Jean Rouaud, confession d’un enfant des stèles
Mais non, il ne s’agit pas d’un texte de circonstance publié à point pour la commémoration de 1914. Rien à voir. Après Comment gagner sa vie honnêtement et Une façon de chanter, il s’agit du troisième volet du cycle « La vie poétique », autobiographie littéraire de Jean Rouaud avec Un peu la guerre (253 pages, 18 euros, Grasset). Pas son genre pourtant. D’ailleurs, il l’avoue d’entrée : à force de s’éviter, il n’a guère le goût de parler de lui. N’aime pas encombrer. Ce que Jacques Perret appelait « le racontage de mézigue ». Seulement voilà : pour raconter son « chemin d’écriture », puisque c’est bien cela qui trône au coeur du projet, il fallait en passer par là. Mon corps à corps avec la syntaxe, mes batailles avec le style, mes escarmouches avec le lexique. Etant entendu qu’un tel chemin est nécessairement ponctué de zones d’ombre, nul autre que lui ne pouvait en dresser un relevé quasi topographique en tenue d’arpenteur.
« Quand tout a été inventorié de l’espace, le temps devient le nouveau blanc à cartographier »
Né en 1952 mais hanté par les deux guerres. Leur trait d’union ? Les mots qui vont pour l’une comme pour l’autre. « L’herbe était rouge de sang ». On peut retrouver cela de Flavius Josèphe au Vassili Grossman de Vie et destin, son livre de chevet désormais. Des œuvres balisent la route, nécessairement, de La relation de voyage de Cabeza de Vaca à Asphalt jungle de John Huston. Ses détestations aussi. Tout ce qui touche au fantastique par exemple. De quoi lui faire rejeter La Métamorphose de Kafka à l’égal de n’importe quel Poltergeist ! A moi, ô mânes de Gregor Samsa…
Deux hautes figures dominent son retable intime. Celles de Breton et de Chateaubriand. Seulement Rouaud, on se demande parfois si c’est lui qui suit ses Nadja dans les rues de Paris, ou si c’est elles qui le suivent tant il semble aller d’un pas décalé. De Breton, il veut oublier l’inquisiteur pour ne retenir que le message d’amour, de liberté et de poésie. Pas sûr qu’il arrive à convaincre.
Sa mémoire exagère peut-être un peu la « censure » des années 70, cette chape de plomb officieuse qui permettait au Parti de tyranniser jusqu’aux esprits les moins communistes. Viktor Kravtchenko, Arthur Koestler et Arthur London était certes voués aux gémonies, mais on pouvait quand même les lire. A condition de le vouloir. Et s’il est vrai que le best-seller très « guerre froide » du premier J’ai choisi la liberté (1947) ne s’est plus trouvé par la suite que chez les bouquinistes, il fut réédité dès 1980 à grand bruit aux éditions Olivier Orban. De même sa mémoire vagabonde, parfois assez impressionniste, lui fait mettre dans la bouche de Robert Brasillach l’injonction à l’Occupant de ne pas oublier de rafler « les enfants » alors qu’il s’agissait des « petits », ce qui est pire encore.
Il y a de beaux morceaux, plus longs et plus chaleureux. Rouaud s’y affirme d’une grande finesse dans l’analyse critique des livres. Ainsi décortique-t-il pour notre édification La semaine sainte d’Aragon avant de résumer d’un trait ce qu’il tient pour un roman-fantôme : « Des hommes à cheval sous la pluie » plutôt qu’à la manière d’un roman historique racontant la fuite vers le Nord de Louis XVIII après le retour de Napoléon débarqué à Golfe Juan, le narrateur mettant ses pas dans ceux de Géricault. L’admiration pour un tel livre n’allait pas de soi après 68. On entendait alors de drôles de choses dans les amphithéâtres. Que la langue, glaive de la classe dominante, était fasciste. Que le roman était digne d’être empaillé aux fons de présentation au Musée des Arts et traditions populaires. Comment en était-on arrivé là ? La question n’a cessé de la tarauder depuis. Au fond, avec le recul, ça l’arrangeait bien que fut dressé ainsi cet acte de décès au moment où il entreprenait ses études. Ca lui évitait d’affronter ses démons. Mais ce fut plus fort et, sitôt passé le pont, ses fantômes vinrent à sa rencontre dans l’exceptionnel Les Champs d’honneur (Prix Goncourt, 1990) et Des Hommes illustres pour commencer. A la veille du grand saut, au moment de se lancer dans cet immense chantier, il savait ce qu’il voulait :
« Ressusciter le roman pour ressusciter mes morts. Quia respexit humiliatatem ancillae suae, chante le Magnificat de Bach. Parce qu’il s’est retourné sur la plus humble de ses servantes. Se retourner sur l’humble monde mon enfance pour affronter le visage de Gorgone de la mort. Je n’en avais alors tout simplement pas les moyens, pas la force. »
Le chapitre consacré à la réception du manuscrit des Champs d’honneur par le regretté Jérôme Lindon, jamais nommément cité mais transparent derrière la haute figure du patron des éditions de Minuit, est formidable. On y voit son premier lecteur, grand bourgeois supposé héraut de la modernité littéraire en sa qualité d’agent No1 de la nébuleuse dite du « nouveau roman », reprocher au primoromancier, ci-devant kiosquier rue de Flandre (Paris, XXème) de s’être abrité derrière ses morts. D’avoir effacé le narrateur en lui. Imagine-t-on les Confessions sans Jean-Jacques ? Allons, Rouaud, qui parle dans ce texte d’inspiration évidemment autobiographique ? Pas de jeux de mots, pas d’effets de style, pas de jugements moralisateurs. Il faut une vraie histoire, avec de vrais personnages, mais pas plus de cinq, sinon on s’y perd, compris ?
L’auteur en herbe résiste pied à pied, défend son territoire, son histoire de tranchées et de gaz de combat comme il l’a « vécue » à travers la geste réinventée des siens. Les Rouaud, les Brégeau, les Boucheron, les Sauvage. Ils les a rêvés avant de les réinventer sabotiers, bûcherons et charbonniers. Mais comme il est du genre à tout envoyer promener, il s’arrête juste à temps, quand Lindon emploie le mot de trop : « Le moins qu’on puisse dire, c’est que vous n’êtes pas modeste ». Un silence suivi d’une correction peu fraternelle, implacable : « Pas modeste : humble ». Et l’éditeur de demeurer sans voix.
Cet échange est l’occasion d’un magnifique portrait en creux de l’éditeur et de son premier cercle, Sam Beckett s’effaçant derrière saint Beckett, des œuvres sanctuarisées. De tout autre sauf de cet éditeur Jean Rouaud aurait craint un reproche sur l’absence de narrateur. Or celui-ci était bien là derrière l’auteur, mais en qualité de témoin, pas de cameraman. « Pourquoi avait-il besoin d’un narrateur alors que j’y étais poétiquement à chaque ligne ? » se demande celui qui a si bien faire lever la glaise face à ceux qui méprisaient tout ce qui relevait de la réalité. Seul un autoproclamé « ancien combattant mort pour la France » comme Jean Rouaud pouvait oser considérer la syntaxe à l’égal d’une gueule cassée, une invalide de guerre, une grande blessée.
Finalement, ce qui a réconcilié Rouaud et Lindon par-delà leurs différends esthétiques, c’est encore et toujours la conscience de la guerre, cet infracassable noyau de nuit. Minuit est né dans et de la Résistance. Le jeune Lindon, venu après, a repris le flambeau mais il a fait de l’édition comme on fait la guerre – et pendant les événements d’Algérie, ce n’était pas une vue de l’esprit.
Un peu la guerre est bien ciselé, et sa note, juste de bout en bout. La musique intérieure de Rouaud, son horloge intime, est une phrase si digressive, détaillée, chaloupée qu’elle en devient serpentine et nous enveloppe l’air de rien. Pour défendre son idée du roman, il lui fallut lui aussi faire la guerre, juste un peu. Jusqu’à passer par les contraintes d’un genre qui ne lui plaisait pas, qui n’était pas le sien. N’empêche, quel bonheur de lire une telle confession d’un enfant des stèles.
Ce qu’il manque à cette éducation littéraire ? L’évocation du rôle central des revues. On a l’impression que le jeune Rouaud ne les a pas lues alors qu’elles ont toujours eu la vocation d’être un laboratoire. Le kiosquier a dû se rattraper bien plus tard. Nul doute qu’aujourd’hui il ferait son miel de la dernière livraison de Théodore Balmoral (No 72/73, hiver 2013/2014, 190 pages, 20 euros), revue de littérature qui paraît par les soins, c’est bien le cas de le dire tant elle est soignée en toutes choses, de Thierry Bouchard. Dédiée à la mémoire de Michel Chaillou récemment disparu, elle est notamment riche d’un hommage bienvenu à Jean Follain, dont l’œuvre est ici chaleureusement relue par Jacques Réda, et d’une contribution lumineuse de Jean Roudaut sur l’esprit des notes. Qu’elles soient autogloses (rappels d’autorité dans les marges) ou hétérogloses (variantes and co), elles font leurs petites importantes.
(« Dans les tranchées de 14-18 » photo D.R. ; « Jean Rouaud cerné par les siens » photo Passou)
1 057 Réponses pour Jean Rouaud, confession d’un enfant des stèles
C’est souvent ce qui manque quand on a tout perdu.
Oeil de lynx, sa démarche est intéressée, c’est un flatteur en attente de résultats qui ne sait où placer ses avoirs.
Dico, vous fantasmez, c’est normal, mais je me suis déjà expliqué : je fais usage de l’encyclopédie Treccani car j’ai confidence dans leur comité scientifique. Vous par contre devriez passer un peu de temps sur wiki… je crois que c’est à votre portée intellectuelle…
Cela dit, bonne nuit avec le canon à 5 voix WoO 184 que Beethoven dédia à Ignaz Schuppanzig, son compagnon de beuverie au Bistrot Schwan.
Falstafferel, lass’ dich sehen!
Ah, Dico ! il y a toujours cette fourchette à avaler…
A la mémoire de Jean-Pierre Barbier mort au champ d’honneur le XXVI décembre MCMXIV ce livre est publié par ses amis.
ANATOLE FRANCE
SUR LA VOIE GLORIEUSE
Treizième édition
Paris
Librairie ancienne Edouard Champion
5, quai Malaquais (VIème)
MCMXV
SUR LE FRONT
(page 46)
La Béchellerie, 2 avril 1915
« Cher confrère, et vous tous, rédacteurs du Rigolboche… Hélas! que ne puis-je dire : frères d’armes. Je vous remercie de m’avoir envoyé votre journal, « le plus fort tirage du front entier », et que je trouve, pour ma part, bien supérieur à tous les journaux de Paris, Tours et autres villes où, grâce à votre vaillance, on n’a rien à criarde des Boches. Il respire une gaieté héroïque. La gaieté sied au courage. Votre allégresse présage le triomphe. Si je ne l’avais déjà eue, le Rigolboche m’aurait donné la certitude de la victoire. Vous êtes des héros et des héros charmants. Vous n’avez pas l’air de vous en douter et c’est le trait le plus exquis de votre caractère. Je suis sûr que les louanges que je vous donne vous déplairont. Pardonnez-les-moi, elles sont sincères.
Savez-vous que vous êtes des poètes, non seulement en action mais à la lettre : La chanson de Vincent Hispa est délicieuse et le sonnet sur « Vauquois, sombre colline » comptera, sans flatterie, parmi les plus beaux vers inspirés par cette grande guerre. Et ce n’est pas chose commune qu’un sonnet d’un mouvement lyrique comme celui-là.
Vous me faites l’honneur de me demander un article pur le Rigolboche; voici le seul que je puisse faire dans une feuille rédigée sous les obus :
Rédacteurs du Rigolboche, camarades, je vous aime, je vous envie, je vous embrasse. »
Anatole FRANCE.
Bon, avant de debrancher le computer : Carlo Emilio Gadda, « Journal de guerre et de captivité » — je ne sais pas s’il est traduit —
oh la pauvre daphnouille elle est choquée.
daphnouille la bonne âme, la brave petite.
vous n’avez pas lu Nietzsche ?
son seul problème était d’accepter le monde tel qu’il est,pouvoir être confronter aux réalités du monde sans avoir besoin de recourir aux petites croyances pour les esprits faibles, sans avoir de se cacher derrière les artifices fabriqués par ces esprits faibles pour prendre le dessus sur les esprits forts.
vous l’avez lu Daphnouille ?
parce que si vous n’avez pas lu Nietzsche ça sert à rein d’en parler.
être confronter à la réalité du monde ?
quoi de mieux que de commencer par les tranchées de 14 18 pour y être confronté jusqu’au cou.
non ? si on veut se faire une idée de la cruauté des hommes c’est l’endroit idéal vous ne croyez pas ?
à moins que vous préfériez les salons littéraires ? ou les librairies ? ou les universités populaires ?
Nietzsche a construit une pensée pour accepter la rélité sans avoir à se cacher derrière son petit doigt ?
et ben qu’il commence par Verdun.
c’est pas une bonne idée ?
parce que si on écrit des bouquins sur la façon de se confronter au monde sans jamais avoir besoin de la faire, comme la plupart de nos penseurs et de nos écrivians comme Jean Rouaud ça c’est du pipi de chat.
quand on écrit il faut assumer sinon on la boucle !
vous comprenez Daphnouille ou c’est trop compliqué pour votre cervelle de moineau !!!
crétine !
c’est pas une bonne idée ?
C’est une bonne idée !
http://fr.wikisource.org/wiki/L%E2%80%99Origine_de_la_Trag%C3%A9die/Essai_d%E2%80%99une_critique_de_soi-m%C3%AAme
philosopher au marteau pour ausculter le pouls de l’humanité.
quelle misère.
c’est pas un marteau qu’il faut prendre c’est une baïonnette.
comme je te les mettrais dans un avion tous nos nietzschéens pour les envoyer en Syrie pour qu’ils voient le regard mort d’un type qui vient d’égorger femmes et enfants, il faudra bien un jour en finir avec toute cette mascarade de culture à la c.n.
il a vraiment une bonne bouille ce Rouaud.
Oeil de lynx dit: 16 février 2014 à 20 h 32 min
Pas le premier cul de coyotte qui se prend pour un oeil de lynx…
Merci Clopine, j’écouterai l’émission demain. Je n’avais jamais fait le rapprochement mais maintenant je comprends mieux le problème de Mac : un père de génie. Tout s’éclaire…
Ici, c’est devenu Vol au dessus d’un nid de coucou, sans Forman ni Nicholson…
L’anatomie expliquée à tr(o)is zomie dit: 16 février 2014 à 21 h 54 min
Salut Chaloux.
Alors, toujours aussi burne ?
T’inquiète, j’ai un projet avec des potes vraiment poilants du midi. Colombet, on va aller y tirer un feu d’artifice dans ses derrières (à l’arrière de son jardin, je veux dire). On organise… Ce type, faut vraiment que je le rencontre. Une petite garde-à-vue après? Pas de souci, ça me fera une expérience…
« je comprends mieux le problème de Mac : un père de génie. »
Chaloux
Une burne ?
Sûr
J’ai voulu souligner -dans le vide(pascal) bien sûr- que Spinoza qui se prend un coup de couteau et se voit obliger de quitter « sa » ville (où il avait été jadis accueilli…; attention on est en Hollande…), parce que les poignardeurs ses frères auraient jadis souffert, ça ressemblait vraiment à une histoire de Banlieue… avant l’heure.
J’ai voulu ajouter que sous les louanges, le père de la Relativité lui en remettait un coup dans le dos, avec sa valorisation scientifique de l’intuition; au point qu’on ne comprenne plus vraiment à quoi Spino. ça peut servir.
Mais v’là maintenant Nietzsche en Syrie… Tour’operator caffé/pHILO;
Mais là encore à quoi bon faire un si long voyage pour voir un « homme » -pourquoi pas le père d’ailleurs- égorger femme et enfant; là encore la Banlieue en « France » à longueur de Gazette; et même les coups de marteau…
et regard « mort » pas même la peine de feinter ainsi, « irresponsable » diront les Psy « kantien » jusqu’à l’os.
Pour ce qui est de Nietzsche, s’il n’a pas connu 14/18 ni la guerre du Vietnam, il est cependant né sur le champ de la « bataille des nations » napoléonienne, fut soldat et connu la guerre de 70, qui il est vrai de son côté fut une promenade de plus.
Excuse-moi, je ne peux pas te répondre, je ne suis pas formé pour dialoguer avec les déficients mentaux.
22h13
Mais tu n’es formé à rien mon Chaloux, à part admirer ta minuscule personne bien sûr, mais est-ce bien intéressant ?
Chaloux dit: 16 février 2014 à 21 h 58 min
Le problème de MàC : son père, nous dit l’ineffable Chaloux.
Qu’en sait-il ? Que connait-il de l’un ou de l’autre ?
Rien, mais il cause, il pérore, comme d’habitude.
Oui, c’est évident, Montaigne avait peut-être son petit talent, mais rien de comparable. Difficile à avaler, mais tout à fait évident… Pérorer, pérorer, c’est vite dit…Je maintiens.
Vol au dessus d’un nid de coucou, sans Forman ni Nicholson…
Oui, bon, s’il faut se taper les fayots du storytelling à mémère partout…
Etude de zéro, on ne commence pas une phrase pas « mais ».
Chaloux dit: 16 février 2014 à 22 h 29 min
Etude de zéro, on ne commence pas une phrase pas « mais »
Pauvre petit homme qui se réfugie dans un pseudo-savoir non compris d’élève de 4ème A6.
Les professeurs avaient sûrement des compétences mais l’élève manquait manifestement d’intelligence.
Avec la pièce de Teulé, on meurt de rire. D’après la journaliste de France 3, « un fait divers mis au jour par Teulé ». Le bouquin de Corbin…Elle connait pas… Quelle foire…Tiens! c’est pire qu’ici…
22h43
Vous ne connaissez pas Marbeck, Chaloux.
Quel pitre vous faites.
Les débats au comptoir sont un peu rugueux, aujourd’hui.
Que les philosophes suscitent encore tant de passion, c’est quand même bien intéressant.
La philosophie, parfois on en attend trop peu et parfois trop.
Si je dis que c’est les mêmes, je vais encore me faire rudoyer.
Lui demander de rendre compte de la balle qui vous pénètre entre les deux yeux, c’est quand même pousser loin le cochonnet, c’est à Dieu qu’il faudrait s’adresser.
La connaissance du troisième genre, on peut faire l’hypothèse que personne ne l’a connu, pas même Spinoza.
Hypothèse sans risque parce que non démontrable ni réfutable.
Il n’est pas absurde de penser que ceux qui s’en font les chantres sont retombés dans la première, mais avec un chouia de réflexivité en plus.
Daaphnée n’a pas tort de demander à Hamlet d’identifier ses nietzschéens, ils semblent proliférer comme les communistes sous le maccarthysme.
On veut des noms!
Niveau scolaire dit: 16 février 2014 à 22 h 39 min
Chaloux dit: 16 février 2014 à 22 h 29 min
Etude de zéro, on ne commence pas une phrase pas « mais »
Pas une leçon d’école. Entretiens de Robert Mallet avec Paul Léautaud, duconneau.
Les « écrivains de l’orgiaque », je passe mon chemin, mais je connais Le Village des Cannibales.
faudrait surtout admettre une bonne fois pour toutes que des champions de l’humour soumis à la dépendance de sa négation -quand ce n’est pas sa destruction- chez l’autre.. bonne guerre, euh je veux dire bonne fin de soirée..
« On n’entend guère les jeunes aujourd’hui et c’est même assez curieux »
… non, rien…
« J’ai voulu souligner -dans le vide(pascal) bien sûr- que Spinoza qui se prend un coup de couteau »
On est là, Bardamu, mais on va à gauche à droite, ou on prend son temps, on glande, on rêve un peu. Parfois on dort.
(C’est bien d’évoquer le père Althusser, même si on a du mal à évoquer des groupes s’organisant autour de sa pensée).
U. on veut des noms, si c’est un crime comme le communisme sous le Maccarthysme, n’y comptez pas on n’y croit plus non plus.
Georges Marbeck, Hautefaye : L’Année terrible
1982
Bon post Clopine (même si je ne comprends strictement rien à ces histoires de trolls paranoïaques, je vous crois sur parole), mais là, la démesure pointe l’oreille:
« je vais arrêter de polluer le blog de notre hôte avec mes sursauts indignés – personne ne semblant partager mon indignation, mais ça, l’histoire nous a déjà montré des processus de ce genre. »
L’Histoire et Moi.
Cet ego est-il bien utile (on se sent mieux quand on le fout en l’air)?
« Je m’indigne et suis dans mon droit, et je suis fort heureuse de voir que personne ne s’indigne avec moi, tellement ça me fait du bien, cette indignation ».
Eh oh!
« Quand on est venu arrêté mon voisin, je n’ai rien dit… »
C’est quoi cette idée de culpabiliser d’honnêtes pères de familles, de bons Français, des contribuables conscients de leurs obligations?
La lutte insidieuse pour Daaphnée entre u. et Chaloux sévit encore ce jour, mais l’araigne reste immobile au bord de sa toile guettant ses proies.
Bonsoir u.
En vacances ?
Encore ?!
Certes, mais c’est bien avec le bouquin de Corbin que Teulé a fait le sien. un grand spécialiste qui lit trois bios et pond un « roman ».
u. et Chaloux n’ont aucune chance tant qu’il y a moi. Et l’araignée je la fais manger dans ma main, elle se fait toute gentille.
u., je le révère.
« U. on veut des noms, si c’est un crime comme le communisme sous le Maccarthysme, n’y comptez pas on n’y croit plus non plus. »
Eh oh, bérénice.
Des noms de textes, bien sûr.
Les personnes privées, c’est pour leurs amis.
Dite-moi Chaloux, je n’ai jamais encore osé vous poser la question, mais comment vous êtes-vous pris pour créer le personnage de Chaloux ?
D, il n’y a pas de personnage, juste une impermanence, demandez à ueda, il vous expliquera.
Je vous préviens tout de suite, u., je n’aime pas du tout quand vous vous adressez à Bérénice en lui disant « Eh oh » que vous oriez d’ailleurs mieux fait d’orthofraphuer « He ho ».
il me semble avoir relevé au passage d’autres post qui ne venaient pas de Clopine culpabilisants, moralisateurs et m’être demandé s’ils n’étaient pas aussi castrateurs mais comme mon genre n’est pas concerné par cette intention inconsciente…D’ailleurs est-il juste de coller intention à inconscience?
Qui est ce « ueda » ?
u. je me disais simplement que le nihilisme faisait moins d’adeptes que le FN par exemple, bref à quel saint se vouer?
La vérité sur ueda? panne d’inspiration, je n’en ai pas la moindre idée et vous? une piste?
bérénice dit: 16 février 2014 à 23 h 29 min
je me disais simplement que le nihilisme faisait moins d’adeptes que le FN par exemple,
Ben oui le FN c’est un refuge le nihilisme c’est comme voler sans ailes… Euh non… Avec une béquille… Euh… Tout seul sans personne, quoi…
Vous devriez décompresser un peu, Bérénice.
Vous vous posez beaucoup de questions, et surtout vous ne vous posez pas les bonnes.
Vous savez que depuis le début j’ai beaucoup d’estime pour vous parce que êtes assez probablement ici la personne la plus entière, la plus franche, la plus humble, la moins compliquée et la plus gentille et humaine.
Et cela pour moi compte plus que tout et je vous l’ai déjà dit, même si c’était différemment, je vous l’ai dit quand même, reconnaissez-le, et vous le reconnaitrez.
Il faut un peu moins penser au présent, Bérénice, et davantage à l’avenir. Et l’avenir nous devons le construire. Avez-vous seulement un projet là tout de suite ?
u. dit: 16 février 2014 à 23 h 16 min
des contribuables conscients de leurs obligations?
Qu’est-ce qu’on peut faire contre des millions de lignes de cobol, Jésus Marie Joseph ?
Nous avons l’un et l’autre les capacités, Bérénice, pour nous élever bien au-dessus de tous ceux qui font les malins ici du matin au soir. Nous sommes vous et moi des gens à part, j’aimerais que vous vous en souveniez car vous avez tendance à l’oublier. Tenez-vous éloignée du mauvais ferment qui finit par donner mauvais goût même aux meilleures pâtes.
Chaloux, coïncidence ou pas mais ce mot impermanence me renvoie à un terme avec lequel j’ai toujours eu des difficultés, immanence, l’abstraction m’échappant assez rapidement sur la graduation, ne reste à approcher que la réalité qui s’offre dans toutes ses dimensions.
Je ne vous mets pas dans le tas, Sergio, vous m’avez toujours été très sympathique, en dépit de votre côté mécanicien sympa qui peut agacer parfois.
« Il faut un peu moins penser au présent, Bérénice, et davantage à l’avenir. Et l’avenir nous devons le construire. » (D.)
Je comprends tout à fait ça.
Les nietzschéens nous détournent d’une vie raisonnable.
D. a raison, Bérénice.
Il vous faut, tous les deux, approcher les choses de la vie de manière plus humbles et plus concrète.
Votre vie de couple, par exemple.
Ou, si cette pulsion vous prend encore, un projet d’adoption qui soit à la fois humaniste et citoyen.
Quelque chose comme ça.
D vous êtes sympa, un projet? Non pas vraiment ni projections, deux dates, pour deux soirs qui seront remplis d’autre chose que d’ordinaire, c’est à peu près tout mais ce pourrait être pire.
Bon faites comme vous voulez, je m’en fous maintenant.
Flûte alors.
Un projet d’adoption ou adoption d’un projet, c’est personnel de toutes façons.
est-il juste de coller intention à inconscience?
Cela dépend du pot, comme l’amoralité à plusieurs si on tient de surcroît à se la jouer canon.
« Bon faites comme vous voulez, je m’en fous maintenant.
Flûte alors. »
A votre tour, D., de faire la sourde oreille.
Alors que Bérénice y mettait du sien.
Ce blog entier, suspendu à votre projet commun (difficile, je sais, mais formidable) va commencer à tanguer.
D j’ai un super Champagne au frais qui attend son moment, seule j’y renonce.
D. dit: 16 février 2014 à 23 h 45 min
de votre côté mécanicien
L’arbre à cames, lui, ne ment pas !
Non mais l’impermanence faut qu’elle soye au moins stochastique sinon les bonnes femmes vont prendre ça pour une nouvelle marque de séchoir casqué…
cela dépend du pot, les actes manqués, les lapsus, la guerre déclarée, le conflit ouvert ou larvé, un fonctionnement qu’on ne parvient pas à modifier et qui nous satisfait ou pas, une torsion, une distorsion.
Quand la ponctuation par smileys pue le conditionnement cela doit-il forcément satisfaire tout le monde ? (Inutile d’ajouter que vous n’êtes pas obligée de répondre)
un fonctionnement qu’on ne parvient pas à modifier
(…)
u. et Chaloux n’ont aucune chance tant qu’il y a moi. Et l’araignée je la fais manger dans ma main, elle se fait toute gentille.
!!!
Alors ça, D., manger dans votre main … peut-être pas. En revanche, « gentille » .. d’une certaine façon .. je suis certainement la plus douce des femmes qui passent ici ..
Très douce, même.
Et souple .. tsssssssss !
Bon, ne cherchez pas à savoir comment U. et Chaloux … il y a des secrets qui ne peuvent être dévoilés ..
Epicétou, comme dirait le Boug’.
Sinon, cet Hamlet !
mmm……. il ne perd rien pour attendre.
Quand ça me prendra.
Comme si Nietzsche n’avait rien vécu, pffff !
Parce qu’il faudrait avoir vécu le tragique d’une guerre ( 14/18) pour mesurer le tragique que l’homme porte en soi ?
Vous n’avez dû fréquenter, Hamlet, que des blablateurs pour pouvoir imaginer une chose pareille …………
Alors, plutôt que de faire des procès d’intention à la volée, donnez des noms.
On verra bien s’il y a lieu de vous suivre .. mais dans cette chasse aux sorcièr(e)s, probablement pas.
La littérature, la philosophie éveillent des passions ? Vous semblez le découvrir.
Craignez-vous que les mots tuent plus sûrement que les armes ?
Bref, je n’ai lu de ce grand esprit que Le Gai Savoir , Ecce homo , Ainsi parlait Zarathoustra, et quelques correspondances ..
Pour finir de répondre à votre question, bien grossière … mais vous semblez perdre facilement vos moyens .., j’en ai une approche certainement très personnelle .
A qui vous adressez-vous?
Je pensais aussi à ces balles de tennis liftées et dont la technique est à acquérir si l’on veut gagner des points sans trop se fatiguer et malmener l’adversaire, le jeu en apparence normal alors que les trajectoires sont calculées, les balles faussées mais en l’occurrence c’est autorisé et l’un et l’autre des deux joueurs y ont recours.
Ce n’est pas grossier, Daphnée, seulement grotesque. Grotesque.
(Vous savez quoi, U. ? « Ce blog entier, suspendu à votre projet commun (difficile, je sais, mais formidable) va commencer à tanguer. »
D. est bien capable de faire un élevage d’araignées, des araignées énormes, velues, pleines de pattes … Un truc de maniaque, Biiiiiiiii !)
« Sensualité, sensualité…
C’est quoi, cette histoire de sensualité? »
C’est une question qu’on m’a posé hier.
Naturellement, on n’y répond pas
J’ai quand même trouvé une illustration qui parle d’elle-même.
C’est le discret mouvement esquissé par Zhang Zhiyi à la minute 01:03 (exactement, s’il vous plaît) de cet extrait.
(Certes, la musique de Umebayashi-san, ça aide).
D. est est capable de tout.
Heureusement que TKT est là!
Bonne nuit, Daaphnée.
Daphnée il vous faudrait soigner votre pathologie (jalousie non motivée, manie de l’exclusivité entre autres choses) aller chez votre esthéticienne aussi peut-être, un massage pour vous décrisper?
bérénice dit: 17 février 2014 à 0 h 15 min
les balles faussées mais en l’occurrence c’est autorisé
Meuh non faut taper comme un boeuf ça simplifie le mec prend la fuite… La poudre d’escampette !
Bonne nuit, U.
( votre « discret mouvement esquissé par Zhang Zhiyi à la minute 01:03 (exactement, s’il vous plaît) de cet extrait » …
je vous retrouve, cher U. ..)
Ce qui est regrettable, Bérénice, c’est que vous ne comprenez pas grand chose .
Vous avez pris pour vous qqc qui ne vous était pas adressé.
Baste .
Je ne suis déjà plus ici …….
je réagis à vos phrases, leur contenu, votre irruption, votre interruption, sans m’identifier toutefois, soyez rassurée.
L’amour orange est pour un ange,
L’amour citron pour un garçon.
Les fruits d’amour, on les engrange,
L’amour orange est pour un ange.
Venez jeunesse à la vendange,
Eros est votre vigneron.
L’amour orange est pour un ange,
L’amour citron pour un garçon.
Jean Calbrix, le 17/02/14
Querelles de germanistes pour leur avis sur Junger sur ce blog…
Ma bibliothèque est au sol… les murs occupés par des tableaux , lithographies, photographies, cartes postales , équerres, règles Cras (même Gras), et vêtements séchant attendant d’être de nouveau portés.
La poussière est reine, et les chemins menant à mes différents postes de vie, étroits.
Pour vous qui comme certains parlez d’une possible littérature militariste de ceux qui bien sur eurent la chance de survivre, et quand je dis chance, oui, seul le hasard fit qu’ils purent témoigner, en excluant Apollinaire et son « Dieu que la guerre est jolie ».
N’oubliez pas qu’à cette époque comme présentement, le fait d’être militaire est une profession comme une autre, profession ni plus ni moins dangereuse qu’une autre en dehors des temps de conflits.
(Être mineur à cette époque était certainement beaucoup plus dangereux – silicose assurée – et civil directement mobilisé dans le génie pour creuser les sapes.)
Genevoix en tant que normalien fit un an de service militaire avant, deux ou trois ans plus tard, de se retrouver mobilisé comme sous-lieutenant en 1914. Dans ses écrits, sans être militariste, il est militaire.
Dorgeles est plus atypique : faisant parti de la suite de Clemenceau, alors qu’il est réformé, il se fait pistonner par son directeur pour partir au front. On peut le considérer comme un « anar de droite » ( voir son expérience de journaliste à Gringoire en 39/40). Après le coup fumant d’Aliboron 1910 et son entrée au Canard Enchainé en 1917, il écrit un des meilleurs livres sur la guerre de 14/18 : Les Croix de bois.
Andréi Michailovitch Lanskoy : né en 1902 à Moscou, il fait ses études à l’école des pages puis des cadets à Saint Saint-Pétersbourg. En 1919, il s’engage à Kiev dans l’armée Blanche pour 2 ans. Suivant les aventures de l’armée de Wrangel, il est évacué sur Gallipoli, puis Constantinople. Arrivé en 1921 à Montparnasse, il se consacre à la peinture. Mort en 1976, il est enterré dans le carré des officiers de la Garde à Sainte Geneviève des Bois.
Ernst Jünger, engagé à l’age de 17 ans dans la Legion Etrangère en 1911. Dès la déclaration de guerre en aout 1914, il se porte volontaire. De ces années de guerre, il témoigne de ce que fut les combats qu’il vécu dans « Orage d’acier ».
Ernst von Salomon : né en 1902. A 12 ans, il entre sur ordre de son père à l’Institut du corps royal des cadets de Karlsruhe, afin de préparer son intégration dans le corps des Cadets de l’empereur. De cette période, il écrira son livre « Les cadets » racontant de quelle façon était éduqué les jeunes de l’aristocratie prussienne. Après la défaite de 1918, il s’engage à 17 ans dans les corps francs de la Baltique et le couloir de Dantzig, ce qu’il raconte dans « Les réprouvés ». Plus tard, engagé dans les milieux d’anciens combattants d’extrême droite, il participe plus ou moins à l’assassinat qui coute la vie au ministre des affaires étrangères Walter Rathenau le 24 juin 1922. Après sa sortie de prison en 1927, il restera un activiste de la Révolution conservatrice, mais opposé au national-socialisme. C’est un écrivain intéressant pour qui s’interroge sur la monté du mouvement Nazi. Son livre le plus aboutit, « Le questionnaire », retrace sa vie telle qu’il put la décrire lors de son internement en 1945/1946 dans un camp américain.
Ce que je veux dire en mettant en exergue ces cinq personnages, c’est que tous, contrairement aux civils mobilisé sont des professionnels de la guerre. La guerre pour eux n’est certes pas jolie, mais être soldat est pour certain un métier qu’il faut faire correctement. Ils sont soldats par gout, par éducation, par atavisme.
C’est en cela que leurs récits sonnent juste.
Je tâcherai de retrouver « le questionnaire » de Ernst von Salomon, car si mes souvenirs sont bons, son avis sur Ernst Jünger qu’il rencontra dans des cercles intellectuels berlinois dans les années 1930 est assez mitigé.
Quant aux années 1970, je suis de la génération : « Il est interdit d’interdire !. ».
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une contribution au mélange génétique.
Chaloux 16 février 2014 à 21 h 58 min
« maintenant je comprends mieux le problème de Mac : un père de génie. Tout s’éclaire… »
un père de génie : comme tous les pères
Purquoi, MàC a un problème ? Où ça ?
Les soldats de 14-18 vous regardent droit dans les yeux, commentateurs excités de la RdL ! Stupéfaits et meurtris…
Ils trouvent que vos combats, vos tranchées, vos coups de baïonnettes, toute votre violence -pour ne pas parler de vos gaz- sont insultants à leur égard …
Le très bel essai de Florence de Mèredieu, paru fin 2013 aux Éditions Blusson, « Antonin Artaud dans la guerre, de Verdun à Hitler », apporte un éclairage original, précieux et inédit sur cet aspect essentiel de la vie du Mômo, et ses répercussions sur son œuvre, qui n’avait guère été étudié jusqu’à présent.
À l’occasion de cette parution récente, nous nous sommes entretenus avec son Auteur à propos de l’ensemble des travaux qu’elle a consacrés, depuis plus de trente ans, à la vie et l’œuvre d’Antonin Artaud.
La suite ici :
http://joelbecam.blog.lemonde.fr/2014/02/16/entretien-avec-florence-de-meredieu-a-propos-de-son-dernier-livre-antonin-artaud-dans-la-guerre-de-verdun-a-hitler-blusson-2013/
hamlet, il faut donc connaître la guerre pour connaître la souffrance ? vous n’avez jamais eu vent de la maladie ? Pas envie, ni le temps de vous parler de Nietzche malade, vous tapez le nom et la chose dans votre moteur de recherche et vous voyez.
Il ne faudrait pas se cantonner aux légendes, mais aller voir ce qu’elles cachent. Or, vous savez sans doute qu’à Turin, N. écrit « L’Antéchrist », « Crépuscule des idoles », « Ecce homo », ce qui représente un effort considérable pour quelqu’un qui a déjà derrière soi une longue et intense période de travail. Ce qui, pour un malade n’est pas une panacée. Voyons donc l’anecdote du cheval de Turin fait partie de ces mythologies qu’infestent les biographies des personnages célèbres ; rappelez-vous, toutefois, que la participation à la douleur du cheval (qui est désormais partie de la légende turinoise de N.) est calquée sur la scène de « Crime et châtiment » où Raskolnikov rêve qu’il porte secours à un cheval battu — vous avez lu « Crime et châtiment », je suppose. Vous vous demandez probablement pourquoi je parle de l’anecdote du cheval en ayant ouvert sur la souffrance ? Bien, on sait c’est que la police municipale se contenta d’admonester N. pour manifestation bruyante car il hurlait de douleur. De quel mal souffrait-il ? Vous arretez un moment de vous regarder écrire et vous allez voir : il se peut que « wiki » puisse vous informer ! n’est-ce pas…
La catastrofe di Nietzsche a Torino », Einaudi Editore.
Ils trouvent que vos combats, vos tranchées, vos coups de baïonnettes, toute votre violence -pour ne pas parler de vos gaz- sont insultants à leur égard …
ils te jugent tu les fais dégueuler
Le chat, Malaparte abandonna ses études, passa la frontière à Vintimille et s’engagea dans l’armée française, en mentant sur son âge car il n’était âge que de 16 ans.
L’amour citron pour un garçon
ça pique tes conneries martchello
La guerre pour eux n’est certes pas jolie, mais être soldat est pour certain un métier qu’il faut faire correctement. Ils sont soldats par gout, par éducation, par atavisme.
C’est en cela que leurs récits sonnent juste.
haaa daccord..c’est technique..fais plus court
« Bien, on sait c’est que la police « , lire : Bien, ce que l’on sait c’est que la police … pardon, etc.
Les soldats de 14-18 vous regardent droit dans les yeux, commentateurs excités de la RdL ! Stupéfaits et meurtris…
ma mère de ma mère..mais ils sont tous au valala jicé et boivent dans des crânes..
là daccord, fais nous une pétition jicé
http://www.bbc.co.uk/news/world-europe-20270325
Si je me tiens à la monomanie dont soufrent quelques visiteurs de la RdL, les inventeurs de l’encyclopédie ce ne sont que des cons : à quoi bon inventer une connerie pareille si nous pouvons compter sur des gars comme ce Dico qui ayant reçu la visite du Saint-Esprit peut se vanter de posséder la science infuse…
Et l’amour marron c’est pour les femmes, Marcel, vu le combat dans la boue qui nous a été offert ici ?
Il parait que 53% des Français veulent une femme pour maire?
Qui à la tête de la capitale de la RDL ?
Avez-vous remarqué que Passou a changé le titre comme je le lui suggérais ?
http://www.bbc.co.uk/news/world-europe-20270325
Ce n’est pas mal du tout… Kosuth pourrait le signer…
« Né en 1952 mais hanté par les deux guerres…
Sa mémoire exagère peut-être un peu la « censure » des années 70, cette chape de plomb officieuse qui permettait au Parti de tyranniser »
C’est la nostalgie de ne pas avoir vécu un temps où on vivait dangereusement?
Il suffisait pourtant, comme aime à le dire PA, de faire un pas de côté.
Heureusement que la métaphore vient au secours.
Le chemin d’écriture: le Chemin des dames, on peut l’entendre comme on veut.
Tiens, terrassé tout d’un coup par un vers libre, comme notre camarade Marcel:
« Une métamorphine me coulait dans les veines »
Vous avez dit métamorphine ?
à 9h40 : la femme de bouguereau !
renato, du sang indien dans les veines, de plus il est beau, de penser qu’en vieillissant les hommes s’en viennent à ressembler à de vieux sangliers.
Pour eux que les vieux sangliers défendent leur famille et sont animés par un esprit de horde assez convaincant.
u. possible d’éprouver de la nostalgie d’un temps que l’on aurait vécu et du regret pour ce qui nous en a échappé ou de ne s’y être engagé corps et âme.
Joël Bécam dit: 17 février 2014 à 9 h 02 min
Merci pour le lien, le livre de Florence de Mèredieu et le passionnant entretien!
ANDERS BEHRING BREIVIK’S prison conditions ‘inhumane’
Autant je reconnais que ce norvégien islamophobe, propre sur lui, a rudement bien assimilé les techniques « attentatoires à la vie des autres » moyen-orientales et adaptées à la Scandinavie paisible, autant lui servir son café froid en prison est tout aussi criminel et indigne d’une grande démocratie pétrolière !
Il a bien raison de protester, notre ami, la justice norvégienne est aussi mauvaise, sadique et revencharde que la notre.
bougros très ému se charge (depuis toujours) de sauver le salopard de porc’rol
INSTRUCTION PUBLIQUE
Encore un hors-sujet me direz-vous ? hélas oui !
Mon appel :
« Parents, n’envoyez plus vos enfant à l’école ! Au lieu de les instruire d’un savoir essentiel, lire, écrire, compter, penser librement, l’école veut les éduquer !!! »
Et ça, l’Education de vos enfants, c’est votre job !…
Dans son pavillon d’Hallencourt, la famille Bellegueule fait la gueule. Elle ne se reconnaît pas dans le livre d’Eddy
Il fallait s’y attendre. Ah elle est belle, l’autofiction. Les Doubrovsky, Ernaux, Angot, peuvent être fiers de leur postérité. Quant à la corporation des critiques, on aurait du mal à trouver un seul d’entre eux qui ait soulevé les questions éthiques posées par ce genre de publications. Ces gens se tiennent par la barbichette. Noeud de vipères. Pas d’âme. Pas de coeur. Sacro-sainte littérature… Renvois d’ascenseur. Renvois de fleurs. A vomir.
Mais pourquoi les gens qui ont des comptes à régler avec la société ne se jettent pas en politique ? Non, ils emmerdent le peuple avec leurs démangeons…
étant donné le niveau d’éducation de certains parents, ça pose problème, exemple : une instite réprimande un enfant qui a la sortie de l’école ne prend pas le passage piétons pour traverser, la mère engueule l’instite : occupez-vous de ce qui vous regarde ! (fait-divers perso)
Il semble acquis que Bachar el Assad, un démocrate baasiste à l’ancienne combattu par des malfrats islamiques dévoyés, est aidé par la Russie, la Chine et l’Iran dans sa lutte contre les rebelles.
Comment se fait il que notre paire « affaires extérieures », Hollande-Fabius, cad la fraise et le fraisier les meilleurs du monde, voulait attaquer, seul, un homme aussi inspiré que puissamment soutenu ?!
Ne me dites pas qu’il y a erreur de jugement ! J’ai la plus grande admiration pour ce gouvernement qui nous montre tous les jours que le changement, EN PIRE, c’est maintenant …
Brisons là !
Eddy Bellegueule est un enculé, s’adressant à des enculés.
Soutenons sa famille, calomniée !!!
JC… devient de plus en plus pénible ; as-tu carte au F-Haine au moins ?
Onésiphore de Prébois dit: 17 février 2014 à 11 h 48 min
« A vomir »
Le problème, Colombet, c’est qu’en te lisant on a déjà tout dégueulé.
bougros très ému se charge (depuis toujours) de sauver le salopard de porc’rol
..à la mondiale guerre faut avoir de bons copins..des gars qui sont pas capabe de te tirer dans l’dos qu’il disait adolf..sinon crac..y’en a une deuze qui suit
Soutenons sa famille, calomniée !!!
la picardie huuumilié..la picardiiie bafouée..mais la picardie liiibérée
occupez-vous de ce qui vous regarde ! (fait-divers perso)
l’instit avait vu que perso, c’était qu’une raclure..le noeil et le bon
à 9h40 : la femme de bouguereau !
..son trave keupu, son trave..
non chus son trave ! ha voila que je parle avec le pseudo de baroz mais en gardant le miens..ha c’est complesque mais pourtant vrai
c’est la confusion des pseudos..
Comment se fait il que notre paire « affaires extérieures », Hollande-Fabius, cad la fraise et le fraisier les meilleurs du monde, voulait attaquer, seul, un homme aussi inspiré que puissamment soutenu ?!
..il a fallut les retenir par le col sinon ils partaient combattre en syrie..des courageux ! jicé
« La Syrie, c’est quoi ça ?!
— Ça ? ça donne de scanner pour les hôpitaux.
— Quoi ?!
— C’est une espèce de Père Noël qui amène des scanners…
— En cadeau ?
— Faut demander à Dumas… Roland… naturellement…
— Roland ?
— Bien sûr ! »
Tuer les Pères c’est de plus en plus difficile… bien que…apparemment… tuer un « fils de » ce n’est pas facile non plus…
Hier soir, j »ai vu « les Truche » sur TF1, c’était comme une adaptation douce et comique de « Pour en finir avec Eddie Bellegueule » ?!
boudegras dit: 17 février 2014 à 12 h 01 min
« JC… devient de plus en plus pénible ; as-tu carte au F-Haine au moins ? »
T’as tort de me prendre pour un poulet étiqueté FN, BousedeGras !
Cela te dessert toi ! Pas moi …
http://www.courrierinternational.com/article/2014/02/17/geneve-2-une-nouvelle-strategie-americaine
De toute façon, JC, quand on voit ce qu’écrit cette petite frappe post-nasillarde de Bouguereau (voir plus bas son commentaire immonde sur ses jeux video favoris), on se dit qu’il serait bien difficile de le rattraper.
Les Tuche, pardon
http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19216616&cfilm=141890.html
Chaloux, il y a plusieurs Bouguereau… et un seul Chaloux, œuf corse !
« Une lycéenne indienne de 14 ans s’est suicidée en se jetant du 17ème étage d’un immeuble à Dubaï après avoir été réprimandée par son père pour avoir triché à un examen, rapportait aujourd’hui la presse locale.
So what ? ….
(Comme disait les shadoks, de braves bêtes » : « c’est tout pour aujourd’hui ! »)
Jacques B, les tuches, une visite chez les bidochons? j’ai suivi votre conseil pour tel père tel fils en VO, prix du jury mérité bien que d’ici je n’ai pu tout voir de la programmation.
Une citation, disait Mandelstam, est une cigale. Quand elle accroche l’air, elle ne le lâche plus.
(Un fond de tasse, histoire de vibrer un peu)
je n’aie, excuses.
bouguereau dit: 17 février 2014 à 9 h 23 min
L’amour citron pour un garçon
ça pique tes conneries martchello
Non, Boug, ça pique les souvenirs. Peut-être es-tu trop jeune pour avoir connu la « réclame », cet ancêtre poétique de la pub. « Ya bon banania », « Dop, Dop, Dop, tout le monde adopte le Dop », « Pour toi, cher ange ? Pchitt orange. Pour moi, garçon, Pchitt citon », « On n’a pas de pétrole, mais on a des idées »…
Connaissant votre attirance pour ce qui vient du Japon, on y verra une tasse à Saké, j’ai eu autrefois une période qui dura le temps du flacon, pour cette boisson, un peu difficile à déglutir mais enfin qu’importait pourvu qu’il y eut ivresse.
..mais je me souviens de cette chanson du gros naz de ginzbourg avec sa fille
A Dubai, boire du whisky, c’est haram.
Par contre boire du pétrole, c’est no problemo.
(Un fond de tasse, histoire de vibrer un peu)
une bistouille
Pour la concordance des temps, je dois dire que j’attends la correction bien que redoutant tout de même au mieux, la moquerie.
l’état de la pauvre vieille jc acariâtre s’aggrave-de plus en plus rance, enfermée dans sa tour d’ivoire (sa cellule en hp) craignant pour son pain en chocolat, elle bouffe les rubriques chiens écrasés (sans rien comprendre aux enjeux internationaux de toute façon) et admire mickey pour sa nullité et ses coups bas
On va continuer dans la pub pour spik, à Dubaï ya pas trois homo!
petite frappe post-nasillarde de Bouguereau
..et trav ! et totalitaire ! et que je mets des étoles jaunes !..que chus trés bon pour les rafles !..des enfants ? non « des petits » qu’il te corrigerait lassouline..hurkurkurk
que ferais-je sans François H, qui me permet de me soulager (je fais ce que je peux,con comme je suis)
Très intéressante tribune du libraire Thibaut Willems dans « le Nouvel Obsevateur » o propos de l’affaire Eddy Bellegueule. Il y stigmatise avecraison le manque de recul du narrateur par rapport à sa propre histoire et enca
JC….. dit: 17 février 2014 à 13 h 18 min
connard les fais divers de » chrétiens » qui tuent leurs gosses ça maque pas en europe et aux us t’as qu’à prendre des cours d’anglais pour apprendre à lire leurs journaux
Les Editions Inconnues
Et Jacques en chèche pour passer le café turc?
Il ne faut quand même pas exagérer.
« Dop, Dop, Dop, tout le monde adopte le Dop »
tu sais martchello..j’ai été réveillé et élevé à rtl le matin à fond toute mon enfance..tellement que quelquefois je me reveille en croyant les entendre..des trucs pas popo que t’as oublié..la pub ça a un effet incroyabe
« attaquer, seul, un homme aussi inspiré que puissamment soutenu ?!
ben non la preuve! t’es encore plus con que jamais ( c’est pour ça que bouguereau s’occupe de toi il espère te guérir (pourl’instant il désespère du résultat) en jouant à faire psy, en plus ça l’occupe
Il y stigmatise avecraison le manque de recul
l’probloc jean marron c’est qu' »une terre de betteraves et de cathédrales » (ceux qui on connu la a1 dans les 70’s sauront de quoi je parle) a donné son picard post nucléaire dont accéssoirement les parisiens ont besoin..lassouline ne s’y est pas pétron..bingo..le ringard c’est eddy..ses vieux sont vachtement dans l’coup
« Dop, Dop, Dop, tout le monde adopte le Dop »
C’était ma grande soeur, se shampouinant en lisant un Marabout Flash.
Après quoi, écoutant une musique typique sur son pick-up, elle foutait ses ballerines en l’air (« bienvenu au rythme endiablé des tropiques »).
Les éditions inconnues, je crois que je ne dispose pas de l’esprit d’imposture nécessaire et suffisant à faire croire à autre chose que bavardages et futilités, mais il faut bien une ponctuation à tant de gravité importante et d’efficacité littéraire. Puis-je vous prier de retirer mon pseudo de cette plaisanterie humiliante?
onésiphore
le manque de recul du narrateur par rapport à sa propre histoire
d’abord c’est un gamin, ensuite c’est un roman, pas une autobiographie (ou si?) fait arrêter de lire closet
Bouguereau, faudrait juste que tu sortes un peu de chez toi, tu dirais moins de conneries.
faUt
Elle parlait avec sa copine, toutes les deux en jupe kilt avec grosse agrafe, sur comment mettre du coton au fond de leurs chaussons de danseuse et (sauf si j’ai la berlue) comment arrêter un bas (ou un collant?) qui file avec du vernis à ongle, des trucs comme ça.
Des histoires aussi que je n’étais pas sensé comprendre, alors je ne vais pas les répéter.
(Sacré Marcel, il nous fait remonter le temps)
cette chanson du gros naz de ginzbourg avec sa fille
et dire qu’yen a pour crier au génie de ce pauvre alcolo imbibé
Bouguereau, si tu as égaré les roulettes de ton fauteuil, je t’en offre un nouveau jeu…
tu dirais moins de conneries
haa t’as reconnu les tiennes..et pour sortir..que dire, sinon que tu dates
Foutu clavier. je reprends :
Très intéressante tribune du libraire Thibaut Willems dans « le Nouvel Observateur » à propos de l’affaire Eddy Bellegueule. Il y stigmatise avec raison le manque de recul du narrateur par rapport à sa propre histoire et encadre le mot « sociologie » de guillemets bienvenus. Peut-on, d’ailleurs, parler ici d’approche sociologique ? On ne peut être à la fois juge et partie, confondre le témoignage et son interprétation, ni se faire le sociologue de sa propre expérience, pas plus Edouard Louis que naguère une Annie Ernaux. Un tel livre peut-il seulement être utilisé dans le cadre d’une enquête sociologique ? L’énorme coëfficient de subjectivité de cette narration, les préoccupations d’une mise en oeuvre littéraire, la part de fiction impliquée par le mot « roman », tout cela devrait exclure une telle éventualité. Edouard Louis prétend jouer sur les deux tableaux et cultive l’ambiguïté. Ce médiocre disciple de Pierre Bourdieu serait bien inspiré de relire « La Misère du monde », ouvrage qui reste une référence en matière d’enquête sociologique : témoignages et interprétations y sont soigneusement distingués. Au demeurant, ce qui fait du travail de Bourdieu une référence incontournable, c’est qu’il n’élude jamais la problématique de l’enquête elle-même; chez lui, une réflexion sur les conditions de l’enquête accompagne toujours les résultats de l’enquête . UN Edouard Louis, une Annie Ernaux, restent loin de cette subtilité et de cette rigueur.
Les drames domestiques de la Rdl
« Il y stigmatise avecraison le manque de recul du narrateur par rapport à sa propre histoire et enca »
Enca
de malheur?
C’est Josette qui a attrapé Onésiphore par le collet.
comment arrêter un bas (ou un collant?) qui file avec du vernis à ongle, des trucs comme ça
tiens par exempe je peux te dater les pubs des infilabes zouzou..ça fait un sacré bail
« Foutu clavier. »
Tu parles.
Réveillé par RTL, le boug !
Ce film est pour toi…
http://larepubliqueducinema.com/les-grandes-ondes-fromagent-les-varices/
UN Edouard Louis, une Annie Ernaux, restent loin de cette subtilité et de cette rigueur.
ouyouyouye..bourdieu vivant qu’est ce qu’il leur mettrait..pas tant à eux peut être..enfin paix a son âme a ce pauvre bourdieu dirait jicé..les macab faut les laisser
Ce film est pour toi…
je note baroz !
Colombetn à la limite on pourrait dire qu’Eddy est un enfant qui s’est fait manipuler (!) et n’aurait jamais dû publier ce livre. Pour le reste, c’est ton ragoût habituel…
Bouguereau, les bas indéfllables, voila bien du marketing. Dans les années 70, un fabricant Allemand, me disait avec le sourire, que l’invention de bas vraiment indéfilables, serait la mort de la profession.
moi j’ai été voir IDA, le traitement des faits horribles est atténué par une caméra qui filme en noir et blanc et adoucit la misère sociale en pologne, on ne sait qui est en avance ou en retard dans l’époque, l’image révèle les aspects peu reluisants des êtres, c’est d’une mélancolie illuminée par le visage d’Ida qui fait une sorte d’ellipse dans la vie de sa tante, le temps que tout remonte à la gorge, les procès staliniens, la lâcheté et le non-dit chrétien. Ce qui m’a troublée, c’est qu’après être sortie du couvent , s’être pris une telle claque de réalité, elle retourne vers Dieu. Il faudrait interroger le cinéaste, n’y avait-il aucune autre issue que se taire jusqu’à la fin des temps ?
Mais quel étourdi ce jeune écrivain de 20 ans avec son roman eddy -belle -gueule qui fait un portrait de famille que sa famille bien vivante ne reconnait pas devant le journaliste du Courrier Picard. tout le problème devant les tribunaux est rigolo c’est que en general les plaignants disent à la fois:il m’a mis dans son livre, on va me reconnaitre et c’est pas juste parce que ce n’est pas moi.. c’est une caracature… je ne me reconnais pas. et l’avocat de l’auteur de répondre avec délectation:il faudrait savoir car d’un côté vous dites que c’est vous qui êtes dans le livre mais que c’est une caricature donc ce n’est pas vous et comme ce n’est qu’une caracature dans une fiction , personne ne peut vous reconnaitre. .
J’imagine que si Hugo, aujourd’hui, publiait les Miserables, un journaliste de « l’express » ou de « Marianne », ou une magazine tv retrouverait le vrai couple qui a servi de modèle aux Thenardier et les thenardier eux même enfileraient leur bel habit du dimanche pour se promener sur les plateaux télé dire ce qu’ils pensent de ce sale type de Hugo qui ne connait rien aux charges qui pèsent pour ceux qui tiennent un débit de boisson…
Cela dit les compliments habituels et emphatiques de la critique parisienne qui pleuvaient sur le bouquin ne relevaient pas d’une tres haute critique littéraire, pour etre dans la litote .
Enca
de malheur?
C’est Josette qui a attrapé Onésiphore par le collet. (u.)
Quand Josette m’attrape par le collet, c’est rien que du bonheur.
Excellent incipit pour mon futur coming out, que je me propose d’intituler : « En finir avec Onésiphore ». Ou comment un hétéro convaincu, élevé dans un repaire de pédés, en butte à d’innombrables vexations, finit par trouver sa voie, en dépit des envieux.
P.F. : http://youtu.be/-sSLWjRO7UY
Onésiphore de Prébois dit: 17 février 2014 à 14 h 27 min
hétéro convaincu
C’est pas de la conviction c’est de la chimie…
Cela dit les compliments habituels et emphatiques de la critique parisienne qui pleuvaient sur le bouquin ne relevaient pas d’une tres haute critique littéraire, pour etre dans la litote (Plehedel)
Eh ben oui. eh ben oui. Pourquoi ces gens-là qui, pour la plupart des gens honnêtes, non dépourvus de talent, sont-ils généralement infoutus de s’ élever au-dessus du consensus mou, de dire ce qui gêne (et ce qui doit sûrement les gêner), de poser les vraies questions, et ansi d’élever le débat, chose que la plupart des lecteurs de bonne foi sont capables de faire ? sont-ils à ce point esclaves de l’actualité, obsédés par la crainte de rater le scoop de la saison ?
Il est dommage que les commentaires littéraires ne soient pas vraiment libres, sur votre blog. J’espère que la lecture de ce livre sur les / et pour des femmes, que vous retweetez, ne soit pas le signe d’une image moins conventionnelle que l’on peut avoir d’un « homme ».
bouguereau dit: 17 février 2014 à 13 h 41 min
« Dop, Dop, Dop, tout le monde adopte le Dop »
@ Bougueraeu : tu sais martchello..j’ai été réveillé et élevé à rtl le matin à fond toute mon enfance..tellement que quelquefois je me reveille en croyant les entendre..des trucs pas popo que t’as oublié..la pub ça a un effet incroyabe.
Tout à fait d’accord, Boug
Les épicemards (*)
Polluent nos mémoires
(*)Epicemards : ceux qui n’ont rien inventé, et qui se goinfrent sur l’éventé.
Sur la guerre de 14-18, une belle fiction vient de sortir. Découvrez les premières pages : http://editionsvolume.com/premieres-pages-du-sang-sur-les-bleuets/
Mr Renato et le cheval de Turin…
N’arrivant toujours pas à dire un mot au sujet de rOUAUD PUISqu’il est dit qu’il enseigne à Sciences PO’t…
J’avoue mon intérêt pour Nieztsche plus que pour Spinoza poignardé par les siens cependant.
Nietzsche fut tout autant brancardier en 70 qu’Aragon en 14 après tout; sachant qu’un mort c’est un mort, et un engagement un engagement. Sinon pourquoi ne pas rappeler parmi les siens (les miens), ceux qui firent Verdun, Douaumont, le chemin des Dames, la Marne… et quelques autres, eurent les trois Médailles, et sans déserter à Londres ou à Moscou durent affronter les privations d’une autre guerre qu’ils ne voulaient pas (pour savoir combien la « Victoire » avait été ricrac; les Allemands ont « perdu », tandis qu’ils sont à 70km de Paris et quelques centaines de Moscou… ET zEYMOURD à la Télé comme dans son lit, loin du front, aurait rêvé la contre-offensive des français jusqu’à Berlin…)
C’est là qu’il faut rappeler le trauma du jeune Nietzche déjà né sur un champ de bataille titanesque à Lützen, et vivant la chute mortelle de son père (presque en analogie à celle de Napoléon). C’est là encore qu’il faut repenser aux précieuses remarques de la sœur Franziska sur les jeux guerriers minuscules et infinis de son frère dès sa tendre enfance, refaisant des flottes de papier pour mimer les conflits de Crimée/Sébastopol qui le déchiraient, composant des poèmes aux très anciens princes germaniques qui allaient guerroyer au loin sur le Don, pour reconquérir la patrie primitive.
Il faut le rappeler contre le retour à ce philosophe, retour frelaté « caviardé » par Deleuze, Foucault… jusqu’à BHL ou Onfray (lequel, m’est très sympathique cependant, surtout lorsqu’il prit conscience de sa bouffonnerie avec ses entretiens Philo/cuisine; beaucoup plus sympathique que L. Ferry avec ses « croisières/pHILO » s’amusent – lire son emploi du temps vraiment grotesque… )
Bref on aura compris que la Fête à Nietzsche dans des Universités populaires de Normandie (conseil général +/- JM. Ayrault)ça n’a rien de Viking, et c’est plutôt le monde à l’envers. MAIS pour répondre à une interrogation lancinante, c’est sans doute ce qui autorisait MR Hamlet (prince Danois ?)à voir en Rouaud de FranceCul et sCince Pot (le copain de Kouchner, plutôt que Pole emploi, vient de s’y faire embaucher) un « Nietzschéen » de plus !!!
(ma modeste communic sur le « vrai Nietzsche, écrite sous un autre pseudo, fut elle, refusée par la Nietzsch’s Gesell. et le Goethe/Schiller aRCHIV; tous transfuges de L’ex RDA)
J’en reviens donc au « cheval de Turin »… rappelé bien à propos :
Il y eut 1.800 000 chevaux « engagés » par la France en 14/18 et 80% périrent !
et pourtant Azincourt on avait déjà donné…
Céline qui finalement avait un peu peur des chevaux, estimait cependant, et après cette effroyable boucherie qu’on devait sciemment répéter, que les bêtes valent mieux que les hommes.
« Pourquoi ces gens-là qui, pour la plupart des gens honnêtes, non dépourvus de talent, sont-ils généralement infoutus de s’ élever au-dessus du consensus mou, de dire ce qui gêne (et ce qui doit sûrement les gêner), de poser les vraies questions, et ansi d’élever le débat, chose que la plupart des lecteurs de bonne foi sont capables de faire ? sont-ils à ce point esclaves de l’actualité, obsédés par la crainte de rater le scoop de la saison ? »
Vous vous rendez compte de ce que vous dites là ? Enfin ! pour que le débat s’élève il faudrait que dans les cercle chic-élégant-kotolet l’on parle de livres lisibles. Or, en gros, et si on se tient aux livres dont parle Passou (qui doit être un miroir assez fidèle du panorama français), c’est à mourir debout : je passe au magasin, jette un coup d’oeil, et refermes vite les ‘objets’ appelés livres par analogie avec des ‘images de la mémoire’ mythiques qu’il m’arrive encore de trouver chez quelques libraires, mais qui ne trouvent asile chez Passou ni, je suppose, dans les bistrots où entre deux tisanes l’on cause… de… de quoi ils causent déjà ?
Un vrai Pivot, un très grand Pivot, un extraordinaire Pivot (elle a, la vieille pie, voté !)
Pourquoi faut-il, en se promenant sur la RDL, havre de délices littéraires, subir ces Goebbels du marketinge ?
le premier des Goebbels : bouguereau en duo avec Goering, la classe quoi ! JC… applaudit
Bardamu dit: 17 février 2014 à 15 h 01 min
et pourtant Azincourt on avait déjà donné…
On a rescaladé nos ours…
Céline qui finalement avait un peu peur des chevaux, estimait cependant, et après cette effroyable boucherie
Martin du Gard met en scène maint personnage qui pense grosso modo que la mitrailleuse c’est un peu de la zoubia, ça se coince tout le temps etc. Seulement, elle a cinquante ans, la mitrailleuse ! Ca lui a donné le temps de moins se coincer…
Chantal, entre Jésus-Christ et le beau brun un peu gitan, à la place d’Ida nous aurions choisi la solution la moins sublime !
je trouve que l’Onésiphrère de Paul Prébois ressemble comme deux gouttes de stère à Jean-Pierre Treiber. je parle du style (Treiber écrivait des lettres forestières à sa copine des villes), je n’ai jamais vu l’autre, le gars qui squatte dans cette clairière à commentaires enrobinés, en photo ou en peinture, bien qu’on dise qu’ils aient les mêmes yeux et un identique regard.
C’est d’autre part vrai que l’oncle Toby est peut-être le plus beau personnage du Tristram (ce n’est pas un hasard si Sterne lui invente le caporal Trim et la veuve Wadman)… mais tant bien que mal la guerre… il savait de quoi il parlait lui, l’infatigable jockey de ce drôle de hobby-horse fait de bric et de broc, avec dommages collatérales… de la ‘propriété’… La guerre, donc, et le gaddien Pedro Manganones c’est à dire Gaetano Palumbo : la blessure dont on peut parler même si simulée vs celle secrète, celle qu’il serait impudique de nommer… le premier mari de ma grand-mère tomba lors de la première charge : lui et son cheval ; Boccioni, par contre tomba de cheval, comme la marchesa Pallavicini du Foscolo un siècle et quelques avant :
Pera chi osò primiero
Discortese commettere
infedele corsiero
L’agil fianco femineo,
E aprì con rio consiglio
Nuovo a beltà periglio!
Enfin, Boccioni tombe de cheval (infedele corsiero), et le Futurisme tombe dans la boue…
A+
Sans nul doute, Jacques, mais elle réagit en fait par la peur: elle lui de mande ce qui va se passer après.
Il répond : je pars en tournée avec les musiciens de mon groupe, on va aller au bord de la mer à Gdansk avec des amis, ensuite on adoptera un chien, on aura des enfants et des emmerdements comme tout le monde.
Alors elle se lève du lit, remet son voile et rentre au couvent.
Ce film est qualifié par la critique de polinissime. J’ai été voir par curiosité, le personnage de la tante est plus intéressant plus ancré dans la réalité du pays, cette Ida flotte irréelle dans une pologne pleine de non-dits, elle semble n’éprouver aucune émotion, c’est comme si elle acceptait tout …
Sinon j’ai vu une adaptation funny d’un Shaekespere Much ado about nothing, toujours en noir et blanc, mais un autre rythme !
paul edel je trouve votre argument à propos des Belleguelle un peu biaisé, ne le prenez pas mal, mais si un journaliste était venu trouver Victor Hugo en lui disant : les Thénardiers c’est vos parents ?
Aurait-il répondu mon père je ne le vois plus, mais ma mère devrait bien le prendre …
Certes en regardant la photo de ces picards autour de leur table, ils ont un physique balourd et c’est très fréquent à 20 ans de mettre l’écart avec son milieu d’origine et de vivre comme bon vous semble, mais là j’ai quand même l’impression qu’il l’a joué fort en bellegueulle, et son éditeur a bien marché dans son petit plan de carrière.
« remet son voile et rentre au couvent. »
c’est plus pénard au couvent
à Chantal : Popaul, le roi des biaiseurs
A propos ou hors propos, Alain Mabanckou fait la pub sur Facebook et Twitter pour le goût de l’Afrique, mais peut-être le sait-tu déjà ?
https://www.facebook.com/photo.php?fbid=10152085360517420
Bien à toi,
Ch.
« cette Ida flotte irréelle dans une pologne pleine de non-dits »
Mais n’est-ce pas d’une certaine manière la réalité de la Pologne d’aujourd’hui, Chantal, notamment sur « la question juive » ?
Certes, le personnage de la tante est plus incarnée dans l’histoire, mais de ces deux juives rescapées par miracle, plus active (l’autre étant un bébé au moment des faits), plus pragmatique, son instinct de survie l’a conduite dans la résistance et la « conversion » au communisme. Devenue Wanda la rouge, elle s’est fait un plaisir d’envoyer quelques récalcitrants au poteau d’exécution. Au début du film, on croit qu’elle est pute ! Notable et ivrogne, ses questionnements sur la nature humaine l’ont conduite au… suicide.
Ida n’a pas peur, mais l’une croyait au ciel et l’autre pas.
Ida, c’est une héroïne de Bernanos filmé par Bresson.
As-tu remarqué les nombreux plans à ras de têtes avec au-dessus des personnages un immense ciel gris, lourd et pesant ?
« mais peut-être le sais-tu déjà ? »
L’article a paru dans le dernier « Jeune Afrique », Chantal, et je l’en ai remercié sur le site du journal.
Merci cependant pour ton lien, où j’ai pu lire les réactions de ses « amis » lecteurs…
et le gout du manque à l’appel et à la pelle
arrête un peu avec tes jeux d’mollet débile
Wanda la rouge on pourrait croire en effet au début qu’elle est prostituée, mais on découvre par l’assurance et l’autorité dont elle fait preuve, une certaine brutalité même que c’est une femme de pouvoir, le film est tourné en effet avec des plans très serrés, une ambiance vintage années 60, collier de perles 4 rangs, cigarette et manucure impeccable chez Wanda qui trompe sa solitude dans l’alcool.
Une impossibilité pour les habitants ruraux de dire vrai, et ce marchandage odieux : si vous ne réclamez par la propriété de la ferme, je vous montre où sont enterrés vos parents, et quand l’homme est au fond du trou, il avoue : c’est moi qui les ai tués, le petit garçon aussi il était basané et circoncis. Tandis que vous, je vous ai déposée chez le curé.
Ce que je n’ai pas compris c’est que jamais cette femme n’a songé à sortir sa nièce du couvent. Peut-être trouvait-elle sa propre vie prioritaire ou trop dangereuse ?
J’aime la façon dont elles regardent l’homme creuser le trou sans ciller avec dignité, et puis ce cimetière juif envahit par la végétation dans lequel elles pénètrent par effraction, pour donner le repos à ce qui reste de leurs disparus. C’est très maigre comme consolation …
Certains spectateurs ont quitté la salle, sans mot dire …
les Thénardiers c’est vos parents ?
..personne n’aurait posé cette question a totor..dans l’autofiction y’a évidemment un ressort marketting embédéde, donc le client a bien l’droit lui aussi de faire celui qui y croit..le juge devrait faire semblant de le traiter de sale con..c’est scientifique
la lâcheté et le non-dit chrétien
..ha mais oui..bien sur
Chantal, entre Jésus-Christ et le beau brun un peu gitan, à la place d’Ida nous aurions choisi la solution la moins sublime !
dans les couples jésus fait de toute façon le troisème..t’as pas fait de catéchisme ça se voit
jeux de mollets pour les gens bêtes, Bouguerau.
puisque la question de la « reconnaissnce » e représente sous d’autres faces, je signale que le colloque où j’avais entendu Mandelbrot était consacré aux chercheurs dont les premières communications sur leurs recherches qui devaient devenir des exemples de perspicacité avaient été dénigrées )p
Certains spectateurs ont quitté la salle, sans mot dire …
..y reste des mecs polis
« le non-dit chrétien »
Quelle différence avec le non-dit des autre croyance et “non croyance” ?
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