de Pierre Assouline

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« Guerre » et la guerre, clés de Louis-Ferdinand Céline

« Guerre » et la guerre, clés de Louis-Ferdinand Céline

Pas un fond de tiroir ni un rogaton, Guerre (édition de Pascal Fouché, avant-propos de François Gibault, 182 pages, 19 euros, Gallimard) de Louis-Ferdinand Céline (1894-1961), premier de ses textes inédits exhumés l’an dernier, est incontestablement une pièce d’un des puzzles les plus fascinants de l’histoire littéraire du siècle passé. Un chainon manquant dans la geste autobiographique de l’écrivain.

Ferdinand, seul rescapé d’une compagnie décimée par un obus allemand pendant la première guerre mondiale, rencontre dans son errance un soldat anglais avec lequel il se rend à Ypres avant d’être soigné. Même si cela commence sur la ligne de front, l’essentiel du récit se déroule à l’arrière, dans des hôpitaux de campagne non loin du front à Peurdu-sur_la Lys, transposition de Hazebrouck (Nord) où le soldat Destouches se remit de ses blessures.

Les mots sont ceux des chambrées, seulement un peu plus. Ceux que cela choque n’ont qu’à aller se promener du côté du Feu (Prix Goncourt 1916) d’Henri Barbusse. Dans Guerre, le sexe comme ultime source de vie est partout dans un univers où la mort rôde tout le temps. Les femmes en sortent laminées mais il n’y en a pas que pour « les grognasses » et « les pouffiasses » ; pour les hommes aussi, que « des cons », des jaloux, des héros de pacotille, des matamores, sans oublier « les bicots » ; Cascade, le personnage de souteneur, est pathétique ; mais un #balancetonCéline n’est même pas à redouter tant il a déjà connu pire.

Premier jet daté de 1934, rageur, hésitant, tâtonnant, inégal, peu ponctué, il nous parvient dans un style flottant, incertain, entre deux eaux comme d’un auteur qui doute et se cherche. Ce serait compréhensible d’un débutant mais cela intrigue chez celui qui, un an avant, a publié Voyage au bout de la nuit qui l’a révélé aux jurys, à la critique, au public. Mais on y retrouve déjà toute sa violence à commencer par celle qu’il fait subir à la langue. Puissant, crépusculaire, cru, salace, obscène… Dès l’entame, on est plongé dans les carcasses d’homme à vif, le cru de la viande, les lambeaux de membres, des bides sondés qui débordent comme des cuves à confiture, la foire aux crevés, autant de pelures de vie. La boue, le dégueulis, le sang, la merde…

Paradoxalement, ce manuscrit difficilement déchiffrable doit aussi sa réussite à son inachèvement. Rescapé d’une improbable épopée à l’issue de laquelle il a récemment réapparu soixante-dix-sept ans après avoir été abandonné par l’écrivain dans la précipitation de son départ pour Sigmaringen et volé dans la folie de la Libération, il a la bonne distance : 131 pages (même si le livre publié en compte 184 avec ses annexes). De quoi lui conserver sa vivacité, son élan, sa rapidité. Des qualités qui se seraient peut-être estompées si l’auteur avait eu le loisir de le reprendre, de l’amplifier, de lui conférer une rigueur qui lui fait défaut. Au lieu de quoi il a préféré l’interrompre et le mettre de côté pour se consacrer à l’écriture de ce qui sera son chef d’œuvre (Mort à crédit). Destouches s’apprête à devenir vraiment Céline et l’ancien maréchal des logis, un écrivain. Mais la guerre est encore en lui. Jamais elle ne le quittera jusqu’à son dernier souffle. Tout l’y ramène. Elle est à la clef de l’homme, donc de l’œuvre. On le savait déjà par sa correspondance notamment. On en a là la confirmation.

De l’autobiographie saisie par l’exagération. Il disait avoir « mille pages de cauchemars en réserve ». On n’ira pas vérifier si les infirmières branlaient effectivement les blessés dans leur lit pour les soulager un peu- ni si elles étaient aussi lubriques que l’Espinasse et si les déserteurs étaient fusillés en série. Le plus souvent, en en rajoutant, il noircit tableau déjà bien sombre, comme à son habitude. Au passage, il renforce l’une des légendes les plus tenaces qu’il n’a pas découragées. Grièvement blessé au bras droit par une balle alors qu’il était seul (et non par un obus qui aurait anéanti sa compagnie), l’ouïe en compote, il a réellement subi de violents chocs qui lui ont infligé « ma torture de tête », de quoi lui valoir à vie névralgies, céphalées, acouphènes mais certainement pas de trépanation.

Récit de guerre et roman de convalescence autant que chronique provinciale, Guerre autorise une méditation sur la perte de la dignité et de toute humanité tant sur le champ de bataille que dans l’outre-monde des séquelles. Qu’il s’agisse d’un chapitre retranché du Voyage au bout de la nuit (prix Renaudot 1932) , d’un avant-goût de Mort à crédit (1936) ou plus vraisemblablement du premier jet d’un roman complet à venir mais jamais advenu (« je raconterais… » surgit à plusieurs reprises), c’est un récit qui se suffit à lui-même- contrairement aux fameux 75 feuillets inédits de Proust récemment découverts et publiés qui n’ont d’intérêt que pour les généticiens de la littérature.

Tiré à l’origine à 80 000 exemplaires, Guerre a vu son tirage épuisé le jour de sa sortie. Depuis, le nom de Céline caracole en tête des listes de meilleures ventes dans la catégorie « fiction » des nouveautés, ce qui a quelques chose d’irréel en 2022. La critique a été abondante et globalement enthousiaste à quelques exceptions près. Ce livre plaira d’autant moins aux habituels contempteurs de l’écrivain qu’en émerge le portrait d’un pacifiste traumatisé et non celui, tellement plus pratique à écarter du canon littéraire, d’un antisémite pathologique. Célinophobes s’abstenir, donc. Guerre ne vous réconciliera pas avec le bonhomme. Une fois n’est pas coutume, il n’en ressort pas coupable mais victime : blessures de guerre, vol de manuscrit… Pour ceux qui portent un jugement exclusivement moral sur l’homme et l’oeuvre, étant entendu qu’ils ne font qu’un, c’est embêtant. Mais il y avait urgence à le publier. Le 1er janvier 2032, toute son œuvre tombera dans le domaine public.

P.S : On pourra prolonger la lecture de Guerre par l’exposition consacrée aux « Manuscrits retrouvés » à la galerie Gallimard à Paris jusqu’à la mi-juillet 2022 et par le colloque que la Société d’études céliniennes  sur « Céline et les arts » qui se tiendra du 29 juin au 2 juillet prochains à l’Espace Saint-Martin à Paris. On trouvera ici le programme et on pourra y télécharger les résumés des interventions.

(« Céline pendant la guerre (troisième à droite) et une page du manuscrit de Guerre« , Photos D.R.)

Cette entrée a été publiée dans Histoire Littéraire, Littérature de langue française.

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commentaires

1 342 Réponses pour « Guerre » et la guerre, clés de Louis-Ferdinand Céline

Jazzi dit: à

La l’Espinasse, une douzaine de branlettes à l’heure montées en mayonnaises, Alexia !

Amanda Lire dit: à

c’est un prof d’anthropologie à la fac d’AIX frère d’ un journaliste et divorcé d’une femme juive

Le pied relationnel du blog à Passou! 😉 🙂

Amanda Lire dit: à

Philipe Président! 😉

et alii dit: à

a deuxième partie du poème de T. S. Eliot, La Terre vaine, intitulée « Une partie d’échecs », est interrompue par une voix de plus en plus forte et insistante qui répète : « Pressons-nous s’il vous plaît il est l’heure. » La phrase résume bien l’humeur qui régnait dans le monde des échecs au début de 1972. Enfin, la confrontation que la planète attendait allait avoir lieu. […]

Si Spassky se préparait à l’aide d’un régime à base de bon air, de plats raffinés et d’aussi peu d’échecs que possible, Fischer choisit l’extrême inverse. Claquemuré dans l’enceinte de Grossinger’s, un complexe hôtelier dans le nord de l’État de New York, il n’émergeait de sa chambre que pour se nourrir et faire de l’exercice. Le régime casher de Grossinger’s, qui respectait le sabbat, plaisait à Fischer, dont la secte chrétienne fondamentaliste appliquait à la lettre la Loi mosaïque. Partout où il allait, il emportait avec …
https://www.books.fr/les-dessous-du-match-du-siecle/?utm_source=Quotidienne&utm_campaign=08dca6fe28-EMAIL_CAMPAIGN_2018_12_18_09_18_COPY_01&utm_medium=email&utm_term=0_dd2f7ed84c-08dca6fe28-36881565

renato dit: à

Paul, les « j’aime de Calvino » :

« Par-dessus tout, j’aime Stendhal parce que c’est seulement chez lui que la tension morale individuelle, la tension historique et l’élan de la vie sont une seule et même tension romanesque linéaire.
J’aime Pushkin parce qu’il est la clarté, l’ironie et le sérieux.
J’aime Hemingway parce qu’il est la réalité, l’understatement, la volonté de bonheur, la tristesse.
J’aime Stevenson parce qu’il semble voler.
J’aime Tchekhov parce qu’il ne va pas plus loin d’où il va.
J’aime Conrad parce qu’il navigue dans l’abîme et ne s’y enfonce pas.
J’aime Tolstoï parce que parfois j’ai l’impression d’être là pour comprendre comment il fait et au lieu de cela rien.
J’aime Manzoni parce que jusqu’à récemment, je le détestais.
J’aime Chesterton parce qu’il voulait être le Voltaire catholique et je voulais être le Chesterton communiste.
J’aime Flaubert parce qu’après lui, on ne peut plus penser être comme lui.
J’adore le Poe du Scrabble d’or.
J’aime Twain de Huckleberry Finn.
J’aime Kipling des Livres de la Jungle.
J’aime Nievo parce que je l’ai relu autant de fois et l’ai apprécié autant que la première.
J’aime Jane Austen, je ne l’ai jamais lue mais je suis contente qu’elle existe.
J’aime Gogol parce qu’il déforme avec acuité, méchanceté et mesure.
J’aime Dostoïevski parce qu’il déforme avec constance, avec fureur et sans mesure.
J’aime Balzac parce qu’il est visionnaire.
J’aime Kafka parce que c’est un réaliste.
J’aime Maupassant parce qu’il est superficiel.
J’aime Mansfield parce qu’elle est intelligent.
J’aime Fitzgerald parce qu’il est insatisfait.
J’aime Radiguet parce que la jeunesse ne revient jamais.
J’aime Svevo parce qu’il faut vieillir.
J’aime… »

Amanda Lire dit: à

Le pied relationnel du blog à Passou!

Un chant pignon.

Jazzi dit: à

Nul écrivain allemand ou espagnol et ni Proust ni Céline chez Calvino !

D dit: à

Si certains ne sont pas intéressés par ce que j’écris, autant qu’ils s’en aillent parce qu’ici on a jamais forcé personne à rester. Soyons mobiles et polyvalents.

D. dit: à

Bérénice ne pourra qu’être d’accord avec moi sur ce point comme sur presque tous les autres comme presque la plupart du temps.

Jazzi dit: à

Le léZard est mobile et polyvalent, D., pas comme toi !

Jean Langoncet dit: à

Incidemment, chez Musil, on trouve la bien nommée et inspirante Franco-Russe Chauchat (mise en service 1915, 630 coups par minutes ; sources à vérifier)

Jean Langoncet dit: à

C’est peut-être chez Mann

Anthime dit: à

@Il paraît qu’il y en a qui ont un faible pour Pétain.

C’est Emmanuel Berl a écrit les premiers discours du débris. Grandiose connerie.

Cela dit, les pires salopards de ce pays ne furent pas les juifs.

Anthime dit: à

Ferdine a-t-il eu des enfants avec Lady Macbeth?
Est-il mort sans postérité?
S’est-il décomposé sans descendance, sinon ses livres?
Sperme sec.
Tout dans le cortex et le sac à venin?

bouguereau dit: à

c’était un brave homme..médcin des povres..pas comme freud même pas médcin des riches

bouguereau dit: à

Grandiose connerie

hévidemment keupu avec l’oeil du maitre aprécie au sommet..

bouguereau dit: à

la grosse Bertha (10 coups / heure : c’est de l’abattage)

et une quarantaine de personne pour la manoeuvrer..une tournante hen somme

bouguereau dit: à

j’ai vu un jour une expo d’un fondu de toutes les armes dingos bricolé de 14 pour le mano à mano..des massues havec des clous..des hachoirs de cauchmar..des surins a clouer aux smels facon 007 sous tatchère..des manches havec des lames a chaque bout..et même au miyeux..t’en peux pus de tant de poésie guérrière

bouguereau dit: à

..les godes c’est mieux qu’elle dirait bonne clopine

bouguereau dit: à

Trump il aurait su gérer Poutine, lui

..gérer..havec sarkozi hon savait qula france c’était une hentreprise..et avec stéfane pladza la guerre aussi

renato dit: à

Trump aurait baissé son pantalon comme il l’a fait avec les talibans (accord de Doha du 29 février 2020), pour après passer la patate chaude au premier qui passait par-là.

Jacques dit: à

Ta gueule bouguereau 😈

B dit: à

les godes c’est mieux qu’elle dirait bonne clopine

Et toi t’en dis quoi?

B dit: à

Amanda, un chant? Point. Un shampoing. Un champ de points. Un chant pagne.
Tiens, D, si cela vous intéresse, j’ai découvert un site de vente d’antiquités et objets d’arts où vous pourriez acquérir des étuis péniens de toute beauté et pas très chers. Il n’est pas indiqué s’ils ont jamais été utilisés, surement que ça passe au pressing.

B dit: à

On y découvre aussi un tas d’enchères quelquefois sans prix de réserve pour une diversité plutôt intéressante objets en provenance d’Oceanie, d’Indonésie. Pour ceux qui ont de l’espace, c’est une mine de trouvailles. Vous pourra ensuite raconter que vous avez bravé mille dangers, affronté les derniers anthropophages, échappé aux flèches empoisonnées des derniers sauvages.

Jean Langoncet dit: à

@ Il n’est pas indiqué s’ils ont jamais été utilisés, surement que ça passe au pressing

Hippies are squares with long hair
And they don’t wear no underwear…
https://www.youtube.com/watch?v=qaGNjIBQXik

Bonne soirée les dégonflés

rose dit: à

Échappé à la flèche au curare et à la miniaturisation de la tête, avec le cerveau dans un bocal rempli de formol. Et un porte-monnaie brodé de perles. Avec dedans l’œil de Sainte Lucie pour porter bonheur.

rose dit: à

je ne perçois pas comment la Russie pourra perdre dans les conditions actuelles du rapport de force.

Regardez au Vietnam.
Et les Kanaks.
Les batailles semblant perdues sont parfois les plus belles gagnées : rose, spécialiste.

rose dit: à

[…] montées en mayonnaise.
Pareil que quand tu chauffes et puis, juste après tu mets un joint de culasse.
Eau + huile = mayonnaise.

D. dit: à

Non Rose. Il manque un liant. Un liant est la base de toute sauce.

Jean Langoncet dit: à

@t’en peux pus de tant de poésie guérrière

Le liant à dédé, c’est les études ; tu passes de suite de l’imagination du hooligan et avec ses poignards-poings-américains version tranchée de 17, aux raffinements de la bombe à neutrons et de ses suites pendantes sur le théâtre de l’opération spéciale que Poutine mène en Ukraine … d’ailleurs, c’est bien simple, tu les vois même plus tellement elles sont devenues monstrueuses ; c’est dire le raffinement du liant à dédé

Jean Langoncet dit: à

@C’est Emmanuel Berl a écrit les premiers discours du débris. Grandiose connerie.

Aussi grandiose que la France est un pays éminemment rurale, encore aujourd’hui … Quand je vois les ukraignos d’aujourd’hui …

Jean Langoncet dit: à

rurale > rural

Jacques dit: à

Ta gueule Jean Langoncet !

Jean Langoncet dit: à

Considération extra-littéraire : les chasseurs de collabos à effet rétroactif du jour savent aussi bien que leurs prédécesseurs que Céline n’a jamais été un collaborateur ; Céline n’est pas Rebatet, sur aucun plan (y compris celui des rééditions …)

D. dit: à

Ben oui mais les neutrons il y en a plein la mayonnaise et on aime ça quand même.

D. dit: à

Jacques dit: à
Ta gueule Jean Langoncet !

Non, il ne faut pas dire ça, Jacques. Je vous demande davantage de maintien.

Jean Langoncet dit: à

@(y compris celui des rééditions …)

C’est là que pour tout argument – sourire en coin-, on incrimine le talent littéraire de Céline, le « torrent célinien », pour tenter de justifier son opposition à la réédition des ses dits pamphlets – publiés du vivant de l’auteur et avec son accord, à la différence de Guerre … tant qu’aucun remous n’empêche le fiston Gallimard de faire le plein de gasoil du bateau …

Amanda Lire dit: à

Amanda, un chant? Point. Un shampoing. Un champ de points. Un chant pagne.

B nous fait des Bulle! 😉

Jean Langoncet dit: à

Incidemment, l’oeuf mayo, c’est Paris, le Paris des gares

D. dit: à

Macron a un culot incroyable. Annoncer se donner un mois pour traiter le bordel hospitalier qu’il a joyeusement laissé monter en puissance pendant plus de 5 ans… Quel écœurant culot. Et il s’en trouvera encore pour donner aux législatives blanc seing à « renaissance ».
La vérité est que rien ne renaît. Bien au contraire avec lui tout meurt et ne renaît jamais. Il laisse mourir la FRANCE.

rose dit: à

Le vrai scandale pour moi, la honte cuisante est que après la crise sanitaire que nous venons de traverser, la grande souffrance que nous avons vécue, les confinements terribles que nous avons subis, il ose marquer un délai pour rouvrir des lits dans les hôpitaux et aussi renforcer les structures hospitalières, psychiatriques et de santé publique.

Aujourd’hui, à Manosque, notre service des Urgences est fermé fréquemment en WE.
Quel mépris envers le dévouement de l’ensemble du corps médical !

rose dit: à

J’en profite pour enfoncer le clou envers les EHPAD Orpéa.
Alors que dans une centaine de structures les employés font grève pour toucher leurs primes, on nous parle encore de résultats et de productivité et de rentabilité.

Aux législatives, ne nous laissons pas empapaouter.
Nous, ds le 04, avec un parfait connard que l’on ne voit jamais, nous à qui il dénie même le droit démocratique de nous exprimer, et bien, il ose se représenter, sans vergogne.
Votons intelligent et surtout votons.

rose dit: à

J’adore le Poe du Scrabble d’or.

Edgar Allan Poe, le scarabée d’or.

B dit: à

grande souffrance que nous avons vécue, les confinements terribles que nous avons subis,

Ceux qui ont perdu des proches, et les sollicités plus que de mesure ( soignants, medecins )ceux qui ont perdu leur ressources vivrières, ceux qui n’ont pas été soigné comme il aurait été nécessaire, oui. Mais qu’est-ce que ces inconvénients, cet inconfort en regard d’autres situations infernales .

renato dit: à

Six heures cinquante-deux et tout va bien

(merci rose pour la correction ; ça, ça m’apprendra à ne pas mettre en ligne des posts via le cellulaire)

rose dit: à

Renato
Je suis attentive à vos envois pour leurs contenus.

rose dit: à

Les sollicités : les sur le tarmac. Et on leur dit aujourd’hui « non, nous n’allons pas améliorer vos conditions de travail pour que les soignés soient humainement pris en charge ? ».

Eh oh, les grosses vagues préparent au changement.
Eh oui, les chevaux ont pris l’eau -salée- dans la grotte Cosquer. On ira à Tarquinia.

renato dit: à

Les personnels des forces armées russes chargés des armes nucléaires organisent un exercice dans la région d’Ivanovo.

B dit: à

un exercice dans la région d’Ivanovo.

Une bonne nouvelle, ils se sont exercés un moment aux abords de la frontière et c’est devenu ce à quoi nous assistons. Une réaction aux sanctions assortie du fameux chantage alimentaire.

B dit: à

Je reste convaincue que la thyroïde à Poutine coûte cher, en vies. Qu’il crève, j’allumerai un cierge pour que Dieu m’entends.

B dit: à

M’entende.

et alii dit: à

bonjour
Le mythe grec qui attribue la création du continent à une princesse africaine ou asiatique enlevée par Zeus, sous la forme d’un taureau, donne au continent européen une préhistoire troublante où l’Europe acquiert plusieurs identités. Le colloque « Europa : le mythe comme métaphore » essaiera d’en retrouver la trace dans huit œuvres classiques de la littérature européenne.

Il a lieu le 7 juin et est organisé par Alberto Manguel, professeur invité sur la chaire annuelle L’invention de l’Europe par les langues et les cultures, en partenariat avec le ministère de la Culture.
Intervenants :
Alessandra Benedicty-Kokken (États-Unis)
Laurent Gaudé (France)
Oksana Mitrofanova (Ukraine)
Bahiyyih Nakhjavani (Iran)
Ruth Padel (Angleterre)
Catarina Vaz Pinto (Portugal)
https://www.college-de-france.fr/site/alberto-manguel/symposium-2021-2022.htm

et alii dit: à

Dans ses quatre conférences intitulées « La sécularisation : exception européenne ou processus mondial ? », Jörg Stolz, professeur à l’université de Lausanne et conférencier invité du Pr Thomas Römer, s’interroge sur le phénomène européen de séparation de la religion et de la société, pour déterminer s’il reste une exception, ou s’il est susceptible de se reproduire ailleurs : la sécularisation, un processus global ?

Cycle de conférences : 1er, 15, 22 et 27 juin 2022.
https://www.college-de-france.fr/site/thomas-romer/p559389054390571_content.htm

closer dit: à

Tu ne trouves pas , cher Barozzi, que près de 10 d’arrogance et d’incompétence, ça suffit ? (5 ans seul aux manettes et le reste auprès de FH).

Alors, par pitié, ne vote pas pour la station d’essence liberticide, quand il existe une candidate sympathique, compétente et intelligente, VM, conseillère de Paris !

closer dit: à

10 ans of course…

Jazzi dit: à

Pas si incompétent que ça, cher closer.
Et voilà que Hollande reproche à Macron de ne pas être allé en Ukraine et de ne pas prendre assez rapidement des mesures contre l’inflation !
C’est pratique d’être dans l’opposition…
Daty, elle, accuse son rival de la REM de harcèlement sexuel.
Mais où va t-on, dans quel monde vit-on ?
Pour qui votera t-on dans le secret de l’isoloir ?

B dit: à

Et voilà que Hollande reproche à Macron de ne pas être allé en Ukraine

Je lui reproche aussi. Il envoie sa toute nouvelle ministre à la place, ses propos, du moins ceux que j’ai entendus, sont d’une puissance incomparable.

B dit: à

Sur que Cherbourg à la place c’est risquer.

JC..... dit: à

Voter ?
Acte débile…

Pourquoi jouer au figurant dans une pièce écrite par des lobbyistes ?

Bonne journée, les veauxtants !

Jazzi dit: à

Faut-il jouer les figurants ou les inexistants, JC ?
exister et ne pas être (ou inversement) est la devise des ectoplasmes.

et alii dit: à

, les veauxtants !
c’est une naturalisation française de Wothan ?

et alii dit: à

Cherbourg était une chanson avec la guerre d’Algérie

renato dit: à

Alexei Zhuravlev, membre de la Douma, a déclaré que deux missiles Sarmat suffiraient pour détruire la côte est des États-Unis et deux autres pour faire de même avec celle de l’ouest. Il a aussi souhaité que deux millions de personnes soient tuées afin de dénazifier l’Ukraine ¬— coupables de ne pas s’être opposées au gouvernement ukrainien et de ne pas avoir fui alors qu’elles auraient pu le faire. Si ce n’est pas un nazi, c’est quoi ?

Damien dit: à

Dans une interview à « Livres Hebdo », l’immense génie des carpettes, écrivain majeur de notre temps, Nicolas Sarkozy, puisqu’il faut l’appeler par son nom, raconte les « affreux » de la création (oui, écrire le fait souffrir, tel un Flaubert crapuleux) :

–Comment écrivez-vous ?
— Nicolas Sarkozy : J’entends souvent dire qu’écrire est un plaisir. Pour moi, c’est d’abord une souffrance, cela me demande beaucoup d’énergie. En tout cas c’est toujours quelque chose de très sérieux. J’écris à la main, toujours côté recto. Je me mets d’accord avec mes éditeurs sur un projet puis j’écris seul, sans plan, sept ou huit heures par jour, en finissant exténué. Je ne veux pas qu’on me dérange pendant le processus d’écriture. Quand j’ai fini, j’appelle mon éditrice et elle peut récupérer le texte que j’ai déjà relu six ou sept fois. Elle apporte ses corrections pendant quelques jours. Elle vérifie certaines dates, des chiffres… Mais elle touche assez peu à mon texte.

C’est une interview extraordinaire par son impudence à nier des faits avérés. Je vous recommande cet exercice où le faux cul-excelle… avant de bientôt se retrouver au tribunal, et puis à la prison de la Santé !

et alii dit: à

chanson avec la guerre d’Algérie mal dit
sur fond de la guerre d’algérie , comme le film,;des paroles de la chanson mentionnent cette guerre

et alii dit: à

vous voyez renato, il n’y a pas que les pigeons parasites:

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Aux Invalides, l’armée fait la guerre aux lapins…
400 lapins de garenne gambadent auprès du tombeau de Napoléon Ier : préfecture, militaires et associations se battent autour du sort à leur réserver.le point

D. dit: à

A côté de la honte de la déforestation à tout va en Amérique du sud, en Afrique,
en Indonésie, il faut saluer les nombreuses initiatives visant à planter des arbres et des forêts. Par exemple le moteur de recherche Ecosia que je vous invite à utiliser. Ce week-end de Pentecôte, 30000 scouts se rassembleront à Chambord pour planter, de façon encadrée, des centaines d’arbres.
Il est réellement possible de changer le devenir de l’humanité par 3 choses : le contrôle des naissances (sous forme d’avantages accordés aux familles qui les limitent – un fond et une agence internationale sont à crééer, qu’est-ce qu’on attend pour se sortir les doigts du cul, que le moyen-orient et l’Afrique soient à feu et a sang ?), la réduction de production de CO2, la plantation extensive de forêts qui concourent à l’amelioon et à la régulation du climat, offre un carbone à bilan neutre (voir positif sur un court terme), stabilisent les sols. Tout cela s’organise, se gère, se promeut. La France est bien en retard, avec une omnubilation sur les batteries et les performances d’isolation des bâtiment alors que la sylviculture (de toute dimension) bien organisée et controlée par l’état est un trésor que nous négligeons ici en France

Phil dit: à

Si ce n’est pas un nazi, c’est quoi ?

Ne pas donner du « nazi » tous azimuts, dear Renato.
Dans son Journal, Jünger relate un dîner à Paris avec les pontes nazis auquel est convié un écrivain français, qu’il surnommera « Merline ». Le Français passera la soirée à vitupérer la mollesse de Hitler si bien que le diariste herboriste se demande à quelle race d’échauffé il peut bien appartenir.

et alii dit: à

@mimi pinson
Les pinsons de Darwin (connus aussi sous le nom de pinsons des Galápagos) sont 13 ou 14 espèces apparentées dont Charles Darwin a recueilli des spécimens en recensant la faune sur les îles Galápagos durant son voyage sur l’HMS Beagle. Treize espèces résident sur les îles Galápagos et une sur les îles Cocos.

et alii dit: à

en regardant les soldats de la photo, je songe à une coutume de déposer ses béquilles en ex voto
in
CENTRE DE RECHERCHE SUR LA CANNE ET LE BÂTON
La pratique qui consiste à offrir un objet à une divinité ou à saint, en remerciement d’un voeu exaucé, d’une guérison accomplie, ne date pas d’hier. Elle était connue sous l’Antiquité romaine et dans bien d’autres civilisations.

Elle s’est perpétuée avec le christianisme. Beaucoup d’observateurs des coutumes populaires du XIXe siècle signalent dans les églises la présence de cannes et de béquilles devant la statue d’un saint ou d’une sainte qui ont intercédé en faveur de malades ou d’infirmes. Ils y ont déposé les instruments dont ils n’avaient plus besoin.

En 1861, le « Dictionnaire de la conversation et de la lecture » signalait que les murs de la basilique Sainte-Geneviève, à Paris, étaient « couverts d’ex-voto, de cannes ou de béquilles ».
A Douvres-la-Délivrande (Calvados), sanctuaire marial, Jules Massé (« Le Mois de Marie », 1864) observait qu’il y avait tant d’offrandes devant la statue de la Vierge qu’on ne pouvait plus y admettre « les cannes et les béquilles de tous les malades qu’elle a fait miraculeusement marcher ».
http://www.crcb.org/cannes-et-bequilles-en-ex-voto/.html

D. dit: à

Quand je dis de toute dimension, ça commence par la jardin de monsieur et madame tout le monde. Il faut changer notre legislation. Accorder de petites réductions d’impots aux gens qui on des arbres (des vrais) dans leur jardin. Cesser de les emmerder pour des histoires de branches qui dépassent ou de feuilles sur la pelouse des voisins, de distances excessives à respecter entre plantations et voisinage. Ce n’est pas ou plus le moment. Le moment est à la plantation massive de la planète, partout où c’est possible, pour fixer un maximum de carbone et faire reculer la désertification, l’érosion et l’apauvrissement des sols, empêcher le dérèglement climatique.
La solution est en grande partie dans l’arbre, dans l’arbre et encore dans l’arbre.

D. dit: à

L’arbre en ville, aussi à développer au maximum. Arbres dans les jardins, sur les trottoirs, sur les quais, sur les places, sur les terrasses d’immeubles, dans les cours d’immeubles, suppression aussi des dalles artificielles génératrices de ruissellement partout ou c’est possible. Revenons aux allées gravillonées correctement entretenues. Un vélo, une poussette, une trotinette electrique roulent très bien sur un sol stabilisé finement gravilloné.
Si je suis comme Jazzi très très critique sur le bilan général d’Anne Hidalgo, je dois reconnaître qu’elle attache elle et ses équipiers une attention particulière aux arbres. Ce n’est pas un point de détail. De multiples projets verts sont nés ou sont prévus, par exemple les abords du périphérique et les portes de Paris.
Des arbres, des arbres et encore des arbres. S’il vous plait.

D. dit: à

C’est terrible de voir que des gens d’intelligence normale issus de régions de sylviculture traditionnelle préfèrent les quitter pour aller se consacrer à je ne sais quoi dans des villes ou des quartiers peri-urbains. Alors qu’ils ont de l’or à portée de main mais on ne leur dit pas, on ne les aide pas, on ne les sensibilise pas, on ne les éduque tout simplement pas correctement.
Beaucoup de ces gens reçoivent une éducation vaine, décalée, prétentieuse, qui se veut planer au-dessus des ressources regionales traditionnelles brutes, une éducation de mentalité européenne communautaire, il faut bien le dire. Ils croient s’élever ainsi et finalement participent à la chute de tout un ensemble en s’éloignant des lois naturelles, amorçant par la même occasion une pompe désastreuse, celle de l’immigration sans aculturation débouchant sur la ghettoisation communautaire au sein même des régions, comme on le voit à présent dans bon nombre d’endroits où les ramasseurs de fruits et légumes sont tous étrangers, mais aussi les bûcherons, les conducteurs d’engins etc.. des personnes qui sont là par dépit et ne portent aucun intérêt au développement des ressources brutes regionales. Quel monde terrible fabriquons-nous là peu à peu.

Jazzi dit: à

Pendant deux décennies les équipes de Bertrand Delanoë puis d’Anne Hidalgo se sont souciées des arbres et des jardins comme une guigne, D.
Cette soudaine passion pour les arbres, tous azimut, mal pensée et le plus souvent aberrante n’est qu’une façade, tel le concept de forêts urbaines, déjà revu et corrigé à la baisse !

Jazzi dit: à

Comme d’une guigne…

rose dit: à

Et nous, nos forêts des Alpes de Haute Provence qui sont en train d’être colonisés par des hectares de panneaux photovoltaïques.
Nous n’irons plus aux champignons.

rose dit: à

colonisées

D. dit: à

Les lapins. Qu’est-ce que ça peut faire ?!
Ils font des trous. Et alors ? Il y en a partout en grande quantité sur les pelouses des grands parcs, les terres-plains herbeux du périphérique…
Seulement voilà c’est aux Invalides. Mon Dieu comme c’est grave.
Il manque tout simplement un prédateur naturel pour réguler la population. A commencer par l’homme lui-même. Personne n’est capable de réaliser ça et d’agir en conséquence ? Personne n’est au courant que le lapin se mange en France depuis des millénaires, s’accomode de mille façons ? Qu’on les tue à l’arbalète et les mange, ce n’est pas difficile. Moi je veux bien y aller. Je veux bien les dépecer et vider aussi. Dépecer et vider. Vous avez oublié, bobos, que vos ancêtres ont fait ça depuis la nuit des temps ? Les nomades en roulotte le font, eux. Pour ça on peut leur dire merci de réguler la pop de lapins.

renato dit: à

C’est lui qui parle de tuer deux millions de personnes soient afin de dénazifier l’Ukraine, Phil.

renato dit: à

sans soient…

D. dit: à

Je suis favorable aux forêts urbaines, Jazzi. Evidemment. Mais il n’y a aycune raison que cela coûte cher aux Parisiens. Il n’y a aucune raison de confier ça à des auditeurs, cabinets, urbanistes, prestataires de service, économistes, bureau de contrôle, coordinateurs de tous poils.

Planter un arbre est du domaine d’un jardinier parti se fournir chez un pépinieriste. Point à la ligne.

D. dit: à

Et si l’on veut être écologiste jusqu’au bout, il faut faire participer à cette chasse au lapin les petits bobos des écoles primaires parisiennes. Et servir le lapin dans les cantines. Ah oui, voilà un beau projet. Je veux bien m’en occuper.

Jazzi dit: à

Une forêt urbaine est un non sens, D. !

Jazzi dit: à

Pour les arbres en ville, on a le mail, D.

Jazzi dit: à

Pas d’arbres dans les jardins verticaux.

et alii dit: à

donc, c’est à dire qu’
il n’y a pas que les arbres,

et alii dit: à

il n’y a pas que Paris

Damien dit: à

« Le Monde » consacre un article nécrologique à Claude Michelet, sans ironie aucune, sachant que l’auteur préféré de mon coiffeur a été salué par le quotidien du soir dès 1965. Mention en est faite. Sauf peut-être un passage qui m’a fait doucement rigolé et qui dit ceci :

« L’engagement littéraire de Claude Michelet n’est pas si surprenant quand on sait que son grand-père, le docteur Fernand Vialle, a créé à Brive en 1901 une revue littéraire, La Brise, où parurent des poèmes de Francis Carco, plus tard les premiers poèmes de Georges-Emmanuel Clancier et des textes de Michel Peyramaure. »

On apprend dans cet article que Michelet était un vrai paysan, un agriculteur authentique, mais qu’il fut longtemps méprisé par Paris. Peu de considérations littéraires, de la part du journaliste… Il aurait fallu interroger des lecteurs éventuels, s’il y en a encore (sûrement !). — La forêt à Paris ? Je préfère les jardins, avec une pelouse bien tondue, des fleurs, et, bien sûr, quelques vieux chênes centenaires, quand même. Mon jardin préféré est le Luxembourg, sauf à l’heure de midi en été : trop de gens y pique-niquent. Je n’aime pas les papiers gras, les gens torse nu qui se vautrent. C’est l’enfer, parfois, la nature ! Par contre, j’aime la forêt à la campagne. En Allemagne, ils ont de belles forêts. C’est beau quand on n’y rencontre personne. Quand j’étais petit, avec mon père, nous nous étions perdus dans une forêt. Je ne me souviens plus laquelle. Cela m’a marqué. D’où que j’ai été sensible, peut-être, au livre de Heidegger, « Holzwege ». « Dans la forêt, il y a des chemins qui, le plus souvent encombrés de broussailles, s’arrêtent soudain dans le non-frayé… » J’ai toujours mon exemplaire sous la main. Disons pour finir, qu’à Paris, je ne sens jamais cette atmosphère de forêt, mais plutôt de fleuristes et de fleurs qu’on s’offre quand tout devient pesant. Bonne soirée.

et alii dit: à

je ne rêve jamais du PARADIS. pourtant j’ai toujours des fleurs sur ma table;et des feuilles de menthe que je froisse pour le parfum

et alii dit: à

on dit « la forêt de Fontainebleau », mais pas « les bois de « fontainebleau » !

et alii dit: à

A l’heure d’une école devenue obligatoire à 3 ans, le premier volet d’une étude de la Ville de Paris, réalisée par l’Observatoire du Changement (OSC) de Sciences Po en 2018, soulignait la spécificité, la réalité et la qualité pédagogique des jardins d’enfants. Le second volet de cette recherche, plus quantitatif, conduit l’année dernière, est désormais connu. Il compare les connaissances acquises par les petits fréquentant les jardins pédagogiques de la Ville de Paris avec celles des écoliers de maternelle.

D. dit: à

J’en ai déjà rêvé plusieurs fois, et alii.
C’est un endroit réellement délicieux qui peut prendre différents aspects. Il y règne une plénitude et un amour indicibles. Mais on y pense pas, c’est absolument naturel. Il n’y règne aucune inquiétude, aucune insécurité. Il est impossible de penser au mal, ça n’y existe pas. C’est un instant présent permanent qui ne peut être compris qu’en y étant.

D. dit: à

Ce qui est délicieux c’est qu’au paradis on est heureux que tout le monde soit heureux mais sans même s’en rendre compte. On a pas la nécessité d’y réfléchir. C’est simplement ainsi.
On ne peut le comprendre que par comparaison en étant revenu dans ce monde d’ici-bas. C’est un endroit où le mot mais n’existe pas. Ni même le mot car.

et alii dit: à

C’est un endroit où le mot mais n’existe pas. Ni même le mot car.
ça devient intéressant! avez vous fait des fiches, des listes , ça faut des contraintes d’un genre particulier, contraintes quand même!

et alii dit: à

ça fait

et alii dit: à

sur philomag:
“Quand on sera au bord du trou, faudra pas faire les malins nous autres”, prévenait d’ailleurs Louis-Ferdinand Céline. À l’occasion de la parution d’un roman inédit, Guerre (Gallimard, 2022), nous vous proposons une série consacrée aux sources philosophiques de l’œuvre du romancier controversé. Aujourd’hui, Céline et l’art : la musique, le rythme, la danse… et Bergson.

Bonne lecture,

B dit: à

y avait très largement assez d’effectifs de police.»

Si les chiffres sont exacts, 7000 policiers pour 80000 spectateurs, ça fait 1 policiers pour 11.

B dit: à

Je ne comprends pas comment ni pourquoi la France avec son déficit se fait une joie d’accueillir les JO de 2024. Bon courage aux parisiens et banlieusards.

B dit: à

Ni d’ailleurs pourquoi personne n’a encore songé à fondre les ors de la République pour en faire des lingots et paraitre plus sobre. Quand on regarde les installations d’autres pays, l’apparence d’autres ministres dans ces pays, on se dit que le notre s’accorde un régime d’exception.

B dit: à

Darmanin me fait penser à un marquis avec son petit sourire, son visage poupin, ses mains fines et soignés, ses costumes élégants. Le budget est un tremplin, ceux qui y passent sont promus à un brillant avenir. En ce moment, c’est qui?

x dit: à

À propos de chemins creux, parcourus avec lenteur, évoqués avec tendresse (les oubliés et même les abolis aussi) comme de forêts, deux très belles nouvelles de Jean-Loup Trassard dans son recueil L’Ancolie.
Thèmes rustiques, écriture et composition raffinées.

B dit: à

Soignées.

Bloom dit: à

Saviez-vous qu’il n’existe qu’une seule équipe de démineurs la nuit à Paris (2 millions d’habitants + au moins un autre million en transit pendulaire). Très problématique en cas de multiplication de colis ou bagages suspects aux alentours de 22h, comme ce fut le cas hier soir. Il est vrazi que la capitale n’a jamais connu d’attentats.
Les politicrétins ont laissé le pays en friche en faisant accroire qu’ils étaient au taquet. Le simulacre cher à Baudrillard règne en maitre.
Dormez bien, braves gens, Ka le serpent aux regard lénifiant veille sur vous.

et alii dit: à

sur « La musique du fond des choses : destruction, savoir et création dans les écrits de Louis-Ferdinand Céline »
la revue Le Correspondant pendant son séjour en Afrique, les articles du metteur en scène Charles Dullin au moment de la rédaction de Voyage au bout de la nuit, les ouvrages de l’historien de l’art Élie Faure dans les années trente, puis, après la seconde guerre mondiale, des textes qui datent de la Belle-Époque, qu’il s’agisse de vieux numéros de la Revue des Deux Mondes ou d’ouvrages du philosophe Théodule Ribot. La comparaison des écrits de Céline avec ces textes très divers permet de voir que l’écrivain y découvre un certain nombre d’idées qu’il fait siennes, transforme ou renverse pour faire du savoir presque absolu qu’il revendique souvent une arme littéraire destinée à le faire triompher de ceux qu’il considère comme des usurpateurs ou de faux savants – au premier rang desquels se trouvent ses contemporains, qu’ils soient simples lecteurs, médecins, critiques littéraires ou écrivains
https://tel.archives-ouvertes.fr/tel-02306487v2

Dino dit: à

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Pour information. La première traduction de Céline en espagnol date de 1937: Mea culpa seguido de La vida y la obra de Semmelweis, dans la célèbre maison d’édition Sur des soeurs Ocampo que Caillois connaissait bien. Puis, il faudra attendre la fin des années 1960 pour qu’il soit traduit en Espagne, encore le Semmelweis, chez Alianza, 1968 (trad. García Hortelano), suivi de Rigodón (Seix & Barral, 1971, De un castillo al otro (Lumen, 1972) et enfin le Voyage chez Planeta (1973).

et alii dit: à

DANS LES REMERCIEMENTS DE Wallon
« Merci à mes frères, ma sœur et mes parents d’avoir courageusement supporté l’opprobre que
mon sujet de thèse devait immanquablement jeter sur notre famille. »
:

et alii dit: à

céline son exergue:
« Rien n’est plus odieux de nos jours, humainement plus odieux,
plus humiliant que de regarder un Français moderne dit lettré,
dépiauter narquoisement un texte, un ouvrage… n’importe
quelle bête à côté possède une allure noble, pathétique et
profondément touchante. Mais regardez ce bravache grelot si
indécent de suffisance, obscène de muflerie fanfaronne,
d’outrecuidance butée, comme il est accablant… Que lui
expliquer encore ? lui répondre ?… Il sait tout !… Il est
incurable ! »

le dernier mot est celui d’un médecin!

Jazzi dit: à

Dino, vous connaissez Pablo75 ?

Jazzi dit: à

Non, il n’y a pas que Paris, et alii.
Mais les jardins de Paris témoignent de l’évolution de l’art des jardins, depuis plus de quatre siècles.
Depuis les jardins de la Renaissance jusqu’aux parcs contemporains :
jardins classiques au tracé régulier, jardins pittoresques et anglo-chinois au dessin mouvementé, parcs haussmanniens aux paysages recréés, jardins des années 30 à la rigueur monumentale, jardins contemporains partagés entre une intégration à l’espace urbain et une incitation à l’imaginatio, ils offrent autant d’images et de visages de Paris qui s’enorgueillit du privilège de cette diversité.

Jean Langoncet dit: à

Glané sur le web

PHILITT : Dans D’un château l’autre, Céline prend un malin plaisir à tourner en dérision la collaboration. Quels sont les ressorts comiques qu’il met en œuvre ?

François Gibault : Céline a connu la collaboration de près. Il a connu beaucoup de collaborateurs pendant la guerre. Il faut dire qu’il y en avait beaucoup à Paris. Mais c’est surtout à Sigmaringen qu’il a trouvé de quoi faire. Il y avait vraiment des raisons de se moquer d’eux. À Sigmaringen, il y avait un gouvernement qui travaillait à la reprise du pouvoir en France si les Allemands gagnaient la guerre. Tout était réuni pour se foutre d’eux. C’étaient des charlots, totalement ridicules. La vie politique à Sigmaringen prêtait à la moquerie. Les collaborateurs se prenaient au sérieux, faisaient des réunions, organisaient des conseils des ministres, des choses absolument ahurissantes. Quand on ouvre La France, le journal de Sigmaringen, on voit de grands articles politiques dans lesquels on prépare effectivement la reprise du pouvoir. Compte tenu de la situation sur le terrain – les Allemands allaient évidemment perdre la guerre – c’était du grand guignol.

PHILITT : Le passage sur les toilettes est particulièrement hilarant. Dans quelle mesure la scatologie – comme chez Bloy – fait-elle partie de son arsenal drolatique ?

François Gibault : Il ne faut pas oublier que Céline était médecin. Dans les salles de garde, c’est une très vieille tradition. L’humour des carabins n’est pas toujours de très bon goût. C’est l’humour des médecins. Alors oui, il y a énormément de choses salaces, scatologiques. Tout comme chez Bloy on retrouve la merde. Céline aussi s’y complaît un peu, c’est très français. En France, il suffit de dire le mot « caca » pour que tout le monde se plie en deux et se torde de rire.

PHILITT : On retrouve cela dans la réponse de Céline à Jean-Paul Sartre…

François Gibault : Oui, il s’est bien amusé dans L’agité du bocal. Céline a mis Sartre dans le fond du trou de son cul, et évidemment dans le noir. On ne peut pas lui demander de penser juste et de raisonner clairement. C’est vrai que c’est très amusant. C’est un humour qui est très français.

PHILITT : Céline était très attaché non pas aux Français mais à la langue française.

François Gibault : Il était attaché à la France. Il l’a prouvé pendant la guerre de 1914 en se conduisant bien. Et en effet, il est très attaché à la langue française. C’est de cela dont il a le plus souffert pendant son exil au Danemark. Il l’a dit, il l’a écrit : il souffrait de ne pas entendre parler français. Alors il avait un petit poste de radio avec lequel il arrivait à capter la radio française. Madame Céline explique qu’il passait des heures l’oreille collée à son poste de radio, ce qui lui procurait une grande joie. Pour un écrivain c’est terrible, car pour écrire il y a ce besoin d’entendre parler, ça fait partie de la gymnastique de l’écrivain. Marcel Aymé m’a dit cela, lui qui descendait tous les matins prendre son café dans un bistrot où il passait une grande partie de la matinée à écouter les Français parler. Et même si souvent, ça ne volait pas forcément très haut, ça lui permettait d’écrire toute l’après-midi une fois rentré chez lui.

PHILITT : Audiard faisait cela aussi pour ses scénarios et dialogues…

François Gibault : Oui, il n’était pas le seul bien sûr. Par l’oreille, on capte un certain nombre de choses qui permettent d’écrire plus facilement après.

PHILITT : La part d’humour dans l’œuvre de Céline n’a cessé de croître au fil de ses livres. Pensez-vous que c’est quelque chose qu’il a travaillé au fur et à mesure ou qu’il l’avait dès le départ ?

François Gibault : Il avait ça depuis toujours. Ses premiers livres sont déjà très drôles. À la fin de sa vie, il se moque de ses contemporains, ce qui est nouveau. Mais l’humour noir de Céline est présent dans les premiers livres, dans Voyage au bout de la nuit il y a beaucoup d’humour…

PHILITT : Certes, mais si l’on compare avec Rigodon, notamment les passages avec les journalistes, il y a une amplification notable.

François Gibault : Oui, là, il s’amuse. Il s’en donne à cœur joie. Il tourne en dérision la France de son temps, les journalistes, les écrivains… C’est vrai que c’est particulièrement évident dans ses derniers livres parce qu’il a une liberté qui lui permet de se moquer de la Terre entière. Mais il est indéniable que c’est à la base de l’œuvre.

PHILITT : L’antisémitisme de Céline, notamment dans Bagatelles pour un massacre, est tellement extensif et délirant qu’il aboutit à un effet comique. Son antisémitisme peu sérieux était d’ailleurs vu d’un mauvais œil par les antisémites officiels. Est-ce que cela nous dit quelque chose de la personnalité de Céline ?

François Gibault : Oui, il était outrancier. L’outrance à un niveau très élevé détruit le sens de ce que l’on dit, mais il n’y a pas que du comique dans Bagatelles pour un massacre.

PHILITT : On sait également qu’avec son ami peintre Gen Paul, Céline se moquait ouvertement d’Hitler et des nazis. Cette dérision est assez peu emblématique d’un vrai collaborateur. Qu’en pensez-vous ?

François Gibault : On pouvait être antisémite et ne pas être collaborateur. Et être antisémite et ne pas aimer Hitler. Ce sont quand même des choses différentes. L’antisémitisme de Céline est beaucoup plus ancien, beaucoup plus profond et antérieur aux persécutions nazies. Des persécutions dont peu de monde était au courant. Quand les troupes russes ont découvert les premiers camps, ça a été une surprise pour le monde entier. Une telle horreur n’était pas imaginable. C’est pour cela que les pamphlets doivent être replacés dans leur contexte historique. Et c’est la raison pour laquelle je m’oppose à leur republication. De plus, ça ne ferait que ranimer un antisémitisme dormant qui existe en France et qui ne demande qu’à se réveiller. Beaucoup pensent qu’on devrait les publier à nouveau pour que les gens disent : « Ah ça n’est que ça… » Je trouve ça malgré tout plutôt malsain. D’autant plus que ceux qui veulent vraiment les lire peuvent les acheter dans des librairies d’occasions ou sur internet.

PHILITT : Ils ont été republiés au Canada…

François Gibault : Oui, car là-bas, les droits d’auteur sont libres après 50 ans, alors que c’est 70 en France.

PHILITT : Revenons-en à son humour. Le passage de Bagatelles où il présente un certain « Touvabienovitch » a retenu mon attention. De même lorsqu’il évoque « Ben cinéma ». Ces combinaisons improbables sont-elles typiques du génie humoristique de Céline ?

François Gibault : Non pas vraiment, son génie est plus complexe que ça. Cela n’est pas aussi simple.

PHILITT : La transformation des noms, des mots…

François Gibault : Oui, c’est un jongleur Céline. Il joue avec les mots, avec les idées, avec tout. C’est un provocateur, un iconoclaste, qui prend beaucoup de plaisir à casser les idoles, à réformer la société dans tout ce qu’elle a de rigide, traditionnelle, pompeuse, officielle… Tout ce qu’il n’aimait pas. Il faut rappeler qu’en 1932 dans Voyage au bout de la nuit, donc peu après la guerre de 1914, il écrit : « Une balle dans le ventre, ça fait pas un héros, ça fait une péritonite. » Rendez-vous compte : écrire cela à une époque où on vénérait les anciens combattants. On vivait beaucoup dans le souvenir de la guerre de 14, de ses héros. C’est une phrase 100% iconoclaste et qui a dû choquer terriblement. Céline casse tout, il aimait tout casser, c’est peut être son côté anarchiste… Un anarchiste qui aimait l’ordre. Céline était pétri de contradictions, comme beaucoup de génies, comme Bloy dont on parlait tout à l’heure.

PHILITT : Dans un des rares entretiens qu’il a accordés à son domicile de Meudon après la guerre, Céline évoque le style des écrivains de son époque. Il se moque de ceux qui sont à la recherche de trouvailles littéraires : « L’avez-vous trouvée cette trouvaille ? » s’exclame-t-il à moitié hilare. Pourtant, il y a de sacrées « trouvailles » chez Céline.

François Gibault : Céline est un découvreur de génie, ce ne sont pas des trouvailles. Il a fait de vraies découvertes en style qui ont complètement révolutionné le style français. Donc il se moque littéralement de tous les autres, les regarde avec mépris et se considère comme le plus grand écrivain du siècle. Quelques-uns de ses contemporains passent à travers les gouttes mais ils sont très rares : Barbusse, Morand… Mais il ne faut pas voir cela comme de l’orgueil. Céline s’amuse, joue le génie évidemment persécuté devant les journalistes, il les tourne en ridicule. Comme il a beaucoup d’esprit, il le fait avec bonheur.

PHILITT : Lucette Almanzor raconte que Céline jouait un rôle face aux journalistes, qu’il faisait volontairement le gâteux. Céline aurait-il fait un bon acteur et, plus particulièrement, un bon acteur comique ?

François Gibault : Oui, certainement. Enfin acteur je ne sais pas, mais il est certain que, à la fin de sa vie, devant les télévisions, c’est un acteur merveilleux. Il faut ajouter que les textes de Céline lus ou dits par des acteurs sont formidables. Les Entretiens avec le professeur Y, qui ont été adaptés un grand nombre de fois, sont toujours très bien. Quelquefois mal mis en scène, car il n’y a pas besoin de mise en scène, le texte se suffit à lui-même. Dans les interprétations récentes, il y a tout de même une critique à faire, parfois les acteurs crient, alors que le texte de Céline n’en a pas besoin, on le tue en le criant. Luchini le dit très bien, doucement, mot à mot, c’est remarquable.

PHILITT : Est-ce que vous diriez qu’il y a une sublimation du grotesque chez lui ?

François Gibault : Le grotesque est un moyen qu’utilise Céline pour faire passer ses textes. C’est un grotesque là encore très français : on critique la société dans laquelle on est, on critique les hommes, on critique les crimes commis à longueur d’années notamment pendant le 20ème siècle, et tout cela avec humour. On s’empresse de rire des choses pour ne pas avoir à en pleurer. Céline est profondément enraciné dans cette France, on ne peut pas le détacher de ça, et c’est pour ça que son humour est si français.

PHILITT : Beaucoup voient chez Céline un humour du désespoir. Certes, la réalité célinienne est très sombre, mais n’y a-t-il pas une sorte de « salut par le rire » ?

François Gibault : Les gens qui ont connu Céline pendant la guerre notamment, madame Destouches la première, m’ont toujours dit qu’il ne pouvait pas résister à un bon mot. Ils étaient sous un bombardement, leur train était arrêté dans un tunnel ou autre, et Céline ne pouvait s’empêcher de sortir un trait d’esprit. Au plus fort de la tempête, s’il avait envie de rigoler, il rigolait. On voit ce comique appliqué à la guerre de 14 également. Il va vous raconter des choses absolument tragiques, et tout d’un coup il y a un mot d’esprit qui sort. Le colonel qui a la tête coupée, son sang lui coule par le cou, c’est comme de la confiture dans une marmite. Tout ça, c’est Céline, c’est français.

Source : PHILITT [2015]

D. dit: à

Le football glorifié est un cancer de nos sociétés.
Quoi dire d’autre ?

D. dit: à

On pourra toujours dire Darmanin, Liverpool, faux tickets, gaz lacrymogènes, RER, tout ce qu’on voudra…
Le problème c’est la virilité et l’instinct grégaire mal canalisés. Pas digne. Pas belle. Dans le football.

D. dit: à

Il n’y a pas d’incident avec les matchs de boxe. Ni avec ceux de catch. Pourtant beaucoup plus violents.
Le problème est bel et bien le football. Ce qu’on a bien voulu qu’il devienne et à qui et comment on l’a laissé être pris.
Compte tenu de la récurrence des problèmes qu’il cause, je demande son interdiction.
Plus de matchs avec public, nulle part.

D. dit: à

N’est-ce pas, Bérénice ?

Giovanni Sant'Angelo dit: à

…jeudi 2 juin 2022 à 0 h 53 min.

…systèmes de sociétés post-féodales, pour fructifier les spoliations de toutes sortes, sur le savoir des peuples, et détails des gens,!…les clans et leurs nationalistes du mérite  » citoyen « ,!…

…des  » abus « , pour tout confondre, à leurs profits,!…de droite de gauche et autres centres,!…vivre avec de vrais  » cons « , pour déposséder ses voisins, la collaboration avec les communards,  » self-service « ,!…

…les seuls conseils reçues, demander des conseils à ses amis d’enfance dans l’administration, pour se joindre aux cliques qui se pourvoient des justifiables ad-hoc,!…

…des associations partout, déjà entre simples particuliers ou petits cloportes d’épiciers à devenir des  » raton-laveurs titrés « , crémeux des fromages,!…
…etc,!…
…vivre à Paris,!…ou en Europe,!…avec toutes les  » pègres « , même d’états et Polices d’états,!…aux pères la chaise, fourre-tout,!…
…les sécurités, ériger en clans, pour nourrir toutes les assurances-vies avec,!…

…qu’elles démocraties,!…merdiers et collaborations,!…les talents qui n’existent plus, civilisations disjonctées,!…
…les emplois et entreprises à l’emporte-pièce,!…bidons et managements,!…
…etc,!…la civilisation des Rapetou,!…
…partout et ailleurs,!…Go,!…of course,!
…pronto, subito,!…

JC..... dit: à

JEUDI 2 JUIN 2022, 5h56, 21° temps clair, brise légère d’est

Le temps des guerres à l’ancienne est dépassé dans notre cher vieux pays, remplacé par une guerre de religions nouvelle, installée depuis quelques décennies, et qui progresse de jour en jour.

La guerre entre les religieux ayant foi en l’individu, humanistes naïfs dévots, et les barbares incultes inéduqués imbéciles ayant foi dans la communauté des cons multiples.

Moins de morts sanglants, mais décomposition de la société par un pourrissement accepté au nom de la démocratie idéalisée….

Lamentable.

Bloom dit: à

Speed dating prof: 30mns pour recruter les professeurs des enfants de la Res publica fromagère. Mieux qu’au Zimbabwe, où l’entretien dure 45mns.

Jacques dit: à

Ta gueule JC !

Jazzi dit: à

On a retrouvé Ferdine !
Il signe désormais Giovanni Sant’Angelo : « …vivre à Paris,!…ou en Europe,!…avec toutes les « pègres « , même d’états et Polices d’états,!…aux pères la chaise, fourre-tout,!…

Jazzi dit: à

Johnny Depp et Amber Heard montent sur un bateau et c’est Amber Head qui tombe à l’eau.
Condamnée à verser 15 millions de dollars !

closer dit: à

Pablo, si tu passes par là, dis-nous ce que tu penses de l’Anthologie bilingue de la poésie espagnole en Pléiade.
Merci

closer dit: à

« Il n’y a pas eu de morts »

Le nouveau paradigme: toute chienlit urbaine qui n’a pas provoqué de morts est un immense succès de la politique de maintien de l’ordre du gouvernement.
Répétez!

rose dit: à

Jubilé de platine pour Élisabeth II reine d’Angleterre.

Alexia Neuhoff dit: à

Bloom dit: à
Speed dating prof: 30mns pour recruter les professeurs des enfants de la Res publica fromagère.

Depuis des années, des professionnels de l’éducation comme de la santé alertent sur la situation de ces administrations toujours plus dégradée et dessinaient les contours de ce qui est aujourd’hui advenu, notamment la pénurie de personnel qualifié. Ils n’ont pas été entendus. Ces avertissements contrariaient le schéma strictement comptable qui prévaut désormais dans la gestion de l’hôpital comme du système scolaire.
Le chômage massif des jeunes a longtemps permis de pourvoir ces postes peu attractifs et mal rémunérés. Avec la baisse du chômage des jeunes, la rustine ne fonctionne plus, la santé et l’éducation ne sont plus une opportunité d’entrer dans la vie active, même par dépit.

Jazzi dit: à

« Jubilé de platine pour Élisabeth II reine d’Angleterre. »

Vues des rues de Londres depuis ce matin à la télé : propres, dégagées de tous chantiers, bien organisées entre trottoirs, pistes cyclables, voies automobiles.
Paris peut en prendre de la graine !

Phil dit: à

Condamnée à verser

les femmes en guerre sont les pires, Céline l’a déjà écrit. à Berlin, failli se faire lyncher par une meute de jeunes vachequirit

renato dit: à

« Condamnée à verser 15 millions de dollars ! »

Amber Heard ne versera que dix millions trois cent cinquante mille dollars, puisque le juge a réduit le montant des dommages-intérêts punitifs.

renato dit: à

Limitez-vous à votre instruction, D., vous en avez grand besoin.

Alexia Neuhoff dit: à

J’évoquais il y a peu avec des amis la disparition, dans la gestion de l’Etat, de ce que l’on appelait la planification qui consistait à se projeter à long terme et à prévoir les ajustements économiques afin d’éviter les impasses comme nous en connaissons actuellement dans de nombreux domaines. Le néolibéralisme a eu sa peau. Résultat : seuls prévalent le court terme, le recours au marché et la course aux replâtrages d’urgence. Mais la catastrophe est telle que le mot « planification » refait apparemment surface dans l’univers des économistes. Youpi !

B dit: à

Phil, les femmes sont l’avenir de certains peuples et malheureusement sont baillonnées ou assignées religieusement à résidence, dépourvues des droits élémentaires .

JC..... dit: à

Jacques dit: à
Ta gueule JC !

Tu peux développer, petit con, en donnant une raison valable ?

B dit: à

C’est la faute des faux billets qu’on vous dit!

C’est le golfe d’Aden, il faudra prévoir une surveillance à toutes les issues.

closer dit: à

Le mythe de la « gestion comptable »!

Si nous avions une vraie gestion comptable, nous n’aurions pas accumulé des déficits colossaux et doublé notre dette ! Nous réalisons le tour de force de dépenser plus que tout le monde, de ne pas équilibrer les comptes et d’offrir des services publics de plus en plus dégradés. Nous sommes vraiment les meilleurs.

Le libéralisme, quand il est dévoyé (comme avec la financiarisation), n’a rien à voir avec la « gestion comptable »; c’est presque le contraire. Les montages financiers nés de la contorsion de cerveaux avides de pognons pour justifier de dépenser de l’argent virtuel et créer des bulles financières monstrueuses ne sont, ni de la bonne gestion comptable, ni du libéralisme.

Bloom dit: à

J’abonde AN. Perso, je situe ce tournant à la trahison des syndicats en 2003, qui ont accepté la reprise du travail alors que les profs étaient dans un mouvement long de défense de la qualité de l’enseignement. J’ai suivi cela d’Australie… Lors de mon retour en France, j’ai pu juger de la démoralisation généralisée au sein de l’EN. Les syndicats ont plié alors que le rapport de force était du côté des grévistes. Socio-traitres.
Depuis, les profs sont pris pour des faibles, des « agents » taillables et corvéables à merci par leur hiérarchie, du chef d’établissement au ministre en passant par les multiples échelons intermédiaires.
L’avenir est non seulement à la fabrique du crétin, mais la fabrique du crétin par des crétins,châtrés de toute agentivité.
Encore une bonne nouvelle qu’il faut partager avec
les futurs ex-diplomates.

et alii dit: à

bonjour
CELINE:
« . Nous, nous avons une frousse terrible, de la naissance à la mort ça ne nous
quitte pas. Alors, ça nous force à penser, à faire de la science, comme ils appellent
ça. Les plus intelligents parmi les hommes, ce sont les plus froussards. Voyez les
Juifs ! Ce n’est pas l’intelligence qui est noble, c’est la peur. Faire dans sa culotte,
voyez-vous, c’est le commencement du génie.169

Jazzi dit: à

Le crime de Céline c’est d’essentialiser : normal qu’il ait été en conflit avec l’existentialiste Sartre !

Jazzi dit: à

« les futurs ex-diplomates. »

Bloom, défenseur privilégié de classe et de caste !

Jazzi dit: à

J’ai pas dit de race…

renato dit: à

Élément de réponse pour l’inénarrable D.

Ursula von der Leyen : « Nous devons tout faire afin que Poutine échoue et que la liberté prévale. Je veux que le message soit clair : Poutine et les oligarques russes qui le soutiennent devront contribuer à la reconstruction de l’Ukraine après l’avoir attaquée. »

Amanda Lire dit: à

Sympathique ce G. St. A.,

il intervient ici uniquement à bon escient!

B dit: à

Antoyan. Mes excuses.

Amanda Lire dit: à

C’est un ami à vous, B?

Bolibongo dit: à

le montant des dommages-intérêts punitifs.

Charabia redondant.
Ou la double peine! 😉 ( Réclamer les intérêts des dommages causés est en soi une amende punitive…)
Qu’en pensent Jazzi et D. ?

Jazzi dit: à

La sexualité de GSA est un grand mystère Amanda…

Amanda Lire dit: à

La sexualité de GSA est un grand mystère Amanda…

Il paraît qu’il peint avec un pinceau en poil de martre?

Jazzi dit: à

« Ares Antoyan : ne peint que des femmes »

C’est un homme lesbien ?
Comme Leonor Fini.

Amanda Lire dit: à

Et depuis son régime d’amaigrissement draconien il manie mieux le pinceau* pour obtenir un résultat artistique parfait.

*en poil de martre.

Jazzi dit: à

Je pense que Vanessa Paradis a été plus maline pour piquer la moitié de la fortune de Johnny Depp !

Amanda Lire dit: à

Comme Leonor Fini.

Vous êtes injuste avec cette immense artiste, libre dans sa tête et dans son corps, Jazzi.
Voyez sa jeunesse triumvirée avec Pieyre de Mandiargues et Cartier-Bresson puis avec ses chats… Pour finir voisine du célébrissime Jean-Charles qui a notamment écrit ce sublime roman : Où est donc ma femme? chez Presses Pocket.

Bolibongo dit: à

toto s’étale et c’est pas triste!

s’étale = se ramasse
s’étale = en rajoute vraiment trop.

Amanda Lire dit: à

s’étale = en rajoute vraiment trop.

D’ici là qu’il nous rajoute une recette de pâte à l’italienne juste avant midi… 🙂

D. dit: à

Je serais très heureux renato que la Russie contribue à la reconstruction de l’Ukraine. Seulement voilà : la Russie a une armée et Ursula n’en a aucune.
L’Allemagne a contribué à la reconstruction au lendemain de la 2ème guerre après avoir été vaincue et occupée par des troupes russes et occidentales.
Ursula imagine occuper Moscou ?

renato dit: à

Magnifique ! Nous en sommes aux petit jugements pré-faits.

Jazzi dit: à

Ce n’est pas l’insulter que de dire que Leonor Fini était lesbienne, Amanda.

Jazzi dit: à

Macron, comme Napoléon, va t-il se lancer dans sa campagne de Russie, D. ?

Amanda Lire dit: à

Injuste, ai-je écrit, bien cher Jazzi.:)
Elle n’a pas été que…
Et sa personnalité de créatrice ne se limite pas uniquement à son genre. Voilà ce que je voulais préciser.
Bon appétit!

Bolibongo dit: à

jugements pré-faits.

…de peau lisse nous dit l’ancien danseur nu de Kolmar! 😉

B dit: à

Non Amanda, je l’ai découvert et à y regarder de plus près après un moment de rejet je trouve que sa peinture est riche de nuances. Il faut explorer ses toiles , sûrement un grand amateur du beau sexe. Un peu comme notre Toulouse-Lautrec mais en acrylique.

renato dit: à

Calmez-vous D., avoir une armée n’est désormais plus nécessaire ; il n’y a plus que quelques crétins anti atlantiste et quelques opportunistes avec la montre à l’arrêt qui approuvent les agissements criminels de votre chéri Putin.

Amanda Lire dit: à

 » Frémissement de plumeuses bielles
Tremblement des baguenaudes poupines
Enflent des bulles qu’un rayon diapre
Craquent des vésicules caduques
Tournent les ocelles de celles qu’elle fut
Toutes celles qui furent entre ci et là
Celles de naguère et du versant de l’âge
Celle que l’on aima
Celles qui demeurèrent dans l’ enfantillage, »
(Extrait du poème La finissante.)

André Pieyre de Mandiargues, Le point où j’en suis NRF/Gallimard 1964, édition originale numérotée

Jacques dit: à

Onanistes et masturbateurs communistes unissez-vous derrière la bannière du Branlétariat international.

Amanda Lire dit: à

Toulouse-Lautrec mais en acrylique.

J’adore B. cette expression, Toulouse-Lautrec en acrylique!
Il s’agit quasiment d’un nouveau pays de la peinture!

Vous avez lu cet extrait de poème de Mandiargues? Vraiment influencé par l’écriture surréaliste mais aussi par « l’enfantillage » des écrivains populaire ou anonymes de l’art brut.

Damien dit: à

Bizarre, cette affaire Johnny Depp. Il s’en sort, parce qu’on ne tire pas sur une ambulance. C’est un has been, si l’on en croit les professionnels du cinéma. Voilà ce qu’écrit mon « Figaro » :

« Les avocats de l’actrice ont toutefois produit des témoins assurant que l’étoile de son ex-mari avait déjà pâli bien avant cela en raison d’un «comportement non-professionnel», lié notamment à sa consommation d’alcool et de stupéfiants. » (« Figaro »)

Va-t-il pouvoir retravailler à Hollywood ? Le journal en doute. Il se tournera peut-être vers le cinéma indépendant, notamment français. Il est prévu qu’il joue Louis XV dans un prochain film de Maïwenn sur Mme du Barry. Car oui, Maïwenn est une cinéaste, une vraie : vous en doutiez ? Jazzi, attendez-vous fébrilement de voir ce que ça donne ? Moi non plus.

Reste Amber Heard, qui se retrouve gros Jean comme devant. Ses plaintes n’ont pas porté leurs fruits. La petite cocotte devra raquer une somme énorme. Quelle humiliation ! En cette période #metoo, Depp a vraiment le cul bordé de nouilles, comme on disait autrefois aux Guignols !

renato dit: à

Finalement ! Angela Merkel : « Ma solidarité va à l’Ukraine envahie et attaquée par la Russie et je soutiens leur droit à l’autodéfense ». L’ancienne chancelière a ajouté qu’elle soutenait tous les efforts déployés par le gouvernement allemand, l’UE, les États-Unis, l’OTAN, le G7 et les Nations unies pour « mettre un terme à cette guerre d’agression barbare menée par la Russie ».

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