de Pierre Assouline

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Remi Georges, peintre raté, dessinateur et graphiste de génie

Remi Georges, peintre raté, dessinateur et graphiste de génie

Gonflé, une exposition Hergé ! qui plus est dans le temple de l’Art consacré, le Grand Palais à Paris (jusqu’au 15 janvier), sur les cimaises de ses Galeries nationales où l’ont récemment précédé Picasso, Monet, Hopper, Braque, Hokusaï… Voudrait-on inscrire en majesté la bande dessinée dans le continuum de l’histoire de l’art que l’on ne s’y prendrait pas autrement. Peut-être un premier pas vers « l’immortalité » à laquelle le philosophe Michel Serres veut le faire accéder. En attendant la réalisation de cette perspective transhistorique, c’est Hergé dans tous ses élans qui nous est présenté et c’est une grande première en ces lieux (en 1986, Hugo Pratt n’y était entré que par la porte de service d’un espace dédié).

Beau projet, louable ambition qui promettent de donner à voir tant le scénariste que le dessinateur, le graphiste et le peintre. Mais puisque c’est de lui qu’il s’agit, alors parlons-en ! De George Remi alias Hergé (nom de plume choisi d’après ses initiales inversées) et non de Tintin même si la cause est entendue : Bovarynou, c’est lui ! Sa vie/son œuvre, sous patronyme/pseudonyme, c’est tout un. On comprend qu’il ait interdit à tout successeur désigné par son ayant-droit de se croire un jour calife à la place du calife et de continuer Tintin sans Hergé (pourvue que ça dure…).

Une étrange impression se dégage de la promenade. Hergé est partout mais l’homme est absent. On ne l’y entend pas respirer, hésiter, regretter, peiner, reprendre, s’encolérer, admirer. Pourtant le matériau est bien là : crobards, planches, albums, originaux, brouillons, tableaux, photos, lettres… Le visiteur aura l’illusion qu’il n’y manque pas un bouton de guêtre tant il aura retrouvé le parfum de son enfance, caressant des yeux sinon du doigt le tremblé de son propre imaginaire.warhol

Au fond, Georges Remi est le grand absent de l’exposition Hergé. Ce qui n’étonne pas lorsqu’on en connaît les conditions d’organisation. Bien que le commissariat en ait été fort heureusement confié à un membre de la direction de la RMN (Réunion des Musées Nationaux), nombre de contributions à la lecture de l’accrochage, ainsi que la scénographie, l’ont été à des personnalités liées de près ou de loin à Moulinsart S.A., aux éditions Moulinsart, aux Studios Hergé, au Musée Hergé de Louvain-la-Neuve ou à Casterman, éditeur historique des albums de Tintin. Autant dire sous surveillance, simple remarque qui n’a rien d’un procès d’intention lorsqu’on sait la volonté de contrôle manifestée depuis des années sur tout ce qui touche à l’exploitation de l’univers de Tintin.

Or éclipser Georges Remi derrière Hergé, c’est se condamner à passer à côté du sous-texte et du filigrane de son œuvre. Si l’on veut comprendre par exemple son attitude durant l’Occupation allemande de la Belgique et au lendemain de la guerre, il est vain de commencer, comme c’est ici le cas, en 1939. George Remi est né avant.

Etranger au militantisme, au dogme, à l’embrigadement, c’était un individualiste absolu qui conservait une vision romantique de l’engagement ; un scout toujours fidèle et loyal en toutes choses, en politique aussi ; il devait tout à l’abbé Wallez, directeur du quotidien Le XXème siècle, qui lui donna sa chance et qui était du propre aveu d’Hergé «  »fascistisant ». Hergé demeura jusqu’au bout imprégné de l’idéologie dans laquelle il baigna durant sa jeunesse catholique, antiparlementaire, anticommuniste, antisémite, antimaçonne, antidémocratique ; ce qui explique qu’il fit partie de ces Belges qui vécurent mieux l’Occupation que la Libération ; pendant l’épuration, il fut la providence des « inciviques », les bannis et les condamnés de l’après-guerre dans les rangs desquels il comptait nombre d’amis de jeunesse auxquels il aurait été le dernier à faire défaut, ce qui est tout à son honneur ; il entreprit même les démarches pour s’exiler en Argentine, terre d’asile d’anciens nazis (quel manque d’opportunisme !). Rien d’une adhésion, tout d’une imprégnation. Ce qui est plus profond et plus durable. Elle est fut le terreau de son imaginaire. Ce n’était pas un militant et il n’avait pas la tête politique. Ce qui comptait chez lui, ce n’étaient pas les idées mais l’esprit.

Dans les années quarante, lorsqu’ il entreprit un travail de refonte et de modernisation de ses albums avec Edgar P. Jacobs, il ne se contenta pas de corriger des erreurs ou de modifier l’esthétique : il rectifia le tir. Transformation du voyacomposition-sans-titre-1960-herg-r-tif_referencege d’un Belge au Congo en séjour d’un Européen en Afrique afin de lui donner une dimension plus universelle, dénationalisation et laïcisation d’un Tintin qui cesse de recommander son âme à Dieu, remplacement de « nègre » par «  »noir », de « bicot » par « Arabe », de « Moricaud ! Anthracite ! » par « Emplâtre ! Doryphore ! ». Aujourd’hui, « Fatma de Prisunic » dans la bouche du capitaine Haddock ferait hurler les ligues et associations. Non qu’il fût pris d’un remords manifesté par un mea culpa ; il cédait à la pression insistante de son éditeur qui, d’après le dessinateur, voulait complaire au lobby tiers-mondiste ! Ce qui ne change rien au langage petit nègre, à la tonalité colonialiste de certains dialogues, à la réputation de paresse dont l’album accablait les Noirs, à la manière néfaste de les présenter comme craintifs. Mais c’était le bain des années 30 dans lequel il évoluait en permanence.

Ne jamais oublier que Tintin au Congo et les autres parurent d’abord dans les pages du catholique et réactionnaire journal de l’abbé Wallez puis en album. C’était l’époque à laquelle la Belgique était colonialiste avec bonne conscience. Il n’y eut aucune controverse. Ce n’était pas perçu comme raciste mais comme paternaliste. Le ravalement « politiquement correct » de son œuvre exigé tant par Casterman que par Simon and Schuster et Methuen pour la langue anglaise, prit de l’ampleur à la fin des années 40. Cela le poussa à blanchir des noirs dans le Crabe aux pinces d’or et à les faire disparaître de Tintin en Amérique, à rebaptiser « Bohlwinkel » le banquier juif new yorkais Blumenstein, le méchant de l’Etoile mystérieuse, et à remettre son nez droit, à envelopper les bouteilles de whisky du capitaine Haddock d’un pudique sac en papier afin que l’on ignore ce qu’il boit. Mais il fallut lui forcer la main.

Georges Remi fut un peintre raté, tout dans l’imitation de Miro, Modigliani et de quelques autres, mais un dessinateur de génie ; de même Henri Cartier-Bresson avait été un dessinateur parmi des dizaines de milliers d’autres, mais un photographe unique au monde. Il est dit dans le catalogue qu’Hergé avait été « insouciant » en caricaturant ses personnages et « imprudent » pendant la guerre en collaborant au journal Le Soir « volé ». Mais c’est infantiliser l’artiste de le déresponsabiliser ainsi. Ingénu, idéaliste, crédule, Tintin l’était ; Hergé a joué à l’être ; mais ce n’est pas rendre justice à Georges Remi de laisser à croire qu’il le fut tout autant.

(Détail extrait d’un crayonné pour la couverture de l’album Tintin et les Picaros (1975 ; copyright Hergé/Moulinsart, 2013 ; Andy Warhol, Portrait d’Hergé, 1977, Sérigraphie sur toile rehaussée d’acrylique, 102 x 102 cm, Collection particulière, «© The Andy Warhol Foundation for the Visual Arts, Inc. /, ADAGP, Paris 2016 – © Jean–Pol Stercq / ADAGP, Paris 2016 ;  « Hergé, Composition sans titre, vers 1960, huile sur toile, 50 x 60 cm, collection particulière, © Hergé/Moulinsart 2016)

 

 

 

 

 

 

 

Cette entrée a été publiée dans arts, Bandes dessinées.

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commentaires

1 291 Réponses pour Remi Georges, peintre raté, dessinateur et graphiste de génie

la vie dans les bois dit: à

@Sergio, 4 octobre 2016 à 18 h 01 min,
Oui, ohff, je m’excuse de vous avoir dérangé à l’heure de l’apéro; il y en a qui demandent qu’un coup de coude, t’as vu hein.

Z’avez pas trop de notion de philo des sciences, nan ?

Enfin, s’il y a une limite c’est peut-être celle de vouloir décerner un Nobel de Physique chaque année.
N’avoir que des fractales à se mettre sous la dent, et saluer « la beauté » et  » la profondeur » de recherches scientifiques, qui mettent en fait à l’honneur une branche des mathématiques, c’est ultra mince, aussi fin que du papier à cigarette qui part en fumée.

berguenzinc dit: à

et dans les guillemets , bien sûr…

Sergio dit: à

la vie dans les bois dit: 4 octobre 2016 à 18 h 53 min
Enfin, s’il y a une limite c’est peut-être celle de vouloir décerner un Nobel de Physique chaque année.

Oui mais cela c’est valable pour tous les prix qui ne sanctionnent pas un concours à proprement parler ; maintenant la beauté et la profondeur, qu’elles soient même le moteur qui anime, au plus profond d’eux-mêmes, justement, les chercheurs, certes ; mais pour décerner un prix, il faut bien un progrès, même petit, net, un perfectionnement dirait Proust. Cet apport, en revanche, doit pouvoir être négatif, c’est-à-dire la démonstration d’une impossibilité : toujours pareil, ça fait reculer les zones grises !

D. eschanel dit: à

Sergio dit: 4 octobre 2016 à 18 h 02 min

Houi mais avec une voie lente l’intérêt c’est que le président de la république peut descendre du TGV sur le ballast en pleine nuit…

Oui, mais il n’y a plus de garde-barrière chez qui se présenter en disant « Je suis le Président de la République »…

bérénice dit: à

LDVB merci pour l’info, 40 ans d’âge la découverte comme le wisky demande à vieillir avant que d’obtenir une récompense, il n’est jamais trop tard pour bien faire. Quant à la médecine, j’ai lu dans le journal du jour qu’étant donné le scandale, le comité pense à inaugurer une pause d’un ou deux ans de façon à faire un peu de ménage dans les interactions entre industrie, intérêts privés, ambition personnelle et défaillance.

http://www.linformaticien.com/actualites/id/39711/des-pionniers-du-chiffrement-remportent-le-prix-turing.aspx

JC..... dit: à

« Quant à moi, mon célibat actuel me convient tout à fait. »(Christiane)

Et mon cœur qui saigne pour toi, Christiane, qu’est ce que tu en fais ? Qui va éteindre le feu que tu as allumé….Ah ! Cruelle !….

bérénice dit: à

whisky, pardonnez moi, je n’en bois pas, plus après une cuite mémorable qui date des années 79/80.

gontrand dit: à

Berguie, il est de bonne guerre de critiquer cet accord sur Alstom, dans la mesure où l’on fout de l’argent que l’on a pas par les fenêtres alors que le gouvernement avait tous les moyens de savoir ce qui se tramait depuis des mois, voire des années, (il est au Conseil) et qu’il aurait pu chercher des solutions qui correspondent à une logique économique. Acheter des TGV dont on a pas besoin, c’est absurde, c’est gaspiller des millions d’euros pour des motifs purement électoralistes.

la vie dans les bois dit: à

@Sergio, le 4 octobre 2016 à 19 h 08 min

Avant que les soiffard(e)s habituels du blog, ne s’agglutinent autour de votre verre

Si « la beauté » et la « profondeur » ont été mentionnée aujourd’hui, par le jury Nobel, pour motiver l’attribution d’un prix Nobel de Physique, cela n’est pas une reconnaissance urbi et orbi de la recherche scientifique. Mais la reconnaissance des travaux de 3 chercheurs , britanniques, au fait.

Si la beauté consiste à utiliser un modèle mathématique, pour prouver une réalité matérielle, déjà vérifiée expérimentalement, cela dénote un certaine déterminisme, que vous appelez  » certitude », et puis derrière, plus loin et dans le vague, toute la cohorte des créationiss.

christiane dit: à

B.18h50
Tu écris vraiment n’importe quoi, par exemple : « Car bientôt, avec ce côté doucereux, qui m’horripile tant, ce sont les enfants normaux, ceux qui sont bien dans leur sexe qui passeront pour des suspects. Et, si, tu vois, je suis désolé, TOUT passe par les hormones, et par la détermination génétique.  »
Pas de « douceur » là-dedans, pas de généralisation et pas que les hormones. Bon j’arrête là car tu es remonté comme le lapin bolchevik Duracel !

bérénice dit: à

c’est gaspiller des millions d’euros pour des motifs purement électoralistes.

On a aussi gaspiller pour une simple affaire de cotes, les géomètres faisaient grève ou les ingénieurs ne pensaient pas à faire circuler leur nouveaux bolides dans des gares anciennes.

bérénice dit: à

cela dénote un certaine déterminisme

Une détermination au service d’une nécessité car si vous voulez reproduire l’expérience pour en obtenir un résultat identique et non livré au hasard fluctuant il faut être capable de la formuler en équations, de faire surgir de l’expérimental comprenant une règle, un théorème, une loi.

bérénice dit: à

en le comprenant au delà de l’observation

la vie dans les bois dit: à

Mais vous avez raison Sergio, procéder par élimination, est également une démarche scientifique.

Qui ne s’applique pas en littérature, comme par exemple le prix Goncourt.

Revenons-y à la littérature.
Laëtitia est enfin en paix.
Reste la Nounou d’enfer, Jauffret et sa toxico, et puis, et puis…

JC..... dit: à

Séparons nous sur un «  »fou-rire ALSTOM » : plus c.on que ce sauvetage, tu meurs … et Belfort mourra des erreurs mo-nu-men-ta-les de ses dirigeants !

JC..... dit: à

…. l’Etat ne sait pas, ne peut pas, ne doit pas, gérer des entreprises ; c’est pas son job ! … le job de l’Etat c’est un « régalien » stable …

Bonne soirée mes chers taxpayers !

bérénice dit: à

procéder par élimination

Sergio a également raison quand il fait appel à l’induction, la déduction,la conduction, la réduction mais nous n’en sommes pas là, après le surhomme sa prothèse l’ordinateur super-puissant.

la vie dans les bois dit: à

@ Phil, j’ai relu votre message du 3 octobre 2016 à 20 h 52 min :

« Les vignettes des premiers albums montrent des décors assez pauvres. Par la suite E. Jacobs se serait chargé d’enrichir la scène tandis qu’Hergé s’occupait de la ligne et de l’esprit. »

Bien sûr que c’est tout dans la bio de référence, pourquoi voudriez-vous, bayadère de carnaval, qu’on remue ciel et terre ?
C’est déjà bien peinant de relire que Tintin , sans doute déprimé, entraine Haddock dans un désert lunaire, pour se demander avec lui…comme d’habitude :  » où va le blanc quand la neige fond ».

christiane dit: à

@Janssen J-J dit: 4 octobre 2016 à 17 h 40 min
Beaucoup de bon sens et d’humour, comme d’habitude.

Phil dit: à

Lavie, bien aimable de déterrer mon message du jour de l’unité allemande, parmi le fatras anticlérical de bon aloi. Je n’ai pas lu « la bio de référence » mais parcouru le musée Tintin en Belgique. Les décors des vignettes sont d’ailleurs belges, avant toute autre vision heideggerienne. La vie d’Hergé est aussi surprenante que celle d’un Paul De Man ou de l’inventeur de la bakélite.

bérénice dit: à

pour se demander avec lui…comme d’habitude

Un grand mystique, que voulez-vous? on ne changera rien à cette légende du far-west.

D. dit: à

JC….. dit: 4 octobre 2016 à 19 h 58 min

Séparons nous sur un « »fou-rire ALSTOM » : plus c.on que ce sauvetage, tu meurs … et Belfort mourra des erreurs mo-nu-men-ta-les de ses dirigeants !

Pour moi c’est le parfait résumé de ces presque 5 ans de présidence.

D. dit: à

M’étonne pas que ça plaise à Berguenzinc, sa France c’était Marchais, pas celle de Louis XIV.

Phil dit: à

à l’occasion de l’opérette donnée à Zagreb l’été passé, lavie, j’ai degusté un chocolat nommé bayadère. C’est sûrement la première occurrence du mot sur le prestigieux blog à passou. Joue-t- on encore Bayadère dans la France revolutionneuse ?

D. dit: à

on ne vous a pas demandé si votre grand-mère faisait du vélo à Zagreb, Phil. Flûte alors.

Korb dit: à

Passou je tourne les pages du Magazine Litteraire du mois, je tombe p.66 sur un article signé Anne-Lise Roux qui dirige république du ciné??Elle n’était pas dans le sommaire.je ne m’y attendais pas .Fantaisie prospective & gravité.Elle donne autant envie du bouquin que de la suivre en salles obscures.je la lis comme un nouveau Perec,meilleure que ce dont elle parle.).Vous avez du flair .

Chaloux dit: à

Je lis le Quignard. A part la petite baisse de régime de deuxième page, c’est beau. Il y a un délicieux petit chapitre qui traite d’un moine amoureux de son chat. Je le prends pour moi.

Sergio dit: à

bérénice dit: 4 octobre 2016 à 20 h 09 min
l’induction, la déduction,la conduction, la réduction

L’abduction : la boule est rouge, les boules du sac sont rouges, donc la boule vient du sac !

Evidemment pour nous c’est archi-foireux. voire… En paramétrant comme on le fait en probas, on peut peut-être parvenir à obtenir des vérités affectées d’un coefficient, l’intérêt étant justement d’en avoir un faisceau…

Phil dit: à

Korb, il parait que le roman de la prédécesseur de AL Roux n’est pas très bon. Ces choses-là arrivent, mais le magazine littéraire en parle-t-il ?

Sergio dit: à

Voire, Trommelfeuer !

Widergänger dit: à

Il semble que les mathématiques les plus modernes servent à penser la physique la plus moderne aussi : la théorie des polynômes non commutatifs d’Alain Cohn pour les particules élémentaires et maintenant la topologie pour les états de la matière. Comme en son temps le Corps des nombres imaginaires et la géométrie de Riemann pour la Relativité générale. C’est assez saisissant.

Je me souviens avaoir étudié les bases de la topologie en Maths Spé, et nous étions tous scotchés par ces mathématiques qui sont fascinantes. René Thom est notre grand mathématicien en topologie de l’université de Strasbourg. Ça permet notamment d’expliquer comment les formes du corps humains se construisent lors de l’évolution du fœtus in utéro. Dieu est vraiment un très grand mathématicien.

Widergänger dit: à

Une ancienne copine de Maths Spé, qui est devenue directrice de recherche au CNRS est devenue spécialiste des mouvements magmatique dans la croute terrestre. J’imagine qu’elle ne se limite pas à appliquer la mécanique des fluides mais se sert elle aussi de la topologie, qui la fascinait tout autant que moi, pour penser mathématiquement les mouvements du magma et les tremblements de terre. Quand j’étais en Math sup, j’en ai était raide dingue amoureux. Elle appartient à une grand famille juive. Son frère est médecin, il s’occupe de Chirac, et elle a aussi une sœur qui est entrée première en mathématiques à Normale Sup. Sacrée famille de génies et de grands juristes.

Chaloux dit: à

Widergänger dit: 4 octobre 2016 à 23 h 13 min

Tout ce beau monde, vu de la loge du concierge, n’est-ce pas un peu douloureux?

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…tous content, moi aussi,!…

…n’ajoutons rien, au risque de voir un jour, des œufs carrés, avec des poules endoctrinés,!…

…au french-cancan de service, pour vendre sa marchandise éclectique à jour,!…

…je revient te cherchez les entrailles en l’air,!…
…Ah,!Ah,!Go,!…Bip,!Bip,!…

…avec un Cointreau çà passe mieux,!…
…avec moins d’alcool, et remplacé par des variétés de jus de fruits, çà sera meilleur,…une suggestion pour son directeur général,!…
…un Cointreau plus près du Porto Sandeman, moins alcoolique, avec des variétés de fruits, poires cerises pommes framboises, à l’instar des confitures,!…
…changer un peu, pour toucher plus de monde en variétés,!…
…une autre tradition, se renouveler ad ‘ock,!…à jour,!…optimisation,!…
…etc,!…

Kolossal dit: à

« Heidegger n’a jamais été nazi de sa vie » dit wiwi, grand penseur. Forcément, du NSDAP dont il a été membre de 1933 à 1945, Heidegger, encore plus puissant penseur, n’a lu que les initiales.

bérénice dit: à

Je le prends pour moi.

Chaloux n’a pas eu l’idée de préciser à qui du moine ou du chat il s’identifie, dans les deux cas de figure, je vous invite à plaindre son sa partenaire, les animaux connaissant eux aussi les affres du 3ème type et les moines sont par nature indéterminés, un vieil ami qui fit une retraite pour faire taire son alcool dans la prière m’en rapporta des choses qui ne se disent pas quand on tient à rester discret et bon catholique. Alors acceptons finalement en dépit de sa critique prématurée pour ainsi dire aussi précoce que le verbe chez certains, acceptons que ce Quignard soit l’élu du Seigneur Chaloux de la Motte Saint Clair.

bérénice dit: à

Quand j’étais en Math sup, j’en ai était raide dingue amoureux. WGG

La mathématique est l’ecstazy de l’homme au QI supérieur, assez rapidement il vit dans l’inconfort de l’attente, la résolution du principe amoureux.

JC..... dit: à

« Dieu est vraiment un très grand mathématicien. » (Wiwi)

J’ai entendu dire qu’il avait aussi d’excellentes notes en français, en orthographe, en physique, en sciences de la vie, et qu’il parlait un nombre considérable de langues étrangères !

Par contre, c’est un père minable qui abandonne son gosse lorsqu’il est dans la merbe comme un vulgaire Rousseau abandonna les siens, vous savez le type larme-à-l’oeil qui écrit sur l’Education …

JC..... dit: à

Bérénice,
le goût des mathématiques n’est probablement pas comparable à une drogue comme l’ecstasy (que je ne connais pas, me limitant au SCAPA …)

C’est un jeu, les mathématiques, un jeu merveilleux, fabuleux, jamais fini, vaste comme l’univers … sauf si on décide d’y mettre fin ce que beaucoup de matheux font, guidés par des circonstances professionnelles plus « enrichissantes ».

Il faut bien vivre….

JC..... dit: à

– Silence devant Jean Jacques ! Cet homme, je l’admire. Il a renié ses enfants, soit ; mais il a adopté le peuple » (Les Misérables 3ème partie, Livre IV, Chapitre 3).

No comment ! ou Quand Totor joue au c.on …

JC..... dit: à

« La Manif pour Tous prévoit une nouvelle mobilisation de masse le 16 octobre à Paris pour défendre la Famille et l’Education » (AFP)

Quoi ? la famille serait en dangender ? l’éducation serait soumise à une idéologie étrangère aux bonnes moeurs ? J’hallucine, Capucine !

renato dit: à

« L’eau.
– La glace.
– Le whisky… »

Si le whisky est de bonne qualité l’eau et la glace sont parfaitement inutiles.

Chaloux dit: à

bérénice dit: 5 octobre 2016 à 0 h 30 min

Bérénice, c’est très amusant cette petite note. Si je m’identifie à quelqu’un -et encore ce n’est pas le mot-, disons plutôt que si j’essaye de débusquer une stratégie c’est celle de l’auteur. L’identification au personnage est plutôt liée à la découverte de la lecture.

renato dit: à

Il faudrait que certains « grands-intellectuels » écrivent des essais plutôt que pratiquer un ersatz d’onanisme ici — on pourrait ainsi évaluer la valeur réelle de leurs opinions.

renato dit: à

JJR avait au moins une bonne raison pour « renier » ses enfants, il suffit de lire la littérature dédiée. Cela dit, c’est vrai que puisque la procréation est libre et non contrôlée, on assiste, depuis la nuit des temps, à un déluge de pauvres enfants jetés sur les routes du monde par l’inconscience et l’égoïsme des parents.

chantal dit: à

à propos de gender, certains ici m’ont reproché avec violence de jouer avec mon gender en écrivant sous pseudonyme masculin, or c’est quelque chose que je revendique de pouvoir créer en me mettant dans la peau d’un personnage masculin en intégrant ses codes, j’ai éprouvé des difficultés à me faire passer pour un homo affirmé car je n’en ai pas le vécu ni la culture et les références, mis mon imagination pourrait y surseoir, cependant j’éprouve des limites par rapport aux affects et modes de pensée, la production reflète donc ce doute et ce chaos intime.

quand je lis tintin, je m’amuse des personnages désinhibés car autant la scénarisation nécessite une planification des plots fictionnels, la spontanéité enfantine se fait complice du lecteur ( donc en phase avec les idées qui courent et sous tendent le discours ) . C’est donc un reflet qui évolue dans le temps et choque à rebours. Dans l’article ci – dessus on lit bien que l’éditeur met la pression sur l’auteur pour qu’il devienne plus politiquement acceptable ( moins sujet à des procès potentiels ) tout en essayant de sauver le rire cathartique. En réalité ce qui est intéressant c’est la modification des cibles de sorte qu’au final c’est l’individu le moins caractéristique, le plus flou, celui qui observe qui devient l’objet d’études et de questionnements, l’enquête se renverse.

JC..... dit: à

Si vous aimez l’eau et la glace, ne tuez pas un bon whisky, par pitié ! Mettez du pastis à la place, c’est jaune, c’est solaire, c’est joli…

JC..... dit: à

Faut vraiment être taré pour modifier une BD originale, transpirant les idées de l’époque, et cela dans le but de la rendre politiquement correct ! Au fou…

BD mais aussi Cartoon … Les éditeurs ont supprimé des séquences entières chez le génial Tex Avery où les Japs étaient brocardés et décrits comme des ennemis dans le cartoon original !

La c.onnerie humaine est sans limite dans le domaine du mensonge vrai.

bérénice dit: à

-si j’essaye de débusquer une stratégie c’est celle de l’auteur.
Le moine amoureux de son chat. Je le prends pour moi.-

Chaloux je ne sais comment vous prenez les choses et je ne doute pas de votre sens de l’analyse qui enrichit votre lecture de dimensions que vraisemblablement je suis loin de posséder me laissant flotter quand je m’y embarque comme sur un canot de sauvetage dérivant au gré de la volonté de l’auteur et assez souvent habitée par une incompréhension ainsi qu’une absence paresseuse de discernement quant à une stratégie d’auteur, je lis comme je regarde un film , submergée par les mots, éventuellement séduite par la pensée, bercée par la poésie quand elle se présente, totalement dépourvue et ne désirant d’ailleurs pas identifier une stratégie ou plus exactement incapable de concevoir qu’elle puisse exister en littérature mais il est vrai que tout procède de plans, d’architectures, d’intentions, de volonté à construire quand bien même il s’agirait de montrer le pouvoir destructeur et l’anéantissement résultant de procédés et situations se développant en empruntant tous les genres que de plus je n’ai pas exhaustivement visités.

JC..... dit: à

Comme je vous comprend Chantal !

Nous aurions bien tort de ne pas exploiter la possibilité de jouer, grâce au pseudo de blog, un rôle tout à fait différent de notre situation réelle !

Tenez ! quelques exemples : je ne suis pas un scientifique agnostique docteur en mathématiques, mais un véritable … Cardinal au Vatican ! où la vie est tout de même plus intéressante qu’à Porquerolles …

Un autre scoop ? Comme j’ai accès aux secrets pontificaux les plus cachés, je vous le livre. Votre Widergänger ? Il n’est pas Juif, mais Palestinien : son vrai nom ? Yasser ben Wiwi, fils naturel d’Arafat !… ça vous épate mais c’est comme ça.

rose dit: à

>la vie dans les bois

un point de vue qui a le mérite d’être clair sur les priorités au sein des études et aussi sur les revirements pour ne pas heurter une partie de l’électorat

Pourquoi faut-il ou ne faut-il pas que cette théorie soit présentée dans un manuel scolaire ? Qu’est-ce qui explique l’intervention du Pape François dans cette affaire ?
Annie Genevard : Le Pape François, dont j’ai relu l’intervention, est très respectueux à l’égard de l’homosexualité ou de la transsexualité. Il n’a pas stigmatisé quiconque. Il reconnaît que c’est un fait humain qui existe, mais il considère que nous n’avons pas à l’enseigner ou le promouvoir. L’Éducation nationale a bien d’autres choses à régler : lutte contre le décrochage scolaire, acquisition des savoirs fondamentaux, etc. Le principal reproche que je fais à la ministre, c’est de se préoccuper davantage de questions sociales et sociétales que de questions pédagogiques. Elle n’est pas dans son rôle et serait bien inspirée de se concentrer sur les priorités en matière éducative. Je considère que cette idéologie n’a pas à être promue et donne des orientations que personnellement je juge condamnables. Je ne dis pas cela pour les personnes qui opteraient pour un sexe différent, mais vouloir le généraliser et en imprégner l’ensemble des élèves scolarisés, je trouve que c’est une faute. C’est normal que cela suscite autant de polémiques et je pense que c’est sain. Encore une fois – et le Pape François l’a dit très clairement –, il ne s’agit pas de condamner telle ou telle situation humaine.

Read more at http://www.atlantico.fr/decryptage/theorie-genre-najat-vallaud-belkacem-replique-au-pape-en-oubliant-opportunement-contenu-reel-manuels-scolaires-francais-pierre-2839141.html#XTQ8osmEayWAK3WO.99

Le conférencier sur Eloise, aimée par Abélard, prof d’université, m’a dit elle est intelligente (la ministre) ; las, je n’ai pas eu le loisir de le constater : j’ai vécu ses années de ministre, excédée, en permanence excédée, par tout ce qu’elle prônait.

bérénice dit: à

Chantal, à propos d’enfance et de reflet, je me suis égarée hier soir dans la sombre forêt de Cairn info pour une lecture d’un conte populaire qui continue de braver les temps et se voit transposé au fil du temps en sujet d’analyse, d’illustrations et productions cinématographiques variées . Si cette approche vous tente, je vous en livre le lien:

https://www.cairn.info/revue-lettre-de-l-enfance-et-de-l-adolescence-2002-3-page-83.htm

chantal dit: à

Jc : c’est le défaut du Wiwi, il pense à partir de lui – même il est donc criticable de façon monolithe, de plus il ne sert à rien de lui apporter la contradiction, il s’épuise à prouver qu’il a raison et reviendra à la charge avec toujours plus de références, il oriente ses énergies à gagner pas à créer véritablement, cependant l’énergie déployée devient spectacle.

moi ce qui me plaît c’est entrer dans une mécanique, et de serrer les vis d’une complication comme en horlogerie, tant que je n’ai pas tout pigé je ne sort pas la pièce de mon établi.

rose dit: à

JC….. dit: 5 octobre 2016 à 9 h 30 min
Comme je vous comprend Chantal !

Nous aurions bien tort de ne pas exploiter la possibilité de jouer, grâce au pseudo de blog, un rôle tout à fait différent de notre situation réelle !

A chacun sa vision des choses : je crois totalement le contraire, c’est à dire que c’est dans la vie réelle que l’on joue un rôle et ici, de notre anonymat virtuel, que transparaît l’intimité profonde, notre soi (les sangliers aussi ont nombre de soies).

Et certain en abuse.
Salement.
La vie de chacun regarde chacun, pas autrui.

rose dit: à

>christiane

je suis incroyablement étonnée de voir en couverture d’un livre d’Elena Ferrante une photo avec une grande proximité de celle de Vivian Maier : deux petites filles qui jouent sur le trottoir !

Il n’empêche, Romain Gary y a laissé sa peau dans ce jeu de masques. Ai lu Paul Pavlovitch depuis, il a été saisi par un profond désespoir, un peu comme brûler ses dernières cartouches. Pas encore trouvé le lien avec la bataille d’Austerlitz. Je ne renonce pas.

N’ai rien lu d’Elena Ferrante : la seule chose que l’on puisse dire du journaliste Gatti est qu’il est un fouille merde.

bérénice dit: à

, mis mon imagination pourrait y surseoir

Si Bouguereau était réveillé il vous conseillerait une mise en situation pour les besoins élémentaires de la fiction et vous recommanderait son fameux god ceinture, il y a surement des candidats si toutefois vous poussiez l’audace créative au delà des lignes pour les réintégrer avec aisance par la suite en ayant à votre actif une expérience enrichissante et indispensable à la psychologie de votre personnage pseudonyme.

bérénice dit: à

moi ce qui me plaît c’est entrer dans une mécanique, et de serrer les vis d’une complication comme en horlogerie, tant que je n’ai pas tout pigé je ne sort pas la pièce de mon établi.

A mon avis, vous n’en sortirez pas à moins d’un progrès spectaculaire, à trop serrer on finit par casser les plus beaux mécanismes alors même que nous meut la recherche d’une solidité infaillible, l’horlogerie est un art de la précision infra-millimétrique , rien ne sert de forcer il faut régler avec la légèreté d’un duvet d’oisillon.

Laura Delair dit: à

Quand on lit WGG et JC, il n’y a pas photo : l’intelligence contre la c.onnerie suprême…
c’est d’ailleurs ce dernier qui le dit dans son post de 9:17

JC..... dit: à

Rose ! Nous sommes d’accord….

Je joue au Vatican un rôle lié à mon job, celui de Cardinal chargé de la formation des nonnettes : rôle ingrat car je dois veiller à ce que la gloire de dieu soit sanctifiée, alors que ma religieuse mentule carillonne souvent contre ma lourde soutane à la vue de certaines mignonnes…mmmh !

C’est ici, chez le rabbi Passou que je suis moi-même, ici je m’éclate en vrai, j’exulte faussement mon moi-jeu …

JC..... dit: à

Votre propos n’est pas clair, Laura Dégout, qui est quoi, au juste ?

chantal dit: à

je l’ai lu l’article sur elsa ferrante, ce qui est intéressant pour l’étude de cas, c’est que les histoires qu’elle raconte sont issues de sa région napolitaine mais transposées, ce qui ne m’étonne pas d’une traductrice de formation, elle a bien délimité son espace créatif, bravo.

christiane dit: à

@rose dit: 5 octobre 2016 à 9 h 46 min
tout à fait d’accord !

chantal dit: à

vous n’avez pas tort bérénice, je me mets des freins, merci pour le lien.

bérénice dit: à

Je l’ai lu aussi et je trouve singulier ce souci de conserver son anonymat comme un espace de liberté comme condition indispensable à son travail d’écrivain.

christiane dit: à

@rose dit: 5 octobre 2016 à 9 h 42 min
Comme si le plus court chemin pour aller de soi à soi était de passer par un hétéronyme ?

Laura Delair dit: à

attention : dans l’expression fouille-merde c’est dire q’il y a merde, non ?

rose dit: à

>renato

numéro 16 de la revue littéraire chez Léo Scheer
(…)A cet instant, l’un des indolents « mignons » effectua d’un seul coup, et contre toute attente, un sprint fougueux sur toute la longueur du bassin, suivi presque immédiatement par l’un de ses congénères puis par un troisième et ainsi de suite, jusqu’à ce que le bassin tout entier devienne le théâtre d’une compétition effrénée.
-Ils adorent jouer, dit-elle. C’est une autre de leurs particularités : seul le jeu les tire de leur apathie naturelle ; c’est pour cela que les Mexicains les ont nommés ainsi, car Xolotl était le dieu aztèque du jeu.

Denis Grozdanovitch
in De l’immaturité des axolotls

ceci est une réponse publique ; le bassin est dans le Grand Aquarium dans les jardins du Trocadéro, proche d’où siégeait auparavant la cinémathèque française de Chaillot.

Le reste de la nouvelle a un intérêt très limité, si ce n’est que l’auteur souligne Je lus un certain nombre d’opuscules qui leur étaient consacrés ; surtout la nouvelle de Julio Cortázar qui, tout en me laissant songeur, m’instilla une vague inquiétude.

Je n’ai pas eu cette sensation là, mais au contraire celle d’une compréhension profonde en lisant Julio.
Xolotl dieu de la mort et de la résurrection, je m’arrête là pour ce jour.

cordialement

JC..... dit: à

Le plus court chemin pour aller de soi à soi implique une réflexion absolument immobile

JC..... dit: à

Je crois qu’avec Laura, on touche au fondement …

rose dit: à

christiane dit: 5 octobre 2016 à 10 h 07 min

Peut-être avez-vous raison ; vous avez gardé pour votre part votre propre prénom. De mon coté, mon pseudo me parait parfois être plus moi que mon prénom de baptême.

comme si aussi, pour être soi, il fallait se cacher ; et la manière dont ce journaliste a fouillé dans la vie de cette écrivain et ben c’est sale. Ses comptes, sa mère et puis quoi encore ? J’espère juste qu’elle va s’en remettre.

Chaloux dit: à

L’amoncellement de savoirs, grappillés ici ou là, mais dont il ne maîtrise pas le premier mot -en dépit d’imprimaturs compassionnels-, n’est que le nouveau masque d’Alba, rien de plus. Le grand écrivain ignoré, le traducteur exceptionnel, l’analyste de littérature, ont tous été jetés dans les cordes, avec éclats de rire du public. Et je laisse de côté le géopoliticien, par charité.
La stratégie nouvelle est de monopoliser l’espace avec des sujets très pointus dont il ne sait pas grand-chose ou rien du tout, mais qui ne rencontreront chez un interlocuteur honnête et non spécialiste que de moindres objections. La vraie question serait d’essayer de comprendre pourquoi ça prend chez beaucoup d’intervenants. Ce qui me stupéfie c’est cette faim d’être trompé.

rose dit: à

il a été saisi par un profond désespoir, il représente Romain.

Chaloux dit: à

En d’autres termes, Alba est un peu le Sarkozy de ce blog. A chaque fois qu’il réapparaît, « il a changé ». Le tout étant de réapparaître, à n’importe quel prix.

JC..... dit: à

Chaloux, ne soyons pas trop sévère avec celui qui ne « trompe » qu’au niveau où nous sommes, le bac à sable littéraire de Passou Inc.

Combien sont plus dangereux les moineaux déguisés en aigles politiques ou culturels, qui volètent, trompeurs, au souffle des ventilateurs que finance la dette de nos
descendants…

rose dit: à

chantal dit: 5 octobre 2016 à 9 h 06 min

quand je lis tintin,…
tout en essayant de sauver le rire cathartique.

Il me semble que c’est comme lorsqu’on est envahi par une immense tendresse devant les défauts d l’autre, ridicule ou timide ou énamouré et d’un coup ses défauts deviennent des qualités ; c’est d’une bêtise incommensurable, mais c’est comme cela. Et lorsque je lis Tintin c’est cela que j’éprouve : tout mon esprit critique est balayé par la tendresse que j’éprouve sur/pour tous les personnages. Ce matin, ai lu que le yéti avait quatre orteils aux pieds, des poils roux, très grand, capable de vivre à 6000 mètres d’altitude entre forêt et montagne.
Particulièrement le yéti, je dois le reconnaître et Tchang aussi et Haddock (cela a-t-il un rapport avec le poisson séché ?) et la Castafiore. Dans mon ordre d’affection.

rose dit: à

Soyez stupéfait Chaloux, la faim est ce qu’elle est : dramatique.

Chaloux dit: à

Je suis bien d’accord avec vous, JC, mais c’est l’occasion d’observer sur une personnalité anecdotique grimpée sur les tréteaux à Charlatan, un phénomène qui se répète inlassablement sur de plus grands théâtres.

rose dit: à

Je l’ai lu aussi l’article sur Elena Ferrante et j’ai compris qu’elle ne revendique pas tant son anonymat que son désir de ne pas être dans ceux qui réussissent : les sycophantes, les lèche-culs, les marchands du temple.

Je trouve cette attitude extrêmement honorable et digne d’être respectée.

rose dit: à

sur la mécanique de l’horlogerie je suis sûre qu’il faut serrer ; sinon cela se dérègle. Il y a de minis tournevis pour cela. Mon grand-père paternel était horloger à ses heures perdus. Cela s’appelle de la mécanique de précision. Cela nécessite, intelligence précision et délicatesse.

rose dit: à

à ses heures perdues

Laura Delair dit: à

Alba le Sarkozy de ce blog ? et Chaloux le Buisson ?

Chaloux dit: à

La question qui tourne autour de cet écrivain italien, est un peu la même que celle posée il y a peu par Joseph Andras. Un écrivain qui publie ou se publie est-il tenu de devenir un personnage public? A l’évidence, non. Gracq a dit à son exécutrice testamentaire qu’il aurait peut-être mieux fait de ne pas publier. Elle précise que c’était dit sur le ton de la plaisanterie mais que ce n’en était peut-être pas une. Chacun doit pouvoir se déterminer librement.

Chaloux dit: à

Et Laura Delair, le fantôme de Carmen Tessier.

Jean dit: à

A propos d’Elsa Ferrante, plutôt que de pseudonyme, ne vaudrait-il pas mieux parler d’ « hétéronyme » ? Cela aurait au moins l’avantage d’en dissuader quelques uns de chercher à tout prix qui se cache derrière. Je est un autre : qui a dit ça, déjà ?

Phil dit: à

Quand Ferrante achète un appartement géant à Rome, l’anonymat agace. Un peu comme miss Rowling qui fait beaucoup de baguette magique dans l’immobilier de luxe.

Jean dit: à

 » hétéronyme » : c’est le mot qu’employait Fernando Pessoa pour parler de ses multiples incarnations.

Jean dit: à

Rappelons à quelques bornés que le patronyme de quelqu’un n’est jamais qu’un pseudonyme au degré 1 (ou zéro ?) pour désigner un être vivant, c’est-à-dire ce qui n’a aucun nom dans aucune langue.

christiane dit: à

@rose dit: 5 octobre 2016 à 10 h 17 min
Oui, par hasard ! quand j’ai débarqué ici en 2008 j’avais même ajouté mon nom ! C’était mon premier blog et comme il était demandé « nom » et non pas « pseudo », j’ai rempli la case. Après j’ai laissé le prénom, pouvant revendiquer mes propos, même s’ils ne plaisent pas à tous soit par le style soit par le contenu. J’essaie de garder l’axe de ma rencontre avec ce blog : la littérature et ne dévie que lorsque l’actualité d’une situation m’y engage, comme ces dernières heures, cette conviction qu’ont certains qu’il y ait une théorie du genre enseignée à l’école publique ébranlant les fondements de l’identité des enfants. N’importe quoi ! Ce pape a l’art de répéter maladroitement des propos erronés. Son entourage met en péril, peu à peu, sa liberté d’analyser les faits. On sait mettre des écrans entre lui et la réalité !
Pour Elena Ferrante ce que vous suggérez est plausible. Combien d’écrivains ont perdu leur puissance d’écriture en courant après les caméras et les micros, sans parler des us et coutumes des grandes maisons d’édition qui prennent peu de risques.
Beau papier de Thomas Mahler à ce sujet dans Le Point :
http://www.lepoint.fr/culture/mais-pourquoi-reveler-l-identite-d-elena-ferrante-04-10-2016-2073429_3.php

Chaloux dit: à

Phil, je ne comprends pas très bien le lien que vous établissez entre le succès et l’obligation légale d’être exposé au pilori médiatique. Il y a des natures.

Paul Edel dit: à

A propos d’Elena Ferrante, il faut préciser qu’il y a des mois que dans la presse italienne s’adonne à un sport : la chasse à la Ferrante.. des journalistes, professionnels -ou même amateurs- se sont mis à la traquer.. De simples lecteurs ont aussi dévoilé dans les journaux avoir connu cette romancière au lycée, dans un pensionnat, ou prof dans telle ville A de province, et même reconnue chez un dentiste à cause de tel détail livré dans ses romans.. des lecteurs, sur leur blogs ont pointé des détails dans ses romans qui ne pouvaient être que de madame X.. ou monsieur Y….. Si l’auteur est vraiment une traductrice chevronnée, donc connaissant bien le milieu de l’édition, elle devait savoir qu’il n’y a pas plus intriguant ,promotionnel et publicitaire que d’être publiée sous pseudo. Un écrivain caché excite la curiosité. la presse..si, de plus, l’oeuvre a un succès international, ce qui est le cas, la presse étrangère s’y met.. le principal, c’est que ses romans sont agréables à lire, ressuscitent bien l’Italie des années 5O (grande nostalgie)..habilement bien construits, bien documentés sur ces années là, un peu roman fleuve au débit lent, d’une écriture traditionnelle, parfaits pour décrire le passage de l’ enfance à l’ adolescence chez les filles, avec le machisme, la prégnance catholique sur les familles, les traditions à Naples.. dans un ton qui est marqué par l’influence d’Elsa Morante.

Phil dit: à

Dear Chaloux, le médiatique n’est jamais pilorique à qui n’en est pas la dupe. Voltaire eut un beau mot (une lettre parmi les vingt-cinq mille de la correspondance) à l’adresse de la comtesse de Graffigny qui se plaignait de la rumeur publique tout en sollicitant ses suffrages. A sa décharge, elle était aveugle.

JC..... dit: à

Contrairement à ce que dit Christiane à 10h50, la théorie du genre est enseignée pendant la scolarité collège et lycée en France.

Ce qui est d’une éclatante salopieurie : on ne peux choisir son sexe, et les transgenre sont des malades mentaux. A plaindre, pas à imiter au nom du No Borders généralisé, des abrutis sans cervelle…

Chaloux dit: à

Dear Phil, Voltaire était exposé à la rumeur publique à 550 kilomètres du centre de gravité de cette rumeur. Je ne suis pas certain qu’on ne puisse attribuer cette distance qu’à une maîtrise des risques encourus par sa profession. Il est revenu à Paris et il en est mort presque immédiatement, apparemment dans des conditions qui font surtout penser au grand théâtre de Guignol, alors que resté chez lui sans endosser sa marionnette, il aurait sans doute pu vivre encore un peu.

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…attentions aux batailles, d’Austerlitz; déjà en guerre ou économiques plus réelles,!…


…les confrontations réelles ou simplement, pour se couler son peuple en connivences avec l’état major ennemi,!…

…résultats des courses,!…le Moyen-Age du capitalisme Cinéma,!…

…comme faire des photos pornos, juste un casting en privé, avec cinq assistants à jeunes,…poser comme du vrai, encore et encore,!…
…autant tout coupler avec des caméras cachées, c’était un vrai film de cochon, l’habitude à faire ses chiffres aux z’élites à jours, Austerlitz, Waterloo, du prétexte pour s’encanailler des ribouldingues à leurres,!…
…Porno,Show-business, l’enclos à maquereaux,!…la France-fasciste au saint des saints,!…Ah,!Ah,!…etc,!…
…also, le World entier,!…of course,!…
…ripoux de tout et de rien,!…tous victimes du diable a son chiffre,!…
…huns, juifs, romains, arabes, gaulois, etc, tous en la civilisations par le  » bas  » tous barbares à souhaits,!…pour nos grâces du portefeuilles et nos moutons Rothschild à jours,!…cuvée U.S.A.,!…
…les guérillas, avant, pendant et après la bataille, le rôle des positionnements, les feintes, et choisir les moments précis d’attaque de chaque unité,!…en charge,!…

…la synchronisation, un feeling, que Ney à céder à Wellington,!…pour se débarrasser de sa cavalerie française à Waterloo,!…fusillé par le roi suivant,!…

…la traîtrise, la stratégie en management, avec des prétextes en dix-versions,!…

…le président français un traitre élus de par son peuple,!…
…comme Ney,!…un bannissement sur une île U.S.,!…comme les Baroso, du marché commun,!…de la merde d’élite,!…

…attention aux sainte-pierres du haut,!…
…porter vos casques à pointes à Bismarck, le Hun,!…de plus,!…
…Grosse, Gros con,!…Ah,!Ah,!…
…rien à foutre de ces transparences à jours,!…Glasnost d’en pire,!…Ah,!Ah,!…
…tous des pions de profits sur le dos des peuples,!…Go,!…etc,!…

Janssen J-J dit: à

@La vraie question serait d’essayer de comprendre pourquoi ça prend chez beaucoup d’intervenants. Ce qui me stupéfie, c’est cette faim d’être trompé.
Oui, mais hélas ça va plus loin… « cette faim d’être trompé ». Ca produit mêmes d’étonnants virages à 180°, on en voit même aller jusqu’à pactiser avec lui.. ainsi de ses contradicteurs les plus talentueux et drôles (berg…) qui se mettent à défendre en commun des causes les plus abruties (et récemment, cette horreur de transgenre où l’EN irait obliger les enfants à changer de sexe… N’est-ce point horrible mon cher michel ? mon cher jean-philippe ?).
Ils nous font de la peine à se fourvoyer dans les combats les plus ridicules au nom d’on ne sait quelle judéité menacée, alors qu’on s’était habitué depuis longtemps à n’éprouver que de la pitié pour le pauvre wgg.

@10.50 « J’essaie de garder l’axe de ma rencontre avec ce blog : la littérature et ne dévie que lorsque l’actualité d’une situation m’y engage ». Pour ma part, j’admire depuis longtemps cette constance, et voudrais bien saluer cette admirable patience à répondre imperturbablement à toutes les attaques et sarcasmes des martine-picvert et autres épinglées. Il faut être sacrément bien constituée.

Chaloux dit: à

Berg est fidèle en amitié, et il excelle au lancée de bouée de sauvetage. Il fait rempart de son corps divin.

Chaloux dit: à

« au lancé ».

JC..... dit: à

Comment ne pas considérer que le cas des transgenres est une situation terrible ?

Il faut être crétin comme un pédagogue de gogues, végétant dans les bureaux d’EN, pour ne pas voir le danger que ce « choix » génère : suicide, folie, psychanalyse lourde, et désespoir de constater qu’il est impossible à vivre ainsi !

Evidemment, si on est JJJ, on s’en amuse … on fait son transgenre précieux.

Chaloux dit: à

JC, il y a peut-être des cas inévitables, mais on se demande si cette théorie ne va pas multiplier les petits pains. L’enjeu véritable est de ne laisser à l’individu aucun domaine où il soit laissé en repos en lui-même, qu’il ne trouve plus aucun asile qui lui permette de juger de la condition et du monde qu’on entend lui imposer. De quoi alimenter l’usine à esclaves en cours de construction. Mais j’ai du mal croire qu’elle pourra aller très loin.

Phil dit: à

je ne voyais Voltaire de cette façon, dear Chaloux. Sa longévité médiatique, comme un Drucker de qualité, ses coups et scoops tous azimuts ne me semblaient pas l’avoir sauvé des rosseries de son temps. sûrement il n’a pas prêté le flanc et le reste à beaucoup des frédéric II, mais même à distance son conseil est juste. je n’ai jamais lu la dame Ferrante (et n’ai pas la nostalgie pauledelienne de l’Italie des années 50).

rose dit: à

Voltaire à Ferney mais il était tout seul !
Comment écraser sous sa botte si personne d’infâme dessous ?

rose dit: à

psychanalyse lourde cela veut dire cinquante ans après toujours dans le même fauteuil, à donner des conseils à son psy.

rose dit: à

Si elle peut se payer un bel appartement à Rome c’est qu’elle a nombre de lecteurs. Une chance, non, pour un écrivain ?

rose dit: à

>christiane

je m’en souviens drôlement bien de votre patronyme ; in petto, je me demandais « mais qui est cette femme qui a pignon sur rue ? » . longtemps, je vous ai pris pour une grande éditrice. Pour moi, publier son patronyme c’était inéluctablement être célèbre. Aujourd’hui, c’est ce que j’admire le plus chez vous, votre constance, votre droiture, votre fidélité.

Phil dit: à

elle devrait s’acheter une Porsche, Rose. Trop de sportifs en ont aujourd’hui le monopole, c’est une dégradation de l’objet de luxe.

Chaloux dit: à

Phil, Voltaire est d’une malhonnêteté diabolique. Il s’égale à lui seul à toute l’iniquité du système. Mais c’est, malgré ce qu’on peut en lire ici ou là, une des données essentielles de son importance historique. C’est souvent terrible, parfois inacceptable, mais c’est aussi légitime que le reflet impitoyable d’un miroir.

Laura Delair dit: à

J W C le PQ peut parler de transgenre avec tous les pseudos qu’il se trimballe

rose dit: à

Gracq, ses élèves, ses collègues ne savait pas qui il était. N’empêche que, visitant récemment le grenier à sel et la maison juste au-dessus devenue maisons d’écrivains en résidence, j’ai été si choquée que j’en ai perdu le sommeil la nuit suivante.
Et puis, son exécutrice testamentaire est pénible : elle a fait un pataquès pour les quelques panneaux érigés en bord de Loire, le long de sa promenade…Qu’elle quitte Paris elle, et aille vivre dans ce trou perdu du bout du monde en bord de Loire avant que de juger.

Joseph Andras, oui aussi. Peut-être qu’il se sent plus lui-même sous cet aptonyme que sous le sien propre.

rose dit: à

ne savaient pas.

J’ai déjà assez de mal -un mal fou- à respecter les limitations de vitesse avec ma bagnole pour songer à investir dans une Porsche.

Chaloux dit: à

rose dit: 5 octobre 2016 à 11 h 41 min
Voltaire à Ferney mais il était tout seul !

Mais non, Rose, il recevait sans arrêt, faisait du théâtre, téléguidait tout son petit monde à distance.

keupu dit: à

christiane évoque son célibat « actuel »… donc ça peut changer demain

bref dit: à

« JC….. dit: 5 octobre 2016 à 11 h 05 min

Contrairement à ce que dit Christiane à 10h50, la théorie du genre est enseignée pendant la scolarité collège et lycée en France.

Ce qui est d’une éclatante salopieurie : on ne peux choisir son sexe, et les transgenre sont des malades mentaux. A plaindre, pas à imiter »
une règlle absolue JC, ce sont qui hurlent le plus fort, qui sont le plus au coeur du problème: regardez vous…….. penchez vous bien sur vos gouffres , courage!

Chaloux dit: à

Je crois plutôt que Mme Boie qui a très bien connu Gracq respecte sa volonté et son souvenir sans aucun arrangement d’époque. Et je dois dire que cette exigence force mon respect.

Korb dit: à

;cette affaire d’Elena Ferrante, passionnante. je n’irais pas pour autant déranger une intimité voulue. est-ce qu’on est allé em.merder pynchon ? Ou l’autre,là, banier, qui traquait son « ami » Beckett parkinsonien pour lui tirer le portrait! Histoires de fric entourées d’un ruban.

Phil dit: à

Elle est allemande, dear Chaloux. Heureusement.

Chaloux dit: à

Pourquoi « heureusement »? C’est drôle même si on ne comprend pas….

Phil dit: à

vous pouvez rouler en troisième, rose, comme font les Suisses qui ne peuvent dépasser le 110 sans finir en taule (de luxe). évidemment la Porsche casse à force d’être bridée mais ils ont les moyens d’en changer.

Phil dit: à

dear Chaloux, pour le respect « rigide » des clauses du contrat.

Chaloux dit: à

Quant aux transformations de la maison de Saint-Florent, je les trouve aussi très laides. La villa fanée et comme rapiécée, la vieille gendarmerie du vivant de Gracq et de sa sœur, qui semblaient à peine entretenues, avaient bien du charme.

keupu dit: à

JWC…. excellent !

la vie dans les bois dit: à

Quel toquard ce javert, il ferait mieux de donner des nouvelles de feu diagonal, toujours en thérapie ?. Pour que tous  » savent, » ceux de ton komsomol, comment tu les prends pour des crétins, en changeant de pseudo à chaque intention de nuire.

Chaloux dit: à

Je dirais « respectueux ». Je ne pense pas que Gracq ait été quelqu’un à qui l’on pouvait manquer.

Janssen J-J dit: à

@11.27 si on est JJJ, on s’en amuse

Mais bordel de dieu, c’est quoi ce faux débat qui prend une allure planétaire à cause de la stupidité d’une parole papale ? Pourquoi s’enflammer sur un pareil non événement ? Pourquoi irait-on ‘débattre’ de quoi ? De l’apologie ou de l’idéologie des gender studies dans les manuels scolaires ? C’est ça ton pb ? JC à 93 ans, t’es vraiment tracassé par ça ? Tu crois vraiment ta civilisation menacée ? Ou bien tu t’amuses à faire ch.ier le peuple comme d’habitude, en foutant ta m. pour te complaire dans ton image de vieux agitateur réac insupportable et fievreux ?
Eh bé, le JJJ te conchie la raie une bonne fois pour toutes JC….., si tu comprends mieux la ridicule préciosité de ce langage quelque peu délesté de sa mantule… alors t’en voilà…, y’a qu’à d’mander, ma bonne dame de pq, on t’en remettra une couche tant qu’y faudra.

Janssen J-J dit: à

@12.15 Tiens, martinepicvert, qui nous sort du bois, ce matin, l’a pas bien dormi ?

la vie dans les bois dit: à

Phil, ce joli mot plein de couleurs, bayadere, n’a pas d’occurence chocolatiere connue.

berguenzinc dit: à

« JC….. dit: 5 octobre 2016 à 11 h 05 min

Contrairement à ce que dit Christiane à 10h50, la théorie du genre est enseignée pendant la scolarité collège et lycée en France.

FAUX !!!!!!! Décidément,t’es en passe de battre le record de khonnerie !

Phil dit: à

Of course not, dear Lavie. Nos amis croates, à l’occasion de ce ballet sucré, ont simplment baptisé ainsi un chocolat produit dans leur belle ville de Zagreb, qu’ils ont offert au public revenu le temps d’une représentation dans l’impériale Agram.

JC..... dit: à

« Eh bé, le JJJ te conchie la raie une bonne fois pour toutes JC…… » (JJJ, transgenre fière)

Bonne réaction ! Au bon niveau ! Par contre « une bonne fois pour toutes » : trop ambitieux, petit connailloux sans importance !!!

JC..... dit: à

La théorie du genre est enseignée pendant la scolarité collège et lycée en France !

Pourquoi le nier ?

Serait ce …honteux de l’enseigner en douce ?!

Al Ceste dit: à

Le Grenier à sel (enfin, l’hôtel qui porte ce nom) est une parfaite horreur. Avoir défiguré à ce point une ancienne bâtisse, il n’y a que dans les années 60 qu’on pouvait le faire. La maison de Gracq, avant sa restauration, était d’une tristesse infinie. Maison de vieux vieux garçon. Il y a dans Saint-Florent, surtout le haut, dix maisons plus intéressantes que l’était cette grisaille.

Celui qui dit ça est passé à Saint-Florent des dizaines de fois. Louis Poirier était avec les gens du pays aussi simple* que discret. Raison pour laquelle si vous étiez un touriste en goguette et chemisette en quète de sa maison, personne ne savait où elle était.

* Preuve, à son incinération : « Et sur le livre de condoléances j’ai retrouvé ce que j’avais déjà vu sur les forums de Libé ou du Nobs : des gens anonymes atteints d’une vraie peine, des lecteurs qui avaient pour lui à distance une reconnaissance affectueuse. Reconnaissance, je m’y serais attendu, c’est ce que j’ai un peu. Mais affectueuse… La plus étonnante, cet élève qui en parle comme de son grand-père, à qui il avait donné des conseils pour un exposé. Pour un homme qui n’a jamais eu d’enfant de chair, est-il plus beau compliment ? »

rose dit: à

Sa volonté est pas de trace de l’homme, seule l’oeuvre reste. Un fauteuil club de cuir marron, une vieille TSF, rien. J’ai eu un cafard à crever à voir ce total dénuement. En ai perdu le sommeil. Si vous avez connu la maison pleine et vivante, ce qui n’est pas mon cas, vous visiterez là un cimetière. Je ne cesse de me poser la question du pourquoi Gracq a voulu cela.
Cela m’est totalement incompréhensible.
Une autre personne, reçue par Gracq de son vivant, là m’a dit avoir eu le même malaise ; pour moi cela fut un chagrin violent, un désespoir profond.

JC..... dit: à

Notons la vulgarité du transgenre Janssen, un grossier personnage manquant du plus élémentaire respect vis à vie des Méditerranéens ensoleillés, plongeant leur racine dans toutes les îles de la Mer Nostre. Avertissement gratuit…

berguenzinc dit: à

JC….. dit: 5 octobre 2016 à 12 h 55 min

La théorie du genre est enseignée pendant la scolarité collège et lycée en France !

Pourquoi le nier ?

parce que c’est fantasme des abrutis qui ne sont même pas donnés la peine de voir par eux-même. J’ai, sous les yeux, les bouquins, nuls par ailleurs, mais le problème n’est pas là, les bouquins de SVT et d’Education civique. Ce que vous affirmez ne tient pas la route. C’est de la calomnie bien réac.

u

rose dit: à

bon pour sourire un peu, si tant faire se peut :
(sur le transgenre) quelques perles

mettez au féminin « un temps pluvieux »
= une journée plus vieille

et aussi à propos de la guerre
« sans les hommes à l’arrière, les femmes font moins d’enfants » et « on les appelait poilus car l’armée leur avait interdit de se raser pour intimider l’adversaire » (mon yéti, poilu lui aussi, pour intimider l’adversaire)

et pour finir
« le féminin du corbeau est la corneille »

salut à tous

JC..... dit: à

« Ce que vous affirmez ne tient pas la route. » McBerguie)

J’en connais d’autres, et ne rougirai point ! ….

…(bonne soirée les petits choux et à demain !)

Chaloux dit: à

Excellent, Alceste, c’est vrai que le tout était un peu moussu. Mais ça ne manquait pas de charme, je trouve. Le Versailles que j’ai connu dans mon enfance était assez vermoulu mais superbe, tout comme le Palais-Royal d’il y a trente ans -ou même dix-, encore relativement secret, avec ses vieilles boutiques, en passe aujourd’hui de devenir un maudit lieu touristique. Il faut choisir, c’est certain.

Witold dit: à

« Chaloux dit: 5 octobre 2016 à 10 h 17 min
L’amoncellement de savoirs, grappillés ici ou là, mais dont il ne maîtrise pas le premier mot -en dépit d’imprimaturs compassionnels-, n’est que le nouveau masque d’Alba, rien de plus. Le grand écrivain ignoré, le traducteur exceptionnel, l’analyste de littérature, ont tous été jetés dans les cordes, avec éclats de rire du public. Et je laisse de côté le géopoliticien, par charité.
La stratégie nouvelle est de monopoliser l’espace avec des sujets très pointus dont il ne sait pas grand-chose ou rien du tout, mais qui ne rencontreront chez un interlocuteur honnête et non spécialiste que de moindres objections. La vraie question serait d’essayer de comprendre pourquoi ça prend chez beaucoup d’intervenants. Ce qui me stupéfie c’est cette faim d’être trompé. »

Faim d’être trompé, Chaloux, ou peut-être s’agit-il d’autre chose:

1) Spectacle, vu avec distance, je dirais même « au deuxième degré », d’un personnage excessif, mégalomane léger, qui passe du registre savant à l’ordurier en un clin d’oeil, et avec lequel on ne s’ennuie pas.

2) Faible exigence scientifique en venant consulter ces commentaires, que l’on peut apprécier comme une conversation de fin de banquet où l’on cause librement de tout et de rien.

3) Potentiel de stimulation sur certains sujets, principalement littéraires, en dépit de l’éventuel manque de rigueur et d’exactitude du propos. De même un professeur de philo de khâgne, auquel Widergänger me fait souvent penser, personnage comique, qui présentait un cours décousu, discutable et narcissique, m’avait ouvert quelques horizons, lectures, pistes de réflexion, à condition de ne pas trop prendre au sérieux tout ce qu’il disait.

Enfin, on peut remercier Widergänger d’avoir malgré lui (et grâce aux interventions postérieures de gontrand) révélé la dernière imposture d’Attali sur une question historique telle que les origines de l’alphabet.

Chaloux dit: à

Certes, « Witold », mais il me semble qu’on peut faire l’économie de ces détours per.vers. J’oubliais la perpétuelle remise en cause de l’université et de la recherche (« pour.rie », pour.rie ») au profit d’amateurs croquignolesques. Pour ma part, je n’ai pas de temps pour cette « promenade ».

Bloom dit: à

Joseph Ferrante et Elena Andras ne sont pas ceux (celles?) qu’on croit qu’ils (qu’elles?) sont. Attention: un bouquin peut en cacher un autre.

Janssen J-J dit: à

@12.57 « du transgenre »… ou de la transgenre ?
Tu canes, cher ami, pas facile, t’es un peu déboussolé, là. Et tu redeviens poli tout à coup, quand tu sens qu’on peut se montrer plus vulgaire que toi. Tu vois, c’est pas trop difficile, la provoc à deux balles. Mais que va-t-il te rester, hors ce registre, pour te rendre encore plus insignifiant qu’à l’habitude ?

Janssen J-J dit: à

@13.24 Merci pour le lien de l’itw de Bérénice Levet, philosophe jusqu’à présent inconnue rivalisant avec Judith Butler, on avait en effet manqué quelque chose.
Une fois cette bonne lecture achevée, il suffit de se transporter sur la fiche wikipedi à ce nom, réflexe primaire face à l’inconnu. Et on est très rapidement édifié par le pedigree. C’est fou ce qu’on peut se cultiver, chaque jour, sur ce blog.

DHH dit: à

@WGG
je crois comprendre que votre amie était la sœur de la grande mathématicienne Sylvie(?)Serfaty, entrée à l’Ens une année faste, où les femmes au nombre de 5 etaient plus nombreuses que d’habitude ,cette promotion comptant aussi la jeune femme d’origine indienne qui a eu une medaille field il y deux ans

Jean dit: à

Je partage l’indignation de Widergänger : Jean-Pierre Sauvage, notre nouveau prix Nobel de chimie, ne serait pas Juif ! Tout au plus d’aucuns évoquent-ils un arrière-grand-oncle possiblement israélite. Je suis révolté !

Jean dit: à

Heureusement que Madame Serfaty rattrape le coup. A moins que ce ne soit une blague d’Elie Kakou … A qui se fier, mon dieu, à qui se fier ?

Petit Rappel dit: à

Rappelons tout de meme que la Field est justement un prix pour jeunes talents, pas pour vieux croutons.

Bloom dit: à

Attention, un genre littéraire peut en cacher un autre, cf. la théorie des genres, dans Northop Frye, »Anatomie de la critique ».

Grand Rappel dit: à

vieux croutons, dit petit rappel : ceux qui rodent chez les bouquinistes pour chercher des vieilleries ?

Sergio dit: à

Ils ont des guibolles d’anorexiques, ce me semble ; on les croirait en lifar…

– hon va pas encore me dire qu’il a été collabo, celtui-là ?

DHH dit: à

@Christiane
j’ai fait pour mes premiers pas sur ce blog la même erreur que vous .
j’ai pensé qu’on me demandait mon nom et je l’ai donné ; puis j’ai compris assez vite, pour prendre un pseudo et faire oublier toute trace de mon identité vraie

Sergio dit: à

Petit Rappel dit: 5 octobre 2016 à 14 h 33 min
Rappelons tout de meme que la Field est justement un prix pour jeunes talents, pas pour vieux croutons.

Houi mais le gars qui passe sa vie à calculer PI ? C’est long, PI… En commençant à cinq ans, quand on commence à rajouter des chiffres on est au soir de sa vie !

Si on lui file la médaille à vingt-cinq ans, il en est peut-être encore au premier neuf de trois quatorze cent seize, le brave…

rose dit: à

si sylvie serfaty n’avait pas consacré sa vie aux mathématiques nous n’aurions pas wiwi ; elle nous l’aurait volé.
ô tempora, ô mauresques.
bénies soient les filles qui ne font que des mathématiques.

Chaloux dit: à

DHH dit: 5 octobre 2016 à 14 h 14 min
@WGG
« je crois comprendre que votre amie était la sœur de la grande mathématicienne Sylvie(?)Serfaty ».

La dame va venir sur ce blog pour dire qu’elle n’a jamais connu de Michel Alba.

Un grand moment en perspective!

Hurkhurlhurk!

christiane dit: à

Rose13h et B.13h03 et Alceste : plaisir de vous lire .
DHH : De tours en détours en auront nous fini un jour de faire retour sur cette scène littéraire incertaine et cet espace hybride où se croisent tant de voix ?

Chaloux dit: à

Où le mimétisme et le copier-coller prennent des proportions inquiétantes.

Moi:
Chaloux dit: 4 octobre 2016 à 21 h 25 min
« En terminale, une fille dont j’étais raide dingue » (RDC).

Cafouillus :
Widergänger dit: 4 octobre 2016 à 23 h 13 min
« Quand j’étais en Math sup, j’en ai était raide dingue amoureux ».

A la correction grammaticale près, bien entendu.

Incroyable.

Widergänger dit: à

@Popaul
J’ai acheté le roman de Luc Lang, j’ai commencé la lecture. Après je lis Ada et le dernier roman d’Amos Oz. J’ai pas d’opinion pour l’instant sur le roman de Lang. On verra au fil des pages.

Janssen J-J dit: à

15.38 Ah, le mimétisme des insectes sur les pierres ou la flore… le grand Caillois, lui, c’était pas du cafouillage !
Mais ce n’est même pas ça chez Falbala, ce serait pas plutôt de l’amour transi qui procède apparemment par vampirisation de tout ce qui bouge, de l’heidegger, de l’attali, du Gag et maintenant du chaloux ?

rose dit: à

« pour s’exiler en Argentine, terre d’asile d’anciens nazis  »
et d’anciens de l’OAS

elle est dite le bordel de l’Amérique latine. Quilombo.

JC..... dit: à

« Mais que va-t-il te rester, hors ce registre, pour te rendre encore plus insignifiant qu’à l’habitude ? » (Janssen)

Ma foi, mais… faire du Janssen ! On ne peut guère faire plus insignifiant que cette blatte !

Delaporte dit: à

« cette affaire d’Elena Ferrante, passionnante »

Les auteurs sont devant un choix mystérieux : soit rester invisible (comme Pynchon), soit opter pour un pseudo et l’anonymat qui va avec. Jusqu’à ce qu’un journaliste fouille-m… révèle la vérité un jour ou l’autre.

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…j’ai trouvé,!…mais, quoi,!…

…sans trop de détails,!…personnels,!…

…simplement, mes écrits naturels, comme mes dessins, un genre très  » Saga viking « ,…

…comment cela,!…

…les petits points, comme une distance non encore décrite sur le texte, qui reprend de sa consistance, juste de nouveau après,!…

…tout comme ces gravures scandinaves, d’il y mille ans et plus,!…
…tout ces nœuds qui passent et repassent en se multipliant à s’y soustraire en finalité de têtes à dragons,!…sur métaux, sur pierres,!…sur langues de bois,!…

…mes graffitis littéraires, moins endoctrinés que nos conventions morbides à têtes de  » ceci n’est pas une pipe « ,!…

…mais si,!…c’est une pipe, si çà ressemble à une pipe,!…

…autrement çà s’appelle un cunnilingus ou fellation à tribord,!…pour les expertes,!…
…aux conventions collectives en herbes,!…Ah,!Ah,!…
…on savait déjà,!…
…comme çà c’est plus clair,!…etc,!…
…il faut tout leurs mettre aux bout des lèvres, ces apprentis,!…
…du flair à pipe de guenon en l’air,!…

Delaporte dit: à

C’est très dur de faire comme Pynchon, d’éviter les journalistes rapaces que la politesse n’étouffe pas. Pynchon doit avoir plus de mal à les éviter que d’écrire un roman. On se demande d’ailleurs si Pynchon ne finit pas par mettre tout son art là, et non plus dans l’écriture.

Sergio dit: à

Hon naqua mettre des photos ! Mais là c’est sûr tout le monde se mettrait en Arnold Weissmüller…

Al Ceste dit: à

rose dit: 5 octobre 2016 à 12 h 57 min

Il faut savoir que la famille Poirier (ah la famille) a vendu à l’encan les affaires de Gracq. Scène d’une impudeur totale, dont journaliste Daniel Morvan avait fait un billet rageur (sur son blogue, il avait été « diplomate » dans Ouest-France. Son fauteuil n’a aucun intérêt, sauf pour les fétichistes. Heureusement nous restent ses œuvres, et ses archives, judicieusement conservées.

Le seul endroit où vous pourrez voir Gracq est le cimetière de Saint-Florent. Mais il vous faudra de bons yeux : une simple plaque de marbre noir sur le côté d’une sépulture de famille.

Janssen J-J dit: à

@ faire du Janssen à 16.16 ?
Heureusement que personne n’y prétend.
Quant à la blatte, c’est un insecte social très intéressant par trop sous estimé, dont K., qui tentait de s’étroicir à son niveau réel et métaphorique, a redonné toutes les lettres de noblesse dans un chef d’œuvre laissé à la postérité universelle.

keupu dit: à

16:16, le retour de J W-C… à son élément naturel

keupu dit: à

J W-C….. ou l’expression de a haine permanente

Janssen J-J dit: à

Attention, 15.41, si on l’entreprend avec l’ardeur des notes de vivian darkbloom, ça fait un gros pavé genre montagne magique. Et on risque d’être accablé par le silence au sujet de lang et d’oz durant trois bonnes journées. Or le billet risque de changer entre temps. Cruels dilemmes.

Chaloux dit: à

Alceste, Gracq apprécié des habitants de S.F., surement pas en tout cas des exploitants de la sablière dont on a dit qu’il l’avait faite fermer (le bruit était peut-être insupportable, ne lui jetons pas le sable) par l’entremise de son ancien condisciple Pompidou.

Janssen J-J dit: à

Et donc, H. Murakami serait encore en passe de rater le nobel littéraire, cru 2016 ? Trop injuste.

Chaloux dit: à

Je vote pour Golovanov.

Chaloux dit: à

Sur sa télé payante, Michel Onfray fait un diagnostic pas piqué des vers des enjeux -et des suites- de l’élection présidentielle.

Delaporte dit: à

On peaufine, replâtre à l’envi la statue de Mitterrand pour le centenaire de sa naissance avec la parution d’un « Journal pour Anne – (1964-1970) ». Commentaire extatique et ébloui du « Monde » :

« Ce dernier est un document particulièrement fascinant, inclassable, bouleversant par l’entrelacement intime de l’écriture joueuse et des collages graphiques, la beauté des fragments amoureux, l’évidence d’une fidélité. »

Chaloux dit: à

« Quand s’ouvre le Journal, en juin 1964, Anne Pingeot a 21 ans, François Mitterrand 47.  »

Tout est dit.

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…suite,…en finalité de têtes de dragons,…

…plutôt à assimiler aux tête de chevaux, la force domestiquer,…et autres force domestiquer en leurs vaisseaux à voyager en sécurité à l’abordage,!…aussi,!…

…le dragon chinois,!…les fusées de carnaval à poudre,!…

…nos dragons actuels, nos avions, nos fusées, nos bombes à nous sécurisées, sans rouilles alors,!…Ah,!Ah,!…
…etc,!…sur nos têtes que du bonheur,!…
…la loupe à jour,!…etc,!…

Janssen J-J dit: à

J’ai cru comprendre qu’il donnait Bayrou enfonçant la fille le Pen au 2e tour, mais il a peut-être changé de pronostic entre temps, en écoutant les divers avis émis sur la rdl. En effet, j’ai cru comprendre qu’ici, dans l’ensemble, on espérait et pariait sur une écrasante victoire à cette dernière.

Al Ceste dit: à

Chaloux dit: 5 octobre 2016 à 17 h 11 min

Ces sablières avaient deux énormes inconvénients : elles épuisaient la Loire et, pour celle de Saint-Florent, bouffaient le paysage. Déjà que la vue depuis le grenier à sel est bien pauvre, cette sablière n’arrangeait rien.

Celle d’Ancenis n’existe plus, mais est resté un certain temps un gigantesque monte-sable qui, la nuit surtout, prenait l’aspect d’une monstrueuse mante religieuse. Des amis avaient investi ce lieu quasi abandonné pour y créer des spectacles. Malgré un classement de ce site industriel, ça a été vendu à un ferrailleur qui a tout viré, et mes amis aussi.

Les sabliers pouvaient être de sacrés prédateurs. Un habitant de la Chapelle Basse Mer (44) possédait une ile. Il vérifia un jour sa surface et fut surpris de voir qu’elle avait réduit de moitié par rapport au cadastre. Il fit son enquête et découvrit que la nuit, ils venaient avec une péniche percuter l’ile pour faire tomber le sable dans l’eau…

D. dit: à

Chaloux dit: 5 octobre 2016 à 17 h 40 min
« Quand s’ouvre le Journal, en juin 1964, Anne Pingeot a 21 ans, François Mitterrand 47. »
Tout est dit.
.

Qu’insinuez-vous, Chaloux ?
Une génération, ce n’est pas grand-chose.

D. dit: à

Je suis davantage choqué par l’adultère, qui je le rapelle est un péché mortel.

D. dit: à

Ce soir je mange de la joue de lotite à l’armoricaine, accompagnée d’un gratin de poivrons.

Phil dit: à

espérons au moins que Mitterrand emploie dans sa correspondance le subjonctif imparfait. Sa fille n’en a pas hérité.

Phil dit: à

ça va faire mal aux oreilles, dédé

berguenzinc dit: à

D. dit: 5 octobre 2016 à 18 h 04 min

ne jetez pas la pierre
à la femme adultère
je suis derrière

quand on mange de l’otite on est oreillon pas très goûteux

berguenzinc dit: à

Georeges Balandier, grand anthropologue africaniste est reparti au royaume de Monomotapa. Il avait 95 ans.

Delaporte dit: à

Chevillard se plaint à nouveau de devoir lire de mauvais livres pour écrire son fameux feuilleton :

« Il faudrait pouvoir accélérer la lecture des livres médiocres ou ennuyeux pour en exprimer le potentiel burlesque… »

D.bile dit: à

D. dit: 5 octobre 2016 à 18 h 04 min

Nous, on est bien plus choqué par tes c.onneries hs.

Delaporte dit: à

Le Figaro ne sait pas trop quoi dire à part citer un extrait d’une lettre, et ce commentaire inepte du journaliste Jérôme Garcin :

« cette correspondance amoureuse, par sa longévité, son intensité, son exclusivité, sa clandestinité et surtout sa qualité littéraire, défie en effet la raison politique »

Petit Rappel dit: à

Ce que vous appelez vieilleries est parfois Mémoire, Grand Rappel, tout dépend du choix et des centres d’intérêt.

D. dit: à

Je ne raconte rien de de débile. Mitterrand s’était marié à l’église et s’est trouvé, tout au long se sa relation avec sa maitresse, en situation de péché mortel. Il n’y a qu’à lire le catéchisme de l’Eglise catholique. Si avant sa mort il a renoncé à cette relation et s’est sincèrement confessé, alors il a pu éviter l’Enfer.

Gilles dit: à

Vu qu’Annelise d’RDC signe dans le Magazine Littéraire spécial romans étrangers?Mazette.belle acquisition.Safran a la main heureuse.Prolongeau aussi est Bordelais.

berguenzinc dit: à

D. dit: 5 octobre 2016 à 18 h 51 min

une sorte de coelacanthe, un fossile vivant, sur le blog !!!!!!

péché mortel ! pauvre nase ! Même Jésus pardonna à la femme adultère. Tu es plus fortiche que le Punaisé, c’est ça? Mazette !

Allez De Lesquen, sors de ce corps .

Chaloux dit: à

Merci pour ce reportage d’envoyé spécial, Alceste.

« Qu’insinuez-vous, Chaloux ?
Une génération, ce n’est pas grand-chose. »

Entre voisins de pallier, D, ce n’est même rien du tout!

la vie dans les bois dit: à

Si la clandestinité de Mitterrand est de nouveau à l’affiche, ça promet d’être croustillant.

Il y aura peut-être quelques exégètes nostalgiques de cette époque opaque de la vie politique française, en temps de paix, c’est à dire après des histoires de francisque, d’Algérie, de vrai-faux attentat, pour relever les écarts entre « journal pour Anne », -dont on ne sait pas encore comment et d’où ? sont sortis cette vingtaine de blocs noircis, et  » lettres à Anne », que cette dernière publie, de son propre chef de son vivant.
On peut noter un large recoupement de dates, entre les 2 ouvrages.
Le tout chez Gallimard, Phil.

D. dit: à

berguenzinc dit: 5 octobre 2016 à 19 h 18 min

D. dit: 5 octobre 2016 à 18 h 51 min

une sorte de coelacanthe, un fossile vivant, sur le blog !!!!!!

péché mortel ! pauvre nase ! Même Jésus pardonna à la femme adultère. Tu es plus fortiche que le Punaisé, c’est ça? Mazette !

Allez De Lesquen, sors de ce corps .

Berguenzinc, nous sommes libre de pratiquer notre religion paisiblement dans cette France laïque. Si Mitterrand s’est marié à l’église, personne ne l’y a obligé à ce que je sache. Le mariage chrétien est l’un des sept sacrements.
Vous ommettez quelque chose d’importance quand vous citez les paroles de Jésus : il a dit à cette femme « va et ne pèche plus ». Ce qui veut dire que le pardon lui est accordé à la condition qu’elle prenne conscience de son péché et s’en repente.
L’adultére est une trahison envers Dieu et son conjoint. Tomber dedans peut arriver, et le pardon de Dieu est là pour nous sauver; y rester c’est déjà bien plus grave parce que l’on peut mourir avec.

Janssen J-J dit: à

« Le pouvoir sur scène » et « éloge du désordre » resteront à mes yeux ses deux plus grands livres.
Mais je crains qu’ils ne soient devenus totalement inaudibles aujourd’hui.
Encore un de nos grands intellectuels chrétiens non marxistes qui s’en va.

Delaporte dit: à

Voilà donc un exemple de la prose énamourée de Mitterrand : c’est à mon avis très mauvais. Il confond la séduction amoureuse avec la manière dont on mène ses troupes dans un parti pour les surmotiver (la « force conquérante » !). C’est vraiment lourd, loin du bon esprit français :

« Mais lumière, chaleur et joie ne viennent d’aucun autre soleil que de celui qui nous habite. Et j’aime être avec vous. Tandis que je n’ai qu’un goût modéré pour ces échanges avec le public, toujours inconnu, qu’il faut convaincre avec des discours et des idées, tâche absurde quand on sait que seuls l’amour, les actes et l’exemple ont une force conquérante. »

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