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Goncourt : Pierre Lemaitre l’emporte in extremis sur Frédéric Verger

Goncourt : Pierre Lemaitre l’emporte in extremis sur Frédéric Verger

Au revoir là-haut de Pierre Lemaître l’a donc emporté in extremis au 12ème tour de scrutin par six voix contre quatre à Arden de Frédéric Verger. La discussion fut vive, âpre, argumentée jusqu’au bout car les quatre finalistes (les deux autres étant Karine Tuil pour L’Invention de nos vies et Jean-Philippe Toussaint pour Nue) sont de bons romanciers auteurs de bons romans représentant chacun des tendances différentes de la production littéraire de cette année. Finalement, juste avant que la présidente de l’Académie Goncourt ne fasse jouer son privilège de la double voix, un juré acquis de longue date à Arden de Frédéric Verger, se souvenant de l’enseignement du sociologue Max Weber, a fait la part de l’éthique de conviction et de l’éthique de responsabilité, et a fait pencher la balance pour Au revoir là-haut. Ce roman picaresque avait pour lui d’être impeccable, bien ficelé, entendez « malin » dans la bouche de ceux qui s’en méfient, puissant, P1050847prenant etc (j’ai déjà écrit ce que j’en pensais ici-même). Arden est un premier roman virtuose, d’une écriture brillante, burlesque, aux effets inattendus (« l’intrusion du Dictateur de Chaplin dans la Montagne magique de Thomas Mann » comme l’a bien noté en substance la critique Marianne Payot) ; mais il a contre lui d’être piégé par son côtébaroque et foisonnant, où l’on est grisé par l’humour et la beauté de l’écriture, mais où l’on se perd aussi, sans chapitres, jalonné d’incises qui en brisent le rythme (je m’en suis expliqué ici). L’un, déjà plébiscité par les lecteurs et largement soutenu par les libraires, est déjà un succès grâce au bouche-à-oreille ; l’autre décolle beaucoup plus difficilement à cause de ce même buzz, seule véritable clé de l’avenir d’un livre à court terme. Franz-Olivier Giesbert, président du jury Renaudot qui siégeait juste à côté de la salle à manger des Goncourt chez Drouant, a poussé un ouf de soulagement en venant annoncer aux Dix le choix de ses jurés : « C’est Naissance de Yann Moix, mais si vous aviez choisi Arden de Verger, les libraires auraient vécu une Bérézina et, déjà qu’ils sont mal, ils ne nous l’auraient jamais pardonné ! ». Il est vrai qu’élire un bon millier de pages d’un vertigineux OLNI (objet littéraire non identifié), le seul de la rentrée, c’est aussi gonflé, risqué, audacieux que de l’écrire. Il semble que, de tous les jurés du Renaudot, Jérôme Garcin soit le seul à l’avoir lu en entier. Ainsi va la vie littéraire. L’heureux lauréat du Goncourt attendait les résultats du scrutin avec sa femme au « Rousseau » rue du Cherche-Midi (VIème arrondissement), son petit « restaurant de Pavloff » où ils se sont connus. On n’est pas plus romantique. Pendant ce temps, dès la nouvelle connue, Albin Michel faisait tirer 200 000 exemplaires supplémentaires s’ajoutant aux 100 000 déjà en circulation, sans parler de la vingtaine de traductions déjà engagées, ce qui est un peu moins romantique. Ainsi va la vie littéraire. L’année prochaine, même heure, même endroit.

(« Pierre Lemaître face à la meute des reporters puis face au portrait d’Edmond de Goncourt, aujourd’hui chez Drouant » photos Passou) 

Cette entrée a été publiée dans Littérature de langue française.

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commentaires

395 Réponses pour Goncourt : Pierre Lemaitre l’emporte in extremis sur Frédéric Verger

u. dit: 4 novembre 2013 à 17h16

Vrai, pas vrai, ce qu’en dit l’Express?
En tout cas, c’est amusant (pour le sentir, il faut imaginer une France sans le Goncourt: pas meilleure et plus triste):

« 13 heures : En petit comité, les jurés se lâchent. « Les délibérations étaient-elles amicales? » A la question, Paule Constant, dont c’était le baptême du feu, répond sans ambages: « Amicales, non, cordiales, oui ». Bref, Paule Constant était une fervente supportrice de Frédéric Verger (« un grand roman »), tout comme Régis Debray qui, tout à son dépit, refuse de parler. « J’écrirai plus tard ce que je pense de tout cela », lance-t-il en tournant le dos. Restent, dans le camp des « Verger »: Edmonde Charles-Roux, qui, assise et souriante, dit son regret, tout en reconnaissant, présidence oblige, de belles qualités au primé; Tahar Ben Jelloun, lui aussi déçu, préfère expliquer tout le bien qu’il pense du livre de Frédéric Arden… Et puis il y a Didier Decoin, celui par lequel la balance a fini par pencher du côté de Pierre Lemaitre. Jusque là, à part un premier tour plus dispersé (une voix pour Karine Tuil de la part de Patrick Rambaud, une pour Jean-Philippe Toussaint estampillée Bernard Pivot), Pierre Lemaitre et Frédéric Verger récoltaient cinq voix chacun. Au 12e tour donc, Pierre Assouline est intervenu pour expliquer combien, eu égard à l’état morose de la librairie, le roman populaire (au bon sens du terme) de Lemaitre serait plus vendeur que l’Arden de Verger, avec quelque 35 000 exemplaires vendus (source edistat.com) d’Au revoir là-haut, au 27 octobre, contre moins de 5000 d’Arden, le grand public n’avait-il pas déjà montré son inclinaison? « Les chiffres ont gagné contre les lettres », se désole Tahar Ben Jelloun. En l’occurrence, les chiffres ont convaincu Didier Decoin, la présidente n’aura donc pas à faire jouer sa double voix (obligatoire au 14e tour). Ainsi va le Goncourt…  »

Marrante aussi, l’incise de Pierre Assouline sur le dilemme éthique de conviction/ de responsabilité (au nom de la librairie? parle-t-il de lui-même? Nous ne le saurons pas).
–Le théoricien du numérique Milad Doueihi avait suggéré de le dépasser par un recours à la « confiance sociale », une idée bien peu convaincante, guère présente chez Drouant en tous cas!

rose dit: 4 novembre 2013 à 17h17

Restaurant Drouant : couverts en vermeil un coffre-fort dans la salle à manger pour y ranger les couverts après chaque banquet.
Pierre Assouline quatrième sur son dixième couvert d’académicien Goncourt après
1900-1949 : Lucien Descaves
1950-1970 : Pierre Mac Orlan
1970-2011 : Françoise Mallet-Joris
2012- : Pierre Assouline

Arrivé en même temps que Philippe Claudel sur le neuvième couvert en 2012.
Tous des copains.

Sinon, pas de commentaire non plus.

rose dit: 4 novembre 2013 à 17h18

infos entendues ce matin même sur FC de la bouche de Pierre Assouline invité du matin.

chantal dit: 4 novembre 2013 à 17h59

hier randonnée par grand vent et pluie dans la forêt de Silly, les pieds dans la glaise, entre les bourrasques, gouttes de lumières envahissaient les verts des vals dormants, les tapis roux de l’oubli, les troncs ruisselants comme des cadavres transis, debouts.

Une chapelle, perdue, une plaque de pierre bleue taillée, commémorative.

John Brown dit: 4 novembre 2013 à 18h03

a fait la part de l’éthique de conviction et de l’éthique de responsabilité,

Quand on commence à parler d’éthique à propos de littérature, je sors mon revolver à bouchon. Au fait, est-ce que ça existe encore, les revolvers à bouchon ? Mes références culturelles commencent à dater, comme les sujets des romanciers primés au Congourd. Après les années 40/50 évoquées par Jenni, on a droit à 14/18 par Lemaître. Logiquement le prochain prix devrait couronner un roman sur la guerre de 1870. Vers 2050, on devrait avoir rejoint Azincourt.

John Brown dit: 4 novembre 2013 à 18h08

Une chapelle, perdue, une plaque de pierre bleue taillée, commémorative. (Chantal)

Mélancolie, mélancolie. Quelques troufions flingués dans les parages, sans doute ? Quand va-t-on se décider à dynamiter ces indécents monuments aux morts ? Du passé allons-nous enfin nous décider à faire table rase ? Un pays qui ne sait plus que commémorer est un pays qui a perdu le goût d’inventer l’avenir.

John Brown dit: 4 novembre 2013 à 18h11

Pierre Assouline est intervenu pour expliquer combien, eu égard à l’état morose de la librairie, le roman populaire (au bon sens du terme) de Lemaitre serait plus vendeur que l’Arden de Verger, avec quelque 35 000 exemplaires vendus

Ah ben bravo ! Merci pour le petit commerce ! Poujadiste !

JC..... dit: 4 novembre 2013 à 18h12

Après une promenade dans un décor aussi lugubre, vous arrivez à dormir, Chantal ? Jarnidieu ! De quelle matière êtes vous donc faite …

John Brown dit: 4 novembre 2013 à 18h12

si vous aviez choisi Arden de Verger, les libraires auraient vécu une Bérézina et, déjà qu’ils sont mal, ils ne nous l’auraient jamais pardonné !

Ils n’ont qu’à faire comme les Bretons, sortir les tracteurs

chantal dit: 4 novembre 2013 à 18h22

ce n’était pas lugubre mais tellurique, vibrant de résonances, je reviendrais par meilleure météo, cette forêt domaniale est un paradis mycologique, un haut lieu de la résistance, un véritable poumon vivifiant, qui jouxte la forêt d’Enghien, des sablonnières .. et puis il y a les petites brasseries de villages qui sont si conviviales, on s’y sent bien.

John Brown dit: 4 novembre 2013 à 18h22

Lisons les, nous dirons ensuite. (Bérénice)

On ne les lira pas, oui. La seule utilité d’un prix littéraire est d’attirer l’attention sur les livres qui ne l’ont pas eu, et donc qui méritent d’être lus. Les exceptions existent mais sont rarissimes. Merci aux Renaudot pour avoir mis à l’index l’indigeste pavé de Moix, dont Kéchichian a totalement échoué à faire apparaître l’intérêt.

bérénice dit: 4 novembre 2013 à 18h28

19h06 La description nous conduit assez facilement dans une foret de l’Argonne ou en Lorraine c’est très humide froid en cette saison mais quand les jours virent au gris il est rare que les clairières s’éclairent, au printemps oui pas en novembre, c’est sans rayonnement, ça sent bon l’humus chaque branche frôlée s’égoutte dans votre cou si vous n’y prenez garde.

u. dit: 4 novembre 2013 à 18h34

Le Figaro (je ne m’en lasse pas, merveilleux Français!):

« Au douzième tour, c’est la voix de Didier Decoin qui a tout fait basculer. «J’ai pensé à l’académie Goncourt ; et entre deux bons livres, j’ai opté pour celui qui marche le mieux. Ce n’est pas de bon cœur car il y avait quatre très bons romans en lice.» On sent que deux camps se sont opposés pour cette édition 2013. Régis Debray a préféré jusqu’au bout Frédéric Verger: «Je pense davantage à la littérature qu’à la librairie.» Commentaire d’un autre juré, qui tenait à garder l’anonymat: «C’était les chiffres contre les lettres.»
«Tout le monde a développé ses arguments ; si l’ambiance était ferme, elle est restée courtoise», souligne la présidente, Edmonde Charles-Roux. «À l’académie Goncourt, on aime beaucoup les guerres», explique l’ancien animateur d’Apostrophes en rappelant les exemples récents de Jonathan Littell et d’Alexis Jenni. Bernard Pivot se réjouit qu’un roman au style populaire l’ait emporté. Tout comme Françoise Chandernagor, que le roman primé renvoie à son histoire familiale: «Les lecteurs ont besoin de cela, et les libraires aussi. Ce livre, je peux l’offrir. Les autres sont plus élitistes, il faut varier les plaisirs.»

Concluons: trois jurés, Chandernagor, Assouline, Decoin aurait pu évoquer le fameux dilemme éthique, tranché en faveur de la librairie.

Decoin évoquant Weber?
Je ne l’aurais pas imaginé cultivé, mais j’ai probablement tort.

bérénice dit: 4 novembre 2013 à 18h36

Chantal vous allez nous faire douter de votre emploi du temps et nous n’oserons pas vous poser plus de question sur la restauration, vous avez raté le glacier à Enghien il parait qu’il est très bien.

Giovanni Sant'Angelo dit: 4 novembre 2013 à 18h40


…vous m’excuserez,…j’ai pas le coeur à çà,…

…Oui,…je préfère plonger dans  » le chant de l’oreiller « ,…

…les  » estampes  » à le Maître Charlemagne l’emporte avec son Verger in extremis,…

…tient un pied dans les nuages,…deux mains qui s’étreignent,…un rictus d’humour qui en masque çà joie,…la tête jeter en spasmes et convulsions,…Oui,…elle là,…elle l’à,…un petit coït,…de bouche-à-oreilles,…
…etc,…

Hop dit: 4 novembre 2013 à 18h46

Les romans populaires se trouvent. Je débute la lecture d’un livre parlant du populo. « Le crépuscule d’un monde » de Yves Turbergue.

😉

JC..... dit: 4 novembre 2013 à 18h47

« jarnidieu ? Qu’est-ce donc que cette antiquité? »

Faite l’innocente, simulateur odieux … jarnidieu est l’ancêtre de jarnicoton, voyons !

chantal dit: 4 novembre 2013 à 18h48

je sais que vous me faites un peu marcher bérénice / moi aussi, mais qu’importe, le festival du roman historique est sauvé ! In extrémis ..

j’avoue que pour noel je suis plutôt tentée par le fakir qui voyage dans un meuble ikéa.

bérénice dit: 4 novembre 2013 à 18h49

j’ignorais que vous en étiez à Castor et Pollux, je ne suis donc pas seule dans ce vaste univers

bérénice dit: 4 novembre 2013 à 18h53

Chantal je n’avais pas lu votre seconde explication et votre description m’entraînait dans des lieux connus, pour Enghien-les-bains l’on m’a dit du bien du glacier proche hippodrome, absolument aucunement l’intention de vous charrier.

Hop dit: 4 novembre 2013 à 18h55

@Chantal, n’hésitez pas avec cette histoire de fakir et de magasins, simplement c’est amusant. Ce récit est très bref, à offrir à ceux qui ne lisent pas trop, mais surtout à ceux qui sont apte à l’ironie!

chantal dit: 4 novembre 2013 à 18h59

ce n’est pas le même Enghien, j’en reviens vraiment de Silly, les champs y sont encore verts à cette saison, j’ai pensé pendant la marche 23 km à ce que cela devait être de marcher marcher marcher dans la glaise, avec des vieux manteaux de laine, entre les obus les mortiers, nous sommes très gâtés, oublieux de ceux morts dans ces lieux qui nous ont précédés, la nature est un manteau d’oubli.

chantal dit: 4 novembre 2013 à 19h02

oui rose, un véritable écrin, avec le joyau, Beloeil, wallonie picarde .. c’est pour vous 🙂

John Brown dit: 4 novembre 2013 à 19h06

Comme tous les lundis, Jonny Jambrun s’était rendu dans la forêt de Silly pour sa promenade de santé hebdomadaire, accompagné de Mirabeau, son chien, molosse hirsute de race indéterminée qu’il n’avait jamais véritablement tenté de dresser. Jonny appréciait peu cette forêt de Silly que polluaient les restes des paniers-repas abandonnés sur place par les pique-niqueurs du dimanche, sans compter les condoms usagés et les canettes de bière, mais c’était le seul espace à peu près libre où se dégourdir les jambes dans un rayon de vingt kilomètres. Tout en pataugeant dans la gadoue sous les ramures étiques de vagues bouleaux défeuillés, il entendait vrombrir dans le lointain, les camions bretons qui, en files serrées, fonçaient à 140 à l’heure sur l’autoroute en égaillant leurs artichauts : depuis la suppression de l’écotaxe et le triomphe du NPA (Néo-Poujadisme-Armoricain) aux dernières cantonales, on s’en donnait à coeur joie je te dis pas. Histoire de se réchauffer, Jonny, se croyant seul, tapa à suivre pour Mirabeau dans une boîte de haricots verts rouillée qui devait dater de l’an quarante, à l’époque où fifis et fridolins se fritaient en ces lieux inhospitaliers et insalubres. C’est alors qu’une mémère en fichu sortit de derrière un édicule façon chapelle, juste pour se prendre la boîte sur le coin du crâne. « Aïe, eut-elle le temps de crier, Pouvez pas… », mais voilà que Mirabeau lui passe entre les jambes et qu’elle se retrouve à califourchon sur son échine. Tous deux disparaissent dans le fouillis des troncs, jusqu’à ce qu’un « splash » mastoc avertisse Jonny que Mirabeau venait de déposer son fardeau la tête la première dans une flaque. En sifflotant, il s’approcha de l’édicule dont la porte entrouverte et les senteurs d’urine qui s’en échappaient indiquaient suffisamment qu’il était depuis longtemps détourné de son usage originel. La façade portait une plaque émaillée qui avait servi de cible à divers projectiles; on y déchiffrait un bout d’inscription : A la mémoire du brave colonel de la Mouillemolle et à ses courageux trou… « Ses courageux quoi ? marmonna Jonny, ses courageux trous du cul, probabe. Mirabeau, au pied !  » (à suivre)

des journées entières dans les arbres dit: 4 novembre 2013 à 19h12

Si on fait bien les comptes, on ne va pas ajouter à l’accablement, l’impertinence de la jeunesse.
Mais quand même, la tentation est là !
Et avec 69.6 ans de moyenne d’âge, ça pose son jury.

chantal dit: 4 novembre 2013 à 19h16

Méchant John Brown, on tire pourtant le sanglier dans la forêt de silly, ils vous ont donc raté !

et ne comptez pas sur moi pour l’adresse d’un bistrot, pas besoin d’un Archimède / Gabin pour faire péter la verroterie 🙂

rose dit: 4 novembre 2013 à 19h19

Beloeil, je me le garde héhé pour des temps plus doux.
Merci chantal.
Ici au sud il pleut et il fait froid gla gla gla, l’humeur de concert.

réplique dit: 4 novembre 2013 à 19h30

Les lecteurs ont besoin de cela, et les libraires aussi.

c’est gentil de penser aux libraires qui se font

kicking dit: 4 novembre 2013 à 19h31

simulateur odieux …

simuler c’est d’un commun, mais quand faudrait trouver la bonne page du kamasutra indiquant comment se mettre à genoux devant quelqu’un qui rampe..

D. dit: 4 novembre 2013 à 19h53

J’aime bien le Goncourt. Institution très dix-neuvième siècle. Déjà début vingtième, elle faisait dix-neuvième. Alors maintenant, pensez !

Diagonal dit: 4 novembre 2013 à 20h12

« un juré acquis de longue date à Arden de Frédéric Verger, se souvenant de l’enseignement du sociologue Max Weber, a fait la part de l’éthique de conviction et de l’éthique de responsabilité, et a fait pencher la balance pour Au revoir là-haut »

J’ai beau relire cette phrase et les commentaires qui vont avec (Decoin qui aurait entendu parler de Max Weber, comme ma concierge se remémorant du contenu d’Economie et Société entre deux coups de balais problématiques dans l’escalier, etc.), je n’en comprends absolument pas le sens, incapable de décoder le lien. Donc, si un porte parole des réminiscences parcourant les billets de Passoul veut bien expliquer à un demeuré ce qu’il a bien voulu dire par là (car pas sûr qu’il le fasse lui-même), ça m’arrangerait grave pour mes futurs petits déjeuners littéraires à la campagne. Je ne vois décidément pas. Merci.

D. dit: 4 novembre 2013 à 20h59

bérénice dit: 4 novembre 2013 à 19 h 49 min

j’ignorais que vous en étiez à Castor et Pollux, je ne suis donc pas seule dans ce vaste univers

Effectivement; je ne cesse de penser à vous et mon cœur se dilate quand je vous lis.

Sergio dit: 4 novembre 2013 à 21h25

Diagonal dit: 4 novembre 2013 à 21 h 12 min
entre deux coups de balais problématiques dans l’escalier

Oui mais là le problème c’est si c’est en montant ou si c’est en descendant ; parce que les escaliers c’est selon, il y en a qui montent et d’autres qui descendent, mais jamais aucun ne va à plat, ce qui est idiot parce que finalement ça manque…

kicking dit: 4 novembre 2013 à 21h27

encore un lourd qui se croit vicieux, le porno plouc de supermarché n’en finit pas de faire des ravages..

réduit des hypothèses dit: 4 novembre 2013 à 21h36

le problème c’est si c’est en montant ou si c’est en descendant

H1) non, vraiment, vous ne balayez jamais vos escaliers
H2) quelle chance vous avez d’habiter au rez-de-chaussée
H3) votre truc préféré c’est l’aspirateur
H4) vous vivez chez vos parents

kicking dit: 4 novembre 2013 à 21h39

pardon, ai oublié de penser que l’union jack était le signal d’une disposition à donner un coup de main

les tenants et les aboutissants dit: 4 novembre 2013 à 21h47

cette manière d’attribuer des prix est quand même hallucinante ; même s’il y faut douze tournées

les tenants et les aboutissants dit: 4 novembre 2013 à 22h01

serait-il extravagant de demander à ces jurés expérimentés de donner leur avis sur un livre sans qu’ils connaissent ni l’auteur ni l’éditeur ?

Sergio dit: 4 novembre 2013 à 22h11

xt 500 dit: 4 novembre 2013 à 22 h 31 min
le retour de kick est tjrs problématique, surtout sur les gros monos

N’empêche le retour des kicks ce serait bien utile, surtout pour nous les mecs du пермафрост…

D. dit: 4 novembre 2013 à 22h54

Le Goncourt, c’est comme la Tour Eiffel, l’Arc de Triomphe et les Galeries Lafayette.
Incontournable.

@ 21 h 12 dit: 5 novembre 2013 à 23h03

> la part de l’éthique de conviction et de l’éthique de responsabilité

Je pense que l’on peut lire cet usage de l’ethique sans sans référence à la morale mais seulement à sa composante comportementale. D’apres ce que l’on peut lire des delibations, la décision se serait prise entre responsabilité économique et conviction artistique.

Giovanni Sant'Angelo dit: 5 novembre 2013 à 23h26


…comme quoi,…les diversions,…à dents & ave Pater,…rien de nouveau sous le ciel,…

…nous en serons donc aussi de la << mare aux harengs <<,…les liens impartiaux entre continents,….
…en interlude,…
…un petit château préférer au choix,…un château de Gascogne du style de " les très riches heures du duc de Berry ",…
…déjà posséder par les villageois de proximité,…l'inversion avec le temps,…la routine sous le ciel,…etc,…

Giovanni Sant'Angelo dit: 5 novembre 2013 à 0h20


…un peu les châteaux en républiques à l’€uro,…çà nous en fait des lys vides pour les sans-abris de l’abbé Pierre et Coluche,…en châteaux,…tout nu,…& piscines couverte,…
…Non pas en Ardennes,…comme des hospices,…
…se serrer pour se garder au chaud,…
…Non, jamais sans un harem de chipies de choix,…encore des gay’s,…
…Oui, comme épouvantails,…et des vierges au goudron,…encore à siphonner du pétrole,…bien pensant,…en décapotable ,…cheveux aux vents,…etc,…
…mon cheval-laid s’encourt déjà en mal d’artiste des fureurs aux pinces  » Ô « ,…de bois,…etc,…changez,…au suivant,…etc,…

bérénice dit: 5 novembre 2013 à 0h43

@chantal: Si vous vivez forcément une foule de morts vous précèdent ou seriez_vous visionnaire pour entrevoir des lieux ceux qui vous survivront? Et dans ce cas, voyez dans la catastrophe, des enfants qui vous ressembleraient. N’auriez_vous plus rien à perdre de plus qu’une synthaxe défaillante?

Bloom dit: 5 novembre 2013 à 2h19

Il semble que, de tous les jurés du Renaudot, Jérôme Garcin soit le seul à l’avoir lu en entier.

Si j’étais Moix, j’aurais pas aimé, mais pas du tout.

MCourt dit: 5 novembre 2013 à 4h18

C’est un peu le retour du refoulé. Le roman National français, chassé de l’Histoire, revient par la grosse Littérature.Y gagne-t-elle?
Je crois que je vais m’intéresser au perdant, tiens…
MC

Bloom dit: 5 novembre 2013 à 5h10

A Sorj le prix du choix de l’Orient – normal, son bouquin est sur la guerre du Liban…Chacun chez soi, pour les siens, et les vaches/chèvres seront bien gardées.
Année des prix téléphonés?

bérénice dit: 5 novembre 2013 à 5h52

syntaxe. Pardon
Les prix nous invitent à un détour par la librairie, Naissance mérite le téléchargement à moins d’avoir des mains de déménageur, format et épaisseur qui remercieront la technologie.

bérénice dit: 5 novembre 2013 à 5h56

année des prix téléphonés, il semblerait que le choix ultime pour le Goncourt ait été influencé par la loi du marché. Qu’importe pourvu qu’il y ait l’ivresse.

Chaloux dit: 5 novembre 2013 à 6h18

Un homme qui a publié son premier roman à l’âge de 55 ans, et qui par conséquent s’est donné le temps de la réflexion, ne peut pas être tout à fait mauvais. J’irai voir ça.
Bon vent.

rose dit: 5 novembre 2013 à 6h21

Ce matin me suis réveillée à 6h, avant le réveil, en me demandant qu’est ce que je fous là. Sur ce blog.

>chantal merci pour la page des châteaux. 🙂

Bloom dit: 5 novembre 2013 à 6h25

Le roman National français
—-
Je n’ai jamais compris ce que recouvre cette expression:

La Gaulle gallo-romaine
Le vase de Soissons
Roland à Roncevaux
Bayard
Henri IV et la poule au pot
Richelieu
Le Roi soleil
La prise de la Bastille
La laïque
Brazza, Lyautey & les colonies
Verdun
de Gaulle
le DS et la caravelle
Bref, le manuel de CM1/2 des années 60…


Idées reçues:
Max Weber: réduire sa pensée à un personnalisme où domine
la dichotomie éthique de la responsabilité/éthique de la conviction.
Surtout ne jamais évoquer le pouvoir charismatique, l’éthique protestante, la répartition du pouvoir, la rationalisation bureaucratique. Concepts trop peu opératoires…

JC..... dit: 5 novembre 2013 à 6h31

UN PRIX LITTERAIRE
Ecrivain à mes heures perdues, je souhaiterai être récompensé l’an prochain pour mes efforts méritoires : 1023 pages inoubliables, bouleversantes, dans le goût du présent, riches de sens, pétries d’un humanisme à envergure variable, etc, etc, …. ça n’est pas rien ! Elles sont là, en attente du succès.

Pour tout dire, j’aimerai obtenir le Goncourt ou le Renaudot 2014 !…comme n’importe qui ou presque.

Plusieurs éléments peuvent faciliter les choses. Il semble que les jurés ne lisent pas les livres présentés, un avantage pour mon ouvrage ; la concurrence n’est pas si vigoureuse en France, un second avantage ; et sachant que la morale a moins d’influence sur la littérature que l’argent, j’ai les moyens et appuis financiers qui conviennent au bon déroulement de ces élections littéraires.

La question posée est donc simple : combien coûte un juré Goncourt ? Un juré Renaudot ? Tout a un prix ! Payable au black en Euros, naturellement, non imposable, ni vu ni connu.

Si un homme du sérail pouvait me renseigner sur le prix d’un jury littéraire, il comblerait l’auteur de joie, rendrait service au public avide de nouveauté et ne regretterait pas, financièrement, son geste amical ! Tout a un prix …

bérénice dit: 5 novembre 2013 à 6h36

L’histoire est une matière passionnante qui vous passionne Bloom, ne feignez pas.

no soucy dit: 5 novembre 2013 à 6h48

JC pour le Goncourt voire le Nobel il suffit de compiler vos commentaires et le tour est joué
(combien ça coûte ? ça mange pa sde pain, résoudre la question en demandant à mickey et sa bande d’allonger les billets)

renato dit: 5 novembre 2013 à 6h49

« Le roman national français » : un truc teinté de patriotisme que les historiens du XIXe siècle mirent à point afin de valoriser la construction de la nation et, incidemment, se rassurer…

JC..... dit: 5 novembre 2013 à 7h59

Palsambleu ! Benoit H…. méchant ? Ce serait lui faire trop d’honneur : Adolf H. lui était vraiment méchant !

JC..... dit: 5 novembre 2013 à 8h14

Chaloux,
intéressant votre lien Nouvel.Obs !

Il est courageux, le Passou, d’affronter seul, une structure comme Sylvie Ducas ! il est vrai qu’il fait de la boxe amateur !

Entre nous : je n’aimerai pas me trouver dans un ascenseur en panne, un vendredi soir tard, avec cette sculpturale beauté… J’en frissonne, malingre et chétif comme je suis …

bouguereau dit: 5 novembre 2013 à 8h26

Je n’ai jamais compris ce que recouvre cette expression:

ce qui compte, biroute de français imbécile heureux de kabloom, c’est de pouvoir les citer sans faiblir.. »comprendre »..ce que « recouvre »..on dirait une tirade d’un shakespeare plein d’ale tiède qui fait parler un richard coeur de lyon eet qui lui fait se demander pourquoi il n’a passé que 6 mois en angleterre..

Mme Michu dit: 5 novembre 2013 à 8h28

la différence entre lui et moi ?
moi, c’est lui qui m’intéressait
nobody’s perfect

Sapeur camembert dit: 5 novembre 2013 à 8h30

qui fait parler un richard coeur de lyon…
Kabloum va encore en faire un fromage

bouguereau dit: 5 novembre 2013 à 8h32

C’est insultant pour le Goncourt, pour Mitterrand et pour Duras

lassouline il est comme oudini..il se mets des handcuff et les pieds dans le béton et se jette dans l’eau pollué du port en disant « djeust eu minute, aïll bi bac »

bouguereau dit: 5 novembre 2013 à 8h39

je n’aimerai pas me trouver

c’est simplement que dans les ascenseur il y souvent des miroirs..on voit bien que t’as jamais lu « chez le bordel et au coiffeur » de lacan

u. dit: 5 novembre 2013 à 8h39

Dialogue au Nouvel Obs

Cette enseignante a quelque chose de terrifiant, avec ses certitudes en béton, son soupçon devenu habitus (« flairons les draps ») et son gros baluchon terminologique qu’elle prend probablement pour de la science.

Pauvres étudiants.
« C’est ça, madame, la littérature? »

bouguereau dit: 5 novembre 2013 à 8h44

« ça c’est pas du flan » qu’il dit souvent jicé en regardant son bon roi

Défense des institutions nationales dit: 5 novembre 2013 à 8h46

u. dit: 5 novembre 2013 à 9 h 39 min

Nouvelle crise de politiquement correct de notre zouzou, ça devient une habitude.

JC..... dit: 5 novembre 2013 à 8h47

PerleDeCulture dit: 5 novembre 2013 à 9 h 27 min
« je n’aimerai pas me trouver… »

Comment auriez-vous formulé cette angoisse en bon français ? c’est important la langue… et on doit s’entraider, n’est ce pas ?
(si vous avez des problèmes de règle de trois, je suis là pour vous aider …)

JC..... dit: 5 novembre 2013 à 8h54

Groddeck, ça, c’est un bon ! En plus un type qui se tape la mère de sa maitresse en titre, ça peut pas être un mauvais bougre…
(je me demande si ça n’est pas Ferenczi qui ratissait hiérarchique, en plus ! Souvenir éclaté…)

Phil dit: 5 novembre 2013 à 8h59

300 ke, c’est le minimum. le tirage des goncourt faibles. Moix a remporté le prix Littell des pavés. Moins on lit, plus il y a de pavés. alors, du lard ou du cochon ce roman national ? La nation d’aujourd’hui, of course, à bout de souffle.

u. dit: 5 novembre 2013 à 8h59

Elle ne manque pas de sens politique.
À consulter pour le prochain remaniement?

Chez les Dibrani, le mot d’ordre officiel n’a pas changé: «On veut rentrer en France tous ensemble!, clame la jeune fille. Mes parents ne me laisseront pas repartir seule.
Je sais que tous les ministres ne sont pas d’accord. Mais ceux qui ne sont pas d’accord, il faut les changer!»

J.Ch. dit: 5 novembre 2013 à 9h01

cela fait plusieurs fois, Passou, que vous dites vous perdre dans la lecture de certains romans (Confiteor et Arden) ; moi, j’aime justement ces romans où l’on se perd, s’égare, se raccroche, se disperse, se rapproche, ce jeu de cache-cache avec l’histoire racontée ainsi… chacun ses goûts, of course

JC..... dit: 5 novembre 2013 à 9h04

J’aime les lycéens : ce sont de jeunes cons, branleurs, bien nourris, je me sens proche d’eux, intellectuellement…

charles dégé dit: 5 novembre 2013 à 9h10

@JC (J’aime les lycéens(

tout va donc bien- la france est sauvée (on s’inquiétait )

renato dit: 5 novembre 2013 à 9h12

Est-ce que l’on peut appeler ‘entrepreneurs’ des gens que sans aides à l’exportation ne sauraient pas entreprendre ?

nicolas dit: 5 novembre 2013 à 9h12

Elle ne manque pas de sens politique.

c’est sûr! une aussi bonne élève, assidue et tout! Et pas manipulée ! Sauvons la de la barbarie des cocos

JC..... dit: 5 novembre 2013 à 9h17

On peut appeler « entrepreneurs » les gens qui entreprennent, aidés ou non, mais les causes d’un malaise breton sont bien connues.

JC..... dit: 5 novembre 2013 à 9h21

… à cause de Chaloux, je sens que je vais passer une journée à voir des Sylvie Ducas partout… l’horreur !
(savez-vous, mon ami, que c’est de l’anti-féminisme primaire que vous nous faites, là ? Mais, non ! pas du tout ! c’est physique…)

Sapeur camembert dit: 5 novembre 2013 à 9h22

(si vous avez des problèmes de règle de trois, je suis là pour vous aider …
Pornographe !

u. dit: 5 novembre 2013 à 9h23

Touite sur Chevillard

Il exécute un certain Alexandre Jardin.
Ceux qui ne lisent pas les romans de ce genre pourront y découvrir, avec un certain effarement, comment on peut être édité et écrire en Français des phrases de ce genre:

« « Toutes sortes d’âmes inapaisées m’ouvrirent leurs placards emplis de sidérations » ? « Sexuellement omnivore, Zinzin, lui, vivait comme on s’éparpille. Possédé par une formidable avidité, cet élu de la République dégustait le genre humain sans chipoter » ? « Elle n’était occupée qu’à inhaler cet instant irrévocable » ?
« Il saisissait ses interlocuteurs d’émotion pour fissurer leur mutisme. » « Le visage de la jeune femme se précisa et lui empoigna l’âme. »
« Norma était moins des yeux qu’un regard, moins un corps que des jambes – deux réussites galbées. Cette Impensable avait dans le profil quelque chose d’indompté. » « La nature était couleur d’hiver et parfumée de lointains. »

Je ne savais pas, je n’imaginais pas.
J’ai appris quelque chose.

Sapeur camembert dit: 5 novembre 2013 à 9h24

… à cause de Chaloux, je sens que je vais passer une journée à voir des Sylvie partout…
Un 5 nov, c’est NORMAL

u. dit: 5 novembre 2013 à 9h27

Chaloux dit: 5 novembre 2013 à 10 h 18 min
u. peu importe, s’il en sort quelques bouts de phrases révélateurs.

Affaire de ton, plus qu’autre chose, Chaloux.
Cette scientificité en fer blanc me donne la nostalgie de la philologie pure et dure…

Chaloux dit: 5 novembre 2013 à 9h28

Le « critère de lisibilité moyenne » indique honnêtement et clairement que les prix « littéraires » n’ont rien à voir avec la littérature.
Par exemple, Proust est tout sauf un auteur de « lisibilité moyenne ». C’est un écrivain. On pourrait d’ailleurs se demander si Pierre Assouline, selon une recette brevetée, ne le découpe pas en morceaux pour le rapporter à cette fameuse « lisibilité moyenne ».
Quelle époque.
« La lisibilité moyenne » est l’antichambre d’un esclavage moyen vers lequel nous nous dirigeons à grands pas (tout ne peut pas être moyen).
Bonne journée,

Prendre ou ne pas prendre dit: 5 novembre 2013 à 9h29

renato dit: 5 novembre 2013 à 10 h 12 min
Est-ce que l’on peut appeler ‘entrepreneurs’ des gens que sans aides à l’exportation ne sauraient pas entreprendre ?

Est-ce que l’on peut appeler ‘entrepreneurs’ des gens que sans freins à l’importation ne sauraient pas entreprendre ?

A question con, réponse con.

JC..... dit: 5 novembre 2013 à 9h31

Sainte Sylvie, belle sicilienne ! Fêtons donc les Sylvie, Ducas compris, même s’il y a des efforts de décoration à faire, rien n’est joué… !

Bloom dit: 5 novembre 2013 à 9h33

Prix Goulag 1938, Ossip Mandelstam s’était donné, jeune homme, quelques règles de conduite saines et simples:

« Tiens-toi à ton chevet en feignant la tendresse,
Berce-toi toute la vie durant,
Souffre ta propre peine comme si c’était un conte,
Sois indulgent avec l’ennui hautain ».

Hygiène de vie malheureusement bien dérisoire quand éclata l’ épidémie de typhus dans le camp de transit « Vtoraïa Retchka », près de Vladivostok.

bouguereau dit: 5 novembre 2013 à 9h34

Est-ce que l’on peut appeler ‘entrepreneurs’ des gens que sans aides à l’exportation ne sauraient pas entreprendre ?

sapré rénato..mais y’en a -jamais- eu d’autres
..huuuurkurkurk

Phil dit: 5 novembre 2013 à 9h35

« lisibilité moyenne », les tabletteux actionnent la mollette et ça va moix..mieux.

Aimons la lisibilité moyenne dit: 5 novembre 2013 à 9h36

Comme Clo-Clo u. est un fan de Chevillard.
Dire qu’il se permet de nous donner des leçons.

à déguster avec modération dit: 5 novembre 2013 à 9h36

serait-il extravagant de demander à ces jurés expérimentés de donner leur avis sur un livre sans qu’ils connaissent ni l’auteur ni l’éditeur ?

Pas du tout, cela se fait régulièrement bien avec des bouteilles de vin!

Chaloux dit: 5 novembre 2013 à 9h38

u., c’est peut-être la matière qui oblige la dame à cette rhétorique. On ne peut pas s’attaquer à un monde(le monde littéraire) dans lequel règnent tant d’impostures et au fond un tel mépris pour la littérature, sans quelques précautions. Suffit de regarder … Passons…

bouguereau dit: 5 novembre 2013 à 9h39

« un juré acquis de longue date à Arden de Frédéric Verger, se souvenant de l’enseignement du sociologue Max Weber, a fait la part de l’éthique de conviction et de l’éthique de responsabilité, et a fait pencher la balance pour Au revoir là-haut »

bon j’vais t’espliquer diagonal..c’est a toi croquant que ça s’adresse, c’est à toi minabe qu’on demande de faire la part..d’accepter..enfin de l’accepter aprés tout ces efforts surhuuuumain de transparence..non mais sans déconner..t’acquièces ou t’es un type de mauvaise foi épicétou

Sapeur camembert dit: 5 novembre 2013 à 9h39

les tabletteux actionnent la mollette et ça va moix..mieux.
Ravages de l’humour belge

à déguster avec modération dit: 5 novembre 2013 à 9h40

Ah, là nous avons droit à un grand cru de chevillard ou à un Moîx moyen, pas une grande année mais tout dans la gueule.
On imagine pas ce que cette façon de juger ou d’ évaluer changerait dans le vocabulaire de la critique littéraire.

JC..... dit: 5 novembre 2013 à 9h41

La « lisibilité moyenne » n’est qu’une affaire de police de caractères ! En dehors de ça (!), cela devient un concept leonardien.

bouguereau dit: 5 novembre 2013 à 9h41

..bon c’est du marketting..imagine lassouline disant plutot que de justesse (qui est paiment du jury sur la bête)
« car tel est notre bon plaisir » (qui aurait été une opa sur le gagnant)
entre la compromission et le morceau du boucher il faut choisir

à déguster avec modération dit: 5 novembre 2013 à 9h43

Un Assouline qui a du corps et astringent par dessus le marché…

Phil dit: 5 novembre 2013 à 9h44

morguez pas les belges, terre d’accueil des riches déculottés frankaouis. le roman national que personne n’ose écrire. Littell enfoncé par un diplômé de commerce, c’est la normalité.

bouguereau dit: 5 novembre 2013 à 9h45

on a l’pouvoir quand on fait accroire que n’importe qui d’ote frait pareil..que c’est soi c’est contingeant et hasardeux..cheuloux il fait mine de senvoler vers les nuées alors qu’il enfume

à déguster avec modération dit: 5 novembre 2013 à 9h46

Et un Périgo Légasse qui nous dégotterait une petit écrivain de chez Rougerie par exemple ou un texte rare de chez L’ Echoppe..Tiens, de Pol Bury,  » Bouvard et Pécuchet précurseurs des avant-gardes. »

bouguereau dit: 5 novembre 2013 à 9h47

phil il monte au créneau de moule et frites..avec une bière tripèle..comme vauban c’est imprenabe

renato dit: 5 novembre 2013 à 9h48

@ A question con, réponse con.

Par votre réponse, vous plaidez pour une ‘certaine idée’ de l’industrie et du commerce ou défendez seulement vos intérêts ?

JC..... dit: 5 novembre 2013 à 9h48

Dans l’état où nous sommes, si la Belgique nous déclare la guerre, on est foutu !
(…je me demande ce qu’ils attendent, depuis le temps pour instaurer la Grande Belgique …)

bouguereau dit: 5 novembre 2013 à 9h52

instaurer la Grande Belgique

les belges sont déjà les maitres du monde jicé..

JC..... dit: 5 novembre 2013 à 9h54

« les belges sont déjà les maitres du monde jicé.. »

Quels gestionnaires…!

Gégé dit: 5 novembre 2013 à 9h55

renato dit: 5 novembre 2013 à 10 h 48 min

renato nous prouve au moins qu’il n’a aucune idée de ce qu’est l’industrie ou le commerce.

bouguereau dit: 5 novembre 2013 à 9h57

c’est comme le goncourt jicé..le tour de force c’est de l’avoir fait accepter..tu te sens belge comme kabloom..tu lui fais des crocs en jambe et tu le pendrais bien par les tripes..bref c’est ton frère..avoue!

renato dit: 5 novembre 2013 à 9h57

« C’est compliqué de prélever une taxe au kilomètre », N. K-M.

Pas si compliqué que ça n’a l’air, il suffit de demander aux Allemands…

bouguereau dit: 5 novembre 2013 à 9h59

il n’a aucune idée de ce qu’est l’industrie ou le commerce.

si il en aune idée qu’il voudrait nous faire avaler..mais c’est celle des années 50’s..ça eu marché..mais ça marche pus

JC..... dit: 5 novembre 2013 à 10h00

Je l’aurai, le Goncourt ! je l’aurai !

Ou le Renaudot, ou le Femina : je suis paré ! Je me colle sur le chef une paire de nattes à la Brunehilde, une lettre d’appui des féministes normandes, et hop ! L’affaire est dans le sacre.

bouguereau dit: 5 novembre 2013 à 10h04

..les années 50’s c’est droldement à la mode rénato..tu devrais faire un site.. »i am dze product »

Aimons nos voisins dit: 5 novembre 2013 à 10h06

« il suffit de demander aux Allemands… »
renato

Ceux qui viennent rouler sur les autoroutes alsaciennes ?

bouguereau dit: 5 novembre 2013 à 10h07

bon jme jette dans l’port comme assouline vu qu’c’est c’est insultant pour le goncourt, pour mitterrand et pour duras..mais je reviendrais

u. dit: 5 novembre 2013 à 10h31

Aimons la lisibilité moyenne dit: 5 novembre 2013 à 10 h 36 min
Comme Clo-Clo u. est un fan de Chevillard.

Mais non, vous m’attribuez trop de science, je ne sais pas qui c’est.

Les citations de M. Jardin m’ont donné l’occasion de rire, alléluia!

Changement d'adresse dit: 5 novembre 2013 à 10h40

renato dit: 5 novembre 2013 à 11 h 35 min
Test…

renato passe son temps à faire des tests.
Il écrit tellement d’horreurs qu’il doit être régulièrement modéré.

renato dit: 5 novembre 2013 à 10h44

« Il écrit tellement d’horreurs qu’il doit être régulièrement modéré. »

Un autre entrepreneur assisté, je suppose…

JC..... dit: 5 novembre 2013 à 10h52

Renato,
je vais essayer de pisser une information réelle, …voir si ça passe … concerne la désaffection des lycées :

« Lycéens ! Lycéennes ! Petits branleurs ! Petites branleuses ! Petits cons ! Petites connes bien nourries ! Manifestez votre solidarité avec les illégaux à la Leonarda Furiosa ! Indignez vous ! Indignez-vous nombreux ! Engagez-vous ! Réengagez-vous, faignasses ! L’école est un sanctuaire ! La prêtrise syndicale est sacrée ! Aux armes (intellectuelles) !!! A bas Peillon !

PS : n’oubliez pas de manger des légumes, et de demander du fric à Papa et Maman…et Papy, Mammy, eux, c’est plus facile… »

bouguereau dit: 5 novembre 2013 à 11h19

..bof rénato..chercher dans l’alcool même celui des autres l’excuse a ses maux..c’est comment dire..se consoler..décidément..

de nota dit: 5 novembre 2013 à 11h19

« si vous aviez choisi Arden de Verger, les libraires auraient vécu une Bérézina et, déjà qu’ils sont mal, ils ne nous l’auraient jamais pardonné !

Ils n’ont qu’à faire comme les Bretons, sortir les tracteurs »

Les libraires possèdent à peine une voiture,alors un tracteur!Non,nous allons protester avec les armes qui sont les nôtres,le paysan sort le tracteur,le libraire,la littérature.Notre action:
dès la semaine prochaine,partout en France,les libraires,munis d’un mégaphone,vocifèreront des extraits d’oeuvres littéraires choisis parmi les plus médiocres,les plus affligeantes d’entres elles.
Nous assurons le très honorable U que nous avons largement puisés dans le « répertoire » d’Alexandre Jardin,je ne veux pas donner ici le noms des tous les scribouillards qui,bien involontairement,participent à notre mouvement de protestation:l’effet de surprise doit être sauvegardé.
Enfin,nous appelons tous les lecteurs à relayer notre action:chez eux,au travail,dans la rue,au spectacle,chez le coiffeur,dans les salles d’attentes,dans le bus,le train,déclamez,vous aussi,de la mauvaise,de la très mauvaise littérature,qui en vente chez tous les bons libraires.

bouguereau dit: 5 novembre 2013 à 11h26

déclamez,vous aussi,de la mauvaise,de la très mauvaise littérature

c’est une idée trés contreperformante comme dirait jicé..et c’est une des erreurs trés graves de bartez et un percêpte désenchanté de bourdieu..l’ironie ne paie pas dénota, elle ne paie que son petit bonhomme

Monique dit: 5 novembre 2013 à 11h30

Ce renato quand même, roi auto-proclamé de l’information réelle (celle de reagan et friedman),
quel homme.

renato dit: 5 novembre 2013 à 11h34

« (celle de reagan et friedman) »

Vous avez d’autres poncifs à servir pour le déjeuner, je suppose…

JC..... dit: 5 novembre 2013 à 11h47

de nota,
votre proposition est de grande qualité ! J’y adhère de bon cœur.

Déclamer au mégaphone sur les parkings, sur les places de nos villages, aux carrefours stratégiques de nos routes, dans la moindre ruelle accueillante, au lit quand vient le moment de l’orgasme littéraire, au bar lorsque la tentative de battre le record de pastis de Bouguereau échoue, déclamer de la mauvaise, de la très mauvaise littérature, en vente chez tous les bons libraires, …. c’est un acte républicain, aristocratique et salvateur !

Ouvrons le débat :
« Quels sont les plus mauvais écrivains à honorer au mégaphone ? »

Voyons les choses en face (cachée) dit: 5 novembre 2013 à 11h54

« « ultralibéralisme » ?! moi ? vous devriez revoir vos classiques… »

Mais si mon toto, tu devrais te relire plus souvent et ne pas refuser la réalité.

Pour faire avancer le chemibeulique dit: 5 novembre 2013 à 11h58

« Quels sont les plus mauvais écrivains à honorer au mégaphone ? »

Euh, Proust ?

renato dit: 5 novembre 2013 à 11h59

« … tu devrais te relire plus souvent et ne pas refuser la réalité. »

Je maintiens, vous devriez revoir vos classiques… mais, c’est vrai qu’en maternelle ce n’est pas faisable…

JC..... dit: 5 novembre 2013 à 12h08

J’avoue que beugler du Petit Marcel au mégaphone sur la Grand place de Porquerolles, vers 5h30 du matin, genre :

« LONGTEMPS, JE ME SUIS LEVE DE BONNE HEURE »

puis avouer aux badauds en pyjama et nuisette que c’est du Caloni… ça aurait de la gueule !

Jacques Barozzi dit: 5 novembre 2013 à 12h41

Les hommes sans mémoire
Vivent au jour le jour
Je reste pour les voir
Assis sur l’autre rive
Ce qui a été ne sera plus jamais
C’est du moins ce qu’ils disent… et d’ajouter :
« Inutile dès lors de se rappeler
Que diable il faut bien vivre ! »
Les hommes sans mémoire
Ont effacé les traces
Qui font se retourner
Les hommes du passé
Et moi je reste en face
Essayant de comprendre
D’où est-ce qu’ils venaient ?
Où est-ce qu’ils allaient ?
Incapable que je suis d’oublier
Je cours après les ombres
M’informe des enfances
Mets à jour des secrets
Les hommes sans mémoire
Vivent au jour le jour
Tandis que je jette des ponts
Pour l’éternité !
Est-il vain de se souvenir ?
Qu’importe !
Je ne puis oublier
En moi grossissent les histoires
Rien ne s’efface
Aussi je prévois les destins
Et je suis seul face
A tout ce qui vient

Jacques Barozzi dit: 5 novembre 2013 à 12h45

« Éditeurs, par pitié, halte au feu ! Arrêtez de publier des livres sur Albert Camus ! On n’en peut plus de la commémorationnite… »

Pas sûr en effet que ce soit le meilleur moyen de faire aimer un auteur ! Un dégoût plus qu’un goût ?

JC..... dit: 5 novembre 2013 à 12h53

Aaaaaaaaahhhhhhhhh ! dit: 5 novembre 2013 à 13 h 32 min
« 5h30, nuisette à Porquerolles.
Rêvons »

Mon bon, nous ne chauffons pas la maison, nous déjeunons dehors au soleil, les portes sont grandes ouvertes toute la journée. La nuit, on dort tout nu. Il y a encore d’intrépides baigneurs : venez vérifier par vous-même…

Paul Edel dit: 5 novembre 2013 à 13h04

il faut sauver le soldat libraire?quelle prétention.. car dix goncourt ne sauverons pas la librairie du bulldozer amazon…au regard de l’avenir et de la littérature , il vaut mieux aider les vrais écrivains,c’est quand même plus noble.
l ‘éviction des romancières,des femmes qui écrivent de nelly alard à hélène gremillon à qui ont toutes du talent ,un vrai, est une mauvaise action. enfin si j’en crois l’express, les paule constant et les regis debray votent,comme par hasard pour leur maison d’édition, comme rambaud pour grasset. vieux reflexes dignes des grandes années ,on faut nos petites affaires entre nous…..

gildakavar dit: 5 novembre 2013 à 13h06

 » Pierre Lemaître face à la meute des reporters  »
Et l’autre Pierre, Goncourt Member, face à son clavier à rédaction automatique !!
La meute aux reporters le chaudron aux Balkans, l’abysse aux sondages, le pic à la chaleur, l’économie à la traine, le miracle au remède, le magnifique au perdant, etc , etc
(vertigineuses associations piquées en vrac à la page Une du Monde.fr en moins de 2mn à 14h04…)

bérénice dit: 5 novembre 2013 à 13h07

Philippe je vous trouve trop beau mais je ne risque pas par orgueil à vous avouer la suite logique de ma tentation, de mauvais souvenirs soudainement envahissent mon vieux ciel

kicking dit: 5 novembre 2013 à 13h10

Un autre entrepreneur assisté, je suppose…

On en voit bien et pas qu’un peu grands dépendants d’une situation qui l’est pour se la jouer eux-mêmes désagréables..

Jacques Barozzi dit: 5 novembre 2013 à 13h14

« il faut sauver le soldat libraire ? »

Mauvais argument de bon père de famille, plus soucieux des perspectives commerciales que du talent et de l’originatlité des créateurs.
Heureusement que le soldat Edel, devenu franc-tireur, veille au grain !

Giovanni Sant'Angelo dit: 5 novembre 2013 à 13h14


…@,…Bloom,… 7 h 25 mn,…

…le roman national français,…

…tient, tient,…pourvu que l’on descend du Mayflower,…après les espagnols, les français,…enfin,…presque tout le monde,…

…Non soeur Thérésa,…s’est pris un vent de bambous en Inde,…la foie au coeur gros des béguines sevrer aux canards à l’orange,…
…etc,…
…le Mayflower quotidien des africains en €urope,…putain de Tibère,…etc,…

Madame Verdurien dit: 5 novembre 2013 à 13h16

et voilà, notre Popol vient de nous faire son petit rototo aigre comme d’habitude, hurk

JC..... dit: 5 novembre 2013 à 13h27

Il faut reconnaitre, Paul, que faire « nos petites affaires entre nous », c’est plus sympa que de les faire avec des inconnu(e)s comme de vulgaire péripatéticien(ne)s.

renato dit: 5 novembre 2013 à 13h29

Pour info : « Recommandations relatives à l’introduction du péage poids lourds allemand », c’est un pdf en fr. mis en ligne par Office fédéral (ch) des routes.

Jacques Barozzi dit: 5 novembre 2013 à 13h36

Arrêtons-nous sur la légende : « (« Pierre Lemaître face à la meute des reporters* puis face au portrait d’Edmonde, aujourd’hui chez Drouant » photos Passou) »

Mais elle ne porte pas la moustache, madame Charles-Roux !

*Est-ce un effet de nuit américaine ?

Curiosa dit: 5 novembre 2013 à 13h37

vous avez raison, Bas rose, et si Popol avait été juré au Goncourt, ça aurait tout changé, pour sur

Jacques Barozzi dit: 5 novembre 2013 à 13h45

« et si Popol avait été juré au Goncourt, ça aurait tout changé, pour sur »

Pour échapper au principe de réalité comme au real politique, rien de mieux que d’être totalement déresponsabilisé de tout, Curiosa ?

Bloom dit: 5 novembre 2013 à 14h16

Il semblerait que les librairies indépendantes, les librairies de quartier/proximité ne s’en sortent pas si mal que ça, avec leurs habitués, qui sont souvent des habituées, plus toutes jeunes mais qui lisent pour dix.
Il y a fort à parier que grâce à l’extraordinaire progression de l’espérance de vie et aux formidables progrès de l’optique, ces femmes cultivées feront vivre le métier au moins encore pendant un bon quart de siècle.
Qu’on se rassure: au train où vont les choses, le réseau culturel français à l’étranger aura disparu avant les librairies.

JC..... dit: 5 novembre 2013 à 14h24

« Qu’on se rassure: au train où vont les choses, le réseau culturel français à l’étranger aura disparu avant les librairies. »

…car la France croulera sous les invasions étrangères (cf. l’expansionnisme des adeptes de la Grande Belgique au slogan atroce : « Un seul royaume belge, de Knokke-Heist à Bonifacio ! »)

Jacques Barozzi dit: 5 novembre 2013 à 14h26

« Il y a fort à parier que grâce à l’extraordinaire progression de l’espérance de vie et aux formidables progrès de l’optique, ces femmes cultivées feront vivre le métier au moins encore pendant un bon quart de siècle. »

Mais, comme dirait sergio, Bloom, se pose alors le problème de la diminution des retraites et des revenus des classes moyennes !

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