de Pierre Assouline

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La République des livres
Jacques Drillon loin du funèbre glas des vertus importunes

Jacques Drillon loin du funèbre glas des vertus importunes

Inutile de présenter Jacques Drillon aux lecteurs de la République des livres puisqu’ici même ces dernières années, il fut donné l’asile poétique à ses lumineux et ironiques Petits papiers. Le simple fait d’avoir à préciser « (1954-2021) » comme il convient après son nom serre le cœur. Mais il n’était pas parti sans laisser d’adresse. On peut ainsi le retrouver ces jours-ci dans Coda sous-titré « essai autobiographique » (347 pages, 23 euros, Gallimard), un livre enjoué, injuste, cruel, drôle, chaotique constitué de fragments qui semblent réglés par un moteur à explosions et qui fait suite à Cadence (Gallimard, 2018).

C’est peu dire qu’on l’y retrouve tel qu’en lui-même, et plus encore que dans les journaux car, seul maître à bord, il s’y sent encore plus libre. Si vrai dans ses bannissements et exclusives, si généreux dans ses goûts et découvertes. Mais quelle cruauté dans l’estocade ! Il fait penser à Mark Twain qui, lorsqu’il refusait de se rendre à certains enterrements auxquels on le conviait, écrivait pour dire qu’il était d’accord. Il est vrai que l’unanimité l’écoeure. Quand la foule qui manifestait pour soutenir CharlieHebdo s’est mise à applaudir les policiers, il s’est enfui. Son aversion absolue et ontologique pour la police quel que soit le régime se voulait fidèle à une certaine idée de l’anarchisme mais elle allait au-delà. Je me souviens d’un déjeuner au cours duquel la conversation glissa justement sur la police ; et là in fine, abdiquant toute rationalité relative à l’ordre public ou à la protection des personnes et des biens, il appelait de ses vœux son abolition pure et simple.

Son sourire abrite l’esprit d’un imprécateur espiègle. D’ailleurs il a fait ses débuts dans la critique avec du brutal et une méchanceté revendiquée dans le règlement de compte parfois haineux (ceux qui l’ont viré de France-Musique s’en souviennent encore). Avec le temps il s’est adouci même s’il reste quelque chose de cette violence dans le parti pris, son livre en témoigne. Cioran n’assurait-il pas que l’on écrit pour y avouer des choses que l’on n’oserait confier à personne ?

« Si je pouvais choisir, je me ferais bien enterrer dans de la langue française : j’y trouverais de quoi rafraichir mon enfer pendant assez longtemps »

 

Coda vaut notamment pour ses puissants portraits. Jean Daniel ? il n’était pas de meilleur directeur de journal (stimulant, créatif, disponible etc) quoique l’homme fut « vaniteux jusqu’au ridicule » sinon jusqu’au délire. Emmanuel Berl ? Il le place très haut en faisant grand cas de Sylvia ou Rachel et autres grâces et bien peu de ses talents gâchés et de son côté munichois discrètement rémunéré par le Quai d’Orsay pour ne rien dire des premiers discours de Vichy qu’il avait écrits pour Pétain. Les hommes de musique (on dit bien « homme de Lettres », non ?) Maurice Fleuret et Henri-Louis de La Grange en prennent pour leur grade. La plume trempée dans le vitriol, il exécute (sans le nommer) le critique musical suisse Antoine Livio et son humour vache est irrésistible de drôlerie. Marguerite Long, repeinte en horrible vieille sorcière autocratique et futile, est habillée pour tous les hivers de sa postérité. On retiendra de vibrants portraits de Beckett, Godard et Boulez, plus critiques dans l’admiration de Satie, dont la vie ne ressemblait pas à la biographie, ou de John Cage à qui il reproche d’avoir « sodomisé » le piano en lui bourrant le cul de ferraille (clous, vis etc)

Les pianistes qui le laissent indifférents (Brendel, Rubinstein, Michelangeli, Perrahia, Fischer, Pollini, Schnabel etc) ne sont pas massacrés pour autant. Mais l’indifférence affichée n’est-elle pas pire que tout ? Dinu Lipatti demeure son mètre étalon. Les autres étaient certainement plus virtuoses que lui, et certains nettement plus histrionesques mais lui était le seul à ses yeux véritablement accompli, notamment ici  ou encore là). Jacques Drillon le dit avec ses mots à lui, les mots d’un écrivain pétri de musique plutôt que d’un critique musical :

« C’est la ductilité de la phrase, sa parfaite ponctuation, sa manière d’avancer sans trébucher, son autorité tranquille, jamais étouffante, jamais réductrice, qui est unique. La rondeur du son, sa plénitude, la parfaite distribution de l’ombre et de la lumière. Pas un truc, pas une tricherie, pas un faux semblant. De la musique, rien que de la musique »

Il est souvent question de haine de la bêtise, mais, je l’avoue, cette attitude assez répandue,  m’est toujours parue suspecte dans ce qu’elle a de subjectif, d’arbitraire et de méprisant, et plus encore lorsque Drillon met ses pas dans la foulée de Philippe Muray. La rencontre a été déterminante pour lui. Il s’avoue inconditionnel de l’homme et de l’œuvre jusqu’à faire sien ses excès. Tant et si bien que l’on pourrait appliquer à Drillon ce que lui-même écrit de Muray :

 « Quant à l’intelligence, elle sait rendre séduisant ce qui chez d’autres ne serait qu’irritant. Nous sommes prêts à tout admettre dans ce qu’écrit Muray, jusques et y compris ce qui violente nos plus intimes convictions, ce qui raille nos goûts, ce qui bafoue notre morale. Il pourrait violer notre alma mater, nous ne lui en tiendrons pas rigueur ; il en a le droit ; et d’ailleurs, au contraire du médiocre, qui salit ce qu’il attaque avant de porter son coup, il laisse ses victimes intactes : nous les retrouverons après son passage. Il ne laisse rien d’amer en vous. On n’est pas d’accord, et basta »

N’empêche : que de couleuvres son admiration pour cet écrivain lui a fait avaler à commencer par sa détestation de la musique, qu’il ne connaissait pas et à laquelle il était fermé, ce qui ne l’empêchait pas de la conchier. Homme de marottes et de tocades, il se reconnait une passion compulsive inscrite dans la longue durée de toute une vie de lecteur, pour l’établissement de listes, nomenclatures, dénombrements sans oublier les inventaires les plus absurdes et parfois même imaginaires, pour le pur plaisir, inutile, désintéressé et ô combien chronophage, de les dresser. Sa critique du critique est bien vue lorsqu’il le campe en jongleur de figures de style (hyperbole, oxymore, forgerie etc), habile au rapprochement de qualificatifs issus de registres différents (sur le modèle de Proust décrivant le bruit produit par le grelot de Combray                 « ferrugineux, intarissable et glacé »).

Jacques Drillon est de ceux qui écrivent pour être enfin seuls, parce qu’il n’est pas d’activité plus reliée à la solitude que l’écriture- à supposer que l’on ne soit pas découragé de s’y coller à son tour après Proust et Céline. Parfois, le récit de certaines anecdotes fait penser à des pages de Jean Tardieu. Surtout lorsqu’elles recèlent un exercice d’admiration ; ainsi son attachement sentimental et indéfectible à la collection de la Pléiade « ce qui est arrivé de mieux à l’humanité avec le quintette des adieux de Cosi fan tutte ».

Fumeur croyant et pratiquant, il était persuadé d’en mourir un jour sans en être troublé pour autant. « Fumer tue » prétend le paquet, et alors ? Finalement, il est mort d’une tumeur au cerveau. J’ignore quand il a achevé son livre mais celui-ci n’a rien de funèbre, de crépusculaire ou de testamentaire. Elégant jusqu’au bout, Drillon. Coda est un livre à offrir à ceux qui aiment la littérature, la langue française, la musique et ceux qui les servent. On l’entend murmurer derrière nous: ça ne fait plus beaucoup de monde, ça… Ce qui ne m’a pas empêché de le recommander pour la liste des lectures pour l’été de l’Académie Goncourt. Qu’il soit lu à la plage, c’et tout le mal qu’on lui souhaite. Le livre s’ouvre sur une épigraphe peu commune, le moins que l’on put attendre de cet homme si attachant et si peu commun : « Loin du funèbre glas des vertus importunes ». Et c’est signé « Marcel Proust, bachelier ès Lettres, 1889 ». Ne jamais négliger le choix de l’épigraphe chez un grand lecteur. Elle ne doit rien au hasard ou à l’épate car c’est un aveu à peine crypté. Tout en découle.

( « D’après-la-Ronde-de-nuit-», 1990, Collection-particulière ; « Autoportrait », vers 1958. Collection particulière, Roubaix ; « Petit nu profond, 1997 » Kolumba, Cologne. L’oeuvre d’Eugène Leroy est actuellement exposée au Musée d’art moderne de la ville de Paris jusqu’au 28 août)

Cette entrée a été publiée dans documents, Histoire Littéraire.

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commentaires

1 240 Réponses pour Jacques Drillon loin du funèbre glas des vertus importunes

Nicolas dit: à

« lumineux et ironiques » la critique est dithyrambique, inégales, parfois abscons voir idéologiques (voui voui ce qui peut paraître décevant pour un écrivain…), donc décevants aussi, mais toujours intéressants du coup et plus que souvent instructifs. C’est ce qui compte au fond.

rose dit: à

Et alii,

Vous êtes pétrie de qualités, comme le bon pain.
Bàv.

rose dit: à

Liszt, je cherche à le comprendre depuis plus ou moins 60 ans ; mais rien, ça ne passe pas.

Renoncez, Bibou.
Moi, le 7 novembre 2022, je n’irai pas au tribunal. J’ai renoncé. L’autre se battra seule : je serai loin.

rose dit: à

Jazzi

Je n’ai pas reconnu Antonio Banderas dans Compétition officielle !!!

et alii dit: à

ce soir,j’ai eu une visite accompagnait les visiteurs
une personne qui semblait une fillette;j’ignore de quelle maladie elle avait été atteinte enfant, sans doute cause de son abandon par ses parents (elle est dans une « famille d’accueil » (terme légal);je me suis enhardie à lui demander son âge et c’est elle qui m’a répondu « 36ans » (toutes les félicitations vont à sa « mère d’accueil » qui l’élève depuis 32 ans)
bonsoir Rose; je crois que nous pouvons nous dire heureuses

et alii dit: à

visite qui accompagnait

closer dit: à

Renato, tout le monde peut constater que la quasi totalités des pianos utilisés par les concertiste sont des Steinway. De loin en loin apparaît un Yamaha ou un Bösendorfer (Fazioli?).
Comment interpréter ce quasi-monopole?

B dit: à

Le medium électronique est une régression formidable par rapport aux contacts directs entre personnes. BaV

Ou revenir aux fondamentaux.

B dit: à

Les steinways sont plus faciles à voyager?

renato dit: à

Chez Steinway ils peuvent compter sur des très bons agents, closer.

Janssen J-J dit: à

@ ///ce soir, j’ai eu une visite accompagnait les visiteurs une personne qui semblait une fillette ; j’ignore de quelle maladie elle avait été atteinte enfant, sans doute cause de son abandon par ses parents (elle est dans une « famille d’accueil » (terme légal); je me suis enhardie à lui demander son âge et c’est elle qui m’a répondu « 36 ans » (toutes les félicitations vont à sa « mère d’accueil » qui l’élève depuis 32 ans)///
Drillon eut été heureux de constater que derrière ces profonds charabias, on avait bien compris son œuvre et ses messages « codés » sur la RDL, voui… 😉 Bàv, Paul Simon & Art Garfunkel !

Janssen J-J dit: à

je crois que dans la leçon de piano, on voit un Steinway couler dans la mer à la fin… mais qu’en pensez ?… Est-ce en rapport avec le sujet du jour ?

rose dit: à

nous dire heureuses,

Oui Et alii, ayant dépassé.

Janssen J-J dit: à

merci pour votre lien passionnant sur Liszt, B… Laissez vous aller à l’écouter, et pour le ressentir, n’essayez point d’intellectualiser sa complexité… Vous arriverez facilement à en pénétrer l’âme, comme moij qui n’y connais rien. Nul besoin d’attendre 60 ans pour y arriver. Bah… Bàv,

et alii dit: à

Soliste virtuose, François-René Duchâble a mis un terme à sa brillante carrière pour se libérer d’un carcan. Sillonnant les routes à bord de son « pianocipède », il concilie aujourd’hui ses deux passions et délaisse un public averti pour faire connaître son art aux néophytes.

En 2003, en faisant lâcher d’un hélicoptère un piano à queue dans un lac* et en brûlant son frac, François-René Duchâble sonnait à grand fracas la fin de sa carrière classique, débutée trente ans plus tôt avec tout autant d’éclat.
philomag

et alii dit: à

duchable : »sa crise »
Sa contribution au processus de destruction sera une série de trois concerts d’adieu qui auront lieu au cours des prochains jours. Dans la première, il prévoit de clore sa représentation en faisant tomber un piano à queue d’une grande hauteur dans le lac du Mercantour. Au cours de la seconde, il mettra en lumière les tenues formelles du récital. Sa performance finale impliquera la destruction d’un autre piano à queue, cette fois avec une sorte d’explosion en vol. Une fois ces concerts terminés de manière satisfaisante, il limitera sa tournée à un voyage en France à vélo avec un clavier portable attaché au dos. Son public, espère-t-il, sera « les enfants, les malades et les prisonniers ».

Jean Langoncet dit: à

(L’événement rapporté aujourd’hui par le service des relations publiques de Steinway & Sons : « July 28, 1957
Jerry Lee Lewis performs on The Steve Allen Show, singing “Whole Lotta Shakin’ Goin’ On” and playing a Steinway & Sons grand piano. (As legend has it, he also had once set a Steinway & Sons grand piano on fire during one of his concerts in the 1950s.) »)

et alii dit: à

mise au point de l’artiste:
« En juillet 2003, j’ai donc décidé de mettre un terme à trente ans de carrière de concertiste (1973-2003), vécus comme trente ans d’une vie professionnelle qui ne me correspondait pas. Et pour en marquer le point final, je ressentais le besoin profond d’un rituel de purification.

C’est ainsi que je choisis, symboliquement, de faire déposer délicatement par hélicoptère (et non « jeter ») un vieux piano acheté chez un accordeur (et non mon propre piano) au milieu du petit lac de la Colmiane-Valdeblore dans l’arrière-pays niçois (et non dans le lac d’Annecy). Ce piano immergé a ensuite été sorti de l’eau pour devenir une magnifique sculpture, juchée à 1400 mètres d’altitude.

Ce cérémonial nécessaire pour moi devait être parfaitement privé.
Or c’est parce qu’il coïncidait avec l’opération de promotion du DVD de l’intégrale des concertos de Beethoven, qu’il s’est retrouvé, à mon corps défendant, sous les feux médiatiques ! Qui se sont enflammés !… et ont mal interprété ma démarche en me forgeant une image, non pas de sage qui se retire de la carrière internationale, mais de pianiste excentrique qui se met en scène.
Tout le contraire de la réalité, c’est pourquoi je fais aujourd’hui cette mise au point. »

et alii dit: à

suite:
« Comme je l’avais indiqué dans les interviews de l’époque, je n’ai pas pour autant arrêté de jouer en public, bien au contraire, puisque j’ai fait plus de 600 apparitions sur scène depuis 2003, mais voulant désormais intégrer le piano dans de nouvelles formes de spectacles – principalement avec le comédien Alain Carré – reliant musique et littérature à travers des récits historiques, d’écrivains, de poètes ou de compositeurs (plus d’une centaine de créations à ce jour).

D. dit: à

C’est du baragouinage, ça, Jean Langoncet. Exprimez bous correctement en Français sur ce blog littéraire français.
Merci.

D. dit: à

Plutôt que de chercher à vous donner un genre.

Jean Langoncet dit: à

@ Exprimez bous correctement en Français sur ce blog littéraire français.

Après l’épisode du piano incendié, voyons un peu ça : « “Je veux que les choses soient bien claires. Hellfire de Nick Tosches est le plus beau livre jamais écrit sur un interprète de rock’n’roll, il est sans égal. Mais il est loin de n’être que cela. Tôt ou tard, Hellfire sera reconnu comme un classique américain.“ Ainsi s’ouvre la préface de Greil Marcus à ce qui est à ce jour le livre le plus célèbre, et peut-être le chef-d’œuvre de Nick Tosches. Cette biographie de Jerry Lee Lewis est plus proche d’un roman de Faulkner que des pesantes compilations de documents qui constituent habituellement les biographies dites “à l’américaine”. Avec cette matière digne d’une tragédie antique Tosches a composé un livre d’une paradoxale sobriété, dense, concis, dans un style biblique somme toute en parfait accord avec son sujet. »

D. dit: à

renato, Closer vous a posé une question. La moindre des chises serait de lui répondre, même n’importe quoi, mais il ne faut pas le laisser ainsi.

rose dit: à

Tout cela Jean Langoncet ressemble tristement aux deux cerises attachées par la queue jetées violemment par Lola sur le sol, in La compétition officielle, dans une de ses démonstrations hasardeuses.
Qu’ont fait les cerises ? Rien. Cépaelles.

rose dit: à

Le piano dans le lac. Comme Julien Doré qui met le piano dans l’eau.
Qu’ont les gens pour user de telles violences ? (Ou appeler un fils aîné Hector ?).
Cépalui (le piano).
Dans Out of Africa, voudrait rappeler l’homme -de mémoire Harvey Keitel-,qui met le piano au sec ; pourtant dans une jungle humide (de mémoire).

rose dit: à

(moij.) voudrai etc.

Jean Langoncet dit: à

@Qu’ont fait les cerises ? Rien. Cépaelles.

Courte échelle interprétative bienvenue sinon réclamée

Jean Langoncet dit: à

@Hier, le léZard est allé se déhancher en cadence sur des airs de rock n roll, loin du funèbre glas des vertus importunes : le King est toujours en vie !

En tout cas, Jerry Lee Lewis l’est ; et c’est pas de la daube

Jean Langoncet dit: à

(Jerry Lee Lewis, alors sur le retour, en 1964, donne un concert à tout casser au Star club d’Hambourg ; club qui mit littéralement les Beatles au monde à la même période. Un album en témoigne ; tant pis pour les révisonnistes 🙂 https://www.youtube.com/watch?v=1dC0DseCyYE )

et alii dit: à

il s’avère que j’ai trouve,dans son pays, pour cette « fillette »-femme
des centres de loisir pour personnes souffrant de déficiences ,avec musique, prêt de « disques », etc, et bien sur des aidants spécialisés! ça donne de l’espoir !

rose dit: à

Enfants, malades, prisonniers bienvenus.

D. dit: à

Le parfait emploi du Bösendorfer en variété.

et alii dit: à

là où les shadocks pompaient; les herrdéliens se structurent!

et alii dit: à

la RDL est un blog lacanien -c’est de naissance?
-non,c’est de structure!

renato dit: à

Ça alors : « Cette présentation mentionne l’Holocauste, un sujet sensible pour certain. Le texte du Journal d’Anna Frank a été modifié à des fin de concision. »

Ici : https://www.google.com/?client=safari

25.6 — 7.13

et alii dit: à

il est clair que les accrocs RDL de la structure en mal « d’épate » n’ont pas entendu beaucoup de commentateurs dignes de ce nom; je ne me laisserai pas fracasser le crâne par cette engeance
https://www.youtube.com/watch?v=y7kvGqiJC4g

et alii dit: à

« La poutre qui est dans l’œil de chaque critique lui sert de longue-vue pour apercevoir la faille qui est dans l’œuvre de chaque auteur. » Erik Satie

closer dit: à

Je ne sais pas si ce que tu en penses Barozzi, mais j’ai la vague impression que JL Lewis avait quelques neurones en plus…

Janssen J-J dit: à

@ Ce personnage est incroyable, il s’en prend à une intervenante qui met en ligne des Klee, mais on est tenu d’apprécier quelque chose qui lui tient à cœur. Puis la vulgarité ce sont les autres.

Si on vise DHH, on se trompe, elle n’est pas concernée. Si c’est pour une observation générale ne visant personne en particulier, c’est une remarque acceptable, mais qui demeure un peu gratuite.

Je suis prêt à accueillir, héberger et aider des femmes américaines pauvres à qui on aurait refusé le droit à se faire avorter de leur foetus non désiré. Il faut sauver, chacun à sa porte, la triste Amérique de l’emprise de l’obscurantisme « républicain » sur la société entière.
Nous sommes tous.tes des démocrates US à l’rdl, je pense.
Bàv, suricates et autres marsupiaux.lgbt.etc@gmail.com (25.6.22_9.14)

et alii dit: à

quel rapport entre l’avorTement et le billet?

RETOUR A DRILLON ET AUX 10 petits lacs à niente:
. « À chaque fois, j’essaie de trouver – et c’est ça qui
m’amuse – de trouver un style littéraire cohérent avec la chose racontée ; et
donc, par exemple pour Children’s Corner, ces espèces de petites piécettes,
qui sont un peu d’un autre âge, qui font appel à une délicatesse des sentiments qui n’a plus cours. Je me suis dit qu’il fallait avoir un style « dictée »,
un style Duhamel, des dictées comme celles que je faisais quand j’étais en
septième, des petits textes, lettreux plus que littéraires, qui seraient adaptés à des dictées, avec de jolies phrases un peu poétiques.
Je pense aussi aux Six érotiques plus un. J’ai voulu une langue très
corsetée, très académique, pour pouvoir raconter des choses très pornographiques ; le choc entre les deux faisait des étincelles ! Mais cela concerne
le style. La langue en tant que telle ne m’intéresse que dans ce qu’elle est
en train de devenir ; cela, en revanche, me préoccupe beaucoup. »in
Nous avons souhaité publier cet entretien, enregistré en mai dernier,
lors de notre première rencontre avec Jacques Drillon. En effet, les thèmes
abordés furent larges et le style spontané. De fait, il complète la soirée
« Connexions » du 8 octobre, dont on peut écouter l’enregistrement sur le
site http://www.champlacanienfrance.net
https://www.champlacanienfrance.net/sites/default/files/drillon_M101.pdf

et alii dit: à

! Et ce qui est encore plus drôle, c’est que,
dans le Journal intime de Philippe Muray, paru il y a six mois, on retombe
aussi sur les mêmes. Comme s’il y avait des sortes de constantes dans les
symptômes, si j’ose dire… C’est épidémique, stafèrlà !
Les phrases de la SNCF ou de la RATP, qu’on a notées tous les trois, les
mêmes machins, comme : « Nous vous prions de nous excuser pour la gêne
occasionnée », toutes ces choses mal foutues, absurdes, administratives,
mal digérées par les employés qui se disent : « Comment je vais annoncer
ça ? », et qui pondent une espèce de monstre linguistique, qui va résonner
dans les couloirs du métro pendant toute une journée… « Assurez-vous
de n’avoir rien oublié » : je l’ai encore entendu tout à l’heure. Et à chaque
fois que je prends le train… Et petit à petit, on s’y fait, à cette hideur-là !
Comme dit Sartre, on devient des salauds ! On résiste, au début, puis la
morale s’en va. On ne remarque même plus la chose. C’est horrible, parce
que c’est complètement involontaire, ça rentre par les veines et ensuite ça
circule dans le corps…
https://www.champlacanienfrance.net/sites/default/files/drillon_M101.pdf

renato dit: à

Mia Farrow avait à juste titre observé que la révocation de la sentence Roe vs Wade aurait été impossible si les démocrates avaient promulgué une loi fédérale lorsqu’ils avaient la majorité.

et alii dit: à

Drillon répondit:
! Ça
a commencé comme une coquetterie, quelqu’un a trouvé qu’éponyme faisait
très joli et, en l’espace de deux mois, ça a tout envahi, et j’en suis arrivé à
passer ma vie sur Wikipédia à remplacer éponyme par homonyme dans tous
les articles que je lis… C’est exaspérant : on ne sait plus de quoi on parle
exactement ! »
moi non plus!

Damien dit: à

La démocratie américaine montre ses limites, avec ce dernier amendement de la haute cour. L’avortement n’est pas interdit, mais cela revient un peu à ça, surtout dans les Etats où la majorité est républicaine. Deux remarques :
— il y avait un peu trop de laxisme aux USA, puisque l’avortement était possible jusqu’à la 24e semaine (en France, c’est 14 semaines) ;
— l’avortement est un droit que les femmes revendiquent tout particulièrement, en ce sens il est une pierre de touche de la manière dont les femmes sont respectées dans un pays.
Je sens une remise en cause du statut moderne des femmes, dans cette affaire. Les forces réactionnaires jouent à plein, surtout dans un pays, l’Amérique, où la religion, avec ses excès et son fanatisme, exercent un si grand rôle.
Personnellement, je suis favorable à la loi française sur l’avortement, cette liberté donnée aux femmes de maîtriser leur vie ; mais je me demande aussi à quoi ça rime de tuer des foetus. C’est une question très légitime, et éminemment morale. On a trop voulu que l’avortement soit une possibilité sans entraves, si bien que la question morale finit par surgir : que fait-on pour limiter les IVG ? La prévention est-elle efficace ? A force de dire du mal du préservatif, voilà ce qui arrive.
La décision américaine arrive dans ce contexte, et se présente comme une interrogation du bien-fondé de l’autorisation d’avorter. La manière dont cette remise en question intervient est regrettable, mais ne doit pas empêcher de débattre sereinement sur ce problème fondamental de retirer la vie à des embryons. Quelle éthique ? Tant que nous n’aurons pas répondu à cela, nous serons des inconscients. On ne doit pas toucher à l’être, telle est la règle de base. Tout en découle, y compris le respect que l’on doit à autrui, les femmes, bien sûr, mais aussi le bébé à naître — mon prochain, qui aurait pu être moi.

Alexia Neuhoff dit: à

Janssen, voir le dessin de Coco en une de Libération. Tout y est. « Déconstruction » du drapeau étazunien : des cintres en guise d’étoiles, les bandes rouges horizontales étant les traînées de sang des avortées clandestines. Je compte sur votre dextérité informatique pour en glisser le lien ici.

Marie Sasseur dit: à

« Mia Farrow avait à juste titre observé que la révocation de la sentence Roe vs Wade aurait été impossible si les démocrates avaient promulgué une loi fédérale lorsqu’ils avaient la majorité. »

C’est tout à fait remarquable.
Une  » jeune » démocratie peu encline à établir un état de droit, au nom de la liberté, entérinant ainsi un puritanisme fondateur, a tout simplement omis de pérenniser une jurisprudence en refusant de l’inscrire dans la constitution.

et alii dit: à

Drillon avait conclu:
« , parce que les rapports entre la langue
et la musique sont extrêmement intéressants. Ce sont des rapports faussés,
tordus. Comme deux sphères qui se touchent, qui font des tangences. Entre
deux éléments sphériques, les points de tangence sont absolument minuscules, c’est pour ça que c’est intéressant, il n’y a pas plus antinomique, quoi !

et alii dit: à

DRILLON AVAIT PENSE »
La musique est un phénomène très particulier, parce que c’est une
erreur de Dieu, c’est un oubli. Il a oublié de nous casser ça, de nous bousiller cette chose… La musique est un réel qui n’appartient pas au réel, c’est
un autre réel. Il y a la terre avec la réalité, avec les êtres, les choses, les
pensées, le temps, etc. Et il y a la musique, qui est une sorte de satellite qui
n’a rien à voir avec la nature, rien à voir avec le monde…

Janssen J-J dit: à

Le 28 septembre dernier, PA concluait son intéressant papier par ce constat supposé résumer le roman répertorié de Mohamed Mbougar Sarr :
/// Voilà aussi pourquoi La Plus Secrète Mémoire des hommes, surprise en forme de pépite, fait de son auteur la révélation de cette rentrée littéraire. Le secret de l’énigmatique T.C. Elimane, c’est que cet homme fut tout à la fois mystificateur, assassin et tout le reste, un palimpseste d’identités, recouvert par la seule qui dise sa vérité pleine et entière : la littérature. Le pays natal peut s’avérer un pays fatal. Il faut le trahir pour honorer sa patrie intérieure. La seule qui vaille ?…///
Telle n’est pas la leçon fondamentale que j’eusse tirée du même roman, pmp. Pour moi, elle se résumerait plutôt dans la dernière phrase du roman concerne le lecteur, auteur virtuel : « la terrible alternative existentielle qui fut le dilemme de sa vie, l’alternative devant laquelle hésite le cœur de toute personne hantée par la littérature : écrire, ne pas écrire »…
—-
On me pardonnera alors ce parallèle audacieux, j’espère, à propos du « fantôme d’Auschwitz », depuis si longtemps annoncé par MA-WGG. Comme le 7e roman labyrinthique d’une symphonie à jamais inachevée, à jamais publiée, comme toujours en espoir d’en accoucher ou d’en avorter. Nous connaissons tous.tes ce dilemme sans jamais clairement le claironner au clairon, nous le devinons chez tout.e erdélien.ne fidélisé.e à ce blog.
Bàv,

renato dit: à

Ce n’est pourtant pas difficile :
Divinité, héros ou autre personnage qui donne le nom à une ville, un peuple, une famille et en devient le protecteur : Athènes avait pour éponyme (divinité éponyme) Athéna.

Le magistrat qui, selon l’usage grec et romain, donnait le nom à l’année.

Dans l’usage moderne, celui qui donne son nom à un mouvement littéraire ou artistique, ou même à une période historique ; l’érudit ou le scientifique qui nomme un organe anatomique (trompe d’Eustache) un syndrome ou une maladie (syndrome de May-Thurner).

Rarement, le personnage dont un roman ou un drame tire son titre, ou même la nouvelle ou l’article dont un volume entier est intitulé.

Bloom dit: à

30% des soldats ukrianiens sont des femmes. Hier une jeune ukrainienne nous parlait de sa soeur est au front, comme combattante.
Une autre exprimait son inquiétude: elle est épouse d’un des commandants du bataillon Azov retranché dans l’usine Azovstal de Marioupol, fait prisonnier et envoyé en Russie dans une prison de haute sécurité.
Pour ces jeunes (et moins jeunes) femmes, qui parelent toutex un anglais parfait: « our best citizens are being wiped out by Putin’s armies. But we won’t give in. »
La soldatesque putinassière est en majorité faite de conscrits heureux de toucher une solde. De la chair à canon, majoritaire issue des marges sibériennes.

Tout faire pour s’assurer que cette guerre quitte pas la Une de l’actualité pour laisser la place à ces minables manoeuvres postélectorales.

Sur Arte le 28, le film de mon copain Marc. Saissisant portait de Volodimir Zelensky.

Bloom dit: à

nous parlait de sa soeur qui est au front, comme combattante.

Bloom dit: à

majoritairement

Nicolas dit: à

Il y a un très beau film qui va sortir un de ces quatre, Annie colère, qui retrace la période du mouvement du MLAC. L’émotion qu’il suscite vaut bien plus que toutes les pseudos théories qui se pensent intelligentes pour la compréhension du droit à l’avortement. Beaucoup trop d’encre imbécile coule à ce sujet. https://www.unifrance.org/film/53893/annie-colere

et alii dit: à

30% des soldats ukrianiens sont des femmes
merci, Bloom;
j’ai songé, en lisant votre com’ à des femmes qui discutaient de leur hospitalisation pour cancer et se découvraient avoir été des cobayes (sic)

Janssen J-J dit: à

@ mais je me demande aussi à quoi ça rime de tuer des foetus. C’est une question très légitime, et éminemment morale.

Je craignais que ce genre de remarque n’advienne icite… Hélas, il n’a pas fallu bien longtemps… – Et dire qu’elle est émise par un internaute gay heureux d’être né et d’avoir ainsi échappé à une misérable non vie !
Toujours cet écœurant sentiment d’avoir à entendre les éternelles mêmes sottises de la part de mecs qui s’imaginent avoir droit et voix au chapitre, comme s’ils avaient jamais eu à supporter en eux le poids d’un foetus issu d’un viol ou d’un acte sexuel non désiré, non protégé, sans pouvoir réagir au nom d’un droit supérieur de l’enfant à naître et d’un droit inférieur de la mère à en crever !

***Hélas, AN, je ne sais pas reproduire ici la une du journal désigné, mais je crois que chacun.e peut aisément accéder au dessin indigné de Coco. Bàv,

et alii dit: à

Le mot « cobaye » viendrait du tupi-guarani « cabiai » . Ce nom amérindien désigne aussi une autre espèce de rongeur de la même zone géographique, le Grand cabiai ou Capybara (Hydrochaeris hydrochaeris).

Malgré leur nom, les « cochons d’Inde » ne sont pas des porcs et ils ne viennent pas du sous-continent indien6. Ce nom vient du cri de l’animal, semblable à celui du porc, et du fait qu’il vienne d’Amérique du Sud appelée autrefois les Indes.

À noter que son nom dans plusieurs langues européennes signifie « lapin de mer » du fait que les premiers importateurs de l’espèce les faisaient venir par bateau.

closer dit: à

La carrière de Jerry Lee Lewis a failli couler suite au scandale provoqué par son mariage avec sa cousine germaine âgée de 13 ans…De plus il n’était pas encore divorcé. Pédophilie, bigamie, du lourd!

renato dit: à

La musique est un objet difficile à circonscrire, car elle est un ensemble de problèmes : un problème technique, un problème esthétique, un problème cognitif.

Phonè : si on ne veut pas regarder un paysage il nous suffit de fermer les yeux — baisser les paupières — ; mais le bruit continue car on ne peut pas fermer les oreilles naturellement. Donc le bruit (et en conséquence la musique) est invasif — hors du plein contrôle perceptif —. La musique est en outre un corps unique : forme et contenu.

Inutile de s’attarder sur les contradictions des philosophes (Kant, Schopenhauer), car il est évident que la musique est quelque chose pour lequel les concepts convenus sont inadéquats : « Parler de musique, c’est comme danser d’architecture », selon Frank Zappa. Ce qui vaut aussi lorsqu’on veut parler d’un musicien.

À suivre…

Janssen J-J dit: à

@ bloom, votre remarque est intéressante. Je me souviens toujours du beau livre d’Alexievich, « la guerre n’a pas un visage de femmes », de tous ces émouvants témoignages recueillis de l’engagement des femmes soviétiques dans la lutte contre l’envahisseur nazi…
Mais qu’a-t-on tiré de leur héroïsme de naguère dans la Russie d’aujourd’hui ? Et que penserait Svletana de la lutte des victimes ukrainiennes écrasées par Poutine le néonazi ? Disposeriez-vous d’un lien où SA aurait pris une position quelconque au sujet de cette tragédie, Robert ? Bàv,

closer dit: à

Mon cher JJJ, vous êtes un génie! Vous savez ce qui se passe dans la cerveau d’un individu plongé dans un coma profond. Maintenant, vous savez de science certaine qu’il n’y a aucun problème à arracher du ventre de sa mère un foetus de 14 semaines, délai à partir duquel il faut lui écrabouiller le crâne avec une pince avant de l’extraire…On conçoit que des médecins refusent d’accomplir un tel acte.

Trop fort les 3 J!

Moi je suis pour la loi Veil et son discours humaniste, rien à voir avec ceux qui pensent que l’IVG est un acte banal qu’il ne faut même essayer d’éviter par la réflexion (suppression de l’entretien avec un psy) et surtout par l’emploi de moyens contraceptifs auxquels toutes zétousse devraient être initiés dès l’âge de procréer…

Marie Sasseur dit: à

« Tout à la fois compositeur, architecte et ingénieur, Iannis Xenakis (1922-2001) s’est intéressé dans sa musique à la question de la spatialisation du son et a travaillé sur sa visualisation (notamment à travers sa machine UPIC). Cette sélection permet d’explorer l’univers d’un artiste pionnier dans de nombreux domaines comme la musique électroacoustique ou l’informatique musicale. »

« L’originalité est une nécessité absolue de survie de l’espèce humaine », Iannis Xenakis

https://archicree.com/actualites/iannis-xenakis-de-spatialisation-de-musique-a-musicalisation-de-lespace/

et alii dit: à

est-ce que « le « devoir de plaire » d’une femme implique que si elle décide de ne plus plaire à des hommes, elle devrait plaire à des femmes?

JC..... dit: à

Se pourrait il que ce blog prestigieux finisse en bourre cuvette de WC ?

Marie Sasseur dit: à

Se pourrait il que d’aucun aient quelques avortons partis dans ces mêmes cuvettes ?

Janssen J-J dit: à

@ cl… J’attends qu’une femme féministe ou non vienne opiner en votre sens pour justifier l’interdiction de l’avortement par la cour suprême au niveau fédéral. Votre opinion sur la loi Veil en France m’indiffère assez, elle ne saurait rattraper à mes yeux votre petit argument (?) polémique sanguinolent, bien dans votre manière habituelle.

et alii dit: à

ETINVERSEMENT?
une femme qui plaît à des hommes, homosexuels compris, doit-elle plaire aux femmes ?

Patrice Charoulet dit: à

Florilège Jules Renard

C’est dangereux d’avoir un fusil. On croit que ça ne tue pas.

Nous sommes peut-être déjà morts trois ou quatre fois.

La patrie, c’est toutes les promenades qu’on peut faire à pied autour de son village.

L’Académie, le commun des immortels.

Christianisme : hérésie de la religion juive.

La nature n’est jamais laide.

Ce n’est pas le moindre charme de la vérité qu’elle scandalise.

Le style de Marivaux, c’est de la soie.

Chaque fois qu’on se fait photographier, on croit qu’il va naître un dieu.

La mort nous « essaie » souvent.

Cerveau. L’homme porte ses racines dans sa tête.

J’ai horreur de la rime, surtout en prose.

Un beau vers a douze pieds, et deux ailes.

L’homme, ce condamné à mort.

Dieu taciturne, dis-nous des choses.

Nul n’est censé ignorer la loi. Il y a plus de deux cent mille lois.

Rien ne dégoûte de la vie comme de feuilleter un dictionnaire de médecine.

Chacune de nos lectures laisse une graine qui germe.

Mon village est ma mine d’or.

Si La Fontaine est le « fablier », Victor Hugo est toute la forêt.

Amour et amitié, c’est la nuit et le jour.

Flaubert n’est pas naturel. Il ne sait pas écrire de naissance comme Voltaire, Renan, Mme de
Sévigné.

La lutte du pot de terre contre le pot plein d’argent.

Beauté de la littérature. Je perds une vache. J’écris sa mort, et ça me rapporte de quoi acheter une autre vache.

et alii dit: à

OUBLI/JE ne retrouve pas l’adage latin sur « plaire » à JOVE (jupiter) et …
AH!si quelqu’un le citait!

Jazzi dit: à

« La patrie, c’est toutes les promenades qu’on peut faire à pied autour de son village. »

Paris est mon village, ma salle des pas perdus !

et alii dit: à

une association:
l’Association des Promeneurs de la Petite Ceinture (APPC) milite pour l’ouverture et la liaison progressive de l’ensemble de la Petite Ceinture afin de créer une promenade verte de 32 km, circulaire et continue. Le plus grand parc de Paris se cache sous nos yeux !
https://www.promeneurs-petiteceinture.paris/

Jazzi dit: à

“Le féminisme, c’est ne pas compter sur le Prince Charmant.”
Jules Renard

Voilà en quoi je ne serais pas féministe !

Jazzi dit: à

« @ mais je me demande aussi à quoi ça rime de tuer des foetus. C’est une question très légitime, et éminemment morale.

Je craignais que ce genre de remarque n’advienne icite… Hélas, il n’a pas fallu bien longtemps… – Et dire qu’elle est émise par un internaute gay heureux d’être né et d’avoir ainsi échappé à une misérable non vie ! »

Que voulez-vous dire par là et de qui parlez-vous, JJJ ?

Jazzi dit: à

« la Petite Ceinture afin de créer une promenade verte de 32 km »

Il en manque des bouts sur lesquels on a déjà bâti, et alii !

et alii dit: à

plus secret: sur philomag où je l’ai appris:
 » « Quand tout sera typique, la diversité et l’originalité des paysages auront disparu. » Les promeneurs, pourtant, n’ont pas disparu. En témoigne La Société très secrète des marcheurs (PUF, 176 p., 17 €), que le sociologue Rémy Oudghiri consacre aux « marcheurs solitaires » qui épousent la « respiration du paysage », ses rythmes et ses variations.
https://www.philomag.com/livres/promenadologie
 » Promenadologie » est le nom d’une discipline inventée par le sociologue suisse Lucius Burckhardt (1925-2003). Il en développe les grandes lignes dans ce recueil d’articles qui baladent le lecteur de Tahiti à Fontainebleau. « La promenade ne mène pas à un seul but précis, un endroit spectaculaire puis retour. »

Nicolas dit: à

C’est ce que montre le film Annie colère entre autre, ce qui rend dingue les femmes c’est l’emprise que veut avoir la société sur elle et les violences qu’elle leur fait subir, y est filmé les actes d’avortement qui sont en fait tout à fait anodins … jusqu’à un certain délai certes mais bien anodins, je ne parle même pas de la pullule du lendemain… Donc un acte qui ne nécessite aucun bloque opératoire… combien de complication lorsque la MLAC pratiquait les avortements en appartement ? Pourtant à la mise en place de la loi Veille il est rappelé qu’ils devaient se faire en hôpital et c’était bien le but recherché … Mais les arguments fumeux, ceux où la conclusion est déjà acquise et qui y conduisent tout droit on les connaît, terrorisme de la pensée qui se croit intelligente, renversement de l’humanisme à son propre profit – de petit curé de bénitier… Amen

et alii dit: à

nicolas
actes d’avortement qui sont en fait tout à fait anodins je ne crois pas qu’un « acte d’avortement » soit jamais anodin pour la femme qui s’y résoud ;j’en ai connues plusieurs; la première, une employée de librairie eut une grave maladie peu après

et alii dit: à

Katharina Winkler vient du monde du théâtre. Elle signe ici son premier roman, un hommage aux femmes qui décrit les violences que nombre d’entre elles subissent quotidiennement, sans susciter beaucoup plus qu’une réprobation réelle, mais sans lendemains.
« Le regard de Katharina Winkler sur son héroïne est à la fois perspicace et sans concessions : elle voit la complexité des rapports qui s’établissent entre la femme mariée et celui qui devient vite son bourreau, incapable de se dégager d’une tradition qui donne à l’homme la supériorité absolue sur la femme, considérée comme sa propriété.

 » s’affranchir peu à peu des modèles qui lui sont proposés, jusque par sa propre mère qui, elle-même battue par son gendre, ne sait que conseiller à sa fille de redoubler d’attention envers son mari ! Yunus, lui, a la part belle et s’autorise à châtier femme et enfants dès qu’il estime qu’ils ont commis une faute. Un simple soupçon est prétexte à cogner – avec le soutien inconditionnel de sa mère, en qui Filiz voit une araignée malfaisante qui la ligote dans sa toile. Une palette d’agressions violentes et sadiques, allant du viol conjugal aux limites du meurtre, brise le corps de Filiz au point de l’envoyer à l’hôpital. Mais le même Yunus est capable de passer auprès des autres pour un époux attentionné, les bras chargés de fleurs et de menus cadeaux.

Nicolas dit: à

On peut aussi mourrir d’enfanter, toute expérience particulière n’a aucune valeur statistique. Faites des recherches.

Janssen J-J dit: à

@ Que voulez-vous dire par là et de qui parlez-vous, JJJ ?

… cessez donc de prendre les gens pour des imbéciles en attente de princes charmants, jzmn, parfois vous nous les gonflez grave. Et allez donc plutôt remercier Chichi pour ses ceintures vertes et les électeurs franciliens pour avoir envoyé des Ténardier (J) à l’assemblée générale… urckt !

et alii dit: à

Faites des recherches.
commencez par là avant de le suggérer; les témoignages ne manquent pas dans ce domaine !

Jazzi dit: à

Pourquoi ce mépris pour la presse populaire et cette adulation pour la presse bourgeoise, JJJ ?

Par ailleurs, ai-je jamais dit ici que j’étais en faveur de l’interdiction de l’avortement ?

Jean Langoncet dit: à

@Elvis (corrompu), Jerry Lee Lewis, (d’enfer), mais Chuck Berry, créateur incorruptible devant un public, paralysé, de studio de télévision ;

Sans oublier le phénoménal Little Richard
https://m.youtube.com/watch?v=F13JNjpNW6c

Nicolas dit: à

Pour quelqu’un qui se dit universitaire, un puit de culture sans fin où la curiosité n’a d’égale que l’infini cet argumentaire est assez décevant je dois bien l’avouer.

Alexia Neuhoff dit: à

Nicolas dit: à
« un puit de culture sans fin »
L’illustration ne manque pas de cocasserie !

closer dit: à

Thénardier, JzzB, Thénardier…

Bloom dit: à

Sollicités lors d’une séance, Essenine, Maïakovski, Boulgakov, Mandelstam, Babel, Chostakovitch et Eisentein, auraient laisser entendre qu’ils condamnent fermement l’agression russe.

closer dit: à

Encore une approximation, mon cher JJJ…L’avortement n’est pas interdit aux Etats-Unis, il est renvoyé à la législation de chaque Etat. Certains vont le limiter, d’autres l’interdire, d’autres ne pas toucher à la loi actuelle. Il y aura toujours la possibilité de prendre un bus Greyhound…Ceux qui vont l’interdire aujourd’hui pourront le ré-autoriser demain si les électeurs le décident.

Damien dit: à

Chère Sasseur, j’ai beaucoup d’admiration pour Simone Veil, et j’irai voir le biopic qui lui est consacré et qui va bientôt sortir. Je voulais y assister en avant-première, il y a quelques mois, mais je n’ai pu obtenir de place malgré ma persévérance. Le Rotary n’a pas voulu m’en vendre une. Ce film a déjà tourné auprès du public à Paris et en province, avec le réalisateur et des acteurs, je crois.

Jules Renard avait la dent dure, et ne reculait devant aucune occasion d’en placer une, même saugrenue : sur Marcel Schwob, il disait : « Il me fait regretter de ne pas avoir été antisémite. » C’est dommage qu’il ne dise pas pourquoi. J’ai plutôt un a priori positif sur Schwob, par exemple il a inspiré Faulkner et Borges. A creuser.

C’Elsa Zylberstein qui joue Mme Veil. C’est une bonne actrice, mais elle a rarement eu des rôles intéressants, à part « Van Gogh » de Pialat. Au théâtre, je l’ai vue dans les « Six personnages en quête d’auteur », malheureusement dans une mise en scène médiocre de Lavelli, je crois. J’aime beaucoup Pirandello, notamment cette pièce que je relis quelquefois. J’aime cette atmosphère qui me rappelle les romans d’Italo Svevo.

Jazzi dit: à

« Thénardier, JzzB, Thénardier… »

Oui, closer, penser au « H » de Hugo !

Jacques dit: à

Un puits.

Jacques dit: à

Qui a dit :
« Les mots étrangers sont les juifs du langage ».

rose dit: à

Rarement, le personnage dont un roman ou un drame tire son titre, ou même la nouvelle ou l’article dont un volume entier est intitulé.

Anna Karénine
Nana
Madame Bovary
La princesse de Clèves
Bel ami

Nicolas dit: à

Jacques dit: à
Un puits.

Drillon sort de ce corps !

Nicolas dit: à

Il éclatait tout le monde dans ce domaine. Sors ou sort? J’ai jamais su

Bloom dit: à

Il y a très peu de chances pour les états de la Bible Belt changent leur législation anti-avortement. Le jour où l’Alabama, pour ne citer que lui, deviendra un état progressiste, les porcs auront des ailes.
Aux Etats-Unis, comme pour toutes les législations progressistes (déségragation, notamment) , c’est l’échelon fédéral qui a permis la légalisation de l’avortement.
Ce qui se passe dans ce pays est une régression sans précédent, reflet du primitivisme de l’Amérique évangélique et réactionnaire qui a porté Trump au pouvoir. Le timing institutionnel a fait le reste.
Cela dit, les populations les plus fertiles ne sont pas les rednecks, mais les Latinos. Ironiquement, à moyen terme, les rednecks seront les fossoyeurs de la « civilisation anglo » et de la langue anglaise, déjà minoritaire dans un certain nombre d’états.
On reconnait les cons à leur connerie.

MC dit: à

Et Alii «  quos vult Jovis perdere, caecit. « ( ? ) ou quelque chose comme ça….

rose dit: à

Drillon virgule sors impératif de ce corps
Drillon, sors de ce corps.

Déclarative et forme affirmative 3ème personne du singulier
Drillon sort de ce corps.
Et hop.

et alii dit: à

MC, merci, mais je ne crois pas que c’est ce que je cherchais; dans l’attente, c’est toujours bon à savoir!

Jazzi dit: à

« Les mots étrangers sont les juifs du langage »

Pourtant, tous les Juifs ne sont pas cosmopolites et tous les cosmopolites ne sont pas Juifs, Jacques !

Patrice Charoulet dit: à

Un éloge et un blâme

Je le dis à ceux qui l’ignorent encore. Si vous écrivez sur votre ordinateur « Gallica », vous pourrez accéder gratuitement à des millions de documents, notamment à toute la littérature française, sauf la plus récente, à toute la philosophie, sauf la plus récente, etc. Il s’agit du service numérique de la
BNF. Voilà pour l’éloge.
Le blâme maintenant. Je vais d’abord parler de moi. Enseignant vingt ans dans cinq pays étrangers, je passais mes étés en France. Je n’allais pas à Saint-Tropez, mais au Paradis sur Terre : à Paris, et plus particulièrment à la Très grande bibliothèque. Je faisais l’ouverture, en apportant un sandwich, et j’y restais huit heures. On trouve là tous les livres du monde , soit dans les salles de lecture, magnifiques, silencieuses, soit en les demandant, même s’ils sont rarissimes. Aujourdhui, vivant en province, vieux, heureux possesseur de deux cents Pléiade, j’ai de quoi lire jusqu’à la fin ma vie, et, si je pouvais, de quoi lire plusieurs siècles. Mais…
Or, je viens d’apprendre que la direction de ce paradis a décidé de limiter l’utilisation de ce paradis
à quelques petites heures par jour. Protestations énormes des utilisateurs, me dit-on. Je compatis et je les approuve.
A mon humble avis, ce genre d’endroit devrait être ouvert 24h sur 24. Telle est la proposition que je fais à le direction de la Très grande bibliothèque de Paris. Une bibliothèque, grande ou petite, est largement aussi utile et nécessaire qu’un hôpîtal. Et l’hôpital, c’est moins drôle : on y va contraint et forcé, parfois en ambulance.

Nicolas dit: à

C’est logique pour une fois, thank you rose

Jazzi dit: à

« Si vous écrivez sur votre ordinateur « Gallica », vous pourrez accéder gratuitement à des millions de documents, notamment à toute la littérature française, sauf la plus récente »

Faux. en cherchant à Jacques Barozzi (1952-…), alias Jazzi, on trouve, entre autres ouvrages, ceci !
https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k33238046/f23.item

Alexia Neuhoff dit: à

Bloom dit: à

« Cela dit, les populations les plus fertiles ne sont pas les rednecks, mais les Latinos. Ironiquement, à moyen terme, les rednecks seront les fossoyeurs de la « civilisation anglo » et de la langue anglaise, déjà minoritaire dans un certain nombre d’états. »

Bien observé. Cette donnée démographique (et la peur qu’elle engendre, dans le fantasme du « grand remplacement » tristement célèbre) n’est probablement pas pour rien dans le changement de législation en question.

Jazzi dit: à

Oui, mais il en reste encore beaucoup des rednecks, tant au Sud qu’au Nord ?

Patrice Charoulet dit: à

@Jazzi

Vous écrivez :
Jazzi dit: à
« Si vous écrivez sur votre ordinateur « Gallica », vous pourrez accéder gratuitement à des millions de documents, notamment à toute la littérature française, sauf la plus récente »

Faux. en cherchant à Jacques Barozzi (1952-…), alias Jazzi, on trouve, entre autres ouvrages, ceci !
https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k33238046/f23.item

J’ai docilement clkiqué sur votre lien . Sur Gallica, on lit ceci :

Cel livre a été numérisé dans le cadre du projet de
numérisation des indisponibles. Seulement 15% des
pages peuvent être consultées sur gallica. Pour télécharger et lire le livre complet accédez à une librairie en ligne, et cliquez ici. En savoir plus. »
Je saisis cette occasion pour vous dire que je suis hereux d’apprendre que le commentateur sous pseudo s’appelle Jacques Barozzi. Pourquoi diable ne pas signer de ce patronyme. En second lieu, Jacques Barozzi a l »honneur d’être sur Wikipédia, qui nous dit votre métier, vos oeuvres et nous montre votre trombine. Même en rëve, je ne peux espérer une telle gloire. Ya du beau linge ici !

Bloom dit: à

le fantasme du « grand remplacement » tristement célèbre

AN, aux USA, ce thème paranoiaque est présent dès l’abolition de l’esclavage; il prend de l’ampleur pendant la Reconstruction, avant d’être ‘théorisé’ à l’époque de la grande vague d’immigration (juive, russe, italienne) de la fin du 19e / début du 20e, par un avocat eugéniste New Yorkais, Madison Grant. The Passing of the Great Race (1916) présente la race blanche comme une race en en péril d’extinction (juifs et italiens ne sont pas considérés comme ‘blancs’). Les ‘vrais blancs’ sont les anglos, les germains & les scandinaves. Comme à l’époque de l’esclavage, la hantise N°1 est la bâtardisation (mongrelization), le mélange des races (miscegination). Le bouquin de Grant est essentiel, qui influença des présidents comme Theodore Roosevelt & Coolidge. C’est lui qui est à l’origine de la loi sur l’immigration de 1924, dite de « la porte fermée’ qui introduit des quotas en faveur des Européens du nord & interdit quasiment l’entrée sur le sol US des méditérranéens des Asiatiques et, évidemment, des Africains.
Adolph Schicklgruber considérait The Passing of A Great Race comme sa Bible, opérant dans Mein Kampf une synthèse entre les idées racialiste de Grant et son antisémitisme viscéral (à la Céline, serias-je tenté de dire). Un exemple parmi d’autres de cette ‘synthèse’ mortifère est le délire qui consiste à voir dans la « honte noire » l’alpha et l’oméga de l’occupation de la Rhénanie par des troupes françaises dont la composante coloniale aurait servi de fer de lance de la batardisation de l’Allemagne, le tout étant un complot juif, bien entendu.
Où l’on voit que Camus le petit fait encore plus minable avec son recyclage au petit pied de vieilles lunes pas propres.

Bloom dit: à

The Passing of The Great Race (pas « a ».

Marie Sasseur dit: à

Cher Damianus, n’attendez plus, voilà le combat pour la Loi, en intégralité :

https://youtu.be/sCJLrj5VmUk

Emmanuelle Devos y tient le rôle de Simone Veil.
Pas regardé.
Le scénario est de la fille cachée de Mitterrand, ce qui ne m’emballe pas.
Ces socialistes sont d’une indécence folle quand il s’agit de faire de la récup, surtout pour un texte de loi, qu’ils n’ont ni porté ni voté.

En attendant, vous pouvez toujours vous procurer le biopic de et par Madame Veil herself,  » une vie », 7euros90 en format poche.

MC dit: à

Bloom je crois avoir vu quelque chose comme cela chez Montalembert (Montalenvert disent de mauvaises langues!) quand il crie au triomphe proche des Armées de la Foi, lesquelles ne peuvent etre qu’hispaniques!

MC dit: à

Montalembert parle bien sur des USA…

Bloom dit: à

On dira que Grant, c’est la « capilarité majeure », MC. impact historique plus plus plus….

Bloom dit: à

Le meilleur commentateur des US est sans conteste Tocqueville, MC. C’est pourquoi j’adore lire les travaux des étrangers sur la France!

bouguereau dit: à

cqui est touchant chez kabloom c’est quand les « anglo » comme il dit peuvent -privizoirment- pas donner des lçons de démocratie il en donnent de fachiss..litlère srait un même juif niouyarkais que ça le flatrait..t’es un hystérique kabloom..qu’hésite pour sachter un 12 a pompe pour faire comme a jéruzalème -ou- une billet pour la niouzeland pour montrer qu’il a hinventé la liberté

bouguereau dit: à

Bien observé. Cette donnée démographique

elle date atrosment alesquia..kabloom se croit a jéruzalème

bouguereau dit: à

Cela dit, les populations les plus fertiles ne sont pas les rednecks, mais les Latinos

par -aussi- des barjo à gun latinos..papacito a bien copiar la dessus..sapré kabloom..fourguer ses gamelles havant tout le reste

bouguereau dit: à

Je le dis à ceux qui l’ignorent encore

que je suis un sale fèque de merde que je fourgue de la merde politique de merde et que mon nom est dédé keupu

bouguereau dit: à

par -aussi- des barjo à gun latinos..

des blacks aussi votent donald..dire qu’il y a 30 ans ici ça ne paraissait pas si stupide qu’un juif qu’un imigré polonais..ukrainien puisse voter lepen..jusqu’à cqui est un gars qui disent que même pétain en avait sauvé..molo..molo toudmême..charlots!

bouguereau dit: à

keupu on sait..il doit se cacher pour encore tromper..mais toi..toi qu’est ce que tu vends kabloom?

bouguereau dit: à

..chais pas fais toi suisse gladio à la rénateau..donne des leçons au monde hentché..t’auras payé ta dime

Alexia Neuhoff dit: à

J’ai retiré de mon expérience américaine, désormais ancienne, ce sentiment que les wasps (je n’ai pas fréquenté de rednecks) se vivaient géographiquement cernés, assiégés, au point de devoir régulièrement laisser place à des populations qui grignotaient peu à peu leur espace, les repoussant toujours plus en périphérie des villes. Ils tenaient à l’entre-soi et acceptaient difficilement cette invasion même s’ils affectaient, pour la plupart, une indifférence de surface à ces populations exogènes. Ils donnaient l’impression, lorsqu’ils s’établissaient quelque part, que ce n’était que temporaire, que la submersion viendrait et qu’il leur faudrait se porter ailleurs. Même s’ils y perdaient beaucoup d’argent, leur bien étant dans ces circonstances considérablement dévalué.

Bloom dit: à

Poure des raisons évidentes, la mentalité d’assiégées est présente dès la colonisation du continent américain. La prégrination aussi, signe de capacité d’adaptation.
Et quand on a tout laissé derrière soi, de l’autre côté de l’eau, pour x raisons, quelques centaines, voire milliers de kms ne sont rien. Il faut bouger pour survivre, vivre ou mieux vivre.
Contraste saisissant avec la sédentarité majoritaire des souchiens européens, leurs domaines, leurs tyerres, leur pré carré, etc. legs du néolithique, qui les rend rétifs au nomadisme des autres…

rose dit: à

« Elle ne pensait pas que le bébé allait mourir. Depuis mercredi, elle est sonnée. C’est une jeune femme qui paraît fragile », a expliqué l’avocat de la suspecte, auprès du quotidien régional. « C’était son premier emploi et elle venait d’avoir son CAP petite enfance », a-t-il encore précisé.

On vit chez les fous.
Le destop, c’est pour déboucher les chiottes.
Hyper grave.

Janssen J-J dit: à

@ Cosette ?… c’est la fifille de l’ex Front ?

@ Le niveau fédéral US ne peut plus rien désormais contre l’interdiction du droit à l’avortement par l’effet du revirement de la jurisprudence de la cour suprême (c’est là une approximation liée aux infox de la presse bourgeoise)…

@ Je ne lis pas les faits divers du très sérieux parisien populaire, vu que je suis devenu un provincial libéré et que mon journal quotidien de proximité est par csqt devenu le Sud-Ouest, édition La Rochelle, la rubrique nécrologie notamment. C’est un journal à audience petite-bourgeoise, ouvrière et employée, se présentant volontiers comme a-politique, ce qui veut dire, à toutes fins pratiques, de sensibilité centre-droitière. Sinon, je m’efforce de lire tous les jours sur papier l’Humanité, et le Canard Enchainé comme hebdo, et en ligne, surtout : la Mediapart et l’AOC… Parfois, la libre Belgique et le Devoir. Aucun journal en langue anglaise, hélas, sauf si un ami bien intentionné me signale un papier avec un lien utile.

@ Je n’ai jamais oublié l’accablement de Mme Veil (soleil vert) à la tribune de l’AN à qui l’on osa faire entendre naguère dans son enceinte… la diffusion du cœur palpitant d’un embryon de quelques semaines, pour mieux paralléliser la mise en pratique du futur texte sur l’avortement d’avec la médecine du dr Mengele à Auschwitz… Et je note que ce sont les mêmes engeances dites « républicaines » (sic) qui nous resservent icite, quasi 50 ans plus tard, les mêmes arguments et procédés ignominieux. On se demande à quels thénardiers de telles entreprises arrangeraient au juste les intérêts… Ceux de Michel Houellebecq, peut-être ?

Jean Langoncet dit: à

@Pour ne dire qu’une évidence

Voulez-vous dire que la Cour Suprême ne compte pas de femmes en son sein et qu’il faut le regretter ?

Jean Langoncet dit: à

Bien. Il ne reste plus qu’à Mme Amy Coney Barrett et à ses copines de pousser à la prohibition des moyens de contraception

Jean Langoncet dit: à

@Poure des raisons évidentes, la mentalité d’assiégées est présente dès la colonisation du continent américain

D’où le mythe des grands espaces ; pure fantasmagorie de petits rednecks arriérés rêvant de conquête des étoiles

Jazzi dit: à

« mon journal quotidien de proximité est par csqt devenu le Sud-Ouest »

Avec, pour le cinéma, l’inamovible Sophie Avon, JJJ !

Bloom dit: à

pure fantasmagorie de petits rednecks

Les rednecks ne sont pas des pionniers mais des sédentaires. Ne mélangez pas la chrono, Langoncet.
Si ce crétin de Nabulion n’avait pas vendu la Louisiane pour faire la guerre à l’Europe, on serait en train de siroter un bon Pinot girs du côté de St Louis, à la maison, douce maison.
C’est la France du Corse qui donne l’impulsion à la conquête de l’Ouest. Pas pour les tendres.

Jean Langoncet dit: à

Du sentiment d’enfermement du nomade assiégé vs le goût sédentaire du redneck ; je vois … pensez-vous que le cajun ait pu influencer Jerry Lee Lewis ?

Janssen J-J dit: à

vent d’ouest bienfaisant
https://www.ledevoir.com/opinion/chroniques/727017/horreur-in-utero
merci robert pour le lien
@ jzmn, vous qui ne fréquentez plus la fierté lgtb etal+ si affinités, mais humez néanmoins en flânant chaque jour l’air du parisien libéré des miasmes hidalgiens, comment s’est déroulée cette manif annuelle au juste ?… Didier L’Allemand s’est-il interposé en tête du cortège ?
Bàv,

et alii dit: à

citédans un billet de blog sur mediapart:
 » les positions de la papesse de la psychologie infantile et adolescente de l’époque, à savoir Mme Dolto qui écrivait : « Pour une femme qui avorte, il y a un sentiment profond conscient ou inconscient de culpabilité (…) La plupart des gens ou des médecins, pensent qu’une fois l’avortement effectué et bien fait, tout est terminé. Comme c’est faux ! Un avortement est toujours un événement qui a un effet dynamique inconscient dans la vie d’une femme et de l’homme qui est à l’origine de la conception. (…) un avortement ne doit jamais se faire sans plusieurs entretiens qui vont faire sourdre l’inconscient, au lieu de le vivre comme un effacement technique. »1.

Janssen J-J dit: à

@ l’inamovible Sophie Avon,
mais aufé, jz, avez-vous des news de votre amie, collègue et rivale anne-lise roux, de l’ex RDC ?… c qu’on oublierait vite les gens, hein !…

closer dit: à

70% des américains sont opposés à la décision de la Cour Suprême permettant l’interdiction de l’IVG au niveau des Etats.

Même si l’on considère que ces 70% viennent principalement des Etats démocrates, il serait surprenant qu’aucun Etat où la compétition entre les deux partis est serrée ne soit affecté par ce rapport de force…

bouguereau dit: à

legs du néolithique, qui les rend rétifs au nomadisme des autres…

le souschien hérite du néolithique et le rital le polak le sénégalais est « nomade » et kabloom est un mec supérieur qui s’adapte par dessus tout ce marché..pas pour les tendre..dailleurs t’as beaucoup d’ami..si t’es clown kabloom..c’est dans le genre sinistre

Jazzi dit: à

En sortant du cinéma dans le Marais, le léZard a assisté au carnaval de la fierté gay en regardant passer les chars à la Bastille : de la réalité à la fiction il y a parfois guère de différence !

bouguereau dit: à

C’est la France du Corse qui donne l’impulsion à la conquête de l’Ouest. Pas pour les tendres

le sang ça l’interesse telment kabloom..quil se tires telment vite dans les pieds que c’est merveille..un spectacle qu’on peut malheureusment pas faire tous les soirs qu’il aurait dit bufflo bill

bouguereau dit: à

que le lézard se voit toujours plus beau qu’il est..soit..mais tu fais signer trop dpétitions pour le faire croire

bouguereau dit: à

3J, le Guardian est le seul journal au monde qui offre son contenu pour peanuts. Vu la qualité du contenu, c’est fête tous les jours

..cet exploit n’est pas le tien djessidjèm..quant a ta bétise gratuite..une fête?..alors havec modération kabloom

D. dit: à

Ce soir j’ai mangé des saucisses aux lentilles de chez William Saurin.

Phil dit: à

william saurien
bouffe de lézard

rose dit: à

Le carnaval de la fierté gay.
Un carnaval.
Caramentran.

rose dit: à

5h14
Dimanche 26 juin 2022
Nuages noirs énormes dans le ciel

rose dit: à

Vu Birds of America de Jacques Lœuille.

Un requiem.

La vie de Jean Jacques Audubon, né à Saint Domingue, petite enfance à Nantes comme Jules Verne. Vie en Louisiane, achetée à la France ; dès l’âge de 18 ans, pour lui faire fuir la conscription, son père l’a mis à l’abri dans une propriété qu’il a eue en cadeau en Amérique et le petit s’est mis à peindre les oiseaux.

Oiseaux vivant, migrant le long du grand fleuve Mississippi, mon amour. Auparavant appelé Missizippi.
Du haut, au centre, au bas dans le grand delta du golfe du Mexique.
Delta dans lequel ont remonté les hydrocarbures de la grande catastrophe de la plateforme pétrolifère en 2003 (?).

Voilà : il y avait Wilson et lui. Wilson est mort jeune.
Avant lui, Louis Feuillée botaniste aussi. Et Humboldt, (mon amour). Un étranger de l’Allemagne.

Lui, Jean Jacques Audubon a peint dans leur biotope les grands (moyens, petits et minus) oiseaux au fur et mesure de leur disparition.

Nous, les humains, totalement frappadingues, envahissons des territoires qui ne sont pas les nôtres et éliminons par nos activités industrielles destinées à développer notre soif de consommation jamais rassasiée, les oiseaux.
Honte à nous.
Honte.
Honte.

rose dit: à

P.S
Le droit à l’avortement, en Amérique.
On a oublié ce que Françoise Dolto nous a appris.
Le bébé est une personne.

Et, on vit un retour de balancier hyper violent concernant l’acquisition de droits acquis au cours de longues luttes âpres et déterminées.
Dimanche dernier, nombre de jeunes à la fête du résultat des législatives.
Hier soir, devant moi, un jeune couple, ridicule. Lui féminin, elle masculine.
Je n’entrerai pas dans les détails. Ce n’est pas ce qui m’intéresse.

J’attends, patiemment, avec sagesse, la suite.

rose dit: à

Le bébé est une personne.

Mon papa, je suis là, dans la voiture, dans mon siège auto. Les drames qui parsèment notre vie.

rose dit: à

B.de m.

Le bébé est une personne.

Mon papa, je suis là, dans la voiture, dans mon siège auto. Les drames qui parsèment notre vie.
Mon papa, hou hou, tu me déposes à la crèche (où je risquerai aussi ma vie) et ce soir c’est ma maman qui vient me chercher.

JC..... dit: à

DIMANCHE 26 JUIN 2022, 5h58, 24°, vent d’est soutenu, ciel ingrat…

« Contraste saisissant avec la sédentarité majoritaire des souchiens européens, leurs domaines, leurs terres, leur pré carré, etc. legs du néolithique, qui les rend rétifs au nomadisme des autres… » (Bloom)

Pourquoi pas ?…à chacun ses illusions !

renato dit: à

Il ne faudrait pas projeter les problèmes existentiels occidentaux sur un autre monde : le nomadisme a survécu surtout chez les bergers et ce n’est pas un hasard si en grec nomos signifie pâturage. Or, l’exploitation des pâturages répond à l’impératif « mes terres » (corollaire : nécessité, rentabilité, sécurité, etc.). Tout comme les agriculteurs les bergers étaient dépendants des rythmes de la terre et d’une structure familiale : le nomade se déplace selon des repères spatio-temporels précis le long de sentiers saisonniers conçus en fonction des besoins des troupeaux et compte sur de solides liens familiaux et relationnels et une autant solide connaissance du territoire. Pour le nomade, la liberté signifie une longue fidélité aux traditions et aux lieux. Alors que nous, désormais émancipés de ces liens, vivons des relations affectives de moins en moins stables. Par ailleurs, la révolution numérique a annulé les distances, nous portons notre maison virtuelle avec nous ; en réalité nous sommes prisonniers d’une maison devenue un non-lieu, précisément parce qu’elle pourrait être n’importe où ; la nôtre n’est pas la voie romantique du vagabond et elle ne ressemble même pas au nomadisme traditionnel : nous sommes partout, donc nous ne sommes plus nulle part, ou plutôt nous n’appartenons plus à rien, finalement !

26.6 — 7.18

JC..... dit: à

Bien dit, renato !

Marie Sasseur dit: à

Revenir sur une imprécision

« Une  » jeune » démocratie peu encline à établir un état de droit, au nom de la liberté, entérinant ainsi un puritanisme fondateur, a tout simplement omis de pérenniser une jurisprudence en refusant de l’inscrire dans la constitution. »

Il fallait rajouter, à la suite d’état de droit, une notion de codification.

Et ce puritanisme fondateur, se retrouve un peu dans l’usage  » biblique  » de leur texte de  » contrat social « .

Cette analyse intéressante date de 2006.:

« À la différence des systèmes de droit codifié où il constitue l’indispensable outil qui permet d’adapter la généralité de la loi à l’évolution des réalités, le revirement de jurisprudence est considéré dans les systèmes de common law comme une anomalie, un dysfonctionnement du système judiciaire qu’il vaut mieux éviter. La raison tient au vieux principe constitutionnel énoncé par Blackstone selon lequel les juges de common law n’ont pas reçu délégation pour énoncer un droit nouveau, mais pour maintenir et développer le droit ancien(1). Peu de formules expriment aussi bien la valeur et l’importance de la stabilité du droit dans la culture de common law que celle utilisée par la Cour suprême des États-Unis dans l’affaire Planned Parenthood of Southeastern Pennsylvania v. Casey où il s’agissait de savoir si la Cour allait maintenir le précédent Roe v. Wade de 1973 qui légalisa l’avortement aux États-Unis : « Liberty finds no refuge in a jurisprudence of doubt » (La liberté ne trouve pas refuge dans une jurisprudence qui doute)(2). »

https://www.conseil-constitutionnel.fr/nouveaux-cahiers-du-conseil-constitutionnel/les-revirements-de-jurisprudence-de-la-cour-supreme-des-etats-unis

Au-delà, il est remarquable de voir les motivations qui fondent la jurisprudence sur l’avortement aux US, le cas de Norma McCorvey , alias Jane Roe, au Texas, qui a donné son nom à cette jurisprudence, associé à celui du juge Wade.
Une fragilité du fondement légal, qui a toujours été exploitée par les opposants à l’ IVG.

Damien dit: à

J’ai vu également le film sur Audubon, « The Birds of America », un documentaire remarquable, et même exceptionnel. Une bonne manière d’introduire à l’écologie, car la plupart des oiseaux peints par Audubon ont disparu aujourd’hui, à cause des ravages de la pollution. Je trouve qu’en général le discours écologiste est parfaitement ennuyeux, mais dans ce film il devient passionnant. On se rend compte de sa nécessité. C’est pourquoi je suis, malgré ses défauts latents, heureux que Sandrine Rousseau ait été élue à Paris. C’est une femme toute petite qui fait peur. Néanmoins, au milieu d’un tas d’inepties idéologiques, elle avance des concepts utiles, dont il faudrait tenir compte. Par ailleurs, son féminisme confine à la haine des hommes, c’est certain. Il faudrait qu’elle rétablisse un peu l’équilibre, et qu’au lieu d’un homme « déconstruit », elle rencontre un vrai et bon libertin, comme le vicomte de Valmont, dans la pièce d’Heiner Müller — vous savez, celle qui se passe dans un blockhaus. Car si on ne fait pas attention à l’écologie, l’humanité finira dans des ruines et périra. Tel est peut-être notre destin ?

Marie Sasseur dit: à

 » je mourrai sans »

Sur ce blog, J. Drillon, avait donné la référence d’un chant, peut-être grégorien, ou musique sacrée, en tout cas très ancien, qu’il avait signalée comme un graal.
Ayant retenu son goût pour les litchis, je me damne de ne pas me souvenir de cette musique.

Marie Sasseur dit: à

Notre destin ici Damianus, ce sont des cadavres exquis.

Alexia Neuhoff dit: à

Je trouve plaisantes les interventions de Damien. On est dans l’entre-deux, dans le oui et non, dans le « c’est bien mais… » ou le « c’est mal mais… »  , dans l’en même temps, dans du ventre mou, dans une espèce de centrisme molle. On n’est pas dans l’argumentaire musclé ou vigoureux : c’est reposant, comme un oreiller moelleux.

JC..... dit: à

L’avortement consiste à tuer dans le ventre de la mère un petit animal humain incapable de se défendre des méchants criminels qui pensent peu.

A tuer, il serait plus juste de tuer mère et père de ce pauvre petit animal, pour punir ces crétins de géniteurs de leur négligence anticonceptionnelle inadmissible !

Mort aux cons !

Alexia Neuhoff dit: à

La prose de JC, par contraste, c’est la planche à clous du fakir.

JC..... dit: à

Bien vu, Alexia !

Alexia Neuhoff dit: à

On pourrait ainsi élaborer une sorte de taxonomie des principaux contributeurs de la RdL
1. La catégorie « planche à clous de fakir » type JC :
– bouguereau, JJJ, Bloom, rose (parfois), DHH (rarement), Sasseur (souvent), MC, Alexia N.
2. La catégorie « centrisme molle » type Damien :
– Jazzi, D., renato, DHH (parfois), Charoulet*, closer*, Phil*
3. Hors catégorie : Et alii
* rejoignent la catégorie 1 par intermittence et parti pris idéologique

renato dit: à

Dans un ancien système de classification en usage dans un pays d’extrême orient (le nom m’est sorti de la mémoire), les inclassables tombaient dans la case « pénis de chat ».

vedo dit: à

Closer, il me semble que vous n’avez pas eu de réponse à une de vos questions. Le système Steinway est d’avoir des pianos S dans toutes les villes. Si vous voulez les utiliser, et ne pas voyager avec votre piano, vous ne pouvez pas jouer dans un concert public avec une autre marque. Le système marche parce que les S sont relativement uniformes, de haute qualité relativement faciles, et le piano convient à des répertoires différents, ce qui n’est pas vraiment le cas pour les autres marques dont certains pianos peuvent être supérieurs pour certains artistes ou répertoires.

Janssen J-J dit: à

@ (entendu de Betty) ; « comme par hasard, le covid 19 endormi « repart » de plus belle, juste au moment ou macron et borne se retrouvent en grande difficulté pour gouverner ce p… de pays !

@ (lu icite, de RM) « nous sommes partout, donc nous ne sommes plus nulle part, ou plutôt nous n’appartenons plus à rien » (et voilà qui me plait beaucoup).

@ (droit codifié). Evoquons plus simplement des différences entre systèmes dits de common law et de droit romain, tous les étudiants occidentaux s’y retrouvent mieux… Personne n’est véritablement en mesure de démontrer qu’une culture juridique serait supérieure à une autre, à se placer du côté de la protection des « libertés ». Car les normes juridiques à soubassement social problématique dans aucun contexte ne s’imposent d’elles-mêmes, qu’elles soient ou non codifiées… Des batailles morales et politiques se livrent incessamment dans tous les contextes quant à leur applicabilité, parmi celzéceux qui ont à juger de leur conflictualité litigieuse. In fine (au final ?), ce sont les systèmes de croyances personnels des juges aux manettes qu’il convient de questionner, par delà les habillages de juridicité formelle dont ils sauront toujours entourer partout leurs décisions.

@ l’innocent Damianus)… « je suis, malgré ses défauts latents, heureux que Sandrine Rousseau ait été élue à Paris »… Ouvrez ouvrez la cage aux oiseaux fous, il y va peut-être de notre survie politique, qui sait-j ? Damned !… Merci merci à J-J Aubudon d’avoir réussi une nouvelle conversion…

@ (le Nègre du Narcisse) – Retrouvé un morceau de son célèbre journal daté du 15 avril 2011, un fragment brillonesque ayant échappé à sa Coda : « … toute sa vie, il fut attiré par des gens bizarres, ou ‘hors norme’, un peu à son image extravague. Par exemple, par Jeannine A., Didier C., Pierre L., ou Philippe P… De longues amitiés se nouèrent puis se délièrent. D’autres furent brèves et intenses, et les ruptures violentes, comme avec Michel B. ou Sophie P. Il aima des femmes avec passion, mais ne les baisa point, Joëlle N et Christine B, en particulier. L’une en est morte, l’autre non. Il en baisa bien d’autres, mais bien moins passionnément. Des passades… Pour lui, les deux attitudes furent quasi toujours antinomiques… Et pareillement pour des hommes, lointains ou proches, tels Daniel S. ou Bernard S. Cet écrivain velléitaire et immotivé crut plutôt devoir se définir comme un ‘homme lesbien’ au vu de sa pratique à l’égard de deux créatures restées définitivement fichées en lui : son frère D. et sa compagne de vie, D. Leurs sexualités triolistes furent harmonieuse dans la mesure d’une pratique plus longuement fantasmée qu’épisodiquement vécue au quotidien et raréfiée la vieillesse advenant : elles se précédèrent, se cumulèrent et se suivirent dans l’écoulement du temps (complémentairement, simultanément, indiciblement), mais surtout dans l’implicite du moindre souci de reproduction triangulaire. Pour eux, la nature avait bien fait les choses. Ils restèrent toujours disponibles et en alerte pour la servir (et non l’asservir), la glorifier et en soigner les blessures (Lucrèce, de natura rerum) »

Bàv (26.6.22_9.33)

vedo dit: à

Dans les grands concours, on trouve pas mal de Fazioli, mais ce n’est pas pareil: les pianistes essayent les pianos avant de choisir. Et Fazioli produit trop peu de pianos pour concurrencer S.

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