de Pierre Assouline

en savoir plus

La République des livres
Jacques Drillon a cappella, a capriccio, allegro ma non troppo

Jacques Drillon a cappella, a capriccio, allegro ma non troppo

Cadence (390 pages, 23,50 euros, Gallimard) : voilà au moins un titre de livre tout sauf racoleur. Au moins a-t-il le mérite de bien en refléter tant l’esprit que la lettre. On se demande déjà quel en sera celui du tome suivant annoncé. Selon le Littré, la cadence (nom féminin qui vient de cadenza, de cadente, tombant, de cadere, tomber) peut être appui ou insistance de la voix sur les syllabes accentuées qui terminent les sections des phrases ; terminaison d’une phrase musicale sur un repos ; conformité des pas du danseur avec la mesure marquée par l’instrument ; ou encore mesure régulière que le cheval observe dans ses mouvements. Qui est de longue date lecteur des pages « Culture » du Nouvel Observateur sinon de l’Obs, se doute qu’en l’espèce il s’agit surtout de musique, l’auteur y ayant succédé à Maurice Fleuret pour tout ce qui s’y rapporte, mais pas que…

Dans ses jeunes années, Jacques Drillon (Paris, 1954) a consacré un doctorat de linguistique sur La loi formelle et son influence sur la création artistique et littéraire. Ceux dont je suis, qui ont de longue date mêlé son indispensable Traité de la ponctuation française (Tel/ Gallimard, 1991) à leurs dictionnaires de référence au chevet de leur table d’écriture, lui en savent gré. La chronique de ses propres papiers collés en hommage à Georges Perros, décollés, recollés, redécollés et finalement découpés y fait encore écho.

 Que n’a –t-il pas fait en musique ? Tout, semble-t-il, sauf l’écrire. Il l’a enseignée dans un collège de Nancy, a donné des leçons de piano et de flûte, a tenu sa place comme ténor dans l’ensemble vocal de Gérard Caillet et au sein d’un quintette vocal spécialisé dans les madrigaux de Gesualdo, a collaboré à France-Musique dès l’âge de 20 ans, en a dirigé des enregistrements intégraux chez Harmonia Mundi, l’a explorée dans des livres, racontée dans des conférences, éditée dans des collections, transcrite jusqu’à plus soif – tout sauf lui faire subir les derniers outrages. Sa seule collection concerne les fichiers PDF de partitions musicales (même pour des collectionneurs de ce type, il existe une internationale sur le web) avec une niche dans la niche : les transcriptions pour piano (seul, à quatre mains ou à deux pianos). Voilà qui déjà donne le « la » de son livre.

Qu’est-ce qui distingue une autobiographie d’un « essai autobiographique » à la Drillon, tel que son livre est sous-titré ? La composition en éclats de mémoire séparés par un blanc, un mot-clé en marge à chaque fois pour en dire la nature, et l’inscription dans le fil du texte de brefs « souvenir-tableau » qui achèvent de bousculer la chronologie. S’en dégage une sonorité particulière qui rend si attachante cette émeute de réminiscences. Passons sur les parents, le père incarné en un corps et la mère en un esprit, sur les années d’enfance à subir la disputatio familiale à l’ombre d’un géniteur ancien camelot du roi, colonialiste, raciste et ingénieur habité par le génie de Vauban (mais on peut tout pardonner à un homme  fasciné par le Livre de Job), et les années d’adolescence à participer à leur conversatio.838_jacques-drillon-et-emmanuel-krivine-1

Encore que sa mère, qui avait la haine de Voltaire et la passion du nobiliaire, vaut le détour. Peut-être pour cela qu’il vénère en lui le fondateur de la langue française moderne, le père du rythme jusqu’à ce que Proust et Céline le dynamitent. Le père ayant été muté dans une ville de hauts-fourneaux dont le prince était un Wendel, où tout était Wendel jusqu’à l’air qui y était respiré puisque dans les jardinets «on faisait pousser des légumes enrichis au minerai de fer », cela nous vaut de fortes pages sur les gens des Forges, la rivalité entre le côté des Wendel et le côté des Sidélor comme une hostilité entre Montaigu et Capulet.

Au fond, il a eu des parents, a été à l’école, a eu des crises d’adolescence, a connu gauchement ses premiers émois sexuels comme tout le monde, seulement un peu plus ce qui l’autorise à en faire une épopée. Il faut bien du talent, une ironie mordante, le goût du portrait piquant et un zeste de cruauté dans la description de certains de ses contemporains pour surprendre le lecteur en se livrant à un exercice aussi convenu. Celui du comédien Daniel Emilfork, histrion-né si laid que lorsqu’à 17 ans, s’étant couché sur une voie de chemin de fer, « le train horrifié n’a pas osé lui prendre plus qu’un morceau de talon », rend admirablement justice à la dignité que toute sa personne exprimait. Celui tout aussi affectueux et admiratif d’un autre homme qui a tant compté dans sa vie en lui faisant si profondément aimer la musique qu’il interprétait, le claveciniste, organiste et chef d’orchestre Gustav Leonhardt. A l’inverse, la philosophe féministe Geneviève Fraisse est étrillée pour avoir parlé de « sans-papières » sans rire et sans rougir : « Nous fûmes un certain nombre à lui tirer notre chapelle ».

On retiendra aussi son attachement à l’injustement négligé André Suarès. Ou à Bossuet si musicien dans ses oraisons et si pur dans l’usage de la langue qu’il n’est plus lu, entendu ni compris (on pourrait en dire autant de Giraudoux) ; mais on ne lui pardonnera pas d’injustes philippiques d’une mauvaise foi évidente contre la réunion des « plus mauvais musiciens du monde » au festival de Woodstock – et de citer Richie Havens, les Doors, Joe Cocker, les Ten Years After en oubliant entre autres le génial Jimmy Hendrix.

« Je n’étais pas tout à fait un vieux con, mais je montrais des dispositions dont j’ai su profiter depuis »

On ne saurait mieux dire, d’autant qu’il y revient de temps en temps lorsqu’il reconnaît s’être royaumé en Barrès, sa Colette Baudoche fut-elle « un Silence de la mer pour vieux cons », mais qu’importe puisque sa phrase « fluide, simple, élégante, c’est du miel ». Si Mémoires d’un vieux con n’avait déjà été pris par Topor, qui sait… Drillon a des pages fécondes pour des réflexions ultérieures sur des écrivains non musiciens tels que Maupassant ou George Sand, qui malmènent les règles du rythme et de l’harmonie ainsi que la respiration naturelle, alors qu’un Voltaire, qui ne goûtait pas davantage qu’eux la musique, n’est jamais dysharmonique ; sinon sa phrase si française ne serait pas le modèle d’équilibre qu’elle est.

leonhardt_gustav01Erudit sans pédanterie, précis sans être maniaque, savoureux avec toute la joyeuse liberté que lui autorise le grand art de la digression (ici les premières pages), on imagine que les préparateurs de copie et les correcteurs de Gallimard ont peu trouvé à redire à son tanuscrit – encore que la violoniste Marie Leonhardt eut gagnée à être présentée comme     « romande », voire « Suisse romande », plutôt que comme « Suisse française » ! Un auteur qui a un tel souci de la langue, plus que du langage, ne peut que se désoler de l’appauvrissement de sa syntaxe, de la désinvolture de l’Etat à son endroit, de l’abaissement d’une population collectivement prise d’apocope. « Cet effondrement est le meilleur moteur de l’asservissement, car il a trouvé le moyen de se faire appeler progrès : une tricherie dans les termes, signature habituelle du totalitarisme en train de s’instituer » écrit-il. Une réflexion à laquelle fait écho un récent touite de Bernard Pivot :

« Après Halloween le Black Friday ! Encore un effort et nous fêterons le 4 juillet l’Independence Day.

Cadence est un délice pour qui goûte les aventures de la langue française. Son éditeur, qui l’a publié un 15 novembre, entre les prix littéraires et les fêtes de Noël, a dû penser que les amateurs ne seraient pas nombreux. Rassemblons donc nos forces pour le démentir. Tout individu porte en lui son propre mystère. Péguy est peut-être l’une des principales clés du mystère Drillon. Pas seulement celui qui dénonce, annonce et prophétise l’atroce victoire de l’argent sur toute transcendance (« Par un monstrueux dérèglement de la mécanique, ce qui ne devait servir qu’à l’échange a complètement envahi la valeur à échanger ») mais celui qui écrit :

« Il fallait qu’un bâton de chaise fût bien fait. C’était entendu. C’était un primat. Il ne fallait pas qu’il fût bien fait pour le salaire ou moyennant le salaire, il ne fallait pas qu’il fût bien fait pour le patron, ni pour les connaisseurs, ni pour les clients du patron, il fallait qu’il fût bien fait lui-même, en lui-même, pour lui-même, dans son être même ».

Ce Péguy de la fameuse métaphore du bâton de chaise, pour qui les catégories tranchées et binaires sont inopérantes et dénuées de sens, dont la leçon actuelle serait de refuser la logique selon laquelle ceux qui ne portent pas de gilets jaune appartiennent nécessairement au camp de l’élite et des possédants, quelque chose me dit que tous les Drillon, écrivain, musicien, linguiste, cinéaste, critique, journaliste, s’y trouvent réunis, sur fond de forêt vosgienne naturellement « puisqu’il n’est point de paysage qui ait eu d’influence plus profonde sur ce que je suis, ce que je sais, ce que je fais ». Toutes ces lectures – ces livres annotés, cette musique déchiffrée, ces partitions transcrites, toute une vie faite de tout cela pour finir par payer une dette absolue et exclusive au paysage de son enfance, et lui rendre gloire en majesté, chapeau l’artiste !

( » Forêt se situe dans le massif des Vosges à côté du col de la Chipotte », photo Michel Cart ; « Jacques Drillon lors d’un enregistrement à France Musique avec le chef d’orchestre Emmanuel Krivine » photo D.R. : « Gustave Leonhardt » photo D.R.)

Cette entrée a été publiée dans Essais.

1759

commentaires

1 759 Réponses pour Jacques Drillon a cappella, a capriccio, allegro ma non troppo

Chaloux dit: à

Donizetti -mon ignorance est d’une variété encyclopédique, comme disait Musil- et je l’ignorais, a écrit pour le piano, et ça semble très bien écrit.
Je verrais ça ce week-end.

En attendant, pour faire plaisir à mon chou…

https://www.youtube.com/watch?v=1RvJKg4Cup4

Ed dit: à

Une femme qui ne se laisse pas faire est forcément une casseuse de couilles pour les vieux misogynes attardés, mais quand on n’a jamais eu ni femme ni couilles, comment peut-on parler des deux ?

Ed dit: à

Bizarrement j’aime bien. Pas longtemps mais j’aime bien. Merci Chaloulou.

Chaloux dit: à

Oui, c’est somptueux, c’est une idée.

Chaloux dit: à

« Bizarrement j’aime bien. Pas longtemps mais j’aime bien. »

C’est la première fois qu’on me dit ça!

Hurkhurkhurk!

Ed dit: à

EN parlant de George Harrison, sachez qu’il s’est réincarné en un membre du groupe « Parcels » à l’électro sucrée très sympathique, et adoubés par Daft Punk. Je les ai vu la semaine dernière en concert, et j’ai bloqué sur la resemblance.

Jean Langoncet dit: à

Au diable les conventions ; je me rencarde sans plus attendre sur Parcels 😉

Delaporte dit: à

« Une femme qui ne se laisse pas faire est forcément une casseuse de couilles pour les vieux misogynes attardés, mais quand on n’a jamais eu ni femme ni couilles, comment peut-on parler des deux ? »

J’apprécie les femmes qui ne se laissent pas faire, qui ont de la personnalité ; mais ces femmes-là ne sont à aucun moment des briseuses de couilles. Il ne faut pas confondre un féminisme épanoui, raisonnable, voire excessif, pourquoi pas, avec la mentalité « adjudant » qui est de fait celle des briseuses de couilles. C’est rabaisser la femme, ce qu’elle est, ce qu’elle pourra devenir, et c’est une des raisons pour lesquelles je suis également un grand féministe. Je m’intéresse beaucoup aux femmes, aux vivantes, et à celles qui nous ont quittés, comme Ulrike Meinhof, par exemple. Il y avait une maison d’édition dans les années 70, les Editions des Femmes, qui publiaient les oeuvres des plus brillantes d’entre elles (dont un volume consacré à Meinhof). Je regrette que ce temps ne soit plus, où cette maison d’édition comptait dans le champ intellectuel. Aujourd’hui, suite à l’affaire Weinstein, #balancetonporc et #meetoo ont pris la relève ; c’est une chose particulièrement positive et une vraie libération. J’aimerais beaucoup cependant que cette révolution soit plus ample, qu’elle concorde enfin à celle que Zola chantait dans « Germinal ». Une libération intégrale des femmes, – et des hommes… Vaste perspective, à laquelle le fait que je sois catholique romain n’est pas étrangère.

Delaporte dit: à

Même les femmes qui sont encore relativement jeunes, comme Ed, souvent ne parlent pas bien des femmes. Elles ne savent pas quoi demander à l’avenir, ni dans quel sillon creuser pour émanciper leur condition. Ed est dans ce cas de figure. C’est un manque, qui vient de l’éducation, et aussi d’un certain abrutissement dû aux conditions de travail. Néanmoins, des femmes ont déjà su, ici ou là, se mettre dans la bonne perspective (les femmes qui luttent au Moyen-Orient, en Asie, en Ukraine, etc.) pour les droits de l’homme. Je me sens en pleine concordance avec ces femmes, qui paient leur engagement parfois de la plus violente façon (prison, torture…). Ces femmes sont courageuses, davantage que les privilégiées comme Ed qui vivent en Occident et qui n’ont pas totalement pris conscience de leur aliénation. L’affaire Weinstein-Polanski-Allen-Luc Besson… a servi de révélateur.

Delaporte dit: à

Quelqu’un comme Ed devrait essayer de réfléchir dans une perspective plus large. Pour l’instant, elle vit dans son univers rabougri, et ose même nous donner des leçons de morale. C’est vraiment le monde à l’envers !

Delaporte dit: à

J’ai vu l’autre jour, dans une librairie, que Frédéric Lenoir avait sorti un livre sur la méditation. C’est un ouvrage qu’on devrait conseiller à Ed. Tout est à rénover chez elle. C’est le contraire de chanson de Brassens.

rose dit: à

Vu Le grand bal de Laeticia Car5on, jazzi.
Superbe.
Suivi d’un grand bal sur la scène de l’Alhambra St Henri, l’Estaque.
ai appris le cercle circassien, des gradins et bientôt le branle de Noirmoutier.

ai été surprise par l’hommage rendu à Cyril Collard par deux fois dans le générique de fin. Pourquoi ?

—–
Peur.
C le troisième fois. Et le troisième médecin à nous lacher.

——
DHH

le rôti de boeuf Wellington.
Un général de l’armée napoléonienne.

—–
hier soir, l’art du crime sur la 2 axé sur Artemisia Gentileshi.
raté le début-cause de grand bal-mais génial. Surtout le capitaine qui est le doudou tansitionnel de cette fille hyper-douée.

Ce doit être possible de le revisionner. C’est un polar.
Bon shabbat.

Partons en Camargue, aux Saintes et à Beauduc. Ai consulté la méteo.

rose dit: à

la troisième fois.
Peur à avoir les tripes nouées.
Pas pour moi. Pour ma mère.

et alii dit: à

sauce Mornay

N'IMPORTEQUOI dit: à

22h22 jean Langoncet, j’écoutais hier soir quelques personnes de divers ages indiquer leur revenus salariés, de précaires, de retraités. Il est certain que ces témoignages posées à cote de la renovation de ors de la république font mal. Je crois qu’EM est hors sol et qu’il devrait y penser un peu plus sérieusement afin d’éviter les maladresses, ce serait un minimum .

renato dit: à

Play It Loud: Instruments of Rock & Roll :

[« Do Women Rock? The Met Overlooks Women’s Contributions to Rock and Roll The museum’s upcoming exhibition, Play It Loud: Instruments of Rock & Roll, has been criticized for its exclusion of women in the industry. »]

Nous sommes plusieurs à ne pas programmer le déplacement, pourtant nous attendions cette expo ; mais réservé le catalogue.

https://pin.it/p3cprj4fkleyqo

Janssen J-J dit: à

(ci dessous…, une traduction des + brouillonne et approximative du papier du Pais du jour sur Pepe Carvalho/Montalban, signalé dans les touites). Au moins que les non hispanisants se souviennent de ce merveilleux écrivain multigenre dont les livres nous firent passer de si bons moments de lectures, naguère. Absent depuis 15 ans, déjà !

Janssen J-J dit: à

(Carles Geli)
Les programmeurs du divorce entre culture d’élite et culture de masse mourront sous le poids de la massification de la culture d’élite », écrit Manuel Vázquez Montalbán (Barcelone, 1939-2003), né dans le quartier défait de Raval, élevé sous la pression auditive de « ton père est en prison » ou « pour ne pas dire du passé » et formé sous le glaive « du grand effort économique chez lui pour étudier ». Elle est ensuite devenue une œuvre illustrée du XVIIIe siècle et, en un clin d’œil, un pont culturel. 15 ans après son absence, il réapparaît comme moderne, visionnaire et nécessaire.
MVM romancier et essayiste
« Mon travail est mémoire historique et pouvoir », résumait Vázquez Montalbán dans les années 1990. « En tant qu’essayiste, il semble s’intéresser tantôt à la littérature et à l’art, tantôt à l’idéologie et à la politique, mais il traite de la culture politique en sachant qu’elle en est faite… Et dans ses meilleurs romans, il n’a rien fait de différent », renforce Jordi Gracia, le professeur de littérature espagnole. Exemples : « Le scribe assis[1997] parle non seulement du rôle de la littérature dans une société capitaliste, mais aussi des transactions d’un intellectuel dans une société de consommation qu’il doit saboter dans la langue elle-même, comme le démontre un Manifeste Subnormal très actuel[1970]. Dans le roman El estrangulador (1994), on respire « un scepticisme ironique et incrédule, mais aussi un militantisme infatigable, c’est pourquoi l’épopée politique a dû être chantée dans un roman sur les hauts vols politiques comme Galíndez[1990] ou dans la modeste épopée de la survie de la défaite dans El pianista[1985] ». Dans les deux genres, « leur perception critique est un refuge pour la désorientation actuelle », dit-il, citant La aznaridad (2003) « comme un avant-goût de la pire droite actuelle », ou les romans commentés, vivants grâce à « leur alliance entre engagement civil et politique et spéculation esthétique : un peu comme le retour du réalisme sale que semblent vivre les lettres aujourd’hui.
« Son mélange de fiction, de reportage et de recherche rappelle à Carrère « , explique Silvia Sesé, rédactrice en chef.
Carlos Zanón : « Il avait le nez pour la corruption politique ou le boom immobilier. »
« C’est un écrivain clé à récupérer sous de multiples facettes ; son mélange de fiction, de reportage et de recherche nous rappelle Emmanuel Carrère », dit la directrice de la rédaction d’Anagrama, Silvia Sesé, sur Galíndez, une réflexion sur l’éthique de la résistance basée sur l’assassinat politique basque qu’il vient de reprendre, et qui sera suivi par El pianista et le diccionario del franquismo (1977). Barcelonas (1987) a aussi connu beaucoup de résistance sentimentale, un voyage sage et émouvant à travers sa ville, scruté dans chaque Carvalho, puis des œuvres olympiques, un avertissement clair à ses concitoyens qu’ils  » extirpaient un fragment important de leur mémoire, moitié cerveau, moitié cœur  » ; le Consistoire l’a récupéré. Il avait raison à propos des prévisions spéculatives et de la destruction du tissu humain et urbain.
MVM poète
« Un été meilleur et plus propice est toujours attendu / pour faire ce qui n’a jamais été fait… ». C’est le premier couplet dont il se souvient d’avoir composé, mais il ne l’a jamais publié. Parce qu’il était aussi poète : Blas de Otero a dit qu’il était son successeur et le premier de ses 23 prix a été en 1969, le Vizcaya, pour Movimientos sin éxito (Mouvements sans succès). Et un an plus tard, son inclusion dans Nueve novísimos poetas españoles. « Manuel Rico, auteur de Memoria, deseo y compasión (Mémoire, désir et compassion) (2001), une approche totale du vers vazquezmontalbanien, encadre « Son travail narratif a submergé la poétique qui, en plus, a été remplacée dans les années 80 par l’hégémonie de l’expérience poétique, plus réaliste ». Que la poésie sociale s’éloigne de l’avant-garde expressive (« il est temps que la littérature se nourrisse de cinéma et de chanson », écrivait-il en 1969), de la dure période de l’après-guerre et de la conscience critique irréductible, avec des traces de T. S. Eliot, Gil de Biedma ou Gabriel Ferraté, « se termine en modestes tirachines », a-t-il résumé avec aplomb. Une éducation sentimentale (1967) et Prague (1985) seraient les meilleures portes, sans oublier Ciudad, un poème de 1960 qui a donné naissance au livre de poésie homonyme (1997) et au germe d’El estrangulador, un aspect que Rico souligne : les vases communicants entre genres. « Dans A Sentimental Education est la semence du Pianiste, avec la présence tamisée du père, et dans But the Fleeing Traveller[1991] il y a des arômes de The Birds of Bangkok[1983]. Quinze ans après sa mort, « il est difficile de voir son sillage dans la poésie d’aujourd’hui ». La réimpression complète de Poetry. Mémoire et désir : 1963-2003 (Visionneuse) permet de continuer la recherche.
MVM auteur de polars
La complicité entre Vázquez Montalbán et sa créature la plus internationale, Pepe Carvalho, était telle qu’au cours des trois années de maladie qui ont alerté sur les problèmes cardiovasculaires de l’écrivain à son insu, ils sont devenus évidents dans le pessimisme du détective et ses complots. C’est Carvalho qui, en 1979, en remportant la Planète avec Les Mers du Sud, a transmis à son créateur « sécurité et capacité d’apprentissage » en tant que romancier. Bien que parmi les 24 titres carvalhiens (en 2019 Millennium I et II et le Buenos Aires Quintet reviendra, en Planète) il préfère Les Oiseaux de Bangkok et La Rose d’Alexandrie (1984) et considère Tattoo (1976), La Solitude du Manager (1977) et Les Mers du Sud comme des « apprentissages », C’est cette trilogie que l’écrivain Carlos Zanón, qui ressuscitera le 15 janvier prochain Carvalho aux problèmes d’identité (Planète), recommande -avec le Quinteto de Buenos Aires- de voir la genèse de « l’un des rares personnages emblématiques du noir espagnol ». L’auteur de Yo fui Johnny Thunders souligne l’importance de sa dénonciation politique et sociale : « Son odorat pour s’aventurer dans la corruption politique ou celle du boom immobilier ou encore la déception pour la Transition si en vogue est déjà brutale dans les livres des années 80 ». Son plus grand héritage au genre est « l’optimisme : son Carvalho était pessimiste, mais il transmettait la joie de vivre en cuisinant, en lisant ou en traitant avec les gens, il n’était pas le chercheur amer classique et cela se voit chez de nombreux détectives actuels ».
Journaliste MVM
« Un exemple d’opinion non dogmatique, capable de sortir de sa bulle marxiste, impensable aujourd’hui, où chacun vit retranché dans son écosystème informatif « , défend Francesc Salgado, compilateur du travail journalistique de Vázquez Montalbán, comme le premier grand héritage d’un auteur de près de 9.000 articles en 42 ans. L’ambition littéraire, la documentation bibliographique et orale, la récupération de la culture populaire, l’engagement politique, la sensibilité sociale et l’ironie marquent un style qui semble être né à l’âge tendre de 21 ans. « C’était déjà largement lu : dans Solidarité Nationale, il écrit comme un petit historien. » Et un forfait à la pièce : 70 pesetas pour l’article ; 150 pour l’interview. Salgado pense qu’il a aussi été inspiré par le désir de « journalisme civique, comblant les lacunes de la connaissance, et donc, quand il croit qu’il y a un manque de mémoire historique, il se lance en 1969 avec la Chronique sentimentale de l’Espagne dans Triumph ». Quatre titres en disent long sur son journalisme : « Por Favor, con Perich y Juan Marsé y las impagables Noticias del 5º canal ; Triunfo y La Calle, por la serie de Sixto Cámara con su vecina Encarna ; EL PAÍS, por sus textos de política nacional ; et Interviú, por los de internacional » (Avec Perich et Juan Marsé et les impayables Noticias del 5º canal ; Triunfo et La Calle pour le sixième Cá Son succès en tant que chroniqueur cache sa facette de grand interviewer : My Lunches with Disturbing People (1984) ou A Pole in the Court of King Juan Carlos (1996). Mais malgré cela, Salgado suppose que « personne dans la trentaine, ni les plus brillants étudiants en journalisme ou en philologie, n’ont aujourd’hui cette idée en tête.
Chroniqueur sportif MVM
Le cartel dans la boulangerie du quartier du parti du Barça dans les années quarante et ses performances en tant que centre avant courageux (corpulence à la charge, petit but), déjà dans les années soixante, avec l’équipe Les Flors de Maig et son alignement intellectuel (Josep Fontana, Borja de Riquer, Josep Termes…). C’est l’iconographie vitale de Vázquez Montalbán avec le football. Le boursier phalangiste El Español y Solidaridad Nacional a déjà abordé le sport en 1961, qu’il a joué dans Crónica sentimental de España ou dans le livre Política y deporte (1972, sous le nom de Luis Dávila). Le sport comme chloroforme du pouvoir au peuple, « l’aveuglement inclassable » de la gauche à « la seule participation épique légalisée de notre peuple » et le Barça comme « médium » dans l’histoire d’une Catalogne qui aurait pu être tout cousu ensemble. « Il a rompu avec les préjugés de la culture de gauche, qui considérait la gastronomie comme une affaire de fantaisie, de copla, de franchise, de football, de garrulos », commente l’écrivain Sergi Pàmies, qu’il a désigné comme héritier, et qui marque le début du « triple acte terroriste » de la série Barça, Barça, Barça de Triunfo (1969). Pàmies croit avoir créé une école : « Il a créé un espace inexistant : le commentaire culturel sur le sport, conscient d’une certaine tradition sud-américaine des Eduardo Galeano, Osvaldo Soriano… ». Il souligne cette facilité pour le mélange de culture haute et basse (« ils sont apparus dans la chronique Kubala, Marcuse, My Jaca et un fricandó »), ainsi qu’une analyse critique de l’arrière-goût marxiste « que j’ai essayé de maintenir ». Et sa capacité de singularisation est remarquable : « Il a détecté des paradigmes avec un instinct brutal : avec Beckham, il a été le premier à mettre en garde contre la mondialisation du football. Lorsque le football a muté la place symbolique que lui avaient laissée la politique et les religions à cause du mercantilisme planétaire, il a décollé. Mais il y a encore des livres, recommande-t-il, comme Soccer. Une religion à la recherche de Dieu et du nouveau Barça, la culture et le sport (en Base), qui montrent qu’il a été un grand avant-centre… journalistique.
MVM gourmet
Sur la cuisinière, il y avait encore une morue et du riz aux légumes à feu doux, qu’il contrôlait du dernier étage comme il l’écrivait : pourquoi est-il le gourmet le plus populaire depuis la Transition ? « Parce qu’il était un aventurier du palais, avec un regard curieux, toujours ouvert aux nouveaux mouvements, loin de la cuisine lâche qui reproduit la nappe de la maison ; et aussi très généreux avec les nouveaux cuisiniers », résume le journaliste Pau Arenós, auteur de Los genios del fuego et grand connaisseur des cuisines de l’auteur. Il a aidé à populariser cette facette qui transmettra la passion à votre détective. « Le Carvalho gastronomique est à cent pour cent Manolo, ils ont même partagé le voyage de l’humilité culinaire à l’opulence. Un personnage qui servait aussi l’écrivain : devant l’inconfortable justification de la gauche de ces plaisirs, « dans un contexte de dirigeants comme Carrillo ou Pasionaria, qui réfléchissaient déjà qu’ils ne mangeaient pas trop, Carvalho le servait de parapet ». Aussi bien équipé dans l’armoire que dans la bibliothèque (mille exemplaires du sujet), Arenós se souvient qu’il n’a écrit qu’une seule encyclopédie (Carvalho gastronómico : 10 volumes), et de sa production restante il souligne Contra los gourmets (1985) : « Tout son corpus gastronomique est une découverte continue, mais ce monde s’autosuffit de plus en plus avec Twitter et Instagram : il n’y a plus de cuisine et de diner qui lit ; pas de mémoire, il est cendre ».

Janssen J-J dit: à

Un 3e toubib à avouer son impuissance, r. ?

jazzi dit: à

Phil, aviez-vous vu « Les Héritières » du réalisateur paraguayen Marcelo Martinessi, coup de coeur du dernier festival de Berlin ? Film plein de charme et de mélancolie sur des bourgeoises vieillissantes, discrètement lesbiennes, ruinées mais toujours dignes, obligées de vendre l’argenterie et les meubles de famille pour garder tant bien que mal leur rang et conserver leur bonne !
Un film féministe dans son genre, que les hommes peuvent également apprécier.
http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19577039&cfilm=261839.html

et alii dit: à

N’IMPORTEQUOI dit: 1 décembre 2018 à 9 h 13 min
merci mais c’est madameDHHet son ami Baba roussi et ses gouts qui vont etre contents de voir leur idée originale débrouillée!moi, je n’y suis pour pas grand chose :bonne juornée pour tous les mélismes sur ce fil

jazzi dit: à

On ne fait pas la révolution en hiver, avec la trêve des confiseurs en perspective. Y aura-t-il encore des gilets jaunes à Noël ?

D. dit: à

jazzi dit: 1 décembre 2018 à 9 h 35 min

Serions-nous tous Algériens, sinon Ethiopiens ?
http://www.leparisien.fr/societe/l-algerie-serait-elle-le-veritable-berceau-de-l-humanite-30-11-2018-7958358.php

Peu importe, Jazzo, puisqu’il y a 2,4 millions d’années l’Afrique ne présentait ni la même forme ni les mêmes climats ni les mêmes milieux de vie et tous les hominidés y avaient la même couleur et les même poils.
Et bien sur les mots Algérie et Éthiopie y étaient absolument inconnus.

Je dis ça alors que j’ai des ancêtres numides et éthiopiens autour de la 150ème génération.

Peut importe, Jazzi puisque

Jean Langoncet dit: à

@N’IMPORTEQUOI dit: 1 décembre 2018 à 8 h 53 min

Que la condition de travailleur pauvre touche des millions de personnes, que des milliers manifestent sincèrement leur colère pour s’en indigner, n’empêche pas d’être manipulé

Janssen J-J dit: à

… et on nous fait tout un foin sur les migrations algériennes en Europe après 150 ans de colonialisme éhonté… Dérisoire, si on est tous partis ensemble des parages de Tamanrassett pour découvrir le vaste monde

Jacques R. dit: à

Cette nuit, j’ai rêvé qu’agenouillé dans la collégiale déserte, j’adressais à Dieu cette prière fervente :

 » Mon Dieu, si vous existez, en ce jour de gloire béni,faites mourir des milliers de gilets jaunes dans les pires souffrances. Pour ma satisfaction personnelle, ajoutez, je vous prie, Mélenchon et quelques cégétistes. Si vous faites ça, je vous jure que je ferai un effort sincère pour croire en vous. Vive la guerre civile. Vive la mort. Merci d’avance, mon Dieu. Vive le christianisme.  »

Un peu ébaubi, j’ai émergé du sommeil pour m’installer devant un petit dej, succulent, ma foi.

Jacques R. dit: à

Cette nuit, j’ai rêvé qu’agenouillé dans la collégiale déserte, j’adressais à Dieu cette prière fervente

Le rêve est une seconde vie, a dit Nerval. On sait l’interprétation qu’en a donnée Freud, comme libérateur des désirs inconscients. Je puis avoir été inspiré par Satan… Pas simple …

Janssen J-J dit: à

Personne n’est manipulé. Les gens éprouvent ce qu’ils éprouvent, individuellement et collectivement. Leur épiderme allergique n’a pas besoin de raisonner pour se hérisser. L’instinct vital de survie commande, chez les pauvres et les paupérisés. L’envie de richesse et d’opulence n’est même plus de mise, chez eux. Ce que l’on veut obscurément pour soi et ses enfants ? Comme un vrai désir de résonance et non d’indifférence, la fin de l’insolence, de l’arrogance et de l’impudence de quelques uns. Reconstruire ensemble un monde positif qui transcende le simple acte de se repartager les richesses matérielles accaparées, dont la plupart ont été spoliés.

jazzi dit: à

Qu’ai-je donc bien pu faire à et alii pour qu’elle m’ait dans son collimateur ? Je ne m’en souviens pas.

jazzi dit: à

On parle sans cesse du manque à gagner des commerçants des Champs-Elysées, mais jamais de ceux du faubourg Saint-Honoré, pourquoi ?

Jean Langoncet dit: à

Le cynisme du pouvoir (quel qu’il soit) ne serait pas une nouveauté

Jacques R. dit: à

la fin de l’insolence, de l’arrogance et de l’impudence de quelques uns (Janssen JJ)

Pas question ! J’ai toujours écrasé les pauvres de mon mépris (justifié) et m’en suis toujours trouvé bien. Assommons les pauvres, particulièrement aujourd’hui. Chers CRS, à vous de jouer !

et alii dit: à

jazzi dit: 1 décembre 2018 à 10 h 27 min
vous connaissez et alii? d’une rencontre? racontez ses chapeaux sa barbe,ses favoris !oh oui! on veuTsavoir si vous avez mangé ensemble des gateaux au chocolat ou au miel et la musique que vous avez écoutée:en vous trémoussant? en chantant? QUI Y avait-il d’autre?Madame DHH? EN quel sabir avez-vous parlé? AVEC UN ACCENT?lequel?

Janssen J-J dit: à

Il proférait ses horreurs habituelles reliées à son désir de sombrer avec l’humanité entière, afin qu’elle ne lui survive pas.
Puis, anticipant les réactions outragées de ses PUTRIDES convictions, il s’objectait à lui-même son décodage en vue des les désamorcer : ce n’était là qu’un rêve, voyhons dhonc, ne prenez pas au si 1er degré tout cela, c’est freudien en diab’, n’allez pas si vite demander la censure du robot-passoulinique… Vous savez bien, vous autres les intelligents, ce qu’en aurait pensé le juif Sigmund de mes divagations nocturnes, pas grand mal, hein.
Puis, une fois délesté de ses miasmes auto-intoxiquants, il pouvait alors s’aller déjeuner tranquille avant sa Piqûre de rappel en Sagesse antique.
Pauvre type : un vrai G H W Bouche d’or.

Phil dit: à

Dear Baroz, pas vu ce film de lesbiennes qui semble vous avoir plu. A Berlin, ces dames de commandos ont tendance à crêver l’écran mais je les verrai volontiers à l’abri, confortablement calé dans un fauteuil xxl du Zoo Palast rééquipé comme la classe affaire airbus.
hier choc quasi goethéen en revoyant « La cité des morts », joyau british de 1960 de Moxey, premier rôle de Christopher Lee, en version DCP…qui révélait outrageusement le carton-pâte de la réalisation que l’argentique d’origine dissimilait admirablement. Le public nourri aux ipodes et préservatifs n’y a rien vu ni rien senti.
Cohen distributeur US qui inonde le marché avec ses produits numérisés qui dépouillent la valeur des réalisations d’origine, se fait des couilles en or.

renato dit: à

N’IQ, [concertino] : vaut pour Lipatti ce qui vaut pour Gould : personne n’à jamais douté de leur probité, il était donc inutile qu’ils écrivent — pour un résultat d’ailleurs pas extraordinaire, l’un et l’autre ; bien que la cadence pour le Rondó du concert x piano no1 do+ op. 15 révèle des incontestables qualités.

et alii dit: à

Vous étiez belle, jeune,
vous devez confondre!je ne retrouve pas le nom d’une jeune femme qui est coservatrice (teur)de musée en Espagne et qui a fait de la philo .elle raconta, si je me souviens bien, qu’elle se « droguait pour avoir des poils

et alii dit: à

vous ne savez pas trouver, baba roti,ou vos fiches sont mal tenues:
voilà la personne que vous cherchez;ce n’est pas moi!
BEATRIZ PRECIADO A ÉCRIT L’ESSAI LE PLUS DINGUE DE LA RENTRÉE: SON «TESTO JUNKIE» EST UN JOURNAL OÙ ELLE RACONTE LES 236 JOURS PENDANT LESQUELS ELLE S’EST INOCULÉE DE LA TESTOSTÉRONE. ON A VOULU VOIR LE RÉSULTAT EN VRAI.
https://www.technikart.com/jolie-garcon/

jazzi dit: à

Avec votre manie des liens perpétuels, souvent fort intéressants, et, semble-t-il, votre incapacité à communiquer de façon claire et intelligible, et alii, vous me rappelez quelqu’une, qui a force de vivre dans une cabane au fond des bois en a surtout récolté, sinon une grande sagesse, une arthrose sacrément carabinée ?

et alii dit: à

jazztruc,je vous emmerde:je mets des liens pour que chach puisse juger du témoignage que je soumets! merci à ceux qui offrent leurs articles
Ceux qui pensent que Paul n’existe pas sont les mêmes qui pensent que nous n’avons pas voté. Pourtant nous existons, et nous votons.

et alii dit: à

je ne parle pas des oignons ni de mon bulbe, entendez mon égo, ni de celui desautres qui s’offrent en conseillers de recherche (j’ai connu!)
j’ai rencontré le vrai Preciado quand il était béatriz!elle ne faisait pas de blabla sur vrai pas vrai,monsieur,madame, et autres aventures dans lesidentités imaginées

DHH dit: à

@ Christiane 10 h 39
je l’ai écoutée et ce fut intéressant et rafraîchissant après le dérangeant dialogue de sourds entre Finkielkraut et Scheidemann dans une émission difficilement sauvée par le bon sens et la finesse de l’autre intervenant l’universitaire canadien .

Pour parler féminisation des titres ce souvenir Lorsque la féminisation ddes fonctions n’était pas vigueur dans l’administration, il arrivait que ceux qui avaient un RV avec moi fixé par un courrier que le leur avais adressé , signé de mon nom avec une initiale de mon prénom nom et assorti de la forme masculine de mon grade , commencent parfois par me demander en entrant si j’étais la secrétaire de M onsieur .A…..

et alii dit: à

bonne journée, bons chants et bons champs que vous soyez jupitériens ou martiens;je me tire

jazzi dit: à

Il est de plus en plus difficile de se promener dans Paris.
Habituellement, les travaux de voirie sont concentrés aux beaux jours.
Mais désormais, la capitale est couverte de chantiers, où l’on ne voit paradoxalement personne s’activer !
Rien que dans mon arrondissement, la place de la Nation et la place de la Bastille sont sens dessous-dessus. Mais où que je me rende dans la ville, c’est le même topo.
Ville ouverte, au sens propre du terme, Paris est devenue impraticable au flâneur des deux rives d’aujourd’hui, qui doit se déplacer en file indienne le long de cheminements labyrinthiques où il croise de surcroit les adeptes de la trottinette, du vélo et même des motards.
Ces travaux, destinés à réduire l’espace de la voiture au profit des déplacements alternatifs, plongent les Parisiens en plein enfer pédestre.
On songe à leurs ancêtres du temps des grands travaux haussmanniens.
Mais là, rien ne parait avancer. Madame Hidalgo serait-elle débordée par l’ampleur de ses projets urbanistiques ? Les entreprises manquerait-elle de main d’oeuvre étrangère ? En verra-t-on la fin et connaîtrons-nous des lendemains meilleurs ? En attendant le Paris olympique, il nous faut pratiquer durablement un sacré marathon !

et alii dit: à

pour que chacun puisse ;excuses;il parait que nous sommes dans la culture de l’excuse

jazzi dit: à

Je ne comprends rien à ce que vous baragouinez, et alii ! Et je ne dois pas être le seul ?

N'IMPORTEQUOI dit: à

10h54 Renato, je ne possède pas comme vous le savez une culture musicale digne de ce nom me conduisant à des avis éclairés mais je dois vous dire que le 3ème mouvement , sa construction, son esprit m’a séduite en plus du jeu endiablé. Un lien, un de ses compatriotes en donne un portrait, cite ses maitres et influences, un éloge de ses qualités tant humaines qu’artistiques. Si cela vous tente:

http://www.dinulipatti.org/biographie-vie

jazzi dit: à

« Le grand écrivain espagnol Antonio Munoz Molina a découvert par hasard « Le Lambeau » de Philippe Lançon, l’a lu d’un trait et avoue n’avoir pas été autant subjugué par un livre depuis longtemps »

Comment, par hasard, Passou ? Et pourquoi ne pas lui avoir attribué le Goncourt ?

jazzi dit: à

Ou plutôt à l’anglaise…

renato dit: à

« Et pourquoi ne pas lui avoir attribué le Goncourt ? »

C’est plutôt l’adjectif qualificatif « grand » qui suscite ma curiosité, Jacques. Ce serait le début d’une concession à la société des superlatifs ?

et alii dit: à

jazzi,je m’en fous ;débouchez vous de vogre cire humaine et de vos sires féodaux;les liens suffisent,qui parlent aussi d’Espagne,sujet de la page de P.ASSOULINE

et alii dit: à

VOTRE

jazzi dit: à

« Ce serait le début d’une concession à la société des superlatifs ? »

Le début, renato ? Aucun critique n’y échappe. Même moi, avec mes modestes chroniques cinématographiques, il me faut souvent réfréner une certaine tendance…

gisèle dit: à

DHH Christiane Lavande. A propos de musique, de femme, de costumes.
Les cavatine(s) sont des moments délicieux « l’ho perduta me meschina.. ». Hier soir j’ai entendu, enregistré à Pesaro an 2012, l’Opera « Ciro in Babilonia » en hommage à…Rossini, bien sûr.
Ciro-Cyrus est interprété et chanté par une..femme (travestie donc) Ewa Podless, absolument remarquable. Cyrus est amoureux-fou de sa femme, soprano ! Une mise en scène époustouflante avec des costumes incroyables, propres à vous faire, Lavande la première, frissonner..des maquillages comme dans le cinéma muet. Deux bonnes heures de bonheur absolu pour les oreilles et les yeux.
C’était sur la chaîne Brava Stingray (hollandaise) Je n’ai pas trouvé le programme de Déc.L’Opéra, sur Brava c’est les lundis, vendredis et dimanches(169 orange) Joyeux WE.

jazzi dit: à

Le français n’est pas votre langue d’origine, et alii ?
Vous semblez parler parfaitement le charabia ou le n’importe quoi !
C’est pourtant simple : un sujet, un verbe, un complément…
Pour la grammaire, voulez-vous que DHH vous donne, bénévolement, quelques cours de rattrapage ?

Ed dit: à

La psychanalyse est la plus grande fumisterie du XXe siècle. Qqn a lu le bouquin de Onfray à ce sujet ?

Ceci était, Freud a eu l’immense mérite de mettre l’écoute au coeur du soin des malades. A appliquer dans toutes les relations humaines ! Toujours.

jazzi dit: à

Mais de quoi Onfray est-il la fumisterie, Ed ?

jazzi dit: à

« mettre l’écoute au coeur du soin des malades »

Avec l’obligation de payer chèrement la séance, condition sine qua non de la bonne marche thérapeutique du client…

DHH dit: à

@gisele
a propos d’André Spire un post à votre intention plus haut sous ce fil à 16h20 hier

renato dit: à

À propos d’ecrivaines, Jacques, si vous ne l’avez pas encore lu, je vous conseille L’Art de la joie de Goliarda Sapienza — voyez l’entrée Wiki en fr. —.

jazzi dit: à

Le coeur des villes change plus vite que…
Hier, après passage chez mon coiffeur arabe de la rue Saint-Maur, dans le 11e arr., je me suis rendu à l’autre bout de Paris, pour voir « Les héritières » au Cinéma des cinéastes, au début de l’avenue de Clichy (17e). Une salle que Christiane aime beaucoup. J’en ai profité pour humer l’air de la place du même nom, toujours si vivante et un rien interlope. Là aussi, des barricades de chantier recouvraient entièrement la sortie du métro qui fait face à la Librairie de Paris, l’un des chaînon des librairies Gallimard. J’ai fait le tour complet de la place et j’ai pu constater que l’ancien bordel gay, qui jouxtait la pharmacie a laissé la place à un rutilant laboratoire radiographique, où l’on pratique désormais la mammographie. Dans ces caves où, contre paiement d’un jeton à l’entrée, le client pouvait visionner dans des cabines individuelles des films porno homo, en laissant obligeamment sa porte ouverte, que de litres de foutre ne s’est-il pas répandu au fil des ans ! Là, une hygiène, nettement plus médicale, a remplacée l’autre…

jazzi dit: à

Juste à côté du Cinéma des cinéastes, au n°7 de l’avenue de Clichy, se trouvait le café Guerbois, 9-11, grande rue des Batignolles (l’actuelle avenue de Clichy). Ce haut lieu de rendez-vous des peintres Impressionnistes et des écrivains réalistes à été remplacé par un magasin de vêtements des plus ordinaires. Fondé par François-Auguste Guerbois (1824-1891), cet établissement est décrit par de nombreux historiens du mouvement impressionniste. Il était situé non loin de l’atelier de Manet. Et Zola, entre autres, le fréquentait assidument.

Jacques R. dit: à

Au cours de ma siestounette postprandiale, j’ai rêvé que, profitant de ce que nos députés n’ont pas encore voté la loi, vêtu d’une tenue d’officier SS avec casquette et croix gammée, j’administrais une méga-fessée à culotte baissée à un dénommé Janssen JJ, pas autrement connu de moi. Au moment d’en remettre une couche (j’avais ôté la précédente), je lui demandais : « Alors, p’tit khôn, t’en re-veux, Marie-Louise ?  » Entre deux sanglots, il braillait : « Pardon, P’pa ! » — Moi, le père d’un triple J, lui répondais-je, tu m’as pas regardé ! « . Sur ce, je me réveillai en sursaut, quelque peu ébaubi. surtout qu’en principe, je suis contre les châtiments corporels.

Nerval avait raison : le rêve est une seconde vie.

Jacques R. dit: à

Lu, dans « Le Monde des livres », à propos d’un livre sur les correspondances croisées de Mauriac, Claudel, Bernanos et Maritain, ces lignes pleines de sagesse :

 » Il y a une crise de la sincérité. Cette crise coïncide avec le déchaînement d’un bruit si véhément qu’il interdit tout échange attentif, la moindre parole authentiquement adressée. Les réseaux sociaux et leurs puissants hauts-parleurs tiennent lieu d’amplificateurs. Sur Twitter, le vain tumulte des « interactions » nourrit la spirale des « clashs » assourdissants. La haine fait écho à la haine. La mauvaise foi partout se répercute. On ne s’entend plus. Accoutumés à ce vacarme, nous le remarquons à peine. Sauf, par contraste, quand advient ce petit miracle : soudain, au milieu du brouhaha, un dialogue fait effraction, une voix se fraye un chemin vers une autre voix, laquelle lui répond en vérité, comme si leur échange se déroulait non pas au milieu d’une arène tapageuse, mais dans le silence d’une confiance vivace, et de cette amitié dont Roland Barthes disait qu’elle forme « un espace d’une sonorité totale » « .

J’en connais plus d’un sur ce blog qui serait bien inspiré de méditer ces lignes. Ah là là …

Jacques R. dit: à

ces lignes pleines de sagesse

Elles sont de Jean Birnbaum.

D. dit: à

Moi j’ai rêvé que je dormais auprès de plusieurs internautes. Ça ne risque pas d’arriver.

N'IMPORTEQUOI dit: à

15h32 de mon côté, rêve trafiqué sur fond de traffic de cigarettes, je demandais un paquet des cigarettes que je fume et la buraliste, une pauvre femme me servait un paquet souple entamé. Je lui rendais et cela continuait , je les refusais jusqu’à ce que je demande de me rendre l’argent et sorte pour en acheter ailleurs.

Phil dit: à

Baroz, dans le Monde des livres, re-sortie de « Numbers » daté de 1967, écrit par ce gay copulateur compulsif d’avant la transformation des bordels en pharmacie pour gays bios. ça détend, surtout après l’analyse Birnbaum sur les écrivains catholiques.

et alii dit: à

ce n’est pas votre prose qui donne une idéedu talent des grammairiens que vous choisissez,monsieur jazz,
le spécialiste du pisseux,j’ai fait sans aide thèmes de latin et de grec;estce que je vous demandesi vous écrivez enesperanto?Jeme fous de votre avis et de vos conseils,vous ai-je déjà dit;mangez, baffrez, moi, je vous oublie,vous et vos recommendations;et parlez le javanais avec vos grammairiens, si ça vous plait, parce que je ne crois pas que les langues O CE soit à votre portée même si un autiste fameux s’y est spécialisé;
bonne journée , et emmerdezvous tout seul au lieu de me chercher

N'IMPORTEQUOI dit: à

Renaît, il fait partie des pavés non lus en ma possession, il y en a trois, celui ci qui ne devrait pas représenter de difficultés de lecture, il y a le Contre jour traduit par Claro avec des caractères tres fins et petits (1400 pages, plus? )et l’Ulysse de Joyce que je crains ne pouvoir pénétrer, Je mourrais sans avoir pu le lire.

N'IMPORTEQUOI dit: à

Je mourrai, pardon lavande.

et alii dit: à

. Il est hyperpolyglotte, puisqu’il parle plus de sept langues dont le persan, l’hébreu et l’amharique. Il découvre d’autres cultures et partage ses découvertes pendant, entre autres, sa chronique sur Europe 1, « Voyages en Autistan ». Il est l’auteur de quatre ouvrages biographiques et récits de voyages abordant la question de l’autisme, dont son autobiographie Je suis à l’Est !. Il réalise aussi des traductions, et tient des chroniques écrites et orales lors d’émissions de radio. Il joue un rôle récurrent dans la série télévisée française Vestiaires, depuis la 4e saison.
.

et alii dit: à

Le pas cadencé est celui adopté par plusieurs hommes qui partent du même pied. Il a été pour la première fois pratiqué dans les armées modernes par les troupes prussiennes1.

Mais bien avant l’époque moderne, le pas régulier et cadencé était un trait distinctif des légions romaines. Végèce, auteur du seul traité qui nous reste sur l’armée de l’Empire romain, le De Re Militari, a reconnu l’importance de :

N'IMPORTEQUOI dit: à

D, à propos de rêves, il y a un antediluvien qui reste à jamais inscrit dans ma mémoire, il y en a quelques un mais les autres sont trop révélateurs. Je l’ai d’ailleurs confié ici,je crois. Merveilleux voyage en montgolfière au dessus des steppes de Mongolie, aucune angoisse, j’atteris et la première chose qui me semble dans le rêve indispensable fut de trouver dans ces vastes étendues un bureau de tabac. C’était après que j’aie vu au cinéma le film Urga 1991,les paysages du rêve en était inspirés.

et alii dit: à

Parmi les différentes sortes de pas cadencés, on peut noter1 :

pas d’école,
petit pas,
pas ordinaire,
pas en arrière,
pas oblique,
pas métrique,
pas de route,
pas accéléré,
pas de charge.
Le pas de l’oie (en allemand, « Stechschritt ») est la manière dont défilent certains corps d’armées, selon le « pas de parade » ou « pas prussien » des armées prussiennes. Le soldat marche alors, le buste droit, les jambes tendues qu’il lève jusqu’à presque 90° du corps et fait claquer ses bottes en les laissant retomber au sol.
merci wiki

N'IMPORTEQUOI dit: à

Sembla, étaient, je ne le ferai plus! Lavande.

renato dit: à

« Je mourrai sans avoir pu le lire. »

Il faut le lire à haute voix, en attribuant à chaque segment une identé sonore. D’ailleurs il faudrait tout lire à haute voix, même les modes d’emploi et les descriptions des produits industriels.

christiane dit: à

Ô merci, Jazzi,
Oui, j’aime ce cinéma, situé dans mon quartier d’enfance entre un marchand de coutellerie, de ciseaux et de fusils pour les aiguiser et une mercerie où l’on pouvait trouver des milliers de boutons en nacre, en bois, en corne, en métal recouvert de tissu… que ma mère achetait pour donner du chic aux vêtements tout simples qu’elle créait. Puis il y a eu un incendie dans un vieil immeuble qui a été ensuite démoli entraînant avec lui la mercerie. Mais je n’ai pas remarqué les lieux bizarres et « hot » dont tu parles… Tout proche, au bout de l’impasse de la Défense (sur le trottoir d’en face) : « Le Bal » un petit espace destiné à l’exposition de l’image-document dont le fondateur est Raymond Depardon. Actuellement une exposition de Dave Heath. Ses photos en noir et blanc prises dans les rues de Philadelphie, Chicago ou New York : « A Dialogue With Solitude » sont intéressantes. Un flâneur dont tu aimerais, je crois, l’univers.
Pour en revenir au cinéma des Cinéastes ce lien permettant de voir quelques photos permettant d’apercevoir la déco de style industriel de la salle du haut et les anciens projecteurs de cinéma exposés dans le hall d’entrée.
https://salles-cinema.com/paris/cinema-des-cineastes-a-paris

christiane dit: à

Et alii – 16h13
Et celui-ci ?
« La foule est son domaine, comme l’air est celui de l’oiseau, comme l’eau celui dupoisson. Sa passion et sa profession, c’est d’épouser la foule. Pour le parfait flâneur, pour l’observateur passionné, c’est une immense jouissance que d’élire domicile dans le nombre, dans l’ondoyant dans le mouvement, dans le fugitif et l’infini. Etre hors de chez soi, et pourtant se sentir partout chez soi ; voir le monde, être au centre du monde et rester caché au monde, tels sont quelques-uns des moindres plaisirs de ces esprits indépendants, passionnés, impartiaux, que la langue ne peut que maladroitement définir. »

Charles Baudelaire, Le Peintre de la vie moderne, 1859.

Lavande dit: à

Gisèle 13h22
J’ai trouvé une video du spectacle dont vous parlez « Ciro in Babilonia »
représenté à Pesaro, la ville de Rossini en 2012.
Incroyable !
L’ouverture style cinéma en noir et blanc avec l’entrée des spectateurs est tout à fait remarquable.
Et les costumes effectivement fabuleux.
https://www.youtube.com/watch?v=wvfVPAO9EPk
Merci, merci !
(et le lien France Musique de Christiane explique bien l’argument)

Lavande dit: à

On en apprend des choses sur la RDL !
Du coup je me suis intéressée à Pesaro, apparemment une très belle ville dans les Marches, non loin de Urbino et cet été aura lieu le quarantième Rossini opera festival.
« Il quarantesimo Rossini Opera Festival (11-23 agosto 2019) proporrà due nuove produzioni: Semiramide (direttore: Michele Mariotti; regista: Graham Vick, e L’equivoco stravagante (direttore: Carlo Rizzi; registi: Moshe Leiser e Patrice Caurier). »
Ça me donne des envies !

Janssen J-J dit: à

@ 16.12, les Casse-Cou, du grand roman clarifié de Pynchon Contre-jour, juchés avec le chien dans la montgolfière, s’en vont dans les rêves de Bérénice/Calpurnia, à la recherche d’un buraliste. Pas besoin de mourir sans l’avoir lu, ils l’ont visitée à son insu. Incroyab’, la prescience onirique des internautes, parfois.

15.10, Fanny Panpan-cuc.ul s’est trompé de cible dans sa somnole. Il fouettait jzmm dans une pharmacie goy de la place Cliché pour lui extraire tout son venin spermatique (cpr. Louis Chavalier : Montmartre, du plaisir et du crime, 2e tome).

@ ? – Raïssa Maritain et son mari savaient recevoir les Claudel, Gabriel Marcel ou Cocteau les mardis soir à Meudon dans les années 1920, rue des Clos Moreaux… Mauriac ne les y a jamais visités (ou alors une seule fois). En revanche, Céline passa souvent devant leur maison, vers sa fin, jusqu’au moment d’aller s’allonger une dernière fois au cimetière des Longs Réages, à deux pas de là.

NB/ Tous les rêves sont permis à la rdl (ils ont bon dos) mais c’est pas l’Onfray qui va vous les décoder. Donc, allez-y de vos témoignages putrides, avec et alii, ne vous privez point. Ils intéressent beaucoup le sociologue Bernard Lahire (qui a encore un peu de temps pour publier le 2e tome de sa grande étude), notamment les rêves qui mettent en scène des illustrations du pouvoir du dormeur sur ses ennemis intimes.

(noutle) que en paz descanse : Maria Pacôme vient de bazir sans son gilet jaune.

Janssen J-J dit: à

on a beaucoup déformé la prétendue formule de Végèce, « si tu veux la paix prépare la guerre », c’est un peu comme gwg et lvdb, quand ils extrayaient des formules de leur contexte ou du darkweb. Végèce, qui avait écrit sur la nécessité d’entraîner les troupes aux manœuvres collectives préalablement à toute guerre avait conclu: « … qui désire la paix se prépare donc à la guerre, qui aspire à la victoire s’applique à former ses soldats, qui recherche le succès combat selon les règles et non au hasard ». Mais ils ont figé « Si vis pacem para bellum », pour l’etceteralii éternelle.
Ci-dessous, une annelise lumineuse sur le droit de manifester par un ex policier droittdelhommiste, droit des libertés publiques fondamentales désormais largement bafoué par une macronie sécuritaire aux abois
http://moreas.blog.lemonde.fr/2018/11/30/gilets-jaunes-manifestants-trublions-ou-revolutionnaires%e2%80%89/

N'IMPORTEQUOI dit: à

Lavande , on ne pourra pas dire que les costumes manquent de pompons.Je dirais même plus, c’est tout en pompons.

N'IMPORTEQUOI dit: à

Ceci dit, je n’ai rien contre les ponts, les pompons, la Pompadour, les pompom girls, les pompiers.

vedo dit: à

Lavande,
Après votre mention du spectacle « Hammerklavier », j’y suis allé, le soir où Nathalie Baye lisait. J’y suis allé surtout pour voir ce que pouvait donner ce genre. Je n’attendais pas trop ni de l’interprétation musicale ni du texte mais ce n’est pas la peine de donner ici mes impressions. Disons que je ne fus pas ravi. Un spectacle cependant reste un spectacle, est c’est toujours un moment privilégié. A poursuivre.

et alii dit: à

je connais un peu le quartier de la place clichy parce que j’y allais quotidiennement quand j’étais jeune et que j’ai travaillé dans une petite librairie de poche,succursale d’une grande librairie à St germain,qui fermeit à minuit;le patron passaitpresque à la fermeture, que je faisais avec le marchand de glaces -ou de cacahuètes:il m’aidait à rentrer lestourniquets de livres:il fallait surveiller les passants qui essayaient de voler des livres en sortantndu cinéma Gaumont

et alii dit: à

qui fermait

christiane dit: à

@Lavande dit: 1 décembre 2018 à 16 h 55 min en complément du commentaire de Gisèle (13h22).
quelle trouvaille ! Merci. (dommage que les entretiens à la fin de la représentation ne soient pas sous titrés).

christiane dit: à

Dans le livre de Jacques Drillon Cadence, 7 pages bouleversantes réservées à Daniel Emilfork. Celui-ci avait abordé amoureusement et respectueusement (car lucide) J.Drillon, et cette rencontre d’un soir s’était transformée en amitié. J.D. transcrit ces conversations où l’on découvre la réelle beauté et la grande culture de cet homme « laid » (?) qui a dû porter son physique encombrant comme un défi. Au soir de sa vie, ces confidences sont bouleversantes et retranscrites sans pathos, rudement même. Un très grand passage du livre qui commence p.193.
Pas de citation… Lisez-les.

et alii dit: à

j’y allais quotidiennement parce que j’allais au lycée,sur la place;je venais de l’annexe de ce lycée qui n’avaient pas de terminales ni de classes prépa;c’est là;que le professeur de chimie nous enfermait dans la classe pendant les expérienceset sortait,elle!

D. dit: à

J’étais au départ dubitatif mais au point où nous en sommes ce soir je pense que Macron n’a pas d’autre choix que de dissoudre l’Assemblée nationale, compte tenu, en premier lieu des sondages qui donnent 80 % des français contre ses décisions, en second lieu en raison de l’incapacité patente de son gouvernement à contenir les manifestants et empêcher la dérive violente qui pourrait désormais s’étendre comme une trainée de poudre dans les quartiers, les lycées et facultés.
Sinon sa responsabilité, déjà grande, deviendrait totale. Devant l’Histoire. Dont il nous a si souvent déjà parlé.

et alii dit: à

« Quand Donald Trump a été élu président des États-Unis, en novembre 2016, tout le monde disait qu’il était un mâle alpha ». Une affirmation contestée par le primatologue néerlandais Frans de Waal, spécialiste des grands singes. En attendant de lire notre article dans le mensuel de Sciences et Avenir n°863 (en kiosque en janvier 2019), retrouvez notre interview vidéo ci-dessous, signée Rachel Mulot et Hannibal Watchi.
https://www.sciencesetavenir.fr/decouvrir/bebes-ogm-fakemed-la-semaine-des-sciences-en-videos_129892#xtor=EPR-1-%5BSEAActu17h%5D-20181201
je n’ai aucune opinion

christiane dit: à

@et alii dit: 1 décembre 2018 à 17 h 55 min
Je regrette de n’avoir pas poussé la porte de cette petite librairie mais Le Gaumont… quelle aventure grandiose… Que ne l’a-t-on conservé surtout pour y construire à sa place la meringue laide de l’hôtel Ibis posée sur le magasin Castorama ! Enfin il reste le pont Caulaincourt qui passe au-dessus de la cité des morts avec ses piliers de fonte plantés entre les tombes. Son tablier les protège de la pluie…

Janssen J-J dit: à

@ « l’incapacité patente de son gouvernement à contenir les manifestants et empêcher la dérive violente qui pourrait désormais s’étendre comme une trainée de poudre dans les quartiers, les lycées et facultés ».

Où serait le problème, au juste, pour vous, D. ? Ne sauriez-vous plus quoi vous faire à manger ce soir et ceux qui viennent ? Mais il y a les restau du coeur, savez-vous. Je leur en ai donné pour 60 euros ce matin, au monoprix, dans la mesure des mes moyens quotidiens, parfois plus d’autres fois moins. Ils vous donneront bien 2 boites de sardines et une plaquette de chocolat, n’ayez pas peur ; très dévoués, ils ne font aucune différence entre les différents nécessiteux, pauvres et appauvris de la rdl & tous les autres exclus des livres.

Ed dit: à

On parle des gilets jaunes ici. Vus sur les écrans d’info du métro.

Ed dit: à

Jazzi et Christiane vous me feriez presque regretter Paris. Fort heureusement, je ne pourrai jamais m’y loger donc la question ne se pose point.

Chaloux dit: à

J’arrive du centre de notre belle capitale, et je dois dire que nous avons trouvé ce Paris (petitement) insurrectionnel fort beau. Longue promenade, en parlant de la Révolution, de 48, de La Commune, de la Libération etc.
J’ai dû mal à comprendre qu’on ait fêté si bruyamment il y a trente ans, 89, et qu’aujourd’hui la moindre émotion populaire déchaîne des commentaires apocalyptiques. Vraiment ridicule.

Ed, j’ai lu le Freud de Michel Onfray (pas les trois premières pages, tout). Je ne veux pas créer de polémique sur le freudisme, mais c’est un fort ouvrage à lire.

Chaloux dit: à

J’ai du…

Ed dit: à

Je me disais bien Chaloupe. Et ça me changera des romans.

Chaloux dit: à

J’en ai oublié d’acheter le Drillon…

Delaporte dit: à

Ed, je vous ai répondu, la nuit dernière, sur votre accusation gratuite et fallacieuse de misogynie à mon égard. J’ai été bien gentil, je vous ai donné des tas d’explications ; ça vous a coupé la chique ou vous avez zappé ?

Delaporte dit: à

Je crois aussi que si Macron était un démocrate, il dissoudrait l’Assemblée. C’est la conclusion de cette journée noire de révolution. Que dire de plus ?

Ed dit: à

J’ai lu, Delaporte. Mais vous ne connaissez rien aux femmes, vous en idéaliste certaines pour mieux hair les autres. C’est vieux comme le monde et tellement banal chez les misogynes que j’ai la flemme de répondre. Bon. Je viens de le faire tout de même ahah.

Sinon, je m’envole dans moins de deux semaines pour Saigon. Une lecture de Duras s’impose ! D’autres idées pour me mettre dans le bain ?

Delaporte dit: à

La Révolution avait commencé comme ça : la jonction de la jacquerie populaire et des idées nouvelles. Aujourd’hui, le roi est nu. Macron doit dissoudre séance tenante.

N'IMPORTEQUOI dit: à

48, Chaloux, c’est quoi?

Ed dit: à

Révolution allemande.

Chaloux dit: à

Dissoudre l’assemblée ne servirait à rien. Il faut changer le mode de scrutin et instaurer pendant le temps nécessaire le scrutin proportionnel. Sinon, il n’y aura de légitimité durable pour aucune majorité. Le problème de fond, c’est que les français s’aperçoivent qu’ils ne veulent à aucun prix de l’ultra-libéralisme rampant de Macron.

Janssen J-J dit: à

révolution de 1848, naissance de la 2e république, voyhons donc, béné !

Chaloux dit: à

L’ultra-libéralisme de Macron est un chaos. Que peut générer un chaos?… Certainement pas un jardin à la française.

Ed dit: à

Chaloux vous auriez pu être plus précis en disant 48. Regardez, j’ai pensé à la révolution allemande. Quel coquinou celui-là.

N'IMPORTEQUOI dit: à

ED, vous avez déjà voyagé au Vietnam, quelle y est la condition des femmes, à quoi ressemble leur relation à l’homme, l’autorité est elle patriarcale , matriarchale ou le pouvoir est il partagé au sein des familles?

N'IMPORTEQUOI dit: à

Merci jansen, j’ai situé l’événement et le role politique de Lamartine.

renato dit: à

Vietnam.

Je n’ai lu que Au-delà des illusions de Duong Thu Huong.
Médiocrité des intellectuels sous le régime totalitaire. Passage du mensonges ou mépris puis au cynisme. Intéressante écrivaine.

Notice relative à l’écrivaine : https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Dương_Thu_Hương

Jean Langoncet dit: à

Il semblerait que l’essentiel se soit passé en « province »
Il va falloir aux chaînes d’information trouver des correspondants locaux équipés ou prendre le train en marche
À samedi prochain folks

jazzi dit: à

« Moi j’ai rêvé que je dormais auprès de plusieurs internautes. »

Etais-je tout contre toi, D. ?

Ed dit: à

Pas mal renato. Voir sur sa fiche Wikipedia sa definition de l’importance de la littérature au Vietnam et plus particulièrement de la place de l’écrivain. Passionnant.

DHH dit: à

@et alii 18 h 11
moi aussi j’ai fréquenté ce lycée de filles qui sert de cadre au film de Diane Kurys Diabolo Menthe
J’y ai été tres malheureuse et je l’ai quitté en cours d’année scolaire

DHH dit: à

@ ED
avez vous vu le film ‘Indochine » sur le Viet nam de la periode coloniale s’avant dien bien phu, du temps où marguerite donadieu était la lyceenne qu’on voit dans l’amant

Ed dit: à

Bien sûr DHH. Un grand classique que j’avais regardé avant mon voyage dans le Tonkin.

et alii dit: à

DHH,c’est un lycée de filles,mais il y avait des garçons (rares)au moins dans les classes mixtes(sciences et philo);
pour ce film que je ne connais pas, lzetitre me rappelle une élève en classe de latin ‘hypokhagne) elle était de lafamille de Duhamel et sa mère était le prof de latin:elle phosphorait sur ce titre de diabolo menthe! comme c’est bizarre!

Chaloux dit: à

Un de mes trisaïeuls est allé au Tonkin, mais pas pour faire du tourisme. Sur les photos, il a un très beau regard noir, presque menaçant.

Ed dit: à

Sympa la famille Chalumeau…

Ed dit: à

D’ailleurs ce que j’ai préféré dans le film, en dehors du Vietnam filmé comme jamais (selon moi le personnage principal du film), c’est la lucidité avec laquelle le realisateur montre les Français. Merci Jean Yanne.

Ed dit: à

Et j’ai déjà parlé de L’Amant et de l’acteur chinois qui m’avait excitée. Jazzi s’en souvient.

D. dit: à

Oui tu étais là Jazzi et tu ronflais.
Nous étions une quinzaine dans un grand lit plein de paille. Delaporte nous avait apporté des tisanes avant que nous allions nous coucher. Nous avons immédiatement été plongé dans un profond sommeil.

Bihoreau duc de Bellerente dit: à

Ce qui se passe présentement relève de ce détestable prurit des insatisfaits, engeance on ne peut plus française depuis 1789. Que l’État tienne bon ! Quoi que le gouvernement fasse, il y aura toujours des râleurs. La vie somptueuse menée aux frais de la Princesse par trop d’élus met le feu aux poudres. Le reste suit.

Ici, au village, point de ces troubles, sauf dans la bouche de rares tarés vaguement communisto-nihilistes, heureusement occupés à cuver leur gros-rouge-qui-tache. Nos gens n’ont que du mépris pour eux, parfois recouvert de la grande qualité chrétienne qu’est le pardon.

et alii dit: à

DHH,je me souviens que notre professeur de philosophie s’appelait Daval;elle était la femme d’un prof de philo connu du même nom ,mais il y a plusieurs Daval philosophe sur la toile,doc je ne retrouve pas lequel;elle, était impressionnante et enseignait à articuler!

N'IMPORTEQUOI dit: à

D, tisane au ghb ? Et pas de rêve dans le rêve ?

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…ne nous melons de rien,tout le monde à les mêmes idées, conclusion, etc,!…
…la brindille devant la poutre,!…

N'IMPORTEQUOI dit: à

Chaloux, pour revenir à cette jeune pianiste que et alii donnait à entendre hier soir , j’ai trouvé que son jeu était aussi expressif que son visage, parfaite exécutants mais incroyablement dénuée de sentiments.

D. dit: à

Une chose que Macron n’a manifestement pzs encore compris ce soir, c’est que la stratégie de harcèlement des factions violentes composées des anarchiste, communistes révolutionnaires, fachistes et habitants des quartiers s’est composée de façon empirique avec une redoutable efficacité et qu’il sera désormais extrêmement difficile d’enrayer leur mouvement.
Vient s’ajouter une grande fatigue des forces de l’ordre et une adhésion évidente de leur base à l’éviction de Macron.
Ce qui veut dire en gros qu’il y a une chance sur deux ce soir pour que l’armée entre en jeu d’ici une semaine.
À moins qu’il ne cède enfin.

Ed dit: à

Interprétation D. La REM prend trop de place dans votre vie.

Ed dit: à

20:24 n’importe quoi. Ne prenez pas vos envies pour des réalités futures. On en a vu d’autre en France. Rappelons-nous le CPE en 2006. Tout le monde pensait à une révolution à mesure que cette banane de de Villepin s’entetait. Au final, ca sest arrêté. Parce qu’ils ont cédé…alors il faudra que Macron cède. Ok.

Chaloux dit: à

 » Delaporte nous avait apporté des tisanes »

bénites.

jazzi dit: à

Très beau, ces échanges autour de la place Pigalle entre le choeur des ex jeunes filles en fleurs de la RDL. Vous doutiez-vous que vous étiez au centre du vice parisien ? Dire que j’ai connu DHH au café Wepler, après un tour du cimetière. Pour elle, c’était le temps retrouvé…

Chaloux dit: à

Béré, j’ai trouvé cette interprétation très intéressante et très aboutie. Excellent usage de la pédale (assez Cortot, on lève le pied sur l’accord, ni avant ni après).
Rappelez-vous Stendhal:« Souviens-toi de te méfier ».
Y compris des sentiments.

Jean Langoncet dit: à

Et d’ici-là, ainsi que nous y invite le Bien Cher Bigorneau de Bellerente, ayez un peu de considération pour la doctrine sociale de l’église
« Un chrétien, s’il n’est pas un révolutionnaire en ce temps, n’est pas chrétien » (Pape François).

N'IMPORTEQUOI dit: à

D, entendu quelques seconde l’ancien patron du medef qui voit comme principale motif des gilets jaunes qu’il n’amalgame pas aux casseurs pilleurs la pression fiscale. Impôts indirects car beaucoup ne sont pas imposables , faibles revenus. A beaucoup été reproché au gouvernement la rapidité à laquelle ses reformes se sont enchaînées voir la brutalité avec laquelle elles ont été imposées, je rejoins Chaloux sur ce point, beaucoup ne sont pas d’accord avec le modèle économique social du gouvernement et la façon dont ont été « négociées » les reformes. Qui serait duppe du coup de poker qu’à réussi EM avec une assemblée à ses ordres de plus. Une stratégie qui déçoit meme Bloom qui pourtant je suppose est à l’abri du besoin , n’est pas en désaccord pas pour quelques dizaines d’euros et était absolument enthousiasmê de ce succès electoral.

N'IMPORTEQUOI dit: à

Chaloux, un jeu froid sans expressivité. Une technicienne, mais je n’ai pas votre oreille ni votre sens musical.

N'IMPORTEQUOI dit: à

Pour la méfiance, Chaloux, merci,!

DHH dit: à

@ et alii
vous êtes évidemment trop jeune pour avoir vu ce film en son temps(vers 63).Mais si m’occasion se présente précipitez vous ;à mes yeux c’est un petit bijou, mais peut -etre trop daté pour parler à des gens de votre âge avec son arrière plan de guerre d’Algérie et l’évocation du massacre de Charonne

daval ,c’était l’auteur du manuel de philo que j’avais lorsque j’etais eleve.Aucun souvenir du contenu

et alii dit: à

C’est dans un article de Marianne que l’on apprend…
Mehdi Meklat, alias Marcelin Deschamps, va être associé à la prestation de Laure Prouvost pou représenter la France à la biennale de Venise 2019

Chaloux dit: à

Béré, on ne comprend pas tout d’emblée. Il y a des pianistes que j’aime beaucoup aujourd’hui et que j’ai mis des années à comprendre et à apprécier. Même chose en peinture, en littérature. Vous vous faites trop confiance!

N'IMPORTEQUOI dit: à

20h38, d’un autre côté, cette phrase peut vouloir dire que les sentiments ne sont pas immuables, que rien ne peut se reposer sur cette base dans le sens d’y être posé en équilibre stable . A part l’amitié qui peut être elle aussi trahie d’ailleurs il n’est pas possible de se projeter dans l’amour qui finit par finir. Pour tout l’éventail de la sentimentalite, cela pourrait aussi signifier que rien n’est incurable ou que rien n’est curable, appliqué à la haine, le mépris, l’égoïsme, pour ce qui est du négatif .

N'IMPORTEQUOI dit: à

Chamonix, je tente de vous donner une idée de ce que j’entends. Je ne dispose d’aucune confiance en moi car je n’ai jamais rien realisé de bien. Rien.

N'IMPORTEQUOI dit: à

Chaloux, les musiciens ne s’attachent pas aux mêmes choses en écoutant que le commun des mortels, vous disposez d’un savoir technique et d’une culture musicale qui vous font percevoir et approcher le jeu d’un musicien d’une autre façon, vous attachez à des notions auxquelles les autres n’ont pas accès.

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…ils y en a, qui se croient indispensable,!…

et alii dit: à

DHH
peut-être pas si jeune, eu égard à mes souvenirs de la guerre d’Algérie où j’avais une amie recontrée à l’annexe de J.Ferry,et qui était retournée là bas;puis elle revint pour la session spéciale du bac queje lui fis travailler tous les jours,elle eut son bac c’était une pure littéraire , qui rivalisait avec moi;elle émigra et travailla dans l’édition , là bas ,et devint traductrice, surtout de poésie

D. dit: à

Arrêtez d’analyser de cette façon, NIQ, c’est complètement vain et inefficace. Une vraie machine.
Je me demande parfois si vous possédez ne serait-ce qu’une once d’epsilon.

D. dit: à

Très mauvaise comparaison, Ed.
Sur ce coup-là vous avez tout faux.
Ce ne sont pas les jeunes cette fois-ci c’est 84 % de la population et 90 % de la police.

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…et, une goutte de Grand Marnier, pour les 68′,…

D. dit: à

Oui vous avez raison, Chaloux, il faut changer le mode de scrutin.

N'IMPORTEQUOI dit: à

D, je ne jamais rien compris à ces enjeux, c’est quoi le mode proportionnel? Pouvez vous me l’expliquer?

N'IMPORTEQUOI dit: à

Et tant que vous y serez , ajoutez la signification d’une once d’epsilon,c’est une expression bien jolie mais je ne sais pas ce qu’elle dit.

Jean Langoncet dit: à

@c’est quoi le mode proportionnel?

c’est par exemple Castaner au 20h de TF1 qui commence son intervention par un : « on a repris l’arc de triomphe »

Jacques R. dit: à

Ce qui veut dire en gros qu’il y a une chance sur deux ce soir pour que l’armée entre en jeu d’ici une semaine.
À moins qu’il ne cède enfin. (D, 20h24)

Il ne cèdera pas. Il est bien trop borné dans sa forme d’intelligence, bien trop sûr d’avoir raison, bien trop droit dans ses bottes. Il faut le virer, mais qui le virera ? S’il s’agit d’éviter que le pays ne sombre dans le chaos et la guerre civile, la solution devrait venir des collaborateurs les plus proches de Macron, c’est-à-dire de membres de son équipe dirigeante, convaincus que le chef est à côté de la plaque, incapable de prendre les décisions qui s’imposent, et qui le mettraient hors-jeu en l’assignant à résidence, en attendant sa destitution, puis prendraient les mesures qui s’imposent : 1/ promulgation de l’état de siège, avec interdiction de toutes manifestations sur tout le territoire, sous peine de répression par l’armée 2/ satisfaction immédiate des principales revendications des gilets jaunes, à commencer par la calamiteuse augmentation des taxes sur les carburants 3/ annonce d’un référendum à plusieurs entrées, en commençant par le retour de la fonction de Président de la République à son statut d’avant 1958 4/ dissolution de l’Assemblée Nationale. A moins que cette disposition ne soit jugée propice à entretenir le chaos. Il vaudrait sans doute mieux prolonger l’état de siège et le pouvoir d’une dictature collégiale appuyée sur l’armée (retour du général de Villiers au poste de chef-d’état-major des armées.)

hamlet dit: à

« Chaloux dit: 1 décembre 2018 à 20 h 38 min

Béré, j’ai trouvé cette interprétation très intéressante et très aboutie. Excellent usage de la pédale »

on quitte ce blog qq jours, on y revient, et on constate que rien ne change, toujours les mêmes y font toujours régner la même homophobie…

Jean Langoncet dit: à

5/ En tant que de besoin : proclamer la levée en masse contre l’ennemi de l’étranger (à déterminer – hors les camusiens)

jazzi dit: à

« (retour du général de Villiers au poste de chef-d’état-major des armées.) »

Et pour la torture, on rappelle Jean-Marie Le Pen, Jacques R. ?

jazzi dit: à

Je suis allé voir à la Bastille, « Les veuves » de Steve Mc Queen 2. Un thriller palpitant et efficace autour d’un gang de braqueuses, dont l’éblouissante Viola Davis. Mais le scénario m’a paru un peu alambiqué et pas toujours crédible.
http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19579838&cfilm=250578.html

En sortant du film, je suis tombé en pleine manif des gilets jaunes. Quelques centaines de manifestants bons enfants qui avaient réussi à paralyser la place, filtrant les voitures. Pas de force de police en vue. Une sorte de rassemblement corporatif, sans mouvement populaire autour. Rien à voir avec les scènes de pillage des Beaux Quartiers de l’ouest, où la boutique Chanel de la rue Cambon a été dévalisée. Tout un symbole !

D. dit: à

IMPORTEQUOI dit: 1 décembre 2018 à 21 h 55 min

D, je ne jamais rien compris à ces enjeux, c’est quoi le mode proportionnel? Pouvez vous me l’expliquer?

Débrouillez-vous avec Wikipédia, béré. J’ai bien d’autres choses à faire.
C’est un monde, quand-même. Zut à la fin.
Vous ne vous êtes pas encore aperçu qu’avec le score qu’à fait le FN son nombre de députés à l’Assemblée est scandaleusement faible ?

D. dit: à

Je t’ai vu en direct sur BFM, Jazzi. T’en menais pas large.

D. dit: à

Authentuque : entre deux flashs TV vient de passer une pub pour « la fondue Président ».

N'IMPORTEQUOI dit: à

D,si c’est ce qui nous attend je préférerais pouvoir changer de cremerie.

jazzi dit: à

Sur BFMTV et BFMParis, les jeunes journalistes envoyés couvrir les évènements sur le terrain, autant les garçons que les filles, plutôt exaltés, se la jouent tous grand reporter de guerre…

N'IMPORTEQUOI dit: à

Et comme je ne peux pas l’envisager il faut absolument que je m’initie à la technique du seppuku. Ce n’est pas sans risque non plus mais enfin, avec tout ce bordel où que l’on pose le regard et la comprehension tout ceci exposé à l’approche d’un hiver solitaire pour finir je sais trop comment .

Jean Langoncet dit: à

@Ed dit: 1 décembre 2018 à 20 h 05 min
D’ailleurs ce que j’ai préféré dans le film, en dehors du Vietnam filmé comme jamais (selon moi le personnage principal du film), c’est la lucidité avec laquelle le realisateur montre les Français.

https://www.youtube.com/watch?v=lZD4ezDbbu4

renato dit: à

Sur conseil d’une connaissance de promenade avec le chien, vu sur Internet un court segment de C l’hebdo ; trouvé plutôt divertissant Aphatie qu’habillé de sa vanité s’est montré grand virtuose dans l’art de ne rien comprendre.

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

*

*