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King Ubu ? Merdre alors !

King Ubu ? Merdre alors !

En aura-t-on usé et abusé un peu partout de l’adjectif « surréaliste » en lieu et place d’« irréel » depuis que Donald Trump est revenu au pouvoir ! Les médias sont certes coutumiers du fait au mépris de la véritable et historique signification de « surréaliste ». Même envisagé au sens large et figuré, cela n’a aucun sens et il y a quelque chose d’injurieux pour le mouvement surréaliste à se voir ainsi associé aux décisions, attitudes et comportements de l’hôte de la Maison-Blanche. « Orwellien » n’est pas mieux pour les mêmes raisons d’autant que dans l’imaginaire de ceux qui ont encore en mémoire leur lecture de 1984, l’adjectif est surtout synonyme de système totalitaire dans lequel la surveillance des citoyens est omniprésente, où le langage est subverti aux fins de contrôle des cerveaux au point que les vérités alternatives inversent le sens des mots en un principe de retournement permanent. Ce qui ne doit pas nous empêcher de méditer à nouveaux frais son glaçant chef d’œuvre dystopique car il nous explique aussi en partie ce qui nous arrive hic et nunc.

Vers quoi se tourner alors pour y comprendre quelque chose ? Encore et toujours Ubu roi (1896), célébrissime pièce en cinq actes d’Alfred Jarry, l’un des précurseurs du surréalisme, justement. François Ubu dit le père Ubu, Capitaine de dragons, officier de confiance du roi Venceslas, décoré de l’ordre de l’Aigle rouge de Pologne, ancien roi d’Aragon, comte de Sandomir avant de devenir lui-même roi de Pologne, docteur en pataphysique et grand maître de l’ordre de la Gidouille. Son truc à lui dans sa conquête du pouvoir après avoir fait assassiner le roi Wenceslas, ce n’est pas seulement le massacre de tous les nobles afin de renflouer les finances du royaume de Pologne avec leurs biens aussitôt confisqués : sa recette miracle est d’établir un impôt de 10 % sur la propriété, un autre sur le commerce et l’industrie et un troisième sur les mariages et un quatrième sur les décès. Cette parodie de drame historique emprunte au Macbeth de Shakespeare mais aussi à Molière et possiblement à Sophocle pour le titre.

Tout ce qu’il y a de puéril dans certaines réactions de l’enfant-roi américain est déjà contenu dans le tonitruant « Merdre ! » (Fuck you ! en v.o.) qu’il balance à quiconque conteste sa logique du rapport de force issue de son The Art of the Deal qu’il impose unilatéralement aux chefs d’Etats du reste du monde comme il l’a toujours fait dans ses négociations d’homme d’affaires. Il n’y a que des gamins particulièrement autocentrés pour se montrer aussi intolérants à la frustration lorsqu’ils n’obtiennent pas dans l’instant ce qu’ils exigent. Il y a longtemps déjà, le génial caricaturiste David Levine faisait preuve de prémonition en dessinant Trump en jeune magnat de l’immobilier affublé d’une couche-culotte par-dessus son costume dans la New York Review of Books (12 mai 1988). Rien de pathétique pourtant car cet homme est un fléau et les Américains ne tarderont pas à en vouloir au parti Républicain de s’être vendu à lui. Ses élus, qui pensaient ainsi assurer leur salut, finiront par le payer. Chaque matin, en écoutant les nouvelles à la radio, on est pris d’un certain fou-rire car elles ont tout d’une farce lorsque Donald en est l’initiateur ; dans la journée, les détails surgissent et ils la rendent poisseuse ; le soir, elle a déjà tourné au cauchemar. Le lendemain à l’aube, on se dit que cette fois on ne se laissera pas prendre au côté irrésistiblement potache de l’annonce du jour avant de déchanter au fil des heures. Jusqu’à quand ? En attendant, on peut toujours couper les informations et aller au théâtre.

Si le premier mandat de Trump à la Maison Blanche avait laissé le souvenir d’un canular assez loufoque, le second s’annonce déjà bien pire dès la purge (on ne compte plus les cadavres de hauts responsables pendus aux crochets à nobles) et les premières nominations- et tellement plus sinistre par ses conséquences. Il n’est pas un monstre mais le symptôme d’un mal que nous peinons à définir.

L’adjectif « ubuesque », signifiant « ridicule » et « grotesque », a été créé par antonomase sur le nom du personnage. Le CNRTL définit ce mot en ces termes : « Qui évoque le grotesque du père Ubu par un despotisme, une cruauté, un cynisme, une forfanterie d’un caractère outrancier ou par des petitesses dérisoires. » Complétons le portrait par ce que nous dit la pièce : lâche, traître, naïf, bête, violent, goinfre, misogyne, narcissique, méchant et cupide, totalement d’empathie, il incarne les vices les plus primaires avec une cruauté enfantine ; archétype de la bassesse, lancé dans une perpétuelle fuite en avant, il en partage même le vocabulaire scatologique (nul n’a oublié qu’il traitait Haïti et les nations africaines de « pays de merde ». L’outrance le dispute au grotesque.

Trump, à l’égal du père Ubu, est un psychopathe qui s’épanouit entre le Cheval à Phynances, dont il met à l’épreuve la solidité des jarrets par des décisions dont son peuple fera les frais le premier (augmentation radicale des tarifs douaniers etc), et la Machine à Décerveler. Son apologie du désordre désorganise l’État par la promotion des incompétents (Robert Kennedy Jr en ministre de la Santé etc). Patrick Rambaud avait commis jadis un Ubu président (1990) qui se voulait une « farce justicière » avant de se lancer dans le cycle parodique Chroniques du règne de Nicolas 1er. Lorsque les écrivains américains seront sortis de la sidération qui les a frappés le 20 janvier, nul doute qu’ils trouveront l’énergie, l’humour et la violence nécessaires pour chroniquer leur président à la manière de Jarry. Son anti-pièce de théâtre, dont le metteur en scène Jean-Pierre Vincent disait qu’elle est « un chewing-gum qui cache des oursins » et son anti-héros, si trumpien avant l’invention de Trump, « un tyran et un bourgeois stupide, mais aussi l’anarchiste parfait », se clôt par la Chanson du décervelage. A la Maison-Blanche, c’est-à-dire désormais nulle part, on n’attendra pas quatre ans pour la chanter. On a déjà commencé mais on y joue un théâtre de l’absurde qui ne fait rire personne. Autant les spectateurs de la pièce se tordent de rire plus d’un siècle (entre autres le formidable Serge Bagdassarian au Français en 2009 dans une mise en scène de Jean-Pierre Vincent), autant ceux du seul-en-scène de Trump ont de quoi en être accablé depuis qu’il joue à nouveau avec les manettes de sa console à l’échelle du monde.

Le Père Ubu s’était enfoncé en Ukraine avec l’armée polonaise. Apprenant la révolte de Varsovie dans l’attente des Russes, il livra une bataille aussi burlesque qu’épique où il subit une défaite sans appel. Ubu et Donald sont de grands déstabilisateurs. Comment l’un a-t-il pu se glisser dans la peau de l’autre, c’est là un grand mystère.

« S’il n’y avait pas de Pologne, il n’y aurait pas de Polonais ! ».

Cette pièce marquée du sceau de la transgression et de la régression n’a pas fini d’être d’actualité, hélas, aussi intemporelle qu’universelle, tout autant que La Résistible ascension d’Arturo Ui de Brecht. Le triste spectacle qu’offre le pouvoir aux Etats-Unis est de nature à démentir les mauvaises manières qu’ont pu lui faire certains critiques, la jugeant surévaluée alors qu’elle ne relèverait que de la blague potache à l’intérêt limité. Les Ukrainiens d’aujourd’hui gagneraient à méditer le mot de la fin . Le pire, c’est que malgré ce tableau clinique inquiétant, il nous faut prier pour qu’aucun attentat n’abatte Donald Trump car son vice-président est encore plus dangereux et lui n’a jamais fait rire personne.

(« King Ubu » photo D.R. ; « Véritable portrait du père Ubu » Illustration de l’Édition du Mercure de France, 1896 ; « Portrait d’Ubu », 1936, photo de Dora Maar, Centre Pompidou ; « Ubu imperator » huile sur toile de Max Ernst ,1923, Centre Pompidou )

Cette entrée a été publiée dans Actualité, Théâtre.

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1 280 Réponses pour King Ubu ? Merdre alors !

Phil dit: 11 avril 2025 à 14h31

à bientôt
revenez voir la communauté dear Etalii, votre pilpoul de commando a de quoi impressionner, avec vous aux manettes, les kakistocrates éradiqués

Pablo75 dit: 11 avril 2025 à 15h56

Dans le dictionnaire de Richelet (1680), que j’ai parcouru dans tous les sens […] On peut l’acheter , fort cher, en fac-similé, aux Slatkine Reprints, 1970, en 2 vol. réliés
Patrice Charoulet dit: 11 avril 2025 à 14h24

On peut télécharger l’édition de 1759 en 3 vols. (bien plus lisible que celle de 1680) gratuitement sur archive.org. Et aussi son livre: « Les plus belles lettres françoises sur toutes sortes de sujets, tirées des meilleurs auteurs. Avec des Observations sur l’art d’écrire les lettres »(1696). Sans oublier son Dictionnaire de rimes (édition 1817).

J J-J dit: 11 avril 2025 à 16h00

@ “Le pessimisme est un luxe qu’un Juif ne peut jamais se permettre” — Golda Meir

Imagine un peu si j’avions dit ça icite sans citer la source du Jourdain (monsieur), la réaction d’H. Chafoinx !

Pablo75 dit: 11 avril 2025 à 16h02

Droits de douane : Trump vante sa politique qui «fonctionne vraiment bien», Wall Street ouvre en baisse.

https://www.lefigaro.fr/conjoncture/en-direct-droits-de-douane-les-bourses-asiatiques-rechutent-lourdement-trump-felicite-la-reponse-tres-intelligente-de-l-ue-20250411

Le père de Trump était très intéressé par la méthode Coué, répandue aux USA par un psychologue célèbre que Donald aussi a lu. On sent qu’il la pratique constamment. Malheureusement les FAITS n’ont rien à f… de Coué et sa méthode.

Pablo75 dit: 11 avril 2025 à 16h05

Les États-Unis sont «très proches» d’une récession, estime le patron de BlackRock

Outre-Atlantique, la révolution douanière de Donald Trump ne fait pas que des heureux parmi les milieux d’affaires. Ce vendredi, sur CNBC, le patron du gestionnaire d’actifs BlackRock a indiqué que les États-Unis étaient «très proches» d’une récession, si ce n’est déjà en récession.

«Je pense que nous allons assister, de manière générale, à un ralentissement jusqu’à ce que davantage de certitudes soient établies. Or, nous avons maintenant une suspension de 90 jours sur les droits de douane réciproques, ce qui signifie une incertitude plus longue et plus élevée», a remarqué Larry Fink sur la chaîne américaine.

Les États-Unis n’entrent pas pour autant dans une crise financière, a nuancé l’homme d’affaires, qui a noté que les difficultés actuelles étaient dues à «quelque chose que nous avons créé».

*

Les Bourses européennes clôturent la semaine dans le rouge.

*

Aux États-Unis, la confiance des consommateurs a encore plongé en avril

https://larepubliquedeslivres.com/king-ubu-merdre-alors/comment-page-5/#comment-1453583

J J-J dit: 11 avril 2025 à 16h24

@ (Bakhtine p/ le Punckt libéré de sa mentule servile) : « Le merveilleux juge d’instruction de Crime et Châtiment, Porphyre Petrovitch (c’est lui qui qualifie la psychologie d’«arme à double tranchant») ne s’appuie pas sur une psychologie judiciaire mais sur une intuition dialogique particulière qui lui permet de pénétrer dans l’âme inachevée et sans solution de Raskolnikov. Les trois rencontres de Porphyre et de Raskolnikov ne sont pas des interrogatoires policiers classiques, non pas du fait qu’elles ne se déroulent « pas dans les règles » mais parce qu’elles rompent avec les fondements mêmes des rapports psychologiques traditionnels entre le juge d’instruction et le criminel (sic, fin de comparution).
Assurément…, mon bon…, Raskol n’avait pas tué la vieille usurière à coups de hache. Il l’avait juste frappée d’un biais intuitif dialogique 😉
Bàv,

Patrice Charoulet dit: 11 avril 2025 à 16h41

à Pablo

Grand merci de l’info, mais le dictionnaire est devant moi sur mon bureau et ce serait utile à savoir si l’on voulait l’acquérir.

Rosanette dit: 11 avril 2025 à 17h11

@JJJ hier 20 h 37
Merci pour ce lien vers un texte très documenté et qui rejoint les analyses et les conclusions de Chapoutot et de Browning sur le caractère « ordinaire » de ces hommes qui ont en toute tranquillité d’esprit pris part à la monstrueuse horreur genocidaire qu’a été la Shoah
Une méconnaissance totale du crime auquel ils prenaient part procédant sans doute d’ un éloignement déshumanisant des victimes dans l’esprit des exécutants ,et aussi ,dans la classe cultivée maturation idéologique de certaines élites en face du marasme moral de l’après -guerre , conduisant les uns et les autres s’acquitter sans réticence d’un « sale boulot » nécessaire à accomplir de manière docile et routiniere
cette « banalité du mal « conceptualisée plus tard par Hannah Arendt infirme, comme le font Chapoutot dans « la loi du sang » et Ingrao dans l’article cité ,la vision de Gold Hagen qui voit dans l’action genocidaire l’explosion de pulsions haineuses inscrites depuis toujours dans l’âme allemande
Cette approche gestionnaire d’un crime est magnifiquement rendue dans le film « la conférence  »
Ce film nous place, en janvier 42 a Wannsee en face de la mise au point entre hauts fonctionnaires du dispositif d’extermination centralisé et industriel d’extermination .
Celui-ci est destiné se substituer aux actions dispersées et « artisanales » des Einsatzgruppen , l’objectif etant d’atteindre de manière économique et efficace une taille critique adaptée a un projet ambitieux visant l’Europe entière
et c’est une réunion administrative banale, tranquille et un peu ennuyeuse ;memes rituels, mêmes tics de langage, memes mauvais coups entre services que si on était a Matignon ou a Bruxelles ,et tout a fait comme si le sujet de la réunion concernait des quotas d’importation ou l’interdiction des pesticides

MC dit: 11 avril 2025 à 17h41

Cette « Conférence de Wannsee » est aussi à l ‘origine un bref livre de l’Historien Peter Longerich. MC

puck dit: 11 avril 2025 à 17h49

@ »elles ne se déroulent « pas dans les règles » mais parce qu’elles rompent avec les fondements mêmes des rapports psychologiques traditionnels entre le juge d’instruction et le criminel(…) »

bien sûr ! à tel point que nous pourrions dire que ces aveux obtenus sous la torture n’ont aucune valeur, je veux dire d’un point de vue juridique.

qu’elle est belle la lecture aussi confiante en nos institutions judiciaires de notre petit lecteur ancien petit fonctionnaire servile qui pense lire un polar de Simenon.

il ne s’agit pas d’inspecteur de police ou de procureur le procès a déjà eu lieu et le jugement a déjà été prononcé 100 fois ! par exemple lors de la dernière rencontre avec sa mère et sa soeur, quand il pose à son ami savant à l’esprit rationnel la question cruciale à cet instant que nul procureur ne peut poser, Raskolniokov demande à Razoumikhine « comprends-tu ? », cette question qui fait dresser les cheveux sur la tête prend tout son sens quand on comprend que l’auteur n’est ni le juge dans cette affaire, ni celui qui nous relate les faits, l’auteur est l’accusé : Raskolnikov c’est Dostoïevski quand il se retrouve au bagne face à celui qu’il nomme « le dernier homme ».

« Comprends-tu ? » cette question posée par l’homme du souterrain ne concerna pas l’usurière et sa soeur, elle concerne le père de Sonia, celui dont on pourrait dire qu’il n’est aussi qu’un criminel innocent, qu’un criminel qui n’a commis aucun crime et pourtant coupable du pire crime : celui de pousser sa fille à se prostituer, et tant d’autres…

mais si on va par là on retombe sur le dialogue entre Ivan Karamazov et son frère quand il lui demande « imagine toi que le sort de l’humanité dépend de toi, et que ton but est donner aux hommes le bonheur, la paix, la tranquillité, mais qu’il te faut pour cela faire mourir dans des tortures rien qu’un petit être, peux-tu bâtir ton édifice sur ses larmes ? consentirais-tu à être architecte à ces conditions-là ? ». Aliocha répond son frère d’une petite voix, parce qu’en fait il ne connait pas la réponse, pas plus que le Prince ne connait la réponse quand Hippolyte lui demande comment mourir de façon la plus digne.

Dostoïevski ne sait pas les réponses aux questions qu’il pose, bien qu’avec ces procédés il se moque de la tronche du Prince et Aliocha et tous les autres humanistes et idéalistes à l’esprit rationnel ou mystique qui pensent avoir les réponses à tout, il sait bien que lui non plus n’a pas les réponses. Sauf que lui, Dostoïevski a basculé de l’autre côté, il est Raskolnikov et l’homme du souterrain, le bien qui l’intéresse c’est ce qu’il appelle « le Bien du diable » (ce que Nietzsche dira sous la forme « par delà la bien et le mal ») avec toutefois un léger doute quand il dit de Sonia « c’est d’elle peut-être que j’apprendrai ce que ne peut m’expliquer le savant Razoumikhine, ce que ne devine même pas le coeur aimant d’une mère prête à tous les sacrifices », Dostoïevski dit cette phrase comme une ultime possibilité de ramener l’espoir d’une vérité évangélique » à condition bien sûr et surtout qu’elle n’exprime pas une chose qui soit comme toujours de l’ordre de l’égoïsme.

mon pauvre les inspecteurs de polices, les procureurs, les hommes de lois, les avocats, les brigadiers chef, les savants, les esprits rationnels etc… sont à des années lumières des questions que se pose cet auteur.

simplement parce que quel que soit le procès que nous avons sous les yeux il y aura toujours des millions de crimes qui se passent ailleurs !

Jean Langoncet dit: 11 avril 2025 à 17h49

Incidemment, Rosanette, quelle drôle de représentation vous vous faites du fonctionnement de nos institutions aujourd’hui (Matignon, Bruxelles) … Que d’animation apportent les trumpistes ; mais des pitres au pire … Je préfère encore Rousseau

puck dit: 11 avril 2025 à 17h57

« avec toutefois un léger doute quand il dit de Sonia » parce qu’il voit en Sonia l’équivalent de celui qu’il appelle au bagne « le dernier homme ».

Jean Langoncet dit: 11 avril 2025 à 17h57

@Des pitres au pire

Retour à l’actualité

La multiplication des soi-disant ordres d’évacuation émis par les forces israéliennes à Gaza entraîne le transfert forcé de nombreux Palestiniens vers des espaces de plus en plus restreints et non protégés, sans le moindre accès à l’eau ou à la nourriture, a dénoncé, vendredi, une agence de l’ONU.

Depuis la rupture du cessez-le-feu, le 18 mars, Israël a émis 21 ordres d’évacuation, pour certains d’une portée si étendue que l’expression revêt les atours d’un euphémisme malaisant. Le 31 mars, l’armée israélienne a ainsi émis un ordre couvrant la quasi-totalité de Rafah, le gouvernorat le plus au sud de la bande, où des dizaines de milliers de Palestiniens étaient déjà bloqués, sans accès à l’aide humanitaire. S’en est suivie une opération terrestre de grande envergure dans la zone.

Bien qu’Israël, en tant que puissance occupante, puisse légalement ordonner l’évacuation temporaire de civils dans certaines zones, sous des conditions strictement définies, la nature et l’ampleur des mesures actuelles suscitent l’inquiétude du Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits humains.

Lors d’une conférence presse, à Genève, la porte-parole de l’agence, Ravina Shamdasani, s’est demandée si l’intention israélienne n’était pas de déplacer définitivement la population civile de certaines parties de Gaza, afin de créer une zone tampon.

« Déplacer définitivement la population civile d’un territoire occupé constitue un transfert forcé, une grave violation de la quatrième Convention de Genève et un crime contre l’humanité au regard du Statut de Rome », a-t-elle affirmé.

Les raids visent des femmes et des enfants

Parallèlement, les frappes militaires israéliennes se poursuivent à Gaza, où plus personne n’est désormais en sécurité.

Entre le 18 mars et le 9 avril, le Haut-Commissariat a recensé 224 frappes israéliennes contre des immeubles résidentiels et tentes pour personnes déplacées.

Sur les 36 frappes corroborées par l’agence, les victimes étaient uniquement des femmes et des enfants.

Une frappe contre l’immeuble de la famille Abu Issa à Deir al-Balah, le 6 avril, aurait notamment tué une fille, quatre femmes et un garçon de quatre ans.

Les civils ayant reçu l’ordre de se réinstaller dans le quartier d’Al Mawasi, à Khan Younis, ont vu leur tentes ciblées par des frappes, selon l’agence, qui a recensé au moins 23 incidents de ce type.

Assassinats de journalistes

A cela s’ajoutent les assassinats de journalistes palestiniens.

Selon Ravina Shamdasani, dans la nuit du 6 au 7 avril, une frappe israélienne a touché une tente située devant un complexe médical à Khan Younis, où plusieurs journalistes étaient censés séjourner. Cette attaque, qui aurait eu lieu sans sommation, a tué un journaliste et un assistant d’agence de presse, et blessé neuf autres, dont l’un est décédé des suites de ses blessures.

« L’armée israélienne a par la suite affirmé que l’un des blessés était un membre du Hamas, mais nous ignorons encore si cet individu a été identifié et ciblé comme membre de la branche armée du Hamas ou non », a précisé la porte-parole.

Depuis octobre 2023, plus de 200 journalistes locaux ont été tués à Gaza, où Israël continue de refuser l’accès aux médias internationaux.

Sanctions collectives et recours à la famine ?

« Ces attaques, parmi d’autres, soulèvent de sérieuses questions quant au respect par les forces israéliennes du droit international humanitaire, notamment des principes de distinction, de proportionnalité et de précaution dans l’attaque », a déclaré Mme Shamdasani. « Diriger intentionnellement des attaques contre des civils ne participant pas directement aux hostilités constitue un crime de guerre ».

La fermeture par Israël des points de passage vers la bande de Gaza depuis plus de cinq semaines aggrave par ailleurs la situation désespérée des civils dans l’enclave, dès lors privés de nourriture, d’eau potable et de médicaments.

« Des responsables israéliens ont fait des déclarations suggérant que l’entrée de l’aide humanitaire est directement liée à la libération des otages, ce qui suscite de vives inquiétudes quant aux sanctions collectives et au recours à la famine contre la population civile comme méthode de guerre, deux crimes au regard du droit international », a expliqué la porte-parole du Haut-Commissariat.

Déni d’existence

Compte tenu des agissements des forces israéliennes à Gaza, l’agence est vivement préoccupée par le fait qu’Israël semble infliger aux résidents palestiniens des conditions de vie de plus en plus incompatibles avec leur existence en tant que groupe dans l’enclave.

Selon Ravina Shamdasani, les manifestations pacifiques de Palestiniens contre le Hamas ont également été réprimées par la force et de lourdes représailles ont été infligées à plusieurs personnes.

« Le désespoir des Palestiniens, sous les assauts extérieurs comme sous la pression intérieure, est sans limite », a-t-elle déploré, appelant toutes les parties à conclure un cessez-le-feu, plutôt que de chercher à justifier la prolongation de violences insensées.

« La seule voie à suivre est un règlement politique, fondé sur deux États vivant côte à côte dans une égale dignité », a affirmé la porte-parole.

https://news.un.org/fr/story/2025/04/1154686#:~:text=La%20multiplication%20des%20soi-disant%20ordres%20d%E2%80%99%C3%A9vacuation%20%C3%A9mis%20par,nourriture%2C%20a%20d%C3%A9nonc%C3%A9%2C%20vendredi%2C%20une%20agence%20de%20l%E2%80%99ONU.

Rosanette dit: 11 avril 2025 à 18h02

@jean langoncet
il ne s’agit pas de représentations mais de souvenirs personnels
;si cela vous semble éloigné de la réalité c’est que les choses ont beaucoup changé depuis que j’ai quitté la vie active il y a une vingtaine d’années

Jean Langoncet dit: 11 avril 2025 à 18h08

C’est probable ; dans ces conditions, serait-ce trop vous demander les fonctions que vous assumées à Matignon et à Bruxelles pour en tirer une comparaison pertinente avec la « banalité du mal » qui a pu caractériser le fonctionnement du régime nazi dans son entreprise d’extermination des juifs, des tziganes et autres minorités « inférieures »

Maurice revient... dit: 11 avril 2025 à 18h11

Il me semble parfois, quand je consulte des vieux dictionnaires, que notre chère langue française n’est, après tout, qu’un créole du latin. Cela peut nous déplaire ou nous paraître infériorisant par rapport aux contemporains de Cicéron, mais c’est un fait.

Maurice revient... dit: 11 avril 2025 à 18h20

J’ai remarqué, que sur la Rdl, les habitués qui la fréquentent et qui, je présume, sont tous des « seniors », ne parlent jamais de leurs épouses, maris, conjoints ou autres compagnons ou compagnes.
Sont-ils tous célibataires, sans enfants et sans famille ? Curieux !

Chaloux dit: 11 avril 2025 à 18h29

Je ne vois pas en quoi le mot de Golda Meir conditionne l’existence de l’état d’Israel ( ce qui serait un comble).La Gigi a le livre sous les yeux et ne voit pas que George Sand était pianiste. Ce pauvre type tient des propos gravement antisémites et est incapable de voir en quoi. Et ça glaviote ici toute la journée.

J J-J dit: 11 avril 2025 à 18h42

17.49 / belle la lecture aussi confiante en nos institutions judiciaires de notre petit lecteur ancien petit fonctionnaire servile (sic)

En l’occurrence, une citation du sieur Michael Bakhtine comme rappelé en intro, autre ancien petit fonctionnaire servile de la littérature.
Un lecteur moins servile a plus appris chez Kafka (le procès) que chez Dosto (crime & châtiment). Evidemment, chacun a ses lettres et ses fiches de lectures toutes prêtes. Les vôtres reflètent votre « indépendance d’esprit ». Ah ouais ? Soit… Mais tout le monde n’éprouve pas le besoin de s’en époustoufler, -y compris MC/PR-, parmi les feuks faiseurs de romans, généralement plus modestes. Grands biens vous fassent de n’avoir point été à leur niveau poisseux, ni d’avoir passé un brin de temps dans une geôle de Sakhaline. Quant à Simenon, « il appert que » beaucoup de keufs ne l’ont jamais lu, persuadés que la richesse de sa vie imaginaire et sentimentale n’avait pas grand chose à voir avec les servitudes du commissaire Maigrelet et de son inspecteru. Il faut dire que les enquêteurs de la PJ n’ont plus guère la cote dans la flicaille. Ils attendent que les Punkt retaillés viennent leur dire quoi faire, quand ils sont tout à coup confrontés à leurs fillettes victimes de harcèlements de pédocriminels. Bien sûr, la loi du Tayon pratiqués par les justiciers privés, un remède possible au mal dostoievskien pour les millions de crimes inconnus en pensée et en actes… Ah, le « chiffre noir » du crime ! Voulez-vous, mon bon, qu’on en cause à partir de la grande littérature universelle ? Sans biaiser ni baise quiconque, bien sûr… Allo à l’eau, Vichy ?
« Ta gueule keupu »…, c’est pas toujours très gentil, mais on aurait envie parfois de reprendre cette antienne. Bàv,

J J-J dit: 11 avril 2025 à 18h45

18.20 un remarquable contre exemple : jzmn des Bas Rosis… Il vous manque à ce point, Mauricette ? Comment va votre époux ? ou votre poule ?…
Quant à l’Henriette Chafoin, elle peut plus se passer de son antisémite rampant… Que serait-elle sans ce nouvel hochet pour exister ? Bàv, _ Tchin.

et alii dit: 11 avril 2025 à 18h53

Maurice revient… dit: 11 avril 2025 à 18h20
votre remarque relève d une lecture peu attentive;mais oblige à souligner la complexité pour les « témoignants comme pour les lecteurs de toute évocation

et alii dit: 11 avril 2025 à 19h01

complexité qui peutêtre supposée au moins par les références littéraires accompagnent , non « à la mort » (rose)mais à des questionnements infinis

Rosanette dit: 11 avril 2025 à 19h17

@m Langoncet v
Ce blog , lieu où chacun intervient via l’anonymat confère par ‘un pseudo n’est pas un lieu où livrer à la demande des renseignements personnels d’ordre biographique.
J’ajoute qu’on pouvait être amené à participer a ce type de réunion même si on etait un fonctionnaire de rang très modeste
Sur « la conférence » j’avais d’ailleurs envoyé naguère sur ce blog une analyse portant sur son déroulement et sur comportements des participants , qui montrait comment cette réunion , exceptionnelle par son objet se déroulait platement selon un schéma ordinaire, nourri des postures, des dits et les non-dits habituels en ces rencontres

D. dit: 11 avril 2025 à 19h20

J’étais aujourd’hui dans le centre de Paris, hélas totalement pollué de touristes qui se trouvent là en masse aussi inélégante qu’envahissante et globalement imbécile.

D. dit: 11 avril 2025 à 19h34

Il en existe une catégorie pire que les autres : ceux qui viennent avec des bébés. Et le pire du pire ce sont ceux qui viennent avec plusieurs bébés. Faut-il être très con et sans gêne pour faire ça ! Les bébés ne comprennent rien au voyage, sont ainsi exposés aux microbes, puent lorsqu’ils ont chié dans leurs couches, encombrent terriblement avec leurs poussettes dans les restaurants, les cafés, les musées, sur les trottoirs. La nuit ils braillent en réveillant tout un étage. Et figurez-vous que ces cons pensent qu’on doit être aux petits soins avec eux. Ils utilisent leur progéniture immonde comme bouclier, coupe-file, passe-droit. Dans un monde à 10 milliards d’habitants qui se marchent sur les pieds et se foutent sur la gueule, ils n’ont rien trouvé d’autre à faire que procréer comme des bêtes pour aller ensuite promener leurs mioches cacateux en poussette double place sur la place parisienne…

puck dit: 11 avril 2025 à 19h42

@ »Cette « Conférence de Wannsee » est aussi » :

surtout un grand mouvement de solidarité européenne pour participer à ce génocide.

si la Shoah s’était limitée à Wannsee les allemands à eux seuls n’aurait pas eu d’aussi bons résultats.

exemple au hasard : si Churchill avait bombardé les lignes de chemin de fer menant aux camps au moins il aurait donné l’impression de faire quelque chose, je veux dire au regard de l’Histoire, le problème est que Churchill était aussi antisémite que les autres.

Jean Langoncet dit: 11 avril 2025 à 19h50

Capté en passant ces quelques remarques fort opportunes ; bien que ne visant pas expressément pas UBU

« Un ton caustique, voire cruel, une justesse sociologique qui fait mouche : j’ai immédiatement accroché à ce type d’humour. La recette est simple mais diablement efficace. Pourquoi ?

1. Cet humour repose sur une théâtralité qui fait partie du monde du travail lui-même. C’est le principe du « comique de caractère », qui consiste à repérer des « types généraux », reconnaissables par tous. Si la blague fait mouche, c’est parce que derrière ce défilé de rôles outranciers se cache un peu de chacun d’entre nous, avec nos tics et déformations professionnelles stéréotypées. Les gestes, les postures, les petites mimiques, mais aussi les mots et les expressions employés viennent donner de la crédibilité à ces personnages sociaux. (…)

2. Cette [sic] humour provoque également une forme de jubilation carnavalesque. Je m’explique : (…) s’en prend avec particulièrement de justesse aux petits chefs toxiques voire violents, et plus généralement à ceux qui abusent de leur pouvoir. Cela rappelle la définition que Mikhaïl Bakhtine propose du carnaval : un « détrônement bouffon », qui fait tomber les grands de leur piédestal.

3. Et enfin, la satire a une profondeur qui va plus loin que la simple volonté de faire rire. (…) La figure du « bouffon » ou du « clown » peut créer des prises de conscience, voire déstabiliser un ordre en place. (…) »

puck dit: 11 avril 2025 à 19h51

n’empêche que Wannsee on ne peut pas s’empêcher d’y penser avec le conflit en Ukraine et la défense de nos valeurs démocratiques.

les types ont voté une loi scélérate pour interdire l’emploi de la langue russe : personne en Europe n’a moufté.
ensuite ils ont viré tous les livres de langue russe et d’auteurs russes : personne en Europe n’a moufté.
ils ont fermé les lieux de culte orthodoxe pour les russes : personne en Europe n’a moufté.

le point d’orgue ça a été ce vieil ukrainien ovationné par le parlement canadien pour avoir combattu la Russie pendant la guerre.

il faut voir les images : tous les parlementaires canadiens se lèvent comme un seul homme et applaudissent à tout rompre pour féliciter ce héros qui entre parenthèse appartenant à la même compagnie de Waffen SS que celle qui a fait Oradour sur Glane.

dommage qu’on soit resté aussi peu de temps sur cet épisode parce qu’il était vraiment le signe de quelque chose.

je veux même si tous les parlementaires canadiens n’ont pas lu Chapoutot c’est difficile d’imaginer qu’ils soient tous aussi c.ns ?

ou alors si c’est le cas il faut que Trump fasse de ce pays le 51è état des USA parce que quand on a un parlement est aussi bas de plafond on ne mérite pas d’avoir un pays, c’est juste pas possible.

puck dit: 11 avril 2025 à 20h00

@ »En l’occurrence, une citation du sieur Michael Bakhtine comme rappelé en intro, autre ancien petit fonctionnaire servile de la littérature.
Un lecteur moins servile a plus appris chez Kafka (le procès) que chez Dosto (crime & châtiment). Evidemment, chacun a ses lettres et ses fiches de lectures (…) »

comme quoi, ça volait tellement pas haut et c’est une lecture tellement convenue et insipide que je pensais que c’était la vôtre inspirée par Nabokov.

sérieux on croirait lire la critique d’un livre de Darrieussecq.

puck dit: 11 avril 2025 à 20h01

sérieux on croirait lire la critique d’un livre de Darrieussecq…. par Paul Edel…

puck dit: 11 avril 2025 à 20h10

@ »Porphyre Petrovitch (c’est lui qui qualifie la psychologie d’«arme à double tranchant») ne s’appuie pas sur une psychologie judiciaire mais sur une intuition dialogique particulière qui lui permet de pénétrer dans l’âme inachevée et sans solution de Raskolnikov. »

« l’âme inachevée et sans solution de Raskolnikov… »

ça vaut quand même son pesant de cacahuètes.

déjà le truc de l’âme inachevée j’espère qu’il explique ce qu’il veut dire ailleurs.

l’âme inachevée de Raskolnikov…

ça fait penser au bouquin de Sokal et Bricmont, ou une phrase sortie d’un bouquin de Quignard « Jean Pierre n’arrivait pas retrouver son chemin, il sentait son âme inachevée ».

sérieux pour moi un type qui souffre d’avoir une âme inachevée il doit avoir ses traitements remboursés par la sécu.

vous pouvez citer d’autres passages de ces analyses ?
histoire d’égayer un peu l’ambiance.

puck dit: 11 avril 2025 à 20h13

3j vraiment sur ce coup je te prie de m’excuser d’avoirt imaginer que le coup de « l’âme inachevée et sans solution de Raskolnikov… » venait de toi.

j’ai pas une très haute opinion de ta personne mais quand même pas jusque là.

par contre j’imagine tout à fait que puisses aimer lire ce genre de truc à la Quignard.

et alii dit: 11 avril 2025 à 20h13

Au Paléolithique, les peintures rupestres d’enfants avaient peut-être un noble objectif
Selon une nouvelle étude de l’Université de Tel Aviv, à la Préhistoire en Europe, les enfants participaient à l’art rupestre et jouaient un rôle spirituel au sein des communautés
bonsoir

puck dit: 11 avril 2025 à 20h22

« les enfants participaient à l’art rupestre »

ouf ! alors là c’est hyper rassurant de savoir que tous ces dessins débiles n’ont pas été faits par des adultes.

je veux on sait l’espèce humaine est capable du pire mais là ça rassure.

on sait quel âge ils avaient ces enfants ? 8-10 ans ?

Pablo75 dit: 11 avril 2025 à 20h26

« Maintenant le monde connaît notre point faible ultime » : l’ex-conseillère de Reagan attaque Trump

11/04/2025

Dans une tribune signée dans le Wall Street Journal, Peggy Noonan, ancienne plume et assistante de Ronald Reagan et de George Bush père, déplore l’attitude de Donald Trump sur les droits de douane.

La secousse des droits de douane et la volte-face de Donald Trump continuent d’inquiéter. Les marchés financiers poursuivent leur yoyo et l’incertitude pèse au niveau mondial. Peggy Noonan, ancienne plume et assistante de Ronald Reagan, livre ses réflexions dans le Wall Street Journal sur ce qu’elle appelle « une volte-face mémorable ».

« Donald Trump a effrayé des gens qu’il n’avait jamais effrayés auparavant. Avant, il n’effrayait pas ses soutiens et son électorat habituels : les propriétaires, les patrons de petites entreprises, les travailleurs, les retraités. Il l’a fait cette semaine. La peur atténue le « soutien réflexe ». Les politiciens ont besoin d’un « soutien réflexe » de leur base pour pouvoir agir. Le président a affaibli sa position », juge-t-elle dans sa tribune.

Celle qui avait écrit l’allocution de Reagan après la catastrophe de la navette spatiale Challenger en 1986 pointe du doigt une erreur majeure faite par Donald Trump : montrer le point faible des États-Unis au monde entier. « Il n’était pas bon de faire savoir au monde, ou de lui rappeler si vivement, que le moyen de faire reculer l’Amérique est de faire chuter son marché obligataire (taux d’intérêt de la dette, NDLR). Ces obligations, comme l’a dit Zanny Minton Beddoes de The Economist, sont « l’actif de confiance ultime ». Le monde s’est rappelé qu’elles pourraient devenir notre point faible ultime. »

Elle poursuit : « Ce que cette affaire a vraiment montré, c’est que M. Trump ne cèdera, que lorsque le moment de crise sera venu, il pourra reculer et faire machine arrière. C’est une nouvelle, et cela atténue la terreur. »

La plume de Reagan et George Bush père (dont elle avait signé cette réplique de campagne « Read my lips : no new taxes » – « Lisez sur mes lèvres : pas de nouveaux impôts ») se réjouit du retour au premier plan de l’establishment américain. Un bon moyen, selon elle, de faire pression sur une Maison-Blanche toute puissante. « Dans cette crise, les entreprises, Wall Street, les personnes occupant des postes de pouvoir tels que les journalistes, ont affirmé une opposition d’autant plus impressionnante qu’elle ne semblait pas concertée, mais une réaction organique naturelle à une politique destructrice […] Il est bon pour l’Amérique que ses établissements commerciaux et économiques puissent encore être une force de modération et de stabilité […] Nos mécanismes de redressement fonctionnent toujours. »

Pour Peggy Noonan, Donald Trump « est un joueur dans l’âme », mais cette semaine il a fait « l’un des plus gros paris de sa vie, et c’est l’argent du monde qui était en jeu. » « C’était imprudent », conclut-elle, invitant pro et anti droits de douane à débattre à la télévision pour que les Américains, en pleine conscience, puissent juger.

https://www.parismatch.com/actu/international/maintenant-le-monde-connait-notre-point-faible-ultime-lex-conseillere-de-reagan-attaque-trump-250002?at_medium=affiliate&at_campaign=Yahoo

J J-J dit: 11 avril 2025 à 20h33

@ j’ai pas une très haute opinion de ta personne mais quand même pas jusque là.

pas bin grave. Le roi, sa muse et moijémoijémoij, du genre israélite inconditionné un brin servile et antisémite comme un palestrinien.
https://www.youtube.com/watch?v=qXjO5x7hv3g
Moij’en revanche, aij une très haute de la tienne. ca s’équivale bin…, tout compte fait. Yin et Yang -> c/° Marina Vlady, Vos Stocks…
Pardon pour les insomnies d’Edel et d’Arrieussecq, j’endosse leur bât « biaisé » : il faut bien toujours un book sage veillant aux vierges folles.
Bàv,

puck dit: 11 avril 2025 à 20h37

« l’ex-conseillère de Reagan attaque Trump »

pedro si tu te mets à comptabiliser tous ceux qui attaquent Trump tu vas y passer le restant de ta vie.

je drais au doigt mouillé que 90% de la planète attaque Trump.

si on part la base d’une population de 8 milliards d’habitants.

90% de 8 milliards ça fait, à la louche 7 milliards.

tu t’imagines écrire 7 milliards de commentaires sur le blogapassou ?

moi j’arrive déjà péniblement à dépasser les 200 mille commentaires par jours t’imagine 7 milliards ?

à moins que ça te fasse du bien à l’esprit en libérant des hormones style endomorphine ? auqul c’est toujours mieux que sniffer de la coke.

Pablo75 dit: 11 avril 2025 à 20h42

Le marché obligataire américain vacille : un test de confiance pour Trump

La crise momentanée du marché obligataire américain cette semaine a convaincu Donald Trump de geler sa salve de taxes douanières sur le monde. Mais cet épisode a laissé des traces chez les investisseurs. Au risque de perdre leur confiance envers la première économie du monde ? La question est posée.

Publié le 11/04/25

Une salve massive de droits de douane infligés au monde, puis… un post sur Truth Social pour annoncer que tout est gelé durant quatre-vingt-dix jours, sauf pour la Chine. L’imprévisibilité de Donald Trump est connue depuis son premier mandat, mais à un tel niveau, c’est du jamais vu !

Ces volte-face successives risquent-elles d’entamer, voire de briser la confiance des investisseurs envers la grande Amérique ? La question est désormais posée après la débâcle vécue cette semaine par les obligations américaines, des actifs « refuge » qui jouent le rôle de clé de confiance des investisseurs vis-à-vis de l’économie américaine.

Entre lundi et mercredi, le taux moyen des obligations américaines à 10 ans a littéralement flambé, montant jusqu’à 4,5 %. Du jamais vu depuis 1982 pour ce type de produit boursier utilisé par les investisseurs comme une garantie pour couvrir leurs opérations sur le marché des actions, plus volatil et risqué.

Du côté de l’économie américaine, il faut rappeler que les « T-bonds » (treasury bonds) jouent un rôle absolument central : ils financent pas moins de 30 % de l’immense dette américaine, et pèsent en tout 29 000 milliards de dollars, ce qui en fait le marché financier le plus important du monde. .

« Il est clair que dans cette séquence les bons du Trésor américain n’ont pas joué leur rôle de valeurs refuge. Un signe inquiétant, qui, adossé à une forte baisse du dollar, toujours en cours ce vendredi d’ailleurs, a convaincu Donald Trump de reculer sur ses droits de douane réciproques », résume Éric Lafrenière, gérant des actions américaines chez Sunny Asset Management.

Si ce vendredi, le taux d’intérêt de l’obligation américaine à 10 ans, référente sur ce marché, est redescendu un peu (4,39 %), le gestionnaire d’actifs observe que celui-ci demeure « plus nerveux et volatil que d’habitude ».

De plus, estime-t-il, ce dernier épisode « a laissé des traces » chez les investisseurs. « La méthode singulière de Trump en matière de politique commerciale et économique créé une réelle incertitude pour les marchés. Ce n’est pas bon. On peut parler d’une forme de perte de confiance, mais elle est momentanée, pour l’instant. Si elle perdure et que les États-Unis entrent en récession, le pays va avoir un gros problème pour financer son économie. »

Ceci étant dit, Éric Lafrenière rappelle que les États-Unis encore de « sérieux atouts » à faire valoir auprès des marchés : une économie toujours très dynamique (le PIB a connu une hausse de 2,8 % en 2024), novatrice (les valorisations des géants de la tech américaine en témoignent), un marché de consommateurs vif et immense (340 millions d’habitants), l’emploi américain, malgré toutes les turbulences, tient.

Un autre facteur jouera aussi le baromètre de confiance vis-à-vis des États-Unis : les nouveaux partenariats commerciaux induits par la politique commerciale protectionniste de Donald Trump. « Si par exemple, l’Union européenne se rapproche fortement de l’Asie dans les échanges, cela peut donner une indication », précise le financier.

D’ailleurs, en vendant subitement leurs bons en Trésor américains, ce sont bien les investisseurs japonais et chinois qui ont fait vaciller en début de semaine le marché obligataire américain. Pour rappel, le Japon est le premier créancier des États-Unis (1 100 milliards de dollars détenus) et la Chine le deuxième (760 milliards de dollars). L’Asie dans son ensemble en détient 3 000 milliards de dollars. Le moyen de pression de cette zone géographique sur les États-Unis est donc très important.

Mais pour le cadre de Sunny Asset Management, le vrai « test de confiance » pour l’économie américaine aura lieu à la prochaine rentrée, en octobre : « 30 % de la dette américaine arrive à échéance à ce moment-là. Il va falloir que le pays se refinance. On va voir comment cela se passe. »

Et d’ajouter que d’ici là Donald Trump a une « fenêtre de tir très courte », car c’est aussi à ce moment-là que la campagne électorale des élections législatives de mi-mandat (« mid-terms ») va commencer. « Si le président américain n’apporte pas de bonnes nouvelles économiques d’ici là, la suite va être compliquée », conclut-il. Et, la confiance des marchés en la grande Amérique, autrement érodée, peut-on ajouter.

https://www.latribune.fr/economie/international/le-marche-obligataire-americain-vacille-un-test-de-confiance-pour-trump-1022658.html

puck dit: 11 avril 2025 à 20h46

en plus quand tu sais que Reagan est celui qui a mis en place l’ultra libéralisme et le libre échangisme et hyperindividualisme qui a pour effet de dégommer toute l’industrie américaine en la délocalisant en Chine, on imagine mal sa conseillère dire du bien d’un type qui veut mettre fin au libre échange et à la mondialisation.

les années 90 représentent le pire du pire : pedro il faudrait que tu trouves une autre conseillère, par exemple la conseillère d’Abraham Lincoln qui aussi était un protectionniste, si ça se trouve elle vient de donner un entretien sur CNN ?

c’est ki déjà ki parlait de « mondialisation heureuse » ?

puck dit: 11 avril 2025 à 20h52

« Le marché obligataire américain vacille : un test de confiance pour Trump »

alors ça c’est un vrai problème : Trump a réussi à dégommer les néocons, les médias mainstream etc… mais là il s’attaque à un très gros morceau et c’est pas sûr qu’il en sorte vainqueur.

sur ce coup si Trump perd ce combat alors les fans de la mondialisation heureuse, de la globalisation débridée, de la délocalisation jouissive et du licenciement fun vont pouvoir se réjouir.

Pablo75 dit: 11 avril 2025 à 20h52

La connerie de Trump est incontestable: quand on est endetté jusqu’au cou et on doit financer sa dette par les pays étrangers, on ne déclenche pas le chaos économique en tapant sur ceux qui achètent votre dette et en les insultant, par dessus le marché.

Comme dit le proverbe africain: « Si le singe veut monter au cocotier, il faut qu’il ait les fesses propres. »

J J-J dit: 11 avril 2025 à 21h08

20.10 / vous pouvez citer d’autres passages de ses analyses ? histoire d’égayer un peu l’ambiance (punkt)
—-
Donc, vous n’auriez jamais lu cet ouvrage qui marqua durablement les consciences « La poétique de Dostoïevski » ? Cela m’étonne de vous. En voici donc quelques bonnes feuilles pour un petit rappel à l’RDL en général et pas @ vous, en particulier (le petit Nabot Kov -> un pléonasme d’Irkoutsk) :
___….____….
En 1929, l’historien et théoricien de la littérature russe, Mikhaïl Bakhtine publie à Léningrad un important ouvrage analytique, Problèmes de l’œuvre de Dostoïevski, dans lequel il défend l’idée que Dostoïevski est l’inventeur du roman polyphonique. « Il a inventé un genre romanesque fondamentalement nouveau. C’est pourquoi son œuvre ne se laisse enfermer dans aucun cadre, n’obéit à aucun des schémas connus de l’histoire littéraire, que nous avons pris l’habitude d’appliquer au roman européen » dit-il.
AU chapitre 1 de « La Poétique de Dostoïevski », il montre que cette « polyphonie » opposée au « roman monophonique » (ou « homophonique ») traditionnel constitue une dimension essentielle pour apprécier Dostoïevski sur le plan artistique. Bakhtine récuse ainsi comme incomplètes les lectures idéologiques que l’on fait traditionnellement de cet auteur. Selon lui, la polyphonie traverse toute l’œuvre de Dostoïevski, à l’exception de ses tout premiers romans. Citons MB à nouveau : « La pluralité des voix et des consciences indépendantes et distinctes, la polyphonie authentique des voix à part entière, constituent en effet un trait fondamental des romans de Dostoïevski. Ce qui apparaît dans ses œuvres, ce n’est pas tant la multiplicité des caractères et des destins, à l’intérieur d’un monde unique et objectif éclairé par la seule conscience de l’auteur, que la pluralité des consciences «équipollentes » et de leur univers qui, sans fusionner, se combinent dans l’unité d’un événement donné. Les héros principaux de Dostoïevski sont, en effet, dans la conception de l’artiste, non seulement objets de discours de l’auteur, mais sujets de leur propre discours immédiatement signifiant. Les mots de ses héros ne sont pas épuisés par leurs fonctions habituelles, caractérologiques, « anecdotiques », pragmatiques. Ils ne se réduisent pas davantage à l’expression de la position idéologique personnelle de l’auteur ».
Crime et Châtiment ne fait évidemment pas exception. Parmi de nombreux autres exemples que donne l’analyste, en voici une illustration : « Le merveilleux juge d’instruction de Crime et Châtiment, Porphyre Petrovitch (c’est lui, précisément, qui qualifie la psychologie d’« arme à double tranche ») ne s’appuie pas sur une psychologie judiciaire mais sur une intuition dialogique particulière qui lui permet de pénétrer dans l’âme inachevée et sans solution de Raskolnikov. Les trois rencontres de Porphyre et de Raskolnikov ne sont pas des interrogatoires policiers classiques, non pas du fait qu’elles ne se déroulent « pas dans les règles » (ce que Porphyre souligne continuellement), mais parce qu’elles rompent avec les fondements mêmes des rapports psychologiques traditionnels entre le juge d’instruction et le criminel (ce que souligne Dostoïevski). Ces trois rencontres sont d’authentiques et de merveilleux dialogues polyphoniques » (ce passage, déjà cité supra)
—–
On pourrait continuer, mais cela risque de devenir un brin lassant. Et puis, à quoi bon ? Les con.nards laqués resteront toujours montés sur leurs ergots, sûrs d’eux-mêmes et dominateurs.
(pour paraphraser un drame politique franco françois opposant Raymond à Charles… vers 1967, si aij bonne souvenance, DHH). Bàv,

renato dit: 11 avril 2025 à 21h10

«… éradiquer le wokisme de la Californie, de New-York et Boston… »

Éradiquer ? C’est un terme étrange. Pourquoi devrais-je vouloir éradiquer quelque chose qui disparaîtra tôt ou tard ? Il suffit d’attendre. Nous avons déjà vu des mouvements, des tendances, des habitudes, même des idéologies théoriquement plus organiques que le wokisme, disparaître. En bref, nous n’avons qu’à être patients. Quelque chose d’utile restera, il reste toujours quelque chose d’utile.

J J-J dit: 11 avril 2025 à 21h21

des ergots contre des pattes palmées, embarras que du choix… La chute du marché des obligations américaines vacille, et pendant ce temps, elle croit qu’on s’amuse, or c’est un vrai sujet d’inquiétude pour Dosto Lib. et nos enfants qui vont tous finir par rester sur le carreau de la planète. Surely. C’est triste, criminel et cela requiert un juste chat Timan, Fiodor !…

Bernard dit: 11 avril 2025 à 21h21

De grâce, Pablo, arrête ton charabia antitrumpiste, ça va on a compris que tu n’aimes pas The Donald, passe à autre chose et fais-nous marrer en nous racontant plutôt tes escapades brocantesques de chineur pingre à la recherche de vieux bouquins jaunis sentant le remugle et l’avarice !

J J-J dit: 11 avril 2025 à 21h25

J’apprécie; pmp, le flegmatisme erdélien de RM, à l’encontre le vulcanisme essoré de l’autre cyberpunckt. C’est là toute la différence entre un esthète et un beauf. /// Bàv2.

Bernard dit: 11 avril 2025 à 21h25

Comme l’autre qui, quand il entendait le mot culture, il sortait son revolver, moi, quand j’entends la gigi parler de Dostoïevski, je sors mon knout !

J J-J dit: 11 avril 2025 à 21h29

21.21 / Barnard-ma soeur, arrêtez de harceler l’ibère P74, il fait ce qu’il peut pour son amimélo, face de mi Carême à Monceau-les-Mines. A chacun.e ses allié.es-né.es, etalii… !

rose dit: 12 avril 2025 à 5h49

Voilà, je vous l’avais dit pendant, que c’était violent, la récupération est lente.
https://www.francetvinfo.fr/sports/voile/vendee-globe/vendee-globe-trois-mois-apres-son-triomphe-charlie-dalin-encore-loin-d-etre-totalement-remis_7182435.html
Ma mère a dansé, hier et chanté, et encore dansé. Je lui ai montré, avant, trois fois, la naissance des bébés phoques, et leurs cris.
Ai rêvé de Mireille Matthieu et que je rentrais au collège.
Pas démarré Big Sur et les oranges de Jérôme Bosch d’Henry Miller.
Commencé l’interview de Pierre Assouline par Anne Sinclair sur akadem, envoyée par et alii. Il parle de résilience et dit Raphaël c’est moi.

JC..... dit: 12 avril 2025 à 6h06

CENSURE

Je nomme dans mon post matinal d’aujourd’hui, avant de partir faire mon jogging journalier, l’aimable Pierre ASSOULINE … « Messire Assouline ».

Disparition du commentaire ! Moi pas comprendre.

J J-J dit: 12 avril 2025 à 7h05

Merci Paul E. pour votre pensum sur Jacques Rivière, et le lien donné par RM. Vous êtes toujours aussi généreux, dithyrambique avec quelques nuances, quand vous tombez sur un ruisseau. Vous ne me donnez pas forcément envie d’aller jusqu’à son aval, naviguer dans jusqu’au lit de cet hommage… mais on fait l’effort de contempler votre mise en page, toujours passionnante. Quant au sondage d’Ipsos, il n’était peut-être pas vraiment à sa place dans le billet. Pas plus que la chute (je cite) : « Ce magnifique volume « Jacques Rivières (sic), critique et création » nous ramène à un âge d’or de la lecture, de l’analyse littéraire, un âge des enthousiasmes pour ce qui s’écrit de mieux et fonde une époque. En fermant ce volume, je me demandais ce qu’aurait écrit Jacques Rivière à propos de Le Clézio, d’Annie Ernaux, de Houellebecq, de Kamel Daoud, d’Amélie Nothomb, ou de Jean Echenoz ».
Perso, je ne me serais pas posé ce genre de question un brin oiseuse, non ? … Il n’y a jamais eu « d’âge d’or » de la critique littéraire. On peut néanmoins comprendre les raisons personnelles pour lesquelles vous avez besoin d’y croire.
On aime bien vous égratignez avec gentillesse et affection. Car vous êtes quand même un « doux » et du genre à aller au fond des choses, pas comme icite. C’est plutôt rare et j’apprécie. Vous souhaite une belle journée, fort sincèrement.
Il va se remettre à pleuvoir à St Malo. La pluie est déjà arrivée aux Charentes, vers 8 heures. Les lilas vont morfler… Ces lavis 🙂

Rosanette dit: 12 avril 2025 à 7h12

@jjj
En1967 Charles a eu un mot malheureux ,moins malheureux d ‘ailleurs si on le replace pas de son contexte ;n’empêche il colle désormais à sa mémoire ,comme collent à celle de Barre ces « français innocents » vicctimes d’un arttetat qui visait des juifs visait des juifs
Mais à quelque chose malheur fut bon ;
Des mots de Charles il est sorti un grand texte de Raymond et surtout un magnifique et puissant dessin de TIM, :
Un homme quasi squelettique en pyjama rayé ,debout la tête haute ,le regard assuré , qui pose, impérial, comme pour une photo officielle, un pied posé sur les barbelés de la clôture qui l’enferme , avec cette légende : »Dominateur et sur de lui »
c’était bien en 1967 au lendemain de la guerre des 6 jours

D. dit: 12 avril 2025 à 7h29

Dangereux, le jogging à ton âge, Jicé.
Fais plutôt de la natation et du vélo, sans trop forcer.

J J-J dit: 12 avril 2025 à 7h32

7.12, Merci Rosanette de ce rappel à nos souvenir communs. Ce faisant, vous n’éprouvez pas le besoin de traiter De Gaulle d’anti-sémite ou d’anti-sioniste. C’est l’une de vos grandes qualités morales. Quant aux Mémoires de Raymond Aron qui méritent d’être relus, ils nous rappellent à quel point cet immense intellectuel malheureux fut durablement blessé dans son coeur et sa chair, alors qu’il avait passé son temps et sa pensée à nier sa judéité (comme le rappelait P. Birnbaum de tous ces « fous de la République »), tout en admirant la troisième voie gaulliste du non alignement dans les RI très bipolarisées de l’époque.
Bàv,

rose dit: 12 avril 2025 à 8h03

Eliezer Ben Yehouda et l’hébreu.

Il enfermé son fils nouveau-né pour qu’il n’entende et n’apprenne que l’hébreu.
Et si Israël disparaît on a assisté à la renaissance de cette langue l’hébreu.
Et Anne Sinclair, souriante « ah c’est bien de sa avoir que d’une éducation totalitaire on peut en retirer des choses positives. »

Non.
Zéro pointé.

Je pensais, hier toute la sainte journée, lisant un livre d’art, à l’arrière, pendant que ma maman, première ligne chantait et dansait, in petto « tyran domestique à la petite semaine ». Que reste-t-il sous la dalle ?
À la petite semaine et rien d’autre.
Non, Anne Sinclair, non. Même si vous aussi êtes une résiliente. Celle d’un mari totalement frappé.

Chantal dit: 12 avril 2025 à 8h32

J’ai regardé la vidéo d’Akadem ce matin avec un bon café, j’ai trouvé Passou touchant dans l’expression de ses désenchantements.

et alii dit: 12 avril 2025 à 8h47

a ptopos de L.COHEN
un journaliste a raconté:
Cohen a grandi dans une famille juive très érudite. Il a aussi grandi dans une congrégation appelée Shaar Hashomayim qui reste à ce jour l’une des plus importantes institutions juives du Canada. C’est une synagogue de Montréal qui a été fondée, entre autres, par les ancêtres de Cohen. Le père et le grand-père de Cohen étaient les présidents de la synagogue. Et, bien sûr, ils étaient également des kohanim, ils étaient des prêtres. Ce qui offre un certain statut au sein de la communauté. De l’autre côté, le grand-père de Cohen – le père de sa mère – était un rabbin connu en hébreu comme étant le Sar Hadikduk, le prince des grammairiens ; il était expert en grammaire hébraïque. Il était originaire de Kovno et il vivait en partie chez les parents de Cohen quand ce dernier était enfant. Cohen était donc originaire d’une famille juive d’un grand sérieux et il avait grandi dans cette synagogue, et dans cette famille ; et le judaïsme était très présent dans son esprit. C’est une évidence pour tous ceux qui connaissent les paroles des chansons de Cohen.
https://fr.timesofisrael.com/pourquoi-leonard-cohen-est-venu-soutenir-ses-freres-pendant-la-guerre-de-yom-kippour/
« 

J J-J dit: 12 avril 2025 à 8h51

Anne Sinclair a dû quitter Dominique Strauss-Kahn sous les huées, à cause de l’affaire Nafisatou Diallo, rappelée par Chimamena NG. Elle s’est mise par la suite avec Pierre Nora. Je repense souvent à Katiadou, la petite amie de Souleymane dans le film de Boris Lojkine. Qu’est-elle devenue ?
Je n’ai pas vu la vidéo d’Akadem. Pierre est tellement souvent sur les diverses youtubes, qu’il lui faudra peut-être s’arrêter un jour. L’AF n’aime pas trop toutes ces pubs qui étourdissent sa sérénité dès lors qu’elle doit choisir un prochain candidat. Bàv,

et alii dit: 12 avril 2025 à 8h52

« COHEN
cette connexion profonde qui le lie au monde juif et à Israël. Il le dit explicitement : « Je n’ai jamais caché le fait que je suis Juif et si des Juifs sont en danger, je serai là ».
dans le timesofisrael

et alii dit: 12 avril 2025 à 8h55

idem sur COHEN
et on dispose donc d’un film documentaire appelé « Bird on a Wire » que vous pouvez toujours regarder

J J-J dit: 12 avril 2025 à 9h03

@ etalii, je vous conseille l’intéressante lecture de ce roman qui comparait l’éducation de deux copains issus de deux communautés différentes de New-York : « l’Elu », de Chaïm Potock (1969).
(pitch – > L’Élu explore les tensions entre la vie américaine contemporaine et les croyances et traditions des deux ados. Bien que tous deux juifs, Danny et Reuven vivent dans des foyers très différents. La famille de Danny Saunders est hassidique, tandis que celle de Reuven Malter est orthodoxe moderne).
Bonne lecture. On se doit toujours de rattraper ses manques. Surtout quand on n’est pas très familier des mœurs hassidiques.
Bàv,

et alii dit: 12 avril 2025 à 9h04

COHEN suite
Il y avait eu aussi des concerts dans des bases plus importantes, qui avaient été plus organisés. Il y en avait notamment eu un sur une base de l’armée de l’air appelée Hatzor, où il avait composé l’une de ses chansons les plus célèbres, « Lover Lover Lover. » Il avait écrit cette chanson pour les pilotes et pour les unités militaires, au beau milieu d’un combat réellement désespéré.

Et la chanson contient une strophe que soutient Israël avec une force incroyable – une strophe qui a été ensuite éliminée de la version finale de la chanson ?

Je ne parlerais pas très exactement d’un « soutien ». En revanche, elle crée un lien profond, elle parle d’une identification avec les Israéliens. Et il s’exprime très ouvertement au sujet de cette identification qu’il ressent à l’égard du peuple israélien, à l’égard des soldats lesquels il se produit à ce moment-là.

I went down to the desert to help my brothers fight
Je suis descendu dans le désert pour aider mes frères à combattre
I knew that they weren’t wrong
Je sais qu’ils n’avaient pas tort
I knew that they weren’t right…”
Je sais qu’ils n’avaient pas raison…

Paul Edel dit: 12 avril 2025 à 9h06

JJJ. Je maintiens qu’il y a actuellement, un affaiblissement considérable de l’influence de la critique littéraire sur le choix des lecteurs en librairie. Dans les quotidiens (pathétiques pages livres dans Ouest-France…) et dans les hebdos la critique littéraire est souvent transformée un simple outil promotionnel. Bien sûr, il reste de critiques littéraires passionnants, de Pierre Assouline à Philippe Lançon par exemple. Je me souviens des années quand on pouvait lire et suivre dans ses choix Poirot-Delpech, ou Jacquesline Piatier dans Le Monde, Nourissier et Renaud Matignon dans le Figaro, Maurice Nadeau dans l’Observateur, Angelo Rinaldi et Kanters dans l’Express, Matthieu Galey dans Arts ou Réalités, Nimier dans la NRF. La critique qui débusque, impose, s’enflamme, polémique, met feu aux poudres, a disparu Aujourd’hui, je suis avec intérêt le site « En attendant Nadeau » qui propose de la vraie critique littéraire.
Enfin, à la fin de mon article sur Jacques Rivière je note JJ-J un fait capital qui interroge  : les très récentes enquêtes (Ipsos) sur la lecture montrent une baisse continue du nombre des lecteurs. Les habitudes culturelles des Français changent .Et pas que chez les jeunes. Les écrans, grands ou petits, les séries Netflix et HBO sont de plus en plus suivies, commentées, et sujets à grandes polémiques sur les réseaux sociaux. . Bien davantage que les romans.

et alii dit: 12 avril 2025 à 9h06

des noms, suite:
Leonard Cohen avait demandé aux musiciens qui l’accompagnaient lors de ce voyage de l’appeler Eliezer, son nom en hébreu.

Et ils l’avaient appelé Eliezer Cohen. Eliezer Cohen en Israël, c’est comme « Jean Dupont ». Il y en a partout dans le pays. Et lui les appelle « mes frères ».

et alii dit: 12 avril 2025 à 9h15

Critique,exact, ce que rappelle Edel;ma belle soeur, , prof d’histoire alors, lorsque je l’ai connue, en Israel!m^peme voyage, ne jurait que par Poirot-Delpech,
mais je me souviens qu’à PARIS , à peine plus tard, lrs kiosques jetaient,au pied des arbres les pages du monde qu’on pouvait ramasser

et alii dit: 12 avril 2025 à 9h24

à propos de ce voyage en israel où j’ai rencontré mon ex belle soeur:c’était un voyage d’une associattion de médecins et dentistes juifs;beaucoup comme P.ASSOULINE étaient partis en israel pour la guerre,
un médecin avait dit à mon père de m’envoyer là bas; mon père a écouté; je suis donc allée alors dans ce « congres professionnel « pour mon père!
là bas, j’ai eu une rage de dents;impossible de trouver un dentiste dans son cabinet; ils étaient tous au congres

J J-J dit: 12 avril 2025 à 9h26

Mais vous avez raison de « maintenir » votre position sur l’affaiblissement de LA critique littéraire, Paul. Voyons donc ! Et je vous ai parfatement lu… Je n’ai jamais discuté de cela, ipsos and co. C’est juste le concept ou la métaphore de « l’âge d’or », dans tous les domaines, qui m’a toujours agacé, et auxquels vous semblez attaché. Et le besoin d’y raccrocher Jacques Rivière… Et les exemples de « votre âge d’or » incarné ne sont pas réellement consonnants avec l’époque de de Rivière. Vous prenez les choses trop à coeur, je trouve. Et vous défendez comme un beau diable, ténébreux à souhait, comme chez Gracq qui se plaignait déjà de ses maux d’estomac littéraires. Bàv, souriez vous êtes filmé pour la prochaine « série de Netflic ou d’HBO ». « C’est koi, ça » ?…, comme diraient nos néo critiques littéraires… Hein ? Bàv,

Bernard dit: 12 avril 2025 à 9h28

Tim le Terrible, comme disait de lui François Mitterrand.
Il ne fut pas seulement un caricaturiste de génie, comme illustrateur, il publia des albums de grande qualité graphique.

et alii dit: 12 avril 2025 à 9h36

les bkiosques:je parle de kiosques bld St Germain que je descendais à pied

MC dit: 12 avril 2025 à 9h47

Il est malheureusement certain qu’il n’y a plus grand monde dans ladite critique. J’excepte les Historiens, mais ce n’est plus de la littérature. Je comprends qu’on puisse regretter, vu les médiocrités contemporaines Proust et Artaud à travers Jacques Rivière. Bien à vous. MC

J J-J dit: 12 avril 2025 à 9h52

9.28 … et conçut une sculpture en bronze du capitaine déchu, un peu dans le style Giacometti, laquelle subit de nombreuses déconvenues parisiennes. Quant à savoir ce qu’elle est devenue, faudrait voir avec jzmn l’S pingoin. En vacance pascale, pour le moment.

J J-J dit: 12 avril 2025 à 9h55

9.47 Cela dit, on peut quand même lui reprocher son approche de Claudel… Comme quoi, avec le temps, hein…, nul n’est prophète en son pays, comme disait Khalil G.

Chaloux dit: 12 avril 2025 à 9h56

Je me souviens avoir entendu (ou lu?) « notre hôte » dire que tout n’était pas faux dans la phrase de de Gaulle.
Rien à voir avec les propos clairement antisémites de Gigi la limace visqueuse, qui conditionnent l’existence de l’état d’Israël. Cette pauvre loche s’enfonce.

et alii dit: 12 avril 2025 à 9h58

sur Cohen, et le billet ‘que je n’ai pas oublié
on peut litr dans l’article dont je vous ai mis le lien: »
Et je me disais : je vais enfin rencontrer Leonard Cohen. Dans quelques semaines, peut-être que je serais assis dans le salon de Leonard Cohen. J’ai écrit le résumé du livre qui m’avait été demandé. J’y ai collé la photo où il posait avec Arik Sharon. J’ai tout envoyé. Le lendemain matin, j’avais un courriel sur ma boîte écrit par mon éditeur, et le titre en était : « Merde ». Et il y avait un lien qui renvoyait à son avis de décès.

J J-J dit: 12 avril 2025 à 10h01

Je crois que les erdélien?nes sont d’une meilleure et bienveillante écoute thérapeutique d’etalii que son/sa psychanalyste lacanien.ne, dont on doit plaindre à juste titre la patience, si cette analysante cause comme elle écrit sa vie (@ Nos fragées).

Marie Sasseur dit: 12 avril 2025 à 10h19

Permets moi de te dire que tu te defends mal. Enfin quoi, ce pleutre, cette serpillière, un pauvre lâche, qui a pour mentors des morand chardonne , tout un tas de salopards dans sa bibli vichyste donne des leçons de philosemitisme ? Ce suppôt de petain est bien comme la bande a zemmour, il va faire croire que le le rn n’est pas antisémite, comme le marechaaal.

puck dit: 12 avril 2025 à 10h27

@ »On pourrait continuer, mais cela risque de devenir un brin lassant. »

non, je vous rassure sur ce point : même sans continuer ça devient lassant de suite.

le coup du roman polyphonique pour parler de Dostoïevski ce serait comme parler d’écrits subjectifs pour parler des Pensées de Pascal ou de travail d’introspection pour des Essais de Montaigne.

c’est limite le genre d’information qui ne sert absolument à rien, je veux dire pour parler de Dostoïevski.

à moins de rechercher comme dans un jeu où se trouve les auteurs parmi ces personnages, parce qu’on ne trouve pas 1 Dostoïevski parmi ses personnages mais 2 Dostoïevski : l’ancien Dostoïevski l’idéaliste grand admirateur des idéalistes allemands qui avait cette idée commune à la plupart des idéaliste de vouloir rendre le monde meilleur pour rendre l’homme meilleur, et le Dostoïevski suivant qui rompt avec celui qu’il a été au point de le haïr et de le maudire de s’être trompé à ce point sur la condition humaine, d’avoir cru qu’il existait dans le monde le bien et le mal, de s’être laissé enfumer par ces apparences et ces hypocrisie de la pensée occidentale, celui qui bascule du monde des humiliés et des offensés à celui du crime et du chatiment, ce Dostoïevski qui devient l’homme du souterrain, coupé des hommes et sachant qu’il ne sera plus possible pour lui de revenir auprès d’eux : le lien est rompu.

à partir de là on peut jouer au jeu des 7 familles et rechercher le Dostoïevski idéaliste : c’est le Prince, c’est Ivan, c’est Aliocha etc…

et la voix du souterrain c’est Raskolnikov, c’est Mitria K., c’est Stavroguine etc…

quand cet homme du souterrain croise des humiliés et des offensés il ne voit avec le regard compatissant de l’idéaliste, quand il croise des criminels il estime comme il le dit des bagnards qu’ils sont ce que le monde a fait de plus beau, il faut lire les dernières phrases de ses souvenirs du bagne où il voit en ces hommes toute la grandeur de sa patrie parce qu’il les vus risquer leur vie pour aider les faibles, comment un homme qui considère que le criminel est un homme exceptionnel (un peu comme le dit de Napoléon) peut-il revenir vivre parmi les hommes ?
limite le seul qui nous donne une réponse qui tienne à peu près la route c’est Nietzsche pour qui cet homme qui vit au dessus de la tromperie de ces valeurs et en dehors du troupeau humain, c’est ce qu’il appelle le « surhomme », Dostoïevski lui parle d’homme ordinaire et extraordinaire, le premier est celui qui se soumet à la loi des hommes et le second est celui capable de créer sa propre loi, celle par exemple qui lui donne le droit de tuer une usurière qui pourrit la vie des pauvres gens.

et voilà il faudrait contineur de tirer le fil dans ce sens mais ça peut devenir lassant.

Le léZard catalan dit: 12 avril 2025 à 10h47

La sculpture « Hommage au capitaine Dreyfus » de TIM est visible dans la cour d’entrée du Musée d’art et d’histoire du judaïsme, installé dans l’Hôtel de Saint-Aignan, 71, rue du Temple (3e arr.)

renato dit: 12 avril 2025 à 11h00

Crise de la critique
La crise de la critique a été largement analysée, puisqu’elle est débattue depuis la fin du XXe siècle. Parmi mes livres, j’ai Notizie dalla crisi de Cesare Segre (éd. Einaudi, 1993), mais je me souviens qu’on en parlait déjà avant (Paul de Man parlait d’une crise en 67 dans Critique et crise). C’est un débat qui surgit et se renouvelle cycliquement, dont les conclusions sont régulièrement les suivantes : « La Critique n’est pas en bonne santé, elle est en fait gravement malade et il n’est pas certain qu’elle se rétablisse ». Bien sûr, certaines voix parlent d’un moment cyclique, mais elles sont rares et semblent elles-mêmes incrédules. Bref : crise de la critique.

Certains journalistes culturels restent intéressants, et chacun écoutera l’un plutôt que l’autre en fonction de sa propre culture et de ses goûts.

Chaloux dit: 12 avril 2025 à 11h01

Rappelons que « notre hôte » est un spécialiste reconnu de l’Occupation et de ses écrivains, notamment de Drieu qu’il appréciait particulièrement, de Morand dont il reconnaît le très grand talent en dépit d’autres aspects franchement peu reluisants. etc. Il a certainement lu tous les autres, on peut lui faire confiance sur certainement point.
L’assasseure, avec son neurone disponible en tirera les conclusions qu’il lui sera possible d’en tirer.
Quant au RN, qu’ai-je en commun avec ces gens-là?
En attendant, l’antisémitisme de gauche » (car la Gigi n’est qu’un opportuniste de classe, et l’assasseure est complètement barrée) a de beaux jours devant lui.

Marie Sasseur dit: 12 avril 2025 à 11h05

Crissian, ce suppôt de petain, se cache derrière Passou, qu’il a copieusement insulté sur son blog. L’antisemite c’est cette pourriture.

Chaloux dit: 12 avril 2025 à 11h05

J’écris sur mon téléphone, en faisant mon marché. D’où quelques petites imperfections de style.

Lire : on peut certainement lui faire confiance sur ce point.

Marie Sasseur dit: 12 avril 2025 à 11h10

Crissian, ce vichyste, oublie qu’il n’ est pas si loin ce temps où il se vantait aller sur la tombe de petain, et cette pourriture antisémite, ce salopard, veut se refaire une virginité, comme si de rien n’était ?

Certainement pas.

JC..... dit: 12 avril 2025 à 11h10

CENSURE (suite et fin)

Censuré ce matin tôt, sans aucune explication, je quitte la RdL après cet acte immonde.

Pour toujours !
BATT.

Rosanette dit: 12 avril 2025 à 11h20

@bernard
TIM est aussi le créateur de la statue de Dreyfus que t l’armée a refusé d’installer dans la cour de lEcole militaire

Rosanette dit: 12 avril 2025 à 11h24

@JJJ
la statue existe a Paris en deux exemplaire au boulevard Raspail et dans la cour du MAHJ

Chaloux dit: 12 avril 2025 à 11h24

J’étais à l’île d’Yeu où j’allais souvent à une époque. Et oui, j’ai vu la tombe de Pétain. J’ai aussi visité le château de Sigmaringen et j’ai vu le Berghof. Qu’est-ce ça prouve?

Je me suis tenu devant la maison de Ritsos à Monemvassia, j’ai visité dix fois Nohant et joué sur le piano du salon, fait toutes les adresses parisiennes de Proust, poussé la porte cochère de la Rue du Bac où a vécu Chateaubriand et dormi à Combourg, visité le Clos Lucé, et la maison d’Illiers à une époque où elle était davantage dans son jus, suivi Chopin dans Paris etc. C’est cela qui a compté pour moi.

La tricoteuse assasseure est décidément un piètre exemplaire d’humanité.

Marie Sasseur dit: 12 avril 2025 à 11h29

Crissian est un délinquant, petainiste, et antisémite, un lâche qui se cache.
Mais pas pour longtemps.

rose dit: 12 avril 2025 à 11h38

À 37’48, j’entends la question posée par Anne Sinclair que j’attends depuis 37 minutes 48. Neuf minutes avant la fin.
Et Gaza ?

Chaloux dit: 12 avril 2025 à 11h41

Mon père était socialiste. Il a rendu sa carte le 11 mai 1981 au matin.
Il est vrai cependant qu’il appréciait les bons écrivains, d’où qu’ils viennent . Presque tous les samedis après-midi, nous partions dans de grandes balades, à Paris ou ailleurs, au cours desquelles il n’était question que d’histoire, de littérature et de poésie. C’est ainsi que nous avons appris la mort de Claude François, attablés à la terrasse de Vigreux, épicerie restaurant de la Frette sur Seine où Chardonne invitait Matthieu Galey. Souvent, nous poussions jusqu’à la maison de Marquet, après l’église. Je lui dois beaucoup. Qu’il soit béni où qu’il soit.
Mais c’est vrai, je ne suis pas resté socialiste…

rose dit: 12 avril 2025 à 11h45

Et lui les appelle « mes frères ».

Comme Péguy, sur la stèle proposée par son épouse Charlotte, cachée dans un coin de la cour de la synagogue.
À mes frères.
Tellement beau.

Emma, entre-temps, que j’informe de l’entretien, me disant je crois qu’ils ne pourront pas oublier la shoah, et je, lui répliquant et nous comment oublier le crucifiez-le, crucifiez-le.

Bref.
On patine.
Choucroute à tous les étages et pour moi, aïoli froid mangé avec des baguettes. Je le dis à ma mère qui, au monde, mange l’aïoli avec des baguettes ? Et elle éclate de rire. Un rire sain et heureux

Chaloux dit: 12 avril 2025 à 11h45

L’assasseure complètement détraquée menace en bavant derrière son ordinateur, parce qu’elle croit qu’il ne lui sera jamais demandé de comptes sur ses calomnies et ses insultes.

rose dit: 12 avril 2025 à 11h46

Peux pas finir l’entretien. Le temps de deux coms., elle s’est endormie.
Crénom.

puck dit: 12 avril 2025 à 11h47

 » Je maintiens qu’il y a actuellement, un affaiblissement considérable de l’influence de la critique littéraire(…) »

cette « affaiblissement » du monde de la critique ne concerne hélas pas que la littérature.

le conflit en Ukraine représente le point d’orgue de la fin de l’esprit critique en Europe.

désormais nous sommes incapables d’avoir une vision historique supérieure à 2 ans.

sinon l’Europe serait que les choses ont commencé à partir en vrille dès le début des années 90 quand les européens (allemands en tête) ont commencé à séparer la Slovénie et surtout la Croatie de la Yougoslavie sans tenir compte des populations serbes qui y vivaient et qui ont commencé à y subir un nettoyage ethnique.

ça a été à la fois la première erreur morale de l’Europe et aussi le début d’un processus de dissimulation et d’inversion de discours ayant toulours le même objectif : faire de nous les « bons » et des autres les « méchants ».

ces efforts de dissimulation visant à nous montrer nous-mêmes sous le meilleur jour n’a fait que se poursuivre au fil des décennies pour arriver à aujourd’hui où l’Europe en est arrivé à rayer de son vocabulaire le mot qui aurait dû avoir le plus d’importance pour elle au regard de son histoire : à savoir le mot « paix » désormais interdit dans toutes les instances européennes (les célèbres instituts pour la neutralité et la paix situés dans les pays du nord sont désormais fermés).

et à ma connaissance il n’y a jamais eu aucun esprit critique capable d’analyser ces choses : au contraire ceux qui auraient pu le faire se sont couchés, ont rejoint le troupeau et ont hurlé avec les loups d’une seule et unique voix.

pour en arriver à la situation actuelle où la raison a à tel point cédé sa place à l’émotionnelle et l’irrationnel qu’il n’est désormais plus possible de porter un quelconque jugement critique.

nous en sommes arrivés à un point ce serait comme trouver une logique dans le comportement d’individus au sein d’un hôpital psychiatrique.

donc les choses ont été faites en sorte de rendre impossible toute tentative de porter un jugement critique sur ce qui est en train de nous arriver.

la littérature ne représente qu’un partie d’un problème bien plus général.

Phil dit: 12 avril 2025 à 11h51

incapables d’avoir une vision historique supérieure à 2 ans

Toutafet. Comme un rayon fnac, au delà faut commander ! Coke en stock, mille sabords.

rose dit: 12 avril 2025 à 11h55

Enfin, à la fin de mon article sur Jacques Rivière je note JJ-J un fait capital qui interroge : les très récentes enquêtes (Ipsos) sur la lecture montrent une baisse continue du nombre des lecteurs. Les habitudes culturelles des Français changent .Et pas que chez les jeunes. Les écrans, grands ou petits, les séries Netflix et HBO sont de plus en plus suivies, commentées, et sujets à grandes polémiques sur les réseaux sociaux. . Bien davantage que les romans.

Paul

Les sondages Ipsos et les enquêtes PISA ?

Stupéfaite par la fréquentation du festival d’Aix, et lors de la présentation de son roman par Adèle Yon, une trentaine de personnes dans une librairie minuscule.
Pour moi, rien n’était mieux avant.

et alii dit: 12 avril 2025 à 12h22

Hyperallergic
Trump utilisera les fonds de la subvention culturelle pour construire le parc « American Heroes »
L’argent du National Endowment for the Humanities, qui vient de mettre fin à des centaines de subventions pour des organisations, aidera à construire l’étrange jardin de sculptures, destiné à honorer des personnalités allant de Julia Child au juge Scalia.

et alii dit: 12 avril 2025 à 12h28

un gabian vient sur ma terrasse où il a repéré la nourriture que j’ai mise pour le chat:et cet imbécile de chat doit trainer ou dormir:merde alors!
j’ai chassé le gabian avec ma béquille;je ne ferai pas ça toute la journée:je déteste les gabians:ils cassent tout sur la terrasse

et alii dit: 12 avril 2025 à 12h37

hyperallergic:
Le rêve ukrainien de Vladimir Tatline
La première exposition nord-américaine de l’un des artistes les plus importants d’Ukraine récupère son héritage alors que le pays résiste à la guerre de la Russie.

puck dit: 12 avril 2025 à 13h22

même s’il fallait analyser les raisons de l’affaiblissement de l’esprit critique en Europe il serait impossible de la faire en utilisant des critères rationnels.
parce que durant 5 siècles l’Europe a accumulé tellement de cadavres dans ses placards que l’idée même de chercher des critères de l’ordre de la raison serait en elle-même une folie.

peut-être faudrait-il un nouvel Erasme ?
on se demande même si ce n’est la raison pour laquelle on a donné son nom aux échanges d’étudiants au sein des différentes universités européennes : le programme Erasmus…

et alii dit: 12 avril 2025 à 13h26

@Rose
que voulez vous dire par:
Stupéfaite par la fréquentation du festival d’Aix,
et quelle est cette librairie si petite?
j’ai habité Aix, et un peu fréquenté le festival,et les musiciens’ d’aix même
merci

puck dit: 12 avril 2025 à 13h30

dans la nouvelle coalition européenne qui veut envoyer des troupes militaires en Ukraine ils ont demandé « qui peut aller parler à Poutine » : l’anglais a dit non il faut demander aux français, le français a dit pas question demandez aux allemands, les allemands ont dit nous ne voulons pas parler à Poutine demandez aux italiens et les italiens ont dit pour nous pas besoin de parler à Poutine vu qu’il n’est pas question pour nous d’envoyer nos soldats en Ukraine…

en vérité cela ressemble plus à une pièce de Beckett ou de Ionesco qu’à de la politique.

l’Europe ressemble au théâtre de l’absurde et perso je n’ai jamais lu une bonne critique d’une pièce de Beckett simplement parce que nos jugements critiques n’ont pas prises sur l’absurde, donc il n’est même plus possible de porter un jugement critique sur les actions politiques des dirigeants européens.

et alii dit: 12 avril 2025 à 13h34

quand même, pour avoir une idée de la fréquantation du festival d’aix, il faut assiçster à des concerts, des représentations d’opéra pouvezvous dire lesquels voua vous avez honoré de votre présence?

MC dit: 12 avril 2025 à 13h41

Evidemment, nous ne sommes plus au temps de la Comtesse de Pastré et de Gabriel Dussurget. Je m’interroge aussi…

et alii dit: 12 avril 2025 à 13h44

ZUT FREQUENTATION
J4AI CONNU L HOMME appelé« Le magicien d’Aix », grand ordonnateur du miracle aixois et figure majeure de la vie lyrique. L’Association Gabriel Dussurget

MC dit: 12 avril 2025 à 13h48

Un mot quand même sur Chaloux . Si on juge la littérature par rapport au camp ou elle se situe, un peu comme naguère les anciens combattants, on risque d’avoir des surprises. Les gouts de Sasseur sont du point de vue de la Doxa, très orthodoxes, sont-ils irréprochables? Peut-être dans un certain milieu. Il reste à savoir si on ne s’ennuie pas un peu devant tant de correction. Bref, si un peu de gout supposé mauvais ne lui ferait pas découvrir quelque chose de neuf. MC

et alii dit: 12 avril 2025 à 14h59

new,new!
« e professeur Ryushiro Kasahara (université de Nagoya) avait coloré des graines pour observer le dépôt de callose, une substance cireuse couramment étudiée en raison de son association avec la fertilisation végétale, afin de vérifier les résultats d’une étude antérieure. C’est alors qu’il a observé un phénomène inattendu…
Baptisée « Passage de Kasahara » (Kasahara Gateway), cette structure – dont la forme rappelle une silhouette de lapin – représente ainsi le « premier tissu végétal nouvellement identifié depuis le milieu du XIXe siècle. »

« État fermé » versus « état ouvert »
« Pour les auteurs, ces résultats représentent par conséquent une « avancée significative » dans l’amélioration des semences à travers la sélection végétale. Ceux-ci envisagent en effet la possibilité « d’accroître considérablement » les rendements des cultures agricoles les plus importantes.
https://actu.geo.fr/environnement/on-pensait-connaitre-tous-les-tissus-vegetaux-mais-l-existence-de-l-un-d-eux-nous-avait-echappe-225554?utm_campaign=pmo_geo_article&utm_content=g-sciences-6&utm_id=67f9cd7ac7afef5ff878878e-6&utm_medium=cpc&utm_source=ividence#utm_source=ividence

et alii dit: 12 avril 2025 à 15h11

avec un peu de retard:
À travers le personnage de Lily Briscoe, cet essai explore la dimension homosexuelle du roman de Virginia Woolf, « To the Lighthouse ». L’objectif principal est d’analyser le processus d’acceptation de l’homosexualité par Lily à travers ses peintures, révélant ainsi sa sexualité. Le cheminement de Lily vers la reconnaissance de soi est analysé à travers des lectures attentives de textes tirés du roman et à l’aide de sources secondaires.

J J-J dit: 12 avril 2025 à 15h30

@ tu te defends mal.

Vous ne vous défendez guère mieux, ma soeur. Mais vous essayez avec une joyeuse férocité, et ça n’a pas l’air de décourager Henriette Chafoin de son île Dieu ni MC-PR, le toujours aussi triste cuistre.
Il faut dire que le premier n’est jamais arrivé à la cheville d’A.sensio Juanito, premier « viré historique » du blog de la RDL, lequel eut au moins la décence de ne jamais quémander à son « hôte » d’y retourner, la queue basse comme celle d’un lamentable clébard syrien efflanqué aboyant en vain sur les hauteurs du crack des Chevaliers d’Alep.

@ 11.24 merci DHH pour la précision donnée sur la statue de TIM.

@ 11.10 /Censuré ce matin tôt, sans aucune explication, je quitte la RdL après cet acte immonde. Pour toujours !/
—-
A très bintôt, jissé (cf. la jurisprudence Dédé & H. Chafoin, toujours en vigueur)

J J-J dit: 12 avril 2025 à 15h35

@ si un peu de gout supposé mauvais ne lui ferait pas découvrir quelque chose de neuf

Elle a beau lire et relire vos considérables écrits, elle ne parvient pas à sortir du 9 de votre propre hétéro Doxa.

et alii dit: 12 avril 2025 à 15h46

NE SERAIT-CE QU EN GUISE DE REMERCIEMENT ET PARCE QUE OUI, JE M ACCUSE de ne pas faire assez attention à ce que j’ai posté, tres vite, et souvent déjà la tête, et même les fesses ailleurs, je signale l’article du jour de LSP, 8 avril 2025
La correction n’est pas un luxe
à eux merci de leur travail

J J-J dit: 12 avril 2025 à 15h52

@ JE M ACCUSE de ne pas faire assez attention à ce que j’ai posté

Mais non, mais non… tout va bien.

J J-J dit: 12 avril 2025 à 15h56

@ pour Luisa Miller de Verdi.
Mon premier opéra à Paris, avec la Caballé dans le rôle titre… Au dernier moment, remplacée par Katia Riciarelli, illustre inconnue… Montserrat prétexta un mal de gorge, me souviensj.
Décidément, Verdi ne m’aura jamais réussi, ni Reverdy le Pierre). Pompeux trop pompier.
(nb) JE M ACCUSE de cette offense, RM.

MC dit: 12 avril 2025 à 16h46

Que l’o, fasse chanter l’une ou l’autre, Luisa Miller n’est pas un très bon opéra de Verdi. C’est meme du troisieme ordre…
MC

puck dit: 12 avril 2025 à 16h50

cet affaiblissement en Europe de la critique et de la réflexion s’illustre par la volonté de prendre position, voire prendre part aux conflits dans le monde : pour l’Ukraine dès le premier jour l’Europe se range du côté des néoconservateurs contre la Russie, par pour Taïwan contre la Chine, pour Gaza elle se met du côté d’Israël etc…

cette volonté de vouloir prendre part aux conflits a pour résultat de voir que les rencontres diplomatiques pour trouver des accords de paix ou de cesser le feu ne se passent plus en Europe (même pas en Suisse qui n’est plus un pays neutre puisque dans les sanctions contre la Russie la Suisse arrive en 2è position après les US) mais elles se passent dans les pays arabes ou en Turquie.
un tel retournement assez étrange de l’Histoire dit quelque chose de la vision que l’Europe a d’elle même comme continent où il n’est plus possible d’avoir des échanges diplomatiques ou politiques.

à partir de ce type de perspective qu’il faut regarder l’article de passou sur Trump = Ubu comme une persistance d’une forme d’arrogance européenne comme héritage de 5 siècles de domination intellectuelle, mais désormais devenue arrogance injustifiée et inutile, une forme de gesticulation qui ne fait rien d’autre que brasser de l’air.

puck dit: 12 avril 2025 à 16h51

comme si l’Europe n’avait plus que son arrogance pour se raccrocher à la place qui était la sienne, d’une époque où l’arrogance de l’Europe produisait des effets néfastes sur le reste du monde.

rose dit: 12 avril 2025 à 16h56

Et alii

Je parlais du festival récent des écrivains du sud.
Un monde fou.
La petite librairie, la Carline de Forcalquier. Mais à Banon au Bleuet, c’est pareil.

puck dit: 12 avril 2025 à 17h01

s’il faut analyser l’évolution de la critique c’est dans ce cadre général qu’il faut le faire dans la mesure.

la disparition des intellectuels susceptibles de produire des discours critiques pourrait être alors considérée comme le résultat d’un besoin de cette Europe de se débarrasser d’esprits encombrants et inadaptés.

l’affaiblissement de la critique littéraire n’en est qu’un des aspects d’un monde qui ne veut plus s’encombrer de ce genre de chose.

puck dit: 12 avril 2025 à 17h17

ce qu’il s’est passé pour l’Ukraine servira probablement de marqueur historique : ce refus quasi hystérique de voir l’Ukraine comme un pays neutre ou fédéral, ce qui aurait évité ce conflit.

non, l’Europe a préféré se braquer : pas question que l’Ukraine soit neutre ! elle est à nous et elle entrera dans l’ue et dans l’otan !

et maintenant cette même hystérique de la volonté de s’armer, pour 800 milliards d’euros ! l’Europe doit redevenir la première puissance militaire mondiale pour retrouver son hégémonie ! c’est ainsi !

800 milliards ? vous êtes sûrs ? parce que notre continent n’est plus aussi riche qu’avant, on peut même dire qu’il commence à se paupériser, il suffit de compter le nombre de ces gens qui sont dans le rouge le 15 du mois, regarder l’évolution de l’espérance de vie et de la mortalité infantile sur notre continent, vous êtes bien certains de vouloir dépenser 800 milliards en armement ? il vaudrait pas mieux former une nouvelle génération de politiciens et de diplomates parce qu’ils nous serons plus utiles que des armes…

s’il faut chercher des pères Ubu pas besoin d’aller aux US : tous nos gouvernants incompétents sont tombés dans des postures ubuesque !

par contre aux US 75 millions d’américains ont voté pour Trump parce qu’ils ne veulent plus de guerre.

eux ne veulent plus partir faire la guerre et nous notre objectif est de flamber 800 milliards…

sérieux ? ils sont où les Ubu ? ils ne sont plutôt à Bruxelles ? Ursula ne ferait-elle pas une bonne mère Ubu ?

passou à quel moment vous comptez revenir sur terre ?

D. dit: 12 avril 2025 à 17h38

Je t’en foutrais, moi, des volontés de vouloir prendre part aux conflits qui ont pour résultat de voir que les rencontres diplomatiques pour trouver des accords de paix ou de cesser le feu ne se passent plus en Europe (même pas en Suisse qui n’est plus un pays neutre puisque dans les sanctions contre la Russie la Suisse arrive en 2è position après les US) mais qui se passent dans les pays arabes ou en Turquie.

et alii dit: 12 avril 2025 à 17h43

à propos de la stupéfaction de ROSE? ELLE AURAIT PU avoir pour cause
l’âge nmoyen du public (jeune, vieux)
les vêtements du public: ce qu’on appelle des « toilettes » pour les femmes (robes longues,capelines)
smokings pour les hommes)
ou au contraire:beaucoup de jeans
des « couples » peu conformes au standard « père mère
de la soixantaine)
Rose parle de sa surprise à elle, de son imaginaire,
je n’avais même pas compris qu’elle parlait d’écrivains
la méprise est intéressante patce que mé^rise,elle est significative, d’autant qu’elle ajoute « récent »
qui vise mon âge:je n’habite plus aix

et alii dit: 12 avril 2025 à 17h48

, la Pâque juive, se tiendra du samedi 12 avril au dimanche 20 avril.
le le dis comme c’est « pour » moi;
je vous donnerai mon nouveau pseudo le dimanche 2O

Jean Langoncet dit: 12 avril 2025 à 17h48

@sérieux ? ils sont où les Ubu ? ils ne sont plutôt à Bruxelles ? Ursula ne ferait-elle pas une bonne mère Ubu ?

Détrônée sans contestation possible, le temps de la formulation d’une hypothèse, par Mère Bibi

rose dit: 12 avril 2025 à 17h51

Lorsque Marie Sasseur se fera choper, homme, journaliste, violeur, je témoignerai à charge.
Assez intelligent pour ne pas mettre de nom mais, les quatre girondins, viols avec actes de torture et de barbarie, viennent récemment de se faire choper et ce sera son tour, à lui.

puck dit: 12 avril 2025 à 17h54

D. en vérité je ne sais pas vraiment pourquoi tous nos gouvernants sont devenus aussi bellicistes, aussi militaristes, comme s’ils avaient sauté sur l’occasion d’un conflit régional, qui au départ n’était même pas territorial, pour en faire en 3è guerre mondiale, avec le recrutement des civils, la construction de bunkers anti atomique, la distribution de trousses de survie, notre force nucléaire distribuée aux pays européens et un tas d’autres trucs dignes des pires discours d’Ubu.

est-ce parce qu’ils sont incompétents ? ou simplement parce qu’ils sont idiots ? qu’ils ne comprennent pas ce qu’il se passe autour d’eux ?

puck dit: 12 avril 2025 à 17h57

je comprends de cette façon l’article de passou : regardez Ubu il est là bas de l’autre côté de l’Atlantique !

les naïfs répondent : non, regardez mieux, Ubu il n’est pas là bas, il est ici, il vit à 2 pas de chez vous.

non, je vous dis qu’il est loin ! là bas je vous dis ! de l’autre côté de l’océan !!!

le naïf : non, il est juste de l’autre côté de la rue…

D. sérieux pour voir du Beckett plus besoin d’aller au théâtre.

rose dit: 12 avril 2025 à 18h00

J’ai fait un compte rendu et alii.
J’ai rencontré successivement
Mokhtar Amoudi
Olivier Norek
Christine Angot
Nathalie Zajde
Jean Paul Kauffmann.

Le public était hormis la première rencontre plutôt d’un âge certain.
Le nombre de participants était, à mes yeux, stupéfiant. Pour 38 écrivains.
La qualité des rencontres était de mise.
Ce festival d’écrivains était récent.
Au festival du grand théâtre de Provence, je suis allée quelquefois. Voir particulièrement des ballets de Angelin Preljocaj.
Mon dernier concert de musique classique date de la Roque d’Anthéron, festival de piano.

Jean Langoncet dit: 12 avril 2025 à 18h00

@rose dit: 12 avril 2025 à 17h51

Vous vous rejoignez étrangement l’une et l’autre dans une forme de vindicte « purificatrice » un tantinet déboussolée …

Jean Langoncet dit: 12 avril 2025 à 18h03

@puck dit: 12 avril 2025 à 17h57

Merci keupu de remettre les choses d’aplomb

rose dit: 12 avril 2025 à 18h10

Jean Langoncet stop.
Sa proposition récente ne me vient même pas à l’esprit. Si il ne le fait pas nommément, c’est parce que, à raison, il se méfie.
Je le considère gravement taré.
Jamais, je ne m’en prends à autrui de telle manière.

rose dit: 12 avril 2025 à 18h12

Et alii
Pour nous, la Pâques chrétienne, après quarante jours de carême liés au séjour du Christ dans le désert, grande période de purification et de réflexion, les journées se concentrent autour du vendredi saint, samedi saint, dimanche de Pâques et le lundi mais je ne sais pas pourquoi.

rose dit: 12 avril 2025 à 18h13

Laura Palmer.
Les rails de coke, sniffés, c’est une chose.
Les joints.
L’alcool.
Le tabac.

rose dit: 12 avril 2025 à 18h17

David Lynch interroge Sheryl Lee.
Accepteriez-vous d’être emballée dans du plastique et jetée à l’eau
Oui, répondit-elle.

Lui a-t-il demandé son accord pour être l’objet sexuel de gros porcs, dont un, mastodonte, lui attacha les mains dans le dos avant de la sodomiser ?

La plus belle scène d’amitié à laquelle il me fut donné d’assister, dans Twin Peaks : lorsque sa meilleure amie la suit dans une de ses partouzes, Laura Palmer qui dit « non, pas toi, Donna. » Et qui l’arrache aux griffes d’un des escogriffes.

Bolibongo dit: 12 avril 2025 à 18h19

« un peu dans le style Giacometti »

Et de nous interroger sue ce que c’est, au vrai, le style Giacometti! 🙂

Chaloux dit: 12 avril 2025 à 18h24

@MC. Il faut prendre l’homme dans toute sa variété et La littérature se trouve par-delà le bien et le mal. Sans cela nous n’aurions ni Flaubert, ni Proust, ni aucun écrivain de valeur, mais seulement d’ineptes prosateurs, des « cacographes » (sic!), immédiatement ingérables par des esprits aussi extraordinairement rétrécis, pesants, racornis, que l’assasseure ou la Gigi, plus visqueuse que jamais, ce qui n’est pas peu dire. Chez ces pauvres nécessiteux d’esprit, l’intelligence manquante est remplacée parce qu’ils s’imaginent être une morale : de la « chair de cimetières », pour reprendre une expression de Barrès. Ici aussi le monde se divise en deux.

Chaloux dit: 12 avril 2025 à 18h39

Tu es quoi, l’engoncé? Plutôt un Nietzsche de sanisette. Grand bien te fasse.

renato dit: 12 avril 2025 à 18h41

Accord pour Luisa Miller, J J-J, moins pour Verdi, mais je suppose que c’est une question de perspectives. Le voyage à Aix n’était pas pour l’opéra, mais pour Bernard Lefort, un ami de mon père qui inaugurait sa direction au festival.

Bernard dit: 12 avril 2025 à 19h16

Le véritable problème de ce pauvre Janssen JJ, c’est l’absence totale d’une ne serait-ce qu’une once de dignité chez lui.
Il ne s’est jamais rendu compte de sa congénitale indignité visible pour tout le monde sauf pour lui.
On pourrait superbement l’ignorer mais son cas est tellement ignoble et abjecte qu’on se demande toujours comment une pareille espèce inhumaine a-t-elle pu venir au monde et continuer de respirer aussi impunément jusqu’à maintenant !!!
Mystère de la répugnance absolue personnifiée par ce JJJ !

et alii dit: 12 avril 2025 à 19h34

merci renato!
mon père profitait dse ses voyages d’affaire ç SALZBOURG pour allet à l’opera et même vice versa, je crois, car il aimait la musique! ‘sans doute plus que les femmes (‘ce dont il ne fallait pas parler non plus)
bonsoir

D. dit: 12 avril 2025 à 19h39

Rose, pas de lundi de Pâques. Mais il fait partie de l’octave pascal, 8 jours de fête.

Vous avez oublié la Sainte Cène !
Le triduum pascal commence le jeudi par la Sainte Cène, suivie du vendredi avec la célébration de la Croix, sans messe et avec consommation de l’ensemble des Saintes espèces conservées au reposoir.
Puis dans la nuit du samedi au dimanche, la vigile Pascale, avec le feu nouveau au cierge pascal et une messe solennelle.

renato dit: 12 avril 2025 à 19h40

« Sheryl Lee — Laura Palmer »

Voir, éventuellement, Twin Peaks: Fire Walk with Me, prequel en partie composé sur The Secret Diary of Laura Palmer de Jennifer Lynch — qu’il faudrait lire.

D. dit: 12 avril 2025 à 19h41

On ajoute une messe dite de Pâques dans la journée du dimanche. Mais la première messe de Pâques est celle nocturne, de la vigile.

D. dit: 12 avril 2025 à 19h44

La consécration des Saintes huiles se fait à la mi-journee du jeudi saint (messe chrismale, réunissant l’ensemble des clercs du diocèse).
Dans certains diocèse, dont celui de Paris, elle est déplacée le mercredi pour raison pratique.

D. dit: 12 avril 2025 à 19h53

Gigi, plus visqueuse que jamais

…même qu’il existe un indice de gigiscosité.

rose dit: 12 avril 2025 à 22h15

Merci D.
Comment ai-je pu oublier la Cène, ce repas partagé avec douze disciples, au Pérou, dans le plat est représenté un cochon d’Inde ?
Comment ?

rose dit: 12 avril 2025 à 22h24

Serait-ce à cause de la trahison ?
La trahison eut lieu le soir de la Cène. Pendant la Cène, Jésus annonce justement qu’il sera trahi par l’un d’eux, en causant désarroi et chagrin parmi les Apôtres. Jésus s’adresse directement à Judas en lui disant “Ce que tu dois faire, fais-le vite”.
Scène tellement représentée et parodiée tout autant. Jean le baptiste, si souvent représenté bébé aux côtés de Marie et de l’enfant Jésus, le soir de la cène aux côtés du christ tendrement penché sur son épaule.
« Ecce homo » dira Judas pour désigner aux soldats l’homme à emmener.
Plus tard, Pierre aussi trahira, le disciple pourtant à qui les clés ont été confiées. Au portail du prieuré de Ganagobie, les douze apôtres ont été sculptés, dans la pierre, et nous, on reconnaît Pierre au trousseau de clés.

rose dit: 12 avril 2025 à 22h27

C’est Pilate et pas Judas.
. « Voici l’homme ! » : paroles par lesquelles Pilate présenta le Christ couronné d’épines à ses accusateurs. Jean 19:5″
Crénom.

rose dit: 12 avril 2025 à 22h32

Crénom, et moi je loupe tout un passage.
« Pierre le nia: « Je ne sais pas, je ne comprends pas ce que tu veux dire ». Et aussitôt, un coq chanta pour la seconde fois. Alors Pierre se souvint de la parole de Jésus: « Avant que le coq chante deux fois, tu m’auras renié trois fois ». »
Cette même nuit se passe tout ça.
La crucifixion c’est le lendemain après le chemin de croix. Crénom, j’ai fait sauter un épisode. Comment veux-tu comprendre l’histoire ?

rose dit: 12 avril 2025 à 23h37

D va mettre les pendules à l’heure.
Dimanche 13 avril.
Pleine lune rose à 2h23 et 56 secondes.
« Dans le cas de la pleine lune d’avril, c’est la période au cours de laquelle on assiste souvent à la floraison printanière d’une fleur sauvage, la Phlox subulata. Cette fleur originaire de l’est de l’Amérique du Nord est plus communément appelée « phlox rampant », « phlox mousse » ou… « rose mousse ». »

rose dit: 13 avril 2025 à 1h07

Ah ah ah, qu’est ce qu’on rigole !
« Donald Trump a provoqué un rebond boursier après avoir suspendu les droits de douane qu’il venait d’augmenter pour des dizaines de pays.
Un revirement qui a profité à plusieurs milliardaires, à commencer par Elon Musk, Mark Zuckerberg ou Jeff Bezos. »

et alii dit: 13 avril 2025 à 4h18

BONJOUR
FRED TRUMP
son oncle qu’il appelle « Atomic Crazy », le « fou atomique ».

et alii dit: 13 avril 2025 à 4h33

Le Phlox paniculata ‘Blind Lion’, découvert par hasard dans un champ de culture aux Pays-Bas, est une variété vraiment unique en ce qu’elle porte des boutons de fleurs qui ne s’ouvrent jamais, une caractéristique qui a peut-être inspiré son nom de ‘Lion aveugle’. Sa floraison estivale, en panicules bien fournies,

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