Jacques Drillon a cappella, a capriccio, allegro ma non troppo
Cadence (390 pages, 23,50 euros, Gallimard) : voilà au moins un titre de livre tout sauf racoleur. Au moins a-t-il le mérite de bien en refléter tant l’esprit que la lettre. On se demande déjà quel en sera celui du tome suivant annoncé. Selon le Littré, la cadence (nom féminin qui vient de cadenza, de cadente, tombant, de cadere, tomber) peut être appui ou insistance de la voix sur les syllabes accentuées qui terminent les sections des phrases ; terminaison d’une phrase musicale sur un repos ; conformité des pas du danseur avec la mesure marquée par l’instrument ; ou encore mesure régulière que le cheval observe dans ses mouvements. Qui est de longue date lecteur des pages « Culture » du Nouvel Observateur sinon de l’Obs, se doute qu’en l’espèce il s’agit surtout de musique, l’auteur y ayant succédé à Maurice Fleuret pour tout ce qui s’y rapporte, mais pas que…
Dans ses jeunes années, Jacques Drillon (Paris, 1954) a consacré un doctorat de linguistique sur La loi formelle et son influence sur la création artistique et littéraire. Ceux dont je suis, qui ont de longue date mêlé son indispensable Traité de la ponctuation française (Tel/ Gallimard, 1991) à leurs dictionnaires de référence au chevet de leur table d’écriture, lui en savent gré. La chronique de ses propres papiers collés en hommage à Georges Perros, décollés, recollés, redécollés et finalement découpés y fait encore écho.
Que n’a –t-il pas fait en musique ? Tout, semble-t-il, sauf l’écrire. Il l’a enseignée dans un collège de Nancy, a donné des leçons de piano et de flûte, a tenu sa place comme ténor dans l’ensemble vocal de Gérard Caillet et au sein d’un quintette vocal spécialisé dans les madrigaux de Gesualdo, a collaboré à France-Musique dès l’âge de 20 ans, en a dirigé des enregistrements intégraux chez Harmonia Mundi, l’a explorée dans des livres, racontée dans des conférences, éditée dans des collections, transcrite jusqu’à plus soif – tout sauf lui faire subir les derniers outrages. Sa seule collection concerne les fichiers PDF de partitions musicales (même pour des collectionneurs de ce type, il existe une internationale sur le web) avec une niche dans la niche : les transcriptions pour piano (seul, à quatre mains ou à deux pianos). Voilà qui déjà donne le « la » de son livre.
Qu’est-ce qui distingue une autobiographie d’un « essai autobiographique » à la Drillon, tel que son livre est sous-titré ? La composition en éclats de mémoire séparés par un blanc, un mot-clé en marge à chaque fois pour en dire la nature, et l’inscription dans le fil du texte de brefs « souvenir-tableau » qui achèvent de bousculer la chronologie. S’en dégage une sonorité particulière qui rend si attachante cette émeute de réminiscences. Passons sur les parents, le père incarné en un corps et la mère en un esprit, sur les années d’enfance à subir la disputatio familiale à l’ombre d’un géniteur ancien camelot du roi, colonialiste, raciste et ingénieur habité par le génie de Vauban (mais on peut tout pardonner à un homme fasciné par le Livre de Job), et les années d’adolescence à participer à leur conversatio.
Encore que sa mère, qui avait la haine de Voltaire et la passion du nobiliaire, vaut le détour. Peut-être pour cela qu’il vénère en lui le fondateur de la langue française moderne, le père du rythme jusqu’à ce que Proust et Céline le dynamitent. Le père ayant été muté dans une ville de hauts-fourneaux dont le prince était un Wendel, où tout était Wendel jusqu’à l’air qui y était respiré puisque dans les jardinets «on faisait pousser des légumes enrichis au minerai de fer », cela nous vaut de fortes pages sur les gens des Forges, la rivalité entre le côté des Wendel et le côté des Sidélor comme une hostilité entre Montaigu et Capulet.
Au fond, il a eu des parents, a été à l’école, a eu des crises d’adolescence, a connu gauchement ses premiers émois sexuels comme tout le monde, seulement un peu plus ce qui l’autorise à en faire une épopée. Il faut bien du talent, une ironie mordante, le goût du portrait piquant et un zeste de cruauté dans la description de certains de ses contemporains pour surprendre le lecteur en se livrant à un exercice aussi convenu. Celui du comédien Daniel Emilfork, histrion-né si laid que lorsqu’à 17 ans, s’étant couché sur une voie de chemin de fer, « le train horrifié n’a pas osé lui prendre plus qu’un morceau de talon », rend admirablement justice à la dignité que toute sa personne exprimait. Celui tout aussi affectueux et admiratif d’un autre homme qui a tant compté dans sa vie en lui faisant si profondément aimer la musique qu’il interprétait, le claveciniste, organiste et chef d’orchestre Gustav Leonhardt. A l’inverse, la philosophe féministe Geneviève Fraisse est étrillée pour avoir parlé de « sans-papières » sans rire et sans rougir : « Nous fûmes un certain nombre à lui tirer notre chapelle ».
On retiendra aussi son attachement à l’injustement négligé André Suarès. Ou à Bossuet si musicien dans ses oraisons et si pur dans l’usage de la langue qu’il n’est plus lu, entendu ni compris (on pourrait en dire autant de Giraudoux) ; mais on ne lui pardonnera pas d’injustes philippiques d’une mauvaise foi évidente contre la réunion des « plus mauvais musiciens du monde » au festival de Woodstock – et de citer Richie Havens, les Doors, Joe Cocker, les Ten Years After en oubliant entre autres le génial Jimmy Hendrix.
« Je n’étais pas tout à fait un vieux con, mais je montrais des dispositions dont j’ai su profiter depuis »
On ne saurait mieux dire, d’autant qu’il y revient de temps en temps lorsqu’il reconnaît s’être royaumé en Barrès, sa Colette Baudoche fut-elle « un Silence de la mer pour vieux cons », mais qu’importe puisque sa phrase « fluide, simple, élégante, c’est du miel ». Si Mémoires d’un vieux con n’avait déjà été pris par Topor, qui sait… Drillon a des pages fécondes pour des réflexions ultérieures sur des écrivains non musiciens tels que Maupassant ou George Sand, qui malmènent les règles du rythme et de l’harmonie ainsi que la respiration naturelle, alors qu’un Voltaire, qui ne goûtait pas davantage qu’eux la musique, n’est jamais dysharmonique ; sinon sa phrase si française ne serait pas le modèle d’équilibre qu’elle est.
Erudit sans pédanterie, précis sans être maniaque, savoureux avec toute la joyeuse liberté que lui autorise le grand art de la digression (ici les premières pages), on imagine que les préparateurs de copie et les correcteurs de Gallimard ont peu trouvé à redire à son tanuscrit – encore que la violoniste Marie Leonhardt eut gagnée à être présentée comme « romande », voire « Suisse romande », plutôt que comme « Suisse française » ! Un auteur qui a un tel souci de la langue, plus que du langage, ne peut que se désoler de l’appauvrissement de sa syntaxe, de la désinvolture de l’Etat à son endroit, de l’abaissement d’une population collectivement prise d’apocope. « Cet effondrement est le meilleur moteur de l’asservissement, car il a trouvé le moyen de se faire appeler progrès : une tricherie dans les termes, signature habituelle du totalitarisme en train de s’instituer » écrit-il. Une réflexion à laquelle fait écho un récent touite de Bernard Pivot :
« Après Halloween le Black Friday ! Encore un effort et nous fêterons le 4 juillet l’Independence Day.
Cadence est un délice pour qui goûte les aventures de la langue française. Son éditeur, qui l’a publié un 15 novembre, entre les prix littéraires et les fêtes de Noël, a dû penser que les amateurs ne seraient pas nombreux. Rassemblons donc nos forces pour le démentir. Tout individu porte en lui son propre mystère. Péguy est peut-être l’une des principales clés du mystère Drillon. Pas seulement celui qui dénonce, annonce et prophétise l’atroce victoire de l’argent sur toute transcendance (« Par un monstrueux dérèglement de la mécanique, ce qui ne devait servir qu’à l’échange a complètement envahi la valeur à échanger ») mais celui qui écrit :
« Il fallait qu’un bâton de chaise fût bien fait. C’était entendu. C’était un primat. Il ne fallait pas qu’il fût bien fait pour le salaire ou moyennant le salaire, il ne fallait pas qu’il fût bien fait pour le patron, ni pour les connaisseurs, ni pour les clients du patron, il fallait qu’il fût bien fait lui-même, en lui-même, pour lui-même, dans son être même ».
Ce Péguy de la fameuse métaphore du bâton de chaise, pour qui les catégories tranchées et binaires sont inopérantes et dénuées de sens, dont la leçon actuelle serait de refuser la logique selon laquelle ceux qui ne portent pas de gilets jaune appartiennent nécessairement au camp de l’élite et des possédants, quelque chose me dit que tous les Drillon, écrivain, musicien, linguiste, cinéaste, critique, journaliste, s’y trouvent réunis, sur fond de forêt vosgienne naturellement « puisqu’il n’est point de paysage qui ait eu d’influence plus profonde sur ce que je suis, ce que je sais, ce que je fais ». Toutes ces lectures – ces livres annotés, cette musique déchiffrée, ces partitions transcrites, toute une vie faite de tout cela pour finir par payer une dette absolue et exclusive au paysage de son enfance, et lui rendre gloire en majesté, chapeau l’artiste !
( » Forêt se situe dans le massif des Vosges à côté du col de la Chipotte », photo Michel Cart ; « Jacques Drillon lors d’un enregistrement à France Musique avec le chef d’orchestre Emmanuel Krivine » photo D.R. : « Gustave Leonhardt » photo D.R.)
1 759 Réponses pour Jacques Drillon a cappella, a capriccio, allegro ma non troppo
Les médias ont complètement lâché macron et son gouvernement. Ils s’en donnent tous à coeur joie.
Ça sent de plus en plus la curée.
Chamonix, elle est dans quel coin votre campagne, si ce n’est pas indiscret?
C’est quoi le noyaux de la question ? enfin, il y en a un ou ce n’est qu’une provocation à deux cents ?
Baricco a commencé sa vie d’écrivain comme critique, Lavande : Il genio in fuga sur Rossini, et L’anima di Hegel e le mucche del Wisconsin sur la relation musique et modernité.
La fatigue commence à déterminer ce segment de mon present, correction de la typographie : Il genio in fuga sur Rossini, et L’anima di Hegel e le mucche del Wisconsin sur la relation musique et modernité.
Chaloux
suivant le contexte, supprimez le un. Gardez le singulier.
Avoir autre choix.
Musique :
https://blogfigures.blogspot.com/2010/10/maria-tipo.html
Bonne nuit
D. dit: 27 novembre 2018 à 23 h 00 min
Ils ont demandé quelque chose en rétribution et je leur ai donné.
De quel ordre D. ?
Au lieu de quoi aujourd’hui est pire qu’hier. Et l’on ne bénit plus rien. Et l’on sait que demain sera pire qu’aujourdhui.
à la manière de
Avant d’aller me coucher, après avoir bien travaillé, pourquoi pensé-je à Darmanin, à qui j’en suis persuadé, individuellement et collectivement, nous ne pensons pas suffisamment? Et pourquoi me dis-je, sans bien percevoir le sens de cette réflexion, mais je suis persuadé que vous m’y aiderez:
-Cet homme n’est pas ministre, il est miclystre et il travaille dans un miclystère.
Curieux, non?
Macron n’aime pas Poutine parce qu’il a peur d’être emporté en Sibérie.
Empoté ici, emporté là-bas.
Demain, je vous dirai mon sentiment sur Griveaux.
En attendant Godot. https://xn--dcodages-b1a.com
Rose 23h52 – on ne se rend compte qu’en faisant une phrase :
» j’aimerais avoir autre choix » ?
Je ne trouve pas que ça sonne bien.
Lavande, c’est une affaire d’elocution , il est nécessaire de s’appliquer, bien articuler, ne pas causer la bouche pleine se presente en condition utile.
Bonjour :
Non NIQ, ce n’est pas une affaire d’élocution.
Je crois beaucoup au « diagnostic de l’oreille » en matière de grammaire. Si ça ne sonne pas bien il y a de grandes chances pour que ce soit faux.
Quand Chaloux, hier, parlant d’une dame, voulait savoir s’il devait dire « je lui ai demandé » ou « je lui ai demandée » il aurait eu tout de suite la réponse en remplaçant demander par dire :
« Je lui ai dit » ou « je lui ai dite » ?
la réponse est évidente sans aller chercher une règle de grammaire.
Lavande, c’est à mon avis grammaticales correcte, ensuite on peut préférer une langue qui s’écoule sans effort où les sons ne se heurtent pas, là il faut produire un effort car les sons se coupent , é à o, .pour Avoir il suffit de poser qui ou quoi , le participe s’accorde avec un cod. J’ai demandé quoi? On se fiche de qui qui répond à la question à qui? Coid.
Grammaticalement.
Sans avoir les compétences de DHH, j’aime beaucoup la grammaire, l’orthographe, la ponctuation… mais j’essaie de ne pas trop casser les pieds à mon entourage avec ça.
Une fois, dans une copie d’étudiant, j’avais corrigé quelques fautes qui me faisaient mal aux yeux (il n’y a pas que le diagnostic de l’oreille !). L’intéressé m’a dit sur un ton gentil et apitoyé: « faut pas vous fatiguer comme ça Madame, c’est sans espoir ! »
Je le lui ai demandé, je la lui ai demandée, je lui ai demandé.
Lavande, c’est loin de la compétence pointue de dhh, niveau ce2.
Il serait opportun que le gens réfléchissent à la nature du fascisme comme doctrine politique ; d’un côté ils nous épargneraient la fatigue d’entendre beaucoup de bêtises, d’un autre il pourraient prendre conscience que le fascisme dans sa plus parfaite expression se cache dans les plus insupportables gouvernements.
Déjà le matin, maintenant !
insupportables > insoupçonnables
Renato, c’est surement une grossière approche , mon point de vue est le suivant: dans ses effets, ses conséquences, ses initiatives et peut être dans sa volonté, le grand capital tel qu’il fonctionne aujourd’hui est une sorte de neo nazisme. Il tue, il affame, il détruit, il est hégémonique.
en Italie comme en Autriche, dear Renato, des trentenaires sémillants gominés qui veulent en découdre. probablement un fascisme alpin.
C’est vraiment une grossière approche, N’IQ, mais c’est compréhensible : depuis longtemps déjà les mots sont employés sur la base de préjugés plutôt qu’en fonction de leur sens propre ; mais nous vivons sur terre, entre humains…
Renato, le nazisme avait cela de pratique que ses intentions , son but étaient clairement énoncés. Maintenant l’hypocrisie nous sert de grand bain.
Prenez Michael Jackson, icône mondiale asexuée et plongez-le dans le corps et la fonction footbalistique de Ronaldo, vous obtiendrez « Diamantino » de Gabriel Abrantes et Daniel Schmidt, qualifié de « film le plus fou » du dernier Festival de Cannes. Un film à l’esthétique kitsch à la Gilbert et Georges, où le héros du genre beau-cul-belle-gueule, mais gentil et con tout à la fois, est une sorte de Cendrillon-vache à lait, en proie à ses diaboliques soeurs jumelles. Belle icône publicitaire, dans un monde d’ipodés lobotomisés, Diamantino, puceau innocent, qui n’aime que son petit chat noir, et son père, dans le rôle de la bonne fée, va se retrouver au centre d’un vaste complot politico-économique. Ayant manqué le but historique qui aurait permis au Portugal de se qualifier au mondial 2018, Diamantino, dont le père succombe à un infarctus au moment du pénalty décisif, décide d’abandonner le football et de se consacrer à l’éducation d’un jeune migrant noir, qu’il vient d’adopter. C’était compter sans ses terribles soeurs, qui se sont catapultées son agent et, en accord avec des membres du gouvernement, tendance extrême-droite, l’on vendu très cher afin d’être cloné : une équipe de Diamantino représentant l’image idéale pour lutter contre les envahisseurs migrants. Hélas, au cours de cette expérience, le héros mâle devient hermaphrodite. De plus, le jeune garçon qu’il a adopté, se révèle être une lesbienne, agent du fisc, qui s’est infiltré chez lui pour éplucher ses comptes offshores ! Le film le plus fou ou le plus folle ? Les Cahiers du cinéma ont adoré. Moi, sans plus…
Pour vous faire une petite idée !
http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19580239&cfilm=264086.html
N’ImporteQuoi™, je vous conseille de déposer votre remarquable pseudo avant qu’on ne vous le vole. Bravo renato pour cet élégant raccourci auquel je n’avais pas pensé. Hem.
Empoté ici, emporté là-bas.
–
et même empapaouté par un gilet jaune mutin.
Sortant de la projection de « Diamantino », au MK2 Beaubourg où je me trouvais, j’ai vu qu’un autre film dont la bande-annonce m’avait accroché, allait commencer. Le temps d’une cigarette et d’un café, j’y suis retourné. Là, après que Pierre Bergé nous ait informé qu’il avait 32 ans et Yves Saint-Laurent 26, quand le couple s’est appareillé au long cours, nous sommes immédiatement plongés dans le mausolée de celui qui se qualifiait lui-même de « Dernier des grands couturiers français ». « La célébration », le film documentaire qui lui est consacré, s’attache aux dernières années de sa vie. Là, une caméra, particulièrement intrusive, nous le montre tantôt gonflé à la morphine, tel le Pompidou de la fin, ou osseux et squelettique à la manière de Laurent Terzieff. Aucune grimace ne nous est épargnée. Effrayant et fascinant !
http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19580314&cfilm=265820.html
C’est classé K**H-10 BY@E.MAN D👀OR+I##AN, Rose. Vous comprendrez que je ne puisse vous en dire plus
Ce ne sont même pas des protofascistes, phil, que des réactionnaires.
Cela dit, avec une meilleure solidarité européenne Salvini mijoterait autour du 5%.
HOMMAGE
(Paroles JC/Bob Hazam, Musique Dario Moreno)
Passou je t’aime, Passou je t’adore
Como la salsa de pomodoro
Passou je t’aime, Passou je t’adore
Como la salsa de pomodoro
Y a Mustapha, y a Mustapha
Anavaé badia Mustapha
Ça va chérim faila attaarim
Éronquérim matché éma hatchim
Thala aya Mustapha yaémil quélam
Hénéal quamé bémane avénéal quélam
Where my live oh guest oh guest, yes my love
Oh guest oh guest
Where my live oh guest oh guest, yes my love
Oh guest oh guest
Passou je t’aime, Passou je t’adore
Como la salsa de pomodoro
Passou je t’aime, Passou je t’adore !
Paroles du regretté JC
Chaloupe,
Vous êtes trop sensible. Si vou saviez toutes les horreurs que j’ai lues à propos de mes textes, et pourtant je continue. Pour les faire ch.ier un peu aussi, mais vous devriez vous reconnaître là-dedans, vous qui aimez la castagne.
Regreté par qui ?
C’est très beau, Ed. J’aime.
Ce que j’aimerais davantage c’est que vous vous le chantiez en vous accompagnant à la guitare puis que vous postiez le film sur YouTube. Est-ce trop vous demander ? Vous feriez bien ça pour votre dédé adoré non ?
@dédé
Non. En plus je ne joue que de l’électrique, et très mal.
@renato
Moi et Chaloupe. Ca fait déjà 2.
Nous avons eu Arrêteztout, maintenant nous avons N’IMPORTEQUOI, en brev N’IQ.
ce qu’il faut à la RdL
promue par la firme pour s’insinuer dans les systèmes de soins : la « valeur en santé ».
D. à 10h34, je le comprends. Ce qui est classé est classé.
Le reggae de Jamaïque inscrit au Patrimoine culturel immatériel de l’Unesco
Lavande à 7h29.
d’accord quand vous faites.cette.pvrase, mais dans d’autres contextes ? Nous ne savons pas la phrase. L’avantage de ma.proposition, si je puis dire est son ambivalence : le singulier vaut un pluriel :
ex : sans doute y a-t’il autre choix.
ou bien : croyez-vous qu’il n’y ait autre choix ?
C’est vrai aussi que l’on peut mettre un d’.
DéPOT DU PSEUDo inpi
Depuis le 16 octobre, les demandes d’enregistrement de marque se font uniquement par voie électronique grâce à un outil simple et rapide, incluant une aide en ligne et un espace de paiement sécurisé.
De même, les échanges de procédure avec l’INPI, les déclarations de retrait, les requêtes en rectification d’erreur matérielle ainsi que les observations de tiers se font désormais uniquement en ligne.
Que dit un rasta qui n’a plus de beuh à fumer ?
Réponse : « C’est quoi cette musique de merde ??? »
je viens d’apprendre qu’on dit de LA coriandre;je disais « du »
Julian Henriques proposes that these dancehall « vibes » are taken literally as the periodic motion of vibrations. He offers an analysis of how a sound system operates – at auditory, corporeal and sociocultural frequencies. Sonic Bodies formulates a fascinating critique of visual dominance and the dualities inherent in ideas of image, text or discourse. This innovative book questions the assumptions that reason resides only in a disembodied mind, that communication is an exchange of information, and that meaning is only ever representation.
J. Henriques, Sonic Bodies. Reggae Sound Systems, Performance Techniques, and Ways of Knowing
Lavande à 8h16
« faut pas vous fatiguer comme ça Madame, c’est sans espoir ! »
Il n’y a jamais de sans espoir.
La difficulté s’est très nettement accrue lorsque la grammaire fut mise volontairement en perdition. Jusque là, nous avions encore nos chances.
Ne suis pas très compétente en grammaire, mais aime bcp l’orthographe.
Ai inventé une méthode -tout à fait personnelle-pour permettre à mes élèves collégiens et une année 2012/2013 lycéens de progresser rapidement en orthographe.
Las, lors de la débandade de la grammaire, que j’ai vu s’accroitre à vitesse grand V., ma méthode devint difficile à appliquer.
nota : elle demande bcp et un double travail au professeur, mais lorsqu’on est passionné, l’on ne compte pas.
Lavande et Et alii
j’étais allée à l’INPI cours Pierre Puget, pour déposer un dossier et valider mon invention. Tellement sûre de moi et de la fortune assurée que le type était devenu vert de jalousie.
Puis, j’ai laissé tomber. Comme neuf choses sur dix.
Et l’homme qui m’a fait battre le coeur à Punta Arenas.
Je ne regrette rien. Ni de ma vie, ni de mes non-choix, qui, in fine, sont des choix. Ne pas choisir c’est choisir de ne pas faire de choix.
Je crois que la raison principale est la fortune. Je ne tiens pas à être fortunée. Cela me prendrait immensément de temps de tout distribuer. Et j’aurais bcp. d’emmerds.
Voyons la chose comme ça, Ed.
L’un de mes antécédents dut subir l’exile — à cause ses opinions politiques ; deux ils on fait de la prison — à cause leurs opinions politiques ; un subit le confinement — à cause ses opinions politiques.
Alors, voyez-vous, si un qui vomit ses opinion sous pseudo revient, moi j’abandonne les lieux, ce ne sera pas une grande perte mais peu importe : la liberté d’expression comporte une prise de responsabilités que le PQ n’a jamais prise.
il n’y a pas eu la mort de Vovelle?
une plus grande visibilité aux traditions et aux savoir-faire portés par les communautés sans pour autant leur reconnaître de critère d’excellence ou d’exclusivité », rappelle l’organisation.
LES POLITICIENS QUI FONT DE LA MUSIQUE
IL y a un lien
@n’importe quoi 8h 20
effectivement comme vous le soulignez mes connaissances en grammaire française et orthographe sont celles qu’avait normalement de mon temps un élève de CE 2.
si j’ai acquis plus tard des connaissances en linguistique, s »agissant d’orthographe et de grammaire je n’ai jamais eu besoin de compléter ce que je savais au sortir de l’école primaire.
c’est aussi le cas de plusieurs commentateurs me semble -t-il assez âges pour avoir bénéficiée d’un enseignement primaire exigeant.
renato, vous confondez antécédent et ascendant, je crois ?
DHH, je ne me permettrais pas la comparaison. Je voulais tout juste dire que la règle d’accord des participes avec être et avoir si mon souvenir est exact appartient au programme des primaires. Ce2 ou cm1.
Vrai, D.
Rose 11h32
Peut-être faut-il préciser qu’il s’agissait d’un compte rendu de travaux pratiques de physique et qu’effectivement l’étudiant en question n’avait pas grand chose à faire de mes corrections d’orthographe.
Dear Baroz, Diamantino vous a rappelé vos vacances au Portugal ?
Bergé a liquidé son Yves comme un hôtel particulier « mythé », le jardinier a raflé la mise.
Tout cela bien à part, Joel Meyerowitz :
« Diamantino vous a rappelé vos vacances au Portugal ? »
Pas seulement, Phil. Les chambres d’hôtes gays sont internationales.
Phil, Olivier Meyrou, l’homme à la caméra intrusive de « La Célébration », est le mari de Christophe Girard, qui a produit le film. Bergé en aurait sûrement interdit la diffusion. Hommage posthume ou règlement de compte ?
Du 23 mars au 15 décembre 2019 une grande exposition rassemblant 150 objets du « trésor de Toutankhamon » se tiendra à la Grande halle de la Villette. Un tiers des objets n’ont jamais été présentés en France.
Je déconseille fortement la visite de cette exposition et rappelle que l’ensemble de ces objets à fait l’objet de charges magiques très puissantes réalisées par les prêtres d’Amon lors de la fermeture du tombeau dont l’ouverture par Carter et consort fut un sacrilège incommensurable. Ces rites magiques aux effets très puissants avaient également été employés contre « Akhenaton », sa famille et ses ministres, provoquant maladies, decès, destitutions, chute totale de pouvoir et destruction de la ville et des temples sacrilèges.
Le jeune pharaon est l’un de mes très lointains cousins. Notre ascendant commun le moins éloigné est le pharaon Thoutmosis III.
Je parle donc en connaissance de cause.
La photo de mariage, Phil
https://www.lepoint.fr/societe/mariage-gay-anne-hidalgo-marie-un-elu-et-son-compagnon-08-06-2013-1678684_23.php
Thoutmosis III ou Thoutmoisis II, D. ?
Thoutmosis III est notre ancêtre commun le plus récent.
Ahhhh vous faites de l’humour, Jazzi.
Il n’aurait pas fallu que vous le fassiez du vivant de Thoutmosis II, il vous en aurait cuit de coups de fouet jusqu’à ce que mort s’en suive. Mais peut-être appréciez-vous le fouet ?
Tu as le crâne comme ça, D. ?
J’avais oublié le lien
https://fr.wikipedia.org/wiki/Déformation_volontaire_du_crâne#/media/File:Déformation_Péruvienne_MHNT.jpg
quand même renato, vous n’y songez pas sérieusement à l’exil ?
D, quelle famille, il nous faudrait un compte rendu de votre ADN miraculeux, je n’ai pas pris de notes mais si vous continuez à étaler vos lignées ascendantes prestigieuses , vous doublez les doigts dans le nez WGG et ses ornements héraldique ainsi que Jazzi et ses ancêtres vénitiens. Tant pis pour la limitation à 80 km/h de l’humble ministre havrais qui dans son prochain polar devra faire une exception au règlement exprès pour vous car de telles origines méritent bien quelques privilèges.
au Mexique nord est aussi il y a des crânes ainsi.
pour l’orthographe soignée, c’est bien l’affaire de tous et non l’exclusivité des profs de lettre.
Êtes vous certain que ce ne soit Phimisis III ? Il y eut bien Osiris, Isis, donc logiquement..
HeraldiqueS.
« vous doublez les doigts dans le nez (…) Jazzi et ses ancêtres vénitiens. »
D’autant plus que D. a des ancêtres dans le… futur sur Mars ! Quoiqu’il en soit, il doit avoir du mal à porter le chapeau ?
Jazzi, la chapka d’hier ne lui était pas destinée , quoi qu’il en soit c’est une lourde charge que de devoir représenter impeccablement pour honorer sa mémoire et son prestige une dynastie momifiée.
Le monde titre sur le grand vide muséal qui suivra la restitution des oeuvres, je crains aussi un beau trafic et une dispersion de celles ci dans les collections privées.
Mais comme en region ils ont réduit les dotations , on s’en fout. Il n’y a plus rien à voir et nous n’avons pas les moyens de visiter les métropoles régionales , alors Paris et les trésors restitués ne nous concernent pas. Mais zut quand même, je n’aurai pas profité du musée des arts premiers.
Sur Sand et la musique, il y a la thèse éponyme de Thérèse Marx-Spire, lue naguère en Sorbonne, pour qui la grand-mère de l’écrivain a joué un role fondamental dans la transmission du répertoire du Dix-Sept- Dix-Huitième siècle.
cette initiation musicale, notamment à Couperin, lui aurait donné le moyen de comprendre Chopin . Je cite de mémoire « elle l’admirera parce qu’elle saura pourquoi. »
Il ne s’agit donc pas de jeu, mais d’affinités musicales. C’est stimulant, Chopin n’étant pas alors perçu comme le Dieu romantique du piano qu’on forgera plus tard. Les éléments sont là, mais pas la statue.
Bien à vous.
MC
Nous partageons en effet un ADN commun, Jazzi.
@chaloux @lavande @Rose
cChaloux a posé un problème qui m’a interpellée et je vous livre le fruit d’une reflexion à prendre sans doute avec reserves.
Il est patent , quoi qu’en pense Chaloux ,que « n’avoir pas d’autre choix » est correct tandis que la forme négative de cette phrase « avoir d’autre choix « nous gêne ;ce qui semble une anomalie
Voila ce qui me semble la solution
En français -sauf cas particuliers type interjection apostrophe ou effet de style special -tout nom ayant une fonction de sujet ou de complement dans une phrase a un déterminant(‘article, démonstratif, adjectif numerique ,negatif etc…)
Dans la première formule ,correcte , c’est l’expression « pas de » équivalent de « aucun » qui sert de determinant à choix et le « de » est une copule qui n’est pas dissociable de « pas »
Dans la seconde il ne s’agit pas du même « de » mais de l’article indefini pluriel ‘(ci sous une forme élidée et qui s’écrit « des » sous sa forme pleine ),donc qui est incompatible avec un nom singulier et appelle le pluriel pour le substantif auquel il s’applique .
c’est ce qui fait ecrire à Lavande que la formule à laquelle tient Chaloux serait correcte si choix était au pluriel ;effectivement avoir d’autres choix ne nous choque pas
Consuelo n’est pas que consacré à la Musique. Il y a derrière tout un ésotérisme provenant de la fréquentation assidue de Pierre Leroux, qui croise la Dame au moment de l’écriture du roman, me semble-t-il. Mais ce serait méchant d’aller chercher des idées de Leroux d’en ce qu’en fait Sand: une sorte de mayonnaise ésotérique. Restent les pages sur Venise, oui.
MC
Non, NIQ™, la différence d’avec Jacques c’est qu’il porte en lignée mâle le nom de Barozzi.
Ce n’est pas mon cas. Il est vrai que je descend de Thoutmosis III, mais par l’une de ses très nombreuses filles, et l’arbre continue jusqu’à moi en passant par de très nombreuses femmes. En gros moitié hommes, moitié femmes.
Donc ici il s’agit d’une princesse de Mittanie « offerte » à Thoutmosis.
Restitution.
Il faudrait avant tout établir qui sont les propriétaires ; cela n’étant pas possible dans la plupart des cas, il faudra instaurer des relations de musée à musée ; en absence de musées dans le pays d’origine de l’œuvre et/ou des objets culturels, favoriser la fondation de Musées nationaux, ce qui implique la formation scientifique du personnel nécessaire à la conservation.
Autre possibilité, établir des critères de valeurs et payer les œuvres.
Merci Marc Court pour vos dernières précisions factuelles. A vrai dire, j’ai toujours eu plus confiance en vos compétences d’historien qu’en celles de certain.es autres internautes au grand ou petit style.
J J-J
« offerte », c’est à dire prise après avoir conquis le royaume de Mittani…
Bon.
En atténuation de mon propos, dans cette ascendance, et ce jusqu’à la fin du Moyen-âge, la très grande majorité des femmes sont des princesses -ou, dans quelques cas, au moins des « demoiselles ». On y trouve un très long épisode romain patricien, uniquement la très haute « aristocratie » romaine, avec quelques empereurs bien connus dont par exemple Claude et Auguste.
Merci DHH pour vos explications.
Une copule c’est un lien ?
Reste l’alternative proposée par Rose , supprimer le determinant. Avoir ou n’avoir autre choix.
chercher des idées de Leroux d’en ce qu’en fait Sand: une sorte de mayonnaise ésotérique. Restent les pages sur Venise, oui.
dans ce qu’en fait ?
Comme la pauvre Gigi aujourd’hui, le jour où ma dégénérescence cérébrale sera devenue telle que je serai incapable de comprendre ce que je lis, moi aussi, je ferai confiance à quelqu’un d’autre.
Hurkhurkhurk!
J’avoue qu’avant de lire ce billet je n’avais jamais entendu parler de Jacques Drillon. Pas davantage de Jean-Loup Rivière. Comme quoi parcourir les billets de la RDL n’est pas dépourvu d’utilité. je deviens vieux en apprenant toujours, comme disait Jean-Jacques.
Merci, Et alii, de votre vigilance, la coquille m’avait échappé!
Bien à vous.
MC
@ lavande
c’est un terme qui s’interpose entre deux termes pouir en indiquer une relation de complementarité.
le verbe etre s’interposant entre deux mots est une copule indiquant que l’un est l’attribut de l’autre
Lavande dit: 29 novembre 2018 à 14 h 24 min
Une copule c’est un lien ?
Oui. Par exemple, la conjonction de coordination « et »
Exemple : Paulette et moi avons copulé hier.
An Interview with David Novak
by Edouard Degay Delpeuch [29-11-2018]
In the 80’s, a peculiar genre of underground music emerged: Japanoise—or Japanese Noise. Based on feedback, without melody nor structure, this genre is often perceived as the end of music. Drawing on the tools of media anthropology, David Novak traces the history of the construction of this genre.
DHH à 14h50
le verbe etre s’interposant entre deux mots est une copule indiquant que l’un est l’attribut de l’autre
pouvez-vous nous donner un exemple ?
On dit bien « j’ai faim ».
« J’ai une de ces faims » a un autre sens.
Ou encore J’ai une faim de loup.
Maintenant, supprimer le déterminant permet d’introduire une suite.
Je n’ai autres choix que la corde ou la vie.
Suis un peu fana de l’élision, c’est vrai. Cela rend le propos plus incisif.
Japanoise :
Pour l’analyse il suffit une approche type « phonologie musicale », les instruments sont un pru chers mais les résultats toujours amusants.
Cela dit, invention, nada.
@17.45 « J’ai compris ce jour-là que ma carrière littéraire était terminée avant même que de commencer. Je n’ai aucune envie qu’on me crie toute la vie : Votre style! Votre style ! On me le dit assez ici ».
Petit ou grand, le Style, il n’y avait pourtant guère que cela à sauver, et c’est bien dommage qu’une carrière aussi prometteuse ait avorté dans l’oeuf pour de tels motifs, etc. Cela dit, quand la dégénérescence mentale vous adviendra (progressivement et à votre insu), -ce que je n’espère pas-, l’Histoire de la rdl repassera les plats, mais à ce moment-là, les nouveaux internautes auront appris à ne pas hurkhiser de manière aussi déplacée. Car nous sommes bien peu de choses vous et moi, le savez-vous ?
Jacques Drillon, c’est un journaliste de l’Obs qui a toujours marché avec de fausses bonnes idées, sur lesquelles les gogos se ruaient. D’où une réputation surfaite, et sa petite carrière littéraire qui ne me fait pas sauter au plafond.
Son traité de la ponctuation, c’est peut-être bien. Cela ressemble à ce genre de livres pour happy few, mais ce n’en est pas vraiment. J’avais été davantage convaincu par « Aimer la grammaire » de Bergounioux. Toute la grammaire en moins de cinquante pages. Un livre qui se vend désormais au marché noir, car épuisé.
Bon, cet atelier à désormais fermé :
http://musica.san.beniculturali.it/istituto/studio-di-fonologia-musicale-di-milano-della-rai/
mais on trouve des logiciels performant qui permettent la création et l’analyse.
N’IMPORTEQUOI dit: 29 novembre 2018 à 13 h 43 min
Le monde titre sur le grand vide muséal
Savez-vous que les réserves sont pleines ? Archi-pleines ? Lors de la dernière inondation de la Seine les caves ont dû être vidées précipitamment. Il doit y avoir -en quantité- de quoi constituer trois collections : une en France, à Besançon, Brest, Nîmes, etc. une dans le pays d’origine des pièces rapportées (expropriées), une sur Mars.
Hier, je suis passé chez un bouquiniste qui vendait sans le savoir des livres 15 €, alors qu’ils en valent jusqu’à 100 sur Amazon. Là aussi des livres épuisés. Les esprits mercantiles pourraient faire une culbute de 80 €. Encore faudrait-il trouver un acheteur à ce prix. Je n’avais pas de liquide sur moi, ni mon chéquier (le petit bouquiniste ne dispose pas de paiement par carte), j’y retourne tout à l’heure. Mais je ne les vendrai pas ; je les garde pour moi, et compte les lire.
J’approuve cette évolution et souhaite qu’elle passe des USA à la France. Car enfin, les nuisances de la connaissance historique sont bien connues.
—
Nuisances qui justifiaient la réécriture du passé par les employés du « Minitrue » dans 1984. Brave new world!
Il y a aussi le prêcheur du pape François, le Père Cantalamesso, qui a écrit des livres traduits en français. L’un sur la pauvreté (ça ne s’invente pas !) était épuisé et était vendu plus de 150 € sur Amazon, voire 200. C’était un livre SUR les pauvres, mais pas POUR les pauvres ! Du coup, je n’ai pas encore lu cet admirable théologien, qui n’en peut mais.
Aujourd’hui, nous souhaitons un joyeux anniversaire à Jacques Chirac.
à > a
Ed, allez-vous parfois chez les bouquinistes de Hambourg ? Trouve-t-on des livres en français ? Vous ne nous racontez jamais votre vie de Hambourgeoise ; est-ce une vie bourgeoise, malgré tout ?
Ma pauvre Gigi, tu ne voudrais pas être un Blabla et tu es pire que lui. Si tu n’aimes pas les baffes, pourquoi venir les chercher? Ce n’est pas ma faute si tu n’as ni envergure ni discipline intellectuelles, ce n’est pas ma faute si tu lis sans lire, tout en te regorgeant d’avoir lu. (Ce qui tendrait à expliquer une partie de tes goûts : ça ou autre chose, ça ne change rien pour toi).
Le marché noir de la grammaire 😊🎻🕯🗝🏹🗿🍹🌱🍡🍬🗻🎠
@Ed.
J’ai tout de même une nette préférence pour Renato…
Et qu’est-ce qu’on mange, à Hambourg, à part des saucisses ? Les hamburgers de Hamburg sont-ils bons, originels, ou dégueulasses ? Ed, vous négligez trop votre nourriture.
Vous cumulez Delaporte à15h31.
Cela rendrait tout déménagement impossible.
J’y suis confrontée.
Après, eu égard à l’humidité, stocker les livres dans une cave, ils vont gondoler. Hors Venise.
Lavande, DHH, Rose, merci de votre aide. Je recommencerai.
Voici la phrase, elle est toujours vilaine. On corrigera plus tard. Je soustrais les noms de lieux.
On se demande si celui qui avait fui deux ou trois premières vies et autant de mésaventures et de chaos, n’était pas tenté d’échapper à toute représentation de soi, ou si, déjà pris dans les rêts du martyre qui le mènerait ou plutôt le trainerait de (…) à son village (…), puis de (…) à (…), il avait encore d’autre choix que ce début d’effacement.
« Vous cumulez Delaporte »
Oui, un peu. Je préfère cumuler des livres.
@Béré.
La Bourgogne, encore pour quelques semaines, la maison est vendue.
J’aimerais que la prochaine se rapproche du pays nantais que j’aime beaucoup (et de l’île d’Yeu), mais on me réponds que c’est loin et cher.
Et la bière, Ed ? La bière industrielle est-elle encore bonne à Hambourg, ou faut-il se rabattre sur de l’artisanal ? Vous devez en boire, non ? Cela fait de gros nichons. Autrefois, les femmes à qui on donnait des enfants à nourrir faisaient des régimes de bière, pour avoir plein de lait et des lolos énormes et appétissants.
répond… Je ne sais plus faire trois choses à la fois…
Je suis frappé de voir le nombre de femmes qui aiment et boivent de la bière, notamment quand elles sont entre filles. Ce n’est plus une boisson réservée aux hommes. Mais est-ce que ça en devient féminin pour autant ?
DHH dit: 29 novembre 2018 à 13 h 59 min
@chaloux @lavande @Rose
cChaloux a posé un problème qui m’a interpellée et je vous livre le fruit d’une reflexion à prendre sans doute avec reserves.
Voilà.
Nous n’avons pas le choix.
En vous lisant DHH, constate que le déterminant est indispensable si on emploie la forme négative.
On pourrait aussi précéder le mot choix de grand, ou de moult.
Moult choix s’offrent à toi.
Pas de s à moult. Pourtant pluriel.
Cjaloux
je vous lis à 15h48.
Et je m’interroge.
Pourquoi dans ce cas précis n’utilisez- vous pas un pluriel ?
Ed boit certainement de la bière, car sinon comment ferait-elle pour accueillir JC en son sein généreux?
Le philosophe Kant tenait la bière en piètre estime. Il trouvait que ça ralentissait l’intellect, que ça restait sur l’estomac. Par contre, on imagine très bien Hegel en boire, et en tirant néanmoins une sorte de quintessence philosophique. On doit peut-être la Phénoménologie de l’Esprit à cette boisson bénie des dieux.
Un drôle de DJ :
Rose, je me suis fié à la règle « aucun ». Puisqu’il n’y en a pas d’autre, pas de pluriel.
Il n’y a pas d’accent circonflexe à rets. C’est ma journée…
On se demande si celui qui avait fui deux ou trois premières vies et autant de mésaventures et de chaos, n’était pas tenté d’échapper à toute représentation de soi, ou si, déjà pris dans les rêts du martyre qui le mènerait ou plutôt le trainerait de (…) à son village (…), puis de (…) à (…), il avait encore d’autre choix que ce début d’effacement.
C’est à vous de décider. S’il y avait possibilités, aucune hésitation : le pluriel s’imposerait.
Alors Chaloux, s’il n’y a qu’un choix, et pas d’autres, je crains fort qu’il faille bouleverser totalement votre phrase. Mais c’est la vôtre.
Oui, c’est bien possible, Rose. C’est la théorie de Pierre Audiat qui s’applique. Constantes substitutions. Écrire c’est substituer (c’est la lecture d’Yves Coirault qui m’a beaucoup appris sur ce point). Je n’ai jamais compris le culte qu’ont certains de leur premier jet. C’est une absurdité.
Encore que chez le génie, cela discute. Je crois que c’est Biasi qui remarque que Flaubert revient souvent à la première formule -celle de son carnet- après avoir retourné sa phrase dans tous les sens. Rien n’est simple.
Chaloux :
style :
Nul autre choix. L’évidence s’imposait :
celui qui avait fui deux ou trois premières vies et autant de mésaventures et de chaos, n’était pas tenté d’échapper à toute représentation de soi, ou si, déjà pris dans les rêts du martyre qui le mènerait ou plutôt le trainerait de (…) à son village (…), puis de (…) à (…), ce début d’effacement était la seule alternative enviseageable (ou autre…).
Brefle : il y a l’idée d’unicité Chaloux. Même alternative ne convient pas. Nos collègues de blog Lavande, DHH, N’importe quoi, christiane, vous proposeront autre chose.
Chaloux :
aucun, vous ne pouvez mettre un pluriel.
C’est « drôle ». Une jeune femme ne peut s’exprimer sans être sexualisée. Vous ne valez pas mieux que bérénice et ses poils pubiens finalement. À gerber. Tous.
*érotisée, pour être plus claire.
Pourquoi vous aligner sur « aucun » alors que précisément vous dites qu’il y en a (au moins) un ?
A moins que justement il n’en ait aucun (votre formulation est ambigüe) et à ce moment-là vous pouvez dire » il n’avait pas d’autre choix ».
Sinon moi j’opterais pour « il avait encore d’autres choix », avec un pluriel. Le singulier me parait bancal.
Quand DHH dit : » Il est patent , quoi qu’en pense Chaloux ,que « n’avoir pas d’autre choix » est correct tandis que la forme négative de cette phrase, « avoir d’autre choix » nous gêne. »
elle parle de la forme négative de l’expression qu’elle cite juste avant, qui est elle-même négative. Du coup on retombe sur du positif, comme en maths : (-) x (-) = (+) !
George Sand et la musique. Le livre de Thérèse Marix-Spire est absolument passionnant.Son titre »les romantiques & la Musique / le cas George Sand » paru aux Nouvelles éditions Palatines, il y a un bon demi-siècle. Documents nombreux et variés, index, bibliographie fournie, table des matières analytique,tout est fait pour faciliter une recherche, même rapide. 700 pages, non massicotées … Un plaisir absolu.
** le Pleyel qui se trouve à Nohant depuis une vingtaine d’années n’est pas celui de G.Sand, non plus celui de Chopin. C’est un Pleyel d’époque qui a été découvert par un musicien qui s’occupe du Festival Chopin; il n’est pas « décoratif » il est en parfait état de marche ( non utilisé durant le festival)
@ Jacques Chesnel
J’ai aimé, à La Grande Librairie, que je viens de regarder en différé, Richard Powers évoquant l’écriture de son livre « L’Arbre Monde » puis, lorsqu’il a salué dans le square Viviani, près de l’église saint-Julien-le-Pauvre, le plus vieil arbre de Paris : un robinier faux-acacia, disant à F.Busnel que les graines (semées en 1601 par un botaniste J.Robin pour Henri IV) venaient de son pays, l’Illinois. Mais je l’ai trouvé bien triste, ce robinier, avec ses arches en béton et le grillage qui le protège et l’isole des promeneurs.
https://www.france.tv/france-5/la-grande-librairie/la-grande-librairie-saison-11/824981-rencontre-avec-richard-powers-auteur-de-l-arbre-monde.html
Ajout au piano de Chopin: un essai devait être publié sur le coule triolet: G.Sans, Chopin et ses pianos. En effet c’est G.Sand qui s’occupait de faire véhiculer le(s) piano, là où Chopin se déplaçait. J’ai un souvenir, un peu flou maintenant, de l’acheminement compliqué du piano jusqu’aux Baléares. J’ignore si l’essai est paru, en tout cas le sujet en vaut la cadence.
Chopin faisait danser les jeunes filles et les moins jeunes dans la cour du château, la mazurka bien sûr, qui est une danse paysanne ,cela lui rappelait la Mazurie, région magnifique.
À gerber. Tous
Pas moi.1
Bon ce soir c’est endives au jambon, béchamel au fromage gratiné. Miam !
15h Jacques R, comme vous êtes spirituel! Et cela restera à jamais par l’exemple gravé dans nos mémoires. Je ne sais pas toutefois si l’exemple peut être proposé sans risque de poursuites judiciaires dans les petites sections, il faudrait s’informer auprès du ministère.
J’ai revu avec plaisir hier soir Dans la cour.
16h39 je n’ai pas utilisé ces termes. La question de l’authenticité de la blondeur peut s’en passer et j’ai ensuite écrit « épilation » , technique qui s’adresse à différentes parties du corps . La pilosité et sa couleur que ce soit les sourcils ou les aisselles en indicateurs de pigmentation font aussi bien l’affaire.
Chaloux, 15h48, vous n’avez qu’à modifier la fin de votre phrase, le texte ne souffrira pas plus.
Remettons les choses au point. c’est le département d’Art Islamique qui a du migrer d’un étage lors de la dernière menace d’inondation,, une partie étant bêtement enterrée sous la Cour Visconti.
MC
@le petit Pleyel (pianino) du salon est entré à Nohant vers 1872-75, du vivant de George Sand. Il figure sur des photographies très anciennes. Je l’y ai toujours vu depuis trente-cinq ans. Un Pleyel à queue de 1846 -restauré- a été acquis par le domaine, il y a trois ou quatre ans.
Je suis retourné chez mon bouquiniste avec un chéquier. Il m’annonce, dès que j’arrive, que le livre que je convoitais si fort a été vendu ce matin, entre onze heures et midi. Dois-je le croire ? En revanche, l’autre livre était toujours là. Après réflexion, je ne pense pas qu’il m’ait menti. Le hasard a joué contre moi. J’aurais dû le réserver dès hier, mais je n’avais pu encore consulter la cote sur Internet. Pour finir, je lui ai conseillé de m’appeler si, à nouveau, il devait entrer en possession de cet ouvrage. Voilà mes aventure d’hier et d’aujourd’hui à propos de livres anciens chez un bouquiniste. Beaucoup d’énergie, et d’argent (15 €) dépensés, mais au résultat un livre dont je vais me délecter, malgré l’accumulation.
colloque sur le musivcal hollywoodien
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Salle de conférence – Philharmonie
LE MUSICAL HOLLYWOODIEN
CRÉATION, ESTHÉTIQUE, RÉCEPTION
Fred Astaire et Ginger Rogers dans Sur les ailes de la danse (Swing Time), réal. George Stevens, 1936Fred Astaire et Ginger Rogers dans Sur les ailes de la danse (Swing Time), réal. George Stevens, 1936 © Lobster Films.
Samedi 15 décembre 2018 à 09h30
Entrée libre dans la limite des places disponibles
En tant que genre cinématographique, la comédie musicale a mis du temps à être « prise au sérieux ». Depuis les années 1980, les chercheurs s’y sont progressivement intéressés, notamment en France. Ce colloque conjugue diverses approches, dont les lectures esthétique et idéologique, en s’intéressant à la création et de la réception des œuvres. Il inclut notamment des chercheurs anglo-américains qui, au-delà de la théorie, intègrent à leur travail un versant pratique (musique, chant, danse), plus rarement envisagé dans les autres pays.
Comité d’organisation : Vincent Amiel, professeur en études cinématographiques, N. T. Binh (Nguyen Trong Binh, dit), maître de conférences en études cinématographiques, commissaire de l’exposition Comédies musicales : la joie de vivre du cinéma, et José Moure, professeur en études cinématographiques, responsable de l’équipe Cinéma & Audiovisuel de l’Institut ACTE, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne.
La matinée du samedi 15 décembre à la Philharmonie est précédée de deux journées.
PROGRAMME
Jeudi 13 décembre – 14h-18h30
Campus AICOM Paris, école de comédie musicale
10 avenue Albert Einstein
94000 Créteil
Métro : ligne 8 Créteil-L’Échat, sortie « av. Général de Gaulle, pl. de l’Europe, r. Einstein… »
Entrée dans la limite des places disponibles
13h30 Accueil des participants
Modération : N. T. BINH
14h Rick ALTMAN (University of Iowa), intervention inaugurale* : The Hollywood musical’s social projects
14h45 Discussion
15h Karen McNALLY (London Metropolitan University), Sinatra: the Voice, the Swinger and the Loser*
15h30 Discussion
15h45 Pause
16h00 Adrienne L. McLEAN (University of Texas, Dallas), « From their hats, to their toes, up to their curls »: costume, make-up, and the dancing body*
16h30 Discussion
16h45 Beth GENNÉ (University of Michigan), Comparison and contrast: Kelly & Minnelli vs. Kelly & Donen*
17h15 Discussion
17h30 Pierre BERTHOMIEU (Université Paris 7 Diderot) « Unending sounds » – héritage du Porgy and Bess de Mamoulian (1927-1959)
18h Discussion et conclusion de la journée
* Interventions en anglais
« Bon ce soir c’est endives au jambon, béchamel au fromage gratiné. »
Quand c’est bien fait, c’est un plat de roi, malgré tout léger. Moi, pour me remettre de mes émotions, ce sera pâtes carbonara, selon la recette authentique. renato peut me féliciter, même s’il n’est pas amateur de pasta.
@soca pic
Légendaire reprise des Troggs lors du festival de Monterey qui enfonça le set des Who ; en effet
https://vimeo.com/190315596
Ah, la voilà, la forêt vosgienne (photo de Passou)… Mais il faut attendre (p.370). Avant c’est une traversée un peu méchante de la famille, des amis, des musiciens… mais avec des notes précises, rares et la langue est belle et sèche. Quand même, ce n’est pas un rigolo Jacques Drillon dans ce livre-là…
« (…) la forêt vosgienne n’est elle-même qu’émergeant du brouillard, sous la pluie, retenant le crachin qui noie les lourdes vallées, placides comme des vaches. Il y fait toujours sombre, le pied s’enfonce dans les aiguilles, foulant les coulemelles et les brimbelles des chemins. Il n’y faut pas d’oiseaux, il n’y faut pas d’écureuils, il n’y faut aucun son. Les Vosges sont une montagne très vieille, qui en a fini avec ce qui bouge ou piaille. Elles sont comme un livre délaissé depuis toujours, dont les pages paraissent collées quand on l’ouvre, muettes de reproche. On y respire un air ancien et froid, saturé d’eau depuis des millénaires, rendu au grand silence hercynien qui les a vues naître (…) Sous les sapins on n’est plus dans le monde : on est dessous. Plus de villes, plus de passants, plus de livres. Mais le parfum de l’humidité et des mousses, les troncs droits à premières branches mortes qu’on fait craquer d’un geste sec de la main (…). La forêt vosgienne vous admet mais ne vous accueille pas. Son insensibilité est absolue (…) »
Brrrrr !
@Petit Rappel dit à 18 h 25 min :
« Remettons les choses au point. c’est le département d’Art Islamique qui a du migrer d’un étage lors de la dernière menace d’inondation,, une partie étant bêtement enterrée sous la Cour Visconti. »
MC
Pourquoi diantre, M.Court, nous parlez-vous de cette inondation et du péril qu’ont couru certaines œuvres d’art ?
Delaporte, quel est ce livre qui vous a échappé de peu?
De tout temps, le bas du peuple s’est exprimé vertement, grossièrement, incorrectement. Le reste de la société l’a singé, et le vocabulaire a changé. Qu’en est-il de la syntaxe ? Presque la même chose. L’anglomanie importée par les émigrés revenus d’Angleterre en 1815 a été confortée par l’états-unismanie un siècle plus tard.
La crème de la crème n’a aucun intérêt à ce que la lie du peuple se corrige; il faut que les meilleures positions restent dans les beaux quartiers. Tant pis pour les démunis si leurs enfants sont voués à l’être aussi. Affligeant pour les talentueux des classes médiocres…
le set > la prestation
Christiane, connaissez-vous le Hohneck ? rien de sombre. Point culminant des Vosges, sommet dégagé, les « chaumes », vue jusqu’en Suisse par temps clair.
Jean Langoncet dit: 29 novembre 2018 à 18 h 56 mi
Légendaire reprise des Troggs lors du festival de Monterey qui enfonça le set des Who ; en effet
—
Hendrix, plus qu’un showman, un shaman…
Et non, Phil, je ne connais pas le Hohneck.
J’ai du mal à penser que cette région soit si sombre et sans vie… Je crois que J.Drillon a de l’ombre en lui et que cela teinte ses souvenirs, ces paysages de son humeur mélancolique.
Un passage est délicieusement gracieux et paisible, d’ailleurs j’aimerais réécouter cette musique… (si quelqu’un a un lien…).(p.63)
Mozart…
« Lorsqu’il doit écrire une cavatine de rien du tout pour la petite Barberine, la fille du jardinier qui a perdu son épingle, dans Les noces de Figaro, un air de trente-six courtes mesures, en début d’acte, un air qui va durer ce que durent les roses, car Barberine disparaîtra une fois la scène finie pour ne plus revenir, même dans le finale, il lui donne ce qu’il y a de plus beau dans tout l’opéra, de plus simple, en fa mineur, le ton de la plus haute noblesse… Ce n’est qu’une petite fille, ce n’est qu’une épingle, et l’on entend la déploration d’une reine qui a tout perdu, son royaume, son roi… Je pense à vous, Barberine… »
Grace Slick :
la cavatine de Barberine ?
Ed, je n’ai pas ton inspiration poétique, mais j’avance dans mon petit projet.
http://soleilgreen.blogspot.com/2018/11/rue-des-annees-perdues-1.html
…
…on, ne choisit pas ses parents, fussent t’ils les meilleurs, mais, on peut choisir, ses amis, plus tard; encore que, pour des raisons lucratives réciproques aussi,!…etc,…
…
…les Vosges,! mes amis de longues dates, ainsi, que la Suisse, dont je ne connait, que leurs réputations d’horlogers,!…
…ainsi, dit;…tout est là,!…
…avec, le temps, tout revient, sachons, nous l’approprier, le bonheur de vivre sein, et impartial, notre bonheur,!…
…etc,?!…
Merci Rose,
Barbara Vogel a une voix très pure. Qu’elle est délicate et triste cette cavatine… composée pour une très jeune fille. N’a-t-elle perdu qu’une épingle…
Vous avez raison, Phil, c’est très ouvert comme paysage, magnifique :
http://natureiciailleurs.over-blog.com/2017/10/le-hohneck.html
…
…notre horloger, ne sait plus réparer, et ajuster, la vis de remontoir, de ma montre en décor, tout en or, j’imagine factice, presque selon lui, bon pour la casse, en insistant, c’est pas en or, ni la montre acheter chez lui, en 1975, EN STYLE euro-graphique télé,!…
…un métier, ici,! d’arnaqueur belge,!…
…la stratégie militaire des petits courriers obsolètes, pour faire profits et ramasser, les pactoles, en guise, en guise, de sombreros,!…etc,…
…déchainé, sur les corporations aussi, obsolètes et racistes pour emplois,!….
…compter, que sur soi-même,!…etc,!…
…en, plus vol, d’un téléphone portable un sur deux,!…le plus Samsung récent,!…
…quel, pays de cocagne?!,…
…quel Sécurité réelle,!…
Samuel Beckett, Text for Nothing #8 (1958), read by Jack MacGowan,
12 mins. 45 secs. :
Pennebaker a consigné sur pellicule le meilleur du Monterey Pop Festival de 67 – à voir
La représentation d’Otis Redding
https://www.dailymotion.com/video/x2hpjs4
George Kubler, Style and the Representation of Historical Time :
Et quel est le livre que tu as acquis, Delaporte ? On va finir par croire que tu es Pablo ?
Espérons que c’est Sui.ci.de, mode d’emploi.
« Et quel est le livre que tu as acquis, Delaporte ? On va finir par croire que tu es Pablo ? »
Explicitez votre question, Jacuzzi. Aujourd’hui, il faut surtout noter les pages que le Figaro consacre à Soljenitsyne. L’écrivain n’est plus lu par les jeunes générations, et considéré comme un vieux con en Russie même où tout le monde le hait. Le prophète a toujours raison, malgré tout. L’interview de Pierre Manent est désastreuse, mais le reste élève le niveau.
« Espérons que c’est Sui.ci.de, mode d’emploi. »
Non, ce n’est pas celui-là. Sachez, ignoble Chaloux, que ma religion m’interdit le suicide, que ce soit par la bouffe ou par arme à feu. Ceci étant, quand je vous lis, j’ai envie de me suicider, c’est certain. Vous n’êtes pas un homme d’espoir, comme moi, le grand catholique romain.
Art is art-as-art and everything else is everything else.
Je plaisantais, Delaporte.
Il faut aussi noter la paresse intrinsèque d’Eric Neuhoff, qui est chargé d’une rubrique sur les romans étrangers. Ce sont toujours des romans anglo-saxons, souvent américains. Neuhoff ne dit jamais ce qu’il en pense, il se contente d’un petit résumé. Sa rubrique, depuis l’année dernière, a encore diminué de taille. Cela devient une chronique lilliputienne. Mon Dieu, que c’est ridicule ! C’est tout sauf de la critique littéraire. Et Neuhoff est, semble-t-il, payé pour ça. Tout le monde sait que c’est un journaliste et un écrivain raté, qui traîne sa dégaine débonnaire depuis des lustres dans tous les salons où il se goberge à l’oeil. Le pauvre être humain !
L’année prochaine, la dimension de sa rubrique diminuera encore de moitié : il ne restera rien.
Jacques Brenner raconte quelque part qu’il avait rencontré Neuhoff avec un ami. Neuhoff était arrivé en retard au rendez-vous, saoul et avec la gueule de bois de la veille ; c’était l’heure du déjeuner, mais Neuhoff ne pouvait plus manger. Il a commandé une bière, précise Brenner. Bref, Neuhoff était de nouveau bon pour aller se coucher, c’est d’ailleurs tout ce qu’il sait faire de bien dans la vie, et surtout pas d’écrire des chroniques à la gomme !!!
Chaloux 18h26. Vous avez raison; je faisais allusion au Pleyel à queue,acquis il y a ..dix ans et parfaitement restauré.Pas d’ambiguïté ! les visiteurs étrangers ou peu attentifs imaginent souvent que c’était le piano de Chopin..
@love me 2 times
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« comme moi, le grand catholique romain »
Ah. Ah- AH-
Ah non mince. Il ne plaisante pas, lui.
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…j’aime la vie,!…avec quelle sécurité dans le futur,!…
…se prendre en mains, comme les italiens d’aujourd’hui, sécurisés; par eux – mêmes dans le monde, des charges économiques tout styles,!…
…etc,!…
Christiane et Phil,
Je ne reconnais pas du tout la forêt vosgienne dans ce passage de Drillon. Le versant alsacien m’a toujours été un enchantement, avec les lacs, les montées entre résineux et feuillus vers les chaumes où sortis au-dessus de la forêt, on touche la lumière du ciel, ou encore les crêtes aux rochers magiques, les vues aériennes vers la plaine d’Alsace, le vignoble et ses villages, avec parfois une ruine de château médieval entre les deux. La rupture du « bassin d’effondrement » de la plaine du Rhin renforce le sentiment de hauteur. Et les auberges de montagnes. Faire le sentier des roches entre la Schlucht et le Honeck. Il y a des journées d’automne ou d’hiver qui sont inondées de lumière, au-dessus de la mer de nuages de la plaine, avec les Alpes en arrière-fond.
Oh49 Chaloux affirme que le Pleyel fut acquis il y a peu, je saisis mal les subtilités de votre commentaire, est ce Georges sans Chopin, ou Georges Sand et ses pianos. Un lien qui profitera aux u universitaires nombreux et en visite
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…@, vedo, c’est bien, écrit,!…
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…mais, aussi, ce paysage-là, existe aussi, souvenir, de colonie de vacance en 1960,!…
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…@, N’IMPORTE QUOI, c’est bien trouvé,!…
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En guise de règles orthographiques, nous atteigons des sommets, entre la reine des neiges et son palet des glaces et le hockey sur glace aussi, pratiqué avec un palais.
Bah, reste la pelote basque
Une Bretonne épate les palets outre-atlantique. La cheffe Dominique Crenn est devenue, jeudi 29 novembre, la première femme aux Etats-Unis à se voir décerner trois étoiles dans le prestigieux guide Michelin, pour le
Ah. Ah- AH-
Ah non mince. Il ne plaisante pas, lui.
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C’est un orgasme, on dirait, Ed ?
Jacques Brenner était consterné par les jeunes critiques, qui allaient prendre la relève.
« Courtes mesures » pourquoi, parce qu’elles dont en 6/8 ?!
dont > sont
Delaporte, c’est le cas avec chaque génération. Cependant Jacques Brenner mérite de rester dans les annales de la critique française pour deux raisons. D’abord pour son anthologie de la littérature française parue dans les années soixante-dix qui met Chardonne au rang d’un des meilleurs prosateurs du siècle, ensuite pour cet aveu lucide, probablement inspiré aussi par sa lecture de Chardonne, que le seul mérite de l’homosexualité est de conserver les fils à leur mère.
vedo, belle évocation des Vosges. Il est possible que le point de vue mosellan de Drillon, teinté de germanisme rétif, assombrisse le vieux massif qui en a vu d’autres.
Comment peut-on appeler une loi non contraignante ? symbolique ? et comment s’applique une telle loi ?
« le seul mérite de l’homosexualité est de conserver les fils à leur mère. »
Et de ne pas les rendre grand-mère, Phil. L’homosexualité c’est un arrêt sur l’enfance et la jeunesse.
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