de Pierre Assouline

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La République des livres
John Steinbeck en ses crayons

John Steinbeck en ses crayons

Franchement, quelle idée d’écrire encore pour se reposer d’avoir écrit ! Il n’y a que des écrivains pour s’adonner à de pareilles fantaisies. Chez Simenon, cela a donné soixante-quinze enquêtes du commissaire Maigret. Chez John Steinbeck (1902-1968), le « Journal » de ses grands romans (ils viennent de paraitre dans la collection de la Pléiade). Il y eut d’abord celui des Raisins de la colère paru en français en 2019 chez Seghers ; il y a désormais celui d’A l’est d’Eden que le même éditeur vient de publier sous le titre Les lettres d’A l’Est d’Eden. Journal d’un roman (320 pages, 21 euros), les deux étant traduits de l’anglais par Pierre Guglielmina. Les Hamilton et les Trask, une famille en contrepoint de l’autre, l’une selon exposée selon une narration chronologique, l’autre en fonction d’un récit kaleïdoscopique. Une méthode de son invention. Il commente l’attitude ses personnages, les retrouve chaque jour et donne de leurs nouvelles à son correspondant comme s’il s’agissait de personnes de chair et de sang. Elia Kazan en fit un grand film en 1955 qui allait consacrer James Dean. Si l’histoire vous rappelle la fuite de Caïn, fils d’Adam, après le meurtre de son frère Abel, ce n’est pas un hasard : Steinbeck disait avoir été guidé par un unique verset biblique :

« Caïn se retira de devant l’Éternel, et séjourna dans le pays de Nôd, à l’est d’Éden.  » (Genèse, 4, 16).

Un vrai journal fait de notes à leurs dates mais qui se distingue de beaucoup d’autres par sa forme épistolaire : des lettres adressées presque chaque jour à Pascal Covici, son ami et éditeur chez Viking Press. Sa manière de se roder, de faire un tour de chauffe avant de se lancer dans le chantier en cours. Ses manuscrits le révèlent : à gauche, la lettre du jour, compte-rendu de ses états d’âme, son optimisme, ses découragements, ses angoisses, ses espoirs et de la vie comme elle va ; à droite, la page du jour de son work in progress.

Ainsi noircissait-il deux pages par jour au crayon. Mais attention : pas n’importe lequel. Le Mongol 2 3/8 F (vous voyez à peu près ?) ou alors le modèle 480# 2 3/8 (la différence ne vous aura pas échappé). Ce dernier est à ses yeux la Rolls du crayon ; il ne se l’offre que pour se récompenser d’une bonne journée d’écriture. Son outil de travail et instrument de production. Des années durant, le lauréat du prix Nobel de littérature en 1952 rechercha comme un graal inaccessible « le crayon parfait ».

Avis aux généticiens de la littérature qui se pencheront sur ses manuscrits : ses crayons le racontent. Ils les aiment longs. Lorsqu’ils se révèlent souples et fins, c’est que « ça » vient tout seul, naturellement, apparemment sans effort, que la journée de travail est bonne ; mais lorsque la mine se brise plusieurs fois de suite, c’est qu’il tient son crayon trop serré entre les doigts jusqu’à « poignarder le papier » car une situation, une scène ou l’attitude de ses personnages l’encolèrent et le rendent hargneux ; il en a même de gros cals à la main. Trois types de crayons sont disposés devant lui comme les soldats d’une armée à la veille de la bataille : un pour les jours d’écriture souple, un pour ceux d’écriture dure et un dernier, ultra-souple celui-là, rarement utilisé « car je dois me sentir aussi délicat qu’une pétale de rose pour l’utiliser ».

Il les achète par quatre douzaines et s’en débarrasse lorsque, à force d’être taillé, le crayon n’existe plus que par la gomme cerclée de métal qui trône en son faîte. Le crayon est l’indispensable fétiche d’un rituel d’écriture si sacralisé qu’y déroger le plongerait dans des abîmes d’angoisse. Il n’est qu’un seul objet auquel il voue une passion supérieure encore : son taille-crayon électrique. Ce qui se conçoit lorsqu’on use d’une soixantaine de crayons par jour. Sa consommation l’effraie. On aura compris que le poste « crayons » occupe une certaine place dans son budget et dans son psychisme (il en vient même à se demande si l’humidité de la vallée de Salinas, sur le littoral californien, ne ramollirait pas les pointes…).

Le taille-crayon lui est si vital qu’une fois, son moteur étant tombé en panne, il abandonna les Hamilton et les Trask à leurs destins durant toute une nuit pour se consacrer exclusivement à la réparation de son engin- la cadence, le rythme et le son du roman dussent-ils en pâtir ; le voyant fumer et cracher des étincelles, il fut pris d’une réelle empathie face à la tragédie annoncée :

 « Il ne devrait pas finir comme ça. Je dépends de lui profondément ».

Cela peut paraitre futile, anodin ou trivial mais cette histoire de crayon est fondamentale. Il est son fidèle compagnon six heures par jour toute l’année. Ils s’aiment autant qu’ils se font souffrir. Tant et si bien qu’à la fin on se demande lequel tient l’autre, de l’écrivain ou du crayon.

On a rarement aussi bien dévoilé la solitude de l’écrivain en plein travail, ses doutes, sa lassitude, l’obscurité dans laquelle il avance, ses tentatives d’expliquer l’inexplicable et de faire advenir l’impossible. Peu d’auteurs ont comme lui fait ressentir à quel point écrire est aussi une activité physique. Vient toujours un moment où lorsque de deux écrivains se rencontrent, quel que soit leur âge, ils ne parlent plus que de leurs problèmes de dos.

(« John Steinbeck », « James Dean dans le film d’Elia Kazan » photos D.R.)

Cette entrée a été publiée dans Histoire Littéraire.

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commentaires

752 Réponses pour John Steinbeck en ses crayons

lmd dit: à

Bloom, s’il vous plait, c’est Fonfon qui est au Valon des Auffes et pas le Vallon des Auffes qui est près de chez Fonfon.

MC dit: à

La vie de Moliere, et plus encore, ses pièces, vaut bien qu’on en discute. On ne s’en tirera pas en effaçant le débat. Saviez-vous que Certains de ses meilleurs amis étaient médecins? Bien à vous. MC

Bloom dit: à

En ce qui concerne les US, perso j’essaie d’ avancer assez prudemment, en n’oubliant pas l’histoire récente et en prenant en compte les contrastes entre régions et la structure décentralisée, niveaux des états, niveau fédéral…
Je recommande l’émission de la BBC ci-dessous sur la réalité de l' »affirmative action », souvent traduite de façon erronée par ‘discrimination à rebours’ alors qu’il s’agit de ‘mesures compensatoires’.
J’attire l’attention de ceux que la complexité ne rebute pas sur le fait que l’ anglais utilise de façon très directe les termes de ‘race’, de ‘statistiques ethniques’, de ‘travailleur/euses du sexe’, etc.
A contrario, les enfants attardés ont des’ special needs’, les petits sont ‘vertically challenged’, et les ‘lettre-word’ (n-word, c-word, y-word)se multiplient comme les petits pains.
Bref, un tout autre monde avec ses dynamiques sociales et ses cultures politiques qu’il convient d’analyser dans leur logique interne avant de les critiquer de l’extérieur à l’aide de nos grilles de lecture à nousss.

Les tomates que nous avions achetées au paysan chez qui nous campions au-dessus de Rocamadour m’ont laissé un souvenir impérissable…jamais mangé de meilleures…Nous avions tiré le beau Lot.

sur l’affirmative action:
https://www.bbc.co.uk/programmes/m001m4qj

Sur les risques du métier, The Human Stain: « Do they exist or are they spooks?”, à propos de ses étudiants absents…La gaffe qui tue,figurativement & littéralement.

Bloom dit: à

lmd, certes, je parlais de la maison de mon ami Jean, sur le Vallon des Auffes, près de chez Fonfon.
J’espère que c’est plus clair ainsi…?

Janssen J-J dit: à

@ La gaffe qui tue, figurativement & littéralement.
« La tache », de Philip Roth, était pas mal non plusss, dans le genre annonciateur, me souviensj. -.

Janssen J-J dit: à

@ Le beau Lot, le bolo bleu … (bol au bleu ?).
Un danube, cékoi ?

Bloom dit: à

BoJo dégage enfin de son poste de député pour mieux se défendre dans le dossier du PartyGate (les fêtes au 10 Downing St pendant le confinement).
Je recommande l’écoute du podcast The Rest Is Politics, sur Spotify, notamment l’interview d’une heure de Mary McAleese, ex-présidente irlandaise par Alastair Campbell, ancien ‘spin doctor/conseiller’ de T. Blair.
Mary McAleese a grandi à la lisère ‘mixte’ de Ardoyne, un ghetto catholique du nord de Belfast, dans une rue que sa famille dut quitter après l’attaque à l’arme automatique de leur maison par des paramilitaires protestants…Son père, originaire de la République, tenait un pub sur Fall Road, la grande artère du quartier républicain de Belfast ouest. Une voiture piégée explosa devant le pub, tuant une jeune femme qui traversait la route, et qu’il a tenu dans ses bras tandis qu’elle agonisait. Il s’est enfoncé dans une dépression et une aphasie qui dura 10 ans; les 9 enfants du couple durent se prendre en charge, Mary pour sa part, fit des études de droit et devint universitaire.
Pas franchement un parcours d’héritier à la Johnson, Macron et cons saurs.
Femme puissante dotée d’un sens de l’humour irrésistible.

Autres interviews notables à mon goût (60mns à chaque fois)

– Gerry Adams, Sinn Fein
– David Lammy, ‘ministre des AE’ du cabinet fantôme travailliste
– Hilary Rodham Clinton
– David Baddiel, humoriste et écrivain juif
– David Milliband, ex-ministres des AE sous T.Blair
– Tony Blair
– Fiona Hill, ancienne conseillère d’Obama et de Trump sur la Russie, issue d’une famille ouvrière du nord-est de l’Angleterre (There is Nothing For You Here, titre de ses passionnantes mémoires).

(Alasatair Campbell et Pierre Assouline ont un point commun, lequel?)

Bloom dit: à

Alastair…

Bloom dit: à

« La tache », de Philip Roth, était pas mal non plusss,

‘The Human Stain’ est le titre original, 3J, polysémique (Pol lit Sémique)

Bloom dit: à

Au coeur de la civilisation américaine, la religion & donc l’Enfer.

Jean Langoncet dit: à

@un peu de musique avec Lola – et si la référence à ce titre ne vous semble pas fortuite, tant mieux !

De la SERP et des RNeux bon teint

Lola. L’image a traversé l’Europe, de manifestations identitaires en France jusqu’aux tribunes d’un stade en Serbie. Pour la première fois, l’entourage de Lola raconte comment il a vécu cette récupération politique, comme une souffrance venue se greffer sur le deuil. Pour l’extrême droite, cette récupération politique de l’affaire n’a qu’un but : propager fausses informations et théories du complot en profitant de l’émotion nationale. Décryptage dans ce nouvel épisode de La Fabrique du mensonge.
https://www.francetelevisions.fr/et-vous/notre-tele/a-ne-pas-manquer/la-fabrique-du-mensonge-17409

Bihoreau, duc de Bellerente dit: à

Retiennent mon attention: cette Intelligence dite artificielle, et ce mouvement animé surtout par des jeunes filles malheureuses, le wokisme. Le dérèglement climatique n’est jamais loin, surtout quand la Côte est étatsunienne est enfumée par des feux de forêt québécois, mais ces incendies ont toujours existé. Je reviens donc au wokisme, et à ces pauvres fillettes en mal de zizi qui pensent régler leur angoisse en éliminant à tout jamais la moitié la plus productive du genre humain. J’en ai fait taire une il y a quelques années quand de passage à Paris je me retrouve à table avec une de ces créatures, la toison agrémentée de vert et de rose, qui s’insurge car j’ai répondu à la question d’un convive que j’étais un fourmi, alors que mon mari était un cigale. «Quoi, un fourmi ? Un cigale ? Mais ce n’est pas français !» d’éructer la gorgonnette. «Je suis un mâle, mademoiselle, pas une femelle, alors ce sera UN fourmi !». En voilà une qui a eu sa leçon …

Phil dit: à

Ha ! Bellerente cause comme Montherlant. Olé

Jazzi dit: à

Quoi, Bihoreau, vous êtes homo et marié !
On peut être gay, sans enfant et avoir de très bonnes notions d’éducation, quoiqu’en pense rose…

Marguerite Yourcenar :

« Je condamne l’ignorance qui règne en ce moment dans les démocraties aussi bien que dans les régimes totalitaires. Cette ignorance est si forte, souvent si totale, qu’on la dirait voulue par le système, sinon par le régime. J’ai souvent réfléchi à ce que pourrait être l’éducation de l’enfant.
Je pense qu’il faudrait des études de base, très simples, où l’enfant apprendrait qu’il existe au sein de l’univers, sur une planète dont il devra plus tard ménager les ressources, qu’il dépend de l’air, de l’eau, de tous les êtres vivants, et que la moindre erreur ou la moindre violence risque de tout détruire.
Il apprendrait que les hommes se sont entretués dans des guerres qui n’ont jamais fait que produire d’autres guerres, et que chaque pays arrange son histoire, mensongèrement, de façon à flatter son orgueil.
On lui apprendrait assez du passé pour qu’il se sente relié aux hommes qui l’ont précédé, pour qu’il les admire là où ils méritent de l’être, sans s’en faire des idoles, non plus que du présent ou d’un hypothétique avenir.
On essaierait de le familiariser à la fois avec les livres et les choses ; il saurait le nom des plantes, il connaîtrait les animaux sans se livrer aux hideuses vivisections imposées aux enfants et aux très jeunes adolescents sous prétexte de biologie. ; il apprendrait à donner les premiers soins aux blessés ; son éducation sexuelle comprendrait la présence à un accouchement, son éducation mentale la vue des grands malades et des morts.
On lui donnerait aussi les simples notions de morale sans laquelle la vie en société est impossible, instruction que les écoles élémentaires et moyennes n’osent plus donner dans ce pays.
En matière de religion, on ne lui imposerait aucune pratique ou aucun dogme, mais on lui dirait quelque chose de toutes les grandes religions du monde, et surtout de celle du pays où il se trouve, pour éveiller en lui le respect et détruire d’avance certains odieux préjugés.
On lui apprendrait à aimer le travail quand le travail est utile, et à ne pas se laisser prendre à l’imposture publicitaire, en commençant par celle qui lui vante des friandises plus ou moins frelatées, en lui préparant des caries et des diabètes futurs.
Il y a certainement un moyen de parler aux enfants de choses véritablement importantes plus tôt qu’on ne le fait. »
(« Les yeux ouverts. »)

Bihoreau, duc de Bellerente dit: à

Et oui Jazzi, gay et marié. Après de très longues fréquentations. Le coup de foudre, et bien c’est cela: on attend que le fruit soit mûr. Quant aux wokettes, m’est avis que cela ne durera pas. Trouvons-leurs de beaux mâles bien baraqués et laissons Dame Nature faire son oeuvre. Ou alors de fortes dames qui sauront les cravacher jusqu’à ce qu’elles voient la Lumière.

Jazzi dit: à

Vous avez épousé votre jeune domestique maghrébin, Bihoreau ?
Il héritera de votre château (en ruines) !

D. dit: à

La procureure d’Annecy vient juste de parler : le bonhomme n’est pas fou, jusqu’à nouvel ordre.
Si Passou pouvait bannir ceux qui ici on répandu de fausses informations ?
Merci.

Jean Langoncet dit: à

@ceux qui ici on répandu de fausses informations ?

On serait-il un con récurrent qui ose tout ? C’est paraît-il à ça qu’il se reconnaît

rose dit: à

Jacques Barozzi

Vous ‘e savez rien de ce que je pense

Ou pas grand chose.
Hier soir, ai continue ce matin avec son amie pas voilée, ai eu mon premier débat avec une jeune femme voilée.
Et bien c’était coton.

Jazzi dit: à

Le léZard s’est bien marré en voyant comment D. a acheté sa propriété à Chaville !

Alexia Neuhoff dit: à

Les jeunes enfants et les vieux aiment à se faire peur, c’est bien connu. La première catégorie ne venant pas commenter ici, la seconde est, en revanche, largement représentée. Et exprime ses terreurs. Le dérèglement climatique, les guerres, l’inflation, la pollution des airs, les incendies ? Pas du tout. Le wokisme ! Cette gangrène, cette menace pour notre civilisation, l’enfer absolu, le diable, le grand fantasme de la droite réactionnaire. Sus au wokisme ! Une croisade s’impose, il s’agit de débarrasser les dictionnaires et les esprits de cette infamie importée. Au moyen de la violence s’il le faut (on en a un bel exemple plus haut avec appel au viol et à la bastonnade). Et tant pis si « woke », « wokisme » sont une réponse que les jeunes générations ont trouvée pour dénoncer précisément la violence dont elles sont victimes : femmes, minorités ethniques, religieuses, sexuelles, etc.

et alii dit: à

gay et marié.
cela n’a rien d’extraordiaire;je me souvins d’une femme dont le mari se découvrit gay, et voulut faire vivre dans l’appartement conjugal où vivaient aussi ses filles, son amant du moment;
la femme choisit le divorce

et alii dit: à

souviens

Jazzi dit: à

La dernière interview de Passou, en exclusivité sur le lézard de Paris !

Vous êtes journaliste depuis 40 ans. Vous avez notamment débuté avec France Soir. Est-ce le métier de journaliste qui vous a donné l’envie d’être écrivain ?

J’ai commencé au sein de la rédaction du Quotidien de Paris – journal crée par Philippe Tesson sur les ruines de Combats. Mon ambition première était d’être journaliste. Je ne me voyais pas être écrivain. Cependant, je me suis rendu compte que les journaux ne permettaient plus aux journalistes de mener à bien leurs enquêtes. Il manquait les trois éléments essentiels : Le temps, la place et l’argent. En revanche, les maisons d’éditions pouvaient offrir ces conditions. Très jeune, j’ai alors pris la décision d’écrire des livres afin de réaliser de véritables enquêtes.
Je n’ai accepté que mon éditeur puisse ajouter le terme d’écrivain sur la quatrième de couverture qu’à la parution de mon 15ème livre – Il s’agissait de mon premier roman…

Bihoreau, duc de Bellerente dit: à

Jazzi, on ne peut rien vous cacher ! Mon jeune domestique maghrébin est devenu mon tendre époux afin d’avoir de quoi vivre si la Divine Providence devait me rappeler à Elle avant lui. Si nous devions mourir ensemble, mes maigres avoirs iraient à l’Association d’entraide de la Noblesse Française, oeuvre admirable, en souhaitant la création d’un prix «Henri d’Anselme» destiné à une jeune personne, pas nécessairement noble, pouvant par son comportement inspirer la jeunesse.

Damien dit: à

Un très bon article du Figaro sur une jeune metteuse en scène, admiratrice de Tarkovski :

« La metteuse en scène Lisaboa Houbrechts présentera Médée à la Comédie-Française jusqu’au 24 juillet 2023.Étoile montante de la scène flamande, la metteuse en scène de 31 ans, avide de récits tragiques, est l’invitée de la Comédie-Française pour présenter sa Médée, adaptée d’Euripide, jusqu’au 24 juillet. »

« Médée est une pièce admirable, que j’ai relue récemment. Pasolini l’avait filmée avec la chanteurse, là… comment déjà ? Ah oui, la Callas, je ne connais que ça ! Très beau film. Finalement, je me disais que j’ai raté ma vocation : j’aurais dû être metteur en scène de théâtre, et de « Médée » d’Euripide en particulier. J’aurais monté cette sublime pièce dans les plus grandes salles de spectacle, et basta ! — Bravo jazzi pour votre interview de Passou. Bon soir à tous !

Samuel dit: à

Pourquoi les mots Savoir et Saveur ont la même racine ?

Damien dit: à

Amélie Mauresmo : «Feutré le jour, Roland-Garros devient festif en nocturne» Match
On s’en fout un peu. C’est le petit monde de Mauresmo. Il paraît qu’elle a été enceinte, ça me rappelle la phrase dans « Cria Cuervos », le film de Saura : « Eh ben moi, ma maman, elle est morte longtemps avant ma naissance ! » Je ne sais pourquoi !

Bihoreau, duc de Bellerente dit: à

Je dois reconnaitre que ces mâles qui agressent au couteau, à l’arme à feu, voire à l’automobile, donnent du bois à chauffer (vieille expression de ma contrée) aux wokes femelles qui souhaitent la disparition de ceux qui portent du XY et non pas du XX. Puisse Henri d’Anselme leur prouver que les hommes ne sont pas tous des monstres. Je plains un peu ce jeune homme qui sera la victime de toutes sortes de tentatives de récupération. Je prie le Ciel de lui épargner le sort de Soeur Sourire…

J J-J dit: à

@ BddB & son mari : je vous souhaite une longue et heureuse vie conjugale. A Jzmn & Passoul aussi… La seule erdélienne pleine de lucidité et de bon sens icite, c’est alexia : je lui souhaite également une longue vie très heureuse et équilibrée en son ménage.
(nb/ pour moij, tout va bien aussite, merci)/

MC dit: à

C’est curieux , ce massacre me faisait songer à celui , naguere célèbre, de Papavoine, au Bois de Boulogne. Et l’avocat , Jules Paillet, pourtant, avait fondé La Défense de son client sur la Folie. Cela ne lui evita pas la mort. Serions-nous devenus plus sensibles que sous la Restauration? MC

Marie Sasseur dit: à

L’assaillant risque la perpétuité; en France, la peine de mort est abolie.

Marie Sasseur dit: à

BdeB à des problèmes pour uriner. Quel retour…

Marie Sasseur dit: à

Corrections: a des problèmes

Marie Sasseur dit: à

Le pronostic vital « n’est plus engagé » pour les victimes de l’attaque au couteau, perpétrée à Annecy jeudi, qui a fait six blessés dont quatre jeunes enfants.

Et c’est une excellente nouvelle.

D. dit: à

Au marché ce matin, un monsieur d’environ 70 ans, d’apparence rassurante, me donne aimablement un tract de « Renaissance ». Naturellement je pense à qui vous savez, du pays dieppois. Ce n’était pas lui, mais la bonne volonté mal employée était identique. Je rends le tract avec la même amabilité, un peu forcée, j’en conviens. Prenant un air professoral, il croit bon d’ajouter que « beaucoup de mesures ont pourtant été prises », ce qui ne manque pas de provoquer chez moi une hilarité dont je le remercie vivement, avant de me diriger vers le poulet bio qui m’attend sur l’étal du volailler.

Alexia Neuhoff dit: à

Merci, JJJ. Je prends le compliment. Ici, j’ai surtout l’habitude de me faire rembarrer. Ce qui, naturellement, ne m’affecte en rien et aurait même tendance à m’amuser.

Jean Langoncet dit: à

De North Beach, des beats et de Steinbeck

En souvenir du journaliste de San Francisco qui a interviewé John Steinbeck lors des Voyages avec Charley

Le décès de Curt Gentry, écrivain indépendant de San Francisco, le 10 juillet dernier [2014], m’a particulièrement attristé. Journaliste de la vieille école, fan fidèle de John Steinbeck et écrivain intrépide sur des sujets proches du cœur divisé de Steinbeck (J. Edgar Hoover, les bordels de San Francisco), il m’a beaucoup aidé dans mes recherches sur Dogging Steinbeck, mon récit véridique de Travels with Charley, le soi-disant livre non romanesque de Steinbeck. Curt Gentry était un gentleman et l’un des hommes les plus sympathiques que j’aie jamais rencontrés.
Comme l’indique sa nécrologie dans le San Francisco Chronicle, Gentry a connu la gloire et la fortune en coécrivant Helter Skelter : The True Story of the Manson Murders, et une biographie dévastatrice de l’ennemi juré de John Steinbeck, J. Edgar Hoover. La controverse et le pouvoir n’ont jamais effrayé Curt. Parmi ses 13 livres, on trouve l’histoire de l’écrasement par l’URSS d’un avion espion américain sous l’administration Eisenhower, détestée par Steinbeck, et celle des maquerelles légendaires qui ont rendu San Francisco célèbre et, pour Steinbeck, attrayante.
Du milieu des années 1950 jusqu’à sa mort, Gentry a vécu dans le quartier branché de North Beach à San Francisco. À la fin du mois d’octobre 1960, Steinbeck est arrivé en ville avec sa femme Elaine et leur chien Charley, dans le cadre de l’étape californienne du voyage de l’auteur, Travels with Charley, pour redécouvrir une Amérique qu’il disait ne plus comprendre. Gentry a habilement obtenu une interview avec son héros littéraire et a écrit un long article pour le San Francisco Chronicle sur ce que Steinbeck lui a dit. (…)
http://www.steinbecknow.com/2014/07/25/remembering-the-san-francisco-journalist-who-interviewed-john-steinbeck-during-travels-with-charley/

Jean Langoncet dit: à

@Santé mentale des migrants : des blessures invisibles

Incidemment, si nous parlons du même individu, il s’agit d’un « migrant » qui nous vient de Suède où il a passé près de dix ans et fondé une famille

Samuel dit: à

Pourquoi le piéton américain quand il voit passer un millionnaire dans une limousine rêve secrètement du jour où il pourra monter dans la sienne ?
Et pourquoi le piéton français quand il voit passer un millionnaire dans une limousine rêve secrètement du jour où il pourra le faire descendre de voiture pour qu’il marche comme les autres ?

Marie Sasseur dit: à

@si nous parlons du même individu, il s’agit d’un « migrant »

Il s’agît d’un réfugié syrien.

D. dit: à

Parce que l’esprit américain est un esprit du « comment » et celui français du « pourquoi ».

et alii dit: à

@Samuel:ce n’est vraisemblablement pas la réponse mais ce peut être une manière de l’approcher
vous avez remarqué comme les petits portent tout à la bouche :les pattes de la girafe Sophie sont pratiques pour ça; ils peuvent les tortiller et les sucer à volonté; quand ils savent que c’est l’heure du sommeil, ils arrêtent;

Marie Sasseur dit: à

@Je plains un peu ce jeune homme qui sera la victime de toutes sortes de tentatives de récupération. Je prie le Ciel de lui épargner le sort de Soeur Sourire…

Henri ne connaît que le répertoire scout a priori…
Ce n’est pas un sourire , même dans ces circonstances tragiques quand des commentaires ignobles donnent envie de vomir, d’autres en revanche font franchement rire.
Comme celui de  » craindre » une récupération de ce preux chevalier croisé, armé de son seul sac a dos pour repousser l’ennemi, déjà rebaptisé Henri d’Arc, ou, pour les rétifs au wokisme, Jeanne d’Anselme 😉

Jean Langoncet dit: à

@Il s’agît d’un réfugié syrien

Il a donc trouvé refuge en Suède il y a dix ans (2013) où il a fondé une famille ; merci bécassine de me donner aussi l’occasion de vérifier quelques données géographiques et géopolitiques : Alep se trouve bien en Syrie
https://www.lepoint.fr/monde/syrie-des-raids-russes-sur-alep-plus-violents-que-jamais-11-10-2016-2075118_24.php

Tout cela pour dire que le statut de « migrant » et la nationalité syrienne de l’assassin sont secondaires dans cette sinistre affaire que la fachosphère instrumentalise une nouvelle fois, non pour pousser à la réflexion – qui ne peut être que très limitée à ce stade -, mais au contraire pour fournir des prétextes pour ne pas réfléchir, des « idées toutes faites » et, par conséquent, ne conduire qu’à une impuissance généralisée

Marie Sasseur dit: à

Le junkie becassin aura tout loisir dans les prochains jours d’approfondir la biographie de l’auteur de cette folie meurtrière, à mesure que l’enquête avancera.

Jean Langoncet dit: à

NOTA : les descendants de réfugiés sont-ils eux-mêmes des réfugiés ? Certains dans la salle devraient se sentir concernés

Marie Sasseur dit: à

« La guerre civile syrienne, aussi appelée révolution syrienne à ses débuts, est un conflit armé en cours depuis 2011 en Syrie. Elle débute dans le contexte du Printemps arabe par des manifestations majoritairement pacifiques en faveur de la démocratie contre le régime baasiste dirigé par le président Bachar el-Assad. Réprimé brutalement par le régime, le mouvement de contestation se transforme peu à peu en une rébellion armée. »
Wikipedia

Alexia Neuhoff dit: à

Pourquoi le piéton américain quand il voit passer un millionnaire dans une limousine sort-il son colt pour la lui braquer ?
Et pourquoi le piéton français (impliqué dans l’écologie) quand il voit passer un millionnaire dans une limousine lui crève-t-il les pneus ?

MC dit: à

Retour à Malherbe et à sa belle « Ode sur la Reine pour sa venue en France », où deviendrait-il incorrect de le citer? O combien lors aura de veuves/ la Gent qui porte le Turban! Que de sang rougira les Fleuves/ Qui lavent les pieds du Liban!/ Que le Bosphore en ces deux rives/ Aura de Sultanes captives! Et que de mères à Memphis,/ En pleurant diront la vaillance/ De son courage et de sa lance,/ aux funérailles de leurs fils! ». Il est vrai que le possesseur des armes est Henri IV, pas un quelconque Macron.,,.. MC

Alexia Neuhoff dit: à

« Aux funérailles de leur fils » au singulier, « fils », sinon « son » et « sa » seraient fautifs.

Alexia Neuhoff dit: à

« Aux funérailles de leur fils »
Enfin, c’est un hauteur (sic) que j’ai lu il y a fort longtemps.

Damien dit: à

C’est un type, plutôt jeune, et il habite Jérusalem. Un jour, il perd son boulot et se retrouve au chomedu. Il est bien embêté, en fait. Parce que lui, il se voit au taquet, pour essayer de s’en sortit. Il est tellement optimiste ! C’est un délire ! Il se dit, devant cette situation qui le gave, je vais aller demander à mon rabbin ce qu’il en pense. C’est une idée. Il y a beaucoup de rabbins à Jérusalem, vous savez, et ils sont très bons. Donc il se rend chez son excellent rabbin et lui raconte ce qui lui arrive. « Ah oui, lui dit le rabbin… c’est embêtant comme tout. David, je vais sortir le grand jeu ! Ce soir je m’adresse à Dieu, je lui parle de toi dans ma prière, et on verra ce qu’il va nous dire, si jamais il répond ! Reviens me voir demain, je te dirai… » Le lendemain, David est de retour devant son rabbin, qui lui dit : « Excellent, David ! Dieu, dans sa miséricorde nous a entendus ! Eh bien, David, voilà ce que tu vas faire : tu vas aller à la porte de la ville, et attendre… que le Christ revienne. » David est enthousiaste. « C’est chouette, ça ! dit-il… Mais, demande-t-il au rabbin, est-ce un job d’avenir ? » Le rabbin, aussi enthousiaste que lui, l’encourage par ces mots : « Bien sûr, David… Et puis, tu sais, c’est une… situation stable !!! » — C’était une blague juive que quelqu’un m’a racontée. Bonsoir.

vadeboncoeur dit: à

Woke voisine c’est un chanteur très mignon, n’est-ce pas Jazzi?

Pätrice Charoulet dit: à

Prière

Un ami me signale ceci : Dans presque toutes les synagogues françaises,le samedi matin, on peut entendre cette prière :

« De ta demeure sainte , ô Seigneur, bénis et protège la République française et le peuple français.
Que la Frande vive heureuse et prospère ; qu’elle soit forte et grande par l’union et la concorde.
Que les rayons de ta lumière éclairent ceux qui président aux destinées de l’Etat.
Que la Francde reste fidèle à sa noble tradition et défende toujours le droit et la liberté. »

renato dit: à

Unabomber, a été retrouvé mort dans sa cellule ce matin. Les causes du décès n’ont pas encore été révélées ; il avait 81 ans. Il purgeait une peine d’emprisonnement à perpétuité sans possibilité de demander une mise à l’épreuve. Ancien universitaire, il a justifié ses actes comme une tentative de lutte contre le danger généré par le progrès technologique.

Bihoreau, duc de Bellerente dit: à

Une très longue étude de l’Histoire m’a appris qu’il n’y a rien de nouveau sous vous savez quoi. L’humain n’a pas changé. On peut se réfugier loin de tout et attendre la mort, ou bien se défoncer … et attendre la mort. Ou encore rechercher la sagesse et … vous me voyez venir, non ?

renato dit: à

Puisque la Mort est le seul évènement sûr dans la vie, inutile de l’attendre : d’une manière ou d’une autre elle arrive.

Bihoreau, duc de Bellerente dit: à

@ Renato
Voila pourquoi j’ai écrit: «Ou encore rechercher la sagesse et … vous me voyez venir, non ?» Les plus conformistes sont tombés dans le petit piège. Si d’aucuns me voient venir, qu’ils m’avertissent au plus tôt car je n’ai pas la moindre minuscule idée où je m’en vais. Tiens, pas tout à fait vrai: je vais souper, comme à l’époque du Régent, tard et finement !

renato dit: à

Apparemment la « chose » vous perturbe, Bihoreau, feindre le désenchantement ne cache pas la réalité.

Jean Langoncet dit: à

Tadam … Le livre contient des centaines de croquis, y compris les premiers dessins en couleurs du maître de la bande dessinée underground, des projets de couverture pour les inoubliables comics, Zap et Head, les croquis originaux de Keep On Truckin’, la première apparition de Mr. Natural, mais aussi son évolution et son perfectionnement, Fritz The Cat, The Old Poopero, et beaucoup, beaucoup des filles voluptueuses de Crumb. Le tout est rassemblé dans un ouvrage relié à la couverture ornée d’une illustration récente colorisée à la main par Crumb en personne. Alors pourquoi pleurnicher et dépérir ? Désormais, vous pouvez avoir la qualité TASCHEN à un prix de misère. …

Jean Langoncet dit: à

@i l’histoire vous rappelle la fuite de Caïn, fils d’Adam, après le meurtre de son frère Abel, ce n’est pas un hasard : Steinbeck disait avoir été guidé par un unique verset biblique :
« Caïn se retira de devant l’Éternel, et séjourna dans le pays de Nôd, à l’est d’Éden. » (Genèse, 4, 16).

Robert Crumb’s The Book of Genesis
https://www.theguardian.com/books/gallery/2009/oct/23/robert-crumb-art

MC dit: à

On croit rêver; Langoncet vérifie qu’ Alep se trouve bien en Syrie! Alexia; j’ai reproduit l’orthographe du recueil Toussaint du Breuil que j’avais sous la main. C’est l’orthographe du Dix-Septieme siècle commençant. Bien à vous. MC

MC dit: à

Du reste, ces propheties orientales se trouvent aussi chez Racan’et le President Maynard. Il faudrait voir si ce n’est pas un reste de la «  pulsion de croisade » qu’ Alphonse Dupront estimait finir sous Louis XIII. MC

rose dit: à

Compagne du philosophe Jacques Derrida, avec qui elle a eu un fils en 1984,

Mme A a eu un fils à 39 ans.
Cette année 2023, il a 39 ans.
Elle a deux fois l’âge de son fils.
Derrida a eu un fils.

rose dit: à

Sylviane Agacinski a eu un fils qui a eu 39 ans en 2023.
Elle l’a eu à 39 ans.
Elle a deux fois son âge cette année.
Derrida a eu un fils lorsqu’il avait 56 ans. Il est mort alors que son fils avait huit ans.

Damien dit: à

Quand j’étais adolescent, j’avais lu Jean Ray et notamment « Malpertuis », dont on avait tiré un film qui était passé à la tévé. Voilà ce que le Monde dit du roman qui reparaît en poche :

« Malpertuis (1943), premier roman de Jean Ray (1887-1964), classique du fantastique francophone. On y découvre que la famille qui gîte au cœur de l’antique demeure Malpertuis a toutes les chances d’être le panthéon grec. Reconstitution d’un Olympe dissous pour un chef-d’œuvre insolite, où s’entremêlent satire sociale et horreur gothique. »

Jean Ray avait aussi écrit la série Harry Dickson, rival américain de Sherlock Holmes, son pendant belge en somme, puisque Jean Ray était, je crois, originaire de Belgique. Il y avait une nouvelle, « Cric Croc le mort en habit », qui était incompréhensible, sans doute bâclée. C’était la préférée de mon père. Quand le film « Malpertuis » est passé à la tévé, nous étions tous autour du poste, excepté mes parents qui étaient sortis en ville. Il y avait avec nous le petit Allemand qui était notre correspondant, et qui croyait rêver. Je lui avais dit (pour rigoler) pendant le dîner que Hitler était un génie (sic). On avait pas arrêté de le bizuter. Son père était juge dans une petite ville de province, en Bavière. Bref, c’était un plouc. Il avait été scandalisé par « Malpertuis », surtout les scènes du coït charnel et le moment où le cercueil dévale les escaliers avec un bruit effrayant. Il allait en faire des cauchemars. Nous, on avais bien aimé, et enfin on voyait ce que l’écrivain préféré de notre géniteur donnait au cinéma. C’était un moment de gloire à la littérature. Par la suite, je n’ai plus jamais lu Jean Ray. Il a sombré dans l’oubli, et le voilà qui ressort aujourd’hui pour les amateurs et les nostalgiques. Le Monde en parle, c’est bien. Je me marre ! Bon dimanche à tous !

Jazzi dit: à

« coït charnel »

Pléonasme, Damien ?

Damien dit: à

Pas du tout. Un coït peut être frigide, comme ceux de Mallarmé. Et de toute façon, un pléonasme n’est pas toujours fautif. Donc je suis complètement dans les clous du bon français, que je parle admirablement. Coït charnel est là pour montrer l’horreur d’un jeune puceau allemand face à une telle représentation hyperbolique, qui le rendra impuissant pour le restant de ses jours. Je ne sais pas, mais j’imagine que devenu adulte il s’est fait moine. Tout ça grâce à moi et à Jean Ray ! Jazzi, merci de garder vos remarques sur mon français pour vous. Le silence, vous ne connaissez pas ! Il vous faut pérorer constamment ! C’est très fatigant,très. Bonne journée quand même.

Marie Sasseur dit: à

Recup

A la télé, un ami d’Henri a cru bon de devoir comme il le dit,  » clore la séquence heros ».
C’est vrai que tout ça menace de partir en sucette. Henri « inspiré », traduit par « in spiritu » , donne a l’ensemble une tournure moyenâgeuse.

La bonne pratique : On aimerait voir plus de Henri d’Arc  » inspirés », dans le métro de Paris, une vieille « pulsion » de civisme, en quelque sorte.

https://sophot.org/reportage/lindifference-dans-les-transports-en-commun/

Phil dit: à

Ray je crois, originaire de Belgique

et comment. Né contrebandier et pas mort en Suisse comme l’immense Simenon qui ne savait pas pisser dans les deux langues.
Mathieu Carrière fait le matelot dans Malpertuis, vrai bilingue allemand qui aurait dû plaire à votre correspondant du Wirtschatswunder, dear Damien.

Marie Sasseur dit: à

Cher Damien,
Reparaît en poche un roman néo gothique sur fond d’obscurantisme rosicrucien bien tempéré?
Tout pour plaire à la génération Z.

Bloom dit: à

« The sooner this turd is flushed down the toilet, the better »
Alastair Campbell à propos de Boris Johnson.
(« Plus vite on aura tiré la chasse pour évacuer cet étron, mieux ce sera »)
Imagine-t-on un commentateur/acteur politique français s’exprimer aussi crûment que l’ami Alastair? Pourtant ce n’est certainement pas l’envie qui manque (et pas uniquement dans la sphère politique…)

Damien dit: à

Mathieu Carrière fait le matelot dans Malpertuis, vrai bilingue allemand qui aurait dû plaire à votre correspondant du Wirtschatswunder, dear Damien.

Mathieu Carrière, en effet, je me souviens. C’est à lui évidemment qu’incombait la scène de baise qui a traumatisé le petit Allemand. Oui, c’était gothique, chère Sasseur. Je ne raffole pas, à vrai dire, sauf les soeurs Brontë. Mais je me laisserais tenter par « Malpertuis », si j’avais le temps, juste en lire quelques pages pour le remugle de ces souvenirs de lecture et de film vu à la tévé avec le petit martyr teuton.

Bloom dit: à

Encore une coïncidence ‘austérienne’. Rencontré hier par le plus grand des hasards au Marché de la Poésie, Anouar Benmalek que j’avais accueilli à Sydney en 2004 pour la traduction australienne de son roman L’Enfant du peuple ancien/The Child of an Ancient People. J’allume la radio tout à l’heure pour écouter Questions d’islam de Ghaleb Bencheikh et y retrouve l’auteur de L’amour au temps des scélérats…
Small world.
What next?

Bolibongo dit: à

Ray Combaluzier, le niveau litt&raire monte, bravo! 🙂

Bolibongo dit: à

Marché de la Poésie

C’est le début de la saison de la tomate! 🙂

MC dit: à

Ce Ray la n’est peut-être pas le meilleur. On vise le film, non le roman. MC

Bolibongo dit: à

Marché de la Poésie

A-t-on le choix entre les très saporeux oignons rouge catalans et les salades occitanes?

D. dit: à

Moi je n’ai aucun coït jamais cela résoud le problème.

Bolibongo dit: à

Marché de la Poésie

Le train de légumes à partir de Perpignan vers Paris a repris désormais du service sur ordre du ministre des transports.

Damien dit: à

http://www.pileface.com/media/video/Le%20coup%20de%20griffe%20de%20Fa%C3%AFza%20Gu%C3%A8ne%20La%20m%C3%A9tamorphose,%20Franz%20Kafka.mp4

Levée de boucliers contre cette mise à plat de Kafka, à travers « La métamorphose ». Pourquoi un tel tollé ? N’a-t-on pas le droit de démolir un monument ? Et s’ils avaient raison ? C’est vrai que c’est triste, « La métamorphose », ça ne remonte pas le moral, ça fait pas bander ! Et puis, ça a une prétention à la profondeur, et même à l’universalité. Une prétention, pour eux, injustifiée. Et tac ! Alors, il faut l’interdire ? Comme les nazis ? Kafka, vous le savez, n’a pas été arrêté par les nazis, bien qu’il fût juif et auteur d’écrits décadents. Car Kafka est mort avant. Par contre, ses soeurs ont été déportées et sont mortes dans un camp d’extermination. Les livres de Kafka ont été brûlés par les nazis sur des autodafés. Déjà. Et voilà que les livres de Kafka sont brûlés aujourd’hui en direct à la tévé par une cohorte d’écrivains béni oui oui, qui disent : Assez ! Hitler et eux, même combat ! La parole de Kafka était sacrée, elle ne l’est plus ! On respectait cette souffrance qui venait du fond de l’humanité, c’est fini. Je n’ai plus le droit d’avoir un cancer. Et d’ailleurs, je ne m’étonne plus qu’on vote bientôt une loi rendant possible l’euthanasie. Il faut euthanasier les infirmes comme Kafka, qui répandent des paroles défaitistes de malheur ! Eh merde ! Mais où va-t-on ? On commence par Kafka et on finit par Catherine pancol, et après il n’y aura plus personne. Moi je ne veux pas de cette société basée sur la haine et l’aveuglement. Kafka nous dit ça, car sa lecture rend lucide. Après on va nous supprimer Pascal, et ensuite le reste de ceux qui ont dit la vérité. Voilà le problème. Bonne journée à tous et lisez Kafka, lisez !!!

D. dit: à

Moi j’ai acheté des tomates bio degueulasse sans aucun goût. Une honte. Je les ai ramenées au marchand et je lui ai dit toi t’as de la chance que j’te les mette pas dans ta gueule tes tomates de merde.

D. dit: à

MC dit: à

On croit rêver; Langoncet vérifie qu’ Alep se trouve bien en Syrie!

Pfffttt… Ce Langoncet… i ferait mieux de rester couché.

Bolibongo dit: à

Tomates paysannes en ce qui me concerne, sur le marché local où l’on rencontre des célébrités l’été.
Cultivées à pas plus de vingt kilomètres à la ronde, sans être bio, elles rendent tout le soleil du sud-ouest cher à André breton.
( Et dire qu’on a raté la rencontre de trois Jige!)

D. dit: à

J’ai connu un hamster doré d’origine syrienne qui avait perdu la raison.

D. dit: à

Il amassait, il amassait, à s’en faire éclater les joues.
La nuit il faisait tourner une roue pendant des heures et des heures en fouinant.

D. dit: à

et en fouinant aussi.

D. dit: à

Et en.couinant aussi.

Bloom dit: à

Quand on couche avec quelqu’un, avec le potassium radioactif contenu en chacun de nous, l’on reçoit plus de radiations que si l’on dormait à côté d’une centrale nucléaire en activité normale.
Vivent les atomes crochus!

Rosanette dit: à

@Rose
Ce que nous dit de ce fils une biographie de Derrida lue naguère mais dont je ne sais plus le nom de l’auteur :
Marié et père de famille Derrida avait apporté sa contribution à la procréation de cet enfant à la demande de son élève Sylviane Agacinski
Il n’aurait jamais rien su de cet enfant qu’il considérait comme totalement étranger à sa vie , jusqu’au jour où apercevant dans un aéroport la sœur de Sylviane Agacinscki accompagnée d’un ado, il en a déduit que cet ado était probablement le fils qu’il avait eu avec son élève

Phil dit: à

jusqu’au jour où apercevant dans un aéroport

où va se nicher la déconstruction

renato dit: à

« … apercevant dans un aéroport la sœur de Sylviane Agacinscki accompagnée d’un ado, il en a déduit que cet ado était probablement le fils qu’il avait eu avec son élève »

Se faire un sang d’encre pour l’histoire des autres…

et alii dit: à

SOLEIL VERT
SUR OBS/
« Non, je ne veux pas que l’on finisse tous comme dans le film « Soleil vert » [réalisé par Richard Fleischer en 1973], comme j’ai pu parfois l’entendre. Il ne s’agit pas d’engager une révolution funéraire, mais de proposer une nouvelle pratique qui viendra s’ajouter aux autres dans un cadre juridique existant.

et alii dit: à

« longue relation secrète avec Sylviane Agacinski (future épouse de Lionel Jospin à partir de 1994), laquelle a duré de longues années. De cette union adultère, un premier enfant aurait pu naître en 1978, mais Sylviane reconnaît avoir avorté :

« Le bonheur absolu [entre Jacques et Sylviane] a commencé à s’abîmer dès 1978 : d’un commun accord, mais non sans souffrance des deux côtés, Sylviane a eu recours à une IVG ».
* Benoît Peeters, Derrida (Grandes biographies / Flammarion, 737 p., 27 Euros). A paraître le 6 octobre 2010.
non fiction .

renato dit: à

Toujours employé le crayon papier, la plume (Waterman) était réservée aux devoirs surveillés.

et alii dit: à

à propos de la bio de B.PEETERS, »sur non fiction:
« Contacté par nos soins, l’éditeur du livre précise que « Sylviane Agacinski n’a pas souhaité apporter son témoignage à l’auteur de cette première biographie de Derrida, mais Benoît Peeters lui a fait relire tous les passages qui la concernaient. » »
merci pour eux tous

Marie Sasseur dit: à

Il manque le début , et alien.
Merci pour tous.

« Durablement marié avec Marguerite, Jacques Derrida a eu également une longue relation secrète avec Sylviane Agacinski (future épouse de Lionel Jospin à partir de 1994), laquelle a duré de longues années. De cette union adultère, un premier enfant aurait pu naître en 1978, mais Sylviane reconnaît avoir avorté :

« Le bonheur absolu [entre Jacques et Sylviane] a commencé à s’abîmer dès 1978 : d’un commun accord, mais non sans souffrance des deux côtés, Sylviane a eu recours à une IVG ». .

Elle confirme un peu plus loin qu’elle a bien eu, plus tard, un enfant avec Jacques Derrida, Daniel, né en 1984. »

https://www.nonfiction.fr/article-3797-jacques-derrida-et-sylviane-agacinski-revelation-inattendue-dans-une-biographie-a-paraitre.htm

Bolibongo dit: à

Le crayon, le crayon vous dis-je!

( Mot lierre.)

et alii dit: à

sur le prénom de Daniel comme Daniel Derrida
remarquons que 1° IL Y A UN Daniel AGACINSKI
2)qUe DERRIDA Jacques avait évoqué le roman:
Daniel Deronda est un roman écrit par l’auteur anglais George Eliot , publié pour la première fois en huit parties (livres) de février à septembre 1876. [1] C’était le dernier roman qu’elle a achevé et le seul à se dérouler dans la société victorienne de son époque. Le mélange de satire sociale et de recherche morale de l’œuvre, ainsi que son interprétation sympathique desproto- sionistes juives , en ont fait la déclaration finale controversée de l’un desromanciers victoriens les plus renommés. wiki

Marie Sasseur dit: à

Daniel Agacinski, agrégé de philo.

Préparation d’une thèse de philosophie politique « la construction de la figure du héros »​, sous la direction de Jean-Christophe Goddard.

Henri, porte des lilas.

https://youtu.be/qoD7iNSxlRw

Jean Langoncet dit: à

@D. dit: à
La nuit il faisait tourner une roue pendant des heures et des heures en fouinant.
D. dit: à
et en fouinant aussi.
D. dit: à
Et en.couinant aussi.

Ce doit être une manifestation du coït reproducteur

et alii dit: à

sur le point:
qu’est ce qui manqua à unabmber pour ne pas n arriver là?
3Cet habitant du Yorkshire, au nord de l’Angleterre, a trouvé une forme géométrique « qui ne se comporte pas de la façon dont on pouvait s’y attendre », selon les savants.

et alii dit: à

N’EMPËCHE UNE DECOUVERTE QUI SE FËTE:
La prestigieuse université d’Oxford organise en juillet un événement célébrant cette découverte, le Hatfest (fête du chapeau), auquel participera Roger Penrose. Cette découverte est d’autant plus étonnante que « la réponse est tombée du ciel et des mains d’un amateur », souligne Craig Kaplan. « Et de la plus belle façon, grâce à un amoureux du sujet, qui l’explore en dehors de tout objectif professionnel. »
vite prévenir ALICEET SON CHAPELIER/
https://www.pinterest.com.au/pin/5277724553606564/

closer dit: à

A cause de Rossy de Palma, JB. Nous savons tous que tu en es secrètement amoureux.

Jazzi dit: à

Réponse, dans le compte-rendu, la semaine prochaine, closer…

Samuel dit: à

Pourquoi, au regard de l’Histoire, un homme qui se tait est aussi un homme qui se tue ?

Samuel dit: à

Pourquoi le plus dangereux des loups se cache-t-il toujours dans la bergerie ?

Samuel dit: à

Pourquoi quand deux femmes se parlent, elles s’entendent toujours sur le dos d’une troisième ?

rose dit: à

Rosanette

Je ne le savais pas marié de père de famille Derrida.
Mais lorsqu’il est mort l’enfant avait seulement huit ans.

D. dit: à

Pourquoi tu la fermerait pas deux minutes, Samuel ?

D. dit: à

Pourquoi ?

D. dit: à

Warum warum warum warum warum que l’essence est si chère ?

Alexia Neuhoff dit: à

Samuel dit: à
Pourquoi quand deux femmes se parlent, elles s’entendent toujours sur le dos d’une troisième ?

Bof, le « dos »… plutôt la forme des seins, des cuisses, des fesses, etc.

D. dit: à

Et alii, j’ai des révélations importantes à vous faire sur Van Gogh.

Bihoreau, duc de Bellerente dit: à

Charles III est le premier souverain britannique depuis Victoria (1837-1901) a s’interroger sur les enjeux de son temps. Les autres étaient nuls intellectuellement, d’où, peut-être leur succès. Quant aux premier ministres, est-il possible de tomber plus bas que Johnson et Truss ? Pauvre Élisabeth II, cela l’a achevée…

MC dit: à

Elle est quand même partie mourir en Écosse. Ceci compense cela. MC

MC dit: à

Intéressant portrait d’ Ariane Gerard, « Agente litteraire féministe «  dans le JDD. On comprend à le lire d’où sortent Mona Chollet et ses consœurs.

rose dit: à

Rosanette
C’est vous qui avez raison
Je m’emmêle grave les pinceaux
Ce fils est né en 1984.
Son père est dcd en 2004.
Il avait 20 ans. Votre anecdote tient la route.

Bihoreau, duc de Bellerente dit: à

«Elle est quand même partie mourir en Écosse. Ceci compense cela. MC»

Tout à fait exact. Mais elle y passait ses vacances de fin d’été depuis toujours, alors on ne peut dire qu’elle si était réfugiée. Le Roi pourra t-il garder par devers lui ses opinions bien tranchées ? La série britannique House of Cards nous montre un Charles III très activiste.

Janssen J-J dit: à

@ de l’esbrouffe au bal moral, histoire de donner le change et faire oublier la queen précédente. Va pas nous infléchir la trajectoire du planetarium, quand même ! (… not’train d’vie, on y touch’pas, pas vrai, Camilade ?).
@ Jamais sans mon coït impromptus – ma tit’ kapotte, wouarf !
@ N’accablons pas la découvreuse de Mona Chollet et al., bien au contraire. Louons-là, Intérim.
@ Rosanette a souvent très raison, on ne peut pas dire le contraire.
@ D’après que D. Trumpt serait au plus mal avec ses casserolade au Texass. Macron, d’Issy craint le retour des Moulineaux.

MC dit: à

Le secret des bons Monarques britanniques ; être ») très ) activiste sans en avoir l’air ». Je crois que cette mort en Ecosse était voulue, prévue, et je ne suis pas le seul. MC

J J-J dit: à

cath’rine t’en pan-colle une à kafkakakak, méouvaton ?

J J-J dit: à

Sylviane A. aurait déridé Jacques. _____________
(elle sort). Des nouvelles de Mme Trouillefoux, peut-être, Annie & Rose-Marie ?

Janssen J-J dit: à

@ Je crois que cette mort en Ecosse était voulue, prévue, et je ne suis pas le seul

Moij n’y croisj pas, tant qu’on ne sait pas « voulue par qui ? ». Trop de spéculations elliptiques nuisent au sérieux de ce blog littéraire, je pense n’être pas le seul.

Janssen J-J dit: à

Roxane s’était barrée. Il n’en restait que des huitres hors de saison et la gracilité de la serveuse un brin indifférente… C’est qu' »Un de ses pieds se frottait sur l’autre et le décolleté dans son entrebâillement, laissait voir la naissance de ses seins halés ». Et cela changeait tout du cadrage liminaire._____ (cf. in JB, Le goût de l’huitrier pie).

et alii dit: à

il est temps de le citer
« 02 Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? « (bible hébreu ps 21
Lama (pourquoi)

MC dit: à

JJJ, elle est donc partie se sachant malade, ce qui a été dit à l’époque,et avec mettons une chance sur trois au ieux d’en revenir? Dur à soutenir….MC

Bihoreau, duc de Bellerente dit: à

«MC dit à JJJ, elle (Élisabeth II) est donc partie se sachant malade, ce qui a été dit à l’époque,et avec mettons une chance sur trois ou deux d’en revenir? Dur à soutenir….MC»

La Reine se savait malade, mais a tenu son rôle jusqu’à la toute fin. C’est admirable. Faire son devoir, comme tant le font, sans qu’on en parle. Je ne désespère pas de la race humaine, ni de mon peuple, quelque soit la veulerie inévitable que les médias, assoiffés de sang, démontrent dès qu’ils en ont l’occasion. Les internés de l’asile du bon docteur Passou en ont besoin, hurlant leur souffrance, devant des thérapeutes souvent dubitatifs devant les remèdes disponibles. Affligeant.

Marie Sasseur dit: à

A priori, les problèmes de miction de BdeB sont resolus, du moins pour ce qui est de marquer son territoire ici.

Bihoreau, duc de Bellerente dit: à

«@ Marie Sasseur – A priori, les problèmes de miction de BdeB sont resolus, du moins pour ce qui est de marquer son territoire ici.»

Sachez madame, ou mademoiselle, ou non genrée, que je n’ai point besoin de pisser pour marquer mon territoire, bien que je pense remarquer dans votre remarque une pointe d’ironie de bon aloi. Maintenant Ouellebecq nous appelle !

Marie Sasseur dit: à

C’est bien par vos problèmes de vessie que vous fites votre grand retour parmi les trolls, BdeB.

Vous avez aussi un problème pour faire la distinction genre grammatical et identité sexuelle.

Le sujet ici, c’est Steinbeck.

Sinon, à Annecy y’a cinéma à partir de ce soir. Sans Henri.

Bihoreau, duc de Bellerente dit: à

Marie Sasseur, vous voyez fort bien ma confusion (genre grammatical et identité sexuelle) devant cette nouvelle affirmation de soi que constitue le désir de beaucoup d’hommes et de femmes d’être autre chose, voire d’être ailleurs. Les repères tombent. Reviendrons-nous au «camarade» d’antan, sans le précéder de «cher» ou «chère», et à l’utilisation massive du mot «personne», féminin comme recrue, vedette, ou idole, et certain de ne pas offusquer personne ?

MC dit: à

La Sasseur résume déjà Malpertuis comme étant un roman neo gothique sur « ‘un fond d’ obscurantisme rosicrucien bien tempéré, ce qui montre surtout qu’elle ne l’a pas lu…. MC

Marie Sasseur dit: à

Le vieux puceau de Bretagne montre surtout que l’obscurantisme moyenâgeux de la curaille est encore la meilleure façon de distraire l’intelligence.

Mary Curry dit: à

Au panthéon des grands auteurs américains, y mentionner le dernier grand qui vient de disparaître.

« Le grand écrivain américain Cormac McCarthy, qui connut le succès sur le tard, est mort mardi à l’âge de 89 ans de causes naturelles. Chroniqueur de l’Amérique des Appalaches et du «Far West» ténébreux McCarthy, dont des romans ont été adaptés par Hollywood (No Country for Old Men, La Route) et qui remporta un prestigieux prix Pulitzer en 2007, est décédé chez lui à Santa Fe, dans l’Etat du Nouveau Mexique. »
Figaro

Et son dyptique testamentaire, Bobby & Alicia, ignoré sur la rdl, et c’est presque un soulagement.

Janssen J-J dit: à

@ une chance sur trois ou deux d’en revenir? (BdB à MC)

NON NON, il avait écrit : « une chance sur trois AU MIEUX d’en revenir » –

Pourquoi falsifier ainsi, puis mésinterpréter le propos des gens ? Hein ?

J J-J dit: à

Laissons Félicité Sasseur à ses fredaines et parasitages habituels de couvertures à soie et lui lui laisser chlore son folkchlore,

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