Jean-Paul Kauffmann ou le parti pris de la Marne
« Fidèlement ». C’est bien la première fois qu’une dédicace, fidèle reflet de la personnalité de son auteur jusque dans son dépouillement, me convienne au point de vouloir lui rendre la pareille. Car on peut se sentir personnellement tenu par une sorte de fidélité à un auteur que l’on suit depuis longtemps au point de ne vouloir jamais rater l’un de ses livres. Mon cas avec Jean-Paul Kauffmann depuis son petit texte sur Le Bordeaux retrouvé publié hors-commerce en 1989. Une dizaine de livres ont paru sous sa signature sans que jamais la moindre déception n’ombre ma lecture. L’ancien journaliste, qui s’offre désormais le luxe absolu de prendre son temps et d’en jouir, ne nous emmène ni à Sainte-Hélène, ni aux îles de la Désolation, ni en Courlande ni mêmes dans les Landes mais le long d’une rivière qui court sur 525 kms entre le plateau de Langres où elle prend sa source et Charenton-le-Pont où elle se jette dans la Seine.
Il a chargé son sac à dos de quelque 30 kgs de bricoles (cartes, tabac, livres, boussole et jumelles dont il ne tardera pas se délester faute de s’en servir –mais quelle drôle d’idée de les emporter quand la place est comptée) et il a remonté à pied le cours d’eau, à la paresseuse, dix kms par jour en moyenne, jusqu’à l’origine en passant par Chaumont, Saint-Dizier, Vitry-le-François, Châlons-en-Champagne, Epernay, Château-Thierry, Meaux, Lagny, Noisy-le-Grand, Nogent, Créteil, Champigny, Joinville-le-Pont, Saint-Maur-des-Fossés. Auberges et tables d’hôte mais pas de réservation, on verra bien.
Voilà le programme de son nouveau récit Remonter la Marne (260 pages, 19,50 euros, Fayard). Leur énoncé convoque déjà une certaine musique. Reste à l’accorder à une activité que les Congolais appellent « prendre mon pied la route ». Non que Kauffmann soit un sportif de la marche made in Décathlon ; il serait même le contraire ; plutôt un pérégrin, un passant, un flâneur des deux rives. Un explorateur à cigare, mains dans les poches, Stanley n’espérant aucun Livinsgtone. Il ne fume qu’après un repas, le soir. Jamais en marchant afin de ne rien rater des odeurs. Ce qui lui permet de dire que la Marne a une odeur boueuse, à peine moisie, et qu’elle ne pue pas l’huile de moteur, elle, contrairement à la Seine. Pas sûr que la Marne soit une mal aimée ; il semble plutôt qu’elle soit ignorée ; à force de l’accoupler à une bataille, on en a oublié qu’elle était d’abord une rivière. Il ne précise pas quelles furent ses lectures en route même s’il cite Bossuet et Fénelon (forcément, l’Aigle de Meaux était sur son chemin) ; mais on peut deviner la présence du Parti pris des choses dans son sac tant Françis Ponge lui est un guide sûr, même s’il disait n’avoir jamais pu sentir l’eau des rivières.
Faut-il préciser que, pour remonter cette rivière à la fluidité de tapis roulant, Kauffmann était seul ? Il a bien sûr fait des rencontres ; on l’a parfois reconnu ; il a découvert quelques belles personnes, notamment celles qu’il appelle « les conjurateurs », qui essaient de conjurer le sombre destin que la rumeur leur promet, ils sont « le sel de la terre » ; mais la solitude est le principe absolu de ce genre d’expédition qui n’incline guère au bavardage ; dans ces moments-là, dans la douceur des soirées d’été au bord des chemins de halage, longtemps après La Fontaine qui y revivait les heures délicieuses de son enfance, quand on a envie de parler à quelqu’un, on écrit (se rappeler Cioran : « On écrit pour dire des choses que l’on n’oserait confier à personne »). Alors il écrit, rendant un son qui lui est propre, tout de pudeur, de précision, de retenue, avec de temps en temps des échappées afin de se décorseter d’une langue classique dont on l’imagine éperdument amoureux, et tant pis si d’aucuns lui reprochent de toujours regarder dans le rétroviseur ; ce serait lâcheté de s’y refuser quand le passé vous demande des comptes. Il a d’ailleurs un mot pour désigner ce négligé volontaire, cette recherche de l’imperfection : le « bousculé » dont il trouve trace chez les maîtres, tant chez Bossuet que chez Saint-Simon. « Une forme de desserrement, venu sans peine. Pour moi, le comble de l’élégance. La grâce. Cependant, il ne faut pas que cela se voie. » On ne saurait mieux dire la recherche d’une certaine forme de légèreté, en toutes choses. Autre mot surprenant glané au passage : la « rambleur », tremblé exprimant l’ambiguïté des choses et des êtres. Quant à son rosebud, il est partout où l’on trouve des crucifixions avec couronne d’épines et étoffe voilant la nudité. Voilà ce qui le hante, c’est dit et même écrit, faites-en ce que vous voulez.
Issu d’une famille originaire d’Alsace, Jean-Paul Kauffmann sait bien que ladite France profonde et cantonale, celle des notables et des paysans, découverte avec Michelet, apprise chez Vidal de la Blache, réinventée par Braudel, n’existe plus, ou qu’elle existe autrement. Lui si friand de détails remarque d’ailleurs joliment que désormais dans ce pays, tout le monde dans toutes les générations de toutes les classes sociales porte des baskets à l’exception notable des paysans.
C’est un livre très français dans sa facture et son esprit, composé par un très ancien observateur qui s’avoue volontiers « intoxiqué » par la France et heureux de l’être. Faut-il avoir été retenu contre son gré trop longtemps loin d’elle pour l’aimer à ce point… (une seule page évoque sobrement des « déboires personnels » dus au Hezbollah). Ce qui ne l’empêche pas de rendre compte d’un triste constat : celui d’une France hors-service, désert rural aux villages abandonnés, aux maisons et aux commerces fermés. Une France démeublée. Une certaine grâce nimbe ces pages. Entendez-le comme vous voudrez. Le catholique en Kauffmann s’absente rarement. L’apôtre Paul n’est jamais loin : ses épîtres aux Romains et aux Corinthiens lui sont des béquilles, dès l’épigraphe : « La grâce ne vient pas de nos œuvres, sinon la grâce ne serait plus la grâce ». Au fond, de tous les personnages croisés par Jean-Paul Kauffmann au cours de sa promenade, un Dom Pérignon est celui auquel il ressemble le plus ; car le dominicain au cœur intelligent, dont on fit l’inventeur du vin effervescent pour avoir assemblé différents crus dans l’abbaye de Hautvillers, était de Port-Royal. Or il y a en Kauffmann, lecteur, prieur, fumeur, buveur mais non sans rigueur, du janséniste champenois.
Un mot encore. Gérard Rondeau, qui vit en Champagne, est le dédicataire de ce beau récit. Ce sont ses photos, tirées de La Grande Rivière Marne, qui illustrent à la fois la couverture du livre de Jean-Paul Kauffmann et ce billet. Il se trouve que ce photographe d’une rare qualité est aussi notre ami commun. Comment disiez-vous ? Parfaitement : la fidélité.
490 Réponses pour Jean-Paul Kauffmann ou le parti pris de la Marne
Pierre Assouline, voici un ami qui ne nous défrise pas. Je suis persuadé que quand la mayonnaise du temps sera retombée, on lira encore Jean-Paul Kauffmann. C’est un vrai prosateur. A lire.
En désaccord avec Chaloux sur la mayonnaise du temps (qui ne retomberait jamais) mais en parfait accord sur Jean-Paul.
Très belles les prises de vue et les cadres du photographe. On dirait des peintures malevitchiennes d’une série qu’on pourrait nommer : « Carré d’eau sur fond de Rondeau. » Pour le coup chez lui, la brume, les écluses et la pluie tombant sur la nuit, ne sont pas non plus des poncifs sortis d’une histoire de Maigret.
Tiens, pour Gérard, une ‘tite spéciale dédicace avec ce texte à la prose très légèrement marneuse.
« Seul sur ma Freycinet à voiles, je n’ai pas peur. Si elle n’est pas un vapeur, elle ne se traîne pas non plus comme une carne lorsqu’elle glisse sur la Marne. Je cargue les yeux d’Hélène dans les toiles de darin blanc comme le teint chanvre de la pâle Iseut, et je vogue et navigue vers les Kerguelen avec le vent largue dans le dos et la moelle enivrée de la vitesse des noeuds que propulse un paresseux timon et qu’une ardente proue darde. Je ne nargue ni les Stanley ni les Livingstone, désespérément terriens, depuis le pont de mon arche en allée, et aime contempler le tempérament marin du vol d’une alouette qui se contente d’un souffle de rien. J’ai beau savoir que je puis me manger un tampon sur la pile d’un pont ou m’ensabler dans quelque lône, jamais mon esprit ne tangue car cette péniche ne craint pas la houle. Je file en loucedé vers la source d’un Gange de Champagne sur ma petite cange de campagne. De Joinville et Charenton jusqu’au plateau de Langres, il me faut suivre la rivière sur les traces d’infimes gouttes de sangre. Je jetterai l’encre là où des indigènes marniennes qui s’appellent toutes Ô’ Marianne me diront que le docteur Assouline m’est resté fidèle en amitié mais surtout, et en toute honnêteté, faithfull.
Pour une fois je suis d’accord avec Chaloux (comme quoi tout arrive), une amitié bien venue
Saint Paul est un signe distinctif, qui départage étrangement les hommes. Il y a ceux qui en sont hantés, et les autres.
« Il y a ceux qui en sont hantés, et les autres. »
Les autres ne seraient-y donc pas l’enfer.
ça nous donne à peu près un cent millième de hantés.
Score ridicule par rapport à Messi.
« On dirait des peintures malevitchiennes »
C’est à ne rien y comprendre ni à Malévitch ni à Rondeau.
Ya quand même un carré dans un carré
De Joinville et Charenton…le docteur Assouline
on se doutait bien qu’ alec n’avait pas toute sa tête…
« Ya quand même un carré dans un carré »
Mais ça « broute » fort le rétinien des rondins!
On dirait des peintures malevitchiennes
..ma mère..
Comme si un tableau n’était pas un carré, une fenêtre découpée sur le monde!
Suprême ânisme dit: 6 mars 2013 à 18 h 41 min
Comme si un tableau n’était pas un carré
@Paille, poutre..
Malevitch, c’est plus sophistiqué, la figuration n’ a plus « rien à y voir »!
Suprême artiste, Malévitch suprématiste!
» Pour Malevitch : « La peinture est dépassée, le peintre n’est plus qu’un préjugé du passé. » Mais l’art demeure « une invention créatrice ». Après avoir réalisé le « Carré noir sur fond blanc » il découvre qu’un contraste aussi expressif peut être atteint dans l’opposition du même au même, c’est-à-dire du blanc au blanc ; cette étape est décisive, deux réalités s’affrontent, se confondent et, naturellement, s’exaltent, égales à elles-mêmes. A travers les formes, et par l’abolition de leur objet, le peintre atteint l’essence : son œuvre n’est pas une abstraction mais un instinct d’abstraction, une préhension de l’absolu. Son art : une mystique. Dans le catalogue du Salon d’État où est exposé le « Carré blanc », Malevitch s’exalte : « A présent le chemin de l’homme se trouve à travers l’espace. Le Suprématisme est le sémaphore de la couleur dans l’illimité. J’ai percé l’abat-jour des limites de la couleur, j’ai pénétré dans le blanc; à côté de moi, camarades pilotes, naviguez dans cet espace sans fin. La blanche mer libre s’étend devant nous. »
Fanatique, le père du suprématisme ne craint ni l’emphase, ni le délire. Ce qui le passionne, ce n’est pas, comme dans le cas de Mondrian par exemple, le rapport plastique à l’intérieur de la toile, l’équilibre des rythmes, la logique des volumes; un tableau pour Malevitch c’est avant tout la sensation d’un tableau, et cette sensation en lui confine au vertige, il côtoie perpétuellement le précipice où la peinture cesse d’être. Avec une volonté prométhéenne il tente d’appréhender par l’esprit l’espace illimité qui est au-delà du blanc, qui n’est pas le vide mais le « sentiment pur », l’effusion mystique, la finalité de la peinture devenue une sorte d’illumination, au sens rimbaldien du terme, où disparaît toute invention rationnelle, conceptuelle, dialectique. L’objet n’est pas nié, ni la forme, ils épousent le Tout non comme des choses réelles mais comme des présences intuitives; Malevitch ne cessera d’avoir la hantise de l’opacité, de la pesanteur, c’est pourquoi les notions de transparence, de fluidité, de vol, ont tant d’importance dans son œuvre où les formes sont comme suspendues dans l’infini du ciel, flottantes dans l’espace, dégagées des contingences terrestres.
Cet idéalisme s’oppose nettement aux tendances sociales de l’art russe de la révolution d’Octobre; quoique Malevitch ait accueilli celle-ci avec un grand espoir, il était incapable de se plier à ses exigences et à ses méthodes. Mais par bien des points, il se rapproche du nihilisme russe, ce que Mme Dora Vallier a fort bien démontré dans son ouvrage sur L’Art abstrait en insistant sur cet « ascétisme sans la grâce » défini par Berdiaev, qui fut l’un des ferments les plus profonds de la révolution de 1917 à la fois sous sa force active et sous sa forme spirituelle. Malevitch représente dans le domaine de l’art, écrit Dora Vallier, « le dépouillement nihiliste, le rejet de tout et la certitude que dans ce « rien » (dans le « nihil ») s’inscrit la vérité ». De même qu’aux yeux des nihilistes la société est impuissante à régler sa propre vie, pour Malevitch la peinture est incapable, avec les moyens dont elle dispose, d’exprimer le sentiment pur, d’où la nécessité d’un changement radical pour l’une comme pour l’autre; Malevitch ne désespère ni de l’homme, ni de l’art — le mystique désespère-t-il jamais de Dieu? — mais leur avenir lui paraît bien sombre. Une chance demeure : l’art ne prend un sens qu’à partir du moment où il révèle à l’homme l’absolu, où l’arrachant au monde fallacieux des objets, il le plonge dans « le vaste espace du repos cosmique » au sein duquel il a lui-même « atteint le monde blanc de l’absence d’objets qui est la manifestation du rien dévoilé ». Il est le langage de l’émotion pure synthétique et souveraine, le véhicule de la communication directe entre individus perceptifs; par là Malevitch apparaît comme un grand visionnaire animé d’une foi inébranlable et d’un rayonnement spirituel ardent. Cet exalté, ce forcené sans humour, sans dérivatif, d’une idée fixe, d’une aventure obsessionnelle, ce fanatique ne vivait-il pas une enivrante utopie? « L’expérience pure du monde sans objet », 1′ « art délivré du poids des objets », tout cela n’est-il pas du domaine du rêve? Malevitch ne le croit pas, qui vit intensément, dans chacun de ses gestes comme dans sa pensée et dans son art, le « système suprématiste ». Pevsner l’aperçoit suivant l’enterrement d’une de ses élèves en brandissant un drapeau noir orné d’un carré blanc. Sur le cercueil qu’il s’était fait faire en prévision de sa mort, Malevitch peignit lui-même des carrés noirs. »
Cf. Pierre Cabanne, L’ Avant-garde au XX° siècle, Balland 1969.
Rondeau, c’est plutôt comme un viseur d’images son dispositif?
Quand on aime (suit) un auteur, on se démène sans compter pour lui rendre hommage, bien sûr… Et c’est tout à l’honneur de la RDL que de vouloir faire connaître ce nouveau book de JPK, mais enfin quoi ?… Une tartine pareille pour une banale remontée pédestre de la Marne, et aboutir au millième constat accablant de la croissance du « désert français », brrr, quelle aventure !… Mais surtout, et plutôt, cette chute qui en dit beaucoup plus long sur l’intention de cette laborieuse entreprise : « je m’associe à G. Rondeau dédicacé, puisque JPK est un ami commun, il faut que vous le sachiez ! »
En finira-t-on jamais avec ces renvois d’ascenseurs permanents où les germanopratins (qui n’ont jamais chaussé de baskets eux-mêmes, ni par conséquent vu de paysans ainsi chaussés, -les croyant sans doute encore porteurs de galoches bouseuses-, car ils n’ont jamais foutu les pieds au delà des murs de Paris), voudraient nous faire accroire en leur capacité indicible à partager la sensibilité rurale de leurs amis ?! A d’autres !
Mais que vient donc faire Francis Ponge là dedans ? Le pré ? Le savon ? Les chèvres belles et butées ?… Meuh ! Quel étalage pour un opuscule si indigent, bon dieu !
Hanté par Saint Paul :
le lapideur,
l’apostat,
le misogyne,
et ses amitiés si particulières ??? ?? ?.
Un très bon papier qui donne beaucoup envie de lire le livre et remonter la Marne avec Jean-Paul Kauffmann
« il a remonté à pied le cours d’eau, à la paresseuse, dix kms par jour en moyenne, jusqu’à l’origine en passant par Chaumont, Saint-Dizier, Vitry-le-François, Châlons-en-Champagne, Epernay, Château-Thierry, Meaux, Lagny, Noisy-le-Grand, Nogent, Créteil, Champigny, Joinville-le-Pont, Saint-Maur-des-Fossés. »
Passou, yatipa comme un problème de logique dans tout ça.
Je dis ça je dis rien comme disait une ancienne.
Jean-Paul Kauffmann est un auteur que je suis avec beaucoup d’intérêt : son itinéraire littéraire est atypique, sans faux-semblant: un authentique écrivain…
Remonter une rivière à pied, c’est une idée que j’ai dû avoir en même temps que Jean-Paul Kauffmann. En ce moment, parti de la pointe de la Courtine, en aval d’Avignon, je remonte la Durance. J’ai pris mes quartiers d’hiver au pied des pénitents des Mées. Je repars au printemps, direction le col du Montegenèvre. A moins que je ne quitte la Durance pour remonter la Bléone( pour moi , de loin la plus mystérieuse, donc la plus tentante, des rivières de France). J’ai déjà dû résister, cinquante kilomètres en aval, à la tentation de quitter la Durance pour remonter le Verdon. Au pied du Montgenèvre, il faudra résister encore, tout près du but à la tentation de quitter la Durance pour remonter la Clarée. Programme pour une vie de marcheur : remonter à pinces toutes les rivières de France.
L’Argens, La Clarée, le Verdon, la Bléone, la Nartuby et l’Artuby,la Guisane et le Drac, quels noms merveilleux. J’habite près d’une rivière qui s’appelle la Florieye. C’est Giraudoux, je crois, qui, dans « Intermezzo », convoque les noms des villes de France pour faire revenir un comateux d’entre les morts. S’il avait choisi des noms de rivières, l’invocation aurait eu encore bien plus d’efficacité.
Il est vrai que l’ assimilation de l’écrivain marcheur Jean-Paul Kauffmann au monde du poète attaché à son Littré, Francis Ponge ne va pas de soi.
Est-ce la Marne dans tous ses états, une totale et envahissante appréhension de la marne par le langage?
Nous demandons à voir..
A Châlons en Champagne, pas loin, j’ai un pote : glaise, trous d’obus, terre lourde et collante aux bottes, tunnel du Kaiser, effrayantes traces.
A Verdun carte postale de Poilus « ici on ne passe pas ».
John Brown dit: 6 mars 2013 à 21 h 37 min
C’est beau comme un poème.
Je vous le range parce que vous l’avez descendu le cours d’eau : nota, les rivières vont vers les fleuves qui vont vers la mer ou l’océan suivant leurs envies :
départ
Saint-Maur-des-Fossés
Joinville-le-Pont,
Champigny,
Créteil,
Nogent,
Noisy-le-Grand,
Nogent,
Noisy-le-Grand,
Lagny,
Meaux,
Château-Thierry,
Epernay,
Châlons-en-Champagne,
Vitry-le-François,
Saint-Dizier,
Chaumont,
je pense qu’après Chaumont il doit y avoir un trajet pour remonter jusqu’à la source.
Les descendre plutôt que les remonter, non ?
J’avais oublié. A la fin d’ « Intermezzo », dans la « fugue du choeur provincial », entonnée par les petites filles de l’école primaire pour faire revenir Isabelle d’entre les morts, elles récitent des noms de rivières. » La Vienne grossie de la Creuse… Le Cher grossi de l’Auron… L’Allier grossi de la Sioule… La Vienne grossie de la Creuse… » La magie musicale de noms si beaux triomphe de l’attraction du spectre.
c’est beau plus qu’un poème
la Laye et le Jabron, le Buech et l’Asse, le Bras d’Asse, l’Ubaye et le Verdon, les confluents et les affluents, les castors et les perdreaux, les morilles le long des coupes, et les truites saumonées
tant pis on se rencontrera comme dans Benjamin Button à un détour de boucle sur une plage de gravillons, on se baignera, on se baisera on se quittera, comme on aura été heureux un temps bref et intense.
c’est beaucoup 30 kg dans un sac à dos : est-ce qu’il avait un âne ?
14 kg dans un sac en cuir c’est encore trop
faudrait entre cinq et huit et puis pas plus pour se sentir léger.
On dirait un savon de Marseille une brosse à dents un réchaud à alcool un drap housse en soie douze grammes, une gourde d’eau, un manuel pour les oiseaux et un couteau suisse des allumettes et des lunettes, une serviette éponge, un short un pantalon deux t shirt une grosse doudoune une couveture en laine du Tibet, un exemplaire des clochards célestes de Kerouac,
ouaip
« Ya quand même un carré dans un carré »
Et cela suffit pour se précipiter sur »malevitchiennes » ?
A la manière des petites filles de Giraudoux:
La Durance grossie du Verdon
Le Verdon grossi de l’Artuby
Le Guil grossi de l’Aigue blanche
L’Argens grossi de la Florieye
Le Var grossi de la Tinée
La Durance grossie de la Bléone
etc.
Tiens on marne
pfff
pire que lassitude, pas le coeur
Rose votre inventaire est au format du club des cinq mais pour se balader je doute qu’il soit suffisant,vous mangez et buvez votre carte bancaire ou vous jeûnez en plus de dormir à la dure avec tous ces insectes volants rampant fourmillant qui menacent de tout coté ?La nature n’est pas ce domaine accueillant que vous imaginez,elle est tantôt déserte tantôt luxuriante comme une contrée inhospitalière .
Il doit y avoir un pod-cast ,JPK s’est exprimé à ce sujet sur France culture en 2012 je crois ,il trouvait même que la Marne finissait par copier la Seine.
Ma bite, un couteau et une boussole,
rien de plus pour faire le tour du monde !!! !! !.
Les Pères Jésuites qui s’enfonçaient dans les vastes étendues sauvages de l’Amérique Latine n’avaient pour bagage qu’une bible, un rosaire et un crucifix. Ils étaient généralement dans leurs percées par groupes de trois. Avec ce peu de moyens, ils ont édifié le royaume du Christ sur terre.
La peur n’écarte pas le danger.
Diagonal, vous savez asséner les coups de trique, vous feriez un bon prêtre
Philippe Régniez dit: 5 mars 2013 à 23 h 40 min C’est sympa de savoir qu’Abdul qui fréquente beaucoup de gens riches, influents et cultivés, a le coeur du bon côté.
Ah…Vot’Grace, vous ne pensez pas si bien dire…mais ce n’est pas seulement mon coeur qui est du bon côté…je porte aussi mon zob a gauche mais je prefere les femmes de droite…j’y peux rien Vot’Soutane…probablement la faute de mes parents, mais bon…je fais avec hein…
…
…Bon tout ces palabres et ronds de jambes littéraires,…cités plus haut,…
…m’on rappeler les » Rois fainéants mérovingiens « ,…toujours des vacances en juif errant,…
…ou autre Don Quichotte à s’ébattre avec ses passions entre moulins et croissants au beurre ou brioches et gourmandises succulentes pour un pérégrin,…pour qui, tout est dans la redécouverte des bouses de vache…aujourd’hui modernes,…
…
…dans le meilleur des cas,…une analogie rétrospective avec,…le film de Pierre Chevalier,… » le bon Roi Dagobert « ,…avec Fernandel,…Gino Cervi, Michel Galabru,Darry Cowl,…
…
…je préfère le côté mise en scène théâtre pour certain sujet, que de lire ce genre » les quarante jours dans le désert de la Marne « ,…et ses tentations au monde versatile,…
…etc,…bonne nuit,…Ah,…Ah,…
c’est juste que voyez-vous Diago « la vraie santé ne supporte guère l’asservissement où nous place l’aveu continuel du péché. Le péché n’est plus qu’un souillure lorsqu’il est devenu une nécessité. Seuls se sentent rejetés ceux qui sont faibles au point de se contenter de la nostalgie du mal. La tromperie ordinaire, comme duper le voisin, faire une affaire douteuse, n’inquiète pas les âmes pieuses. Ils ne remarquent pas que leur bourse pue. Ils oublient leur culpabilité. D’ailleurs on ne parle que de ça. »
quelle mascarade, on tartine nos tranches de pain sec au beurre de Saint Paul, pour mieux les faire glisser, vaste plaisanterie, c’est d’une tristesse absolue.
un jour viendra où les écrivains seront reconnus à leur refus de voir leurs livres publiés.
il parait qu’en Europe du nord, dans les temps anciens, ceux qui estropiaient un arbre étaient condamnés à être étripés.
ces peuples ont appris les bonnes manières, comme nous leurs ronds de serviette sont en argent, ils brillent comme leurs couverts, leurs couteaux, ils découpent dans des assiettes en porcelaine leur viande et leur légumes pour mieux oublier la façon dont ces animaux et ces plantes sont assassinés.
je comprends que certains cherchent à accomplir des actions sérieuses car la honte et la culpabilité deviennent des fardeaux quand ils sont soumis au regard des autres.
cette terre est peuplée de bien trop de pauvres âmes qui recherchent des réponses.
à peine finit-on de construire une maison que la misère s’installe dans chaque chambre.
autrefois ces vieux épuisés d’une vie sans repos, le dos et les artères brisés à force d’avoir soulevé des pierres, allaient voir le prêtre du village pour lui demander la permission d’en finir avec la vie, ils attendaient le regard inquiet une réponse.
la photo de cet arbre est horrible et le type qui l’a prise doit être un très grand malade pour vouloir ainsi esthétiser la douleur d’un arbre, on aurait presque envie de lui faire bouffer sa photo.
les arbres subissent souvent des crimes, leur aspect se modifie à la suite de ces souffrances répétées, les branches coupées sortent du tronc comme des bras figés, rabougris, plein de bosses affreuses.
le jour venu, les hommes devront payer pour ces crimes.
Remonter la rivière,
comme une truite de mer
ou chercher après-guerre
des éléphants le cimetière ?
Saumonzémerveilleusement.
EXCELLENTE NOUVELLE POUR LA LITTERATURE
Selon RTL, le livre de Marcela Iacub, Belle et Bête, qui relate sa relation avec Dominique Strauss-Kahn, remporte un franc succès en librairie.
Il s’est vendu à 20.000 exemplaires en cinq jours, selon des chiffres Edistat.
Jean-Marc Roberts, le patron des éditions Stock, assure dans une interview à la radio n’avoir aucun regret, malgré la polémique suscité par ce livre jugé cru.
Donnez nous, Seigneur, notre cul quotidien !
« doit être un très grand malade pour vouloir ainsi esthétiser la douleur d’un arbre, » (hamlet/dexter/sigmund prout)
Anthropomorphisme facile.
Avez-vous remarqué le second arbre et le tabouret au premier plan, hors du champ du viseur?
Un tour de France qui rappelle celui de Lacarrière après sa fuite d’une Grèce désenchantée par les colonels. Allons voir si la patrie est toujours rose. Le Grec adoptif finira par confesser son admiration pour l’anthologie de Brasillach, ce qui lui fermera derechef les casques de France culture. Kaufmann, malgré lui d’Alsace, ne prendra pas ce risque. En attendant, doux plaisir de s’infuser ses piqûres de rappel en bon sens, Keyserling en Courlande comme Bossuet en France et les vaches seront bien gardées.
La Marne se jette dans la Seine.
Paul Celan s’y jeta,lui aussi,
et monsieur Lemarchand avant lui.
La Marne se jette dans la Seine,
obstinément,sans dire sa plainte.
Des hommes se jettent dans la Seine.
lestés d’un coeur trop lourd,
ils sombrent.
Amour perdu,la vie trop dure,
On ne sait pas,
On ne sait rien.
La Marne se jette dans la Seine,
On n’y peut rien,
C’est le destin.
@ Centre National de Santé Populaire et Médiatique dit: 7 mars 2013 à 9 h 06 min
Donnez nous, Seigneur, notre cul quotidien !.
Seul être vierge immaculé, rend le catholique de la Tradition célibataire, à l’abris du péché et fait immanquablement du puceau de 50 ans, un être fiable garanti sans pathologie, ni psychose.
Pathos, vous me blessez infiniment, seriez vous un auto-sadique ?
Je suis immaculé car j’attends de me marier avec Sophie et de lui faire des enfants in vitro.
Auto-sadique ?!
C’est quoi ça ? Une voiture automobile autonome qui s’amuserait en faisant peur au chauffeur ? Un banal masochiste ? La corde d’un jeu qui s’effiloche ?
En hommage à un grand ancêtre et en toute modestie, j’ai décidé de remonter la Durance à dos d’éléphant. Parvenu au Montegenèvre, je dresserai un autel à Moloch, le plus grand des dieux, et je sacrifierai quelques skieurs en herbe raflés sur mon passage, histoire de faire causer les médias. Ensuite, je descendrai me friter avec les légions de Berlusconi, ensuite ça m’étonnerait qu’il la ramène
« Il s’est vendu à 20.000 exemplaires en cinq jours, selon des chiffres Edistat. »
20 000 exemplaires à 15 euros en cinq jours, Stock a déjà amorti son amende. Marcela, une suite, vite !
lui faire des enfants in vitro
c’est plus prop’ qu’à la façon des cochons – elle a raison la marcelle qui rapporte gros
TKT pseudonné Pathos tente un retour discret, espérant générer quelques embrouilles rdliennes.
Seul son cerveau instable peut croire à une telle éventualité.
Pauvre Thierry
Même étonnement que Patatras. Pourquoi TKT signe-t-il Pathos ?
La Marne, pour beaucoup de Parisiens, c’est Joinville, les guinguettes et les canotiers à la Renoir. Pour les métèques de la Grande Ville, c’est l’aventure de la presque-province, les enracinements pénibles en moins. Ah, St Maur Défoncé, sur tes hauteurs Tati filma Mon Oncle! St Maur, ta descente vertigineuse vers les bords de Marne! L’exotisme à portée de RER…
je crois que TKT ne se rend pas compte qu’on le reconnaît toujours.
Jean-Paul Kauffmann, que je n’ai jamais lu, est-il un écrivain du voyage, adepte d’une littérature où le paysage prend le pas sur le(s) personnage(s) dans le processus narratif : un peintre figuratif méditatif ?
La Marne c’est aussi la mort et ou la gloire à portée de taxi. Péguy, parti au font pour refaire 93, frappé en plein front. Un demi million de morts pour inaugurer la Grande Boucherie.
Parti au fRont (pour se faire trouer le front)
La marne c’est surtout la glaise dont sont faits les humains, qui retourneront en poussière : Jean-Paul Kauffmann est-il un néo écrivain chrétien ?
Une des expériences de remontée de rivière les plus exaltantes et singulières que je connaisse, c’est la remontée du Paillon dans sa traversée de Nice.
« Je suis le chemin »
Jésus-Christ
Nogent sur Marne « les Ritals » de Cavanna
Il n’en reste plus qu’un trou à rats à l’orée de la promenade des Anglais, JB !
Baroz, écrivain du voyage est un concept pour fnacqueux qui ont déjà éliminé « littérature » de leurs titres de rayonnages.
Bloom, l’exotisme est passé des bords de la marne à l’intérieur du airheuair. L’alchimie de Casque d’or à rebours.
« Pourquoi TKT signe-t-il Pathos ? »
Et alors, si ça l’amuse il a bien le droit
Baroz, lis La Lutte avec l’ange, tu ne verras plus St Sulpice de la même façon. Juré.
Michel le Bris aurait-il piqué son concept à Chardonne, Phil ?
Baroz, vous n’avez pas lu Kaufmann et guère plus Chardonne…Pas moins voyageur que l’auteur de « vivre à Madère ».
Le Bris a trouvé un concept pour lecteurs de tablettes rétro-éclairées.
Toute littérature est sulpicienne, Bloom, l’art s’étant substitué à la place laissée vacante par la religion. Le dernier opus de Marcella Iacub n’est-il pas une énième version de Suzanne et les vieillards, dont le modèle absolu est le Justine de Sade ?
Dans la famille Rondeau, j’aime bien Daniel, et vous Phil ?
Pour l’édification des lecteurs de la RDL, Phil, pourriez-vous répondre au questionnaire Giovanni Sant’Angelo : âge, profession, situation de famille… ?
Jacques Barozzi dit: 7 mars 2013 à 11 h 01 min
« Je suis le chemin »
Jésus-Christ
ah bon c’est pas nicolas?
« Le modèle absolu »
Le modèle absolu de quoi ?
À trop généraliser on tombe dans le grotesque… ‘‘Suzanne et les vieillards’’ est un épisode biblique : surprise par deux vieillards pendant qu’elle prend son bain, S. refuse leurs propositions véreuses ; touchés sur le vif, les deux vieillards l’accusent d’adultère et la font condamner à mort. Le prophète Daniel prouve son innocence et fait condamner les vieillards.
Voici les informations demandées par Jacques Barozzi concernant monsieur :
âge : 68 ans
profession : journaliste retraité, ancien responsable de la rubrique littéraire de Minute, pigiste à Présent
situation de famille : divorcé, trois enfants
œuvres principales :
Chardonne, sa vie, son legs
La Littérature est-elle réductible à Chardonne ?
Chardonne, figure majeure de l’histoire de l’humanité
Cervantes, Shakespeare et Chardonne
J’oubliais :
Platon, précurseur de Chardonne
Transes chardonniennes
citations :
« Saint Jean Baptiste aurait-il été digne de nouer la sandale de Chardonne ? »
« La musique a eu Jean-Sébastien Bach, la peinture a Velasquez, la littérature a eu Chardonne. »
« Chardonne, figure majeure de l’histoire de l’humanité; Cervantes, Shakespeare et Chardonne »
N’oubliez jamais la figure poupino-populiste de Victor Hugo Chavez, l’immortel auteur de « Mon baril contre ta clientèle ! »
Vous devez faire erreur, monsieur JC, M. Phil n’a jamais écrit sur Hugo Chavez.
oui baroz. rondeau. mais je ne connais pas malte. utile de voyager pour lire les écrivains qui n’aiment pas voyager. Me revient une remontée du Rhône en hydroglisseur par Morand (un autre oubli du secrétariat). Du plus butal que Kaufmann mais les conclusions sont les mêmes.
« Le modèle absolu de quoi ? »
De la vertu assaillie par le vice, renato, à trop minimaliser on tombe au pied de la lettre…
En plus d’être sourdingue et d’avoir la vue qui se brouille, jc est atteint de sénilité, il ne peut pas changer de disque , même sa copine marinette le laisse tomber, ce qui le met dans un état de désespoir aigri
« la vertu assaillie par le vice »
le sujet du livre de la marcelle qui cartonne c’est le vice assailli par sa propre image
Vous dites, Jacques : « Le dernier opus de Marcella Iacub n’est-il pas une énième version de Suzanne et les vieillards, dont le modèle absolu est le Justine de Sade ? »
Or, il me semble que chez Marcela (avec un seul ‘‘l’’) Iacub c’est n’est vraiment pas le cas de parler de ‘‘vertu assaillie par le vice’’ ; mais si ne pas tomber au pied de la lettre signifie falsifier les faits à sa convenance, se comprendre devient difficile…
c’est vrai ça jc qui es si fort: filer de l’argent du pétrole aux pauvres, quelle ringardise! quelle vulgarité, quel aveu de faiblesse!
« Il n’en reste plus qu’un trou à rats à l’orée de la promenade des Anglais, JB ! »
Pas du tout ! C’est que vous n’avez pas comme moi exploré l’immense delta du Paillon. Il est vrai qu’il faut avoir le courage de s’aventurer, dans les lourds effluves des hibiscus sauvages, au hasard de ses méandres et bras morts où vous guettent, dans la vase des rives, de paresseux caïmans, sans craindre les flèches (empoisonnées à l’anis étoilé) des sauvages Roms coupeurs de tête, seuls habitants, avec quelques paludiers impaludés, de ces contrées, depuis cent cinquante millions d’années (au bas mot). Souhaitons qu’il en soit encore longtemps ainsi mais les immenses ressources pétrolières du coinsteau suscitent bien des convoitises, et le danger est grand de voir disparaître les derniers tigres ocellés d’Europe (déjà si recherchés pour leur fourrure).
Et puis, Jacques, si on veut vraiment employer le mot absolu à tort et à travers, le modèle absolu de ‘‘vertu assaillie par le vice’’ est, justement, ‘Suzanne et les vieillards’ (Justine de Sade n’étant qu’une variante excentrique du mythe biblique).
Mais demandez à ueda, renato, Marcela est la vertu même. Son seul crime est d’aimer le cochon, fallait-il la condamner pour cela à l’engraisser ?
Oui, renato, mais je parlais au départ de l’art comme substitut de la religion, d’un sacré l’autre…
Demain, avec l’autorisation de renato, nous aborderons le mythe de L’enlèvement des Sabines.
Ne me dites pas que personne ici, dans ce peuple de lecteurs instruits, personne… n’aurait lu le chef d’oeuvre de Victor Hugo Chavez, préface de Stef de l’Aisselle : « Mon baril contre ta clientèle ! »
Et Sterne, vous l’avez lu, Sterne ?…
Si tu veux, Baroz, mais les pires, les félonnes, c’est les littératures qui mettent au supplice. Leur crime est impardonnable, même après soulagement dans un kleenex, trois paternes et quatre navets.
L’enlèvement des Sabines.
mmhhh…on se les pourlèche d’avance.
…
…voir large,…panoramique,…ou ne rien voir à dire,…
…diviser en quatre par la croix pour régner,…
…économie de cow-boy,…le dégrossissage de pirate vandale,…
…libertés d’accès aux structures de l’état par apartheid,…la lutte sociale nationale entre qui va lire et obéir aux » cas – cas des mein kampfh » de l’autre,…de la bonne du curé de l’ordre du droit divin,…au capitalisme populiste des « Holywood-bananes »,…en Bourse,…valeurs sûres des connivences à Pépin de radis,…
…pas mieux,…tirage d’essai,…envoyez plus court,…portez aux abysses des Stalags 13,…club de vacance de la différenciation,…par dénigrement olphatique du pognon,…
…du travail,…Oui,…pour courtisan accompli,…etc,…ou inventez un autre système social,…de toute façon,…les critères de bases sont propres aux même connivences post-accordées,…et alors,…
…l’envers ou l’en-droit,…passer le Rubi-con,…entre victimes ou prédateurs littéraires,…
…d’abord sauté l’homme pour pondre son livre,…la bibliothèque nationale,…une orgie stratégique à porte ouverte,…
…etc,…
Lorsqu’il pleut, abriter Sabine et ses potes
‘‘L’art comme substitut de la religion’’ c’est une invention faite à l’usage des journalistes. Lorsqu’un artiste, un curateur, un critique, un historien, employaient cette expression ce n’est que pour donner un os à ronger à ces personnages aussi superficiels que grands consommateurs de papier.
…
Je ne vois pas pourquoi je devrais vous donner la permission de parler du ‘Rapt des Sabines’. Je ne vois pas non plus pour quelle raison je devrais me taire lorsque je lis une falsification. Au moins que du fait que vous en soyez l’auteur, toute contestation soit à proscrire…
VOTEZ !
Pour Daniel-Rops : tapez 1
Pour Ratzinger : tapez 2
pour Renato : tapez 3
Humoriste de l’année, vous avez oublié Jacques, son « Le dernier opus de Marcella Iacub n’est-il pas une énième version de Suzanne et les vieillards, dont le modèle absolu est le Justine de Sade ? » mérite au moins une ‘nomination’.
Exact !
Pour Barozzi : tapez au dos du combiné
Tiens, MàC est revenu. Effet de crocus traversant la neige d’un trop long silence…
————————————————-
Dans « Courlande », page 205, enfoui dans l’hiver, Jean-Paul Kauffmann préparait peut-être cette longue marche, ailleurs, plus loin, hors du blanc :
« Un escalier en bois descend vers le lac. On peut aisément passer sur l’autre rive, car il est gelé. aucune habitation à l’horizon. C’est le règne du silence et du blanc. La masse sombre des sapins et la charpente dégarnie des hêtres et des chênes rompent la beauté monotone du paysage. Le vent fait voleter la neige sur le lac glacé en une fine poussière blanche. Lorsque nous écartons les baies vitrées, le souffle de l’air polaire se jette violemment dans le salon comme une explosion silencieuse répandant une légère buée à l’intérieur. Le choc du coulissement apporte aussi du dehors un bruit étouffé, à la fois grondement et sifflement, qui ne provient pas seulement du vent, mais d’une voix plus profonde. On n’a plus guère l’occasion de l’entendre sous nos latitudes, c’est le ruminement d’une nature que l’homme n’est pas parvenu à apprivoiser entièrement. Cette étrange ventilation, je ne l’ai discernée qu’une fois, aux îles Kerguelen.
A présent, nous sommes prisonniers de l’hiver, cloîtrés dans une maison isolée… »
Pendant ce temps, la Marne coulait, paisible,lente, en amont de l’écriture. Il allait vers elle insensiblement… (Magnifiques photos de Gérard Rondeau dont on peut feuilleter le livre)
Le chemin de J-P Kauffmann est un chemin à rebours vers l’origine, là où tout a commencé… avec ses yeux de guetteur de lacs et de fleuves. Homme de désirs oubliés qu’il éveille de livre en livre…
Je maintiens mon trait ‘‘humoriste’’ : ‘‘L’art comme substitut de la religion’’ c’est une invention faite à l’usage des journalistes car, par sa nature l’art oppose l’humain au métaphasique, et donc ne peut pas se substituer à la religion, parce que qui va vers la religion cherche le métaphasique et replie sur l’humain pour faire bonne impression. Tandis que sauf quelques rare cas de décérébré qui se prosterne, nous allons vers l’art pour comprendre l’humain, il serait donc plus correct si on parlant de l’art on faisait référence au un vague concept d’identité de l’humain.
‘‘L’art comme substitut de la religion, c’est une invention faite à l’usage des journalistes. »
Ceci est une assertion, et non une falsification, extraite de la Bible renatienne, qui mériterait d’être commentée, non ?
renato, personne ne vous demande de vous taire, moi, personnellement, j’adore vous entendre braire, et à ma modeste échelle, j’y contribue !
Attention à ne pas coasser pendant que je braie, Jacques, vous pourriez exploser.
C’est quand même curieuse cette soumission à une doxa- trouvaille construite de toute pièces sur les plateaux de télé ou sur les pages d’un journal. Que certains aient théorisé l’art comme moment spirituel n’implique le passage au religieux d’aucune façon que ce soit car, et ce n’est un secret pour personne, le spirituel peut exister par ses propres moyen sans tomber dans le religieux.
Puis, le fait que le dimanche les gens aillent en famille au musée, est plutôt une conséquence de l’usage qu’ils font du temps libre plutôt que d’une approche religieuse des œuvres — qui viendrait substituer le rituel de la messe. Et si dans les musées on constate un comportement plus respectueux que, par exemple, dans la rue o dans le métro, c’est plus pour le respect qu’on porte aux autres visiteurs qu’autres choses car pour les œuvres c’est tout à fait indiffèrent qu’on soit silencieux ou pas…
ce qui devient comique , c’est de réserver la qualité d’art à une « chose » visuelle :donc pas la musique !
comprends pas pourquoi bouguereau a la droit d’écrire « ta gueule keupu » alors que tous les « ta gueule jicé » sont censurés. bouguereau n’aime pas dexter, d’autres n’aiment pas jicé.
Bon, à l’avenir, je vais essayer : « Taisez-vous, JC. » Peut-être que ça marchera.
(On ne peut pas accuser ueda d’appuyer sur le bouton « alerter », puisque cette fonction n’existe plus.°
Taisez-vous, JC.
@ un habitué de la Brassserie Lippe dit:7 mars 2013 à 12 h 55:
Brasserie Lipp, Paris + Brasserie Lipp à Genève et Zürich.
Pour la Brasserie Lippe, est-ce une brasserie allemande (Lippe=lèvre en allemande) sur le Reeperbahn jou une Brasserie en honneur du père de la Reine Beatrix des Pay-Bas, le Prince Bernhard Prinz von Lippe ?
c’est comme le fabricant de canons croupse. Lipp a des sous-marques. Excelsior à Nancy, par exemple. sapré tkt
Revenue à la lecture de PA après des mois d’éloignement et d’abstinence. Quel bien ça fait!Quelque chose entre la douche chaude et la dégustation d’un petrus, après des semaines de désert et de petit lait aigre. Le hasard veut que ça tombe sur une chronique autour de Kauffmann le Pudique, croisé il y a peu, que j’ai lu, que j’aime lire, que je lirai. Superbe photo de Rondeau, qui plus est. (Son album sur le quai Branly n’est pas mal non plus.)
Brasserie Lippe était un jeu de mots, cher Thierry.
relisez : Sabines > on se les pourlèche (jeu de mot avec babines)
babines > lèvres > lippes.
Rassurez-vous, ça m’arrive aussi de ne pas comprendre l’humour.
AR dit: 7 mars 2013 à 15 h 21 min
la lecture de PA … Quel bien ça fait!Quelque chose entre la douche chaude et la dégustation d’un petrus
Vous êtes trop réservée dans la louange. Dites carrément : lire Assouline, c’est comme écouter un quatuor de Schubert ou regarder un Vermeer. Pourquoi mégoter ?
un petrus sous la douche. ah, les cochons
(pour rebondir sur un commentaire un peu plus haut)Au sujet de Iacub La Beaucoup Moins Pudique. Une conséquence inattendue, absurde, tordante si elle est vraie : il paraît que dans la région de Bordeaux, l’adresse mail de la Communauté Urbaine a été brusquement bombardée de messages après parution.
Le lapsus calami qui tue. (Iacub/Lacub)Cochon qui s’en dédit.
Nsref, ne faites pas votre vilain petit jaloux.
Qui plus est, lire PA est plus dans nos prix quotidiens que le petrus isn’t it? (comme dirait JCVD)
Kauffmann, vraiment bien. A le lire, on éprouve qq chose d’une méditation.
« brusquement bombardée de messages après parution »
de massages cochon?
@ D commente le 7 mars 2013 à 15 h 22: Vous jeux de mots sont toujours d.biles.
un petrus sous la douche. ah, les cochons
t’as raison philou…mais un pétrousquin sous la douche, dorée de préférence,c’est carrément le nirvana.
MàC commente à 15h47: Sehr gut, Kumpel, Schamlippe quand on parle de Marcela Jacub. Pour ce qui est de sa bouche, la belle journaliste ne connait pas la pudeur. Il y en a qui font des mariages de raison, Madame sans-gênes fit une liaison de raison, en pensant au futur et à la possibilité de faire passer 8 mois de plaisir pour un projet littéraire ou du moins, économique.
Revoilà Thierry, je commençais à me sentir un peu bizarre comme seule burne de la RdL… pas tellement pour moi… plutôt pour l’honneur du blog et par ricochet de Passou…
Phil, Krupp ne fabrique plus des canons, Oerlikon AG non plus.
Les fabricants d’armes, comme les banquiers, sont obligés de revoir leur statut. Pendant ce temps là, IKEA met des matières fécales dans ses produits alimentaires.
C’est une chance que LML soit partie en vacances car entre le doc sur les Services d’Israël (que je n’ai pas vu mais qu’on m’a raconté) et les funérailles avec les honneurs de Stéphane Hessel, il n’est pas difficile d’imaginer ce qu’il aurait pu déverser sur ce pauvre blog…
Bonjour Renato,
je n’avais pas envie de commenter, mais j’ai lu chaque jour les Notes et les commentaires.
Vous avez remarqué, MàC revient et Bouguereau ne parle plus de ses prothèses. Il délaisse la premières scène de A Clockwork Orange.
Pour le mot burne, JC en est le dépositaire.
de massages cochon?
v’là t’y pas que ça f’rait revenir not’clochonne qu’a brayonne pus?
Reanto, j’ai vu le doc sur les services secrets israéliens, et hier je suis allé voir le film de Margarethe von Trotha, « Hannah Arendt ». Un film biographique sur le procès de Eichmann et la rédaction de « La Banalité du Mal ». ML est absent, il fait à pied le pèlerinage de Compostelle, se préparant pour une longue marche dans le désert.
Vous jeux de mots sont toujours d.biles
Je ne vos permets pas, baron ! Au demeurant, dédé n’y est pour rien, le pauvre biquet.
Quant à la brasserie qui se trouvait quelque part entre la « geile Meile » et le Landungsbrücke, et qui fabriquait une pisse d’âne nommée Astra -deutsche Zuverlässigkeit ? du kannst mich mal ! -, je crois bien qu’elle n’existe plus. A l’époque c’était Hardy Krüger qui faisait la réclame. Prost !
Je confirme que les jeux de mots n’étaient pas de moi, cher Thierry. Je présume que vous n’avez pas dû comprendre non plus celui de 15 h 47, du même auteur, mais cette fois je ne vous l’expliquerai pas.
MàC commente à 15h47
Décidément vontraube t’es aussi marle qu’une currywurscht…tu devrais prendre des cours d’herménautique (c’est pour rester dans le ton du billet, faut tout lui espliquer à cézigue !) auprès de dédé…lui,il déjoue tous les pièges à kron en deux coups les gros.
celui de 15 h 47
Dis donc dédé, tu deviendrais-t-y pas savant en cochoncetés, asteur ? Continue à présumez,c’est bon pour ce que t’as, mais va pas te faire fumez la dure-mère, hein ? Ménage tes méninges,quoi, comme disait un ex-ami de Simenon, et compagnon d’exil fiscal.
et Dicker, mal rasé sabot 2, clignote encore sur le prestigieux blog à passou. de lipp à dicker, comme dit tkt, y’a des traducs qui pourraient doucher l’enthousiasme.
Non, Phil, Dicker ne clignote plus sur le prestigieux blog à passou. Maintenant c’est Elif Shafak avec « Crime d’honneur »…
renato, look à droite, le dicker clignote en alternance avec son bouquin écrit en charabia pour lycéens ipodés.
sinon oui.. « un livre somptueux » a écrit le times. de la belle reliure.
et Dicker, mal rasé sabot 2, clignote
Je n’ai pratiquement rien lu de Dicker, mis à part « Oliver Twist », pendant mes dernières vacances à Saint-Tropez, mais je doute qu’il soit un comparatif, et encore moins un superlatif, de Philip K.Dick. Qu’en pensez-vous, Phil ?
La lecture suspicieuse n’est pas toujours payante. Si, par exemple, un rigolo pose intentionnellement un ‘‘que’’ de trop dans son post, croire que le post est de l’auteur de ces lignes ce sera vite fait… lequel peut se dire que jouer le rital pour faire plaisir aux ploucs ne vaut pas le coup sur un certain coup, et voilà que personne ne le croira auteur du post… Or, puisque l’imitation est un talent reconnu du singe…
dédé joue aux boules à saint-tropez
Excuses, etc., Phl, je n’avait pas vu le clignotant (peut-on déduire que ce garçon a tiré un ticket gagnant ?).
Oups ! Phl > Phil… pardon.
…
…un blog comme une casserole,…aux bain-marie séparés,…à avaler pendant que c’est chaud,…( la littérature )
…ne pas agiter à la louche vos actions de bourse,…çà peut vous gicler à la figure,…( les chiffres )
…
…etc,…tiens çà me rappelle un genre Pierre Louÿs,…( il vaut mieux préciser ),…dans nos temps durs,…à ne pas prendre avec des galipettes à cheval,…au prix de la vache t’a le veau à l’oignon,…
…etc,…
dédé joue aux boules
la gâterie de mon jacquot!
t’a le veau à l’oignon
tu pourrait r’mercier angelo von traube..spèce d’ingrat va..c’est bonnard pour tes bourlets d’amour..rapport que l’odeur du vacherin dans le coquepit dev’naient carément insuportabe..ma mère de ma mère..mais ça vaux quand meme pas un boeouf à la ficèl..
Renato, tu es un parfait demeuré, un connard complet, un sot total, un abruti cosmique, un paumé de première mais je ne sais pas pourquoi, je t’aime toujours mon salaud
à avaler pendant que c’est chaud
37, 2° le mutin
Moi aussi j’aime bien renato, c’est vrai qu’il est con et demeuré mais il reste et demeure toujours dans les limites du supportable.
Je voudrais tant devenir la poule de luxe de la Rdl. J’aime la partouze orgiaque, les enculades générales et toutes les saloperies possibles et imaginables… Baisez-moi !
Voilà des cas où il est conseillé de s’abstenir d’une lecture suspicieuse…
Mapouldelux, il se trouve que je connais l’individu lubrique dont la mentula actuellement romaine et en lobbying conclaveux vous conviendrait parfaitement !
Pouvez-vous patienter jusqu’à ce que la fumée blanche jaillisse et le libère enfin ?
Moi Renato, suis toujours un fidèle pédéraste et dévoué sodomite, je me donne corporellement et physiquement à tous ceux qui veulent m’enculer. Enculez-moi !
C’est l’heure où le crétin vient se défouler.
Renato ne sois pas aussi con et aussi abruti. Laisse-toi aller, donne ton cul gracieusement aux tapettes et aux padés, sois généreux car ton cul ne t’appartient pas exclusivement il appartient aussi aux pédales de la Rdl
Béatrice Queuedalle, c’était bien. Par contre, usurper le pseudo de renato, ça c’est bête comme chou !
Usurpez plutôt le pseudo de mon patron : il est à Roma, vous serez tranquille ….
Excellent : c’est parti !
Il y aurait-il un mélenchonnien sous la croute berlusconienne exhibée par le scootériste ?
Est-il plus ténébreux
de remonter un fleuve
que de longer une rivière ?
Qui se rappelle avoir
croisé ici un nageur ?
Y aurait-il un genre
littéraire hydrophile ?
Le litre en serait-il
l’unité de mesure ?
Soumarilignement.
Y aurait-il un genre
littéraire hydrophile ?
Vingt mille lieues sous les mers.
À vau-l’eau.
La Soif.
Au bord de l’eau.
Les eaux étroites.
Un peu de soleil dans l’eau froide.
Quand même, Diagonal 6 mars 19.51
(je viens de vous lire…)qq chose m’échappe. Vous n’aimez pas, vilipendez, raillez, moquez, soulignez durement, vous insurgez contre, détestez la prose et la façon passouliniennes… mais dites, alors, depuis le temps, pourquoi êtes-vous là? Pourquoi donc y retournez-vous ? Rien ne vous y force. Pas un revolver sur la tempe, si? Alors quoi? Masochisme?
Parce qu’on peut apprécier qq chose, avoir envie de le dire et l’assumer, au-delà des obscures zzintrigues germanopratines que vous dénoncez. Il y a un versant très subversif au fait d’aimer et de se montrer fidèle, quelquefois. Y compris si c’est moins rock n’ roll en apparence que l »Indignez-vous/R-indignez-vous » invalidé ces jours.
Qu’est-ce que vous croyez? Beckett a écrit des lettres de soutien et d’amitié bouleversantes de tendresse. Et Perec donc. Et ce fameux « Ne rajoutez pas à sa propre peine », écrit pour défendre Arrabal, je crois? Et Manet, qui plaidait avec une générosité sans pareille la cause de moins chanceux autour de lui… Tout n’est pas forcé de ressortir toujours à un copinage pratique et de circonstance, un peu rance.
AR s’exprime un peu comme Daaphnée, ça fait drôle…
ueda, penses-tu qu’AR soit Daaphnée ?
AR, mon boss me dit que l’ambiance copinage au Vatican n’est rien à côté du cloaque germanopratin qui serait encore plus « rance » … c’est y pas dieu possible ?!
« Un jour viendra où les écrivains seront reconnus à leur refus de voir leurs livres publiés » et « les bons critiques littéraires à leur courage d’affronter les livres d’autofiction » tel celui de l’incomprise Marcela par exemple.
On apprend ce soir que le nouveau code de déontologie aurait été validé par les syndicats en comité technique de la police. Néanmoins Alliance aurait voté contre et Synergie se serait abstenu. J’espère que tous les amis de la RDL se montreront émus par cette avancée démocratique grâce aux socialistes. On commence à mieux respirer dans le sixième et dans la Marne.
Fatty, c’est comme de vous demander si vous êtes Fatih Akin? Ou son frère Cem? (si ça se trouve…, auquel cas, Hi! à mes deux germano-turcs préférés, les plus doués de leur génération) Autrement les identités précises, je ne m’y intéresse pas plus que ça. Pseudo en ce qui me concerne signifie désir de débattre en général, certaine timidité et discrétion plutôt que mise à l’abri. Cela dit je ne fais que passer (je ne vais pas tarder à me transformer en laurier) mais – non – je ne suis pas Daaphnée.
Quant au secrétaire du Cardinal,..la planque ex-papale n’a pas l’air trop désagréable en tout cas.
Une assemblée de putois?
Moi non plus, je n’ai pas compris le rapport avec Ponge Francis. Mais bon on n’est plus à ça près aujourd’hui, hein…
Pour ma part, je n’ai fait que des bouts d’essai : une petite remontée de Bièvre, une autre du Beuvron… et à vélo (j’ai triché) pas grand chose, presque rien.
@renato, voici le lien pour voir le doc « The Gatekeepers » sur Arte replay (il ne reste plus que 5 jours ).
http://videos.arte.tv/fr/videos/the-gatekeepers–7351110.html
« une odeur boueuse, à peine moisie »
« une France hors-service, désert rural aux villages abandonnés, aux maisons et aux commerces fermés. Une France démeublée. »
Faut pas en faire non plus une généralité. La Sologne que je quitte est dix fois plus belle que celle que j’ai connue dans les années 60, avec des petits commerces mignons partout dans toutes les bourgades, des petites places bien aménagées, fleuries au printemps. Là-bas, parfois, ce sont les étangs qui disparaissent, à Soing-en-Sologne, par exemple, on ne sait pas où sont passées les eaux ni les poissons.
Le Hezbollah, toujours pas inscrit par l’U.E. sur la liste des organisations terroristes. Faut qu’ils nous envoient un scud à Paris pour les inscrire, ces ordures ?
Gatekeepers, film de pure propagande que tous les franchouillards ignares gobent comme des mouches.
Écœurement général.
Et S. Hessel aux Invalides, c’est dégueulasse, bien sûr !
La France moisie, une odeur de Marne, quoi !
Merci, polder.
Je ne ne souviens jamais si c’est au Charon de la Marne qui nous emmène vers le Styx au débit lent comme le bilan des souvenirs du Liban qu’on doit donner un pourboire ou si c’est au chauffeur des taxis de la Marne qui nous emporte vers le calcaire spongieux de la Champagne humide, là où on devenait par la grâce des fusils Lebel aux cheveux blancs, en partie la proie des schistes des coteaux noirs battus par les vents. Tout ce que je me rappelle c’est que la course valait mille neuf cent quatorze euros-germinal il y a quatre-vingt-dix-neuf ans. Mais c’est vrai que c’était l’été et que je n’avais pas vingt ans.
Le crifj s’affole de voir Hessel aller au Panthéon. Heureusement qu’on s’en fout.
Hamlet
« un jour viendra où les écrivains seront reconnus à leur refus de voir leurs livres publiés. »
Vous vous réveillez mon ami, cela fait déjà longtemps que c’est le cas.
L’un des meilleurs ouvrages de ce type demeure sans conteste « Le tour de la France par deux enfants ». Il existe une édition du texte primitif non censuré, c’est à dire celle de 1877 (et non celle censurée de 1906 utilisée systématiquement par la suite). L’ouvrage de 400 pages contient plus de 200 gravures qui ont été agrandies spécialement pour cette édition. Vous devinerez chez quel éditeur cet ouvrage unique est disponible.
au débit lent comme le bilan des souvenirs du Liban qu’on doit donner un pourboire on ne peut plus lambiner , maintenant ?
il ne me semble pas si nécessaire de comprendre plus ou mieux que ça(ça quoi ?) le titre du billet qui avec les photos semble faire signe vers un genre : poésie
Ce n’est pas parce que dans le titre du billet on peut lire ‘‘le parti pris’’ que le renvoi à Ponge est automatique, un renvoi à la poésie est encore moins automatique : une description poétique ne fait pas la poésie. Le fait qu’on puisse remémorer ‘‘les chose’’ lorsqu’on lit ‘‘le parti pris’’ est cohérent avec les souvenirs des lectures à notre charge, mais pas tout à fait pertinent… si on vraiment lu Ponge…
un cours sur toile (en baragouin ) sur ce qui est ou n’est pas poétique , à 23 heures , c’est de la barbarie
bonsoir en infidélité bien tempérée
La mauvaise langue dit: 7 mars 2013 à 21 h 02 min
Gatekeepers, film de pure propagande que tous les franchouillards ignares gobent comme des mouches.
Les franchouillards, vraiment ? Ce film a pourtant été très largement « gobé » internationalement.
Vous ne pouvez pas nier que les Israéliens sont pour la défense d’Israël. Vous ne pouvez pas nier que les dirigeants du Mossad ont travaillé pour Israël. Or ce sont justement d’anciens chefs du Mossad qui témoignent dans ce film. Pas des sous-fifres, des chefs. Et c’est un film réalisé par des Israéliens.
Vous les accusez d’être de mauvais sionistes uniquement parce qu’ils n’envisagent pas les choses comme vous, alors que, contrairement à vous, ils les voient de l’intérieur, ces choses ?
l semble avoir subi sa scolarité – débutée à Nogent-sur-Marne (Val-de-Marne) et achevée à Sèvres (Hauts-de-Seine)-, un peu comme l’on prend son mal en patience. De classe en classe, les enseignants l’appellent à « se ressaisir », à « s’accrocher », » à persévérer », « à donner plus de lui-même ».
Son cas n’a pas l’air franchement désespéré. Des profs évoquent de temps à autre « un ensemble honnête », « correct », « convenable ». Ils signalent même parfois, mais c’est rare, « des progrès en construction », « des progrès nets au niveau de l’écrit », voire de « gros progrès… sauf en conduite ».
sur Jean-Baptiste Alméras de la Marne
« un cours sur toile (en baragouin ) sur ce qui est ou n’est pas poétique… »
On voit que le fait d’être en jachère ne fait pas de vous un lecteur attentif… quant à savoir ce qui est ou n’est pas poétique on attend impatiemment vos lumières… en haut amphigouri…
je donne le titre pour faire marner un peu et retarder le cours de poétique en baragouin
« Peut mieux faire, mon enfance vue par l’éducation nationale », Jean-Baptiste Alméras, ed. Attila, 2013,
Allors, jachère ! ce cours en haut amphigouri arrive ou vous avez perdu vos notes ?
« Ce n’est pas parce que dans le titre du billet on peut lire ‘‘le parti pris’’ que le renvoi à Ponge est automatique »Renato.
Oui, mais il y a aussi la référence directe à Henri Calet et son « Italie à la paresseuse »
Ces deux allusions sont exprimées de façon générique. Il s’agit de la marne et que de la Marne.
Et à la paresseuse, dans le sens » d’ écrire au fil d’ aventureuses ballades ».
Voyez pour Calet:
« Je confesse que je suis un touriste apathique, et même décourageant ; j’attends que les choses retiennent mon attention, qu’elles me raccrochent, qu’elles me fassent de l’œil. » En cette année 1949, Henri Calet fonctionne comme à son habitude, à savoir : à contretemps. Il endosse une fausse identité – journaliste spécialisé dans l’industrie du gaz ! –, se fait inviter à des colloques où il n’entend rien, et profite ainsi de l’Italie, « à la paresseuse ». Il arpente Rome, Venise, à la recherche de femmes superbes, succombe au charme des apéritifs au goût amer et se métamorphose en pilier de bistrot, flâne dans des ruelles mal famées du côté du palais Farnèse quand il faudrait courir visiter le Panthéon, s’encanaille by nigth dans les casinos du Lido, frémit dans les labyrinthes vénitiens, s’affole sur le Grand Canal. Il monte à bord « d’un petit vapeur (vaporetto) surchargé de monde. Nous étions serrés les uns contre les autres, ainsi que dans le métro aux heures de pointe, ce qui m’empêchait de m’extasier de façon convenable devant les palais que mon ami nommait au passage ».
L’auteur de La Belle Lurette, plus fripon que jamais, se délecte des petits riens au hasard de ses chemins buissonniers et laisse courir ses phrases coquines sur les « via », les « calle », et même sur les « Vespa ». Il conclut : « Ce qui rend les voyages à peu près inutiles, c’est que l’on se déplace toujours avec soi, avec les mêmes pensées, le même passé, les mêmes ennuis. Où que l’on se trouve, on n’est jamais seul. » La solitude à la Calet, ou le plaisir d’écrire au fil d’aventureuses balades.
Le 04/07/2009 – Mise à jour le 30/06/2009 à 11h46
Martine Laval – Telerama n° 3103
Bon, je ne veux nullement m’exprimer à la place de Passou.
C’est une lecture toute personnelle.
Et alors ?
Vous n’entendez qu’un son de cloche ? On vous a parlé des Palestiniens dans ce film, de ce qu’ils font ?
C’est comme si on demandait aux chefs des services secrets français de dire ce qu’ils pensent de la politique étrangère de la France ? C’est complètement absurde, enfin ! Vous ne vous en rendez même pas compte tellement vous êtes drogué à la propagande pro-palestinienne.
Les liquidations ciblées de terroristes, tous les Etats le font, à commencer par les Etats-Unis. Avec des drones maintenant. La France aussi, sans drone.
Les chefs des services secrets israéliens n’ont qu’un point de vue de militaire. Ce ne sont pas les plus compétents pour juger de la politique d’un Etat. Ce ne sont que des exécutants. On ne leur demandent pas de penser la politique étrangère de leur pays ni les relation de leur Etat avec les terroristes.
Ce documentaire est une forfaiture politique et morale.
Voyons versubtil, ce n’est pas parce que on flâne ou on vit ‘‘à temps perdu’’ qu’on fait de la poésie, même si à un moment on arrive à pondre une description poétique. On peut construire le titre d’un article comme bon nous semble ; après, passer au Moulinex tout et n’importe quoi me semble inopportun.
Au cours de l’après-midi j’ai jeté un coup d’œil au livre, l’acheter aurait été de trop.
Ce n’est pas parce que dans le titre du billet on peut lire
je n’avais pas remarqué /compris que les billets étaient écrits pour ne pas être lus:
» mais on peut deviner la présence du Parti pris des choses dans son sac tant Françis Ponge lui est un guide sûr, même s’il disait »
au reste je comprends comme il me plaît
Philippe Régniez dit: 7 mars 2013 à 22 h 12 min
L’un des meilleurs ouvrages de ce type demeure sans conteste « Le tour de la France par deux enfants ».
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C’est également mon avis. Je l’ai lu et relu avec passion, enfant, puis adulte.
On s’aperçoit avec effarement à quel point les mentalités ont pu changer. Aujourd’hui les mots vertu, devoir, patrie ont pris une connotation péjorative, on n’ose plus les employer. C’est le monde à l’envers et c’est donc quelque part le signe de la victoire (temporaire) de Satan. Nous vivons bel et bien dans un monde presque entièrement gouverné par Satan. Nous nous croyons libre parce que nous pensons ce que nous voulons et raisonnons comme nous le voulons, et c’est en réalité le contraire : nous sommes devenus en prenant cette prétendue liberté de parfaits esclaves entièrement soumis au Malin.
Je précise que je suis (0 h 03) le vrai D., pas l’un de mes usurpateurs subreptices; aucun n’aurait d’ailleurs été capable d’une telle prose.
Puisque nous sommes aujourd’hui le 8 mars :
http://blogfigures.blogspot.fr/2013/03/annie-leibovitz-and-assistant-robert.html
Vous savez, Philippe Régniez. Je vais être franc. Je suis à deux doigts de faire miennes en totalité vos idées. Plus ça va et plus je réalise comment, réellement, la Nation est allée à sa perte, et je ne vois qu’une issue possible pour la redresser : penser comme vous pensez, agir comme vous agissez.
Mais renato, je ne parle nulle part de « faire de la poésie »- ce qui est une toute autre affaire- mais de l’usage /référence d’une expression très connotée et de rien d’autre!
« le parti pris » comme « à la paresseuse » me semble des expressions employées en connaissance de cause par Passou.
Voilà.
» me semblent », avec mes excuses…
Dans mes bras D. Nous serons au moins deux !
D. Avez-vous lu la version post 1906, dans laquelle toutes les références à la religion, à la foi, à la prière, à la charité ont été enlevées ?
Il vaudrait peut-être mieux le rapprocher du livre de GAG (Georges-Arthur Goldschmidt) : La traversée des fleuves.
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