Hauts et bas d’un yoguiste en état limite
C’est l’histoire d’un écrivain qui avait entrepris d’écrire un petit livre souriant et subtil sur le Yoga et qui, chemin faisant, pris à son propre piège, s’est retrouvé en train d’écrire un grand livre grave et oppressant sur l’enfermement mental. Après tout, malgré de rares échappées, les livres d’Emmanuel Carrère ne parlent que de ça : la folie, l’horreur. Manifestement, il s’est produit comme un glissement progressif non de l’idée, ce qu’un roman n’est pas, mais du désir. Ce que ça raconte, c’est lui. Ce que ça dit d’autre que ce que ça raconte, c’est la difficulté d’être deux en soi.
Aussi clivant qu’il est clivé, le narrateur de Yoga (394 pages, 22 euros, Pol, on peut feuilleter ici le livre) oscille en permanence entre le yin et le yang, la grande loi de l’alternance au cœur de la pensée chinoise, la partie « Méditation » et la partie « Sainte-Anne », tranquillité et intranquillité, sans compter les nombreuses passerelles souterraines entre les deux. Tout le livre pourrait se résumer aux deux titres qu’il ne porte pas mais qu’il a failli porter : « L’expiration » et « Yoga pour bipolaires » – à condition d’entendre le mot « yoga » dans l’acception la plus large que lui-même lui accorde, englobant la méditation, la retraite radicale, la gymnastique chinoise, les arts martiaux… Son livre inclut son commentaire sur son livre non sans humour mais sans pudeur, ses doutes sur sa capacité à l’écrire, à choisir le mode de narration, à la mener à son terme. Il faut le croire quand il dit qu’à l’occasion il ment, imagine, invente, fantasme. Bousculée, la chronologie en est parfois fantaisiste. Ne lui dites pas que son livre le reflète dans son ego dévorant, son narcissisme exaspérant, son instabilité chronique, son tempérament autodestructeur, son penchant pour l’autoaffliction, son impudeur dans l’évocation de ses compagnes (toutes choses déjà à l’oeuvre dans Le Royaume que, pour ma part, j’avais détesté). Non seulement tout cela est vrai mais il devance le reproche en se l’adressant- et tant pis pour ceux qui n’y voient qu’une pose, un truc. Si on veut bien considérer qu’Emmanuel Carrère est un écrivain et rien d’autre, que la cohérence de son œuvre sur la durée plaide pour lui, alors il faut accepter l’idée qu’il n’a jamais été aussi écrivain que dans Yoga. Aussi artiste. Une phrase le gouverne depuis très longtemps, et elle n’est pas d’un écrivain mais d’un musicien, l’un des plus grands pianistes, Glenn Gould :
« La visée de l’art n’est pas la décharge momentanée d’une sécrétion d’adrénaline mais la construction patiente, sur la durée d’une vie entière, d’un état de quiétude et d’émerveillement »
Plein de pensées parasites et de fluctuations de la conscience avec parfois des lumières dans les abysses, le sourire fugace de Martha Agerich interprétant la Polonaise No 6 de Chopin, l’ombre fraternelle de feu son éditeur Paul Otchakovsky-Laurens ou celle de Saul de Tarse dit saint Paul « saint patron des bipolaires » pour ne rien dire de la rencontre de mots inconnus (de moi, en tout cas) tels que « ayurvédique » (qui se dit notamment d’une médecine qui puise ses sources dans le Véda, ensemble de textes sacrés de l’Inde antique) ou encore « tachypsychie » (accélération anormale du rythme de la pensée créant un état de surexcitation).
On a rarement vu de nos jours un écrivain français aussi dégagé, entendez aussi délibérément rétif à engager son nom et sa notoriété au service d’une cause. Même dans Yoga, lorsqu’il consacre des pages au massacre de CharlieHebdo par des terroristes islamistes ou au lâche abandon européen des migrants sur l’île de Léros, il réussit à ne pas juger, critiquer, trancher, dénoncer. Moins politique, tu meurs ! ou plutôt, tu survis à l’aise tout à ton développement personnel, loin de la foule déchainée, protégé par l’enveloppe aérienne de la méditation transcendantale. Il n’y a pas à le lui reprocher, et de quel droit ; on peut juste le constater d’autant que, là encore, il est le premier à le faire.
On éprouve de l’empathie pour le narrateur mais pour autant, elle ne se transforme pas in fine par de la sympathie pour l’auteur confronté à sa page blanche et à son impuissance à écrire, malgré ses gros problèmes avec l’altérité. Trop toxique pour séduire, son livre est de ceux qui embarquent, envoûtent, fascinent avant de rejeter le lecteur épuisé qui sait déjà qu’il y repensera pendant des jours et des nuits. Toutes choses qui font de Yoga le grand roman de la rentrée littéraire.
Plus encore que dans Un roman russe (2007), il y fictionnalise son autobiographie. Réel et fiction s’y mêlent et s’y entremêlent jusqu’à ne plus se distinguer, illustrant ainsi le genre hybride et indéfini auquel Carrère se voue depuis longtemps, et ici de manière très convaincante. A ceux qui s’en offusquent déjà et rompent des lances sur le statut de ce livre, rappelons que de très longue date les écrivains n’ont cessé de nourrir leur intime fiction d’histoire, de réel, de faits, d’évènements réputés objectifs. Et pas seulement chez les romanciers, chez les philosophes aussi, Michel Foucault en particulier qui instrumentalisait les sources dans son Histoire de la folie par exemple.
La question de la sincérité de l’auteur ne se pose pas dès lors qu’une chose apparait évidente : tout est vrai, mais rien n’est exact. En l’écrivant, Emmanuel Carrère considérait son livre comme un roman ; il était même prêt à le préciser sur la couverture (ce qu’il n’a pas fait depuis La Classe de neige en 1995) mais y a finalement renoncé pour ne pas donner l’impression de courir après les prix littéraires. Le fait est que Yoga relève bien de la fiction, quand bien même sa vie, son expérience, son vécu sont la matière même (rien à voir avec la force du pur témoignage dans Le Lambeau de Philippe Lançon) ; non seulement tout y est mis en scène, mais nombre de détails sont inventés quand ce ne sont des séquences entières, notamment dans les pages sur ses rencontres avec de jeunes migrants échoués dans l’archipel grec, à commencer par le personnage de Federica, l’énergique, excentrique et charismatique universitaire américaine qui anime un étrange atelier d’écriture, une solitaire hantée par la disparition de sa sœur jumelle, obèse et schizophrène ; une partie de ce moment du livre qui se déroule à Léros tient sur les épaules de cette Federica qui sort de l’imagination de l’auteur.
Comme à son habitude, Carrère nous embarque dans son écriture, dans l’atelier de l’écrivain sinon dans sa cuisine ou son lit. Récit romancé d’une crise existentielle plein de sa vie et d’autres que les siennes, conduit par un mouvement incertain, tâtonnant même, qui avance par associations reliées souterrainement par un fil rouge à un axe central, Yoga n’est pas un livre sur le yoga mais ça l’est aussi. Mais, on s’en doute, c’est l’évocation des années d’enfer qui provoque la sidération. Certains lecteurs citent à ce sujet la manière d’Henri Michaux dans Connaissance par les gouffres. Carrère se dit pathétiquement névrosé mais c’est trop peu dire. Près de vingt ans sur le divan, dépressions à répétition et rémissions illusoires (est-on jamais tiré d’affaire ?) qui se concluent par quatre mois à l’unité protégée de l’hôpital Sainte Anne. Diagnostic : « Episode dépressif caractérisé, avec éléments mélancoliques et idées suicidaires dans le cadre d’un trouble bipolaire de type 2 ». Pour y remédier, les médecins auront recours à un traitement aux ECT (électro-convulso-thérapie) car le mot « électrochocs » effraie encore
Devenir un meilleur être humain, accéder à « une plus grande teneur en vérité», c’était son but en vivant l’expérience de cette écriture. Apprenant la mort de son ami Bernard Maris, il ose écrire : « J’ai éprouvé un immense soulagement à apprendre que Bernard était mort dans un attentat et pas quelqu’un de plus proche, pas un de mes enfants ». On comprend, bien sûr ; n’empêche , il faut oser l’écrire ainsi, être sacrément dépourvu de surmoi, le cas de l’auteur de Yoga que rien ne retient, pas même de se dire jaloux de Houellebecq ; on se demande bien pourquoi, les deux ayant « la carte », jouissant d’un public et d’une critique systématiquement à genoux, incarnant l’un et l’autre la littérature française à l’étranger
Par moments, le narrateur, qui ne parvient pas à échapper à lui-même, se prend pour Jack Torrance ; Carrère confesse qu’il l’a accompagné toute sa vie, l’écrivain gardien du grand hôtel déserté pendant la basse saison, interprété par Jack Nicholson dans Shining, le roman de Stephen King dont Stanley Kubrick a tiré le film éponyme. Il se sent glisser vers la folie, impuissant à écrire le livre qu’il doit écrire mais capable lui aussi de noircir des milliers de pages avec une phrase infiniment répétée :
All work and no play makes Jack a dull boy »
(Dans la version italienne, c’est devenu » »Il mattino ha l’oro in bocca » », dans la version allemande « »Was Du heute kannst besorgen, das verschiebe nicht auf Morgen » », dans la version espagnole « »No por mucho madrugar amanece más temprano » » et dans la version française… « »Un ‘Tiens’ vaut mieux que deux ‘Tu l’auras' » ». Ce qui n’a effectivement pas grand rapport avec l’original).
Aujourd’hui, Emmanuel Carrère semble apaisé, provisoirement. Il ne lit presque plus de romans. Que de la poésie. Ce qu’il manque à la seule déflagration littéraire de la rentrée ? un homme qui a été aimé mais qui n’a jamais su aimer en retour ne peut écrire qu’un livre sans amour parce que sa vie en est dépourvue. Après ça, il peut toujours se consoler avec la réflexion de Proust décrétant que les gens appartenant à la famille lamentable et magnifique des nerveux étaient le sel de la terre.
(Jack Nicholson dans « The Shining » de Stanley Kubrick )
1 253 Réponses pour Hauts et bas d’un yoguiste en état limite
« Que du travail, pas de plaisir, font de Jack un raseur. »
Voilà, il suffit de demander.
« fascistoïde », « GUD », pourquoi pas « Nazi »! Tout ça pour quelqu’un que révulse la CGT et ses méthodes. Le pauvre JJJ emplois la réthorique de l’HUMA des années 50…
« But we are living in a sceptical and, if I may use the phrase, a thought-tormented age and sometimes I fear that this new generation, educated or hyper-educated as it is, will lack those qualities of humanity, of hospitality, of kindly humour which belonged to an older day. »
James Joyce
—
Renato, peut-être eût-il été utile de contextualiser cette citation. C’est une partie du discours que fait Gabriel Conroy, lors du repas de Noël organisé chaque année ses tantes, les demoiselles Morkan, qui incarnent ce sens de l’hospitalité, de l’humanité et de la bienveillance qui manque aux générations nouvelles…Comme très souvent, chez Joyce, c’est l’ironie qui domine, une ironie dramatique en l’occurrence, car l’ange Gabriel, venu annoncer la nouvelle année, et débordant de belles paroles, se rend compte à la fin de la nouvelle qu’il ne connait pas la personne qui lui est le plus proche, sa femme, meurtrie à jamais par la mort d’un amour de jeunesse qu’elle lui avait caché. Dès lors on peut se poser la question de savoir quelle valeur accorder à la capacité de jugement d’un personnage à qui le sens profond de sa vie privée échappe. Ironie joycienne, encore et toujours.
Il serait évidemment erroné d’attribuer ces propos à « l’homme » James Joyce.
De la même façon, il ne faut jamais oublier que c’est le serial killer Macbeth qui prononce les célèbres lignes: Life’s but a walking shadow, a poor player, / That struts and frets his hour upon the stage, / And then is heard no more. It is a tale / Told by an idiot, full of sound and fury, / Signifying nothing.
Ce n’est pas Shakespeare qui dit cela, mais son personnage, qui s’est fait manipuler par sa femme pendant les 2/3 de la pièce et qui baigne dans le sang. Qui ne trouverait la vie absurde après avoir buté tant de monde (y compris des enfants), en s’apercevant que cela n’a servi à rien…
Qui dit quoi, quel est le rapport entre le sujet de l’énonciation et son énoncé dans « l’économie » du récit, est évidemment essentiel à la bonne lecture (le « good reading » de Jane Austen)d’un texte.
Il faut comprendre que cette remarque incidente (Le 16 avril 1995, Cheyenne LA FILLE DE Brando s est suicidée) est probablement en lien rebond avec une autre remarque plus bas (j’aime la réserve et je hais les réserves de sioux comme les ruses), ell-même rebondie sur la précédente (There are 8 Sioux Reserves in Canada, 4 in Saskatchewan and 4 in Manitoba. 7 of the 8 reserves are populated by descendants of the Dakota Tribes – Mdewakanton, Wahpekute, Sisseton, and Wahpeton (plus a few Yanktonai). The 8th reserve is populated by descendants of Sitting Bull’s band of Hunkpapa Sioux.
…les Cheyennes, etc… Ah oui, OKKKKKKK
J’appelle cela « syndrome des contes de la caulerpine ordinaire »… Rien d’une folie pédagogique en finalité là-dedans, mais tout en fonctionnalité.
C’est clair comme les aventures des duchesses de Châteauroux influencées par le parti des Dévôts. En effet, strictement rien à voir avec l’encartement de l’auteur. Mais faudra voir un jour comment et pourquoi ce roman est tombé dans la prochaine sélection sans complot ni magouille. Cette question est parfaitement légitime. Elle n’est point une affaire d’Etat.
@ closer, ne vous prenez pas non plus pour monsieur PC, vous valez mieux que cela, et pourtant votre talent polémique semble parfois bien plus pauvre que son humour un brin pisse froid. Vous reculez toujours au point Goodwin des années quarante.
…jeudi 17 / 09 / 2020 à 17 h 21 min.
…
…l’Imitation du Cinéma, film,…
…
…de Marcel Mariën,…histoire d’un film ignoble,…pour se changer les idées,…
…à rebrousse-poils,!…
…
^^JJJ, je me noie dans les dates,et le temps. Lorsqu’on lit le blog de manière décalée, on se perd entre les fils de la trame…
Gisèle, vous avez toute mon amitié de bélier tirant vers le poisson dans la nasse, vous le savez. Et nous voilà frais !
Voici justement une com. de Gerald qui tombe ses mes téléscripteurs. Elle est susceptible d’intéresser mon PA, ma soeur, mon Patrice, et tous nos erdéliens désireux de se rassurer sur la faisabilité d’une meilleure gestion du MO dans nos banlieues et nos ehpad gangrenées.
file:///C:/Users/AppData/Local/Temp/SNMO_498228.pdf
3xJ, faites attention, c’est à cause de dangereux personnages comme vous qu’à force de se mettre en grève, on va obtenir la semaine de 40h et les congés payés. C’est très grave tout ça. Ça vous déstabilise une société! Et puis, un peu de considération pour la générosité historique & proverbiale du patronat, quand même! Non mais!
un supplément d’indiens pour mieux vous égarer
Du côté des Indiens Grasset
Isabelle Carré
Bon, comme le link ne veut pas s’afficher, voici au moins un copié-collé des principales conclusions de ce rapport.
Peut-être sera-ce suffisant pour etalii et monsieur Charoulet qui pourra ainsi manifester dans la rue pour la défense de nos retraites, en toute connaissance de cause.
J’espère avoir été suffisamment informatirrrrf à défaut de pédagogirrrrrrrrrque.
Bàv,
————
Le ministère de l’Intérieur se dote avec le Schéma national du maintien de l’ordre d’un premier document de doctrine en la matière commun à l’ensemble des forces. Il intervient en outre à une période charnière qui nécessite des adaptations dans la conduite des opérations de maintien de l’ordre. Tout comme la professionnalisation du maintien de l’ordre intervenue dès 1921, l’évolution des équipements des forces après mai 68 ou l’adaptation des opérations aux grands sommets mondiaux (à plusieurs reprises depuis le G8 d’Evian en 2003), les évolutions portées dans ce Schéma national constituent une étape cruciale dans la pratique du maintien de l’ordre en France. Elle reposera sur des tactiques plus mobiles et réactives afin de contrer les actions violentes qui se développent au cours des manifestations, mais également sur un dialogue permanent avec les manifestants afin d’apaiser les tensions. Le SNMO a vocation à traiter l’ensemble des configurations de manifestations rencontrées sur le territoire national (pacifiques, violentes, urbaines, rurales,…). Les principes qui y sont développés doivent ainsi être en permanence adaptés à la situation et à l’adversité rencontrées ou anticipées. Très concrètement, le SNMO porte les évolutions suivantes :
• le développement de l’information des organisateurs et des manifestants en amont et pendant les manifestations afin de faciliter leur déroulement ;
• la reconnaissance de la place particulière des journalistes au sein des manifestations ;
• la contribution grandissante des unités hors unités de force mobile (escadrons de gendarmerie mobile et compagnies républicaines de sécurité) dans les opérations de maintien de l’ordre, qui s’accompagne d’une obligation d’équipement et de formation ;
• une plus grande transparence dans l’action des forces, qui se traduit par le port de l’uniforme avec une mention de l’unité bien visible ;
• une modernisation des sommations pour exprimer plus explicitement ce qui est attendu de la part des manifestants ; Sommations actuelles« Obéissance à la loi. Dispersez-vous »« Première sommation : on va faire usage de la force »« Dernière sommation : on va faire usage de la force »Nouvelles sommations« Attention ! Attention ! Vous participez à un attroupement. Vous devez vous disperser et quitter les lieux »« Première sommation : nous allons faire usage de la force. Quittez immédiatement les lieux »« Dernière sommation : nous allons faire usage de la force. Quittez immédiatement les lieux
• des moyens de dialogue avec le public renouvelés afin de faciliter la transmission d’informations avant et pendant la manifestation, y compris en s’appuyant sur les réseaux sociaux ;
• une exigence de plus forte réactivité et mobilité afin de mettre un terme aux exactions, en recourant notamment à des unités spécialement constituées disposant de capacités de mobilité élevées ;
• un cadrage des techniques d’encerclement des manifestants ;
• une intégration plus formelle d’un dispositif judiciaire, sous l’autorité du procureur de la République, afin d’améliorer le traitement judiciaire rapide des auteurs de violences ;
• la confirmation de l’intérêt de l’emploi des moyens et armes de force intermédiaire au maintien de l’ordre, tout en adaptant leur emploi. Ainsi, sont décidés : l’abandon de la grenade GLI-F4 et son remplacement par la grenade GM2L, qui ne contient pas d’explosif ;le remplacement du modèle de grenade à main de désencerclement (GMD) par un modèle plus récent moins vulnérant ; hors le cas de la légitime défense, la mise en place d’un superviseur auprès des tireurs LBD lors des opérations de maintien de l’ordre.
• la mise en place d’un travail continu de recherche de solutions moins vulnérantes pour les armes de force intermédiaire utilisées au maintien de l’ordre ;
• la mise en place auprès de chaque préfet d’un référent chargé de l’appui aux victimes,qui n’ont pas pris part aux affrontements avec les forces de l’ordre et cherchent à obtenir réparation pour les dommages subis.
Le Schéma national du maintien de l’ordre développe ainsi une doctrine plus protectrice pour les manifestants et plus ferme avec les auteurs de violences.
de moins en moins égarable avec vous. Le deuxième roman d’Isabelle Carré que je viens d’achever est TAF estimable et sympathique. Voulez vous que nous en discutions du contenu pour la rdl, vous devez sans doute l’avoir lu comme Ch., puisque vous nous parlez aussi de l’été des Indiens égarés ?
Quelle femme puissante vous êtes, à jamais perdre le sud au nord n vos rhizomes nodaux ! Bàv,
@ Bl., je pense bien qu’à moi tout seul, je vais réussir à regagner les conquêtes sociales perdues en menaçant de faire grève sur le web de passoul flanqué de PM, mon bon « mousse t’as chu » de « la c gaîté ».
Alors je n’ai pas du tout, mais alors pas du tout envie de lire ce livre.
« au lâche abandon européen des migrants sur l’île de Léros »
Déjà ça…
On ne peut plus juste, Bloom, The Dead in Dubliners, je n’ai toutefois cru bon le rappeller car JJ est un authentique romancier qui donc ne parle pas de soi-même — sauf, peut-être, in Giacomo Joyce —. Bon, maintenant, vous pour une grande partie et moi poir une petite, c’est fait.
Mais j’ai toujours admiré tous nos dévoués patrons depuis la Libération, car ils ont fait avancer la France, qu’ils aient managé le CNPF ou le MEDEF. Rendons gr=ace au dévouement de ces gens pour sortir les prolétaires de leurs tristes conditions :
Georges Villiers, de 1946 à 1966.
Paul Huvelin, de 1966 à 1972.
François Ceyrac, de 1972 à 1981.
Yvon Gattaz, de 1981 à 1986.
François Perigot, de 1986 à 1994.
Jean Gandois, de 1994 à 1997. …
Ernest-Antoine Seillière, de 1997 au 27 octobre 1998, puis premier dirigeant du MEDEF, qui succède au CNPF.
Yvon Gattaz
Laurence Parizot
Goeffroy Roux de Bezieux,
(et moi, bientôt…)
et nous autres… qui avons tous lu Soumission en son temps, on n’a point envie de le relire, mais al’hors pas du tout, hein.
NB Ed-Redon/ « Les meilleures romancières sont celles qui ont su faire leur cinéma », disait François Chalais.
« Ed-Redon »
J’aime bien. C’est de mon niveau
D’ailleurs je suis une très mauvaise relectrice, à moins d’attendre une vingtaine d’années avant la relecture, comme ici :
https://tomtomlatomate.wordpress.com/2018/03/17/une-vie-maupassant/
Soumission, ça l’a pas fait, mais alors pas du tout. Deux ans d’écart seulement.
@ la France retrouve des couleurs ah ah ah
Pourquoi plagier ainsi notre amie redevenue célibataire nationale ? Bien sûr, le clin d’oeil bienveillant. Mais il fait mal, un brin sous votre plume. Du moins, est-il déplacé.
Maupassant et Houellebecq…, il en faut du talent pour croquer tout cela à quelques encablures…, vous l’avez, il manque juste la profondeur du champ de l’un par rapport à l’autre. Méritoire, quand même.
Allez Zhou, bàv.
Renato, au ‘Giacomo Joyce’, on peut ajouter son second recueil de poèmes, ‘Pomes Penyach’ (1927) à l’inspiration beaucoup plus autobiographique que le premier, ‘Musique de chambre’. Si le ‘Portrait’ est d’essence autobiographique, il n’en reste pas moins totalement débarrassé de la complaisance et de l’auto-satisfaction crasse qui consistent à se raconter sans fard urbi et orbi, pour compenser un évident manque d’imagination créatrice.
Martha est toujours Agerich. Et la polonaise toujours en sixième position!
Hurkhurkhurk!
Les rimbaldiens qui dénoncent le communautarisme c’est drôle non?
à Janssen J-J
Je ne suis pas du tout « anti-tout ». Vous extravaguez.
Vous êtes pro-CGT et pro- PCF, nous dites-vous.
Dont acte.
Qui a nommé Bachelot à la culture déjà ? Grande idée.
@Qui a nommé Bachelot à la culture déjà ? Grande idée.
Cette pauvre Roselyne, elle vieillit mal. Deja sur la chaine d’hanouna, c’etait limite, et ne parlons pas des masques en pagaille qui ont pourri dans des entrepôts, mais là, la voilà a petitionner pour faire entrer un pédéraste, un corrupteur de la jeunesse, au Panthéon.
« ^JJJ, je me noie dans les dates,et le temps. Lorsqu’on lit le blog de manière décalée, on se perd entre les fils de la trame…
Gisèle, vous avez toute mon amitié de bélier tirant vers le poisson dans la nasse, vous le savez. Et nous voilà frais ! »
puisqu’on en est à mêler le zodiaque à cette trame, je suis taureau, tirant sur les gémeaux, il paraît que c’est l’un et son contraire. Nous mêlons les mêmes éléments, Gisèle, mais vous semblez en connaître… c’est grave, taureau/gémeaux?
Je me sens comme Pascal Quignard le disait hier face à Carrère, beaucoup plus tranquille en vieillissant, post-cinquantenaire, et plus je vous lis sur Carrère, qui n’a pas l’air de vivre ça comme ça, moins j’ai envie. Avec une enfance de mal aimé, Quignard a fait une vie de plus en plus paisible malgré les dépressions, Carrère n’arrive pas à s’extirper, et je préfèrerais lire Quignard qui cependant m’agace mais me console, à Carrère qui plomberait le moral d’un bataillon -plus tard. Peut-être.
S’il a le Goncourt, encore plus tard, car on va encore plus en parler, je serai encore plus mal disposé.
Pour le moment je m’émerveille toujours de Julian Barnes, ces petites vignettes brillantes et profondes sur la fin du siècle, l’autre encore avant, celui de Proust. Je choisis la joie de ces instants à l’angoisse que trimballe Carrère.
Christiane, vous dites qu’il ressemble à un elfe avec ses oreilles pointues, moi j’ai pensé à un visage désemparé, des yeux trop ronds, un air souvent étonné, en attente… rien de la magie d’un elfe.
Tenez, Jibé, regardez-ça et faites-moi part de vos commentaires s’il vous plaît.
Les rimbaldiens, ça n’existe pas. Aimer Rimbaud n’est pas appartenir. C’est une façon d’être, d’entendre et de jouir du langage.
Et quand on connaît Rimbaud, on sait que le Panthèon c’est une idée à la c.n, juste bonne à faire mousser un politicard tocard.
Le jibe s’agace, s’émerveille, se console.
Encore un qui essaie d’avoir des sensations dans les narines. ( private joke, pour les lecteurs de Carrère)
J’ai me suis demandé si le jibe était un coké. La question ne se pose plus.
@ masseur : Jibé est un gars intéressant, mesuré, respectueux. Je ne me souvenais pas l’avoir identifié avant 2013 sur cette chaîne, bien qu’il prétende l’avoir beaucoup pratiquée.
@ M. Charoulet, oui j’extravague un brin, pour vous acoquigner. J’étais ou je fus proche de la CGT et du PCF, jadis, encore un peu plus à leur gauche, vu qu’ils furent toujours de droite par bien des aspects. Mais voilà, aujourd’hui, sous l’empire du néo libéralisme mortifère que vous vénérez avec monsieur fillon, je redeviens un brin nostalgiérique de cette époque. Qu’allez-vous en acter ? Que nous ne pourrions pas nous coquiner en tant qu’erdéliens, ni même brandir un étendard commun dans une rue dieppoise, contre une CGT devenue à son tour pro « 5G » au service d’une meilleure efficacité des luttes sociales et salariales ? Voyhons donc, Patrice ! Il n’est pas encore l’heure de se coucher (22.20).
Passou, j’ai noté , dans la perspective de rédiger un commentaire sur le livre d’ E. Carrer, Yoga, une petite chose amusante.
E. Carrere situe son cauchemar et le rivage ultime de la tristesse aboutie, exactement là où vous n’y voyiez que douceur de vivre: Le temps perdu.
C’est la plage de Sainte- Adresse.
Si vous le croisez , rendez- lui, ce service, ne manquez pas de lui geolocaliser ce tableau de Raoul Dufy.
Car le Havre, sa plage, c’est quand même le trou du cul du monde.
Aïe, E. Carrère.
Jibé est l’internaute attendu qui nous réconciliera tous.tes un jour prochain –
Nous avions besoin de son arrivée en Herdélie, et du départ définitif des 2 vieux bestiaux mélomagniaques.
Bienvenue à Lui, mais si !…
@J’étais ou je fus proche de la CGT et du PCF, jadis, encore un peu plus à leur gauche, vu qu’ils furent toujours de droite par bien des aspects.
Jospin, le retour du coton-tige ?
Tu remplaces la dame pipi sur ce blog, ducon. C’est tout à fait dans tes cordes.
Car le Havre, sa plage, c’est quand même le trou du cul du monde.
Mais St Malo, sa plage pourrie, où les mouettes mazoutees, viennent mollement s’écraser, c’est encore plus triste.
Non, l’interdiction du coton-tige est bien entrée en vigueur et les Amish, partisans de la bougie d’oreille, qu’on se le dise, ne sont pour rien dans la surdité qui frappa Beethoven, renato.
https://www.youtube.com/watch?v=cQCQRLA05AA
@ dans la perspective de rédiger un commentaire
… qui arrive en pièces détachées, mais ne verra jamais la finition complète, comme d’hab. L’essentiel est d’être adoubée un prochain jour comme petite main de la RDL aspirant au grand remplacement du patron, pas vrai, ma soeur, ne vois-tu rien advenir ? (signé : furasque, le toquard en toc)
Allez, un dernier chamallow avant d’aller s’pieuter, Bàv,
… Je me réveille avec entrain
Je branche la cafetière électrique
Je me rue dans la salle de bains
Et je deviens paralytique
Sous la douche y’a un éléphant
Qui me regarde tendrement
Je balbutie en rougissant
D’un air gaga probablement
Mais comment donc êtes-vous entrée
Puisque la porte était fermée
Il me sourit et il me dit :
T’occupe pas donne-moi du nougat
T’occupe pas donne-moi du nougat
Je bondis sur le téléphone
Je fais le dix-sept et je tonne :
J’habite au un d’la rue Didouche
Y’a un éléphant dans ma douche
Le flic me dit : vas-y toi-même
ça résoudra tous tes problèmes
Déboussolée je redéboule
Là où j’ai laissé ce maboule
La douche est vide il est parti
Le couché dans mon lit
Il me regarde et il me dit :
T’occupe pas, donne-moi du nougat
T’occupe pas, donne-moi du nougat
Je dis : je vais vous en chercher
C’est dans la cuisine à côté
J’y vais et puis je change de cap
J’enfile un manteau et une cape
Pour recouvrir ma nudité
Et je m’enfuis dans l’escalier
Je traverse la ville à pieds
En cavalant comme une damnée
J’arrive enfin chez un copain
Qui va m’accueillir dans son sein
Il ouvre la porte et il me dit :
Ah c’est toi donne-moi du nougat
Ah c’est toi donne-moi du nougat
J’ai galopé chez Marina
Qui est plus qu’une sœur pour moi
Elle m’a tout de suite donné à boire
Je lui ai raconté l’histoire
Elle a dit : alors t’as fait quoi
Ben j’lui ai donné le nougat
La-dessus je vais m’faire un pétard
Et partir pour Montélimar
Elle me fait : je viens avec toi
Moi aussi je veux du nougat
Moi aussi je veux du nougat
Moi aussi je veux du nougat
ducon, tu devrais ralentir sur la bibine. Tu l’as mauvaise et illisible. Fais gaffe a la rechute.
j’allions point laisser passer ça : la dame pipi sur ce blog est une figure nécessaire à la bonne santé de la rdl, tout comme les cotons-tige de st Lambert des Bois pour se déboucher la cire humaine des esgourdes.
Bàv, Mabel.
Chaloux,vous écrivez « Martha toujours Agerich ». Sur internet on trouve l’orthographe « Argerich » de ce patronyme avec cette note :
Martha Argerich, née le 5 juin 1941 à Buenos Aires, est une pianiste argentine, naturalisée suisse
Le nom d’Argerich est typiquement catalan, porté par plusieurs centaines de personnes en Catalogne espagnole. Son père est en effet issu d’une lignée de Catalans installés à Buenos Aires depuis le XVIIIe siècle. Ses grands-parents maternels étaient, quant à eux, des Juifs russes.
Idem sur radio classique par Olivier Bellamy qui éditera sa première biographie avec cette orthographe «Martha Argerich : l’enfant et les sortilèges» (Buchet Chastel).
Emmanuel Carrère aussi dans son livre.
Pourquoi Passou et vous écrivez « Agerich » ?.
Jibé,
« Les Elfes sont des créatures de la mythologie germano-nordique, dont le souvenir dure toujours dans le folklore scandinave et aussi le folklore allemand.
Globalement, ils ressemblent beaucoup aux hommes malgré quelques différences. Depuis leur apparition, les elfes sont représentés avec les oreilles pointues, ce qui permet de les distinguer des humains sans ambiguïté.
La vision qu’en donne l’écrivain J.R.R. Tolkien dans son œuvre a sensiblement influencé leur représentation. Ils sont nommés le «Beau Peuple» dans Eragon de Christopher Paolini.
Il existe généralement plusieurs peuples ou races d’elfes, comme les Hauts-Elfes (ou elfe de lumière), les elfes des bois (ou elfes sylvains), les elfes gris (ou elfes de lune), les elfes de l’eau (ou ondines)… Les elfes noirs, ou drows, sont le plus souvent la contrepartie obscure des elfes. Ils sont généralement décrits comme des êtres semi-divins associés au culte des ancêtres. Le concept d’elfe semble donc similaire aux croyances animistes dans les esprits de la nature et les esprits des morts, croyances communes à toutes les anciennes cultures humaines. »
Janssen J-J dit: « Jibé est l’internaute attendu qui nous réconciliera tous.tes un jour prochain.
Nous avions besoin de son arrivée en Herdélie.
Bienvenue à Lui, mais si ! »
Oui, attentif, réfléchi et lumineux.
Oui, attentif, réfléchi et lumineux
–
…qu’est-ce que vous en savez, cricri ?
Bloom dit: « 3xJ, faites attention, c’est à cause de dangereux personnages comme vous qu’à force de se mettre en grève, on va obtenir la semaine de 40h et les congés payés. C’est très grave tout ça. Ça vous déstabilise une société! Et puis, un peu de considération pour la générosité historique & proverbiale du patronat, quand même! Non mais! »
Irrésistible !
Janssen J-J. dit : « @ Bl., je pense bien qu’à moi tout seul, je vais réussir à regagner les conquêtes sociales perdues en menaçant de faire grève sur le web de passoul flanqué de PM, mon bon «mousse t’as chu» de «la c gaîté». »
D. dit: « Oui, attentif, réfléchi et lumineux
…qu’est-ce que vous en savez, christiane ? »
Je le lis. Je vois comment il dialogue avec les uns et les autres.
closer dit: « Que du travail, pas de plaisir, font de Jack un raseur.»
Voilà, il suffit de demander. »
Merci, Closer.
mousse t’as chu de la c gaîté».
–
Irrésistible consternation.
Mais oui c’est un gros sympa lumineux Jibé.
Tout à fait ce qui manquait.
Comme d’habitude, Cricri-gobe-tout ne comprend rien à ce qu’elle lit. J’ai signalé sa faute (« Agerich ») à Assouline qui ne l’a pas corrigée. Je sais bien que c’est « Argerich »… de même qu’on ne parle pas de la « sixième polonaise » mais de « l’opus 53 ».
Assouline préfère passer pour un plouc plutôt que de me dire « merci », comme il dirait « merci » à n’importe qui, et de se corriger, comme il a besoin de l’être. En un sens, je le comprends. Qu’il garde donc ses caoutchoucs… En ces temps infâmes, les macronistes en ont bien besoin. Sans eux, ils s’enfonceraient.
Hurkhurkhurk!
Et ce terme pourri d’internaute. Internaute… Je défends à quiconque de m’appeler un jour internaute.
Quel vocabulaire à la con.
Chaloux,
pourquoi toujours être si désagréable ?
Ça voudrait dire quoi rimbaldien d’abord ? C’est genre ceux qu’ont abandonné la poésie ?
Micheline des Vosges est passé faire sa crotte.
Toujours aussi désagréable? La Cricri a la mémoire aussi courte que l’esprit:
christiane dit: à
Donc chaloux est Ed… et Ed est chaloux… Pas mal ! chaloux s’est trahi en mettant dans la bouche de Ed ses propres paroles. Il a beau surenchérir depuis sa bourde par un dialogue fictif avec Ed , ça ne prend plus ! Il est vraiment cinglé ce type à moins qu’il soir une fille ou un être tanguant entre le féminin et le masculin…
Avec et alii un homme qui se prend pour une femme…
C’est complet ! Mais peut-être que chaloux est aussi et alii.
Quel cirque !
Ça voudrait dire qu’un de ceux-là est h24 sur le blog… Ce n’est plus de l’ivresse c’est de la folie perverse…
« Tu l’as écrit dit la mémoire, tu ne l’as pas écrit, dit l’orgueil » etc.
Hurkhurkhurk!
Vous connaissez des apollinairiens? J’aimerais en rencontrer s’il vous plaît.
Mais oui, Christiane, les elfes sont des esprits de la nature, des petits « kami » diraient les Japonais dans la tradition shintoïste (ceci pour dire que ces personnages sont présents dans toutes les ontologies animistes). Ni bons, ni mauvais, mais de l’ essence même du vivant. L’âme d’un écureuil par exemple. Je crois que Rimbaud les avait en tête quand il a écrit « Aube » (ds Illuminations » : « j’ai embrassé l’aube d’été (…) je ris au Wasserfal blond qui s’échevela à travers les sapins (…)etc) ou Van Eyck quand il a peint l’Agneau Mystique.
Rien à voir avec Carrère.
Car Emmanuel Carrère ne m’évoque pas du tout , mais pas du tout, l’esprit de la nature, vivant et libre. Il est souffrant et torturé, emprisonné dans son moi. Il a l’air d’envier si fort la capacité au bonheur…
@Ça voudrait dire quoi rimbaldien d’abord ?
Un garibaldien ferme et silencieux dans son exil bruxellois
« (…)Boulevard sans mouvement ni commerce,
Muet, tout drame et toute comédie,
Réunion des scènes infinie,
Je te connais et t’admire en silence. »
Il a l’air d’envier si fort la capacité au bonheur…
Le Gibet le l’Abêtix sont vraiment deux numéros. Perdants.
Aucune envie de défendre Carrère, mais tout de même.
chaloux,
que les choses soient claires.
1 – Ce commentaire (« Chaloux dit: à
Martha est toujours Agerich. Et la polonaise toujours en sixième position!
Hurkhurkhurk! »), n’a pas de destinataire, affirme que Martha est toujours « Agerich ».
Donc votre intention éventuelle de corriger une erreur de Passou n’est pas explicite.
2 – J’ai une parfaite mémoire. Un commentaire portant la mention « Ed dit… » qui m’était destiné, présentait une façon de dénigrer Rose, bien dans votre style. Ed n’a jamais dénigré Rose avant ce commentaire. Par deux fois, je lui ai demandé si c’était elle qui avait écrit ce commentaire. Pas de réponse. J’en ai donc déduit qu’il n’y avait, sous deux pseudos différents, qu’un seul commentateur.
3 – Quant à « Cinglé » c’était un euphémisme pour qualifier toutes les malveillances dégoûtantes que vous aviez écrites à mon sujet, et sans raison. D’où il m’était venu que Rose n’avait pas tort quand elle expliquait vos dérapages, votre agressivité, votre méchanceté doublée d’une vulgarité qui là encore vous définit, par une addiction à l’alcool. Je crois qu’elle avait raison.
4 – je recommence donc à ne plus réagir à vos malveillances. Vous êtes irrécupérable. allez au diable !
Jibé,
nous sommes encore une fois en accord sur la riche mythologie nordique où les elfes apparaissent, mais pas sur la personnalité visible d’E.Carrère, lors de cette émission.
Souvenez-vous de sa joie quand il échangé avec Barbara Cassin. La vie et son tempérament l’ont fragilisé mais je crois qu’il y a encore de la lumière en lui même si des ombres tenaces l’habitent.
Une pleine page sur elle dans le Monde des livres, ce jeudi, (Barbara Cassin nous arrête et nous emporte – La philosophe signe une autobiographie, « Le bonheur, sa dent douce à la mort ». Un récit bouleversant, intrépide, qui célèbre la puissance amoureuse et politique de la langue.) de Jean Birnbaum
et
un grand article de Pascale-Robert Diard, page 13, sur le « Procès « Charlie » : « le récit en apnée des otages de l’imprimerie le 9 janvier 2015. »
Bonne soirée.
Je n’ai toujours pas le long post de Pat.V;
Le texte publié dans La Nouvelle Revue Française :
« JEAN-LOUIS CHRETIEN, L’ANGE QUI PENSAIT
| Publié le : 04/07/2019 » mais non signé, et repris par vous dans votre commentaire, est magnifique.
Merci, Et alii.
Rentrée littéraire (1949)
« Antoine cherchait vainement à se frayer un chemin parmi les impasses, les pièges, les chausse-trappes de ce quartier inextricable. Il lui fallut du temps pour s’aviser de l’existence de l’avenue, tant celle-ci était discrète, effacée, on eût presque dit sans emploie. […]
[Antoine] n’éprouva d’abord que de l’ennui à parcourir cette avenue rectiligne, encadrée de haies soigneusement maintenues à hauteur d’homme, et bordée de platanes sur toute sa longueur. Il n’apparaissait pas non plus que ces arbres […] fussent d’un grand secours. Des mutilations successives en avaient contrarié l’élan, les contraignant à la difformité, les affligeant de nœuds et de bosses autour desquels les rides de l’écorce s’étaient figées ; et ils brandissaient gauchement leurs branches raides, trop courtes pour se rejoindre d’une rangée à l’autre, et qui ombrageaient, comme à regret, une échappée vers une allée céleste dont la profondeur augmentait avec l’exiguïté. Ailleurs, il est vrai, leur physionomie reprenait quelque avantage ; et l’on pouvait voir leurs rameaux se réunir en cintres, parfois à de grandes hauteurs, pour constituer une voûte arrondie que des rejets brisaient çà et là et inclinaient à l’ogive. Plus loin même, il semblait que l’on eût abandonné à leurs propres règles ces architectures qui ne demandaient qu’à s’épanouir, et cette partie de l’avenue soustraite aux hommes retrouvait, en même temps que le visage de la nature, cet au delà du geste d’où nous tombe soudain une clarté sur nous-mêmes que nous n’attendions pas. »
« Mais à mesure que l’on s’éloignait, que l’on progressait vers la campagne, les villas s’effaçaient pour faire place à des domaines de plus en plus vastes, où le recul, la disposition des allées, l’abondance naturelle de la verdure annonçaient l’importance, et aussi préservaient le secret des édifices. Là s’élevaient les Demeures, invisibles, ou à peu près, derrière les mailles nouées par une végétation inépuisable […] »
« Au début, il lui était amer d’avoir fait tant de chemin en vain, ou pour quelques arbres dressés avec indifférence sur l’ordre des allées, sur le foisonnement des gazons. Si beaux, si nobles, leur vue le laissait seul, et ne faisait qu’aiguiser son désir. […] À plusieurs reprises, il crut entendre au loin une vague rumeur humaine, un cri étouffé sous les feuilles. Plusieurs fois, l’aboiement d’un chien vint éveiller en lui un écho enfoui — peut-être l’écho d’une phrase lue dans son enfance, ou d’une promenade […] mais qui sonnait dans sa mémoire comme un écho de l’éternité. »
« Il lui semblait toujours qu’il avait manqué quelque chose, qu’il n’avait pas fait ce qu’il devait, qu’il était attendu quelque part, ailleurs, dans un lieu où il n’était pas. […] Il revoyait encore, si soigneusement rangés derrière la haie, ces petits acacias en boule, aux feuilles claires, au dessin précis, arrosés d’une clarté cure qui se dispersait par degrés dans l’opacité du feuillage, dont l’intérieur et encore plus le dessous restaient sombres. Il était demeuré fasciné par les surfaces supérieures de ces boules vertes, à cause de cette lueur étale qui s’y formait de la rencontre d’un rayon de soleil et de la chlorophylle, et qui faisait de chacun de ces arbustes une sorte de temple clos, au sommet duquel brûlait une flamme vive et acide qui se relayait d’arbre en arbre. […] C’était la même impression de bonheur, de paradis tout proche, mais irrémédiablement secret, que lui donnaient aussi les amers calices ensoleillés de l’euphorbe qui poussait partout au pied des murs, sur les trottoirs des rues qui avoisinaient sa maison. […] Mais quelle était donc cette promesse, et comment aller jusqu’à son terme ? »
Paul Gadenne, L’Avenue.
sans emploi
C’qui disent les rimbaldiens c’est que dans l’optique de la pétition le couple Rimbaud Verlaine est très mal choisit parce qu’ils sont pas assez pd. Fallait y penser. Sont forts ces rimbaldiens.
Il était pas un peu queer Rimbaud ? ^^
x,
Merci pour cette citation de « L’Avenue » de Paul Gadenne. Sur son blog, un très long billet de Juan Asensio sur ce livre, dont voici un extrait :
« C’est à notre tour de souhaiter que de nouveaux lecteurs désirent accompagner Antoine Bourgoin en lisant L’Avenue, en empruntant son itinéraire tortueux, parfois onirique et magnifiquement kafkaïen (voir la parabole des ouvriers, pp. 225-228 et tout le chapitre XVI auquel elle appartient), qui ressemble à une espèce de parcours de Croix qui, d’effacement en effacement, nous conduit jusqu’à l’abîme et la transparence d’une araignée morte, desséchée (24), puisque ce «livre est un itinéraire. Itinéraire du connu à l’inconnu. Nous souhaitons au lecteur la démarche patiente et le grain de folie qui lui permettra de suivre Antoine jusqu’au bout» (25), jusqu’au bout, c’est-à-dire jusqu’à la porte d’une révélation silencieuse et humble que les dernières lignes du roman nous laissent deviner,le sculpteur rejoignant peut-être, enfin, sa création la plus achevée devenue inutile comme toutes les autres, alors qu’il sent la présence de quelqu’un (p. 258, terme souligné par des guillemets), s’étirant à l’infini pour ne faire plus qu’un avec cette «ligne ferme, sertissant la terre», qui parcourt le monde et lie entre elles, ordonne mystérieusement ses réalités les plus humbles (cf. pp. 250-1), «terre où les chemins s’entrecroisent de telle sorte que chacun passe par tous les autres» (p. 247), chemin identique «conduisant d’un visage inconnu à un visage plus inconnu encore» (p. 249), du visage de l’inconnue qui donne la main à Antoine Bourgoin en se promenant dans la campagne gabarroise jusqu’à celui, contemplé dans sa mort, d’Irma qui vient de se suicider, femme derrière les femmes (cf. pp. 42-3), source enfantine (26) qui sera peut-être seule capable d’apaiser ce «sentiment de nostalgie irrémédiable qui fait pleurer Diane au bord de ses fontaines» (p. 185). »
(juanasensio.com › archive › 2014/07/29)
Christiane,
Je vais me mêler de ce qui ne me regarde pas, mais avec sympathie, et sans en attendre aucune. Pour ce qui est de la musique, C. sait de quoi il parle, cela devrait être évident, surtout parce qu’il en fait. Donc les commentaires élémentaires sur M. Argerich, à laquelle il a consacré pas mal de temps d’écoute, cela agace. (Je partage peut-être d’ailleurs son opinion sur MA–quelqu’un qu’on voudrait beaucoup aimer, mais on n’y arrive pas). Un peu d’empathie ou au moins de crédit implicite donné aux autres. Les réactions? chacun les siennes.
Non cricri. Chaloux n’est pas moi. Il aimerait bien, ceci dit ahah
Vendredi 18 septembre 2020, 5h29
Message personnel
Bon anniversaire, Aurore !
Année LvB, Sonate pour piano n 12 op. 26 :
18.9 — 6.07
>Christiane
Oui.
L’alcool tue.
Oui Chaloux est Ed. Et Ed est Chaloux.
Oui ses malveillances sont épuisantes. Et son talent immense.
Non. Il n’est pas irrécupérable.
Il évolue. Il revient de lui. Erratum/lapsus clavii : il revient de lui.
J’y crois pas, relecture ter.
Il revient de loin.
Beaucoup de choses à bâtir.
Il a du taf.
Je vous lis toujours avec plaisir Christiane : vous tenez la route, haut et fort.
Pour ma part, je vous dis à bientôt, car très occupée,
Fragments à propos de la Sonate pour piano n 12 :
Au début une série de variations la Sonate n 12 op. 26 casse les critères classiques de l’unité de forme pour privilégier l’expression.
Écrite entre 1800 et 1801, elle se situe tant par sa structure en quatre temps, moins fréquente dans les œuvres ultérieures, que par la relative régularité de sa construction dans la première période de LvB.
Par rapport à d’autres œuvres qui relèvent de la même subdivision, l’op. 26 a un centre émotionnel plus défini, articulé autour du troisième mouvement : la Marche funèbre sur la mort d’un héros. Dans ce passage LvB adopte une procédure similaire à la variation sur un thème, au point de faire de ce mouvement le contrepoids du premier et, par ce biais, l’élément capable de transformer l’apparent formalisme du début en une stratégie rhétorique qui procède par des nuances fortement contrastées, sans encore chercher la possibilité d’une synthèse entre les principes conflictuels.
Le Scherzo est ironique et irrévérencieux, comme si LvB avait voulu montrer dans la même substance la possibilité d’une tâche grandiose et la conscience de soi d’une force iconoclaste.
La rigidité de la marche funèbre se fond en revanche dans la romance féerique du final, qui ne manque pas du désenchantement des accents authentiquement mozartiens.
Le jeu qui est qui est depuis toujours le moment bête de l’espace commentaire.
Appel aux Urgences Psychiatriques
Venez vite en RdL ! On a besoin de vous …
Article génial.
Comme.tous ceux d’et alii qui s’est levé de bonne humeur ce matin.
Un jour, ce type, askénase, ira voir son père à l’Ehpad et le prendra chez lui pour qu’il finisse ses jours hors d’une institution.
C’qui disent les rimbaldiens c’est que dans l’optique de la pétition le couple Rimbaud Verlaine est très mal choisit parce qu’ils sont pas assez pd. Fallait y penser. Sont forts ces rimbaldiens.
Nicolas, le panthéon n’a pas vocation à devenir un cirque pour démagogues . Rimbaud et Verlaine n’ont jamais formé un couple, une idylle romanesque a uni puis désuni deux poètes archi connus voire mythiques. Combien d’histoires passionnelles dans l’histoire de la littérature? A mes yeux, cette idée c’est du n’importe quoi .
Le jeu qui est qui est depuis toujours le moment bête de l’espace commentaire.
Oui, et comme je suis bête, con et méchante, j’affirme que Gisèle c’est Sasseur. Qu’on le tienne pour vrai.
Bloom, j’ai lu avec retard votre deuxième post. Oui, pour l’œuvre en vers de Joyce : il m’arrive de separer sa prose de sa poesie — il est vrais que Giacomo Joyce est quelque chose comme un pont entre les deux —.
Et puis Rimbaud au Panthéon, celui de 17ans vous rirait au nez, Nico.
Je m’excuse de répondre à un commentaire qui ne m’est pas adressé, mais E. Carrère ne » fait » pas de la musique.
En revanche, il n’a pas besoin de shazamer, lorsqu’il écoute France Musique.
Et s’il a parié sur la curiosité du lecteur pour googler sa Polonaise préférée, il a perdu son pari.
Moi j’aime bien ceux qui jouent de la musique.
Il aimerait bien, ceci dit
S’il était toutes les femmes qu’il observe, il ferait des économies ce qui satisfairait son souci d’économie. Il faut un Dieu pour chacun, pour les exhibitionnistes, aussi.
En admettant que ce soit vrai, B, le savoir qu’est-ce que ça vous change ?
Agerich, l’erreur … Je questionnais hier ma mémoire faillible. Il faudrait remonter le fil précédent mais je crois que l’erreur a été commise par Christiane , ce qui peut étonner. A vérifier.
Cela permet d’ordonner les caractères des uns des autres et de surligner une des contradictions de Chaloux. Cela ne change rien, il nous faut néanmoins assumer chacune de celles qui nous fragmentent. Ceci étant, nous sommes nombreux à nous adonner à la contemplation, les o vers sont multiples.
Objets pour o, correcteur?
renato, vous intervenez ira pour Gisèle. Excusez moi, cela me permet de lire autrement le fruit de ces réflexions. Il est important de connaître l’émetteur.
Interveniez.
Je n’intervenais pour personne, B !
Cela dit, n’étant pas parano, pour moi Chaloux est Chaloux et Ed est Ed ; Gisèle est Gisèle et Marie est Marie : inutile de compliquer la trame.
Il est vrai que Argerich pas Agerich, ce qui me permet de suspecter que certains intervenants ne lisent pas le billet ou le lisent superficiellement.
L’observation relative à la Polonaise No 6 de Chopin est aussi juste.
« Oui Chaloux est Ed. Et Ed est Chaloux »
J’en peux plus 😀
Rose, qui disait dans un commentaire suite à ma Chronique d’un roman de Houellebecq que je n’avais rien compris à la vie. Héhé on la lui fait pas à elle. Trop fortiche la rose. Elle m’a découvert hurk hurk hurk hurk
PS : oui, renato.
Renato, comme vous voulez cependant je réaffirme qu’il est nécessaire à la compréhension de savoir d’où part l’énoncé. Question de sensibilité et d’interprétation. Sinon pour quoi certains ici tenteraient de se faire passer pour d’autres, couvrir leur identité par une autre. Au jeu des pseudos pour des non écrivains quoiqu’écrivants qu’y a t il à gagner. Si rien, à quoi bon? Est il préférable de rester volontairement dupes de ces feintes?
Vous réagissiez . C’est plus approprié.
Pierre Assouline n’est autre que Virginie Despentes, je vous le jure hulkhulkhulk !
Quoiqu’il en soit, il existe, dans cet univers d’incertitudes, un fait incontestable : Cricri est bien Cricri. Son débit d’hénaurmitées au kilomètre est tel qu’il serait impossible de la confondre avec quelqu’un d’autre. Un peu comme Paimpopol avec ses expertises gracquiennes.
Hulkhulk, je n’aurais pas soupçonné la supercherie sans vous. Merci du renseignement, je vais le lire d’un tout autre regard.
Renato, sans être Pablo, les pseudos interrogent. Pour ma part, je ne peux m’empêcher pour certains de tenter de savoir qui écrit. En cas d’erreur d’attribution , cela peut être nuisible à la compréhension , d’ailleurs même sans multiplication des pseudos empruntés la question de l’intention est souvent présente.
Je dirais même qu’il est sur une Despentes fatale. Cela dit, je peux comprendre son goût pour les polonaises. J’en ai connu une que je ne regrette pas d’avoir rencontrée (je lui démontrais cinq fois par jour que je n’étais pas l’abbé Mol!), mais je ne serais pas comme lui allé jusqu’ à six! Economie de moyens! Je serais aujourd’hui lessivé, et je n’écrirais, d’une main tremblante, que des bouquins et des articles sans intérêt.
Hurkhurkhurk!
mais moi jj, je suis bien cricri. Et comme lessivée ce matin, ye n’écris que des bouquins et des articles sans intérêt pour la rdl souvent je peins et joue beaucoup de pianos, j’urque.
Amitiés à nous deux, je sais bien que MS n’est pas gisèle, m’enfin on peut toujours rêver. OK avec Bérénice ET avec renato, c pas contradictoire. Renato c Renato, le suisse ou l’italien. Pas d’histoires.
(NB / Achevé « Buveurs de vent », je confirme : c le plus décevant de tous les Bouysse : l’a épuisé sa veine, je crois).
(Bàv, 18.9.20_9.18, : -> encore heureux qu’on va vers l’automne, https://www.youtube.com/watch?v=0o3rm-3_OcE
En réalité, ils avaient voulu nous faire comprendre que Martha était Aguerrie.
D., son humour est toujours aussi lamentable !… Prions.
je n’étais pas l’abbé Mol
voui, la bouse molle, en principe, c’est jean-marcel. Mais au fait, où est-il trépassé notre ami le philosophe des gypsophiles ? Manque.
@ rôz, je m’aperçois ne pas vous avoir pété la bise depuis fort longtemps. Si vous passez par là, acceptez la et surtout, tenez le choc. Car je sais qu’il va vous arriver une très belle surprise.
Pardon pour cette familiarité, mais ce matin, je dois vous avouer être particulièrement heureux. Or, qu’à chaque jour suffit son peigne (c lamentabl’ !)
Bonjour, Rose,
Mon pied de mélisse a triplé en quatre jours et le thym s’élargit par la base. Toujours heureuse de vous lire même si les nouvelles des EHPAD ne sont pas bonnes. Une période d’isolement et de fragilitérecommence pour les anciens…
Je pensais en vous lisant ce matin à d’autres échanges que nous avons eus. Par exemple, celui sur l’architecture romane tracée à la règle et au compas, de l’abbaye du Boscodon du XIIe siècle, dans les montagnes des Hautes-Alpes. (Le système métrique n’existant pas à l’époque, les mesures de références étaient la coudée royale, le pied roman, répétition des éléments selon les chiffres clés (7 voûtes, comme les 7 jours de la semaine), rapports de proportions en harmonie avec le nombre d’or, etc. ).
Puis nous avions évoqué cet immense livre « Les Pierres sauvages » (Seuil)- 1964- de Fernand Pouillon, un roman se présentant comme le journal du maître d’œuvre qui, au douzième siècle, édifia en Provence l’abbaye cistercienne du Thonoret, livre écrit à partir de recherches historiques sérieuses et de la longue expérience du métier de l’auteur (étant lui-même architecte, pouvant donc détailler avec précision le travail des différents corps de métiers).
Puis, ce fut votre passion du roman de Hugo, « Les Misérables » et votre questionnement sur les deux frères cadets de Gavroche, ceux qu’ils recueillent dans la rue sans savoir que ce sont ses frères.
Que de beaux échanges… Merci, Rose.
il est des secrets qu’il ne faut pas révéler, sinon c’est pas des secrets.
comme par exemple la raison de la dépression de Carrère, il n’en parle pas, il n’aborde jamais, dans aucun de ses livres, et peu de gens sont au courant.
moi je le sais, mais je le dirai pas, comme le dit Clopine « il faut savoir préserver la vie privée des gens ».
ou alors si je le dis il faut que les personnes ici présentes me promettent de pas en aprler ailleurs, pour éviter que le secret ne se répande, auquel cas, après, ce ne serait plus un secret.
sauf que si les personnes ici présentes me promettent de garder ce secret pour eux, comment leur faire vraiment confiance ?
…vendredi 18 / 09 / 2020 à 9 h 47 minutes.
…
…bien sur, on s’amuse comme on peut,!…
…
…hier, j’ai mis en ligne, un lien en forme de diversion, pour vous en cultures.
…
…çà sert à rien, c’est un film, » l’Imitation du Cinéma « ,…de Marcel Mariën ( 1960 )
…il parait un film ignoble,…pur se changer vos idées,!…à rebrousse-poils,!…
…
…
…en, plus, chacun fait sa soupe des cultures,…
…
…et, dans tout çà,!…
…une élite ?, trop bête à nos jours,!…
…
…il vous manque, trop d’autres » choses express « ,…avec ou sans 3D,…
…trop peux d’imaginations concrètent,…
…
…que je n’échangerais pas, pour un royaume, et déjà; avec ce qui existent,!…
…la paix au quotidien, avec des gens sur claviers,!…
…merci, de m’avoir permis, de prendre les mesures de notre culture, en tout ses détails,!…et crimes d’usuriers organisés.
…
…il vous manque, de trop,!…
…chacun son lot,!…mes rois, mes généraux, » d’industries « , à nos écrivains,…pour des bouchées de pain,!…côtés en Bourse,!…
…le ridicule ne tue pas, de nos jours,!…
…et, sans nationalismes quelconques,!…
…l’art,…de se faire exploiter,…ha! ha!
…Go,!…
Merci dear Christiane and JJJ pour vos rebondissements au Nicholson grimaçant. Sans goût de Carrère, nous lisons vos avis de lecteurs duracel infatigables. Passou laisse sa prestigieuse république du cinéma décapitée pour mieux entendre les cris de la femme à Nicholson, un pervers comme la marie sasseur les aime.
@ etalii,
veuillez trouver ci-dessous une liste de 1230 célébrités en SK. J’imagine que vous les connaissiez toutes. Pourriez-vous ajouter celle dont le manque est le plus criant ? Merci.
https://memoempire.com/fr/humans/initials/sk/
Bonne JouRNEe,
vedo dit à Christiane,
« Je vais me mêler de ce qui ne me regarde pas, mais avec sympathie, et sans en attendre aucune. Pour ce qui est de la musique, C. sait de quoi il parle, cela devrait être évident, surtout parce qu’il en fait… »
Le problème n’est pas là, Vedo. « Connaître » ou « faire » de la musique n’excuse pas les ignominies qu’il déverse, comme son… double… Pablo, sur les uns et les autres, les salissant avec jouissance, multipliant les fausses informations pour les atteindre.
Je l’éloigne définitivement de mes lectures, ici. Cet homme n’est pas respectable.
JJJ est amoureux !
parmi les candidats au Goncourt 2020 se cache un écrivain, je veux dire un vrai écrivain, et ça c’est une bonne nouvelle.
je ne dirai pas son nom, il est facile à repérer c’est le seul qui soit réellement un écrivain, je veux dire un type qui a une imagination incroyable, une imagination qui part dans tous les sens, et qui arrive à mettre le langage au service de cette imagination, comme Swift, ou Borges, ou Joyce.
Phil dit: « Merci dear Christiane and JJJ pour vos rebondissements au Nicholson grimaçant. Sans goût de Carrère, nous lisons vos avis de lecteurs duracel infatigables. Passou laisse sa prestigieuse république du cinéma décapitée pour mieux entendre les cris de la femme à Nicholson, un pervers comme la marie sasseur les aime. »
L’élégance dans le propos. La plume féroce. Il y a du Baudelaire, du Wilde et du Boris Vian en vous…
je ne donnerai pas le nom de ce seul écrivain, juste son prénom : « Hervé ».
et son nom commence par la lettre « T ».
et en son nom on trouve l’article défini « le » qui dans son cas ne définit rien du tout.
@ dirfil /// Sans goût de Carrère, nous lisons vos avis de lecteurs duracel infatigables ///
Anéfé. Voilà ce qui m’anime comme pile Wonder : combler l’immense manque d’intérêt de la RDL pour Manu Carrère. J’espère que l’on va vite changer de sujet (encore 7 bouquins de la sélection à subir), car je ne tiendrai pas longtemps à faire le mariole gratosse, malgré ma retraite.
Merci pour votre hommage, j’y suis très sensib’, hein ! Dévoué J J-J à la cause.
Merci Alexia Neuhoff et Pat V pour vos réponses d’hier.
Bien à vous.
x
x,
je viens de commander de Paul Gadenne : « L’Avenue », (Gallimard).
JJJ est amoureux !
Mais comment l’avez-vous deviné, Ede ?… mais pour le WE qui s’en vient seulement, hein. N’exagérons rien tout de même à nos âges…
(Je sais bien qu’à 70 lunes, notre nouvelle Simone, Laura Delaire, revendique le soft love, m’enfin, hein !)…
christiane, mille fois d’accord avec vous, ayant été personnellement la cible de ce personnage, qui s’est à maintes reprises acharné sur ma personne, je peux vous dire que c’est une expérience des plus traumatisantes, surtout quand ces agressions se font devant un public totalement indifférent, mais j’ai accepté ce supplice, j’ai accepté de jouer le rôle du bouc hémisphère, accepter de prendre sur mes épaules tous les malheurs du monde, pour laver la conscience des autres de leurs péchés.
La bemol majeur, c’est la tonalité de la polonaise op. 53. D’où l’abbé Mol.
La vieille maîtresse d’école se croit respectable. Elle n’est que risible.
la vie de rend pas les gens meilleurs… les expériences de l’existence ne permettent pas d’aller vers un mieux, le progrès humain n’existe pas !
parfois c’est même le contraire, la preuve : AS Mutter était une bien meilleure violoniste à 15 ans qu’à 45.
Cricri commande « L’avenue » et sa lecture sera une impasse.
@ j’ai accepté ce supplice, j’ai accepté de jouer le rôle du bouc hémisphère (h.)
Nous compatissons, Ch. et moi (cons patissons, pactissons avec les çons, tisonnons avec le pacs). Il y a du Vernis Sullivan, du Pierre Dack-Jean Charles et du Manu Cacar en vous). Un coktail des plus flatteurs que tout le monde pourrait point revendiquer, à défaut de vous envier. En outre, vous savez jouer du piano et défendre la musqiue dodécaphonique, ce qui ne gâte rien à vos talents shakespeariens.
Voudriez être aimé, mais pour cela, il faudrait tomber amoureux comme tout le monde icite, déserter ce dépotoir à névroses.
Janssen J-J.,
« L’anomalie », Gallimard – paru le 20-08-2020 ?
« En juin 2021, un événement insensé bouleverse les vies de centaines d’hommes et de femmes, tous passagers d’un vol Paris-New York. « L’anomalie » qui donne son titre au roman tient de l’inexplicable : le vol 006 décolle de Paris en mars, atterrit sans encombres quelques heures plus tard à New-York ; et en juin de la même année, le même vol 006, avec le même équipage et les mêmes passagers, demande à amorcer sa descente sur New-York…
Est-on en mars ou en juin ? Chaque voyageur a-t-il un double ?
« Roman virtuose où la logique rencontre le magique, où la science se lie à la philosophie. L’anomalie explore cette part de nous-mêmes qui nous échappe. »
Hervé le Tellier ? des romans, des essais, des chroniques, des participations à des émissions radiophoniques. Une formation de mathématicien. Il est l’actuel président de l’Oulipo, (l’Ouvroir de la Littérature Potentielle), ce groupe littéraire inspiré du surréalisme. La joyeuse équipe de l’Oulipo se produit tous les mois à la BnF. Marcel Benabou, Jacques Jouet, Hervé le Tellier, Clémentine Mélois et leurs acolytes y font résonner lectures et créations originales.
« Aucun auteur n’écrit le livre du lecteur, aucun lecteur ne lit le livre de l’auteur. »
Feuilleter le livre ?
http://www.gallimard.fr/Catalogue/GALLIMARD/Blanche/L-anomalie
@JJJ
Quand qqn dit « Je suis particulièrement heureux auj », à moins d’avoir gagné au Loto, c’est qu’il est amoureux. C’est un sentiment qui vous fait voir la vie en rose comme disait l’autre Ed, et c’est tout sauf cul-cul.
hamlet dit à christiane,
« mille fois d’accord avec vous, ayant été personnellement la cible de ce personnage, qui s’est à maintes reprises acharné sur ma personne, je peux vous dire que c’est une expérience des plus traumatisantes, surtout quand ces agressions se font devant un public totalement indifférent… ».
Indifférent ? je ne crois pas hamlet, mais las de leurs élucubrations, ne survolant qu’avec indifférence leur suite d’ignominies, de citations toujours tronquées, leur rage, leur bêtise.
Une lectrice, par Stanley Kubrick :
https://pbs.twimg.com/media/EiLeVgfXsAEQ_JZ?format=jpg&name=900×900
les contributeurs de ce blog me cassent presque tous les pieds;ils n’ont pas une once d’esprit;aucun n’a parlé des ECT d’Artaud et de Lacan dans cette histoire problèmes d’ombilics plus que de limbes
l va alors être l’acteur de l’aventure la plus extraordinaire peut-être de la pensée occidentale.
En 1937 paraît une petite brochure, Les Nouvelles Révélations de l’Être, à la teneur prophétique, qu’il a signée « le Révélé », et qui précède de peu son départ pour l’Irlande, en août. Il a en main une épée (qu’un nègre sorcier lui avait donnée à La Havane) et une canne. La canne est un objet magique ; elle a treize nœuds et « porte au neuvième nœud le signe magique de la foudre ». Par un ami, elle lui vient « d’un sorcier savoyard dont il est question dans la Prophétie de saint Patrick », patron des Irlandais : « Cette canne, dit la légende, serait la canne même de Lucifer qui se crut dieu, et ne fut que son vampire. Elle passa par les mains de Jésus-Christ, puis de saint Patrick. »
Il va vivre en Irlande les commencements de son destin. Il n’y serait allé, semble-t-il, que pour cela : « Mon destin est cruel pour un but encore plus cruel auquel je sais qu’il me prépare. Et je serai BIENTÔT préparé. »
Le 29 septembre, sur demande de la police irlandaise, il est embarqué contre son gré sur le Washington. Sur le bateau même a lieu l’incident qui fait qu’au débarquement, au Havre, la société va l’interner dans ses asiles. Il n’y a pas à se tromper sur le sens qu’il donna à cet internement qui devait durer neuf années. Quand il écrira Van Gogh, le suicidé de la société (Paris, 1947), sous ce titre il faut lire celui-ci : « Antonin Artaud, l’interné de la société. »
https://www.universalis.fr/encyclopedie/antonin-artaud/5-la-reconstitution-du-mythe/
« Vivre, c’est éternellement se survivre en remâchant son moi d’excrément, sa […]
Ed, on peut aussi être très heureux le jour où l’on s’aperçoit qu’on n’aime plus.
Qu’est-ce que tu allais chercher là-bas ?
Je voulais savoir ce qui était arrivé à Artaud, parce qu’en revenant du Mexique, il s’est fait interner à St-Anne, à Rodez puis à Ivry. Je me suis dit qu’il s’était passé quelque chose de particulier pour lui dans la Sierra Tarahumara. Je voulais comprendre ce que cela avait pu être, je voulais sentir l’ambiance dans laquelle il avait baigné et pourquoi ça l’avait rendu fou – ou plutôt comment il avait accédé à cette sorte d’« Apocalypse interne ». Puis j’aime bien ce genre de processus, retracer le parcours de types que j’admire – ces Don Quichotte du XXe siècle.
https://www.vice.com/fr/article/wjw53y/a-la-recherche-des-tarahumaras-la-mysterieuse-tribu-indienne
et alii dit: à
Qu’est-ce que tu allais chercher là-bas ?
Je voulais savoir ce qui était arrivé à Artaud, parce qu’en revenant du Mexique, […]
Voilà (si cela n’a pas été déjà fait) un sujet romanesque !
Je boucle L’arche de Darwin de James Morrow. Il n’ y a que les anglos saxons pour faire du picaresque mélangé à un espèce de no sens.
sous entendu Au Pays des rêves noirs est un documentaire
>Hamlet :
je ne dirai pas son nom, il est facile à repérer c’est le seul qui soit réellement un écrivain, je veux dire un type qui a une imagination incroyable, une imagination qui part dans tous les sens, et qui arrive à mettre le langage au service de cette imagination, comme Swift, ou Borges, ou Joyce.
Si ce n’est pas une boutade, ça n’existe plus en France depuis … Michel Tournier
Tout à fait Chaloux, mais c’est un autre type de sentiment. L’opposé même.
Dans ce cas, c’est un soulagement, une libération. J’en sais qqch, j’étais attaché à un manipulateur récemment – l’année dernière.
*attachéE (sinon on va encore dire que je sui Chaloux et que je me réponds à moi-même hurk hurk hurk)
Bloom, « Qui dit quoi, quel est le rapport entre le sujet de l’énonciation et son énoncé dans « l’économie » du récit, est évidemment essentiel à la bonne lecture (le « good reading » de Jane Austen) d’un texte. »
Bien évidemment d’accord sur le principe, que vous avez raison de rappeler et sur le fait qu’il est en effet de première nécessité chez Austen comme partout où circulent l’ironie et la mise à distance des personnages en les laissant se condamner eux-mêmes par leurs propres mots. (Pionnière de l’utilisation du style indirect libre, notamment dans Emma.)
Mais la formule elle-même, l’expression « good reading » doesn’t ring any bells, ni dans les romans (les deux occurrences dans Mansfield Park concernent la lecture à voix haute et s’articulent avec la thématique, centrale dans ce roman, du jeu théâtral) ni dans la correspondance.
Vous faites peut-être allusion à ce passage fameux de Northanger Abbey :
« and shut themselves up, to read novels together.
Yes, novels; for I will not adopt that ungenerous and impolitic custom so common with novel-writers, of degrading by their contemptuous censure the very performances, to the number of which they are themselves adding—joining with their greatest
enemies in bestowing the harshest epithets on such works, and scarcely ever permitting them to be read by their own heroine, who, if she accidentally take up a novel, is sure to turn over its insipid pages with disgust. Alas! If the heroine of one novel be not patronized by the heroine of another, from whom can she expect protection and regard? I cannot approve of it. Let us leave it to the reviewers to abuse such effusions of fancy at their leisure, and over every new novel to talk in threadbare strains of the trash with which the press now groans. Let us not desert one another; we are an injured body. Although our productions have afforded more extensive and unaffected pleasure than those of any other literary corporation in the world, no species of composition has been so much decried. From pride, ignorance, or fashion, our foes are almost as many as our readers. And while the abilities of the nine-hundredth abridger of the History of England, or of the man who collects and publishes in a volume some dozen lines of Milton, Pope, and Prior, with a paper from the Spectator, and a chapter from Sterne, are eulogized by a thousand pens—there seems almost a general wish of decrying the capacity and undervaluing the labour of the novelist, and of slighting the performances which have only genius, wit, and taste to recommend them. “I am no novel-reader—I seldom look into novels—Do not imagine that I often read novels—It is really very well for a novel.”
Such is the common cant. “And what are you reading, Miss–?” “Oh! It is only a novel!” replies the young lady, while she lays down her book with affected indifference, or momentary shame. “It is only Cecilia, or
Camilla, or Belinda”; or, in short, only some work in which the greatest powers of the mind are displayed, in which the most thorough knowledge of human nature, the happiest delineation of its varieties, the
liveliest effusions of wit and humour, are conveyed to the world in the best-chosen language. »
Mais il ne s’agit pas (exceptionnellement !) d’un dialogue, mais d’une intrusion d’auteur. La crâne revendication (pour Madame d’Arblay/F. Burney et pour elle-même) n’est pas ironique (exactement la même tonalité que dans plusieurs passages de la correspondance) mais elle survient dans un contexte qui l’est fortement : Catherine Morland en lectrice trop réceptive (une sorte de Female Quixotte comme celle de Charlotte Lennox) des romans « gothiques », mais aussi amie de cœur d’une jeune fille qu’elle vient de rencontrer et dont elle ne sait pas grand-chose.
Comme la plupart des protagonistes austéniennes (mais davantage), Catherine Morland passera par un moment humiliant de connaissance de soi et de reconnaissance de l’état des choses (réel et non plus fantasmatique) dans le monde et les relations interpersonnelles. Mais elle est capable d’apprendre de ses erreurs et c’est sous cet aspect qu’elle est bien une véritable héroïne.
Christiane, votre façon de défendre Emmanuel Carrère est preuve d’un bel acharnement que je salue comme tel, ainsi que le fait rose d’une autre manière -vous tenez le coup! En fait, je n’ai rien contre cet homme, j’ai vu en effet son œil s’allumer devant Barbara Cassin, sa joie devant la joie émanant de cette femme. J’ai des préventions envers son œuvre.
Oui, merci de me signaler le Monde des Livres, je l’ai sous le coude aussi, et vais le lire avec gourmandise.
Ne vous prenez pas la tête avec qui n’en vaut pas la peine, je vous offre le conseil que vous m’avez vous-même offert me concernant alors que je m’énervais. Il est vrai que vous supportez depuis plus longtemps et que certaines colères ont du sens. En tout cas, que tout ça ne vous empêche pas de profiter des beaux moments, y compris ici.
Bien à vous
30b … Mais aujourd’hui, vous avez décidé quoi faire dimanche, avant qu’il ne puisse demander // mais il dit qu’à Weimar ils* le portent aux étoiles, mais je ne vous crois pas du tout // Ce Muller** que nous avions auparavant était un véritable artiste, mais il n’était en aucun cas un pianiste brillant.
31 Goethe n’a pas remarqué du tout ce Muller, il ne le tenais en compte du tout // le degré de blancheur révèle la bonté du poisson, lorsque l’esturgeon n’est pas frais, il est de couleur jaune // les gobies *** se trouvent également à l’île d’Elbe // etc., etc.
• Fait allusion au pianiste Hummel.
** August Eberhard Muller devient maître de chapelle à Weimar en 1809.
*** Dans le manuscrit: «Köpse»; Kopp ou Koppe, Kaulkopf – de Kopf, tête, poisson à grosse tête.
Oups ! à l’île d’Elbe > dans l’Elbe, le fleuve… parfois la tête…
« j’ai accepté de jouer le rôle du bouc hémisphère, accepter de prendre sur mes épaules tous les malheurs du monde, pour laver la conscience des autres de leurs péchés. »
très joli jeu de mot, Hamlet, et très jolie déclaration. Je ne crois pas au péché, mais je veux bien prendre ma part de votre fardeau d’Atlas christique, c’est un si beau rôle qu’on le tiendra à plusieurs!
Je suggère le saut de puce ou le saut en longueur, l’évitement et la non lecture, bref la technique du boycott quand vous tombez sur un de ces posts d’injure.
@etalii
merci de m’avoir remis en tête Antonin Artaud, je viens, du coup, de passer un superbe moment en sa compagnie
« Comme la plupart des protagonistes austéniennes (mais davantage), Catherine Morland passera par un moment humiliant de connaissance de soi et de reconnaissance de l’état des choses (réel et non plus fantasmatique) dans le monde et les relations interpersonnelles. Mais elle est capable d’apprendre de ses erreurs et c’est sous cet aspect qu’elle est bien une véritable héroïne »
Bloom, excellent, votre développement est tt à fait pertinent: vous avez mis le doigt sur le bon texte de ref. Je tiens Jane Austen pour une formidable auteur et son appréciation du « good reading » est remarquable.
Le bouc hémisphère.
Trait de génie.
La seconde moitié est chèvre.
il y a 11 ans|2.5K vues
Antonin Artaud: André Gassiot et Frédéric Raffaintin
Fondation Singer-Polignac
Suivre
Intervention de André Gassiot et Frédéric Raffaintin « Itinéraires psychopathologiques », au colloque de vendredi 12 février 2010, qui a eu lieu à la Fondation Singer-Polignac
https://www.dailymotion.com/video/xc8yqf
, chez les philosophes aussi,
si , P¨.Assouline,DELEUZE? Derrida, et Rogo se sont intéressés àla folie d’Artaud
Une plongée dans l’oeuvre poétique et vitale d’Antonin Artaud, en dialogue avec Derrida et Deleuze.
https://www.nonfiction.fr/article-4739-artaud_au_theatre_de_la_guerison.htm
«… trois petites coupelles en bois précieux, métaux spéciaux, pierres précieuses et semi-précieuses, placées sous les pieds de l’instrument… »
Trois coupelles en verre sous les pieds de mon piano. Maintenant je joue sur un virginal de facture moderne — fabriqué sur modèle du Queen Elizabeth, de Giovanni Baffo —, donc pas de coupelles.
Et alii, il vaut mieux s’intéresser au travail d’Artaud plutôt qu’à sa folie.
Mr Court, je n’ai jamais dit que le philharmonique de Munich n’avait pas connu d’autres grands moments en dehors de Celibidache.
et je ne parle pas que de la période 39-45 (c’était qui leur chef pendant la guerre ?), ni de Gustav Mahler au début de XXè siècle.
mais Celibidache a apporté un truc spécial à cet orchestre, même très spécial, un peu trop spécial diraient certains, mais tout de même spécial, par exemple les Bruckner ! et c’était pas gagné d’avance !
pendant que de l’autre côté de l’Allemagne un certain Karajan était en train d’assassiner ce pauvre Bruckner, à Munich Célibidache le sauver du naufrage…
Karajan c’est bien pour Strauss, j’en conviens, c’est bien aussi pour Wagner, tous ces trucs hyper lourdingues là c’est bon !
on peut dire ce qu’on veut que Herbert von Karajan n’empêche que musicalement la subtilité n’était pas son point fort ! il faut l’écouter diriger Mozart, la messe en Ut mineur, c’est… comment dire ? abominable ? une catastrophe abominable ? on dit de Karajan que le pire c’est d’avoir pour Hitler, en fait non ! le pire c’est cet enregistrement de cette Messe de Mozart !!!
la musique c’est une truc tellement compliqué, quand Karajan savait que d’autres chefs étaient meilleurs que lui il les a fait passer pour des assistants de chef, il a fallu attendre qu’il meurt pour écrire la véritable histoire du Berliner ! sérieux c’est pas des choses à faire quand on aime la musique : Karjan s’aimait plus qu’il n’aimait la musique !
au point de flouter la tête des musiciens du Berliner sur ses vidéos pour qu’on ne voit que lui !
ça ne se fait pas de flouer la tête d’un clarinettiste du Berliner ! le Berliner avait les meilleurs pupitres de tous les orchestres : ça ne se floute pas !!!
Karajan connaissait toutes les combines pour passer pour un grand chef d’orchestre, et tout le monde est tombé dans le panneau.
il faudrait attendre encre au moins un siècle pour comparer les versions des et des autres pour se rendre compte que ce type a été parmi les plus mauvais chefs du XXè s.
et je ne nommerai pas les autres, parce que je n’aime pas dire du mal des gens.
«…je n’ai jamais dit que le philharmonique de Munich n’avait pas connu d’autres grands moments en dehors de Celibidache. »
Non, vous l’avez dit, mais peu importe, vu qu’entre vos opinions et un crachat dans la rue il n’y a point de différence.
Hamlet, votre identification n’est elle pas un peu prétentieuse ?
https://neptunus.skyrock.mobi/photo.html?id_article=3181122645
Pour mémoire, le post du mystificateur :
« Cedibidache a pris l’orchestre de Munich qui était un orchestre nullissime il en fait un des meilleurs au monde : ça c’est un chef. et des cas comme ça on peut les multiplier, je l’ai vu à Lyon et ailleurs. »
@ j’étais attachée à un manipulateur récemment – l’année dernière
Souviens fort bien ; on souffrait de votre aveuglement. On respira quand vous eûtes pris le large. Vous fûtes alors sauvée de sa funeste emprise !
bon le « nullissime » était peut-être un peu exagéré j’en conviens. il suffisait de me dire que ce « nullissime » était un peu exagéré.
mais de là à dire que mes opinions sont comme des crachats dans la rue !
mes opinions sont comme des crachats dans la rue !
voilà donc un chef d’orchestre qui floute le visage de ses musiciens, ce qui montre l’idée qu’il se fait de ces musiciens…
les flouter c’est comme cracher sur eux.
et le fait de le dire c’est moi le crachat.
bon, d’accord, si on ne peut même plus critiquer un chef qui floute ses musiciens alors je vous laisse à vos belles opinions !
allez-y ! floutez donc qui bon vous semble !
floutez les uns ! floutez les autres !
mes opinions sont comme des crachats dans la rue…
sérieux j’y crois même pas.
Ed dit: à
Non cricri. Chaloux n’est pas moi. Il aimerait bien, ceci dit ahah
–
…passer des journées reclus et constipé avec des chattes qui puent du cul je sais pas trop si ça lui plairait en fait. Le mieux est de lui demander son avis.
comme un crachat dans la rue… se mettre dans la peau de ce pauvre musicien, heureux de savoir qu’un film vient d’être fait sur la représentation, qui se met devant son écran pour regarder les images, et qui découvre que son visage a été flouté !
et l’ambiance à la répétition suivante :
– salut Greta toi aussi t’as été floutée ?
– ne m’en parle pas mon pauvre, j’en ai pleuré toute la nuit quand j’ai vu qu’il m’avait floutée, t’as remarqué il a même flouté Hans, le hautboïste, pourtant il est beau mec…
– ouai je sais Greta que t’as toujours un faible pour Hans, je te rappelle qu’il marié
– ou je sais (soupir) mais de là à le flouter…
– oui, il nous a tous floutés le salaud !
– et pourtant sans nous il ne serait rien !
– oui c’est peut-être pour ça qu’il nous floutés..
etc etc etc
voilà ce qu’a fait Karajan du Berliner : un orchestre de floutés !
et après c’est moi qui crache dans la rue…
Jibé, je questionnais Bloom sur la formule qu’il avait employée au passage (« good reading »), mais la responsabilité de la référence et du développement austéniens m’incombent.
« entre vos opinions et un crachat dans la rue il n’y a point de différence. »
même pablito il m’a jamais dit un truc aussi méchant…
moi qui ferais même pas de mal à une mouche.
M’enfin !
LA responsabilité […] m’incombE.
qu’est-ce que j’y peux si je n’aime pas tellement Karajan ?
j’aurais peut-être pas dû en parler ? d’habitude c’est le genre d’opinion que je préfère garder pour moi, pour éviter des polémiques, mais ici je me sentais plus en sécurité, je me suis dit dans cette ambiance amicale et fraternelle qui règne sur ce blog je vais dire que je n’aime pas trop Karajan, j’ai eu tort, j’aurais mieux fait de ne pas en parler.
ça me servira de leçon, à l’avenir je ne dirai pas que ce type est un bourrin qui manque de finesse et subtilité.
pour flouter le visage de ses musiciens et jouer Mozart comme si c’était du Berlioz il faut être sacrément bourrin, mais c’est là une opinion que je préfère garder pour moi.
hamlet, la solution, surtout quand ça chauffe, c’est de filmer les répétitions
Et alii, il vaut mieux s’intéresser au travail d’Artaud plutôt qu’à sa folie.
SI VOUS CROYEZ quel’une est indépendante de l’autre!
si vous avez lu les oeuvres des philosophes et critiques sur l’oeuvre d’ARTAUD,je vous en prie, développez ce que vous avez à montrer
en principe les chefs s’adaptent au compositeurs qu’ils interprètent, si on prend Solti ou Bohm, Giulini ou Klemperer et d’autres ils ne jouent pas Verdi ou Wagner comme ils jouent Mozart ou Beethoven.
Karajan jouaient tout comme s’il s’agissait de Strauss, du coup quand c’était du Strauss ça marchait bien, mais jouer Mozart comme du Strauss ça marche pas du tout.
mais là encore c’est une opinion que je préfère désormais garder pour moi et ne pas en parler sur ce blog sinon je vais encore me faire insulter, donc chuuuut, le silence est d’or…
mr et mme Thium ont une fille, comme ils l’appellent ?
et alii
ça marche aussi pour Nathalie.
c’est une blague de bipolaire.
En revanche, par sûr que le hautboïste s’appelle Hans
https://www.youtube.com/watch?v=cDbTlBGJZSk
(je n’ai pas trouvé ce passage sous-titré en français ou en anglais.
« Le hautbois est un instrument magnifique. C’est le plus ancien de tous. Ce sont les Chinois qui l’ont inventé. C’est le plus difficile, [sourire attendri] le plus délicat … et le plus solitaire. Nous, les hautboïstes, nous sommes isolés, on ne nous voit pas etc. »)
J’ai lu quelques philosophes, et alii, mais je me garde bien de lire des philosophes et critiques sur l’oeuvre d’Artaud — et pas seulement —.
un nouveau magazine witch avec en couverture « en forme avec l’ayurveda :c’est quand même un signe
renato:
Paule Thévenin (28 mai 1918 à Bonnac-la-Côte – 25 septembre 1993 à Paris) est une éditrice scientifique française. Elle a consacré 40 ans de sa vie à l’édition des Œuvres complètes d’Antonin Artaud chez Gallimard. Elle est l’auteure d’une biographie, Antonin Artaud, ce désespéré qui vous parle1.
hamlet dit: à
mr et mme Thium ont une fille, comme ils l’appellent ?
et alii
ça marche aussi pour Nathalie.
c’est une blague de bipolaire.
–
Elle tombe pile en tout cas. Très courant.
Encore une fois, hamlet, il existe une autre solution : ne jouer que ce que son père a joué
Pablo, en ce moment je fais beaucoup plus d’échappées astrales nocturnes que d’habitude.
un panier aussi pour couteau et fourchette
bougies en cire
encre
cahiers pour notes
parfums pour la soupe
une râpe à muscade. –
Pointe pour le bâton
34b
une table pour la sale à manger et une table pour la cuisine.
Des dispositions doivent être prises pour le nouveau et l’ancien logement
35a
lundi articles de toilette dans la alleegasse
une douzaine d’assiettes cuillères à moutarde
4 draps
4 taies d’oreiller
6 ou 12 serviettes
Une couverture — ? ? ?
Meuble sur lesquels placer la vaisselle
Poterie
Poisson citron
Et alii, quelque part Strindberg — Inferno ? Légendes ? — parle de ceux qui se « font » une petite maison à la campagne en exploitant les feuillets de ceux qui se sont perdus dans le désert : je n’aime pas l’idée de participer au financement d’une résidence secondaire.
Encore un bon collègue qui disparait à 64 ans… On savait bien que ça allait lui arriver, n’empêche, on s’habitue jamais.
Ce dernier petit hommage sur la RDL.
https://www.liberation.fr/debats/2020/09/16/didier-lapeyronnie-mort-d-un-sociologue-des-marges_1799662
« Jibé, je questionnais Bloom sur la formule qu’il avait employée au passage (« good reading »), mais la responsabilité de la référence et du développement austéniens m’incombent. »
mes excuses, scusi, j’ai remonté le fil et constaté , je rends à césar, x, je vous rend.
Bien à vous
je vous rendS
encore scusi
La fille Li.
Mr et Mme Nafta ont une fille.
Comment l’appellent-ils ?
Oui, JJJ, Didier Lapeyronie est mort, il y a une semaine. Que ses travaux perdurent, ils en valent la peine.
Oh rose! trop facile
M et Mme Plurien ont un fils, ils l’appellent???
@D
1) Je ne passe presque jamais mes journées chez moi.
2) Je ne suis presque jamais constipée (mon voyage en Asie date d’il y a presque un an)
3) Mes chattounes ne puent pas du c-ul mais l’une d’elles pète de temps en temps.
Un peu de respect-
« good reading » doesn’t ring any bells, ni dans les romans (les deux occurrences dans Mansfield Park concernent la lecture à voix haute et s’articulent avec la thématique,
—
Justement, x, il s’agit de Mansfield Park, où ‘good reading’ est très largement métaphorique (the reading of events). C’est une quasi-injonction que d’être capable de ‘bien lire’, la littérature comme les situations…et ironie des ironies ce sont les ‘mauvaises lectures’, notamment des situations, qui font avancer le récit et permettent aux personnages de s’amender…
Dear Bloom, je connais plutôt bien Mansfield Park, je vois l’amélioration/ amendement moral(e) et pas seulement à la Capability Brown (v. The Improvement of the Estate de Duckworth), l’utilisation symbolique du bal ou de la partie de cartes (comme dans d’autres romans d’Austen), et je sais Fanny Price grande et bonne lectrice dans sa chambre sans feu, mais je ne me rappelle pas de métaphore filée ou d’insistance particulière sur la lecture.
Je vais aller voir du côté de Fanny et la lecture.
hamlet dit: à
Dr big pharmakos Harry, je ne sais plus qui a dit « ce que tu as hérité de tes pères, acquiers le pour le posséder »
Ah bon je croyais. Excuse-moi, Ed.
Je tire trop hâtivement des conclusions.
Je fais pas mal d’échappées astrales à l’intérieur de monuments de grande hauteur. Je vole avec aisance sous les dômes. Je ne choisis pas ces situations, quelque chose m’y conduit. Le dernier en date était le dôme des Grandes écuries de Chantilly où je n’avais jamais fichu les pieds avant, ni vu en photo, et que j’ai fini par identifier après des heures de recherche. Très bizarre. Quand j’ai volé sous cette voûte avec une grande aisance et aucun effort, l’endroit était sombre et inoccupé.
J’aimerais bien savoir comment on perçoit sur place mon corps astral, si je suis visible en silhouette ou sous forme d’orbe lumineux. Je m’interroge.
L’Éffet Kiss Cool chez le Pétomane:
1.- Cedibidache a pris l’orchestre de Munich qui était un orchestre nullissime
hamlet dit:
2.- Évidemment il s’agit de l’un des plus grands orchestres allemands depuis 1893, dirigé, entre autres, par Mahler, Bruno Walter, Felix Weingartner, Furtwängler, Hans Pfitzner, Hans Rosbaud et le très grand Rudolf Kempe entre 1967-1976, juste avant Celibidache.
Pablo75 dit:
3.- Mr Court, je n’ai jamais dit que le philharmonique de Munich n’avait pas connu d’autres grands moments en dehors de Celibidache.
hamlet dit:
Pétomane, tu pourrais nous donner ton opinion sur d’autres chefs que Karajan et d’autres violonistes que Anne-Sophie Mutter (ou c’est les seuls que tu connais)?
Et aussi sur d’autres écrivains que Musil ou Mann (ou c’est les seuls que tu as lus?)
Je trouve tes opinions irrésistibles. Aucun romancier, créant un personnage d’idiot qui se la pète en parlant de littérature ou de musique, pourrait arriver à ton degré de drôlerie involontaire.
En ce moment je fais beaucoup plus d’échappées astrales nocturnes que d’habitude.
D. dit:
Il se trouve que je connais quelqu’un qui en a fait, mais des involontaires qui lui ont fait très peur. C’est quoi la caractéristique la plus surprenante de ces voyages astraux, qui frappe très fort tous les débutants?
Je n’ai pas suivi le blog ces derniers jours, mais j’ai vu en le regardant « en diagonale » qu’il y a des gens qui pensent que Chaloux et Ed c’est la même personne. C’est qui ces génies de la psychologie?
pablito!!!!!! vous tombez à pic pour prendre ma défense !
vous n’imaginez pas à quel point on m’a trainé dans la boue pendant votre absence… mais heureusement vous êtes revenu.
le philharmonique de Munich… oui tout à fait sans oublier le maitre : G. Mahler en personne qui le dirigea autrefois, au tournant du siècle me semble-t-il…
Celibidache c’est autre chose, vous comprenez bien mon ami, la musique… son histoire… Celibidache est un chef de l’après guerre, un chef moderne, il a apporté un regard nouveau sur la direction bien trop souvent restée bloquée dans les starting blocs du 19è.
Il fallait que ça arrive ! n’est-ce pas mon cher ami, quand je pense toutes insultes que je reçois sur ce blog… heureusement vous êtes là !
Boulez entre un peu dans la même catégorie, la musique c’est une histoire et c’est aussi de la transmission, les master class de Boulez et Celibidache appartiennent à notre modernité ! n’est-il pas mon très cher ami… si vous saviez comme votre absence s’est faite sentir sur ce blog, j’en parlais pas plus tard que ce matin avec christiane.
pablito : « quand je pense qu’il y a des gens qui pensent que Chaloux et Ed c’est la même personne. C’est qui ces génies de la psychologie? »
c’est triste à dire, mais tout le monde n’a pas votre flair pablito.
Pablo75 dit: Pétomane, tu pourrais nous donner ton opinion sur d’autres chefs que Karajan
»
oui, mais Karajan c’est le plus drôle parce que le critiquer ça déclenche toujours des étincelles !
surtout en France, parce que dans la plupart des autres pays ça fait longtemps qu’on l’a oublié, comme dans le milieu de la musique : Karajan est à la musique ce que Heidegger est à la philo.
pour le dire comme D., de façon culinaire, Karjan c’est comme demander un menu avec : harengs pommes à l’huile, choucroute garnie et omelette norvégienne.
sauf qu’au lieu d’avoir ces plats un après l’autre on les mettrait dans le même plat, on les touille avec une grosse cuillère en bois et on vous les fait bouffer.
ces génies de la psychologie?
juste comme je dis depuis longtemps!enfin, mon opinion est partagée;il faut un temps pour tout;patientez Drhamlet de big Pharmakotkot kodette, vous aussi, vous verrez votre talent et vos intuitions reconnus;tout vient à point qui sait attendre
oui, Jibé, c’était le 12, mais cet’ aprèm, c’était son incinération dans la banlieue de bordeaux. QEPD !
(excusez-moi, je n’avais pas bien lu les journaux, avec tous ces allers-retours dans la grande capitale !, on s’y perd un brin. Vous aussi, trouviez ses travaux intéressants ? ce serait bien réconfortant à la rdl – j’ai bien fait de vous pré-sentir comme un bon).
…la petite fille de monsieur Li, c’était une poupée de chiffon (chez Ph. Claudel, je crois)
un proverbe chinois
Le sage s’interroge lui-même, le sot interroge les autres. »
J’aimerais bien savoir comment on perçoit sur place mon corps astral, si je suis visible en silhouette ou sous forme d’orbe lumineux. Je m’interroge.
—
Je connais quelqu’un qui pourrait vous renseigner utilement. Mais il faut y mettre le prix.
je vois qi’il y a un livre de S Margel sur Artaud ;
Margel a été élève de Derrida:je ne connaissais pas tous ses « titres » que je signale aux erdéliens:
https://www.cairn.info/publications-de-Serge-Margel–22418.htm
https://www.nonfiction.fr/article-2195-le-moi-dartaud-entre-exces-et-folie.htm
Oui, x, le célèbre ‘haha’…Je n’ai pas mon exemplaire sous la main mais dans ‘good reading’, ‘good’ était en italique. Excellent sujet de leçon d’agrèg, par ailleurs, à recouper avec ‘the literal and the figurative in MP’…!
Margel:
Dans l’histoire du corps en Occident, une réflexion particu- lière est accordée à l’invention du corps chrétien. Un corps de chair, qui deviendra dès les débuts du christianisme le lieu privilégié des institutions du pouvoir, des pratiques, des discours et des croyances. D’un côté, « le corps est l’abominable vêtement de l’âme », dit Grégoire le Grand, mais, d’un autre côté, « le corps est le tabernacle du Saint Esprit », écrit saint Paul. À la différence des traditions hel- lénistiques, platoniciennes surtout et stoïciennes, qui op- posent l’âme et le corps et qui ne voient dans le corps qu’une prison de l’âme ou son tombeau, le corps chrétien invente la chair comme un lieu paradoxal de division, de rupture, de chute et en même temps d’unité, de réparation et de salut. L’invention du corps chrétien, c’est l’invention des liens entre le corps et l’histoire, la chair et le temps, pour l’écri- ture d’une histoire du corps en Occident. Trois thèmes sont au coeur de ce livre : les antinomies de la chair, les appari- tions de la chair, les destinées de la chair.
Docteur en philosophie et en sciences des religions, Serge Margel est chercheur au Fonds national suisse de la recherche scientifique. Il tra- vaille depuis plusieurs années sur les liens entre la philosophie, la théo- logie et la métaphysique, et sur le concept de religion dans l’histoire de l’occident. Il vient de publier La mémoire du présent. Saint Augustin et l’économie temporelle de l’image aux Éditions Hermann.
http://archive.wikiwix.com/cache/index2.php?url=http%3A%2F%2Fwww.editionsducerf.fr%2Flibrairie%2Flivre%2F17572%2Fl-invention-du-corps-de-chair
je répète, si ce n’était pas une vraie censure, que Margel a écrit un livre sur Artaud , et le « moi »
critique :
https://www.nonfiction.fr/article-2195-le-moi-dartaud-entre-exces-et-folie.htm
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