Jean-Paul Kauffmann ou le parti pris de la Marne
« Fidèlement ». C’est bien la première fois qu’une dédicace, fidèle reflet de la personnalité de son auteur jusque dans son dépouillement, me convienne au point de vouloir lui rendre la pareille. Car on peut se sentir personnellement tenu par une sorte de fidélité à un auteur que l’on suit depuis longtemps au point de ne vouloir jamais rater l’un de ses livres. Mon cas avec Jean-Paul Kauffmann depuis son petit texte sur Le Bordeaux retrouvé publié hors-commerce en 1989. Une dizaine de livres ont paru sous sa signature sans que jamais la moindre déception n’ombre ma lecture. L’ancien journaliste, qui s’offre désormais le luxe absolu de prendre son temps et d’en jouir, ne nous emmène ni à Sainte-Hélène, ni aux îles de la Désolation, ni en Courlande ni mêmes dans les Landes mais le long d’une rivière qui court sur 525 kms entre le plateau de Langres où elle prend sa source et Charenton-le-Pont où elle se jette dans la Seine.
Il a chargé son sac à dos de quelque 30 kgs de bricoles (cartes, tabac, livres, boussole et jumelles dont il ne tardera pas se délester faute de s’en servir –mais quelle drôle d’idée de les emporter quand la place est comptée) et il a remonté à pied le cours d’eau, à la paresseuse, dix kms par jour en moyenne, jusqu’à l’origine en passant par Chaumont, Saint-Dizier, Vitry-le-François, Châlons-en-Champagne, Epernay, Château-Thierry, Meaux, Lagny, Noisy-le-Grand, Nogent, Créteil, Champigny, Joinville-le-Pont, Saint-Maur-des-Fossés. Auberges et tables d’hôte mais pas de réservation, on verra bien.
Voilà le programme de son nouveau récit Remonter la Marne (260 pages, 19,50 euros, Fayard). Leur énoncé convoque déjà une certaine musique. Reste à l’accorder à une activité que les Congolais appellent « prendre mon pied la route ». Non que Kauffmann soit un sportif de la marche made in Décathlon ; il serait même le contraire ; plutôt un pérégrin, un passant, un flâneur des deux rives. Un explorateur à cigare, mains dans les poches, Stanley n’espérant aucun Livinsgtone. Il ne fume qu’après un repas, le soir. Jamais en marchant afin de ne rien rater des odeurs. Ce qui lui permet de dire que la Marne a une odeur boueuse, à peine moisie, et qu’elle ne pue pas l’huile de moteur, elle, contrairement à la Seine. Pas sûr que la Marne soit une mal aimée ; il semble plutôt qu’elle soit ignorée ; à force de l’accoupler à une bataille, on en a oublié qu’elle était d’abord une rivière. Il ne précise pas quelles furent ses lectures en route même s’il cite Bossuet et Fénelon (forcément, l’Aigle de Meaux était sur son chemin) ; mais on peut deviner la présence du Parti pris des choses dans son sac tant Françis Ponge lui est un guide sûr, même s’il disait n’avoir jamais pu sentir l’eau des rivières.
Faut-il préciser que, pour remonter cette rivière à la fluidité de tapis roulant, Kauffmann était seul ? Il a bien sûr fait des rencontres ; on l’a parfois reconnu ; il a découvert quelques belles personnes, notamment celles qu’il appelle « les conjurateurs », qui essaient de conjurer le sombre destin que la rumeur leur promet, ils sont « le sel de la terre » ; mais la solitude est le principe absolu de ce genre d’expédition qui n’incline guère au bavardage ; dans ces moments-là, dans la douceur des soirées d’été au bord des chemins de halage, longtemps après La Fontaine qui y revivait les heures délicieuses de son enfance, quand on a envie de parler à quelqu’un, on écrit (se rappeler Cioran : « On écrit pour dire des choses que l’on n’oserait confier à personne »). Alors il écrit, rendant un son qui lui est propre, tout de pudeur, de précision, de retenue, avec de temps en temps des échappées afin de se décorseter d’une langue classique dont on l’imagine éperdument amoureux, et tant pis si d’aucuns lui reprochent de toujours regarder dans le rétroviseur ; ce serait lâcheté de s’y refuser quand le passé vous demande des comptes. Il a d’ailleurs un mot pour désigner ce négligé volontaire, cette recherche de l’imperfection : le « bousculé » dont il trouve trace chez les maîtres, tant chez Bossuet que chez Saint-Simon. « Une forme de desserrement, venu sans peine. Pour moi, le comble de l’élégance. La grâce. Cependant, il ne faut pas que cela se voie. » On ne saurait mieux dire la recherche d’une certaine forme de légèreté, en toutes choses. Autre mot surprenant glané au passage : la « rambleur », tremblé exprimant l’ambiguïté des choses et des êtres. Quant à son rosebud, il est partout où l’on trouve des crucifixions avec couronne d’épines et étoffe voilant la nudité. Voilà ce qui le hante, c’est dit et même écrit, faites-en ce que vous voulez.
Issu d’une famille originaire d’Alsace, Jean-Paul Kauffmann sait bien que ladite France profonde et cantonale, celle des notables et des paysans, découverte avec Michelet, apprise chez Vidal de la Blache, réinventée par Braudel, n’existe plus, ou qu’elle existe autrement. Lui si friand de détails remarque d’ailleurs joliment que désormais dans ce pays, tout le monde dans toutes les générations de toutes les classes sociales porte des baskets à l’exception notable des paysans.
C’est un livre très français dans sa facture et son esprit, composé par un très ancien observateur qui s’avoue volontiers « intoxiqué » par la France et heureux de l’être. Faut-il avoir été retenu contre son gré trop longtemps loin d’elle pour l’aimer à ce point… (une seule page évoque sobrement des « déboires personnels » dus au Hezbollah). Ce qui ne l’empêche pas de rendre compte d’un triste constat : celui d’une France hors-service, désert rural aux villages abandonnés, aux maisons et aux commerces fermés. Une France démeublée. Une certaine grâce nimbe ces pages. Entendez-le comme vous voudrez. Le catholique en Kauffmann s’absente rarement. L’apôtre Paul n’est jamais loin : ses épîtres aux Romains et aux Corinthiens lui sont des béquilles, dès l’épigraphe : « La grâce ne vient pas de nos œuvres, sinon la grâce ne serait plus la grâce ». Au fond, de tous les personnages croisés par Jean-Paul Kauffmann au cours de sa promenade, un Dom Pérignon est celui auquel il ressemble le plus ; car le dominicain au cœur intelligent, dont on fit l’inventeur du vin effervescent pour avoir assemblé différents crus dans l’abbaye de Hautvillers, était de Port-Royal. Or il y a en Kauffmann, lecteur, prieur, fumeur, buveur mais non sans rigueur, du janséniste champenois.
Un mot encore. Gérard Rondeau, qui vit en Champagne, est le dédicataire de ce beau récit. Ce sont ses photos, tirées de La Grande Rivière Marne, qui illustrent à la fois la couverture du livre de Jean-Paul Kauffmann et ce billet. Il se trouve que ce photographe d’une rare qualité est aussi notre ami commun. Comment disiez-vous ? Parfaitement : la fidélité.
490 Réponses pour Jean-Paul Kauffmann ou le parti pris de la Marne
Passou cite effectivement le recueil de poèmes de Francis Ponge « Le parti pris des choses » et nomme Francis Ponge. C’est une erreur. Le démarche de Francis Ponge n’a strictement aucun rapport avec celle de Jean-Paul Kauffmann telle qu’il nous la restitue. J.P. Kaffmann n’a pas besoin du prestige de Francis Ponge et de son œuvre pour être lu.
Il vaudrait peut-être mieux le rapprocher du livre de GAG (Georges-Arthur Goldschmidt) : La traversée des fleuves.
Je ne sais pas, il faut que je le retrouve. Je sais que c’est une édition de la fin des années 70, dont la couverture reproduisait celle de l’époque, couleur beige et dos marron.
J’avais compris, versubtil, j’insiste sur « faire de la poésie » parce que c’est là où le nœud s’est présenté. Cette manière de composer les titres me semble dépourvue de finesse, même si ne manque pas de vivacité. Et en ce cas la vivacité et la faille car si on veut ouvrir des perspectives (possibles) il vaut mieux ne pas faire dans la peinture chinoise ou alors la faire ‘‘bien’’, autrement l’intention reste subreptice.
Oups ! la vivacité et la faille > la vivacité eSt la faille. Pardon…
Le libéralisme c’est la guerre contre Dieu.
Logiquement, hormis une copie de l’édition originale, la seule édition qui reprend le texte primitif est la mienne, et ce depuis 1906. L’obscurité règne depuis déjà longtemps, et personne n’ose en soulever les rideaux.
« La traversée des fleuves »
Il y a aussi « une histoire de robinets », comme intitula Passou le 27 avril 2007…
C’est une erreur.(mauvaise langue)
vous touvhez une questions de la critique, en génénral, qui me semble très problèmatique : Comment le critique peut-il suggérer à un lecteur l’esprit, le genre d’un livre ou d’un auteur a priori supposé incinnu’s) du lecteur sionon en l’inscrivant dans une sorte de « filiation » commune avec un autre autuer, livre ? Cela me gêne parfois mais aussi cela m’est comme une boussole dans mes décisions de lecture ou d’acquisition .
Ici vous n’êtes pas d’accord avec P.Assouline . Mais quel auteur digne de ce nom a au fond si grand besoin de se trouver baigné dans le prestige d’un autre ?
Quand même, Ponge a écrit La Seine en 1947!
» Parvenu à ce point, pourquoi coulerai-je encore, puisque je suis assuré de ne cesser de couler en toi, cher ami? Où plutôt, pourquoi coulerai-je encore sinon pour m’étendre et me relâcher enfin?
Comme en la mer…
Mais là commence un autre livre, – où se perd le sens et la prétention de celui-ci…
Francis Ponge. La seine.
A t-il coulé en Jean-Paul Kauffmann, ce livre de Ponge?
touchez ( etc pour les coquilles , pardon et bonsoir : il va être une heure )
Le Malin contrôle le monde ! Wow ! Il n’arrivent pas à se faire à l’idée que par le passé le monde ne se portait point mieux, et que la différence est dans l’information : la masse était moins informé du fait que les prêtres et les parents profitaient des jeunes gens, mais cela ne se disait pas ; les coincés violaient les femmes, mais cela ne se disait pas ; les gens se massacraient ailleurs, mais cela n’intéressait personne, surtout quand les intérêt des ‘‘parrains’’ impliquaient commerçants et missionnaires bien de chez nous ; et ainsi de suite. Mais qu’est-ce que les hypocrites trouvent à dire ? « Nous nous croyons libre parce que nous pensons ce que nous voulons et raisonnons comme nous le voulons, et c’est en réalité le contraire : nous sommes devenus en prenant cette prétendue liberté de parfaits esclaves entièrement soumis au Malin », édifiant !
Philippe Régniez dit: 8 mars 2013 à 0 h 16 min
Dans mes bras D. Nous serons au moins deux !
a ce que je comprends, il y a foule sous votre soutane…
Traduction d’une chose lue il y a longtemps de là, le nom de l’auteur me fuit, je me souviens seulement qu’il parlait du Po : « Prendre tout ensemble, les eaux et les rivières, les barrages et les champs, les usines et les maisons, ne sont qu’une combinaison merveilleuse et inextricable d’éléments de la nature et du travail de l’homme. Ils forment une patrie artificielle. »
Puis il y a « Les fleuves » d’Ungaretti : « Je me tient à cet l’arbre mutilé / abandonnés »… puis la mémoire me fait défaut…
Je sais qu’il n’a pas très bonne presse ici, mais quid du « La Seine » de MAC ORLAN ? Illustré par René-Jacques ?
Poésie : quand tu nous tiens !!!.
Ainsi, cette nuit,
l’Atalante me poursuivra !!! !! !.
… mais cela ne se disait pas… …mais cela n’intéressait personne…
oui, c’est bien joli, mais il manque quelques développements concernant ce que les gens racontent et ce qui les intéresse aujourd’hui en rapport avec ces sujets, et sans hypocrisie paraît mission impossible
La Teigne se félicite d’avoir converti le patho de service. Touchant. Le diarrhéeux de service devient un faible adversaire supplémentaire. Regain d’amusement en perspective.
Le poème de Pessoa sur le Tage.
Nous apprennons de Caracas que Victor Hugo Chavez sera empaillé comme Lenin pour adoration par les foules clientèlistes vénézueliennes. La momie sera visible Eglise des Militaires du Saint-Pétrole.
Quel drame que Saint Hessel n’ait pu subir le même sort… Il le valait bien, l’Indigné !
Jicé, sous ses avatars cache misère dérisoires et transparents, est le type même du mauvais Français « potentiel », au sens que P.Bayard donne de ‘l’être potentiel’ . La réduction de Stéphane Hessel à son pamphlet est la preuve que le présentisme règne en maitre chez les lecteurs de Présent.
Preuve s’il en fallait qu’il est vain d’attendre un minimum de respect pour un ancien résistant déporté – la tentation de la salissure est décidemment bien trop grande à l’extrême droite, grande barbouilleuse de merde en tout genre.
« la tentation de la salissure est décidemment bien trop grande à l’extrême droite, grande barbouilleuse de merde en tout genre »
oui excellente définition du pervers: peu importe le sujet, le naze de pq n’est attiré que par son besoin irresistible de dénigrer, barbouiller de m comme vous dites
Bloom dit: 8 mars 2013 à 5 h 51 min
D se fiche de lui non?
Bloom est un bon Français (autoproclamé)
Ce n’est pas en parfumant la merde avec Fleur de Taxes que la gauche nettoiera le pays !
JP Kauffmann était présent aux obsèques de mon ‘frère électif’ en cette cruelle après-midi de janvier 2006. Leurs épouses d’alors gynécologisaient ensemble dans un cabinet parisien.
Homme discret et pudique, JP Kauffmann, un vrai « grand ». Passou, puisqu’il vous est proche, parlez-lui de Robert A…, juif algérien né en 1950 à Philippeville, excellent américaniste, quais sosie de Paul Newman, bon pianiste, grand tennisman, intraitable arrière droit de l’équipe de l' » International Métèque », fabuleux raconteur d’histoires juives, tant aimé de ses amis, collègues, partenaires, élèves, et des femmes en général. Vous verrez…
Nous apprenons de l’étranger Bloomeux qu’il ne fut jamais question d’empailler les frères électifs. Excellente nouvelle. Signalons, en outre, que nous avons nous aussi fréquenté Joelle et Jean-Paul ce qui ne nous donne pas le droit de nous en vanter pour autant devant la foule admirative de la RdL qui n’en a strictement rien à faire. Un peu de pudeur, que diable ! si ce n’est trop demander…
ML -0:21
« La traversée des fleuves » de G-A. Goldschmidt ? J’y pensais…
p. 360 de mon « Points »-Seuil)
« L’attente de la Hollande me coupait le souffle et ce fut en effet, dès la frontière belge, la plongée sur des plaines d’eau. L’autoroute passait par la Zélande sur des ponts interminables, sous des ciels plus vastes que l »horizon. On traversait des villes menues, comme faites pour ne pas être dehors, où les fenêtres jaillissaient de partout, étincelant au soleil. Les carillons paraissaient les meubler.
(…)
La campagne hollandaise étendait le regard à l’infini. Regarder, c’était déjà voyager… »
Quelle beauté…
Rassurant de voir que François Hollande fait sien l’idée de son prédécesseur concernant le Grand Paris. Quand pourrons-nous remonter la Seine jusqu’au Havre avec un simple ticket de métro amélioré ? Paris-Plage deviendrait alors Paris-sur-Mer !
Dans ce cas ce serait plutôt redescendre.
Fait sienne plutôt que sien, un deuxième café, disait ueda avant de disparaitre dans la Seine !
Le rempailleur n’a rien compris. CQFD.
Dans L’Eau et les rêves, Bachelard écrit que l’imagination poétique n’est jamais aussi puissament activée que lorsque le poète marche le long des fleuves et rivières, « dans le sens du courant ».
et que de livres écrits depuis les temps fastes d’Amarna !
« le type même du mauvais Français » Bloom.
Relisez Un mauvais français de Pierre Boujut, Arléa 1989.
Car pourquoi distinguer cette expression amplement connotée « néo-pétainiste » par une bayardisation de dernière heure?
Oui, J.P.Kauffmann sûrement plus proche de Boujut que de votre moraline partisane.
Que vous essayiez de vous bâtir une église avec vos saints patrons, c’est votre problème.
» Je suis tellement protestant que je n’ai pas besoin d’église! » écrivait Pierre Boujut.
Vous, vous faite un drôle de cureton de votre chapelle!
( JC est tellement prévisible et circonscrit dans la caricature, laissez-le vitupérer.)
« nous avons nous aussi fréquenté Joelle et Jean-Paul ce qui ne nous donne pas le droit de nous en vanter pour autant devant la foule admirative de la RdL qui n’en a strictement rien à faire. Un peu de pudeur, que diable ! si ce n’est trop demander »
Que de discrétion et pudeur de votre part en effet ! Tout le monde vous envie
L’ironie vous est étrangère, Jarnac en un coup comme en mille…Brrr, quel sombre personnage vous faites. Passez votre chemin avec votre trique et vos tocs, rien ne vous oblige à me lire.
Pas plus ininteressant que la Marne, le Mékong et son delta aux mutilples d’activité. Pèche, construction navale, l’exportation de fruits, légumes et, surtout, le riz. Là, les gens vivent avec et sur l’eau. Pas le temps de flâner, tout juste celui de bien vous accueillir avec une courtoisie rare dont on pourrait prendre du grain de riz.
Qui a un peu de temps peut remonter la colonne vertébrale de l’Asie du Sud-est jusqu’à Siem Reap et Angkor Vat et remercier la traduction Rémusat (ah, les passeurs), Henri Mouhot, Ernest Doudart de Lagrée et Étienne Aymonier.
« un drôle de cureton »
Pour le coup, il y a du connoté là-dessous!
» Un drôle de paroissien » ce Bloom?
Femmes, je vous aime : bonne journée.
Entendu à la radio sous la douche de la part d’enfants de 7, 8 ans en réponse à la question « mais pourquoi y-a-t-il une journée de la femme ? » : parce que les papas sont des fainéants, parce que c’est Maman qui fait tout, parce qu’aujourd’hui on leur offre une rose et puis on va faire le boulot à leur place etc..
c’était très mignon…
Hommes, essayez d’être à la hauteur, parfois : je vous assure, du haut d ela pyramide on voit loin (même si le désert, c’est vraiment beau). Je vous aime aussi mais moins que les femmes parce que nous ne sommes pas pareils (exemple, la rivière, on aurait pu la descendre en bateau, au fil de l’eau, si tu n’avais pas posé ton veto). Quoiqu’avec Marcella on commence à être pareils : on va vers la franche rigolade, et nous alors aurons toutes nos chances avec les hommes qui s’opposent.
merci Bloom à 8h58 de votre citation de Bachelard qui apporte de l’eau à mon moulin (sans meunier : où est-il ?) ; ben oui parce qu’à contre courant les forces s’opposent (ce qui implique que l’une l’emporte sur l’autre, l’annihile) alors que dans le même sens les forces se conjuguent vers une synergie (accroissement des forces).
Seulement La Terre et les rêveries de la volonté et la Terre et les rêveries du repos du dit Bachelard, mais lus seulement par bribes pas dans la continuité comme si tu faisais le voyage on omettant des bouts de rivières, ce qui rendrait incomplet le trajet, en sauts de puce.
les balises ne marchent plus : ni « em » ni « i » pour les italiques. Comment faire dès lors pour marquer les citations ?
Et que dire du chapitre 24, Résurgences de la Loue de Jean-Christophe Bailly dans Le dépaysement, Voyages en France?
Un fleuve comme une origine du monde!
« La source de la Loue, de ce point de vue, en même qu’un site bien précis, proche d’Ornans, est une sorte d’absolu et c’est comme telle que Coubet l’a vue et l’a peinte, point originaire si marqué qu’on ne peut s’empêcher, en regardant les tableaux, de penser aussi à une autre peinture, celle qui est si célèbre et qui annonce l’origine dans son titre et dans l’aplomb innocent de sa posture exhibée, L’Origine du monde, bien entendu. Maintes fois souligné et facile (trop facile peut-etre), le parallèle entre la source et la femme nue aux cuisses entrouvertes, entre la naissance de la rivière et la fente originaire ne cesse pourtant pas de s’ imposer et l’on pourrait, à partir de lui, inventer puis suivre un chemin qui conduirait de la Nymphe à la source de Cranach qui est au musée de Besançon . (pas loin…) à la femme renversée d »Étant donnés… de Marcel Duchamp : parce que dans le tableau de Cranach, très étrangement, en arrière de la nymphe grasselette allongée nue sur une herbe très verte se voit une source, morphologiquement proche d’un jaillissement karstique ; et parce que dans l’œuvre finale et secrète de Duchamp, la chute d’eau, nommément, fait partie du programme. Ce ne sont pas là des jeux, mais des contrepoints à la configuration mythique que Courbet, même peut-être y penser, a rejoints.
Mais pense-t-on à tout cela quand on est sur place ? »
J.C. Bailly opus cité, Points Seuil page 305.
Mao aussi pour les foules : je ne crois pas que ce soit empaillé.
Puissamment nécessite deux « m » Bloom.
Un frère électif signifie-t-il un frère que l’on s’est choisi ?
Mutliples Zac tivités..à la hâte..
bien sûr, il y a des journées de , mais cette pente me laisse perplexe : je me souviens encore d’un dessin de brétécher dont le personnage féminin disait à une chien qui ne s’appelait pas encore Lola que ce serait bientôt sa journée : et alors pourquoi pas une « journée des otages » ?
ou bien (exemple, la rivière, on aurait pu la descendre en bateau, au fil de l’eau, si tu avais posé ton vélo -pendant que je suis pedibus jambus)
ben oui : une journée des hommes et le reste du temps ils sont comme tout le monde, à marner, et à argumenter pour défendre leur point de vue, à gagner la même somme que nous : nous sommes loin d’une parité effective.
Un frère électif signifie-t-il un frère que l’on s’est choisi ?
—
Oui, c’est cela.
Chez les deux jeunes couples avec enfants que je fréquente régulièrement, les femmes ont une meilleure situation et salaire que leur mari et ce sont les hommes qui en font le plus à la maison : ménage, cuisine, accompagnement des enfants à l’école…
A quand une journée de l’homme ?
Les pauvres auraient-ils des goûts de chiotte : Chavez embaumé comme substitut artistique au sentiment religieux ?!
« les femmes ont une meilleure situation et salaire que leur mari »
Les s…!
Oui, aujourd’hui et demain et ensuite, pour que les femmes prennent toujours plus de place dans la Cité. Je constate qu’elles sont de plus en plus nombreuses dans le réseau culturel. En Chine, plusieurs Alliances françaises ont été ouvertes par des femmes qui se révlèlent d’excellentes directrices de centre culturel (je pense à Tianjin, par exemple). Il y a 30 ans, il n’y avait que des hommes, et pas d’ambassadrices. Allez voir qui représente la France en Malaisie et en Irlande.
En ce qui concerne la logistique elle est variable selon l’éloignement que l’on s’accorderait du lit de la rivière pour dormir et s’approvisionner. Ou si vous avez une voiture-balai qui vous retrouverait aux étapes de campement.
Dans l’état actuel de ma santé, ce n’est pas même envisageable, rêveries : bravo JP Kauffman.
Les pauvres auraient-ils des goûts de chiotte : Chavez embaumé comme substitut artistique au sentiment religieux ?!
quel mauvais goût en effet
ah ces gueux ! ils respectent rien
La religion c’est du sérieux
Puisque ce 8 mars est une journée (idiote) de célébration de la femme, rappelons qu’en dehors des empoutrés Mao, Stalin, Lenin, Uncle Ho, Chavez qui sont ou seront empaillés pour la joie du plouc lambda, Evita Peron le fut, elle aussi, exposée, puis enterrée, puis déterrée, embarquée vers l’Italia puis reembarquée, réexposée un petit moment, puis réenterrée, enfin, définitivement en Argentine. Non parité de traitement …
On ne va pas faire la liste de toutes les journées à inventer , les commentaires ne peuvent pas manquer de grâce à ce point là sur ce blog !
ah, je n’ai pas de frère électif, misère de moi.
La logistique c’était en réponse à la carte bancaire et au club des cinq. Pas possible d’envisager un trajet pareil dans du coton, sinon pourquoi le faire si ce n’est pour couper avec carte bancaire et club des cinq ?
Bon ben je me tais alors j’ai du boulot.
à +
je voulais dire : de toutes les journées à ne pas inventer pour ne pas avoir à inventer la journée des journées
Suivre les cours d’eau,
vers l’aval ou l’amont,
anguille ou bien saumon,
une question de libido ?
Au fait, qui dit remonter,
dit une fois déjà monté.
Alors, qu’allons-nous ranger
dans le rayon de ce genre :
« Danube », de Claudio Magris,
le classique de Clarke et Lewis ?
Marindeaudoucement.
et la remontee les dictionnaires de la lettre Z à A ! mais à quelle lettre diable trouver onclassouline ?
Demain, Paris aura une femme Maire
Demain, Martine Aubry sera première ministre
Demain…
Où sont les hommes !
Où sont les hommes !
Tous à Sitgès avec La Mauvaise Langue ?
La prédiction de Françoise Giroud se serait-elle réalisée : à incompétence égale on engage aussi des femmes aux plus hauts postes ?
Dès Huckleberry au Doctor Sax…
j’adore marindeaudoucement
eh poissonderivière !
» … mais à quelle lettre diable trouver… »
Pour laquais c’est à la lettre L…
« j’adore marindeaudoucement »
Et vous aller adorer encore plus marinedeaudurement, sans doute, rose ?
tiens, comme Chaloux y a pensé:
LE TAGE
« Le Tage est plus beau que la rivière qui traverse mon village,
Mais le Tage n’est pas plus beau que la rivière qui traverse mon village,
Parce que le Tage n’est pas la rivière qui traverse mon village.
Le Tage porte de grands navires
Et à ce jour il y navigue encore,
Pour ceux qui voient partout ce qui n’y est pas,
Le souvenir des nefs anciennes.
Le Tage descend l’Espagne
Et le Tage se jette dans la mer au Portugal.
Tout le monde sait çà.
Mais bien peu savent quelle est la rivière de mon village
et où elle va
et d’où elle vient.
Et par là même, parce qu’elle appartient à moins de monde,
elle est plus libre et plus grande, la rivière de mon village.
Par le Tage on va vers le Monde.
Au-delà du Tage il y a l’Amérique
Et la fortune pour ceux qui la trouvent.
Nul n’a jamais pensé à ce qui pouvait bien exister
Au-delà de la rivière de mon village.
La rivière de mon village ne fait penser à rien.
Celui qui se trouve auprès d’elle est auprès d’elle, tout simplement. »
Que s’est-il passé ? La modération a-t-elle subi une attaque en règle de scuds destinés à ML ? Le bidule est bien lent ce matin !
Ah, avec ce qui s’est collé là à 10H47, on comprend ..
>Jacques B. plutôt le marin de Gilbratar ou celui de Jean Paul Gaulthier -magnifique- qu’un nous avait donné ici sur la RDL (mais là, la bataille sera rude entre vous et moi -non je me bats plus, je regarde tristement- out of order)
Bon je repars ; courage, les mecs. Je pense à vous.
C’est la journée de la femme,et la femme vaut bien l’homme!d’ailleurs,Charente dans les moeurs.
Comme les hommes,elle Marne.dès l’Aube,elle gagne de l’Argens;c’est un Herault!en Somme, on l’Orne de biens des qualités.Pourtant,la femme est parfois Vilaine,elle Vire sur un coup de Têt,Ellé plus dangereuse qu’un Loup,comme dit mon Curé.Reste que Sélune des plus belles créations du bon dieu et moi ça me Scie!
Bloom – 8:58
» Je suis né dans un pays de ruisseaux et de rivières, dans un coin de la Champagne vallonnée, dans le Vallage, ainsi nommé à cause du grand nombre de ses vallons. la plus belle des demeures serait pour moi au creux d’un vallon, au bord d’une eau vive, dans l’ombre courte des saules et des osières. Et quand l’ombre viendrait, avec ses brumes sur la rivière…
Mon plaisir est encore d’accompagner le ruisseau, de marcher le long des berges, dans le bon sens, dans le sens de l’eau qui coule, de l’eau qui mène la vie ailleurs, au village voisin. »
p.11 – « L’eau et les rêves » G.Bachelard (Corti – éd. de 1985)
En attendant que Pierre Assouline vire la loque …
« journée de la femme » … cela m’a toujours paru une commémoration, alors c’est à Léopoldine de Hugo que je pense, pour ces fleurs qui n’écloront pas.
« Demain, dès l’aube, à l’heure où blanchit la campagne,
Je partirai. Vois-tu, je sais que tu m’attends.
J’irai par la forêt, j’irai par la montagne.
Je ne puis demeurer loin de toi plus longtemps.
Je marcherai les yeux fixés sur mes pensées,
Sans rien voir au dehors, sans entendre aucun bruit,
Seul, inconnu, le dos courbé, les mains croisées,
Triste, et le jour pour moi sera comme la nuit.
Je ne regarderai ni l’or du soir qui tombe,
Ni les voiles au loin descendant vers Harfleur,
Et, quand j’arriverai, je mettrai sur ta tombe
Un bouquet de houx vert et de bruyère en fleur. »
Merci pour la citation exacte, Christiane. Je me souviens avoir lu ce maitre livre en Ecosse, où je viviais dans un hameau près d’une jolie rivière, la Don, soeur jummelle de la Dee…
En effet Bachelard, mais pour lui il s’agit de repérer des motifs qui irriguent – « irriguer » (!), les mots nous y ramènent malgré nous – le poétique …
La photo de la péniche m’évoque « L’homme du Picardie », avec feu Christian Barbier…
Ou le Sans Famille, d’Hector Malot, avec le singe Joli-Coeur…
Toute une époque, toute une éducation….
Tout le monde semble préférer marcher dans le sens de l’eau qui coule, Christiane ! C’est plus doux et reposant et propice au rêve. Mais si j’ai bien compris, Jean-Paul kauffmann, lui, son parti-pris de la Marne il le prend à contre-courant. L’espace lui sert à remonter le temps, comme on remonte une horloge, c’est tout autre chose ! Mais quoi encore ?
c’est le Buech…
« femelle échaudée »
atilf : échaudé
1. [En parlant d’un élément végét.]
a) [En parlant d’un grain] Qui est arrêté dans son développement normal par une trop forte chaleur, desséché (cf. échaudage).
b) [En parlant d’une plante] Dont les bourgeons ont été brûlés, noircis par le soleil.
Rem. Les sens supra sont attestés ds LITTRÉ, GUÉRIN 1892, DG, ROB., Lar. Lang. fr.
2. [En parlant d’un animal mort] Sur lequel on a jeté de l’eau chaude, qu’on a trempé dans un liquide bouillant, en particulier pour enlever les poils, les plumes. L’animal échaudé, épilé (PESQUIDOUX, Livre raison, 1932, p. 15).
3. [En parlant d’un animé, d’un corps, d’une partie du corps] Qui a subi les effets d’une substance chaude, brûlé. J’eus quatre doigts de la main droite, le coude gauche et les deux genoux brûlés, le visage échaudé
B. Au fig.
1. [En parlant d’une pers.] Qui a été attrapé, déçu dans une affaire et qui en tire une leçon.
Eh beh quel joli programme…
« Une eau courait, fraîche et creuse,
Sur les mousses de velours ;
Et la nature amoureuse
Dormait dans les grands bois sourds. »
Piqué à Hugo Victor.
Mis en musique aussi
parce que son titre
y appelait. Il mêle
jeune et vieille
dans un même temps.
Songeureusement.
Aloysius Bertrand
Gaspard de la nuit, édition 1920
Mercure de France, 1920 (pp. 111-112).
IX
ONDINE
. . . . . . . . Je croyais entendre
Une vague harmonie enchanter mon sommeil,
Et près de moi s’épandre un murmure pareil
Aux chants entrecoupés d’une voix triste et tendre.
Ch. Brugnot. — Les deux Génies.
— « Écoute ! — Écoute ! — C’est moi, c’est Ondine qui frôle de ces gouttes d’eau les losanges sonores de ta fenêtre illuminée par les mornes rayons de la lune ; et voici, en robe de moire, la dame châtelaine qui contemple à son balcon la belle nuit étoilée et le beau lac endormi.
» Chaque flot est un ondin qui nage dans le courant, chaque courant est un sentier qui serpente vers mon palais, et mon palais est bâti fluide, au fond du lac, dans le triangle du feu, de la terre et de l’air.
» Écoute ! — Écoute ! — Mon père bat l’eau coassante d’une branche d’aulne verte, et mes sœurs caressent de leurs bras d’écume les fraîches îles d’herbes, de nénuphars et de glaïeuls, ou se moquent du saule caduc et barbu qui pêche à la ligne. »
Sa chanson murmurée, elle me supplia de recevoir son anneau à mon doigt, pour être l’époux d’une Ondine, et de visiter avec elle son palais, pour être le roi des lacs.
Et comme je lui répondais que j’aimais une mortelle, boudeuse et dépitée, elle pleura quelques larmes, poussa un éclat de rire, et s’évanouit en giboulées qui ruisselèrent blanches le long de mes vitraux bleus.
« Il n’est rien de pire dans le monde qu’une femme, si ce n’est une autre femme. »
>Aristofemme
>Jacques B.
grand merci
http://www.youtube.com/watch?v=Ty70ykwB1c0
Renée Vivien — Études et préludes
Ondine
Ton rire est clair, ta caresse est profonde,
Tes froids baisers aiment le mal qu’ils font ;
Tes yeux sont bleus comme un lotus sur l’onde,
Et les lys d’eau sont moins purs que ton front.
Ta forme fuit, ta démarche est fluide,
Et tes cheveux sont de légers réseaux ;
Ta voix ruisselle ainsi qu’un flot perfide ;
Tes souples bras sont pareils aux roseaux,
Aux longs roseaux des fleuves, dont l’étreinte
Enlace, étouffe, étrangle savamment,
Au fond des flots, une agonie éteinte
Dans un nocturne évanouissement.
bannière 8 mars 2013, hommage à toi Clopine
>Jacques B.
1974 le bonheur dans son essence pure
http://www.youtube.com/watch?v=igvf_kBxPrc
-« et tu penses que cela se dit comme cela qu’on s’aime ? »
-« Oh ce que c’est lent un homme ! »
-« Prendre une fille sur mes genoux avec mon armure ! Il me faut dix minutes rien pour dévisser les épaules… »
Tilali tilala lalalala tsoin tsoin
Pauvre Jean-Luc Boutté, rose, englouti par une vilaine muse prenommée Sida !
L’instant magique d’Adjani, la dernière star !
LE fleuve ou LA rivière ?
LE premier mène à LA mer.
Même qu’il se jette dedans !
Ou il tombe dans l’océan…
Aquabonnegentiment.
je ne dsavais pas Jacques B. je me demandais justement ce qu’il était devenu. Comme Bernard-Marie Koltès DCD en 1989 qui pensait -a dit/écrit ?- « la première aliénation de l’homme est l’argent », je le pense aussi ; qui a lu les mémoires de Staline et de Lénine parce qu’il rêvait d’un mode utopique où il y aurait égalité financière entre tous ; il s’est inscrit trois ans au PC. A renoncé, a voyagé, est mort. Sans remonter ni descendre les rivières avec un barda de 30kg (c’est trop 30 KG bis repetitat).
Comme nous nous intéressons à ce que sont devenus les gens ! Avec le temps : s’ils vont bien, mieux, ou pire, ou s’ils ont renoncé à se battre. S’ils se sont pacifiés, ou s’ils vivent une lente Bérézina. S’ils ont accédé au bonheur ?
Es-tu heureux ?
Au moins ?
>Jacques B. Je l’aime Adjani ! ****
Dans Mud un film de Jeff Nichols un bateau perché dans un arbre, un homme un serpent tatoué sur le bras ; deux enfants ; une épopée. Le bateau reviendra sur la rivière qui s’élargira et s’apaisera au plus le relief s’adoucit, elle aussi, et il ira à l’océan brinquebalant, mais il ira, brèches colmatées, moteur volé. Beau film.
question que je me pose et me permet , sans vraiment demander une réponse :
« fidèlement » était -il le seul mot de la dédicace ?
rose, le dernier grand moment magique que j’ai connu au théâtre ce fut dans la salle du Petit-Odéon avec un tout jeune auteur, Bernard Marie Koltès, et son violent et poétique monologue « La nuit juste avant les forêts », mis en scène par Jean-Luc Boutté et joué par Richard Fontana (1979). je les avais interviewés pour France Culture ensuite. Ils sont morts tous trois du même mâle mal…
très bonne critique
très bon livre
belle découverte de le marne et de la France de 2013
Merci de votre critique et merci a l’ auteur
Jean Paul Kauffmann
et me permets
Et « Rivière sans retour » ?
Sangsuniquement.
12 h 07 min
Sargastiquement
« Sangsuniquement. »
Pourquoi remonter le courant ? Vous donnez la réponse poétiquement, Polémikoeur : revenir au coeur !
Polychlorurdevinylisées, les Sargasses !
Plastiquement.
Symbolique du retour à l’origine ?
Rembobinement.
Moteur !
Pagaies !
Avironnement.
et pourquoi pas bretelléclusivement?
Jacques Barozzi, léger, léger le Gaspard de la Nuit.
Parfois, léger, léger vaut mieux que lourd, lourd, Philippe Régniez ?
Voilà une réflexion intéressante, Jacques Barozzi.
« Les femmes se divisent en deux catégories : les laides et les maquillées. »
« Devenir libre, qu’est-ce que cela veut dire finalement ? s’interrogeait-elle bien souvent. Est-ce que cela signifie réussir à s’échapper d’une cage pour s’enfermer dans une autre, beaucoup plus grande ? »
Haruki Murakami, 1Q84
Le Wilde Oscar a écrit ça après s’être fait éconduire par la belle Florence Balcombe, dont il était éperdument amoureux et qui épousa un autre Dublinois de conséquence, Bram Stoker.
Il importe de replacer le Witz du Wittiest of the Wits dans son contexte, pour mieux distinguer l’aphorisme de circonstance du lumineux renversement (Work is the curse of the drinking classes)
Tout d’abord à l’aide d’un crochet de fer, retirer le cerveau par les narines : cela devrait prendre fort peu de temps.
Puis avec une lame tranchante en pierre d’Éthiopie, faire une incision le long du flanc, retirer les viscères : ce sera long, nettoyer l’abdomen du privilégié, le purifier avec du vin de palme ou du Petrus et, de nouveau, avec des aromates broyés. Ensuite, remplir le ventre de myrrhe pure broyée, de cannelle et de toutes les substances aromatiques connues, sauf l’encens.
Recoudre. Saler le corps en le couvrant de natron pendant septante jours : ce temps ne doit pas être dépassé.
Les septante jours écoulés, laver le corps et l’envelopper tout entier de bandes découpées dans un tissu de lin très fin et enduites de gomme.
Enfin, les membres dirigeants du FdG reprennent ensuite le corps et font faire un sarcophage de feuilles de Kapital taillé à l’image de la forme humaine, dans lequel ils le déposent ; et quand ils ont fermé ce coffre, ils le conservent précieusement dans une chambre funéraire où ils l’installent debout, dressé contre un mur, à côté d’autres idôles du passé …
Jicé, lui, pas la peine de l’embaumer, il est déjà mommifié.
beau texte d’assouline mais les photos, misère d’une banalité à pleurer.. !
« Jicé, lui, pas la peine de l’embaumer, il est déjà mommifié. »
En effet! et il n’embaume pas !
Je dirais même plus, il sent la Marne, le jicé, comme d’autres sentent le sapin.
En plus (de quoi ?), la Marne, non contente
de battre ses copine en longueur, tirerait son nom
de quelque chose comme rien moins que la déesse mère.
Bref : une sorte de Pachacamac gaulo-celtique !
Affluigeamment.
Et comme ceci ?
Et là ?
Comme ceci ?
Ha ben bon c’était l’adresse toute seule qui était bannie…
Seulement là c’est ma principale, le jour où celle-ci également sera bannie j’aurai plus rien du tout…
Europe1 – Il y a 35 minutes
Le conclave pourrait s’ouvrir la semaine prochaine.
…
…le dénigrement,…la mode des valeurs,…
…la journée de la femme,…comme le journée de l’obole,…
…je vois d’ici,…
…chéri tu me fait ceci ou cela,…
…mais enfin,…c’est pas journée de la femme tout les jours,…
…un genre d’innovation très réducteur et des conditions vexatoires du couple,…et je vie seul,…
…l’esprit flagada pointu,…apprendre à se concilier les extrêmes,…entre les victimes abrutis de la mode,…et les abrutisseurs persécuteurs des profits dogmatiques à la mode,…
…
…Oh,…demain la journée des diables en enfer,…le con-clave a droit de la voie divine,…
…etc,…comme honni-soit qui mâle y pense,…à la ben-huur,…du traité de Vienne,…Ah,…Ah,…de l’ordre divin,…
…
…Ah, qu’il est beau, qu’il est beau, mon lavabo,…
…
Le conclave… Ca siffle quand c’est prêt !
Quand j’aurai la moitié du corps dans la tombe, alors je dirai ce que je pense des femmes, puis, je rabattrai vivement sur moi la pierre du tombeau.
Jacques – 11:13
ça, Jacques c’est dans mon commentaire précédent ! Je suis entièrement d’accord avec vous.
…
…la table du labour,…les parfums délivrent,…Proust se ses livrées,…
…
…
…sur la table du labour,…les parfums délivrent Proust de ses livrées,…
…un arbitre du haut-siège qui siffle sur le court les deux balles,…
…etc,…
Le conclave… Ca siffle quand c’est prêt !
Est-ce que ça marche aussi pour le boeuf à la ficelle ?
Daaphnée dit: 8 mars 2013 à 16 h 12 min
Est-ce que ça marche aussi pour le boeuf à la ficelle ?
Ben pour le veau Marengo ça marche, en tous cas…
Les voyez-vous, pom, pom,
Les hussards, les chasseurs, la garde, pom, pom..
c’est curieux, Giovanni, votre « je vois d’ici,…
…chéri tu me fait ceci ou cela,… » comme si c’était une faveur que les hommes pourraient accorder à leur femme !
Les hommes que je connais adorent qu’on leur dise tout ce qu’il nous passe par la tête …. enfin, vous voyez … leur dire nos envies, non ?
On ne doit pas fréquenter les mêmes.
Même les gonzesses sont des créatures du bon deu, c’est dire…
Conclave: des victimes des prêtres pédophiles publient une liste de «douze salopards»
(Le Soir)
Journée de la femme : les Désobéissantes enflamment Israël
Un groupe de femmes brave les autorités en faisant sortir illégalement des Palestiniennes de Cisjordanie pour leur faire passer un moment de détente.
(Le Point.fr – Publié le 08/03/2013 à 14:51)
« Les hommes que je connais adorent qu’on leur dise tout ce qu’il nous passe par la tête …. enfin, vous voyez … leur dire nos envies, non ? »
Tant qu’il n’y a pas un bouquin à la clé, tout va bien Daaphnée!
Pauvre Marcela, elle déguste.
Giovanni a eu une bonne formule: « l’esprit flagada pointu »
On en croise, on en croise, dans les colloques.
« Dire nos envies »: c’est aussi ce que devra faire notre XV, face à l’Irlande.
(Ça date de quand cette expression « Y au de l’envie »?)
C’est sûr que l’Irlande a tendance à mettre beaucoup de défi sur les rucks.
Sa défense englue le porteur de balle en le tournang et en l’isolang de ses partenaires.
L’idée, face à eux, c’est de conserver le ballong grâce aux soutieng.
Les soutieng. En restant sur ses appuis.
Gratter du terraing, par le pick-and-go…
tiens jc a changé d’os
Christiane tu me déçois, vraiment je ne te croyais pas si mal élevée, si impolie et si grossière.
Passou fait ce qu’il peut mais il ne peut pas tout faire, il a d’autres chats à fouetter surtout avec le pognon qu’il a grâce à sa maison et banque d’édition Gallimard. Il n’est pas pauvre comme Job le Passou, il est plutôt riche comme le roi Salomon, eh oui, la Rdl et ses fenêtres publicitaires ça rapporte gros
Ah, cher Ueda, je ne plains pas MI.
Tiens, une interwiew de G Bronner sur La société de l’information a-t-elle noyé notre esprit critique ?
Où vient l’idée que la presse devrait se prémunir pour ne pas céder à ce qui peut faire du buzz ..(parfois des informations fallacieuses qui relèvent de la croyance)
ce qu’il manque grave à la RdL, c’est une DEVISE
Déjà pris, mais pas mal:
» O gentilshommes, la vie est courte… Si nous vivons, nous vivons pour marcher sur la tête des rois. » Shakespeare (Henry IV).
Il manque une devise à la RdL ?
je propose le Ducat Limard … arrimé à l’Euro
17h30 – 18h30
C’est l’heure quotidienne du masturbateur anonyme.
Pas grave du tout: chacun peut le reconnaître.
(Je te souhaite de pouvoir passer ta soirée ailleurs, mon ami).
Les Irlandais sont plus forts que nous au pick-and-go, ueda, et ce n’est pas du beau jeu. Non, ce qu’il faut, c’est des passes et encore des passes, mais réussies pour changer.
Partir pour mieux retrouver et se retrouver. C’ est commun mais sans doute vrai.
Le but du jeu, c’est gagner. Que le jeu soit beau, aéré, fait de passes délicieusement ciselées, c’est la cerise sur le gâteau.
Mais gagner au pick&go, c’est tout aussi noble…
@ C’est bien la première fois qu’une dédicace,
au point de vouloir lui rendre la pareille
tout vient à point qui sait comprendre et se reprendre
>Jacques Barozzi vous avez rencontré et interviewé Bernard-Marie Koltès ?
Je vous envie.
Je vais tout lire de lui.
J’ai trois propositions à vous faire pour la devise :
Hommes y soient qui mâles y pensent.
Ou
Qui s’y frotte s’y pique
ou
Un pour tous, tous pour un.
Je sais, rien de créatif là dedans, cerveau flagada. Rien de pointu.
Ne faudrait-il pas l’inventer sans plagier ?
que d’absolus que d’absolus ! principal, secondaire ?
le luxe absolu
la solitude est le principe absolu de ce genre d’expédition qui n’incline guère au bavardage
Fidèlement en soi cela suffit.
D’autant plus la rareté.
C’est une affinité élective entre Passou et JPK.
C’est bien.
…
…Daaphnée,…à,…16 h 22,…
…
…il ne faut pas tout prendre à la lettre, et de plus en l’interprétant dans un sens ou j’écrit une contre-vérité,…
…
…je connais assez le genre humain actuel,…c’est à mille-lieux du roman à la rose,…et des conte de fées,…
…
…et je crois que la réalité est encore plus honteuse dans les couples,…et que seuls des intérêts confortent et les corps et les âmes et leurs esprits flagada pointu,…
…
…les modernes appellent cela être mature, adulte,…les piments et le sel du couple,…
…
…de toute façon il y a le côté comédien volontaire,…et cela n’aurait aucun sens de vivre dans un couple » a plat « ,…
…ou les deux se donnent en comédie comme employés des coutumes endoctrinées de folklore,…
…etc,…de toute façon vivre avec tout les hochets de la vanité,…tant qu’a faire,…
…envoyez,…
depuis son petit texte sur Le Bordeaux retrouvé publié hors-commerce en 1989.
primo le vin
deuzio hello ! hello !
Merci pour le poème, Daaphnée, il ne me semble pas que ce soit celui auquel je pensais, quelque chose sur la mémoire du fleuve, mais je ne parviens pas à retrouver le volume.
Ueda, vous êtes plus fort que moi, je ne reconnais pas l’intervenant…
Bon week-end,
pleurez pas des larmes en bulles les erdéliens vous l’aurez votre pape .
Bonne soirée
Dans le temps présent, il y a une réserve selon un choix de grâce. Or, si c’est par grâce, ce n’est plus par les oeuvres; autrement la grâce cesse d’être une grâce. Et si c’est par les oeuvres, ce n’est plus une grâce; autrement l’oeuvre cesse d’être une oeuvre.
contrairement à l’épître aux Galates l’épître aux romains est écrit dans une langue paisible.
c’est le calme qui cache la tempête : l’épître aux romains est une déclaration de guerre faite à Rome et son Empire.
Une déclaration de guerre où tout est affaire d’alliance.
Il s’agit pour Paul de désigner ses ennemis et de faire l’inventaire des forces en présence.
Dès cette introduction sur la question de la Grâce Paul retire à l’empereur toutes ses armes, et ses armées.
L’Empire romain est grand et puissant, cette puissance désormais ne sert àrien, la grâce pour Paul est le moyen de réduire à néant la puissance militaire de Rome.
la grâce lui permet de procéder à un renversement où le fort devient faible et où le faible devient le fort : notre puissance c’est notre faiblesses.
Saint Paul s’y révèle être un immense stratège militaire en détruisant les bases arrière de l’Empire Romain : comme dans la guerre des étoiles l’Empire c’est la force obscure.
Pour la bataille de la Marne les choses étaient très différentes.
À Sitgès, beau temps, 16° ; le pied ! Ma chambre ouvre sur la belle baie de Sitgès. Bref, c’est le pied…!
Non, dans le mot « remontée », le préfixe « re » ne signifie pas le recommencement de quelque chose qui a déjà eu lieu. C’est simplement un préfixe soit d’intensité (mais je ne vois pas bien ici où serait l’intensité…) soit un préfixe qui ne sert qu’à distinguer le mot « remontée » du mot « montée ». À voir, mes petits chéris. En tout cas le préfixe « re » est plus compliqué qu’il n’y paraît de prime abord.
Il y avait hier un article dans Le Monde des Livres sur une écrivain(e) qui a écrit quelque chose sur le Mékong, en imitant la Duras. Dur dur… hélas !
Ces prochains jours, je vais me balader à Saragosse avec la Chanson de Roland sous le coude. C’est ma « remontée » de la Marne à moi, mes petits chéris. Qu’est-ce que vous en pensez…? Après je vais aller voir le pilier de la cathédrale de Tarragone où les Juifs avec leur rouelle sont sculptés dans la pierre. Ils ne font pas les choses à moitié ces Espagnols !
Demain matin, je vais essayer de piquer une tête dans la mer rien que pour emmerder Baroz…
Les œuvres, la grâce qui ne peut émaner que du hasard qu’est D.ieu, ça fait surtout penser aux Provinciales du très grand, de l’immense, du génial Pascal, qui n’était pas Protestant. Quand on pense qu’un tel homme a existé ! Quand on pense à son courage intellectuel ! On ne se rend pas toujours compte à quel point Pascal est un type immense. Et tellement actuel !
Hessel : trop, c’est trop !
Dernière mise à jour Mercredi, 6 mars 2013 12:10
Ecrit par Luc Rosenzweig
Mercredi, 6 mars 2013
Le tsunami d’hommages au défunt Stéphane Hessel dans la presse et les médias français est passablement écœurant. Autant il est convenable de saluer un défunt pour ce qu’il a accompli de son vivant, et d’oublier pour le temps du deuil, qu’il fut un homme, faillible comme les autres, autant il est indécent de canoniser ce personnage aussi prétentieux que cabotin que fut Stéphane Hessel dans les dernières années de sa vie. Un petit livre indigent fit de lui une idole de ceux qui préfèrent l’incantation à la réflexion. Il détourna, au seul profit de la gauche la plus extrême, l’héritage de la Résistance française à l’occupant nazi. En l’écoutant, on avait fini par oublier que cette résistance n’avait pas été le monopole d’une gauche largement dominée par les communistes.
Sa détestation d’Israël était infinie, au point d’avoir pris un tour quasi pathologique. Cet homme, toujours souriant et affable quand il était interrogé par les médias complaisants, clamait sa haine de l’Etat juif avec un rictus effarant dans les manifestations organisées par les amis français du Hamas. Cette obsession lui faisait perdre toute mesure, allant jusqu’à lui faire déclarer à un journal allemand que l’occupation israélienne de la Judée Samarie était pire que celle de la France par les nazis. Mais ce vieillard était devenu une telle icône de la gauche béate qu’on lui passait ces dérapages insensés.
Les rares voix qui s’élèvent pour ramener le public à plus de raison, comme celles de Richard Prasquier ou d’Alain Finkielkraut provoquent l’offuscation des dévots de la bonne pensée. L’offense réitérée de Stéphane Hessel aux sentiments des juifs de France devrait, selon ces mêmes dévots, être subie sans broncher. Eh bien non. Rien ne nous empêchera de dire qu’un homme qui nous a si bassement insulté ne mérite que notre oubli.
Non, ça ne m’emmerde pas ML, je m’en réjouirais même si ce n’était pas un peu trop tôt : à Cannes, dans mon enfance, on ne se baignait pas avant le joli mois de mai, le mois du festival ! Mais il m’est arrivé de prendre le rituel bain de Noël !
@Mác – da Sie ja wieder unter uns sind, – was macht die Heine – Biographie?
@Mác – dévoreurs de gares – werde ich nie vergessen – siehe u.a hier: Conseils pour dévoreurs de gares et passionnés de photographie : l‘ exposition Stuttgart Hauptbahnhof 1 vor 21 dans la Kunststiftung Baden-Württemberg à Stuttgart
Et la Judée-Samarie sera un jour à nouveau juive comme elle l’a toujours été, n’en déplaise à Bloomboodingue ! Et à St. Hessel. Que D;ieu lui pardonne toutes les horreurs injustes qu’il a proféré sur Israël.
Màc n’est pas sur le blog. Il a pris ses distances avec le monde entier.
En hydrologie, il faut choisir, c’est soit marner soit draguer. Pour draguer avec le moyens du bord, le mieux c’est de commencer avec une bonne petite pelle. Le rateau est à éviter.
Oh, ML ! Il passe bien de temps à autre …
Repassant pour lire:bien que M.L. soit revenu.
C’et aussi mon opinion que trop c’est trop , et que je crois qu’aun contraire il ne faut pas oublier que trop, c’est trop , et que cette agitation autour de Hessel et la promotion complaisante et complice inouie de cet homme sont un symptome qui devrait nous instruire sur nous-mêmes
Vous avez toret sur toute la ligne, ML, au sijet de Hessel.
1) vous êtes loin de lui
Vous avez tort sur toute la ligne, ML, au sujet de Hessel.
1) vous êtes loin de lui arriver à la cheville.
2) vous ignorez également que nombre d’Israëliens sont aussi critiques que lui à l’égard du gouvernement d’Israël.
8 mars 2013 à 21 h 06 min « Et la Judée-Samarie sera un jour à nouveau juive comme elle l’a toujours été »
M.L
pourquoi vous lancer dans des prophéties ?
Est-ce bien la saison ?
un hommage à Pontalis dans le mag lit le présente comme quelqu’un qui qui « détestait ‘l’intimidation des discours tenus à partir d’une position d’autorité ».
vous perdez jusqu’à l’orthographe dans votre acahrnement ad hominem erdelianensem
« les horreurs qu’il a proférées » : pensez à vos élèves !
je connais un pilier qui a eu une drôle d’histoire avec les interprétations sur sa petite roue; on l’a jeté dans une rivière figurez-vous, où il a été retrouvé !
De toutes façon, Chère Daaphnée, un hommage doit rester discret pour être digne. Au delà il s’agit d’idolâtrie. Le Panthéonisme est une idolâtrie. Mais vous savez parfaitement tout cela, je n’ai rien à vous apprendre.
Ici, il y a quelques mois, il y avait un type appelé Bouguereau. Où est-il donc passé ?
Notre ami bouguereau est coincé dans un tuyau, dans l’un des tuyaux de sa mobylette, en fait, il n’y est pas si mal et se demande s’il va se décider à en sortir.
Sur l’encensement deplacé dont fait l’objet stephane hessel un article qui n’est ni de finkelkraut ,ni de richard prasquier ,ni de luc rosenzweig mais de quelqu’un qu’on ne saurait soupconner d’etre un partisan inconditionnel d’israel;
C’est dans « ls echos » d’aujourd’hui,et c’est signé de Roger -pol droit ;
C’est brillant et juste ; le philosophe y conteste de maniere symetrique l’exces d’honneur accordé à Hessel et l’exces d’indignité qui frappe marcella Iacoub.
faute de savoir mettre un lien vers cet article , qui merite d’être lu en entier j’en releve quelques phrases concernant Hessel:
« tout le monde semble oublier que Stephane Hessel ,resistant gorieux, n’a pas fait grand oeuvre,mis à part un opuscule indigent au succes symptomatique.Personne…n’a voulu douter de la coherence d’un auteur qui d’une main se reclame de Gandhi,de l’autre fait l’eloge du hamas…….
Nous rejouons les scenes de la chretienté medievale repeinte aux couleurs de la republique.En lieu et place de journalisme on rédige à propos de Stephane Hessel de nouveaux chapitres de la « Vie des Saints.L’hagiographie a un grand mérite: elle permet d’attribuer un sens profond à n’importe quelle platitude proferée par le saint
ferais.
D., faites comme vous l’entendez … Ce que nous sommes réellement ne peut pas, de toutes les façons, s’appréhender ici.
( D., pour les raquettes aux pieds des chevaux .. attendez-vous néanmoins .à la mauvaise nouvelle d’une chute de W, car les chevaux possèdent un sabot très justement de la largeur qui leur permet d’avancer, or et la raquette est large …. Je ne saurais que trop vous conseiller de lui recommander un traîneau voire, soyons fous, des patinettes .)
On peut aussi utiliser une écope.
Pour l’hommage, D. A travers Hessel qui ne cherchait pas particulièrement les honneurs, je crois qu’on rend hommage à quelqu’un, un vieil homme, qui a cherché à transmettre à la jeunesse et à d’autres une énergie vitale, la force de réagir, ne pas baisser les bras … Ce n’est pas rien, même si l’on peut toujours discuter du bien fondé de ces réactions.
Vous en connaissez beaucoup, vous, des vieillards de ce bois-là ?
Moi, non .
Gardez ça pour vous D, il ne veut pas que ça se sache.
Pauvre DHH qui n’a pas compris que Roger-Pol Droit fait une critique du journalisme
» En lieu et place de journalisme ».
Le pathétique est là: des gens qui ne savent pas même lire.
De raquettes, ou de roquettes ? Y a une nuance bon Dieu !
Stéphane Hessel mérite d’être exfiltré, tant des rangs de ses thuriféraires que de ceux de ses dénonciateurs!
Bien sûr, il a fait des choix parfois incertains, et mon petit livre n’était pas bon.
Sur sa visite à Gaza, voir malgré tout le message de Martin Hirsch, qui n’est pas particulièrement une tête brûlée.
http://www.huffingtonpost.fr/martin-hirsch/stephane-hessel-israel_b_2772088.html
D’accord avec vous, Daaphnée, pour saluer un sacré bonhomme!
Vive la critique, et même à l’occasion la légère moquerie sur le Noble Vieillard, mais quoi…
certains parmi ceux qui l’insultent devrait réaliser qu’ils sont eux-mêmes d’une stature un peu plus modeste, non?
Conseiller technique, on ne descend jamais deux fois le même niveau.
Lu le texte d’Yves di Manno. C’est amusant un dirait un texte traduit d’on ne sait quel langage par un moteur de recherche. Si c’est l’effet souhaité, chapeau, c’est réussi !
« mon petit livre n’était pas bon »
Eh oh, SON petit livre, il y a une nuance, MM. les correcteurs automatiques.
(Ils ont bon dos, les correcteurs automatiques)
Daaphnée, vous y allez fort, avec DHH!
(R-P Droit, je n’aime pas du tout son propre journalisme philosophique, mais c’est sans importance.
Sur l’étalage symétrique de moraline, il a bien raison!)
« et mon petit livre n’était pas bon. »
Ne vous sous-estimé cher ueda, vos écrits ne sont pas si mauvais.
A part cela, assez en accord sur Hessel.
Un peu trop, mais dans certains cas le trop peut être l’ami du bien
« Lu le texte d’Yves di Manno… un dirait un texte traduit d’on ne sait quel langage »
Votre post est peu compréhensible, M. Régniez.
Parlez-vous de l’article de M. di Manno (je ne vois pas où est le problème) ou avez-vous lu sa traduction des Cantos?
Dans ce dernier cas, veuillez nous donner un exemple: quelques vers de Pound, la traduction proposée par YDM, et puis la vôtre if you please.
Moi oui, j’en connais beaucoup des vieillards de ce bois là, de la trempe d’Hessel même si sans nom et sans forcément publication.
Inouï mais vrai…
« R-P Droit, je n’aime pas du tout son propre journalisme philosophique »
Ah bon, vous appelez ça du journalisme philosophique ?
Moi j’appelle ça du journalisme chiant, comme quoi la philosophie est bonne fille.
et mon petit livre n’était pas bon cela s’appelle un lapsus significatif.
Être capable d’autocritique, waouh !
D’ailleurs, cet article de RPD n’est pas terrible. On y glisse d’une comparaison de ce que font les deux, SH et MI, or pour la deuxième c’est sa démarche à l’occasion précise de son bouquin et pas d’autre chose, et celle de l’éditeur et du nouvel obs ( faut-il rappeler que la loi les a condamnés pour cela précisément) qui lui a attiré une certaine réprobation – bref les deux « évènements » sont difficilement comparables – à une pirouette finale qui rétablit le propos sur la question du traitement des évènements par la presse . Ouf ! En lisant je commençais à me demander si RPD avait bien cerné la question qui le travaille manifestement .
L’avantage de la philosophie est qu’elle n’est pas vulgaire même si bonne fille.
« Daaphnée dit: 8 mars 2013 à 22 h 15 min
D., faites comme vous l’entendez … Ce que nous sommes réellement ne peut pas, de toutes les façons, s’appréhender ici. »
Heureusement car ce que l’on appréhende de vous est d’une laideur incommensurable : je raye 9 coms sur 10 vous concernant me répétant impavidement « elle a ses chances ». Et j’ai un mal fou à vous imaginer deux petits vieux un peu gros et très gentils : très loin de là.
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