H.D. Thoreau : qu’est-ce qui est vraiment nécessaire à la vie ?
Bientôt les vacances ? Alors attendez-vous à ce que je vous bassine avec la visitation, la relecture, la redécouverte des classiques. Une vie de lecteur ne suffirait pas à épuiser le sujet. Voilà un rituel auquel je n’ai jamais manqué de sacrifier plus particulièrement en été, ce qui est devenu moins facile quand on a aussi et par ailleurs un roman à terminer et ceux de la rentrée à lire.
Aujourd’hui, Henry David Thoreau (1817-1862). Pourquoi lui ? Parce qu’il revient en force. Incroyable le nombre d’articles dans plusieurs langues qui le citent ou s’y réfèrent depuis quelques mois. Mort il y a un siècle et demi, il n’en est pas moins furieusement tendance en 2017. La crise climatique, l’inquiétude écologique, l’hypertechnologie envahissante et le besoin qui s’ensuit de se déconnecter n’y sont pas probablement pas étrangers. Radicale pour toutes les saisons (encore qu’il faut s’interroger sur les limites de ceux qui veulent aujourd’hui accorder leur radicalisme au sien), son œuvre manifeste « une surprenante persistance » dans le débat d’idées selon The Nation. On peut continuer à le traiter de narcisse, d’égocentrique, d’égoïste comme se complaisait à le faire le New Yorker il y a deux ans encore, ou même de « sous-Emerson ». Les Américains qui savent que sa mère continuaient à laver son linge (à lui) sont plus nombreux que les lecteurs de Walden ou des poèmes de cet individualiste qui se fit un rempart de sa solitude.
Un classique peut en cacher un autre. Encore faut-il avoir derrière ce qui ne va pas toujours de soi, le classique charriant par définition dans le halo qui le nimbe davantage de poncifs que n’importe quel autre livre. Walden (380 pages, 23 euros, Le mot et le reste) est donc à revisiter. D’abord le titre. Les connaisseurs en littérature américaine, qui pullulent sur « »La République des livres » », auront remarqué le parti pris des éditeurs, une petite maison marseillaise, qui l’ont amputé puisque généralement, les autres éditions le présentent sous son habit de Walden ou la vie dans les bois (1854) suivant en cela les premières éditions de Walden ; or life in the woods (on peut lire ici la version originale en anglais) bien que l’auteur ait demandé à son éditeur de s’en tenir au seul Walden.
La traduction ensuite. Elle est signé de Brice Matthieussent, l’un des plus réputés passeurs de littérature américaine, lauréat du prix Maurice-Edgar Coindreau, traducteur de Richard Ford, Bret Easton Ellis,Thomas McGuane, Charles Bukowski, John Fante, Paul Bowles entre autres. On ne s’étonnera pas de voir le nom de Jim Harrison aux côtés du sien sur la couverture (peu inspirée, un comble vu le sujet), l’un de ceux dont il est le plus proche. Ce n’est pas un hasard si c’est à l’auteur de Dalva et de Retour en terre qu’a été confiée la préface. Thoreau et Steinbeck, auteurs de chevet de son père, ont baigné son enfance. Son compagnonnage est donc ancien et c’est la volonté de balayer les lieux communs qui encombrent le chef d’oeuvre (idylles campagnardes pour chromos accrochés dans le salon, retour à la nature, idéal rousseauiste du bon sauvage) qui l’a poussé à écrire ces quelques pages à la gloire d’un Thoreau qu’il range parmi les géants de son temps aux côtés de Hermann Melville et Walt Whitman.
Alors, ce fameux livre ? Le guide de vie d’un voyageur immobile. Pendant deux ans et deux mois, entre 1845 et 1847, Henry D. Thoreau (prononcez Thó-row,« the h sounded, and accent on the first syllable« ) a décidé de faire une parenthèse dans sa vie (il travaillait dans l’entreprise familiale de crayons) et de s’installer sur les rives du lac Walden, un étang plutôt, à Concord, Massachusetts, un village situé à une trentaine de kms de Boston. Il s’y est construit sa maison, une cabane plutôt, a vécu seul et du seul travail de ses mains. Il l’a fait dans l’idée de tenter une expérience d’autosuffisance. Walden, le texte le plus connu d’une oeuvre qui en compte bien d’autres, est constitué de la mosaïque de fragments tirés du journal de cette expérience. Cela tient parfois du collage d’extraits, de citations, d’emprunts à toutes les sources (latine, grecque, anglaise, chinoise et biblique, surtout Matthieu, l’Ecclésiaste et l’Exode) mais si bien fait que les coutures en sont invisibles.
Sa lecture est d’une fluidité qui semble naturelle tant les observations comme les analyses coulent d’une même eau. Nulle affèterie de langage comme on en retrouve parfois chez les auteurs de cette époque. Aucune mièvrerie dans son discours (au contraire, il est même sans tendresse pour les villageois de Concord qu’il compare à une colonie de rats musqués), pas de faux-lyrisme comme on pourrait le craindre dès que la nature inspire, et pas davantage de vision manichéenne dans le débat nature vs culture qu’il vit au jour le jour (on en retrouve l’écho dans la passionnante Correspondance qu’il échangea avec son ami et mentor Emerson que les éditions du Sandre ont publié en français)..
Ce n’est pas « »moderne » » ni actuel, comme on dit trop rapidement trop souvent pour mieux arrimer une ancienne pensée à notre siècle; c’est de tous temps, comme tout ce qui a une portée universelle. Même si on a voulu que Gandhi et Martin Luther King aient puisé chez lui leurs principes de non-violence. Mais c’est surtout son message de désobéissance civile (il refuse par exemple de payer ses impôts à un Etat qui soutient l’esclavage) qui a ressuscité Walden dans la France de mai 68. Dans une postface succincte mais éclairante, Michel Granger, qui fut le maître d’oeuvre d’un Cahier de l’Herne consacré à Thoreau, rappelle à juste titre que, derrière sa critique des institutions étatiques et du capitalisme industriel, Walden encourage le lecteur à s’affranchir de toute tutelle en développant un esprit non-conformiste. Il invite à exécuter un pas de côté en permanence pour penser au-delà du sens commun sans pour autant s’engluer dans l’idéologie. Dans son utopie, il rêve d’une Nouvelle-Angleterre où des sages lettrés éduqueraient la population (idéal qui ne rappelle pas que de bons souvenirs).
Ce voyage-autour-de-ma-cabane est d’une telle richesse que l’on s’en voudrait de le réduire en privilégiant les thèmes qui ont fait son succès en permettant de longue date aux écologistes de le récupérer (de tous les bruits de la nature environnante, celui du chemin de fer est le seul que l’auteur veut bannir). Même si son influence est aujourd’hui devenue si vaste dans tous les domaines (littérature, poésie, musique, cinéma…) que la récupération semble générale. Mais je ne résiste pas à la tentation d’isoler l’un des quinze chapitres, qui n’est pas « »Le champ de haricots » » ni « »Pendaison de crémaillère » » ou « »Solitude » », encore qu’ils vaillent vraiment le détour, mais « »Lire » ». Thoreau s’y livre en quelques pages à une puissante apologie de l’enseignement des humanités gréco-latines dans leur langue, qui mériterait d’être publiée en tiré-à-part et distribuée à la sortie de notre ministère de l’Education nationale. Même si un peu partout dans son livre, l’ humanisme est tempéré par un solide puritanisme calviniste dont il ne s’est pas défait quoi qu’il en dise.
A force d’observer la nature, il parvient à en découvrir le vraie nature. Il connaît sur le bout des doigts ce qu’il évoque joliment comme « la grammaire mordorée du monde naturel » et sait trouver les mots pour dire la grâce d’un paysage. Qu’est-ce qui est vraiment nécessaire à la vie ? La question court tout au long de son livre, avec un souci constant de s’en tenir à l’essentiel et de balancer le superflu.
« Les détails nous empoisonnent la vie. Simplifiez, simplifiez »
S’il revenait vivre parmi nous, Thoreau serait horrifié par ses contemporains et par ce qu’ils ont fait du paysage. Il les verrait tels qu’ils sont : des citoyens-consommateurs. Mais l’Amérique d’aujourd’hui ne manque pas de Concord et de lacs Walden tels qu’ils se présentaient il y a un siècle et demi. Elle est encore assez vaste et sauvage pour permettre à d’autres Thoreau de tenter la même expérience. Mais il ne suffit pas de tenir son Journal sur des petits carnets pour en faire un grand livre. Into the wild, sur l’expérience tragique de Chris McCandless en Alaska, a donné un bon livre de Jon Krakauer et un film saisissant de Sean Penn, mais ils seront oubliés quand Walden sera toujours lu, pour Walden, pour sa poésie et pour ses appels à la désobéissance civile.
Jim Harrison nous l’apprend : ces dernières années, le lac a été sauvé, des promoteurs, du tourisme et du reste, grâce aux dons d’un certain Don Henley, membre d’un ancien groupe de rock, The Eagles. Ce qui ne donne pas nécessairement envie de fredonner Hotel California. Ni même de lire les romans de ceux que Jim Harrison considère comme les héritiers de Thoreau en la personne de Peter Matthiessen et Gary Snyder. On a juste envie de (re)lire Walden, de préférence dans cette édition désormais car elle apporte un supplément d’âme. Le conseil général des Bouches-du-Rhône a été bien inspiré de lui donner un coup de main.
(« Dessin de A. Dan tiré de Thoreau. La vie sublime ; « Sa cabane » photo D.R.)
1 121 Réponses pour H.D. Thoreau : qu’est-ce qui est vraiment nécessaire à la vie ?
Je fis sauter sur mes genoux Joséphine jeune, Ella jeune, Dee Dee jeune, Eliane Elias jeune … pour la joie de mon piccolo Yamaha, en feu !
Ces souvenirs sont accessibles aux rentiers à bon revenu par le truchement des abonnements à mes chroniques musicales : « Kick ? Dick ! » en vente dans toutes les bonnes épiceries.
Bonne soirée, les nains de jardin !
À mon humble avis la première personne à qui la quiche ment c’est à elle même. Un cas de mauvaise foi patente.
Sont édités aussi les sources latines et en ancien français de la matière de Bretagne ; Le roman de Brut, de Wace, auteur britannique, et la partie arthurienne des chroniques latines de Geogffroy de Monmouth, traduite du latin par Emmanuelle Baumgartner, qui fut ma prof d’ancien français avec EskenaziHistoria Regum Britanniæ (Histoire des rois de Bretagne), qu’elle a publié sous le titre général de La geste du roi arthur, en 10/18, en 1993 dans la collection dirigée à l’époque par Paul Zumthor « Bibliothèque médiévale ». Une édition savante et en tout point remarquable.
La collection « Bouquins » a aussi édité tous les continuateurs du Perceval le Gallois ou roman du Graal de Chrétien au XIIIè siècle, qui contient pas moins de quatorze continuations qui sont autant d’interprétations polémique de la légende arthurienne. Il faudrait y ajouter La Queste del saint Graal que je possède dans l’édition savante du CFMA chez Champion mais je crains qu’il n’en existe pas d’édition traduite en français moderne à part celle éditée chez Champion, et La mort le roi Artu, qui n’est sans doute pas plus traduit que le précédent sauf erreur de ma part. Ce sont là des œuvres incontournables de la légende arthurienne.
Il y a eu aussi une exposition récente sur la légende du roi Arthur à la BNF, qui a fait l’objet d’un catalogue riche et très bien documenté. Et j’avais trouvé aussi un bouquin récent qui explore la légende arthurienne au fil des siècles suivants, publié sous la direction d’Anne Besson : Le roi arthur au miroir du temps, aux Éditions Terre de Brume, 2007.
La quiche va vivre au crochet de sa femme. « Quand le Parti socialiste dit se situer dans l’opposition à Macron et laisse la porte ouverte à l’abstention sur le vote de la confiance au gouvernement, ce n’est pas clair, taclait Benoît Hamon. » http://www.liberation.fr/france/2017/07/01/benoit-hamon-quitte-le-parti-socialiste_1580904
La quiche elle est chimiquement pure, elle fait de la vieille politique celle qui l’a mené la où l’on sait, parce que trois lardons ne font pas une majorité. La quiche s’oppose bêtement avec l’intelligence d’une quiche, comme l’on fait la droite et la gauche à s’opposer à la même loi qu’ils proposaient les uns derrières les autres. Une quiche est une quiche. Que voulez vous.
Bonne soirée
Paul Edel dit: 1 juillet 2017 à 18 h 06 min
Impressionnant !
William Legrand dit: 1 juillet 2017 à 17 h 34 min
Non, dans ce domaine, la plume, c’est Jacques Chesnel !
J’ajoute que l’ancien français se lit quand même assez facilement à partir du XIIIè siècle. Toutes les œuvres postérieures à Chrétien se lisent à peu près sans l’aide d’une traduction ou peu s’en faut. Pour les œuvres de Chrétien, c’est pas si évident que ça de les lire sans un bon lexique. Même quand on connaît le latin.
Mais si on peut les lire en ancien français, c’est quand même un avantage parce qu’on peut goûter aussi tout l’art de Chrétien où les mots et surtout l’agencement des mots dans le vers compte énormément pour construire le sens avec une savante rhétorique qui peut confiner parfois à la préciosité. Mais dans l’ensemble son style est très naturel.
rassurez-vous Christiane, chez Macron le Général veil(le).
« Benoît Hamon a annoncé, samedi 1er juillet, son départ du Parti socialiste. »
Un départ riche de grandes promesses. Hamon va continuer à tracer son large sillon, pour la plus grande gloire d’idées révolutionnaires qu’on ne lui confisquera pas.
C’est de toute façon la grande déroute et la dispersion aux grands vents de l’histoire du parti socialiste. Un cycle s’achève qui a pris naissance au XIXè siècle. C’est au fond à la fin du XIXè siècle, d’une crtaine façon, à laquelle nous assistons en direct. La social-démocratie est définitivement morte.
Ce vide de philosophie politique est d’ailleurs très inquiétant pour l’avenir de la planète. Et ce n’est pas ce misérable Hamon qui va nous sauver…
ce qui est impressionnant, c’est la capacité du gros Widergänger à sortir autant de références au débotté. Il suffit de penser aux greluches de la fnac qui tapotent tout de travers pour annoncer que le stock est vide pour faire honte au rejeton Baroin dans sa moche ville de Troyes. Vu chez Folio une édition obèse de « La quête du Graal », version bilingue, qu’en pensez-vous, dear Wgg ?
1848-2017 : naissance, vie et mort du socialisme utopique en Occident.
Ah, je ne la connaissais pas. Mais doit être excellente ! C’est l’interprétation cistercienne de la légende du Graal. Autant dire, la version des fous de Dieu…! Ça décoiffe…
Je déclare officiellement ouverte la guerre des lardons. Qui aura la quiche la plus grosse?
Chrétien est le grand humaniste de l’époque. Chez lui tout est remarquablement équilibré. C’est ce qui fait sa valeur, la richesse du contenu aussi où tout est ambigu et prête à des interprétations dans des sens opposés en raison même de cet équilibre instable où il s’installe. C’est un très grand écrivain sans nul doute. J’espère que vous en êtes tous convaincus à présent…
il faut dracul que tu ouvres les perspectives politiques qui sont total global et fer de lance de limpérialiss anglosakson havec le roi artu..la matière de bretagne est traduite par matteur ov britain..toujours..et le séminal est historia reguoum britannia..la matière de bretagne est en anglais et elle déghouline sur ta face comme dans un porno dracul..et puis volfram est quasi hintrouvabe en français
les italiens sont great haussi havec le furioso..bref le roi arthur est le seul vrai mite européen konfisqué par une bande de taré de brexiteur bolchevique libéraux..et damerloque qui suivent..shakespéare est dla partie..et jme damne dans quel camp est kabloom
Un départ riche de grandes promesses
l’ahurissement acméhic c’est que dlalourde fait pas sens le plus crétin vertigineux dans ce ragnareuk
par allah y’a une brèche pour ses soldats
Chrétien est le grand humaniste de l’époque
y’est plus pire que soron et dartvadère réuni dracul..la mort et la désolation sur la terre
ce n’est pas ce misérable Hamon qui va nous sauver…
fenrir va tousse nous bouffer dracul
et dédé mange une tranche de jambon purée en flocon..zis is ze end
ça commence à attacher..c’est un signe..mais lequel
ceux qui lisent et écrivent à la bougie dînent au homard mayonnaise.
Non, contrairement à ce que tu crois, le bougue, la matière de Bretagne n’est pas en anglais. Les « Mabinogion » sont écrits en gallois mais ce sont des textes du XIVè siècle, dont on ne possède pas les originaux en langue galloise.
Ces histoires sont des récits d’aventures dans l’Autre monde, qui n’ont qu’un rapport lointain avec ce qu’on appelle depuis l’époque de Chrétien « la légende arthurienne », qui a été forgée dans l’entourage de Henri II Plantagenêt pour des raisons idéologiques et politiques afin de conforter le pouvoir d’Henri II sur le trône d’Angleterre. Ce sont les clercs qui ont forgé cette légende, des clercs de langue française d’oïl, comme Wace qui écrit Le roman de Brut en langue d’oïl. Si tu avais lu correctement ce que j’ai écrit auparavant, tu n’aurais pas fait ce contre-sens grossier et très habituel de croire que c’est à l’origine écrit en anglais. Rien n’est plus erroné !
Il ne faut jamais oublié que le pouvoir anglo-normand, originaire de la France du nord depuis la bataille d’Hastings en 1066, a cherché dans le passé celte les racines mythiques de sa légitimité politique. C’est d’abord un normand-gallois, Geoffroy de Monmouth, qui s’en est chargé en latin, avec ses chroniques achevées vers 1138, qui furent un best-seller à l’époque, puis un clerc du nom de Wace, qui est en fait originaire de la ville de Caen. Il parle donc le francien et écrit en normand, en langue d’oïl.
bouguereau dit: 1 juillet 2017 à 19 h 57 min
et dédé mange une tranche de jambon purée en flocon..zis is ze end
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Pas du tout, Bouguereau. Des petits nems de chez Picard. Avec de la salade bio et des feuilles de menthe de mon balcon de 30 m² qui domine tout Paris.
Un petit Quincy 2015 pour faire glisser.
Une gaufre maison fourrée à la crème brulée au dessert.
Superbe résumé du feuilleton stendhalien que nous allons vivre en direct, Paul Edel, vous devriez vous en faire le chroniqueur !
Qu’est-ce que vous y connaissez aux Plantage-nets, mon pauvre Widerganger ?! Ca vous dépasse tout ça.
Ça suffit maintenant Jazzi. On vous a assez entendu pour la journée.
Et pour le Gide, Paul, vous avez une explication ?
la permission pour une embardée vers le demon, Baroz.
Tu veux que je vienne te f.outre ta gouffre caramélisée dans la gu.eule, D. ?
Le TGV gratuit, en plus.
JAZZI dit: 1 juillet 2017 à 20 h 20 min
Tu veux que je vienne te f.outre ta gouffre caramélisée dans la gu.eule, D. ?
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Rôôôôh. Quelle agressivité.
Oui mais le Général veille, Phil !
L’auteur qui remplacera Wace à sa mort auprès de Henri II est Benoït de Sainte-Maure, son rival, mais toujours auteur de langue française, auteur de la suite de la chronique des rois normands initiée par Wace dans son Roman de Rou (Rou pour Rollon). Son souvenir inspirera encore Barbey d’Aurevilly en plein XIXè siècle pour ancrer ses histoires normandes dans la légende de la Normandie.
Sois pas insolent, mon DD, tu te fais du mal pour rien !
Sur l’empire des Plantagenêt, il faut consulter deux bouquins de première importance :
Le bouquin de Favier, très fourni, chez Fayard, 2004;
un autre moins connu mais remarquable aussi :
Martin Aurel, L’Empire des Plantagenêt 1154-1224, Perrin, 2004 aussi.
Et je me suis farci les deux, mon couillon…
c’est un signe..mais lequel
fausse halerte..le quincy c’est un choix dédé..la terrasse aujourdhui c’est moyen
Non, contrairement à ce que tu crois, le bougue, la matière de Bretagne n’est pas en anglais
fais pas l’âne pour havoir double ration d’avoine pasque c’est samdi dracul
une embardée vers le demon
wild side comme y disait lancelot a gueunièvre..sic
ceux qui lisent et écrivent à la bougie dînent au homard mayonnaise
le homard ptête plus..quoique cétait un met de cerf jusqu’au xixeme..les écrevisses amricaines plein des sceau dmaçon c’est une manière de les manger en semaine phil..comme ceux là qu’on des morille plein leur jardin..les hordures
Pour comprendre l’importance du droit chez Chrétien, moi, je me sers d’un colloque publié aux PURennes, sous la direction de Bruno Lemesle : La Preuve en justice de l’Antiquité à nos jours, où on apprend des tas de trucs passionnants sur Henri II Plantagenêt à propos du droit.
Pour comprendre les catégories qui organisent la mentalité des hommes du Moyen-Âge, on peut lire un historien russe de première grandeur qui a été traduit en français avec une préface de G. Duby, Aaron Gourevitch, qui se gourre rarement :
— Les catégories de la culture médiévale, Gallimard. Avec tout un chapitre de première importance sur la conception du droit depuis le haut Moyen-Âge.
Un auteur britannique, Madox, a aussi écrit des articles maintenant assez anciens mais encore valables à 80% sur le rôle de la coutume chez Chrétien de Troyes. Et la règle du « don » et « contredon » qui se retrouve jusque chez Rabelais (lire à ce sujet le bouquin de l’historienne britannique : Natalie Zemon Davis, Essai sur le don dans la France du XVIè siècle, Seuil, 2003.
Pour l’idéologie royale qui se cache dans les romans du cycle arthurien, rien n’égale ce qu’a écrit Domique Boutet sur le roi Arthur et Charlemagne.
Au sujet de l’invention de l’individu, on peut lire notamment :
Jean-Claude Schmitt, ses essais d’anthropologie médiévale : Le corps, les rites, les rêves, le temps, Gallimard.
Et pour comprendre le comportement des personnages chez Chrétiens, les rites des funérailles de la dame de Landuc notamment, on peut lire :
Jean-Claude Schmitt, La raison ds gestes dans l’Occident médiéval, Gall.
Eh, ça demande du boulot si on veut comprendre ce qu’on lit !
Jean dit: 1 juillet 2017 à 15 h 09 min
dans votre inventaire vous avez omis en voiture Simone, d’anthologie.
pardon ; n’avais pas lu la suite
Phil dit: 1 juillet 2017 à 19 h 15 min
greluches de la fnac qui tapotent tout de travers
Oh ben à Nancy elles font du Nintendo sous leur pupitre… Ha mais faut les observer en caponnière, hein !
… »la névrose, le sexe et la gémellité dans ses aspects les plus sordides » de François Ozon. L’amant double, fallait oser adapter cette daube de JC Oates un samedi soir ! Paraît qu’on se pâme devant cette daube à Paname, mes pauv’amis !… Grotesque ! BN à toussent.
@ça demande du boulot si on veut comprendre ce qu’on lit
déjà de recopier-coller les références qui faut, c’est pas donné au 1er wgg venu, alors tu penses… de là à les lire après les avoir alignées, y’a de quoi se gourer avec aaron et se mélanger les pétales et les poutrellevitch, mes stes chéries, wouarfl, Go !… etc…!
Nathalie Zemon-Davies est américaine.
Sur les Mabbinogion, l’édition en deux volumes de Joseph Loth, malgré un ou deux faux insérés. 1913 ne connaissait pas le Carbone 14 et certains colectionneurs en ont profité.
Le Roman de Rou a en effet ressurgi sous la Restauration dans une édition rouennaise qui a pu faire le bonheur de Barbey. Hypothèse séduisante.
Benoit e Sainte-Maue, ce n’est pas plutôt, via le Roman, le problème de la transmission des Mythes antiques durant le Moyen-Age?
MC
dans ce film soit disant hot, on voit la fille chloé sodomiser ses mecs avec un gode ceinture, elle leur demande si c’est leur 1ère fois, ils y disent oui. Et l’bougjazzman nous l’avait pas signalé ?… J’vas pas bien dormir.
Transmission via le Roman de Troie, bien sur, comme il y aura un Roman de Thèbes.
Là-dessus, et pour élargir, l’encore impressionnante thèse sur La Transmission des Dieux Antiques, de Jean Seznec.
@l’historienne britannique : Natalie Zemon Davis,
(mal orthographiée dans son patronyme et mal identifiée dans sa nationalité) bofl…, on n’est pas à ça près en Sologne, MC vous le savez !
L’essentiel, c’est d’aligner des arguments d’autorité sur n’importe quel sujet en espérant qui z’impressionneront les gogolds.
Mais au lieu de focaliser votre esprit sur des détails insignifiants, vous feriez mieux, misérable Homais du blog — j’ai nommé l’inénarrable JJJ pour les intimes — vous intéresser au contenu du livre, dont l’auteur, c’est vrai, est américaine (mais pour moi tout ce qui est britannique est américain et vice versa ! tellement le monde anglo-saxon m’est essentiellement lointain… et souvent haïssable… comme Thoreau…), mais vous avez tout faux concernant l’othographe de son nom qui est correctement orthographié.
Vous voyez, vous n’êtes qu’un gros plouc qui fait plouf…!
Co.nnard… !
Tiens, regarde-le son nom avec tes gros yeux de merlan frit, espèce de gros plouc :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Natalie_Zemon_Davis
Ce n’est pas forcément Le roman de Rou, que connaissait Barbey mais la légende de Rollon, dont il a forcément entendu parlé à l’école. Barbey n’a probablement jamais lu Le roman de Rou ; il ne savait pas lire l’ancien français. Et je doute qu’il eût existé à son époque une traduction.
C’est Geoffroy de Monmouth qui dans son Historia regum Britanniæ a inventé de toute pièce ce grand mythe de l’origine troyenne des Bretons, la Grande-Bretagne avait été fondée par Brutus, arrière petit-fils d’Énée.
Ce mythe s’inscrit lui-même dans tout un courant de pensée à son époque qui prétend voir une transmission du pouvoir de l’Est vers l’Ouest, de la Grèce vers la Grande-Bretagne anglo-saxonne à double-fond celtique, une translatio imperii, qui correspond à une trasmission de la culture, une translation studii.
nota : on ne peut pas employer le mot cheptel pour des arbres. Cela concerne les bestiaux.
colonie c’est étonnant parce que cela s’emploie aussi bien pour des insectes que pour des pingouins.
et palestinienne et /ou israélienne, pour le bagne aussi, pour les DOM TOM si on passe au pluriel.
C’est un tel effort de ne pas s’en tenir à la loi du talion ; c’est ce tel effort qui nous accroche à l’humanité.
L’inénarrable HAMON le Raton LVMH fait du macronisme aigüe : La Vraie Marche Hamon … Sa femme assure qu’il faut bien que les bébés s’amusent pendant qu’elle gagne les sous !
Sergio dirait « La Vraie Marche Harrière » !
Delaporte de Solferino dirait « La Vraie Marche Havant »…
« JJJ…/…vous voyez, vous n’êtes qu’un gros plouc qui fait plouf…! » (Wiwi)
‘Petit plouc’ semble mieux adapté à la dimension du personnage : l’ampleur lui va mal.
« Out. C’était une jolie première. Drôle et grave, légère mais politique, l’ambiance autocongratulatrice d’un entre-soi étouffant en moins. Jeudi 29 juin avait lieu les «Out d’or», la première remise française de prix attribués à la visibilité LGBT, organisée par l’Association des journalistes LGBT (AJL). » (Libé)
Visibilité LGBT ! Ouahouahouah !…. Le ridicule ne tuant plus personne, clowns compris, aucun mort n’est à déplorer !
Ah, « … la leçon de Wittgenstein » ! Bel exemple de conformisme cache-misères. À la lumière de sa contribution à la vie de la RdL je ne parierais même pas 2 cents sur la possibilité qu’elle puisse faire mieux que cracher le nom d’un philosophe seulement parce qu’elle croit que ça fait cultivé. Je peux donc me poser la question de savoir si elle sait que le Wittgenstein du Tractatus n’est pas de celui de Recherches philosophiques, etc. Sait-elle qu’il y a des différences ? J’en doute. Peu importe, reste que savoir à quelle leçon de quel Wittgenstein elle renvoie serait fort intéressant.
« ceux dla haute sont tous marxiss léniniss… »
Et un chouïa staliniss, bouguereau, car « il savait comment traiter le peuple »… celui-là…
Renato caro, en ce dimanche toujours venteux dans le grand sud, je souhaite que l’armée des anges, les archanges, les chérubins, les séraphins aux six ailes, vous prennent en protection des méchants qui disent du mal de vous. J’en connais de ces crapules infectes, restant impunies…
Qu’elles brûlent en Enfer par le divin Macron et Sainte Brigitte !
Buckminster Fuller :
https://www.brainpickings.org/2015/08/21/buckminster-fuller-trim-tab/
Je me souviens de Thomas Pringle :
La vision et l’énigme. Paysages urbains contaminés ? défoulements sévères ? c’est compliqué de savoir ce qui vient en premier ; the voyage out : où adviennent les choses qui importent ? peu importe, “I had my vision”. Ce n’est certainement pas surprenant que certaine photographie récente révèle parfois une réalité qui présente la même consistance qu’un plat de nouilles trop cuites, soutenue par une structure métaphysique orpheline de sens et de but. Vers 1970 un photographe plutôt bon [ le nom m’a fuit puis il est revenu : http://blogfigures.blogspot.fr/2013/01/rene-burri.html ] m’a dit n’avoir jamais cru qu’en se plongeant dans le flux du réel il en aurait pleinement justifié l’existence même si en vertu et par la force de l’image, sa valence éthique se serait donnée comme organiquement intense car le réel n’étant pas un univers narratif mais une symétrie imparfaite il ne s’agit pas de suivre une histoire mais de se laisser transporter par une histoire et coïncider avec les événements qu’elle suscite (les emersoniens Nature et The Conduct of Life serpentants sous la surface) — ce que, à l’époque, me ramena à l’admirable ambition de Pierre Menard (cité de mémoire) : « produire quelques pages qui coïncident, mot par mot et ligne par ligne, avec l’œuvre originale » — en 1993 Susan Sontag observe que « l’activité photographique est un événement en soi » —. L’expression « événement en soi » est ambiguë, dira un observateur superficiel ; mais l’ambiguïté est une richesse et l’idée est merveilleuse car le photographe se soumet à « la misterieuse obligation de reconstruire littéralement le réel », on ne retrouve pas dans l’image une enquête relativement à ce que réellement advient mais son origine, ce qui donne une image infiniment plus riche du réel, une nouvelle naturalité : autoportrait indirect pour être à l’aise dans le monde. À partir de l’image on perçoit que l’artificialité de l’humain, de sa praxis, se nourrit de l’histoire — usages, règles, formes de vie ; définition pragmatique de l’action, et de … ici c’est question de Considerations by the Way, on verra ça … À demain, peut-être…
mon balcon de 30 m² qui domine tout Paris.
En ce jour du Seigneur, concluons à ce que votre esprit veille sur la ville ainsi exposé, cependant dépechez vous de choisir car il manque deux Dieux à la nomenclature réquisitionnés pour les besoins de la cause, vous risquez fort de vous voir rétrogradé dans la hiérarchie, qu’est-ce qui vous reste, le Dieu des Dieux est déjà pris, Hermès l’orange aussi, Ded sous quel nom allez vos choisir de vous représenter sans compter qu’il va vous falloir attendre avant soit un remaniement, soit les prochaines qui seront loco-régionale si d’ici là les régions déficitaires ne passent pas à la trappe , la France deviendra Capitale, un point c’est tout.
» Muriel, briefée par nos soins, ne fait rien. Donc elle gèrera aussi quand la CdesC [Cour des comptes] demandera des comptes, ce ne sera pas faute d’avoir dit et redit.
Françoise Bothy-Chesneau, directrice de communication de Business France
Courriel du 11 décembre 2015, paru dans le « JDD »
Malgré les injonctions de Castaner aux journalistes, ils « ne laissent pas tranquille » la Ministre du Travail!
« mon balcon de 30 m² qui domine tout Paris. »
C’est plus un balcon mais une terrasse !
De passage à Porquerolles, j’ai vu l’Institut Bartabacs et ses habitués ; j’ai demandé JC, on m’a répondu c’est celui qui ressemble à Anthony Quinn dans Quasimodo…..
Renato,
pourquoi vous en prendre de façon si cinglante à celle qui évoque Wittgenstein ?
C’est vrai que des citations des livres de ce penseur (pas comme les autres) reviennent régulièrement dans les commentaires de ce blog. Peut-être, sont-elles des des repères importants pour ceux et celles qui les citent ?
Il est bon parfois, de s’interroger sur ce langage que nous employons tous, ici, abondamment.
Que la question sur le temps ait invité Einstein, n’est pas étrange non plus. Nous avons bien eu les questions de Saint Augustin, de Jankélévitch de Proust…
Le couple espace-temps est différent pour chacun de nous et pour Thoreau qui était à l’origine de ce questionnement aussi. Qu’en était-il du temps pour celui qui pouvait vagabonder librement par le corps et l’esprit dans la solitude de Walden ?
« Je vivais seul au milieu des bois, sans un voisin à moins d’un mille, dans une maison que j’avais bâtie moi-même sur la rive de l’étang de Walden, à Concord dans le Massachusetts… »
Vous-même avec ces magnifiques portraits donnez souvent un visage au passé.
L’affaire Business France/Las Vegas/Macron a dû être citée mollement pendant quelques jours dans les medias pendant la campagne présidentielle, alors que ceux-ci martelaient matin, midi et soir pendant des semaines les mêmes infos biaisées sur les emplois familiaux et les costumes de Fillon.
Même remarques sur d’autres affaires liées à Macron ou à son entourage politique.
Il n’est pas exagéré de dire que cette élection présidentielle a été truquée.
« Le couple espace-temps est différent pour chacun de nous » (Christiane)
FAUX
« Il n’est pas exagéré de dire que cette élection présidentielle a été truquée. » (Closer)
VRAI
Bérénice, j’ai pu avoir accès dans une collection particulière à un fragment de stèle représentant plusieurs espèces de dinosaures parfaitement reconnaissable, dont le tyrannosaure, parfaitement représenté avec ses petites pattes de devant minuscules. Cette stèle était en quartzite parfaitement polie, les creux contiennent encore de l’iridium déposé en couche fine.
Qu’avez-vous à dire la-dessus ?
JC….. dit: 2 juillet 2017 à 9 h 59 min
Je maintiens !
Voir infra la fiche wiki extraite par le petit ou le gros « plouque ». Bonne occasion d’aller vérifier les raisons pour lesquelles ce terme serait si péjoratif, j’avais jamais été vraiment voir, merci la rdl. Moi qui suis un vrai paysan mais pas breton, n’ai jamais été bien convaincu par les injures des intellectuels juifs parisiens qui croient devoir encore user de ce faible vocabulaire racial. Comme le dirait le spéléologue basque Benat le Cagot à Nichlaï Hel à son copain qui le tira d’un mauvais pas : « nola neurtcen baituçu ; Hala neurtuco çare çu » : je survivrai aux coups que tu m’as donnés.
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« Plouc est un terme péjoratif pour désigner, à l’origine, les paysans bretons ou les gens d’origine bretonne. De nos jours, ce terme est surtout employé de manière péjorative pour décrire le stéréotype d’un campagnard simple et/ou rustre (aussi appelé péquenaud), en vue de s’en moquer. Ne parvenant plus à vivre de leur terre, de nombreuses familles paysannes bretonnes tentent leur chance à Paris à la fin du XIXe siècle, la capitale accueillant près de 200 000 Bretons à la veille de la première Guerre mondiale. Rustres et parlant mal le français, les Parisiens les regardent avec condescendance mais ils constituent une main d’œuvre bon marché (cocher pour les hommes, servantes pour les femmes). Il semble que ce soient les Parisiens qui les aient surnommés ainsi, en référence aux nombreuses localités dont le nom commence par « plou » (qui signifie « paroisse » en breton) existantes en Bretagne et dont une partie de ces exilés était originaire. Péjoratif dès son apparition en Bretagne en 1880, le mot Plouc, d’origine incertaine, a d’abord désigné un paysan, avant de s’étendre à son stéréotype : celui qui a des manières grossières et des goûts triviaux. Il pourrait être une altération du mot ploum, qui a le sens de « rustre » au XIXe siècle. Le terme gagne la capitale au XIXe siècle puis est popularisé par Louis Ferdinand Céline qui l’utilise dans son livre Mort à crédit en 1936 : « Je me tenais comme un vrai plouc ! ». L’origine habituellement admise du terme « plouc » serait une apocope (une abréviation) des noms de communes bretonnes en « plou » (« paroisse » en langue bretonne) tournant en dérision leurs habitants. L’origine de « plouc » pourrait aussi être rattachée au terme anglais « ploughman » (laboureur en français), de « plough » (charrue). On note aussi qu’en picard, un « plouc » est un gros paysan, équivalent du laboureur ou « coq de village » de l’Ancien Régime. Le terme « plouc » existe aussi en argot en Belgique francophone, pour désigner un soldat sans grade, sans la référence bretonne. Le terme « plouc » a été choisi comme titre de roman par différents auteurs, comme Youenn Coic ou Jean Rohou, ce dernier évoquant les mutations de la Bretagne. Plus tard, le livre de Charles Williams Fantasia chez les ploucs a été porté à l’écran en 1971 par Gérard Pirès, avec comme acteurs principaux Lino Ventura et Mireille Darc. »
je confirme : JC est un vrai PLOUC
coucou renata testa di cazzo.
https://www.youtube.com/watch?v=ML08w5VHPek&feature=youtube_gdata_player
10h02 à peu près rien, plus exactement rien cependant qu’est-ce qui rapproche les tyrannosaures rex des Dieux, vos savez que tout est représentable aussi vous demandai-je quelle figure alliez vous choisir pour vous illustrer . Quant à moi bien qu’infiniment moins féroce que ces bébêtes je vous confie que j’ai dans cette catégorie un vaste choix, qui voudrait s’en réclamer si ce n’est pour prendre aigle ou lion pour emblème .
pourquoi vous en prendre de façon si cinglante à celle qui évoque Wittgenstein ?
pourquoi pas, est-elle si respectueuse et d’un commerce agréable, je ne dispose pas d’arguments pour donner un avis sur le fond mais la forme n’est qu’une résultante.
@ Janssen J-J
Si vous avez un peu de temps à perdre,faites donc un petit tour sur mon blog. J’y réponds à ma manière à votre commentaire.
« Las redes sociales le dan el derecho de hablar a legiones de idiotes » ; renata,, vecchia stronza du rezo, est a son poste chaque matin. Il a lu Wittgenstein, comme le poltergeist, ah!
Evidemment vous n’appartenez pas à la légion d’idiots, loin s’en faut, tous résultats confondus, Madame, mes hommages.
11.02 eh bien c exactement ce que je pensais de vous, monsieur jean, il n’y avait pas de haine, juste de l’agacement, et je vous comprends. Mais voyez, c’est mieux quand on s’explique, et j’aimerais que le robot rdl prenne acte de cette mise au point pro-féministe pour ne plus vous censurer. D’ailleurs, elle est très belle et emporte mon estime (c pourquoi je la copie-colle, dusse [?] votre modestie devoir en souffrir un brin):
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« Blagues moisies à part, la loi Neuwirth sur la contraception, la loi Veil sur l’IVG, c’était hier, et nous savons que les héritiers de ceux qui, à l’époque, s’opposèrent avec tant de rage et de haine, n’hésitant pas à la couvrir d’intolérables injures, à celle qui présentait cette loi libératrice n’ont pas désarmé. Le battage médiatique qui a suivi l’annonce de sa mort m’a fortement agacé, je l’avoue. Pourtant, il avait au moins la vertu de nous rappeler que le combat pour la liberté des femmes et pour leur égalité avec les hommes continue, même dans nos contrées relativement avancées sur ce terrain. Honneur donc à celle qui, naguère, le mena avec une exemplaire intransigeance ».
Pas bien compris pourquoi on devrait s’agacer du fait que les journalistes traitent d’un sujet d’actualité ?
Tu leur donnes des références pour les instructionner, toi bonne pomme qui aime bien ouvrir des horizons aux autres par générosité, et tu tombes sur de gros co.nnards qui te crachent à la gueule !
Tu parles d’une belle humanité, ça, tiens ! En plus ils insultent la paysannerie. Moi, Môsieur, j’en ai connu de braves paysans dans ma famille juive parisienne, mais ils étaient autrement plus respectueux des instructionnements des instructionneurs !
T’es juste un gros con, JJJ!
Christiane,
là où tu es bonne, t’es bonne … par exemple la sensibilité peau de lapin. Là où tu es nulle, l’espace temps relativiste, please, tais toi !
D’avance, remerciements.
Sois indulgent avec notre christiane, JC ! Elle ne mérite pas l’opprobre qui doit s’abattre sur JJJ. Elle pensait sans doute plus psychologie cognitive que relativité générale. Mais, si elle pensait relativité restreinte, tu avoueras qu’elle n’a pas tort quand elle dit que chacun a son espace-temps. C’est le propre de la relativité précisément !
Benoît de Sainte-Maure est connu, en effet, pour son roman antique, Le Roman de Troie, qui appartient à cette veine du « roman historique » (s’il est permis ici d’employer cette expression paradoxale et hautement problématique puisqu’ici le mot « roman » renvoie moins à un genre littéraire qu’à l’emploi d’une langue, le « roman » ou français d’oïl, et que le roman comme genre littéraire ne naît à proprement parler qu’avec Chrétien de Troyes, quelque trente ans plus tard). Mais il est aussi le continuateur chargé par Wace de poursuivre sa chronique des rois normands restée inachevée dans son Roman de Rou, dédiée à Henri II et à son épouse Aliénor. Benoît de Sainte-Maure a en effet composé par ailleurs, vers 1170, une Chronique des ducs de Normandie, restée inachevée elle aussi, bien qu’elle comporte déjà 44 544 vers…!
Merci, W. mais je n’en ai pas fini avec JC !
Mon espace-temps, JC, m’étonnerait que nous ayons le même. Le mien c’est un peu celui de Nemo, avant qu’il ne plonge sous les mers, entrainant avec lui sa bibliothèque virtuelle où il puisera au gré de son temps intérieur des fragments liés à sa vie, à l’histoire du monde, à ses lectures. Tu vois, Chrétien de Troyes, les dates biographiques le concernant encadrent la parution de ses œuvres. Il n’a pas d’avant, pas d’après. Les miennes encadrent mes souvenirs… cela fait un espace-temps tout à fait personnel. Certaines plages sont étirées jusqu’à devenir transparentes, comme une pâte écrasée au rouleau, d’autres n’existent pas : pas de souvenirs. Quant à l’avenir… je ne peux l’imaginer. Il viendra, toujours surprenant, imprévisible.
J’avais un ami, astrophysicien. Les étoiles, « le bateau ivre » de Rimbaud, des approches intrépides de Dieu. Le reste était protégé par les hauts murs du silence.
Je ne t’ai jamais demandé qui tu es, d’où tu viens. D’abord parce que je ne crois pas que tu sois toi, ensuite parce tes commentaires sont prévisibles et tout cassés. Ton espace-temps, il flotte quelque part entre toi et toi.
Bonne journée.
Christiane,
Sur les conseils de l’ami Wiwi, je te présente toutes mes excuses.
Ta conception de la relativité restreinte et générale n’est pas la mienne, loin de là ! Ni celle du Grand Albert, mais…. qu’importe !
Veux tu m’épouser ?
Polygame au sens profondément islamique, càd, chiraquien : 1/4 d’heure, champagne et douche compris …. ton bonheur sera le mien.
Au XIIè siècle, il y a quatre grands « romans historiques » :
Le Roman de troie
Le Roman de Thèbes
Le Roman d’Alexandre
Eneas
Ils reposent sur une conception de l’histoire propre au Moyen-Âge, qui n’est plus la nôtre, mais qui aura cours jusqu’au XVIIè siècle chez Racine, historiographe du roi, c’est l’idée qu’écrire l’histoire et écrire tout court, c’est mettre en livre la mémoire du monde. C’est lutter contre l’oubli et la mort en lisant, en écrivant ; c’est la tâche urgente du clerc comme l’écrit Wace :
Si escripture ne fust feite
e puis par clers litte et retraite
mult fussent choses ubliees
ki de viez tens sunt trespassees.
C’est une conception de l’histoire et du temps qui implique une sorte de transparence du langage. L’histoire est en quelque sorte figée une fois pour toute dans une image éternelle qu’il s’agit simplement, mais avec tous les ressorts de l’art, de magnifier et de rendre éternelle.
Ce n’est pas la conception grecque de l’histoire héritée de Thucydide qui vise à interpréter le temps et à comprendre la logique interne de l’histoire passée afin de mieux saisir le présent.
Donc, quand on parle de « roman historique » à propos de ces œuvres, on commet en fait une double bévue, puisque ce ne sont ni des romans ni des œuvres qui ressortissent à une conception de l’histoire qui est la nôtre.
La novlangue quichiène c’est quelque chose, « Ma conviction (nous explique Hamon) est qu’aujourd’hui il est temps de tourner une page pour nous inscrire dans un processus comparable à celui d’Epinay. » Puis de préciser que « On n’est pas là pour organiser une fraction du PS qui créerait une boutique ailleurs. » Traduction : j’essaye de faire exploser le PS pour en prendre la direction. Et oui c’est une décision personnelle du petit gars parce que tu comprends « C’était la décision qu’il fallait qu’il prenne pour que la sincérité de son mouvement soit évidente, c’est-à-dire qu’on ne pense pas que ce mouvement est une énième chapelle du Parti socialiste pour préparer un congrès, mais quelque chose d’autre. Il est dans une démarche individuelle pour montrer qu’il se jette corps et âme dans ce mouvement du 1er juillet. » louvoie Philippe Martin (qui n’a pas l’air d’avoir quitté le PS – ce n’est pas très clair…) Il s’agit donc de prendre la tête du parti – mais à cet endroit je vous demande d’être bien attentif, il ne s’agit surtout pas de promouvoir un nouvel homme providentiel oh non que non, right? – et d’annoncer lors d’un congrès que la parti n’en est plus un. Traduction : Hamon s’étant fait lyncher du PS – en effet ils ont « été pour partie remplacés par la République en marche et par La France insoumise. Les Français ont commencé à abandonner le vote socialiste. Ce n’est pas un énième épisode de l’alternance de la droite et de la gauche. » Puisque c’est plutôt le vote Hamon et le vote Valls qui ont été sanctionnés… c’est une fuite face à la médiocrité, Hamon continue à s’y enliser. Pourquoi faire compliqué quand on peut faire simple? Mystère de la « vraie gauche ».
La version béni oui oui http://www.liberation.fr/france/2017/07/01/hamon-quitte-le-parti-pas-le-socialisme-et-les-socialistes_1580932
SCOOP
Nous venons de signer, Mélenchon et nous, un contrat de prêt à porter d’une grande importance, mettant fin aux ceintures et aux bretelles millénaires écœurantes de bourgeoisie obscène !
BIENVENU AU PANTALON : « L’INSOUMIS » !!!
Tous nos fendards, made in Monaco, sont doublés aux discours de notre gourou Jean-Luc… Qualité feutre de Birmanie, renforcé à la fibre marxiste !
Réduction, remise, délai de paiement, aux Agrégés de lettres.
Excellent le nouveau (?) blog de Jeannot. Cela faisait longtemps que je ne cliquais plus sur son nom en rouge car je pensais être renvoyé à l’ancien truc avec un nom compliqué…
On voit bien d’ailleurs, à partir de là, combien la conception opaque du langage qui use et abuse parfois jusqu’à la préciosité chez Chrétien de Troyes de la rhétorique et de ses ressorts, est intimement liée à une conception du temps tournée vers l’avenir, la densité du langage étant en quelque sorte le moteur même de la production du sens, devenu inséparable de la forme du langage, et qui n’est plus du tout lié au désir de mettre en mot la mémoire du monde mais bien au contraire de l’inventer en quelque sorte, de la produire dans l’incertitude du hasard. C’est cela qu’on appelle « roman » comme genre littéraire.
Widergänger dit: 2 juillet 2017 à 13 h 41 min
Là, vous frôlez du doigt… la création de l’homme (Michel Ange). Liberté du devenir…
Nicolas, arrête de tirer sur l’ambulance Hamon ! Il a bien le droit de reposer en paix…
Alors, c’est qui qu’a inventé le roman, qui serait donc né au Nord de la France au début du XIIe siècle, WGG ?
« Excellent le nouveau (?) blog de Jeannot. »
L’hommage sous forme d’insultes, c’est pas nouveau et ça en devient même pénible !
@12.29, le gros con (plouc) voit encore du cliché parisien pro paysan (aragonesque ?) dans cette prétendue mise au point décodante : « autrement plus respectueux… des gens (« les fous de la répub. ? » sans doute) qui leur apportaient l’instruction sous la 3e ».
Ben voyons donc…! Une idiosyncrasie balourde analogue à la bonne conscience de ces gens de st cloud-montretout qui ont tous à leur service un domestique arabe ou noir pour « faire montrer » qui s’raient pas racisses.
Simone Weil mérite bien le Panthéon, non pas tant pour sa loi, que comme représentante du judaïsme, partie intégrante du génie français…
Quand il est encore dans l’œuf Jazzi… c’est la « bataille culturelle » de Gramsci que Hamon appelle de ses vœux. Ce n’est que le début, patience.
JJJ,
C’est toi la raciste, crapule vaticane !
Nos domestiques ? c’est le boulot et le pognon qui compte : pas la couleur ! La couleur du bolo, le capitaliste y s’en fout.
Où vois-tu des insultes Jacounet? Mon point d’interrogation se réfère au fait que je ne sais pas s’il est vraiment nouveau, vu le temps depuis lequel je n’ai pas cliqué dans son nom.
Mettez Simone Veil dans un trou et arrêtez votre cinéma : la Nouvelle Vague sent le réchauffé …
Je parlais du papier de Jean, sur Simone Weil, closer, pas de toi. Des propos orduriers finissant par une pirouette respectueuse finale…
Oui, moi aussi, je trouve les propos du dénommé Jean parfaitement orduriers et profondément attristant qu’on puisse à exprimer autant de haine pour une femme si exemplaire. Il y a vraimentd e quoi perdre toute fois en l’humanité quand on lit pareilles ordures.
J.C.13h35. Un vrai SCOOP, vous proposez le » Pantalon l’Insoumis » à prix soldés ?bon, c’est la période, c’est légal. Mais « réductions et remises réservées aux agrégés de lettres »…La parité vous en faites quoi? je suis une nana,tout ce qu’il y a de plus nana, et je n’ai pas droit au pantalon » l’Insoumis » ???Vous allez avoir les flics aux fesses.Et vite. Priver la moitié de l’humanité de cette faveur insigne, c’est pas supportable. De plus, réservé aux « agrégés..de lettres » par surcroît????la France est peuplée d’énarques 1° choix,de doctorants en sciences occultes, tous sexes confondus, privé(e)s eux-zaussi du dernier chic « l’Insoumis » ? Vendez de la « Culotte », mon vieux, et des ceintures en peau de banane, des juste-au corps transparents….qu’ouÏs-je la transparence, c’est l’ancien régime ?alors on n’a plus que nos yeux pour pleurer.
Le journal de Thoreau est traduit en french par T. Gillyboeuf. Pas inconnu sur la RDL. Dans quelques semaines je pense, j’espère, revenir sur ce billet. Au moment d’y recourir, comme un petit bonheur de fin d’am, je repense à un lien oublié, qui avait ici où ailleurs, fait plaisir :
http://www.larevuedesressources.org/-le-recours-aux-forets,038-.html
JAZZI dit: 2 juillet 2017 à 14 h 10 min
Simone Weil mérite bien le Panthéon, non pas tant pour sa loi, que comme représentante du judaïsme, partie intégrante du génie français…
–
Mon cher Jazzi, vous semblez ne rien comprendre à rien. Simone Veil n’est en aucun cas représentante du Judaïsme qui est une religion qu’elle ne pratiquait absolument pas, ni ses parents d’ailleurs, si vous vous documentez un peu.
Elle a cependant été très active pour que la mémoire des atrocités de la Shoah perdure et se rallume à chaque fois qu’on a essayé de l’éteindre -ou de lui donner moins d’importance qu’elle n’en a.
En cela, elle mériterait davantage le Panthéon que « pour sa défense du Judaïsme ».
Cependant la Shoah n’est pas un fait spécifiquement français. La France et une partie de ses habitants ont été victime des allemands nazis, comme ceux de nombreux autres pays.
La question est donc complexe.
Il me semblerait beaucoup plus raisonnable que Simone Veil soit récompensée à titre posthume par une distinction internationale, pour ma part. Cela n’est que mon avis.
que valent les récompenses devant la mort ?
on pouurait nommer un grand établissement laïque où l’ on promeut liberté égalité fraternité de son nom, en hommage. Elle serait ainsi immortelle et rejoindrait son statut d’ académicienne.
pourrait
Simone Weil a renoué définitivement avec le judaïsme en rentrant de camp, D. Elle a demande que soit récité de kadich sur sa tombe lors de son inhumation…
Un peu de respect avec la vérité, svp !
@Simone Weil a renoué définitivement avec le judaïsme en rentrant de camp, D. Elle a demande que soit récité de kadich sur sa tombe lors de son inhumation…
Un peu de respect pour son nom, svp !
Simone Jacob, épouse Veil.
Jazzi, je souhaite respecter Simone Veil.
Mais il y a un paradoxe incompréhensible, pour moi en tous cas, peut-être pas pour vous.
Ne pas croire en l’Éternel et vouloir que soit récité le Kaddish qui s’adresse à Lui.
(Il y a d’ailleurs cette similitude de paradoxe chez bon nombre de catholique lors de leurs funérailles).
Pour moi, le judaïsme est absolument indissociable de la foi en l’Éternel, parce que toute la culture en découle, y est étroitement rattaché.
« Le judaïsme (du grec Ιουδαϊσμός, yiddish : יידישקייט yiddishkeit, ladino : ג’ודאיסמו Djudaismo, allemand : Judenthum, hébreu : יהדות yahadout) est variablement défini comme « une forme de vie religieuse dont la caractéristique essentielle est la croyance à un Être suprême, auteur — de quelque manière qu’on conçoive son action — de l’univers qu’il gouverne par sa providence », « la religion des Juifs, ainsi que la théologie, la loi et les traditions culturelles du peuple juif », « une religion […], une culture — résultat ou fondement de la religion, mais ayant un devenir propre, […] une sensibilité diffuse faite de quelques idées et souvenirs, de quelques coutumes et émotions, d’une solidarité avec les juifs persécutés en tant que juifs » ou « l’ensemble des rituels et des autres pratiques, des croyances et des valeurs, des loyautés historiques et politiques qui constituent l’allégeance au peuple d’Israël »… (Wikipédia)
vie religieuse, être suprême, auteur de l’univers, religion, culture ou fondement de la religion…
…ça me semble clair, pourtant.
Olga,
notre PANTALON L’INSOUMIS, design Mélenchon, est unisex, taille unique, seyant, de l’éboueur fortuné au pauvre PDG.
Il ne se laisse pas repasser…
Wow ! Cheeta est déchaînée !
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