« Guerre » et la guerre, clés de Louis-Ferdinand Céline
Pas un fond de tiroir ni un rogaton, Guerre (édition de Pascal Fouché, avant-propos de François Gibault, 182 pages, 19 euros, Gallimard) de Louis-Ferdinand Céline (1894-1961), premier de ses textes inédits exhumés l’an dernier, est incontestablement une pièce d’un des puzzles les plus fascinants de l’histoire littéraire du siècle passé. Un chainon manquant dans la geste autobiographique de l’écrivain.
Ferdinand, seul rescapé d’une compagnie décimée par un obus allemand pendant la première guerre mondiale, rencontre dans son errance un soldat anglais avec lequel il se rend à Ypres avant d’être soigné. Même si cela commence sur la ligne de front, l’essentiel du récit se déroule à l’arrière, dans des hôpitaux de campagne non loin du front à Peurdu-sur_la Lys, transposition de Hazebrouck (Nord) où le soldat Destouches se remit de ses blessures.
Les mots sont ceux des chambrées, seulement un peu plus. Ceux que cela choque n’ont qu’à aller se promener du côté du Feu (Prix Goncourt 1916) d’Henri Barbusse. Dans Guerre, le sexe comme ultime source de vie est partout dans un univers où la mort rôde tout le temps. Les femmes en sortent laminées mais il n’y en a pas que pour « les grognasses » et « les pouffiasses » ; pour les hommes aussi, que « des cons », des jaloux, des héros de pacotille, des matamores, sans oublier « les bicots » ; Cascade, le personnage de souteneur, est pathétique ; mais un #balancetonCéline n’est même pas à redouter tant il a déjà connu pire.
Premier jet daté de 1934, rageur, hésitant, tâtonnant, inégal, peu ponctué, il nous parvient dans un style flottant, incertain, entre deux eaux comme d’un auteur qui doute et se cherche. Ce serait compréhensible d’un débutant mais cela intrigue chez celui qui, un an avant, a publié Voyage au bout de la nuit qui l’a révélé aux jurys, à la critique, au public. Mais on y retrouve déjà toute sa violence à commencer par celle qu’il fait subir à la langue. Puissant, crépusculaire, cru, salace, obscène… Dès l’entame, on est plongé dans les carcasses d’homme à vif, le cru de la viande, les lambeaux de membres, des bides sondés qui débordent comme des cuves à confiture, la foire aux crevés, autant de pelures de vie. La boue, le dégueulis, le sang, la merde…
Paradoxalement, ce manuscrit difficilement déchiffrable doit aussi sa réussite à son inachèvement. Rescapé d’une improbable épopée à l’issue de laquelle il a récemment réapparu soixante-dix-sept ans après avoir été abandonné par l’écrivain dans la précipitation de son départ pour Sigmaringen et volé dans la folie de la Libération, il a la bonne distance : 131 pages (même si le livre publié en compte 184 avec ses annexes). De quoi lui conserver sa vivacité, son élan, sa rapidité. Des qualités qui se seraient peut-être estompées si l’auteur avait eu le loisir de le reprendre, de l’amplifier, de lui conférer une rigueur qui lui fait défaut. Au lieu de quoi il a préféré l’interrompre et le mettre de côté pour se consacrer à l’écriture de ce qui sera son chef d’œuvre (Mort à crédit). Destouches s’apprête à devenir vraiment Céline et l’ancien maréchal des logis, un écrivain. Mais la guerre est encore en lui. Jamais elle ne le quittera jusqu’à son dernier souffle. Tout l’y ramène. Elle est à la clef de l’homme, donc de l’œuvre. On le savait déjà par sa correspondance notamment. On en a là la confirmation.
De l’autobiographie saisie par l’exagération. Il disait avoir « mille pages de cauchemars en réserve ». On n’ira pas vérifier si les infirmières branlaient effectivement les blessés dans leur lit pour les soulager un peu- ni si elles étaient aussi lubriques que l’Espinasse et si les déserteurs étaient fusillés en série. Le plus souvent, en en rajoutant, il noircit tableau déjà bien sombre, comme à son habitude. Au passage, il renforce l’une des légendes les plus tenaces qu’il n’a pas découragées. Grièvement blessé au bras droit par une balle alors qu’il était seul (et non par un obus qui aurait anéanti sa compagnie), l’ouïe en compote, il a réellement subi de violents chocs qui lui ont infligé « ma torture de tête », de quoi lui valoir à vie névralgies, céphalées, acouphènes mais certainement pas de trépanation.
Récit de guerre et roman de convalescence autant que chronique provinciale, Guerre autorise une méditation sur la perte de la dignité et de toute humanité tant sur le champ de bataille que dans l’outre-monde des séquelles. Qu’il s’agisse d’un chapitre retranché du Voyage au bout de la nuit (prix Renaudot 1932) , d’un avant-goût de Mort à crédit (1936) ou plus vraisemblablement du premier jet d’un roman complet à venir mais jamais advenu (« je raconterais… » surgit à plusieurs reprises), c’est un récit qui se suffit à lui-même- contrairement aux fameux 75 feuillets inédits de Proust récemment découverts et publiés qui n’ont d’intérêt que pour les généticiens de la littérature.
Tiré à l’origine à 80 000 exemplaires, Guerre a vu son tirage épuisé le jour de sa sortie. Depuis, le nom de Céline caracole en tête des listes de meilleures ventes dans la catégorie « fiction » des nouveautés, ce qui a quelques chose d’irréel en 2022. La critique a été abondante et globalement enthousiaste à quelques exceptions près. Ce livre plaira d’autant moins aux habituels contempteurs de l’écrivain qu’en émerge le portrait d’un pacifiste traumatisé et non celui, tellement plus pratique à écarter du canon littéraire, d’un antisémite pathologique. Célinophobes s’abstenir, donc. Guerre ne vous réconciliera pas avec le bonhomme. Une fois n’est pas coutume, il n’en ressort pas coupable mais victime : blessures de guerre, vol de manuscrit… Pour ceux qui portent un jugement exclusivement moral sur l’homme et l’oeuvre, étant entendu qu’ils ne font qu’un, c’est embêtant. Mais il y avait urgence à le publier. Le 1er janvier 2032, toute son œuvre tombera dans le domaine public.
P.S : On pourra prolonger la lecture de Guerre par l’exposition consacrée aux « Manuscrits retrouvés » à la galerie Gallimard à Paris jusqu’à la mi-juillet 2022 et par le colloque que la Société d’études céliniennes sur « Céline et les arts » qui se tiendra du 29 juin au 2 juillet prochains à l’Espace Saint-Martin à Paris. On trouvera ici le programme et on pourra y télécharger les résumés des interventions.
(« Céline pendant la guerre (troisième à droite) et une page du manuscrit de Guerre« , Photos D.R.)
1 342 Réponses pour « Guerre » et la guerre, clés de Louis-Ferdinand Céline
Ce midi c’est poisson pané-purée. Une recette charentaise de JJJ.
Une écriture très sage, plus académique que chez Céline :
« « Maintenant, je savais : les choses sont toutes entières ce qu’elles paraissent — et derrière elles… Il n’y a rien. […] M. de Rollebon venait de mourir pour la dernière fois. […] À présent, il n’en restait plus rien. Pas plus que ne restait, sur ces traces d’encre sèche, le souvenir de leur frais éclat. C’était ma faute : les seules paroles qu’il ne fallait pas dire je les avais prononcées : j’avais dis que le passé n’existait pas. Et d’un seul coup, sans bruit, M. de Rollebon était retourné à son néant. »
(Jean-Paul Sartre, « La Nausée »)
Si Céline introduit le langage parlé en littérature, Sartre, lui, c’est la philosophie qu’il introduit…
Je sais que vous adorez ça, Bérénice, mais que par fierté vous n’en soufflerie mot ici.
Après si certains veulent absolument noyer le poisson pané existentialiste avec Sartre, je leur dirai que c’est impossible, démonstration à l’appui. Il suffit de me la demander.
Dis nous tout, Dédé !
Dis nous tout
Par Musso…
Attentat contre la Joconde ou mauvais érostrate existentialiste ?
https://www.leparisien.fr/paris-75/paris-un-homme-jette-un-morceau-de-gateau-sur-la-joconde-un-geste-pour-la-planete-30-05-2022-V533JPBJSZDN7CRIRINRGH6KOA.php
c’est toi qui faut noyer keupu..et derrière comme devant y a que mes couilles qu’elle dirait bonne clopine
Fin de partie pour l’orque, rose !
« L’orque bloquée dans la Seine depuis plusieurs jours va être euthanasiée pour mettre fin à ses souffrances. »
Sartre, lui, c’est la philosophie qu’il introduit…
hallons baroz « la philosophie.. » plein l’avait fait havant lui..sade est le plus cocasse dans la rage rablaisienne qu’il y applique..on peut dire cqu’on veut..y spasse rien..céline s’en étonne..il le dit il s’en étonne..du coup c’est l’hinflation jusqu’à « labsolue »..comme dirait kabloom..l’absolue turlutte
« L’orque bloquée dans la Seine depuis plusieurs jours va être euthanasiée pour mettre fin à ses souffrances. »
who killed bamby qu’il dirait langoncet
Dans la série « ça s’est passé près de chez moi ».
On craint le pire à l’occasion des JO 2024 !
https://www.leparisien.fr/video/video-jaime-le-foot-mais-la-la-place-de-la-nation-remplie-dordures-apres-le-match-liverpool-real-madrid-29-05-2022-TEVDGXCDSBG7FN7UHNTHTXZJV4.php
du coup c’est l’hinflation jusqu’à « labsolue »..comme dirait kabloom..l’absolue turlutte
..la langue parlée..c’est des conneries..tout lemonde le sait bien..c’est ton neurone miroir qu’y faut attaquer à l’acide baroz..c’est dla microchirurgie invasive..kabloom ya peur d’attraper la chtouille et la vérole..y veut nous faire croire qu’il l’a pas cte charlot..le gout dla litterature c’est comme lhandouillette baroz..un peu mais pas trop
Dans la série « ça s’est passé près de chez moi ».
On craint le pire à l’occasion des JO 2024 !
les footeux faudraient qu’il paie leur propre service d’ordre nsdap en chmise brune..tout pouvoir jusqu’aux portes..vie et mort..ar15 balle réelle..femme et enfant dabord..pas houblier les enfants surtout qu’il dirait kabloom
Eh bien c’est très simple, JC : on ne peut pas noyer le poisson parce qu’il est pas né, à fortiori lorsque l’on s’inscrit dans un contexte existentialiste sartrien.
comme toi keupu..himmortel trouducu..supère pouvoir
Pour les JO de 2024, mon conseil: que tous ceux qui peuvent foutre le camps en province le fassent !
Sur Lavrov que dire ? il est clairement un fasciste — naziste serait plus cohérent avec l’action conduite en Ukraine (après la Géorgie, la Tchétchénie, sans mentionner les guerres des autres, la Syrie, p. ex.) —, mais le concept lui échappe. Maintenant, en bon poutinien sans idées propres — toutes les significations sont admises, il nous raconte que l’Europe vivrait mieux avec une alliance avec la Russie (allégeance à la R. ?) qu’avec les USA. Faudrait voir, est-ce qu’une alliance avec le Haute-Volta ne serait-elle plus convenable ?
Ou à l’étranger, closer.
Quelque part au bord de la Méditerranée me conviendra.
Dans la série « ça s’est passé près de chez moi » bis.
Il aurait fallu commencer par mettre des poubelles et des conteneurs tout le long du cours de Vincennes et sur la place de la Nation.
Mais où ces milliers de spectateurs buveurs de bière ont-ils pu aller se soulager ?
Il aurait fallu commencer par mettre des poubelles
Une œuvre d’ ARMAN in situ, en quelque sorte Jazzi! 🙂
Haute-Volta
Dear Renato va bientôt disjoncter
Guerre, barbarie.
Une chronique sans prétention sur le premier roman d’une auteure qui selon moi mérite le Prix Nobel de littérature
https://tomtomlatomate.wordpress.com/2022/05/30/linterieur-de-la-nuit-leonora-miano/
Avant de disjoncter je peux migrer, Phil.
cax colonial..harème en hot volta..houi bouana
…lundi 30 mai 2022 à 12 h 07 min.
…
…engagé à temps plein, pour sa médecine; la guerre, et pouvoir s’en branler les cotillons,!
…
…sa réussite, du matin au soir, retrouver sa virilité, avec ses juifs à se justifier,!…
…
…qui l’avaient plus grosse que la sienne à l’exhiber à tout les détours, & aux bonnes a tout reprendre à zéro,!…le succès avec rien,!
…
…la guerre, pour bander » dur « , à cela près, toucher par la » grâce « , des balles perdues, ou ballets » rose « ,par l’infirmier de service, pour raser-net, les poilus en souffrance sans discourir des comptes – justes, pour bénéfices et spoliations des français, avant la guerre,!…
…
…après, les misérables de partout des Victor Hugo , pour y vivre, aux » beurre » des saisons, » partis-pris et cohésions sociales « , à la franco-pascale à venir,…toucher par la » grâce « , des guerres futures, sans fin,!…
…
…d’une bataille à l’autre, la guerre pour des lingots d’or, sans odeurs,!…
…à nos abscons modernes, aux détours des lacs de Genève à jouir,!…
…
…vive la paix,!…pourquoi faire,!…
…comme de simples génies aristocrates, les peuples aussi, s’en vont en guerres,!…
…
…construire des châteaux pour les touristes morts à crédits,!…ou et morts tout court à l’avenant entre deux contradictions bien branlées, visas de haut pour spolier la population,!…
…
…vive internet, pour se péter les plombs,!…avec les moulins de Don Quichotte de La Manche,!…etc,!…
…
…les pouvoirs des » cons « , de père et fils,
…continuer les combats, à crédit,!…
…à la cautions des Dieux, généreux à tout,!…
…etc,!…et s’en foutre,!…HOP-LADY,!…
…
Dans la série « ça s’est passé près de chez moi » bis.
baroz y va sachter un glock..ça passe les portiques et le 357 ça fait trop gros con
@lmd
Amanda L.
Jazzi,
Pour en revenir à Arman et au nouveau réalisme, expression créée par P. Restany, comme quoi il serait question de la survalorisation jusqu’à exténuation de l’objet, des objets en général.
On peut opposer à ce concept, la présence de Yves Klein dans le groupe éponyme de Restany avec son « immatériel ».
Eh bien, dans le catalogue 1960 LES NOUVEAUX RÉALISTES de l’exposition au Musée d’ Art Moderne de la Ville de paris en 1986, Restany répond :
» Le Nouveau Réalisme est effectivement un phénomène d’exaltation métaphorique de l’objet. C’ est ce qui le caractérise. C’est en s’ emparant de l’objet qu’il a pu se placer sur un autre terrain que celui de la peinture et refléter la structure socio-économique et culturelle de son époque. Le Nouveau Réalisme est une vision du monde où l’objet a une place centrale. C’est une volonté délibérée de prendre dans ce que produit la société industrielle et urbaine tous les éléments d’inspiration, toutes les motivations de langage. Mais on peut considérer que le pigment pur c’est aussi l’objet. L’immatériel, c’est un sur-objet, c’est l’énergie. Klein a permis aux Nouveaux Réalistes de vivre leur vie au niveau de l’accusatif de relation, de la partie prise pour le tout. Le tout, c’était Klein et chacun avait des parties. » ( Catalogue cité supra, page 21.)
(C’était une boutade de Thatcher, Phil : « La Russie c’est le Haute-Volta avec des fusées » (sans les fusées, il ne resterait plus qu’une économie du tiers-monde).
Une chronique sans prétention sur le premier roman d’une auteure qui selon moi mérite le Prix Nobel de littérature
la lectrice a plus d’ambition que l’auteur..kabloom sfait salment déborder
C’était une boutade de Thatcher, Phil : « La Russie c’est le Haute-Volta avec des fusées »
rénateau a ses références de boutades et de comiques..ce fachiss de poutine se cache le visage des deux mains pour smarrer tout son content..l’henculé!
H – DEUX ANS
Avant que le 93 attaque et envahisse totalement le 75, amis contribuables parigos, un conseil. Vendez vos taudis du XVIème, et tirez vous, friqués et couillus -qualités ô combien essentielles- en Haute Volga !
PS. Un pote architecte veut transformer le Stade de France en Sousmecque européenne, équipé d’un minaret durable en paille du Nil, un oligarque finance le rêve, parait-il.
C’est une référence comme tantes d’autre, buggy, les tiennes sont sans doute de meilleures qualité.
Le tout, c’était Klein et chacun avait des parties
en ctemps là les femmes étaient toujours chocolat qu’elle dirait alesquia
comme tantes d’autre
bien rénateau..bien!
compte davantage sur ton hinvolontaire
Bon, il est vrai, buggy-w,uggy qu’entre crétins d’extrême droite et crétins d’extrême gauche œuvrant à la réalisation d’un même but, dans certains pays (France, Italie) une alliance avec les fascistes russes pourrait devenir une réalité.
Dod Procter, Morning, 1926 :
Alliance avec la Haute Volta, la Haute Volta.
Et une alliance avec Limpopo Limpadi hé ?
La Haute Volga
Arman, célèbre par ses accumulations n’aimait que la solitude et le solitaire.
Sur sa tombe au Père-Lachaise il a fait graver : « Enfin seul ! »
Cesar, plus grande gueule, s’est reproduit en centaure à grosses couilles sur sa tombe à Montparnasse.
Enfin seul ! 😃
Alors les poilus! ça boom?
Demain 1/4 de finale, Nadal Joko.
Ah mais Jazzi, ça ira comme ça, marre des histoires de Q, de zobs, de
couilles.
On peut vérifier sur place en compagnie du léZard nécrophile !
https://www.lelezarddeparis.fr/cimetières
Arman, 11e div. du Père-Lachaise et César, 2e div. du cimetière du Montparnasse.
Je vous remercie, Rose, pour le lien babelio , j’ai lu attentivement cette Nastasia.
Phil pourrait il donner un avis sur la correspondance Martin du Gard Eugne Dabit?
B ne faites pas votre Arsinoé !
« Demain 1/4 de finale, Nadal Joko.
Nadal est admirable, car il vit depuis un certain temps, peut-être il depuis toujours, avec le syndrome de Muller-Weiss, une malformation congénitale incurable du pied, qui s’aggrave avec le temps et l’oblige à prendre des analgésiques afin de pouvoir jouer. Une personne « normale » atteinte de Muller-Weiss a du mal déjà à marcher, Nadal parvient même à vivre avec ça sur le terrain.
ON AVAIT OUBLIE ?à propos des shlemil
Sacha Baron Cohen jouera dans le nouveau dessin animé de HBO sur le Shtetl juif légendaire
« Chelm : The Smartest Place on Earth », que Sacha Baron Cohen co-développe également, jouera sur les contes populaires juifs classiques inspirés de la tristement célèbre « ville des imbéciles ».
Pas une ville imaginaire ! Chełm est une ville du sud-est de la Pologne avec 63 949 habitants. Il est situé au sud-est de Lublin, au nord de Zamość et au sud de Biała Podlaska, à environ 25 kilomètres de la frontière avec l’Ukraine. Chełm est devenu célèbre grâce aux conteurs et écrivains juifs tels qu’Isaac Bashevis Singer, prix Nobel- romancier primé en langue yiddish, qui a écrit Les fous de Chełm et leur histoire (publié en traduction anglaise en 1973), et le grand poète yiddish Ovsey Driz [il; ru ; Royaume-Uni; yi] qui écrivait des histoires en vers. Parmi les adaptations notables du folklore juif Chełm, citons la comédie Chelmer Khakhomim (« Les sages de Chelm ») d’Aaron
CHELM
En 1912, la ville, alors dans l’Empire russe, devient la capitale du nouveau gouvernement de Chełm, rattaché au gouvernement général de Kiev.
En 1918 la ville était disputée entre la Pologne et la République populaire ukrainienne et était brièvement rattachée à cette dernière. Mais à compter de 1919 la région fait partie de l’État polonais. WIKI
À la suite de l’entrée de l’Armée Rouge au début de l’été 1944, les habitants ukrainiens formant à cette date une importante minorité de la région de Chełm, ou « Kholmschina » de Kholm, nom de la ville en ukrainien, peut-être la majorité dans certaines zones à la suite de l’extermination des Juifs et de l’expulsion par les Allemands de Polonais remplacés par des Ukrainiens en 1943 dans le projet de colonisation par des foyers germaniques (action Zamosc), ont exprimé par pétitions adressées aux dirigeants soviétiques, le souhait du rattachement de leur territoire à l’Ukraine soviétique, ce qu’a également demandé Kroutchev, premier ministre de la République d’Ukraine et chef du parti communiste ukrainien, par courrier adressé le 20 juillet 1944 à Staline. La frontière polono-soviétique ayant été fixée sur le cours du Bug ou ligne Curzon par accord du 27 juillet 1944 entre le représentant du Comité polonais de libération nationale et le ministre des Affaires étrangères d’URSS Molotov, la région de Chełm est restée en territoire polonais.
La population ukrainienne fut majoritairement déplacée, volontairement ou sous la contrainte, vers l’Ukraine soviétique de l’automne 1944 à 19462.
Voltaire âgé de 81 ans par Vivant Denon :
J’en connais des mômes. J’me la boucle soigneusement et parfois j’avale mon ☂️. Parfois, je m’interloque « mais qu’ont les parents ? Qu’ont les parents ? Qu’ont les parents ? Parfois, chui catastrophée, mais j’me la boucle encore : Léon, Victor, Margot, Albane, Alma, Aaron (tant d’Aaron mais pourquoi faire ?). Sans parler des Gaspard, Noé et pire Ulysse, là c’est le sommet. Mais pour qui qu’ils se prennent les parents ?
Enfin, Arsinoé, pas encore.
Je respire, je souffle.
Récemment, à Monop’.j’me suis acheté une salopette à rayures et un petit ensemble un mois beige clair couvert de cerises par deux.
Joli, joli. Joli.
Je vais me mettre à prier pour que les parents fassent simple.
Sam.
Bob.
Lou.
Emma.
Rita.
Un truc pas compliqué.
Mais je n’aurai pas mon mot à dire.
De rien B.
L’ai lu en entier (moij.) avant de vous en parler.
JOCONDE SUITE/
Recette du biscuit Joconde Imprimer cette recette
Biscuit Joconde
Biscuit Joconde sortant du four
Le biscuit Joconde est un biscuit moelleux au parfum d’amande qui sert de base à certains entremets, dont le fameux opéra, mais peut être utilisé pour des socles de bûches glacés, car il supporte bien la congélation.
C’est un biscuit généralement fin et très tendre, sa souplesse et finesse est un allié, il épouse aussi bien des surfaces planes que circulaires (tour d’entremets rond) par exemple.
C’est tout simplement un de mes biscuits préférés, il est très savoureux, même un peu épais, il reste très agréable à manger.
Pour des associations avec le chocolat, vous pouvez aussi partir sur le biscuit Joconde noisette. Selon votre recette finale, vous pouvez facilement déposer dessus une base croustillante à base de feuillantine pour ajouter du croustillant à la base de votre création.
Nadal, il est surtout amoureux d’une majorquine avec qui il s’entend bien et lui aussi est majorquin.
Ça boom ?
Ce matin, ai mis le hola aux poils.
Nanmeho.
Plus jamais ça : les poils, la boue, les obus, les potos en morceaux.
Poutine pourrait-il le comprendre que plus jamais la guerre, plus jamais, plus jamais.
Dear B érenice, mort trop tôt pour correspondre avec Martin du Gard qui d’ailleurs lui rendait visite pour corriger ses romans. Tout est consigné dans le deuxième volume de son Journal, son agacement devant le travail de reformulation au charme à écouter les fulgurances de Dabit, que Céline devait apprécier aussi puisqu’il lui dédicace ses « bagatelles »…
Kiev, fondée en 482 apr. J.-C., Moscou en l’an 1147. C’est le problème de Cyrille, probablement.
LAIT NAZI
https://www.aci-iac.ca/fr/livres-dart/general-idea/oeuvres-phares/lait-nazi/
ROSE/ LA REPONSE ? COMME souvent EST DANS LA QUESTION
qu’ont les parents ?
ils sont cons!
je lis une critique de films où il est expliqué:
« Il y a une chose pour moi très claire, c’est qu’il n’y a rien de moins universel que l’humour. On est tous réceptif à différentes formes d’humour. »
c’est sans doute mon avis
JOCONDE SUITE/
Hier soir, vers 23 heures, sur les Grands Boulevards.
J’avais une petite faim et sur le quai du métro pour rentrer chez moi je suis allé voir ce que proposait le distributeur automatique.
Parmi les boissons et les sucreries, j’ai aperçu une sorte de sablé épais fourré à la pâte d’amande.
Etait-ce un biscuit Joconde ?
Rien ne le disait.
J’ai introduit les 1,60 euros demandé, en oubliant au préalable de sélectionner le produit choisi.
Les pièces sont retombées illico dans le tiroir de récupération de la monnaie.
Il n’y avait plus que 1, 40 euros !
J’ai alors sélectionné mon biscuit, numéro 23.
Avant même que je puisse introduire la monnaie, le biscuit est tombé dans le grand tiroir de récupération des produits de consommation.
Au passage, j’ai vu s’afficher : 1 euro offert de bienvenue.
Et j’ai entendu tomber de la monnaie : 60 centimes.
Non seulement le biscuit ne m’a rien coûté, mais il m’a rapporté 40 centimes d’euros.
Tout bénéfice pour moi !
ça m’a calmé la faim, mais ce n’était pas bien terrible…
De fil en anguille :
https://www.cuisineactuelle.fr/recettes/biscuit-joconde-295733
Voltaire était un sale con.
Et je suis sûr qu’immediatement il va s’en trouver d’autres pour le défendre.
Atteint au cou par des éclats de grenades russes, le journaliste français Frédéric Leclerc-Imhoff tué à Sievierodonetsk.
« Voltaire était un sale con. »
Assassin !
Où étais-tu ce soir-là d’août 2020 ?
Un défenseur de Voltaire, que tu connais très bien, D. !
https://livre.fnac.com/a2744423/Jacques-Pierre-Amette-Un-ete-chez-Voltaire
Gné ?
Oups. Je retire immédiatement ce que j’ai dit. Voltaire est merveilleux. D’ailleurs il a un quai et un boulevard, comme au Monopoly.
La mascotte officielle des JO 2024 !
https://www.facebook.com/photo?fbid=1477584095995500&set=a.923242334763015
Ça se trempe, le biscuit Joconde ?
et alii elle le trempe dans sa verveine !
« L’opéra est une pâtisserie française constituée d’une succession de biscuit Joconde, de ganache au chocolat et de crème au beurre au café. »
wiki
si vous préférez, la « la réponse est le malheur de la question », mais c’est une citation
Ganache: subst. fém. – Partie latérale et postérieure de la mâchoire inférieure du cheval.
– Mâchoire de l’homme.
– Au fig., fam., péj. Personne incapable et bornée.
– En partic. Vieillard décrépit et radoteur.
Phil, il en existe une qui couvre deux années 1927 1929.
« L’indienne Geetanjali Shree a remporté, le 26 mai, l’International Booker Prize pour son roman Ret Samadhi, qui raconte l’histoire d’Amma, une veuve de 80 ans qui abandonne soudainement la maison de son fils aîné chez qui elle vit comme le veut la tradition. Retrouvée par la police, elle est hébergée par sa fille célibataire et écrivaine qui lui offre une toute nouvelle forme de liberté et d’amour. Elle noue une amitié avec Rosy, une aide-soignante transgenre. L’assassinat de celle-ci marque un nouveau tournant dans la vie d’Amma. » (Livres Hebdo)
J’admire beaucoup les écrivains qui reçoivent des prix fabuleux (ici un prix récompensant le lauréat chanceux à hauteur de 55 000 €). Je n’ai pas lu ce roman, mais si je le trouve je l’achèterai. L’histoire en est simple, comme le montre le résumé de « Livre hebdo ». On peut devenir riche et célèbre avec, comme point de départ, pratiquement rien comme idée. Il faut sans doute savoir développer le pitch initial, et plaire aux jurés du prix. Le Booker Prize, c’est quelque chose. Je m’intéresse aussi au Goncourt. Je ne lis pas forcément celui qui gagne, mais je consulte les listes successives, qui donnent de bonnes idées de lecture. Cette année, j’avais repéré « La Carte postale » d’Anne Berest. Mais je ne m’y suis pas encore mis — c’est un très gros volume. Peut-être cet été. — Jazzi, pour la food street, il n’y a que l’Asie du Sud-Est. Ou alors, pour citer un lieu littéraire, le Harry’s bar pour ses hots dogs. Quant au café de Flore, la nourriture est hors de prix et très mauvaise, mais le demi de bière délicieux !
B, je ne le savais pas; alors l’avez vous lue, deux années c’est vite fait ?
« Ganache: subst. fém. – Partie latérale et postérieure de la mâchoire inférieure du cheval.
– Mâchoire de l’homme.
– Au fig., fam., péj. Personne incapable et bornée.
– En partic. Vieillard décrépit et radoteur. »
Ganache (TLFi)
I. ART CULIN.
A. Crème, à base de chocolat fondu et de crème fraîche, entrant dans la préparation de certaines pâtisseries ou confiseries. Imbibez de sirop chaque tranche de biscuit, tartinez-les de ganache, entassez-les l’une sur l’autre, puis tartinez tout le gâteau de ganache (Elle, 30 nov. 1971).
[En constr. appos. avec valeur adj.] Crème ganache. Avec un couteau à bout rond, faites pénétrer à chaque extrémité des croquantes la valeur de 2 grosses noisettes de crème ganache (Les Recettes de Marie-Louise Cardillot, Paris, Flammarion, 1975, p. 799).
B. Région. (lyonnais). Alcool à base d’eau de noix et d’arquebuse. L’eau de noix et l’arquebuse, dont le mariage donne la ganache, ce stomachique Lyonnais, ce réducteur des tripes lourdes à digérer (ARNOUX, Rhône, 1944, p. 108).
Au Café de Flore, Damien, il y a aussi et surtout la belle compagnie; Vincent Lindon y est souvent attablé, toujours disponible pour une petite bavette courtoise sur le temps qu’il fait; mon ami Vladislav D. également y avait ses quartiers, avant de rentrer en Ukraine pour participer à la défense de sa ville, Odessa. Et bien d’autres encore, quej ne connais pas (et lycée de Versailles).
Mieux vaut passer un bon moment de temps en temps dans cet endroit et mythique et bien vivant que d’aller se poser dans les rades infâmes de la Place St Michel, par exemple…
Jazzi, merci d’avoir cité ces phrases que j’avais oubliées (« C’était ma faute : les seules paroles qu’il ne fallait pas dire je les avais prononcées : j’avais dis que le passé n’existait pas. Et d’un seul coup, sans bruit, M. de Rollebon était retourné à son néant. »)
Même si la relation du biographe à son sujet n’est pas tout à fait celle du veuf et de la morte amoureuse, elles ont provoqué un rapprochement avec l’un des Contes cruels de Villiers de l’Isle-Adam, Vera (— Ah ! maintenant, je me rappelle !… dit-il. Qu’ai-je donc ? — Mais tu es morte ! À l’instant même, à cette parole, […] l’ardente et blanche vision rentra dans l’air et s’y perdit. »)
Resucée vampirique ? — mais sans clef du tombeau.
De toute façon, Poulou ne s’en était pas caché (« Je déversai toutes mes lectures, les bonnes et les mauvaises, pêle-mêle, dans ces fourre-tout. Les récits en souffrirent ; ce fut un gain pourtant : il fallut inventer des raccords, et, du coup, je devins un peu moins plagiaire »)
Tout est dit, et l’on vient trop tard, etc.
Kerouac sur Céline:
https://allenginsberg.org/2014/05/louis-ferdinand-celine-1894-1961/
Visite de Ginsberg et Bourroughs à Céline (1958):
https://www.facebook.com/Librairie.LivreS/posts/3104947479583049/
Juan Carlos Onetti sur Céline: « Para Destouches, para Céline »
En un tiempo –y buenos tiempos eran aquellos- tuvimos un amigo, el mejor recordable, con el que tropezamos sin método aquí y en Baires. Era pobre, casi de profesión, casi menesteroso. Tal vez exagerara: no usaba camisa, prefería las alpargatas. Estaba, exigencias de la edad, descubriendo el mundo. Se encontró entre otras cosas, con Viaje al fin de la noche, novela de un tal Dr. Destouches, médico de barrio en París, que prefería firmarse Luis Ferdinando Céline. Aquel perdido –tal vez no para siempre- amigo, al que llamaremos Robinson por comodidad, se excitaba en veladas caseras o de boliche y llegaba a recitar, más o menos, con frases que sólo adolecían de la improbabilidad de estar demasiado bien construidas:
-Fue en vísperas de la guerra, de la segunda, que logramos atrapar este libro. O él estaba destinado a atraparme a mí. Viaje era feroz y fue escrito para mostrarme y confirmar la ferocidad del mundo. Puede ser que se trate de una gran mentira, armada con talento. La gente no es egoísta ni miserable, no envejece, no se muere de golpe ni aullando, no engendra hijos que padezcan lo mismo. Los objetos, los amores, los días, los simples entusiasmos, no están destinados a la mugre. Céline miente, entonces; vivió en el paraíso y fue incapaz de comprenderlo. Pero existe algo llamado literatura, un oficio, una manía, un arte. Y Viaje es, en este terreno, una de las mejores cosas hechas en este siglo.
Aquel Robinson le sacó horas al trabajo, al sueño, a la comida y al amor. Tradujo Viaje y recorrió editoriales ofreciendo gratuitamente lo que él creía una admirable versión del argot al semi lunfardo. Siempre le dijeron que no. El libro, el resultado, era impublicable por razones de moral. A pesar de que los porteños no contaban aun con un cretino siquiera comparable al Fiscal de la Riestra, del que gozan hoy con toda justicia.
Acaso la traducción de Robinson fuera mala, simplemente, y las excusas de los editores no pasaran de eso. Robinson terminó por resignarse y es posible que hoy se dedique a escribir novelitas inspiradas en Céline. A fin de cuentas se encuentra bien acompañado. Algo semejante le ocurrió con J.P.Sartre (lo confiesa) y con sus epígonos de la literatura o charla existencial. Se les ve Viaje a través de la ropa, a través de los simulacros de violencia y cinismo.
Como el Buen Dios cree que los zapateros deben dedicarse a los zapatos, nos ha prohibido y preservado de la crítica literaria. Se trata, pues, de divagar un poco con motivo de la segunda –tercera- edición en español que conocemos de Viaje al fin de la noche. Acaba de publicarla la Fabril Editora y la firma Armando Bazán. Es indudable que Bazán conoce más francés y español que el pobre Robinson. Pero prefirió -¿por qué?- olvidarse, apartar, amansar, adecentar, licuar a Luis Ferdinando Céline. Cualquier burgués progresista, cualquier buen padre de familia –de los que tienen amplitud de criterio, claro- puede comprar este Céline-Bazán, leerlo y darle permiso a su señora esposa para que lo haga. Pero el pobrecito Robinson ha de estar calculando cuánto tiene que ver el sucio perro rabioso llamado Destouches con este bien criado pomerania que ya ha comenzado a agotarse. En las librerías, claro.
¿Por qué –otra vez- Viaje fue traducido a un correcto español (habíamos escrito gallego pero nos convencieron de que más vale no) en lugar de preferir el rioplatense, en lugar de preferir la grosería y el desaliño de un Roberto Arlt, por ejemplo? Y, se comprende, no estamos hablando de realismo sino de la verdad, cosa por entero distinta.
El cada vez más humilde Robinson objetaría –no tiene talento pero sí memoria- que el miserable doctor Destouches rehizo nocturnamente su obra una exacta docena de veces antes de jugar a la lotería de enviarla a los editores.
Han pasado muchos años desde la primera edición de Viaje. Parece absurdo comentar o decir la novela. Y el único motivo de estas líneas es que Ángel Rama nos pidió una ayuda para las páginas literarias de Marcha y se la estamos dando con analfabetismo y buena voluntad. Ya se ha dicho que esto no pasa de una nota periodística. Como se trata de distraer al lector, agregaremos algunas precisiones o leyendas. Tanto da.
– Cuando el doctor Destouches –que deseaba y logró romperle el espinazo a la sintaxis francesa- se sintió satisfecho o harto de su docena de versiones, repartió por correo varias copias entre las editoriales. Esto ya se dijo. Pero el medicucho olvidó agregar nombre y dirección. El único editor que comprendió su grandeza sólo pudo ubicarlo gracias a que entre las hojas del mamotreto se había deslizado una cuenta de lavandera.
– Céline, hombre de un solo libro, a pesar del resto, hombre de un solo tema (Destouches), escribió varias tonterías. Entre ellas, un panfleto antisemita (editado por Sur) que lo obligó a disparar de Francia cuando la caída del nazismo. Consiguió asilo en casa de un admirador (Copenhague). Pero impuso una condición: viviría en la casilla del perro. Sus biógrafos no dicen una sola palabra respecto al desalojado.
– El mencionado panfleto había despertado la simpatía de Otto Abetz, embajador de Alemania en Francia. Y al defenderse de la acusación de nazismo, Céline se presentó al tribunal de depuración diciendo por escrito y con escándalo: «¿Yo antisemita? Abetz me ofreció encargarme del problema judío en Francia y no acepté. Si hubiera dicho que sí, a esta hora no quedaría un solo judío vivo en Francia».
Y algo para terminar. Céline eligió la ferocidad, la mugre y el regusto por la bazofia con singular entusiasmo. Sin embargo un artista se parece a una mujer porque tarde o temprano acaba por aceptar fisuras y confesarse. En este caso hablamos del amor y la ternura. Hay que copiar la despedida entre Ferdinando y Molly, la prostituta que lo mantenía en los Estados:
“El tren entraba en la estación. Yo no me sentí muy contento con mi nueva aventura cuando vi la locomotora. Molly estaba allí, mirándome. Yo la besé con todo el valor que aún me quedaba en el esqueleto. Tenía pena, pena verdadera, por una sola vez, por todo el mundo, por mí, por ella, por todos los hombres. Y esto es, quizá, lo que se busca a través de la vida; nada más que esto: el más grande sufrimiento posible a fin de llegar a ser uno mismo antes de morir.
Muchos años han transcurrido ya desde el día de aquel viaje, años y años… Yo he escrito frecuentemente a Detroit y también a otros sitios, a todas las direcciones que yo podía recordar, a todos los lugares donde podían conocerla, o darme razón de ella. Nunca recibí la anhelada respuesta.
En la actualidad aquella casa está clausurada. Es todo lo que he podido saber. ¡Nobilísima, encantadora Molly! Yo quiero que si ella puede leer alguna vez esto que escribo en un lugar cualquiera, desconocido para mí, sepa con toda evidencia que yo no he cambiado para ella; que la amo todavía y para siempre, a mi manera; que ella puede venir hacia mí cuando quiera a participar de mi techo y de mi furtivo destino. Si ella no es ya bonita, como era, pues bien: eso no tiene la menor importancia. Ya nos arreglaremos. Yo he podido guardar tanta belleza de ella en mí mismo, tan vívida, tan cálida, que tengo bastante para los dos y por lo menos para veinte años aún; el tiempo de acabar para siempre”.
Y, finalmente para tranquilidad del lector, la frase que cierra el libro luego de la muerte de Robinson, luego de tan prodigiosa acumulación de excrementos y retenidas lágrimas:
“Un remolcador silbó a lo lejos: su llamamiento atravesó el puente, la esclusa, un trecho más y el otro puente, lejos, más lejos. Llamaba a todas las barcas del río, llamaba a la ciudad entera, al cielo y al campo, nos llamaba a nosotros también, a todo lo que el Sena conducía, a todo… Y que no se diga más”.
Pero estábamos mintiendo. Falta una sola cosa, una adivinanza cuyo premio sólo puede encontrar en sí mismo el lector de Viaje al fin de la noche: ¿por qué el doctor Destouches eligió llamarse Louis Ferdinand Céline?
Phil, bien avant NIMBY, R. Martin du Gard n’avait-il pas inventé NIMOF, Not In My Own Family vis-à-vis du quidam, le plus brillant écrivain du populo ?
Henri Calet n’avait pas le profil du gendre idéal
celine
Louis-Ferdinand Céline , L’Art de la fiction
https://www.theparisreview.org/interviews/4502/the-art-of-fiction-no-33-louis-ferdinand-celine
Au Flore, il y a aussi de très jolies femmes. Une fois, j’y ai vu Sophie Marceau, qui s’est assise à côté de moi, et qui se cachait derrière ses lunettes noires. Elle n’avait pas l’air de bonne humeur — je n’ai rien tenté. Son mari metteur en scène polonais est d’ailleurs venu la rejoindre, et il n’était pas content de la place qu’elle avait choisie. Ils ont parlé du Festival de Cannes, d’où elle revenait, et il lui disait qu’il fallait qu’elle redescende sur Terre. Il lui reprochait aussi de demander trop d’argent, que ça bloquait tout. C’était vers la fin des années 90. Au Flore, il y avait aussi Albert Cossery, qui venait mater le beau gibier, bien qu’il fût déjà très vieux. C’est un romancier que j’aime beaucoup. J’ai racheté dernièrement « Un complot de saltimbanques », dans l’édition originale Laffont. Je vais relire ça cet été, si je suis déprimé par l’ennui et la chaleur humide. Si ça se trouve, Bloom, on s’est croisés, au Flore ? Je suis le sosie de Paul Schrader, avec un catogan !
Henri Calet n’avait pas le profil du gendre idéal
x, disons plutôt que Christiane MdG n’avait pas le profil du…Vaneau. Sa mère, Hélène, l’avait sûrement, au grand dam de son mari, il me semble
DOCTEUR DESTOUCHES
Alberto Arbasino
A Meudon, sur la route nationale qui mène à Versailles, traversée par de vieilles voitures aussi vulgaires que dans les films en noir et blanc du Front Populaire, on croise des chemins boueux presque déserts, des terrains vagues entre des chalets sordides, et des spécimens âgés d’une espèce humaine abattue : la touche finale de la misère solitaire semble être donnée par les prothèses auditives à cordon. L’air d’un reportage photographique d’archives à l’ancienne. Au-dessus d’un talus de la route des gardes, entre des maisons en ruine et des potagers boueux pleins de chats, deux panneaux se flanquent au-delà d’un grillage. Rouge, celluloïd, le plus visible indique : Lucette Almanzor, de l’Opéra-Comique, Lauréate du Conservatoire de Paris, Danses classiques et de caractère, Danses orientales et espagnoles, Castagnettes, Compositions, Assouplissements, Tous les jours cours d’ensemble et particuliers. L’autre, en bronze à moitié effacé, suspendu à un pieu, ne porte comme une pierre mortuaire qu’un nom, Docteur L. F. Destouches, et deux chiffres, 14-16 sauf vendredi. Dans cette chaumière délabrée, entourée d’une incroyable misère, vit encore l’auteur du Voyage au bout de la nuit, qui a troqué, il y a bien longtemps, son nom de « chevalier » de Barbey d’Aurevilly contre celui de sa mère ou grand-mère paysanne ou artisane, Céline. Et après la publication du tout nouveau livre D’un Château l’autre, monté comme l’un des événements les plus sensationnels et comparé en importance à l’œuvre Proust au moins, il assiste amèrement à sa propre redécouverte comme post mortem après un si long silence officiel. Il dit « c’est inutile », il dit « c’est trop tard ». Les visiteurs des dernières semaines lui prêtent des intentions inhumaines et féroces. Ils rapportent ses mots révélateurs de haine contre la France, de haine contre la littérature, contre l’humanité, contre Gallimard qui le voulait en abjection pour créer un cas monstrueux, et de préférence posthume. J’ai trouvé un vieil homme épuisé, dans un état d’abandon total, dans un pull en lambeaux, au milieu de meubles et de sols qui invitent à crier « mais vous n’avez pas de balai à poussière dans cette maison ? Je pourrais vous l’apporter’, trop fatigué et confus et au-delà de tout mouvement possible du cœur pour qu’il semble se soucier — en fin de compte ¬— de quoi que ce soit. « Un Italien ? » se demande-t-il en me laissant entrer. « Je n’en ai pas vu depuis des décennies ». Il regarde ici et là. Jamais mon visage. « D’ailleurs, trop jeune », dit-il, « pour avoir approché Mussolini. Je l’ai bien connu, quand il voulait reconquérir Rome. Je parle d’il y a plus de trente ans. Nous avons souvent travaillé ensemble à Palazzo Chigi, dans une grande salle avec un grand globe, où il aimait faire des entrées théâtrales… J’y allais avec une commission de médecins de la Société des Nations. Il y avait plusieurs sud-américains, notamment, et le professeur Ottolenghi qui représentait l’Italie. C’était l’été, et il faisait très chaud… Peut-être était-ce justement pour échapper à la chaleur que les Romains partaient toujours à la conquête de l’Europe… Je me souviens que nous cuisinions devant cet immense monument blanc, qui semble avoir été fait exprès pour servir de toile de fond aux voiles des veuves ». Puis il attaque. « Imprégné de mythes exclusifs, le Français est asocial, politiquement stupide, il tend à l’absolutisme en tout, il cherche à faire impression, quel qu’en soit le prix, et cela explique toutes les conventions, et explique les jalousies… Non pas que je lui fasse confiance, bien sûr, je n’ai jamais voulu m’en mêler… Et cela explique aussi les événements du passé récent, par exemple, la constitution du ‘trust des martyrs’, lui aussi très exclusif, tout cela est très exclusif. Je dirais qu’il est vraiment curieux de voir comment, dans un pays aussi indiscret et aussi bavard, on arrive à maintenir un véritable silence, plus ou moins officiel, sur certains faits, sur certaines personnes… Tout le monde est tellement prêt à pleurer sur les pauvres Hongrois, à s’émouvoir des Polonais héroïques…. Mais le Français continue à nourrir ses illusions… Il croit toujours qu’il est Louis XIV… et qu’un geste suffit pour s’imposer à n’importe qui… alors qu’il se retrouve dans un pays réduit à l’importance d’un département… ou même moins… Ah, les mauvaises surprises qui lui arrivent continuellement, il les mérite toutes…. Mais bon, qu’est-ce que j’en ai à faire de ce que disent ou peuvent dire les nouvelles générations… qui seraient différentes des anciennes générations, hein… pouah… D’ailleurs… Les seuls centres d’intérêt sont la littérature et la cuisine… La cuisine, pour ainsi dire… Mais la littérature… Ah, la littérature… Voyez-vous : le français est une vieille langue, sèche, aride, décrépite, desséchée par les académiciens et les jésuites… Tout ce qu’elle a pris dans la littérature classique a été continuellement drainé, et raffiné à fond en ce qui concerne le côté juridique de la question, c’est-à-dire l’effort pour exprimer clairement les idées et les concepts… Mais je me demande quel sens a tout cet effort très raffiné, cette langue qui est maintenant sèche et morte et ‘juridique’, qui ne peut prendre ni la réalité ni la vérité… Et elle laissera toujours de côté les émotions et les sentiments… Goethe avait déjà très bien compris, en parlant à Madame de Staël de l’esprit français, que cette maudite clarté a tout gâché, et sans remède… Il suffit de regarder les mystiques et les romantiques allemands pour comprendre ce qu’est ce sens du mystère que les Français ne sont plus jamais capables de rendre avec leur langue… Et pourtant il existe. C’est l’essentiel de la nature…. Seulement, on ne peut pas le saisir, et le reprendre, et arriver à le faire sentir, avec les outils sur-rationalisés qui nous restent… Le biologiste Sauvy (?) le dit bien… Ce n’est pas vrai qu’au début c’était le mot… Et puis zut, l’émotion vient en premier ! Le mot, s’il y en a un, vient après : pour décrire l’émotion… Et pour la décrire, à quoi nous sert ce langage sec, utilisé de manière desséchée ?… A un moment donné, tout le monde se laisse prendre par cette manie ! et ils se mettent à vouloir écrire comme Voltaire : voyez donc la France, voyez donc le Bourget… Et ils se prennent tous pour Voltaire : des maniaques… Voyez les écoles, voyez les concours de carrière… tout… Et puis il suffit d’ouvrir n’importe quel journal : on fait du chromo… Dans les publications pour médecins que je reçois encore, je regarde les reproductions d’art, qui expliquent cela mieux que tout… Le Français veut se reconnaître et se reconnaître, tout content de trouver la ressemblance : le modèle qui ressemble à la photo, et la photo qui ressemble au modèle… Ça continue comme ça, et tout est arrangé : on continue à refaire le lycée, tout, tout le temps, dans les concours, dans les diplômes, dans les carrières… Même quand il s’agit de raconter le viol de la grand-mère par les petits-enfants dans les journaux du soir…. Ah, ici, il ne serait plus possible à Balzac de décrire la vie d’un médecin de campagne, ni à Flaubert de nous raconter ses adultères provinciaux… Comment le roman documentaire d’autrefois peut-il exister aujourd’hui, alors qu’il y a partout une masse de documents…. Il y a les journaux, les magazines, la radio, et les petites filles apprennent l’accouchement sans douleur, et à quatorze ans les enfants savent déjà tout, après Gide et bien mieux que Gide, sur l’homosexualité, sur le fouet… Le résultat est que tout est banal, rien n’est original… Sauf la teinture. En 1941, condamné à mort, dans des circonstances bizarres… Un être humain condamné à mort (on peut bien dire) par le monde entier… ce qui est une drôle d’attitude, et comme attitude peut donner une ‘vision du monde’ assez déformée… Alors les mots prennent une valeur tragique…. Je veux dire, la couleur commode… C’est ce qui m’intéresse… parce que le style est une question de couleur… Et il faut avoir vu… Je ne dirai pas veni vidi vici, je dirai plutôt que j’ai perdu… parce que j’ai été battu… Mais j’étais là… Proust a décrit le monde dans lequel il vivait. Moi qui ne suis pas pédéraste et qui ne fréquente pas la société, j’ai raconté ce que j’ai vu, sans rien exagérer… Au contraire, en me limitant… Parce que je suis styliste, c’est tout ce qui m’importe… Je ne m’intéresse qu’au style, donc qu’à la couleur…. D’ailleurs, du roman, il n’y a plus rien à attendre… ou à apprendre… De nos jours, les contacts humains sont si nombreux, et si envahissants, que l’enseignement et l’éducation n’ont plus rien à voir avec la littérature… et vice versa… Mais je ne m’intéresse qu’au point de vue émotionnel : seul celui-ci apparaît dans le livre. Et cela suffit : l’auteur est un fournisseur et non un consommateur, il n’a pas à juger quoi que ce soit. Celui qui prend un bateau veut s’amuser ; tandis que moi, je suis aux moteurs et je travaille avec du carburant et du charbon… Mais cela ne concerne pas le passager qui a payé la croisière, et qui a le droit de s’amuser… Ce sont deux mentalités différentes, celle du passager et celle de l’ingénieur… Donc chacun est à sa place : de toute façon, il serait mal à l’aise dans l’environnement de l’autre… Le client, donc, doit être satisfait : ce n’est pas à moi de juger les autres navires, c’est à lui… Et s’il n’aime pas le mien, il peut en prendre un autre… C’est une question de concurrence entre les compagnies maritimes… Il y a même ceux qui préfèrent le train ou l’avion ; et alors la concurrence devient ridicule… Mais pour écrire, il faut être jeune et avoir de l’argent… Moi, vieux comme je suis, j’écris sans aucun enthousiasme… On ne fait plus de dentelle… Ma mère en faisait encore… Ces choses étaient bien quand la vie n’avait pas de prix, maintenant tout est fini… Des romans ? Pas vraiment, il y a trop de gens qui vont en voiture, qui veulent arriver vite… Ils vivent suspendus dans un monde entre communisme et location-vente… sans compter que le communisme lui-même devient de plus en plus conformiste, fidèle, bourgeois…. Inutile de les marquer comme les anciens pour ne pas qu’ils s’échappent… Vous aurez des esclaves plus fidèles grâce à la vente à crédit… Et les états communistes ne tarderont pas à venir à ce système aussi… D’ailleurs, regardez tous ces gens de Renault par ici : ils dorment par terre, ils ne mangent pas, mais ils ont tous des voitures, et ils ne bougent plus… Même le pape y viendra… D’ailleurs, à la Renaissance, il gardait plein de galères, je l’ai lu dans les mémoires du capitaine Pandéra (? )… Qui l’empêchera de produire des voitures et des machines à laver ? … A chaque confession, un bon pour un versement… Et des communions combinées avec des concours de prix… Il est assez intelligent, il le fera, il le fera… D’ailleurs, il a toujours dit non aux idéologies qui puent le sang, la race, la conquête de la terre… alors qu’il montre un tel enthousiasme pour la civilisation des machines… Et qu’est-ce que ces gens-là ont à faire du roman ? … C’est un effort qui dépasse les forces actuelles : Il y a un manque de courage, un manque de constance, il y a les modèles déjà faits, prêts à partir… Donc le plan de l’œuvre existe souvent, mais il manque alors le roman… Il est très commode même ici d’appliquer la formule… D’utiliser la petite phrase apprise au lycée… Et de continuer à refaire le lycée toute sa vie… J’ai l’impression que l’effort et le travail ne sont appliqués que dans les métiers techniques, jamais dans l’art… En tout cas, il y a le cinéma…. Ah, la rigueur des vieux agesé (?) comme disait le Misanthrope de Molière… Mais je ne suis qu’un styliste. C’est pourquoi je n’écris pas de romans… Je ne m’intéresse qu’aux couleurs, au mystère des émotions et des mots… Il n’y a que cela qui doit se voir dans tous mes livres… » Et aux dernières questions, inévitables et stupides (vont-ils lui poser des questions sur ses projets ?), il répond « mourir ». Et si, cherchant une formule de politesse — après tout, il est resté avec moi tout un après-midi — je dis, adagio, que j’espère le revoir, alors il a le premier geste d’impatience. « Mais oui, mais oui, monsieur », il s’ébroue. Et il se tourne pour s’occuper uniquement des pots pour les chiens.
Merci Renato, votre traduction ?..Le vieux épuisé et pas pédéraste en a encore sous…la pédale
Oui Phil, ma traduction, j’ai fait de mon mieux. Après cette visite de 57 A.A. est revenu à Meudon et a rencontré Lucette. Plus tard ou demain je traduirais le bref compte rendu de cette visite.
Après cette visite de 57 A.A. > 40 ans après cette visite de 57… parrain, etc.
Si ça se trouve, Bloom, on s’est croisés, au Flore ?
—
Qui sait?
Allez, la prochaine fois que j’y passerai, j’aurais non pas Libé, mais le Canard sous le bras.
Vous avez la photo sur le blog pour l’article sur Ulysses.
On parlera de Malamud, qu’il est urgent de réhabiliter!
parrain, etc. > pardon, etc.
Il y a comme une fascination étrange et à vrai dire un peu trouble chez les Juifs qui aiment Céline. Ma professeure de français en première, Mme Weill, nous avait fait travailler sur des passages du Voyage et de Mort à crédit. Elle nous avait aussi raconté comment elle avait perdu une partie importante de sa famille pendant la guerre, déportée et assassinée à Auschwitz-Birkenau…Mystère.
Que l’on admire ces deux premiers romans et ‘Guerre’, je le conçois tout à fait, même si l’on peut légitimement être lassé et un peu écoeuré par cette conception archi-négative, misérabiliste et misanthrope de l’humanité. Il est quelque chose de fondamentalement dégradant dans la vision célinienne du monde.
Ce qui me semble plus problématique, c’est que ce génie stylistique (qui devient vite recette à y regarder de près) côtoie des appels au meurtre, et au meurtre de masse, au meurtre des miens, au meurtre de la petite cousine ou du petit cousin que je n’aurai jamais parce qu’ils ne sont pas nés du fait de la transfromation de leur père en fumée, savon, abat-jour, tête réduite pour tampon encreur ou que sais-je encore…
Comment faire comprendre cela?
Je vais risquer une hypothèse: il est plus facile pour des Juifs séfarades de s’intéresser à Céline que pour des Ashkénazes, pour des raisons évidentes.
Reste que celui qui veut ma mort pour ce que je suis ne peut être qu’un ennemi. Et un ennemi, ça se combat. Et si on peut tuer l’ennemi, même symboliquement, on se préserve soi-même et les siens.
Il faudrait que l’on accepte un fait simple: Céline ne peut être reçu de la même façon selon qu’on est d’origine bourguignone ou juive.
Même si, comme le dit Krivine, l’on est juif que face à un antisémite. Ce qui est grosso modo mon cas.
.
En 1959 Georges Poulet avait fait une visite à Céline dans son antre de Meudon .
il etait accompagné d’un ami, Paul Werrie , qui a raconté par le menu et brillamment ,vrai plaisir de lecture, cette rencontre et les propos rageurs du maître a propos de l’actualité, auxquels elle a donné lieu
j’en extrais ces quelques notations qui brossent un portrait physique étonnant du personnage ..
« ……..C’est lui. Il marche mal. Difficilement. Il s’appuie sur une canne, sur une branche. Ça lui donne l’air d’un arbre mort. Il est là maintenant, derrière la grille. Il a dit quelque chose. Je ne sais plus quoi. Il ouvre le cadenas, défait la chaîne… Il a les ongles durs et sales. Il a les yeux qui tombent. La paupière gauche est plus basse que l’autre. Les yeux sont d’un bleu immense, un bleu d’enfant. Ils sont globuleux, mais ça n’en a pas l’air, tant ils sont cernés, enchâssés dans l’orbite, protégés par l’arcade sourcilière. La tempe gauche est défoncée. C’est peut-être pour ça que l’œil gauche tombe.
……… Il n’est pas à prendre avec des pincettes. Il est couvert de peaux crues, sales. Des épaisseurs de blousons et de chandails crasseux, troués, et des écharpes, un foulard, qui pendent, non noués. Va comme je te pousse. Il est courbé en deux. Il est cassé. Il n’a plus que la peau sur la carcasse. Il a dû avoir une terrible charpente, le cuirassier. Je le vois de dos. Les molosses me flairent, tournent autour de moi, me mettent la patte, comme ça, par inadvertance, sur le pied : ça fait plus mal que les sabots de veau.
Les pantalons sont ignobles. Ils tiendraient debout tout seuls à force d’être sales. On pense à un tas de choses. Du cuir. Ils sont jaunes et luisants de crasse. Plus rien dedans. On voit la boucle sur les reins, par-dessous les couches de peaux crues qui flottent par devant. Un clochard. Un berger.
………N’a plus de cheveux. Plutôt, ça en a l’air, parce qu’on voit le cuir chevelu à travers. De longues mèches filasse qui lui tombent sur le front. Des mèches poisseuses. Ne doit pas aller souvent chez le coiffeur. N’est pas rasé. Hirsute. Comme la pelouse.
Il faut le lire, se pincer, je viens de le faire de l’index et pouce gauches au poignet droit et le croire : c’est inimaginable : une formation garde à vue pour le DRH pour s’entraîner à peindre aux questions des enquêteurs et quatre millions d’euros de deal avec la CGT pour étouffer l’affaire en 2012 des « implants » ; comédiens payés pour infiltrer le syndicat (avant qu’ils ne créent leur propre syndicat interne à Orpéa).
Je me pose la question : mais jusqu’où va-t’on aller dans les révélations nauséabondes concernant ce groupe privé qui vit sur le dos de nos personnes âgées aimées dépendantes ?
Merci, renato.
Remarquable ce témoignage d’Alberto Arbasino et la traduction est limpide.
Céline est très lucide sur son travail, la littérature et le roman en général.
Arbasino exagère un peu, Meudon n’est pas aussi boueux et bouseux que ça !
Peut-être dans les années 1950 ?
Et le lien
Ne se pincer qu’une fois : ça fait mal !
s’entraîner à répondre
…N’a plus de cheveux. Plutôt, ça en a l’air, parce qu’on voit le cuir chevelu à travers. De longues mèches filasse qui lui tombent sur le front. Des mèches poisseuses. Ne doit pas aller souvent chez le coiffeur. N’est pas rasé. Hirsute. Comme la pelouse.
Bon.
Mais qu’est-ce qu’il dit ?
Bloom
Je me demande si cette madame Weil n’était pas ma collègue de Chartres Therese Weil,qui a partir de 1966 était prof dans un lycée parisien ;plus tard elle est devenue prof de latin grec dans la khâgne d’H IV
d’origine bourguignone ou juive.
of course, dear Bloom
une fascination étrange
Portier de nuit
@ Bloom
ce que vous dites sur la reception de Celine et sur e l’impossibilité de le lire sans arrière pensée ou malaise quand on a ete concerné par la Shoah est surement vrai aujourd’hui
ce n’etait pas le cas il y a 60 ans quand j’ai lu le Voyage pour la premiere fois parce qu’a l’époque on ne parlait pas des pamphlets, occultés pour quelques décennies et parce que l’antisémitisme de Céline, connu comme celui de tant d’autres écrivains , n’était pas un sujet. Donc de là a l’associer à la Shoah ,c’est un cheminement qui n’était pas encore mûr
Passionnants, tous ces témoignages d’écrivains sur Céline.
Cette grande roideur des vertus des vieux âges.
In Le misanthrope, Molière
Oui, passionnants !!!
Précisément :
Fermeté qui ne cède pas, sévérité qui ne se laisse pas fléchir. Cette grande roideur des vertus des vieux âges Heurte trop notre siècle et les communs usages ,
Molière, Le Misanthrope. I, 1.
Philinte
Mon Dieu !
des mœurs du temps mettons-nous moins en peine
Et faisons un peu grâce à la nature humaine
Ne l’examinons point dans la grande rigueur,
Et voyons ses défauts avec quelque douceur.
Il faut, parmi le monde, une vertu traitable ;
À force de sagesse on peut être blâmable
La parfaite raison fuit toute extrémité,
Et veut que l’on soit sage avec sobriété.
Cette grande roideur des vertus des vieux âges
Heurte trop notre siècle et les communs usages,
Elle veut aux mortels trop de perfection.
Il faut fléchir au temps, sans obstination ;
Et c’est une folie, à nulle autre seconde,
De vouloir se mêler de corriger le monde.
J’observe, comme vous, cent choses, tous les jours,
Qui pourraient mieux aller, prenant un autre cours ;
Mais, quoi qu’à chaque pas je puisse voir paraître.
Un courroux, comme vous, on ne me voit point être.
Je prends tout doucement les hommes comme ils sont :
J’accoutume mon âme à souffrir ce qu’ils font ;
Et je crois qu’à la Cour, de même qu’à la ville,
Mon flegme est philosophe autant que votre bile.
Alceste
Je n’ai jamais trouvé Sophie Marceau belle. Une bosse sur le front, des traits relatibement grossiers quand on regarde de près, un corps pas si harmonieux que ca, une voix peu féminine. Bof bof bof.
Deuxième visite d’Alberto Arbasino, été 1995.
Quand on revient ici près de quarante ans plus tard, le vieux pavillon semble assez peu changé, derrière la grille maintenant peinte en bleu ciel. Mais tout alentour se dressent des immeubles uniformes aux nombreux étages, avec des fleurs aux balcons et des voitures devant les portes ; et la grande sale déserte est à présent subdivisée en plusieurs pièces pleine de sofa, de petites tables, de cousins, de gages d’oiseaux, de télévisions. Il y a eu un grand incendie qui a détruit beaucoup de papiers. Et les chiens semblent toujours les mêmes : cinq ou six, énormes, mais madame Lucette dit qu’elle les a trouvés errants. Elle a dépassé quatre-vingts ans, elle a de l’arthrite mais elle est très vive et extrêmement aimable, et les amis qui l’aident expliquent qu’elle a enseigné la dance jusqu’à il y a peu. Dans ces banlieues ? mais certainement : ici justement, la petite bourgeoisie avide et impatiente pousse ses gamines les plus grosses et les plus laide chez les professeurs de bonnes manières. Nous sommes un peu émus, et elle m’offre le volume de la Pléiade avec la trilogie du Nord. Je ne voudrais pas qu’elle remonte exprès l’escalier : je les ai déjà tous dans la première édition Gallimard. Mais elle insiste : « Les Italiens ont toujours été les meilleurs, avec mon mari ! »
« Dans ces banlieues ? mais certainement : ici justement, la petite bourgeoisie avide et impatiente pousse ses gamines les plus grosses et les plus laide chez les professeurs de bonnes manières. »
C’est pas sympa pour mon éditrice Isabelle Gallimard, qui fut une élève de Lucette !
la petite bourgeoisie avide et impatiente
dixit Arbasino, pas L. Destouches
Que pensez-vous de Marceau, Phil ? Pas terrible, hein ? Dites-le honnêtemebt.
Dédé, me souviens d’une émission de Sabatier, à ses débuts, avant les arnaques, les téléspectateurs appelaient. « zétes pas belle et jouez mal » a téléphoné un spectateur, c’était dédé.
Je comprends le segment ainsi :
les amis qui l’aident expliquent qu’elle a enseigné la danse jusqu’à il y a peu.
Dans ces banlieues ? (demande A.A.)
mais certainement : ici justement, la petite bourgeoisie, etc.
je perçois d’autres présence outre L. Destouches, voir « les amis qui l’aident », auxquels on peut attribuer « mais certainement », etc,
Connaissant Arbasino, Phil, je sais qu’il n’aurait jamais parlé de faits dont il n’aurait pas été témoin.
Yes Renato mais « petite bourgeoisie avide… » est de qui ?
Des amis qui l’aident, Phil.
Gut notiert, Renato
J’ai une attraction sincère pour les ânes, mes frères de coeur, et malgré ma détestation farouche envers Isabelle Huppert, j’irai voir ce film
« Hi Han », film polonais-italien de Jerzy Skolimowski, avec Sandra Drzymalska, Isabelle Huppert. 1h26.
Quand il passera chez moi.
En Russie, un obus a touché un convoi humanitaire et un journaliste âge de 32 ans.
Cessez la guerre.
Non à la ferme géante d’aquaculture de 52000 m² en Espagne.
https://www.lemonde.fr/sciences/article/2018/04/18/l-intelligence-tentaculaire-du-poulpe_5287207_1650684.html#xtor=AL-32280270-%5Bdefault%5D-%5Bandroid%5D
Un poulpe a 9 cerveaux, un central et huit répartis un à chaque tentacule, et trois coeurs.
Laissez à la nature le droit et la faculté de réguler ses espèces.
Non à toute production industrielle d’espèces animales destinées à nous alimenter.
D, j’ai lu au hasard le dernier livre d’Onetti il y a pas mal de temps; quand je pris de ses nouvelles sur le net je sus que ce serait le dernier, il était mort .
_ Le dernier roman d’Onetti est prodigieux. […] Parce que l’écriture n’y est rien d’autre que l’exact reflet de la conception onettienne de l’homme et, plus généralement, de l’être : syntaxe disloquée, phrases sans suite laissées en suspens, irrésolues et insolubles ; absence du moindre lieu commun ; alternance des temps verbaux et réitération des thèmes jusqu’à la monotonie calculée… Quand plus rien n’aura d’importance constitue l’accomplissement d’une quête douloureuse de l’âme des choses.» Ramon Chao, Le Monde «Ce livre, écrit comme un journal où le temps ne suit pas son cours réel, est à lire lentement, le soir de préférence, pour en saisir les touches crépusculaires. Il constitue en fait un chapitre de la comédie humaine onettienne, comédie regroupant aussi bien les romans que les nouvelles.» Daniel Walther, Dernières Nouvelles d’Alsace _.
Bloom dit: à
Il y a comme une fascination étrange et à vrai dire un peu trouble chez les Juifs qui aiment Céline.
Il paraît qu’il y en a qui ont un faible pour Pétain.
Mardi 31 mai 2022
Temps couvert ; chaleur dense. Pétain est mort.
7h31
Voilà, ce sujet le tient à cœur, autant que le sauvetage des poulpes.
https://www.lepoint.fr/sciences-nature/marseille-course-contre-la-montre-pour-sauver-la-grotte-cosquer-30-05-2022-2477517_1924.php
Henri Cosquer, lui, croyait au trésor.
Ils étaient deux à plonger dans la zone. Qui, soit dit en passant est extraordinaire (malgré quelques dingues récemment installés sur le plateau, entre En Vau et Cassis).
Le second était inspecteur général de l’Académie, DASEN dit-on aujourd’hui.
Henri a découvert notre pépite.
On a essayé de lui voler son trésor. Ceux -trois- qui s’y sont aventurés sont morts noyés. Hyper dangereux de remonter le boyau sur cent mètres. Les palmes decollaient les particules d’algues collées sur les parois.
Il a lui-même deailli se noyer et est resté quelque temps sans y aller.
Puis, suite à la tentative de vol, il a été déclarer son invention, Henri Cosquer est un inventeur au fort Saint Jean, lieu privé, interdit au public, dédié aux Affaires maritimes (??? ; pas sûre).
On l’a pris pour un dingue et on s’est foutu de lui.
Comme quoi, tous les dingues ne sont pas dans le même panier (hein, la Vieille Charité ?).
Le 4 juin 2022, ouvre à la Villa Méditerranée la reproduction de la grotte Cosquer, 2500 m² dédiés aux gravures pariétales.
Mais surtout, surtout, ce lieu exceptionnel est ouvert depuis et grâce à Henri Cosquer au public.
Et ce lieu est de toute beauté.
Ce sujet me tient à coeur.
Je suis marseillaise.
Née native, y ai vécu cinq mois. Pas plus. Suis née aux Chartreux pas loin du zoo qui n’existe plus.
Suis un peu, à peine embêtée pck Marseille a la côte (bleue) mais avant, lorsque nous avions la mauvaise réputation, je l’étais déjà et j’assumais haut et fort.
La côte.
La cote.
La cotte.
Mistral gagnant.
Il paraît qu’il y en a qui ont un faible pour Pétain.
Ne pas oublier qu’il en fit des wagons à l’export. Une intelligence avec l’ennemi. Plus près de nous, le sort de l’Ukraine qui on l’espère ne perdra 5 à 6 millions de ses citoyens. Ils ont beau commenter ça comme si c’était un match à roland Garros en donnant l’avantage à l’Ukraine, personnellement je ne perçois pas comment la Russie pourra perdre dans les conditions actuelles du rapport de force.
« Les parois ornées de la grotte témoignent de la variété des animaux présents sur le site : chevaux, bouquetins, bovidés, cerfs, bisons et antilopes saïga, mais aussi phoques, pingouins, poissons, ainsi qu’un félin et un ours… Au total, 229 figures de 13 espèces sont représentées. Soixante-neuf pochoirs de mains rouges ou noires et trois empreintes involontaires de mains, dont celles d’enfants, ont été également répertoriés, ainsi que plusieurs centaines de signes géométriques et huit représentations sexuelles masculines et féminines. »
Un sacré inventaire d’un riche bestiaire, qui s’est bien appauvri depuis, rose, et quelques scènes pornographiques propices au grand remplacement…
Qu’est-ce qui intéressait les humains au paléolithique ?
La chasse, la pêche et… la baise !
« plusieurs centaines de signes géométriques »
Les mathématiques ou la cosmographie, voire l’astrologie ?
« Guerre » est un succès de librairie.
Lucette aurait bien mérité de bénéficier des droits d’auteur sur les manuscrits retrouvés de Céline !
Quelle a été son crime à elle, sinon que d’avoir aimé son mari.
Un mari pas facile à vivre, qu’elle aura suivi fidèlement dans la débâcle et assisté jusqu’à la fin de sa vie.
S’ils avaient peint un radiateur on ne les aurait pas crédité un tel sens artistique. Il est certain que les conditions de vie se sont diversifiées et améliorées pour une partie de l’humanité, nous pourrions dire vive l’évolution technique, le progrès et trouver des supports qui dans des millions d’années témoigneront de la richesse des civilisations et de la présence du vivant ici bas quand peut être la vie renaîtra. Jazzi, j’ai quelques fossiles que je contemple chaque jour, ça donne une autre mesure du temps.
Justement, Jacques, de la visite d’Arbasino de 1995, je retiens que Lucette Destouches, la femme de l’un des plus importants écrivains du XXe siècle, a dû travailler jusqu’à un âge avancé : c’est une honte.
Vous avez du mal à vous comprendre avec renato, Phil.
Vous demandez qui est l’auteur de cette expression et il vous répond qui elle désigne.
Il est évident que c’est Arbasino qui désigne l’entourage des gens qui assistent Lucette comme appartenant à « la petite bourgeoisie avide et impatiente ».
Expression un peu gratuite d’ailleurs.
Avide et impatiente de quoi ?
D’argent, de réussite sociale ?
Et ce ne serait pas le cas de la grande bourgeoisie ni des prolétaires ?
« Jazzi, j’ai quelques fossiles que je contemple chaque jour, ça donne une autre mesure du temps. »
Moi, il suffit que je me regarde dans la glace, B !
en se rasant le lézard se voit tiresque..sapré baroz
J’ai lu Voyage dans l’édition italienne de 1933 et j’en ai parlé avec mon père (le bouquin était à lui) qui m’a dit que pour les fascistes italiens Céline était un communiste ; que Margherita Sarfatti — la maitresse de Mussolini —, dans une lettre à La Stampa, avait attaqué le rédacteur d’une revue littéraire, car il avait publié un article de Glauco Natoli* sur Céline ; que Natoli avait analysé les qualités littéraires du roman, qu’il qualifiait de « grand livre », mais il avait aussi pris ses distances face au « poids mort d’un programme obscurantiste » que Céline avait formulé à l’époque dans une lettre à une intellectuelle romaine, et que l’on pouvait entrevoir dans le roman lors d’une lecture attentive. Dans la même occasion il me passa Mort à crédit (dans la belle traduction du poète Giorgio Caproni).
*Glauco Natoli enseigna l’italien à la Sorbonne
Lucette aurait bien mérité de bénéficier des droits d’auteur sur les manuscrits retrouvés de Céline !
Quelle a été son crime à elle, sinon que d’avoir aimé son mari.
de faire le con baroz n’autorise pas a la prende pour une conne..et si ce n’est pas un crime subsequemment ça ne rapporte pas forcément l’argent du beurre..vu que céline n’était pas crémier l’honnéteté c’est dne pas en fait une pove crémière
Natoli avait analysé les qualités littéraires du roman, qu’il qualifiait de « grand livre », mais il avait aussi pris ses distances face au « poids mort d’un programme obscurantiste »
c’est dla littérature rénateau..dla littérature..ceux quil lprenneent pour autre chose ont du mauvais argent à faire blanchir
a dû travailler jusqu’à un âge avancé : c’est une honte.
rénateau a trop lu de bio de vangogh..y’a manqué à ferdine de scouper l’oreille..ça aurait ptête fait pleurer autour du lac de constance
Non, Jacques, ce sont les amis qui aident Lucette qui, à la question d’Arbasino « Dans ces banlieues ? », répondent : mais certainement : ici justement, la petite bourgeoisie avide et impatiente pousse ses gamines les plus grosses et les plus laide chez les professeurs de bonnes manières.
N’avez-vous jamais regardé un collage cubiste ?
Qu’est-ce qui intéressait les humains au paléolithique ?
La chasse, la pêche et… la baise !
tout ça c’est des rapports sociaux dproduction qu’ils disoient..des necessités qui nous accablent..dans leur grottes ils auraient voulu surfer sur tweeter pour faire communauté..les pals
C’était la condition exprimée par l’homme qui a confié les manuscrits (volés) à Jean-Pierre Thibaudat, le boug.
Les garder secrètement jusqu’à la mort de Lucette.
Volonté que Thibaudat a scrupuleusement respectée.
Ce que l’on ne peut pas lui reprocher.
Mais on peut regretter que Lucette, en bonne veuve, n’ait pas pu jouir du labeur de son mari…
c’est un prof d’anthropologie à la fac d’AIX frère d’ un journaliste et divorcé d’une femme juive qui me dit que Céline était pour lui un maître écrivain;
bonne journée
Bloom dit: à
Il y a comme une fascination étrange et à vrai dire un peu trouble chez les Juifs qui aiment Céline.
Il paraît qu’il y en a qui ont un faible pour Pétain.
je te vois vnir alesquia et tu vas dire qu’ils sont comme tout lmonde..tu es sur la pente savonneuse..en bas oualou pour remonter qu’il dirait lassouline
OK, renato.
Mon éditrice, qui n’était pas une banlieusarde, ni grosse ni laide, était conduite par le chauffeur de ses parents jusqu’à Meudon, pour prendre sa leçon de danse avec Lucette.
Mais on peut regretter que Lucette, en bonne veuve, n’ait pas pu jouir du labeur de son mari…
c’est con cque tu dis baroz..ou halors t’as pas bien compris ce qu’est le mariage hétéro..la femme d’un architecte mort qui à merdé un escalier est justiciable..la femme d’un céline..pense
on est pus au paléolitique où le crime payait a tous les coups baroz
Quelle a été son crime à elle, sinon que d’avoir aimé son mari.
j’ai compris..l’hamour ne compte pour rien..c’est les nouilles et la thune..aucun des deux n’ont d’odeur qu’il dirait ferdine
Née native
je croyais que ça se disait qu’a hazebrouck..mais à marseille aussi
Des Juifs qui aiment Hitler, à part Maurice Sachs peut-être, ça n’existe pas !
Etrange, la pique de Bloom sur les séfarades et les ashkénazes vis à vis de Céline ?
C’est le père du grand père de la cousine au deuxième de gré de la tante de la concierge d’un chauffeur de taxi qui a épousé en secondes noces une juive d’Odessa qui m’a dit « bonjour ».
Un poulpe a 9 cerveaux, un central et huit répartis un à chaque tentacule, et trois coeurs
..s’il a pas 15 nibards 10 trouballe ou trentesix couilles ça lui sert de rien rozy..décompresse
Ça il faudrait le dire aux amis qui aidaient Lucette, Jacques, A. A. nétait qu’un témoin.
Cela dit, les leçons à votre éditrice n’apportaient peut-être pas assez d’argent, d’où la nécessité d’élargir la clientèle.
Etrange, la pique de Bloom sur les séfarades et les ashkénazes vis à vis de Céline ?
private djoke qu’il dirait krivine..
« la femme d’un architecte mort qui à merdé un escalier » touchera la pension de réversion de son mari, le boug.
bouguereau dit: à
je te vois vnir alesquia et tu vas dire qu’ils sont comme tout lmonde..
Oui, j’en ai bien peur.
Henri Cosquer, lui, croyait au trésor.
Ils étaient deux à plonger dans la zone.
rentrer dans un trou c’est danger dmort rozy..faut pas havoir les foies
Mais la clientèle devait venir autant, sinon plus, du milieu germanopratin que de Meudon, renato ?
« Les Italiens ont toujours été les meilleurs, avec mon mari ! »
un rien émeut rénateau..il lui aurait bien filé quelques myards russes..telment il a la main sur le coeur..mais voilà..faut pas donner d’argument a ce fachiss de poutine..on a dla morale ou pas qu’il dirait dirfilou
« la femme d’un architecte mort qui à merdé un escalier » touchera la pension de réversion de son mari, le boug.
sapré baroz..sans compter que j’ai encore plus malocu qu’a la tête..mais tout lmonde s’en fout..jai toujours été nul pour les formulaires..c’est ça dans l’fond mon super crime qu’on mreproche le plus qu’il dirait ferdine..et pour ça je dois payer..reuzment j’ai pas fait d’enfants..il m’aurait traité d’hordure ce sale gniard
J’ai une attraction sincère pour les ânes, mes frères de coeur
faut les croiser havec les poulpes rozy..la tu tiendrais quelquechose..et tes deux mains nsuffiraient pas
C’est en 1985 qu’Henri Cosquer, plongeur-scaphandrier professionnel et animateur d’une école de plongée, dit avoir découvert par hasard l’entrée sous-marine de la grotte, à 15 mètres du rivage.
https://www.google.com/search?q=mets+ton+habit+scaphandrier+chanson&oq=mets+ton+habit+scaphandrier+chanson&aqs=chrome..69i57j0i22i30.17039j0j7&sourceid=chrome&ie=UTF-8
Dali, Salvador. 1936. «Scaphandre
https://oic.uqam.ca/fr/images/dali-salvador-1936-scaphandre-2
« reuzment j’ai pas fait d’enfants.. »
Céline avait une fille, le boug !
https://www.lefigaro.fr/livres/2011/05/25/03005-20110525ARTFIG00708-celine-vu-par-sa-fille.php
dans Écumes. Sphères III (2005). Sloterdijk y raconte comment Salvador Dali a failli mourir asphyxié lors d’une conférence performance tenue à Londres en 1936. Cette saynète est à bien des égards une figure exemplaire de l’expérience contemporaine. Son caractère heuristique lui vient de cette opposition vive et entière qu’elle établit entre les contraintes d’un réel, qui déjoue toute médiation, d’une part, et les formes fantomatiques de l’imagination et de ses strates, dont Dali réclamait l’exploration et la connaissance, d’autre part. C’est une figure qui vient révéler l’angoisse que les modalités de notre être au monde engagent nécessairement. »
https://oic.uqam.ca/fr/remix/dali-attaque-par-le-reel-variations-sur-une-figure-de-limmersion-au-coeur-de-limaginaire
..elle parle assez bien de son père travailleur de nuit..qui avait pas l’air d’ête pire qu’un aute baroz..ptis céliniens..c’est une insulte quon like facilement ici
je rappelle que jusau’à la révolution on inscrivait le nom de son père et de sa mère sur la tombe d’un meurtrier baroz
Il paraît qu’il y en a qui ont un faible pour Pétain.
tada
Gen Paul parle de son ami Louis-Ferdinand Céline
https://www.youtube.com/watch?v=4J5WiNCeugc
celine PAR GEN PAUL
https://www.18dumois.info/local/cache-vignettes/L300xH413/arton506-89364.jpg?1590920690
Quand il revient du dispensaire en moto, les passants de l’Avenue Junot regardent amusés le docteur Destouches et ses « ficelles ». A cause de sa blessure au bras (Céline a été médaillé en 14), il accroche autour de son cou tous ses objets(gants , serviettes, manuscrits etc.) avec des bouts de ficelle… pour ne rien perdre. Il participe aussi à cette époque aux réunions du Cercle Européen ou à des conférences qui lui vaudront à la libération d’avoir « L’article 75 au cul », bref d’être accusé de collaboration.
Ironie du sort : se réunit clandestinement à l’étage inférieur de l’immeuble où il habite, un réseau de résistance dirigée par une femme, Suzanne Champfleury. Dans ce réseau, un jeune normalien qui va devenir un écrivain célèbre, Roger Vailland, commence la rédaction du « Grand Jeu » une de ses œuvres les plus connues. Vaillant connaît Céline ou plus précisément son œuvre et ses pamphlets récents publiés juste avant 40. Pour l’étudiant communiste, pas de doutes. Céline a la fibre antisémite, il fréquente et reçoit à son domicile des collabos. Il a déjà livré « Bagatelles pour un massacre », un texte d’une violence antisémite radicale, une « éjaculation précoce » dira plus tard Philippe Murray, un déchaînement verbal et excrémentiel analyseront les psychanalystes .Rien à voir avec le génie de ses livres précédents. Indigne et évidemment non négociable …
Le jeune résistant songe à envoyer une grenade par la fenêtre lorsque le petit groupe est réuni au cinquième. Mais le réseau dirigé par la propriétaire du 4ème, Suzanne Champfleury serait « brûlé ». Alors on pense à la mitraillette. Mieux vaut tirer dans le tas dès que l’occasion se présentera. A l’extérieur.
Le lieu du crime a même été arrêté par la bande hétéroclite composée de jeunots de Normal Sup et de petites frappes. Les alentours du square Junot (désormais Square Suzanne Buisson), à l’endroit même où trône aujourd’hui la statue de Dalida ! Pourtant, le débat s’éternise. « C’est tout de même un grand écrivain » avancent ceux qui ont lu le « Voyage », une « révolution littéraire » adoré par…Trotsky en personne ! objectent d’autres. Alors faut-il ou non abattre l’écrivain ? On renonce. A la libération Céline sera même lavé du soupçon de dénonciation qui pesait sur le réseau dont il connaissait parfaitement l’existence. Le mari de Suzanne donnera une toute autre version des faits que celle de Vaillant.La période montmartroise de Céline a aussi inspiré certains de ses romans. C’est le cas de l’incroyable Normance (rédigé pendant l’exil) où il évoque dans un style halluciné le bombardement allié d’avril 44. L’écrivain observe les avions alliés depuis sa fenêtre et décrit une « apocalypse » . Normance (en fait la deuxième partie de « Féérie ») est sans doute le roman le plus incroyable de Céline. L’action est quasiment nulle et tout ne tient que par le style. Les personnages de ce roman sont ses amis montmartrois ! Au premier rang Jules, peintre cul-de-jatte et alcoolique évidemment Gen Paul. Dans un délire hallucinatoire au milieu des bombes, l’auteur insulte l’infirme juché sur le moulin de la Galette pendant près de 400 pages …
http://www.lepetitcelinien.com/2011/06/celine-oublie-de-la-memoire-de.html
Andrea Lombardi est sans nul doute le célinien le plus actif d’Italie. Outre un blog entièrement dédié à son auteur de prédilection, on lui doit plusieurs ouvrages dont une superbe anthologie, richement illustrée, éditée en 2016 par son association culturelle “Italia Storica”. Depuis plusieurs années, il n’a de cesse de rendre accessible au lectorat italien des textes peu connus de Céline (dont sa correspondance) mais aussi des témoignages et des études littéraires qu’il réunit dans des ouvrages de belle facture.
https://bulletincelinien.com/celine-vailland-chamfleuri/
pousse ses gamines les plus grosses et les plus laide chez les professeurs de bonnes manières.
le bon peuple pense confusément, le journaliste en porsche connaît les mots qui perdent l’honneur de Katharina Blum, Céline ecrit » suis un aristocrate de la cuisse ».
C’est un « aristocrate de la cuisse ».
Bien …
Quant à moi, je suis un « aristocuistre de la crasse ».
Les sépharades du blog seraient intéressés par un article de « El Mundo » de dimanche dernier. Le journaliste espagnol rencontre un groupe de juifs ukrainiens qui combattent les russes. Parmi eux, un certain Pavlov Khazan qui comprend l’espagnol du journaliste parce qu’il descend d’une famille de ladinos et que son grand père le parlait ! Etonnant, non ? Je ne pensais pas que la diaspora juive espagnole s’étendait jusqu’en Ukraine (Dnipro précisément).
Rose, j’ai déjà écrit ici sur les poulpes, cela a immédiatement été tourné en dérision et fait l’objet de railleries. J’en ai l’habitude, hélas. Seulement quand la preuve de ce que j’affirme vient au grand jour en pleine évidence, les gens disent tiens il avait encore une fois raison on aurait mieux fait de l’écouter.
Or : les poulpes sont extraordinairement intelligents au point de s’être organisés en une véritable civilisation cachée. J’ai des renseignements très précis à ce sujet et je prends des risques à en parler.
La vérité est que les poulpes peuvent à tout moment prendre le contrôle de l’humanité et nous réduire à l’esclavage tout simplement parce qu’ils sont incroyablement plus doués que nous, au point qu’ils ont depuis plusieurs millénaires influencé le devenir de notre société à leur profit.
Oui je sais, quand on apprend ça d’un seul coup sans y avoir été préparé, c’est un choc et une grosse boule dans la gorge. Tu
..turlututu?
lantisémitisme viendrait des poulpes qu’il dit keupu..ça lui suffit pas d’ête con..il hinsulte haussi la création
un « aristocuistre de la crasse »
ça fait un peu culotte de chval jicé..essaie d’ête plus glamour sacrénom
« les gens disent tiens il avait encore une fois raison on aurait mieux fait de l’écouter. »
Euh, je ne voudrais pas te chagriner, D., mais en général les gens d’ici ils se disent : « Comme d’habitude il s’est encore planté et on a bien fait de ne pas l’écouter ! »
GEN PAUL
me souvient de zouzou qu’ils avaient kiffé son « sens du beau » quand il parlait de leurs gouts commun pour les danseuses..culotte de chval ferboteune attation..la danse cest un peu nazi faut l’dire
Paul Edel, Le Comte Mosca est-il un autoportrait de Stendhal?
https://pauledelblog.fr/2022/05/31/le-comte-mosca-est-il-un-autoportrait-de-stendhal/
Oui mais toi même je me suis laissé dure que tu savais des choses je crois, Bouguereau. Et même des très détaillées.
Après je peux comprendre qu’on choi
sisse de faire profil bas plutôt que de risquer de gros ennuis.
Céline ecrit » suis un aristocrate de la cuisse »
celle fuzlée et nerveuse comme un 75..des canons dbeauté de matcho voyeur et fachiss qu’elle dirait alesquia
cpétomane de keupu y’a encore été battu à mort par pédro dans son local poubelle..j’ai rien vu keupu..rien!..maigret y dit qu’on prend 10 ans pour faux témoignage..halors jme la boucle
RENATO sais tu que Italo Calvino pensait que La Chartreuse de Parme était le plus beau roman jamais écrit? Je souscris
La Chartreuse je ne sais pas. Mais je peux vous parler longuement du jambon.
Les deux calamités de la loi nord-américaine
Le récent documentaire, que j’ai incité à voir ou à revoir sur France 5, consacré à l’abominable
Ku Klux Klan, nous rappelle que les opinions de ces gens-là sont encore possibles aux Etats-Unis… au nom de la liberté absolue d’opinion. Je préfère mille fois la loi française, où l’opinion raciste n’est pas permise, mais constitue à très juste titre un délit.
La deuxième incontestable calamité de la loi des Etats-Unis est le fameux deuxième amendement de
sa constitution. On vient d’en reparler ces jours-ci après le massacre perpétré par un jeune homme à l’arme automatique dans une école. Trump a eu le culot de venir faire un discours là-dessus à la NRA , qui finance un grand nombre d’élus. Son culot a été d’énumérer le nom des victimes de ca massacre, pour en arriver à sa conclusion : « Armez-vous davantage ! » Celui-là a vraiment toute honte bue. Son parti va gagner, hélas, -tous les sondages l’annoncent- les prochaines élections intermédiaires. Un changement d’attitude à l’égard des armes à feu ( y compris les armes de guerre) n’est pas pour demain. Dans ce deuxième domaine, je préfère aussi mille fois la loi française.
Trump il aurait su gérer Poutine, lui.
Et n’aurait pas promu voire organisé une politique inflationiste. Lui. Le méchant.
Parce que je peux vous dire que l’inflation que nous avons, c’est Bidden qui l’a savamment orchestrée dès le lendemain de son élection. Ou plutôt : on lui a soufflé qu’il aurait plus de chances d’être élu s’il l’organisait. Bande de gros naïfs.
« Le comte Mosca de le Tullio Carminati était intéressant dans le film de Christian Jaque, mais les critiques et spectateurs ne voyaient que Gérard Philipe en Fabrice. »
Il faut dire qu’il est éblouissant de beauté et de candeur perverse, Paul !
Maria Casares ni Marthe Keller ne correspondent à la Sanseverina idéale au cinéma.
Adjani, aux abords de la quarantaine, peut-être. Ou Monica Bellucci avant les kilos ?
bouguereau dit: comme un 75..des canons dbeauté de matcho voyeur et fachiss qu’elle dirait alesquia
Ouais… ne pas oublier la grosse Bertha (10 coups / heure : c’est de l’abattage).
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