Il n’y a pas d’écrivains maudits
Quelle étrange entreprise collective que ce Réprouvés, bannis, infréquentables (350 pages, 20 euros, Léo Scheer) dans lequel Angie David a recueilli une quinzaine de portraits desdits proscrits. A priori, on se dit qu’il doit s’agir d’écrivains français de la fin du XIXème siècle. Quelque chose de ce goût-là. Mais dès qu’on y pénètre, la fausse route s’impose à la lecture du sommaire : Maurice Dantec, Pierre Boutang, Cristina Campo, Pier Paolo Pasolini, Dominique de Roux, Simon Leys, Guy Debord, Michel Houellebecq, Renaud Camus, Jean-Claude Michéa, Baudoin de Bodinat, Marc-Edouard Nabe, Philipe Muray, Peter Handke. Ce n’est plus un rassemblement : c’est une rafle. Céline y a échappé par miracle et on ne peut que s’en féliciter. Car on doute que tous aient goûté l’honneur d’un tel coude à coude (avec les disparus, c’est plus facile). Sans oublier le principal, Richard Millet, puis qu’il est le rédacteur en chef de la Revue littéraire. Le projet tel qu’il se dessine laisse à penser qu’on a imaginé constituer ainsi une famille d’esprit autour de lui, de sa revue et de son éditeur. Pas un clan, ni une secte, encore moins un parti, pas même un mouvement mais une sorte de tendance.
Il y a de cela aux éditions de Minuit grâce à l’obstination de Jérôme Lindon, poursuivie par sa fille Irène Lindon, à creuser une seul et même sillon pendant des décennies avec une exigence inentamée par les modes et les demandes du marché ; nombre de jeunes écrivains qui y présentent leur premier manuscrit le font pour y être publié par « l’éditeur de Jean Echenoz », lequel s’y était présenté autrefois pour y être publié par « l’éditeur de Samuel Beckett »… Il y a de cela aussi chez Verdier, où le phénomène de « famille d’esprit » est conforté par la réussite du Banquet du livre, manifestation estivale qui permet aussi aux auteurs de se retrouver. On retrouve aussi ce phénomène de bande d’écrivains du côté de chez Verticales. Sur un autre plan, notre récente histoire littéraire n’a pas été avare d’« écoles ». Mais elles ont ceci de particulier qu’elles n’ont jamais été lancées par les intéressés, et qu’elles n’ont jamais été des écoles.
Ce fut le cas tant du « Nouveau roman », expression de Bernard Dort popularisée en 1957 par Emile Henriot dans son feuilleton du Monde avant d’être reprise par Alain Robbe-Grillet qui sut la faire prospérer aux Etats-Unis, que des « Hussards » lancés par un article de Bernard Frank dans les Temps modernes des « Nouveaux philosophes » regroupés par Paul Guilbert dans un article des Nouvelles littéraires, avec la même désinvolture que tel ou tel de leurs devanciers en regroupements hasardeux avaient lancés qui les impressionnistes, qui les cubistes ou encore les fauves. C’est bien là une manie typique des chroniqueurs de regrouper des artistes et de les étiqueter en fonction de quelques points communs nonobstant tout ce qui les sépare, les distingue et parfois les oppose entre eux. Ce qui était censé cimenter (écriture blanche, objectivation du réel, disparition du personnage etc) les écrivains (Sarraute, Pinget, Simon, Beckett etc) prétendus membres du « Nouveau Roman » ne faisaient illusion que sur la photo historique prise devant le siège des éditions de Minuit ; les intellectuels (BHL, Glucksmann, Lardreau, Jambet, Dollé…) dits « Nouveaux philosophes » n’avaient de commun que la critique du totalitarisme ; les « Hussards » (Blondin, Nimier, Déon, Laurent), s’ils étaient liés d’amitié autour d’une vision littéraire de la politique vue de droite, ne se sont jamais réunis tous les quatre, même pas sur une photo dans un bistro ! ; quant aux « non-conformistes des années 30 » (Mounier, Marc, Dandieu, Maulnier, Rougemont, Robert Aron …), ils ont été ainsi baptisés tardivement par le politologue Jean-Louis Loubet del Bayle, dans un essai de référence paru au Seuil en 1969, comme un agrégat de groupes et de revues soucieux de situer leur engagement en marge de l’establishment politique.
Au moins tout cela a-t-il eu le mérite d’avoir été improvisé sans la moindre prétention de conceptualiser quoi que ce soit ni de modifier le cours de l’histoire des lettres et des idées. Ces chroniqueurs auraient été bien surpris si on leur avait dit que leur « invention » d’un jour, une formule tout au plus, parfois brillante (la « Nouvelle vague » des cinéastes lancée par Françoise Giroud) figurerait un jour dans les manuels scolaires et qu’elle susciterait des thèses universitaires. Une commune sensibilité littéraire ne suffit pas. Surtout, si elle doit constituer une famille d’esprit, cela ne se fait jamais volontairement. Cela ne s’organise pas. Faut-il être naïf pour imaginer que ces choses-là se préméditent ! Tous ceux qui s’y sont essayés ont échoué, et pour cause. Ce qui sera le cas des écrivains rassemblés dans Réprouvés, bannis, infréquentables. Pour chacun des écrivains consignés dans ce livre, on trouvera bien, à un moment de leur vie et de leur œuvre, de quoi justifier l’un ou l’autre de ces qualificatifs. Mais enfin un Guy Debord est vite devenu un totem et sa Société du spectacle un bréviaire transgénérationnel ; la dénonciation de la maolâtrie française par Simon Leys, édité et soutenu par Jean-François Revel qui ne manquait pas de réseaux, a éclaté au grand jour avec succès très rapidement dès que le sinologue s’encoléra contre la Machiocchi sur le plateau d’Apostrophes ; Pasolini, le poète comme le cinéaste, sont des classiques ; les philippiques de Philippe Muray contre l’homo festivus et les années Jack Lang appartenaient déjà à la doxa grâce à lui de son vivant etc Quant à Michel Houellebecq, l’auteur français le plus lu dans le monde, invité au JT de 20.00 à chacun de ses livres avant de saturer tous les médias sans exception par sa présence, il doit bien rire de découvrir que sa posture de suicidé de la société est toujours efficace et qu’il n’a pas eu tort de se faire masque d’Artaud pour mieux gruger les gogos. Lui, un réprouvé, un banni, un infréquentable parce que les mosquées l’ont une fois poursuivi en justice ?
Pour chacun, on trouvera bien un petit quelque chose : la serbophilie qui valut à Peter Handke de recevoir des seaux de boue sur la tête, mais ce fut provisoire, éphémère, déjà oublié et n’empêchera pas son œuvre d’être un jour rassemblée en un gros volume de Quarto sinon dans la Pléiade ; la marginalisation de Simon Leys par le parti intellectuel, et la conspiration du silence et du mépris, ont passé d’autant plus vite que ledit parti a été confondu dans son soutien criminel à la révolution culturelle chinoise. Peu d’entre eux ont subi le sort d’un Richard Millet, objet d’un immonde lynchage médiatique de la part d’autres écrivains assemblés pour réclamer et obtenir sa tête.
Il n’y a pas d’écrivains maudits, les pires étant les autoproclamés que leur paranoïa aveugle tant ils sont prompts à interpréter comme une exclusion personnelle le refus d’un manuscrit par un éditeur ou l’absence de critique dans un journal. Tous ceux-là ont été ou sont publiés chez les plus grands éditeurs, ou de plus modestes tout aussi prestigieux. Et ceux qui ne le sont plus, ce n’est pas en raison d’un ostracisme, d’un boycott ou d’un complot éditorial souterainement ourdi mais parce qu’ils ont jugé préférables pour maintes raisons de s’autoéditer après avoir épuisé nombre de bonnes maisons (M.E. Nabe). Eu égard au nombre d’éditeurs, à la quantité de revues et à la prolifération des blogs et des sites indépendants, il faut vraiment y mettre du sien pour ne pas se faire lire et entendre lorsqu’on a une parole un tant soit peu subversive à lancer dans l’agora. Cela dit, il faut mettre au crédit de ce recueil la qualité d’écriture et l’acuité de l’analyse de plusieurs de ses portraits, ainsi que des révélations. Pour ma part, j’ignorais tout de cette poétesse italienne nommée Cristina Campo, « indépendante jusqu’à l’impardonnable » que Pietro Citati compara à une statue toscane du XVème siècle discrète et sévère ; ce qui est raconté de sa recherche faite de grâce, de beauté, de souffrance, de sa lutte pour le maintien du latin dans la liturgie catholique, de sa dénonciation d’« une Eglise morte par apostasie », me donne envie de la lire pour ses excès et sa violence même.
(Photos Devin Yalkin, Raymond Depardon, Brassaï)
1 096 Réponses pour Il n’y a pas d’écrivains maudits
La vie dans les bois sont chaudes,
la brayonne, qui fait son cinoche le cul sur la commode, peut bien faire des pieds et des mains. Suis pas interessée sa bêtise crasse.
Mais pour ce qui est de la météo, il ne fait pas chaud du tout.
Et je dirais même plus, entre Vercors et Plateau des Glières, on n’a pas encore enlevé le haut. Les conditions de neige demeurent idéales, comme rarement à cette époque.
Lvdlb si l on accepte votre conception de la réaction l Église romaine dans ce cas peut supporter l adjectif, la Pape François prompt au pardon à cependant pas abandonné la notion de » faute » concernant l avortement, et les femmes italiennes qui peuvent encore y avoir recours sontt des pécheresses 70 pour cent des médecins en Italie refusent de le pratiquer avec un statut d objecteur. La réaction si on l’a définitit comme attachement à des usages et valeurs rétrogrades, appartenant au passé est partout. De plus il faudrait distinguer fascisme et totalitarisme qui à mon avis s applique aussi à un nouvel ordre mondialisation qui se passe de l adhésion du grand nombre et en poussant plus loin me semble incompatible avec la notion de dèmocratie.
et l’autre avec son manifeste , je zappe aussi.
A tantôt.
On la définit _n’a cependant pas abandonné.
Votre ouverture d esprit et la qualité d écoute dont vous témoignez mène incontestablement chez Wauquiez qui détient les solutions les plus justes et humaines qui soient pour solutionner tous nos problèmes. Je n’ ai pas lu Marx, je considère que le capitalisme mondialisé ne laisse guère de marge de manoeuvre s’il réussit à ensemencer tous les pays d une pauvreté à qui l on offre des paravents pour se cacher, et encore. Le nord est responsable de ce qui se passe au sud, constatez comment sont endossees les responsabilités. Sans évoquer le monstre que des erreurs ont réussi à engendrer .
Et j ajouté que vous hallucinée, on peut être inculte et malgré cela revendiquer une perception personnelle de la scène politique économique internationale, et sans pour autant insulter les bourgeois qui de tous temps ont mieux pensé pour les autres et pour le fun. Affichant un altruisme et humanisme d opérette dans le meilleur des cas.
Clopine quand on rend compte d une soirée on le fait complètement relisez vous.je vous prête mes lunettes.
J ajoute , vous hallucinez .
Chaloux, un calmant ou vous êtes à Lille, j ai oublié votre emploi du temps.
Mais Paul, je ne faisais pas le compte-rendu de la soirée ! J’ai tenté d’expliquer le peu de succès, et d’un, et je répondais à Jazzi qui se posait des questions sur le principe de la soirée, c’est tout…
Et comment pouvez-vous me prêter des lunettes, alors que les miennes sont vissées sur mon nez depuis mes 4 ans, et que mon premier mouvement le matin est de les enfourcher ? Il n’y aurais pas la place
(ahahah)
Pour clore l incident je ne saisis pas dans mon post une seule allusion au communisme. Je vous parlais d une réponse traditionaliste à une évolution des droits de la femme qui sont entravés dans leur exercice.
… Et je voulais d’autant moins faire un « compte-rendu » qu’hier au soir, quand j’avais plaisanté un peu sur ma soirée en clignant de l’oeil, on (je ne me souviens plus qui) m’a sèchement rembarrée…
Je me demandais surtout, Clopine, si les conférenciers établissaient un lien entre Violette LeDuc et Simenon. Apparemment pas, c’était deux conférences hermétiques l’une à l’autre ? Car je ne vois pas ce qui pourrait les unir ?
Sinon, le lesbianisme ? J’ai connu une vieille Cannoise qui racontait volontiers ses amours avec le couple Simenon du temps où ils résidait à Cannes avec sa seconde femme, l’américaine crois-je me souvenir, après la Dernière Guerre. Simenon aimait beaucoup à regarder les dames entre elles…
Tiens, j’ai l’impression qu’on pourrait opérer aussi une distinction importante entre erdéliens : d’un côté, ceux qui peuvent admettre se tromper, qui de bonne grâce vont s’excuser quand cela leur arrive, qui ne se le joue pas omnipotent, quoi. Et puis ceux qui, pour divers motifs comme le sentiment de son importance, ou la peur inavouée d’une illégitimité qui amène à renforcer sa pseudo-assurance, ne pourront jamais, mais alors jamais, reconnaître un seul de leurs torts, quoi. Même si cela crève les yeux, sous la paire de lunettes.
jazzi, tu as raison, la seule chose qui les réunissait c’était la forme!
Ce soir : Ponge et Sagan. Je ne connais pas du tout le premier, et un peu trop à mon goût, la seconde.
Pourquoi tombe-t-on sur un serpent orange tout mignon qui nous sourit ?
@ 28 mars 2018 à 14 h 47 min … (Et je voulais d’autant moins faire un « compte-rendu » qu’hier au soir, quand j’avais plaisanté un peu sur ma soirée en clignant de l’oeil, JJJ ? m’a sèchement rembarrée…)
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Pas vraiment rembarrée vous fûtes, d’autant qu’on n’avait pas compris le clignotement de l’oeil, relisez-vous (faudrait mettre des émoticôn.nes pour cela !)… Et vous persistez à vous justifier lourdement en répartissant les intermittents entre Edel (qui vous serait irréductiblement hostile) et tout les restes (compréhensifles ?)…
Arrêtez, arrêtez, c insupportable ! Vous soulez la communauté des consoeurs avec vos Bibi fricotin, ahahahah et autres Soupirs de ponctuation. Toutes les choses tant soit peu intéressantes que vous pouvez développer sont immanquablement (in petto ?) anéanties par votre incoercible propension à l’étalage de vos blessures narcissiques, dont nous ne sommes quand même point la cause. Sentez-vous plus simple dans vos approches, cessez de harceler ce pauvre Edel qui vous tient en sa patte de gros chat comme une petite souris qui le supplierait de l’épargner en faisant mine de jouer. Inutile de vouloir vous mesurer, vous ne ferez hélas jamais le poids de la stupide chevrette immaculée luttant en vain toute la nuit, comme dans l’histoire de la grenouille engrossée par un bovidé.
Brrr
Clopine, croyez en ma longue expérience, c’est très, très difficile de mobiliser les gens même sur quelque chose qu’on sait excellent. C’est en grande partie moi qui fais la com pour notre compagnie de théâtre et chaque fois c’est galère pour arriver à un nombre de spectateurs correct voire bon. C’est pour cela que nous privilégions la formule théâtre en appartement: la personne qui invite propose le spectacle à sa liste personnelle d’amis. Il y a une participation financière et après le spectacle un buffet auquel chacun contribue. Ça donne des soirées extrêmement sympathiques avec entre 25 et 35 spectateurs suivant la taille des salles de séjour concernées et l’efficacité des hôtes.
Nous pratiquons aussi bien sûr le spectacle en salle mais avec l’inconvénient de la location de la salle,la nécessité d’un régisseur (payé) et les droits SACD pour un auteur extérieur à notre compagnie. Même si on commence avoir un public assez large et assez fidèle, c’est chaque fois le stress: par exemple nous jouons les 14 et 15 avril ici à Grenoble dans un théâtre de 60 places et j’ai beau savoir que beaucoup de gens viennent sans réserver, j’angoisse devant le peu de réservations (mais c’est encore un peu tôt). Par contre nous jouons à Paris dans deux appartements début avril (où nous avions déjà joué l’an dernier) et nous sommes sûrs d’avoir respectivement 30 et 50 spectateurs. Le spectacle en appartement est apparemment peu pratiqué à Paris et les gens qui le découvrent sont ravis.
Angie David qui a « recueilli une quinzaine de portraits » de « proscrits, possède un aprciorus intéressant selon Wikipedia: »En 2006, elle est lauréate du prix Goncourt de la biographie pour sa somme consacrée à Dominique Aury, grande figure de l’édition et auteur d’Histoire d’Ô. Elle publie ensuite les romans : Marilou sous la neige (2008) et Kim (2010), et un roman biographique portant sur le destin de Sylvia Bataille, actrice et muse des surréalistes qui fut successivement mariée à Georges Bataille et Jacques Lacan. A la même époque, elle supervise avec Antoine de Baecque l’édition des Dictionnaires Pialat et Eustache.
@ Le spectacle en appartement est apparemment peu pratiqué à Paris et les gens qui le découvrent sont ravis.
Oui, c’est là une bonne formule. Encore faut-il des mécènes prêts à ouvrir leurs grandes maisons ou appartements aux amis des amis. Cela se fait parfois par bouche à oreille. J’y ai été convié deux fois, ça m’a bien plu…, mais n’ai pas pu rendre la pareille, vu l’exiguité de mes murs de salpêtre en banlieue. Ne peux déjà accueillir que 8 gens dans notre cercle littéraire. Pour un cercle théâtre avec un castelet, ce serait impossib’. Les bobos de bonne bolonté ont de plus en plus de soucis pour répandre la culture à Paris, hors des circuits institutionnels. Je trouve ça dramatique, hein !
lire « un parcours » en première ligne..
@ possède un aprciorus intéressant selon Wikipedia:
Un quoi ? oeuvre écrit ?
Est-elle bonne romancière… au moins, en tant que principalement directrice littéraire ?
Quand je parle de longue expérience, c’est vraiment une longue expérience à savoir je fais des spectacles chez moi depuis 2000, à raison de 2 ou 3 spectacles par an: théâtre surtout, lectures et quelques soirées de musique aussi.
Clément Rosset, le plus grand philosophe français contemporain, nous a quitté. Son oeuvre est un trésor, qui dit le Réel.
Votre « castelet » me plait bien JJJ ; je n’ai pas encore eu l’occasion de faire venir du théâtre de marionnettes mais j’aimerais bien.
17.02, de mémoire, je n’y ai jamais été invité. Et pourtant, je le mérite. Où était-ce déjà ?… près de la cité internationale, si ça se trouve ?
—————
(ci-joint le sujet d’un roman de Angie David non signalé par la rdl. Bienvenue au Club. Le sujet devrait plaire à gwg, en principe, c pourquoi je signale).
Kim est comédienne. Parfois au théâtre et au cinéma, beaucoup plus souvent dans la vie, qui devient, après dix ans d’espoirs déçus, sa véritable scène. Le rêve est toujours là, mais il a pris toute la place. Elle occupe le vide de ses journées en créant un personnage fictif, inspiré des héroïnes hitchcockiennes, à l’intention d’un public unique : un homme, dont on ignore jusqu’au bout l’identité, et qu’elle voudrait captiver à distance, dans ce monde du fantasme qui est désormais le sien. Derrière la comédie satirique sur cette figure emblématique de notre temps qu’est l’actrice ratée, Kim explore avec acuité le goût de l’échec, cette passion plus dévorante encore que le désir de réussite. Quand le contact avec le réel est rompu, la chute peut commencer.
17.09, Stéfane Audran était également une grande philosophe. Dans le festin de Babette, elle savait mélanger le sel du réel avec le poivre de son double. Paix à leurs âmes.
@16h16
Ne perdons pas notre temps à essayer de sauver l’âme d’une co.nnasse de vivier littéraire….
Un autre roman non signalé devrait paraitre en septembre prochain aux éditions « Nos Insoumis » – Il a déjà retenu l’attention du Milieu Littéraire Parisien.
Titre : « Fille sauvage ».Nom d’auteur :Naturliche Tochter(on soupçonne un pseudo ..)
Voici ce que dit la note envoyée à quelques libraires privilégiés. Un savant ,Abraxas, a ramené d’une expédition dans les iles Anglo- normandes une jeune fille habillée en Gitane, Akvina. Elle jouait du tambourin à heures fixes dans les pubs enfumés de Saint-Pierre-Port. Mais la proximité de la mer,des parents trop permissifs,de mauvaises lectures avaient exalté la violence de ses instincts. Abraxas la ramena en Normandie. Seule l’ éducation religieuse parvint à adoucir sa sauvagerie naturelle. Abraxas , animé par une pure affection envers Akvina , cherche un homme capable de dompter cette personnalité exubérante .C’est alors que dans une foire agricole un jeune propriétaire terrien anarcho-_ syndicaliste, Marasco, au regard malicieux,à la carrure de géant, possédant des étables, fut follement épris de cette indomptable sauvageonne. Il se sent attiré par la vitalité éclaboussante et le rire de cette fière gitane des îles. .Avec une infinie patience il triomphe des méfiances et hésitations d’Akvina. Elle accepte de se marier; sa vie change de fond en comble au contact avec la Nature. Elle folâtre parmi les pâturages ,les sources d’eaux vives qui clapotent sous les saules. Elle canalise son énergie dans des lectures approfondies au fond des bois . Mais le drame couve lorsque Abraxax lit, épouvanté, un long brouillon catharsistique de sa protégée qui prouve que la malheureuse fille n’a jamais renié les exaltations immorales de sa jeunesse. Alors que son protecteur Abraxas tente de lui faire deviner sa déception Akvina lui plante son couteau dans la gorge sous les yeux de Marasco. .Elle refuse ensuite toute aide psychologique, reprend son tambourin et ses castagnettes , et erre de ville en village.
« Archiviste du Blog » 3h23 !
——
Sûr que ce P. Regniez parlait pour sa boutique…
Alors, qu’Entre la Canada et la Paraguay,
espérons qu’un jour la vérité reste à Panam(Ah) !
eT Pour rendre justice à ce pauvre R. Tettamanzi,
voir son interview du 23 XII 2012 par Matthias Gadret,
où il expose bien tous Les problèmes
ET les siens
Paul Edel,
Un petit effort de ponctuation, je vous prie. On aimerait bien vous lire, mais c’est illisible !!
Paul Edel, futur roman d’un graand ecrivain, un ancien gochiste comme Rolin et sa fameuse (excellente !) partie de chasse ?
Yes it’s a joke.
Triste d’apprendre le décès de Clément Rosset. Ses deux derniers livres à lire, le dernier à venir.
J’aime bien la façon qu’à la prsse de présenter sa pensée en disant qu’il serait « inclassable ». Ça en dit long à la fois sur la tradition platonicienne de la pnsée occidentale qui a remisée au placard les Sophistes avec le Gorgias de Platon, et sur l’ignorance dont bénéficie c courant de pensée dans le milieu journalistique.
Clément Rosset est tout à fait classable. Il est un héritier de la pensée sophistique, de Francis Bacon, de Pascal et de Nietzsche sur lequel il a écrit les pages les plus pertinentes qu’on puisse trouver sur la pnsée nietzschéenne et notamment sur l’Eternel retour, sur lequel doit probablement méditer aussi son prochain ouvrage publié en avril sur l paradis.
Clément Rosset est un penseur de la lumière et de la joie de vivre en dépit de la fin de sa vie marquée par la maladie et la solitude.
Bloom dit: 28 mars 2018 à 17 h 09 min
Clément Rosset, le plus grand philosophe français contemporain, nous a quitté. Son œuvre est un trésor, qui dit le Réel.
Le plus grand, c’ est plutôt difficile à dire et très subjectif…
Il reste un philosophe très littéraire ( il le dit lui-même ) et des plus passionnant, mêlant Kant et Hergé dans un même propos. Il faut le faire!
M-erde. Je ne savais pas qu’il était si vieux. La philosophie, ça conserve !
Ce soir : Ponge et Sagan.
Ce soir : Aristophane et V. Hugo.
Ce soir : Clément Rosset et Tintin (quoique, ça aurait du sens…!)
Ce soir : Fromentin et Rabelais.
C soir : La Bible et Comment j’ai réussi à manger mon frère…
Il reste un philosophe très littéraire
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Autrement dit, n’importe quoi !
Il n’y a pas de « plus grand penseur ». Juste des penseurs. Et c’est déjà pas mal.
bref entretien avec Clément Rosset du 01 décembre 1999 qui avait été évoqué ici quand certain plaçait toute philosophie comme notes au bas de Platon
https://www.lexpress.fr/culture/livre/clement-rosset_807568.html
Clément Rosset est aussi un penseur très contestable dans la mesure où il prétend que « la vérité n’existe pas. » Mais c’est le propre de la pensée sophistique depuis Platon qui l leur rproche également dans le Gorgias. C’est même, de ce point de vue, une pensée réellement dangereuse, à ne pas mettre entre toutes les mains, qui peuvent la salir très facilement.
Dans « Archives LF. Céline/Facebook »
on peut voir même sans compte facebouc) la réponse (rare parce qu’annotée à la plume… et non stéréotypée…) du comité de lecture d’une grande maison d’édition parisienne, à un quidam ayant adressé un gros manuscrit sur l’auteur terrible de la Litté. fRAnkeEse…
(à méditer par tous les plumassiers désireux d’écrire et de publier pour ne plus être « Maudits »)
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« La maison ayant a plusieurs reprises publié des études consacrées à LF. Céline et dernièrement l’ouvrage majeur de Pierre-André Taguieff et Annick Duraffour, ayant opté pour une approche ‘scientifique’….[…. alors que la votre ‘impressionniste’ ne semble guère pertinente etc…] — »
Pour la Librairie Artheme Fayard : Sandrine Palussière pour le comité de lecture
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oN NOTera que la belle Sandrine a préféré (à ses risques et périls d’ailleurs…) mettre des guillemets à ‘scientifique’…
oN L’a comprend !
Oui, Clément Rosset, c’est l’anti-Platon par excellence, qui s’est même fait une marque en contestant systématiquement l’idéalisme platonicien.
Clément Rosset a aussi écrit les pages les plus lumineuses qu’on puisse lire sur Pascal.
Il n’a quasiment rien écrit jamais sur Heidegger. On comprend pourquoi, c’est le contraire même de sa pensée.
« Il reste un philosophe très littéraire » dans le sens où il le dit lui-même parce qu’ il emploie très peu de concepts philosophiques à proprement dit. Il travaille principalement sa pensée à partir de textes littéraires.
Dans » Le réel « , traité de l’ idiotie, ce n’ est que cela. De Marivaux à Lowry, etc… Cette manière d’ attaquer les questions philosophiques qui le préoccupe se retrouvera dans la majorité de ses publications.
Clément Rosset est le penseur qui nous explique sans arrêt au fond pourquoi l’homme peut penser mais jamais penser quelque chose. C’st un penseur (comme Pascal) qui nie la possibilité de penser le monde. Du monde on ne peut rien en dire. En cela il est proche aussi sur le postulat de base de Wittgenstein dans son Tractatus. Il a d’ailleurs écrit un petit livre sur Wittgnstein qui se résume à dire que c’est une pensée tautologique mais au fond comm toute authentique pensée. Toute pensée est tautologique parce que l’esprit humain est impuissant à penser quoi que ce soit sinon pour penser qu’il ne peut pas penser.
Ce n’est pas parc qu’il articul très souvent sa pensée sur des œuvres littéraires qui lui servent d’illustration qu sa pensée ne contiendrait pas des concepts. Le « réel », le « double », la « force majeure », « l’idiotie », le « hasard » sont bien des concepts de sa pensée.
Ce qui est peut-être le plus intéressant chz Clément Rosset c’est sa démonstration tintée d’humour de l’idéalisme de Derrida, dont il montre au fond qu’elle n’est qu’une not en bas de page de l’idéalism platonicien, une réécriture de Platon avec le concept derridien de « différance ».
Causait francais differant c est pourssa.
Faudrait que « Passou » fasse un billet sur ce philosophe de la joie heu, tragique.
On pourrait dire de ce point de vue que la pensée de Clément Rosset nie la possibilité de l’homme de « différer » quoi que ce soit ou qu’il dénonce cette « manie » (cette folie) justement de sans cesse « différer » le « réel » pour entrer dans la fiction du sens.
Mais on pourrait lui rétorquer que les civilisations ont précisément besoin de cett « différance » pour construire du sens, forcément fictif. La Bible en serait le plus bel exemple, avec l’Odyssée, l’Énéide, l’épopée de Gilgamesch et tous les grands récits fondateurs qui expriment tous un idéal comme modèle à l’humanité t ont en cela une vertu éducative.
Vivre tragiquement, avec la vive conscience qu’il n’y a de sens que celui qu’on construit, est le propre d’une pensée très haute mais aristocratique. Elle ne peut être réalisée qu par un individu. Le tout vnant des hommes en est absolument incapable. C’est ce qui faisait dire à Nietzsche que l’homme » a inventé l’art pour ne pas mourir de la vérité ». La vérité peut effectivement tuer les âmes qui ne sont pas aristocratiques, qui n’ont pas en elles cette « force majeure », forcément tragique. Le commun des mortels fuit la pensée tragique et se réfugie dans les idéologies du sens. C’est le destin d’Œdipe, qui est le héros occidental par excellence, celui qui n’a pas assez de force d’âme, pas assez d’humilité, pas assez de modestie, qui est trop orgueilleux pour vivre là où il se trouve avec la menace constante que lui a révélée le devin et qui l’effraie t le pousse à partir.
Il est symbolique d’ailleurs qu’Œdipe se crève les yeux. Car c’est quelqu’un qui est incapable de voir combien le monde est un « paradis », selon le titre du dernier ouvrage de Clément Rosset. Face à la terreur qu’imprimera toujours le simple fait de vivre, le cas Œdipe préférera toujours partir dans le monde des fantasmes. Il est aveugle devant le monde qui s’offre pourtant à lui dans toute sa splendeur tragique puisqu’il faut mourir.
@« Il reste un philosophe très littéraire »
Un peu comme Nietzsche ; on a vu ce qu’il en coûtait de le prendre à la lettre. Parfois la raide balourdise de concepts lourdement articulés sont préférables pour dégoûter de la philosophie et foncer tête baissée dans « l’action »
au pied de la lettre
des œuvres littéraires qui lui servent d’illustration Wgg.
Non, on ne peut pas parler d’ » illustration » de sa pensée comme vous dites. Cela n’ a aucun sens en philosophie ou alors c’ est de la philosophie en rase-motte du concept! 😉
Oui mais non. Se pendre au cou d’ un cheval demande beaucoup de reflexion, avant de concevoir que c’ est une folie.
Ca me fait rudement plaisir de repenser a F. Nietzsche. Cela faisait si longtemps qu’il n’etait pas reapparu ici.
@Dentesque !!! : Nabe et Klarsfeld font cause commune contre la réédition des pamphlets
A dévorer à belles dents ??? A en voir les occurrences sur le net, ce pauvre Dante doit s’en retourner dans sa tombe…
Oui Zerbinette, merci de remettre le facteur sur le vélo ; on est transcendantale ou un sans dents, c’est finalement une affaire médicale cette haine de Ferdine. Dans cent ans on en causera encore.
une jolie anecdote de Rosset sur Foucault sur Javert, dans un journal, datée de 2008 :
« À cet égard, je vais vous raconter une anecdote piquante. Nous avons été, Foucault et moi, harcelés par une dame atteinte d’une psychose érotomaniaque. Elle assistait à nos cours, nous suivait dans la rue, nous inondait de lettres. Après que Michel Foucault a réussi à s’en débarrasser, elle s’est rabattue sur moi. Au bout d’un moment, ne sachant comment m’en dépêtrer, je suis allé lui demander conseil. Et il m’a répondu, sur le ton de l’évidence : « Bah… Dans ces cas-là, il n’y a qu’une seule solution : les flics ! »
« C’est finalement une affaire medicale » les pamphlets antisemites de Celine ?
Vous etes finalement un gros con du juke box , langoncet. La meileure therapie pour vous ?
Commencer par le lire. Mais comme au lycee.
@comme au lycée
Avec tact et toucher délicat ; naissance de la conscience morale
tututt ducon, pas confondre les keufs et les gendarmes a saintrop’
Jukebox Babe on French tv, just for you via l’oeil de bœuf
https://www.youtube.com/watch?v=kBcI5oGjffU
JC à 5h51
et que faites vous alors des hommes et femmes de bonne volonté ? ( en remisant religiosité aux calendes grecques).
« Madame Céline », solide biographie que le célinissime David Alliot vient de consacrer à la veuve de l’écrivain, fait l’objet d’une assignation en justice de François-Marie Banier. Il réclame retouches et… dommages et intérêts !
(twit de Passou)
Lucette c’est pas madame Bettencourt ! Que vient faire FMB dans cette affaire ?
« Chaque vie va finir et l’on ne peut se soustraire à cette règle. Nous voici maintenant face au réel le plus indésirable. Je pense que la finitude de la condition humaine, la perspective intolérable du vieillissement et du trépas, expliquent l’obstination des hommes à se détourner de la réalité », déclarait Clément Rosset.
(Philosophie Magazine)
D’où la fuite dans le travail et le rejet de la paresse. Mais est-on bien sûr que le réel existe ?
« rose dit: 28 mars 2018 à 21 h 38 min
JC à 5h51
et que faites vous alors des hommes et femmes de bonne volonté ? ( en remisant religiosité aux calendes grecques). »
Un marché commun des pays riverains de la Méditerranée eût été la bonne solution : libre-échange des biens et libre-circulation des femmes et des hommes…
Et pendant ce temps, Cedric Vilani tente de percer le mystere de la boite noire…
Un autre jeune musulman très mal dans sa peau sème l’horreur et la mort pour venger ceux qu’il juge méprisés par ceux qui vivent dans le pays qui l’a accueilli. Ces morts n’amélioreront en rien le sort de la communauté musulmane. Peu à peu, le mépris augmente. Ira t-il jusqu’à une autre Saint-Barthélémy ? Est-ce ce que souhaitent ces jeunes perdus ?
La boite noire de Cedric Villani
https://www.sciencesetavenir.fr/high-tech/intelligence-artificielle/ce-qu-il-y-a-dans-le-rapport-du-depute-cedric-villani-sur-l-intelligence-artificielle_12254
Le reel reste quand meme cette histoire de silicium…
La boite noire de Cedric Villani, le robot n’ en veut pas. Du lien science et avenir.
Doit etre gourmand en s.i.l.i.cium.
Ce Rosset venant de mourir, il n’est question d’en dire du mal; nON il n’est pas pire que van Inwagen précédemment évoqué, ou que le pauvre M. Serres
et puis au cas où il y aurait une « marche blanche » de +
mAIS BON, Adèle van Reeth au joli nom (de Fr;Cul), racontait que normand comme on ne peut +… pour « illustrer » (en effet) son « Réel » et ses illusions, ce Rosset remplaçait le fameux morceau de cire de notre René national, par un morceau de Camenbert… ou qu’il conseillait de ne pas trop forcer sur la Philo et de boire plutôt du vin…
En fait on croit revoir un autre normand Onfray, qui un jour fut saisi de perplexité en réalisant qu’on lui demandait en plus de blablater, de faire aussi des recettes de cuisine, etc… : « j’étais devenu un bouffon »
Bref dans tous les cas, le mythe nietzschéen de la « joie » fonctionne à plein ; d’autant que Nietzsche est un penseur si impénétrable qu’il autorise toutes les digressions et tts les fantaisies.. (Foucault qui n’est pas rien raconte qu’à ses début, il lut Nietzsche, et ne comprenait absolument rien, il lui fallut faire le détour par Heidegger… iDEm son collègue Althusser ; que Rosset aimait bien d’ailleurs.
Il faut bien comprendre que Nietzche (pour qui la Vérité n’était point quelque chose d’impossible… mais de seulement d’utile ! c’est à dire dépendant dans sa constitution (y compris pour les sciences) des formes d’exercice du pouvoir ; cf leS tentatives microphysiques de Foucault en ce sens) parlera de joie, de santé, de thérapeutique… mais passera le plus clair de son temps malade… détraqué. Et il en est de même pour les 3/4 des philosophes du « penser par le corps » (Spinoza, malingre… Althusser très fort physiquement mais travaillant 1 jour sur 6….). Alors qu’à l’inverse Descartes fut cavalier, soldat émérite…
La Raison est SIMplE,… Nietzsche pense « renverser » la philo de Platon, et dès lors doit considérer le « réel » tel qu’il est chez ce dernier (cad « illusoire » avec les sensations) comme « la vraie réalité des choses » (in/ La Volonté de Puissance). Mais PlatON c’est plus profOND, car en-deça du couple illusion de la réalité & Vérité métaphys, il y a eu le monde des Idées (qu’on a connu et oublié) qui est alors le réel véritable, par quoi l’on va appréhender en + & -, et sa vie durant (déterminisme) la Réalité du monde
Et ce « monde des Idées » lui, est tout sauf un mythe
22.13h
La Presse & Médias aux ordres ou submergés n’ont fait que peu de cas d’un autre « fait divers » à Carcassonne hier.
Un groupe du RPIMA (c’est une unité militaire d’élite) rentre à sa caserne, et « une chance pour la France » leur fonce dessus en voiture… fait demi tour et recommence…
Il sera vite arrêté, dira que « c’était juste pour rire » et prendre 4 mois fermes.
(il n’est pas rare à castres, carcassonne et ce coin où sont les Pars et fusiliers marins que des rixes éclatent entre militaires et des « jeunes » qui avaient même lancé une voiture dans les grilles d’une caserne
L’ancien chef du GIGN avait pu dire un jour avant la « menace est diffuse »
t’was djaert tu vas être dépassé, je dirais même plus, complètement has been.
Notre plus grand mathématicien cogite et je t’assure que ça plane pas mal, loi du réel.
Il a même pensé à:
« la possibilité d’utiliser des algorithmes pour tenter de prévoir des crimes. »
j’te dis pas comme ça fait désordre, aujourd’hui…
Truompeulamort, vos affirmations, parfois drôles, comportent beaucoup trop d’approximations pour être honnêtes
» Car le premier danger de l’IA, ce n’est pas qu’elle asservisse l’humanité, une idée plus proche de la science-fiction qu’autre chose, selon le mathématicien. « C’est de voir les entreprises étrangères aspirer tout notre potentiel de recherche en la matière » »
J’ai du mal à faire la synthèse de ce sentiment qu’avec de telles idées, on est mal barré. Ou que Villani fait de l’aspiration par le vide intégral.
les pots de r2d2 ne sont jamais drôles. Un cobot déréglé, au mieux.
Fatigue, les posts de r2d2.
Un cobot coké plus sûrement.
@fatigue
Pensez à vous faire relever. Truompeulamort portant des chaussures de sécurité sur les chantiers littéraires? Ça doit renifler pour sûr
Bof lanconcet r2d2 et vous faites la paire.
je ne vous enlace pas pour aussi peu, notez
« Recent experiments involving brain scans show that when a subject « decides » to push a button on the left or right side of a computer, the choice can be predicted by brain activity at least seven seconds before the subject is consciously aware of having made it. » https://usatoday30.usatoday.com/news/opinion/forum/story/2012-01-01/free-will-science-religion/52317624/1
C’est beau la science
À demain
https://usatoday30. usatoday.com/news/opinion/forum/story/2012-01-01/free-will-science -religion/52317624/1
7 secondes…
C’est beau la science
À demain
Toujours aussi con ce Billy
Ce qui a toujours été intéressant chez Clément Rosset, c’est en effet sa solitude. Il enseignait loin de Paris, à Nice. Il était publié dans une petite maison d’édition, même si c’était Minuit et qu’il y avait l’incontestable prestige. Il se référait à des philosophes comme Nietzsche, ou Schopenhauer qui n’est pas en vogue dans les travaux universitaires. On n’entendait plus jamais parler de lui, sauf quand un de ses livres paraissait. Donc, il avait tout pour plaire au lecteur de passage, héritier des marges. Il a fallu qu’il existe, et sa renommée ne pourra aller qu’en s’amplifiant.
Les journalistes s’extasient que Rosset pouvait citer Schopenhauer aussi bien que… Hergé. Je ne trouve pas que ce soit un véritable exploit. Mais ça plaît aux incultes…
Lieu commun qui restera attaché au réel de Rosset et qui aurait dû légitimement lui faire changer de philosophie, au minimum :
« Capable de citer dans une démonstration sur Kant ou Hegel une pièce de Courteline ou un épisode de Tintin, il se fait l’avocat d’un réalisme radical… »
Phoenix, Arizona – Des pilotes volant à bord de deux avions de ligne distincts ont rapporté avoir vu un objet volant non identifié au-dessus de l’Arizona le mois dernier.
« un objet volant non identifié »
Tu vas nous dire qu’il est juif, non ?
« la&solide réaffirmation de la laicité »
Que peut-elle, face à un interlocuteur qui considère l’homme doué de raison comme une absurdité occidentale (je cite) » née des Lumières », auxquelles, pour faire bonne mesure, il rattache Descartes! (Exemple vécu)
Il est des puits d’ignorance que rien ne peut combler…
Merci de nous tenir au courant du niveau culturel des spectacles du pays de Bray. On croit comprendre une certaine frustration de ne pas avoir été aux commandes, mais on doit penser que raisonnablement, le remède eut été pire que le mal.
MC
JC à 5h51
« et que faites vous alors des hommes et femmes de bonne volonté ? ( en remisant religiosité aux calendes grecques). » (rose,21h38)
Je leur souhaite une rapide guérison …
Sportif, raciste, homophobe, facho, islamophobe, athée, rationaliste, matérialiste, polygame, il n’est pas impossible qu’on l’enterre, finalement, misanthrope !
DES NOUVELLES DU FRONT DE L’ANTISEMITISME
« Statistiquement en baisse, le nombre d’actes antisémites reste élevé en France où la minorité juive, qui représente moins de 1 % de la population, est la cible d’un tiers des faits de haine recensés. Les actions les plus violentes sont même orientées à la hausse. » (Le Point)
Faire des marches blanches ne mène à rien ….Ayant aboli le travail avant Delaporte, la racaille s’en fout et veut du fric à n’importe quel prix, la justice complice pardonne au lieu de sanctionner, l’Etat soigne son embonpoint ….
« Ecrivains maudits » … ça fleure bon l’antique religieux ! J’en frissonne encore …
Tout ça est dépassé depuis longtemps. Le moment est venu de considérer la littérature pour ce qu’elle est aujourd’hui : un divertissement pour des personnes en retard d’une guerre, distraction narcissique de certains verbeux, acte perdu, désuet, noyé au milieu de nouvelles formes de connaissance.
ECRIVAINS MAUDITS ? …vous voulez rire ! …
Aucune importance, strictement aucune … sortez les Pamphlets en Pléiade, ou non, on s’en secoue la mentule sur le prie-dieu ! Querelle de curetons littéraires.
JC bonjour
merci de nous souhaiter rapide guérison. Et réciproquement, je vous le souhaite aussi.
Rose
Le jour se lève comme tous les jours… Jogging now !
« la&solide réaffirmation de la laicité »
dans le texte de l’hommage au Lieutenant Beltrame::
« Le camp de la liberté, celui de la France, est confronté aujourd’hui à un obscurantisme barbare, qui n’a pour programme que l’élimination de nos libertés et de nos solidarités. Les atours religieux dont il se pare ne sont que le dévoiement de toute spiritualité, et la négation même de l’esprit. Car il nie la valeur que nous donnons à la vie. Valeur niée par le terroriste de Trèbes. Valeur niée par le meurtrier de Mireille KNOLL, qui a assassiné une femme innocente et vulnérable parce qu’elle était juive, et qui ainsi a profané nos valeurs sacrées et notre mémoire. »
Colonel Beltrame.
Bihoreau
peu à peu le mépris augmente.
Et le racisme s’expose. Et explose.
à 23 h 51 min
non merci, je n’ai pas demandé le service tickets or toilets.
parlera de joie, de santé, de thérapeutique… mais passera le plus clair de son temps malade… détraqué.
>Trompeu
un jour, on réalise cela que ce dont on parle le plus c’ est ce que l’ on a le moins.
jazzi à 22h03
il y a eu antiquement, par voie de terre, la Domitienne et de mer, les comptoirs grecs et romains.
« Statistiquement en baisse, le nombre d’actes antisémites reste élevé en France où la minorité juive, qui représente moins de 1 % de la population, est la cible d’un tiers des faits de haine recensés. Les actions les plus violentes sont même orientées à la hausse. »
la politique du chiffre :
https://www.interieur.gouv.fr/Le-ministre/Communiques/Bilan-2017-des-actes-racistes-antisemites-antimusulmans-et-antichretiens
« Que vient faire FMB dans cette affaire ? »
Bas rosis, il voulait sans doute préparer un » goût des vieilles dames », lol
extraits du lien
« Selon David Alliot, c’est Angelo Rinaldi, ancien critique littéraire talentueux de L’Express, qui aurait présenté son ami François-Marie Banier, « dont l’affection pour les vieilles dames n’est plus à démontrer », à madame Destouches. Finalement, la transaction ne se serait pas faite, l’avocat de l’octogénaire coupant court à ce projet de viager. »
« De son côté, Tallandier fera sans doute valoir que la visite de Banier à Meudon a été évoqué par… Lucette Destouches elle-même. C’était dans un livre de souvenirs paru en février 2017, Lucette Destouches, épouse Céline (Grasset), signé Véronique Robert-Chovin. « Ce Banier était précieux, excessif, outrancier, il y avait quelque chose de faux dans sa façon de parler », y confiait-elle notamment. »
« Ce Banier était précieux, excessif, outrancier, il y avait quelque chose de faux dans sa façon de parler »
On ne la fait pas à la veuve Céline, LVDLB ! En revanche, Nathalie Sarraute était plus sensible au charme outrancier de l’individu.
…
…le nombrilisme des sémites et antisémites, et autres terroristes, pour nous faire la barbe de nos intranquillités, post-rail en grève,…
…
…le merdier, hollandisme primaire, en dix-versions,…
…
« parlera de joie, de santé, de thérapeutique… mais passera le plus clair de son temps malade… détraqué. »
Qui ça ?
Clément Rosset ?
C’est à cause du camembert. Notez bien, d’autres, c’est à cause de la madeleine.
http://www.philomag.com/les-idees/entretiens/clement-rosset-le-reel-finit-toujours-par-prendre-sa-revanche-5529
« charme outrancier de l’individu »
si les escrocs n’étaient pas d’un abord sympathique, il ne feraient pas fortune…
« Adhérer au fascisme était donc une fatalité ? »
Pas pour tout le monde, la vie, pour certaines carrières c’était néanmoins indispensable — bien que : http://ricerca.repubblica.it/repubblica/archivio/repubblica/2000/10/15/quei-dodici-che-dissero-no-al-fascismo.html —. Puis, il y a ceux que c’était pour avoir la paix en famille, Pavese, p. ex. Mon père non et il a toujours porté une chemise blanche, son frère oui, et ils se sont regardés de travers toute leur vie. J’ai connu des cheminots encartés qui transportaient des armes pour les résistants, et des vieilles dames qui distribuaient le matériel de propagande du PC, et un banquier et des garçons de café…
Pépère JC Landouille écrit : « le jour se lève comme d’habitude »… verbeux, niais nul… après son jogging encore plus ringard, vous allez voir
Pardon, des vieilles dames > des vieilles dames catholiques…
Le banquier : http://www.storiaxxisecolo.it/antifascismo/biografie%20antifascisti60.html
Robert Frank :
https://blogfigures.blogspot.fr/2013/01/robert-frank-london.html
Blue Train :
Un mystère ? vraiment ?
https://hyperallergic.com/434954/constantin-brancusi-paris-cemetery-boxed-up/
Clément Rosset a aussi écrit les pages les plus lumineuses qu’on puisse lire sur Pascal.
—
Yes, ML, et son analyse de l’être au monde du Consul de Malcolm Lowry dans son « Le réel, Traité de l’idiotie » est une merveille de finesse et de justesse.
« Le devenir est sans mystère car il advient comme la démarche du Cosnul de Malcolm Lowry, ‘somehow anyhow’: de toutes façons d’une certaine façon, c’est à dire n’importe comment – et il est étrange que tant d’énergie intellectuelle se dépense à vouloir percer à jour le sens du devenir et la raison de l’Histoire, c’est à dire l sens qui n’a pas de sens » p. 39, Editions de Minuit.
Et toc dans les dents du père Hegel!
Et surtout du père Marx et de tous les marxistes, ça fait beaucoup plus de monde…
Dans le cadre d’une grande manifestation d’unité nationale contre l’antisémitisme, le CRIF refuse la présence de deux candidats à l’élection présidentielle qui ont recueilli 41% des suffrages des français…Cherchez l’erreur.
Et surtout du père Marx et de tous les marxistes, ça fait beaucoup plus de monde…
—
Sans parler de tous les réacs fixistes qui imaginent une « essence ontologique » à la France, à l’Angleterre, à l’Inde etc.
L erreur du crif a parfaitement ete resumee avec beaucoup de dignite par le fils de Mme Knoll.
Le renseignement bulgare, ça devait être quelque chose!
« …/… le CRIF refuse la présence de deux candidats à l’élection présidentielle qui ont recueilli 41% des suffrages des français… Cherchez l’erreur. » (closer)
J’ai trouvé !
L’erreur est le fait du Président du CRIF, qui a complètement déc.onné : Francis KALIFAT.
Le renseignement bulgare est moins bon que le yaourt.
@9h11 tres drole.
Il y en a d autres a l inverse qui voudraient voir en l etat politique d Israel la nature ontologique d’ Israel biblique.
si les escrocs n’étaient pas d’un abord sympathique, il ne feraient pas fortune…
comme celui de Catherine Millet.
qui prépare, elle, le goûts des minets. lol. ?
Que doit on comprendre ?
Que C.Millet est une cougar qui escroque ses amants?
Gaffe, cachetons + bibine egal gros risque medical.
2 heures 51 : le p’tit Court toujours coincé dans la sacristie fait preuve une nouvelle fois de son aigreur misogynique récurrente… minable
A l’issue des quatre « grands entretiens » offerts par le festival Terre de Paroles, j’ai de drôles d’impressions, qui sont sans doute dues à la proximité des uns et des autres, mais qui les rattachent aussi… Pourtant, on ne peut plus disparate que ces quatre-là, et pour ma propre vie de lectrice, plus séparés :
– J’ai lu Violette Leduc avec voracité et empathie, comme j’aurais lu le journal intime d’une soeur
– J’ai lu Simenon, parce que ce n’est pas possible de faire autrement, tant il infuse tout notre inconscient culturel
– Je n’ai pas lu Ponge
– Et j’ai lu, avec cet agacement attendri qu’elle provoque instantanément, quelques romans de cette Sagan frivole qui sacrifiait son talent sur l’autel de la bamboche…
Rien à voir, donc…
Et pourtant, en les écoutant comme ça, à la file, avec leurs mots portés par de remarquables comédiens, ils ont tous quelque chose en commun, je trouve.
Une sorte de simplicité, d’unicité de la démarche…
Leduc nous explique doctement qu’elle n’a écrit que sur ordre des autres (Sachs, Beauvoir)
Simenon, pour se débarrasser de l’emprise de ses personnages sur lui-même, puisqu’il les fait tous sortir de ses entrailles, en quelque sorte
Ponge, qui souhaite par la description la plus honnête, la plus laborieuse en quelque sorte, des objets qui l’entourent, fussent-ils infimes, échapper visiblement aux courants de son temps, le surréalisme, le communisme… à qui il était sommé de répondre. L’écriture comme une sorte de défense passive, de non-violence dans l’appréhension du monde, ça me plaît bien, ça… (mais je ne l’ai pas lu, derechef…)
Et enfin Sagan, dont la modestie bégayante et les références qu’elle avance pour s’excuser de ne pas être à la hauteur (Proust avant tout, puis Stendhal et Dostoïevski), dont l’irritation contenue dont elle fait preuve devant l’image qu’on lui renvoie d’elle-même (et qu’elle entretient pourtant, whisky, fêtes nocturnes et bagnoles de course) ont de la peine à masquer l’acuité de sa vision littéraire. A ce sujet, un truc m’a intrigué. Elle cite à un moment donné une sorte de formule qu’il me semble avoir déjà lu ici, sous la plume de Paul Edel, à savoir l’opposition entre Stendhal qui aimait les personnes qui lui ont servi à fabriquer ses personnages qui « était amoureux de la Sanseverina » dit Sagan, et Flaubert à l’aigreur rancunière pour les siens…
Paul a-t-il lu cette opinion de Sagan, avant de la reprendre à son compte ? Où l’un et l’autre l’ont-ils déjà lu, émise par un troisième larron ? En tout cas, elle me paraît diablement juste, et j’y souscris bien entendu… Sacrée Sagan, va, qui, lors de son entretien et pour en appeler à l’empereur de la mondanité explorée, expliquée et presque radiographiée, pour excuser la sienne, va chercher la Recherche et cite le seul passage où Proust parle… de la CGT(eh oui !)
Tout ceci me fait dire que chacun de ces quatre auteurs, si absolument différents les uns des autres, ont pourtant tous en commun une démarche si simple, si constante, relevant presque du « procédé » (l’autoanalyse chez Leduc, la plongée en soi et presque en apnée chez Simenon, la description obsessionnelle chez Ponge, et la frivolité chez Sagan) qu’elle en devient « enfantine ».
Oui, c’est l’enfance qui se révèle ainsi. En serait-il de même chez tous les écrivains ?
On attend avec impatience la réaction (bien nommée) du p’tit Court quia lu tout Violette Leduc, Tout Simenon, tout Ponge, tout Sagan, tout tout.
…
…Non,!…
…
…il reste, quelque chose, à faire, au plus vite,…
…
…la nationalité, » citoyen libre du monde « ,…
…
…aucun, partis pris,!…et libre de ne servir, aucun maître, ou aucune fratrie,…
…
…la nationalité du libre, dans les institutions, de tout pays,!…libre,…
…
…cela; n’empêche, de faire son métier, et fonctions, comme il faut,…on est payer pour,…
…ou devenir » fermier « , libre,…
…
« p’tit Court quia lu tout Violette Leduc, Tout Simenon, tout Ponge, tout Sagan, tout tout »
+1
J’attends avec impatience qu’il nous apprenne la vie.
Bonjour les Naines, chères à nos coeurs !
J’ai lu Leduc pour savoir de quoi il retournait, Simenon par plaisir, Ponge pour une curiosité vite oubliée, Sagan parce qu’on en parlait à l’époque.
De ce fatras foutraque, rien ne me reste.
Sauf Simenon. Comme quoi, on peut écrire en pure perte des saganeries ! La culture en rase campagne normande, ça fait bien rire le Porquerollais … plus ridicule, tu meurs.
Quand allez vous accepter l’évidence : un petit, même Court, vaut mieux que des empilages vides de nulles creuses ?
grosse erreur de ma part : ce n’est pas le p’tit Court qui a TOUT lu, TOUT vu, TOUT entendu, c’est Pépère JC Landouille, le plus (pif) lettré d’entre NOUS
J’aime d’un amour déraisonnable, Son Evidence de l’Obésité, ma muse d’enfer, mon ange aux ailes noires, comme son coeur, un égout que ne curent plus les esclave égoutiers d’Hidalgo, sous payés ….
La marche blanche pour Mireille Knoll aurait été « gâchée » selon divers médias. Pourtant sauf erreur de ma part la famille représentée par son fils n’avait exclu personne.
Donc si « gâchée », ce qui serait un mot excessif sachant qu’il n’y a pas eu de violences, par qui ? Par ceux qui n’ont pas respecté l’avis de la famille ? Allons jusqu’au bout, chers médias. Mélenchon y avait entièrement sa place.
C’est sans doute Julien Gracq qui va le plus loin dans la caricature des personnages de Flaubert. C’est dans « en lisant en écrivant », qu’il écrit injustement à propos de « l Education Sentimentale » :
« La volonté de dégoût avec laquelle Flaubert traite presque tous ses personnages les mécanise et les fait grimacer : que de fantoches dans cette chronique !.. »
Là il exagère le Gracq. On sent le prof maussade qui corrige la copie de l’élève Flaubert.. En revanche il montre une belle intuition quand il écrit à propos de Stendhal : « S’il n’y avait la secrète ouverture d’âme à l’amour que lui a donné l’Italie, Stendhal serait un second Mérimée. »
Plus loin, autre réflexion intéressante : « La dévotion féminine comme valeur érotique de premier rang chez Stendhal(Mme de Rênal, Mme Bisseaux, Clélia Conti).Mais non pas, comme chez Laclos, en tant qu’obstacle-roi du parcours dans le jumping de la séduction. Plutôt comme signe électif d’une dimension d’âme supplémentaire, d’une aptitude à ce total quiétisme amoureux qui est la secrète aspiration de Beyle, qui éclate dans le final du « Rouge » comme de » La Chartreuse », et qui donne à ses romans d’une matière si sèche le velouté, le moelleux qui fait leur vrai pouvoir. »
Dans ces deux dernières lignes, on croirait surprendre Gracq en train de savourer une madeleine sortant du four.
48 kgs contre les 87 du charcutier de ce blog, voilà la différence
Cependant, Paul Edel, vous ne répondez pas à ma question sur cette sorte de « tarte à la crème » qu’a proférée Sagan (Stendhal amoureux, Flaubert ricanant): est-ce d’elle que vous la tenez ?
11 h 35, JC Landouille : verbeux, niais, nul
Contrairement à ce que vous écrivez, JC, égoutier est un métier très technique et fort bien payé.
On voit que vous n’y connaissez rien.
Êtes-vous une fois seulement descendu dans un petit égout, un vrai de vrai, obscur, visqueux, où on se courbe en deux, où on se cogne, où on suffoque, oú on voit du vrai caca couler de tuyaux affluents, où des nuées de mouchettes à m..d. vous entreprennent sans détour, où votre détecteur 4 gaz s’affole parce que vous venez de péter, où finalement vous vivez comme une délivrance le retour à l’air libre et frais.
D. a enfin TOUT compris sur l’imposteur
« …/… lez égouts ? On voit que vous n’y connaissez rien. » (D)
Profonde erreur ! Tu confonds, mon ami, le symbole et la réalité. J’ai passé 15 ans de ma vie dans les égouts parisiens sous Chirac, JiBé étant sur la passerelle dans les égouts de la culture parisienne
… La merdbe, je connais !…
J’ai le souvenir de rats merveilleusement intelligents. Et Victor Hugo n’y connait rien, lui !
A défaut de tenir en mains celles de Clopin, Clopine tente de saisir celles de Popaul ! Testiculairement insupportable !
Que fait la nourrice ?
non je ne « tiens »pas ça de Sagan et je trouve ça un peu cliché.
JC Landouille vient de sortir des égouts , il pue tellement, beuark
Son Evidence ne sent pas le vent tourner ! Elle prend mon Eau Sauvage, Christian Dior, pour Senteur d’Égouts d’Hidalgo … l’eau des bobos.
Oui, moi aussi je trouve ça un peu cliché, même tarte à la crème, façon dissertation de second trimestre de première L. l’équivalent, post-seconde guerre mondiale, de « Racine vs Corneille »du temps d’avant. Mais néanmoins fort juste, parce Flaubert sans vouloir l’avouer est un moraliste, d’après moi.
Au fait, j’ai parié que vous ne tiendriez pas deux ans en Bretagne. Tel un personnage balzacien, vous vous ennuierez là-bas.
Ponge, qui souhaite par la description la plus honnête, la plus laborieuse en quelque sorte, des objets qui l’entourent, fussent-ils infimes, échapper visiblement aux courants de son temps, le surréalisme, le communisme… (Clopine)
_________
Ponge était communiste !
« cette Sagan frivole qui sacrifiait son talent sur l’autel de la bamboche… »
Rare auteure à laquelle j’ai fait une place de choix dans mon futur goût de la paresse, Clopine ! Elle sauve à elle seule l’honneur de ton sexe…
Bien sûr que Flaubert st un moraliste ! Et alors ? Ce qu’écrit Gracq à propos d l’S est parfaitement idiot.
… La merdbe, je connais !…
—
En anglais, enfoncer des portes ouvertes se dit « stating the obvious »…
Ponge (…) échapper visiblement aux courants de son temps, Clopine.
Aucun échappatoire chez Ponge, affirmation totale des » choses » et pleine et entière volubilité pour les dire!
Ponge était communiste !
Euh, au départ, juste après la guerre, après ce fut une autre chose…
Hier, les propos de Ponge étaient « je connais des communistes merveilleux, des gens formidables, mais le courant, lui… » ; l’entretien devait avoir eu lieu sur « le tard », quand il devenait de plus en plus difficile de nier les dérives du stalinisme ; mais Ponge reconnaissait cependant ce qu’il devait aux communistes, et il s’embarquait même, dans cet entretien mémorable, sur une voie un peu scabreuse et que Wgg n’aurait pas renié, ici.
Il disait que s’il ne voulait plus être communiste, c’est que sa culture l’aurait forcément placé à la tête du parti, plus qu’un maçon ou un ouvrier (« et vlan pour les prolétaires de la base », ai-je pensé in petto, mais c’est juste parce qu’il est bien connu que j’ai mauvais esprit), et qu’une fois arrivé en haut, cela l’aurait amené à décider la mort de ceux qui ne pensaient pas comme lui, son père, sa soeur…
texto.
La démonstration était un peu raide, d’une part s’agissant du parti communiste français, d’autre part par ce qu’elle dévoilait de solide suffisance de la part de ce « camarade ». Mais il tenait absolument à se justifier, et de la même manière, il a tenté d’expliquer que son « lâchage » des surréalistes n’avait rien à voir avec ceux des compagnons qui avaient « claqué la porte ». Non, lui était parti « tout doucement », ce qui, aux yeux de Ponge, paraissait suffire à tout changer (et bien entendu, de ma chaise, j’avais bien du mal à ne pas conclure « ben voyons… »)
Clopine dit: 29 mars 2018 à 13 h 27 min
Remettez ces propos dans leur contexte Clopine…Et puis, lisez les textes de Ponge, c’ est l’ essentiel.
Les petites histoires autour de l’ œuvre ne sont pas l’ œuvre…
JC….. dit: 29 mars 2018 à 12 h 59 min
Elle prend mon Eau Sauvage
Excellent parfum, j’y étais. Mais comme boisson, dans le TGV avec des boutanches de ce calibre et ces voitures surbaissées, c’est pas hautement discret…
Quant à la boîte à gants faut au moins celle d’un trente-huit tonnes !
Ben quoi, Fragonard c’est aussi de la culture !
oui l oeuvre rien que l oeuvre et l aveuglement de Gracq sur Flaubert est confondant. par ailleurs le »nouveau magazine littéraire « se vante dans le figaro d être passé de 7000 ex.de vente à 40 000 étonnant il suffit que j écrive une ou deux fois dans une revue pour qu’ elle s effondre. je porte la poisse Passou.
Ponge a pris sa carte au PC en 1937…responsable CGT chez Hachette…résistance puis quitte le parti en 46 – 47. Il s’ en explique en détails dans un entretien avec Serge Koster publié dans Francis Ponge par S. Koster chez Henri Veyrier éditeur 1983, pages 98 et 99.
Pong, c’est tout un monde.
D’abord, il travail à partir du Littré.
Ensuite, il crée un objet poétique à partir d’un objet ordinaire, pour en faire un « objeu ». Il a aussi écrit un magnifique poème sur la chèvre, que Thomas Aron, en son temps, avant de se suicider, le pauvre, a merveilleusement expliqué dans un petit ouvrage savant publié aux EFR communistes parce qu’il était juif et communiste, né à Berlin et qu’après la guerre il s’était interdit de parler allemand pour les raisons qu’on put facilement imaginer. Ce petit livre était une partie de sa thèse de doctorat dont l’autre partir était consacrée à Anna Seghers (s’il n voulait plus parler allemand, il acceptait encore de lire les écrivains communists de langue allemande. Au départ, il voulait faire un thèse sur Racine.
Ponge se reconnaît par ailleurs dans le poète Malherbe sur lequel il a écrit un gros livre touffu.
Pour comprendre Ponge, il faut commencer par lire ses entretiens radiophoniques avec Sollers qui avaient été publiés au Seuil, qu’on doit trouver peut-être en bibliothèque. On peut aussi lire sa correspondance avec Paulhlan publiée chez Gallimard et nfin son recueil intitulé « Méthode » où il explique sa méthode (qui veut dire « chemin » en grec).
Ponge est un poèt difficile qui se veut un poète du monde réel et pas de la fantasmagori surréaliste ou romantique. Il se veut un classique. L’est-il ? La question mérit d’être au moins posée.
C’est un poète assurément du XXè siècle qui place le langage au cœur du travail poétique. Il a écrit aussi un page de critique sur André du Bouchet dont le travail est pourtant très éloigné du sien, mais si proche par ailleurs, par la fonction du langage poétique qui fait naître au monde un objet poétique qui n’existe pas sans les mots.
Robbe-Grillet disait enfin que Ponge était un peu paranoïaque parce qu’il avait peur qu’on lui pique ses trouvailles poétiques. Mais il n’a laissé aucun descendance.
À mes yeux Ponge se rapproche de Malherbe et aussi de La Fontaine. C’st assurément un grand poète classique et très moderne à la fois qui a rnouvelé au sortir de la guerre la poésie ; Camus l’admirait beaucoup. Mais c’est un poète difficile, raffiné, un peu hautain, parfois un peu précieux. On pourrait en parler encore longtemps.
Thomas Aron devait être le maître d’œuvre de la Pléiade Ponge. Il est mort suicidé cinquante ans après la Shoah parce qu’il s’est accusé d’avoir abandonné ses parents à la barbarie nazie pendant la guerre, son père mort n sautant du convoi qui l’emmenait pour la seconde fois à Buchenwald où il avait été enfermé dès 1934, qui était libraire dans le quartier juif de Berlin juste derrière la grande synagogue et qui recevait chez lui Alfred Döblin à dîner; sa mère qui était institutrice à Berlin et qui l’avait caché dans un couvent pendant la guerre, avait passé la gurre comme serveuse dans un café en France.
Ceux qui se sont suicidés à cause de la Shoah longtemps après :
– Primo Levi
– Piotr Rawicz
– Tadeusz Borowski
– Paul Celan
– Bruno Bettelheim
– Jean Améry
Ma prof d’allemand de khâgne qui connaissait fort bien Thomas Aron, était la fille (une des trois filles) du président de l’université de Danzig durant la période nazie. Son père s’est suicidé en 1990 en se tranchant la gorge comme un porc, une de ses trois filles vivait à moitié dépressive à Rome comme Ingeborg Bachmann, qui s’est elle aussi plus ou moins suicidée en se laissant brûler dans son appartement romain.
Détecteur 4 gaz
Ponge se reconnaît par ailleurs dans le poète Malherbe sur lequel il a écrit un gros livre touffu.wgg.
Ça, il fallait l’ écrire! A mettre au bêtisier de la RDL !
Wgg difficile de soutenir un vrai suicide bien évident de la part de Bachmann
Simplement elle picolait bcp et a laissé un mégot brûler son matelas un soir alcoolisé .
Oui, mais c’est le résultat d’une dépression générale devant la tragédie du monde.
Le Monde avance que 60 000 Juifs auraient quitté la France depuis dix ans, craignant la violence islamiste. Des gens qui ne faisait du mal à personne. Par quoi les remplace t-on ? Trop d’islamistes.
Notre pays se fait du mal. Les imams sont d’une discrétion affligeante. Quant à la contribution des musulmans à la vie culturelle de notre pays, comparée à celle des Juifs, elle est presque nulle.
Pourquoi ? Leur religion, et surtout la chape de plomb que les sultans et autre chefs ont fait descendre sur l’Islam. Certes, les catholiques connurent aussi ce despotisme, mais c’est terminé. Accueillir des musulmans qui fuient cette misère est une chose, recevoir des individus qui cherchent à la récréer ici en est une autre. La loi du Talion ne règlera rien. Alors tendre l’autre joue et espérer que tout ça se calme ? Écrivains maudit, maudit islamisme. Ou est-ce tout l’islam qui est en cause ? Convenons que les pays où il sévit sont les plus mal en point en ce qui a trait à la dignité humaine. Ah oui, j’oubliais, point de dignité pour un bon mahométan, la soumission seule suffit.
Gaffe, cachetons + bibine egal gros risque medical.
Que vous en soyez consciente lvdlb c le premier pas.
Restent les autres.
Je vénère ma prof d’allemand de khâgne, une femme absolument extraordinaire mais je ne m’en rendais pas compte quand j’étais son étudiant, mais elle nous disposait des cours d’allemand absolument merveilleux et nous mmnait voir les films de Wim Wenders. J’étais un hyper-privilégié d’avoir une prof pareille, nous n’étions que quelques uns, pas plus de onze ou douze, et deux sont devenus agrégés d’allemand. Elle portait un nom qui est pour moi un destin compte de là d’où elle venait et de là d’où je viens : Franka Trost, qui veut dire consolation en allemand. Elle vit en retraite en Normandie maintenant.
Pas toujours « aveugle » Gracq sur Flaubert (dont on subodore par ailleurs que le plus grand démérite aux yeux de Wgg est surtout de n’avoir pas été ici introduit par ses soins, de ne lui avoir point servi de piédestal).
Ce que Gracq dit de la différence de tempo d’une époque à l’autre de l’art (pages 17 à 19 de En lisant en écrivant) qui commence en opposant Mozart (mais aussi Manon Lescaut, L’Ingénu ou les Liaisons dangereuses au lento maestoso de Wagner.
« Un ralentissement de même nature du tempo, plus important sans doute que la modification du matériel romanesque ou de la conception du personnage — et qui peut-être en fin de compte y préside et la commande — sépare dans l’histoire du roman La Cousine Bette ou La Chartreuse d’un côté, Madame Bovary de l’autre.
(Malgré la différence d’encombrement, Balzac et sa Comédie Humaine « où le contenu tourbillonne comme l’eau d’un réservoir qui se vide par le fond » et Stendhal, avec « l’allegro de la Chartreuse », « plus aéré, plus rapide encore » se trouvent donc du même côté de la grande séparation).
« Le tempo de Flaubert, dans Madame Bovary comme dans l’Éducation, est, lui, tout entier celui d’un cheminement rétrospectif, celui d’un homme qui regarde par-dessus son épaule — beaucoup plus proche déjà par là de Proust que de Balzac, il appartient non pas tant peut-être à la saison de la conscience bourgeoise malheureuse, qu’à celle où le roman, son énergie cinétique épuisée, glisse progressivement à la rumination nostalgique. »
« Madame Bovary, avec les points d’orgue engourdis, stupéfiés, où viennent s’engluer une à une toutes ses scènes: une vie tout entière remémorée, sans départ réel, sans problématique aucune, sans la plus faible palpitation d’avenir. Tempo songeur et enlisé qui ne tient pas seulement, loin de là, à une constante personnelle et aux exigences d’un sujet, mais qui est la basse sourde et rythmique de toute une époque, et qui fait, si l’on veut, alors que leurs pôles imaginatifs coïncident, de l’Éducation sentimentale une réplique des Illusions Perdues presque totalement méconnaissable. »
En revanche pleinement d’accord quant aux qualités pédagogiques et humaines de Mme Trost — le monde est vraiment petit.
C’est elle qui m’a fait découvrir Paul Celan et Ingeborg Bachmann.
(dont on subodore par ailleurs que le plus grand démérite aux yeux de Wgg est surtout de n’avoir pas été ici introduit par ses soins, de ne lui avoir point servi de piédestal).
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Parfaitement idiot !
« le nouveau magazine littéraire se vante dans le figaro d être passé de 7000 ex.de vente à 40 000 »
Mais est-ce encore un magazine littéraire ? Clopine, qui y est abonnée, ne semble plus le penser…
La rosse lance des accusations bizarres contre C. Millet la traitant d escroc a minets et ensuite elle s arrange pour ne pas le reconnaitre. Doit changer sa therapie la kapo du komintern.
Bihoreau duc de Bellerente dit: 29 mars 2018 à 14 h 08 min
la chape de plomb que les sultans et autre chefs ont fait descendre sur l’Islam.
C’est bien cela le noeud du problème. Et apparemment insoluble. Ca peut se terminer avec des bombes atomiques, d’abord des petites, ensuite des grosses (entre grands). Et de solution, nib : on est là devant l’horreur, les bras ballants. Les Rafale n’y changeront guère.
On pourrait voir une lueur : ne rien faire, laisser la vie économique corrompre ce totalitarisme, tous les totalitarismes en fin de compte. Chute du pétrole, déjà bien en cours de remplacement, et surtout ce progrès technique voué à une éternelle accélération, si l’on ne saute pas en route.
Dans une sorte de capitalisme tempéré, une troisième voie disait le grand Charles, de l’écolo, de la robotisation… Cela peut entraîner les masses mondiales qui vont quand même bien finir par réaliser qu’on vit quand même mieux comme cela.
Gouvernement mondial, aussi… On s’occuperait de l’espace, ce serait beaucoup plus intéressant et productif : voilà une cause d’effort commun !
C’est qu’entre Balzac et Flaubert il y a eu la catastrophe de 1848, qui est le grand tournant du siècle.
Pleinement d’accord aussi sur « l’œuvre, rien que l’œuvre » ; c’était Steiner qui parlait (dans Réelles Présences ?) de la prolifération de la glose aux dépens de l’œuvre avec l’image de la plante parasite, du lierre qui recouvre et finit par étouffer l’arbre.
Ce n’est donc pas seulement « mettre la charrue avant les bœufs » ou une approche « par le petit bout de la lorgnette », le côté presse people des magazines littéraires : c’est une méprise intéressée et une substitution profondément nuisible et destructrice.
Les élèves font des groupes sur What’s ap et en interdisent l’entrée aux Juifs. Voilà où on en est aujourd’hui en France. Michel Serres a raison : On a un gros problème. Le logo de mon lycée, le plus grand lycée de Paris, a été barré tout un après-midi par « Interdit aux Juifs ».
Fayard va editer un livre noir reloaded de la psychanalyse ?
Il etait temps.
Ah non c etait une fake news.
Mais la prolifération de la glose au dépens de l’œuvre n’est pas qu’un problème de prolifération. C’est essentiellement une question de foi. On ne croit plus :
1°) à l’artifice de l’art;
2°) qu’un écrivain ait une sorte de droit naturel à prendre la parole, il doit le justifier de mille et une façons;
3°) Le langage de l’art lui-même est miné de l’intérieur ; il ne va plus du tout de soi.
On cherche une nouvelle raison de croire. Et on ne trouve pas.
Je ne vois pas comment un professeur d’Allemand pourrait être « absolument extraordinaire ». C’est sans aucun doute une exagération outrancière. Une de plus.
Dans une de mes classes, les élèves en sont à s’injurier sur What’s ap jusqu’à des heures qui n’ont plus de nom et l’une a porté plainte contre un de ses camarades ! J’ai voulu en changer de place l’autre jour pour des problèmes récurrents de bavardage, ce fut une levée de bouclier : qui parce qu’elle avait portée plainte, qui parce qu’une inimitié l’empêchait de s’asseoir à telle place, qui parce que tlle autre lui a cassé le poignet un ou deux ans auparavant, etc. Voilà où on n st dans l’enseignemnt aujourd’hui. Et le refus des Juifs de la classe d’entrer dans le groupe. C’est le reflet de ce qu’est devenue la France. Une situation tragique. Avec des meurtres commis par des musulmans contre des Juifs , la fuite des Juifs, ds historins qui veulent réhabilitr Maurras, des éditeurs qui veulent publier les pamphlets antisémites de Céline. Elle est belle la France d’aujourd’hui !
Ma maitresse de CP était absolument extraordinaire. Elle nous emmenait au zoo.
Un ami québécois m’envoie ce qui suit, alors que le jeune homme qui a tué six personnes dans une mosquée de la Capitale a reconnu son crime et à prié qu’on lui pardonne…
https://www.ledevoir.com/opinion/idees/523918/dispersion-du-djihadisme-et-big-bang-ideologique
A mardi-gras elle nous avait fait faire des beignets. Je la vénère.
On comprend qu’avec un zozo de ton acabit, ça relève d’une prouesse extraordinaire…!
Cette histoire de Kristeva espionne bulgare c est un coup de la secte de la langue trouee manipuler par l agent double L.Binet
manipulee. Faut respecter toutes les fonctions du langage.
Moi aussi, j’ai eu des institutrices et instituteurs tout à fait extraordinaires à l’école de la rue Cambon. On faisait une fête à la fin de l’année au théâtre de la Madeleine tout près, et on y jouait des extraits de Molière, le Bourgeois gentilhomme, on faisait des numéros d’acrobatie dont j’étais la vedette !!! Déjà…!!!!
Madame Durand. Aujourd’hui à la retraite. Elle a forgé l’homme que je suis. Et en plus j’étais son chouchou, on se faisait des oeillades.
Au début des années 60. Les années 60 sont les dernières bonnes années : école au top, littérature au top, phoilosophie au top, peinture au top, débats politiques au top ! C’était les derniers feux avant l’effondrement de la France d’aujourd’hui qui se chamaille autour des ordures de Céline. Triste destin.
Il y a eu une « marche blanche » pour une personne assassinée dans des conditions horribles. Et d’ailleurs, presque chaque jour des personnes sont « lardés » de coup de couteau
Le Président Macron a aussitôt déclaré (déclamé très beau) que le motif était l’antisémitisme (et bien naturellement le parquet a suivi ou devancé ?)
il s’avère que l’enquête n’était pas aboutie…
mais que le Crifff sous la Pyramide, où il avait fait ses premiers Pas ce Président, le lui avait demandé -vins à l’appui- en présomption tous azimuts…
Pour l’instant l’enquête avance l’idée d’un vol (ou d’une vengeance suite à la plainte pour l’agression sexuel sur la fillette de la femme de ménage etc..), ou des « raisons qui restent à déterminer »…
sUR CE bLOG certains on put aller jusqu’à se demander si ce n’était pas la lecture à venir de LF Céline… mais ne rions pas, la Grenouille du Bois à jadis été têtard… et une telle métamorphose en fait plus qu’une Bëëte !
Il y a des années maintenant, l’Histoire raconte, que suite à l’explosion AZDF à Toulouse (qui ne fut pas rien !) le Président Chirac, s’étant rendu sur place, et pas encore descendu de l’avion déclarait « c’est un accident… » (on n’a toujours pas compris quand on connait un peu les « sciences dures » qu’ignorent semble-t-il les gens de l’ENA? sC pO…, comment du nitrate qui est un comburant comme le chlorate… -et non un combustible-, et qui était stocké à cette usine, et pelleté par un maghrébin aurait pu s’auto enflammer…)
Les deux cas cités peuvent paraître contradictoires
ils ne le sont pas dans leur aveuglement des causes immigration…nistes qui nous accablent
Ce QU’aucun des locataires de l’Elysée ne remettra jamais en cause, pour être fidèle aux directives « européennes » (dit par pudeur)
——
*une pensée pour Zhollande qui lui aussi devancera l’enquête dans sa visite matinale à « Théo » (« Touche pas à mon Pote » eh Julie-Fatima !)
Quant à la contribution des musulmans à la vie culturelle de notre pays, comparée à celle des Juifs, elle est presque nulle.
—
C’est oublier un peu vite que la contribution juive à la culture française a été jugée nocive par les Céline, les Maurras, les Rebatet, tant en vogue aujourd’hui, et d’autres, parmi les pires antisémites que la terre a jamais portés (je ne donne pas les noms il y en a tellement ils sont nombreux).
C’est oublier un peu vite qu’il n’y a pas si longtemps, Renaud Camus écrivait dans « La Campagne de France » que les contributeurs de l’émission « Panorama » de France culture étaient « tous juifs ».
C’est oublier un peu vite que l’antisémitisme français traditionnel existe toujours, notamment au FN et dans l’extrême-gauche rouge-brun où certains remettent en cause le droit à l’existence d’Israel. Les relations entre la France et les juifs, français ou autres, n’ont jamais été simple ni sereines.
Lisez « Quoi de neuf sur la guerre », de Robert Bober et vous comprendrez mieux ce qu’on pu ressentir les juifs après la guerre.
Aujourd’hui, le nouvel antisémitisme, d’origine musulmane, vient s’y ajouter, ne faisant qu’accroitre le sentiment d’insécurité ressenti par tous les juifs, pratiquants ou non, croyants ou athées. Pour autant, ce n’est pas une raison pour faire des amalgames et stigmatiser la population musulmane de France en la rabaissant par des propos infamants et mensongers (autrefois réservés au juifs, aux « Ritals », aux « Portos », aux « Polaks »…).
Je n’oublie pas que Zizou a fait gagner la Coupe du monde de foot à la France, que Leila Slimani a magnifiquement représenté notre pays au dernier Festival de littérature de Jaipur. Je n’oublie pas le rôle fondamental et lumineux joué par le très regretté Adbelwahab Meddeb, notamment à travers son maitre ouvrage, co-dirigé avec Benjamin Stora, « Histoire des relations entre juifs et musulmans des origines à nos Jours », Albin Michel, Paris (2013).
Non à la réécriture de l’Histoire. Non à la réduction de la complexité!
Retraite à Lons-le-Saunier, aux dernières nouvelles. Elle vient d’entrer en EHPAD.
La peinture des années 60 a de toute évidence marqué l’Histoire.
C’est quand la quille pour toi, DD ?
3°) Le langage de l’art lui-même est miné de l’intérieur ; il ne va plus du tout de soi.
Il faut nous expliquer plus clairement ce phénomène, wgg!
La peinture des années 60 a de toute évidence marqué l’Histoire.
Pas plus que celle des années 50… 😉
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