.01% avec une femme à barbe, 1% avec un scientifique, 7% avec un étranger, 1,3% avec un étranger barbu, 17% vivent seules, 43% vivent avec un homme sans barbe et, enfin, une seule femme vit avec un chien alcoolique…
Tout type qui a de beaux tapis dans son gourbi a manifestement reçu de l’argent de Kadhafi, d’après le Syndicat de la Magistrapure
De peur, j’ai collé les miens hors de vue des pandores, dans une cave sombre genre Vatican Pie XII, ils font la joie des parasites qui pullulent en ces lieux licencieux et liquoreux comme la pensée de Cambadélices, ce Talleyrand de superette.
Bérénice, bibi je les ai tous lus… Et relus.. Un petit meuble servait à la fois à supporter la télé et à contenir les albums. C’était mal rangé : quand on ouvrait la porte, les livres vous tombaient dessus. Les couvertures étaient salies, les tranches, parfois désossées, mais il ne manquait curieusement pas une seule page ; on était aussi abonnés au « journal de Tintin », la totale, quoi.
Bon.
Je me dis que, même si mon inconscient porte les stigmates de mon époque, elle-même conditionnée (ma mère ne pouvant travailler sans l’autorisation de son mari, jusqu’en 1965 je crois, par exemple), ce n’était rien par rapport à aujourd’hui.
Une petite fille née en 2000 arrivant à 18 ans, aura avalé combien de publicités, combien d’images ? N’aura-t’elle pas été traînée par sa mère chez le chirurgien esthétique – ou tout du moins ses dents auront été redressées, ses cheveux teintés, sa taille amincie autant qu’on peut le faire – et la brasse opérée, pendant ma vie, pour accéder à l’air libre de la conscience n’était-elle pas finalement plus légère que ce que les jeunes filles doivent subir aujourd’hui ?
Les enfants livrés à l’écran, aux écrans : allez construire un individu avec ça ! Le coeur me serre devant les objurgations de toute sorte auxquelles les filles d’aujourd’hui doivent répondre. Finalement, Tintin, c’était un univers assez simple, ma foi.
De Nota : je m’en doutais !
…
Mais du coup, voilà que je m’interroge : comment ? Vous avez épousé la Castafiore ?
Evidemment, être père d’une fille suicidée à 17 ans pour « harcèlement scolaire », n’est pas facile, et on peut comprendre que son désarroi soit pénible à supporter, mais de là à lui faire perdre la dernière pincée de bon sens qui lui restait : cherchez l’erreur.
de nota dit: 29 septembre 2016 à 10 h 43 min
Vous avez oublié celle qui vit avec un scientifique barbu : c’est moi.
…
…très jeune, plutôt placide et curieux des » salades illustrés « , à prendre avec des pincettes, des brucelles aujourd’hui, dira t’on,!…
…Oui,!…aussi des Rintintin, et aussi, des livres d’histoire, en familles,…
…Ulysse et son aventure avec le Cyclope,!…un de mes premiers livres qui me reste en souvenir,… fascinant,!…
…
…la peur de sortir seul,!…en Sicile,!…
…plutôt très jeune déjà, très soucieux de tout,!…etc,…
…
tiens on reprend une couche de tintin, ce ne serait pas idiot de se demander pourquoi il laisse autant d’imprégnation dans l’inconscient :
http://nordpresse.be/moulinsart-attaque-en-justice-albert-2-setre-deguise/
au fait c’est pour rire hein …
La biographie de Georges Remi alias Hergé, même signée par Passou (1996 chez Plon – 1998 folio) ne m’a jamais intriguée, ni attirée. Bien sûr, je connais le nom du créateur de Tintin (Hergé) mais l’important est le personnage de Tintin dans le livre (livres que je n’ai jamais lus d’une façon exhaustive, juste feuilletés)
J’aime ce petit personnage intemporel, asexuel (reposant), ne vieillissant, toujours vêtu de la même façon (flottant dans son imper et portant ce pantalon de golf). Une sorte de Rouletabille, moins homme.
Tintin n’a pas d’âge. Tête ronde, bouche minuscule, deux points pour les yeux et sa houppe. Un caractère d’éternité, déjà quand je l’ai saisi au vol dans les années 60. N’ayant pas lu ses aventures (difficulté toujours présente de lire une BD), je ne saurais décrire une de ses aventures avec exactitude. Toutefois, il m’est apparu loyal, solitaire, aventurier, naïf, débrouillard. Sans famille (parents, frères ou sœurs ?) hors Milou. Des amis masculins, sûrs et parfois bizarres : Tchang, le capitaine Haddock, le professeur Tournesol et les Dupon(t/d) qui ne portent pas le même nom bien que jumeaux.
Autour de moi, les garçons lisaient beaucoup de BD, les filles plutôt des romans et j’allais rarement picorer dans les piles de BD de mon frère.
Maintenant ce qui m’attire dans ces créations, c’est le dessin et parfois les couleurs mais toujours pas l’histoire. Une petite collection de personnages sympathiques. Des jeunes héros qui font partie de mon imaginaire.
…
…aujourd’hui, depuis au moins vingt ans, je n’achète aucune B.D.,…une vieille série de Tintin,…depuis peu,!…
…
…mais pratiquement, la totalité que des livres techniques sur tout les corps de métiers à porter de mains,!…
…tout les métiers universitaires aussi,!…avec leurs spécialités,!…depuis le début des années 1990,!…l’orfèvrerie déjà dépassée,!…
…la chance, ne plus sortir les samedi-soir aussi,!…tranquille sans fards,!…Ah,!Ah,!…etc,…
…
Avec Wallonie-Brussels & une grande galerie bruxelloise, nous avons monté une belle expo de BD quand j’étais à Sydney. Déception: impossible d’avoir le moindre crobard de Tintin. Heureusement, plusieurs maitres belges de la BDs étaient présents (Frank Pé, Nicolas Vadot, etc) ainsi que le couple princier devenu royal depuis, pour le vernissage. (‘On dirait un peu l’endroit où nous avons passé notre nuit de noces; je me demande chéri va faire le rapprochement’, lâcha un tantinet perfidement la princesse en zuyeutant une planche originale de Frank Pé’).
Bref, du beau linge & du fun il y eut à gogo, mais sniff sniff pas une seule trace de Tintin, là où j’ai appris à lire (et à voyager?)…Billions of blistering barnacles!
« je me demande SI chéri.. »
Ce que l’on peut porter au crédit de l’univers Tintin, c’est l’approche rigolarde du monde des adultes. Qu’il s’agisse de Haddock, des Dupondt, de la Castafiore ou de Tournesol, les adultes, au mieux attendrissants, en prennent pour leur(s) grade(s).
allez construire un individu avec ça !
Clopine vous oubliez un concept essentiel qui depuis Tintin a vu le jour: la déconstruction. Je présume que de nota, par exemple, pourra expliquer à quoi il ouvre, sur quoi il débouche ailleurs que dans le côtes du Rhône ou Château la Pompe. Je suis moi-même modestement addict à la publicité, au cinéma, aux séries télévisuelles le soir au fond des bois en hiver parce que je suis en manque d’amant carrément déficitaire au sens psychiatrique du terme ce qui ne réussit pas à faire de moi quelqu’un d’absolument dépersonnalisé ou vidé de son libre-arbitre, de conscience politique, de conscience tout court, d’une capacité relative à prendre du recul pour analyser et réfléchir autant que l’avalanche actuelle en info et le déluge de publications nous en laissent l’espace et l’envie, tant de gens le font à notre place. Enfants de notre génération( la vôtre qui est aussi la mienne) il est vrai que 1 puis 2 puis 3 chaînes n’ont pas réussi à nous imprimer avec d’autres apports que Saturnin, Zorro, Mannix, le Prisonnier , les aventures de Josh Randall pour au nom de la loi, la séquence du spectateur qui me laissait sur ma faim pour passer au poulet dominical, chapeau melon et bottes de cuir, le cinéma muet de Chaplin chaque dimanche puis les images en direct d’Apollo, la guerre du Vietnam qui n’en finissait pas d’intervenir chaque soir dans les salons.
« je me demande SI chéri.. »
j’allais oublier « les saintes chéries ».
Ben, moi, mes petits chéris, je lis Heidegger, Maïmonide ET Tintin !
Ben, ouais, je sais, faut le faire ! ah bah ouais…!
Et pis moi, mes braves petits chéris, moi, j’ai visité l’expo à Moulinsart ! Ah bah ouais ! C’est en Sologne… Ah…?!
Quand Jean donne dans l’analyse textuelle sémiologique, mes chéris, ça donne !
Aujourd’hui, on ne construit plus d’individu. On le déconstruit. S’il se revendique comme mâle, on lui dit qu’il est tout autant une femme; s’il revendique sa culture française, on lui dit qu’il est fasciste ; s’il prie à l’église ou à la synagogue, on lui dit qu’au troisième millénaire, ces choses-là ne devraient plus avoir cours. C’est tout juste si on ne l’enferme pas dans un hôpital psychiatrique. L’Ecole elle-même est devenue un grand cirque déconstructeur…
, je lis Heidegger
Ah non! vous n’allez pas réussir à insérer dans ce chapitre du Heidegger, on vous passe votre vélo électrique mais pas votre façon de tailler ce philosophe à des mesures qui vous conviennent en censurant les bulles qui viendraient assombrir son aura.
Qu’est-ce que Heidegger a à nous dire sur Tintin?
Sur le logos des Dupond, sur l’animal Milou, sur le Dasein de Haddock, sur le kantisme de Tintin, sur la technè de Tournesol?
« je suis en manque d’amant » (Bérénice)
Okay ! Parlons d’amour !
Votre offre de rémunération sera acceptée immédiatement, sachant que la maison ayant des frais à couvrir ne fait jamais crédit …
ML, Benoit Peeters s’y entend pour déconstruire Tintin…passionnant!
…
…12 h 18 min,!…vous avez oublier,…
…Max la menace,…les Mystères de l’Ouest,!…Daktari,Clarence qui louche,!… les nouvelles aventures de Vidocq avec Claude Brasseur et Danièle Lebrun,!…Ah,!Ah,!…etc,!…
…et les tours de France, et football, à avaler,!…et toutes les bières à consommer,!…
…
Votre offre de rémunération sera acceptée immédiatement
Sachez que ma misère est totale! l’amour pour moi restera toujours inscrit comme une providence, une gratuité miraculeuse.
12h39, L’homme du Picardie, Thierry La Fronde, les enquêtes de Maigret avec Jean Richard…
…
…faut prendre position, le long des autoroutes,!…en mini-jupe, les fesses en l’air,!…
…le filet aux oiseaux volants fautes de poissons-volant hybrides,!…la Cy-clope fumée à l’envers,!…le mégot,!…à s’écraser,!…
…attention aux camions ci-terne,!…Ah,!Ah,!…etc,!…
…
Bérénice, je ne serais certes pas aussi affirmative que vous – sur les capacités de résistance aux écrans développées dans mon enfance. Je me souviens avoir assisté à l’éclosion de la pub à la télé, d’avoir adoré ça : c’était facile de frimer avec, et puis il n’y avait plus d’effort à faire, on connaissait les slogans par coeur. Les apprentissages scolaires en devenaient pathétiques, puisqu’il suffisait d’ouvrir son poste pour retenir des leçons telles que « Baygon Vert contre tous les insectes », et « le cadeau Bonux », et « Persil lave plus blanc ». Enfoncés, les profs ânonnant les leçons rabâchées…
Insidieusement, la frontière entre réalité et fiction, qui n’a pas arrêtée de s’atténuer (voir les jeux vidéos et l’intelligence artificielle) s’amincissait.
Un enfant confronté à la publicité n’est en aucune façon armé pour se défendre : au bout de combien de répétitions un slogan devient-il « vrai » ? J’ai eu la plus grande peine, me semble-t-il, à me défendre d’associer la consommation au plaisir de vivre. Et si je me souviens de « 1984 », c’est aussi parce que ce livre (lu « naïvement » d’ailleurs, sans réellement comprendre la métaphore soviétique, au moins la première fois) démontait enfin la mécanique publicitaire – et que j’ai compris ! « La guerre, c’est la paix » – il suffit de répéter cette phrase idiote, suffisamment, pour qu’elle devienne vérité. Ca fiche carrément la trouille, mais je préférais déjà, à 15 ans, la lucidité effrayée à la béatitude normée.
Bon.
Je pense sincèrement, par ailleurs, que le « génie » d’Hergé, que cette « ligne claire » que tant cherchent à démontrer, à démonter, à repérer et à prendre comme modèle, devrait être soumise au minimum au doute.
Parce que les tintinophiles ne sont pas seulement terrassés par l’admiration : ils sont partie prenante du mythe.
Derrière le plus grave professeur d’université prenant, pour exemple de beauté formelle et historique, un album de Tintin, se cache un adulte à genoux devant son enfance : à genoux devant lui-même, petit, l’album grand ouvert sur ses genoux.
Finalement, la tintinophilie ne serait-elle pas l’équivalent d’une addiction à la madeleine, en vrai ? La conséquence d’un deuil impossible à faire, celui du petit garçon lisant Tintin ?
Il faudrait un contre-exemple : quelqu’un qui n’aurait lu Tintin qu’à l’âge adulte, et qui en serait sorti sincèrement impressionné par l’oeuvre…
En ce sens, Hergé est le contrepoint d’un Hugo Pratt (à mon sens, bien évidemment !)
Pour ce soir je me suis décidé pour des paupiettes de dinde avec un riz cantonné de chez Vivagel.
Rien à voir avec le sujet, mais en lisant les programmes d’une radio de langue anglaise, je suis frappé de l’économie de moyens de nos langues: en anglais comme en français, il suffit d’un « s » pour que le sens change du tout au tout:
The killing of Tony Blair/ Le meurtre de Tony Blair
The killings of Tony Blair/ Les meurtres de TB
Encore plus frappant avec l’anglais vu la polysémie de « The »…
J’aimerais bien dans le prochain film de Clopine une scène où on la verrait chanter « Dis donnes-nous un peu de ton fromage, Belle des champs ».
C’est peut-être trop demander ?
Rigolo, cette histoire du roi des Belges, poursuivi par Moulinsart Inc. à cause d’un portrait en pull bleu, il aurait pu plaider la cause des Schtroumpfs, pour sa défense.
Giovanni, vous devriez essayer de prendre l’avion avec « Natacha », accorte hôtesse. Et puis ca nous changerait des vieux milous pendulaires sur la plage… arrière, avec leur bons airs d’abrutis.
…
…13 h 14 min,!…Natacha,…jamais lue,!…
…rien comme B.D.,!…extrême minimum, comme d’ailleurs les livres de sciences-fictions, ou polards,!…etc,!…
…
Dans Astérix non plus
–
oh ben si, zincenbergue : la jolie femme d’agecanonichou, et la femme du poissonier qui pue, je ne me souviens plus de son prénom.
Je sais pas pourquoi j’aurais tendance à préferer la première…
Copie d’un courrier envoyé à Albert Algoud suite à son itw dans l’Express :
Comme il y a des tintinolâtres*, moi je suis algoudolâtre ! Cela remonte à Canal Plus avec François François etc et va jusqu’à Inter avec le maréchal Ganache et le Père Dophile (non, ça c’était Antoine) ! Mais aussi et surtout, à vos livres sur l’univers tintinien, bien en place dans ma bibliothèque. J’ai suivi de loin vos démêlés avec les Thénardier de Moulinsart, spécialement le mâle, dont vous avez eu l’élégance de ne pas rappeler dans l’Express le procédé indigne qu’il a employé avec vous.
Totalement d’accord avec votre vision de l’affaire Tintin au Congo, exemplaire du culte malsain de la victimolâtrie alimentée par le CRAN et autres agitateurs troubles. Avec le recul, si des gens sont ridicules, ce sont les Européens avec leur vision sottement ethno-centrée. J’en avais fait un article pour Rue89. Vous m’apprenez (et je ris) que ce sont les Congolais eux-mêmes qui, en 1960, on demandé que cet album soit réédité.
Vous avez votre image préférée. La mienne est petite, pas spécialement remarquable graphiquement : une vignette des Bijoux de la Castafiore, quand Tintin va écouter la musique des Tziganes : pas une bulle…
Ma page préférée est dans Tintin au Tibet, quand pleure le Yéti. C’est la fin d’une terrible histoire d’amour et de mort. Si Tchang était resté plus longtemps avec lui, il était perdu… Tintin lui rend un bel hommage.
Si on a un doute sur le sexe de Milou, c’est tout bêtement qu’en ces temps-là les animaux de BD n’avaient pas de quéquette. Ni trouduc, sauf chez le coquin Franquin (le chat dingue). Le seul qui en mettait, à ma connaissance, est Jean-Louis Pesch dans la série Bec-en-Fer, mise sous l’éteignoir par les calotins du Groupe Ampère.
Ne pas continuer Tintin avec d’autres auteurs est sain non seulement pour maintenir la rareté (point de vue commercial) mais pour éviter de sombrer comme les geais qui ont voulu se parer des plumes du paon Goscinny (Astérix, Lucky Luke, Iznogoud).
Ci-dessous, article pour ceux qui aiment se faire crucifier :
On sent qu’on a affaire à une experte en psychiatrie et construction de l’identité:
Clopine de 10 h 02 min
« ce qui m’intéresserait, ce serait une étude sur les générations de petites filles qui ont grandi avec les lectures, justement, de Verne, d’Hergé, d’Edgar P. Jacobs. Quelles sont les conséquences de la schizophrénie qui découle de l’identification à un héros évoluant dans un univers où les femmes sont carrément absentes : le rêve de Daech, quoi »
D., ce n’est pas assez , au contraire… Car dans les champs, on peut interpréter tout aussi valablement « je voudrais être mariée » ou « je prends garde à tout ».
…
Ne cherchez pas : vous ne connaissez pas, ni ne connaitrez jamais.
…
…vieux milous pendulaires sur la plage,…arrière, avec leurs bons airs d’abrutis,!…
…
…il y longtemps que je t’aime, faut changer les Pampers mon cœur en frigolite,!…
…
…à tout hasards du recyclage ad – hoc,!…
…
mais pour éviter de sombrer comme les geais qui ont voulu se parer des plumes du paon Goscinny
uderzo est ce qu’il est, le traiter de geais c’est se peindre en pignouf
ce qui m’intéresserait, ce serait une étude sur les générations de petites filles qui ont grandi avec les lectures, justement, de Verne, d’Hergé, d’Edgar P. Jacobs
boh..des lunes qu’hon leur a mis des couettes et des révolvers..ça a pas trainé..moi ça srait une hétude pour les gars qui lisent ‘la presse féminine’..pas sur que ça soit pour étoffer leur tatche pour la drague
Je sais pas pourquoi j’aurais tendance à préferer la première…
té..pasqu’elle sait révéiller lvieux grigou sous la couette dédé
bouguereau dit: 29 septembre 2016 à 13 h 49 min
Uderzo a toujours gardé une qualité de trait (sauf dans le dernier opus, œuvre de vieillesse) mais pour les scénarios, c’était la taille au-dessous.
Pignouf toi-même, pauvre soulaud.
Paul Edel dit: 29 septembre 2016 à 9 h 57 min
Soit c’est du second degré, soit un RDliste a piqué le speedo à Popaul.
J’aimerais bien dans le prochain film de Clopine une scène où on la verrait chanter « Dis donnes-nous un peu de ton fromage, Belle des champs ».
C’est peut-être trop demander ?
c’est pasque tu dmande ça hen public dédé..hen privé t’aurais et le fromage et le petit lait
Widergänger dit: 29 septembre 2016 à 12 h 28 min
Aujourd’hui, on ne construit plus d’individu. On le déconstruit. S’il se revendique comme mâle, on lui dit qu’il est tout autant une femme; s’il revendique sa culture française, on lui dit qu’il est fasciste ; s’il prie à l’église ou à la synagogue, on lui dit qu’au troisième millénaire, ces choses-là ne devraient plus avoir cours.
Ce que Widergänger appelle « déconstruction », moi je l’appelle art de varier les points de vue. Ces « déconstructions » sont autant de reconstructions, mais comme elles lui déplaisent il préfère « dé- » à « re-« . Les posts de Widergänger, c’est décidément le conservatoire du conservatisme.
13h14 c’était pas des Milous ( au delà de la métaphore ou en de-ça) ils étaient majoritairement marrons, chamois quand ils avaient pris un coup de soleil en trop, rien à voir avec le fox-terrier. Mais vous n’étiez pas née, ne faites pas la dédaigneuse, pour vous il est encore midi ou minuit et sans le docteur.
…
…Ah,!Ah,!Ah,!…
…une civilisation de lèche-cons aux paradis-fiscaux,!…
…la nouvelle cavalerie d’abscons,!…de la vie moderne à jours,!…
…à la foire du trône,!…les nous-deux en B.D., au cultes,!…etc,!…sans plus,!…
…à jours,!…le guidon du maintien,!…
…
Faut pas aller chercher bien loin le peu de féminisme dans les Aventures de Tintin, l’aventure ? c’est pour les garçons… Pas besoin de filles dans les aventures en BD.
Mon brave Jean, t’es simplement un gros bouffon comme diraient certains de mes élèves.
Les RG ont fait du bon travail pendant la guerre…
« Hergé est partout mais l’homme est absent. »
C’est comme les costumes anglais, l’hélégance c’est qu’on les voye pas…
C’est vrai que ça manque un peu de créatures… S’il les aime pas c’est pas une raison pour en dégoûter les autres !
Passeque Corto lui i se pose pas de questions i se prive pas…
Les conclusions de l’étude menée pendant deux années par notre Institut sur « Les Femmes et l’Aventure » sont nettes, simples, vérifiables quotidiennement.
L’aventure, le pouvoir des femmes s’exerce :
– au lit (sistrata)
– à la cuisine (inventive au quotidien)
– à la Maternité (situation monopolistique assurée)
Quelques contre-exemples existent : ils sont rares…
Les hauts salaires pourraient être amenés à contribuer un peu plus au financement de l’assurance chômage. Selon Le Parisien, le gouvernement envisage de déplafonner les cotisations chômage. La mesure concernerait la part des salaires mensuels supérieure à 12.872 euros.
–
…où l’on apprend que des salaires de 12000 euros mensuel -ou plus- ne seraient pas si rares qu’on se l’imagine.
…et pendant ce temps-là on gèle la revalorisation des petites retraites.
Hey, gibbering anthropoids, quelqu’un il a-il lu Les Harpes de Greenmore?
Slubberdegullions!
Moi, le Tintin m’est devenu sympatoche quand on me l’a montré en train de tailler une pipe au capitaine ad hoc sur je ne sais quel support gay. Avant, j’avais toujours trouvé ses histoires insignifiantes dont j’avais heureusement été épargné du bercement. Et comme je n’ai jamais lu la biog. de Passoul sur Hergé, je continue à ne pas savoir quoi penser de son « non portrait » dans l’expo critiquée pour sa partialité (et on nous donne le change habituel : peintre raté, dessinateur de génie). Quel scoop !
On sait l’intérêt obsessionnel de Passoul pour les célébrités ombragées par les époques et par les conditions et cironcstances dans lesquelles elles créèrent, mais quoi penser au juste de la chute du post ? « Ingénu, idéaliste, crédule, Tintin l’était ; Hergé a joué à l’être ; mais ce n’est pas rendre justice à Georges Remi de laisser à croire qu’il le fut tout autant ».
Doit-on comprendre que pour être « juste » avec RG ou GR, il faut sans cesse rappeler qu’il était lui-même politiquement clair-obscur, au delà de ce que la glose rabâche depuis des plombes, le contenu douteux de ses albums et la nécessité opportuniste de ses retouches successives à mesure de la progression de la politically correctness. Quelle affaire, nom de dieu ! Mais bofle, c’est un autres des marronniers annuels.
D. dit: 29 septembre 2016 à 13 h 03 min
Pour ce soir je me suis décidé pour des paupiettes de dinde avec un riz cantonné de chez Vivagel.
Pas de quoi pavoiser!
Bien vu, ce « croisement de Bécassine et de Béria »
keupu trouve ça bon jicé
Pas de quoi pavoiser!
dédé crée l’événement
Avant, j’avais toujours trouvé ses histoires insignifiantes dont j’avais heureusement été épargné du bercement
brêfle tu préférais tfaire hanculer jjj..tu veux faire aussi long que dans la recherche mais en plus court..c’est moyen moyen
…où l’on apprend que des salaires de 12000 euros mensuel -ou plus- ne seraient pas si rares qu’on se l’imagine
mais enfin dédé..hon a l’imagination dses moyens..dailleurs c’est à ça qules autres les rconnaissent
C’est vrai que ça manque un peu de créatures… S’il les aime pas c’est pas une raison pour en dégoûter les autres !
y’a un paquet de formidabe ‘illustrateur pour henfant’ qui ont eu une production oléolé tout haussi géniale..sous pseu..ça rajoute un kil de fleur de sel de guérande
C’est comme les costumes anglais, l’hélégance c’est qu’on les voye pas…
si la reine est à poil elle guérit pas dla chtouille
Rien ne vaudra les aventures du trappeur Kiwi de mon enfance. Je me précipitais tous les mois au kiosque pour l’acheter. Il était dévoré sur l’heure. Mon frère en faisant de beaux dessins même, que mon père avait conservés durant toute sa vie et qui sont restés dans les tiroirs jusqu’en 2006. Nous lisions aussi Tintin. Mais il n’a jamais suscité la moindre envie chez nous d’en faire des dessins d’imitation.
Aujourd’hui, je lis Sein und Zeit en allemand. La question qui me taraude est celle-ci, je la soumets à votre sagacité : Ne lis-je pas aujourd’hui Sein und Zeit comme autrefois je lisais les histoires de Kiwi le trappeur ? Telle est la grande question métaphysique qui me taraude. Mais je suis bien sûr qu’il y en a au moins un parmi vous qui a une réponse à mon angoisse…
bouguereau a dû acheter une kalachnikov pour se mettre à tirer en rafales comme ça.
« Ne lis-je pas aujourd’hui Sein und Zeit » (Wiwi)
Tu ne devrais pas lire ces livres cochons, mon ami, tu sais que tu y laisseras ton âme ! C’est ce qui t’angoisse …
Lis plutôt Alcofribas Nasier !
Mais le père Nasier, je le lis aussi ! Est-ce d’ailleurs si éloigné de Heidegger au fond, hein ?
bouguereau a dû acheter une kalachnikov pour se mettre à tirer en rafales comme ça.
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C’est pas avec une kalach qu’il tire, mais avec son cu.l.
Ça pue jusqu’ici.
Au moins sur la forme, sur l’époque qui fournissait le décor, sur le chemin pour « aller profond » (comme diraient les turbulents de ce blog dont nous ne faisons pas partie) il y a peu de points communs entre François et Martin.
Sur le fond, le domaine est le même : l’homme.
@Ne lis-je pas aujourd’hui Sein und Zeit comme autrefois je lisais les histoires de Kiwi le trappeur
De quoi ?… Heidegger serait l’auteur des histoires de Kiwi le trappeur, et on nous l’aurait jamais dit ?
Boh le Grand Palais il y a les Artistes Français, le Salon d’Automne, les Indépendants, on en accroche dans les six cent mille ça n’a plus grand-chose de sélectif…
@16.04 tu veux faire aussi long que dans la recherche
hélas, n’est pas prout-proust qui veut, hein ? Oui, je sais, c’est 1 peu moyen, enfin bon trèfle…
j’ai un volume de Tintin extrêmement rare
« Tintin à la recherche du Sein und Zeit » avec Rastaîdegerros dans le rôle du méchant et le Professeur Husserlsol.
Quittons nous définitivement sur deux parutions splendides, pleines de promesses, malheureusement éditées en américain, la langue des pauvres d’esprit :
« La belle histoire d’Hillary, le requin pourri qui toujours rit »
« Coin ! Coin ! Les belles histoires de Donald, le canard boiteux aux plumes jaunies »
Les aventures de séraphin calobarsy à la poursuite de ste thérèse d’av par cbrétecher@gmail.com sont pas mal non plus.
Je rappelle à polémychoeur qu’il faudrait faire corriger l’expression « Tintin sans Hergé (pourvue que ça dure…) » à même le texte…, ça entache un peu des dents, mais enfin, on survit en attendant la prochaine avoignée.
pas les idées mais l’esprit ou une manière comme une autre de se volatiliser, dans le genre collaboration par immersion on pourrait parler des medias et des populistes pour changer de l’an quarante, un bon client est roi
@des paupiettes de dinde avec un riz cantonné
« Cantonné » chez vivagelle ou chez les dindons, le riz ? (ouarfle)
coucou, qui veut essayer ?
L’esquisse en tête de page
représente des visiteurs
de la Rdl qui fuient
le commentarium.
Crayonnagilement.
Mahmoud Abbas ira aux funérailles de Shimon Peres
Allons, tout n’est peut-être pas perdu….
En fait ça fait des décennies que Shimon Peres n’avait plus aucune idée politique d’envergure pour tenter de résoudre le problème de la paix avec les Arabes. Et comme Rabin, il a complètement échoué dans ses objectifs. Lui comme Rabin se sont fait complètement roulés par Arafat le fourbe. C’est en réalité toute la gauche israélienne qui s’est fourvoyée dans une vision du Proche-Orient erronée. La paix n’est pas pour maintenant. Shalom archav, mon c…!
Tu parles ! Épiphénomène sans importance, Jean-Philippe. Faut pas rêver. Je crains fort que la situation ne dégénère au Proche-Orient avec la Syrie et l’EI et Poutine.
La crise économique est encore devant nous, qui risque de mettre le feu aux poudres de la prochaine guerre mondiale sinon mondialisée. Israël sera en grand danger autour des années 2030. C’est là où nous risquons tous de partir en fumée…
Chana tova 5777 aleichen.
aleicham !
lo, aleichem !
Oui, Michel , bonne année…
heureusement que l’extrême droite israélienne qui vous inspire alba, est là
Les vers 671 à 680 du poème de Shade donnent ceci [je le rappelle à Bloom (Kinbote ?) qui les interprétait souvent de traviole] (du russo-anglais zambléen en français, via Girard et Coindreau, 1965) :
J’appris que ma série d’essais L’Hippocampe
Indompté était « universellement acclamée »
(Il s’en vendit 300 exemplaires en un an).
Puis, la rentrée scolaire, et sur les flancs des collines
Sillonnés de routes lointaines, on voyait le flot continu
Des phares de voitures retournant toutes au rêve
De l’éducation universitaire. Tu continuas à
Traduire Marvell et Donne en français.
Ce fut une année de tempêtes : le Cyclone
Lolita souffla de la Floride au Maine.
Mars rutila. Des chahs se marièrent. De nombreux Russes
Espionnèrent. Lang fit ton portrait. Et un soir je mourus.
Pour Clément Rosset, la photographie apparaît comme un couperet, un assassinat et il écrit ces lignes surprenantes (je ne peux vérifier n’ayant pas « Le Lotus bleu » à la maison) :
« J’ai toujours trouvé beaucoup de sens à un épisode du Lotus bleu, de Hergé, où un bandit chinois, sous prétexte de photographier Tintin et son nouvel ami Tchang, dirige à partir de son dispositif photographique non pas un flash mais une rafale de mitraillette : « Haut les mains, bandit, réplique Tintin qui n’est que blessé et possède un révolver, ou je vous « photographie » à bout portant. ».
( éd. de Minuit – « Fantasmagories / Les reproductions du réel » p.34 – Collection « Paradoxe » . Mis en exposition à la librairie du Centre Pompidou à l’occasion de l’exposition Magritte, comme le livre de Michel Foucault « Ceci n’est pas une pipe » – éd. Fata Morgana.)
très drôle Polémikeur : dans l’ordre Atila qui jette l’ancre, la réincarnation de cette pauvre Martine ( Broda ), et Armand le Transparent pourchassés par une masse informe ( dans le fond derrière une plante biodiversifiée ) probablement normande …
Petite chronique d’un monde en ruines :
Cet après-midi, discussion avec l’infirmière du collège. Elle se fait traiter de c… par des parents. En plus elle se fait engueuler par la principale pour s’être fait traitée de c… par des parents… l’un d’eux est une mère particulièrement agressive, dont j’ai la fille dans l’une de mes classes, une fille totalement ingérable. La mère demande à me voir suite aux multiples punitions que j’ai données à sa petite chérie insupportable. J’ai dit que je ne la recevrai pas.
Un collègue d’espagnol arrive ce soir furibard de son cours avec une classe de 4ème. Voilà ce qu’il leur a dit : Mais vos parents sont c… pour vous avoir élevés de cette façon ? Vous rendez-vous compte de l’image que vous donnez de vous en vous comportant de cette façon ?
L’ambiance est bonne en cette rentrée, non littéraire…
Je croise la psychiatre du collège ; on se présente mutuellement. Je lui dit : J’ai au moins un élève par classe qui aurait besoin de soin psychiatrique. Réellement.
Un collègue arrive à moitié hagard dans la salle des prof, collègue d’art plastique, qui est peintre par ailleurs, un type très sympa qui vend bien ses toiles en plus. Il me demande : Est-ce que tu connais tel élève ? On me dit qu’il est Asperger, mais j’ai de la peine à le croire, il dessine remarquablement bien. Mais il vient de lancer un ciseau à travers la classe qui est passé à deux doigts de l’œil de l’un de ses camarades. Je lui réponds que je le connais très bien et qu’il est effectivement Asperger et qu’il peut le mettre dans les pires emm… Ah bon, dit-il…
Je vous informe que ma petite tribu en Israël se porte à merveille. Une cousine ancienne magistrate, son fils qui travaille comme comptable dans une grosse boîte, sa belle fille avocate et leurs enfants qui reçoivent une éducation à la française, ça veut dire rigoureuse et pas du tout celle habituelle en Israël, hyperlaxiste, qui rend les classes d’école en Israël absolument horribles pour les profs. Pas le moindre cousin d’extrême droite…!
on pourrait parler des medias
Jean-François Copé innocenté qui nous donne une candidature à droite.
hélas, n’est pas prout-proust qui veut, hein
Pour écrire comme lui il faut vivre comme lui, disposez-vous d’un carnet d’adresse rempli d’aristocrates? de plus vraisemblablement avez-vous passé l’âge de sa fin, donc trop tard vous n’écrirez plus rien que comme vous savez le faire.
« Tintin au kibboutz »
Chantal, vous croyez vraiment que je pourchasse qui que ce soit, ici ?
suite 18h47 présentés comme l’étaient les faits par la presse il y a un an, je l’avais plus que soupçonné. L’enquête judiciaire a écarté toutes les charges pesant sur lui.
Bon ben si même havec un pove Tintin on se retrouve encore dans le fromage Nazis-Arabes… Y a plus qu’à se mettre à Rahan !
De notre assiduité, Clopine, nous nous pourchassons les uns les autres au lieu de nous aimer comme le recommande l’OMS.
berguenzinc dit: 29 septembre 2016 à 18 h 52 min
« Tintin au kibboutz »
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Ouais, ça manque…
L’or noir. Les pays de l’OPEP limitent leur production, le cours va remonter.
Tintin c’est un type ennuyeux… Il a pas de défauts ! C’est le gendre idéal, quoi…
meuh non clopine, vous êtes trop fortiche en ligne pas claire …
j’aime bien le waourf / milou, le seul qui semble de bon poil et en bonne santé cosmogonique.
bérénice dit: 29 septembre 2016 à 18 h 59 min
L’or noir. Les pays de l’OPEP limitent leur production, le cours va remonter.
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J’ignorais que M. Court était descendu prendre l’air, Bérénice. A quel étage habite-t-il ?
« Tim und Struppi treffen den Fûhrer ». Introuvable! tout comme ‘Tim und Struppi in Todtnauberg ».
D. Alors Vivagel, ça mijote?
Plusieurs jours sans Rose, ça nous repose, n’est-ce pas ?
J’ai beau chercher des aristocrates pour m’apprendre à écrire proustinesque, un peu comme vous semble-t-il, il n’y en a plus… On trouve bien quelques Nadine DR qui s’éduquent auprès d’Amanda Lear plutôt qu’auprès d’Odette Swann-Swallow. Assurément, un vain combat, elles ont également dépassé nos âges carboniques pour cet apprentissage. Aimons nous les un-es dans les autres, Philaminte.
C’est le gendre idéal, quoi
Faut pas trop exiger de sa libido, Éros a de ces alibis que la queue de Milou approuve.
19h21 le COURS j’ai pas dit court, vous savez où il est?
dans les albums Tintin Dupond et Dupont sont traduits par Schulze und Schultze en version allemande.
@Bloom 13 h05
Effectivement ce qui fait la différence de sens entre les deux expressions que vous citez c’est que le complément du nom n’ a pas la même valeur grammaticale dans les deux phrases
Dans un cas on a ce qu’en latin on appelle un génitif objectif dans l’autre un génitif subjectif; L’exemple classique étant « la peur de l’ennemi » qui peut designer soit la peur éprouvée par l’ennemi soit la peur que nous inspire l’ennemi.
La différence de sens entre les deux phrases que vous citez vient de ce que nous comprenons spontanément en termes de vraisemblance; ce qui , dans le cas du singulier nous oriente vers un génitif objectif (on a tué Toni Blair, car Toni blair Blair n’est probablement pas un assassin ),et avec le pluriel ,vers un génitif subjectif (c’est Tony blair qui est un ’assassin , car évidemment c’est le seul sens compatible avec le pluriel,on ne meurt qu’une fois )
Hergé, peintre raté ? La « composition sans titre » présentée ici n’est peut-être pas à la hauteur d’un Paul Klee mais c’est pas mal tout de même.
Vous élevez le niveau du débat, pour y voir plus clair:
DHH dans les sens acceptables, la peur de l’ennemi est-ce que ce ne pourrait pas signifier aussi peur de se faire des ennemis?
Dans le dessin du haut, la galopade, évidemment, est brillamment enlevée, mais la partie de loin la plus intéressante est à gauche,avec cette composition où se mêlent formes végétales, animales, humaines et qui échappe au répertoire BD., dont les contraintes (dessin clos, couleurs tranchées, personnages définis une fois pour toutes etc.) ont manifestement bridé le talent de l’artiste.
@ ce qui , dans le cas du singulier nous oriente vers un génitif objectif (on a tué Toni Blair, car Toni blair Blair n’est probablement pas un assassin ),et avec le pluriel ,vers un génitif subjectif (c’est Tony blair qui est un ’assassin , car évidemment c’est le seul sens compatible avec le pluriel,on ne meurt qu’une fois )
Absolument rien compris, pouvez nous réexpliquer, madame ? y avait plusieurs toni blair dans l’histoire et un seul mort ?
J’ignorais que M. Court était descendu prendre l’air, Bérénice. A quel étage habite-t-il ?
D, finalement j’ai repensé à votre question et ma réponse le situerait au 7ème ciel entre deux orages ou deux enfers avant de repartir par des chemins de traverse et boueux dont nous ne saurons rien et qui sont ses secrets, qu’y sème-t-il d’autre qu’ici, toujours en hiver
@ jean, je suis d’accord avec vous, c’est le plus intéressant dans le dessin,
j’intitulerais bien çà, sortie du chaos.
D. dit: 29 septembre 2016 à 19 h 41 min
Plusieurs jours sans Rose, ça nous repose, n’est-ce pas ?
je dirais même plus plusieurs jours sans pose, ça nous rerose.
Chana tova 5777 aleichen, Michael, et n’oubliez pas de me souhaiter un Joyeux Noël quand le temps sera venu.
Hergé, peintre raté ? La « composition sans titre » présentée ici n’est peut-être pas à la hauteur d’un Paul Klee mais c’est pas mal tout de même.
mouais…ça fait un peu Shadoks .. .mais au fond, pourquoi pas;..et honnêtement je ne trouve pas ça si mal. Marre de ce terrorisme culturel, au fond. Miro aurait fait un truc semblable, tout le monde se pâmerait !
je dis Shadoks, à cause des pistons de cette sorte d’instrument à vent. Mais ce n’est en aucun cas péjoratif. je trouve ça très plaisant.
de toutes façons vous avez de l’avance…les festivités commencent dimanche soir.
Hergé, peintre raté ? La « composition sans titre » présentée ici n’est peut-être pas à la hauteur d’un Paul Klee mais c’est pas mal tout de même.
mouais…ça fait un peu Shadoks .. .mais au fond, pourquoi pas;..et honnêtement je ne trouve pas ça si mal. Marre de cet impérialisme culturel, au fond. Miro aurait fait un truc semblable, tout le monde se pâmerait !
je dis Shadoks, à cause des pistons de cette sorte d’instrument à vent. Mais ce n’est en aucun cas péjoratif. je trouve ça très plaisant.
ça devient grave, sans exagérer ç j’avais posté le même truc, en écrivant terro.risme sans point, hop, modéré…je corrige, je mets impérialisme et là , ça passe.
C’est très inquiétant. Il va falloir trouver une novlangue? polie? parfumée? optimiste? Klemperer en aurait avalé sa machine à écrire…
Michel parlat de « mise au pas »; de Gleichschaltung. Eh ben on y est.
le pire ,c’est qu’Assouline laisse le fil aller.
Exactement, DDH. Et tout cela avec un simple petit « s »: voilà bien le « génie » de la langue.
La phrase de départ était « The killings of TB », ceux dont il est responsable (Irak), l’espace d’un instant, j’ai occulté le « s » (acte manqué réussi) et l’ai vu mort…
C’est ce qui m’a toujours fasciné avec l’anglais, l’infime écart graphique qui induit un immense écart sémantique: Catholic avec une majuscule, qui renvoie à une religion, et « catholic » avec une minuscule, qui signifie « universel », « éclectique », cad quasiment l’opposé.
In literature, he has rather Catholic tastes = il lit Mauriac, Bernanos & Chesterton (+/-)
In literature, he has rather catholic tastes = il lit Mauriac mais aussi Hubert Selby Jr. , et Tintin et Loustal…
Je suppose que d’autres langues réservent pareilles subtilités jouissives.
vous savez c’est quoi votre problème Alba ?
votre problème c’est que vous ne sauriez pas faire la différence entre Georges Lucas qui a pondu Stars War et Georg Lukàcs qui lui a pondu « la destruction de la raison » !!!!!!!
Lukàcs : lisez-le, laissez tomber tous ces nietzschéens à c.n comme Clément Rosset et lisez Lukacs !
c’est publié chez Delga.
Delga, la plus belle maison d’édition française, qui a eu le mérite de survivre toutes ces années malgré la force de frappe de tous ces auteurs nietzschéens qui poussent de nos jours comme la mauvaise herbe !
et ensuite vous lirez Losudo, mais avant lisez donc Lukacs.
« la destruction de la raison » c’est un peu comme un album d’Hergé ou un livre de Matthias Enard : ça se lit facilement, c’est hyper fastoche à comprendre, et là vous comprendrez l’origine de tous les maux de nos sociétés modernes.
lisez Lukacs nom d’une pipe et arrêtez de nous gonfler avec vos théories vaseuses !!!
D. dit: 29 septembre 2016 à 19 h 41 min
« Plusieurs jours sans Rose, ça nous repose, n’est-ce pas ? »
je dirais même plus plusieurs jours sans pose, ça nous rerose.
A gut jor!
vous savez c’est quoi votre problème Alba ?
votre problème c’est que vous ne sauriez pas faire la différence entre Georges Lucas qui a pondu Stars War et Georg Lukàcs qui lui a pondu « la destruction de la raison » !!!!!!!
Lukàcs : lisez-le, laissez tomber tous ces nietzschéens à c.n comme Clément Rosset et lisez Lukacs !
c’est publié chez Delga.
Delga, la plus belle maison d’édition française, qui a eu le mérite de survivre toutes ces années malgré la force de frappe de tous ces auteurs nietzschéens qui poussent de nos jours comme la mauvaise herbe !
et ensuite vous lirez Losudo, mais avant lisez donc Lukacs.
« la destruction de la raison » c’est un peu comme un album d’Hergé ou un livre de Matthias Enard : ça se lit facilement, c’est hyper fastoche à comprendre, et là vous comprendrez l’origine de tous les maux de nos sociétés modernes.
lisez Lukacs nom d’une pipe et arrêtez de nous gonfler avec toutes vos théories vaseuses !!!
Les gens ne le savent peut-être pas, mais il faudra payer si l’on veut voter à la primaire de droite :
« Les votants devront verser 2 euros par tour de scrutin et signer une charte stipulant qu’on partage les valeurs républicaines de la droite et du centre. »
Payer, encore payer. Et où est passé l’argent, par exemple, venu de Libye, et qui a servi à financer le parti de Sarkozy. Il n’en reste donc plus rien ?
« Mais c’est infantiliser l’artiste de le déresponsabiliser ainsi. Ingénu, idéaliste, crédule, Tintin l’était ; Hergé a joué à l’être ; mais ce n’est pas rendre justice à Georges Remi de laisser à croire qu’il le fut tout autant. »
très jolie phrase, c’est tout à fait vrai : déresponsabiliser Georges Remi est une chose, mais faut(il pour autant déresponsabiliser Hergé ?
Georges Rémi était incrédule et Hergé ne l’était pas, c’est aussi exact, tout comme Tintin n’était pas incrédule, en tout cas moins que l’était Georges Rémi, et aussi probablement moins que l’était le capitaine Haddock !
autant on peut tout pardonner à Georges Rémi, autant Hergé il ne faut pas hésiter à lui rentrer dans le lard, comme Tintin, Haddock et toute cette bande d’enfoirés, nés de l’imagination non pas de Georges Rémi qui n’était qu’un être humain, sujet à toutes les faiblesses, et il faut savoir pardonner aux faibles, mais à Hergé qui lui n’était pas faible, mais à la tête d’un consortium qui aurait fait pâlir d’envie ce brave Rastapopoulos.
Hergé est le symbole de ce que la société capitaliste peut produire de pire pour abêtir ses ouailles.
Hergé c’est Apple et Samsung et Bill Gate réunis, c’est le formatage des esprits à grande échelle.
alors que Georges Rémi n’est qu’un petit clampin victime de ses faiblesses.
sérieux passou, c’est là une analyse très pertinente, un peu à l’image de vos analyses les plus pertinentes que vous avez l’habitude de pondre sur votre blog : il faut pardonner à Rémi mais condamner Hergé !
Payer pour voter, c’est, symboliquement, le retour du suffrage censitaire. Bravo la droite !
Ce que cela révèle…
http://www.causeur.fr/israel-antisionisme-algerie-antisemitisme-40297.html
« Etranger au militantisme, au dogme, à l’embrigadement, c’était un individualiste absolu qui conservait une vision romantique de l’engagement »
vous voulez dire que c’était un nietzschéen ?
en tout cas il était en avance sur son temps, aujourd’hui tout le monde est « étranger au militantisme, au dogme, à l’embrigadement, individualiste absolu qui conservait une vision romantique de l’engagement »
ce profil correspond aujourd’hui au profil type du type le plus banal, comme vous et moi.
faut-il le condamner pour « banalité » ?
« Hergé est partout mais l’homme est absent »
là encore une critique acerbe de nos sociétés modernes, où l’artiste est présent à chaque coin de rue, mais l’homme totalement absent de notre monde humain.
l’absence de l’homme dans notre monde pourrait l’objet d’un très beau traité de philosophie débile.
et on se demande comment un lecteur qui a lu autant de livres que vous, passou, peut s’étonner de cette notion d’absence de l’homme.
notion à laquelle il faudrait répondre : où l’homme vous semble-t-il présent aujourd’hui ?
où, lorsque vous observez notre montre monde voyez-vous quelque chose qui ressemblerait à un « être humain » ?
passou : où voyez-vous de l’humanité dans ce monde ?
vous la trouvez dans vos livres ? dans les livres de Jablonka et d’Enard ? c’est là que vous trouvez quelque chose qui pourrait ressembler à de l’humanité ?
et c’est pour cette raison que vous aimez les livres ? parce qu’ils sont le lieu où vous auriez un semblant de satisfaction à trouver de l’humain ?
si c’est le cas, si je peux me permettre un petit conseil : il faut mettre vos bouquins à la poubelle et revenir vivre avec vos semblables !
les livres ça ne sert pas à rassurer les gens.
le coup de Hergé innocent et Georges Rémi coupable c’est ce qu’on appelle un marronnier, un truc d’une immense inutilité par les temps qui courent…
passou, vous savez quoi ? vos articles il ne vaut mieux pas les lire dans le détail.
mais c’est un peu à l’image de la production journalistique actuelle : globalement cela semble tenir la route, mais si on y regarde de plus près c’est d’une stupidité sans fonds.
et cette stupidité, j’espère, passou, que vous êtes assez bon lecteur pour vous rendre compte par vous-même.
Non, le tableau de RG est vraiment nul. Ce n’est pas du snobisme que de le dire.
Ce n’est nullement du terrorisme non plus, voyons ! Il permet au contraire de bien mieux comprendre, par comparaison, le génie de Miró. J’ai toujours eu beaucoup de mal à entrer dans le travail de Miró. Et là, d’un seul coup, en voyant ce tableau de RG que j’ai senti immédiatement comme raté avant même d’en savoir quoi que ce soit, j’ai compris soudain le génie du peintre catalan. Son élégance, sa spiritualité épurée, pour ainsi dire zen, bref son génie. Miró, c’est beau et profond comme un jardin zen. Là, ça ressemble à des shadoks effectivement après une journée passée à pomper dans un collège de shadoks en folie…
Mais de Lukàcs, mon petit chéri, j’ai au moins lu sa biographie de Gœthe.
Il faudrait un jour que quelqu’un se dévoue pour écrire sur Gœthe l’équivalent du travail gigantesque que Jean-Marc Hovasse a réalisé sur V. Hugo.
Gœthe est un auteur que je n’appréciait guère dans ma jeunesse, en khâgne, à part Faust. Je lui préférais Kafka ou Kleist pour qui j’ai toujours eu une immense vénération. Évidemment, quand on est un jeune blanc bec, on n’est pas capable d’apprécier Gœthe à sa juste valeur comme l’immense génie qu’il est. Il est trop apollinien comme dirait Nietzsche pour la jeunesse.
Mais Gœthe est un immense auteur qu’on ne peut apprécier à sa juste valeur que lorsqu’on a pris de la bouteille. Et faire une bio de Gœthe, c’est en réalité une tâche herculéenne. Mais ce serait tellement passionnant, c’est tellement riche !
berguenzinc dit: 29 septembre 2016 à 22 h 06 min
mouais…ça fait un peu Shadoks ..
Ah oui c’est shadokien en diable : les objets, ces pointes d’ailes un peu partout, au milieu effectivement leur énorme trompette, mais aussi le mélange entre le figuratif (ailes de Shadoks) et une espèce de sémiotique, ces triangles, morceaux de flèche…
Différence, l’épaisseur que donne ce travail de transparence, alors que les Shadoks c’est non seulement du filaire mais de l’à-plat.
Mais le vrai point commun, je crois que c’est ce qui est plus discret, non pas des objets proprement dits, mais ce composant du style que forme le couple arc-ligne droite.
C’est le subconscient qui le remarque, et ensuite nous les objets.
Non, là Bloom, on va pas être d’accord, tous les deux…
Catholique ne veut absolument pas dire éclectique.
Quand les dits catholiques con/quistadores espagnols ont trouvé les Indiens en Amérique, ils les ont trouvés tellement singuliers qu’ils n’arrivaient plus à les intégrer à l’universalisme catholique. Et ils ne les pensaient absolument pas dans une pensée éclectique qui aurait pu ce faisant les intégrer par éclectitisme justement.
On sait aussi les conséquences du canibalisme des Indiens dans la querelle sur la communion entre catholiques et protestants. Conséquences énormes, impossibles s’il y avait eu ici en Europe une religion « éclectique ». Catholique dès lors est l’exact contraire d’ « éclectique » en réalité !
Le seul universalisme qui soit (mais c’est un vaste problème), c’est l’universalisme singulier du Judaïsme.
Il n’y a autrement aucun universalisme qui a été pensé comme tel par l’homme. C’est en cela aussi qu’on peut voir que le Christ, si grand fut-il, n’est qu’un homme. Seule la Torah dit de l’homme ce qu’il y a à en dire pour le rendre parfaitement heureux et à même d’affronter toute la complexité infinie des situations de l’existence humaine. À chaque fois, la Torah dit uelque chose de tellement intelligent que ça ne peut être qu’une parole d’essence divine.
En philosophie, il n’y a pas d’universalisme. Chaque penseur construisant son système de pensée est hermétiquement clos aux autres penseurs. Seuls les penseurs sceptiques échappent à cette critique, comme les Pyrrhoniens dans l’Antiquité ou Montaigne ou Pascal qui n’est qu’une sorte de génial commentateur de Montaigne au fond avec de grandioses effets de manche qu’on ne trouve pas chez Montaigne, et un sens de la synthèse qui fait par contre-coup trouver Montaigne un peu trop bavard souvent. Alors que la Torah pense absolument tout avec une clairvoyance extraordinaire qui ne peut pas être d’origine humaine. Le penseur qui se rapproche le plus de la Torah, au dire même de plus d’un rabbin, aussi étrange cela soit-il, c’est Heidegger. Eh oui, mon petits chéris ! Oui, j’ai bien conscience de choquer la plupart d’entre vous… Et croyez que j’en suis infiniment triste parce que le Judaïsme est l’avenir du monde et la lumière du monde, son seul vrai projet universel.
mais mon petit chéri la biographie de Goethe je m’en bats l’oeil !
je vous parle de la destruction de la raison.
cette destruction de la raison qui consiste à sauver les artistes et condamner les hommes et qui trouve son origine dans le romantisme allemand et la révolution allemande de 1848 !
c’est là où tout a commencé mon petit chéri !
sauver la culture et condamner l’homme est une insulte faite à la raison ! voilà ce que vous sauriez si vous aviez lu Lukacs.
mais vous ne l’avez pas lu, et passou non plus ne l’a pas lu, et personne ne l’a lu, et résultats des courses : tout le monde vient se réfugier derrière la culture et l’art pour espérer y trouver un espor de sauver l’homme !
mais tout ça mon petit chéri c’est tout du flan !
relisez l’article de passou à la lumière de Lukacs et vous verrez l’immense débilité qui se cache derrière.
et nous en sommes encore là mon petit chéri.
nous sommes tous les héritiers de cette révoltion allemande et de tout cet anti humanisme, ce nihilisme romantique, de cet immense jeu débile qui a pour nom : cherchez l’humain !
quoi de plus réactionnaire ? rien !
Mais hamlet, enfin, vous savez bien que vous passez votre temps à énoncer les plus grandes sottises avec un aplomb qui, ici, fait l’admiration de tous ! Vous êtes notre grand bouffon, le bouffon du roi Passou.
Bon, je vais me coucher après une journée bien remplie pour m’efforcer de rester calme malgré tout dans un monde très agité…
Bonne nuit à tous les bouffons !
« Le seul universalisme qui soit (mais c’est un vaste problème), c’est l’universalisme singulier du Judaïsme. Il n’y a autrement aucun universalisme qui a été pensé comme tel par l’homme. » (WGG)
Pour ne pas être méchant je dirai qu’il y a là une affirmation gratuite, un judéo centrisme incompréhensible, bref, en résumé une fausseté phénoménale aux yeux de tout non-juif… !
« La vente présumée de poupées gonflables sur le grand marché de Casablanca a enflammé Internet au Maroc et provoqué une opération de police pour saisir cet objet de plaisir, interdit dans le pays comme tous les autres sextoys. La rumeur a été abondamment relayée ces derniers jours sur Internet par un public essentiellement masculin : des poupées gonflables seraient en vente à Derb Omar, immense marché de gros à Casablanca, inondé de produits venus du monde entier, notamment de Chine. » (Le Point)
Les rumeurs frustrantes, ça soufi …!
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