Remi Georges, peintre raté, dessinateur et graphiste de génie
Gonflé, une exposition Hergé ! qui plus est dans le temple de l’Art consacré, le Grand Palais à Paris (jusqu’au 15 janvier), sur les cimaises de ses Galeries nationales où l’ont récemment précédé Picasso, Monet, Hopper, Braque, Hokusaï… Voudrait-on inscrire en majesté la bande dessinée dans le continuum de l’histoire de l’art que l’on ne s’y prendrait pas autrement. Peut-être un premier pas vers « l’immortalité » à laquelle le philosophe Michel Serres veut le faire accéder. En attendant la réalisation de cette perspective transhistorique, c’est Hergé dans tous ses élans qui nous est présenté et c’est une grande première en ces lieux (en 1986, Hugo Pratt n’y était entré que par la porte de service d’un espace dédié).
Beau projet, louable ambition qui promettent de donner à voir tant le scénariste que le dessinateur, le graphiste et le peintre. Mais puisque c’est de lui qu’il s’agit, alors parlons-en ! De George Remi alias Hergé (nom de plume choisi d’après ses initiales inversées) et non de Tintin même si la cause est entendue : Bovarynou, c’est lui ! Sa vie/son œuvre, sous patronyme/pseudonyme, c’est tout un. On comprend qu’il ait interdit à tout successeur désigné par son ayant-droit de se croire un jour calife à la place du calife et de continuer Tintin sans Hergé (pourvue que ça dure…).
Une étrange impression se dégage de la promenade. Hergé est partout mais l’homme est absent. On ne l’y entend pas respirer, hésiter, regretter, peiner, reprendre, s’encolérer, admirer. Pourtant le matériau est bien là : crobards, planches, albums, originaux, brouillons, tableaux, photos, lettres… Le visiteur aura l’illusion qu’il n’y manque pas un bouton de guêtre tant il aura retrouvé le parfum de son enfance, caressant des yeux sinon du doigt le tremblé de son propre imaginaire.
Au fond, Georges Remi est le grand absent de l’exposition Hergé. Ce qui n’étonne pas lorsqu’on en connaît les conditions d’organisation. Bien que le commissariat en ait été fort heureusement confié à un membre de la direction de la RMN (Réunion des Musées Nationaux), nombre de contributions à la lecture de l’accrochage, ainsi que la scénographie, l’ont été à des personnalités liées de près ou de loin à Moulinsart S.A., aux éditions Moulinsart, aux Studios Hergé, au Musée Hergé de Louvain-la-Neuve ou à Casterman, éditeur historique des albums de Tintin. Autant dire sous surveillance, simple remarque qui n’a rien d’un procès d’intention lorsqu’on sait la volonté de contrôle manifestée depuis des années sur tout ce qui touche à l’exploitation de l’univers de Tintin.
Or éclipser Georges Remi derrière Hergé, c’est se condamner à passer à côté du sous-texte et du filigrane de son œuvre. Si l’on veut comprendre par exemple son attitude durant l’Occupation allemande de la Belgique et au lendemain de la guerre, il est vain de commencer, comme c’est ici le cas, en 1939. George Remi est né avant.
Etranger au militantisme, au dogme, à l’embrigadement, c’était un individualiste absolu qui conservait une vision romantique de l’engagement ; un scout toujours fidèle et loyal en toutes choses, en politique aussi ; il devait tout à l’abbé Wallez, directeur du quotidien Le XXème siècle, qui lui donna sa chance et qui était du propre aveu d’Hergé « »fascistisant ». Hergé demeura jusqu’au bout imprégné de l’idéologie dans laquelle il baigna durant sa jeunesse catholique, antiparlementaire, anticommuniste, antisémite, antimaçonne, antidémocratique ; ce qui explique qu’il fit partie de ces Belges qui vécurent mieux l’Occupation que la Libération ; pendant l’épuration, il fut la providence des « inciviques », les bannis et les condamnés de l’après-guerre dans les rangs desquels il comptait nombre d’amis de jeunesse auxquels il aurait été le dernier à faire défaut, ce qui est tout à son honneur ; il entreprit même les démarches pour s’exiler en Argentine, terre d’asile d’anciens nazis (quel manque d’opportunisme !). Rien d’une adhésion, tout d’une imprégnation. Ce qui est plus profond et plus durable. Elle est fut le terreau de son imaginaire. Ce n’était pas un militant et il n’avait pas la tête politique. Ce qui comptait chez lui, ce n’étaient pas les idées mais l’esprit.
Dans les années quarante, lorsqu’ il entreprit un travail de refonte et de modernisation de ses albums avec Edgar P. Jacobs, il ne se contenta pas de corriger des erreurs ou de modifier l’esthétique : il rectifia le tir. Transformation du voyage d’un Belge au Congo en séjour d’un Européen en Afrique afin de lui donner une dimension plus universelle, dénationalisation et laïcisation d’un Tintin qui cesse de recommander son âme à Dieu, remplacement de « nègre » par « »noir », de « bicot » par « Arabe », de « Moricaud ! Anthracite ! » par « Emplâtre ! Doryphore ! ». Aujourd’hui, « Fatma de Prisunic » dans la bouche du capitaine Haddock ferait hurler les ligues et associations. Non qu’il fût pris d’un remords manifesté par un mea culpa ; il cédait à la pression insistante de son éditeur qui, d’après le dessinateur, voulait complaire au lobby tiers-mondiste ! Ce qui ne change rien au langage petit nègre, à la tonalité colonialiste de certains dialogues, à la réputation de paresse dont l’album accablait les Noirs, à la manière néfaste de les présenter comme craintifs. Mais c’était le bain des années 30 dans lequel il évoluait en permanence.
Ne jamais oublier que Tintin au Congo et les autres parurent d’abord dans les pages du catholique et réactionnaire journal de l’abbé Wallez puis en album. C’était l’époque à laquelle la Belgique était colonialiste avec bonne conscience. Il n’y eut aucune controverse. Ce n’était pas perçu comme raciste mais comme paternaliste. Le ravalement « politiquement correct » de son œuvre exigé tant par Casterman que par Simon and Schuster et Methuen pour la langue anglaise, prit de l’ampleur à la fin des années 40. Cela le poussa à blanchir des noirs dans le Crabe aux pinces d’or et à les faire disparaître de Tintin en Amérique, à rebaptiser « Bohlwinkel » le banquier juif new yorkais Blumenstein, le méchant de l’Etoile mystérieuse, et à remettre son nez droit, à envelopper les bouteilles de whisky du capitaine Haddock d’un pudique sac en papier afin que l’on ignore ce qu’il boit. Mais il fallut lui forcer la main.
Georges Remi fut un peintre raté, tout dans l’imitation de Miro, Modigliani et de quelques autres, mais un dessinateur de génie ; de même Henri Cartier-Bresson avait été un dessinateur parmi des dizaines de milliers d’autres, mais un photographe unique au monde. Il est dit dans le catalogue qu’Hergé avait été « insouciant » en caricaturant ses personnages et « imprudent » pendant la guerre en collaborant au journal Le Soir « volé ». Mais c’est infantiliser l’artiste de le déresponsabiliser ainsi. Ingénu, idéaliste, crédule, Tintin l’était ; Hergé a joué à l’être ; mais ce n’est pas rendre justice à Georges Remi de laisser à croire qu’il le fut tout autant.
(Détail extrait d’un crayonné pour la couverture de l’album Tintin et les Picaros (1975 ; copyright Hergé/Moulinsart, 2013 ; Andy Warhol, Portrait d’Hergé, 1977, Sérigraphie sur toile rehaussée d’acrylique, 102 x 102 cm, Collection particulière, «© The Andy Warhol Foundation for the Visual Arts, Inc. /, ADAGP, Paris 2016 – © Jean–Pol Stercq / ADAGP, Paris 2016 ; « Hergé, Composition sans titre, vers 1960, huile sur toile, 50 x 60 cm, collection particulière, © Hergé/Moulinsart 2016)
1 291 Réponses pour Remi Georges, peintre raté, dessinateur et graphiste de génie
berguenzinc dit: 1 octobre 2016 à 14 h 15 min
Je vais lire ce foutu bouquin, mais je vais le voler. Pas un radis pour ça.
________
Encore un qui va m’en vouloir quand il va passer la nuit au poste…! Je vais encore faire un malheur…
Même Aristote a bien failli être juif ! C’est dire.
Je crois que je vais mourir de rire…
L’alphabet ougarit n’est pas vraiment un alphabet puisqu’il est en écriture cunéiforme, et il n’est pas entièrement consonantique.
Ce que disent Attali et Salfati rejoint tout à fait ce que disent Henrrenschmidt et alii : des graffitis sur les murs des mines de turquoise vers 1700 à partir des hiéroglyphes égyptiens dont certains avaient valeur consonantique comme le signe « bouche » qui a donné la lettre « r » parce que ce signe se prononçait « er » en égyptien. Ce sont des faits historiques incontestables qui prouvent que l’invention de l’écriture par les Phéniciens n’est qu’un mythe inventé par les Grecs, qui appaelaient d’ailleurs « Phéniciens » n’importe quel marchand faisant commerce en mer Égée sans forcément être originaire de Phénicie.
C’est d’ailleurs comme le mot « philosophe » et « philosophie », qui furent inventés d’abord chez les Hébreux sous la forme « talmid hakham », étudiants de la sagesse ou chercheurs de la sagesse, qui exprime le fait que l’exégèse rabbinique a voulu s’appuyer sur des principes scientifiques pour calculer les noéménies, les dates et heures du rituel juif.
La Castafiore de 13h, en tout cas, elle est sacrément bien défoncée !
« l’invention de l’écriture par les Phéniciens n’est qu’un mythe » WG
On ne parle pas de l’invention de l’écriture, mais de celle de l’alphabet!
Je note que les grecs étaient tellement khons qu’ils appelaient « phéniciens » tous les peuples marchands et qu’Attali est tellement intelligent qu’il appelle « hébreux » tout sémite qui trace deux graffitis en l’honneur d’une déesse phénicienne!
Très fort, vraiment très fort…
C’est la même chose, voyons, mon petit chéri !
Certainement plus intelligent que toi ! Ça y a pas de doute !
Quand les Grecs inventère les jurons :
https://www.youtube.com/watch?v=q5fA6dTnyrE
Petit Rappel en connait un sacré rayon sur la Gaule, lui !
Sur « Arte », à partir de l’heure qu’il est, une excellente série documentaire sur les dieux de l’Olympe. Cela devrait salubrement nous changer des antiquités pseudo-judaïques façon Attali/Widerganger.
« Le détail des interventions à venir d’Annie Lacroix-Riz… »
A ne pas louper, avant qu’on lui remette le prix spécial Staline de la paix !…
Il faut aussi dire qu’à l’époque de Thalès, Milet était le centre géographique du monde, et le centre géométrique, ceci expliquant cela :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Thalès#/media/File:Hecataeus_world_map-fr.svg
Plaignons la principale de collège qui doit endurer certain prof frappadingue + la kyrielle de parents faisant le siège de son bureau pour se plaindre d’icelui !
Le centre de la géographie, c’est aujourd’hui dans les Vosges.
Sous vos applaudissements.
La bête des Vosges.
https://www.youtube.com/watch?v=UFjSPZemF9Y
Michel….très très drôle, Mamma Mia en gres ancien…faut le faire….Ma tou dia !
Pourquoi un alphabet cunéiforme ne serait-il pas un alphabet?
Je re-cite:
« …La suite (après les fameuses mines) est fort confuse jusqu’à l’alphabet consonantique d’Ugarit, qui comporte 30 signes cunéiformes, écrits sur tablettes d’argile suivant la tradition mésopotamienne……Les textes datent du 14ième siècle et ont livré une vaste littérature.
L’alphabet phénicien cursif vit le jour dans la région de Byblos, au cours du 12ième siècle; au 11ième il était fixé en ses 22 signes. Le suivirent de près les alphabets moabite, édonite, ammonite, hébreux, araméen – variante du phénicien cananéen – puis, beaucoup plus tard,, le nabatéen et enfin l’arabe. » (même source)
Elle n’y connaît rien à côté d’Attali, qui surpasse les spécialistes mondialement connus dans tous les domaines…
Michel….très très drôle
trés
hatali et dracul démarquent lamentablement anta diop..pesant
soral frait une bonne vidéo sur ces 2 rastapopoulos..
« C’est la même chose, voyons, mon petit chéri ! »
WG
L’invention de l’écriture, c’est la même chose que l’invention de l’alphabet!
Il va falloir l’encadrer celle-là! Donc les chinois n’ont pas d’écriture, ni les anciens égyptiens…
Je l’ai sous le nez, l’alphabet ougarit. Ça n’a rien à voir avec un alphabet où il n’y a qu’à lire les lettres !
Tu vois bien que t’y comprends rien à la simple notion même d’alphabet. C’est dire à quel point t’es une buse, mon pauvre ami !
Et c’est ça qui prétend rivaliser avec Attali ! Quelle époque !
Eh oui, dans le sens où l’écriture alphabétique ne demande qu’à savoir lire les lettres et leur agencement. Ce n’est pas du tout le cas avec l’écriture cunéiforme. T’as même pas compris ça ! Et forcément t’avais pas compris que t’avais pas compris, etc., etc..
Attali est simplement plus précis et plus rigoureux. Il a écrit son livre en plus par un spécialiste du Talmud et de la philosophie juive qu’il enseigne, pauvre buse !
« Il a écrit son livre en plus par un spécialiste du Talmud… »
Ce n’est pas lui qui l’a écrit ? Du reste, cela ne nous étonne plus…
Ce que dit Attali et Salfati du Judaïsme est aussi très juste :
« La pratique religieuse ne semble pas alors consister dans l’obéissance aveugle à une foi irrationnelle, mais au contraire dans l’obligation sans cesse répétée de chercher, de discuter. »
C’est exactement ainsi qu’aujourd’hui Jürgen Habermas définit la liberté dans nos démocraties.
C’est la déformation dogmatique qu’a donné à la religion juive saint Paul avec ses dogmes qui a complètement dénaturé la perception de ce qu’est la religion. Dans le Judaïsme ce n’est pas du tout ainsi que les choses se font.
C’est pourquoi d’ailleurs le christianisme s’est d’emblée opposé à la science de Galilée avec la plus grande violence, alors que pour les Juifs les découvertes de la raison n’ont fait que conforter leur foi en YHVH.
Et l’intolérance des Européens d’aujourd’hui envers le fait religieux découle directement de l’Inquisition chrétienne ! Les petits Européens minables d’aujourd’hui ne sont que les petits fils de l’Inquisition !
Pas « par » bien sûr mais « avec ». Bande de nazes et de nazillons !
Sur ce, mes petits chéris, je vais mes courses…!
« Ce que dit Attali et Salfati du Judaïsme est aussi très juste »
et ce que le derviche tourneur dit du christianisme et de la religion catholique montre très clairement que pour Attali, c’est de l’hébreu.
Pas « par » bien sûr mais « avec ».
Lapsus… révélateur, Wgg ?
heureusement qu’il y aussi eu la dénonciation de l’establishment pour faire la totale, et de nota pour faire rire aujourd’hui
Je connais un café rue Daubenton où l’on sert un café à l’extrait d’écriture cunéiforme torréfiée avec un petit peu de vanille.Les femmes qui en boivent pour la première fois ont alors un regard étincelant.
et ce que le derviche tourneur dit du christianisme et de la religion catholique montre très clairement que pour Attali, c’est de l’hébreu.
tout comme il n’a pas compris que ce ne sont pas les tables de la Loi, qui s’appliquent lorsqu’il est obligé de quitter précipitamment son poste de directeur de banque. Ah oui, le problème pour le judaïsme que professe Attali, c’est la pauvreté. Quand on a compris que son but c’est de ne pas être pauvre, pauvre au sens ne pas avoir de pépètes, peu importe ses prophéties, qui n’engagent que ceux qui lui refilent une petite pièce…
« Et c’est ça qui prétend rivaliser avec Attali ! Quelle époque ! »
Je ne prétend pas rivaliser avec Attali triple buse, je cite une universitaire de renom international.
18:21, cunéiforme ou cul né informe ?
M’est avis que la Fille à la voilette a frappé au bon endroit pour mériter ce traitement au shrapnell de Wiederguéguerre !
Je précise que le texte de Clarisse Herrenschmidt est de loin le plus technique et le plus fouillé des trois contributions de « L’Orient ancien et nous ».
Si elle écrit qu’un alphabet est un alphabet, j’ai tendance à penser qu’elle est dans le vrai et que WG se plante.
Allez voir sa notice wiki, vous m’en direz des nouvelles…
De toutes manières une écriture n’est en aucun cas forcément alphabétique ! l’émergence de l’alphabet se fait au moment de l’émergence du monothéïsme.
Mais les Maayas, les Egyptiens, les Akkadiens, Sumériens utilisaient une autre forme d’écriture !
Donc, non, écriture et alphabet ne sont pas la même chose. Le miracle de l’alphabet est sa fantastique clarté immédiate. Encore que les alphabets géorgiens arméniens ou glagolithiques reposent sur une toute autre appréhension de la langue. Hagège en parle très bien .
Mais non, wgg ne se plante pas. Réfléchis un peu avec ta tête au lieu de te cacher derrière tarpion et trucmuche. Tu m’énerves avec tes réticences jeune vierge à la fin…
Tu vois pas la différence entre un alphabet fait de signe illisibles pour qui n’est pas initié et un alphabet tel que nous le connaissons où chaque lettre porte un nom à lui qui est lisible une fois appris ?
En chinois, il n’y a pas d’alphabet. Il n’y a que des clés, plus d’une centaine pour écrire les idéogrammes. Ce système a d’ailleurs failli aussi existé en Occident comme le rappelle Attali à propos des hiéroglyphes égyptiens.
L’émergence de l’alphabet a lieu vers 1700. L’émergence du monothéisme est bien postérieur à cette date. Les premiers textes bibliques en hébreu datent de -931.
Zut alors, il semble ne pas exister
de brevet déposé pour l’alphabet,
pas plus que pour l’écriture
ni même le langage,
ce qui n’empêche pas
ces conventions approximatives
d’évoluer petit à petit pour assurer
une communication toujours meilleure
entre leurs utilisateurs !
Incidemment, une connaissance sommaire
de la notation chimique indiquerait
au commentarien qui s’en soucie (vers 15 heures),
que le DDT n’a pas la même formule
que le Zyklon B ni le même mode d’action.
Une précision rappelant des heures sombres,
qui, espérons-le, ne nourrit pas
d’obsession morbide.
Brevèdeconduitement.
Un des sens latéraux du livre d’Attali et Slfati, c’est aussi de montrer la complète sclérose de l’université française qui reproduit comme une machine grippée les mêmes âneries à propos de l’invention de l’alphabet par les Phéniciens alors que c’est pas vrai !
Ça montre la décadence de la France où l’université ne produit de nouveaux savoirs. Ce sont des marginaux comme Attali et Salfati, même si celui-ci enseigne la philosophie juive, qui produise du savoir nouveau. C’est très caractéristique de notre époque foutue.
Petit Rappel dit: 1 octobre 2016 à 18 h 39 min
Avec une telle logique, on peut faire dire n’importe quoi à n’importe qui… Ça ne veut rien dire.
En plus, contrairement à ce que vous croyez, je ne suis pas Attali. (rire)
Je ne sais rien de Pierre-Henry Salfati, coauteur avec Attali d’un livre dont Wider fait ses choux gras, eh bien, ce monsieur est effectivement connu comme réalisateur et documentariste de télévision et de cinéma, il a notamment bossé sur la musique et ça va de Malher à Gainsbourg en passant par le jazz au goulag…bref! Ce monsieur est aussi talmudiste et on ne sait pas trop ce que ça veux dire, il a bien écrit un livre sur les talmudistes que le site du crif présente de la manière suivante:
« Disons-le tout de go : ce livre mérite d’avoir autant de succès que le désormais fameux « Da Vinci Code ». Il est tout simplement époustouflant ! Jamais un ouvrage sur un sujet aussi sérieux que le Talmud, qui, avec la Thora constitue la base de la foi juive, n’avait, à notre connaissance, pris ce côté haletant de thriller que nous offre, avec talent, Pierre-Henry Salfati. »
On est bien avancé.
Le souci de graver en rouleaux,
tablettes ou autre mur de grotte
ses petites notes mentales
est à moitié animiste
et à moitié comptable.
Peut-être bien
que la crainte
de l’Alzheimer
ne date pas d’hier ?!
Mémoireusement.
Mais Attali aussi est de renom international ! Il fait partie des cents premiers intellectuels de la planète ! T’es infantile avec tes critères. La vérité peut aussi sortir de la bouche d’un enfant voire même d’un idiot comme dirait Dostoïevsky.
Ben si ! Talmudiste, ça veut dire en hébreu « philosophe ». C’est aussi simple que ça.
Mais Attali aussi est de renom international ! Il fait partie des cents premiers intellectuels de la planète
Moi, je ne fais que dans le top 10…
Ramener le livre hyper savant d’Attali au Da Vinci Code…! Non, mais faut vraiment être devenu complètement dégénéré pour sortir pareille ânerie.
P’têt bien aussi qu’entre les deux fleuves,
le récit d’une épopée assez bluffante
a pu servir d’arme de dissuasion
et de suprématie absolue
pendant quelque temps.
Gilgamechougâtement.
« du savoir nouveau »
‘reusement qu’à l’heure d’internet, on ne se met pas la rate au court bouillon en lisant toutes les âneries déversées ici.
Pour ce qui est de la calligraphie chinoise, qui ressort plus de la symbolique, et non de la figuration ou du mimétisme, merci de m’avoir fait relire quelques considérations d’Henri Michaux, entre autres.
Qui se souvient
de la première fois
qu’un crâne défoncé
a été planté au bout
d’une pique à l’entrée
d’une caverne pour signifier
« Do not disturb » ?
Pictogrammairement.
Non, c’est faux ! Les idéogrammes sont aussi à la base mimétique du réel, comme les certains hiéroglyphs égyptiens. Comme le signe « aleph » en hébreu qui est parti du dessin d’une tête de bœuf. Les Grecs ont simplement ensuite changé l’orientation de la lettre et au lieu d’aleph ils l’ont appelé « alpha » ; de même Bêt est devenu Bêta, etc. Et un roi grec a changé l’orientation de l’écriture, désormais de gauche à droite alors qu’elle était auparavant de droite à gauche, du levant vers le couchant, du soir vers le matin, comme dans le Genèse.
Lisez plutôt le grand livre d’Attali au lieu d’avoir ces réactions de jeunes vierges effarouchées comme si vous aviez peur d’être déflorés, bande de gonzesses…!
« Non, c’est faux ! Les idéogrammes sont aussi à la base mimétique du réel, comme les certains hiéroglyphs égyptiens »
ça , c’est la version des jésuites.
je trouve assez incroyable qu’en état de guerre et d’urgence, le gouvernement n’ait pas pris les mesures législatives et techniques nécessaires à l’interdiction pure et simple des communications cryptées type Télégram.
C’est quelque chose qui lui sera reproché.
« Comme le signe « aleph » en hébreu qui est parti du dessin d’une tête de bœuf. »
quand le poltergeist lit wiki en diagonale, faut toujours y regarder à deux fois.
T’es un âne, ou plutôt une ânesses… J’ai un excellent ouvrage sur l’alphabet, pour chaque lettre, que j’ai acheté en Israël, écrit en allemand, où on explique tout ça dans le détail. Je ne fréquente pas Wiki comme chaloux, son grand spécialiste.
« plutôt une ânesses »
et mwa, j’ai un bon correcteur d’ortho du français, qui détecte les enflures à deux pas à la ronde.
michel, étant donné que ça m’arrive de penser « avec ma tête », et pour changer un peu du Bassin Méditerranéen, voilà qui peut nous plonger dans des abîmes de réflexion.
« Mais Attali aussi est de renom international ! Il fait partie des cents premiers intellectuels de la planète »
Il ne s’agit pas d’être un intellectuel généraliste, mais d’être compétent dans un domaine très pointu.
Mais Attali est pertinent dans de très nombreux domaines : des mathématiques économiques jusqu’à l’histoire de l’écriture en passant par la musique ou l’histoire du pain.
Vous n’avez absolument pas conscience de la science inépuisable d’un type comme Attali. C’est un génie. Un des très grands esprits de notre temps. Son bouquin fera date dans l’histoire, c’est évident.
Et moi, je vais l’utiliser immédiatement pour construire mes quelques un peu plus de vingt heures de cours à partir de janvier avec mes petits de 5ème, des cours comme j’aurais tellement aimé en avoir quand j’étais môme ! Ou même au lycée. J’ai tellement toujours souffert quand j’étudiais la physique et les mathématiques de ce manque d’histoire de la science pour la comprendre vraiment. Là, je vais leur donner les bases pour le faire. Et grâce à Attali. Ce qu’il faut ramer dans ce pays pour innover dans la manière et le contenu de l’enseignement. On a l’impression de comprendre la mythologie grecque comme jamais auparavant en lisant Attali.
Et Tintin il en pense quoi de l’alphabet d’Ugarit? C’est tout de même l’essentiel. Milou, la voix de son maître, hurry up ! Tu vois le guéridon des Dupondt/Dupontd ? Tu poses tes pattes,pattes avant , voyons;tu sens les fluides monter et tu jappes, une fois, c’est le disque de Phaïstos, deux fois, c’est la pierre de Rosette , qui répond.T’as compris? Tu traduis ensuite en Hittite, la langue que préfère Tintin, tu le sais bien…
C’est passionnant aussi l’histoire de l’écriture Maya. Ils s’y sont pris comme les Égyptiens en créant des hiéroglyphes. L’invention de l’alphabet est très probablement beaucoup plus difficile à inventer parce que c’est beaucoup plus abstrait évidemment que les hiéroglyphes. C’est un degré supérieur dans l’évolution de l’humanité. Le cerveau produit d’abord des choses concrètes il faut croire. L’abstraction ne vient qu’après. Avec les élèves c’est pareil. Le travail d’abstraction qu’on fait en expliquant un texte c’est difficile à cause de ça. Mais qui sait expliquer un texte sait tout faire. Lire est la chose au monde la plus difficile.
« Son bouquin fera date dans l’histoire, c’est évident.
Et moi, je vais l’utiliser immédiatement pour construire mes quelques un peu plus de vingt heures de cours à partir de janvier avec mes petits de 5ème, »
Pauvres enfants…qui lui donne le droit de leur laver le cerveau à partir de ce tissu d’âneries?
Quand de nota a parlé de Pierre Henry Salfati, j’ai cru que c’était une blague…Non! L’immense intellectuel Jacques Attali, le génie des Carpathes qui remet en cause les connaissances scientifiques les plus solides sur la naissance de l’écriture, s’est attelé avec un type qui n’a aucune compétence particulière!
Je croyais naïvement qu’Attali, conscient qu’il n’était ni un linguiste ni un historien de l’Antiquité, avait demandé à un universitaire obscurs mais érudit de l’épauler pour les détails factuels, lui se réservant les grandes visions historiques et planétaires.
Eh bien non! Nous avons deux amateurs qui racontent effectivement une sorte de Da Vinci code…
Il est d’un conformisme, ce pauvre gontrand. Je sais pas d’où il sort, mais c’est une sacrée buse con/formiste… Avec des c… comme ça, l’humanité en serait encore au silex…
Il est prouvé aussi que L’Histoire des animaux d’Aristote, dont je parlais il y quelque temps à propos du séminaire de Derrida sur la bête et le souverain, fait une allusion directe au Livre de Job dans la Bible. Aristote cite quasiment un verset du Livre de Job qui fait allusion aux 3000 chamaux de Job.
Pour citer Fred
« Tout est dans tout (Pline l’Ancien) »
« Et Réciproquement (Pline Le Jeune)! »
Ecoute-moi bien, petit fasc.iste, des gens comme toi, les générations antérieures se sont écrasées devant ÇA. Moi non…du coup ça rend tout ce qu’écrit Michel Alba fort sympathique et fort juste.
Bip bip, Go..Ahah…pauvre char.ogne !
Giovanni Sant’Angelo dit: 2 octobre 2016 à 0 h 04 min
Mussolini Santo Benito, oui…..
Un conseil: toujours éviter de critiquer les Phéniciens & leurs descendants. Ils sont à l’origine de tout & c’est ainsi. Un ami turc, excellent traducteur, s’est risqué à polémiquer avec une brillante universitaire libanaise maronite: il l’a regretté toute sa vie. On fut à un certain point au bord de la guerre civile.
Allez, je retourne à Tchékov & à son culte moins prétentieux du ‘nitchevo’.
« Vous n’avez absolument pas conscience de la science inépuisable d’un type comme Attali. C’est un génie. » (Wiwi)
Pour aller au delà de la reconnaissance d’un type « singulier » parmi d’autres à la qualification de « génie » à la Leonardo da Vinci, ne faut il pas l’être un peu soi-même, génial, et en donner quelques preuves …
…c’est pas gagné….
« …nettoyez vos Pampers… » (Gianni)
Du mauvais usage des produits d’hygiène modernes …
Avec l’éparpillement des migrants de la jungle de Calais dans les petits villages françois, ce gouvernement de crétins amorce une pompe qu’il sera difficile d’arrêter.
Le vide attire le plein.
Le Grand Remplacement est en route ! Gaudeamus, clampins hexagonaux…
… préparons nous au pire comme au meilleur …
Je vends ma batterie TAMA Superstar Hyper Drive, mes cymbales Zildjian et Sabian, mes congas, et je me mets au djembé pour le prochain 14 juillet musical 2017 au village !
La musique africaine, rien de tel pour accueillir les migrants à Porquerolles et tisser les liens qui nous seront profitables … Le règne de Mozart, JS Bach, Debussy et Ravel, Bruckner et Wagner a assez duré ! DJEMBE ! DJEMBE ! DJEMBE !…. Houba ! Houba…
…
…mon texte du 1 octobre à 11 h 01 min, de nouveau en absence,!…
…
…alors à propos des énergumènes sur Thalès, et son triangle décrit,!…en formule algébriques,!…
…
…il y a plus simple,!…
…
…chaque n’importe quel triangle,…vous nous le foutez, dans son carré,…ou son rectangle…ou plus souvent dans son parallélogramme,!…avec deux droites de chaque triangle,!…
…le carré, le rectangle ou le parallélogramme, est fait en surface, en doublant chaque triangle,!…
…
…et vous diviser par deux ( 2 ), pour avoir la surface métrique de chaque triangle,!…
…
…il en est autrement des volumes à plonger dans un cylindre remplit d’eau, pour en relever le volume d’eau qui correspond au volume immerger dans le cylindre,!…
…
…déterminer les différend alliages, par la vitesse d’immersion jusqu’au fond, dans un long cylindre,!…montre chrono,!…tic-tac,!…c’est du plomb ou de l’or, merci Kodak,!…à l’eau régale,!…etc,!…
…
…un grand retour aux math-moderne s’impose,!…avec un sucre d’orge à sucer,!…
…
…mon Dieu, quelle bande de cancres,!…
…
…tous endoctrinés, de l’Académie french-cancan,!…à Bismarck,!…depuis Louis XIV, le grand roi soleil de merde, à deux sous Médicis,!…
…à trois sous , un coup de pied dans le cul,!…
…à la censure des histoires lèche-culs,!…de Rabelais à son Pantagruel Gargantuesque, une fois,!…
…envoyez la vache,!…Ah,!Ah,!…
…avec des brucelles à jours,!…
…
…
…
…il faudrait devenir président pour gouverner tout ces tas de merde à se remplir les poches,!…l’économie des esprits seins,!…
…un plus à pertes,!…Ah,!A,!…
…tu m’en dira tant,!…
…tout ces icebergs pour nos Titanics en herbes,!…
…les routes du soleil gelées,!…etc,!…
…envoyé,!…la buse à formes disciplinées,!…Cinéma,!…
…etc,!…
Le Ciel nous a toujours gâté…
Nous avions, de fait, la droite la plus bête du monde aux manettes d’un pays pourtant intéressant. Nous avons désormais, hélas c’est incontestable, la gauche la plus stupide du monde aux commandes du pédalo fou.
Les extrêmes étant aussi creux que le centre est vide, l’écologie étant une assemblée criarde de curetons mono-tâche débiles, il nous reste la fuite …
Courage ! Fuyons ….
Bon dimanche !
En plus de WG, voilà Giovanni San machin qui devient fou lui-aussi!
Je ne lis jamais ses commentaires dont la forme m’insupporte. C’est la réaction de Berguie qui a attiré mon attention…
Alphabet…
Leurs mamans s’étant persuadée qu’ils étaient des génies, nous avons à nous taper l’expression de leurs frustrations.
Neither:
http://blogfigures.blogspot.fr/2011/09/morton-feldman-samuel-beckett.html
Je ne pouvais imaginer rencontrer le pire, ici, sur le blog à Passou, sous la plume de Giovanni S.A.. Terrible ! mêmes effacés et ça le sera, il restera le dégoût profond d’avoir lu çà, ces commentaires impulsifs laissant remonter haine et antisémitisme comme un dégueulis.
9 heures 94 : entièrement d’accord avec vous… mais quand c’est JC qui profère les mêmes saletés on ne vous entend pas protester aussi véhémentement .. différence
Je n’arrive pas à comprendre comment on peut s’offusquer de l’opinion, librement exprimée, d’un être humain, sur un blog, dans la rue, en famille ou n’importe où ailleurs !!!
C’est la répression d’une opinion – au nom de quoi ? de quel droit ? – qui est atroce !
Quel que soit le propos, raciste, antisémite, négationniste, aberrant, imbécile, s’il n’y a pas appel au meurtre, on doit laisser l’expression libre se faire …
Sinon, qu’est ce qui distingue la liberté des idées de la démocratie, de la doxa fasciste des idées obligatoires d’une dictature de la pensée !?
A quoi tiennent les choses…
Si je ne m’étais pas souvenu d’avoir lu récemment un bouquin sur l’Orient ancien, écrits par trois savants incontestés dans leurs domaines, j’aurais pu avaler les élucubrations d’Attali et de son bouffon, hameçon, ligne et flotteur compris!
L’appétit ouvert, j’ai repris un ouvrage sur l’Egypte antique et lu ou relu les hymnes à Aton….
Surprise, surprise…
URGENCE
Un médecin psychiatre est demandé pour la crise d’hystérie du 9h28 : un petit bonhomme, bave aux lèvres, yeux révulsés, tremblements convulsifs, image pieuse de Pie XII en main droite, épluche légume en main gauche, fuite urinaire en milieu du corps …
berguenzinc dit: 2 octobre 2016 à 0 h 27 min
Ecoute-moi bien, petit fasc.iste,
C’est tout de même curieux, ces commentaires de la RdL. A qui berguenzinc s’adresse-t-il au juste ? Impossible de le savoir.
Le grand McBerguie s’adresse au grand Gianni, je crois … tu sauves ta tête, pour cette fois !
@boudegras dit: 2 octobre 2016 à 9 h 28 min
vous me lisez inattentivement. J’ai condamné plus d’une fois ses propos ici, sur la rdc et chez Sergio. Toutefois, comme Janus, il a deux visages…
« Il est d’un conformisme, ce pauvre gontrand. »
WG fait allusion à mon insistance à relever le caractère savant de mes références par contraste avec l’amateurisme des deux compères que révère WG…
C’est hautement comique quand on se souvient du nombre de fois où il a utilisé l’argument d’autorité en se réfugiant derrière des savants incontestables qui avaient passé leur vie à creuser un sujet.
Quand ça l’arrange, l’érudition universitaire fait la loi, quand ça va contre ses préjugés, c’est l’amateurisme qui prime.
« …un grand retour aux math-moderne s’impose,!…avec un sucre d’orge à sucer,!… »
C’est fait Giovanni, j’ai visionné, vite fait, la vidéo LRDP, mise en lien sur ce site, le 1er octobre à 13h12.
Les tribulations d’une secte ésotérique passent relativement inaperçues devant votre réaction disproportionnée et exaspérée, et oui, aux relents antisémites tellement caricaturaux en regard de la loi française, face à antisémitisme du poltergeist, bien moins primaire…et plus sournois.
@jean oui, c’était à Mussolini Sant’Angelo que s’adressait cette apostrophe! Il faut dire ue j’avais rarement lu une telle ordure que ce qu’il avait pondu, je n’ose dire écrire !
JC, vous qui êtes fort en maths, pourriez-vous me dire si mon petit calcul est jute :
Hollande a donné 32 milliards aux entreprises, lesquels on permis de sauver 100 000 emplois.
Je considère un emploi temps complet « moyen », charges patronales comprises : 1600 x 2 = 3200 euros. Je vais même être généreux et monter à 4000 par mois TTC X 12 = 48000 euros
Or 48000 x 100 000 emplois = 4,8 milliards / an.
Même sur 5 ans, on a toujours que 24 milliards.
Ceci veut dire que l’État pouvait employer directement 133 000 salariés pendant un an.
pendant 5 ans (non pas un an), mais que l’État a préféré faire cadeau de ces 32 milliards aux entreprises.
Le résultat est à mimima 33 000 chômeurs de plus, 133 000 agents de l’état en moins.
Et du côté des entreprises ?
REFERENDUM
Ce dimanche, les Hongrois indiqueront si oui ou non, ils veulent que «l’UE puisse décréter une relocalisation obligatoire de citoyens non hongrois en Hongrie sans l’approbation du Parlement». Le message à Bruxelles devrait être clair: après une campagne massive du gouvernement appelant à ne pas «risquer l’avenir de la Hongrie», tous les sondages donnent le non largement vainqueur. La seule inconnue réside dans la participation: un quorum de 50 % est requis pour que ce scrutin, consultatif, soit valide.
Nous sommes de tout cœur avec nos frères hongrois qui sous la conduite de l’estimable Viktor Orban fait barrage aux décisions anti-démocratiques de cette souillon d’Europe, soumise au bon vouloir de Lady Gaga Angela.
Ce bon Viktor défend les valeurs européennes, les valeurs des Lumières contre la barbarie étouffante venue du Chaos Extérieur !
Protégeons nos sœurs de ces lubriques africains violeurs ! Que baissent nos impôts ! De nos poitrines musclées protégeons nos compagnes ! Paix dans les villages ! Sécurité en ville ! Des referendum partout, par tous les saints du Paradis !
Juppé ne veut pas d’un Macron « ni compétent ni loyal » comme premier ministre.
Juppé serait-il décidément bien épaulé et conseillé dans cette campagne ?
Mais JC, nous allons dans un peu plus de 8 mois nous atteler à rendre sa souveraineté à la France (sortie de l’Europe communautaire, retour à la monnaie souveraine, retour rétablissement des frontières qui doivent fonctionner comme une membrane cellulaire: laisser entrer ce qui est bon, excréter ce qui est mauvais).
gontrand dit: 2 octobre 2016 à 9 h 32 min
A quoi tiennent les choses…
Si je ne m’étais pas souvenu d’avoir lu récemment un bouquin sur l’Orient ancien, écrits par trois savants incontestés dans leurs domaines, j’aurais pu avaler les élucubrations d’Attali et de son bouffon, hameçon, ligne et flotteur compris!
Le rôle du bouffon, c’est de caricaturer son roi. Difficile de se faire une idée juste de ce qu’a pu écrire Attali si l’on s’en tient aux comptes-rendus dithyrambiques de Widergänger. Tout au plus peuvent-ils nous donner une idée de ce que peut être un compte-rendu honnête, mesuré, fondé, critique. Les délires de l’enthousiasme sont la spécialité de Widergänger : on s’en était déjà aperçus à propos de Heidegger. Le pitre veut attirer l’attention à tout prix . Toute énormité est pour lui bonne à exhiber. Qu’Attali soit, à ses heures, un enthousiaste de ce genre, c’est possible, mais j’attendrai de l’avoir lu pour me faire une opinion.
On ne peut pas comparer le remarquable Giovanni Sant’Angelo à ce cher Benito Mussolini, retiré trop tôt à notre légitime affection !….
Benito s’exprimait, en effet, bien plus clairement que notre sicilien de charme.
aux décisions anti-démocratiques de cette souillon d’Europe
bon jicé y zont pas hencore voté..et les referendomes démocratique..look les brexiteuses et les bréxiteurs
hallons bon lassouline biffe pas les hinsultes qualifiant lauteur d’hun post qu’il a biffé..deux poids deux mzures
la rdl c’est les raclures qui puent la chève à la batte de baizbol contre les poves fachiss a pistolet a bouchon..faites vos jeux
M. Court – 2 octobre 2016 à 00:24 (chez P.E)
Même impression que vous à propos d’A.Breton. Pour « Nadja » voir mon commentaire, ici, hier matin à 10h01.
André Breton et les surréalistes ? Une bande de copains qui se détestent : vite oubliés, les « rebelles » !
WG fait allusion à mon insistance à relever le caractère savant de mes références par contraste avec l’amateurisme des deux compères que révère WG…
entre la batte et le pistolet a bouchon gontran se dmande hou qu’il est le camp du bien
Petite chronologie de l’écriture :
— 3000 : Sumer, apparition d’abord des nombres pour compter les récoltes, les tributs, les impôts;
— 2500 : Babylonie, apparition de l’écriture cunéiforme sur tablette d’argile ; Égypte, apparition des hiéroglyphes ;
— 1700 : graffitis sur les murs des mines de turquoise dans le Sinaï appartenant au Pharaon, à Sérabit El Khadem (la montagne du serviteur) : ce sont très probablement des esclaves hébreux qui écrivent ces signes ressemblant à des caractères hiéroglyphiques égyptiens mais simplifiés (23 signes distincts qui indique le premier son du mot que représente le caractère alphabétique ; c’est ce qu’on appelle l’alphabet protosinaïtique avec une tête de bœuf pour désigné le son « a » de « aleph » א, qui deviendra chez les Grecs « alpha » α par un simple changement d’orientation de la lettre.
— 1500 : côte syrienne à Ras Shamra : apparition de l’abécédaire d’Ougarit formé à partir de signes cunéiformes au nombre de 30 dont trois voyelles : a, e, u.
— XIIè siècle en Chine : apparition de l’écriture sous forme d’idéogrammes;
— XIè siècle : à Cnossos, en Crète, le Linéaire B après le Linéaire A apparu plusieurs siècles auparavant à Cnossos : signes divisés en symboles syllabiques ;
— 1000 : en Judée, à Izbet Sartah, deux fragments d’une jarre portent des lettres d’un autre alphabet sémitique : probablement des exercices d’écriture ; à Khirbet Qeiyafa (la ville biblique de Sha’arayim) : apparition d’un alphabet dérivé de l’alphabet protosinaïtiqueet proche de l’alphabet hébraïque : ce sont les premiers textes trouvés des Psaumes (11, 112, 119), de Pr. XXXI, 10-31 ; des Lamentations 1, 2, 3, 4.
Byblos : épitaphe d’Ahiram où est écrit un texte utilisant un système d’écriture dérivé de l’alphabet de Sérabit.
— après l’an 1000 : l’évolution de l’alphabet continue : un nouvel alphabet apparaît en Ionie, puis chez les Grecs du Péloponèse de l’autre côté de la mer Égée ; en quelques siècles, ils apportent cinq changements principaux, dont l’invention des voyelles en réutilisant pour les noter les symboles des consonnes sémitiques : H (hé), O (samekh), I (yod), Y (aïn) ; « aleph » devient « alpha » ; « beth » devient « bêta » ; « guimel » devient « gamma ; les Ioniens ajoutent 5 lettres après le T (tav, dernière lettre de l’alphabet hébreu) : upsilon, khi, psi, phi, oméga.
— 850 : en Judée, l’écriture se répand très vite ; on trouve une stèle (visible au musée de Jérusalem) écrite avec des caractères alphabétiques sémitiques dans laquelle il est question de « YHVH » et du « roi David ».
— Vè siècle : à Athènes, un des dirigeants de la ville, Archinos, pour se distinguer de toute influence sémitique, impose, pour les documents administratifs et juridiques, l’écriture dextroverse, de gauche à droite et fait pivoter en conséquence la graphie de certaines lettres comme le « alpha » qui tourne de 180 degrés. C’est ainsi que Diodore de Sicile précisera plus tard : « Contre ceux qui affirment que les Syriens ont inventé les lettres de l’alphabet et que les Phéniciens, après les avoir apprises, les transmettent aux Grecs, les Crétois disent que ceux-ci n’inventèrent pas à l’origine les lettres, mais qu’ils changèrent seulement la forme des signes. » C’est ainsi que les Hellènes inventèrent le mythe de Cadmos faisant cadeau aux « Phéniciens » de l’alphabet, hommage des Grecs en réalité à l’origine orientale de l’invention de l’alphabet.
Pour saluer Boudegras
La terrible nouvelle nous est parvenue de la disparition de ce petit homme qui, voulant tenter un salto arrière position arrêtée devant l’Hôtel de Ville de Paris est mort étouffé.
Ratant son saut, dans une contorsion épileptique fabuleuse que les cameras de video surveillance ont montré, il en a avalé sa molle mentule. Certains parlent de suicide…
RIP, mon ami, mon frère ! Que ta famille réclame ton corps d’albâtre*, sinon … tu finiras dans le broyeur à croquettes pour caniches !
(*rien avoir avec celui auquel vous pensez…)
Petit moment joyeux dans ma librairie ce matin. Le libraire à qui j‘avais recommandé la lecture du roman de Luc Lang « Au commencement du septième jour » a été impressionné par les personnages, l’ ‘écriture ample, prenante, précise, par l’emboitage de l’intrigue, un élan, quelque chose de souverain dans la conduite des personnages. Les vendeuses aussi, bluffées. Et une vraie vision de la Haute Normandie, des Pyrénées ou l’afrique. Rien de morne, pas de clichés, pas du tout le genre pensum clafoutis culturel genre Enard. Un bouquin important je vous dis, vous pouvez me croire pour une fois.
Bon, on te croit Popaul. On va l’acheter et gare à toi si t’as menti…
Popaul, Passou nous a collionné avec Eric Reinhardt et sa filandreuse f.iente.
Cela me reste en travers.
On va l’acheter et suivre ton conseil, tu en as eu des bons, parfois, disons souvent, mais tu rembourses en cas de nullité reinhardienne ? … C’est la crise !
Il n’est pas impossible non plus que pour écrire la lettre epsilon, les Grecs se soient servis du « dalet » en écriture cursive en le faisant pivoter de 180°. De même le phi peut provenir du « tsadi final » en hébreu cursif qui lui ressemble.
à christiane : 10 heures 25… le vrai visage de votre protégé
L’identité nationale, mythe ou réalité ? Sur la question, deux pages substantielles dans « le Monde » de ce jour, avec, notamment, des contributions de Gy Sorman (« Finissons-en avec l’horreur identitaire ! » et de Nicolas Truong.
Widergänger dit: 2 octobre 2016 à 11 h 29 min
Il n’est pas impossible non plus que pour écrire la lettre epsilon, les Grecs se soient servis du « dalet » en écriture cursive en le faisant pivoter de 180°.
Absolument. C’est comme le masque du philosémite Widergänger : retournez-le à 180° et vous découvrez le visage d’un antisémite qui, peut-être, ne s’ignore pas ; ou qui ne le sait pas ; ou qui le sait les jours pairs et l’ignore les jours impairs ; ou l’inverse ; allez savoir.
des contributions de Gy Sorman
Gy ! … Guy …
Quelqu’un demande à juger sur pièce ce qu’a écrit Attali, personne pour répondre bien entendu, je ne vous ai pas donné- ni vous donnerai- le lien où une adepte de son enseignement « religieux » fait l’éloge du maître.
Mais on oublie ce qu’il a fait, dans les faits.
Rien ?
Pas si sûr.
Des histoires de plan de carrière « privé » sur fonds publics, comme il en existe tant. C’est la définition de « l’altruisme intéressé ». Plus personne ne se souvient du Bangladesh.
Et on ne demandera pas à ses thuriféraires, ses descendants spirituels, en quelque sorte, combien coûtent toutes les études, à blanc et fructueuses, comme celles par exemple,issues du concept COP 21 et qui lèvent des fonds considérables.
Vous payez vos impôts?
Voilà qui est également « saisissant »; pas vraiment du sensationnel comme Elise Lucet à la télé française qui dans un même élan va vous faire peur avec des boulons de rails SNCF mal serrés, des traverses de bois pourries,le PAN ( passage à niveau) avec des barrières qui ne se ferment pas, au passage du train fantôme, pour un effroi en apothéose: les fausses factures de la campagne Sarkozy, et les émois « kerviélesques » de l’homme de terrain…
Aux US, certains journalistes ne se foutent pas trop de la tronche de leurs lecteurs.
Les idéogrammes sont une forme d’écriture syllabaire puisque chaque idéogramme représente une syllabe ; ainsi le mot Chine qui s’écrit avec deux idéogrammes : tchong + guo = tchong guo (le pays du milieu) :
中国 (en écriture simplifiée) et 中 國 en écriture traditionnelle
Quelqu’un demande à juger sur pièce ce qu’a écrit Attali, personne pour répondre bien entendu, je ne vous ai pas donné- ni vous donnerai- le lien où une adepte de son enseignement « religieux » fait l’éloge du maître.
Mais on oublie ce qu’il a fait, dans les faits.
Rien ?
Pas si sûr.
Y aurait-il un problème avec mon post à propos des enseignements d’Attali ?
Mais on oublie ce qu’il a fait, dans les faits.
Rien ?
Pas si sûr.
Des histoires de plan de carrière « privé » sur fonds publics, comme il en existe tant. C’est la définition de « l’altruisme intéressé ». Plus personne ne se souvient du Bangladesh.
Qu’on le veuille ou nom, il y a bien une identité de la France, de la culture française. Guy Sorman n’est pas clair. Tantôt il loue pour les juifs de s’être fondus dans l’identité française tantôt il nie toute identité française. Autrement dit, les Juifs sont nulle part ! Typicaly french madness.
Vous payez vos impôts?
Voilà qui est également « saisissant »; pas vraiment du sensationnel comme Elise Lucet à la télé française qui dans un même élan va vous faire peur avec des boulons de rails SNCF mal serrés, des traverses de bois pourries,le PAN ( passage à niveau) avec des barrières qui ne se ferment pas, au passage du train fantôme, pour un effroi en apothéose: les fausses factures de la campagne Sarkozy, et les émois « kerviélesques » de l’homme de terrain…
Aux US, certains journalistes ne se foutent pas trop de la tronche de leurs lecteurs.
« Autrement dit, les Juifs sont nulle part ! » Typicaly nazie theory.
@raclure
bip..bip…Go ! heil !
achetez luc lang,lisez le, en on en discute dans une brasserie parisienne; pari tenu!
« pari tenu! »
la seule chose qui m’intéresserait à la rigueur: est-ce que Luc lang est allé au Cameroun ?
En a-t-il rapporté « un fétiche » comme lu récemment à propos de ce livre, réflexion à la mesure de son auteur, qui n’a fait bondir personne ?
la vie dans les bois
il faut le demander à Luc lang pour u’il réponde à votre question, mais l’intéret, c’est que ce qu’il écrit et me révèle de l’afrique vue par lui me fascine.le mieux est de le lire pour vous faire votre idée.
Il faut se calmer avec GSA, on a manqué quelque chose, des propos antisémites violents qui ont disparu, apparemment ?
Ca m’étonne de lui.
Allons plutôt ensemble à la messe en si
https://www.youtube.com/watch?v=pnC_faG59XY
Je suis assez déçu par J-B del Amo, Règne animal, qui ne m’apprend rien de ce qu’on pouvait trouver chez sand ou maupassant, dans l’abattage du cochon… quand à la tuerie industrielle d’aujourd’hui, rien à envier non plus au Seigneur des porcheries.
J’attire simplement l’attention sur cet extrait, la technique de châtrage des truies, dont je n’avais jamais entendu parler. Si quelqu’un en sait plus ou peut m’orienter, j’aimerais être un peu plus documenté à ce sujet, merci. Bon appétit :
(p. 69) « L’homme introduit l’extrémité d’un cône en fer dans la vulve de la bête et verse par le côté évasé de la grenaille de plomb utilisée pour la chasse. Les morceaux de métal s’incrustent dans l’utérus et les ovaires, et la truie ne connaît plus de chaleurs. Seul Brisard sait apprécier la méthode de châtrage appropriée en fonction de la bête, et il choisit parfois « d’ouvrir ». On immobilise alors la truie dans une cage en bois dont l’écartement des planches permet de passer la main. Brisard pose près de lui une trousse en cuir dont il tire une lame, puis incise le flanc de la bête qui hurle et se débat en vain, confinée par les parois. L’homme au pied bot enfonce l’index dans la plaie et fouille le péritoine jusqu’à éprouver la surface boursouflée des ovaires qu’il tire pour l’extraire vers la plaie en appuyant du pouce sur la peau du flanc. Il saisit dans la trousse une bobine de fil dont il tranche un morceau, puis ligature l’artère et la veine ovariennes avant de pratiquer l’ablation de la tripe, de renfoncer les moignons et de suturer le ventre de la truie ».
« le mieux est de le lire pour vous faire votre idée. »
me faire une idée de l’Afrique fantasmée de L. Lang ?
Et de Thomas derrière la moustiquaire ?
C’est fait.
Encore de quoi alimenter votre colère, mes pauvres chéris (décidément vous êtes bien malmenés par Attali…) ; voilà ce qu’il écrit à propos de la rencontre (dont parlent certains historiens, dont Flavius Joseph) d’Alexandre le Grand et de Siméon le Juste, Grand Prêtre au Temple de Jérusalem pendant quarante ans :
« Alexandre devint, à partir de ce moment-là, le protecteur des Juifs, et se rapproche de Siméon le Juste. Cette même tradition juive rapporteque, sur le conseil d’Alexandre, Aristote se rapproche de Siméon le Juste et suivit avec intérêt ses enseignements. En -331 (soixante-huit ans après la mort de Socrate, dix-sept ans après celle de Platon, neuf ans avant celle d’Aristote), Alexandre fonde en Égypte la cité idéale dont rêve Aristote, son précepteur : Alexandrie. Par sa situation géographique, cette ville nouvelle est prédestinée à devenir la patrie de l’éclectisme, du cosmopolitisme, le trait d’union entre la Grèce et le monde oriental. »
Entendu Popaul ! Pari tenu. Je file demain me l’acheter. Popaul va ouvrir un café littéraire, ouaaaaaaiiiiissss !
@boudegras dit: 2 octobre 2016 à 11 h 52 min
Il n’est pas « mon protégé ». Mais je m’étonne de votre insistance à suivre mes commentaires (partiellement, toujours) en ce qui le concerne. Votre liste n’est pas exhaustive, il manque tous ceux qui postent ici sans relever ses déraillements nombreux. Il manque les vôtres. Quelque chose d’obsessionnel vous lie à lui. Pas moi. Dites-lui directement ce que vous avez envie de lui dire sans en passer par mes commentaires. Ce JC sait très bien ce que je pense de cette série de commentaires infâmes qu’il poste ici ou ailleurs mais il en poste d’autres très intéressants. A Ceux-là vous ne faites jamais écho. Je finis par me demander quel jeu trouble vous jouez…
Aujourd’hui c’est ceux de Giovanni S.A qui me sont apparus comme terrifiants. Vous avez dit peu de chose (sous ce pseudo) en les lisant. « Deux poids, deux mesures » ?
…
…mais, non; mes propos ne sont pas terrifiants, juste de l’auto – défense pour nos liberté éternelles à jours,!…
…
Voilà comment Qunite-Curce raconte la fondation de la ville d’Alexandrie par Alexandre :
Alexander ab Hammone rediens, ad Mareotim paludem, haud procul ab insula Pharo sitam, venit. Contemplatus loci natura, primum in ipsa insula statuerat urbem novam condere, ut apparuit magnæ sedis insulam haud capacem esse, elegit urbi locum ubi nunc est Alexendria; et, qui exaedificandae urbi praeessent relictis, Memphim petit. Ex finitimis urbibus commigrare Alexendriam jussis, novam urbem magna multitudine implevit. Fama est, cum rex orbem futuris muris polenta, ut Macedonum mos est, destinasset, avium greges advolasse et polenta esse pastas ; cumque id omen pro tristi a plerisque esset acceptum, respondisse vates illam urbem multis terris alimenta praebituram esse.
Traduction :
Alexandre, à son retour du sanctuaire de Juppiter Hammon, se rendit au lac Maérotis situé non loin de l’île de Pharos. Après avoir examiné attentivement la nature du lieu, il décidait d’abord de fonder une ville nouvelle dans l’île même ; puis, comme il apparut bien vite que l’île ne pourrait pas contenir un grand établissement humain, il choisit pour lieu de la future ville l’emplacement où se trouve à présent la ville d’Alexandrie ; et, laissant derrière lui les commissaires chargés de présider à l’édification de la ville, il gagna Memphis. Après qu’il eut ordonné que des villes limitrophes la population migrât vers Alexandrie, il remplit la ville nouvelle d’une foule de gens en grand nombre.
On rapporte que, comme le roi avait tracé le périmètre des futurs murs avec de la farine d’orge, comme il est de coutume chez les Macédoniens, une volée d’oiseaux s’envola après avoir mangé la farine ; et comme ce présage était regardé comme funeste par plusieurs, le devin répondit que cette ville fournirait de quoi nourrir de nombreuses terres.
(Quinte-Curce)
La Deutsche bank va très mal et s’enfonce doucement vers la faillite.
La mère Merkel a promis qu’elle la laisserait couler et que les contribuables ne seraient pas mis à profit.
Ce petit artifice de langage dissimule la réalité : c’est la BCE qui volera à son secours. Comme ça, le contribuable allemand payera en effet très peu.
L’urgence est décidément la sortie de cette Europe, cela se vérifie tous les jours.
« achetez(…),lisez le, en on en discute dans une brasserie parisienne; pari tenu! »
c’est drôle, cette injonction me pousserait à souhaiter que mon livre favori dans la liste Goncourt ne l’obtienne pas.
C’est toute la différence entre laisser remonter des souvenirs, une expérience, et la transcrire, une fois venue à maturation, et… des fantasmes qui surfent sur l’actualité bokoharamisée.
Guy Sorman est un nain intellectuel ….
Gianni,
Dans ton combat contre les idées reçues, tu me trouveras à tes côtés : nous autres, paysans, savons que les idées reçues ne valent pas celles de nos chèvres.
Tant que l’Europe n’est pas Eurabia, le refinancement de la DB est assuré, tranquille, cool, au meilleur taux…
Là, JC, tout à fait d’accord avec toi. Un vrai c…!
Sortir de l’Europe, c’est comme sortir des chiottes : il y a un moment où il faut le faire pour ne pas devenir morose.
D. c’est la première lettre du mot Déroute.
Morose ou tout simplement mort ?
Pour le nom de la brasserie, je vous laisse proposer des noms et des lieux.. j’en tiens quelques unes en réserve. Pourquoi une petite réunion ? Parce que les deux derniers Goncourt pouvaient être vraiment faire discutés et contestés avec 2015 Mathias Enard Boussole Actes Sud et
2014 Lydie Salvayre Pas pleurer Seuil.
Correction.
Nom de la brasserie ? je vous laisse suggérer des propositions, j’en tiens quelques unes en réserve. Pourquoi une petite réunion ? Parce que les deux derniers Goncourt pouvaient être discutés avec 2015 Mathias Enard Boussole Actes Sud et
2014 Lydie Salvayre Pas pleurer Seuil.
Notre Institut Bartabacs, nourri d’archives stratégiques et de pastis de la meilleure qualité, nous incite à être raisonnable :
Oui ! en temps de guerre, l’ennemi doit être détruit et tout ce qui concourt à sa descente aux enfers du Bien, est bon.
Torturer, tirer sur des malades, bombarder des hôpitaux, casser la vengeance en tuant les enfants des rebelles : cela est bonne pratique guerrière …
Naturellement, la dissimulation, l’aménagement, la présentation, de cette réalité éternelle doit être confiée à de rudes, mais tendres, communicants médiatiques …
On en trouve. Question de prix …
Oui, on a bien compris l’esprit dans lequel cette réunion historique dans l’histoire de la Rdl aura lieu. Car il faudra un jour faire l’histoire de la Rdl… Ça promet…
Faudrait un quartier sympa, et un coin en même temps tranquille, un café avec un arrière-fond.
Il y a bien le fameux café La Palette au coin de la rue de Seine et de la rue Jacques Callot. J’y ai des souvenirs d’enfance : mon oncle qui tenait la petite boutique de fleuriste juste en face au 38 de la rue de Seine a été plastiqué en 61 ou 62 pendant la guerre d’Algérie parce que la bombe avait été déposée dans le couloir de l’hôtel tout contre le mur de sa boutique qu’elle ne visait pas mais quelqu’un qui logeait dans l’hôtel à l’époque où c’était encore un hôtel. Alors le patron du café, monsieur Daéron, lui avait aimablement permis, par solidarité, de vendre ses fleurs devant son café et un dimanche j’étais allé l’aider et je me vois encore derrière le comptoir en train de faire le zouave (je devais avoir 7 ou 8 ans alors). De plus, dans cette rue de Seine habitait autrefois le dramaturge Adamov à l’hôtel de Seine situé un peu plus loin vers le marché de la rue de Buci. Outre mon oncle qui habitait rue Guénégaud, vivait rue de Seine un tout petit peu plus loin le grand peintre d’origine russe Poliakov, dont j’adore la peinture peut-être à l’égal de celle de Bram van Velde. J’ai chez moi une lithographie signée de lui qu’il avait offerte à mon oncle pour le nouvel an de 1965. Dans la rue de Seine, il y avait aussi une fondation d’Isadora Dunkan qui pour Noël offrait une fête pour les enfants et leur offrait des cadeaux ; j’y suis allé une fois au moins dans mon souvenir. Il y avait aussi dans mon enfance un sacrément beau défilé de chars de fleurs faits par les étudiants des Beaux-Arts pour le Carnaval. Et j’allais gagner quelques sous lors des vacances de Pâques en aidant mon oncle à la boutique pour livrer les fleurs, ce qui me faisait de l’argent de poche que je dépensais pour acheter des albums Tintin ou des trains électriques… Mais je ne sais pas s’il est possible de se réunir dans l’arrière-fond qui est sensé faire restaurant je crois bien maintenant. Faut voir. Mais c’est un lieu poétique.
javert, ta conseillère en com’ suicidaire a l’alcool mauvais. De plus en plus.
Widergänger dit: 2 octobre 2016 à 12 h 13 min
Qu’on le veuille ou nom, il y a bien une identité de la France, de la culture française.
L’identité française, c’est la somme des identités des individus qui ont dans leur poche une carte d’identité française, et rien d’autre. Ajoutons, ceux qui, pour diverses raisons, et sans pour autant posséder ladite carte d’identité, se sentent Français. Si l’on veut définir l’identité française autrement, on tombe forcément dans un discours d’exclusion : il y en aurait en France qui seraient plus ou moins Français que les autres. Ce qui est inacceptable. Si Guy Sorman félicite les Juifs d’avoir su se fondre dans « l’identité française », il a évidemment tort puisque cette « identité » n’existe pas. Tout ce qu’on peut dire, c’est que des Juifs ont vécu et vivent en France, et basta. On ne va pas leur demander des comptes, pas plus qu’aux autres. Nous sommes tous, d’abord, des citoyens du monde.
« il y en aurait en France qui seraient plus ou moins Français que les autres. Ce qui est inacceptable. » (jeanjean)
Il est bien vrai que c’est inacceptable, car il y a une identité française historique, actuelle, à laquelle 1 million de personnes « françaises » refuse d’adhérer disant qu’un « papier » leur suffit et que c’est la charia qui prévaut …
Pierre Aron, mon ancien prof d’allemand du lycée Chaptal, quand j’étais étudiants en Mathémathiques supérieures et Spéciales, connaissait très bien Adamov et lui a servi longtemps d’interprète en allemand lors de ses voyages à Berlin. Un jour, lors d’une conférence d’Adamov à Berlin, où il lui servait justement d’interprète, il a été pris d’un grand embarras après avoir laissé Adamov dire ce qu’il avait à dire. Au moment de traduire ce qu’Adamov venait de dire, il déclara à la salle qui éclata de rire : Je n’ai rien compris à ce que vient de dire Monsieur Adamov… Adamov était un type extrêmement sympa.
« Nous sommes tous, d’abord, des citoyens du monde. »
…on ne rit pas !….
Que l’écriture si perfectionnée
serve ici la « névrose infinie »
des pauvres commentariens
paraît dérisoire mais il semble
que ce soit la règle du jeu,
d’un jeu très sérieux au demeurant
mais stérile aussi longtemps
que ses échanges visent
les commentariens
plus que leurs propos,
trolleries comprises.
Ceci dit,
à partir de quoi et de quand
distinguer l’écriture d’une représentation
à partir d’empreintes posées ou soufflées
sur les parois des cavernes de nos
(plus ou moins selon l’individu)
lointains ancêtres ? En avoir perdu les codes permet-il de sortir ces motifs répétés
du champ de la culture écrite ?
Où commence la stylisation,
le symbolisme de l’écriture ?
Bêtalphatiquement.
Pierre Aron est une des rares personnes que je connaisse (à part GAG) qui soit vraiment bilingue français-allemand, passant indifféremment du français à l’allemand et inversement sans aucune difficulté alors que cela implique une gymnastique intellectuelle assez considérable. Et traduisant dans un sens comme dans l’autre à une vitesse dingue.
L’histoire de la Rdl ?
Un tome deux ?
Plutôt « delete *.* » !
Resetueusement.
C’est nier qu’il y a une histoire de la France, une culture française qui s’est forgée au fil des siècles comme les alluvions d’un fleuve splendide. C’est assassiner la France.
Oui,WGG La Palette; un excellent lieu.
Entendu au journal de 13h de France Inter : les hongrois n’ont pas à décider qui peut rentrer ou non chez eux. Pourquoi…..?
PARCE QU’ILS ONT UN PROBLÈME D’IDENTITÉ.
Eh…superbe…il fallait y penser !
En plus de ça c’est transposable partout.
T’aimes pas les réfugiés qui se battent et touchent ta femme ? T’as un problème d’identité de toutes façon à la base. Alors ferme-là.
Un jour que Claude Simon avait dit du mal de l’Allemagne, Pierre Aron s’est fendu d’une longue lettre à Claude Simon pour lui expliquer en quoi, lui, quoique juif et persécuté comme Juif d’origine allemande pendant la guerre et ayant perdu une grande partie de sa famille dans la Shoah, il vénérait la culture allemande et l’Allemagne démocratique. Et Claude Simon lui répondit. Mais je ne sais pas ce qu’il lui a écrit.
Eh bien je suis enchanté vraiment que ça vous plaise, Popaul ! Va pour La Palette !
Je ne sais pas Polé. Il est toujours facile de stigmatiser les commentariens de rien en bloc de névrosés. Et que de tenter de faire une nouvelle fois le commentaire en off, comme dans secret story est assez osé de votre part.
Mais moi j’aimerais bien que vous nous parliez de la vraie-fausse grotte de Lascaux.
…
…@,…13 h 28 min,!…
…
…question idées reçues,!…diriger le monde, avec beaucoup plus d’humanisme,!…
…faut voir, les entités en conflits en permanence,!…la Colombie, le Panama à paradis,…le Congo avec cette difficulté de concéder le pouvoir au suivant, tout est dur,!…
…autant s’afficher à ne prendre aucun pouvoir,!…c’est mon cas,!…cool,!…
…
…à cela, s’ajoute ma situation en équilibre sans aucun désirs à acquérir, tout est pourris de fonds en combles,!…Cool,!…
…
…à me les roulés, sans emplois et déjà pensionnés en plus, jeune et fringant, allez comprendre la nature,!…
…
…un ou deux châteaux à construire, facile comme bonjours, la question combien de T.V.A. et de taxes en plus,!…faut voir la production de quoi,!…distribuer de l’argent gratuit,!…
…Ah,!…bon,!…faut le dire tout de suite, logée, nourris, pour des martiennes à leurres,!…
…en cas de pépins les fusées à l’emploie de mains de maîtres,!…
…à s’accorder sur son violon,!…etc,!…
…à moi aussi, toute cette santé naturelle,!…à l’an 2100?on est toujours là,!…les robots vont nous remplacés en tout,!…
…tous grillés sur les martiennes à jours,!…il ne nous manquera qu’Attila en économie,!…on compte sur toi,!…
…promis, jurés,!…Ah,!Ah,!…
…etc,!…un cœur ouvert,!…la main dedans,!…d’avant et arrière,!…
…les contes d’un ami, marié avec expériences,!…des soins très réduits en somme,!…merci,!…de grand cœur,!…
…Go, Go,!…les fous du volants,!…etc,!…
…
la vie dans les bois dit: 2 octobre 2016 à 14 h 05 min
l’alcool mauvais.
Il faut en boire beaucoup ! *
* Reiser (ou Wolinski, je sais plus) dans une de ses bandes.
Non,Paul Edel, il y a une progression initiatique dans le choix ces tires: Boussole, parce que le Jury l’a perdue, et Pas Pleurer, parce c’et le meilleur conseil à donner au lecteur confronté au vide sidéral de la prose Salvayrienne!
de ces titres!
…
…les promesses du vent, à ses libertés en dix – versions,!…faut être gonfler quand même,!…
…etc,!…
Petit Rappel dit: 2 octobre 2016 à 15 h 03 min
… et Pas Pleurer, parce c’et le meilleur conseil à donner au lecteur confronté au vide sidéral de la prose Salvayrienne!
Degré zéro de la critique littéraire. Lecture à travers une grille idéologique.
petit rappel tout petit : je me demande comment fait-il pour lire tant de livres ? un exemple : sur un blog voisin, il a écrit : Echenoz « est inégal »… bon, ce qui veut dire qu’il a lu TOUS les Echenoz, soit 16 romans, tous les Enard, tous les Salvayre ??? incroyable phénomène ce p’tit Court quand il sort de la sacristie
Widergänger dit: 2 octobre 2016 à 14 h 21 min
C’est nier qu’il y a une histoire de la France, une culture française qui s’est forgée au fil des siècles comme les alluvions d’un fleuve splendide.
Baratin creux. Mots vides. Pouète pouète lariflette. Il n’existe pas plus de culture française que d’identité française. Le « fleuve magnifique » : quel lyrisme d’arrière-cuisine !
J’ai pas écrit « magnifique » d’abord, j’ai écrit « fleuve splendide ». Un peu de respect !
Vous en supposez des choses Radioscopie! Vous auriez fait un très estimable Béria, ou à défaut, un Jdanov.
L’Autocritique étant dans ce contexte un genre obligatoire, je vous avoue, honte à moi, que je n’ai pas saisi l’impalpable magie du style de Madame Salvayre, que je suis resté froid devant la grandeur de ces audaces stylistiques en baragouin, qui sont pour le lecteur parisien ce que sont les bergeries de Marie-Antoinettes mises au gout politiquement correct du jour, qu’enfin le génie hugolien avec lequel elle campe ses personnages m’a totalement échappé, de meme , sans doute,que son retentissement mondial.
Mais nul doute que ce n’est pas votre cas! Votre génie et cette lucidité vous honorent, on attend seulement de les voir se manifester!
Bien à vous.
Petit Rappel dit: 2 octobre 2016 à 15 h 59 min
Béria… Jdanov… On plaide coupable, à ce que je vois. Souffrez que je vous tende mon mouchoir rouge pour essuyer vos pleurs.
ML, je vous avais repris sur « Zhōngguó », en vous recommandant d’utiliser le pinyin avec le marquage des tons, plutôt que la notation que vous avez retenue (zh = /dje/, pas /tch/) et la formation des noms de pays en rapport avec la phonétique & pas la sémantique, mais le robot captcha a tout planté.
Une autre fois.
Sachant que « rén » signifie « homme » & qu’on l’ajoute au nom de pays, vous savez maintenant dire un Chinois.
Widergänger dit: 2 octobre 2016 à 15 h 39 min
J’ai pas écrit « magnifique » d’abord, j’ai écrit « fleuve splendide ». Un peu de respect !
C’est vrai que « splendide », ça fait tout de même plusse grand orchestre
Le Grand peintre Poliakov
Grand, par le nombre des faux en circulation, oui! Pour le reste, inéga
inégal.
à christiane, fin de la discussion, il a annoncé ma mort… adieu
bo
J’ai beau n’avoir aucune compétence pour en juger, je n’en trouve pas moins magnifique la nouvelle traduction de « la Montagne magique » par Claire de Oliveira. Il est vrai que je sors du moins descriptif et du plus réflexif des romans de la rentrée, « Crue », de Philippe Forest. Ici, c’est le contraire : furieusement descriptif et concret ; accompagnant Hans Castorp, le personnage principal, c’est fou ce qu’on voit, ce qu’on sent, ce qu’on mange, ce qu’on entend. On n’a pas attendu, pour être pris au piège de ce roman magique, la page 94 où la jeune Ottilie, désespérée d’être guérie, se refuse à quitter l’établissement car, dit-elle, c’est la qu’est sa vie. Merveilleux microcosme qui vous ferait presque regretter l’invention de la streptomycine qui rendit le sanatorium inutile. Quelle allègre, quelle joyeuse leçon de vie !
Petit Rappel dit: 2 octobre 2016 à 16 h 58 min
Le Grand peintre Poliakov
Grand, par le nombre des faux en circulation, oui! Pour le reste, inéga
C’est vrai, il faut se méfier de tableaux signés Poliakov. Préférer les Poliakoff.
Tout ce qu’on peut dire, c’est que des Juifs ont vécu et vivent en France, et basta. On ne va pas leur demander des comptes
c’est dracul qu’en demande pour tacler allah trouvant qu’y a pas droit..quand qu’tu passes le beurre tu donnes ton larfeuille et ton cul en sus jean marron..
J’ai pas écrit « magnifique » d’abord, j’ai écrit « fleuve splendide ». Un peu de respect !
typical french madness..raclure!
Le « fleuve magnifique » : quel lyrisme d’arrière-cuisine !
tout s’éclaire..faut faire monter les enchères dson cul jean marron..ça c’est l’fond dl’identité française
atali et ses complesques lui ont bien piétiné la gueule à ce pove tintin..libélé loberte
Radioscopie ne se rend même pas compte de l’image qu’il donne de lui avec ses remarques débiles et outrecuidantes. L’est tellement bête !
Certains, plus aimables, pourraient suggérer simplement, sans en avoir l’air, que l’orthographe francisée du peintre est fautive.
Mais non ! Ce serait trop aimable ainsi ! Trop bien élevé pour un peigne-c… de ce genre.
Il a l’esprit tellement pervers, tellement tordu qu’il invente tout un scénario improbable, et pis faut voir la tournure, hein…
« Le Grand peintre Poliakov
Grand, par le nombre des faux en circulation, oui! Pour le reste, inégal. »
Et pis, non centent de lui, il ressent le besoin de nous expliquer sa blague vaseuse ensuite…!
Vous imaginez un peu le cerveau qu’il faut avoir pour se livrer à ce genre de truc ! y a vraiment de quoi se flinguer quand on est aussi c… Pauvre humanité humiliée pour se montrer si outrecuidant pour un malheureux « v » à la place de « ff ». Pauvre intelligence !
» — Cette tendance à la régression, reprit Settembrini en soulevant son parapluie au-dessus de la tête d’un passant, ce penchant qu’a l’esprit de revenir aux idées de ces temps obscurs et tourmentés […] » (« la Montagne magique)
ça, il fallait le trouver ; ça, il fallait le placer ; je veux dire ce « en soulevant son parapluie au-dessus de la tête d’un passant » qui s’insère dans le discours que tient à ce moment Settembrini. C’est le genre de détail qui ravit le lecteur et que même un cinéaste doué, je pense, n’aurait pas trouvé. Coup d’oeil d’une vivacité magique.
Non moins réflexif que celui de Philippe Forest, ce roman. La première séquence (celle des deux premiers jours au sanatorium) se clôt sur une belle méditation sur l’ennui et notre vécu du temps, thème déjà amorcé par les conversations entre Hans et son cousin Joachim, et qui éclaire rétrospectivement l’allégresse et la verve de ces premières pages. Quel livre !
Widergänger dit: 2 octobre 2016 à 18 h 45 min
Radioscopie ne se rend même pas compte de l’image qu’il donne de lui avec ses remarques débiles et outrecuidantes.
Ne paniquez pas, vous ne craignez rien. Dans cet art où vous êtes maître, malgré tous mes efforts, je sais bien que je ne puis rivaliser.
Qui a lu ce Gael Faye ? Il revient dans cinq listes de prix possibles d’automne, des nominations apparemment très politiquement correctes. Il est certain que les rescapés du génocide rwandais actualisent de fond en comble le martyrologe d’autres plus anciens qui commencent à s’effacer de la mémoire collective. Mais son style, lui, vaut-il quand même le détour après la difficulté à nous arracher de celui de lydie salvayre ? Allez les branchouilles, dites-nous tout !
(pitch publicitaire) En 1992, Gabriel, dix ans, vit au Burundi avec son père français, entrepreneur, sa mère rwandaise et sa petite sœur, Ana, dans un confortable quartier d’expatriés. Gabriel passe le plus clair de son temps avec ses copains, une joyeuse bande occupée à faire les quatre cents coups. Un quotidien paisible, une enfance douce qui vont se disloquer en même temps que ce « petit pays » d’Afrique brutalement malmené par l’Histoire. Gabriel voit avec inquiétude ses parents se séparer, puis la guerre civile se profiler, suivie du drame rwandais. Le quartier est bouleversé. Par vagues successives, la violence l’envahit, l’imprègne, et tout bascule. Gabriel se croyait un enfant, il va se découvrir métis, Tutsi, Français…
« J’ai écrit ce roman pour faire surgir un monde oublié, pour dire nos instants joyeux, discrets comme des filles de bonnes familles: le parfum de citronnelle dans les rues, les promenades le soir le long des bougainvilliers, les siestes l’après-midi derrière les moustiquaires trouées, les conversations futiles, assis sur un casier de bières, les termites les jours d’orages… J’ai écrit ce roman pour crier à l’univers que nous avons existé, avec nos vies simples, notre train-train, notre ennui, que nous avions des bonheurs qui ne cherchaient qu’à le rester avant d’être expédiés aux quatre coins du monde et de devenir une bande d’exilés, de réfugiés, d’immigrés, de migrants. »
Avec un rare sens du romanesque, Gaël Faye évoque les tourments et les interrogations d’un enfant pris dans une Histoire qui le fait grandir plus vite que prévu. Nourri d’un drame que l’auteur connaît bien, un premier roman d’une ampleur exceptionnelle, parcouru d’ombres et de lumière, de tragique et d’humour, de personnages qui tentent de survivre à la tragédie.
» Il n’existe pas plus de culture française que d’identité française. »
Comment peut-on être aussi khon?
@Janssen..merci enfin un LIVRE…je vais le lire, ça oui…d’autnat que j’vais lu, il y a si longtemps un livre paru chez Sicre (Phébus) de Paul Del Perugia « Les derniers Rois du Rwanda »…
merci encore….ça nous changera de tous ces scribouillards de rencontre;
Pour en terminer, provisoirement peut-être, avec l’invention de l’écriture et de l’alphabet, le seul fait que WG ne mentionne pas les phéniciens dans sa chronologie bidon le ridiculise complétement.
Je voulais ma farcir le bouquin d’Attali, pour en finir, mais je dois le commander sur Mamazone….et ça me fait tartir. Ils l’ont pas à Brioude ni au Puy….par contre les Ouevres complètes de l’Obersturmbannführer Wauquiez, ça, ils ont;
ça, il fallait le trouver ; ça, il fallait le placer ; je veux dire ce « en soulevant son parapluie au-dessus de la tête d’un passant » qui s’insère dans le discours que tient à ce moment Settembrini. (Jeanjean)
_________
C’est assez classique n’empêche ! C’est très visuel en plus, très cinématographique. C’est pour faire contre-poids à ce que le discours abstrait pourrait avoir de trop péremptoire, de trop peu « romanesque » précisément. Mais on voit la différence notamment avec l’art romanesque de Virginia Woolf, qui insère — ce qui le rend plus poétique — ce genre de remarque de détail dans le regard que porte le personnage en train de méditer, comme un léger décrochement avec souvent l’expression d’un sentiment, d’une réaction à ce qu’il observe. Ce léger contre-point fait tout le charme poétique de la technique qui mêle réflexion, réaction émotionnelle, narration dans un tissage subtil et souvent si poétique.
gontrand fait vraiment partie des gens bornés dont il n’y a vraiment rien à tirer. Triste humanité. On ne peut pas les éduquer ceux-là. Ils sont rétifs à tout savoir nouveau, même avec les preuves tangibles. Les neuropsychiatres ont du boulot sur la planche pour comprendre un jour la c… humaine…
Ne désespère pas, Jean-Philippe, la civilisation arrivera bien un jour jusqu’au Puy de Dome…
Tu me fais penser à ce que disait Marusa à son frère quand elle quittait Bergün une fois ses vacances terminées : Je retourne dans la civilisation…
javert, l’extrait du livre de Del Amo, s’il n’a pas été diffusé à l’heure du déjeuner, est maintenant lisible.
Marrant qu’un grand lecteur comme toi s’amuse de ses propres cruautés. Enfin, quand j’écris marrant, c’est pour ceux qui pensent encore que tu en es un, grand lecteur.
De cet essai- recalé dans la liste Goncourt des animaux ?- dont l’auteur semble se complaire dans la souffrance animale, on a pu entendre un avis éclairé, en substance: quelle violence, mais quel styliste.
Il semble que l’auteur Del Amo partage sa vie avec deux porcs domestiques. C’est ce qu’il a affirmé à la radio. Je ne sais pas si ça répond à ta question.
L’auteur à succès Elena Ferrant démasquée :
« Selon l’enquête du journaliste Claudio Gatti, Elena Ferrante ne serait autre qu’Anita Raja, une traductrice romaine. » (Le Point)
@boudegras dit: 2 octobre 2016 à 17 h 14 min
Avez-vous fini de lui accorder tant d’importance. Il fait l’extravagant mais tout cela ne sont que pitreries dont il devrait avoir honte. Soutenir Giovanni et sa prose nauséabonde ? Il devrait avoir honte ! Allez, éloignez-vous de ce monde cabossé.
Bonsoir.
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