de Pierre Assouline

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La République des livres
John Steinbeck en ses crayons

John Steinbeck en ses crayons

Franchement, quelle idée d’écrire encore pour se reposer d’avoir écrit ! Il n’y a que des écrivains pour s’adonner à de pareilles fantaisies. Chez Simenon, cela a donné soixante-quinze enquêtes du commissaire Maigret. Chez John Steinbeck (1902-1968), le « Journal » de ses grands romans (ils viennent de paraitre dans la collection de la Pléiade). Il y eut d’abord celui des Raisins de la colère paru en français en 2019 chez Seghers ; il y a désormais celui d’A l’est d’Eden que le même éditeur vient de publier sous le titre Les lettres d’A l’Est d’Eden. Journal d’un roman (320 pages, 21 euros), les deux étant traduits de l’anglais par Pierre Guglielmina. Les Hamilton et les Trask, une famille en contrepoint de l’autre, l’une selon exposée selon une narration chronologique, l’autre en fonction d’un récit kaleïdoscopique. Une méthode de son invention. Il commente l’attitude ses personnages, les retrouve chaque jour et donne de leurs nouvelles à son correspondant comme s’il s’agissait de personnes de chair et de sang. Elia Kazan en fit un grand film en 1955 qui allait consacrer James Dean. Si l’histoire vous rappelle la fuite de Caïn, fils d’Adam, après le meurtre de son frère Abel, ce n’est pas un hasard : Steinbeck disait avoir été guidé par un unique verset biblique :

« Caïn se retira de devant l’Éternel, et séjourna dans le pays de Nôd, à l’est d’Éden.  » (Genèse, 4, 16).

Un vrai journal fait de notes à leurs dates mais qui se distingue de beaucoup d’autres par sa forme épistolaire : des lettres adressées presque chaque jour à Pascal Covici, son ami et éditeur chez Viking Press. Sa manière de se roder, de faire un tour de chauffe avant de se lancer dans le chantier en cours. Ses manuscrits le révèlent : à gauche, la lettre du jour, compte-rendu de ses états d’âme, son optimisme, ses découragements, ses angoisses, ses espoirs et de la vie comme elle va ; à droite, la page du jour de son work in progress.

Ainsi noircissait-il deux pages par jour au crayon. Mais attention : pas n’importe lequel. Le Mongol 2 3/8 F (vous voyez à peu près ?) ou alors le modèle 480# 2 3/8 (la différence ne vous aura pas échappé). Ce dernier est à ses yeux la Rolls du crayon ; il ne se l’offre que pour se récompenser d’une bonne journée d’écriture. Son outil de travail et instrument de production. Des années durant, le lauréat du prix Nobel de littérature en 1952 rechercha comme un graal inaccessible « le crayon parfait ».

Avis aux généticiens de la littérature qui se pencheront sur ses manuscrits : ses crayons le racontent. Ils les aiment longs. Lorsqu’ils se révèlent souples et fins, c’est que « ça » vient tout seul, naturellement, apparemment sans effort, que la journée de travail est bonne ; mais lorsque la mine se brise plusieurs fois de suite, c’est qu’il tient son crayon trop serré entre les doigts jusqu’à « poignarder le papier » car une situation, une scène ou l’attitude de ses personnages l’encolèrent et le rendent hargneux ; il en a même de gros cals à la main. Trois types de crayons sont disposés devant lui comme les soldats d’une armée à la veille de la bataille : un pour les jours d’écriture souple, un pour ceux d’écriture dure et un dernier, ultra-souple celui-là, rarement utilisé « car je dois me sentir aussi délicat qu’une pétale de rose pour l’utiliser ».

Il les achète par quatre douzaines et s’en débarrasse lorsque, à force d’être taillé, le crayon n’existe plus que par la gomme cerclée de métal qui trône en son faîte. Le crayon est l’indispensable fétiche d’un rituel d’écriture si sacralisé qu’y déroger le plongerait dans des abîmes d’angoisse. Il n’est qu’un seul objet auquel il voue une passion supérieure encore : son taille-crayon électrique. Ce qui se conçoit lorsqu’on use d’une soixantaine de crayons par jour. Sa consommation l’effraie. On aura compris que le poste « crayons » occupe une certaine place dans son budget et dans son psychisme (il en vient même à se demande si l’humidité de la vallée de Salinas, sur le littoral californien, ne ramollirait pas les pointes…).

Le taille-crayon lui est si vital qu’une fois, son moteur étant tombé en panne, il abandonna les Hamilton et les Trask à leurs destins durant toute une nuit pour se consacrer exclusivement à la réparation de son engin- la cadence, le rythme et le son du roman dussent-ils en pâtir ; le voyant fumer et cracher des étincelles, il fut pris d’une réelle empathie face à la tragédie annoncée :

 « Il ne devrait pas finir comme ça. Je dépends de lui profondément ».

Cela peut paraitre futile, anodin ou trivial mais cette histoire de crayon est fondamentale. Il est son fidèle compagnon six heures par jour toute l’année. Ils s’aiment autant qu’ils se font souffrir. Tant et si bien qu’à la fin on se demande lequel tient l’autre, de l’écrivain ou du crayon.

On a rarement aussi bien dévoilé la solitude de l’écrivain en plein travail, ses doutes, sa lassitude, l’obscurité dans laquelle il avance, ses tentatives d’expliquer l’inexplicable et de faire advenir l’impossible. Peu d’auteurs ont comme lui fait ressentir à quel point écrire est aussi une activité physique. Vient toujours un moment où lorsque de deux écrivains se rencontrent, quel que soit leur âge, ils ne parlent plus que de leurs problèmes de dos.

(« John Steinbeck », « James Dean dans le film d’Elia Kazan » photos D.R.)

Cette entrée a été publiée dans Histoire Littéraire.

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commentaires

752 Réponses pour John Steinbeck en ses crayons

rose dit: à

prostitué/es.

En tout cas, un des deux était en très grande souffrance, avec ses deux mains d’homme, dans un corps déguisé en femme.
C’était la misère sexuelle.

En passant, vu également une jeune femme algérienne qui portait un joli foulard rouge sur ses cheveux : cela passe.
Ce qui ne passe pas c’est le grand machin noir des cheveux jusqu’aux pieds : ce qui ne laisse de m’inquiéter est que les jeunes femmes noires & africaines & musulmanes s’y mettent : contre, férocement, ces tenues rétrogrades. Contre.

rose dit: à

La souffrance humaine, je ne l’invente pas en fonction d’une mesure qui m’appartiendrait, je la ressens physiquement.
Comme aujourd’hui, j’ai ressenti le bonheur équilibré des amoureux, bénis soient-ils, et de ces jeunes brésiliennes. Oui, cela se répand aussi, leur joie, leur douceur, etc.

renato dit: à

rose, l’éducation, à mon sens, ne se limite pas à « dis merci à la dame », c’est un ensemble (mode de vie — modèles, références, conversations, apprentissages *, etc.).
* Par exemple, enseigner aux filles qu’être en couple n’est pas le but ultime de la vie et qu’il ne faut pas ignorer les signes révélateurs de violence pour ne pas être la vieille fille aux fêtes de famille.

rose dit: à

Et je vais le dire courageusement, respire, souffle, la misère sexuelle est directement liée à la misère sociale.
C’est dit.

rose dit: à

(mode de vie — modèles, références, conversations, apprentissages *, etc.).

C’est exactement ce que j’ai écrit non ?

Moi, je n’ai jamais été la vieille fille aux fêtes de famille si c’est de moi que vous parlez.
J’ai deux enfants, ai vécu dix ans en couple, eu un compagnon de vie durant dix autres années, et j’ai été la fille dévouée et silencieuse de mes deux parents, durant.vingt autres années de ma vie, gobant toutes les perfidies/saloperies assommées par -systématiquement- des grands frustrés.
Et dans mon ex.famille, chacun/e y a été de ses couples changeant de partenaires, y compris d’enfants de lits différents.

C’est la loi du silence qu’il faut abattre, un.
Deux : avoir un mari pour le mettre à quatre pattes et en être fière, dites-moi l’intérêt ?
Trois : avoir une compagne pour la cocufier une vie de couple durant, quel est l’intérêt ?

Les choses se pèsent et se mesurent, Renato : et pour ma part, je ne me sens pas une vieille fille frustrée.
Encore aujourd’hui, un jeune homme a qui je demandais quelques éclaircissements sur son travail m’a dit « mais vous ne faites pas votre âge ». Je lui expliquais que l’an prochain, cela fera cinquante ans que, et ai du lui dire mon âge, sixty six.
Alors ce terme de vieille fille, il est d’un emploi suranné pour ne pas dire machiste, et ne m’est pas approprié.

Il est terminé le temps où, pour se réaliser, une fille devait se marier et arriver vierge à son mariage.
Ter-mi-né, Renato.
Ter-mi-né.

rose dit: à

* Par exemple, enseigner aux garçons qu’être en couple n’est pas le but ultime de la vie et qu’il ne faut pas ignorer les signes révélateurs de violence pour ne pas être le vieux garçon aux fêtes de famille.

Je vous l’ai passé au masculin, Renato, pour que vous voyiez le pendant.

renato dit: à

Je ne parlais pas de vous, rose.

rose dit: à

Ah grand merci renato !

renato dit: à

« C’est exactement ce que j’ai écrit non ? »

Vous avez oublié l’apprentissage, moment important de l’éducation. L’exemple déjà fait bien à part, enseigner la parcimonie.

Jean Langoncet dit: à

@Bloom dit: à
« Oubliés le « Summer of Love » de 1967, les « Flower Children » et l’amour libre ;
envolés le festival de Monterey de juin 1967, celui de Woodstock d’août 1969 et la génération
hippie ; la fête est finie. En 1969, quelque chose se brise. Une fracture d’ordre moral ? Une
scission dans la société ? Un refus général de la population qui désire en finir avec
l’Establishment ? Hypothèses aussi nombreuses que justifiées. Malgré le conflit vietnamien,
l’assassinat brutal de Sharon Tate par la Manson Family le 8 août 1969, à Los Angeles, et la
peur qui s’empare des foyers après ce drame, la fin des Sixties voit surtout la perte de deux
écrivains majeurs du XXe siècle. À la mort de Neal Cassady, le 4 février 1968, et de Jack
Kerouac, le 21 octobre 1969—les aventuriers d’On the Road, porte-drapeaux d’une contestation
grandissante contre le puritanisme du pays—, la Beat Generation vient de sombrer(…) »
Julien Ortéga, « De Bob Dylan à David Bowie : chronique d’une contre-culture annoncée », Cercles (36) 2019 :
158-172.

Amalgames et raccourcis à la hauteur d’une IA de première génération ; n’est-ce pas renato ?

D. dit: à

Rose, je ne comprends pas ce terme de misère sexuelle. Je ne l’ai jamais compris. Même si c’était misère affective, je ne le comprendrais que peu voire pas du tout. Je suis peut-être un être à part, en marge de ce côté-là. C’est pour moi une grande chance après avoir vu, toute ma vie autour de moi, où pouvais mener l’esclavage sexuel, qui est l’oeuvre de Lucifer, je le rappelle.

D. dit: à

Quand l’homme ou la femme pense nécessaire de d’équilibrer par le sexe consommé hors mariage et sans volonté première de procréer, Lucifer est là, juste à côté. Avec un immense, terrible et méchant sourire, celui de la victoire temporaire sur Dieu.
Priez Saint-Michel.

D. dit: à

(…) 7Alors leurs yeux à tous deux s’ouvrirent et ils se rendirent compte qu’ils étaient nus. Ils attachèrent les unes aux autres des feuilles de figuier, et ils s’en firent des pagnes.
8Ils entendirent la voix du Seigneur Dieu qui se promenait dans le jardin à la brise du jour. L’homme et sa femme allèrent se cacher aux regards du Seigneur Dieu parmi les arbres du jardin.
9Le Seigneur Dieu appela l’homme et lui dit : « Où es-tu donc ? »
10Il répondit : « J’ai entendu ta voix dans le jardin, j’ai pris peur parce que je suis nu, et je me suis caché. » (…)

vadeboncoeur dit: à

Sympa le nouveau venu, Bill Boquet! 🙂

renato dit: à

Jean Langoncet,

même les dictionnaires confondent beatniks et hippies : ce ne sont pas des synonymes !

Cela dit, le débat sur ce qu’il fallait faire après avait déjà commencé avec l’apparition des hippies, plutôt superficiels pour ne pas dire « décadents », mais il était évident que contrairement à nous c’était un mouvement de masse, donc se profilais pour nous un après.

Nous étions partis avec quelques livres et nos rêves, mais nous avons vite compris que nous ne pouvions pas avoir de rêves, comment aurions-nous pu en avoir ? Il s’agissait donc d’accepter que le mouvement aurait eu une fine. À cette époque nous vivions la route comme un lieu d’ascèse, car le monde nous déconcertait, et la route c’était la meilleure façon de l’éviter, mais nous nous sommes vite détrompés : il y a toujours un autre monde derrière l’apparence, et à chaque fois on croit que c’est la plus grosse merde dans laquelle l’on puisse avoir mis les pieds, et avons vite compris que nous ne sommes jamais à l’abri ; que le temps reparti ne permet pas la moindre erreur ; que nous sommes condamnés à le vivre, peu importe où nous mettons les pieds ! Pour finir, nous nous sommes dispersés et chacun a réalisé quelque chose en utilisant de manière excentrique les possibilités données.

C’était l’état d’esprit, puis les accidents (homicides, décès) ont une influence relative.

rose dit: à

Rose, je ne comprends pas ce terme de misère sexuelle. Je ne l’ai jamais compris. Même si c’était misère affective, je ne le

D.
Peut être êtes-vous très peu attentif aux gens. Je ne préjuge pas. Peut être aussi n’avez-vous jamais vu quelqu’un se broyer les mains à côté de vous.
C’est la seconde fois que j’assiste à cela aujourd’hui.
La première était dans un tribunal pour un essai de conciliation entre une personne qui avait agressé physiquement l’une au risque de l’assassiner et l’autre.
Une personne mentait, l’autre pas.
Aujourd’hui, j’ai assisté pour la seconde fois de ma vie à un broyage de mains sur soi-même qui témoigne d’,une immense agitation intérieure.

La misère sexuelle :
Une maman (où est le père ?) dont la petite fille à l’âge de l’innocence commet ou pas une tentative de viol ou un viol sur une autre enfant
à l’école maternelle est dans une totale misère sexuelle.
Une femme, épouse ou pas que le mari offre à d’autres hommes, piliers de bar comme lui ou pas,contre rétribution ou pas, vit la misère sexuelle.
Une jeune fille adolescente qui passe quelque temps à se prostituer avec n’importe qui, vit la misère sexuelle.
Un magistrat qui met sa fille de douze ans en vente sur internet pour des parties fines est plein pot dans la misère sexuelle.
Tous ceux qui s’adonnent à la pédopornographie sont plongés dans la misère sexuelle.
Un enfant de dix ans qui, à dix ans, est vendu à des hommes homosexuels contre vingt roupies la passe, vit la misère sexuelle.
En Thaïlande, la montagne de misère sexuelle avec la prostitution infantile.

Y a des moments, vous me sidérez dans ce que vous ne comprenez pas.

Maintenant avec votre priez saint Michel, je vous trouve totalement tarte.

rose dit: à

D. dit: à
Quand l’homme ou la femme pense nécessaire de d’équilibrer par le sexe consommé hors mariage et sans volonté première de procréer, Lucifer est là, juste à côté. Avec un immense, terrible et méchant sourire, celui de la victoire temporaire sur Dieu.

Non.
Respect de soi et respect de l’autre.
Consentement de soi et consentement de l’autre.
Le sexe, ce n’est pas une partie de lupanar.

Aujourd’hui, quelqu’un a dit devant Le déjeuner sur l’herbe d’Édouard Manet « ah, elle sortait du bain, c’est pour cela qu’elle était nue ».

Pas du tout.

Un jour, je suis intervenue au musée Chagall à Nice, pour expliquer un détail d’une toile que la guide, formidable par ailleurs, ne connaissait pas.

Il ne faudrait quand même pas exagérer.

Et puis, ce soir, avec son Olympia que Gauguin a parfaitement plagié, et son Déjeuner sur l’herbe, j’en suis à me demander si au fond cet Edouard n’était pas le Houellebecq du XIX ème.
Toujours à scandaliser, de salon en salon.
Alors que Degas ne faisait pas de tapage. Il reprochait beaucoup de choses à son coreligionnaire ; enfin, ce n’était pas le grand amour, ni même une belle amitié.

rose dit: à

, enseigner la parcimonie.

Là, je ne vous suis pas : mon père nous a enseigné avec sévérité la parcimonie. Jamais un esquimau au cinéma.
Il a cumulé ses économies qui sont celles de.mq mère,.travailleuse aimante infatigable.
Frôlant la radinerie/à la marge, son père étant un économe pointilleux.
Il faut/il s’agit d’avoir vécu le résultat.

Je suis pour tout claquer et tout distribuer.

La parcimonie à d’autres niveaux : le sexe, l’hubris, la drogue, l’alcool.

L’argent de la radinerie cela vire à la cupidité et quoi de plus grave que d’être cupide ?
Même et y compris l’alcool et le sexe n’atteignent pas ce niveau de gravité qu’atteint la cupidité.
Sauf si, peut-être, le pouvoir.

rose dit: à

Et puisque j’en suis à me demander si, je propose que l’on lâche définitivement les baskets à ses parents et aussi à ses enfants.

À partir de l’âge de.l’autonomie, chacun est responsable de sa propre vie et c’est tout.

Bonne nuit,

rose dit: à

Voilà, je déteste profondément les hommes qui montrent les femmes à poil pendant qu’eux mêmes sont en costume.

rose dit: à

Au Chili, la.decharge de vêtements, ai vuardi matin a la ressourcerie de Forcalquier un petit camion charger des tonnes de vêtements dans des sacs en plastique a emmener ailleurs. C’est la seconde fois que j’assiste à cela.pas osé demander où allez-vous ?
La.ddfnidre fois à Marseille, c’était dans un autre Emlaüs.
Là cela va être dans une autre ressourcerie à Seyne les Alpes ?
Des tonnes de vêtements en boule dans des sacs en plastique. Les gens avaient l’air découragés ; j’irai leur parler.

rose dit: à

ai vu mardi matin à

La dernière fois à Marseille, c’était dans un autre Emmaüs.

rose dit: à

Je vais mettre des mots sur les choses :
La cupidité c’est un vice.
La misère sexuelle c’est un drame.

On sort plus facilement des drames que des vices.

La détermination sociale de base, on s’en tape vraiment.
Pfff, pffff, pfffff.

Nous ne sommes réduits à rien.
On conserve intacte de manière pérenne notre capacité d’évolution et d’être en mouvement.
Les femmes en mouvement, je l’ai appris il y a trente trois ans au Canada, que je n’ai pas sillonné moi d’est en ouest. Un pays où vous avez dù être heureux puisque votre fils s’y est installé avec sa petite famille.

Nous ne sommes réduits à rien : et surtout pas à la fatalité imbécile.

Si je voulais employer deux métaphores, je dirais que le drame, on nous y plonge (la famille bcp) ; nous sommes hyper passifs face à cela.
Mais que le vice on se plonge soi-même dedans. Que c’est une grande faiblesse de caractère et que c’est une attitude active.

À peaufiner.

Bonne nuit.

Je suis excitée comme un pou dans la tonsure d’un moine de Ganagobie, mais g des raisons personnelles pour.
Je vais retrouver ma sérénité intérieure et tomber ploum, dans le sommeil réparateur.

Merde. Ce qui ne me facilite pas la tâche, c’est que, il y a trente trois ans, à Tadoussac, j’avais trente trois ans ; j’espère me tromper dans mes calculs. Meuh meuh mêêê…

renato dit: à

La parcimonie, rose, ce n’est qu’une idée de l’économie, rien à voir avec l’avarice ou la pingrerie. Chez nous on ne laissait pas la table s’il y avait des restes dans l’assiette, « j’ai payé ça aussi » nous disaient. Encore aujourd’hui pas de restes dans ma cuisine. Pour le vêtement c’était de même… (ce n’est pas par hasard que j’ai mis le papier de la décharge au Chili).

8.6 — 6.52

Mary Curry dit: à

John Steinbeck’s speech at the Nobel Banquet at the City Hall in Stockholm, December 10, 1962

https://youtu.be/7SKEODtaQUU

« Literature was not promulgated by a pale and emasculated critical priesthood singing their litanies in empty churches – nor is it a game for the cloistered elect, the tinhorn mendicants of low calorie despair. Literature is as old as speech. It grew out of human need for it, and it has not changed except to become more needed. » – Steinbeck

Alexia Neuhoff dit: à

Phil dit:

peur d’alcatraz

Dear, Porte d’Auteuil, c’est plutôt Alcaraz. Tie-break !

Bloom dit: à

Exquis poème de Bukowski, au sujet duquel on ne saurait laisser le dernier mot à Damien, tout dégoulinant de moraline.

dog

a single dog
walking alone on a hot sidewalk of
summer
appears to have the power
of ten thousand gods.

why is this?

lmd dit: à

Un ami capitaine au long cours a vu des phoques moines (Monachus monachus) se reposant sur un coffre d’amarrage à l’entrée du port de Sète (c’était dans les années 60).
C’était les mêmes phoques que ceux du récit de Ménélas (chant IV de l’Odyssée) .

Mary Le crayon de votre photo n’est pas celui de la référence (Mongol 2 3/8 F). Mon commentaire d’il a y quelques jour montre le bon crayon :
https://larepubliquedeslivres.com/john-steinbeck-en-ses-crayons/comment-page-1/#comments

Mary Curry dit: à

« EXCLUSIVE: Netflix is developing a limited series adaptation of John Steinbeck’s classic novel East of Eden, with Zoe Kazan writing and exec producing and Florence Pugh attached to star and co-produce.
(…)
The novel was previously adapted as a film in 1955 with Zoe’s grandfather, Elia Kazan, directing for Warner Bros. The film was also notable for being James Dean’s first major screen role. »

https://deadline.com/2022/06/zoe-kazan-florence-pugh-east-of-eden-netflix-anonymous-content-and-endeavor-content-1235048776/

Mary Curry dit: à

@votre photo n’est pas celui de la référence (Mongol 2 3/8 F).

Si.

Mary Curry dit: à

 » Cet article date de plus de dix ans.
Quand John Steinbeck séjourna dans le Jura et provoqua une belle polémique
John Steinbeck, prix Nobel de littérature, écrivain américain phare du XXème, auteur entre autres des « Raisins de la colère » et « Des souris et des hommes » séjourna dans une petite ville du Jura en 1952. Une visite de 3 jours qui créa la polémique. C’est ce que raconte Bernard Cabiron dans son livre « Steinbeck et les résistants du Jura ».
Article rédigé par

Marie Pujolas – franceinfo
France Télévisions
Publié le 10/12/2012 15:16
Temps de lecture : 1 min.

L’écrivain américain John Steinbeck (Underwood Photo /SUPERSTOCK/SIPA )

Invité par un professeur d’anglais, ancien résistant et admirateur de l’écrivain, John Steinbeck découvrit il y a tout juste 60 ans les richesses du Jura. De son séjour à Poligny, il garda ses nombreuses conversations avec les habitants. Des habitants qu’il vit comme étant d’attachants gaulois, indépendants et libre penseurs. De retour aux Etats-Unis, Steinbeck publia un article dans lequel il raconta l’amour des jurassiens pour le vin, la chasse et la politique et surtout leur penchant pour les idées communistes et anti-américaines. »

https://www.francetvinfo.fr/culture/livres/quand-john-steinbeck-sejourna-dans-le-jura-et-provoqua-une-belle-polemique_3354165.html

D. dit: à

D. dit: à
Quand l’homme ou la femme pense nécessaire d’équilibrer par le sexe consommé hors mariage et sans volonté première de procréer, Lucifer est là, juste à côté. Avec un immense, terrible et méchant sourire, celui de la victoire temporaire sur Dieu.

Non.

Si.

lmd dit: à

Allons Mary Curry ne plaisantons pas, sur votre crayon il est écrit Mongol 482 N°2
alors que sur le mien il est écrit Mongol 482-N° 2 3/8 F.

Mary Curry dit: à

C’est ça lmd, entre vos liens eBay et rakuten, vous confondez ce blog et le bon coin.
Le numéro 2 n’existe qu’avec une mine 3/8F.
Demandez à votre stationer.

Damien dit: à

Damien, tout dégoulinant de moraline (Bloom)

Je n’aime pas ce mot de « moraline ». Il est vrai que je préfère la loi morale à la déchéance. Ceci étant, je ne vois pas en quoi on peut me taxer de « moraline ». J’ai donné des preuves que non, en défendant Céline. Je suis un homme de goût. Donc, OK, j’aurais accepté de boire un verre avec Bukowski, mais pas d’entrer dans ses affaires d’alccolo. Après tout, Bukowski à Apotrophes, c’était le cirque, le boxon. Heureusement, il n’a pas vomi en direct ni sorti sa queue devant tout le monde. On a frôlé le désastre à la tévé française, qui plus est dans l’émission culturelle la plus prisée du PAF. Est-ce que c’est un jugement moral ? Pourquoi pas ? Vous pensez, Bloom, qu’il faut faire ce que demande Nietzsche, c’est-à-dire adopter l’éthique des bandits corses ? La loi de la jungle ? Le mec qui est plus fort que vous peut vous casser la gueule et vous dérober votre chère Rolex ? D’ailleurs, vous n’en avez sans doute pas, de Rolex. Votre bien le plus précieux, qu’est-ce que c’est ? Moi, c’est de penser juste et droit. La morale, oui. La moraline, je ne sais pas ce que c’est. Bonne journée.

Mary Curry dit: à

@ »Mais attention : pas n’importe lequel. Le Mongol 2 3/8 F (vous voyez à peu près ?)  »

Oui, on a vu.

« ou alors le modèle 480# 2 3/8 (la différence ne vous aura pas échappé). »

Effectivement, le 480 est rond et le 2 est hexagonal.

D. dit: à

Le principal est d’être fier de son Mongol.

D. dit: à

Ce matin à 09h 45 un Syrien demandeur d’asile a commis une attaque au couteau dans un parc d’Annecy. 1 adulte et 4 enfants blessés dont 2 en urgence absolue.

D. dit: à

Le parquet antiterroriste n’est pas saisi à ce stade (oui vous avez bien lu…)

Mary Curry dit: à

Correction, Effectivement, le 480 est rond et le 482 N°2 est hexagonal.

D. dit: à

Le terroriste s’appelle Abdalmasih H. et est âgé de 32 ans.

D. dit: à

Macron dénoncé « une attaque d’une lâcheté absolue ».

Merci. On avait pas remarqué.

Quelque chose à dire côté Garde des sceaux, par hasard ?

lmd dit: à

Farpaitement, ne pas s’emmêler les crayons.

Phil dit: à

même les dictionnaires confondent beatniks

Plaisant testimony, dear Renato. Années septante, les hippies de San Francisco campaient en vue du golden gate, pas très loin du pier 39 aux phoques. Aujourd’hui, zone de footing pour cadres de la silly conne nourris au jus de betterave bio.

Marie Sasseur dit: à

@(oui vous avez bien lu…)

Oui, on se demande ce que fait la police.

Bloom dit: à

Bukowski à Apostrophes, un grand moment de télé, qui nous a fait bien rire à l’époque. C’est tout le paradoxe de la littérature-comme-spectacle-debordien qui s’offre au téléspectateur.
Et encore, Pivot a échappé aux échanges de coups qui émaillaient fréquemment les légendaires lectures publiques de l’auteur de Notes of a Dirty Old Man, chez City Lights à San Francisco. Le Grand Saint Bernard P. (que beaucoup regardaient avec condescendance du haut de leur chaire supérieure)savait fort bien les déboires auxquels il s’exposait.
Un dernier pour la route:

Yes Yes

when God created love he didn’t help most
when God created dogs He didn’t help dogs
when God created plants that was average
when God created hate we had a standard utility
when God created me He created me
when God created the monkey He was asleep
when He created the giraffe He was drunk
when He created narcotics He was high
and when He created suicide He was low

when He created you lying in bed
He knew what He was doing
He was drunk and He was high
and He created the mountains and the sea and fire at the same time

He made some mistakes
but when He created you lying in bed
He came all over His Blessed Universe.

Marie Sasseur dit: à

Le jetée 39 est une zone touristique et commerciale, qui attire les phoques.
San Francisco  » abrite  » de nombreux SDF, des toxicos, surtout.
D’ailleurs la maison bleue qu’a fait connaître M. Le Forestier n’est pour les locaux qui la connaissent, qu’une curiosité en memoire de quelques français venus pour la fumette.

MC dit: à

Parce que juger sur une étourderie infirme le côté gentiment grotesque de la thèse soutenue, Clopine? MC

Marie Sasseur dit: à

(oui vous avez bien lu…)

Statut de réfugié syrien en Suède depuis 10 ans, arrivé en France fin 2022. De confession chrétienne, marié, un enfant de 3 ans.

et alii dit: à

when God understood what he had created, he destroyed this world and created another one

Mary Curry dit: à

A touch of sin

D. dit: à

Oui le terroriste se dit chrétien.

Damien dit: à

Pour revenir à Pivot, c’était un très grand intervieweur. Il arrivait à rendre passionnant un invité terne, il lui donnait du talent. On lui a reproché d’avoir invité Matzneff. C’est une mauvaise querelle. Le principe de son émission voulait qu’il invite toutes sortes de zigotos. S’il n’avait pas invité l’écrivain pédophile-violeur, il aurait manqué quelque chose à son tableau de chasse sociologique. Après tout, où Bombardier a-t-elle incendié Matzneff ? Sur le plateau d’Apostrophes. Il faudrait au contraire féliciter Pivot d’avoir fait venir Matzneff, afin de le dénoncer, ou en tout cas de faire surgir la vérité, le vrai visage d’un Matzneff adepte des moins de seize ans, délirant sur sa passion comme un vrai fou, un criminel, un dément au crane rasé. Pivot, après l’affaire Matzneff, a fait profil bas, assommé par la campagne de presse contre lui. C’est un malentendu terrible. Pivot a lui aussi comme bombardier (une autre folle) beaucoup fait pour que la vérité éclate — pour qu’un procureur de la République s’intéresse au cas Matzneff, achète ses bouquins où tout était avoué, et le mette en prison. Matzneff aurait dû aller en prison dès la fin des années 70. Il y serait encore, peut-être. C’était sa place dans la société, comme être malfaisant qui a détruit la vie de milliers d’enfants en France et en Asie. Pivot invitait aussi des cas plus amusants comme Bukowski, donc. Ou Roger Peyrefitte. A ne pas confondre avec Alain, le ministre de la justice spécialiste de la Chine. Matzneff connaissait les deux Peyrefitte. Il partageait le goût des petits garçons avec Roger, tandis qu’Alain le protégeait. Les deux Peyrefitte étaient cousins, mais ne s’aimaient guère. Aujourd’hui, je me demande quelle émission de Pivot m’est restée dans la tête. Je n’en vois plus aucune. C’était lié à une époque. L’intérêt s’est évanoui. Pivot, qui était journaliste, était dans l’éphémère. J’achetais rarement sinon jamais les livres dont il parlait dans son émission. J’ai lu d’autres livres, pendant toutes ces années, grand bien m’en a pris, et grand bien en a résulté et continue d’en résulter. L’émission avec Bukowski, je ne l’avais pas vue à l’époque, je l’ai vue bien longtemps après sur YouTube. Déjà, ça ne m’intéressait plus. Pourtant, j’étais allé voir les deux films tirés de ses romans. C’est dommage. Sinon oui ses poèmes, c’est pas mal ! Bonsoir à tous.

D. dit: à

Il est important d’être de son Mongol fier.

Jazzi dit: à

Pas terrible la trad automatique, Bloom !

« Oui Oui

quand Dieu a créé l’amour, il n’a pas aidé le plus
quand Dieu a créé les chiens Il n’a pas aidé les chiens
quand Dieu a créé des plantes qui étaient moyennes
quand Dieu a créé la haine, nous avions une utilité standard
quand Dieu m’a créé, Il m’a créé
quand Dieu a créé le singe, Il était endormi
quand Il a créé la girafe Il était ivre
quand Il a créé les stupéfiants Il était défoncé
et quand Il a créé le suicide, Il était bas

― Charles Bukowski

Bloom dit: à

Moment sympa chez Pivot, quand il reçut l’écrivain écossais William Boyd pour son deuxième roman, ‘Comme neige au soleil’ /An Ice Cream War), qu’il avait tellement aimé qu’il avait proposé de le rembourser à tout lecteur non satisfait… Il n’a pas eu à casser sa tirelire, tellement le bouquin a fait un tabac. Depuis, Boyd vit en France où il possède des vignes; il a continué à publier plusieurs excellents bouquins, au nombre desquels ‘Restless’ / La Vie aux aguets (2006), roman d’espionnage unanimement plébiscité par les historiens que je connais, et ‘Ordinary Thunderstorms / Orages ordinaires’, en 2009, plongée vertigineuse dans les bas-fonds du Londres des années fric.
Je l’avais sollicité lorsque j’ai organisé un colloque / epxo sur les troupes coloniales pendant la Grande Guerre, mais il n’a pu se libérer.
Qu’importe, c’est un grand, que Pivot a contribué à lancer en France, où il est aujourd’hui chez lui.
Mission accomplished.
Well done, Bernard!

D. dit: à

Il est bien peu probable que ce terroriste Syrien soit chrétien. Il a très probablement simulé son appartenance au christianisme.
Il a proféré « au nom de Jésus ». C’est totalement artificiel et détourné. Le nom de Jésus n’est jamais invoqué de cette façon ou même en vain, et évidemment, jamais en tentant de tuer. Il simulé, très probablement.

Samuel dit: à

Pourquoi ne pas aider quelqu’un qui veut mourir puisqu’on n’a pas pu l’aider à vivre ?

Bloom dit: à

Pas terrible la trad automatique, Bloom !

C’est pour cela que l’IAS,l’Intelligence Authentique Surpême, a créé le traducteur humain, tout de cervelle & de sensibilité consituté. Sans parler de ses connaissances en intertextualité & de sa capacité à maitriser la diachronie (Dante, Shakespeare, comme Pynchon ou Krasznahorkai)
Tu limites la poésie au sens et en évacue le son? La musique des langues, pas ton truc?
Perso, j’adore écouter, par exemple, la poésie grecque ou turque dans l’original, alors que j’y pige rien…Chacun ses petits défauts.

Jazzi dit: à

Je voulais en intégrer un extrait dans mon Bestiaire, Bloom.
Tu crois que je pourrais mettre ça, à côté d’une photo de singe (j’ai pas trouvé de girafe à Paris) ?

« Oui Oui

Quand Dieu m’a créé, Il m’a créé
Quand Dieu a créé le singe, Il était endormi
Quand Il a créé la girafe, Il était ivre
Quand Il a créé les stupéfiants, Il était défoncé
Et quand Il a créé le suicide, Il était au plus bas ! »

― Charles Bukowski

https://www.lelezarddeparis.fr/bestiaire

et alii dit: à

A PROPOS DE Poutine,
a ajouté que « Poutine n’était rien de plus qu’un garçon de courses ».

Selon lui, même dans les documents révélés de la Stasi, Poutine n’est mentionné qu’à quelques reprises, alors que dans la plupart des cas il s’agit de tâches administratives qui lui sont confiées, mais pas de tâches nécessitant du courage ou un héroïsme particulier.
j’ai pensé à « lad »! quel ça lad!

Bloom dit: à

A la bonne heure, Baroz.
Comme quoi l’IAS est bien plus fiable que les algues-aux-rythmes!

et alii dit: à

Les femmes girafes ou femmes au long cou sont distinctives de la tribu Padaung. Elle font partie d’une minorité ethnique issue du Myanmar (Birmanie). Le conflit avec le régime militaire birman, voulant moderniser le pays, les a fait fuir vers la Thaïlande dans les années 90. Elles se réfugient au nord, près de la frontière. En Afrique du Sud, ce sont les Ndébélés qui ont également cette coutume. Elles sont appelées ainsi à cause de leur collier spiral couvrant leur cou qui donne l’impression qu’il s’allonge. Découvrez leur histoire. Read more: https://fr.legit.ng/culture/1469977-ou-vivent-les-femmes-girafes-pourquoi-portent-elles-ces-colliers/
https://fr.legit.ng/culture/1469977-ou-vivent-les-femmes-girafes-pourquoi-portent-elles-ces-colliers/

Marie Sasseur dit: à

L’écholalie : répétition involontaire, immédiate et dénuée de sens des derniers mots entendus par le malade. Le psittacisme est la répétition de mots ou de phrases dont le sens échappe au sujet, à la manière d’un perroquet. On distingue deux formes : Le psittacisme logique qui correspond à un langage dont l’accord avec la pensée est le résultat de la mémoire et non du jugement, et le psittacisme illogique qui est un langage sans pensée expresse ou distincte.

D. dit: à

langage sans pensée expresse ou distincte !

et alii dit: à

film d’animation: zarafa:
celle de l’amitié indéfectible entre Maki, un enfant de dix ans et Zarafa, une girafe orpheline, cadeau du Pacha d’Égypte au roi de France Charles X.
Hassan, prince du désert, est chargé par le Pacha de conduire Zarafa jusqu’en France mais Maki, bien décidé à tout faire pour contrarier cette mission et ramener la girafe sur sa terre natale, va les suivre au péril de sa vie.
Au cours de ce long périple qui les mènera du Soudan à Paris, en passant par Alexandrie, Marseille et les Alpes enneigées, ils vont vivre mille péripéties et croiser la route de l’aéronaute Malaterre, des étranges vaches Mounh et Sounh et de la pirate Bouboulina…
https://www.mafamillezen.com/zarafa-epopee-de-la-premiere-girafe-fouler-le-sol-de-france/

B dit: à

Bloom, si vous ne l’avez pas lu, lisez une machine comme moi, du même Boyd. Une réflexion sur l’IA ou la  » conscience du robot ».

et alii dit: à

grace à zaraga:
« référence, pour les plus sages, à une façon de se coiffer à la fin de la Restauration (mais le rapport avec notre expression est alors quelque peu obscur) ou alors, pour les plus malicieux, à la pratique masturbatoire (on ne va pas vous faire un dessin du rapport entre le cou de la girafe et l’organe masculin en érection).

On en trouve une allusion dans un livre de Boris Vian, Vercoquin et le plancton, publié en 1946 : « J’ai tellement peigné ma girafe qu’elle en est morte. » Et, de la même manière que le terme « branleur » (excusez le langage) est devenu synonyme de « glandeur » ou de « tire-au-flanc », « se peigner la girafe » aurait donné naissance à l’expression que nous connaissons aujourd’hui.

Jazzi dit: à

N’étant pas amateur de football et encore moins de football féminin, le léZard a néanmoins beaucoup aimé le bio pic sur Marinette, une féministe hors normes et guerrière au grand coeur !

et alii dit: à

Jérémie Boroy président du conseil national consultatif des personnes handicapées (CNCHP) se rendra à l’Élysée pour la 6e Conférence nationale du handicap. Il est l’invité du 6h20.
« : il est temps de considérer que l’inaccessibilité est un délit. »
bien sur, il devrait y avoir l’accessibilité aux bibliothèques, à internet!

MC dit: à

Peut-être faut-il revenir à la distinction faite par CP, justement, entre les deux Apostrophes. Celle où il laissait la bride à ses invités, et celle où , fâcheusement, il avait l’ambition de caractériser ceux-ci par une phrase supposée représenter leur style…Bien à vous. MC

Clopine dit: à

‘tain, Sophie la Girafe, mon fiston en a massacré trois ! Sans doute des pédiatres pourraient expliquer ce qui,dans ce jouet en caoutchouc, correspond tant au développement intellectuel des bébés… En tout cas, vu les résultats sur mon fiston (qui soutient sa thèse de doctorat en juillet, oh je sais que tous vos descendants partagent ce genre de privilège, m’enfin pour bibi c’est carrément une fierté inespérée, vu que je ne savais même pas ce qu’un doctorat veut dire),il faut bien reconnaître que Sophie la girafe mérite bien son nom grec !

Clopine dit: à

Développement intellectuel, sensoriel, affectif va savoir ? Merci Sophie.

Clopine dit: à

D’ailleurs, et pour qu’aucun ne s’illusionne sur mon orgueil, je crois bien que « Sophie la girafe » aurait été un bon pseudo, si je n’avais pas mis en avant mon amour indéfectible pour Victor Hugo…Bref. Comme dit mon psy « vous êtes la mère » !!!

Bloom dit: à

Saint-Cloud-Paris-Plage, B, j’apprécie en général ce que produit notre cher viticulteur bergeracois.

Clopine dit: à

Femme bafouée, méprisée, foulée aux pieds, suicidaire et en fin de vie. Mais mère contente d’avoir survécu, uniquement pour permettre au garçon de déployer ses ailes. Qu’il vole loin, et puissamment, et librement. Je ne suis, et je ne me suis voulue, définitivement, qu’un tarmac. Ou mieux : une piste d’envol.

Marie Sasseur dit: à

Quatre enfants de moins de 3 ans, poignardés par un fou.

C’est la sideration, du jamais vu dans l’horreur, si proche.

Je pense au personnes qui se démènent en ce moment à l’hôpital, pour les rendre en vie à leurs parents.
Que vont-ils bien pouvoir faire  » après ça « ,

Pardon de cet emprunt

Comme dormait cet enfant
Si paisible et ignorant
Qu’on le pleurait jusqu’ici
Qu’on le pleurait jusqu’ici
Qu’on le pleurait
Jusqu’ici
Mais qu’est-ce qu’on peut bien faire
Après ça
Qu’est-ce qu’on peut, qu’est-ce qu’on peut
Juste après ça

D. dit: à

par un terroriste syrien.

et alii dit: à

EXCUSE D INTERROMPRE LA LITANIE Des pourquoi de
Samuel
Ravel:« J’ai tant de musique dans la tête. Pourquoi est-ce arrivé à moi ? Pourquoi ? »
Le Cerveau de Ravel, de Bernard Lechevalier, Fausto Viader et Bernard Mercier est paru aux éditions Odile Jacob

Bloom dit: à

Le fou est un réfugié syrien, chrétien, marié en Suède avec une suédoise dont il est séparé, père d’un enfant de l’âge de ceux qu’il a tenté d’assassiner.
Son prénom, Abdalmasih, signifie ‘esclave du Messie/du Christ’ (écho chrétien du Abda/ullah musulman).
Le correspondant en France de la BBC évoque la possibilité d’une bouffée délirante qui se serait emparée du type en voyant des enfants heureux de l’âge du sien en train de s’amuser. Il ajoute que c’est un peu de la psychologie de cour de récré, et qu’il faut bien sûr attendre les résultats de l’enquête. Les Anglais s’intéressent particulièrement à ce tragique événement car l’un des enfants est de nationalité britannique.

Marie Sasseur dit: à

Le mot `Abd (arabe : عَبْد [`abd]) signifie serviteur, captif, esclave. Il dérive d’un verbe signifiant adorer, vénérer (عَبَدَ [`abada]).

Wiki

D. dit: à

Non mais Bloom, je vous arrête tout de suite : il n’y a aucun esclavage au Christ. Ce serait une incompréhension totale du christianisme.

D. dit: à

C’est un terroriste syrien, un point c’est tout. Aucun fou n’est jamais venu tenter d’assassiner des bébés dans des jardins publics.

Marie Sasseur dit: à

D. dit: à
par un terroriste syrien.

Quelle prescience du fonctionnaire de l’intérieur, au moins aussi futé que ses collègues qui ont tiré sur un vieil homme qui venait d’être poignardé.

Un fou, qui parlait tout seul, chantait et dansait dans le parc, depuis plus d’un mois et contrôlé par les flics, il y a quelques jours, qui se baignait dans le lac.

D. dit: à

Pourquoi dites-vous qu’il est fou, d’abord ? Vous répandez de fausses informations. Aucune expertise psychiatrique n’a été faite.

D. dit: à

Ah quand on se baigne fin mai dans le lac d’Annecy, on est fou ? Extrêmement intéressant.

Clopine dit: à

Qu’on ne s’empare pas d’un fait divers, si ignoble soit-il (et je ressens les plaies des enfants autant que celles des parents, croyez moi, que ces petits bouts survivent à ça c’est une priorité), pour alimenter les discours de haine du rassemblement national.

Marie Sasseur dit: à

@ »Ah quand on se baigne fin mai dans le lac d’Annecy, on est fou ? »

La gav va mal se passer.

Jean Langoncet dit: à

@Aucun fou n’est jamais venu tenter d’assassiner des bébés dans des jardins publics.

A l’évidence, ce ne peut-être le fait que d’une personne raisonnable responsable de ses actes

D. dit: à

Ah tiens ? Clopine ressens la douleur de ces enfants. Très intéressant là encore. Et si l’un d’eux perd la vie, elle ressentira sa mort au même moment ?

renato dit: à

Merci Phil, plaisant c’est beaucoup dire, d’autant plus que ce bout de texte est vraiment mal agencé.

Jean Langoncet dit: à

Incidemment, Clopine, si j’ai bien suivi, Clopinou va soutenir une nouvelle thèse en juillet, après celle qu’il a soutenue au mois de novembre dernier … Dracul ne peut être que son père ; congratulation à la mère courage

Jean Langoncet dit: à

@ce bout de texte est vraiment mal agencé

Yep ; son père ne peut être que Dracul

Bloom dit: à

une incompréhension totale du christianisme.

Détrompez-moi, mais il me semble que catholiques et protestants se sont renvoyé des compréhension divergentes. Cathares, Albigeois, Bogomiles bulgares et autres Lollards se sont heurtés à bien des incompréhensions fatales sur fonds de bûchers, massacres, décollations diverses et variées, etc. Le livre des Martyrs de John Foxe est une saine lecture.
Et l’on ne parlera pas du grand schisme de 1504.

Les fafs du paf ont du mal à exploiter à leur avantage l’affaire car l’agresseur serait chrétien. Je me souviens d’un certain Z qui instrumentalisa crapuleusement les malheurs des chrétiens d’Orient (Yézidis, Chaldéens, Coptes…), relayé par Twitter et un torchon d’extrême-droite mal en point ces jours-ci.

closer dit: à

Merci D. Philippot a beaucoup mûri et son exposé est très clair. Je n’en partage cependant pas les conclusions. Il n’y a pas besoin d’un Frexit pour reprendre le contrôle de nos frontières.

Bloom dit: à

A New York, on ne voit plus rien. Pire qu’à Sydney au plus fort des feux partis des Montagnes bleues pour enclercler la ville, c’est dire.
Plus de baseball…

Marie Sasseur dit: à

« Des internautes sont rapidement parvenus à identifier le « héros aux sacs à dos ». Il se prénomme Henri, est âgé de 24 ans et aurait entamé il y a deux mois et demi un tour de France des cathédrales qui l’a mené jusqu’en Haute-Savoie. Avant l’attaque, il a publié une story Facebook montrant le lac d’Annecy. Une heure plus tard, il a posté une autre image, montrant cette fois des camions de pompiers et demandé « une union de prière pour les victimes » de l’attaque. »

https://www.leparisien.fr/faits-divers/attaque-denfants-a-annecy-ce-que-lon-sait-du-heros-au-sac-a-dos-qui-a-fait-fuir-lassaillant-08-06-2023-VRWFDIQC4VESXAXJVEWCDQWWGY.php

Jazzi dit: à

Peut-on être fou et lâche ?

Le mec il ne s’est attaqué qu’à des enfants de 2 et 3 ans et à des hommes de plus de 70 ans.
Fuyant les jeunes sportifs croisés sur son chemin…

JC..... dit: à

VENDREDI 9 JUIN 2023, 5h18

LE PROGRES EST SOURCE DE JOIE
Bienvenue au Comité Parisien de Cohabitation avec les Rats !

rose dit: à

Vendredi 9 juin 2023 6h11
Je dirai déséquilibré plutôt que fou.

Ce jeune héros qui fait le tour des cathédrales est plebiscité par la foule reconnaissante.

Avant hier, D.ak omis ds la.misere sexuelle les féminicides.
Depuis hier, on en avait eu plusieurs exemples, s’agit de rajouter les infanticides, et bientôt,.ce ne sera plus ni sexuelle ni sociale, ce sera la misère humaine tout simplement.

rose dit: à

Un psychiatre a monté une école de formation pour enseigner l’art-thérapie à des individus motivés qui ultérieurement appliqueront leur apprentissage/enseignement à des malades, des souffrants, des déséquilibrés ou bien des personnes âgées.

Croisé un EHPAD qui a inséré en son sein une halte-garderie.

Bon vendredi, bon shabbat aux pratiquants, œuvrons pour la paix dans le cœur de l’homme.
e

JC..... dit: à

LE PROGRES EST SOURCE DE JOIE (suite et fin)

Nous apprenons qu’un Comité Politique de Cohabitation avec le RN et le LFI vient d’être inauguré à Matignon.

Joie pour la Démocratie Bobopulaire ! L’Hexagonie gauloise restera éternellement une source de plaisir et de joie pour les voyeurs vicelards du monde entier qui nous envient tant….

LIBERTE INEGALITE LUBRICITE !

renato dit: à

La médecine de réadaptation par le biais de l’art n’est vraiment pas une nouveauté. Les précédents antiques bien à part (Grèce, Pays Arabes, Iroquois, etc.), on peut commencer par la préface à la première édition de Totem & Tabou et aux travaux de Frazer auxquels se réfère Freud.

Il y a en italien un texte intéressant, Psicoanalisi e arte tra emozione e ricerca / Michelangelo e il linguaggio degli affetti (Psychanalyse et art entre émotion et recherche / Michel-Ange et le langage de l’affection), il est probablement sur le net.

Ce qui manque souvent est une figure capable d’allier de manière cohérente une formation psychiatrique-psychanalytique solide à des qualités artistiques affirmées, même si relatives.

9.6 — 7.02

Jazzi dit: à

Pour un SDF, il était plutôt propre et chic vêtu l’assaillant syrien d’Annecy.
Et que dire de son foulard palestinien ?

Damien dit: à

C’est très marrant, ça — je vais vous expliquer pourquoi. Voici de quoi (quoicoubeh !) il s’agit, rapporté par Figaro : « «Arrête de parler ! Poissonnière !» Mathilde Panot a publié, jeudi soir sur Twitter, une capture d’écran du compte rendu écrit des débats à l’Assemblée nationale, selon lequel la patronne des députés insoumis est traitée de «poissonnière» par un député Rassemblement national (RN), Jocelyn Dessigny. » Donc « poissonnière ! » c’est une insulte. Evidemment, ça n’a pas été agréable pour Panot, avec les sous-entendus, l’odeur du poisson, la tradition des poissonnières de Paris prêtes à faire la révolution et à mettre les aristos à la lanterne, bref des furies… Des illettrées… que sais-je ? Qu’en pense Mère Clopine ? Le député RN va avoir une amende, et les poissonnières raseront les murs des lamentations. Moi, j’ai une poissonnière, quand je vais dans ma rue commerçante. Elle est jeune encore, sa voix porte déjà. Elle s’immerge dans le poisson de sa poissonnerie dont l’odeur empeste la rue. Mais elle ne parle pas politique, seulement des lieux de pêche d’où son poisson arrive, la marée… Comme Vattel !… Quand elle parle au téléphone, toute la rue entend ce qu’elle dit. En général, il s’agit d’une livraison. Bref, un beau métier et une charmante personne. Donc, le Dessigny, il faut lui faire payer une amende. L’envoyer acheter du poisson, ou le pêcher dans la mer, et s’engloutir dans l’océan. Qu’on ne le revoie plus ! Bon débarras. Et bonne journée, ce vendredi, jour du poisson poisseux…

Damien dit: à

Beigbeder disait la même chose que moi sur Pivot : « Récemment, on lui a reproché d’avoir reçu Matzneff mais il a surtout permis à Denise Bombardier de le dénoncer. Noël Herpe rappelle aussi que c’est Pivot qui a fait connaître la pédophilie de Montherlant. » (Figaro) — A ce propos, j’ai feuilleté le dernier livre de Beigbeder, ce n’est pas mon préféré de lui. Trop de facilités. Après, il a beau jeu de se moquer de Catherine Pancol ! C’est l’hôpital qui se moque de la charité ! Alas, alas ! Elle est gentille Pancol, quand elle passe à la tévé. Son oeuvre, elle la façonne méthodiquement. Ce qu’elle écrit me touche par le coeur qu’elle y met. Je n’ai même pas besoin de la lire — alors que Beigbeder est un gros égoïste. le souvenir que j’en ai ? Il m’est apparu un matin boulevard Saint-Germain sortant du Flore, seul, en chemise Lacoste blanche. Une image de mode. — Pourquoi est-ce que je parle de ça ? Ah oui, Pivot ! Je le redis : Pivot a eu un rôle sociologique et policier essentiel. C’est lui qui a révélé l’affaire Matzneff. C’est beaucoup pour un seul homme, même s’il ne l’a pas fait vraiment exprès. Pivot mérite ces éloges. Bon vent, Mr Pivot !

JC..... dit: à

ARTHROSE DIGITALE

Mon ami Putin, un saint homme dans la lignée d’Ivan le Terrible, m’envoie un bref message codé, ce matin vers 9h30

Décodé, cela donne : « Vous êtes patients ou impuissants, bande de néo-nazis Occidentaux ! Ce DAMIEN mériterait une petite injection rhumatismale lui paralysant les doigts jusqu’au poignet : ce verbeux cause pour rien, ni personne ! Quel emmerdeur ! »

Je l’adore, Vlad ! Quel nouveau Rasputin, quel être sensible !…

Soleil vert dit: à

> Oubliés le « Summer of Love » de 1967, les « Flower Children » et l’amour libre ;
envolés le festival de Monterey de juin 1967, celui de Woodstock d’août 1969 et la génération
hippie ; la fête est finie. En 1969, quelque chose se brise.

C’est le concert d’Altamont qui a brisé l’élan.

renato dit: à

Poutine, le terroriste Dishcloth.

Phil dit: à

Noël Herpe rappelle aussi que c’est Pivot qui a fait connaître la pédophilie de Montherlant. » (Figaro)

Foutaises, dear Damien. Sipriot, autorisé, avait tout dit. M. Herpe fait un peu trop de cinéma et moins bien que Pivot !

Samuel dit: à

Pourquoi les hontes de notre enfance continuent-elles de nous hanter toute la vie ?

D. dit: à

Oui JC, il est réellement sensible et souffre sans doute que certains le détestent. Si on avait mis un peu plus d’amour dans toute cette affaire, on en serait sans doute pas là.

renato dit: à

Dédé le crétin aime les terroristes.

Damien dit: à

Foutaises, dear Damien. Sipriot, autorisé, avait tout dit. M. Herpe fait un peu trop de cinéma et moins bien que Pivot !

Je me souviens de cette émission immonde avec Sipriot, venu présenté « Montherlant sans pantalon », ou plutôt « Montherlant sans masque ». Sipriot n’avait pas tant parlé de son bouquin que des amours de buste-à-pattes avec les jeunes garçons qu’il recontrait sur les boulevards (du crime). Mais c’était la vérité du pédophile Montherlant, qui du coup passa aux oubliettes avec cette réputation criminelle. Les volumes de la Pléiade qui lui sont consacrés sont épuisés et jamais réimprimés, faute de lecteurs honnêtes. Certes Montherlant « buste-à-pattes » était un être peu sympathique, mais ses romans sont très beaux. J’en ai lu quelques-uns avec plaisir. « Le chaos ou la nuit », c’est formidable. Je l’ai en « Folio » dans ma bibliothèque, je le relirai un jour. Montherlant « buste-à-pattes » adorait aussi, devinez qui ‘quoicoubeh !) la tauromachie, les courses de taureaux. Tout pour plaire, le blaireau. Son roman « Les bestiaires » est superbe, il faut le dire. Et là-dessus, vint et extermina le grand écrivain, renommé par Céline « buste-à-pattes » ! Je me marre, mais je suis triste. Bonne soirée Phil et les autres, et n’abusez pas du vin !

Paul Edel dit: à

Oui, Damien, « Le chaos et la nuit » est un Montherlant formidable. Mon préféré. Drôlerie,nmordant, bouffonnerie navrée , réflexion si précise et si nette et large d’un homme en exil face à sa mort et nostalgie d’un vieux républicain espagnol qui va toréer les pigeons parisiens prés de chez lui..et les rapports si délicats avec sa fille Pascualita .. Mais aussi relire « La rose de Sable » ou « Les Célibataires ».… Petit extrait de « le chaos et la nuit »
« Les journées sans visite, sans courrier, sans coup de téléphone devinrent interminables : elles lui donnaient la sensation de la mort. Il portait fréquemment le regard sur la pendule : comme l’aiguille avançait avec lenteur ! Quelle étendue que cinq minutes ! Naguère encore, il se disait que dans la vieillesse on doit surveiller d’autant plus son temps qu’il est devant vous plus réduit. Mais à présent il voyait au contraire que la vieillesse est l’époque du temps perdu. Car, tout lui étant devenu indifférent, qu’importait ce qu’il mettait dans les heures, ou même s’il n’y mettait rien ? Et c’est pourquoi, du matin au soir – un peu semblable à ces soldats de l’armée de Lucullus dont parle Plutarque, qui, hébétés par la chaleur, déplaçaient au hasard des pierres dans le désert d’Afrique, – il faisait n’importe quoi, en attendant de se coucher tôt pour échapper par le sommeil à la conscience de soi-même. Cette déchéance, accompagnée d’une conscience aiguë d’elle, était décrite complaisamment par le vieux monsieur à sa fille. Il y eut un échange de répliques très semblable à celui qui avait déjà eu lieu. « Tu penses toujours que tu es vieux », avait dit Pascualita. Et lui : « Comment pourrais-je penser à autre chose ? »

MC dit: à

Montherlant eut parfois le sens de la grandeur . Faut-il le tuer une seconde fois comme le fit Roger Peyrefitte, qui, me semble-t-il, vint avant Sipriot et après la mort de l’intéressé ?! MC. PS Signalons à Bobine que c’est le portable qui attribue ou non les accents. Alors pas taper!

Jazzi dit: à

« Les journées pleines de visites, de courrier, d’appels téléphoniques… » mais c’est l’enfer !

MC dit: à

(Ce Vattel n’est-il pas plutôt Vatel, Damien?)

Jazzi dit: à

Roger Peyrefitte, grande concierge devant l’éternité, racontait que Montherlant se promenait habituellement, les poches trouées, sur les grands boulevards, où, à l’occasion d’une quelconque file d’attente devant un cinéma, il allait se coller contre le dos d’un ado à sa convenance et pouvait se masturber à loisir.
comme quoi, il n’y a pas que les travailleurs immigrés qui souffrent de misère sexuelle, rose !

Jazzi dit: à

dans la réalité, Pascualita, c’était Gabriel Matzneff ?

Phil dit: à

mais ses romans sont très beaux

Yes dear Damien et « La reine morte », nombreux passages raciniens. Blindez votre bibliothèque contre l’assaut des femens wokeuses, Pauledel retiré dans ses remparts ne craint plus rien.

Bolibongo dit: à

Vattel n’est-il pas plutôt Vatel

Vittel, comme l’eau du même nom…

Marie Sasseur dit: à

Le jardin d’enfants s’est tu.

« […] La rue Royale, elle, n’a pas changé, mais à cause de l’hiver et de l’heure tardive, on a l’impression, en la suivant, de traverser une ville morte. Vitrines de la librairie Chez Clément Marot, d’Horowitz le bijoutier, Deauville, Genève, Le Touquet, et de la pâtisserie anglaise Fidel-Berger… Plus loin, le salon de coiffure René Pigault. Vitrines d’Henri à la Pensée. La plupart de ces magasins de luxe sont fermés en dehors de la saison. Quand commencent les arcades, on voit briller, au bout, à gauche, le néon rouge et vert du Cintra. Sur le trottoir opposé, au coin de la rue Royale et de la place du Pâquier, la Taverne, que fréquentait la jeunesse pendant l’été. Est-ce toujours la même clientèle aujourd’hui?
Plus rien ne reste du grand café, de ses lustres, de ses glaces, et des tables à parasols qui débordaient sur la chaussée. Vers huit heures du soir, des allées et venues se faisaient de table à table, des groupes se formaient. Eclats de rire. Cheveux blonds. Tintements des verres. Chapeaux de paille. De temps en temps un peignoir de plage ajoutait sa note bariolée. On se préparait pour les festivités de la nuit. »
Modiano

Jazzi dit: à

Le lézard a passé une nuit agitée et criminelle dans un Milan en rouge et noir !

Jazzi dit: à

Bel extrait de circonstance, Marie Sasseur…

et alii dit: à

LEZARDS
Dans un article publié dans la revue Nature Scientific Reports , Daniel O’Flynn du British Museum et ses collègues rapportent l’efficacité de l’utilisation de la tomographie à neutrons – une avancée par rapport à la tomodensitométrie à rayons X – pour scruter les cercueils d’animaux égyptiens anciens scellés de il y a environ 2 650 à 2 300 ans.
Qu’est-ce que leur analyse a trouvé ? Entre autres choses, des lézards morts qui semblent avoir été enveloppés dans des linceuls avant leur mise au tombeau.
ont été retrouvés dans l’ancienne ville de Naukratis. Les funérailles d’un lézard ont été retrouvées à Tell el-Yehudiyeh (et le British Museum a acheté son cercueil en 1876).
Quel type de lézard a reçu cette fin remarquable ? C’était impossible à dire, mais au moins un semble avoir été le lézard des murailles, du genre Mesalina, alias le reptile le plus prospère de la Méditerranée . Il convient d’ajouter qu’il existe de nombreuses espèces de Mesalina.

Alexia Neuhoff dit: à

Montherlant, mon Dieu ! Qu’il ait aimé se frotter à de jeunes garçons, peu importe, c’est son affaire. En revanche, sa misogynie exacerbée rend son oeuvre désormais datée, illisible, risible. Elle lui aura servi d’alibi, de justification à un célibat dont il ne pouvait révéler les véritables causes. Ce que dans certain milieu on dénomme « une honteuse ».

D. dit: à

Comment peut-on autant manquer d’humour que renato ? Mystère insondable.

renato dit: à

Qui apprécie un criminel est un criminel, dédé, et poutine n’est qu’un criminel ; inutile de vous cacher derrière l’humour… cette qualité dont, en bon catho-fasciste, vous manquez.

D. dit: à

Samuel, dans mon enfance j’ai fait pipi dans ma culotte en pleine classe de grande section de maternelle. Ça a bien ennuyé la maîtresse et la femme de service à qui, par ailleurs, j’ai donné un coup de pied en lui disant qu’elle était vieille et moche ce qui était la pure vérité. Je n’en éprouve aucune honte, bien au contraire. Avec le recul je regrette de n’avoir pas fait caca, ce qui aurait été autrement plus drôle. Mais le passé est le passé. On ne revient pas en arrière. Hélas.

D. dit: à

Poutine à une âme russe donc une âme hautement belle et sensible, renato. Vous m’avez l’air de ne rien y connaître, à vous lire.

D. dit: à

De toutes façon, renato, pour critiquer Poutine comme vous le faites, c’est que vous devez en être secrètement jaloux. Avec votre grande rigidité (d’esprit, bien sûr), vous n’avez manifestement pas les capacités de diriger un état et ça semble être pour vous un grand regret.

D. dit: à

Peut être aussi auriez vous préfèré naître russe plutôt qu’italien. Je dis bien peut-être. Je n’émets qu’une hypothèse.

D. dit: à

Bon je vais sortir acheter des endives. Je n’en ai plus. On en trouve moins en ce moment, hélas. Mais je sais quand même où en trouver.

D. dit: à

Poutine à une haute idée des valeurs traditionnelles occidentales. C’est un passionné d’art et d’histoire. Indépendamment des différences de point de vue qui semblent vous eloigner de lui, il aurait sans doute bien des leçons à vous donner dans ces domaines. Je pense que vous pourriez avoir ensemble de passionnantes conversations.

D. dit: à

Je ne suis pas là pour défendre Poutine, entendons-nous bien, mais pour mettre en valeur ce qu’il y a de beau en l’homme.

D. dit: à

J’ai l’impression que vous n’avez qu’une idée en tête : faire barrage à toute considération sans souci d’une quelconque nuance. Ce n’est pas bien. Voilà.

renato dit: à

Des passionnantes conversations avec poutine ?! ce dédé est un authentique crétin. À croire que l’endive est dangereuse pour la santé.

renato dit: à

Il n’y a pas de nuance quand on parle d’un terroriste.

B dit: à

D, son rapport à l’argent fait partie des valeurs qu’il défend ainsi que l’élimination d’une façon ou d’une autre et systematique de ses opposants politiques, en outre son respect de la liberté d’expression ajouté à ce qui précède suffisent à former un paquet bien intéressant. Depuis quand la culture d’un homme devrait excuser ses crimes, depuis quand l’amour de valeurs traditionnelles devrait représenter une caution ? Expliquez moi comment un officier du KGB pauvre finir après 20 ans de pouvoir par devenir l’un des hommes les plus riches du monde. La fonction paierait-elle au delà de toutes mesure en Russie.

B dit: à

Finit, mesures.

Pablo75 dit: à

Poutine à une haute idée des valeurs traditionnelles occidentales. C’est un passionné d’art et d’histoire. Indépendamment des différences de point de vue qui semblent vous eloigner de lui, il aurait sans doute bien des leçons à vous donner dans ces domaines. Je pense que vous pourriez avoir ensemble de passionnantes conversations.
D. dit:

Je ne sais pas comment Passou supporte ici des vrais Gros Connards qui puent autant le Fascisme que toi. Il y a aucun doute qu’en 1941 tu aurais fait l’éloge de Hitler et de sa passion pour l’art et l’histoire…

D. dit: à

Depuis quand la culture d’un homme devrait excuser ses crimes, depuis quand l’amour de valeurs traditionnelles devrait représenter une caution 

J’ai écrit que ça justifiait des crimes ou que ça représentait une caution ? Où ça ?

Pablo75 dit: à

Montherlant, mon Dieu ! […] sa misogynie exacerbée rend son oeuvre désormais datée, illisible, risible.
Alexia Neuhoff dit

Quand on connaît mal un hauteur il est conseillé de s’abstenir de le juger hâtivement, ma poule. La partie la plus importante pour moi de l’oeuvre de l’auteur de « Service inutile » ce sont ses « Carnets » (5 vols.), qu’on peut lire et relire toujours. Réduire son oeuvre à ses romans misogynes est très mal la connaître (Montherlant a écrit plus de « non romans » que de romans).

Les sept livres toujours -littéralement- à la porté de ma main: L’Eccésiaste. Sénèque. Pétrone. Plutarque. Marc Aurèle. Le Littré (du XIX siècle). Le Quicherat (dictionnaire latin-français).
(Montherlant. Carnets)

Dante et Racine: les deux seuls «poètes» qui me touchent. (Racine que je dénigrai tant jadis). […] L’un et l’autre ignorés totalement de nos contemporains. Racine, s’il était lu, serait incompris à cause de sa sensibilité. Dante serait haï à cause de son énergie.
(Montherlant. Carnets)

«Quand il s’agit des hommes, il faut s’attendre à tout». Que, très jeune, cette maxime soit pour vous une règle de vie absolue.
(Montherlant. Carnets)

J’ai écrit: «Il y a deux vertus, la charité et la justice». J’aurai dû ajouter: «Les femmes connaissent la charité et ne connaissent pas la justice. Les hommes connaissent un peu la justice, et pas du tout la charité».
(Montherlant. Carnets)

La femme veut aimer, l’homme veut être. L’homme agit, la femme vit. Dans l’amour, la femme donne sa propre vie, sachant qu’on la lui rendra au centuple. En joies ou en malheurs. Mais elle aura vécu. L’homme n’aura qu’agi. Il ne sait que jeter au-dehors ce que l’amour a fait de lui -action, pensée, art- comme le coq jette son cri.
(Montherlant. Carnets)

La femme aime et elle est comblée; c’est la plus puissante forme d’énergie. Les hommes s’y essayent parfois et alors ils aiment «Dieu». Dans la sainteté, l’homme atteint le désintéressement et la haute température de la femme.
(Montherlant. Carnets)

Donner les raisons de son suicide par un papier laissé en vue, est-ce que la société vaut ça?
(Montherlant. Carnets de 1972, l’année de son suicide)

Et pour ceux qui croient que la Fête des Mères a été inventée par Pétain:

La Fête des Mères était célébrée à Rome cinq cents ans avant Jésus-Christ, exactement comme elle est célébrée aujourd’hui: cadeaux des enfants à leurs mères. On la célébrait le 15 mai.
(Montherlant. Carnets)

Alexia Neuhoff dit: à

Pablo75 dit:

« Quand on connaît mal un hauteur… »

Je saute la suite.

renato dit: à

« Expliquez moi comment un officier du KGB pauvre finir après 20 ans de pouvoir par devenir l’un des hommes les plus riches du monde. »

Un sous-fifre du KGB, pour être précis, B.

Par ailleurs il n’est pas cultivé mais moyennement instruit — mourir que les conformistes fassent la différence entre culture et instruction ! —.

Pablo75 dit: à

« Quand on connaît mal un hauteur»

Joli lapsus. J’attends l’interprétation de et alii …

et alii dit: à

RAPACES/ SUITE
Des flûtes en os vieilles de 12 000 ans sont parmi les plus anciennes au monde et sonnent comme des oiseaux de proie
ELLES SONT EN OS D’OISEAUX
https://www.livescience.com/archaeology/12000-year-old-flutes-carved-of-bone-are-some-of-the-oldest-in-the-world-and-sound-like-birds-of-prey?utm_term=FDA912BF-0934-49F3-BE54-7B76B7372AAC&utm_campaign=368B3745-DDE0-4A69-A2E8-62503D85375D&utm_medium=email&utm_content=EE20D111-11F3-44C3-A7BD-0E8FAD9837FF&utm_source=SmartBrief

Janssen J-J dit: à

Touraine (1925 – à l’âge de mon défunt père) et moij…
1 – Ai pas mal bouffé de la théorie des Nouveaux MS avec son disciple Dubet (années 80)
2 – Souvenir de l’humiliation infligée racontée dans les Mémoires d’Aron à sa soutenance de thèse : « Monsieur, voulez-vous bien nous expliquer la loi du calcul scientifique de l’extraction de la plus-value capitaliste dans le système marxiste ? » (un membre du jury à sa place : « on ne la connaît pas encore, mais on la découvrira »)
3 – Expérimentation étudiante auprès d’acteurs en grève de la méthode dite d’intervention sociologique, à laquelle n’ai jamais cru. Grosse fumisterie que cette prétendue maïeutique sociologique des mouvements sociaux en gésine à contrôler socialement leur historicité (la vix et le regard).
4 – Depuis lors (années 90 et sq), Touraine => « social traître » de toutes les réformes néo-libérales… Dont il est resté qq chose chez sa fille, ministre de d’Hollandie, et surtout chez Cohn Bendit Daniel…
5 – Souvenir de l’élection de Bourdieu au CDF, à la place de Touraine… Dubet (se préparant à débarquer à l’EHESS en remplacement) dépité, et Wieviorka …, tous deux un brin dans les choux gras. –

Bon, cela dit, AT fut le dernier de nos grands mandarins en socio. N’allons pas bouder ce qu’il nous a forgé…
—–

@ D et Jazmn, du 1 au 8 juin, j’étais parti une semaine de randos journalières avec le club des cinq, dans le Quercy (Lot et Dordogne), totalement déconnecté de l’RDL (… des randos à partir de Gramat, Loubressac, Autoire, St Cirq Lapopie, Bouziès, Floirac, Martel, Carennac, Gourdon et Roc’Amadour). Voilà tout. Bien à vous,

*** Pénates regagnées, jardin embelli. A l’instant, une intense pluie d’orage bienfaisante merci pour lui.

Jean Langoncet dit: à

@« Quand on connaît mal un hauteur»

On tente de surnager chez Passou où c’est pas les prétendus poissons volants qui manquent dans le commentarium : ils ont avalé tout cru sur le lien édifiant sur la SERP, les RNeux et plus généralement les manipulations employées par l’extrême droite pour banaliser sa présence.
Cela étant, un peu de musique avec Lola – et si la référence à ce titre ne vous semble pas fortuite, tant mieux !
https://www.youtube.com/watch?v=LemG0cvc4oU

Jean Langoncet dit: à

ils ont avalé tout cru sur le lien édifiant sur la SERP > ils ont avalé tout cru [sur – le surfin’bird attendra son heure] le lien édifiant sur la SERP

B dit: à

J’ai écrit que ça justifiait des crimes ou que ça représentait une caution ? Où ça ?

Non bien sûr mais votre intérêt pour l’homme et ce que vous donnez à lire autour de ce conflit peut paraitre équivoque bien qu’il ne faille pas chercher pureté, sincérité, intégrité du côté des des hommes politiques .

Clopine dit: à

Pablo75, moi, de l’oeuvre de Montherlant, je ne sauve qu’un passage… Dans « les jeuens filles », je crois… La jeune maîtresse est devant une marmite chauffée à blanc, et elle laisse couler des gouttes d’eau sur le couvercle, et remarque qu’on dirait des hommes en train de courir sur le terrain d’une guerre, et prêts à être atomisés. C’est le seul souvenir que j’en ai, à cause de l’image juste. Sinon, vos citations boursouflées, là, bien dignes d’un élève doué d’une classe de terminale, ne font que souligner la médiocrité de l’homme. Et de l’écrivain, qui ne font qu’un.

Pablo75 dit: à

@ Clopine

Ton fanatisme politique d’une autre époque et ton féminisme suranné t’empêchent de voir le monde en général et de juger objectivement l’art en particulier. D’où le fait que sur n’importe quel thème on puisse savoir à l’avance si facilement ce que tu en penses.

Tu devrais te demander pourquoi tu as besoin d’idées aussi simplistes pour vivre. Ou pourquoi tu as si besoin de haïr (alors que la haine est une énergie-boomerang extrêmement dangereuse à manier).

Tu es enfermée dans une cage idéologique qui t’interdit la liberté. D’où tes problèmes…

Quant aux citations de Montherlant: tu connais vraiment la signification du mot « boursouflé »? Moi je connais peu d’écritures plus « sèches » que celle de Montherlant dans ses « Carnets ».

Bloom dit: à

Touraine vous faire sortir des Charentes, 3J… Estimable analyste bougiste au début, mais s’est mis le doigt dans l’oeil grave en penhant Juppé puis Fillon & en prônant une sorte de thatcherisme frenchy.
Dubet, je préfère, d’une parce qu’il s’intéresse à l’école, mais surtout parce qu’il n’a pas hésité à descendre du haut de sa chaire dans l’arène pour travailler un an entre les murs d’un collège. Fair play to him.
Sinon, je trouve que la socio se mord la queue & mène à tout à condition d’en sortir. Une petite amie chère qui avait fait ses recherches avec AT est devenue une des grandes de la pub. Greed is good.
BàV

Jean Langoncet dit: à

Bonne soirée les morfals

Active jusqu’en 1999, la Société d’Études et de Relations Publiques (SERP) est une maison d’édition phonographique fondée notamment par Jean-Marie Le Pen en 1963. Elle publie en disques vinyle, cassette audio et CD de nombreuses compilations thématiques de documents historiques, musiques et discours politiques, que leur conception éditoriale et leur orientation politique rendent mobilisables pour servir les pratiques politiques de Jean-Marie Le Pen puis de son parti, le Front national. Comme les autres contenus sonores du disque SERP, la musique est aussi, à travers un discours sur ses capacités signifiantes et son exploitation comme référent historique, mémoriel et identitaire, employée comme un outil politique. Cet article s’intéressera, après une présentation historique de la SERP, à l’usage du disque de musique par les acteurs d’une pratique politique. À travers des sources écrites (presse partisane) et discographiques (notes de pochette, écoute et caractérisation des enregistrements), il tentera de comprendre comment le disque SERP et sa musique deviennent les vecteurs de transmission des imaginaires mémoriels, identitaires et militants des diverses communautés d’extrême-droite invitées à soutenir la réalisation du projet politique de Jean-Marie Le Pen et du Front national.
https://journals.openedition.org/volume/5370

B dit: à

La femme aime et elle est comblée; c’est la plus puissante forme d’énergie.

Sans être comblée l’amour est pour moi un puissant carburant. En panne, en panne.

B dit: à

La femme veut aimer, l’homme veut être. L’homme agit, la femme vit. Dans l’amour, la femme donne sa propre vie, sachant qu’on la lui rendra au …

Un peu dépassé, inactuel.

Bihoreau, duc de Bellerente dit: à

De retour après un absence monacale, je retrouve des noms, presque toujours les mêmes, à la recherche de quelque équilibre impossible sinon au tréfonds du coeur de chacun et plus encore de chacune. Matriarcat ? Pourquoi pas. L’autre semble avoir fait son temps …

J J-J dit: à

d’une embolisation prostatique, monsieur le Duc ?
les endives ne font jamais rien à l’affaire, je vous en avertis. Elles ne rendront jamais Henry à ton Merlan.

J J-J dit: à

d’accord pour Dubet, il vaut mieux que ce que j’en ai dit. Il écrit trop. Je venais d’apprendre la nouvelle du décès de son mentor, à mon entrée aux Charentes, via Barbezieux, qui n’est pas en Touraine ; mais plutôt situées du côté de chez le Duc… Bàv,

J J-J dit: à

sur Steinbeck (pas lu le billet) ou Montherlant-Matzneff, rien à direj… J’ai juste entendu qu’une nouvelle catastrophe écologique avait été déclenchée en Crimée et qu’un nuage canadien faisait tousser les newyorkais, présentement. Le Lot, le département le moins pollué de France, m’a t on acertainé, là bas, celui d’où l’on oublie toutes les mauvaises nouvelles.

Bloom dit: à

Mon Merlan coupe les cheveux en 4, rasoir comme pas.

racontpatavi dit: à

Le Lot, le département le moins pollué de France, m’a t on acertainé, là bas, celui d’où l’on oublie toutes les mauvaises nouvelles.jjj

Alors pourquoi s’ escagasser ici? 🙂

D. dit: à

C’est bon le merlan.

et alii dit: à

ces expériences suggèrent que « la taurine freine ou ralentit la vitesse du vieillissement », a déclaré Singh. Mais exactement pourquoi n’est pas clair. De plus, des essais cliniques soigneusement conçus sont nécessaires pour déterminer si les suppléments de taurine pourraient ralentir le vieillissement chez l’homme, et si oui, quand et à quelles doses ils doivent être pris, ont déclaré les auteurs.

En attendant, « nous ne recommandons pas d’acheter de la taurine dans le commerce », a déclaré l’auteur principal Vijay Yadav , professeur adjoint de génétique et de développement à l’Université de Columbia, lors d’une conférence de presse mardi 6 juin. « Nous devons attendre que l’essai clinique sur l’homme soit terminé. »
https://www.livescience.com/health/ageing/amino-acid-taurine-can-slow-aging-in-animals-but-we-dont-know-if-it-works-in-people?utm_term=FDA912BF-0934-49F3-BE54-7B76B7372AAC&utm_campaign=368B3745-DDE0-4A69-A2E8-62503D85375D&utm_medium=email&utm_content=EE20D111-11F3-44C3-A7BD-0E8FAD9837FF&utm_source=SmartBrief
est-ce un titre pour MICHEL H?
BONSOIR

et alii dit: à

ANNONCE SUR LSP:
, qu’elles soient visuelles ou purement sonores (quel plaisir d’écouter en fermant les quinquets…), grâce à son festival « Les Yeux ouverts ».

Ce sera le samedi 10 juin, de 13 heures à 23 heures
au bien nommé DOC !, 26 rue du Docteur-Potain, Paris 19e
https://lundisoir.org/index.php/best-of/

Samuel dit: à

Pourquoi quand on lit Montherlant, on a l’agréable et surprenante impression de lire un classique égaré dans le monde moderne ?

MC dit: à

Avec le Cardinal d’ Espagne et Santiago, c’est le cas, Samuel. On subodore que Clopine ne les a pas lus! MC

J J-J dit: à

@ pourquoi s’ escagasser ici? 🙂
-> parce qu’il faut bien toujours en revenir aux bercailles, chacun dans sa merdre avec les autres. Une histoire de solidarnosc de gauche, comme disait le Kamarad’ Alain, au temps béni du sieur Jaruzleski… Bonsoir, Jean 🙂

Bihoreau, duc de Bellerente dit: à

@J-J-J- Je vois mon médecin dans quatre jours pour ces problèmes de miction sans doute d’origine prostatique. Devrai-je subir l’ablation, comme le Général ?
@Samuel Les Célibataires de Montherlant demeurent un bijou. Le Maître de Santiago aussi, d’une drôlerie presque anglaise.

J J-J dit: à

– mais les bébés dorment-ils toujours tels des bienheureux ? On n’en sait fichtre rien.
– et le « projet Coetzee », qu’advient-il, au juste ?

JC..... dit: à

SAMEDI 10 JUIN 2023, 5h28

« Tu es enfermée dans une cage idéologique qui t’interdit la liberté. D’où tes problèmes… » (Pablo)

Toute vérité est bonne à dire, souvent mal entendue, incomprise, niée …

JC..... dit: à

On découvre ici même les effets remarquables d’un végétal exceptionnel et stupéfiant : l’endive. J’abandonne mes cultures actuelles, dépassées, pour devenir un gros fournisseur d’endive.

J’ai identifié un client éminemment sympathique, gros consommateur du produit !…

Jazzi dit: à

Tu abandonnes les god-ceintures du boug pour les endives de D., JC !
Régression ou progrès ?

renato dit: à

Attention aux endives, JC, déjà vous risquez une intoxication à la vitamine A, puis comme toutes les salades, vous risquez de devenir prude et là, adieu le scooter rose (acec celles qui vont avec) !

MC dit: à

Effondrement du niveau en Sorbonne où les thèses sur Moliere sont découragées comme venant d’un auteur misogyne et sans avenir. On reconnaîtra ici les courageux du wokisme contemporain. Sur le meme plan, confusion aux Etats-Unis entre morale et Recherche. Cf Colloque dit de Rochester, et courrier justificatif des organisateurs….Voir aussi le dernier livre de Nathalie Heinich. MC

Bloom dit: à

– et le « projet Coetzee », qu’advient-il, au juste ?

Toujours sur la brèche, 3J. Financements type harlequinade. On va y arriver.
Allons solliciter la solaire Ariane pour la distribution.
Aujourd’hui pouësie, rhum & rugby, avé l’ami Jean, du Vallon des Auffes, près chez Fonfon.

Phil dit: à

confusion aux Etats-Unis entre morale

ideed, multiplication de procès en harcèlement par des étudiants à leurs professeurs. Personne aux archives devenues indéchiffrables aux wokeux préoccupés de leurs droits.

JC..... dit: à

« Vous risquez de devenir prude et là, adieu le scooter rose avec celles qui vont avec… ! » (Commandatore renato)

Aucun danger, grâce à Darwin ! Dieu & Lucifer, mercis !

L’Evolution protège les rats, qui réussissent à s’infiltrer au plus haut niveau des Autorités Suprêmes, démocratiques ou démotragiques !

Affilié de coeur, je me sens tranquille…

Concernant mon scooter rose, je l’ai donné, en panne mais de collection, à un collectif wokiste local : L’amour ne se décline qu’entre pratiquants assidus.

Je drague désormais en véhicule policier banalisé : les étudiantes scandinaves adorent cela.

JC..... dit: à

Cher MC,
la vie de Molière est abdominable. A rejeter ! Contentons nous d’oublier ce monstre, et vivons paisiblement nos vies abominables, si tranquilles…

MC dit: à

Eh oui, Phil. Cela commença Mezzo Voce avec l’Affaire B, étouffée aux USA, mais dont l’intéressé dut faire valoir ses droits à la retraite. Un record quand on sait qu’il avait à peine plus de quarante ans et se comportait en étoile montante. Je l’ai vu tomber, je sais ce dont je parle. Depuis, se multiplient les Basiles de toute espèce. Bien à vous. MC

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