de Pierre Assouline

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Penser à neuf avec Heidegger en dictionnaire

Penser à neuf avec Heidegger en dictionnaire

Est-ce de l’honnêteté mâtinée de conscience professionnelle, une manière de désamorcer la critique du projet même, ou la manifestation d’un certain masochisme ? Toujours est-il que, dès leur avant-propos au Dictionnaire Martin Heidegger (1440 pages, 30 euros, cerf), ses maîtres d’œuvre Philippe Arjakovsky, François Fédier et Hadrien France-Lanord tendent des verges pour se faire battre. Ils y expliquent à quel point le philosophe auquel ils consacrent cette somme remarquable n’aurait pas apprécié. Non en raison du résultat mais à cause de son principe même. Il est vrai qu’il était du genre à veiller à ce que le prix de ses livres ne soit pas prohibitif afin que sa pensée soit diffusée au-delà du cercle restreint des chercheurs ; il avait également demandé, et même exigé, que l’édition intégrale en 33 volumes soit dépourvue d’index afin d’être véritablement lu et non grappillé.

Voilà pourquoi ce dictionnaire s’efforce en permanence, dans chacune de ses 600 entrées, de donner à penser tout en renvoyant à l’œuvre. Il est permis de le sillonner comme un océan. On imagine bien que nul n’aura le sentiment d’avoir fait le tour de la question après les cinq pages consacrées à « Chose », ou les six pages de « Être », mais il en saura suffisamment pour oser approfondir ailleurs. On n’attendra donc pas d’une telle réunion d’informations, de savoir, de connaissances, de pistes, d’intuitions, d’analyses qu’elle transmette le rythme intérieur de la pensée du grand pédagogue qu’il était aussi, ce fameux Zögern qui, davantage qu’une hésitation, est une « retenue méditative ».

 « S’engager avec une franche sérénité dans l’esprit de la méditation pour donner à entendre la question qu’est la pensée de Heidegger, tel est le but de ce dictionnaire ».images

Le projet est clairement affirmé dès l’avant-propos. Encore faut-il s’entendre sur ce qui est digne de question. Un tel livre nous invite à une plongée vertigineuse dans l’œuvre et la vie du philosophe dont la pensée a dominé le siècle. Cela va de « Abîme » (Der Abgrund) à «Zvétaieva, Marina Ivanovna »» en passant par « Image », « Peuple », « Solitude », « Il y a « , « Brutalité » ou « Tonalités fondamentales ». On ne s’étonne pas d’y trouver de longs développements à « Dasein », « Temps », « Racisme », « Antisémitisme » (« Pas une seule phrase antisémite dans toute l’œuvre de Heidegger publiée à ce jour » assure Hadrien France-Lanord, auteur de la notice). Sans oublier bien sûr « Ereignis » : davantage qu’un mot, c’est LA parole qui montre le chemin, celle qui mène sa pensée depuis 1936. Ou sur son admiration pour Gérard de Nerval. On retrouve avec intérêt des précisions sur son identification à « Cézanne ». Ou sur « Rashomon », le film de Kurosawa. Ou encore sur la « Musique » qu’il commenta beaucoup moins que la peinture, et dans laquelle il vit avant tout un art des sons, jusqu’à penser que la poésie l’incluait, même si différentes entrées de ce dictionnaire reflètent un inconditionnel de Mozart doublé d’un wagnérophobe hostile tant au compositeur qu’au théoricien de l’oeuvre d’art (« Wagner, c’est déjà Hitler »). Ou même sur le « Silence », si précieux en ces temps de tintamarre généralisé, ce silence qui donne à entendre ce qui n’est pas dit. On est plus surpris, en bien, de lire par exemple une notice consacrée à « Beckenbauer, Franz » révélant l’admiration que l’ancien ailier gauche vouait au Kaiser de la pelouse dont il jugeait « génial » (terme pesé au trébuchet, voir également à l’entrée « Génie ») le jeu défensif et le grand art du placement.

Bien sûr, rien n’est oublié, et surtout pas « la faute de sa vie », comme l’appellent les maîtres d’œuvre : son inscription au parti national-socialiste en 1933 dans le cadre de sa fonction de recteur de l’université de Fribourg dont il démissionna un an après. Les entrées « Führer », « Rectorat », « Nazisme , « Silence de Heidegger », entre autres y reviennent en détail, avec la rigueur des sources. Ce qui ne suffira certainement pas à clore les polémiques. On voudrait développer, entrer dans le vif et le détail de bon nombre d’entrées pour en restituer la densité, quitte à les discuter, mais l’ensemble est si profus et si riche, renforcé régulièrement par de brefs extraits et une bibliographie, et il se lit avec une telle fluidité, qu’on ne peut qu’en donner une vision panoramique. C’est aussi vrai pour les concepts, dont il disait qu’il nous fallait chaque jour « les penser à neuf », mais également pour les entrées sur les personnes (Arendt, Celan, Husserl, Simmel etc)

Heidegger6Etrange de constater comme « l’événement philosophique de la rentrée » a suscité peu d’échos critiques, en tout cas moins qu’il n’en aurait dû, surtout dans le pays qui lui a permis de « revenir » en Allemagne, de s’y faire à nouveau accepter après la dénazification (entrée très complète à ce sujet). Pas un hasard si une telle entreprise voit le jour pour la première fois en France et non ailleurs. Une vingtaine d’auteurs se sont partagés les notices, pour la plupart des professeurs de philosophie dont plusieurs anciens élèves de Jean Beaufret qui fut, au-delà du grand ambassadeur de Heidegger en France dès 1946, un tempérament philosophique à l’état pur qui éleva leurs trente années de conversations amicales au niveau d’un questionnement inépuisable. Ni « Dictionnaire amoureux de Heidegger », ni « Heidegger pour les Nuls », les collaborateurs de cette somme de référence, qui ne tend pas une inaccessible exhaustivité, semblent avoir été animés d’un semblable questionnement à son endroit. Questionner/Fragen nach, sans volonté inquisitrice mais dans un mouvement d’approche débarrassé de toute velléité d’emprise.

Ce passionnant recueil est d’autant plus indispensable à notre intelligence de la pensée de Martin Heidegger (1889-1976) que son œuvre est toujours en cours de publication. Même si elle est par définition inactuelle, comme toute œuvre philosophique, une vingtaine d’ouvrages sont encore à paraître pour boucler la boucle des Œuvres complètes. Ou plutôt : de l' »Edition intégrale ». Davantage qu’une nuance puisqu’elle fait l’objet d’une longue notice expliquant que tout l’effort de Heidegger tendait justement à quitter le monde de l’oeuvre (Werke). 102 volumes tout de même ! (même s’il a exprimé l’essentiel de ce qu’il avait à dire dans les livres publiés de son vivant). Et encore : seule une mince partie des 38 volumes de cours et séminaires parus en allemand a été traduite en français. Le chantier de la traduction française de textes de Martin Heidegger a commencé il y a quatre-vingts ans mais, de l’avis de ceux qui ont la main à la pâte (plusieurs traducteurs de Heidegger parmi les collaborateurs de cet ouvrage), la tache est tellement difficile, parfois même impossible, que cela prendra bien plus de temps que pour n’importe quel autre penseur. Avertissement à ceux qui voudraient s’immerger dans son histoire de la métaphysique et du sens de la destination de l’être : il est préférable auparavant, ainsi qu’il le conseillait à Jean Beaufret lorsqu’il le rencontra pour la première fois, de passer d’abord une vingtaine d’années à lire Aristote…

Au vrai, toute approche de la pensée de Heidegger paraît immédiatement si superficielle et insuffisante à qui ne le lit pas dans la langue dans laquelle elle a été formulée, que ce dictionnaire est appelé à en devenir l’introduction idéale. Nécessairement réducteur, jamais simplificateur. Rarement le principe qui préside à ce genre de recueil n’aura prouvé son utilité avec tant d’éclat et de clarté.

(Photos D.R.)

Rajout du 7 décembre 2013 : Comment réagiront les auteurs du Dictionnaire Heidegger aux révélations annoncées de ses inédits des « Cahiers noirs » notamment sur le question du nazisme et sur celle de l’antisémitisme ? Ici la réaction de Hadrien France-Lanord, auteur de la notice sur l’antisémitisme.

Cette entrée a été publiée dans Philosophie.

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commentaires

625 Réponses pour Penser à neuf avec Heidegger en dictionnaire

Sergio dit: à

Les bouilloires, en toute objectivité, c’est chercher l’accident…

Sergio dit: à

Bon, mais est-ce qu’à l’instar d’oncle Wolf il lisait Winnetou ?

Colette et Christiane dit: à

Beau papier, de la critique littéraire comme on aimerait en lire plus souvent, plus argumentée que les « poilades » chères à PE dans son billet pitoyable sur MD ; nous partons maintenant faire un tout chez claro, pour changer un peu ; adios
(C & C, sœurs jumelles)

Marcel dit: à

Bon d’accord, je me mets à Aristote.

Une histoire pour le Boug : Les flics pouruivaient un très jeune déliquant du côté du port, un morpion comme on dit cheu nous, qui avait volé le sac d’une vieille dame. Mission accomplie ; ils ont fini par le coincer dans la rue du Quai.

Sergio dit: à

Ha France-Lanord c’est une grande famille de Nancy ; comme quoi y en a qui réchappent…

Diagonal dit: à

Un grand pédagogue dont la pensée a dominé le siècle, … dans le silence qui a donné à entendre ce qui n’est pas dit…, un tempérament philosophique à l’état pur…, la tache (sic) est tellement difficile qu’on aurait pu la confier à bourdieu (l’OPDMH)ou à bernhardt, qui, eux, à la différence des animateurs du dico Proust, avaient un peu lu Aristote sans y avoir passé 20 balais… On est rassuré de savoir que Passoul, maître édéguérien s’il en est, avait les qualités requises pour juger de l’utilité éclatante et claire de tant d’obscurités non encore traduites, après avoir effeuillé cet aimable digeste.

JC..... dit: à

Quand faut y aller, faut y aller ! Ce chemin mène peut être quelque part…

… et puis j’aime bien ce type qui rend à 36 ans une Arendt de 18 amoureuse ! Seule sa réflexion sur Wagner est contestable. Les goûts et les couleurs … personne n’est parfait.

renato dit: à

« … et puis j’aime bien ce type qui rend à 36 ans une Arendt de 18 amoureuse ! »

Ce n’est vraiment pas un exploit.

JC..... dit: à

Renato, raconte….

renato dit: à

Enfin, JC ! le ou la prof et l’étudiant ou l’étudiante, c’est d’une banalité sans nom — cela dit, on parle du ‘péché’, pas des ‘pécheurs’…

JC..... dit: à

S’agissait il de n’importe quel prof et de n’importe quelle étudiante…. ?

renato dit: à

1. Non, même niveau académique.
2. Il ne faut quand même pas mythifier Heidegger et Arendt… enfin, toujours cette confusion avec le ballon rond…

D. dit: à

Entre Arendt et Heidegger, je choisis ni l’une ni l’autre. D’ailleurs j’ai jamais rien lu d’eux, ça s’annonce prise de tête au possible.

arcadius dit: à

De vieux ouvrages, le best-seller de Drumont et le protocole de Reed, viennent de se voir interdits par un tribunal! va-t-on vider les bibliothèques? À quand l’autodafé ?
Les mots seraient plus dangereux aujourd’hui qu’hier ; les idées malgré la patine du temps offenseraient une liberté devenue bien chiche.

des journées entières dans les arbres dit: à

« Un tel livre nous invite à une plongée vertigineuse dans l’œuvre et la vie du philosophe dont la pensée a dominé le siècle. »

ah, oui, c’est une bonne idée, ça. Se remettre à lire Aristote.

des journées entières dans les arbres dit: à

D. , pour le programme Tv, on est mardi ou mercredi ? je me souviens plus, du coup.

Mme Michu dit: à

une liberté devenue bien chiche

La liberté de post-synchroniser ?

Relire Heidegger en France? dit: à

D’ailleurs j’ai jamais rien lu d’eux, ça s’annonce prise de tête au possible.D

Pire que tes repas surgelés, sûrement pas!

des journées entières dans les arbres dit: à

Relire Heidegger en France?

pas en France; en Provence, au pays d’Aix.
Demandez à René Char, si c’est pas vrai.

des journées entières dans les arbres dit: à

Bon, après faut demander à Paul Celan.
Mais là, faut vous sustenter un peu mieux.

Mme Michu dit: à

Relire Heidegger en France?

Ah ben oui, et partout! dans le sud qui ressemble à l’Italie aussi, si ça peut les changer un peu d’Aristote comme PQ (déjà que le faire sur un plateau à la longue, ça devrait lasser… combien même une partition limitée à des récitatifs casse plus les oreilles que la voix)

D. dit: à

On est mercredi, des journées.
Je crois qu’il y a docteur House.

D. dit: à

Des fois sur la 5ème je tombe sur Pierre Assouline mais c’est rare. Je dis « tiens ! Pierre Assouline rhôôô, ils ont encore été chercher Pierre Assouline. »

Relire Heidegger en France? dit: à

Bande de ploucs, il vous faut rentrer dans le sujet proposé par Passou!
Autre chose que de balancer à la cantonade vos morceaux musicaux à peine choisis que l’ on a même pas le temps de visionner…
Rien que pour l’ influence sur la France, un travail des plus précis, celui de Dominique Janicaud paru en deux tomes en poche Pluriel philosophie :
1) Récit
2) Entretiens.

D. dit: à

La dernière fois c’était sur Gallimard.

xlew.m dit: à

Il existe une version anglaise d’un dictionnaire Heidegger consultable en numérique pour un pris modique, une dizaine d’euros, celle de Dahlstrom publié par Bloomsbury (dont la réputation n’est pas spécialement de la gnognotte), mais je ne la conseille pas car très succincte (faible nombre d’entrées et peu d levain dans les développements.) En revanche celle de Schalow et Denker (un nom qui ne s’invente pas) est infiniment meilleure même si plus chère (50 € digitaux) ; elle offre un glossaire grec-anglais et un autre anglais-allemand, c’est presqu’amusant de voguer dans la pensée du philosophe dans la langue anglaise qui revendique souvent une supériorité dans sa capacité à rendre la clarté de concepts nés dans une langue germanique (cela se discute, mais Heidegger étant étudié absolument partout dans le monde, l’anglais est obligé de se « placer » sur le marche de la traduction, quelque chose que considérait avec beaucoup d’égards le penseur allemand, « dites-moi comment vous concevez la traduction et je vous dirais qui vous êtes », disait-il souvent…) Le problème étant peut-être que les anglais se reposent uniquement sur les « Gesamt-ausgabe » et ne bénéficient pas de toute la perspective stratégique dont jouissent les Français. Mais bon, tout le monde n’a pas la chance de pouvoir lire Maxence Caron dans le texte… Moi non plus je ne pensais pas tomber un jour victime du genre-dictionnaire, surtout dans le domaine philosophique, mais il faut avouer que les jeunes années où l’on se plongeait par défi dans Sein und Zeit (en même temps que dans le Précis de décomposition pour contrebalancer l’aventure) sont loin. Et c’est vrai qu’aimer Aristote ne dispense pas toujours de ne pas tomber en amour devant les écrits de l’Allemand au béret français.

D. dit: à

Bande de ploucs, il vous faut rentrer dans le sujet proposé par Passou!

Vous avez raison. ressaisissions-nous. Je vais bientôt bous parler d’Heidegger, dès que j’aurais fini Docteur House. Juste un peu de patience?

christiane dit: à

Oui, beau papier, de la critique littéraire comme on aimerait en lire plus souvent sur le net, aussi argumenté que les lectures chères à P.Edel dans ses critiques littéraires ; je pars maintenant faire un tour sur tous les blogs que j’aime, pour accroitre le bonheur de lire ; bonne soirée
(Christiane qui n’a pas de sœur jumelle)

D. dit: à

Je vous trouve parfaite, Christiane. Je tenais à vous le dire.

christiane dit: à

Merci à celui ou celle qui m’a conseillé l’achat de Qu’est-ce que l’art abstrait ? de Georges Roque (folio-essais). Cet essai est passionnant et bien documenté.

des journées entières dans les arbres dit: à

Merci, D.
En fait, ces jours il y a une filmographie des frères Cohen.
J’ai beaucoup aimé la fausse niaiserie de la policière, hier soir.

De toute façon, l’histoire du Dasein, c’est un truc du docteur viennois.
J’aime pas.
http://www.dialogus2.org/HEI/dasein.html

Relire Heidegger en France? dit: à

Une lecture, versant littérature, intitulée :

Pensée et Poésie : un dialogue au sommet (p 507 tome 1 cité supra) On y trouve le dialogue avec René Char.
Michel Deguy fut traducteur avec henri Corbin, F. Fédier et J. Launay du Approche de Höderlin de heidegger (1962)

J. M., les bons tuyaux dit: à

Il n’ y a pas de quoi Christiane, heureux de vous avoir été utile!

J. M., les bons tuyaux dit: à

@D,Juste un peu de patience?

 » Dans la pensée toute chose devient solitaire et lente.

Dans la patience mûrit la grandeur. »

Martin Heidegger, l’ expérience de la pensée, Questions III page 31, 1966.

des journées entières dans les arbres dit: à

D.
Non, « Fargo », c’était lundi soir en fait.
Hier c’était le film de « Shoah ».
Je n’ai pas pu le regarder en entier.
J’ai surpris ce passage à propos de Treblinka. Ce barman, qui sert des bières quotidiennement, par hectolitres. Et qui fait comme s’il n’entendait pas les questions.

la philosophie n' est pas un système D dit: à

Heidegger n’ est plus lu, n’est plus enseigné dans nos universités ( pratiquement depuis les années 70 )malgré la réelle influence sur la pensée philosophique française de Granel à Derrida en passant par Sartre.

u. dit: à

« c’est presqu’amusant de voguer dans la pensée du philosophe dans la langue anglaise qui revendique souvent une supériorité dans sa capacité à rendre la clarté de concepts nés dans une langue germanique (cela se discute, mais Heidegger étant étudié absolument partout dans le monde, l’anglais est obligé de se « placer » sur le marche de la traduction » (xlew)

C’est juste, et la suffisance des francophones (Qu’est-ce qu’ils y comprennent, les cow-boys, à Martin?) est hors de mise.
Par exemple, le Heidegger Dictionary de Michael Inwood, un Oxonien (chez Blackwell), publié il y a plus de 10 ans, était déjà très bien.

Sinon, ce qu’on ressent, dans le billet de PA, c’est l’allégresse du lecteur.
Il faut d’abord saluer l’allégresse, si rare.
Et critiquer seulement après.

u. dit: à

« Heidegger n’ est plus lu, n’est plus enseigné dans nos universités ( pratiquement depuis les années 70 ) »

Hum, hum.

u. dit: à

« Relire Heidegger en France? dit: 13 novembre 2013 à 21 h 42 min
Bande de ploucs, »

Est-ce si grave?

MH se définissait comme un plouc de qualité supérieure.

un amateur dit: à

Un homme raisonnablement cultivé est capable de citer le dasein,l’ek-sistence,le berger de l’être et tout le tremblement heideggérien;mais il faut nécessairement connaître la pensée de Heidegger pour être à même de faire une critique pertinente et,par exemple ici,de ce dictionnaire.Sinon,comme on méconnait cette pensée alors bien sûr,et quelque soit la qualité de l’ouvrage consacré à Heidegger,on ne peut en dire que du bien,car on est incapable de démontrer pourquoi l’ouvrage serait mauvais.

u. dit: à

(Sergio)

Karl May, patron, on reconnaît à un clignement d’oeil celui qui l’a lu.

u. dit: à

La photo

Elfriede a encore boullu le cafu.

Du coup, Martin s’est assis sur le poêle.

« Où ça, une mauvaise odeur? »

la philosophie n' est pas un système D dit: à

Pour ce qui concerne la  » réception  » de Heidegger, Gianni Vattimo ( lecture italienne), cela a de la tenue.

u. dit: à

Quelqu’un a une photo où Martin ne fasse pas la gueule?

On veut du rose et du blanc.
Du palais, de la luette, des dents.
On veut un fendage de gueule.

L’événement de l’être, c’est le rire.
Cette définit en vaut bien une autre.
(Un pain, pour vient moufter).

la philosophie n' est pas un système D dit: à

S’ agit-il comme cela est en cours pour le projet Nietzsche,d’une recension exhaustive des concepts Heideggerien et de leurs variation dans tout le corpus de l’ œuvre?

la philosophie n' est pas un système D dit: à

sans plaisanter…
( HeideggerienS…variationS )

u. dit: à

« Pour ce qui concerne la » réception » de Heidegger, Gianni Vattimo ( lecture italienne), cela a de la tenue. »

D’accord pour l’idée, mais la tenue, c’est un langage de domestique.
— Mais ce n’est pas grave du tout.
Je fais pire.

Tiens, renato, ayant acheté dans une librairie milanaise (c’est pas du snobisme, c’est qu’à Paris le libraire vous envoie braire) son « Della Realtà » (2012), avec un peu de répugnance (« tu vas trouvé ce que tu sais déjà »), j’ai été agréablement surpris.

La conférence (« Effetto Heidegger », p. 44-61) a quelque chose de plaisant, de frais, de presque naïf -ce qui est plutôt rare, chez les contrebandiers heideggerophiles, blanchis sous le harnais).

Vattimo, c’est: qu’est-ce que j’en fais, de MH?
Con rispetto.

u. dit: à

« tu vas trouvé ce que tu sais déjà  » > « tu vas trouvé ce que tu sais déjà  »

Cette fois, c’était pas le Correcteur, il faut de temps en temps être honnête, c’est si bon.

u. dit: à

Photo 2

C’est là qu’on voit, dans ce costume extravagant, la nostalgie du Chleuh pour le Rital.

On dirait qu’il répète l’air de Figaro.

u. dit: à

Photo 3

C’est tellement moi dans dix ans que rien qu’à l’idée de commenter, ça me fout les boules.

renato dit: à

(Corvée d’eau : photo 2)

Sergio dit: à

u. dit: 13 novembre 2013 à 22 h 31 min
Karl May

Ben oui : là au moins on était sûr que c’était du vrai allemand d’Allemagne !

la philosophie pour les nuls dit: à

D. dit: 13 novembre 2013 à 21 h 45 min

En attendant, renato a la parole. Allez-y, renato. Comblez.D.

Ça n’a pas loupé, on a eu droit à l’image panini…

renato dit: à

« La philosophie pour les nuls » c’est votre livre de chevet ?

Au râcle de ... dit: à

 » Quand le torrent, dans le silence des nuits, raconte ses chutes sur les blocs de rocher… »
M.A. L’ expérience de la pensée.

On peut remplir son seau…

renato dit: à

Ah ! j’oubliais, vous devriez lire le texte qui va avec la corvée d’eau de Heidegger, il se peut qu’il vous soit utile…

renato dit: à

(Le 23 h 12 min c’est pour l’humoriste de 23 h 05 min)

D. dit: à

Dites-moi, renato, pourriez-vous m’expliquer pourquoi selon Heidegger la religion est radicalement incompatible avec la philosophie ?

l' ange gardien de l' être de renato dit: à

D.Dites-moi, renato, pourriez-vous m’expliquer pourquoi selon Heidegger la religion est radicalement incompatible avec la philosophie ?

Parce que le chemin ne mène nulle part, mon enfant!

l' ange gardien de l' être de renato dit: à

Et surtout pas au paradis!

le diable en personne dit: à

Le saviez-vous, D., l’ homme est un être pour la mort.

D. dit: à

Mon pauvre ami…si vous saviez à quel point le Malin vous a trompé en vous avoir fait admettre une telle énormité.
Si vous connaissiez les délices spirituelles et éternelles qui vous attendent là-haut à condition que vous soyez disposé à aimer Dieu.

D. dit: à

La philosophie doit être toute entière au service de la religion ou ne pas être. C’est pour moi une évidence et je dis cela sans aucune intention de provocation mais parce que cela est pour moi une évidence. Et je pense ne pas être le seul à le penser dans la communauté des philosophes ainsi légitimés.

Sergio dit: à

Si au moins c’est du Grand-mère… Parce que la tambouille dans ces bouilloires, ou tambouilloire, sans parler de la bouille des gusses, paraît rien moins que limpide…

D. dit: à

La phénoménologie de la vie religieuse, c’est de la couille de loup en barre, pour parler clairement.

D. dit: à

Heidegger a complètement loupé le coche en abandonnant la prêtrise sous prétexte qu’il n’était pas sincère avec lui-même. Ce n’était là qu’un piège, un sentiment inspiré par Satan pour lui donner l’impression qu’il n’était pas sincère avec lui-même. Il aurait persévéré dans la prière sincère avec abnégation en suppliant d’être délivré de ces sentiments et c’était réglé.

Sergio dit: à

D. dit: 13 novembre 2013 à 23 h 44 min
en fer blanc

Oui enfin Mitsuhirato quand il a essayé, finalement le fer blanc c’est l’ancêtre des simulations…

Pablo75 dit: à

Heidegger c’est ce type qui n’a pas compris la nature d’un phénomène aussi énorme que le nazisme, qu’il a vu naître et se développer devant ses yeux, et qui, après, a écrit des millions de mots pour nous expliquer le Monde (comme si le monde pouvait s’expliquer avec un kilogramme et demi de cervelle !!). Peut-on être plus prétentieux et arrogant que lui? Après avoir admiré Hitler il aurait dû fermer sa gueule définitivement. Au lieu de cela il a écrit plus de 100 volumes remplis d’un verbiage creux (« il prenait les mots pour des choses comme on prend des vessies pour des lanternes » – Roland Caillois) qui n’intéresse que les pédants naïfs amateurs de diarrhées sémantiques.

« Heidegger voyait manifestement un parangon du nouvel Allemand dans la figure martiale de Hermann Goering […] depuis longtemps au premier rang du mouvement hitlérien, président du Reichstag depuis l’été 1932, ministre du Reich, ministre de l’Intérieur […] c’est-à-dire ministre de la Police. Comment expliquer autrement que deux jours avant les élections décisives au Reichstag du 5 mars 1933, Heidegger offrit en cadeau à la famille de son vieil ami l’historien de l’art Hans Jantzen, l’ouvrage de Martin Harry Sommerfeldt « Hermann Goering. Images d’une vie »? […] Il s’agit d’un hymne journalistique relatant les faits héroïques et les prouesses de bretteur de Goering, mais magnifiant surtout son combat aux côtés de Hitler […] Le « Hermann Goering » de Sommerfeldt a été – jusque dans les nuances du langage – une source importante du discours de rectorat de Heidegger, de ses appels de l’automne 1933 et de ses plaidoyers de 1945. »
(Hugo Ott: Martin Heidegger. Eléments pour une biographie)

« La totalité des travaux qui prétendent amoindrir le degré de compromission de Martin Heidegger avec le national-socialisme, ou qui veulent voir en lui un sens plus profond et «métaphysique», se caractérisent, entre autres, par l’ignorance systématique des textes où Heidegger nous renseigne sur sa foi nazie liée à la personne d’Adolf Hitler. L’envoûtement auquel succombèrent des millions d’Allemands fut aussi le lot de Martin Heidegger. Le témoignage de Karl Jaspers est révélateur. Dans une conversation de juin 1933, Jaspers demanda à Heidegger: «Comment pouvez-vous penser qu’un homme aussi inculte que Hitler va pouvoir gouverner l’Allemagne?» Heidegger répondit: «La culture n’a pas d’importance. Observez ses merveilleuses mains!»
(Victor Farias. Heidegger et le nazisme)

En juin 1933, il fit un grand discours aux professeurs et aux étudiants de l’Université de Heidelberg sur l’université national-socialiste qui ne devait pas s’encombrer d’idées chrétiennes et humanistes susceptibles de miner sa force originale. Il adopta à Fribourg les lois raciales du parti […] Il adressa un appel aux étudiants dans lequel il a dit: «Votre existence ne doit pas être réglée par des dogmes et des idées, mais le Führer lui-même est la réalité allemande et sa loi, maintenant et toujours.» Jamais, auparavant, le réel n’avait été identifié au détenteur du pouvoir! Jamais une pensée philosophique n’avait été à ce point prostituée!
(Raymond Klibansky. Le philosophe et la mémoire du siècle)

[La] «grandeur du national-socialisme» – expression effectivement employée par Martin Heidegger dans son « Introduction à la métaphysique ».
(René Girard. Quand ces choses commenceront… ).

u. dit: à

Oui enfin Mitsuhirato quand il a essayé, finalement le fer blanc c’est l’ancêtre des simulations… (Sergio)

C’est sûr, patron, que « penser à neuf », c’est un langage de récureurs, de quincaillers.
Des professionnels du coup de chiffon.
Mais quoi, c’est comme ça qu’on fait vivre la langue française.

(T’es là, Dédé?
On sait tous que tu en sais un bout, sur Martin.
Ne te réprime surtout pas, ce serait déloyal, envers nous mais surtout envers toi)

u. dit: à

Pablo, Pablo…

En un mot comme en cent: Nein.

le diable en personne dit: à

Il manque Faye à l’ appel, Pablo.
Relisez, pour ce qui concerne Farias, les réponses de Derrida et Lacoue-Labarthe.

le diable en personne dit: à

Heidegger, le diable en personne?
Il semble bien plus intéressant de discuter sa philosophie dans ses détails conceptuels.

le diable en personne dit: à

Il y manque encore Jean François Revel et son Pourquoi des philosophes? et sa critique du langage Heidegger.
Pour une critique en profondeur, Pablo, il vous faut lire d’ Henri Meschonnic in le signe et le poème gallimard 1975 le chapitre Chemins perdus, chez Heidegger dans lequel il démontre en ce qui concerne la langue de M.H. le passage du dialogue énoncé en monologue, de l’ énonciation en domination.(pp 373 à 399)

Marcel dit: à

Sergio dit: 13 novembre 2013 à 23 h 39 min
Si au moins c’est du Grand-mère…

A non, Sergio ! Pas d’infidélité à Jacques Vabre. D’ailleurs, il faut lancer une pétition pour que Passou remette sa photo avec sa tasse !

Marcel dit: à

Pablo75 dit: 14 novembre 2013 à 0 h 01 min

Merci, Pablo75, pour cette mise au point.

abdelkader dit: à

oops…wrong topic…but who gives a shit anyway?
Pablo75 dit: 14 novembre 2013 à 0 h 01 min
‘…Heidegger c’est ce type qui n’a pas compris la nature d’un phénomène aussi énorme que le nazisme, qu’il a vu naître et se développer devant ses yeux…’
Bien vu, compadre…il y’a une autre énormité en train de se développer en France, celle qui fait que la bête immonde a le courage maintenant de sortir de sa cave humide et moisie ou elle se nourrit de pourriture pour aller dorénavant chercher sa nourriture sur le trottoir…Camus l’avait bien vu…
je viens juste de lire cette énormité débitée par une autre coUille molle, sur le billet précédent :
‘Par exemple, il n’y a pas à prohiber une « incitation à la haine religieuse constituant une incitation à la discrimination, etc. », parce qu’il est impossible de différencier une telle chose (qu’est-ce que la haine?) d’une opinion.
Et la liberté d’opinion c’est par définition la liberté pour les opinions des autres: c’est la liberté de penser faux et de penser con.
Ce que le droit doit réprimer, ce n’est pas « l’incitation » à la discrimination: c’est la discrimination elle-même, qui demande à être attestée’
Je me dis, tain…suis content d’avoir mon brevet d’ébéniste et de ne pas être agrégé en philosophe …
au passage Daaphne, je suis très déçu par votre tolérance de cette ‘normalisation’ du langage discriminatoire et injurieux tenus par les deux bouffons de service ici et ailleurs, sous la bannière de la liberté de pensée, et de mettre les racistes et antiracistes sur le même plan…je vous pensais autrement tolérante mais bon a l’évidence, je me suis trompé…la déception est parfois salutaire… ceci étant, et comme dit mon pote Karim, je tolère tout sauf l’intolérance…
that’s all Folks…

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…on découvre la propriété privé,…de la propriété publique,…
…Club=méd,…des familles sans clans=honnêtes, pour en devenir des sans=culottes,…

…les affaires reprennent,…tient, mais pour çà,…il faut en faire avaler, des serpents escrocs à sonnettes,…etc,…

Kiwi dit: à

Trotorua, D’moniaque, d.gage votre odeur

christiane dit: à

Une pensée d’Analogos (trouvée sur son blog) :
« Je n’étais plus que mon bruit. J’ai braqué le silence sur ma tempe. »

bastien dit: à

« tolérance de cette ‘normalisation’ du langage discriminatoire et injurieux tenus par les deux bouffons de service ici et ailleurs,  »

vous ne voulez quand même pas que cette grande dame et muse réflechisse voire contredise ces pauvres types que sont ses admirateurs

JC..... dit: à

Il y a une énorme différence entre Heidegger et Abdelkader : l’un pense, l’autre injurie. Amusant, l’ébéniste sans clientèle… ! Comme toujours.

christian dit: à

le faux-jeton qui passe son temps à lancer des insultes racistes entre deux sanglots a beau avoir passé la nuit à préparer ses vannes, il s’est encore planté

JC..... dit: à

« Aimez-vous les uns les autres ! », comme dit le Prophète.
(…c’est vrai qu’on a pas le même prophète…)

bérénice dit: à

Si quelqu’un pouvait me renseigner sur la signification de la présence du chat roux dans le dernier des frères Cohen ça m’irait tout aussi bien. Martin H quels pavés n’est-ce pas? Si quelqu’un se dévouait pour le moudre le presser et le servir sans croix gammée…Abdelkader pour le racisme, va pour le racisme anti-cons mais là encore c’est difficile la connerie étant un catalogue va nous conduire à éconduire beaucoup de gens et nous nous poserons sur l’amoncellement de corps comme sur une pièce montée, l’étoile du berger?

JC..... dit: à

Bérénice, demander un Heidegger sans croix gammée, un Céline sans juifs, un Voltaire sans Mahomet, c’est passer du café au décaféiné, c’est demander un Lagavulin sans alcool, c’est espérer un Croyant sans guerre de religion, c’est vouloir une femme sans ventre, un marin sans couteau, bref … c’est chercher un homme qui soit parfait, et vous savez bien que c’est impossible.

Il faut prendre les hommes comme ils sont ! Bons et mauvais.
(par exemple : il y a des racistes charmants, et des antiracistes imbuvables, non ?….)

bérénice dit: à

Il y a pour le moment beaucoup de définitions concoctées par des savants qui définissent et proposent leur réflexion comme ligne de conduite ou pensée heureusement d’ailleurs que toutes ne passent pas à l’action, les mots sont affligeants .

des journées entières dans les arbres dit: à

Drôle qu’Aristote soit mentionné comme référence , un pré-requis pour lire Heidegger, un alibi intellectuel ?
S’agirait pas plutôt de lire Héraclite plutôt pour ce qui est du fumeux ?

pas surprenant qu’uh uh tourne casaque, comme ça l’arrange. Toute opinion en philosophie, même celle qui consiste à analyser un chantre du nazisme, reste une opinion, pas un délit , hein ?

JC..... dit: à

Héraclite n’est pas fumeux, il est concis…

C.P. dit: à

bérénice, tapez : Inside Llewyn Davis. L’article de Jacques Mandelbaum propose le chat Ulysse comme un double errant et fugueur du héros. Il y a d’autres animaux chez les frères Coen, par exemple le chien dans leur premier film, « Blood simple » (« Sang pour sang »), vous le savez.

christian dit: à

il y a des racistes charmants, et des antiracistes imbuvables

le bof et l’histoire c’est limite

des journées entières dans les arbres dit: à

« Martin H quels pavés n’est-ce pas? Si quelqu’un se dévouait pour le moudre le presser et le servir sans croix gammée » Bérénice

renter dans les  » concepts » d’Heidegger ?
Avec Heidegger, c’est par exemple penser « neuf » la crise du logement. Enfin quand on dit  » penser », faut-il encore définir le champ du langage lacanien dans lequel cela s’inscrit: poétique, phénonoménonologique, ontololologique, mais de toute façon, a-logique, sans application concrète:

. » En opposant la demeure paysanne de la Forêt-Noire, « qu’un « habiter » paysan bâtissait encore il y a deux cents ans », à l’habitation de son époque, l’auteur conclut que la crise du logement qui sévit dans l’après-guerre n’est pas une crise du bâtiment, comme il est dit communément, mais une crise du sens originaire du bâtir, qui renvoie à l’habitation, comme un moyen à sa fin.

extrait de ce lien-ci:
http://www.lerecoursauxforets.org/article.php3?id_article=44

on y trouvera également quelques commentaires et adresses qui peuvent interesser les  » amateurs ».

Bonne journée

JC..... dit: à

Bravo Christian !
Tu gagnes une seconde banane de la Forêt-Noire …

l' être humain n' est pas binaire dit: à

Je me dis, tain…suis content d’avoir mon brevet d’ébéniste et de ne pas être agrégé en philosophe …

Je connais des agrégés de philosophie qui s’ adonnent à l’ ébénisterie, à la course à pied et au tir à l’ arc…

là, quand tu veux! dit: à

faut-il encore définir le champ du langage lacanien dans lequel cela s’inscrit

Il vous faut rester dans votre arbre…!

u. dit: à

« Toute opinion en philosophie, même celle qui consiste à analyser un chantre du nazisme, reste une opinion, pas un délit , hein ? »

Je te tiens, philistin!

Ah comme tu aimerais que ce soit le contraire, pour t’improviser inquisiteur ou maton!

« Dis-le… dis-le…hein… qu’t’aim’ ça… »

Redresses-toi, Bonnarien!

u. dit: à

« celle qui fait que la bête immonde a le courage maintenant de sortir de sa cave humide et moisie ou elle se nourrit de pourriture, etc, etc »

Abdelkader, homme du 20ème siècle, retournez-y!

inscription du langage lacanien dit: à

u. dit: 14 novembre 2013 à 9 h 07 min

Abdelkader est un barbu, il y a longtemps que cela se sait!

de nota dit: à

-Moi,Heidegger,ne m’a jamais marqué,alors que j’étais l’élève de Beaufret,et que,de temps en temps,il nous transmettait la parole du maître,et comme je n’y comprenais rien,pour parler franchement,ça n’allait pas plus loin.Beaufret avait beau nous expliquer un certain nombre de choses,moi l’histoire de »on est transi par l’être »,ça ne passait pas.

-et l’usage du grec par Heidegger,qu’en pensez-vous?

-Par le grec,je trouvais que c’était justement l’endroit où Heidegger se cassait la figure.C’est exactement ce qu’a constaté Castoriadis,quand il a fait sa série de séminaires sur la Grèce.Chaque fois qu’il a eu à expliquer un fragment d’Héraclite ou de Parménide,ça été pour dire que Heidegger n’y avait absolument rien compris.

-Mais nombre de textes se fondent sur des étymologies,comme dans le cas célèbre de l’alêtheia…

-je ne marchais pas dans tout ça,je ne marchais pas,parce que je ne comprenais pas.Alors j’ai compris que je ne comprenais pas,car il n’y avait rien à comprendre.J’ai correspondu notamment avec Dominique Janicaud qui a écrit ce livre magnifique »Heidegger en France »,je lui disais que c’était l’influence de Heidegger qui expliquait le ralliement de Beauffret à Faurisson,et il m’a répondu qu’en effet il ne voyait pas d’autres explication possible.

_Alors,pourquoi cette fascination?

-si je le savais,j’aurais peut-être été heideggérien!

-Heidegger passe pour être un lecteur inspiré d’Holderlin?

-Oui et non.Holderlin est la cause du « déconnage » de Beaufret.Il y a un excellent livre de Eliza Butler,qui s’intitule Tyrrany of Grece over Germany,dans lequel il est dit que le martyr du culte,c’est Holderlin!Cela explique comment Heidegger a pu confondre la Grèce d’Holderlin et le régime nazi,ce qui est quand même fabuleux comme contresens.Sur ce point Emmanuel Faye a totalement raison dans son livre Heidegger et le nazisme. »

Extrait de »l’Histoire est mon combat »Pierre Vidal-Naquet,entretiens avec Dominique Bourel et Hélène Monsacré.

bouguereau dit: à

enfin un play boy

charles dit: à

Etrange de constater comme « l’événement philosophique de la rentrée » a suscité peu d’échos critiques, en tout cas moins qu’il n’en aurait dû, surtout dans le pays qui lui a permis de « revenir » en Allemagne, de s’y faire à nouveau accepter après la dénazification (entrée très complète à ce sujet).

porté aux nues parfois voire jugé fascinant en france, le contraire de l’autre côté du Rhin

bouguereau dit: à

D’accord pour l’idée, mais la tenue, c’est un langage de domestique

sapré zouzou..à moulinsart..toujours en calçon ! comme dirait phil

bouguereau dit: à

de « revenir » en Allemagne, de s’y faire à nouveau accepter après la dénazification

..en italie aussi..c’est marrant dailleurs

gilles dit: à

Abdel

u. (comme jc-vive-pétain), c’est la ‘modernité’ incarnée

bouguereau dit: à

Chaque fois qu’il a eu à expliquer un fragment d’Héraclite ou de Parménide,ça été pour dire que Heidegger n’y avait absolument rien compris

..il y a compris ce qu’il voulait..c’est ça la puissance du ricard et du porc..du schnaps et de la wurst..tu peux pas comprende

Jacques Barozzi dit: à

« L’Italie vue par Erri de Luca et Claudio Magris », hier soir sur Arte, m’a laissé sur ma faim, pas vous ?

bouguereau dit: à

Même si elle est par définition inactuelle, comme toute œuvre philosophique

enfin lassouline..c’est quoi ces conneries ! c’est un contresens doublé d’une contrevérité dirait nicolas, le pastis vient de l’interdiction de l’absynthe..tout ça s’esplique

bouguereau dit: à

de « revenir » en Allemagne, de s’y faire à nouveau accepter après la dénazification

t’façon sans les franseuzich les frisés ils auraient pas accès a leur être là..on a les moyens de leur interdire !..mais voilà..voilà ! on est trop bon..bonnasse même

JC..... dit: à

Il est lamentable de constater, une fois de plus, que l’on ne peut pas rester à causer intellopeinard sur Heidegger à cause de trois ou quatre malfaisants qui se courent après pour savoir qui a le plus gros gode-ceinture !

Quelle honte vous faites au bel esprit françois, galopins que vous êtes ! Ah, vous n’êtes pas en récession, vous, … plutôt en érection assistée !

gilles dit: à

CNCDH Rapport 2012 …
on constate depuis 2010 que les indicateurs de racisme sont en hausse, que l’intolérance augmente. Le phénomène s’ancre dans la durée, et cette évolution est particulièrement préoccupante

La CNCDH invite, une fois encore, le Gouvernement à ratifier le Protocole n°12
à la Convention européenne de sauvegarde des Droits de l’homme et des
libertés (CEDH) qui interdit de manière générale toute forme de
discrimination. Ce protocole réaffirme l’interdiction générale de
discrimination. …
http://www.cncdh.fr/sites/default/files/dossier_de_presse_cncdh_racisme_2012.pdf

JC..... dit: à

Gilles ! Gilles ! Gilles !
Enthousiasmant votre lien sur la Commission (j’adore le travail des commissions )

Par exemple, sur Internet :
« – La CNCDH réitère sa recommandation relative à la création d’un observatoire du racisme, de l’antisémitisme et de la xénophobie sur Internet.
– Elle souhaite que la responsabilité des hébergeurs de site et des fournisseurs d’accès Internet soit engagée dans les cas où des propos racistes, xénophobes ou antisémites sont proférés sur les sites. »

1/ Excellent ! excellentissime ! Créons un Observatoire de plus ! Observons ! Observons …
2/ Les sites devraient être responsables de TOUT ce qui s’écrit ! Les constructeurs de voitures automobiles devraient être responsable de CHAQUE accident de la route …

Quel malheur que cette Commission ne soit que consultative …. on aimerait donner à ses gentils membres plus de pouvoir et moins de rémunération.

d' observatoire en recommandation... dit: à

@Gilles

 » Qui peut vraiment approuver la fausse indignation de Taubira, quand on se souvient qu’elle a pris sous son aile protectrice le mur des cons, ce qui lui a valu la réprobation de la quasi-totalité des magistrats ridiculisés par cette ignominie. Depuis ce jour-là elle, a dans l’esprit de beaucoup de Français, cessé d’être ministre de la justice qui est une fonction ayant plus d’exigence morale de gauche ou de droite qu’elle n’en a montré en cette circonstance. Par sa décision n° 1945 le Conseil de l’Europe a mis en demeure le gouvernement Français de prendre des textes légaux pour protéger de nouveaux excès policiers inacceptables, les manifestants Français pacifiques comme ce fut malheureusement le cas lors de la manif pour tous. On attend impatiemment que Taubira nous fasse connaître ses propositions dans ce sens ? Elle semble avoir oublié ce devoir avec la complicité d’Ayrault. Ce serait pourtant plus sérieux que les gesticulations actuelles sur sa personne et ferait pour une fois l’unanimité.  »
Voir Lepoint.fr

renato dit: à

MH était un critique de la philosophie plutôt qu’un philosophe, de là l’intérêt que les poètes lui portent.

Quant à « définir le champ du langage lacanien dans lequel cela s’inscrit », je ne peux que rappeler Elvio Facchinelli* : « Non menar Lacan per l’aia »…

* Rien de traduit en fr. que je sache… pour les italophones, sa biblio bien à part, voir la revue « L’erba voglio » (1971-1977).

JC..... dit: à

DE PROFUNDIS AYRAULTUS HOLLANDISSIMUS

Dernier sondage : Laurel et Hardy, à 15% …..
Ah ! Mon cœur, tu saignes d’aimer d’amour !

http://youtu.be/mW5ilV-LNmQ

bouguereau dit: à

MH était un critique de la philosophie plutôt qu’un philosophe

cite m’en un seul qui n’en soit pas un..

Colette dit: à

dès qu’il s’agit de cul, Monsieur* Barozzi s’emballe

bouguereau dit: à

quand on se souvient qu’elle a pris sous son aile protectrice le mur des cons

roaaaa..le vase de soisson

Colette dit: à

plus belle que la tienne boudegras… je rêve de ce blog sans le pochtron et le haineux… dur dur

bouguereau dit: à

colette*..est une petite raclure*

Colette dit: à

et boudegras une énorme

Colette dit: à

tu pues la vinasse et l’exécration

observateur dit: à

et maintenant 10 h 27 min vole au secours de l’obscurantisme et du racisme…

Robert et sa rousse dit: à

la vinasse et l’exécration

Colette, c’est la fille qui vient d’ouvrir un dictionnaire.

never mind dit: à

je rêve de ce blog sans le pochtron et le haineux

ils sont bêtes et bourrés

JC..... dit: à

L’Observateur, il observe… mais il ne comprends rien ! On est mal barré avec lui : va falloir lui filer un emploi aidé…

à portée de main dit: à

de l’obscurantisme et du racisme…

L’ arbre qui cache la forêt de la misère économique et sociale…

JC..... dit: à

« vaut mieux ête craint qu’aimé jicé..tant que tu chies copieusement dans ton froc tu restras à la maison »

Boogie,
Je ne vois pas bien le rapport entre le début de ta phrase, tout à fait pertinente et la caguade qui suit et fuit dans le froc. Mais je vais demander autour de moi, si par hasard, tu n’aurais pas oublier un segment …

à portée de main dit: à

 » La violence et l’insécurité dans lesquelles nous vivons — aussi exploitées qu’elles puissent être fantasmatiquement, voire manipulées de manière délibérée – relèvent avant tout d’une question de narcissisme, et sont le fait d’un processus de perte d’individuation. Il s’agit de narcissisme au sens où un homme comme Richard Durn, assassin d’un nous – assassiner un conseil municipal, représentation officielle d’un nous, c’est assassiner un nous — souffrait terriblement de ne pas exister, de ne pas avoir, disait-il, le « sentiment d’exister » : lorsqu’il tentait de se voir dans une glace, il ne rencontrait qu’un immense néant. C’est ce qu’a révélé la publication de son journal intime par Le Monde. Durn y affirme qu’il a besoin de « faire du mal pour, au moins une fois dans [sa] vie, avoir le sentiment d’exister ».
Richard Durn souffre d’une privation structurelle de ses capacités narcissiques primordiales. J’appelle « narcissisme primordial » cette structure de la psyché qui est indispensable à son fonctionnement, cette part d’amour de soi qui peut devenir parfois pathologique, mais sans laquelle aucune capacité d’amour quelle qu’elle soit ne serait possible. Freud parle de nar­cissisme primaire, mais cette expression ne correspond pas tout à fait à ce dont je parle : elle désigne l’amour de soi infantile, une époque précoce de la sexualité. Freud parle aussi de narcissisme secondaire, ce qui survient à l’âge adulte, mais il ne s’agit encore pas de ce que je nomme le narcissisme primordial, qui est sans doute plus proche de ce que Lacan désigne dans son analyse du « stade du miroir ».
Il y a un narcissisme primordial aussi bien du je que du nous : pour que le narcissisme de mon je puisse fonctionner, il faut qu’il puisse se projeter dans le narcissisme d’un nous. Richard Durn, n’arrivant pas à élaborer son narcissisme, voyait dans le conseil municipal la réalité d’une altérité qui le faisait souffrir, qui ne lui renvoyait aucune image, et il l’a massacrée. »
Bernard Stiegler,
Aimer, s’ aimer, nous aimer Galilée 2003

renato dit: à

Bon, j’ai oublié la source, il semble que la moyenne européenne des racistes tourne autour de 15% de la population de chaque pays sans distinction de penchants politiques — en d’autres mots, on trouve des racistes partout.

Or, si on se tient au fait que la vermine travaille en silence, que la parole raciste se soit libérée, ne peut être que salutaire car, finalement, on sait avec qui l’on a à faire… et quelles résolutions prendre, déjà dans nos fréquentations…

D’un autre côté, il faudrait dépoussiérer l’idée-concept de « complice objectif » car ces attaques racistes produisent écran de fumée… etc., etc.

Quant à la position prise par la garde de Sceaux relativement au mur des cons, ce fut évidemment une erreur, ce qui ne justifie en aucun cas les insultes à la personne car dans ce cas, le mur devient vite un building… et le spectateur néglige la nature de l’erreur.

à portée de main dit: à

Das Mann

 » La calendarité, pendant des millénaires, a fait que j’ai le sentiment d’appartenir à un nous parce que je partage avec d’autres je un calendrier commun qui renvoie à des moments tels que prières, fêtes, chants, fétiches en général, moments de concélébration qui ne sont pas forcément reli­gieux – et fétiches qui vont donner le fétichisme au sens aussi bien freudien que marxien (Marx pense la marchandise essentiellement comme fétiche). Lorsqu’ils sont intégrés dans un dispositif épiphy-logénétique industriel où il n’y a plus de distinc­tion entre le monde spirituel des clercs et le monde de la production dans le monde nouveau de la consommation, les dispositifs calendaires et cardi­naux perdent leur efficacité : lorsque je regarde le journal télévisé tous les jours à la même heure avec environ 15 millions de personnes en France, se
produit une synchronisation des je qui n’est plus le ménagement d’un je ou d’un ensemble de je à l’intérieur d’un nous, mais la confusion des je et du nous : le totalitarisme comme élimination des dif­férences du je et du nous dans ce qu’un Allemand a appelé das Mann : le on – lui-même étant tombé dans ce on. Six ans après avoir énoncé le danger du das Mann, il portait la croix gammée au revers de sa veste autrichienne. Je donne cette précision non pour accabler la mémoire de Heidegger, dont l’héritage et ses inadéquations sont au cœur de toutes ces questions, mais pour nous rappeler à la prudence et à une certaine modestie : ce n’est pas parce que l’on dénonce le on que l’on ne risque plus d’y tomber, et c’est même parfois le contraire, comme on le voit souvent de nos jours, en ces temps de grande réactivité. »

Bernard Stiegler, opus cité supre pages 86-87.

u. dit: à

« inscription du langage lacanien dit: 14 novembre 2013 à 9 h 13 min
Abdelkader est un barbu, il y a longtemps que cela se sait! »

Mais non.
Trop british pour ça.

JC..... dit: à

Une banane de la Forêt-Noire pour Renato, avec remise de 15% pour antiracisme humaniste ….!

brièvement dit: à

« L’ arbre qui cache la forêt de la misère économique et sociale… »

la misère économique et sociale aggrave le racisme le smédias en font leur beurre, tes potes obscurantistes jubilent

u. dit: à

« Gilles et les commissaires »

Je verrais bien cette pièce sur les planches, dans un micro-théâtte genre la Huchette.
Dans l’esprit du siècle défunt.

à portée de main dit: à

brièvement…toujours tranchant, coupant, guillotine de la pensée?
Lis calmement Bernard Stiegler…

renato dit: à

« Une banane de la Forêt-Noire » ? je ne me permettrai jamais de vous priver de votre manger…

JC..... dit: à

Me donner une banane ? Raciste, Renato ! honte sur le diable de Colmar ! Heidegger ! Heidegger !

JC..... dit: à

@11h32 toujours tranchant, coupant, guillotine de la pensée?

c’est çui qui dit qui est

JC..... dit: à

« A 20 ans, j’ai fait une psychanalyse… »

Cantona,
Il avait des problèmes sexuels. Maintenant, ça va mieux… Barozzi s’en occupe

PS : amitiés à l’usurpateur de 11:38 !

renato dit: à

J’ai dit que je ne permettrai jamais de vous priver de votre manger, JC, pas que je vous offrais une banane : je ne vais quand même pas dépenser des sous pour vous, n’est-ce pas…

bouguereau dit: à

Bon, j’ai oublié la source

vu qu’elle exiss pas et qutu l’inventes façon chef des ventes du gout réglisse chez haribo….tut tles carres les bananes rénato ? tourne pas autour du pot

u. dit: à

Vous ne souhaitez pas être protégé de la démocratie, Gilles?

C’est un régime assez dangereux quand on y pense.

bouguereau dit: à

Quant à la position prise par la garde de Sceaux relativement au mur des cons, ce fut évidemment une erreur

mais pas du tout ! c’était un projet purement gauliste..zouzou le sait bien.. »tout un programme » qu’il avait dit charlot..dailleurs on a tous quelsuechose (15% daprés des sources d’eau de roche)de charlot

JC..... dit: à

Le partage, Renato ! le partage ! la redistribution de la richesse : la mise en commun des contrats d’Assurance-vie…. sous la haute protection de l’Etat vautour moscovicio-caseneuvien.

Paie moi une banane, renato ! Leonarda ! Leonarda ! Heidegger ! Heidegger !

renato dit: à

« vu qu’elle exiss pas… »

Je devrais aller chercher sur le site de 28 minutes, et si tu le permets, j’ai autre choses à faire — donc, tu prends l’info comme ça ou tu te défoules sur ton lollipop… c’est comme tu veux, ça m’est égale…

bouguereau dit: à

C’est un régime assez dangereux

lacan te pince l’oreille et te met au coin zouzou..comme dab

bouguereau dit: à

j’ai autre choses à faire

« allo meusieu..haaa madame ?..pardon..mon nom est rénato..je suis sur une palteforme suisse..indépendante..je ne connais ni votre nom ni votre numéro de téléphone..aimez vous les bananes ? »

bouguereau dit: à

Colossal, je t’ai dit !

ha pardon je pensais que c’était en général..pas en particulier

Jacques Barozzi dit: à

Pour l’affiche du film, tu aurais pu mieux faire, le boug ?

renato dit: à

Qu’est-ce que vient faire Léonarda maintenant ? Bon, c’est vrai que ce fait divers fut instructif car il montra que pour les fans de la gamine, l’idée du droit n’est qu’une nébuleuse indéchiffrable, ce qui ne devrait pas vous étonner puisque vous êtes dans la même condition de ces lycéens et politiciens divers et variés.

Cela dit, ce fut un bon moment comique car, sous la pression des médias, une affaire qui devait se résoudre à niveau administratif (la communication d’un préfet, tout au plus) a mis en jeu la parole du Président… même…

parolé dit: à

le point de vue d’un parolier est surement passionnant

golois dit: à

boug dévergonder jc son bouffon maintenant jc réclamer toi lui mettre banane

renato dit: à

Sur une plateforme suisse ?! tu prends toujours tes rêves pour des réalités ?

les lendemains qui déchantent dit: à

parolé dit: 14 novembre 2013 à 12 h 02 min

Autant que les vers de René Char cités en plein débat parlementaire.

bouguereau dit: à

tu prends toujours tes rêves pour des réalités ?

t’as raison..la plateforme suisse a soustraité à un centre d’appel tunisien..voir de dakar dirait jicé

bouguereau dit: à

Pour l’affiche du film

détourer des photos c’est quand même un peu la honte baroz

renato dit: à

Merdre, bouguereau ! t’es à combien d’apéros ?

dis-moi qui tu lis... dit: à

René Char… admirateur du nazillon Heidegger et qui aida à sa vogue en France!

JiC dit: à

dis donc zouzou grand démocrate délayeur pro:
le point, hollande, tout ça c’est des dangereux gauchistes

John Brown dit: à

Bon, on va lire ou relire les Présocratiques. Puis tout Aristote. La plume à la main. Ensuite, pourquoi pas, tout Platon. Une visite minutieuse de Plotin ne serait pas de trop. Saint-Augustin s’impose, évidemment. Ensuite, Husserl, tout Husserl. Ce n’est qu’ensuite, qu’au titre d’une initiation rapide, on lira attentivement les 1440 pages du « Dictionnaire Heidegger ». Ensuite on pourra aborder Heidegger. Tout Heidegger. En allemand. Eh bien, voilà un programme substantiel, qui devrait nous occuper jusqu’à Pâques. Et même jusqu’à la Trinité.

bouguereau dit: à

ha sans l’alcool tu serais mal hin mon rénato..dis moi le « merdre »..tu l’usurpes, pas trop..

bouguereau dit: à

Et même jusqu’à la Trinité

tût vois toujours mort a pas passer l’hivers jean marron..faudrait faire une galerie couverte pour aller a ton chalet

renato dit: à

« … qui aida à sa vogue en France! »

Disons que RC fut l’idiot utile de MH qui employa le poète pour se blanchir en Allemagne.

Cela dit, si on se lance sur cette voie, on se prive de beaucoup de choses, par exemple Christa Wolf ou Malaparte qu’après avoir été fasciste, il passa, armes et bagages, chez ceux d’en face — jusqu’à léguer sa villa à la Chine communiste…

En tout cas, je lis René Char, est-ce que je dois passer chez le prêtre pour avoir l’absolution ?

bouguereau dit: à

merdre..et bien profond comme dab rénato

gilles dit: à

« se blanchir en Allemagne »

autant ici MH est considéré comme un dieu, autant en Allemagne il fait pschiiit

bouguereau dit: à

..sans déconner jean marron..jme souviens de mon grand père « à pans volants » allant a son chalet..pied nu les nuits de janvier..jme dmandais s’il allait rentrer.. »putain..dputain ..d’putain! » qu’il disait en rentrant

renato dit: à

Merdre c’est un grand classique bouguereau, inutile de lui mettre des guillemets. Tu sais à quoi je fais référence quant à l’inutilité de mettre des guillemets aux classiques, n’est-ce pas ?

Jacques Barozzi dit: à

JB, contentons-nous de (re)lire Pascal et Montaigne, la philo c’est bien seulement avec une bonne dose de littérature.

Jacques Barozzi dit: à

Les cabinets chez vous sont dans le jardin, le boug ?

bouguereau dit: à

quand j’étais tout moutard ma mère m’envoyait dormir chez mon grand père le weekend..oui il avait ses chiottes au fond du jardin..comme beaucoup

des journées entières dans les arbres dit: à

moi je dis que vouloir dépasser la métaphysique, c’est comme de vouloir aller consulter la pythie au fin fond de forêt noire.
L’écouter dire des trucs sans queue ni tête, qui ne font pas sens.
Vous me direz, cela peut occuper un prof de philo de Khâgne à plein temps, ensuite, pour en faire un dico.

Le problème, c’est que quand on esaie de trouver du sens à ce que disait cette pythie, eh bien, il faut aller chercher dans les lettres à sa promise.
Et là, c’est plus que clair, ce qu’il raconte Heidegger,  » là, quand tu veux » à 9H01, vous voyez le « ça » de 12H46 ? :

« L’enjuivement de notre culture et des universités est en effet effrayant et je pense que la race allemande devrait trouver suffisamment de force intérieure pour parvenir au sommet. » („Die Verjudung unsrer Kultur u. Universitäten ist allerdings schreckerregend u. ich meine die deutsche Rasse sollte noch soviel innere Kraft aufbringen um in die Höhe zu kommen.“ Lettre du 18 octobre 1916, « Mein liebes Seelchen ! » Briefe Martin Heideggers an seine Frau Elfride 1915-1970, éditées et commentées par Gertrude Heidegger, Munich, 2005, p.51.)

http://kaempfer.free.fr/Pages/texteshtm/heidegger.htm

renato dit: à

« … autant en Allemagne il fait pschiiit »

Humainement parlant, MH n’était pas ce que moralement se fait de mieux dans l’espèce, et là — après-guerre — son problème n’était pas la réception de sa pensée en Allemagne, mais plutôt que les gens ne lui crachent pas à la figure, donc : « Vous voyez, un résistent français m’invite dans sa propriété dans le sud de la France, je ne suis donc pas si dégueulasse que vous le croyez ».

Gottfried Benn ne dut pas aller chercher si loin, mais c’est vrai que, ne pouvant faire autrement, il pratiqua l’exil intérieur…

JC..... dit: à

« Humainement parlant, MH n’était pas ce que moralement se fait de mieux dans l’espèce »

Quand vas tu comprendre, Renato ? Quand !
La morale, ça n’existe pas en dehors du présent vécu !!! On s’adapte : c’est ça l’homme !

(P’tain, mais c’est pas vrai….)

xlew.m dit: à

Le destin a ouvert un joli petit Holzweg devant les pas de Heidegger après `45 ; il a pu reconstruire, dans une forêt désobscurcie par la parole de vérité de la déesse Aletheia, Diane redevenue démocratique, qui soudain se dénuda dans les yeux des biches et les pépiements des mésanges mi-charbonnières mi-bleues, la tour d’ivoire de sa réputation abolie par les loups qui étaient entrés dans Berlin en `33.
On lui a reproché son silence à propos des forfaits génocidaires des nazis et son attitude d’imboscato à l’ombre de son « Balkon im Wald », mais peut-être de terribles images se bousculaient-elles dans sa tête le soir lorsqu’il regagnait le sous-sol de la caverne de sa « maison forte »…
Seuls Grange, ce jeune philosophe français disciple de Bataille et de Kojève, ainsi que le môme Alexandre Tharaud, qui venait jouer du Bösendorfer debout dans sa cellule monacale car pour lui cela voulait dire beaucoup, son Being était heureux d’être-là, (verstehen-sie ?), furent peut-être les témoins de ces manifestations intimes. Alors on nous parle de Revel (qui a tout compris du langage heideggerien) et de Meschonnic (mais Ricoeur et Stanzel avaient découvert les principes de la narratologie poétique peut-être à l’oeuvre dans Heidegger, avant lui), on convoque même les mânes de Farias (comme au bon vieux temps de « Répliques » où Finkielkraut discutait du bonhomme H. sans avoir commencé à vraiment le lire, vers 1987), mais c’est oublier que les darlings (Derrida et tous ses amis) des beaux esprits qui tapent sur lui dans les commentaires, burent tous au biberon du philosophe badois.
Je crois beaucoup à l’attraction d’Heidegger envers Nerval, lui aussi était une sorte de voeuf inconsolé, un ex-« brun » enténébré, quelqu’un qui avait essayé de noyer son chagrin dans la Grèce d’Héraclite. Dans les poèmes de Labrunie il devait étrangement subir l’attrait des images inspirées par sir Walter Scott, bien loin des mythes grecs classiques, ce n’est un paradoxe qu’en apparence. Maintenant si l’on trouve que le retour à Heidegger n’augure rien de particulièrement bon (on peut craindre, dans toute cette inflation de dictionnaires et d’études, un sentiment de « déjà-vu », le danger de l’éclatement d’une « bulle philosophique », je serais presque d’accord, même si la paramnésie est un sujet de choix chez Nerval autant que chez le philosophe allemand.)

renato dit: à

C’est fort compréhensible que vous vous insurgiez JC, mais lorsque j’aurais besoin de vos lumières, je vous ferai signe.

Marcel dit: à

Pour un mathématicien, quand on lui donne un alphabet, il prétend que tout est écrit par avance. L’œuvre de Heidegger y est donc. Il y a aussi « Un automne en août », et heureusement, ça compense.

kicking dit: à

c’est un truc du docteur viennois.
J’aime pas.
(des journées…)

m’étonnerait guère que la mentalité cosmo-test vous dérange moins..

bouguereau dit: à

La morale, ça n’existe pas en dehors du présent vécu !!! On s’adapte : c’est ça l’homme !

le présent vécu ça peut être l’éternel retour jicé et par contamination..sois plus robespierrisss! ferme ! la loi morale en toi.. dessous la lune..pleine!

renato dit: à

Pas besoin de dépasser la métaphysique, des journées, on vous a informé, je suppose, qu’elle a manqué ses objectifs (Adorno).

Phil dit: à

Labrunie-Nerval adorait les Mädels viennoises. A l’époque ç’était pas un vice fasciss. Depuis les excédents de Merkel, la iourope pousse des cris mais Aldi joue du Wagner. trop fort.

bouguereau dit: à

« Humainement parlant, MH n’était pas ce que moralement se fait de mieux dans l’espèce »

tu t’autorises rénato tu t’authorises..de quoi garde le pour toi..bien profond

bouguereau dit: à

lidl aussi..enfin on attend la promo de la semaine « tout karajan » pour 15 euro

Nadine dit: à

quand on voit cette photo de Heidegger et de sa femme, il est évident que cette famille rom a vocation de retourner dans son pays d’origine, la roumanie ou la bulgarie.

gilles dit: à

renato 14 novembre 2013 à 12 h 49 min

MH continue à faire pschiit là-bas en 2013

bouguereau dit: à

des journées, on vous a informé, je suppose, qu’elle a manqué ses objectifs (Adorno).

..il a pas lu 28 minutes..non mais quelle burne!

bouguereau dit: à

toi jusqu’a la lune que t’es con défacé de keupu

bouguereau dit: à

« lémure » qu’il dit rénato

des journées entières dans les arbres dit: à

kicking dit: 14 novembre 2013 à 13 h 18 min

dasein or not dasein, that’s the question !

Whether ’tis nobler in the mind to suffer
The slings and arrows of outrageous fortune,
Or to take arms against a sea of troubles.

ça vous a plu Kicking, les dialogus ?
Il y en a plein d’autres ici:

http://www.dialogus2.org/heidegger.html

Vous nous en préparez un autre pour ce soir ?
Ce serait sympa, par exemple, celui entre Lacan et Heidegger.
Vous imaginez leur rencontre à Guitrancourt.
Arrangez vous pour y mettre un peu de logos; ça me changera un peu, de vos posts un peu pleins de vide.

renato dit: à

Lémure de la nuit, bouguereau, c’est plus précis…

John Brown dit: à

Persuadé que je suis qu’il y a plus de sagesse à cueillir dans les gambades de mon chat poursuivant un papillon que dans toutes les méditations des philosophes sur le Temps, la lecture de Heidegger me paraît facultative. A moins que Heidegger n’ait développé sa méditation sur le temps à partir de l’observation des chats, ce qui changerait tout.

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