de Pierre Assouline

en savoir plus

La République des livres
De bienveillants voyageurs français en Italie fasciste

De bienveillants voyageurs français en Italie fasciste

On connaît bien les voyages des écrivains, des intellectuels, des journalistes et des artistes français en Allemagne nazie. On connaît tout aussi bien des ceux des écrivains, des intellectuels , des journalistes et des artistes français en Union soviétique stalinienne. Les regrettés François Dufay et Fred Kupferman, notamment, leur ont consacré des essais très éclairants, qu’ils fussent agents de propagande, collabos ou idiots utiles. Mais leurs séjours en Italie fasciste ? On les connaît moins. Etrangement, ils ont moins séduit les chercheurs hors du champ strictement littéraire. Rien ou presque de politique. La matière n’est pourtant pas moins spectaculaire.

Aussi le livre de Christophe Poupault A l’ombre des faisceaux. Les voyages français dans l’Italie des chemises noires 1922-1943 (922 pages, 40 euros, Ecole française de Rome) est-il le bienvenu. On s’en doute, il s’agit de l’édition d’une thèse de doctorat soutenue en 2011 devant un jury franco-italien. Dans sa préface, l’historien Emilio Gentile, spécialiste du fascisme, relève qu’il a fallu attendre une date récente pour que paraisse un travail de fond sur les audiences accordées par le Duce à ses visiteurs étrangers, et encore ne concernait-il que les Allemands. Le livre de Christophe Poupault est donc une première, même s’il se cantonne aux Français, car il va bien au-delà des seules audiences et qu’il élargit même son enquête aux possessions italiennes en Afrique et en mer Egée.

Quels journalistes dès 1922 ? Henri Béraud, Marcel Ray, Jules Sauerwein,, Henri Jeanson,, Andrée Viollis, Edouard Helsey, henry Bordeaux, Clément Vautel, Jean et Jérôme Tharaud, Roger Vailland, Stéphane Lauzanne, François Mauriac, Bertrand de Jouvenel, Claude Jeantet, Jean Fayard,  Raymond Recouly, Jacques de Lacretelle, Pierre Gaxotte, , Robert Brasillach, Lucien Rebatet, René Benjamin, Géo London, Pierre Scize, Philippe Barrès, Jean Oberlé pour ne citer que les plumes les plus connues, certaines étant également celles d’écrivains. Pour quels journaux ? De grands quotidiens pour l’essentiel : Le Petit Parisien, Le Journal, le Petit Journal, le Matin, Paris-Soir, mais aussi quelques hebdomadaires d’influence tels que Candide, Je suis partout, Gringoire… Autant dire qu’à gauche, on ne se précipite pas spontanément de l’autre côté de cette frontière, même pour des conférences bien rémunérées.

mussoTous ces articles sont examinés à la loupe. S’agissant de grands reporters en mission, une relative neutralité prévaut ; mais pour nombre d’autres, la mission est nettement plus idéologique : il s’agit de chercher en Italie un modèle, un exemple, de nature à édifier les lecteurs français. Une incontestable solidarité latine motivait ces visiteurs. Ils ne cessaient de l’afficher, même après que l’Italie eut déclaré la guerre à la France. En se rendant en Italie, ils avaient le sentiment bien ancré de mettre leurs pas dans ceux du président De Brosses, de Chateaubriand, de Stendhal et de Barrès. C’est notamment le cas des écrivains-voyageurs qui partent, souvent invités par une organisation culturelle officieuse du régime, avec l’intention de ramener un roman ou un récit dont l’Italie sera la toile de fond, qu’il s’agisse d’Henry Bordeaux, de Claude Farrère, de Pierre Mac Orlan, de Paul Hazard, de Louis Gillet, de Louis Bertrand, de Ferdinand Bac ou de Valery Larbaud. Cette fraternité latine court tout le long de cette recherche nourrie aux sources les plus diverses et les plus originales ; elle irrigue chacune des trois parties, qu’il s’agisse des conditions du voyage, de la découverte de la Nouvelle Italie ou de la mise à l’épreuve de cette empathie historique en regard des contraintes internationales. Le nord, Rome et Naples sont les lieux les plus visités (malgré l’activisme de l’Alliance française de Gênes pour faire venir de Paris de prestigieux conférenciers), ainsi que, outre-mer, la Tripolitaine. Conférences, expositions, tournées théâtrales, tout est bon pour les faire venir, regarder, écouter, participer et, éventuellement, communier avec l’événement.

L’un des chapitres les plus intéressants concerne les réseaux littéraires paradiplomatiques et la médiation informelle des hommes de lettres. Là encore, la fibre latine est réveillée par les services de propagande du Duce afin de les encourager à visiter le pays. Dans les rangs de l’Académie française, absolu de l’institution littéraire française, on ne se fait pas prier. On y est d’emblée très sensible à l’idée de sensibiliser les Français sur le devenir de « cette chère Italie » qui serait, en retour, modifiée par l’attention qu’on lui porte (selon le géographe Loïc Rognant, la période fasciste est pour l’Italie le moment du passage entre un tourisme d’élite et un tourisme de masse). D’anciens pensionnaires de la Villa Médicis ou de l’Ecole française de Rome dans leurs jeunes années, non plus.

Ils se veulent au-dessus de la politique et prônent l’empathie, sinon l’entente, dans le dos des chancelleries ; pour la plupart, le fascisme apparaît comme un moindre mal dès lors qu’un remède est nécessaire à la décadence européenne et à la démocratie parlementaire. Ils viennent se renseigner sur « une expérience de laboratoire » tentée par un peuple ami. Le moindre prétexte est saisi par le Comité France-Italie pour activer ses réseaux, telle la célébration en 1930-1931 du bimillénaire de la naissance de Virgile, poète de la latinité. Il n’est question que de rapprochement, d’entente, d’amitié au nom d’une communauté de civilisation.

Rien n’est avancé dans cette enquête très fouillée sans que ne soient citées d’impeccables sources d’archives. On trouve même en annexe la liste complète des Français reçus en audience au Palais de Venise par un Duce fort accessible pour un dictateur, du premier, le Comte de Paris le 6 janvier 1930 à 11h15 (et le surlendemain le Maréchal Pétain), au dernier, le 22 février 1940 à 12h30, Anton Francesco Filippini, irrédentiste corse naturalisé italien !

Ceux qui ne regardaient l’Italie jusqu’alors que d’un point de vue d’antiquaire furent frappés par sa capacité à se projeter vers l’avenir, sinon vers le futur. D’autres ne cachaient pas leur admiration devant les réalisations sociales et urbaines du régime, sans pour autant fermer les yeux sur l’abandon du sud de la péninsule, ou sur la névrose architecturale du régime qui lui avait fait massacrer certains quartiers de Rome (André Suarès y revient dans la réédition de son grand livre Le Voyage du Condottière en 1932).

Mêmes les plus critiques convenaient que le pays ne correspondaient pas tout à fait ce que la presse et la littérature antifascistes leur en disaient en France, entre octobre 1922 (Marche sur Rome) et juillet 1943 (déposition de Mussolini). Mais contrairement à ce qui allait se passer avec les voyages en Allemagne et en Union soviétique, la plupart de ces « voyageurs » ne cherchaient pas à importer ce modèle mussolinien en France, ils ne quémandaient pas d’adoubement.mussolini

Les pérégrins en sont généralement revenus « bienveillants » pour le régime, selon Christophe Poupault qui relève l’absence de l’équivalent du Retour d’URSS d’André Gide. A croire que l’assèchement des marais pontins avait également asséché leur esprit critique, et que la vision des autostrades et le vécu délicieux des trains-qui-arrivent-à-l’heure faisaient oublier « le reste » qui constitue en principe l’essence du fascisme italien : nationalisme, populisme, haine de la démocratie, négation de l’individu, primat du collectif, toute-puissance du parti unique, censure de la presse, répression de toute opposition… Tous ne le dissimulent pas ; certains le dénoncent, mais ils sont minoritaires. Une dictature ? « C’est plus compliqué que cela… ». Au moins s’accordent-ils pour la plupart sur le fait que le fascisme est un phénomène typiquement et purement italien, sous-entendu : et qui doit le rester.

Tous disaient avoir fait le voyage d’Italie par amour du pays, fameux « musée à ciel ouvert, paradis des artistes » et étape majeure du « Grand Tour », afin de mieux comprendre les nouvelles orientations de l’Italie vivante, régénération d’une Italie figée dans sa muséification morbide, telle une réalité en mouvement toute à sa frénésie de changements. Le culte du chef et l’omniprésence du parti unique ne leur avaient pas échappé. Mais ce qu’ils regrettaient le plus, au fond, c’était de constater que l’apologie de l’ordre et du travail, le bellicisme et la militarisation de la société, avaient transformé l’Italien nonchalant et amateur de farniente en individu discipliné et organisé. Les appels à la guerre  étaient bien perçus comme une menace pour la France. Mais au-delà, le plus triste pour nombre d’écrivains, d’artistes, d’intellectuels, de poètes français retour de leur expédition au pays des Chemises noires, était de convenir, tout de même, que le fascisme avait fait perdre le sourire, l’insouciance et leur joie de vivre aux Italiens.

(« Palais de la civilisation italienne dans le quartier de l’Eur, Rome » photo D.R. ; « Marche sur Rome », 1922, photo D.R. ; « Mussolini » photo D.R.)

Cette entrée a été publiée dans Histoire.

851

commentaires

851 Réponses pour De bienveillants voyageurs français en Italie fasciste

JC..... dit: à

« Mais au-delà, le plus triste pour nombre d’écrivains, d’artistes, d’intellectuels, de poètes français retour de leur expédition au pays des Chemises noires, était de convenir, tout de même, que le fascisme avait fait perdre le sourire, l’insouciance et leur joie de vivre aux Italiens. » (Passou)

Ces fourbes de Ritals, habiles dissimulateurs, jouaient certainement aux Français crédules le jeu de rôle fasciste qui exigeait le sérieux, la parade, les bombements de torse à la virilité poilue !

Commedia dell’arte …

Diagonal2 dit: à

« Autant dire qu’à gauche, on ne se précipite pas spontanément de l’autre côté de cette frontière, même pour des conférences bien rémunérées ».

Un papier intéressant, mais pourquoi cet auteur a-t-il éprouvé le besoin pendulaire de pratiquer une contre histoire des visites de « nos » écrivains dits « de droite » au Duce par rapport aux écrivains dits « de gauche » au camarade Staline ?

BYR dit: à

« L’Italien nonchalant et amateur de farniente ». « Le sourire, l’insouciance et leur joie de vivre »… Ah, les Italiens ! Bonjour les clichés.

Diagonal3 dit: à

Passou dit: 25 mars 2015 à 16 h 45 min Martin de 16.20, Ne vous inquiétez pas : certains d’entre eux, vous les lisez toujours mais vous ne le savez pas…

Oui, ils sont tous là, comme tapis dans l’ombre, et vont être inspirés par le nouveau billet, je présume. Car ce sont tous des spécialistes des Henri Béraud, Marcel Ray, Jules Sauerwein, Henri Jeanson, Andrée Viollis, Edouard Helsey, Henry Bordeaux, Clément Vautel, Jean et Jérôme Tharaud, Roger Vailland, Stéphane Lauzanne, François Mauriac, Bertrand de Jouvenel, Claude Jeantet, Jean Fayard, Raymond Recouly, Jacques de Lacretelle, Pierre Gaxotte, Robert Brasillach, Lucien Rebatet, René Benjamin, Géo London, Pierre Scize, Philippe Barrès, Jean Oberlé, des écrivains trop injustement sous évalués jusqu’à présent.
Très cultivés, ils préfèrent généralement ne pas mettre trop leur culture en avant. Mais sous leur nouvel anonymat, ils vont le faire.

talonnettes dit: à

« Autant dire qu’à gauche, on ne se précipite pas spontanément de l’autre côté de cette frontière, même pour des conférences bien rémunérées. »

Des fainéants, des assistés!

Martin Guerre dit: à

JC le fourbe commentant les fourbes ! faut pas de gêner

la vie dans les bois dit: à

« et lorsqu’il question de « Mussolini », c’est d’une charlotte aux amandes et aux pralines roses nappées de chocolat qu’il s’agit ! »

Pas trouvé la recette pour ne pas l’avoir cherchée; en revanche pour les fans de yaourts, voilà des objets de « collection »

« Les couvercles de ces petits pots sont souvent prisés des collectionneurs, et représentent les motifs les plus divers. Dans le cas présent, les illustrations sont des bagues de cigare anciennes, à l’effigie notamment de Hitler et de Mussolini. Elles ont été produites par la société Karo, spécialisée dans la fabrication de couvercles de ces petits pots de crème, et reprises par la société Elsa, dont les contrôles internes ont été «insuffisants». La série litigieuse comprend 55 motifs différents, dont deux à l’effigie des deux dictateurs. Le groupe de distribution Migros est en train de récupérer ces petits pots de crème, qui n’ont jamais été vendus dans ses magasins, a tenu à préciser un porte-parole. L’année dernière, une affaire comparable a eu lieu à Montreux, lors du traditionnel festival de jazz. »

http://www.20minutes.fr/insolite/1466083-20141022-suisse-image-mussolini-hitler-utilisee-pots-creme

la vie dans les bois dit: à

On n’a pas les mêmes « regrets ». C’est clair.

petit proseur dit: à

(c’était pour le Martin de 17h52)

(ces acteurs qui changent de nom pendant la même performance compliquent tout)

la vie dans les bois dit: à

On va attendre Luc et Delpla, c’est un billet pour eux.
Qu’ils remettent le couvert. On ne s’en lasse pas.

petit proseur dit: à

On n’a pas les mêmes « regrets ». C’est clair.

Donc pour trouver le rayon si jamais on se perd on saura à qui venir le demander..

la vie dans les bois dit: à

On les attend de préférence en chemise noire, pour le chaud show.

Attila dit: à

« 10% de fréquentation en moins au Salon du livre de Paris. La faute aux élections, à Vigipirate, à ma cousine etc »

Y’en a encore que ça intéresse, le Salon du Livre de Paris ?

petit proseur dit: à

Pour rassurer les éventuels poètes inquiets je précise tout de suite très peu lire de papier depuis quelque temps.

petit proseur dit: à

Une crampe baladeuse à l’épaule, ça gêne un peu aux entournures pour les lignes droites aussi.

la vie dans les bois dit: à

petit proseur, vous vous exprimez depuis quelle caverne ? que l’on comprenne un peu mieux votre herméneutique, pour ceux qui éventuellement vous lisent.

Martin Guerre dit: à

sur les photos en nb : JC, en mieux ???

talonnettes dit: à

17 h 52 min

je suis pas JC

petit proseur dit: à

que l’on comprenne un peu mieux votre herméneutique

Il vous faut l’âge du capitaine aussi ? Non mais appelez cela une apologie du doggy style avec pampers tant que vous y êtes…

JC..... dit: à

Moi non plus, je ne suis pas JC : je suis François et j’attend Julie avec mon casque plein…

bab el-oueda dit: à

« Un popolo … di trasmigratori » (au fronton)

renato viendra peut-être dire ce qu’il pense de ce mot.

C’est plus noble que parler d’émigrants.
Littéralement des « transhumants »…

la vie dans les bois dit: à

Peut-être que ce billet gêne un peu les journaleux peu scrupuleux; va savoir.

petit proseur dit: à

Je ne suis pas italien au cas où je serais tenu de le faire savoir.

Marcel dit: à

Le rondel était déjà la mode à l’époque de Jeanne d’Arc

Le Printemps de Charles Ier d’Orléans (1394-1465)

Le temps a laissié son manteau
De vent, de froidure et de pluye,
Et s’est vestu de brouderie,
De soleil luyant cler et beau.

Il n’y a beste, ne oyseau,
Qu’en son jargon ne chant ou crie :
Le temps a laissié son manteau
De vent, de froidure et de pluye.

Riviere, fontaine et ruisseau
Portent, en livrée jolie,
Gouttes d’argent et d’orfaverie,
Chascun s’abille de nouveau.

Le temps a laissié son manteau.

http://short-edition.com/oeuvre/poetik/merle-rondel

la vie dans les bois dit: à

@19h06, vous profitez bien de cet encouragement donné récemment à lâcher vos saloperies en changeant de pseudo comme de chemise.

la vie dans les bois dit: à

« le fascisme avait fait perdre le sourire, l’insouciance et leur joie de vivre aux Italiens. »

Pas comme aux parisiens, alors ?

JC..... dit: à

Je ne suis pas JC, mais Marcel… et je le prouve :

Ploum ploum tralala !
Nous revenons de l’au delà,
C’est le pays de Delpla,
Ploum ploum tralala !

Premier prix à Montreuil, classe de CP, 1956

l'autre pour the same dit: à

il manque un ploum il en faut trois

moras dit: à

« On connaît bien les voyages des écrivains, des intellectuels, des journalistes et des artistes français en Allemagne nazie. »

A ma connaissance, peu d’historiens ont travaillé sur ce thème.
La thèse de Frédéric Sallée à Grenoble éclaire ce sujet encore méconnu.

http://www.theses.fr/s95130

JC..... dit: à

l’autre pour the same dit: 25 mars 2015 à 19 h 31 min
« il manque un ploum il en faut trois »

Nous sommes vraiment sur un blog littéraire prestigieux !… Bonne soirée, les petits choux.

Chaloux dit: à

Dans le genre, un peu à part, il y a Marguerite Yourcenar qui publia deux versions assez substantiellement différentes, de son roman Denier du Rêve qui se situe dans l’Italie fasciste. La première vers 1934, la seconde vingt-cinq ans après, en 1959. N’est-ce pas Fraigneau qui lui reprochait d’avoir gauchisé le roman de 59? Lu les deux versions mais pas sous cet angle, il faudrait relire.
(L’Italie est avant tout une soif.)

Autre chose. Merci à de nota d’avoir cité il y a quelques mois ou quelques années (la notion du temps se perd vite à la RDL) un extrait du Babel de Roger Caillois. Je viens de le commencer. Passionnant. Le texte liminaire est magnifique.

Que de trésors chez Caillois, Méduse & Compagnie, Cases d’un Echiquier, Pierres etc.

« Bonne soirée »

xlew.m dit: à

Ceux qui ont lu le « Strega 2010 » ne prendront pas les trains mussoliniens en marche.
De toute façon les Arditi de d’Annunzio préféraient aller à pied, c’est mal connu, ou bien ?
Si les journalistes et les écrivains sont tant attirés par les dictateurs c’est peut-être aussi parce que ce genre d’hommes se piquaient d’être des artistes eux-mêmes.
Ce qu’ils rataient en production d’oeuvres était rattrapé dans l’exercice de la direction et le formatage de la vie des gens, une sorte d’art conceptuel en ordre de marche par destination (Staline, mauvais poète, Mao encore plus), tous se réclamaient du socialisme, l’Allemand, comme l’Italien, (c’est d’ailleurs écrit en toutes lettres sur les étiquettes de leur Port-Salut respectif) en tête.
C’était donc certainement une fascination en miroir, en effet.
Pennacchi le montrait bien avec sa famille Peruzzi (cf, « Canal Mussolini »), l’assèchement des marais (par des paysans de la lagune de Venise, en partie) bouleversa bien des rentes de situations latifundistes (auxquelles les socialistes officiels n’avaient pas osé toucher), et les anciens communistes viraient philofascistes facilement dans certains cas.
Il n’y avait pas place que pour des Olmo à la Bertolucci dans l’Italie de ces années-là.
Je le dis d’autant plus que ma lointaine famille de cette époque était résolument antifasciste, mais reste bien obligé de reconnaitre que Mussolini est le seul de ces dictateurs à ne pas avoir exterminé des gens dans des camps, et que Hitler s’empressa d’inonder les fameux marais en 1944 pour provoquer une guerre bactériologique à coup de bonne vieille malaria.
C’est tout de même des écrivains tels que Malaparte et Montanelli qui nous montrèrent que les dictateurs sont souvent de gros lâches. Ne l’oublions pas.

Chaloux dit: à

Et puis lire Eros et Priape du dieu Gadda, que m’avait conseillé ici même Renato. Un de ces livres dont on ne revient jamais.

l'autre pour the same dit: à

Si les journalistes et les écrivains sont tant attirés par les dictateurs c’est peut-être aussi parce que ce genre d’hommes se piquaient d’être des artistes eux-mêmes.
OUIla oules question-s-est là . DEPUIS ON NOUS A APPRIS QUE L’ART éTAIT THE SUBSTITUT DE LA RELIGION;

l'autre pour the same dit: à

d’ailleurs ce palais (pho 1) est beau en photo ave ses ouvertures qui le rangent dans la famille de la peinture métaphysique

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…déjà,…quand on apprend,!…

…que le Mussolini, s’est fait appréhendé à Paris, et dont, il ressort, sur des papiers, qu’il est un  » vagabond « ,!…avant 14/18,!…

…et, qu’en plus,…son Journal de propagande révolutionnaire  » Avanti « , est financé par les services secrets de Grande-Bretagne,!…

…ce, en quoi,!…précédemment en date du 10 avril 1859, une médaille de plomb, scelle,… » Alleanza franco-sarda per l’indipendenza d’Italia « , au revers Victorius Emmanuel II D.G. Rex. Sard. Cyp . Hier ( portrait laurier en grand relief )

…quel autre fascisme,!…que d’enfoncé plus avant,…les états du sud, Rome et des Bourbons des Deux-Siciles,!…

…le tourisme pour vérifier l’avancement accélérer de ces accords, franco-Sarde,!…
…C.Q.F.D.,!…

…point Godwin déjà atteint,!…
…on peut déjà, rigolé de tout,!…et ta soeur,!…elle bat le beurre,!…etc,!…
…Ah,!Ah,!Ah,!…
…rien ne remplace une bibliothèque et son médaillé,!…etc,!…
…suivant,!…ou est passé  » l’exhibitionniste  » de service,!…envoyez,!…
…of course,!…

D. dit: à

Vous me fatiguez, Giovanni. Je ne vous lis plus depuis bien longtemps.

BOF dit: à

« pour les fans de yaourts »

On peut préférer l’après-guerre et le célèbre fromage lolobrie d’ une belle inspiration mammaire…

BOF dit: à

d’ailleurs ce palais (pho 1) est beau en photo ave ses ouvertures qui le rangent dans la famille de la peinture métaphysique

C’ est un De Chirico tout craché.

M OU MME dit: à

Un des moins « étonnants voyageurs » en Italie fasciste n’est pas Emmanuel Mounier, auquel Zeev Sternhell consacre un très éclairant chapitre dans « Ni droite ni gauche / L’idéologie fasciste en France », ouvrage essentiel.

Chaloux dit: à

D., j’y pense à chaque fois, mais incapable de lui éviter la majuscule!

M OU MME dit: à

C’ est un De Chirico tout craché. (BOF)

Au début des années vingt, De Chirico a fait partie du groupe de la revue « Valori plastici », qui affichait ses sympathies pour le fascisme et prônait un retour à l’ordre, en art comme en politique.

bab el-oueda dit: à

Quand on voit les alliances plus que douteuses consenties aujourd’hui par l’Europe (comme avec les pétro-dictatures), on reste songeur sur l’attitude adoptée en France face à l’Italie de Mussolini.

Le parcours de Marcel Déat est fort intéressant.
La lecture de ses Mémoires Politiques, tout en étant difficile (c’est la transformation d’un journal, repris après sa fuite en Italie dans des conditions particulières) est extrêmement intéressante.
Elle n’apporte pas vraiment de réponse sur le « mystère » de son attitude: comment un socialiste aussi brillant (magnifique critique de la SFIO), parfaitement honnête, antifaciste et opposé à l’antisémitisme, bascule dans les années 1940 dans la collaboration la plus déraisonnable?

Il pensait un moment que la France aurait du s’allier à l’Italie contre les deux vrais totalitarismes, ceux de l’Allemagne et de la Russie.

On trouve encore son livre sur la sociologie que lui avait commandé Celestin Bouglé.
Etrange bonhomme…

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…Napoléon III, pour écraser d’autres français d’Italie, les Bourbons des Deux-Siciles,!…
…déjà, que sur leurs timbres de Naples aux Bourbons, existe un filigrane  » semée de fleurs de lys « ,!…

…D,…vous savez,!…je m’en balance,!…de tout les délires,!…
…planter vos choux à votre guise,!…
…Ah,!Ah,!Ah,!,…

M OU MME dit: à

Le parcours de Marcel Déat est fort intéressant. (Bab…)

Zeev Sternhell examine attentivement ce parcours. La proximité des idées de Déat, dès le début des années 30, avec celles du fascisme est très bien décrite par lui.

M OU MME dit: à

Merci à La Vie dans les bois pour son lien vers ce très remarquable dico de la langue occitane.

M OU MME dit: à

Beau numéro No13 de la revue « Feuilleton » sur le thème « De la musique avant toute chose ». Avec Nick Tosches, Jerry Lee lewis, Greil Marcus..

Les mots « temps » et « tempo » sont d’incontournables piliers du vocabulaire de la musique. Et pourtant… Et si le temps n’existait pas ?.. Et si, justement, l’expérience musicale nous donnait accès, plus que toute autre expérience, à ce qu’est le réel : un insondable entrecroisement de pulsations et de rythmes; or la répétition rythmée nous fait échapper au temps; elle ignore la « fatalité » thermodynamique de l’entropie.

M OU MME dit: à

elle ignore la « fatalité » thermodynamique de l’entropie.

du moins semble-t-elle l’ignorer ; elle la suspend, peut-être.

BOF dit: à

M OU MME dit: 25 mars 2015 à 21 h 47 min

Ce que vous énoncez est de notoriété publique et c’ est bien pour cela que j’ ai opéré ce rapprochement avec le monument en photo sans m’y appesantir.

M OU MME dit: à

Ce que vous énoncez est de notoriété publique (BOF)

Si vous le dites…

D. dit: à

Je trouve que vos idées ne sont pas à la hauteur de vos capacités prétendues, Diagonal. Cela me démangeait de vous le dire, depuis huit ans déjà. Mais là je vous le dis.

D. dit: à

Il faut bien que ça sorte un jour ou un autre.

M OU MME dit: à

Ce que vous énoncez est de notoriété publique (BOF)

Peut-être est-il parfois nécessaire de s’appesantir. Je doute qu’il soit aujourd’hui « de notoriété publique » que les architectes de ce Palais de la civilisation italienne se sont inspirés de la peinture « métaphysique » dont Giorgio De Chirico fut un des représentants les plus connus, comme dans sa toile de 1912, « Piazza d’Italia ». Il est rare que, dans nos musées d’aujourd’hui, on s’attarde à rappeler le contexte idéologique et politique sans lequel de telles oeuvres ne sont pas tout-à-fait compréhensibles. Il est parfois nécessaire de mettre les points sur les i.

M OU MME dit: à

Le Palais de la civilisation italienne :

– six étages (les six lettres de « Benito »)

– à chaque étage, neuf arcades (les neuf lettres de « Mussolini »)

BOF dit: à

à chaque étage, neuf arcades (les neuf lettres de « Mussolini »)

Là, vous êtes digne de Daniel Arasse et de ses « détails ».
Bravo.

Diagonal3 dit: à

@22.4O, et bien, il était temps… 8 ans déjà ! et vous avez réussi à vous forger une religion sur mes idées ? J’aimerais bien savoir lesquelles, attendu que je n’ai jamais eu l’impression de les avoir jamais formalisées ici, qui n’est pas tellement le lieu, voyez… Attendez encore 8 ans, elles poindront peut-être un jour, qui sait ?

Phil dit: à

Larbaud trouvait Bari embellie grâce au fascisme. C’était au cours de son dernier voyage en Italie, avant un avc qui lui évitera l’épuration sartrienne. Les couvertures des livres de Béraud (Ce que j’ai vu à Rome, à Berlin) se fondent bien dans un mobilier art déco.

rose dit: à

Et en hauteur six arcades
or six fois neuf = 54 et 5+4 = 9

c’est dit c’est fait

rose dit: à

et neuf est l’inverse de six ce qui est vrai pour le contraire
rose, chiromancienne

>bonjour Marcel
>salut Phil ô lecte.

rose dit: à

>Merci DHH pour toutes vos contributions surtout -à mes yeux- les féministes qui ont apporté air frais et vent léger.
Que certains en prennent de la graine et en fassent grain à moudre.

D. dit: à

Ce qui me déplait chez vous, Diagonal, c’est que vous allez d’un bord à un autre sans scrupule.

Bloom dit: à

Le Comte de Paris, suivi de Pétain, en visite successive chez Benito, comme c’est étrange…
Ezra Pound, Parisien intermittent, passera les Alpes pour déverser sa bile haineuse au micro de la radio fasciste. Philipe Henriot au petit pied, il devra au « patriotisme » américain d’avoir connu l’asile plutôt que le peloton d’exécution.
Dans l’histoire du fascisme italien, aucun de ces « voyageurs » français n’aura joué un rôle comparable à celui de l’auteur des Cantos.
En France, les faisceaux du fort en mâchoire n’auront pas fasciné les faibles de la cervelle qui lui préférèrent de très loin l’antisémitisme pathologique hitlérien. Le travail du peloton d’exécution fut malheureusement incomplet.

JC..... dit: à

M OU MME dit: 25 mars 2015 à 22 h 02 min

« LOU PICHOT TRESOR » du Chanoine de Frigolet Xavier de Fourvières, voir billet précédent.

JC..... dit: à

Hier, ma bonne, une belle fille vive et intelligente, me pose la question suivante :

-Pensez-vous, Maître, que Churchill était « fasciste » dans ses prises de position, ses actes, et sa vie, au sens où nous l’entendons aujourd’hui, en pleine mollesse politique, sous cette faiblesse des mœurs et cette absence de courage ?

-Ma petite, je ne rémunère pas vos vertus pour que vous me posiez des questions, mais pour que vous tentiez de tenir la maison propre ! Au boulot !…

Depuis que la France est socialiste, ces domestiques sont intenables

rose dit: à

c’est fini le temps où l’on nous disait que le nuage de Tchernobyl passait mais pas au dessus de la France.
Il s’agit d’un attentant terroriste et c’est terrifiant : que cela soit dit.

rose dit: à

Et inutile de penser que les passagers de l’avion, les enfants, les lycéens ont eu huit minutes pour se voir mourir non. Cela a été interminable.
Il s’agit d’une tragédie.

JC..... dit: à

rose,
patience ! patience ! il est trop tôt pour conclure …

bab el-oueda dit: à

« Le travail du peloton d’exécution fut malheureusement incomplet. »

Qui dira la courte jouissance que procurent des petits meurtres rétrospectifs, imaginés dans la quiétude de son cabinet?

Christian dit: à

Ça va être du 50/50. C’est pour les gosses que le suspense va être insoutenable. Sur le plan sportif, on retient que 2 fautes dans la surface entrainent un troisième but. Tout le casino joue le 15 à la roulette.

gerard dit: à

7 h 11 min

peut-être aussi que le pilote a eu un malaise

gerard dit: à

Martin Guerre dit: 25 mars 2015 à 17 h 52 min

talonnettes c’était moi – rien à voir avec ce c… de PQ

JC..... dit: à

« Talonnettes, c’était moi » (gérard)

On progresse ! on progresse… lentement, mais surement… comme les limaces !

JC..... dit: à

Ce matin, mon jardinier m’a dit :

– Maître, j’ai une explication sur les causes de l’accident de l’avion, en particulier pour quelle impérieuse raison le pilote est resté seul…

-mon brave Momo, je vois à quelle activité vous faites allusion. Patience ! on saura tout ce qui ne nuit pas aux affaires d’Airbus.

J’ai peur que Momo se radicalise, question érotisme…

François Delpla dit: à

@ Bloom

En France, les faisceaux du fort en mâchoire n’auront pas fasciné les faibles de la cervelle qui lui préférèrent de très loin l’antisémitisme pathologique hitlérien. Le travail du peloton d’exécution fut malheureusement incomplet.
*************************************************

Si des blindés italiens avaient surgi dans la vallée du Rhône avant toute incursion allemande dans le secteur de Sedan, croyez-vous vraiment qu’un Bloom eût pu penser pareille chose trois quarts de siècle plus tard ?

JC..... dit: à

A la lecture de bon nombre de commentaires, dont les miens, exécrables, je me demande ce qui peut sauver le blog de Pierre Assouline du peloton d’exécution, façon Marquise de Brinvilliers …

François Delpla dit: à

peloton d’exécution, façon Marquise de Brinvilliers …
_________________________________________________

elle n’a plus été décapitée ?
quel révisionniste !

JC..... dit: à

François, si on ne peut plus rigoler ! J’imaginais un peloton d’exécution constitué d’empoisonneurs et d’empoisonneuses ….

la vie dans les bois dit: à

Comme le disait Dr Luc – j’y mets les formes, il y a tant de susceptibilités personnelles chez les docteurs parisiens entre eux- qui a eu le dernier mot le 19 mars à 11h36 sur le billet  » un Indien consterné à Paris », l’argent c’est le nerf de la guerre.
Pour un révolutionnaire socialiste nationaliste, cette règle est aussi capitale. Ma prof d’histoire géo, en classe de 1ère au Lycée, nous avait aussi causé des grands travaux. Si elle a évoqué les bâtiments, elle avait insisté sur la construction des autoroutes. Elle avait l’air de penser que c’était important. Mais hitler a fait aussi beaucoup pour la construction des autoroutes, là, le Dr Delpla en sait plus qu’il ne veut le dire.
Et pour les férus d’architecture et d’urbanisme, je viens de lire ça sur un site qui se dit insurrectionnel:

« Raymond Aron en 1979 écrivait même : « Le régime de Mussolini ne fut jamais totalitaire : les universités, les intellectuels ne furent pas mis au pas, même si leur liberté d’expression fut restreinte.» [3] Ainsi dans le domaine particulier de l’urbanisme, les éléments les moins rétrogrades du régime fasciste noueront des rapports étroits et soutiendront les architectes -progressistes – du mouvement moderne adhérant ou non à l’idéologie fasciste. De même l’architecte Persico qui dans les tribunes de la revue Casabella pouvait se permettre, avec un courage extraordinaire, de trouver dans la polémique architecturale l’occasion d’une critique politique. L’industriel Adriano Olivetti, anti-fasciste notoire sera même en mesure en 1936 de construire un ensemble d’habitations complété d’équipements publics de la plus haute qualité pour les ouvriers de ses usines : Ivrea. »

http://laboratoireurbanismeinsurrectionnel.blogspot.fr/2011/11/italie-la-ville-selon-mussolini.html

Deneb dit: à

C’est une dépressurisation brutale par collision frontale à 380 kts contre un relief. C’est indéniable. Toute autre hypothèse serait prématurée.

intrigué dit: à

@ Deneb, d’où tenez-vous votre savoir en aéronautique ? Il faut nous en dire plus si vous voulez qu’on vous prenne au sérieux.

Dr Prouth dit: à

J’ai peur que Momo se radicalise, question érotisme…

Vous par contre stationnez au stade nasal, morveux…

intrigué dit: à

effectivement, la cause de la mort des passagers est selon toute apparence un arrêt du cœur par écrabouillement.

JC..... dit: à

Répondez ! Comment sauver le soldat Passou ?

la vie dans les bois dit: à

Giovanni à 21h32, « Mussolini un vagabond à Paris » ?
Un étonnant voyageur, un peu comme Trotski.
Il a été vu partout, même en Suisse.

« Il y avait, de l’orage dans l’air ce mercredi soir 9 juillet 1902.

Une lourde chaleur avait pesé toute la journée sur bêtes et gens et la nuit
était venue sans libérer le pays de cette oppression confuse. Aussi les voyageurs qui attendaient le train pour Lucerne, sur le quai de la gare tessinoise de Chiasso, s’essuyaient-ils sous le col en rêvant de douce pluie et de fontaines claires.

C’étaient, pour la plupart, des ouvriers maçons qui s’en allaient de l’autre
côté des Alpes pour y manier la truelle et le volet à mortier jusqu’au premier gel ; des gars du Nord de l ‘Italie, au large pantalon de futaine, et qui, le chapeau repoussé sur la nuque, discutaient par petits groupes de politique et de besogne.

Setil, un jeune homme se tenait à l’écart. Un étudiant ? On aurait pu le penser à la vue de sa tenue soignée, de sa cravate lavallière et de sa bonne mine.

C’était Benito Mussolini, le fils d’un forgeron de Predappio. »

http://archive.org/stream/laviepreetaven00beze/laviepreetaven00beze_djvu.txt

la vie dans les bois dit: à

Et ça tombe bien que je suis un peu en congés, Giovanni, autrement j’aurais pas pu vous éclairer.

Martin Guerre dit: à

après les attaques contre Paul Edel, c’est maintenant au tour de Passou… passons un vieux coup de karcher sur cet insupportable PQ de JC

la vie dans les bois dit: à

Bon, mais mes congés c’est surtout pas du temps à perdre.
Donc, je vais lire, peut-être mais j’ai un voyage dans le sud à préparer, pour les congés suivants.
Elle est bien écrite cette histoire de Marcel Bezençon, non ?

JC..... dit: à

C’est comme cela que le fascisme s’installe ! on devient figé, rassis, moisi, perdu dans des rêves de pureté, on tente d’appeler à l’exclusion, on est contre les colorés, contre le métissage, contre les mêmes, on ne peut plus accepter l’autre, son frère, son alter bolo, son JC de papier curl …

C’est clair … Martin Guerre est un fasciste ! Italien ? …Quoi ? AUTRICHIEN !!!Malheur …

M OU MME dit: à

Sur la question des accointances entre les milieux « intellectuels » français (journalistes, écrivains, idéologues, politiques) et le fascisme italien, l’ouvrage de référence reste, à mon avis : « Ni droite ni gauche / L’idéologie fasciste en France », de Zeev Sternhell, qui montre en particulier que l’idéologie fasciste est née en France, dès avant la Grande Guerre, à la fois dans les écrits de gens classés à gauche (Georges Sorel) et dans ceux de gens classés à droite (Barrès). Il faut absolument lire ce livre passionnant.

renato dit: à

« … les universités, les intellectuels ne furent pas mis au pas… »

Pas besoin… seulement 12 des +ou- 1200 recteurs ne prononcèrent pas le serment d’allégeance au fascisme imposé aux recteurs par Giovanni Gentile.

Rappeler leurs noms vaut la peine:
Francesco, Edoardo Ruffini, Fabio Luzzatto, droit;
Giorgio Levi Della Vida, orientaliste;
Gaetano De Sanctis, histoire de l’antiquité;
Ernesto Buonaiuti, théologie;
Vito Volterra, mathématiques;
Bartolo Nigrisoli, médecine;
Marco Carrara, antropologie;
Lionello Venturi, histoire de l’art;
Giorgio Errera, chimie;
Piero Martinetti, philosophie.

renato dit: à

« Francesco, Edoardo Ruffini » > Francesco et Edoardo Ruffini… pardon

François Delpla dit: à

@lvdlb
(qui ne s’est toujours pas présenté par MP)

hitler a fait aussi beaucoup pour la construction des autoroutes, là, le Dr Delpla en sait plus qu’il ne veut le dire.

oui, c’est ça, j’écris depuis un quart de siècle sur le Troisième Reich et sa guerre dans la souci fiévreux d’en laisser des pas dans l’ombre !

Basile voudra bien ouvrir Une histoire du Troisième Reich (Perrin, 2014) p. 58-59. Pour le prochain, des détails complémentaires sont déjà dans le disque dur.

François Delpla dit: à

dans le souci fiévreux d’en laisser des pans

(mais non, je n’ai pas déjà envoyé ce commentaire !)

la vie dans les bois dit: à

Bien évidemment renato, vous vous croyiez où en Italie fasciste, au pays des bisounours ?

la vie dans les bois dit: à

Ah certainement pas françois; t’écrire un MD, mot doux ? n’y compte pas.

JC..... dit: à

M OU MME dit: 26 mars 2015 à 9 h 34 min
« Il faut absolument lire ce livre passionnant. »

Tu est bien directif, MOUMOUNE !!! Tu pouvais dire : « Je vous conseille vivement… », mais non : « IL FAUT »

FASCISTE ! … Italien ? …. Quoi ! PALESTINIEN !!!….. Malheur …

renato dit: à

« … au pays des bisounours ? »

Je ne comprends pas la question, pourriez-vous reformuler s.v.p.?

Phil dit: à

Juppé, le futur président qui ne le sera peut-être jamais, a eu aussi sa « tentation de Venise ». Au delà du charme de la botte crissante sur un pavé séculaire (le stradun de Raguse ne se remonte pas en « tongs » et les uniformes ceintrés dans les ruines du Parthénon étaient du goût d’Aragon), l’écrivain français pressent les miasmes de la décadence en Italie, décantés par le germano-brésilien Thomas Mann dans sa mort à Venise (en vogue chez pauledel ces derniers temps).
Le dernier des Medici fascine plus que le premier des mussoliniens, comme la chute en cours du favori d’un ex-ministre de la culture fait plaisir à voir.
Une thèse de neuf cents pages, aux conclusions attendues dans l’air du temps, aurait trouvé meilleur emploi dans l’étude de l’autriacité des villes du nord, mais point de subventions si vous quittez les sujets « arté-iques » de la seconde guerre.

JC..... dit: à

Enfin, Phil, la France n’est pas le Club Med !!! Vous voyez Juppé l’Endormi égayer l’ambiance hexagonale, trouver de nouvelles règles, de nouveaux jeux …?…

HORREUR ! Juppé… ce vieux raté !…

la vie dans les bois dit: à

renato 9h46, se reporter aux liens que j’ai posté, sur ce fil ( sauf le 1er qui est pour les collectionneurs). Sinon, demander à votre grand’mère.

renato dit: à

« … se reporter aux liens que j’ai posté… »

Disons que, allergique à la stupidité, je n’ouvre jamais les links mis en ligne par les parvenus de la culture, donc les vôtres.

JC..... dit: à

Comme excellent gestionnaire économique, et employeur de la France en 2017, je verrai plutôt qu’Alain le Bordelais hors d’âge, idéologue mou au bout du rouleau, le sémillant Jean-Noël du Vieux Port, manifestement une Force pleine d’allant, dynamique comme tous les mafieux voulant plus de pouvoir pour échapper à la Justice !

En plus un gagne-petit, ou gagne-gros, un sudiste… c’est plus facile à comprendre, à contrôler, qu’un idéologue du siècle dernier, parasité par les lambris !

Bloom dit: à

Qui dira la courte jouissance que procurent des petits meurtres rétrospectifs, imaginés dans la quiétude de son cabinet?

Bien inoffensifs, ces meurtres-là. Quant à la jouissance, elle n’arrive malheureusement pas à la cheville de celle que que me décrivait un ex-beau père, étrangleur chez les FTP. Grand avocat de province boisée, homme à poigne et à femme, il aurait souhaité ne pas s’arrêter là. Disons que je lui rend hommage…
La quiétude du cabinet? A partir de 19h, après les rdv et le dimanche, sinon c’est un défilé quasi-incessant. Population nombreuse oblige.

Bloom dit: à

femmeS (Sollers qd tu nous tiens)

renato dit: à

« Prochainement sur vos écrans … »

Ne comptez pas sur ma participation, pour moi l’incident est clos.

JC..... dit: à

Impossible, ami Renato, tous les billets ont été vendus en 15 minutes.

Mieux que Madonna ! Mieux que l’Ange Bleu Marine contre le Petit Catalan Nerveux, un match superbe…

Bloom dit: à

Si des blindés italiens avaient surgi dans la vallée du Rhône avant toute incursion allemande dans le secteur de Sedan, croyez-vous vraiment qu’un Bloom eût pu penser pareille chose trois quarts de siècle plus tard ?

Si mon oncle en avait, etc.

Bloom dit: à

Et on ne dit pas quoi.

Martin Guerre dit: à

ce faire traiter d’ami par le PQ de JC est une injure grave, attention Renato

la vie dans les bois dit: à

le renato du 26 mars 2015 à 10 h 22 min
nous illustre ici l’étendue de la structure de sa « situation » intellectuelle. Ne pas ouvrir les links , mais se réservant le droit absolu d’en poster, tous plus hors sujet les uns que les autres, – que là pour le coup, je n’ouvre plus et depuis longtemps-et demander des précisions sur le fascisme en Italie du temps de Mussolini?
retourne lire derrida, va.

JC..... dit: à

Faire d’un ennemi un ami ! Y a t il tâche plus noble au monde, …. pour un jésuite ?!

renato 1, vie dans les bois 0 dit: à

Vous l’avez vexée, Renato. La vie dans les bois se donne beaucoup de mal dans ses recherches pour épater la galerie. Vous pourriez au moins faire semblant de vous y intéresser, comme Diagonal.

Anne O'Neam dit: à

Deux petites fautes :

« le pays ne correspondaiENt pas tout à fait »

et puis celle-ci, plus rigolote :

« (…)au denier, le 22 février 1940 à 12h30, Anton Francesco Filippini »

car les « deniers » sont bien entendu associés aux traîtrises, pas vrai ?

(et pas de compte rendu, sauf statistiques de fréquentation, du Salon du Livre ?)

de nota dit: à

Daniel Halévy rencontre Mussolini.

« Un signe enfin; l’huissier me mène à une porte qu’il ouvre, et j’aperçois, au fond d’une salle qui me paraît immense, dans l’angle qui est sur l’oblique de la porte par où j’accède, un homme debout derrière une table chargée de livres: Mussolini. Je marche droit à lui, nous voici face à face, ayant entre nous l’espace d’une large table, sûre défense contre le poignard. Causer avec Mussolini est très facile, car l’étiquette commande qu’on ne lui adresse pas la parole, qu’on attende ses questions. Ainsi, toute la peine de faire aller la conversation lui incombe. Son premier mot fut pour me parler de Ma vie de Nietzsche qu’il me dit avoir lue.
Je pense que cela est vrai, car mon livre a été traduit en italien aux environs de 1910, et Nietzsche occupait fortement l’imagination du jeune révolutionnaire qu’était alors Mussolini. J’eus d’ailleurs la certitude qu’il ne s’était pas fait renseigné par mes travaux, car, sauf La vie de Nietzsche, il les ignorait tous. Il m’interrogea sur eux, me demanda de lui exposer les plans de deux de mes livres, La fin des Notables et Décadence de la liberté. Toujours debout, m’expliquant de mon mieux, il me semblait être revenu aux temps où je passais mes examens de droit. Occupé de parler et plus intimidé sans doute que je ne pensais l’être, j’ai mal regardé mon examinateur. La voix, je l’entendais, douce, trop douce même, un peu empreinte de ce que nous appelons obséquiosité cléricale. Les lèvres, je les voyais toujours affables, mais le regard, une ou deux fois rencontré, avait une dureté qui démentait étrangement la voix, les lèvres. Un moine, pensai-je soudain, un mauvais moine…
Ceci, à la vitesse de l’éclair, car il faut être attentif, et répondre. Mais l’impression d’ensemble que je reçus, et qui persiste, reste celle d’un homme assez fruste, toujours très peuple, à peine bien mis et mal rasé. Il y avait là, pensai-je, quelque chose qui était voulu, et je trouvais grand caractère à cette figure populaire installée en souveraine dans le palais des Doges. Ainsi Lénine ou Staline au Kremlin: il y a, quelles que soient les différences superficielles, une parenté entre les événements qui sont d’un même temps(…)Je reviens à mon audience, et au seul propos qui mérite d’en être retenu. Ce fut au sujet de Péguy.
– sait-on comment il est mort? me demanda brusquement Mussolini.
Je lui dis qu’on le savait, qu’on avait là-dessus le récit d’un de ses compagnons d’armes, je commençais de le dire, mais Mussolini ne m’écoutait pas, détourné, penché sur la table, ouvrant un portefeuille qui était là sous sa main, il en tira une courte note dont il me donna la lecture:
Ernest Psichari est mort, ayant un chapelet à la main. Charles Péguy est mort, après avoir passé la nuit en prière dans une chapelle qu’il avait remplie de fleurs.
En effet, tel est le récit. Je fus étonné par cette question précise, cette note, et je me demandai si Mussolini ne m’avait pas fait appeler, car je n’avais rien demandé, à seule fin d’obtenir cette confirmation.
Je ne sais à quel signe je compris que l’audience était finie. Je me retirai, et Mussolini, quittant la table derrière laquelle il était resté retranché, m’accompagna jusqu’à la porte et me serra la main.
Il était tard, l’heure des réceptions officielles était passée, et l’autre heure venue des visites intimes ,familières. Mussolini va donc maintenant quitté son masque, j’en suis moi-même et pour lui-même soulagé. Il va se faire dire les potins de Rome, qu’il aime tant. Car il est anxieux de tout ce qui se dit comme de tout ce qui s’écrit sur lui, il lit tous les journaux, les italiens, les étrangers, et les conversations du soir, c’est le journal parlé, plus riche et plus libre que l’autre.
Après le déjeuner, un appareil de radio, porté dans un salon, recevait, répétait l’émission française d’un bel article publié à Paris, tout à l’éloge de Mussolini. Comme il doit rire, d’un rire, cette fois, j’imagine, sans douceur, d’un rire que ne démentiraient pas les yeux; comme il doit les trouver maniables et légers, ces Français qu’il fait insulter par sa presse et qui, dans leurs journaux, l’encensent, font porter sa louange par les ondes. »

la vie dans les bois dit: à

ça y est! y sont venus, y sont tous là !
tous en bras de chemise.

JC..... dit: à

Sur le blog CINEMA, voir plus haut, le camarade ueda fournit des mouches, la Reine des chats les encurle, Sophie Avon filme la bacchanale amorale, sans la moindre pudeur …

Mais que fait la Police ?!

Ecœurante, cette République de la Culture, pour des gens de mon acabit ! Bonne fin de journée, mes petits choux crémeux…

tellement évident dit: à

Vous pourriez au moins faire semblant de vous y intéresser

On en fait des tonnes que pour ce qui nous indiffère, n’est-ce pas…

luc nemeth dit: à

(@lvdlb) tu perds ton temps, avec tes provocations du 25 mars 2015 à 18h 33min et du 26 mars 2015 à 9h 01 min : j’suis trop cher pour toi…
Mais si, comme on l’espère, ta présence sur ce fil est justifiée par un intérêt sincère pour le sujet je t’indique que ce fut dès la fin de l’année 1914 que s’opèra le rapprochement de Mussolini avec la droite française. J’y ai d’ailleurs consacré une publication, qui est en vente sur amazon.com pour le prix de $ 12.50, et sous le titre : « il ne faut pas jouer avec les allumettes: Robert de Billy et le futur duce (French Edition) ».

Francisque Kuntz dit: à

Si l’on ôte la dimension raciste et antisémite au fascisme, il faut bien convenir que celui-ci apparaît bien moins effrayant et redoutable qu’on ne le dit… Le fascisme mussolinien reste impérialiste sans doute, avec la guerre en Ethiopie, mais pas plus que notre vertueuse république coloniale et que l’empire de sa Majesté…

« Musso » était un bon garçon au fond. La plupart des témoignages s’accordent là-dessus, de Malaparte à Halévy cité par de nota. La question juive ne fut pas centrale dans sa politique. Ce qui lui importait était de restaurer la grandeur perdue de l’Italie, et il faudrait être « une âme de boue » pour lui en tenir grief. C’est évidemment ce maniaque d’Hitler, cet homme qui a tout raté comme disait Cioran, qui est le seul responsable de l’échec du fascisme en Europe – échec dont tous les honnêtes hommes demeurent inconsolables.

Ne jetons donc pas le bambino avec l’eau du bain : un fascisme bien tempéré (comme le clavier…) reste encore aujourd’hui le meilleur moyen de sortir de l’ornière démocratique où nous somme enlisés depuis 81. Courage, ne désespérons pas !

Corbeaux et autres corneilles mantelées dit: à

@23.35 Pitoyable et bien dérisoire, ce besoin qu’éprouve l’internaute moyen sous pseudo (genre D.) d’exiger une cohérence (idéologique ?) d’un autre (genre Diagonal1, 2 ou 3), alors que les principes prévalant sur une RDL peu censurée restent apparemment ceux du droit et du devoir d’y raconter n’importe quoi. Les « opinions » générales, à défaut « d’idées », ont d’autant moins vocation à la cohérence déontologique qu’elles sont, par définition, largement inimputables à leurs émetteurs inconnus, en dehors des Edel ou autres Delpla (qui font assez connaître leurs réflexions personnelles sur leurs propres blogs). Par conséquent, le droit de raconter n’importe quoi ici signifie d’abord celui de se délasser en jouant, en toute irresponsabilité, avec des vis-à-vis largement imaginaires, virtuels, et pourtant faits de chair et d’os, à n’en pas douter puisqu’ils voudraient tellement exister dans leur singularité frustrée. Jouer à travestir sciemment son ou ses identités, et donc à démultiplier des points de vue, des éclats, des opinions, des sautes d’humeur tout à fait contradictoires les uns avec les autres sur tout et n’importe quoi…, démontre à l’envi qu’on se livre à des expériences originales avec l’outil. Et que si l’on reste attaché à tel blog plutôt qu’à tel autre, c’est au prix d’accepter toutes les infortunes induites aux présupposés d’icelui. Le devoir de ‘jouer’ et de perdre est un impératif d’autant plus catégorique pour l’intervenaute qui revendique et tient à un pseudo « officiel » (le plus souvent, il lui permet juste de mesurer comment se forge une réputation non maîtrisable, sans être jamais une marque déposée) qu’il se voit de plus en plus contraint de s’en créer nombre d’autres « officieux ». Car il faut bien évidemment s’adapter aux inévitables usurpations de l »officiel », souvent malveillantes, parfois bienveillantes. Et notamment, par exemple des différents D. qui reprocheraient aux différents Diagonal leurs prétendues incohérences peu scrupuleuses (sic). Et oui, c’est là la rançon du jeu auxquels se livrent tous les intervenautes de la RDL. Il n’y a aucune morale, serait-elle anarchiste, à en tirer puisque personne n’est obligé à rien. Il n’y a pas de dés pipés, les règles du jeu sont simples, on ne va quand même pas aller chialer et crier à je ne sais quelles censures des robots, quoi !…
De ces réjouissantes histoires de corbeaux qui croassent en arroseurs arrosés, personnellement, je ne me lasserai jamais, elles me feront toujours rire ! Un bon tuyau pour en finir, D. La recette est issue du répertoire de l’époque du fascisme italien que je transpose ici pour conjurer vos « déplaisirs ». Retrouvée dans le dernier polar de F. Vargas, Temps glaciaires, elle était déjà présente chez Jacques de Labretelle : 1 – ramassez de la fiente de corneilles mantelées à laquelle ressemblent souvent vos posts ; 2 – entourez-en bien votre ordinateur, => 3 – vous le constaterez immédiatement, cela chassera définitivement les vipères qui vous causent des misères en ne répondant pas à vos constants appels du pied dragueurs plutôt lourdingues à la longue.

la vie dans les bois dit: à

luc nemeth du 26 mars 2015 à 11 h 26 min, c’est bien que tu sois également venu plastronner ici; ça me botte.

Je faisais, entre temps, quelques recherches, vite fait, histoire de vérifier un truc, à propos de Vittorio Emanuele III.

Tu aimes le cinéma?

« A partir du milieu des années trente, alors que de sombres nuages apparaissent sur l’Europe et que l’éventualité d’une nouvelle guerre se fait jour, des programmes de réarmement sont adoptés par toutes les puissances européennes, tandis que l’entraînement militaire s’intensifie. L’Italie n’échappe pas à la règle. Depuis son accession au pouvoir (1922), Mussolini n’a cessé de clamer sa volonté de renouer avec la grandeur passée de son pays et de refaire de l’Italie une grande puissance militaire afin de laver les affronts subis par l’armée italienne à Adoua en 1896 ou à Caporetto en 1917. Le réarmement est également partie prenante de la volonté expansionniste d’un régime ayant des vues en Afrique mais également en Europe du Sud-Est (Yougoslavie) ou Sud-Ouest (Nice, Corse, Savoie).

A partir de 1935-1936, les efforts en matière d’armement se font plus nombreux, du fait de la double intervention italienne en Ethiopie et en Espagne. La faiblesse des structures industrielles italiennes et le fait que Mussolini n’ait pas un contrôle total sur l’armée expliquent cependant que le réarmement soit resté beaucoup plus modeste en Italie que dans un pays comme l’Allemagne. Conscient de cette faiblesse, Mussolini préfère d’ailleurs ne pas précipiter son pays dans le conflit en septembre 1939. L’Italie n’entre en guerre que le 10 juin 1940, au moment où la défaite de la France devient une évidence. Les différentes campagnes militaires menées par Mussolini (Yougoslavie, Afrique du Nord) témoignent par la suite largement des faiblesses de l’armée italienne. »
http://fresques.ina.fr/jalons/fiche-media/InaEdu02035/mussolini-assiste-en-compagnie-du-roi-victor-emmanuel-iii-a-des-manoeuvres-militaires-en-italie.html

luc dit: à

(lvdlb) oui, j’aime le cinéma -mais j’aime pas l’tien.

tellement évident dit: à

Chercher à oublier qui s’obstine à être faux est-ce encore du déni ?

la vie dans les bois dit: à

Eh bien figure-toi, Luc, que moi, y’a que cette histoire m’interesse, sur ce qu’il y a encore à découvrir.

petit proseur dit: à

Même aveugle un chien ne dépend de la compagnie d’aucun maître pour voir.

gerard dit: à

Le conformiste, de Moravia

la vie dans les bois dit: à

C’est un peu désagréable ces braiments, qui surviennent kom ça, non, Diagonal ? Vous vous sentez visé ?

luc nemeth 1, la vie dans les bois 0 dit: à

Décidément elle se prend raclée sur raclée. Lanterne rouge du classement. La descente en ligue 2 semble inéluctable.

luc dit: à

lvdlb ne fait qu’attribuer à autrui un peu de des propres vices, là où il se branle avec le mot « plastroner » : c’est bien lui qui m’a obligé à remettre les pendules à l’heure, à propos du pays où-les-trains-arrivent-à-l’heure. Et basta, avec ce sous-delpla.

la vie dans les bois dit: à

Luc, tu es décevant vraiment; verser ici dans la facilité. Tu es toujours à la bibli ? t’en sors un peu des fois ?

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…deux lignes en looping pour s’y accrocher un quart de tour,!…& puis, s’en va,!…
…ça me suffit,!…
…s’en me déstabilisé,!…à notre progrès du profit,!…etc,!…
…envoyez,!…

petit proseur dit: à

Si Blanc dîne avec les lions personne ne mangera.

la vie dans les bois dit: à

Pour ceux qui ont raté le fil info, voir l’intervention du Procureur de Marseille, à propos des premiers éléments d’enquête sur le crash.

Bloom dit: à

In another part of Europe-

King Richard The Turd: `
A kingdom! A kingdom to my funeral ».

Catesby:
« Withdraw my Lord Turd, I’ll help you to your new grave. »

King Richard The Turd:
Slave. I now have to spend my death in that casket
And will stand the hazard to rot again till horses come home

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…mon post de 12 h 20 mn, censuré,!…

…qu’elle meilleure opportunité de Concorde,!…
…le co-pilote à l’apparition de la vierge en l’air, le manche en main,!…etc,!…
…des dons de voyant,…
…un borgne parmis les aveugles,!…
…sur-fait, le montage déviant,!…etc,!…

DHH dit: à

La photo de cette facade d’un monument de l’EUR est curieuse ?
sur ce fond bleu noir qui ne ressemble pas vraiment au ciel ; avec de plus cette couleur curieuse d’un gris metallique de la façade qui n’est sans doute pas la couleur reelle,cette image semble traduire la volonté du phtographe de transfigurer la realité en une vision stylisée un peu inquietante .
on croirait voir du Chirico:mimetisme deliberé pour retrouver via la photo l’univers glacé de sa peinture ?

serein contemplatif dit: à

Bonjour,

Peut-être est-il incongru de féliciter une sommité telle que vous pour cet excellent site!

Ce thème des intellectuels français fascinés par l’étranger ou par des options politiques plus ou moins louables, revient malheureusement souvent dans notre Histoire.

Il est même d’actualité, il me semble^^.

Il y a toujours eu une certaine tendance (une tendance certaine?) au conformisme dans ce qui reste de la République des Lettres en France, surtout depuis qu’elle s’étiole…

http://litteratureetphilosophie.wordpress.com

fr delpla dit: à

Impossible poster
Test smartphone

Bloom dit: à

fascismo
una selva oscura
dove la diritta via era smarrita

l'autre pour the same dit: à

COMME dhh j’ai pensé à Chirico et je le confirme pour qu’elle ne sente pas trop seule

Phil dit: à

dear Bloom, avant l’enterrement, les bones de Richard ze third ont révélé un taux d’azote carabiné. du saint émilion, des bulles et du gibier dans les crémaillères. my tailor is rich, alles gute.
Yourcenar a caressé la muse fascistoïde dans les années 30 dans « Denier du rêve », réévalué dans les années 50. Suppression des séances de fumettes, entre autres. Chaloux donnera la suite du lifting en visitant les deux versions pas numérisables de sa bibliothèque.
Pasolini chassait volontiers l’homme dans les friches du quartier de l’Eur. L’aimait pas les mous, mais pas les fascistes non plus, hein..

luc dit: à

Phil tu nous dis que Yourcenar a « caressé la muse fascistoïde dans les années 30 dans « Denier du rêve » : ce n’est pas l’impression que m’avait donné ce livre. D’avance merci, si tu en sais plus.

renato dit: à

Oups! « présenté de » > présenté par…

DHH dit: à

@ROSE
hier 22 h 22
plus que nous deux comme femmes sur ce blog.
c’est dommage!parmi celles qui se sont evanouies ,certaines ecrivaient joliment et intelligemment.

Phil dit: à

Luc, errances de l’héroïne dans la Rome nettoyée, comme Larbaud redécouvrait le sud de l’Italie à la même époque, propre et bien bâtie grâce au fascisme. L’imprégnation est douce, Yourcenar maîtrise la dentelle flamande. Il faut sonner Chaloux qui livrera les retouches du roman faites après-guerre.

Duc Bihoreau de Bellerente dit: à

Surpeuplée, l’Italie voulait des colonies, mais les sables de Libye n’avait rien de bien invitant. La Somalie, l’Éthiopie, le Monténégro… Et puis pourquoi le nouvel Empire romain n’aurait-il pas comme le Royaume-Uni et la France des colonies dignes de son passé et surtout de son avenir? La gabegie parlementaire soulevait le coeur, alors qu’outre Alpes, la situation semblait meilleure. N’était-ce pas mieux que le bolchévisme?

Que voulait Mussolini en invitant ces intellectuels français? Bof, allons voir, on verra bien. Qu’il ait eu un oeil sur Nice, la Corse, la Tunisie, sinon les deux, devait bien être su, ou imaginé. Assurer à la France une alliée contre l’Allemagne a sûrement joué un peu.

Il m’arrive de lire des thèses universitaires disponibles sur Internet. Souvent jargonisantes, inutilement prétentieuses, vu le besoin de faire savant et de bien faire comprendre au jury qu’on connait par coeur les toutes dernières théories théorisantes de la discipline, elles doivent être réécrites pour le grand public, même celui qui est très instruit. Dommage.

luc dit: à

Phil on pouvait aussi visiter Rome (ou autre ville) nettoyée, à cette époque, et ne pas se laisser imprégner. Je crois même me rappeler que c’est au lendemain d’un séjour en Italie -donc analogie avec Marguerite Yourcenar jusque là- que Thomas Mann écrivit, et sur le thème des attentats également -analogie ici encore avec « Denier du rêve- ce qui reste un des meilleurs livres jamais écrits sur le thème de l’assassinat politique, et même, sur sa nécessité, à savoir : « Mario et le magicien »…

l'autre pour the same dit: à

PEUT6ËTRE Y A6T6IL D4AUTRES FEMMES QUE VOUS NE RECONNAISSEZ PAS parce qu’elles ne viennent pas sur ce blog « écrire », juste laisser un signe en relation avec le billet , et éventuellement , avec une converssation débordante .

Phil dit: à

Oui Luc, mais Thomas Mann connaissait un autre fascisme, plus redoutable que les moulinets ultramontins. Aussi peu impressionnable (et suspect aujourd’hui en France), Morand s’amuse aussi en terrasse vénitienne à la vue d’une jeunesse italienne qui rêve d’en découdre. Ceci dit, les légions d’Hadrien aimaient retrouver à Rome des rues propres, après avoir balayé celles de Judée. what else.

Diagonal4 dit: à

Message aux Corvidés, à propos du dernier twist de la RDL : « Sous le régime du général Franco, chaque écrivain espagnol dépendait des critères du censeur qui lui était attribué ».

A-t-on gagné au change sous la RDL ? Ici, on ne sait pas trop avec qui discuter quand on se sent « censuré ». Alors.. on a tendance à s’en prendre à Passoul ou à son robot pré-sélectionnant. Mais comme on ne connait pas véritablement leurs critères de sélection des messages, on en déduit une simple différence uchronique de degré entre ce qui ressortirait d’une démocratie électronique molle et d’une dictature virile déléguée.

Diagonal5 dit: à

Entre ‘Denier du Rêve’ et ‘Mario et le Magicien’, il faudrait pouvoir placer Technique du coup d’état de l’autre journaliste italien bien connu, à mi chemin entre le roman et l’essai…. histoire d’établir un pont entre Belgique et Allemagne.
Tout autre est la question de savoir pourquoi Passou se sent obligé de faire état de thèses souvent illisibles ‘demandant à être réécrites pour un lectorat souvent très instruit’. Sur ce point, je le laisse à imaginer, mais une réponse plus distanciée serait d’affirmer : tout simplement, parce que leurs auteurs ne peuvent pas faire simultanément les deux. Que deviendraient en effet les jurés si les impétrants leur donnaient la sensation de n’être pas distinguables du commun ?

l'autre pour the same dit: à

pour l’inscription :
« exalte « un peuple de poètes, d’artistes, de héros, de saints, de penseurs, de savants, de navigateurs et de migrants »

luigi dit: à

jc est une gfemme à barbe daaphnée un hommefluet ça ne se voit pas à l’écran

ramon dit: à

(twit vitesse)
Le livre de Pierre Vilar « Histoire de l’Espagne » était interdit en Espagne sous franco

luc dit: à

1) Phil tu ne réponds ni de près ni de loin à ma question : Marguerite Yourcenar a-t-elle oui ou non, comme tu l’as insinué, fait preuve de louche complaisance vis-à-vis du fascisme dans « Denier du rêve » ?

2) Duc Bihoreau de Bellerente tu nous demandes ce que voulait Mussolini en invitant ces intellectuels français (je laisse de côté le fait que la réponse n’est pas forcément la même, suivant la date, ni même, suivant les personnes -certains invités l’étaient, non en tant qu’intellectuels mais en tant que journalistes).
L’explication la plus tentante -et qui n’est pas entièrement fausse- est qu’il voulait : qu’ils disent du BIEN de lui.
Cela dit j’ai consulté les livres de paye du Minculpop, surnom alors donné familièrement au Ministero della cultura popolare et qui jouait alors à peu près le même rôle que le ministère de la Culture sous Jack Lang, à savoir, celui de machine-à-distribuer-les-subventions. Or j’ai eu la surprise de constater que ceux qui furent le plus « arrosés » étaient loin d’être ceux qui étaient intervenus le plus bruyammment en faveur du régime ; je pense ici par exemple au poète Ungaretti ou encore au très oublié dramaturge Sem Benelli. Bref : Mussolini les payait pour… qu’ils ne disent pas de MAL, de lui !

M OU MME dit: à

Ce n’est pas l’enquête sur la personnalité du copilote qui va nous éclairer, c’est une enquête sur la localisation précise du crash de l’airbus A 320, à la montagne des Têtes, et de deux autres catastrophes aériennes survenues dans la même région (chacune à environ 20 km du point d’impact), celle du 27 janvier 1948 à la Montagne du Cheval Blanc, et celle du 1er septembre 1953, au mont Cimet. Si on relie les trois points d’impact, on obtient un triangle isocèle dont les côtés égaux ont 19,5 cm ( = 19,5 km), et le troisième côté 30 cm (= 30 km). Les trois bissectrices se croisent aux sources de la Bléone. L’acte du copilote est à coup sûr un acte délibéré, d’essence mystique, destiné à marquer le troisième sommet de ce qu’il n’est pas exagéré de nommer le Triangle des Bermudes Provençales. De nombreuses coïncidences chiffrées semblent conforter cette hypothèse.

M OU MME dit: à

un acte délibéré, d’essence mystique,

érotico-mystique. La somme des longueurs des trois côtés du triangle isocèle donne en effet :

19,5 + 19,5 + 30 = 69

luc dit: à

on va vraiment finir par croire, M OU MME, que ce fil de discussion vous dérange : votre grand-père ou votre grand-mère, qui portaient le même patronyme compromettant que vous-même, auraient-ils fait le voyage à Rome ?

francisco franco dit: à

« Mussolini les payait pour… qu’ils ne disent pas de MAL, de lui ! »

C’était un homme sensible

petit proseur dit: à

Lumière dessinant le contour de l’ombre n’éblouit pas.

luigi dit: à

« le Triangle des Bermudes Provençales. »

on n’y avait pas pensé

luigi dit: à

petit proseur dit: 26 mars 2015 à 16 h 10 min
Lumière dessinant le contour de l’ombre n’éblouit pas.

bon je reprend le travail

Phil dit: à

Luc, vous avez le tutoiement pressant, notre époque ipodée zuckerberguise sans crier gare.
La prose de Yourcenar ne laisse jamais prise aux « louches complaisances » et autres analyses retrospectives plombantes pour les thèses de neuf cents pages uchroniques.
A cette époque, Yourcenar ondoie dans l’Italie fasciste à la mesure de ses sensibilités intimes qui l’éloignaient de son milieu d’origine sans la rapprocher du peuple. « Le denier du rêve » laisse un souvenir particulier comme la journée d’Ettore Scola qui tâche de prendre le fascisme à rebours.

Tout se perd... dit: à

Tout de même surprenant que personne n’ait encore fait de l’humour avec la commune d’origine du copilote…

l'autre pour the same dit: à

pour les combattants en hindoité,un nom d’un homme mort à 48 ans

La vie et l’œuvre de Sir William Jones (1746-1794) sont là pour vérifier cet adage.

DHH dit: à

J’avais lu que Yourcenar avant de prendre conscience de son homosexualité avait voué à Fraigneau une passion malheureuse qui n’a jamais eté payée de retour .
Quand on sait ce qu’on été les sympathies de Fraigneau, peut-etre peut-on voir un lien entre cette relation, même inaboutie ou même parce qu’inaboutie, et la coloration fasciste de la première version du denier du rêve ,qui date de cette epoque

luc dit: à

Phil vous avez la chance -c’en est une- de pouvoir être entendu de tout le pays, sur Internet, et non, dans une « thèse de neuf cent pages uchronique » vouée à la confidentialité. Aussi, et à moins d’admettre que votre plaisir soit de vous payer de mots et de parler de « thèse de neuf cent pages uchronique » : pourriez-vous, en termes simples et compréhensibles, nous expliquer quelles sont ces complaisances qui ne laisseraient pas prise aux « analyses rétrospectives plombantes » ?
Vous pouvez, bien sûr, refuser de répondre…
Mais nous en resterons alors sur la pénible impression que le poisson au déjeuner n’était pas frais, et à votre pompeuse affirmation selon laquelle, à cette époque, « Yourcenar ondoie dans l’Italie fasciste à la mesure de ses sensibilités intimes qui l’éloignaient de son milieu d’origine sans la rapprocher du peuple ».
Sauf erreur majeure de ma part : voyager c’est déjà en soi, et en bien des cas, s’éloigner de son milieu d’origine. Quant à se rapprocher du peuple je n’ai rien contre, sur le terrain politique (telle est sans doute la raison qui m’a fait vous tutoyer, ce qui apparemment, vous offusque), mais : on voit mal, en quoi ce serait garant de quoi que ce soit, sur le terrain littéraire.

la vie dans les bois dit: à

Ah oui, Phil, nous avions oublié l’Ambassadeur à Rome et ses Venises. Il y parlait d’ailleurs de tout- c’est à dire: lui- sauf de la Cité…
C’est en feuilletant un petit bouquin d’un diplomate, que remontant une source, vraisemblablement tarie, que je retrouve, devinez qui ?
Le docteur Destouches avec Mussolini.

« …Mussolini. Io l’ho conosciuto bene…abbiamo spesso lavorato insieme, a Palazzo Chigi… ». Con queste iperboliche parole, nell’estate del 1957, il Dottor Destouches, nel ricevere un Alberto Arbasino ventisettenne, rievoca quelli che erano stati i suoi ultimi rapporti con l’Italia quando, tra il luglio e l’agosto del 1925 per conto della Sezione d’Igiene della Società delle Nazioni, aveva guidato una delegazione di medici latino-americani in Italia per un viaggio di studio sulle condizioni igieniche, la campagna di bonifiche e l’applicazione dell’uso del chinino, con visita alle città di Torino, Ferrara, Ravenna e Roma dove la missione venne ricevuta dal duce a Palazzo Chigi.

http://lf-celine.blogspot.fr/2009/04/alberto-arbasino-incontra-louis.html

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…le système, le système,!…
…le système de tout monopolisé vers un seul, homme,!…
…R.I.D.I.C.U.L.E.,…et G.R.O.T.E.S.Q.U.E.,…dans un pays du XX° siècle,!…avec un taux d’abrutis si élevés, non-scolarisés,!…à se hisser des projections d’un passé révolu, aux normes du futur et de l’avenir,!…fermer aux passés,!…
…c’est, un pays, gouverner par un dictateur obscurantiste  » vagabond « , voué à sa perte,!…
…de Chirico,…un pis-aller, comme d’autres,!…quel bande, à se chercher des relique à adorer,!…rien dans l’esprit comme au ventre,!…
…fantasmes, d’un ordre des propriétaires à ne pas lâcher des soumis en héritage du moyen-âge,!…
…rien de nouveau,!…des sources aux océans en crédit-Bio-vert,!…à tempérer,!…
…etc,!…
…comment, c’est possible, d’être devenu des lèche-culs du fascisme des sous-prolétaires de la foie,!…
…des oies  » gavées « , de bon aloi,!…
…etc,!…sur des thèmes à Félicien Rops,!…Ah,!…
…suivant,!…à la ligne,!…

Sous la poussière dit: à

Chérir éternellement les collections de faits sots est-ce un bon investissement ?

la vie dans les bois dit: à

et je ne vais certainement pas faire l’effort de traduire. Vous m’en voulez pas, j’ai du repassage en retard.

Deneb dit: à

On vous a assez entendu pour aujourd’hui, Giovanni. Et puis cessez de nous ennuyer avec vos considérations politiques, nous ne sommes pas au bistro.

Deneb dit: à

C’est ça, allez faire du repassage, et ne repassez pas.

Phil dit: à

Luc, comme au jeu des mille francs du regretté Louis bozon qui veilla la Dietrich des derniers jours, je saisis cette chance « d’être entendu de tout le pays » ! Votre questionnement laisse penser que vous ignoriez ce que déashash vient d’exprimer clairement en quatre lignes.
Lisons ensemble la version de « Denier du rêve » des années 30 et pointons ces extraits que vous appelez à citer pour preuves de « louches complaisances » alors que je vous parle d’accomodements. Yourcenar ondoie dans sa prose comme sur le yacht qu’elle habitait alors pour parcourir la méditérrannée.
Il n’y a plus d’exemplaires de cette première version que je n’ai pas, les invendus ont été mis au pilon à l’occasion d’un conflit financier entre la maison Plon et Gallimard après guerre. En attendant, vous devriez chercher vos « louches complaisances » du côté de certains éditeurs.

luc dit: à

quel dommage que lvdlb ne veuille pas faire « l’effort » (le pôv’ chéri), de traduire… Car dans le texte qu’il a cité Céline évoque « quelli che erano stati i suoi ultimi rapporti con l’Italia » -c’est-à-dire ce qu’avaient été à la date lointaine de 1925 ses DERNIERS rapports avec l’Italie fasciste. Pour le reste on sait qu’il fit ensuite sans nuances le choix du fascisme germain -et non, du fascisme latin. Les pages en forme d’appel au meurtre contre les juifs qu’il écrit en 1938 dans « l’Ecole des cadavres » après la promulgation par Mussolini des lois dites raciales sont à cet égard sans ambiguité : il reproche à cette législation d’être… trop modérée.

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…déjà,!…les faits sots de chacun à ses tries,…
…en ses priorités de son arche d’esprit de Noé,!…
…( tient mon adresse de contact, officiel… ne répond plus, bon une autre,!…)
…Go,!…

luc nemeth dit: à

Phil vous pouvez être sûr qu’en aucune façon je ne pose mon point de vue comme supérieur au vôtre, au motif que j’effectue des recherches en ce domaine. Je vais donc de nouveau me plonger dans l’édition d’origine. Et je vous promets que si j’y trouve des complaisances (sans guillemets), d’abord vous aurez droit à mes excuses même si elles vous importent peu, et ensuite j’aurai plaisir à les exposer.

la vie dans les bois dit: à

keski raconte Lucho ? il a appris l’italien avec la méthode assimil ?

En tout cas, s’il connaissait son sujet il aurait peut-être développé sur la pureté de la race, au programme du fascisme de Mussolini. Mais non, il continue de plastronner.
Et mon iron qui chauffe…

Phil dit: à

Avec plaisir, Luc. of course votre point de vue m’intéresse, je ne fais pas de recherches, préfére leurs atmosphères et trouverais bien un exemplaire de « Denier du rêve » d’avant retouches (pas destouches..).

luc dit: à

bab-el-oueda tu n’as pas tort de rappeler qu’il ne s’agit que de racaille ordinaire -comme il y en a en France. Car l’image des Italiens « tous-fascistes » a longtemps eu droit de cité, à l’étranger (ainsi bien sûr qu’en Italie, où les mal-blanchis confondaient avec allégresse, adhésion, et consentement). C’est-même peut-être le pire leg qu’aura laissé le fascisme, au pays, comme déjà le prévoyait en 1932 Salvemini (dans son assez bon livre « Mussolini diplomate », paru en français). Si tant est, qu’un pays n’a de pire ennemi que ses propres « patriotes »…

bab el-oueda dit: à

On vient pour se cultiver et on attend en vain qu’un érudit nous parle de Stéphane Lauzanne, Claude Jeantet et Raymond Recouly.

la vie dans les bois dit: à

Eh bien, obtenir une thèse d’histoire en France, faut croire que des jurés sont un peu comme des jurés littéraires. C’est pas une insulte, hein.

Passou dit: à

Puisque Marguerite Yourcenar a été plusieurs fois cité dans les commentaires, une petite précision puisée dans la somme de Christophe Poupault : MY a effectué plusieurs séjours en Italie du Nord de 1922 à 1926 ainsi qu’à Rome, Naples et en Sicile, pour écrire « Denier du rêve » (Grasset 1934)

JC..... dit: à

Le truc sympa chez Benito Belle Machoire, c’est la pureté de la race italienne … pas de métissage entre les Milanais pervers, et les frustes Siciliens… Excellent !

On aime ça chez Marinette la Blondeur : il y a vraiment trop d’étrangers chez nous. Basta les Auvergnats épousant des Bretonnes en rut. Xénophores, xénoprobes, pardon, xénophobes de tous les pays, UNISSEZ VOUS !

luc dit: à

n’oublies pas non plus Winston Churchill, bab-el-oueda (de 17h 32 min)! Car en matière de déclarations fascistophiles, et d’intérêt qu’elle présentaient pour le régime, ces intellectuels français n’étaient que du menu fretin. Et d’ailleurs le dear Winston alla très loin dans le léchage de bottes, le 20 janvier 1927 (même s’il y a encore aujourd’hui des furieux qui n’aiment pas qu’on le leur rappelle). Outre ses propres déclarations il alla jusqu’à donner aux fascistes le « mode d’emploi », en matière de propagande, avant de repartir. Sommairement résumé :
– cessez donc, de faire des professions de foi fascistes, auxquelles vous ne croyez pas vous-même, et dites simplement qu’il y a un « consensus » autour du régime
(le point vaut d’être noté car lorsque les historiens révisionistes prirent le contrôle de la ‘Mussolini Story’, dans les années 1960, ils s’abritèrent derrière ce mot, consensus).
Par ailleurs et surtout, dans ce discours du 20 janvier 1927, Churchill glissa un formidable argument de propagande au fascisme en le présentant comme « vainqueur du biolchevisme ». En réalité en 1919-20, au moment où la Révolution sociale paraissait imminente, le fascisme n’arrivait pas à s’implanter ; et la liste de Mussolini lui-même ne fit qu’un score ridicule aux élections de novembre 1919 à Milan. Ce fut seulement à l’automne 1920, après la trahison (sans guillemets) des socialistes et de leurs comparses syndicaux de la CGL, que le fascisme commença son ascension. A tel point que dès l’année suivante Mussolini -en opposition absolue sur ce point à 180° avec le Churchill de 1927- pouvait dire (je cite de mémoire) « affirmer qu’aujourd’hui en Italie existe un danger bolchevique ne sert qu’à agiter des peurs obliques », etc. etc.
Mais bon, je compte sur toi, bab-el-oueda : pas un mot de tout ça au nommé delpla !

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…de toute façon,…
…la photo,…du palais de la civilisation italienne, dans le quartier de l’Eur à Rome,!…

…ressemble à un cimetière en H.L.M.,…
…si c’est du goût d’un Mussolini, avec permis de construire,!…pour lui,!…c’est un  » must « ,!…
…faut pas se demander, ce que la  » civilisation italienne  » était dans son imaginaire,!…pour la voir comme un  » cimetière en H.L.M. « ,!…
…trente ans ou plus, que je ne mets pas les pieds en Italie,!…
…faut pas, me demander des critères de beauté,…acheté à qui vous savez à ses  » toy’s géants « ,!…l’art des lèche-culs,!…
…etc,!…restons très modérer,!…déjà,!…
…envoyez,!…

JC..... dit: à

J’éprouve énormément de sympathie pour cette salope d’Andreas Baaveur, le tueur de l’attentat Germanwings !

Quelle fiotte…. !

La seule chose qui me navre, c’est que mon épouse irascible n’ait pas pris l’aéroplane létal ! Une autre fois, peut être …uhuhu !

bérénice dit: à

J’éprouve énormément de sympathie pour cette salope d’Andreas Baaveur, le tueur de l’attentat Germanwings !

nonobstant votre indéniable empathie vous pourriez attendre la fin de l’enquête qui épluchera les communications sur les différents réseaux les traces en quelque sorte laissées par ce copilote de son activité terrestre qui devraient révéler son affiliation ou non à une organisation de type terroriste et quoiqu’on puisse douter de la véracité de l’information dans une configuration autre que suicidaire.

JC..... dit: à

Bérénice,
Vous me faites rire : un suicide qui entraine 150 morts, c’est un attentat, un meurtre de masse, voire pour de petites ethnies, un génocide !

En aucun cas le mot de « suicide » doit être utilisé …

D. dit: à

JC….. dit: 26 mars 2015 à 18 h 13 min

Peut-être que vous la baisez mal, JC ?
C’est ma méthode hypothéticodéductive (enseignée dans les États-majors) qui m’a dirigé vers cette hypothèse.

D. dit: à

Voulez-vous savoir ce que je pense de vous, Luc ?

JC..... dit: à

Dédé,
vous avez vu juste, elle est si laide ! Répugnante. Faut comprendre ! Je sais que vous en êtes capable.

Il suffit d’attendre un peu…

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

*

*