Il faut aider Papa à en finir
Un jour, son père lui a demandé de l’aider à en finir. Comme ça, avec ces mots ordinaires pour s’engager dans un voyage extraordinaire. Des pépins de santé, il en avait toujours eus, et non des moindres. Sauf que cette-fois, c’est du sérieux : infarctus cérébral, anévrismes des carotides internes, dysphagie. Une vraie collection. Généralement on résume cela d’un acronyme qui dit tout et rien à la fois tant qu’on n’est pas plus précis sur l’étendue des dégâts : AVC. Alors Emmanuèle Bernheim, écrivain rare (six livres en près de trente ans) s’est lancée dans le récit de son aventure. Cela donne Tout s’est bien passé (205 pages, 17,90 euros, Gallimard). Sacrée personnalité, cet André. Un humour caustique et tonique pour l’entourage. Curieux de tout et de tous, toujours prêt à sortir. Assez gay et terriblement anxieux à l’idée d’être abandonné. Elle est à son chevet à l’hôpital. Souvenirs, nostalgie et réminiscences. Il est à confesse et, au moment de la rejoindre, il avoue ne s’être jamais remis de la mort de sa mère ; il avait la trentaine, il a 89 ans désormais et il dit toujours maman quand il murmure qu’elle lui manque. Pas un hasard s’il a souvent prétendu, devant ses enfants encore jeunes, qu’il allait se flinguer. Emmanuèle Bernheim aussi passe aux aveux. Pour elle et pour lui. Ses complexes d’ancienne grosse, le grand-père qui la jugeait « monstrueuse », pas une fois mais dix, et dans un grand éclat de rire en plus. Il y a de la musique : de sonates de Brahms car le père fut un pianiste raté, Si j’avais un marteau car ses paroles se prêtent à tous les détournements pour faire rire les enfants.
Un ton minimaliste mais une facture moins miniaturiste que dans ses précédents livres, une écriture blanche et un style sec comme pour mieux conjurer le pathos. Des phrases brèves en rafale, à la première personne au présent de l’indicatif. Assez cinématographique dans l’écriture, non, comme chez tant d’autres écrivains, dans le fol espoir d’attirer l’attention d’un producteur, mais parce que l’auteur vient de ce monde-là, le cinéma, la cinéphilie. On y est, dans la salle de bains de sa chambre d’hôpital. On le voit dépérir. Qui est le plus humilié, du père ou de la fille, à l’inévitable exhibition du cul et des organes, au débordement de pisse et de merde, aux odeurs ? Les blouses béantes dans le dos infligées aux malades, et leur pudeur offensée comme si les autres blessures ne suffisaient pas, ce n’existe plus que depuis quelques mois, en principe. Il lui a donc demandé de l’aider à en finir. A quoi bon vivre une telle vie, sans pouvoir bouger, sans profiter de rien ? « Ca va comme ça ». Et tout est dit. Surtout pas de pleureuses ! Horreur de ça. Il le répète, à elle et à sa sœur – c’est d’ailleurs à celle-ci que le livre est dédié, c’est sur son prénom que le récit s’achève, magnifique portrait en filigrane d’une complicité entre sœurs solidaires lorsque l’épreuve la scelle. Ses filles, deux femmes accomplies mais toujours ses enfants.
Si elles ne l’aidaient pas à partir, il se laisserait partir et ce serait pire encore. L’aider donc. Lui donner ce petit coup de pouce vers l’azur. Comme elle a la tête pleine de films, des images de Soleil vert (Soylent green, 1973) lui reviennent en mémoire. Prémonitoires car Edward G. Robinson s’allongeant dans une pièce où on lui projette des images du monde d’avant -prairies verdoyantes et montagnes neigeuses, le paradis sur terre que la folie des hommes a détruit- aux accents de la Symphonie pastorale, avant l’injection de la dose mortelle ; ces images ont anticipé il y a quelques dizaines d’années ce qu’on appelle aujourd’hui « la solution suisse ». C’est donc là qu’ils vont. On dit parfois euthanasie ; mais comme le mot finit mal, on préfère dire mort volontaire, comme les Japonais, qui s’y connaissent. Pas vraiment permis en France, pas encore, pas tout à fait. Un ami avocat conseille de lui faire signer une décharge, ou de l’enregistrer, ou de le filmer. Alain Cavalier prête sa petite caméra numérique, celle-là même avec laquelle il a filmé la mort de son père. On n’en sort pas. A la fin, ce n’est pas encore fini : il lui faut compter avec la conjuration des bonnes âmes que leur morale et leur conscience empêchent de se taire sur ce qui se trame. Ils aimeraient tant le faire changer d’avis. Un vrai complot d’empêcheurs de mourir selon son bon plaisir. Ils tentent le tout pour le tout. Il y en aura même pour le dénoncer à la police afin qu’elle l’empêche. Jusqu’au bout ! Ses derniers mots dans l’ambulance ne seront pas des mots d’amour pour ses filles mais des mots de menace pour son délateur :« J’aimerais que vous essayiez de savoir qui m’a fait cette saloperie ». Finalement, tout se sera bien passé, sur fond de quatuor de Beethoven. Un concentré de tendresse que cette cérémonie des adieux. Il y a bien des larmes mais tellement de rires aussi.
Un détail : c’est parsemé d’onomatopées et d’italiques. Toutes les deux pages en moyenne. Mais l’onomatopée ou son absence, n’est-ce pas ce qui distingue la littérature de la bande dessinée ? Comme un aveu d’échec à formuler l’indicible, ou une certaine impuissance à rendre visible l’invisible ? Aïe (chute, coupure), Dzzz (le code), Mmmmm (le portable), crom crom (ca craque sous la dent), Bzzzz (l’interphone), poc (un marron tombe), dong (le couvercle), pchchchchc (gonflement du matelas), ding (les portes de l’ascenseur), YYOOOOWAAA (long baillement), avec ou sans majuscule et rarement ponctué par l’exclamation, était-ce vraiment indispensable ? En fait, je dois être légèrement jaloux : je n’ai jamais su imiter le bruit des choses. C’est un don, en toutes circonstances, sauf en littérature où il est conseillé de se rabattre sur les mots et les phrases. Quant aux italiques, dont Philippe Djian usa et abusa autrefois (j’ignore ce qu’il en est dans ses derniers livres), itou : la littérature, n’est-ce pas ce qui permet justement d’appuyer à l’aide de mots là où cela veut faire mal autrement que par un signe mnémotechnique indiquant lourdement : ici j’appuie ? Dès lors que c’est récurrent cela tourne au procédé.
Mais ne vous y trompez pas : cette manifestation d’aigreur est celle d’un amant dépité, l’amant d’un livre. Celui-ci m’a fait rater quelques stations de bus, c’est dire. Un beau récit, fort, drôle, émouvant, poignant, vous explique ce qui arrive mieux que vous ne sauriez le faire. C’est la haute vertu de Tout s’est bien passé : nous ramener à ce que nous avons tous vécu sans être toujours capable de l’exprimer : la perte de l’être chéri, ses départs. Et puis quoi, un auteur qui tient à ce point à son passe Navigo ne saurait être entièrement mauvais.
(Voir aussi l’entretien d’Emmanuelle Bernheim avec Olivier Barrot dans « Un livre un jour »)
(« Images extraites de Soleil vert de Richard Fleischer« )
190 Réponses pour Il faut aider Papa à en finir
Sotte idée que celle qui veut qu’on puisse perdre quoi (ou qui) que ce soit. Tout nous est prêté; il faut donc apprendre à rendre, avec le sourire.
Dans la Chatte, de Colette, il y a tout un fromage sur les « Merrroin » que profère à tout bout de champ ce charmant animal, avant bien sûr d’aller par la suite s’initier aux joies du libérisme urbain. Finalement y a que Bébert dans son sac qui en décoince pas une…
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Vous envoyez vos commentaires trop rapidement. Prenez votre temps.
Et une petit dose de propagande pour l’euthanasie. On banalise, on enjolive, on sentimentalise… et après, hop, à la trappe les vieux. Je suis sûr que vous allez bientôt regarder vos parents, ou vos grands parents si vous les avez encore, avec d’autres yeux, des yeux qui leur feront comprendre, d’yeux à yeux, que le grand voyage dans l’azur c’est plutôt sympa.
bouguereau, c’est le peuple.
« Dans la Chatte, de Colette, »
Il s’agissait pas d’oublier la virgule, Sergio, j’ai eu peur !
Est-ce qu’il vous arrive de penser à autre chose, J.B. ?
Quand? Où? Répéter le vrai n’est quand même pas un crime, voire une faute de mauvais goût…
Que savez-vous du peuple? N’oubliez pas que c’est grâce au purin que poussent belles fleurs et bons fruits. Tout le Chanel No 5 du monde n’y pourrait rien!
« Assez gay et terriblement anxieux à l’idée d’être abandonné. »
Assez gay?
« Les blouses béantes dans le dos infligées aux malades »
Oui, ça, dans le genre, c’est un truc qui vaut l’état des cellules aux Baumettes. Alors que, techniquement, la béance pourrait être aisément supprimée. Il est vrai que c’est grâce à ça que j’ai vu pour la première fois les fesses d’une femme que j’ai, par la suite, très tendrement aimée. Après tout, il n’y a pas que les sites de rencontre sur internet pour commencer une histoire d’amour.
Boh c’est comme l’Alsace-Lorraine, n’en parlez jamais, pensez-y toujours…
Ca c’est sûr dans ces cas-là faut rien oublier… Même si c’est pour rien apprendre…
Encore d’excellents articles sur le blog Stalker de Juan Asencio. Thème le débat d’idées et la critique.
ttp://www.juanasensio.com/archive/2013/01/07/empirer-l-incomprehension-alain-soral-frederic-dufoing.html#more
« BLOOM : Merci, monsieur. Oui monsieur. Mme Tweedy est dans son bain, monsieur.
MARION : Il doit se considérer comme très honoré. (Elle sort de l’eau floc-floc plouf-plouf.) »
« LYDIA DOUCE (Sa bouche s’ouvre): Niamniam. Ah, il l’emporte autour de la chambre tout en faisant ça! A dada, adada, au radada! On les entendrait à Paris et à New York. C’est comme des fraises et de la crème plein la bouche.
KITTY (Elle rit): Hi hi hi.
LA VOIX DE BOYLAN (Douce et rauque, du creux de l’estomac.): Hah! Bondacherokbrutarchkrachtt!
LA VOIX DE MARION (Rauque, douce, au sortir du gosier.): Hoh! Ouissouassbizimapooisthnapoojoui!
BLOOM: (Les yeux exorbités, se tient à deux mains.): Fais voir! Cache-le! Fais voir! Enfonce-le! Encore! Feu!
BELLA, ZOE, FLORA, KITTY: Ho ho! Ha ha! Hi hi!
LYNCH (Geste indicateur.): Le miroir présenté à la Nature. (Il rit) Hu hu hu hu. »
Texte ci-dessus tiré de: Ulysses, James Joyces.
« Mais l’onomatopée ou son absence, n’est-ce pas ce qui distingue la littérature de la bande dessinée ? Comme un aveu d’échec à formuler l’indicible, ou une certaine impuissance à rendre visible l’invisible ? »
Phrases péremptoires ci-dessus d’un journaliste littéraire du Toutou-Paris.
Pas mal, l’extrait ci-dessus en français. Bloom et Stephen sont au bordel, vous l’aurez deviné.
L’original est euphoniquement un peu plus truculent (texte intégral)
—
BLOOM: Thank you, sir. Yes, sir. Madam Tweedy is in her bath, sir.
MARION: He ought to feel himself highly honoured. (She plops splashing out of the water) Raoul darling, come and dry me. I’m in my pelt. Only my new hat and a carriage sponge.
BOYLAN: (A merry twinkle in his eye) Topping!
BELLA: What? What is it?
(Zoe whispers to her.)
MARION: Let him look, the pishogue! Pimp! And scourge himself! I’ll write to a powerful prostitute or Bartholomona, the bearded woman, to raise weals out on him an inch thick and make him bring me back a signed and stamped receipt.
BOYLAN: (clasps himself) Here, I can’t hold this little lot much longer. (he strides off on stiff cavalry legs)
BELLA: (Laughing) Ho ho ho ho.
BOYLAN: (To Bloom, over his shoulder) You can apply your eye to the keyhole and play with yourself while I just go through her a few times.
BLOOM: Thank you, sir. I will, sir. May I bring two men chums to witness the deed and take a snapshot? (He holds out an ointment jar) Vaseline, sir? Orangeflower…? Lukewarm water…?
KITTY: (From the sofa) Tell us, Florry. Tell us. What.
(Florry whispers to her. Whispering lovewords murmur, liplapping loudly, poppysmic plopslop.)
MINA KENNEDY: (Her eyes upturned) O, it must be like the scent of geraniums and lovely peaches! O, he simply idolises every bit of her! Stuck together! Covered with kisses!
LYDIA DOUCE: (Her mouth opening) Yumyum. O, he’s carrying her round the room doing it! Ride a cockhorse. You could hear them in Paris and New York. Like mouthfuls of strawberries and cream.
KITTY: (Laughing) Hee hee hee.
BOYLAN’S VOICE: (Sweetly, hoarsely, in the pit of his stomach) Ah! Gooblazqruk brukarchkrasht!
MARION’S VOICE: (Hoarsely, sweetly, rising to her throat) O! Weeshwashtkissinapooisthnapoohuck?
BLOOM: (His eyes wildly dilated, clasps himself) Show! Hide! Show! Plough her! More! Shoot!
BELLA, ZOE, FLORRY, KITTY: Ho ho! Ha ha! Hee hee!
LYNCH: (Points) The mirror up to nature. (He laughs) Hu hu hu hu hu!
—–
Ah, mourir comme dans Les invasions barbares!
« Confite de prétention, Lapétasse s’essaie fastidieusement d’enveloper son discours d’oripaux pseudo-littéraires; elle peine à cacher les vibrations dérisoires de sa petite langue de vipère. Désert de la Tare. »
Le portrait (comme l’orthographe et la syntaxe)a besoin de retouches mais pour une fois que votre prose me donne l’occasion de rire…
Dans un avenir proche, ce livre servira certainement à tester les conditions auxquelles une oeuvre littéraire doit satisfaire pour passer à la postérité. Elle risque en effet de ne plus être comprise que comme un témoignage sur une époque révolue, le jour où, les moeurs, les mentalités et la législation ayant changé, le droit de mourir (c’est-à-dire le droit au suicide) sera considéré comme un droit imprescriptible de la personne humaine, au même titre que le droit de vivre. Ce jour-là, l’Occident aura eu la bonne idée d’aller récupérer dans ses réserves, pour remplacer la vieille poutre faîtière judéo-chrétienne vermoulue de notre édifice idéologique et mental, une autre, en bonne vieille éthique stoïcienne imputrescible.
peu myeu fère : 1,5 / 20
mr Regniez, au lieu d’essayer d’ironiser sur un sujet pourtant grave, vous devriez lire le livre de Noelle Chatelet: « la dernière leçon », éditions du Seuil en 2004.
Portrait pour portrait, il en est qui prétendent discourir sur toute chose connaissable (« de omni re scibili » dit mon ami Blaise)et même sur quelques autres (« et quibusdam aliis » ajoute mon compère François-Marie). Tout cela pour finir en herpétologiste sous sa yourte aux confins de la Mongolie.
C’est ce qu’a dit, je crois, La Fontaine, dans « la Mort et le mourant ».
Quand et comment le faire, pour autrui,
en souhaitant, sans garantie aucune,
que son tour venu, la question,
habitée par une approche
identique à la sienne,
taraudera l’exécutant(e).
Est-ce que légiférer, voire contractualiser,
apporte l’assurance (que tout se « passera bien »)?
Qui fera profession alors de procurer à ses semblables
le service sans après-vente ? Le profil est-il déjà prêt
dans le fichier de Pôle Emploi ?
Joyeux sujet en vérité !
Très compréhensible que qui l’ait vécu (par procuration)
cherche à en guérir, y compris par l’excision littéraire !
Qui n’a pas encore la main qui tremble ne devrait pas y songer
ni s’en repaître à moins d’avoir une faille.
Mourir reste une affaire très personnelle dans laquelle
l’ingérence de la société, pour une bonne ou mauvaise raison,
généreuse ou économique, est à double tranchant.
Il n’y a que l’issue qui est certaine.
Surcythèrement.
Faudrait changer d’avis alors qu’on n’est déjà plus en état de se faire comprendre…
Est-ce que le rang dans la colonne des commentaires pourrait dépendre du moment
où le candidat se connecte au site ?
Du moment où commence sa rédaction ?
Les machines obéissent à une logique,
aussi étrange soit-elle…
Casse-têtement.
Faudrait… pouvoir !
Le droit au suicide… assisté (là est le problème).
Le droit de vivre ? De continuer à vivre ?
Ne doit-on pas déjà vivre pour avoir des droits ?
Quelle est la marge de décision quand tombe la convocation à naître (à être ?) ?
Droitieusement.
10 h 27 est un petit rebond sur 9 h 56,
qui ne s’y est pas accroché,
en dépit, semble-t-il,
du « répondre » « ad hoc ».
Notabenedoctement.
Bon, peut-être que l’algorithme d’empilement des commentaires
peut servir à prédire l’avenir et même les
résultats
de jeux de hasard ?
Charlatanement.
(Parti dans les cintres)
Philippe Régniez dit: 9 janvier 2013 à 23 h 32 min
En voilà un qui, au nom de ce qu’il croit être sa belle âme, ferait un bon délateur. J’imagine assez que le grand regret d’un homme comme le père de Mme Bernheim, en mourrant, c’est de ne pouvoir donner un grand coup de tapette sur ces mouches à cadavre.
Normal pour un catholique qui, au nom du dieu que lui et se semblables ont inventé pour exercer un pouvoir sur les âmes des autres, se mêle en permanence de ce qui ne le regarde pas.
Oh, Passou, vous n’avez pas un peu moins lacrymal pour le début d’année ? On est assez gai, voyez-vous, et terriblement anxieux à l’idée d’être abandonné par votre ordinaire enjoué et primesautier…
Ça devrait être quelque chose que chacun voit entre soi et soi-même.
en herpétologiste sous sa yourte aux confins de la Mongolie.
—
Encore plus vilement etnhophobe que les types du PCC, miss langues morte! Geh kaken.
l’argument du livre me convient, mais déjà je pesais « littérature » avant d’en avoir atteint le moment du billet , et peu après, , j’ai dû me rendre à « l’évdence « : cette fois, je vous en voulais P.Assouine, je vous en voulais de vous en vouloir ,comme je ne pourrais en vouloir à l’auteure,n’étant pas des fervents de « la critique ».et j’ai attendu pour l’écrire, sachant que cela ne peut me faire aucun bien , même de le démêler, cet affect, et que vous vous en moquez .
je vous en voulais d’avoir l’impression d’entendre votre voix de critique trop mêlée dans le billet
cela est très « secondaire » , ce n’est pas ce qui m’empêche de lire un billet d’ailleurs .
et je ne le dém^le pas davantage pour ne pas désirer le partager.
L’onomatopée que je n’arrive pas à rendre aisément, c’est le bruit d’un bouchon…pourtant je m’entraine jour après jour comme un con, et le lendemain, je me dis, comment ça faisait au juste: pooop, pafff, bloub, svloouuu, c’est agaçant, bon je n’ai plus le temps là, vais reprendre l’entrainement, hic… (le hic je le fais bien).
et c’est dès le titre et l’image que l’humour
familial « à la papa » n’est plus qu’ un coup de poing qui assomme le lecteur , en fait de « critique-mon amour ». Henri a bien raison, je l’ai vu faire cevant un micro, à l’oral fabuleusement , le chant du bouchon, par un fils de **** sur scène, pas internet, qui change les effets !!!
Liliata rutilantium te confessorum…
Iubilantium te virginum…
La démangeaison du prosélytisme, façade présentable de la tentation d’exercer un pouvoir sur les âmes des autres, n’est pas l’exclusivité des catholiques ; elle accompagne toute croyance ,pas forcément religieuse. Même l’expression apparemment innocente de l’opinion la plus anodine n’est pas à l’abri de ce poison. Elle devient insupportable quand elle s’exprime dans la langue de bois d’un Philippe Régniez.
l’opinion la plus anodine n’est pas à l’abri de ce poison. Elle devient insupportable
où avez-vous du des opinions anodines et cathodines : sur un blog ?ah parce qu’il n’y a pas le mot « narcissisme », vous ne croyez pas que c’est le (supposé) maître mot ?
Monsieur Brown, la langue de bois de Philou et comparses est faite d’un bois dur qui dure. La langue de bois de certains politiques, bien plus haut placés, est faite d’herbes folles tournant au gré des vents, misérables brousailles !
S' »il y a un opposant farouche à la dendrophonie, c’est bien l’auteur de ces lignes:
« Et toi, face d’haricot, tu crois p’tête que ça n’te change pas la trompette et les manières, la guerre? Ben, r’garde-toi, bec de singe, peau d’fesse. Faut-il qu’un homme soye bête pour sortir des choses comme v’là toi. »
Bougez pas , jc, j’arrive avec lamarinette remplir ma mission de sauveteur
Faudrait voir avec Csound, c’est bourré d’oscillateurs doubles, simples, triples, de vocoders comme dans, justement, Ulysses le musico, doit y avoir moyen de synthétiser le bastringue pire que ceux qui arrivent à faire faire des bruits de Mercedes-Daimler-Benz à des portières de Quatre L…
John Brown et PMB, avec tout le respect que je vous dois vous êtes des abrutis. Les problèmes, tel celui de l’euthanasie, sont des problèmes personnels qui concernent l’individu et, selon les cas, sa famille. Promouvoir l’euthanasie, puisque c’est le sujet, en faire un modèle, une règle – puisque c’est un projet du gouvernement – légiférer, faire intervenir les intervenants (sic) de l’Etat dans ces choses-là ressemble fort à ce que vous appelez en levant les bras au ciel du fascisme.
Mince, j’ai oublié Paniss.
Bravo Philou !
Bien dit (quoique grossièrement) ! Le rôle de l’Etat n’est pas de permettre l’assassinat légal …
Soylent green..excellent film du bien nommé fleischer, qui fait pas dans la dentelle. les vieux transformés en petits beurres (c’est pas raciss)
« son père lui a demandé de l’aider à en finir »
Demande cruelle, surtout à des proches, ses propres enfants
Exact. Pas de racisme dans Soleil Vert ! Les p’tits-beurres Papy/Mamie ne sont ni casher, ni hallal. Juste nourrissants !
ce que vous appelez en levant les bras au ciel du fascisme.
« en levant les bras / au ciel du fascisme », superbe confession! Ah, c’est-ti pas beau la langue comme ça vous rapptrape toujours? Ciel du fascisme, siège des fascismes, brillez pour nous!
Je me passe de votre respect surtout quand il est ironique. Je dis même que ça me gênerait d’être respecté par quelqu’un de votre acabit, le dernier à avoir le droit de stigmatiser le fascisme.
Vous confondez, tout à fait volontairement et malivolement, l’euthanasie de confort ou pratiquée par les nazis et autres avec le droit à un fin digne.
Mes enfants acceptent de me l’accorder, et feront en sorte que des vilains corbeaux dans votre genre ne viendront pas planer sur mon lit de mourant.
Mon brave Bolom savez-vous que lorsqu’on crache vers le ciel le crachat finit toujours par vous retomber dessus.
Allons Philou ! Allons ! Lorsqu’un homme important comme Bloomie crache en l’air ça retombe sur d’autres que lui…
Rat-trape (trap for rats…I smell a rat…he’s a rat…)
Ben les corbeaux c’est surtout sur les plaines… Poliouchko polié ! Ou alors les zopilotes comme dans Mile Steve… Là pour les onomatopées c’est full power…
Assez gay : ça veut dire combien de…. pixels? ou de je ne sais quoi , d’ailleurs !
Un beau récit, fort, drôle, émouvant, poignant, vous explique ce qui arrive mieux que vous ne sauriez le faire
mais enfin-m’enfin, pardon- qui vous dit P.Assouline quoi des désirs d’écriture de tant et tant d’autres de vos lecteurs réguliers o occasionnels ou….. par intermédiaire et répétition interposée -encore une?
peut-être êtes vous jaloux : ce n’est pas parce que vous le dites que ce n’est pas vrai , mais peut-être autrement que vous ne l’imaginez, même entre vous et vous …
En espérant que ce billet vous aura aidé..
au fond, en le relisant, je vois que ‘avais fait un lapsus de lecture,par agacement:
la « psychologie » de la famille est si convenue !si conforme aux récits de manuels, et à tant d’expérience que l’on en a , par rencontre, que seul, le travail de caractère littéraire peut sauver le livre sous l’angle « littérature » .
les causes de mon agacement m’apparait de plus en plus clairementPeut-être expliquent-elles aussi ma DEprise de « la critique » et que je me demande qui aidera l’autre,le critique dans le romancier, ou le romancier dans le critique pour le renouvellement des genres littéraires ?
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Paule Constant, arrivée, la benjamine
Après Bernard Pivot et Pierre Assouline
Ce sont les frères Goncourt qu’on assassine.
mon blaz mon adresse tout es fumé
En ce qui concerne la fin de vie digne, il y a eu colloques et débats, déjà au temps d’explosion du sida, avec des « soignants »(médecins infirmièr-e-s)invités à témoigner: leurs récits étaient d’autant plus troublants qu’ils ne se troublaient pas eux dans leurs convictions sur leur « humour » sans limite, entre soignants, familles, patients, disciplines .(le genre « prophète » me sembla surreprésenté)
En ce qui concerne la typologie de « familles »
j’en ai croidé des dizaines partageant des traits avec celle du récit (notamment les deux soeurs, celle qui et celle qui ne pas, ou le père toujours entre deux mots d’humour
« très noir » antipathos , et aussi pères ayant viré « gays » sur les bords »,français d’origines , et d’histoires très différentes », et souvent l’amour d’une mère
morte .
Ha mais ça c’est que si la terre s’arrête comme le train de Deschanel ! Parce que, normalement, d’après le pendule de Foucault fatalement ça retombe à côté comme les Scuds à Saddam…
Ha là faut que Passou donne les ordres idoines de restauration sinon nous on va étrangement s’émeuter… Et peut-être même se restaurer directos chez Drouant…
D’accord avec vous, Polemikeur.
On peut se demander si cette oeuvre est commentée pour sa valeur, ou pour son message.On peut meme se demander si elle n’a pas été publiée pour cela. O brave new world…
J’en ai marre. Vous comprenez ? Marre de marre. Vous m’énervez tous, taisez-vous.
je voulais encore dire que quand on a suivi de telles rencontres sur la fin de vie digne pour eu qu’on ait soi-même une expérience « personnelle » » le billet laisse au moins perplexe sur ses « motivations » comme on dit
Henri dit: 10 janvier 2013 à 11 h 42 min
L’onomatopée que je n’arrive pas à rendre aisément, c’est le bruit d’un bouchon…
J’opterai pour mpfof !
! Ses derniers mots dans l’ambulance ne seront pas des mots d’amour pour ses filles mais des mots de menace pour son délateur :« J’aimerais que vous essayiez de savoir qui m’a fait cette saloperie ». Finalement, tout se sera bien passé, sur fond de quatuor de Beethoven. Un concentré de tendresse que cette cérémonie des adieux. Il y a bien des larmes mais tellement de rires aussi.
tout l’humour passoulinien se resserre là,jusqu’à la caractérisation en termes littéraires de cette scène, topos, très étudiée en iconologie , et en interdisciplinarité pour -en aménager une version,- un discours, une pratique au temps d’internet et de « l’humanisme numérique » :
des usages,bons moins bons de la RdL
« Quel malheur que – alors que j’étais seulement préoccupé de retrouver Gilberte ou Albertine – je n’aie pas fait plus attention à ce monsieur ! Je l’avais pris pour un raseur du monde, pour un simple figurant, c’était une figure ! » (le mot « figure », en italique dans le texte)
Texte ci-dessus tiré du Temps retrouvé. A la recherche du temps perdu, Marcel Proust.
« Quant aux italiques, dont Philippe Djian usa et abusa autrefois (j’ignore ce qu’il en est dans ses derniers livres), itou : la littérature, n’est-ce pas ce qui permet justement d’appuyer à l’aide de mots là où cela veut faire mal autrement que par un signe mnémotechnique indiquant lourdement : ici j’appuie ? »
« un style sec comme pour mieux conjurer le pathos. Des phrases brèves en rafale, à la première personne au présent de l’indicatif »
Phrases péremptoires ci-dessus d’un journaliste littéraire du Toutou-Paris.
C’est comme tout, il y a des moments où l’on a envie de s’acharner à préciser sa pensée, et d’autres aux italiques et puis basta…
Bien dit
Jusqu’à preuve du contraire, c’est un moyen que la littérature met à la disposition de l’écrivain pour la préciser, sa pensée, sans se perdre dans des méandres de justifications superflues.
Mais revenons à l’onomatopée et à un écrivain qui vous est cher, Sergio :
« On peut dire qu’on en a eu alors de la fête plein les yeux ! Et plein la tête aussi ! Bim et Boum ! Et Boum encore ! Et que je te tourne ! Et que je t’emporte ! Et que je te chahute ! Et nous voilà tous dans la mêlée, avec des lumières, du boucan, et de tout ! Et en avant pour l’adresse et l’audace et la rigolade ! Zim ! Chacun essayait dans son pardessus de paraître à son avantage, d’avoir l’air déluré, un peu distant quand même pour montrer aux gens qu’on s’amusait ailleurs d’habitude, dans des endroits bien plus coûteux, « expensifs » comme on dit en anglais. »
Un peu plus loin :
« Madelon l’a gagnée la bouteille de champagne ! « Ping et pong ! Et mouche ! » Je lui fais moi alors un grand pari, qu’elle me rattrapera pas dans l’autodrome. « Chiche ! » qu’elle répond bien en train. « Chacun la sienne ! » Et hop ! J’étais content qu’elle ait accepté. C’était un moyen pour me rapprocher d’elle. Sophie n’était pas jalouse. Elle avait des raisons. »
Voyage au bout de la nuit
Il y a les oies de Nord, « Clac ! Clac ! », mais là aussi c’est comme la Chatte de Colette, le problème avec les bêtes c’est qu’on sait jamais si c’est du langage parlé ou du simple bruit comme dans Francis Poulenc, et adonc pour les onomatopées on peut pas déterminer l’ambiguïté…
… onomatopées :
http://www.youtube.com/watch?v=8J3IvLQ4Pbk&feature=related%20
Auant je conçois bien le livre, et même que P.Assouline ait eu enviede l’écrire, autant je suis perplexe sur le billet mis en commentaire , puisque à la différence des rencontres, il n’y a personne qui réponde, comme les soignants par exemple dans les colloques que j’ai évoqués , de cette histoire .
c’est donc sur le principe de ces commentaires que je proteste
P.Assouline observa un jour qu’il y avait des écrivains qui n’étaient pas intelligents .
Ce qu’il reconnaît comme intelligence aujourd’hui, après ces colloques sur la fin de vie , ces mémoires sur la scène de famille m’échappe assez pour que je n’ ai aucun désir de proposer un titre en littérature qui s’inscrive dans cette bibiographie.
Mais cette fois, j’en ai assez du genre « pas par hasard » avec ou sans italiques
excuses je précise que j’ai remarqué aussi qui est l’auteure du livre souis à l’épreuve de la critique professionnelle , sans confusion .
autant je conçois le livre et que P.Assouline ait eu envie d’écrire après l’avoir lu,
de vous mr Regniez, comme arguments, j’atttendais autre chose qu’un « abruti »… Mais sans doute, révélez vous ainsi votre vraie nature.
C’est vrai que c’est un choix personnel; et justement, il ne faut pas faire n’importe quoi; la loi est là pour cela, organiser et empêcher les excès; la Belgique ou la Suisse ne sont pas que je sache des états fascistes, les Pyas Bas non plus.
Votre argumentation est bien faiblarde et sans consistance; mais ça, ce n’est pas nouveau… Et puis lisez le livre de Noelle Chatelet: il ne vous convaincra sans doute pas, mais au moins vous ferez preuve de curiosité, la bonne curiosité, celle qui cherche à comprendre!
« John Brown et PMB, avec tout le respect que je vous dois vous êtes des abrutis » (rédigé par Philippe Régniez)
ça doit tirer sur l’oxymore; appelons ça un oxymore.
« Les problèmes, tel celui de l’euthanasie, sont des problèmes personnels qui concernent l’individu et, selon les cas, sa famille. » (rédigé par Philippe Régniez)
Cette réduction du problème à la sphère du privé est intenable, comme s ‘il n’y avait pas la législation, comme s ‘il n’y avait pas une répression effective des initiatives privées dans ce domaine. Philippe Régniez n’a pas l’air d ‘être au courant de plusieurs affaires récentes que la presse a relatées. Faire évoluer la législation actuelle dans le sens d’une plus grande humanité, en sortant de l’hypocrisie et des combines et expédients auxquels les personnes en fin de vie, leur entourage et les professionnels de santé en sont quotidiennement réduits, cela n’a pas l’air de préoccuper Philippe Régniez le moins du monde. Dommage qu’il n’ait apparemment pas vu le beau téléfilm « Clara s’en va mourir », avec Jeanne Balibar. Merci à lui de me traiter d’abruti, je le prends pour un compliment.
…
…il reste la réalité,…
…le mort mystérieuse des certains rois de France,…ingérence pertinente suivant le lien de fortune à valider,…
…etc,…
John Brown et ses amis. Vous êtes de tristes victimes consentantes, incapables de faire la différence entre propagande et information, ne vous posant aucune question sue la fréquence de ce que la presse relate ni sur son orientation systématiquement répétée. Attendons que les « professionnels de la santé » s’approchent de vos lits de grabataires avec leur seringue et leurs sourires cachés derrière leur masque blanc. Enfin, si vous voulez vous donner la mort, n’hésitez pas, qu’est-ce que vous foutez sur terre ?
…
…il reste la réalité,…
…la mort mystérieuse de certains rois,…et aussi de France,…
…ingérence pertinente suivant le lien de fortune à valider,…il en manque à donner aux médecins,…ou trop à attendre par les héritiers,…encore sous le choc,…d’attendre si longtemps,…de remplacer,…les offices du ministère de l’indispensable Raspoutine et sa boule de cristal,…
…etc,…
Il y en a qui ne comprennent que dalle…
pas par hasard que P.Assouline écrit « pas par hasard » ce que j’ai décidé il y a longtemps de m’interdire un peu entre d’autres « tics » d’époque ou d’école reprenant en cela la colère d’un professeur de grec de Sorbonne , disant qu’il ne lirait pas au-delà , sur les traductions stéréotypées (enseignées par certains professeurs ) des particules en grec . pas par hasard » caractérise aussi , notons la négation! et non moins que les mots comme « incipit » qui déplaisaient tant, ou l’acronyme (!) comme AVC, et plus simplement gay plutôt qu’homo ou pédé .
Ses complexes d’ancienne grosse, le grand-père qui la jugeait « monstrueuse », pas une fois mais dix, et dans un grand éclat de rire en plus. Il y a de la musique : de sonates de Brahms car le père fut un pianiste raté, Si j’avais un marteau car ses paroles se prêtent à tous les détournements pour faire rire les enfants.
eh bien on a 3 générations, mais ce grand- père est-il « le père mort » du père qui se meurt ?
on vient de m’aider: une traductrice d’espagnol passée dans la « prod » (musique)-elle a déjà entendu P.Assouline et connaît son engagement pour la traduction :de quoi nous avons un peu parlé. Elle va partir à M
« Enfin, si vous voulez vous donner la mort, n’hésitez pas, qu’est-ce que vous foutez sur terre ? » (rédigé par Philippe Régniez)
Mais tel est notre bon plaisir, mon cher ami : si nous ne nous donnons pas la mort, c’est que nous nous donnons la vie; et si nous ne nous donnons pas la vie, c’est que nous nous donnons la mort. Notre vie est à nous, voyez-vous, et seulement à nous. Nous avons sur nous-mêmes droit exclusif de vie et de mort.
on m’infomre d’un film qui va être tourné très prochaiement en Bolivie autour d’un pianiste: le film devrait s’appeler « El Alba »
puique les sociétés humaines sont entre autres caractérisées par la mnière dont elles traitent leurs morts et de la mort , peut-être peut-on voir aà travers les portraits et les détils biographiques du billet que le rupture vivants et morts est plus complexe que before et after ou post , et signaler qu’il y a à Paris Université Paris-Diderot
Institut des Humanités
de Paris
Centre d’Etudes du Vivant
Directeur :
Jean Claude Ameisen, avec des liens pour poursuivre les débats
>la rupture (etc pour les fautes de frappe)un lien donc
http://centredetudesduvivant.net/
A jamais figé au stade anal, le discours de Tégniez oscille entre les crachats de la cour de récréation, et l’insulte haineuse telle que la pratiquaient ses ancêtres bruns. Son paragouin sort tout droit de l’anus mundi.
comme une bibliographie dans le mag litt, pour les comparatistes
http://www.magazine-litteraire.com/mensuel/525/fut-dit-se-dit-sida-25-10-2012-57525
Dans le débat qui oppose les abrutis adeptes de l’euthanasie -un assassinat légal inadmissible- à notre cher Philou, phare de la pensée, il est clair que D. et Bloomie n’étant pas à la maille ont l’air de petits diables turbulents pas du tout concernés. Ah, les gamins innocents, encore au stade anal modéré !
@bloom
tégniez et ses appels au meurtre sur la rdl il n’y a pas si longtemps, et son admirateur le faf de porq’n’roll, quels tristes clowns
Ah, romain, allez jacter à l’est!
L’Est, c’est-à-dire la Belgique?
En effet,quel champion ce JC,notre brave fan de la démocratie !
Ne connaissant pas les idées, s’il en a, de ce « champion de JC », je me contenterai d’affirmer les miennes. La démocratie est une vaste fumisterie : pour preuve les tragiques incompétences des élus de cette démocratie nationale, dont le Grand Mou est le nectar ! Mon modèle ? Putin !
Le fabuleux JC créature trop tôt sevrée, fait encore du battage – a encore oublié de prendre ses cachets !
il faut aider papa à en finir? Et si papa change d’avis mais n’est pas en état de l’exprimer clairement ??!
ça va JC, écrase, tu nous les br ises
il faut aider Passou à en finir !
Pourvu que « d’aider papa à en finir »
à en finir avec papa, il y ait
toujours un garde-fou !
Mortifièrement.
Pourvu que « d’aider papa à en finir »
à en finir avec papa, il y ait
toujours un garde-fou !
Mortifièrement.
(Essai pour apparaître en tête).
Pourvu que « d’aider papa à en finir »
à en finir avec papa, il y ait
toujours un garde-fou !
Mortifièrement.
(Essai pour apparaître à l’heure de l’écriture en bas de file).
Yes, Romain, la boiteuse parade continue sa tournée à coup de petits bonds en arrière: la Punaise dans son rôle de monstre de foire, et le Polypseudo varois dans celui de l’infâme à barbe.
Leur caravane ne fait plus recette, la lignée des Freaks s’en retourne au Néant d’où elle n’aurait jamais dû sortir, où elle se sentira chez elle.
Sacré problème posé par cette histoire… Autant je respecte le suicide qu’un être à décider d’affronter SEUL pour mettre fin à une souffrance plus forte que le désir de continuer à vivre, autant je suis paniquée à l’idée qu’un être proche puisse un jour me demander de l’aider à mourir. Car là, l’autre est comme pris en otage par amour et cela devient très compliqué, inimaginable. La vie a fait que je n’ai pas eu à répondre à cette demande. Je ne sais comment j’aurais réagi. Certainement au prix d’un grand combat intérieur j’aurais trouvé une réponse qu’il m’est impossible d’imaginer. Ce livre est-il une catharsis ? un don ? le partage d’une expérience tellement non partageable…
Je revois certains plans du magnifique film Amour de P.Haneke. Bouleversant, pudique, abordant la révolte de celle (admirable E.Riva) qui ne veut pas que l’autre (admirable J-L. Trintignant)fasse par amour une torture de sa… survie…
Je ne sais pas si j’aurais la force d’ouvrir ce livre mais c’est bien d’en avoir parlé.
(J’ai fait pour le mot « Amour » un nouvel essai des balises permettant de passer à l’italique pour voir si cela fonctionne)
Au choix:
Cirque du déZastre
« Lait Yaourt BroZers »,
Cie Eh-Tasseur
(où comment les suggestions de programmation tombentà pic)
Mon commentaire a été aspiré vers la mi-course des commentaires. c’est un jeu de hasard quand on oublie la fonction « répondre » !
Bis, mêmes cause, mêmes effets:
Au choix:
Cirque du déZastre
« Lait Yaourt BroZers »,
Cie Eh-Tasseur
(où comment les suggestions de programmation tombentà pic)
SECRET DEFENSE
« Selon nos informations, des mesures exceptionnelles de sécurité ont été prises par l’autorité militaire, à l’occasion de la visite mercredi 9 janvier du chef de l’Etat au 12ème régiment de cuirassiers d’Olivet (Loiret), pour la cérémonie des voeux aux armées.
« Les Famas,7.62, 12.7 seront montés sans percuteur; les PA seront montés sans platine » ordonnait une note interne.
Cela signifie que les armes des militaires présents sur le site ont été quasiment « démilitarisées » durant le temps de la visite.
Une mesure exceptionnelle et vexatoire. »
« Qui a pris cette décision ? » demande Merchet, le pacha du blog Secret Défense qui rapporte cette information soigneusement tenue hors de portée des media.
Comme si cela n’était pas évident ! Je l’ai fait pour la survie de la Nation incarnée dans la personne de mon petit chou, élu du peuple, naturellement !
Philippe Régniez dit: 10 janvier 2013 à 19 h 10 min
Tiens, Monsieur perd ses nerfs, Monsieur se met en colère. Bon signe.
Il dit craindre que des infirmiers s’approchent de nous pauvres hères et, sans notre consentement, nous disent qu’est-ce que vous foutez sur terre.
Moi, il me rappelle les corbeaux en soutane qui volèrent autour du presque cadavre de l’athée Edouard Herriot. Je leur préfère et de loin une autre soutane, celle du curé de ma paroisse, appelé au chevet d’un mourant pour lui donner l’extrême-onction. Cet homme était un rad-soc bon teint, donc athée. Sa femme, folle de peur, lui disait « mais rends-toi donc, mais rend-toi donc ! ». Le prêtre refusa d’accéder à ce qui n’était que sa demande à elle, et se limita respectueusement à des paroles d’amitié à celui qui n’avait été son ennemi que politique.
J’aurais croisé davantage de prêtres de cette qualité, peut-être serais-je resté catholique !
Tweetie, c’est mal de traiter Poutine de putain !
Surtout que c’est vrai !
ABC
« La lecture serait victime d’une étrange conspiration : « ils » la tuent et « ils » disent qu’elle meurt. »
Observation on ne peut plus juste.
c’est pas encore fini le muppet show?
amitiés à vous Rénato.
à la halle aux farines,quel regret de ne pouvoir prévoir y assister,l’adresse laisse entrevoir qu’il sera possible de voyager avec trois petits sacs de farine.
Frappant ces livres d’Hervé Guibert mis en parallèle avec l’homme qu’il fut et cette fin tragique.
Il y a aussi ce film « les témoins »avec Emmanuelle Béart ,Michel Blanc,qui laisse interloqué de penser à l’insouciance sexuelle à ce moment,ils font penser à ces ouvriers qui torse nu courraient sur les toits de Tchernobyl après la catastrophe,totalement ignorant du danger et des risques.
« « La lecture serait victime d’une étrange conspiration : « ils » la tuent et « ils » disent qu’elle meurt. »
Si l’idée est intéressante, le développement est complètement à côté de la plaque.
On raconte que Philippe Régniez, entrepreneur d’édition off-shore, serait sous lithium et Prozac à la suite d’un surmenage intellectuel. Est-ce une simple rumeur ou une vérité médicale ?
Serait pas mal en transformiste dans la peau de Christine Boutin (chez Michou, par exemple).
@henriette
l’évolution de la santé mentale de m. régniez p. inquiète la faculté. les pronostics sont réservés.
Et en plus c’est le régiment de Ferdine ! Avec Portat des Oncelles ! Qui passait tous les obstacles avec une pièce de monnaie coincée sur la selle un champion… Ah les rats ! Visqueux musqués !
CHOUETTE !!!
« Si loin si proche », dirait le grand Paul Edel.
Ils ne faut pas croire les apparences, Philippe et Bloom ont aussi des points communs. Ils seraient capables de se comprendre et de s’aimer.
Il peut très bien arriver un jour où Bloom souhaite sauver le soldat Philippe, où Philippe souhaiter aider papa Bloom à en finir, ou le contraire. Il suffit d’un éclair de bonté.
Même Alexia a probablement bon coeur.
Mais Daaphnée a évidemment un cœur de pierre. J’en ai la certitude.
Quant à bouguereau, je m’interroge, mais son âme ne me semble pas noire. Je crois qu’il éprouve beaucoup d’empathie pour les miséreux, c’est ce qui le différencie de renato.
Philippe fait souvent preuve de cruauté mentale, et cela m’étonne de la part d’un catholique.
Ueda est un cas à part, il a des problèmes d’identité. Après s’être pris pour un Chinois pendant des années, il se prend maintenant pour un Japonais. Il m’inquiète.
odradek s’est toujours pris pour un Anglais. C’est encore plus net depuis qu’il se fait appeler alec. Je trouve cela bizarre, mais il est quand même moins tordu que paniss.
renato ne lèche pas non plus les bottes des puissants de pacotille contrairement aux faux gentils qui ont moins de dignité que les professionnelles d’un bois que je vous recommande
En ce qui concerne JC, je partage l’opinion générale. Il souffre d’un dysfonctionnement de l’hémisphère gauche et du cervelet. C’est incurable, hélas. Je prie pour lui tous les jours.
Usagers de la RdL, mes amis ! ne me dites pas que vous allez mettre le nez dehors, dimanche ? à battre le pavé avec ces réactionnaires de droite ? avec des catholiques ! des arriérés qui ne veulent pas de ce mariage gay si demandé…
Ecoutez les conseils intelligents de madame Taubire, écoutez votre Première Dame qui vous aime : restez devant la TV !!!
Il faut aider papa à en finir avec les mauvais sondages et que cette manif soit un échec ! Vu ?
Un demi cervelet pour le porquerollais
un quart pour le cannois-vénitien
un dixième pour le zürichois
reste encore un poil pour le pliant brun, l’homme au break volvo, HR et ses avatars
Mes amis, si votre nommé JC a une tumeur au cerveau, comme le suggère le nommé D. il faut de toute urgence lui enlever la moitié qui est atteinte.
Les résultats sont là, convaincants : l’ablation de la moitié du cerveau fait toujours des opérés, d’excellents socialistes.
Renseignements pris, votre nommé JC ne souffre pas d’une tumeur mais d’une malformation congénitale. C’est malheureusement inopérable. On peut toujours tenter une rééducation par la lecture, mais les espoirs sont maigres.
On dirait que les blouses blanches de Staline ont la vie dure.
Cette malformation serait la cause des troubles obsessionnels compulsifs qui le saisissent lorsque personne ne s’intéresse à ses théories politiques. On aurait diagnostiqué une tendance paranoïaque qui le conduit à voir des socialistes partout.
les blouses blanches de Staline ont la vie dure.
Les Russes ont toujours été d’excellents tisserands.
Un demi cervelet pour JC ! Mais il fou ce D.
Les socialistes lui ont tout pris,
Un pot sur la fortune
Un si beau cervelet, jamais servi, jamais une idée (parfois un copier/coller d’Alain Minc, mais cela compte-t-il ?)
Ils ont pris aussi le scooter, car un scooter rose sans cervelet, cela a-t-il un sens ?
Traiter JC de stalinien ! Non mais franchement, Régniez, on va où, là ?
ne vous moquez pas de jc ! il fait ce qu’il peut.
Les Russes ont toujours été d’excellents tisserands.
je confirme. on se refile nos caleçons de père en fils. nos gonzesses aussi, c’est ainsi que j’ai connu ma mère..
Attention, si vous commencez à parler des Russes, renato va encore nous faire sa crise depardieu.
Quae se laudari gaudent verbis subdolis,
serae dant poenas turpi paenitentia.
Cum de fenestra corvus raptum caseum
comesse vellet, celsa residens arbore,
vulpes invidit, deinde sic coepit loqui:
‘O qui tuarum, corve, pinnarum est nitor!
Quantum decoris corpore et vultu geris!
Si vocem haberes, nulla prior ales foret’.
At ille, dum etiam vocem vult ostendere,
lato ore emisit caseum; quem celeriter
dolosa vulpes avidis rapuit dentibus.
Tum demum ingemuit corvi deceptus stupor.
D. vous avez été éblouissant pour mon quart de cervelet !
(Je dois rencontrer TKT ces jours prochains, vous avez un message perso à lui faire passer à me confier ?)
Traduction du latin svp demandée pour ceux qui comme moi ont fait lettres modernes !
Voilà ce que ça donne, mon petit Jacquou quand on n’a pas fait que Lettres modernes… à vous de retravailler au corps le texte en vous aidant de La Fontaine :
Les mots eux-mêmes ont fait l’éloge rusé,
Bars donner la repentance base de pénalité.
Lorsque la fenêtre avec un corbeau pris fromage
mangeaient, assis grand arbre,
jaloux du renard, puis commença à parler ainsi:
«Oh, que vos plumes de corbeau est génial!
Autant que vous portez de la beauté, le corps et le visage semble!
Si vous aviez une voix, ce serait pas un oiseau plus tôt. »
Mais lui aussi, dans la mesure où il veut montrer la voix,
la bouche grande abandonné le fromage, qui a rapidement
fourbe renard attrapé dents avides.
Enfin, il soupira Ravens trompé étonnement.
Valérie ! Rentre au Château ! cela suffit ! Tu nous ridiculises…
@ Jacques Barozzi
Un message pour TK ? Dites-lui qu’il est la honte de ce blog mais que je l’aime bien quand même.
test de repérage…
C’est très beau comme ça, ML, on dirait du vieux français un peu créolisé par la banlieue, c’est chantant, voire rapant : c’est la voix des anciens troubadours d’avant la réforme de l’orthographe : l’a-culture…
… la voie royale de la poésie !
Comment prendre au sérieux un homme qui n’a pas une goutte de sang russe ? On peut pardonner aux Italiens, à la rigueur, qui ont fait leurs preuves, mais les autres ? C’est au-dessus de mes forces.
Et des meilleurs romans.
Passou, vous ne pensez pas qu’il serait bon de rétablir la chronologie sur ce blog ? Nous méritons au moins une explication, si vous en avez une ?
Un maître corbeau et un renard.
Bonjour, Jacques Barozzi. Je vous cherchais, je vous ai enfin trouvé.
Au fait, ML, si j’ai bien compris : le plus grand poète français n’est qu’un vulgaire plagiaire ?
Merci GPS, mais je me passe très bien vous !
Jacques Barozzi Envoyé le 11/01/2013 à 18 h 55 min |
Passou, vous ne pensez pas qu’il serait bon de rétablir la chronologie sur ce blog ? Nous méritons au moins une explication, si vous en avez une ?
M’enfin Jacques, si je tenais l’explication, je tiendrais la solution itou, ou à peu près. Or les grosses têtes sont encore au chevet de la fonction « Commentaires » afin d’essayer de trouver la parade…
« La françafrique, c’est fini…. »
(quelle rigolade !)
« Je ne peins pas l’être, je peins le passage ».
Montaigne.
« Jacques Barozzi dit: 11 janvier 2013 à 18 h 24 min
D. vous avez été éblouissant pour mon quart de cervelet ! »
Toujours aussi inepte à la lecture le baroz
pinnarum est nitor
vdqs, philippe, « pinnarum est vdqs » tu te trompse toujours.ça veut dire « par la volonté du peuple et de ses prélats »
..tais toi keupu..t’envoies des ondes négatives sur le moteur wordpress
J’aurais croisé davantage de prêtres de cette qualité, peut-être serais-je resté catholique !
..vdqs
Soylent green..excellent film du bien nommé fleischer, qui fait pas dans la dentelle. les vieux transformés en petits beurres (c’est pas raciss)
..vert quand même..phil c’est le genre a commencer par manger les oreilles
Si Job aurai eu un fils survivant, de la massacre avec permission céleste, aurai-t-il demandé à ce fils de finir avec son corps pourri ?
D’après de texte, le Job qui maudissait le faite d’être encore vivant, avait lui aussi « une vraie conjuration d’empêcheurs de mourir selon son bon plaisir ».
il faut pousser papa, qui est un Finistère, vers la mer. vu qu’il ne s’enfonce plus dans la mère, il faut l’aider à plonger dans les flots amers de l’Armor aux mille armoires à tiroirs d’amers. il est devenu cap velléitaire, péninsule atrabilaire, embouchure inutile à nourrir et satisfaire, un nez bâché par les peaux mortes de phéromones qui dorment en soulevant le sable du voméro-nasal d’un rêve de parfum perdu, aux cellules olfictives honoraires. c’est de la fécule de p’homme de terre, de la graine de soleil vert, de la pellicule de fantôme sépia fané par les éclats d’argent de fades hivers. ce n’est plus qu’un mec rongé par la lueur de braise à la brique thanato-réfractaire qui lui rappelle le bon vieux temps, toujours vivant dans le regard aux sages rubriques de ses dédicataires. voici venu le moment de produire le numéro de l’eulogie du pain bénit, offrir son corps, défaire son âme, larguer l’esprit, saupoudrer sur le chemin qui s’ouvre béant devant soi les quelques miettes de cette euthanasie que l’on dit douce au désert.
Cher Monsieur Barozzi, je fais des recherches généalogiques et historiques sur les Barozzi, comment vous contacter ? Merci et à très bientôt. Victorien
facile Bihoreau : il y a cinq ans vous aviez 95 ans. Aujourd’hui vous semblez plus frais qu’hier. Le blabla on est sur cette terre de passage ça fait sermon sur la colline. On est ici pour en baver point barre. Et que les plus forts gagnent.
bof et re.
Je préfère le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire qui s’accroche aux branches et à ses potes.
Mourir cela n’a rie de drôle alors pourquoi faire ?
Cela devient vraiment mode de raconter la mort de papa, le dépucelage par papa, le divorce du fils de papa, l’entreprise de papa…les maîtresses de papa, quand papa a dit jetez-la à l’eau j’en veux pas et tout et tout.
ehoh Robert Louis l’ile des Molluques youyou ? Arthur et l’Abyssinie youyou ? Henri la mer rouge youyou ?
Je comprends pas les bourges sous et sur cinquantenaires qui se ruent sur les librairies pour fellations et sodomisations à volonté alors que l’on a tout ce que l’on veut en cherchant très peu et que cela donne un tableau superbe de la gent commune.
pain bénit c’est un gimmick
mourir cela n’a rien de drôle
c’est un cap à passer qui n’a jamais fait rire personne encore moins que les autres caps.
S’y préparer me semble intelligent le pire étant de ne pas pouvoir se préparer.
Demander de l’aide à autrui ce n’est pas vraiment sympa parce que les choses désagréables lorsqu’on peut les assumer seul c’est quand même pas mal pour l’entourage.
“J’aurais croisé davantage de prêtres de cette qualité, peut-être serais-je resté catholique !”
Un ami ecclésiastique m’a une fois dit : « Ils sont les pires car ils créent une illusion ».
À propos d’aide aux vieux, il y avait en Ecosse et en Sardaigne la tradition du « bon marteau » (info in Graves Robert, Mythes Grecs, il me semble). Enfin, l’outil était conservé dans le clocher de l’église du village, et lorsque le vieux père commençait à emmerder pour tout et n’importe quoi le fils passait le chercher, un bon coup et op !
…
…Prométhée,…le commerce de la vie,… »pour l’homme qui valait 3 milliards »,…
…vus que l’on est déjà 5 milliards d’individus,…des projets de résurrections « coulés »,…
…retrouver ses 15 ans,…d’un clic,….dans une machine,…à régénérer,…
…etc,…
…
…dans les cintres,…
…avant le 09 janvier 2013 à 23 h 43 mn,…etc,…
la mer, la mère, l’amer..il ose tout.
renato « le fils passait le chercher, un bon coup et op ! »
Et il (le fils) révait de subir le même sort à son tour, plus tard, de la part de son propre fils …
?
Je n’étais ni dans la tête du père ni dans celle du fils, à vrai dire je n’étais même pas. Ce n’est qu’une information, pour ce qui est de la pensée subjacente il faut voir avec les acteurs, pas avec moi.
Mes enfants acceptent aussi de me l’accorder mais moi je ne suis pas d’accord du tout avec elles alors on négocie : on a commencé la veille de Noël : je n’ai rien dit mais avec grande dignité et lentement (j’avais pas encore vu Renoir père) j’ai cassé trois assiettes les unes après les autres lentement.
Pas celles signées Picasso (je ne suis pas tarte moi).
Creuses : en hiver c’est chiant car c’est l’époque du pot au feu : mais ainsi j’ai fait savoir mon désaccord : je suis contre que l’on m’euthanasie même si les suivants en ont envie. Ici c’est dit, ici c’est écrit.
Non mais : longue vie aux vieux, même gâteux.
Moi j’ai un pote pas vieux qu’aura pas une longue vie je me fais déjà assez de souci pour lui nanmého…
et zut ; c’était une réponse à PMB à son « mes enfants me l’ont accordé ; moi aussi mais je suis contre.
le sigle ici pour les balises est em pour les italiques et non pas le i
oui, à la trappe les vieux.
Patrick CARIOU
76 ans
Puisque je ne vis plus à l’heure de ce blog, une citation de P.Quignard :
L’homme en train de mourir est celui qui n’éprouve pas plus l’instant qui l’achève que le conçu n’éprouve l’origine qui le fit
L’idée de finir en biscuit Soleil Vert, une dernière fois croqué apprécié par une gourmande, ne me déplaît pas !
entretien de E.Bernheim
« Qu’est-ce que vous devez à votre père?
J’ai hérité de mon père une vitalité, un amour de l’art contemporain, une curiosité. J’ai eu des parents compliqués. Je leur dois d’avoir passé une adolescence épouvantable avec des complexes dus à ma quasi-obésité. Ils ne m’ont pas aidée à m’aimer. Mes parents n’étaient pas hostiles à la psychanalyse. J’ai donc pu entreprendre tôt une analyse. Elle m’a sauvé la vie. L’homosexualité de mon père est capitale pour comprendre sa personnalité. Je ne l’ai pas passée sous silence dans le récit, car cela aurait été une trahison à son égard. J’ai souffert des non-dits entourant son homosexualité. Elle est restée longtemps secrète au sein de la famille. Si j’avais pu faire le lien entre ma propre obésité et l’homosexualité de mon père, j’aurais été mieux dans ma peau. Je rêvais, adolescente, de me suicider. Je me disais que je n’avais plus que six mois à vivre et que je pouvais manger tout ce que je voulais en ne prêtant aucune attention à mon poids. Le soulagement était alors immense. Quand on a été gros, on le reste toute sa vie. Je n’ai pas d’enfants, je ne demeure pas pour autant la fille de mes parents. Ils ont été suffisamment fragiles, par moments, pour que j’aie eu parfois l’impression d’être leur mère. Mais mon adolescence est toujours proche. Elle pourrait revenir. La grosse adolescente solitaire pourrait tout à fait faire son retour un jour. Elle fait partie de moi.
Votre mère est la grande absente du livre.
Je n’avais pas envie de raconter l’histoire de leur couple. Leur lien reste mystérieux. Mon père disait, à la fin de sa vie : « Je ne comprends pas, avec tout ce que je lui ai fait subir, qu’elle ne m’ait jamais quitté. » Ma mère a la maladie de Parkinson. Quand mon père s’est retrouvé à l’hôpital, nous avons tous tenu à l’épargner.
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