Jacques Drillon a cappella, a capriccio, allegro ma non troppo
Cadence (390 pages, 23,50 euros, Gallimard) : voilà au moins un titre de livre tout sauf racoleur. Au moins a-t-il le mérite de bien en refléter tant l’esprit que la lettre. On se demande déjà quel en sera celui du tome suivant annoncé. Selon le Littré, la cadence (nom féminin qui vient de cadenza, de cadente, tombant, de cadere, tomber) peut être appui ou insistance de la voix sur les syllabes accentuées qui terminent les sections des phrases ; terminaison d’une phrase musicale sur un repos ; conformité des pas du danseur avec la mesure marquée par l’instrument ; ou encore mesure régulière que le cheval observe dans ses mouvements. Qui est de longue date lecteur des pages « Culture » du Nouvel Observateur sinon de l’Obs, se doute qu’en l’espèce il s’agit surtout de musique, l’auteur y ayant succédé à Maurice Fleuret pour tout ce qui s’y rapporte, mais pas que…
Dans ses jeunes années, Jacques Drillon (Paris, 1954) a consacré un doctorat de linguistique sur La loi formelle et son influence sur la création artistique et littéraire. Ceux dont je suis, qui ont de longue date mêlé son indispensable Traité de la ponctuation française (Tel/ Gallimard, 1991) à leurs dictionnaires de référence au chevet de leur table d’écriture, lui en savent gré. La chronique de ses propres papiers collés en hommage à Georges Perros, décollés, recollés, redécollés et finalement découpés y fait encore écho.
Que n’a –t-il pas fait en musique ? Tout, semble-t-il, sauf l’écrire. Il l’a enseignée dans un collège de Nancy, a donné des leçons de piano et de flûte, a tenu sa place comme ténor dans l’ensemble vocal de Gérard Caillet et au sein d’un quintette vocal spécialisé dans les madrigaux de Gesualdo, a collaboré à France-Musique dès l’âge de 20 ans, en a dirigé des enregistrements intégraux chez Harmonia Mundi, l’a explorée dans des livres, racontée dans des conférences, éditée dans des collections, transcrite jusqu’à plus soif – tout sauf lui faire subir les derniers outrages. Sa seule collection concerne les fichiers PDF de partitions musicales (même pour des collectionneurs de ce type, il existe une internationale sur le web) avec une niche dans la niche : les transcriptions pour piano (seul, à quatre mains ou à deux pianos). Voilà qui déjà donne le « la » de son livre.
Qu’est-ce qui distingue une autobiographie d’un « essai autobiographique » à la Drillon, tel que son livre est sous-titré ? La composition en éclats de mémoire séparés par un blanc, un mot-clé en marge à chaque fois pour en dire la nature, et l’inscription dans le fil du texte de brefs « souvenir-tableau » qui achèvent de bousculer la chronologie. S’en dégage une sonorité particulière qui rend si attachante cette émeute de réminiscences. Passons sur les parents, le père incarné en un corps et la mère en un esprit, sur les années d’enfance à subir la disputatio familiale à l’ombre d’un géniteur ancien camelot du roi, colonialiste, raciste et ingénieur habité par le génie de Vauban (mais on peut tout pardonner à un homme fasciné par le Livre de Job), et les années d’adolescence à participer à leur conversatio.
Encore que sa mère, qui avait la haine de Voltaire et la passion du nobiliaire, vaut le détour. Peut-être pour cela qu’il vénère en lui le fondateur de la langue française moderne, le père du rythme jusqu’à ce que Proust et Céline le dynamitent. Le père ayant été muté dans une ville de hauts-fourneaux dont le prince était un Wendel, où tout était Wendel jusqu’à l’air qui y était respiré puisque dans les jardinets «on faisait pousser des légumes enrichis au minerai de fer », cela nous vaut de fortes pages sur les gens des Forges, la rivalité entre le côté des Wendel et le côté des Sidélor comme une hostilité entre Montaigu et Capulet.
Au fond, il a eu des parents, a été à l’école, a eu des crises d’adolescence, a connu gauchement ses premiers émois sexuels comme tout le monde, seulement un peu plus ce qui l’autorise à en faire une épopée. Il faut bien du talent, une ironie mordante, le goût du portrait piquant et un zeste de cruauté dans la description de certains de ses contemporains pour surprendre le lecteur en se livrant à un exercice aussi convenu. Celui du comédien Daniel Emilfork, histrion-né si laid que lorsqu’à 17 ans, s’étant couché sur une voie de chemin de fer, « le train horrifié n’a pas osé lui prendre plus qu’un morceau de talon », rend admirablement justice à la dignité que toute sa personne exprimait. Celui tout aussi affectueux et admiratif d’un autre homme qui a tant compté dans sa vie en lui faisant si profondément aimer la musique qu’il interprétait, le claveciniste, organiste et chef d’orchestre Gustav Leonhardt. A l’inverse, la philosophe féministe Geneviève Fraisse est étrillée pour avoir parlé de « sans-papières » sans rire et sans rougir : « Nous fûmes un certain nombre à lui tirer notre chapelle ».
On retiendra aussi son attachement à l’injustement négligé André Suarès. Ou à Bossuet si musicien dans ses oraisons et si pur dans l’usage de la langue qu’il n’est plus lu, entendu ni compris (on pourrait en dire autant de Giraudoux) ; mais on ne lui pardonnera pas d’injustes philippiques d’une mauvaise foi évidente contre la réunion des « plus mauvais musiciens du monde » au festival de Woodstock – et de citer Richie Havens, les Doors, Joe Cocker, les Ten Years After en oubliant entre autres le génial Jimmy Hendrix.
« Je n’étais pas tout à fait un vieux con, mais je montrais des dispositions dont j’ai su profiter depuis »
On ne saurait mieux dire, d’autant qu’il y revient de temps en temps lorsqu’il reconnaît s’être royaumé en Barrès, sa Colette Baudoche fut-elle « un Silence de la mer pour vieux cons », mais qu’importe puisque sa phrase « fluide, simple, élégante, c’est du miel ». Si Mémoires d’un vieux con n’avait déjà été pris par Topor, qui sait… Drillon a des pages fécondes pour des réflexions ultérieures sur des écrivains non musiciens tels que Maupassant ou George Sand, qui malmènent les règles du rythme et de l’harmonie ainsi que la respiration naturelle, alors qu’un Voltaire, qui ne goûtait pas davantage qu’eux la musique, n’est jamais dysharmonique ; sinon sa phrase si française ne serait pas le modèle d’équilibre qu’elle est.
Erudit sans pédanterie, précis sans être maniaque, savoureux avec toute la joyeuse liberté que lui autorise le grand art de la digression (ici les premières pages), on imagine que les préparateurs de copie et les correcteurs de Gallimard ont peu trouvé à redire à son tanuscrit – encore que la violoniste Marie Leonhardt eut gagnée à être présentée comme « romande », voire « Suisse romande », plutôt que comme « Suisse française » ! Un auteur qui a un tel souci de la langue, plus que du langage, ne peut que se désoler de l’appauvrissement de sa syntaxe, de la désinvolture de l’Etat à son endroit, de l’abaissement d’une population collectivement prise d’apocope. « Cet effondrement est le meilleur moteur de l’asservissement, car il a trouvé le moyen de se faire appeler progrès : une tricherie dans les termes, signature habituelle du totalitarisme en train de s’instituer » écrit-il. Une réflexion à laquelle fait écho un récent touite de Bernard Pivot :
« Après Halloween le Black Friday ! Encore un effort et nous fêterons le 4 juillet l’Independence Day.
Cadence est un délice pour qui goûte les aventures de la langue française. Son éditeur, qui l’a publié un 15 novembre, entre les prix littéraires et les fêtes de Noël, a dû penser que les amateurs ne seraient pas nombreux. Rassemblons donc nos forces pour le démentir. Tout individu porte en lui son propre mystère. Péguy est peut-être l’une des principales clés du mystère Drillon. Pas seulement celui qui dénonce, annonce et prophétise l’atroce victoire de l’argent sur toute transcendance (« Par un monstrueux dérèglement de la mécanique, ce qui ne devait servir qu’à l’échange a complètement envahi la valeur à échanger ») mais celui qui écrit :
« Il fallait qu’un bâton de chaise fût bien fait. C’était entendu. C’était un primat. Il ne fallait pas qu’il fût bien fait pour le salaire ou moyennant le salaire, il ne fallait pas qu’il fût bien fait pour le patron, ni pour les connaisseurs, ni pour les clients du patron, il fallait qu’il fût bien fait lui-même, en lui-même, pour lui-même, dans son être même ».
Ce Péguy de la fameuse métaphore du bâton de chaise, pour qui les catégories tranchées et binaires sont inopérantes et dénuées de sens, dont la leçon actuelle serait de refuser la logique selon laquelle ceux qui ne portent pas de gilets jaune appartiennent nécessairement au camp de l’élite et des possédants, quelque chose me dit que tous les Drillon, écrivain, musicien, linguiste, cinéaste, critique, journaliste, s’y trouvent réunis, sur fond de forêt vosgienne naturellement « puisqu’il n’est point de paysage qui ait eu d’influence plus profonde sur ce que je suis, ce que je sais, ce que je fais ». Toutes ces lectures – ces livres annotés, cette musique déchiffrée, ces partitions transcrites, toute une vie faite de tout cela pour finir par payer une dette absolue et exclusive au paysage de son enfance, et lui rendre gloire en majesté, chapeau l’artiste !
( » Forêt se situe dans le massif des Vosges à côté du col de la Chipotte », photo Michel Cart ; « Jacques Drillon lors d’un enregistrement à France Musique avec le chef d’orchestre Emmanuel Krivine » photo D.R. : « Gustave Leonhardt » photo D.R.)
1 759 Réponses pour Jacques Drillon a cappella, a capriccio, allegro ma non troppo
Musique :
https://blogfigures.blogspot.com/2010/08/morton-feldman.html
Théophraste, serait mort à 107 ans, en se plaignant que la vie était trop courte !
La jeunesse, dear Baroz, c’est le diable au corps. Il faut être un Diamantino pour oser le défier.
J’ai entendu les cloches le plus diverses :
— on est vieux lorsqu’on prête attention à la météo ;
— quand on met un maillot de corps sous la chemises ;
— quand on s’extasie en regardant un paysage ;
— et ainsi de suite.
Je crois que l’on est vieux lorsqu’on n’arrive plus à s’intéresser au monde. L’un de mes amis, 76 ans, malade, ne loupe pas les expos et les concerts importants.
Le Monde du jour inflige une double pleine page sur les enfants « cachés » des prêtres (le grouillot écrit « curés »). Tel un Dracula du falbala haute couture, Bergé ne cesse pas d’envoyer sa bénédiction d’outre-tombe en or massif.
Maigre compensation qui eût ravi Brenner, le supplément littéraire présente la correspondance croisé(e)s des écrivains catholiques Mauriac, Claudel, Bernanos et Maritain.
Birnbaum, commis volontaire d’office, n’y voit que gloire pour la seule Raïssa Maritain, le pauvre.
Et de ne pas les rendre grand-mère, Phil. L’homosexualité c’est un arrêt sur l’enfance et la jeunesse.
–
Oh que non, Jazzi. Jacques Brel dans sa chanson Jojo parlait d’une jeunesse vieille.
Comme il avait raison. Ecoutez-là.
La paternité, qui est par ailleurs accessible aux homosexuels grâce à l’adoption, bien que beaucoup de pays refusent encore de leur confier leurs pupilles, est ce qui permet de rester réellement en enfance. Puis assumer pleinement son rôle de grand-parent. L’équilibre est là pour la grande majorité des êtres humains. Il reste des exceptions.
Après des années de recherche, la pizza entre au menu des rations de combat de l’armée américaine
le monde
@ Renato 8h 59
et aussi
on est vieux lorsque les bougies coûtent plus cher que le gâteau
Delaporte dit: 30 novembre 2018 à 7 h 53 min
Ah. Ah- AH-
Ah non mince. Il ne plaisante pas, lui.
_______
C’est un orgasme, on dirait, Ed ?
–
Delaporte en plein phantasme.
@vedo dit: 30 novembre 2018 à 2 h 09 min
Heureuse de cette réalité différente de celle de Jacques Drillon. Sa forêt est plutôt funèbre. c’est une re-création se greffant sur cet alinéa p.204
« Exclusion 2 Angoisse/I>
Et cela depuis toujours. Quelle longue histoire, épuisante histoire, que celle de l’exclusion ! Alors que mes promenades adolescentes dans Paris ou dans Nice étaient source d’exaltation, la solitude au milieu d’êtres que je n’aimais pas et qui ne m’aimaient pas mais auxquels je ne pouvais échapper provoquait en moi une sensation de malaise qui se tournait presque aussitôt en panique,(…). L’image qui me sautait aux yeux était celle d’un être vivant, étouffant dans une cage de plexiglas, entourés d’autres êtres vivants qui lui tournaient le dos. Toute communication bloquée, tout échange impossible. (…) Mes yeux tournés vers l’intérieur de mon corps étaient incapables de remplir leur fonction. (…) Je ne pouvais plus sortir de ma cage transparente… »
La forêt qu’il peint, c’est lui…
@renato, 8.16
Je dirais de la « soft law »…, càd tous ces textes de suggestion, d’accompagnement ou d’incitation… Toutes les lois n’ont pas vocation à « s’appliquer » à des cibles éventuelles, surtout quand, de portée générale, ces dernières restent relativement indéfinies. Et de fait, rares sont les ‘lois’ (civiles ou administratives) démarquant l’interdit de l’autorisé. Et même dans le champ pénal, certaines restent déclaratives (ou symboliques, comme vous le dites justement). Cette piste, le cas échéant…
http://crcf.ac-grenoble.fr/index.php?tg=articles&idx=Print&topics=91&article=394
DHH version Reine d’Angleterre pour l’anniversaire de son fils :
“My mother saw me turn 70, of course. And she was heard to observe that 70 is exactly the age when the number of candles on your cake finally exceeds the amount of breath you have to blow them out,”
Faiblesse conceptuelle et humaine des gens de charité.
Il y avait ce matin une récolte de produits alimentaires pour les plus démunis.
J’ai remplis le sachet mis à disposition et j’y ai ajouté un sac de nourriture pour chats et un pour chien.
Le génie préposé à la récolte m’a pratiquement insulté : « Le pauvres ne sont pas des bêtes », et autre perles de cet acabit.
Lui ait dit qu’un chien ou un chat sont souvent la seule relation humaine pour certaines personnes âgés.
Il doit avoir vécu ça comme un insulte car son regard s’est assombri puis il m’a répondu : « Si vous le dites ».
Etre photographe en Chine comporte une part de risque et d’impondérable considérable, la disparition de Lu Guang en est une nouvelle preuve.
obs
Il y a de bon DHH que je ne fête pas mon anniversaire — n’épargne sur les bougies —.
Oups ! n’épargne > J’épargne
DHH, la solution, ne plus mettre le nombre de bougies correspondant aux ans, mais seulement les chiffres…
https://www.vegaooparty.com/p-305382-bougie-age-chiffre-1-or.html?gclid=Cj0KCQiA3IPgBRCAARIsABb-iGLLpwL56Lern-vwhWGTy_08iqLMvQni5W8o6uXTl57bhLUmWuYJ97caAuJzEALw_wcB
Un rire forcé. Qu’il est bête ce Delaporte, c’en est angoissant. Le pendant masculin de berenice dans la débilité.
Moi je prête attention à la météo et je m’extasie toujours devant les paysages. Mais je dors nu sans pyjama. Serais-je vieux ?
Oui, D., je pense que tu as dû naitre vieux. Mais tu rajeunis en vieillissant !
« j’épargne sur les bougies »
Mais pas sur le gâteau ? Quel gourmand !
L’EAU DE SENESCENCE
Dolf était fatigué d’avoir à raconter pour l’énième fois ce qu’est la vie sur terre.
Enfin, il fallait bien passer le temps, et son voisin de tombeau n’en était jamais rassasié. C’était un vieux squelette qui, compte tenu de la blancheur de ses os, en avait encore pour plusieurs décennies avant de pouvoir naître. Dolf, lui, était un frais cadavre en décomposition qui, dans six mois tout au plus, reviendrait parmi les vivants. Son voisin de tombeau, sans doute un futur descendant, voulait tout savoir sur les humains : inlassablement, il interrogeait Dolf sur les moindres détails de l’existence. L’intérêt de l’un croissant à proportion de l’agacement de l’autre. Mais si le vieux squelette – non encore baptisé – s’acharnait à questionner ainsi Dolf, c’est que ce dernier était la seule personne parmi toutes celles enterrées dans le cimetière à avoir préalablement vécu. Son témoignage s’en trouvait donc inestimable. Ainsi Dolf consentait-il finalement à narrer une fois de plus son histoire, non sans maudire cependant le jour où il avait abusé de l’eau de sénescence. S’il avait respecté la dose, il n’en serait pas là à se répéter éternellement.
(à suivre…)
« D., je pense que tu as dû naitre vieux »
Mais tellement ahah
L’EAU DE SENESCENCE 2
Au pays de Verlande (lieu où se déroule notre récit), les habitants en naissant avaient d’emblée cent ans. Ensuite, ils décroissaient régulièrement pour s’acheminer inéluctablement vers l’année zéro. A moins neuf mois, les rares survivants qui avaient atteint ce cap étaient réduits à l’état de graine, puis disparaissaient complètement. Ils retournaient dans les limbes. Où exactement ? Personne ne le savait. Depuis que la mortalité sénile avait sensiblement diminuée, la moyenne d’âge des trépassés de Verlande se situait entre la trentième et la vingtième année : le temps idéal pour mourir, ainsi que le pensaient la plupart des Verlandais. Le plus célèbre d’entre eux n’avait-il pas déclaré : « La jeunesse, quel naufrage ! »
(à suivre…)
L’EAU DE SENESCENCE 3
Du temps où il était encore en vie, Dolf avait vu lentement ses rides disparaître l’une après l’autre. Son crâne chauve s’était recouvert peu à peu de cheveux, blancs et clairsemés au début, puis noirs, drus et bouclés par la suite. Au fur et à mesure qu’il jeunissait, son double menton et ses bourrelets de graisse s’étaient pareillement envolés.
A vingt ans, il avait un corps sec et musclé et un visage lisse, nettement dessiné. A cette époque, en se regardant dans la glace, il s’était écrié avec horreur : « Mon Dieu ! Me voilà beau ! »
Personne, en effet, parmi les habitants de Verlande ne désirait jeunir au-delà d’un certain seuil. Ces hommes, nés pleins de sagesse, cultivés, riches de nombreuses expériences, voyaient, en même temps que leurs rides, s’évanouir leurs idées : en perdant des années, c’étaient des pans entiers de connaissances qu’ils voyaient s’enfuir. Combien de livres Dolf avait-il oubliés ?
Se remémorant difficilement les mots du poète (Il ne savait déjà plus lequel) : « Que l’on est bête lorsqu’on a dix-sept ans ! », il aborda cet âge avec terreur. Et voilà maintenant qu’il rapetissait, rapetissait : quinze ans, dix ans, neuf ans, huit ans…
Allait-il devenir fœtus ?
La barrière fatidique de l’âge de déraison (sept ans) se rapprochait : bientôt, la cervelle de moins en moins imprimée d’images et de savoir, il sombrerait dans l’extrême enfance. Déjà, il ne savait plus qu’à peine lire et compter !
(à suivre…)
plus sérieusement je crois qu’on est vieux à l’âge variable selon les personnes où l’on tombe dans la dépendance
L’EAU DE SENESCENCE 4
… Six ans, cinq ans, quatre ans. Dolf entrait maintenant dans l’enfer de la petite enfance : période qualifiée de « dernier stade de la régression psychique » par les spécialistes. Finis pour lui les plaisirs de la science et de l’art. Noyé dans un univers de puérilité, il passait ses journées à gazouiller et à gribouiller.
…Trois ans, deux ans, un an. Désormais Dolf n’était plus capable de s’habiller tout seul. Il marchait à quatre pattes et se complaisait dans
ses malpropretés. On l’avait placé en nourrice chez une femme d’à peine quatre-vingt-deux ans. Le seul désir de Dolf aurait été de téter interminablement ses flasques mamelles (ultime résurgence, sans doute, de ses anciennes activités érotiques). Celle-ci, pour faire taire les effroyables vagissements du nourrisson, était bien obligée, de temps à autre, d’obtempérer. Les tétons laminés, la vieille aurait volontiers expédié cet avorton à la poubelle. Malheureusement pour elle, elle était tenue d’en prendre le plus grand soin. Il était relativement rare qu’un ressortissant de Verlande accomplisse l’intégralité du cycle allant de cent ans à moins neuf mois.
Dès qu’une occasion se présentait, les autorités exigeaient le maximum de précautions. Lorsque l’enfant avait atteint le point zéro, on le mettait immédiatement en couveuse. Là, on observait minutieusement la lente désintégration du fœtus, jusqu’à ce qu’il se transforme en une petite graine, puis, pfft !, disparaisse comme par enchantement. Malgré de nombreuses études et autres analyses, les savants de Verlande n’étaient toujours pas parvenus à expliquer les mystères de la mort, ou, ce qui revient au même, ceux de la vie (et vice versa).
(à suivre…)
11h26 il faut vous remettre, ED, Delaporte et moi sommes loin de pouvoir constituer des pôles d’attraction, d’aimantation. Diversifiez vos intérêts ou vous courrez le risque d’appauvrir votre apport et tomber dans le ridicule. Je devine que vous ne supporteriez pas l’opportunité tendue à un public en ces lieux reuni de vous percevoir comme réduite et entêtee.
L’EAU DE SENESCENCE 5
Fort heureusement pour lui, Dorf n’en était pas encore parvenu au stade embryonnaire. Pour l’heure, c’était un resplendissant marmot de plusieurs mois, gros et gras à croquer qui, à force de persécutions buccales, conduisait tout droit sa nourrice à la dépression nerveuse. Quand il ne lui martyrisait pas les tétons, il braillait et cassait tout dans la maison. La pauvre femme aurait bien aimé refiler le fardeau à une plus vieille consœur, mais les autorités n’avaient rien voulu entendre : elle avait été sélectionnée pour son appartenance à la très recherchée caste des Malossaine, dont on fait les meilleures nourrices (1). Si elle avait refusé de continuer à s’occuper de l’enfant, elle se serait retrouvée sans ressources, réduite à la mendicité.
Un jour, en désespoir de cause – et à bout de nerfs -, elle se résolut à employer les grands moyens. Toute vieille déjà Vesda – tel était son nom -, connaissait les secrets de la magie. C’était une brillante sorcière, capable de réaliser les meilleurs philtres. A quatre-vingt-dix-
neuf ans, elle avait mis au point une potion qu’elle baptisa eau de sénescence. Il s’agissait d’un breuvage qui pouvait vous faire ravieillir d’un seul coup. A titre d’expérimentation, elle en avait versé une demi-goutte sur une chrysalide, qui s’était aussitôt transformée en un gracieux papillon.
En jeunissant, malheureusement, elle en avait oublié la formule. Aussi, conservait-elle précieusement l’unique flacon confectionné à l’époque. « Quand je serai bien jeune, s’était-elle dit, j’en avalerai une bonne dose et à moi, à nouveau, les profondes rides, le dos rond et les dents grises ! »
Ce n’est pas de gaieté de cœur que Vesda décida de céder un peu de son inestimable liquide à l’affreux Dolf. Mais y avait-il moyen de faire autrement ? Elle voulait à tout prix éviter un séjour à l’asile, et elle était à deux doigts de craquer… Après tout, il y en avait bien assez pour deux !
Ce que Vesda n’avait pas prévu c’est, qu’une fois la tétine en bouche, l’enfant ne voudrait plus la lâcher, et qu’il sifflerait entièrement le flacon.
C’est ainsi, qu’ayant abusé de l’eau de sénescence, Dolf se retrouva dans la tombe, après avoir ravieilli de cent ans, exactement.
(à suivre…)
(1) Les femmes Malossaines ont une particularité qui leur est imposée à la naissance : on leur scelle le vagin au fer rouge. Plaie sanglante et ouverte, qui laissera place, peu de temps après, à un cachet plat, hermétiquement clos, hormis un minuscule trou de la grosseur d’une tête d’épingle : canal creusé dans la chair vive avant qu’elle ne s’éteigne, et qui permettra ensuite à la femme Malossaine de lâcher son légendaire jet d’eau, puissant et fin comme un fil de soie.
Jaunes devant, Macron derrière.
Le Macronoïde (Lo que es incontestable es que lo mejor que le ha ocurrido a Francia en los últimos años es la llegada de Macron, selon Pierre Assouline, toujours si fin politique quand il s’agit de 1940!) annonce qu’il ne reculera pas.
Il va donc avancer.
Vers quoi?
Rappelons-lui ce petit dialogue péché dans l’histoire :
– Un roi qu’on menace n’a le choix qu’entre le trône et l’échafaud.
– Votre majesté oublie la chaise de poste.
Talleyrand à Charles X.
L’EAU DE SENESCENCE 6
Au pays de Verlande, les cimetières étaient de vastes jardins, à l’écart des cités, où patientaient, allongés sous terre, les futurs vivants. Leur âge variait de cent ans et un jour jusqu’à l’infini. Lors de leur centième anniversaire, les cadavres poussaient le couvercle de leur cercueil, se levaient et naissaient à la vie. Ce jour là, à la porte de leur tombe, leurs futurs enfants, petits-enfants et parfois arrière-petits-enfants, les attendaient pour les emmener et leur donner leur nom (en général, celui du fils cadet). Il arrivait toutefois que certains d’entre eux ne trouvaient pas de familles prêtes à les accueillir. Ceux-là se dirigeaient alors d’un pas solitaire vers la ville et choisissaient eux-mêmes leur nom.
Au cours de leur existence, la plupart des hommes et des femmes de ce pays, avec ou sans postérité, cherchaient, inlassablement, le partenaire idéal avec lequel ils pourraient cheminer paisiblement vers
les sombres rivages de la jeunesse. De rares élus parvenaient à le rencontrer.
Post-Scriptum : Les morts de Verlande, eux, quel que fût leur âge, étaient conservés dans des bâtiments situés au cœur des villes et appelés crèches ou encore jardins d’enfants.
FIN
Enfin, Jacques ! ce sont des définitions que j’ai entendu. Mon opinion est donnée en fin de post : « on sera vieux lorsque nous nous intéresseront plus au monde ».
Cela dit, je passe tous les ans 1 mois et ½, parfois deux, dans un hôpital et personne ne s’étonne que je dorme nu : ce n’est vraiment pas un exploit.
« on sera vieux lorsque nous nous intéresseront plus au monde »
Oui, renato. A ce moment-là, on est déjà mort !
N’oublions pas Sainte Beuve :
Mûrir! mûrir! − on durcit à de certaines places, on pourrit à d’autres; on ne mûrit pas.
« A ce moment-là, on est déjà mort ! »
Ce n’est pas une constante, certains vivent en état d’absence de vie.
Cela dit, c’est plutôt mon agent qui se fait du souci, Jacques, mais pas pour mes habitudes de lit. Chaque année je lui dit : « C’est pour cette année ». Et chaque année il doit trouver de quoi combler le trou qui se fait par le fait que j’ai reporté à l’année suivante.
Dans les faits c’est vrai, on ne mûrit pas.
Quelqu’un a testé les calendriers de l’avent pour animaux ?
Lucienne (qui poste sur mon blog),
Au lieu de me faire la morale, admirez ma grande charité chrétienne qui se concrétise par l’accueil généreux sur mon blog d’un JC qui a froid et qui a faim.
Chamonix, c’est un peu oublier que le fruit durcit, pourrit, se desseche mais avant tout cela il est à point, gorgé de soleil, de jus, plein de saveurs et parfumé. D’autres nous comparent aux vins qui comme chacun sait vieillissent plus ou moins bien.
Chaloux, excusez mon correcteur surveillé.
@ 03h01 n’Importe quoi. Aucune subtilité, aucune ambiguïté dans mon post.Le grand Pleyel que l’on peut voir à Nohant, maintenant, a bien été acheté par le domaine,il y a qqs années . Et il y a le petit piano de G.S. (auquel je ne faisais pas allusion.
* Rien à voir avec le piano transporté aux Baléares.
** Le lien auquel vous renvoyez n’a aucun intérêt, il est vide. Par ailleurs le livre de Th M Sp. est bien connu des « universitaires », c’est un ouvrage de référence; et connu aussi de ceux qui s’intéressent à la vie culturelle en Europe au 19° S, tellement il est riche.
Chaloux,
« Chamonix », c’est pas mal. C’est de saison. Mais vous préférez « Chaloupe » ou « Chalumeau »-
Sinon il y a « Chat-loupé »- Bref, tout ce qui commence par « Cha » est parfait, de toutes facons.
« Chamonix », c’est pas mal.
Et c’est rudement bon, en plus !
https://www.youtube.com/watch?v=rj41_4W-a2M
« Ouaouh ! La rédaction du New York Times Book Review a placé au plus haut « The Perfect Nanny » (Chanson douce), le roman de Leila Slimani prix Goncourt 2016, parmi les 10 meilleurs livres de l’année 2018″
Ce journal n’est plus ce qu’il a été, Passou !
Ce livre a cartonné dans le monde anglophone. Mon Book Club l’a lu cette année (sans moi, au grand dam de ces dames).
Est-ce que ça fonctionne?
Le texte n’a aucun intérêt, c’est un post d’ici.
Juste pour un essai.
Appelez-moi Viktor, ce sera plus simple…
Votre Book Club n’est pas mixte, Ed !
Viktor Chalumeau, gardez ce blog avec cet excellent nom ! C’est un ordre.
overdose des ficellesde blablabla
Chaloux, n’y comprenez aucune facetie, j’en suis bien incapable. Chamonix est simplement occasionné par la fonction correcteur de mon smartphone.
Non jazzi,
Il fait partie d’un assoc de femmes expats, assoc que je ne fréquente pas parce que ca cause boyfriend ou mioches (jamais les deux thèmes à la fois chez une même femme). Au moins au Book Club, on cause books et je me taille dès que la discussion sur l’ouvrage est terminée. Sinon, on retombe dans les boyfriends ou les mioches !
une ressource sivotre imagination est à sec
Notre interviewé, Michael A. Orthofer est né en Autriche, il vit aujourd’hui dans l’État du Massachusetts. Il est aussi et sans aucun doute le lecteur et critique littéraire le plus prodigieux et prolifique que l’on pourrait espérer rencontrer. Depuis 1999, il a publié sur son site, Complete Review, plus de 4.200 critiques de livres d’une centaine de pays différents et de 76 langues différentes – une moyenne de 200 livres par an. Le New York Times Book Review a qualifié son site « d’une des meilleures destinations littéraires du Web ». En 2016, Orthofer a consigné les critiques alors disponibles sur The Complete Review Guide to Contemporary World Fictionson site dans un livre intitulé The Complete Review Guide to Contemporary World Fiction (Colombia University Press). Il a été juré pour le Best Translated Book Award et le Prix de Traduction des Forums Culturels Autrichiens, il est aujourd’hui membre du National Book Critics Circle.
le mot juste en anglais
Viktor Gigo. J’aurais préféré « Viktor Éadorre »
Qu’est-ce que c’est boyfriand et boks, Ed ?!
Gisèle, les nouvelles éditions latines et non platines . Chaloux donnait 3 ans et vous après points de suspension dix ans aussi me suis permis de le faire remarquer. J’ai trouvé l’ouvrage » les romantiques ..
.le cas Georges Sand » , http://www.chire.fr/article-8057.aspx. Je donnais l’autre lien accessible aux universitaires qui me paraissait pour le moins assez arborescent autour de Sand, notamment.
Palatines. Correcteur.
George Sand, sans « s », N’IQ !
tout ce qui commence par « Cha » est parfait, de toutes facons.
–
surtout charcuterie
Ed, j’avais pensé à Emile Vola, Arthur Bimbaud, Gustave Flauttant etc…, je peux encore changer, je pense….
c’est un vrai jeu
SHABADABADA
@ Gisèle 0h49 après 16h56 puis d’autres autour du piano à queue, du petit piano , du Pleyel, du domaine, du festival Chopin, de la Mazurka, de la Mazurie, des danses paysannes dans la force château, du co voyage du piano de Chopin par Sand à Majorque…
Chaloux, après Marcel nous aurons Victor! Genial et en plus nous avons accès à votre blog.
le chabichou
et le château d’ eau
Et Chagall 💘
Charmant?….
Hurkhurkhurk!
Dans la cour du château, convoyage. Désolée.
Vous vous rendez compte de ce que JC écrit, Ed ! Je cite un commentaire au hasard :
« JC…..27 novembre 2018 à 16:42
Quand je pense à PASSOU, un bon gars pétri d’une culture dépassée, inutile, car le temps passe si vite et la culture change si rapidement … je me sens GILET JAUNE, face à son incompréhension, à ses certitudes si désuètes, à ce tralala dépassé, à cette mort si proche, Drouant ! Goncourt ! Sépharadie ! Dérive atroce … Dramatique effet de l’âge, si puissant, sur les pensées humaines si faibles… »
Ce n’est pas mon blog, Béré, pour l’instant je le tiens caché.
C’est un sous-blogounet destiné à recueillir des manifestations spontanées.
…c’est quand même le signe d’une certaine aigreur, non ?
N’importe quoi 13h38 . OK ! 3 ans ou 10 ans, peu importe, la recherche a été longue pour trouver l’oiseau rare et le restaurer.
* Si vs avez trouvé le livre de Th M.Sp, qui est ancien mais ne « date » pas, regardez la table des matières ,analytique, qui permet de se retrouver, facilement. Il y a de nombreuses lettres de Liszt , de Viardot etc..La musique à Venise…passionnant, ceci donne une autre image de Sand, moins convenue qu’à l’habitude.
Bon W.End.
J’enfile mon gilet, je vous y retrouve!
« Un rire forcé. Qu’il est bête ce Delaporte, c’en est angoissant. »
J’ai décrypté dans votre courte prose un cri orgasmique. Un « rire forcé », ce n’est pas contradictoire. L’orgasme féminin reste tellement mystérieux, Ed !
Bon week end, Gisele, je vous ai lue hier, rien de nouveau donc quant à ce livre de 700 pages que vous avez décrit hier et qui vous a passionnée.J’aimerais pouvoir le consulter, 48 euros, je me fais un cadeau pour Noel.
Et ça, n’est-ce pas particulièrement odieux :
« JC…..26 novembre 2018 à 04:37
Tomtom,
En vérité, si on ne peut plus mentir un peu, la vie devient impossible ! »
J’avoue mon faible pour Charmant, non parce que j’estime l’être, mais parce que c’est un nom de cheval de trait. J’aime les chevaux, surtout ceux-là.
J’ouvre mon blog.
Je ferme mon blog.
(Bis) J’ouvre mon blog.
Hurkhurkhurk!
« Une petite émeute de temps en temps est aussi salutaire et utile au monde politique que les orages au monde physique. L’esprit de résistance au gouvernement est si précieux en certaines occasions que je voudrais toujours le voir en éveil. Quelle importance ont quelques vies perdues au cours d’un siècle ou deux ? L’arbre de la liberté doit de temps à autre être arrosé avec le sang des patriotes et des tyrans*. C’est son engrais naturel ».
Thomas Jefferson.
*C’est moi qui souligne.
Chaloux quel enfant !
D.
A vrai dire je ne lis pas tous les commentaires de JC ni tous les commentaires de la RDL car j’ai un peu autre chose à faire vous voyez.
« J’enfile mon Gilet ».
On dirait du Jazzi.
Toute notre sympathie au jeune Gilles!
Comme je l’avais déjà indiqué sur ce blog, être pompier volontaire ce n’est pas être volontaire pour un pompier!
A tout bientôt,
« A vrai dire je ne lis pas tous les commentaires »
D’autant que certains vous font de l’effet, mon enfant.
Jazzi, 13h39, merci, je j’ignorais!
Je suis très heureux d’apprendre qu’un livre cité par mes soins est « très connu »…Que ne ne l’avez-vous cité plus tot!
…
…les techniques de recherches;pour arriver à être tous heureux, sur le même plan, financier, politique, en somme, » liberté, égalité et fraternité « , comme les Suisse, aussi,!…
…etc,…
…notre Europe sociale, comme un couteau sous la gorge,c’est trop, pour le principe du riche et basta,!…sans frontières,!…
…le fric, c’est chic, et ou en trouver, de trop, mystères et boules de gommes,!…
…
« D’autant que certains vous font de l’effet, mon enfant »
Arrêtez tout de suite vieux déguelasse. Je ne plaisante pas. C’est du harcèlement sexuel et ca n’amuse personne.
De son exil claustré, Polnareff soutient les Gilets jaunes – et accessoirement sort un album :
« Il est ainsi 3 h 45 du matin lorsqu’il appelle, et Internet grésille déjà de partout d’un buzz cocasse : Polnareff soutient les «gilets jaunes». Le chanteur a répondu maladroitement à une question de nos confrères du Parisien, depuis sa suite au Caesars Palace… » Libération
« Arrêtez tout de suite vieux déguelasse. Je ne plaisante pas. »
Sur ce coup-là, c’est vous qui avez commencé, sur une allusion de moi-même au fait que j’étais un « grand catholique romain », formule banale, somme toute. Vous, vous avez le droit de faire des remarques débiles, et moi, je n’ai pas le droit de répondre ? C’est votre sens de la justice ? Mon Dieu, dans quel monde vit-on.
Polnareff en gilet jaune fait playmobile
@gisele
savez vous que th Marx sont vous citez le livre était l’épouse du poète André Spire?
ce personnage qui est mort presque centenaire en 1966 est un de ces « fous de la république » étudiés par Pierre Birnbaum , une des figures représentatives de cette première génération de juifs émancipés par la révolution à acceder aux plus hautes charges de l’Etat ,dans son cas le conseil d’Etat, où il côtoyait Leon Blum et Grunbaum Ballin aux parcours comparables. ll s’en éloigna pour se lancer dans une carrière littéraire et de militant sioniste.
il s’était illustré par un duel au moment de l’affaire Dreyfus
sa fille marie Brunette que j’ai eu l’occasion de rencontrer est une universitaire angliciste qui est notamment la traductrice de Zangwill ….ami de son père
peut-être certains ici la connaissent ?
Je crée ce fil pour regrouper les cadences dans les concertos, dans le but de créer un embryon de discographie permettant d’aborder les différentes versions des concertos. Ce qui serait sympa c’est que dans vos disques de musique concertante vous regardiez dans la pochette quelle cadence est jouée et que vous le disiez ici pour qu’on sache quelle cadence correspond à quel disque.
Une cadence est une partie d’un concerto qui est laissée à la libre interpretation du soliste, bref une partie de la partition où une improvisation du soliste est prévue. Cela ne signifie pas que le soliste improvise toujours, certains reprennent des improvisations devenues classiques (et mon but est de les regrouper ici) ou même écrites par le compositeur en tant qu’interprétation optionnelle.
http://classik.forumactif.com/t5990-cadences-des-concertos
@15.04 Non, je ne la connaissais pas, elle a l’air Charmant. http://revuepeut-etre.fr/Marie-Brunette-Spire-lit-Andre , un pote de Clancier, lui je le connaissais un peu.
Oufl, tout ce qu’on apprend sur la rdl. C comme ces histoires de pianos embarqués sur des barcasses majorquines, comme dans un film de Jane Campion, ça finit mal ?
Bravo pour le nouveau blog. Longue vie !
…
…chercher des incrustations de juifs à tout bout de champs, çà se saurait, si s’était de l’or en barre,!…
…
…depuis, » Judea Capta « , et Titus, à vos fesses,!…à faire du pèlerinage, refile moi, tes baskets, plus neuves, sur 2 Km, à pieds, çà use, ses souliers, de légionnaires ad-hoc transit,!…
…HA,! HA ,!littéraires, une grande gueule, d’académicien, et rien, dedans, ni dehors aux prunes,…
…pour DHH C° Trust,!…rappel, à l’ordre, des vaincus, constants et débiles juifs autosuffisants,!…
…etc,!…Bip,! Bip,!…
(@ Viktor Gigo : Félicitations pour vos nouvelles chroniques. Longue vie et bonnes chances).
Curieux choix que de comparer Emmanuel Macron à Brutus. On aurait pu faire allusion à un certain Macron, préfet du Prétoire, qui passe pour avoir étouffé Tibère sous des oreillers. Si la comparaison de Hollande avec César semble hardie, convoquer le souvenir de Tibère aurait été plus délicat encore : César meurt au Sénat, hanté de pressentiments funèbres qui ajoutent à sa grandeur, peut-être volontairement,- avec l’incomparable dernier geste, tout à la fois d’humilité face à l’inéluctable, de discrétion et de morgue, de couvrir son visage de sa toge avant que ses tueurs n’achèvent leur besogne. Le vieux Tibère, usé jusqu’à la corde, est occis sur son lit, dans le sommeil sénile qui suit un malaise, et très probablement ne s’aperçoit de rien.
Je me demande si inquiet des conséquences possibles de la seconde comparaison, on n’a pas souhaité prendre les devants. Qui que nous soyons, où que nous allions, l’ombre d’un romain se tient près de nous, impitoyable, silencieuse tant qu’une voix inconnue ne s’avise de la faire parler. Reste que rien n’est plus complexe que la mort de César. Rien n’est plus simple que celle de Tibère.
Chaloux dit: 30 novembre 2018 à 14 h 07 min
Ce propos de Thomas Jefferson me paraît tout-à-fait étonnant de lucidité. Il oublie toutefois de noter, à mon avis, que la meilleure façon de mettre fin à une émeute est de casser la gueule aux émeutiers. Je m’étonne, quant à moi, que des bons citoyens, en l’absence de réactions adéquates des forces, n’aient pas encore décroché leurs fusils pour tirer quelques gilets jaunes, de préférence dans le dos, comme on a toujours procédé avec les traîtres.
en l’absence de réactions adéquates des forces
des forces de l’ordre. Les gaz lacrymogènes ne sont pas des réactions vraiment adéquates. Les balles réelles, ça existe.
…
…tirer dans le dos, et vous écrivez, ici, espèce de lâche ignoble,!…
…vade retro Satanas,!…etc,!…
…couilles molles,!…
Le sirop Polnareff :
Bande-son des Gilets jaunes ?
…
…venir faire son Bonaparte, pour la ruine, des français, et leur révolution,!…gredin,!…
…
Giovanni n’a pas compris mon propos. Je n’ai pas dit que je souhaitais qu’on en arrive là, ni que je m’identifiais à ces citoyens courroucés ; je me suis borné à imaginer leurs réactions. Le qualificatif « bons », accolé à « citoyens », n’est évidemment pas dépourvu d’une nuance ironique, de même qu’on pourrait qualifier de « bons citoyens » les gilets jaunes. Giovanni devrait s’exercer à mieux comprendre le discours à double détente (comme en sont dotés certains fusils) qu’est le discours ironique.
« Des lycées sont bloqués ce vendredi par des élèves qui souhaitent se greffer au mouvement des Gilets jaunes. » Le Parisien
Les jeunes s’y mettent. Bientôt, peut-être, les étudiants. Les choses deviennent sérieuses, on dirait.
« Bras croisés sur son costume bleu nuit, Emmanuel Macron scrute les moulures dorées du plafond, son chien Nemo à ses pieds. Cinq jours après la première journée d’action des « gilets jaunes » et au cœur d’une journée ponctuée de rendez-vous avec les ministres, le chef de l’Etat a tenu à superviser lui-même, jeudi 22 novembre, le début des travaux de la salle des Fêtes de l’Elysée, la plus prestigieuse pièce du palais…..
…Outre la salle des Fêtes, le chef de l’Etat compte restaurer l’ensemble des salons de réception du rez-de-chaussée – deux l’ont déjà été… »
Le Monde
Ï s’arrange pas gigi.
J’avoue, que si, dimanche matin, la mort de quelques milliers de gilets jaunes et lycéens en révolte, sous les balles des forces de l’ordre et de citoyens légitimement indignés, m’était contée, j’y prendrais un plaisir extrême. Mais il se trouve que je m’efforce d’être un disciple d’Epicure conséquent ; à ce titre, je m’abstiens des plaisirs qui ne sont ni naturels ni nécessaires ; je vise à l’ataraxie, seul plaisir à mes yeux digne d’être recherché ; ainsi, j’imagine la scène suivante, que je situe après-demain matin :
( Emergeant laborieusement du sommeil, j’ouvre la radio )
— France Info — Hier, vingt mille gilets jaunes et lycéens révoltés sont tombés sous les balles réelles des forces de l’ordre et de citoyens légitimement indignés.
— Moi — Ah ? bon …
( Et il se rendormit )
…
…sans, l’ombre d’un doute,!…
…des comme discourt à la Pinochet, sous tutelles des C.I.A. & C°Trust, mare, mare de tout, ces cirques, la Révolution et Basta,!…
…
…pour une France libre, à l’instar de de Gaulle,!…Vive DE Gaule, simple, toujours fidèle, » je vous est compris « , et je met les voiles,!…c’est tout,!…
…pas de finesses, un pied devant l’autre,!…botter les capitalistes aux Royaumes-Unis, et Etats-UNIS? OU VISQUEUX EUROP2ENS UNIS,! de Bruxelles-carcans-unis,!…avec milles racismes aux quotidiens, là,!…
…Vive, Bruxelles-libre,!…là,!…
…etc,!…
DHH vers 15h. Merci de votre plus qu’intéressant commentaire. Je ne savais pas tout cela, en détail. J’ai lu le livre de Th.M.Sp, il y a une vingtaine d’années, je m’intéressais alors,entre autres, à Maurice Sand et à sa soeur, G.Sand et Chopin. Ce livre est un vrai bonheur, l’érudition en habits de gala gminuscule! Ce que vs dites m’intéresse; j’y reviendrai, il y a pour l’instant une fuite d’eau maousse costaud à la maison, et ts les plombiers de la région st occupés; la toilette ? comme à Versailles…
* je ne vends pas de chapeaux et je n’habite pas Paris, mais j’y suis assez souvent, par beau temps, je lis ds les jardins, de la Place et de l’hôtel de Sully. Avec ou sans chapeau ! Savez-vs qu’il y a un marchand de fruits extraordinaire, sur le Bd, quasi en face de la sortie de l’H de Sully. Allez-y voir; je ne suis pas vegan, j’ai tjrs eu l’habitude familiale de manger des fruits, et des légumes; et les étals me font vider ma bourse.
Je vais chercher dans mon fouillis si je n’ai pas un truc sur A.Spire. Lisez le livre de sa femme,donc,c’est jouissif. Merci pour votre érudition,si précise .
** vos accords de part. passé m’ont fait rire. Mis à part, la règle sommaire de base, c’est ultra compliqué l’accord des part. Je ne me sers pas de Grévisse , ms d’une petite gram.qui débloqua la chose pour une jeune chinoise affolée( je chercherai ds mes malles). A plus tard, si je ne suis pas embarquée ds les égouts vers le le Styx.
Bon WEnd
Cette année inauguration de la saison de la Scala avec Attila de Verdi.
Hier, un intéressant sondage dans le Figaro montrait que plus de 80 % des Français soutiennent les Gilets jaunes. Les mass médias putrides en donnent une image négative, ne filmant que les débordements et n’enregistrant surtout que les commerçants privilégiés. C’est une grande révolution qui se profile, tout un peuple qui, comme en 89, se dresse contre la tyrannie : Macron, l’Europe, l’ultra-libéralisme, etc.
Delaporte dit: 30 novembre 2018 à 16 h 27 min
J’avais cru comprendre que Delaporte était chrétien ; ce post m’amène à en douter : que deviennent en effet, dans son propos, des valeurs comme l’amour du prochain, le précepte fameux : « Rendez à César ce qui est à César… » ?
…
…les saintes-cloches, de Bruxelles-libre, etc,!…et basta,!…
…
@JJJ
votre lien est intéressant mais la photo ne ressemble pas à la ravissante marie-brunette que j’ai connue.
ou alors elle a beaucoup change avec les années depuis le temps où je l’ai perdue de vue?
Jacques R. dit: 30 novembre 2018 à 16 h 32 min
Vous avez loupé les épisodes précédents, on dirait…
Les français ont enfin compris où l’ultra-libéralisme macronesque, digne de l’âge de pierre tchatcherien, auquel ne peut qu’adhérer un Pierre Assouline, fatal sous-produit de l’abominable effondrement intellectuel des élites (Hurkhurkhurk!), les mène, tous, sans exception. Ils ne veulent pas y aller. Le macronoïde refuse de reculer, et, comme il le dit lui-même, et comme j’avais l’avantage d’en émettre l’hypothèse ce matin, il va donc continuer à avancer. On commence à comprendre vers quoi. Probablement la porte. La chaise de poste n’est plus très loin.
Hurhurkhurk (bis)
« un intéressant sondage dans le Figaro »
Si même le Figaro devient intéressant, où va-t-on? je vous le demande…
Robert Morris, the conceptual sculptor and leading Minimalist, has died, aged 87
Panne sérieuse de l’avion de Merkel : la piste criminelle écartée.
Trop de bière et de saucisses dans les soutes.
« Vincent van Gogh photo » is actually of his brother Theo
https://www.theartnewspaper.com/blog/mistaken-identity-the-photograph-is-of-theo-van-gogh-not-vincent?utm_source=The+Art+Newspaper+Newsletters&utm_campaign=3347502191-EMAIL_CAMPAIGN_2018_11_29_06_55&utm_medium=email&utm_term=0_c459f924d0-3347502191-43644573
Why I made a cemetery for hundreds of banned books in Kuwaithttps://www.theartnewspaper.com/comment/why-i-made-a-cemetery-of-200-banned-books-in-kuwait?utm_source=The+Art+Newspaper+Newsletters&utm_campaign=3347502191-EMAIL_CAMPAIGN_2018_11_29_06_55&utm_medium=email&utm_term=0_c459f924d0-3347502191-43644573
Mais c’est très grave ce que vous dites-là, Chaloux.
Les méthodes de Sonia Devillers ne sont pas très catholiques. La présentatrice de France Inter semble trouver suspect que Vincent Bolloré ait racheté un hebdomadaire par conviction religieuse…
Adhonc,…. plus d’autres choix que de laisser le système politico-administratif s’imploser de lui-même emportant en son naufrage sa caste impuissante à laquelle s’arrimerot nécessairement les jean-luc et autres marines. Voilà qu’advient la disruption généralisée de l’ordre climatique sceptique incarné par une caste énarchique désormais aux abois carbonée? N’ayant jamais été confrontée à pareil détraquement et sans plus aucune aide d’aucun logiciel de survie de secours, n’entend plus désormais se charger d’aucune responsabilité sur la fin du monde à la faim du mois.
Sauve qui peut la vie.
Ah ben ça le jour où Fr Inter sera catholique on l’appellera Radio Notre-Dame.
Je me souviens :
https://blogfigures.blogspot.com/2012/04/robert-morris-lynda-benglis-ex-change.html
N’empêche que Grossesbier-saucisse, j’adore ça ! Et vous, Chaloux ?
De temps à autre, roter et pisser en rang d’oignon, ça fait du bien à l’âme je trouve.
Oui, D., je suis bien d’accord avec vous. Il faut dire que je ne suis pas l’auteur du scrutin majoritaire à deux tours. La France de 2018 n’est plus en état de le supporter, c’est à dire de supporter des majorités absolues fictives. Jean-François Kahn, cet homme sensé, avait prévenu avant les présidentielles que le prochain président, quel qu’il soit, ne pourrait plus gouverner au-delà de deux ans. Nous y sommes presque. Macron, c’est une majorité absolue dérisoire, bricolée avec 18% des inscrits -où en est-il maintenant?-, c’est à dire qu’on est tout proche du totalitarisme institutionnalisé, étant donnée, de plus, la brutalité de son orientation. L’ensemble de la classe politique, socialistes compris, veut nous faire croire qu’il n’y a pas d’autre solution, ce qui est faux : voir l’exemple allemand qu’on nous sert à toutes les sauces, sauf évidemment sur le chapitre de ses institutions. L’opposition s’exprime autrement, et ailleurs, voila tout -après on feindra de s’émouvoir de l’effondrement des corps intermédiaires, c’est se moquer du monde-. Oui tout cela est très grave, vous avez raison. La Cinquième République est en train d’exploser en vol.
Do Women Rock? The Met Overlooks Women’s Contributions to Rock and Roll
The museum’s upcoming exhibition, Play It Loud: Instruments of Rock & Roll, has been criticized for its exclusion of women in the industry.
Oui en quelque sorte. Ce qui fait peur c’est que seul Mélenchon à osé parler de 6ème République. Et nous n’avons évidemment aucun intérêt à le mettre au pouvoir.
J’attends que des gens beaucoup plus sérieux se penche sur le question.
Des gaullistes reformateurs tant de République que de structure européenne.
Des gaullistes réformateurs.
Bien d’accord, D, mais où sont-ils?
L’explosion de la Ve n’est pas forcément l’acte de naissance de la VIe. Il peut y avoir une Ve bis.
Le Club Le siècle réclamait des pagaies. Ils en seront bientôt aux gilets de sauvetage!
Hurkhurkhurk!
Je ne peux m’empêcher de citer une nouvelle fois le propos de début novembre de cette remarquable visionnaire -hem- qu’est Penicaud : « Je ne suis pas inquiète. »
Hollande qui, puisqu’il ne faisait rien, avait tout le temps de sauver la Ve république, porte historiquement une très lourde responsabilité dans ce qui se passe en ce moment. Il veut revenir, sans doute pour nous achever.
« Je ne suis pas inquiète. »
C’est ce qu’elle dit, toutes les semaines, en arrivant chez le coiffeur.
Lui, en revanche…
Hurkhurkhurk!
Ensuite, on confiera tout ce beau monde à Vladimir Poutine, aux bons soins de la Sibérie! Il veut le bien du genre humain. Il acceptera. Transport? Les cars Macron!!!
@ gisele 16h 20
pour illustrer mon post sur Andre Spire son livre de souvenirs « souvenirs à bâtons rompus » et sur la première generation de juifs d’Etat le livre de pIerre Burnbaum » les fous de la république « qui nous fait decouvrir les membres fondateurs des grandes dynasties de hauts fonctionnaires juifs les Paraf les Schrameck par exemple et leurs équivalents dans l’arméee avec notamment le colonel Mayer grand inspirateur des conceptions militaires de de Gaulle .
comme vous je suis très « légumes » .dans mon recueil j’ai 49 recettes de légumes cuits et 9 de légumes crus
on pourrait peut-être parler un peu musique
un bonjour
pour faire tomber les murs de la prison intérieure
où l’on est à douleur
– antique recette de ceux qui se souviennent –
je m’en remets aux mélodies d’antan
un tissu apprêté de légère nostalgie se déchire alors en douceur
classiques en tête
des marionnettes – violon piano – s’élancent en rythme limpide
le par coeur joue son office de baume
la douleur renonce à lancer
et c’est un faux présent passé qui s’ouvre à mes langueurs
sortie efficace mais provisoire
la mélancolie la sérieuse la rigide
un moment désarmée
tapie sous les notes
devine que son tour reviendra
après la fin du morceau
elle attend
ce n’était en effet qu’un pis aller
je ne sais qu’une recette efficace
une seule
c’est la poignée de main
– mais le poème aussi –
quand nos deux paumes chaudes écrasent la mélancolie
et que regards droits voix d’ombre sage
tu m’adresses un vrai fervent bonjour
La Commune est la première révolution parisienne mise en échec par les provinces. L’ère Macron sera-t-elle la première ploutocratie mise en échec par les provinces?
Olivier Messiaen :
« On pourrait peut-être parler un peu musique ».
Avec la première sonate de Prokofiev dans laquelle il semble toujours qu’éclate magnifiquement toute l’extraordinaire énergie de sa première jeunesse.
Il me semble…
Les avatars montent sur scène
La Japonaise Hatsune Miku sera en concert le 1er décembre à la Seine Musicale, à Paris. L’occasion pour ses fans de la voir ? Pas vraiment, car la chanteuse est un personnage virtuel. Elle n’est pas la première héroïne fictive à séduire les foules.
De la musique avant toute chose,
Et pour cela préfère l’Impair
Plus vague et plus soluble dans l’air,
Sans rien en lui qui pèse ou qui pose.
Schumann, Quintette…
Ou pour ceux qui auraient raté le coche, la merveilleuse messe Dolorès de Pierre de la Rue.
DHH, à vous lire insistant sur le marquage ethnique de ces grands fonctionnaires et militaires je comprends presque qu’ils furent plus juifs que français, c’est suspect.
Et puis Dhh, si je puis, depuis quand êtes vous dégoûté de la viande?
@jazzi dit: 30 novembre 2018 à 13 h 20 min
« Ouaouh ! La rédaction du New York Times Book Review a placé au plus haut « The Perfect Nanny » (Chanson douce), le roman de Leila Slimani prix Goncourt 2016, parmi les 10 meilleurs livres de l’année 2018″
Ce journal n’est plus ce qu’il a été, Passou !
Il reste le New Yorker
A Celebration of John Fahey and American-Primitive Guitar
https://www.newyorker.com/culture/culture-desk/a-celebration-of-john-fahey-and-american-primitive-guitar
(quelles sont les revendications des gilets jaunes, mis à part le fait qu’ils représentent une parodie d’opposition au pouvoir dont ils sont peut-être les marionnettes ?)
@c’est suspect
Pourquoi militer pour une cause serait-il suspect ?
Jean Langoncet, c’est le marquage qui m’a gêné, à trop souligner la judaité et l’importance de ces hommes en la mettant en avant , le militantisme ne m’a pas apparu. Je dirais la meme chose s’il était souligné le fait qu’untel et untel et toute une commission ait été catholique, protestante, musulmane et decisive.
Ne m’est pas apparu ou ne m’a pas paru . Excusez.
Allez en paix
Chaloux, découvert un court moment Dino Lipati, concertino. Rares traces sonores pour ce musicien mort à 33ans, il s’agissait de son dernier enregistrement. Carrefour de l’Odeon, programme du 30/11 . L’aimez vous?
m’a gênée, décidément!
…
…suspect,?!…de quoi,!…
…
…le monde entier, est pour toujours, anti-extrémiste, et nous nous galvaudons, dans nos bourgeoisies,!…
…
NIQ, si vous corrigiez AVANT d’envoyer plutôt qu’après, ce serait peut-être plus simple et vous pourriez surveiller votre correcteur qui fait des siennes.
Oui, Lavande, je vais le faire, promis.
il y a un très beau buste de Dinu Lipati dans un petit square tranquille de Genève. Un musicien et un homme formidable; j’ai beaucoup d’admiration pour lui.
0n’importe quoi
votre remarque n’est pas pertinente car
je me bornais uniquement a indiquer précisément le sujet de ce livre historique qui était expressément consacré à l’accession de la première génération de juifs français aux plus hautes fonctions de la république.
ce livre montrait en l’illustrant par ces parcours la réalisation désormais acquise
du projet de Clermont-Tonnerre, qui voulait donner aux juifs tout comme citoyens , rien comme nation .
il y a dans mon recueil également beaucoup de recettes de produits carnés ( veau agneau bœuf volaille et abats)
… la cuisine des abats … la discussion prend un tour si politique que je m’absente du blog un temps pour me replonger dans la Biographie sentimentale de l’huître
À Genève il y a aussi la Fondation Dr Henri Dubois-Ferrière Dinu Lipatti contre la leucemie.
À Chêne-Bourg, Avenue de Bel-Air, le Parc DL.
Le logiciel de (Jacques R. dit: 30 novembre 2018 à 16 h 19 min) est toujours le même, il lui suffit de changer un groupe etnique par un autre, et il se rendort, les Ein.zengrup.pen auront fait le job pendant ce temps.
On pensait pourtant que ce gars là avait été définitivement banni de ce blog, mais non, le jacques a troqué le jean… et le tour est joué… Quel progrès, le Marron !
[(J’avoue, que si, dimanche matin, la mort de quelques milliers de gilets ju.ifs et lycéens en révolte, sous les balles des forces de l’ordre et de citoyens légitimement indignés, m’était contée, j’y prendrais un plaisir extrême. Mais il se trouve que je m’efforce d’être un disciple d’Epi.cure conséquent ; à ce titre, je m’abstiens des plaisirs qui ne sont ni naturels ni nécessaires ; je vise à l’ataraxie, seul plaisir à mes yeux digne d’être recherché ; ainsi, j’imagine la scène suivante, que je situe après-demain matin :
(- Emergeant laborieusement du sommeil, j’ouvre la radio
— France Info — Hier, vingt mille gilets ju.ifs et lycéens révoltés sont tombés sous les balles réelles des forces de l’ordre et de citoyens légitimement indignés.
— Moi — Ah ? bon …
Et il se rendormit )]
DHHdites le en musique!
Le tournedos Rossini est une composition culinaire qui aurait été imaginée par le grand compositeur de musique Gioachino Rossini et réalisée par, suivant les chroniqueurs, Modeste Magny, Casimir Moisson ou Marie-Antoine Carême.
@Et il se rendormit )]
Le pieux, c’est la bonne voie
ou avec un musicologue expert en recettes:il demandait à ses amis de luidonner une recette
mangez baroque et restez mince (émission sur fr musique)de
Philippe Beaussant
une illustration sous licence libre serait bienvenue
Fonction
Président
Défense de la langue française
2011-2016
Angelo RinaldiXavier Darcos
Biographie
Naissance
6 mai 1930
Caudéran
Décès
8 mai 2016 (à 86 ans)
Paris
Sépulture
Cimetière Saint-Louis de Versailles
Nom de naissance
Philippe Jacques Henri Beaussant
Nationalité
Français
Activités
Musicologue, écrivain, scénariste
Conjoint
Marie-Cécile Villedieu de Torcy (d)
Enfant
Antoine Beaussant
Autres informations
Membre de
Académie des sciences morales, des lettres et des arts de Versailles
Académie Charles Cros
Académie française (2007)
Distinctions
Liste détaillée
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Philippe Beaussant, né le 6 mai 1930 à Caudéran1 et mort le 8 mai 2016 à Paris2,3,4, est un musicologue et nouvelliste français.
Expert en musique baroque française, sujet sur lequel il a publié plusieurs ouvrages, il est également le fondateur,avec Vincent Berthier de Lioncourt (en), du Centre de musique baroque de Versailles et membre de l’Académie française.
wiki
21h03 DHH, voyez, vous faites à nouveau passer l’élément religieux avant la nation ou la patrie, vous pourriez choisir d’ écrire français juifs. C’est peut être l’usage mais comment l’expliquez-vous?
@mais comment l’expliquez-vous?
En tout cas pas par la motte de beurre du dernier tango
DHH, je crois que la réponse est dans votre commentaire que je n’avais pas lu entièrement.
beaussant:
Préludes, fougasses et variations, Actes Sud, 2003
Pierre Boulez, Répons :
et pour le dessert, chère madame DHH
La pêche Melba est un dessert créé par Auguste Escoffier pour la cantatrice d’opéra australienne Nellie Melba.
et alii
je n’ai jamais préparé le tournedos Rossini qui est un plat bien coûteux , qui manque de simplicité et qui du point de vue du rapport qualité prix est bien médiocre.
Car il m’est arrivé d’en manger sans en être enthousiasmée . C’était en effet tous les ans le clou du repas de Noel à la cantine quand je travaillais
AH MAIS WIKIA DES RESSOURCES§
Melba Moore (1945-) est une chanteuse de musique soul et de rhythm and blues américaine.
Melba Liston (1926-1999) est une tromboniste, une compositrice et arrangeuse de jazz et de blues américaine.
Nellie Melba (1861-1931) est une soprano colorature australienne.
CH7RE MADAME DHH,je ne me souviens pas d’avoir mangé de tournedos ROSSINI! MAIS D’UNE EMISSION DE France musique très alléchante!
Destre Gordon & Melba Liston :
Melba Moore :
et alii
Rossini Melba……
est-ce que vous en avez d’autres
il y a peut-être une idéee à creuser pour un livre de cuisine avec des recettes regroupéees selon le nom propre figurant dans leur intitulé:noms de musiciens d’ecrivains de villes de pays,de bataille etc…
envoyez nous un chant:
Du couscous au gefilte fish, l’art culinaire juif est chanté par de nombreux artistes avec humour et nostalgie.
… et Nellie Melba :
en attendant vos recherches
https://iemj.org/fr/contenuen-ligne/emissions-de-radio-109/emissions-radio-de-l-iemj/musiques-et-cuisines-juives-sefarades
Comme il serait aisé, quand on y songe, de mettre fin à la crise des gilets jaunes et de rétablir du même coup l’ordre et la paix sociale dans ce pays. Un petit groupe d’hommes d’accord entre eux et résolus à prendre le petit lot de décisions qui s’imposent ( on devinera aisément à qui et à quoi je pense) y suffirait. Le sieur Macron s’est définitivement déconsidéré par son absence de sens politique et son obstination. Par chance, il se trouve ce soir loin de la France. Il faut que ceux et celles qui en ont la possibilité grâce à leur place dans nos institutions politiques saisissent cette occasion sans perdre un instant. Demain matin, tout ébaubis, les citoyens de ce pays apprendraient par les étranges lucarnes la fin de la crise mais aussi celle du régime présidentiel de la Ve République. L’entrée en scène des forces armées dans le cadre de l’état de siège suffirait à rétablir l’ordre sans violences, ou presque. C’est l’issue que je souhaite de tout mon coeur de citoyen aimant son pays. Je crois que je vais rêver cette nuit d’un conseil des ministres impromptu au cours duquel, Edouard Philipe ayant été mis en minorité, l’incapacité mentale de l’actuel président ayant conduit à sa destitution, le général de Villiers ayant été nommé chef d’état-major de nos armées, les bonnes décisions seraient prises. Putsch (presque) parfaitement légal, en somme. Dieu des chrétiens, si tu permets cette issue, je jure de croire en toi !
et pendant ce temps, les nécessiteux du jour se convertissent aux listes des restos du coeur qui n’en peuvent mais
Une façon de se cacher…
Ah ! les mères !
chère madame DHH,voyez avec votre ami desgouts de
j’ai posé la première pierre
https://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_aliments_portant_un_nom_de_personne
Lipatti, est le neveu d’Enesco. C’est du très grand piano, dans la lignée de Clara Haskil qui est un Himalaya musical.
Clara Haskil, Schumann, Kinderszenen Op. 15
DHH, pour votre collection de recettes, n’oubliez pas ce dessert de roi !
Ci-joint, la recette. Si, par hasard…, j’en goûterais bien une petite part…
Le lien
https://mafourchetteestitalienne.com/2018/02/20/la-torta-barozzi-un-gateau-fort-en-chocolat/
l’amie d’une de mes condisciples également pianiste chez laquelle je la voyais :on se relayait au piano une journée entière !
https://www.ina.fr/video/I07353075
18:00 alii babouche
J’aborde ce sujet dans mon article sur le Reeperbahn Festival 2018.
…
…ils y en a, qui rêvent, dans leurs messes,!…
…
Alii l’OM, ça marche aussi.
Chaloupe c’est pas la république du piano ici. On dirait jazzizi top et son cinéma. La barbe ! Même moi quand je parle de mes chats je n’en fais pas autant, c’est dire !
et alii dit: 30 novembre 2018 à 23 h 43 min
Je ne connaissais pas cette dame, mais très beau style, très net. Superbe sonorité. Aucune emphase. Le genre de pianiste dont ne se lasse jamais.
Excellente aussi ici. Donizetti.
C’est partout la république du piano, mon chou.
« Chaloupe c’est pas la république du piano ici. On dirait jazzizi top et son cinéma. »
Pourtant, le piano classique et le cinéma sont de beaux sujets, que le site généraliste (la littérature, ça parle de tout) de Passou pourrait évoquer. Je suis, ce soir, allé écouter un splendide concert de musique contemporaine, et c’est pour moi une joie de rester dans cette ambiance.
De Philippe Beaussant, ce très beau texte (je crois une conférence) sur Le vielleur au chien de Georges de la Tour.
http://www.invenit.fr/produit/georges-de-tour-vielleur-chien/
J’ai redécouvert des classiques de la musique contemporaine, et de jeunes nouveaux compositeurs (nés dans les années 60 voire 70). C’est vraiment un domaine passionnant. Tout ce qu’ils arrivent à faire avec une simple contrebasse ! Tenir en haleine un public de passionnés.
Mais tout cela est loin de l’univers sordide d’une petite punkette, qui cherche noise aux plus bienveillants. Une casseuse de couilles !
Chaloupe vous avez entendu parler de l’Elbphilarmonie j’imagine. Quand pensez-vous ? S’il vous prenait l’envie d’y aller, n’oubliez pas de me prendre une place.
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