de Pierre Assouline

en savoir plus

La République des livres
Germaine Krull, la Walkyrie de la pellicule

Germaine Krull, la Walkyrie de la pellicule

A cause des savoureux Mémoires d’un vieux con (1975) du regretté Topor, je n’aborde jamais un volume de mémoires sans méfiance. Je sais, c’est injuste mais si les réflexes étaient animés par un souci de justice, ça se saurait. Le name dropping, quelle plaie ! Autant dire qu’en ouvrant La Vie mène la danse (416 pages, 35 euros, textuel/musée du Jeu de Paume), la suspicion l’emportait. Non que l’auteur y invitait, au contraire ; pour ceux qui s’intéressent à la photographie et à son histoire, Germaine Krull est une référence, d’autant qu’elle est au fond peu connue en dehors du premier cercle des spécialistes. Gageons que l’exposition qui lui est actuellement consacrée au musée du Jeu de Paume (jusqu’au 27 septembre) augmentera le nombre de ses amateurs. Ce livre y contribuera sans aucun doute.Krull_halles

Qu’y raconte-t-elle ? Sa vie surtout, son œuvre un peu. On pourrait préférer l’inverse. Même si les deux s’entremêlent nécessairement. Car son existence (1897-1980), pour trépidante qu’elle fut, rappelant ainsi celles toutes aussi aventureuses, libres, indépendantes d’Ella Maillart, Isabelle Eberhardt, Annemarie Schwarzenbach ou Gisèle Freund, son existence est assez « attendue » dès que l’on sait deux ou trois choses d’elle : naissance en Prusse devenue terre polonaise dans une famille allemande et très tôt, le nomadisme européen des intrépides de ce temps-là, qui était leur manière de Grand Tour : Italie, France, Suisse, Autriche-Hongrie. Les grands rendez-vous avec l’Histoire : la révolution de 1918 vue de Munich, les deux guerres mondiales, les congrès de l’Internationale communiste à Moscou, la France libre vécue de Brazzaville, le débarquement en Provence, la campagne d’Alsace, l’Indochine des Français- mais bizarrement elle rate le rendez-vous avec la guerre d’Espagne alors que tout et tous l’y destinent, et fait de la photo mondaine du côté de Monaco pendant la montée des périls. N’empêche: outre les portraits, et sa manière unique d’être en phase avec la modernité dans ce qu’elle avait de plus mobile, ce qu’on retiendra de ses photos, c’est le regard porté sur les ponts, les ports, les villes, les usines…

Et puis des rendez-vous plus personnels avec des hommes remarquables : d’abord ses amours (le cinéaste Joris Ivens, le photographe Eli Lotar, auteur en 1929 d’une inoubliable série sur les abattoirs de la Villette) ensuite ses amis. Ce n’est pas une exilée car elle est partout chez elle jusques et y compris là où elle s’établira, toujours provisoirement, par la suite, au Brésil, en Afrique, et surtout en Indonésie, au Siam et à Bangkok où elle acheta et dirigea l’Oriental Hotel pendant vingt ans avant le Tibet où, convertie au bouddhisme, qui lui a appris à « ne plus avoir peur de la mort », elle fit sienne la cause tibétaine. Ouf !

CRI_172792Ses souvenirs, elle les a rédigés à Dehra Dun, petite ville indienne, en 1980. Des bribes en français. Un manuscrit de bric et de broc. Foutraque mais pleine de charme par sa spontanéité même. On ne s’étonne plus qu’elle ait toujours privilégié de vivre l’instant présent. Alors oui, elle a fumé de l’opium avec Cocteau, et fait découvrir la Coupole, le Dôme et le Sélect à Eisenstein etc mais l’essentiel est ailleurs.

Ce qu’elle en dit, ce qu’elle en écrit, vaut par son caractère brut, sans la moindre prétention littéraire, par son vocabulaire dénué de sur-moi (elle ne dit pas « argent » mais «  galette »). C’est certes « édité » mais pas au point de corriger ses erreurs (Albert Londres n’est pas mort au retour de son reportage au bagne de la Guyane en 1923 mais en revenant de son enquête en Chine en 1932) ou des considérations surprenantes sur la prostitution des enfants, des gamines de 10 ans promises à des matelots de passage à Belèm :

« Et si ces gosses étaient vraiment plus heureux que ceux d’Europe qui devaient travailler dans des mines de charbon ? Qui sait ? »

Le plus déconcertant est l’apparente facilité avec laquelle elle a frayé avec tous les milieux, des intellectuels aux aristos en passant par les demi-mondaines et les ouvriers. Question d’époque peut-être. De personnalité et de tempérament sans doute. La chance aussi qui sourit à l’audacieuse. Ainsi, en zone libre sous l’Occupation, elle a une possibilité d’embarquer pour le lointain, mais il faut un visa ; or il se trouve que l’ambassadeur du Brésil adore ses photos, ses livres ; seulement le visa coûte 5000 francs ; avec ses derniers 100 francs, elle joue au casino et le quitte en courant dès qu’elle arrive à 5000….

Le critique d’art Florent Fels ne l’avait-il pas baptisée « la Walkyrie de la pellicule » ? A tout prendre, je le préfère à « Chien fou », surnom qu’elle gagna dans son enfance à cause de sa coiffure. Car c’était avant tout une femme de caractère qui n’avait pas froid aux yeux, et sa plume le reflète bien. Elle appelle un chat, un chat. Quand la photo est bonne, elle dit : la photo est bonne, sans se perdre en circonlocutions faussement modestes ; quand l’un de ses amants se révèle maladroit en amour, elle le dit : au pieu, il était nul.Krull.Benjamin1927

Je l’avoue, ce sont d’abord les souvenirs de la photographe qui m’ont le plus captivé –et il faut être reconnaissant à Françoise Denoyelle, l’historienne de la photographie qui a retrouvé, exhumé et préparé l’édition de ce témoignage. Son livre Métal (1928) la consacre tôt. Louis Jouvet a l’idée de lui proposer cette même année d’exposer ses incroyables « Fers » à la Comédie des Champs-Elysées. Ce théâtre n’a pas de foyer ? Qu’à cela ne tienne : il les accroche dans l’escalier et rebaptise l’ensemble « le Salon de l’escalier », aux côtés des images d’autres photographes, lequel rencontre un succès égal à la pièce de Giraudoux.

Krull travaille beaucoup à la commande, pour l’Electricité de Paris, les usines Peugeot… Elle touche à tout, la photo publicitaire comme les couvertures et l’illustration de livres en commençant par La route Paris-Méditerrannée de Paul Morand et en poursuivant par le Marseille d’André Suarès et les couvertures des premiers Simenon chez Fayard et son photo-roman La Folle d’Iteville. C’est Malraux, directeur de collection chez Gallimard, devenu un ami pour la vie, qui demanda à Mac Orlan d’ « illustrer » les « Fers » de Krull par son texte. En tirant le portrait à Colette dans ses appartements du Claridge, elle est frappée par ses mains « petites, grassouillettes ». Elle poursuit en faisant le portrait de Gide dont elle remarque les mains « secrètes et fermées, qu’il n’ouvrait presque jamais ». De là naîtra une série sur les mains d’écrivains, d’artistes, d’employés, d’artisans, de comédiens qui finiront … dans l’escalier du théâtre !

Le statut des photographes a toujours été ambigu car dès les années 20 et 30, du temps où Montparnasse était le centre névralgique de ce que la capitale comptait de créateurs venus de toute l’Europe en effervescence, ils avaient du mal à intégrer les bandes d’artistes et de peintres, ce qui les a poussés à se constituer en tribu. Bien avant la création de l’agence Magnum, c’est autour de journaux que des bandes se formaient. Si Germaine Krull a collaboré à nombre de rédactions (Voilà, Détective des frères Kessel, Marianne de Berl, Ce soir d’Aragon, quelle époque pour la presse…), c’est incontestablement autour de VU de Lucien Vogel qu’elle s’est rassemblée et reconnue parmi André Kertesz, Berenice Abbott, Maurice Tabard, Man Ray et d’autres encore.

krullQuelle pépinière de talents que VU dans les colonnes duquel on retrouve aussi les photos de Brassaï, Cartier-Bresson, Munkacsi,… ! C’était un temps où Krull photographiait encore avec une chambre 16×24, des plaques de verre dans des châssis et un trépied (le Leica est né en 1925 et le Contax en 1932), un temps où il fallait faire soi-même les travaux de laboratoire, un temps où « la photo était un métier ». Pour autant, elle ne se s’attarde pas trop sur la technique : son Ikarette volée, elle la remplace par un Contax et un Rolleiflex et puis voilà.

Son indifférence à ses archives (aujourd’hui rassemblées au musée Folkwang à Essen) est un phénomène qui ne laisse pas d’étonner pour qui ne l’a pas connue. A plusieurs reprises, François Denoyelle signale en bas de page (ses notes sont d’une précision remarquable) que la photographe n’a jamais su ce qu’étaient devenues les nombreux négatifs qu’elle avait laissées dans la cave d’Eli Lotar non plus que les photos confiées à Madeleine Malraux. Il y a là des gisements d’images du XXème siècle qui étonneront nos descendants lorsqu’un archéologue les découvrira.

Au fond, elle n’aura été une photographe d’active (et quelle !) que durant une vingtaine d’années ; le reste du temps, elle se considéra en réserve, déployant son énergie dans ses voyages. La fin de cette nomade absolue, révolutionnaire revenue de tout, non-conformiste irréductible, est plus triste : oubliée, désargentée, malade au fond d’un ashram en Inde. Reste son œuvre et son livre. Il donne envie d’écrire sa biographie (Marie-Hélène Dumas s’y est essayé en 2009 dans Lumières d’exil mais sous forme romancée). Mais si la plume la plus fine saura mettre de l’ordre dans ses souvenirs, et du panache dans le récit, il lui manquera toujours ce qui fait le sel de La vie mène la danse : un irrésistible parfum de liberté.

(« Germaine Krull à Monte-Carlo en 1938 »  photo D.R. ; « les Halles » ; « les mains de Cocteau, 1929 » ; « Walter Benjamin, 1927″ ; Au bal musette, 1928 » © Estate Germaine Krull, Museum Folkwang, Essen)

Cette entrée a été publiée dans arts.

336

commentaires

336 Réponses pour Germaine Krull, la Walkyrie de la pellicule

christiane dit: à

Voilà le retour du patron ! Billet goulayant comme un bon vin qui donne envie d’aller faire un tour au Jeu de Paume et d’y feuilleter cet ouvrage (catalogue d’exposition ? )

Widergänger dit: à

Il y a beaucoup de vérités dans ce que dit Badiou. Le problème c’est que c’est Badiou qui les disent.

Passou dit: à

Pas du tout catalogue. Même pas une photo !

Pour Badiou dit: à

22h02 La militance a besoin d’Orateurs capables de dispenser une parole de nature à faire avancer la cause.

Sergio dit: à

Widergänger dit: 16 juillet 2015 à 22 h 02 min
Badiou qui les disent.

Accord avec « vérités » : on peut y voir une forme d’induction, syllogisme traditionnellement invalide mais combien puissant ! On a l’impression de traverser une sorte de mur de la syntaxe comme on ne le fait pas avec les gauchissements hypocoristiques usuels. Un perfectionnement, dirait Proust, qui ipso facto voyait bien le langage comme une sorte de mécanique…

Et alors en IA, cela donnerait peut-être des tas de trucs ! Là c’est encore une autre paire de manches…

Sergio dit: à

Elle aurait quand même pu prendre le genre… Je sais pas, moi… Léon Bollée ! Parce que cette espèce de tank à pans coupés hurlants… Et le volant elle sait pas où le mettre ! La Sagan c’était autre chose…

Sergio dit: à

Les catalogues y a peut-être l’imprimeur qui cherche encore la salle pour les livrer…

Widergänger dit: à

« Le côté faible de cette œuvre est le style (…) l’effet d’un voyage dans une voiture mal suspendue, sur une route de France. »
(Balzac dans son article sur La Chartreuse de Parme)

Widergänger dit: à

Et Balzac a les mêmes intuitions que moi au sujet de Stendhal :

« Sa phrase longue est mal construite, sa phrase courte est sans rondeur. Il écrit à peu près dans le genre de Diderot. »

Clic-clac dit: à

La Sagan c’était autre chose…

Vous vous trompez d’époque Sergio.

Clic-clac dit: à

Vous vous trompez d’époque Sergio.

wiwi aussi, Germaine K. était une femme libre, la cristallisation des sentiments, elle ne connait pas.

Clic-clac dit: à

Il se fait tard, peut-être que demain matin on abordera enfin le sujet : Germaine Krull et ses photographies?
Passionnant papier de Pierre Assouline.

Bloom dit: à

son existence (1897-1980), pour trépidante qu’elle fut, rappelant ainsi celles toutes aussi aventureuses, libres, indépendantes d’Ella Maillart, Isabelle Eberhardt ou Gisèle Freund, (…)

Sacré trio auquel j’ajouterai Alexandra David-Neel, dont je relis souvent certains passages des hauts plateaux du Tibet.

Chez VU, un grand photographe avec lequel nous travaillons dans le cadre d’un projet sur les frontières, Gael Turine:

http://www.amnesty.fr/CP-Le-Mur-et-la-Peur-Inde-Bangladesh-de-Gael-Turine-12339?gclid=Cj0KEQjwrJ2tBRD13N7T5u7k9I8BEiQA5APAAM7kw0Wl51wX4YrCy6ZJFXf7d3-khYxS0WJX5vUeYHAaAulm8P8HAQ

Le Mur & la peur, Actes Sud

Bloom dit: à

j’ajouteraiS

Bloom dit: à

« malade au fond d’un ashram en Inde »

—-

L’utilisation du terme ashram pour décrire une communauté bouddhiste tibétaine est impropre. Un ashram est un « monastère » hindouiste.

« moving on to India where, having converted to Buddhism, (Germaine Krull) served the community of Tibetan exiles near Dehra-Dun ».
http://wsimag.com/art/15049-germaine-krull-a-photographers-journey

JC..... dit: à

Le survol ayant été trop rapide, j’ai cru voir au premier abord notre cher Benito Mussolini et sa délicieuse Clara Petacci, pendus par les pieds, avec des potes, Piazzale Loreto à Milano, exposés au coin de la rue par des assassins antifascistes, épouvantables malfrats républicains assoiffés de vengeance …

Un homme si distingué, notre cher Benito ! Qui porta jusqu’à Berlin la classe, l’allure, la prestance italienne ! Dolfie était fou de jalousie … Ah ! Benito, c’était autre chose que Matteo Renzi.

Peut être Tsipras arrivera à sa hauteur mussolinienne, lorsqu’il sera dictateur grec syrizible et suprême berger de cet indocile troupeau hellène ?

JC..... dit: à

« Saisissez-vous de l’Idée communiste, liez-vous aux insatisfaits, aux grandes révoltes, organisez le nouvel infini, et tenez bon. » (Alain Badiou)

Certains appellent ça un philosophe… !

Dame, la phrase est superbe, même si elle ne veux rien dire, même si faire passer Hugo pour Marx, ce qui est du plus confus, comme confondre Groucho et Chico !

Moi, j’appelle ça de la part de Badiou, une « badiouserie » de plus et j’en fais une, de badiouserie tous les matins dans les lieux bâtis à cet usage ….

Puis je tire la chasse philosophique.

Attila dit: à

 » Mais si la plume la plus fine saura mettre de l’ordre dans ses souvenirs, et du panache dans le récit, il lui manquera toujours ce qui fait le sel de La vie mène la danse : un irrésistible parfum de liberté. »

Votre conclusion sonne comme un regret, Passou !
Vous n’avez pas su vous rendre libre ?

JC..... dit: à

Allons, Jacky, fais pas semblant pour embêter Passou : il ne parle que du style de l’écriture de La Vie, pas du fond. Ce que tu peux être mutin, … voire pire… !

versubtil dit: à

empruntant momentanément une approche à la Soulages…

On est plus proche du lointain, là, ne croyez-vous pas?

JC..... dit: à

Versubtil, c’est comme vous voulez… !

versubtil dit: à

L’ultime photographie publiée par P. Assouline dans ce message est assez remarquable.
La convergence des regards vers l’ objectif, le floutage du regard le plus insistant qui aurait déséquilibré l’ ensembles et le couteau sanglant de l’ acte ( photographique?) léché symboliquement par la patte d’un chien qui traîne là par hasard.
Cette attention à l’ objet annonce celles différentes mais conjuguées de Ponge et Prévert.

Attila dit: à

Au bal musette, en 1928, on avait l’alcool plutôt triste, versubtil !

Attila dit: à

Du temps des pharaons, Castro régnait déjà sur Cuba ?

Passou dit: à

Bloom, Bien sûr, j’ai oublié Alexandra David-Neel. je me disais aussi… Mais pour ce qui est de l’ashram, je me suis fié à la préfacière, qui a eu nombre d’entretiens avec GK lorsqu’elle l’a faite venir en France pour se soigner.

Milena et Dora dit: à

le paradis est rempli d’imbéciles, comme JC, qui croient qu’il existe

Phil dit: à

Convertie au bouddhisme à la fin de cette vie, ultime bénéfice de n’avoir pas viré lesbienne. Ces garçonnes à la sauce Schwarzenbach renvoient l’indianajones (déjà pompé chez de Brocca/hergé) dans les bacs à sable.
Was machte ihren Vater ?

Attila dit: à

Plus près de nous, dans l’espace et le temps, trois femmes de lettres dont les écrits et la vie exhalent « un irrésistible parfum de liberté », trois reines qui ne se rencontrèrent pas vraiment, se détestèrent peut-être, se laissèrent indifférentes l’une à l’autre : mesdames de Sagan, de Duras et de Beauvoir. Un sujet, une étude comparée, plutôt pour Paul Edel ou pour Sergio que pour Passou ? Et le petit Sartre au milieu de ce gynécée ?

Attila dit: à

« Bien sûr, j’ai oublié Alexandra David-Neel »

Et dans le genre grande voyageuse et photographe, Leni Riefenstahl, elle puait de la gueule, Passou ?

versubtil dit: à

Et le petit Sartre au milieu de ce gynécée ?Attila.

elle (Germaine Krull selon Passou) le dit : au pieu, il était nul.

Ueda dit: à

Touite:
Le philosophe Alain Badiou a relu « Les Misérables ».

Badiou ne nous apprend rien sur Hugo, mais Hugo nous apprend beaucoup sur Badiou.

Cette métaphysique du « peuple » et de la « vérité » aura régné sur les esprits pendant deux siècle, avant de se fracasser sur les effets constatables de ses réalisations politiques.

Le matérialiste Badiou est un idéaliste absolu.
C’est tout-à-fait explicitement qu’il se proclame enfant du 19ème siècle: « Notre situation subjective, j’ai l’habitude de le dire, est plus proche des années 1840/1850 que du siècle dernier… »

Cet homme voit venir le 21ème siècle et reste dans l’incapacité de le comprendre.
Une des raisons est son refus de prendre en compte le rôle des différences ethno-culturelles. Dans son livre très brillant sur saint Paul, il fait la théorie de ce refus au nom d’un universalisme doctrinaire. Tout ce qui se réclame du « communautaire » (entendre: les formes de vie historiquement constituées) n’est qu’une fumée qui doit se dissiper devant l’Idée majuscule.
« Il n’y a plus de Grecs ni de Juifs… » Mais le christianisme de Paul a été remplacé par un étrange platonisme (le « platonisme du multiple » d’un mathématicien).

Voyez ceci:
« Il ne faut pas se tromper lorsque l’on est dans l’apparence d’un conflit entre deux barbaries… C’est Echchouaf ou Sissoko qui ont presque sûrement raison contre Valls ou Hollande. »

Si Echchouaf ou Sissoko ont raison, c’est au nom de leur situation au regard de la « Vérité », ce n’est pas à cause de ce qu’ils disent ou de ce qu’ils désirent.
Quand Echchouaf ou Sissoko se révolte au nom d’un idéal socio-politique qui n’est pas celui de Badiou mais, par exemple, la cité coranique, Badiou ne les écoute pas. Il sait mieux qu’eux ce qu’ils ont à dire.

Un imaginaire philosophique du 19ème siècle, reconstruit sur la dénégation forcenée des totalitarismes du 20ème?
Merci bien!

versubtil dit: à

au pieu, il était nul.

Comme Simone le disait, bien sûr.

geotrouverien dit: à

« Et Balzac a les mêmes intuitions que moi au sujet de Stendhal : »

Peut-être, mais il était beaucoup moins intelligent que WG, trop modeste comme d’habitude…

geotrouverien dit: à

« Un sujet, une étude comparée, plutôt pour Paul Edel ou pour Sergio que pour Passou ? Et le petit Sartre au milieu de ce gynécée ? »

Un sujet pour Barozzi! « Le goût des Reines »…

Sally Mara dit: à

au pieu, il était nul : portrait de JC ?

clic-clac dit: à

Un sujet pour Barozzi! « Le goût des Reines »…

Pourtant Jacques est un butineur de textes à ce qui nous semble…

Attila dit: à

C’est une idée qu’elle est bonne, geotrouverien !
Faut-il y ajouter mesdemoiselles Angot et de Nothomb ?

Attila dit: à

« Pourtant Jacques est un butineur »

Tu veux goûter à mon miel, clic clac ?

la vie dans les bois dit: à

Zut, la cédille. Impossible de recommencer ecran trop petit

la vie dans les bois dit: à

Phil, pour vous aider à y voir clair, un article objectif de Y. Youssi à propos d’un conseil d’un père à sa fille. Article titré: une esthète moderne. Des états de service de garçonne peut-être, soit. C’est plus honorable que de brouiller des ondes radio à l’ambassade. La leçon de Morand père aura été mal comprise par le fiston, non ?

la vie dans les bois dit: à

Non, on ne peut pas dire « brouiller les ondes radio », c’est inexact et relève d’un savoir-faire hors de propos s’agisant de Morand. Disons planquer le poste radio, c’est plus cela, non, Phil ?

Attila dit: à

Colette, une reine de la cuisine littéraire française : goûtue et couillue !

Attila dit: à

N’oublions pas non plus George Sand, dans le goût des Reines !

Phil dit: à

lavie, gardez-vous des leçons de moraline à retardement. Comme l’écrit aimablement passouline « Krull fait de la photo mondaine à Monoca pendant la montée des périls ». Elle illustrera Morand parce qu’il vend. le reste est bullshit.

Phil dit: à

Monaco..

Attila dit: à

Oui, Phil, mais LA WALKYRIE DE LA PELLICULE, c’est plutôt Leni Riefenstahl, non ?

Phil dit: à

certes baroz. Riefenstahl en a tout l’attirail. adolf, les voyages, nos amis africains solidement membrés. les années 30, quoi. Krull, pouvait-elle être antisémite ? zat’s ze point.

lola dit: à

Passou 9h35:lorsqu’elle l’a FAIT venir en France.
Je l’ai fait venir en FR;nous les avons FAIT venir en France….C’est simple,il faut secouer très fort la phrase,tout ce qui est de trop tombe par terre !

Ueda dit: à

Krull est quelqu’un qu’on a souvent rencontré sans nécessairement le savoir.
Nos yeux ont vu ses photos d’écrivains sans que son nom soit indiqué, ou regardé ses planches sur la sculpture bouddhique du Cambodge et de Thailand – sans parler du plaisir d’avoir pu rêver au « Bamboo Bar » de l’Oriental!

la vie dans les bois dit: à

Phil, de votre côté, gardez vous d’en faire tout le temps des leçons à deux balles…
Cela vous gène un peu cette Liberté, (heu, libération ?) on dirait.

la vie dans les bois dit: à

une obsession pour les membres, Phil, gaffe, vous tournez bizarre.

albert dit: à

« le petit Sartre au milieu de ce gynécée ? »

un vrai séducteur

Attila dit: à

J’aime (pas) le son des cors de la vieille aux abois le soir au fond du bois…

Attila dit: à

« rêver au « Bamboo Bar » de l’Oriental ! »

Avec ou sans opium, Ueda ?

la vie dans les bois dit: à

Mais vous nous direz tout de l’expo, Phil y’a peut-être des choses que  » Passou » ne dit pas.

« Mais, comme toute vie de révolutionnaire, la sienne est émaillée d’énigmes et de silences. Pourquoi être passée à côté de la guerre d’Espagne quand tous ses collègues s’y engageaient ? Pourquoi s’installer à Monaco en 1935, travaillant jusqu’en 1940 pour le casino, à photographier les célébrités ? Mystère. Certes, Germaine Krull a perdu ses illusions dans les prisons d’URSS. Ce qui ne l’empêche pas d’entrer en résistance et de s’engager d’emblée auprès du général de Gaulle. Réfugiée à Rio en 1941, la voilà mutée à Brazzaville, au Congo, alors capitale de la France libre, propulsée responsable du service photographique. De là, elle ira à Alger, débarquera en Provence, fera la campagne d’Alsace, participera à la libération des camps de concentration du Struthof et de Vaihingen.

Rester en Europe après ? Impossible. Ce dont elle a été témoin la révulse. « Elle voit comment les choses s’organisent, les résistants de juillet 1944 parader en treillis… », dit Françoise Denoyelle. L’ex-révolutionnaire, la radicale ne peut s’en accommoder. En 1946, elle s’embarque pour l’Asie, d’abord comme correspondante de guerre. Là, elle renoue avec le mode de vie qu’elle avait connu enfant, passant d’un pays, d’une langue, d’une coutume à une autre. Jusqu’à ouvrir un hôtel à Bangkok, qu’elle tiendra pendant vingt ans (1946-1966). Suivant encore et toujours le conseil de son père : « Sois toujours libre d’entreprendre ce que tu veux. » »
Y. Youssi

Polémikoeur. dit: à

Alors, comme ça, l’échappée méditatoire
en Inde, la consolation (extrême)orientale
à la vie occidentale (déjà !) déglinguée,
l’errance fugitive mal assurée, où que ce soit,
ne conduisent pas toujours à un paradis ?
Allessimplement.

Polémikoeur. dit: à

Après supplément (gratuit) de réflexion,
terminer octogénaire à travers ce bon vieux
petit vingtième (siècle) n’est déjà pas si mal.
Passagerrement.

Ueda dit: à

Une autre vision de « Munich ».

Germaine Krull à Walter Benjamin 8 octobre 1938

Cher Ami ; votre petit mot du Danemark m’a fait grand plaisir autant plus que tous les signes des amis qu’on pensait peut-être avoir perdus pour des temps infinis font plaisir. Nous l’avons échappé belle on ne peut pas croire à un rêve de peur et d’angoisse et de choses horribles. Ça a été si près et si proche et vraiment on ne peut pas comprendre. Que vous dire de ces jours d’angoisse où on ne vivait qu’auprès d’une radio pour attendre et entendre les nouvelles. Le soleil même s’était caché et on attendait tout et le pire.

Mais que vous dire des Français et de leur sang-froid de leur tranquillité et de leur bon sens. Ils ne se sont pas un instant énervés ils sont restés tranquilles et fermes. Que voulez-vous, si je ne les aimais pas déjà je les aimerais maintenant et sous risque de passer pour un sale patriote je ne peux pas m’empêcher de les trouver plus que jamais épatants. »

Polémikoeur. dit: à

Liberté, destin et chance !
Casinotablement.

Ueda dit: à

Allez, pour le plaisir, un passage sur les deux têtes de lard.

Germaine Krull à Walter Benjamin 12 Octobre 1937

Merci, cher Ami, pour votre mot et surtout pour la peine que vous vous êtes donnée avec moi et pour moi. Je rentre d’Italie et vraiment le pays est beau, mais ne vaut pas la France, malgré tout. J’étais à Florence et c’est vraiment une très très belle chose. Hélas seulement un jour et c’est pas assez. Pour mon goût beaucoup trop d’uniformes dans ce pays et trop de « mots » sur les murs et pas assez de sourires dans les visages…

Mais que voulez-vous ? J’ai eu le courage de voir intégralement le film du Duce en Allemagne et vraiment quand on les voit tout les deux on commence à aimer celui d’Italie car au moins il a un visage et l’autre a seulement une gueule de sale type…
L’un est malgré tout un « César » et de temps à autre il a quelque chose qui peut ressembler à un visage humain mais l’autre est une telle sale gueule d’assassin et de crétin que c’est pas permis. Mais, pour cet amour subit, j’en suis sûre qu’il ne durera pas car jamais il ne pourront vivre ensemble et le traître de l’affaire sera le Duce. Il est bien plus malin… Nous voilà dans des discours politiques, mais enfin… »

Attila dit: à

Et au casino de Monaco, elle n’a même pas fait une photo de la Belle Otero, Germaine Krull !

Ueda dit: à

Celle-ci, de l’autre grande portraitiste, serre un peu le coeur.

Gisèle Freund à Walter Benjamin 20 novembre 1939

Cher ami,

Je viens de recevoir votre dernière lettre. J’espère que vous avez reçu entre-temps ma carte postale vous annonçant la bonne nouvelle de votre libération. Elle a été décidée jeudi dernier, et elle est définitive, donc il ne peut s’agir que de quelques jours pour vous, d’être libre. En principe, après ce qu’on m’a dit ici en haut heu, vous devriez être à Paris mercredi prochain, et cette lettre ne devrait plus vous trouver à Nevers.
Dans le cas, où, malgré toute éventualité, cette lettre vous arrive encore au camp, je vous prie de me le faire savoir immédiatement, pour que notre ami M. Hoppenot, Directeur aux affaires d’Europe aux Affaires étrangères, puisse entreprendre des démarches efficaces.

En tout cas, ne vous laissez pas décourager. Votre libération est chose faite. Je vous prie de me croire, nous avons les preuves.

Mon cher ami, n’ayez pas de soucis pour votre avenir. Tout s’arrangera. Les rumeurs que les démarches seront interdites auprès de la commission qui s’occupe de réfugiés aux camps sont sans fondement, je vous assure. J’ai entendu que d’après un nouveau décret, paru il y a à peine quelques semaines, tous les gens entre 18 et 40 ans peuvent s’engager comme volontaires et pour la durée de la guerre. Les hommes auront des allocations comme les Français.
Tout ce que je peux dire c’est que notre ami Kracauer, libéré le jeudi avant vous est rentré à Paris le mardi suivant donc je ne vois pas pourquoi vous ne reviendriez pas aussi cette semaine.

— Tout ceci se trouve dans un article de la revue Germanique International, précédé par des variations conformistes de thésarde qu’on peut sauter
(« si l’homme et la femme sont « semblables », il n’y a qu’une échappatoire qui nous permette de comprendre cette mise en abîme de la métamorphose du semblable par le semblable : poser que le même dans lequel l’autre va œuvrer est déjà travaillé par l’altérité, etc. » Pourquoi dire plus mal et avec lourdeur ce que ce que les écrivains disent très bien? On dirait du WGG des mauvais jours!)

Bloom dit: à

Mais pour ce qui est de l’ashram, je me suis fié à la préfacière, qui a eu nombre d’entretiens avec GK lorsqu’elle l’a faite venir en France pour se soigner.

Par commodité, certainement, Passou. On va pas chipoter.

Phil dit: à

Hoppenot..un de ceux qui oeuvrent dans l’ombre et y sont restés.
Sa femme, Hélène, a autant voyagé que Krull, sans photographier mais gribouillant ses carnets moleskine, édités par Cl. Paulhan.

la vie dans les bois dit: à

Y’en a beaucoup qui voyagent. Comparer l’epouse de Morand et G.Krull, à priori, Phil, vous distribuez des cartes de voyageurs n’importe comment. Non, les états de service du mari d’hélène sont à taire. Ils ont même été pardonnés. C’est dire.

albert dit: à

« (…)Je ne voudrais pas savoir de quelles valeurs morales on nous jugera dans 100 ans. De lâches, et de piètres de faibles et de poltrons, je pense. Dans ce sens, je m’arrête car cela va mal.
Germaine Krull à Walter Benjamin 19 mai [1938]
Germaine Krull, 4, rue des Violettes, Monte-Carlo
19 mai
http://rgi.revues.org/570

Ueda dit: à

la vie dans les bois dit: 17 juillet 2015 à 11 h 49 min
Y’en a beaucoup qui voyagent.

Chère Madame,

Des posts comme celui-ci confirment malheureusement le jugement cruel de Christiane sur votre vacuité.

Il ne vous reste qu’à suivre les traces de Germaine Krull et vous convertir au bouddhisme, dans l’espoir que cette sûnyatâ puisse acquérir une dimension qui vous soit profitable.

Bonne méditation!

cqfd dit: à

La Grèce obtient un prêt de 7 milliards d’euros… pour rembourser d’autres prêts
(Lemonde.fr)

la vie dans les bois dit: à

Gare-toi uhuh, avec Phil on cause grosses cylindrées. Pas de véhicule à pédales.

Attila dit: à

La vieille aux abois serait-elle nymphomane, après Sergio, Phil !

Phil dit: à

indeed, drôles de mélanges, dear Baroz. Hoppenot a commencé comme premier secrétaire de Claudel à Rio dans les années 20. nrf, pain de sucre et copacabana, tout ça bien soluble pour finir dans la délivrance de vrais faux passeports vingt ans plus tard. ni place, ni médaille.

la vie dans les bois dit: à

à 12 h 05 min
barozzi, c’est pas le tout de faire votre genet de service, vieille langue sale. La nympho, au cas où vous ne l’auriez pas bien compris, c’était le billet d’avant.
J’ai d’ailleurs lu qu’elle l’avait assasiné deux fois, votre semblable. Ma foi, c’est votre problème.

JC..... dit: à

Une expérience de voyageuse comme celle de la féministe Germaine se doit d’être exemplaire.

Moi, qui pourtant considère que voyager c’est perdre son temps car tout est toujours pareil partout, et tout le temps, càd soi-même, la lecture de ce billet de Passou m’a bouleversifié, m’a décidé …. je pars !!!

Et je le prouve : demain, ou un autre jour, je vais aller visiter l’île voisine de Port-Cros !

Sarklo dit: à

casse-toi, pôv’ con !

office du tourisme dit: à

« l’île voisine de Port-Cros ! »

entourée de requins, envahie de crocos

ami sincère dit: à

« tout est toujours pareil partout, »

quelle intelligence indispensable à l’humanité

geotrouverien dit: à

« C’est une idée qu’elle est bonne, geotrouverien !
Faut-il y ajouter mesdemoiselles Angot et de Nothomb ? »

Ne vous dispersez pas avec des seconds rôles Attila…

Je compte bien sur un % des fabuleuses royalties que vous rapportera Le goût des Reines!

Attila dit: à

« fabuleuses royalties »

Hélas, géotrouverien, je n’ai pas un agent comme Passou !
Un exemplaire dédicacé, ça vous irait ?

JC..... dit: à

Contraint, forcé, animé par une curiosité maladive, en provenance directe d’une conception scientifique du monde, j’ai trouvé les photographies de KRULL sur les amies lesbiennes !

QUELLE HORREUR !

Comment Passou peut il se livrer à des incitations à la débauche pareilles, sachant que son blog de prestige est parcouru à la récré par les gamins des banlieues, avides de savoir !

Je résilie mon abonnement à la RdL !

geotrouverien dit: à

ça ira Barozzi, ça ira…(ça prendra de la valeur avec le temps)

Ueda dit: à

la vie dans les bois dit: 17 juillet 2015 à 12 h 02 min
Gare-toi uhuh, avec Phil on cause grosses cylindrées.

Je ne souhaite pas me mêler de votre intimité, mais il me semble que Phil serait plutôt gêné d’avoir une telle mousmée à son bras!

Il est temps de faire appel à Abdelkader, le prince arabe qui nous fait rêver.
– Attention, sur le tard, aux courses et aux casinos.

de nota dit: à

La série de photos sur les mains a-t-elle été exposée au musée du Jeu de Paume?

Cherchebien..... dit: à

Mauvais calcul geotrouverien, mauvais calcul !

Plus personne ne lit : y a pas d’images animées… en plus, faut i-ma-gi-ner ! Epouvantable !

JC..... dit: à

« Il est temps de faire appel à Abdelkader, le prince arabe qui nous fait rêver. » (13:23)

Comme c’est drôle ! La plupart du temps, votre prince arabe sous la pluie, il me fait … gerber !

la vie dans els bois dit: à

Tu as tout compris uhuh: mêle-toi de ce qui te regarde, tu as déjà fait tes preuves, ici. Brave gars, va.
___________________________________

J’aime imaginer cette rencontre entre- possible, pourquoi pas- Cartier-Bresson et G. Krull, en 1928, ou dans les quelques années où Lucien Vogel auraient pu les réunir.

C’est sur cette idée que je vous souhaite un bon-week-end.

Ueda dit: à

la vie dans els bois dit: 17 juillet 2015 à 13 h 43 min
C’est sur cette idée que je vous souhaite un bon-week-end.

Merci.
(Un week-end? Je vous prends au mot!).

la vie dans les bois dit: à

Où avais-je la tête, déjà ailleurs.
A bientôt.

JC..... dit: à

Le vit dans les doigts parle, les yeux tordus vers les cieux infinis, l’air extatique du gendarme :

-Ô dieux qui régnez là-haut sur nos âmes impuissantes, pourquoi m’avez vous doté d’un cerveau si gros et d’une mentule si petite ?!

-C’est pour mieux te faire apprécier la littérature à l’ancienne, mon gros bébé couillon … !

Ueda dit: à

la vie dans les bois dit: 17 juillet 2015 à 13 h 47 min
Où avais-je la tête, déjà ailleurs.

Une telle confession est exagérée.
Je suis sûr que vous avez aussi de bons côtés.

DHH dit: à

magnifique billet qui m’a révélé un personnage fascinant dont j’ignorais l’existence, à la différence des autres commentateurs qui peuvent en parler savamment à la lumière d’autres lectures
puis-je me permettre néanmoins de suggérer à Pierre Assouline une correction dans le texte de son billet?
:là où il dit circonvolutions il vaudrait mieux dire circonlocutions, puisqu’il ne s’agit pas de l’anatomie du cerveau mais de celle du langage

la vie dans les bois dit: à

Le monsieur de la dame, voulais-je ajouter.
Voilà qui est réparé.

Attila dit: à

Nous sommes nombreux à n’avoir jamais entendu parler de Germaine Krull, DHH, c’est tout le mérite de cette exposition et du papier de Passou !
Pour ses photos de fer et d’acier, on pense à Lucien Léger.
Mais, à première vue, je les trouve un peu datées ses photos !

Widergänger dit: à

Ueda dit: 17 juillet 2015 à 9 h 53 min

Cette métaphysique du « peuple » et de la « vérité » aura régné sur les esprits pendant deux siècle, avant de se fracasser sur les effets constatables de ses réalisations politiques.
________
Et voilà un type qui prétend savoir ce qu’est LE (attention les yeux !) politique !

Non, mais je rêve, là, mes petits chéris ! Je cauchemarde ! J’hahahallucine !

Badiou fait une théorie de ce qu’est la révolution, il ne dresse pas ses Tables de la loi. Et sa théorie se tient parfaitement bien. Elle s’applique parfaitement aux événements récents en Grèce notamment.

Que cette vérité tourne ensuite au cauchemar, que son porte soit celui de l’angoisse est une tout autre affaire. Mais la philosophie pratique n’invalide nullement la théorie.

Faut pas tout confondre !

Ueda dit: à

la vie dans les bois dit: 17 juillet 2015 à 14 h 03 min
Voilà qui est réparé.

Eh, oh!
Ce week-end tranquille?

Widergänger dit: à

Heureusement qu’elles datent ses photos. Sinon, on n’aurait plus à voir l’esprit du temps.

Vous imaginez un photographe en Grèce du temps de Périclès ! Et un Baroz grecqui vous dirait : ses photos datent…!

Un sacré comique, notre Baroz !

Ueda dit: à

Widergänger dit: 17 juillet 2015 à 14 h 24 min
Et voilà un type qui prétend savoir ce qu’est LE (attention les yeux !) politique !

Content d’vous voir, mon ami!

Non, vous confondez la plupart du temps la et le politique.

Je lis ceci:
Badiou fait une théorie de ce qu’est la révolution, il ne dresse pas ses Tables de la loi. Et sa théorie se tient parfaitement bien.

Non.
Ce n’est le cas que si vous acceptez sa philosophie de l’histoire (car c’en est une, malgré qu’il en ait).
L’avez vous seulement lu?

dont acte dit: à

après Krull, Kroll, KRALL (Diana)
htpp://www.youtube.com/watch?v=S4hPii_RVHE

Widergänger dit: à

Enfin, tout ça ne nous fait pas beaucoup progresser dans la compréhension des rapports entre Diderot et Stendhal, mes petits chéris …!

Ueda dit: à

« Mais la philosophie pratique n’invalide nullement la théorie. »

Avec votre permission, je garderai ceci comme une perle.
Espèce d’idéaliste à la noix!

Widergänger dit: à

Moi, je rêve d’un photographe qui nous permettrait de voir les rayonnements fossiles de la terre du temps de l’Antiquité ou par exemple des hommes préhistoriques. Vous imaginez un peu ! Voir ça ! Ou la terre quand il n’y avait pas un seul dessus ! Quelle merveille ça devait être. Penser qu’il n’y avait rien avant le fameux big-bang et que de rien est né ce paradis ! Est-ce qu’il y a un plus fabuleux roman ? On en a le vertige. Si seulement on pouvait voir ça !

Widergänger dit: à

Ueda, tout ce que vous avez écrit sur ce qu’a écrit Badiou de V. Hugo est totalement nul. Vous n’avez rien compris !

Ueda dit: à

Widergänger dit: 17 juillet 2015 à 14 h 36 min
Moi, je rêve d’un photographe qui nous permettrait de voir des hommes préhistoriques.

Louez une peau de bête, je prends le cliché.

Ueda dit: à

Widergänger dit: 17 juillet 2015 à 14 h 38 min
Ueda, tout ce que vous avez écrit sur ce qu’a écrit Badiou de V. Hugo est totalement nul. Vous n’avez rien compris !

En revanche, ce que Hugo a écrit sur Badiou me paraît frappé au coin du bon sens.

Widergänger dit: à

Ce qu’écrit Badiou est tout simplement une merveilleuse explication de texte de ce qu’a écrit V. Hugo.

Ueda dit: à

Widergänger dit: 17 juillet 2015 à 14 h 41 min
Ce qu’écrit Badiou est tout simplement une merveilleuse explication de texte de ce qu’a écrit V. Hugo.

Pauvres étudiants.

Widergänger dit: à

La physique quantique nous réserve peut-être des miracles. Peut-être qu’un jour, on pourra capter les rayonnements fossiles et voir alors la terre telle qu’elle était à ses début et toute l’aventure qui suivit.

Widergänger dit: à

Ueda dit: 17 juillet 2015 à 14 h 42 min
Widergänger dit: 17 juillet 2015 à 14 h 41 min
Ce qu’écrit Badiou est tout simplement une merveilleuse explication de texte de ce qu’a écrit V. Hugo.

Pauvres étudiants.
_________
Pauvre en esprit !

Daaphnée dit: à

Tout cela est une question de marteau. Et, et on sait très bien que Wiwi nes sait pas planter un clou.

Ueda dit: à

Daaphnée dit: 17 juillet 2015 à 14 h 46 min
Tout cela est une question de marteau. Et, et on sait très bien que Wiwi nes sait pas planter un clou.

C’est vrai.
En physique quantique en revanche, il nous en bouche un coin.

Widergänger dit: à

Le penseur allemand Jürgen Habermas juge l’accord grec «toxique».

Habermas invalide Ueda !

Ueda dit: à

Widergänger dit: 17 juillet 2015 à 14 h 51 min
Habermas invalide Ueda !

Très honoré.

J’ai beaucoup d’admiration pour JH, mais son Verfassungspatriotismus…
It’s a non-starter.
Les 20 dernières années de l’histoire européenne semblent hélas invalider son généreux optimisme…

–Puisque vous soulevez la question, au sujet de DAS Politische, pourquoi ne pas, sur votre chaise-longue, essayer de voir par vous-mêmes les limites politiques du projet d’Habermas?
Je ne vais quand même pas vous tenir la main!

Widergänger dit: à

Aujourd’hui, la vérité est bien du côté de la révolte des Grecs contre une Union européenne en train de se suicider.

Widergänger dit: à

Non, le projet politique d’Habermas est ce que J. Attali a toujours prôné pour sa part. C’est la seule solution rationnelle et juste pour à la fois sortir la Grèce de ses dettes et l’UE de cette impasse ! C’est Habermas qui a mille fois raison.

Ueda dit: à

Widergänger dit: 17 juillet 2015 à 15 h 00 min
Aujourd’hui, la vérité est bien du côté de la révolte des Grecs

Voyez-vous, il faudrait d’abord définir en quoi consiste la « vérité » de cette révolte.
En effet, elle est portée par des voix multiples et contradictoires.

Homo sentimentalis!

Ueda dit: à

Widergänger dit: 17 juillet 2015 à 15 h 02 min
Non, le projet politique d’Habermas est ce que J. Attali a toujours prôné pour sa part.

Ce qu’a prôné le pandit Attali est aussi variable que ses cols de chemise!

Widergänger dit: à

Vous en faites la synthèse et vous aurez la vérité de la révolte des Grecs. Que la vérité de l’UE sorte de la bouche des Grecs, c’est dans la grande tradition grecque après tout.

Ce qui tue l’UE, c’est qu’aujourd’hui il nous manque un V.H. ; on n’a plus que des Ueda !

Widergänger dit: à

Non, du tout ! Attali n’a jamais varié là-dessus.

Widergänger dit: à

Dans le coin gauche de la dernière photo, il y a un chien noir qui a posé sa patte (je ne l’avais pas vu) avec un couteau et quelques gouttes de sang. Drôle !

Ueda dit: à

Widergänger dit: 17 juillet 2015 à 15 h 06 min
« Vous en faites la synthèse et vous aurez la vérité de la révolte des Grecs. »
C’est ça.
Et je finis à l’Elysée? Le costard tendu sur ma ventripotence?

« Que la vérité de l’UE sorte de la bouche des Grecs, c’est dans la grande tradition grecque après tout. »
Ce propos delphique me rend circonspect.

« Ce qui tue l’UE, c’est qu’aujourd’hui il nous manque un V.H. ; on n’a plus que des Ueda ! »
M’enfin…
Vous êtes là!

Ueda dit: à

Widergänger dit: 17 juillet 2015 à 15 h 09 min
Dans le coin gauche de la dernière photo, il y a un chien noir qui a posé sa patte avec un couteau et quelques gouttes de sang.

Ce n’est naturellement pas un chien, mais le Diable.

Widergänger dit: à

Je pense que l’accord avec l’Iran est bon pour les quinze ans à venir. Au-delà de cette période de quinze années, le pire est toujours possible. À la fois pour les menaces que fait peser l’Iran sur toute la région et notamment sur Israël, et pour l’implosion possible de l’UE. Rendez-vous en 2030.

En attendant la grande crise de 2030 !

Widergänger dit: à

Court est vraiment un fou. Pas vraiment méchant, mais vrai fou.

Bloom dit: à

Allez, un peu de douceur chez les Brutes

———-

Les accords de la terre et de l’air

Font de la douce musique;

Accords des bords de l’eau où

Se touchent les saules.

Il y a de la musique au fil de l’eau

Car l’amour s’y promène,

Fleurs pâles sur la cape

Feuilles sombres sur les cheveux.

Tout n’est que doux jeu.

Tête inclinée aux accents mélodieux,

Doigts vagabonds

Sur l’instrument.

Passou dit: à

Merci DHH, « circonlocution », c’est ce que je voulais dire, ma plume aura chourfé.

Vie dans les bois, Mais non seulement HCB et GK se sont connus à Vu, mais lorsqu’elle est revenue en France, elle a tenu à le voir et il s’est rendu à sa rencontre pour ces retrouvailles.

JC..... dit: à

Enfin, Michel…. ! soyons sérieux… !

Hugo écrit pour les concierges incultes. Et Badiou qui trouve le « peuple » intelligent ! Et Hugo « marxiste » ! Mais je rêve ou quoi ! Les peuples, c’est des cons en tas, même Héraclite le dit, avec ses Nombreux…

Résumons : Hugo ? c’est le Musso de l’époque ! Il écrit ce que les gens VOULAIENT lire !!!

JC..... dit: à

Je vous embrasse tous et toutes, mais je continue le « Dictionnaire amoureux de la Méditerranée » de Richard Millet…

Vous savez celui dont on parle peu, car il est nauséabond de dire certaines vérités et il les dit.

A demain !

arthur dit: à

WG « il ne dresse pas ses Tables de la loi. »

Ueda ne peut pas comprendre, c’est un pauvre bougre infantilisé en mal de repères qui se prend pour une tête

arthur dit: à

pauvre JC l’agité qui tombe à plat il a beau s’évertuer faire intelligent, ses imitation de john Brown sont nulles

Sergio dit: à

Attila dit: 17 juillet 2015 à 9 h 46 min
mesdames de Sagan, de Duras et de Beauvoir. Un sujet, une étude comparée

Etudier les femmes… C’est un embarquement pour on sait pas ! Remarque il y a des gus qui ont essayé… Maintenant ils sont squelettiques !

Puis y en a plein d’autres des hordes Chanel Marvingt Auriol Sarraute Crayencour… Et encore la comtesse de Portes la marquise de Crussol !

in memoriam dit: à

Jean Lacouture décédé

D. dit: à

C’est exact, mais ce n’est pas une nouvelle récente. S’il s’agissait de faire dans le sensationnel, c’est raté.

. dit: à

Hélène de Portes:
Morte dans un accident de voiture, ça ne s’invente pas!

On peut ne pas aimer Badiou, mais reconnaitre la pertinence de cette conférence pour ce qu’il aborde d’Hugo, me semble-t-il.
MC

ZEUS..... dit: à

Nous l’avons entendue, lue, cette conférence de Badiou sur Hugo : elle nous parait profondément à côté de la plaque tant il biaise l’analyse… comme à l’accoutumée !

D. dit: à

Le diable apparaît souvent comme un grand chien noir.

D. dit: à

Michel, nous ne pouvons pas revenir dans le passé, mais nous pouvons voir le passé, puisque le soleil que nous voyons à l’instant même est celui d’il y a 8 minutes. Par contre il est facile d’aller dans le futur, pas seulement de voir e futur, mais bien d’y aller, sachant qu’on ne peut absolument pas en revenir.

ZEUS..... dit: à

Comme dit notre cher EURIPIDE :

« Heureux ceux qui, ignorant les excès d’APHRODITE, goûtent les plaisirs de la déesse avec modération et dans un calme étranger à ses violents transports, alors qu’EROS à la chevelure d’or décoche le double trait des voluptés, l’un pour nous procurer un heureux destin, l’autre pour bouleverser notre vie »

Phil dit: à

9 minutes, dédé. faut être précis, dédé. 9 minutes.

D. dit: à

Je t’ai demandé l’heure, toi ?

D. dit: à

Toutes ces problématiques te depassent complètement, tu ferais mieux de fermer ta boîte a camembert au lieu de faire le malin.

D. dit: à

Ha ! Ha ! C était une blague pour voir ta reaction. Tu t’en est bien sorti.

Sergio dit: à

dit: 17 juillet 2015 à 16 h 25 min
Hélène de Portes:
Morte dans un accident de voiture, ça ne s’invente pas!

Ben oui c’est son jules (Paul Reynaud) qui conduisait… En Espagne pour la planquer ; et peut-être aussi un peu du magot de la République…

Et alors elle, elle était contre l’alliance anglaise je le dis pas… Elle assistait au Conseil !

D. dit: à

Le silence etait en effet la meilleure stratégie. D’autres seraient immédiatement montés sur leurs grands chevaux, genre Attila et consorts.

D. dit: à

…ou même JC qui donne l’impression que tout coule sur

D. dit: à

lui comme des gouttes de pluie alors qu’en réalité un rien l’affecté, je commence à connaître le bonhomme depuis le temps.

Phil dit: à

ce que la présentation française n’estime pas utile de raconter.

Dabei war Krull nur durch Zufall Fotografin geworden: Als sie mit 18 Jahren schwanger wird, zwingt ihre Mutter, eine bisweilen unterkühlte Münchner Pensionsbesitzerin, sie zur Abtreibung. Fortan fühlt sich Germaine Krull allein ihrer neun Jahre jüngeren Schwester Berthe verpflichtet. Ihren Vater, einen freigeistigen Bonvivant, von Beruf Ingenieur, hatte sie schon lange zuvor emotional abgeschrieben. 1912 verlässt er die Familie. Ein Jahr nach Ausbruch des Ersten Weltkrieges will Krull nun ein eigenes Leben beginnen, an der Universität studieren. Doch sie hat kein Abitur, muss auf die Münchner Lehr- und Versuchsanstalt für Photographie ausweichen. Es ist die erste Schule, die sie regelmäßig besucht. Während der unzähligen Umzüge ihrer Kindheit, nach Bosnien, Italien, Frankreich, in die Schweiz, unterrichtete sie einzig ihr Vater. Ein »starkes Vermächtnis an Freiheit« habe er ihr hinterlassen, »aber kein Wissen«, beklagt sie sich. »Ich las wie ein vierjähriges Kind«. Lebenslang schämt sich Krull für ihre Grammatikprobleme.

D. dit: à

Un peu comme Sergio, mais en plus crispé encore.

D. dit: à

C’est quoi ce charabia ?
On est en France, ici, pas en Allemagne. Je n’ai rien contre la langue allemande soit dit en passant.

D. dit: à

C’est tellement incongru de se mettre à causer Allemand comme ca sans prévenir, et pourquoi pas en Kossovar ou en Albanais ?.

Phil dit: à

le mogoul Wgg traduira, sinon gogol transselate.

D. dit: à

Je n’attends aucune réponse à ma question, ne vous fatiguée pas.
Où est donc passé rennato, il part sans prévenir comme ça après desannees et des annnrees d’habitation de ce blog, et il faudrait qu’on ne remarque rien, qu’on ne setonnr pas d’un cheveux.

dont acte dit: à

à Avignon : « Passion simple » de Annie Ernaux, entre récit et jeu… troublant

Attila dit: à

Vous aussi vous me paraissez un peu daté, WGG, faudrait songer à vous renouveler !
Par exemple, rien que pour le cinéma, vous en êtes resté à Godard, et pour le politique à Jacques Attali…

Attila dit: à

dont acte a un doux parfum de lavande, peut-être ?

Sergio dit: à

D. dit: 17 juillet 2015 à 17 h 26 min
en plus crispé encore.

La menace est ubiquiste ! Protéiforme ! Il faut se cacher sous terre…

D’ailleurs j’ai oublié un truc, hier soir… Et majeur !

Si la Terre s’arrête, la gravitation aussi, non ? On va tomber ! Va falloir s’accrocher à la paroi… Ramper jusqu’au pôle nord…

Attila dit: à

Passou va t-il nous parler de Jean Lacouture ?

christiane dit: à

J’aime beaucoup l’honnêteté de DHH. Moi non plus je ne connaissais pas les œuvres de Germaine Krull, sauf à ne pas savoir que certains portraits étaient d’elle. Le Jeu de Paume offre de si belles et rares expositions de photographies.
Je suis toujours perplexe devant l’art photographique car il n’y a aucune trace de ce qui a conduit à ce que nous regardons, au contraire de la peinture où l’on peut reconnaître la touche du peintre, circuler dans ses œuvres ou d’un croquis où l’on peut suivre un trait.
Henri Cartier-Bresson en 1968, pour Robert Delpire qui lui avait demandé quelques feuillets destinés à paraître en liminaire de Flagrants délits, a écrit ces lignes qui répondent un peu à mon interrogation et qui éclairent certainement le travail de Germaine Krull :
(P.361 du livre de Pierre Assouline Cartier-Bresson – l’œil du siècle, un livre où l’on rencontre beaucoup de ses paroles pour mieux comprendre comment « photographier, c’est mettre sur la même ligne de mire la tête,l’œil et le cœur ».)
Voici donc cet extrait :
« La photographie est une opération immédiate des sens et de l’esprit, c’est le monde traduit en termes visuels, à la fois une quête et une interrogation incessantes. C’est, dans un même instant, la reconnaissance d’un fait en une fraction de seconde et l’organisation rigoureuse des formes perçues visuellement qui expriment et signifient ce fait. Le principal est d’être de plain(pied dans ce réel que nous découpons dans le viseur. L’appareil photographique est en quelque sorte un carnet de croquis ébauchés dans le temps et l’espace, il est aussi l’instrument admirable qui saisit la vie telle qu’elle s’offre. »
Ces témoignages que sont les photos me sont importants, leur qualité artistique aussi (cadrage, lumières et ombres) et pourtant j’arrive difficilement, face à une photographie d’un de ces artistes, à reconnaître l’auteur, sauf pour les plus connues.

Ueda dit: à

Ce n’est pas parce que WGG est un con que je suis intelligent. Ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit. Ce serait un paralogisme. Il n’y a pas de lien de causalité entre ces deux faits.

De même, ce n’est parce que j’ai dit que je vous méprisais que je suis méprisant. Je vous méprise parce que vous êtes vous, non parce que je suis méprisant. Y a une nuance, dirait Sergio. Vous me suivez, mes petits chéris ? dirait l’autre.

Allez, bonne continuation.

Ueda dit: à

Ueda dit: 17 juillet 2015 à 18 h 52 min

Usurpation habituelle de M. Puck.

Ueda dit: à

Attila dit: 17 juillet 2015 à 18 h 44 min
Passou va t-il nous parler de Jean Lacouture ?

Il mérite le détour.
Ses conneries pro-totalitaires, il les a reniées plus tard, ce qu’on ne peut pas dire d’Alain Badiou.

Ses bio (Mauriac, De Gaulle… ) sont quand même excellentes.

Pierre Assouline en a-t-il discuté avec lui?

M. Puck dit: à

On m’usurpe ? Qui ?

Ueda dit: à

Très drôle, Dédé.

Maintenant, au dodo !

Dédé dit: à

Ecoutez, Ueda, je n’aime pas beaucoup le ton que vous employez avec moi.
Veillez à être moins familier à l’avenir, je vous prie. Sinon, Barozzi va encore croire que nous sommes copains comme cochon.

Ueda dit: à

Pépèpe.

Laissons Barozzi croire ce qu’il veut. Nous savons l’un et l’autre que nous ne sommes ni l’un ni l’autre, ou l’un et l’autre, c’est selon.

J’aime les tournures sibyllines.

Ueda dit: à

Dédé dit: 17 juillet 2015 à 19 h 04 min
Sinon, Barozzi va encore croire que nous sommes copains comme cochon.

Je n’aime pas ces métaphores, dans notre contexte de tensions ethno-religieuses.

Ueda dit: à

Attila dit: 17 juillet 2015 à 18 h 44 min
Passou va t-il nous parler de Jean Lacouture ?

Un salut est probable, Attila, il s’agit malgré tout d’un grand confrère.

Et M. Badiou, contrairement à lui, n’est pas revenu sur ses sottises pro-totalitaires.

JC..... dit: à

« Si la Terre s’arrête, la gravitation aussi, non ? » (Sergio)

Euh… non !
Simplement, il y en a qui vont avoir chaud et soleil, toujours, et d’autres froid et nuit noire, toujours.
D’autres badiouseries ?…

Sally Mara dit: à

une autre badiouserie ? : voui, Benitoto JC mentulus Fourbus est un foutu flandrin de la pire espèce, voilà

Sergio dit: à

JC….. dit: 17 juillet 2015 à 19 h 22 min
« Si la Terre s’arrête, la gravitation aussi, non ? » (Sergio)

Euh… non !

Je sais bien, mais, comme disent les Dupondt : « c’est un truc qui marche parfois ! »

dont acte dit: à

Attila, nous sommes sur la RdL et j’aime la fragilité et les interrogation d’Annie Ernaux, belle personne

du style en photographie dit: à

Je suis toujours perplexe devant l’art photographique car il n’y a aucune trace de ce qui a conduit à ce que nous regardons, au contraire de la peinture où l’on peut reconnaître la touche du peintre, circuler dans ses œuvres ou d’un croquis où l’on peut suivre un trait.

Mais on reconnait bien le travail photographique unique des photographes.
Helmutt Newton n’est pas germaine Krull!

BDC dit: à

JC….. dit: 17 juillet 2015 à 19 h 22 min
« Si la Terre s’arrête, la gravitation aussi, non ? » (Sergio)
Euh… non !

Eh bien, il me semble que si.
Si la Terre s’arrête, ça signifie qu’elle ne gravite plus. Or, si la gravitation n’est pas vérifiée en un point du système solaire, il n’y a plus de gravitation, par définition. Donc, si la Terre s’arrête, c’est que la gravitation a cessé.

Phil dit: à

Helmut Newton n’est pas germaine Krull.

Autant de grues chez Newton que chez Krull.

Ueda dit: à

Les titres de notre temps

Aix-en-Provence: un opéra de Mozart modifié à cause de références à Daech

Je ne suis pas allé au festival, mais j’ai des doutes.

1. Cette mise en scène nous permet-elle de mieux comprendre Daesh?
2. Cette mise en scène nous permet-elle de mieux aimer Mozart?

Il y a ici des gens extrêmement cultivés (C.P., Lavande, …) qui pourraient répondre à la question, mais qui ont choisi de se cantonner à la lecture du billet.

Deneb dit: à

« Si la Terre s’arrête, la gravitation aussi, non ? » (Sergio)

y’en a des qui maitrisent pas certaines choses. Je vais leur expliquer tout à l’heure.

JC..... dit: à

BDC,
– si la Terre s’arrête -de tourner- la gravitation demeure !
– si tout s’arrête -Terre compris – vous en savez autant que moi, càd…. rien !

JC..... dit: à

Ueda dit: 17 juillet 2015 à 20 h 06 min
« Il y a ici des gens extrêmement cultivés (C.P., Lavande, …) »

Euh ? pourquoi, camarade ueda, nous exclure du Parti ?

Ueda dit: à

JC….. dit: 17 juillet 2015 à 20 h 35 min
Euh ? pourquoi, camarade ueda, nous exclure du Parti ?

Parce que c’est depuis ton passage éclair dans les Jeunesses, camarade JC, que tu mènes un travail de sape contre le Parti, semant les rumeurs contre nos dirigeants, mettant en cause le caractère correct de la ligne, agitant le drapeau rouge contre le drapeau rouge.

Il existe un rapport contre toi démasquant avec une parfaite clarté ton attitude individualiste et petite-bourgeoise, consistant à adhérer pour draguer.
« Comment aurait-ce être possible, t’étais tu défendu, on a les plus moches! ».

Cette perfidie et cette goujaterie avait été douloureusement ressenties par nos femmes camarades.

christiane dit: à

D. dit: 17 juillet 2015 à 17 h 44 min
Très sensible à cette pensée d’autant plus que Renato était un sacré collectionneur de photographies (surtout des portraits).
Un autre silence, depuis bientôt un an, celui d’Henri Zerdoun dont les photographies en noir et blanc, jamais rectifiées, émouvantes, ont longtemps accompagné les billets de Pierre Assouline sur l’ancienne RDL.

JC..... dit: à

Camarade ueda,

Je me repend ! je me repends ! nos sœurs dans la Cause ne sont pas les plus moches !!!

Ce sont nos sœurs perdues, nos farouches ennemies capitalistes, qui défient le bon sens avec leur maquillage grossier, leurs soutien-gorges calculés au millimètre, leur rouge à lèvres glossé … ce sont elles qui doivent être combattues !

Tous égaux ! Toutes moches ! Vive la Cause du Peuple…

la vie dans les bois dit: à

Phil, à 17 h 25 min, pourquoi ne pas demander ce qu’il en est à la principale intéressée ?
C’est vrai aussi que l’axe Krull- Le Corbusier est assez évident, si elle a lu le chapitre  » architecture ou révolution » in « vers une architecture ».

https://books.google.fr/books?id=6xBahrYKkSwC&printsec=frontcover&dq=la+vita+conduce+la+danza&hl=fr&sa=X&ved=0CCAQ6AEwAGoVChMIqvOUn_XixgIVzDcUCh1ERAMU#v=onepage&q=la%20vita%20conduce%20la%20danza&f=false

To the plume qui a chourfé: Merci de la réponse. C’était couru d’avance.

Sergio dit: à

Deneb dit: 17 juillet 2015 à 20 h 32 min
y’en a des qui maitrisent pas certaines choses. Je vais leur expliquer tout à l’heure.

Ou alors non ! Elle s’inverse, la gravitation… Tout le monde est projeté ! I reste plus un rat…

Deneb dit: à

Bon, la gravitation :

Qu’est-ce qui créée la masse ? On serait tenté de répondre : la matière. Plus il y en a, plus il y a de masse. C’est un raisonnement absolument faux. La matière peut exister sans avoir de masse, sous forme purement ondulatoire.
La lumière par exemple pourrait se transformer en matière si on s’y prenait correctement, à noter qu’il en faudrait beaucoup beaucoup pour faire peu de matière. Tout cela est régi par E=m.C² et en l’occurrence m=E/C².
Bref, il existe une énergie qui baigne tout l’Univers, que l’on peut appeler les quanta gravitationnels, et qui représente en quelque sorte la masse cachée de l’Univers, mais sous une forme particulière que l’on peut représenter comme une trame, ce qui est la plus juste représentation, ou à la limite comme un flux permanent et omniprésent. Le plus juste serait de parler de flux-trame.
Supposons une particule matérielle, prenons par exemple un neutron. Celui-ci ne peut exister en tant que neutron, d’un point de vue quantique, que lorsqu’il est traversé par le flux-trame gravitationnel. Et ce flux-trame est isotrope lorsque le neutron n’est pas accéléré. Isotrope signifiant ici que ce flux-trame est identique en intensité dans toutes les directions (ensemble des stéradians si vous préférez) de la « sphère » neutronique (considérons pour plus de facilité qu’il s’agit d’une sphère, ce qui est bien entendu faux d’un point de vue quantique).
Ce flux isotrope suffit à conférer la masse à la particule. Notons qu’à ce stade la notion de gravitation n’a encore aucun sens, car on ne peut la considérer que relativement à d’autres particules. En effet, si l’on place un second neutron voisin du premier, l’isotropie du flux est altérée : entre chaque particule se crée une zone dans laquelle le flux est devenu anisotrope.
Il en résulte un léger déficit massique polaire. Globalement la particule a toujours la même masse, mais du côté où elle est exposée à l’autre particule elle en a moins et un peu plus du côté opposé. Il en résulte une nécessité de compensation : les particule s’attirent l’une vers l’autre. C’est pour cette raison que tout ce qui se trouve dans l’espace a eu tendance à s’agglutiner sous forme sphérique et le whisky du capitaine Haddock suit exactement la même règle dans l’espace. Là vous venez de comprendre la cause de la masse puis de la gravitation et réjouissez-vous parce que personne avant moi n’avait réussi à l’expliquer et à la démontrer et vous êtes un des premiers à lire ceci, sur Terre bien entendu car imaginez-vous bien qu’ailleurs on connait ça depuis belle lurette.

Deneb dit: à

Donc dans l’espace toute sphère de matière se compose d’une agglutination de particules qui s’est formée par la gravitation. Chacune de particules est attirée par la particule voisine par ce phénomène d’anisotropie du flux gravitationnel.
L’intensité de l’anisotropie modulée par la distance d’un corps par rapport à un autre correspond à ce que nous appelons le champ gravitationnel local. Sur la surface terrestre, il est de 9, 81 m.s² et plus nous nous éloignons de la surface terrestre, plus il diminue.
Il s’agit bien d’un champ d’accélération et c’est ça qui devient extrêmement intéressant.
Vous aurez bien entendu remarqué qu’on atterrit au sol avec moins de vitesse en sautant d’une chaise que du troisième étage d’un immeuble.

A ce stade-là, toute personne un peu futée se dira qu’en créant artificiellement une anisotropie du flux, on réussira à accélérer de la matière. Et, encore plus futée : pour créer une anisotropie du flux, on accélèrera de la matière. Ceux qui n’avaient pas pensé à ça peuvent quand même continuer.

Attention, nous parlons bien d’accélération : un corps en mouvement à vitesse constante ne créera aucune anisotropie du flux.

Par contre une voiture accélérant de 0 à 100 en un temps donné créera une anisotropie du flux dans la direction du déplacement proportionnelle au temps. Et cette anisotropie influe donc sur toute particule située dans cette direction. Cette influence est réelle, mais extrêmement faible dans le cas de cette voiture parce que accélérer de 0 à 100 en quelques secondes (même 3), c’est encore très peu accélérer au vu de certaines autres accélérations.

Comment donc procéder ? C’est tout simple mais il fallait le trouver : en accélérant des particules matérielles chargées électriquement.
Par exemple des électrons, chargés négativement, car figurez-vous que les électrons ont une masse, certes extrêmement faible, mais une masse quand même.

Je suis tout simplement en train de vous dire qu’en accélérant brutalement, je dirais même extrêmement brutalement, une grande quantité d’électrons, ce qui peut se faire à l’aide d’un champ électrique intense, je créerai un flux gravitationnel artificiel capable d’accélérer la matière, et même de l’accélérer à distance.
Mieux : ce flux gravitationnel artificiel fonctionne en pompe de quanta gravitationnels car l’énergie résultant du mouvement des corps placés dans le flux créé dépasse largement celle utilisée pour produire le flux qui les a mis en mouvement, ceci ne violant absolument pas la loi de conservation de l’énergie, car nçus extrayons ici des quantas qui correspondent à une masse cachée, donc à une énergie considérable, selon E=mC²
C’est précisément cette technique qui est employée dans les vaisseaux spatiaux extraterrestres. Je ne vous dirai pas en détail comment on fait pour produire ce flux, technologiquement parlant. Sachez simplement qu’on accélère des électrons non isolés, des électrons atomiques et qu’on sait le faire à température normale. Le reste est du domaine du secret absolu en l’état actuel de la situation sur Terre.

Widergänger dit: à

(°) !! (°)
‘ ‘
=

JC..... dit: à

Idle,

Merci de nous infliger Jean Ferrat dès le matin : ce glandu nous permet de nous souvenir avec émotion de l’heureuse époque où Staline était vivant, où Georges Marchais jouait au prolétaire en France et au baigneur en Roumanie, où le PCF faisait 25% des voix aux élections, où beaucoup avaient la chance d’avoir des parents communistes, extatiquement muets, sourds et aveugles !

Aaaaaah ! c’étaient des jours heureux …. Mao pouvait affamer des millions de Chinois, et les spontex braillaient en Sorbonne la joie de vivre des cannibales rouges !

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

*

*